dimanche 11 octobre 2009

Obama prix Nobel... Une farce sanglante !

samedi 10 octobre 2009 - 09h:02

Peter Eyre
The Palestine Telegraph


J’ai été choqué de lire les gros titres aujourd’hui selon quoi le Président Obama avait eu le Prix Nobel de la Paix 2009 pour « ses efforts extraordinaires dans le renforcement de la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ».

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Pour les civils afghans, le prix Nobel Obama, c’est des bombardements, du sang et des larmes...

Cela doit sûrement être le prix le plus rapide jamais attribué dans d’aussi brefs délais.

Serait-ce une sorte de lot de consolation après avoir perdu la candidature olympique ?
Serait-ce une récompense pour avoir retardé le procès des crimes de guerre israéliens ?
Serait-ce pour faire semblant de retirer ses troupes d’Irak, mais en permettant à des entreprises privées de sécurité d’y placer des milliers de leurs agents et poursuivre leurs activités clandestines ?
Serait-ce pour avoir étendu la guerre en Afghanistan et vouloir ajouter des milliers de soldats dans la zone de guerre ?
Serait-ce pour vouloir réduire les armes nucléaires, mais sous la tromperie de vouloir faire fabriquer beaucoup plus de petites armes conventionnelles de destruction massive ?
Serait-ce par qu’il se tient aux côtés d’Israël et cède à toutes ses exigences ?
Serait-ce parce qu’il applique continuellement des pressions sur l’Iran qui ne sont même pas une menace pour les Etats-Unis ?
Serait-ce en récompense de son soutien pour les institutions financières en place et pour avoir condamné les pauvres a en payer le prix ?

Je suis sûr qu’une fois que nous nous serons tous remis de ce choc, nous pourrons énumérer bien d’autres raisons. Alors, quelles sont donc ses réalisations qui justifient un prix si prestigieux ?

Avant d’étudier cet homme de plus près, nous devons nous rappeler que la plupart des discours et des actions prises par un président ou un premier ministre sont rédigés par leurs conseillers appropriés. Prenons un moment pour étudier les promesses qu’il a faites à son peuple et au monde à son entrée en fonctions au titre de 44e président des États-Unis.

Barack Obama a promis une nouvelle ère de domination américaine dans laquelle la puissance militaire pourrait être tempérée par de l’humilité et de la retenue.

M. Obama a établi le contact avec le monde musulman et a déclaré que l’Amérique devait à nouveau mériter sa grandeur.

M. Obama a promis de rétablir des alliances et a dit que les Américains devaient reconnaître leurs devoirs « à nous-mêmes, à notre nation et au monde ». Il a dit aussi que leur puissance militaire n’autorisait pas les Etats-Unis « à faire ce qui leur plaît ».

« Sachez-le bien, ces devoirs seront remplis. En ce jour, nous nous réunissons parce que nous avons choisi l’espoir contre la peur, l’unité des objectifs contre le conflit et la discorde », dit-il. « A partir d’aujourd’hui, nous devons nous relever, secouer la poussière sur nous et entamer à nouveau la tâche de reconstruire l’Amérique ».

Aux musulmans il a offert une « nouvelle voie, fondée sur l’intérêt mutuel et le respect mutuel », mais il a averti les terroristes qu’ils seraient battus. Pour ceux qui nous regardent, a-t-il ajouté, « sachez que l’Amérique est un ami de chaque nation et de chaque homme, femme et enfant qui cherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à être à nous tenir en tête une fois de plus. » Ses promesse de fermer Guantanamo Bay et certaines de ses citations clés ont été retentissantes mais le temps montrera la véritable nature de cet homme qui ne fait que parler. Jusqu’à présent, nous avons vu la faiblesse de sa promesse à propos de Guantanamo Bay, son incapacité à mettre Israël au pas et ses inutiles discours agressifs à l’égard de l’Iran.

Nous voyons aussi président avançant ses objectifs cachés en expliquant pourquoi les Etats-Unis sont en Afghanistan, et utilisant des tactiques alarmistes similaires à celles d’autres dirigeants dans le monde pour « terminer le travail ». Il a donné son accord à une nouvelle tactique consistant à envoyer plus de troupes en Afghanistan, et il a même changé le commandant américain pour manque de résultats à ce jour.

Nous avons maintenant un nouveau commandant qui nous dit que si davantage de troupes ne sont pas expédiées la guerre sera perdue. Le président a été jusqu’à déclarer au premier ministre britannique que les rues de Grande-Bretagne étaient désormais plus à risque que celles des États-Unis. Depuis quand les Talibans ont-ils mené des attaques terroristes en Europe ou aux Etats-Unis ?

Nous voyons cet autre président prendre le contrôle de l’Organisation des Nations Unies en annonçant publiquement ce que les autres pays devraient ou ne devraient pas faire, mais tout en ne tenant aucun compte de ses exigences. Peut-être verrons-nous Ban Ki-Moon recevoir le Prix Nobel l’année prochaine pour services rendus à l’humanité ! Je suis sûr qu’il y a beaucoup plus de gens qui mériteraient d’être retenus pour ce prix, ce qui fait de toute cette histoire une plaisanterie.

9 octobre 2009 - The Palestine Telegraph - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.paltelegraph.com/diaries...
Traduction : Info-Palestine.net

Remanier l’Iraq et recommencer en Iran ?

samedi 10 octobre 2009 - 07h:14

Graham Usher
Al-Ahram Weekly


Barack Obama recherche un Iran sans arme nucléaire dans un Moyen-Orient avec l’arme nucléaire, écrit Graham Usher, depuis New York.

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"Nous ne discuterons pas de nos droits à l’énergie nucléaire civile, mais nous sommes prêts à parler du désarmement nucléaire et de la non-prolifération."


« Nous ne sommes pas intéressés pour discuter pour le plaisir de discuter, » déclarait Barack Obama le 1er octobre, après les premiers pourparlers directs en trente ans entre l’Iran et les Etats-Unis. « Si l’Iran ne prend pas des mesures dans un avenir proche pour répondre à ses obligations, alors les Etats-Unis ne continueront pas à négocier indéfiniment, et nous sommes prêts à accentuer les pressions. »

Les discussions qui se sont tenues à Genève entre l’Iran et ce qu’on appelle le P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l’Allemagne) sur le programme nucléaire de Téhéran ont été « constructives » dit Obama.

L’Iran a accepté d’ouvrir le « deuxième » site d’enrichissement d’uranium proche de Qom, récemment révélé, à l’inspection de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Et il est prêt à discuter d’une proposition selon laquelle il enverrait la plus grande partie de son uranium pauvrement enrichi en France et en Russie pour y être transformé en carburant pour réacteur.

Si cela se faisait, ce serait un changement significatif, dit Ray Takeyh, ancien conseiller sur l’Iran pour l’administration Obama. « Si vous arrivez à un arrangement où le carburant d’Iran est exporté à l’étranger, alors, cela soulagera de quelques degrés votre crainte de la prolifération. »

Ce serait aussi, semble-t-il, un bon coup pour la politique d’engagement d’Obama avec la République islamique. En une séance, il aurait obtenu plus de « concessions » de la part de l’Iran que l’administration Bush après des années d’ostracisme et de rodomontades.

C’est du moins ce qu’il y paraît. Mais derrière les poignées de main - et des bavardages informels de 45 minutes entre l’Iran et les Etats-Unis à Genève - Obama y est allé de quelques entretiens personnels.

Genève a été précédée de la révélation par l’Iran du site de Qom, un aveu largement forcé par le fait que l’Iran savait que les Etats-Unis, soutenus par les Français, le Royaume-Uni et les services de renseignements israéliens, étaient sur le point de rendre l’information publique. Il y eut ensuite une « fuite » publiée par le New York Times le 4 octobre citant l’AEIA qui estimait que « l’Iran avait suffisamment de connaissances pour concevoir et produire un dispositif à implosion nucléaire exploitable » ou une ogive.

Cela semble confirmer les allégations britanniques, françaises et israéliennes que Téhéran serait engagé dans la fabrication d’une bombe nucléaire. Et cela coïnciderait avec les rapports selon lesquels les USA revoyaient leur estimation que l’Iran était encore à « des années » d’avoir une telle capacité.

Cela contredit l’opinion du directeur sortant de l’AIEA, Mohammed El-Baradei. Alors que l’Iran ne répondait pas aux questions sur une possible dimension militaire de son programme nucléaire, l’agence disait « n’avoir aucune preuve concrète » qu’il recherchait l’arme nucléaire, et encore moins qu’il concevait une ogive nucléaire, déclarait-il en septembre.

Les accusations sur des sites nucléaires secrets et les évaluations contestées de services de renseignements nous rappellent étrangement les positions US à l’égard de l’Iraq. Est-ce écrit selon le même scénario ?

Nicolas Burns était le chef de file des « négociateurs » avec l’Iran dans l’administration Bush. Il soutient « l’engagement » d’Obama mais pas parce qu’il croit qu’il obtiendra une coopération avec l’Iran.

« Il est probable que ces discussions (à Genève) n’aboutiront pas, » a-t-il dit au Middle East Progress, le 1er octobre. « Et si elles n’aboutissent pas, les Etats-Unis et d’autres pays devront avoir une liste de sanctions à mettre en avant. Je pense que le Président Obama sera en position forte pour plaider en faveur de sanctions car il aura d’abord tenté la diplomatie. »

Si Burns n’est pas partisan d’une action militaire contre l’Iran, c’est seulement à cause des représailles probables qu’elle entraînerait. Il soutient, au lieu de cela, une politique visant à limiter l’expansion de l’Iran semblable à celle qui fut imposée à l’Iraq dans les années 90. Les Etats-Unis devraient « essayer d’isoler l’Iran : renforcer nos relations militaires avec les voisins de l’Iran, et aussi avec Israël, pour faire comprendre à l’Iran que nous allons limiter et contenir la puissance iranienne au Moyen-Orient. »

Cela correspond un peu à la politique de l’administration Obama pour l’Iran. On y trouve la même conviction qu’une approche désordonnée des discussions, des inspections et des sanctions obligera l’Iran à plier ou l’affaiblira de façon irrémédiable. Il y a aussi la conviction qu’Israël et les Etats arabes « modérés » pourront d’une certaine manière se former en un bloc contre l’Iran.

Ni l’un ni l’autre ne sont probables. La Russie et la Chine n’approuveront pas de sanctions qui nuiraient à leurs intérêts économiques, énergétiques et militaires extensifs en Iran. Et les dirigeants arabes ne convaincront pas leur population que la principale menace est l’Iran alors qu’Israël reste un Etat nucléaire armé jusqu’aux dents et que les Etats-Unis ont des bases militaires en Iraq, en Afghanistan et dans le Golfe.

Au lieu des pressions, Obama devrait tenter un véritable engagement. Pendant des années, les régimes iraniens - « réformiste » et « radicaux » - ont préconisé ce qui revient à « un grand marché » avec les USA : coopération stratégique sur les conflits régionaux tels que l’Iraq, l’Afghanistan et la Palestine, ainsi qu’un désarmement nucléaire dans toute la région, en échange de la garantie que les Etats-Unis cesseront leur politique officielle et officieuse pour un changement de régime en Iran.

C’était encore sur la table à Genève. « Nous ne discuterons pas de nos droits » à l’énergie nucléaire civile, avait dit Said Jalili, chef négociateur iranien pour le nucléaire. « Mais nous sommes prêts à parler du désarmement nucléaire et de la non-prolifération. »

Obama n’y est pas prêt. Un tel marché est aujourd’hui plus difficile à faire passer dans son pays après les manifestations massives contre les élections présidentielles truquées d’Iran, en juin.

Mais la raison la plus profonde est qu’un tel réalignement de la stratégie signifierait de s’en prendre non seulement aux Etats disposant de potentialité pour l’arme nucléaire comme l’Iran, mais aussi aux Etats dotés actuellement de l’arme nucléaire comme le Pakistan, l’Inde et, bien sûr, Israël. Ce serait un éléphant dans la cuisine de la politique d’engagement d’Obama, dit Phyllis Bennis, analyste de l’Institut des études politiques.

« Tant que les USA voudront que seul, l’Iran soit un pays démuni de l’arme nucléaire au Moyen-Orient et n’admettront pas que tout le Moyen-Orient soit une zone sans arme nucléaire - y compris sans l’arsenal nucléaire d’Israël - cette partie des négociations est vouée à l’échec » dit-elle.

Al-Ahram/Weekly - publication n° 967, 8 - 14 October 2009 - photo 7/7 - traduction : JPP

Accord de partenariat entre la Syrie et l’UE: France se réjouit,Israël en colère

G.Houbballah

10/10/2009
Le ministère des Affaires étrangères français a estimé que la signature d’un accord de partenariat entre l'Union européenne et la Syrie le 26 Octobre prochain était une "nouvelle phase dans la convergence dynamique", telle que l’a souhaité la France .

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero a affirmé au cours d’une conférence de presse « que l'accord contribuera à la promotion du développement et de l'ouverture de la Syrie," rappelant que l'accord a été paraphé à Damas l'an dernier durant la présidence française de l'Union européenne.

Valero a ajouté : "cela marquera la signature d'une nouvelle étape dans la dynamique de rapprochement entre la Syrie et l'Union européenne, conformément aux souhaits de la France."

IL faut rappeler qu’un tel accord avait déjà failli être signé en 2004, mais les Pays-Bas y avaient mis leur veto.

Cette fois-ci, les Pays-Bas, pour retirer leur veto, ont exigé une promesse de la part de Bachar El-Assad d’améliorer la situation des Droits de l’Homme en Syrie. Mais au mois de septembre, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, avait déclaré « que son pays n’accepterait pas un accord assorti de conditions politiques ». A ce moment, la Présidence suédoise de l’Union, toujours soucieuse de ménager les pays arabes, a trouvé une formule de compromis : « L’accord sera signé, mais l’Union européenne se réserve le droit de suspendre l’accord en cas d’atteinte aux Droit de l’Homme en Syrie »….

Cet accord de coopération prévoit de nombreux avantages accordés à la Syrie sur le plan des relations commerciales avec les pays de l’Union européenne, ainsi que la signature de nombreux projets de coopération. Jusqu’à présent, seules la Libye et la Syrie ne disposaient pas d’accords d’association avec l’UE parmi tous les pays du pourtour méditerranéen.

Damas doit notamment cette énorme faveur au gouvernement français, qui a exercé de lourdes pressions sur ses homologues européens, Paris voulant remercier Damas du rôle joué par la Syrie dans la libération de Clotilde Reiss, qui avait été arrêtée et incarcérée à Téhéran au mois d’août pour « espionnage ».

En « Israël », on réagit avec consternation : « Comment l’Union européenne peut-elle à ce point faire semblant d’ignorer ce qui se passe en Syrie, et quel jeu joue ce pays sur le plan international ? Il s’agit d’une manifestation de plus du double langage européen ! », déclare un responsable au ministère des Affaires étrangères.

L’entité sioniste a adressé plusieurs réclamations à l’Union européenne au sujet de cet accord en préparation, mais dès le mois de juillet, mais peine perdue.

L’incompréhension en « Israël » est d’autant plus grande que ce rapprochement de l’Union européenne avec un pays comme la Syrie, considérée il y a peu encore comme un Etat-terroriste, va de pair avec un refroidissement des relations avec l’entité sioniste. Depuis plusieurs mois, des responsables européens menacent l’entité sioniste de geler voire remettre en cause les accords de coopération entre l’UE et l’entité sioniste ainsi que les clauses commerciales privilégiées, si « Israël » n’obéit pas aux injonctions européennes concernant le processus de ‘paix’ avec les Palestiniens.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=106464&language=fr

Appel d'AlQuds: les Musulmans doivent assumer leur responsabilité

10/10/2009 L'Imam de la mosquée d'Al-Aqsa à Jérusalem AlQuds Cheikh Akrama Sabri a lancé un appel aux Musulmans pour qu'ils assument leurs responsabilités à l'encontre de cette ville sainte, menacée de judaïsation.

Assurant qu'AlQuds constitue une partie intégrante de la foi des Musulmans, lors d'un entretien accordé à la télévision arabophone al-Alam, Cheikh Akrama a affirmé qu'il incombe aux régimes arabes et musulmans de défendre les lieux saints des Musulmans.

Cheikh Akrama a révélé que les sionistes profitent des occasions des fêtes religieuses juives pour prendre d'assaut la mosquée d'AlAqsa et y imposer un nouveau statu quo. Assurant toutefois que la police n'a pu parvenir à faire entrer les extrémistes juifs à l'Esplanade, car "les entrées sont fermées et des habitants arabes de la ville sainte se trouvent à l'intérieur de la mosquée, en prévision à toute attaque" israélienne.

L'imam palestinien a en outre fustigé le bouclage imposé par les autorités de l'occupation israélienne, assurant qu'il a transformé la ville sainte en une grande prison.

La semaine dernière, les soldats de l'occupation israélienne se sont déployés par milliers pour empêcher les palestiniens des territoires de 1948 d'accourir pour défendre l'esplanade des mosquées dans la ville sainte

Le mois de septembre dernier, celle-ci a été investie par des colons extrémistes, qui ne cachent pas leur velléité de s'emparer de ce troisième lieu saint de l'Islam, sous prétexte qu'il abrite le Mont du temple

Des accrochages ont éclaté et plusieurs palestiniens ont été arrêtés et blessés

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=106444&language=fr

Une organisation suisse: l'occupant accroît ses escalades contre Gaza pour couvrir ses crimes à Qods

[ 10/10/2009 - 19:06 ]
Genève – CPI

Une organisation juridique suisse a appelé la communauté internationale et les institutions de l'ONU à intervenir immédiatement pour arrêter les tentatives sionistesrépétées pour envahir la mosquée sainte d'al-Aqsa qui coïncide avec une l'escalade militaire contre les Palestiniens dans la Bande de Gaza.

Elle a considéré que cette escalade vise à couvrir les crimes perpétrés contre al-Qods et al-Aqsa.

Dans une déclaration de presse écrite, l'organisation suisse appelée, "Droits pour tous" a dit, le samedi 10/10: "nous appelons à l'arrêt de ces opérations et empêcher "Israël" de perpétrer de nouveaux crimes de guerre contre les Palestiniens".

Elle a appelé le monde à soutenir le peuple palestinien qui s'expose aux agressions sionistes, quotidiennes, et faire face aux défis qui menacent la mosquée sainte d'al-Aqsa.

Un responsable Onusien : le rapport de Goldstone est le plus fort dans toute l'histoire de l'ONU

[ 10/10/2009 - 13:43 ]
Gaza - CPI

"Le rapport de Goldstone est le plus fort dans toute l'histoire onusienne", a affirmé, le vendredi 9/10, Saoul Takahachi, le vice-président du bureau du haut commissaire de l'ONU, chargé des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

Lors de ses déclarations à l'agence "Safa", Takahachi, a souligné que le conseil des droits de l'homme a été devant une opportunité réelle pour la condamnation des dirigeants sionistes, mais le report du rapport de Goldstone n'a pas aidé notre conseil pour approuver cette condamnation.

"Le rapport de Goldstone comporte beaucoup de preuves accomplies sur la scène des crimes sionistes (la Bande de Gaza), car la guerre sioniste a ciblé horriblement les lieux de l'Onu, les écoles, et que les plaintes réelles des institutions des droits de l'homme vont pousser certainement pour que les criminels israéliens soient condamnés au niveau international", a souligné le haut commissaire onusien.

Le haut commissaire de l'ONU a montré que le rapport a attiré l'attention de la communauté internationale, envers la force disproportionnelle qu'avait utilisé l'occupation israélienne pour exterminer des civils palestiniens.

"De nombreux rapports de la commission d'enquête sur les crimes des forces armées de l'occupation dans la Bande de Gaza, de mon groupe chargé des droits de l'homme, ainsi que d'autres rapporteurs spéciaux et celui du secrétaire général de l'ONU, à propos du ciblage sioniste aux bureaux de l'UNRWA, vont condamner les dirigeants de l'occupation durant la séance du conseil des droits de l'homme, prévue en mars prochain", a confirmé le haut commissaire onusien, en indiquant que le report du rapport de Goldstone va influer sur les débats de cette question.

Des participants au forum du Golan: La présence des représentants de 55 pays constitue une preuve sur l'appui grandissant au droit de la Syrie à réc

11 Oct 2009

Quneitra / "La présence, à ce forum, des personnalités et des représentants de toutes les forces de la libération dans le monde est une preuve sur le large soutien aux frères syriens pour récupérer leur terre et leurs droits usurpés", a déclaré, à l'agence SANA, M. Abdel Aziz Balkhadem, secrétaire général du Parti du FLN d'Algérie, en marge du forum international du Golan.

De son côté, l'académicien polonais a fait noter que le Golan est une terre syrienne occupée, qui doit être restituée à la Syrie, conformément aux résolutions des NU.
" Il faut que tout le monde sache davantage sur la cause du Golan, occupé par Israël depuis /42/ ans" a-t-il ajouté.
Dans une autre déclaration, un magistrat américain a dit: "Je participe à ce forum en tant qu'activiste pour inscrire ma solidarité avec le peuple syrien et les autres peuples du monde qui souffrent de l'occupation".
"La lutte est dure, la cause est juste et la victoire est certaine" s'est-il adressé aux détenus et aux prisonniers du Golan et des territoires arabes occupés.
Le président de l'association des amis de la Palestine en Australie a souligné que le peuple australien a commencé de comprendre les questions à leur juste valeur, indiquant : "Personne ne doute de la sauvagerie de l'occupant israélien et de ses pratiques au Golan et dans les territoires arabes occupés".
M. Abdallah al-Achaal, intellectuel égyptien, a affirmé que ce forum mondial va sûrement appuyer la position syrienne ferme qui rejette tous les compromis.
" Les résolutions des NU affirment la nullité, la non-avenue et la caducité de la décision prise par les autorités de l'occupant israélien d'annexer le Golan, et je considère que cette décision n'a aucun effet juridique" a-t-il conclu.
Dans une déclaration similaire, M. Talaat Muslem, intellectuel et chercheur égyptien, a souligné que ce forum jette de la lumière sur la question du Golan au niveau des deux scènes, arabe et internationale.
M. Leith Chbeilat, président de l'association de la lutte contre le sionisme raciste en Jordanie, a indiqué que ce forum affirme que le Golan est une terre arabe syrienne occupée, soulignant qu'il faut informer le monde de la souffrance de ses habitants et mobiliser les potentialités pour aider au retour de cette terre à la mère-patrie, la Syrie.
M. Zuheir Othman Jaabar, membre du front de l'action islamique au Liban a, de son côté, déclaré à l'agence SANA que ce forum met en relief l'appui de tous les honnêtes et les forces arabes et mondiales éprises de liberté l'inéluctabilité pour la Syrie de récupérer son Golan occupé.
M. Abdallah Loqman, président de l'union générale des employés de l'enseignement en Maurétanie, a dit: "Notre participation à ce forum est de se solidariser avec le peuple syrien frère, espérant que ce forum soit un début d'une action nationale et populaire pour récupérer le Golan".
M. Ahmad Moubarak al-Chater, président de la commission exécutive de l'Union générale des étudiants arabes, a fait noter que la tenue de ce forum couronne toutes les activités et les conférences organisées pour le Golan dans les deux secteurs, arabe et international.
Pour sa part, M. Hadi Bakdach, écrivain et analyste libanais, a indiqué que la participation des intellectuels, des chercheurs et politiciens de /55/ pays pour soutenir le droit de la Syrie à la récupération du Golan, constitue un message clair à tous les pays du monde pour exercer des pressions sur Israël afin d'exécuter les résolutions de la légalité internationale.
M. Mohammad Hussein, écrivain et analyste politique palestinien, a souligné la nécessité d'intensifier les efforts pour faire introduire la question du Golan à tous les peuples du monde et dans les tribunes et concerts internationaux.
A. Chatta & T. Slimani

Dialogue entre le Fatah et le Hamas : Report de l’accord de réconciliation

Une délégation du mouvement islamiste palestinien, le Hamas, a discuté hier au Caire d’un report de la signature d’un accord de réconciliation avec le parti rival, le Fatah, du président Mahmoud Abbas.


« Nous avons rencontré le général Omar Souleimane, le chef des services de renseignement égyptiens, et les résultats des entretiens seront annoncés plus tard », a déclaré, à l’AFP, Mohamed Nasr, membre de la délégation du Hamas. Mais, un responsable du Hamas à Damas, Ezzat El Rachq, a affirmé sur la chaîne satellitaire Al Jazeera que la délégation avait informé les Egyptiens que « le Hamas ne peut pas mettre sa main dans celle de Abbas en ce moment ». Il a réclamé « des excuses » de M. Abbas au peuple palestinien pour avoir accepté le report de l’examen, au Conseil de l’ONU des droits de l’homme, du rapport du juge Richard Goldstone qui accuse Israël de « crimes de guerre » durant son offensive contre Ghaza en décembre et janvier derniers.

Le 5 octobre, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, dont le pays fait office de médiateur, avait annoncé que le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza depuis juin 2007, et le Fatah devaient signer un accord de réconciliation le 26 octobre au Caire. A Damas, un porte-parole des factions palestiniennes basées en Syrie, dont le Hamas et le Jihad islamique, a expliqué que le Hamas souhaitait reporter la réunion du Caire « en raison du retrait par l’Autorité palestinienne du rapport Goldstone ». Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a décidé de reporter à mars 2010 le vote d’une résolution sur le rapport Goldstone qui met également en cause le Hamas et recommande de demander au Conseil de sécurité de l’ONU de saisir le procureur de la Cour pénale internationale, si aucun progrès n’est réalisé d’ici six mois dans les enquêtes sur la guerre de Ghaza par Israël et le Hamas. M. Abbas, qui avait demandé ce report, a, depuis, changé d’avis face aux très vives critiques suscitées dans les rangs palestiniens, y compris dans son propre camp.

http://www.elwatan.com/Dialogue-entre-le-Fatah-et-le

Guerre et politique

publié le samedi 10 octobre 2009

Abdel-Moneim Saïd
La guerre de 1967 "s’est terminée avec la défaite des Etats arabes et l’occupation de leurs territoires. (...)l’objectif de l’Egypte dans la guerre de 1973 n’était pas d’anéantir Israël, mais de rompre la volonté de la guerre israélienne dans l’objectif de réfuter les prétentions selon lesquelles l’armée israélienne serait invincible et de convaincre les Israéliens qu’il ne pourront pas vivre en sécurité en se basant sur la force."

Nombreuses sont les études stratégiques qui ont abordé la relation entre la guerre et la politique. Or, personne ne l’a mieux explicité que l’expert militaire allemand Carl Von Clausewitz [1]. Selon lui, la guerre est une continuité de la politique, mais par d’autres moyens, et la victoire militaire est une victoire provisoire si elle n’est pas couronnée par un objectif politique global qui en fait une victoire stratégique. De plus, Clausewitz pense que la guerre n’est qu’un moyen de parvenir à cet objectif. Et selon cette théorie, l’objectif de la guerre est de rompre la volonté de l’ennemi par la violence ou la politique. Il n’est plus possible de trancher les différends internationaux en se basant sur le principe du recours à la force militaire. Et en même temps, il y a des objectifs politiques et stratégiques qui ne peuvent être réalisés sans guerre. Or les Etats ne peuvent recourir à la force juste pour exposer leurs forces ou pour se venger. Là, il devient impossible de faire la différence entre la guerre et la paix.

Au cours des dernières décennies, l’expérience arabe avec l’occupation israélienne a témoigné du succès et de l’échec dans la relation avec une partie dont l’animosité et la contradiction avec les intérêts égyptiens et arabes stratégiques sont claires.

Pendant les années 1950 et 1960, on disait que le conflit arabo-israélien est un conflit d’existence et non pas de frontières. L’outil militaire constituait donc le facteur tranchant entre les 2 parties jusqu’à la guerre de 1967, qui s’est terminée avec la défaite des Etats arabes et l’occupation de leurs territoires. Puis la situation a changé, quand Sadate est arrivé au pouvoir en 1970. Là, a commencé une nouvelle phase dans le domaine de la préparation des forces armées. Or, la préparation d’une guerre offensive nécessitait beaucoup d’efforts et de temps parce que l’Egypte ne fabriquait pas ses armes, dépendant entièrement des ressources étrangères (l’Union soviétique en particulier).

Donc l’objectif de l’Egypte dans la guerre de 1973 n’était pas d’anéantir Israël, mais de rompre la volonté de la guerre israélienne dans l’objectif de réfuter les prétentions selon lesquelles l’armée israélienne serait invincible et de convaincre les Israéliens qu’il ne pourront pas vivre en sécurité en se basant sur la force. C’est de là que Sadate a planifié le déclenchement d’une guerre offensive limitée, basée sur l’idée de traverser le Canal de Suez, de détruire la ligne de Barlev et d’occuper la rive Est du Canal d’une profondeur de 15 à 18 km, dans une tentative d’épuiser l’armée et l’aviation israélienne et lui faire assumer le maximum de pertes.

Et dans cette phase, l’objectif était d’obliger Israël à faire la guerre dans des circonstances qui ne lui conviennent pas parce que la structure démographique d’Israël à cette époque comptait à peu près 3 millions d’habitants et en temps de guerre 20 % de la population est mobilisée dans les forces armées. Ce qui est un taux très élevé, difficilement supportable pour Etat, et Israël ne pourrait garder ce taux pendant de longues périodes pour ne pas affecter son économie. Il était donc planifié de maintenir cette situation jusqu’à ce qu’Israël ressente que la guerre a trop duré et réclame un cessez-le-feu ou une intervention des forces étrangères.

Cette guerre était donc le moyen de libérer la terre. C’était une tentative d’investir le début de la guerre et non pas sa fin. Dans ce contexte, il est possible de refaire une lecture des recommandations concernant la guerre d’Octobre adressées le 5 octobre par Sadate au lieutenant général Ahmad Ismaïl, dirigeant général des forces armées égyptiennes et qui prouve que la guerre a réalisé ces objectifs. Premièrement : rompre la forte inertie du processus pacifique. Deuxièmement : faire assumer le maximum de pertes possibles à l’ennemi (en hommes, matériel et armes). Et troisièmement : libérer le Sinaï sur plusieurs étapes selon les capacités des forces égyptiennes.

La dimension politique dans la guerre du 6 Octobre s’est avérée claire par l’intermédiaire du message de Sadate à Kissinger le 7 octobre 1973 (par l’intermédiaire du canal secret de contact conclu entre Hafez Ismaïl, conseiller du président Sadate pour la sécurité nationale et le président Nixon en février 1973). Dans ce message, la position de l’Egypte sur la guerre et la paix a été explicitée en 4 points principaux.

D’abord, l’objectif essentiel de l’Egypte est de réaliser la paix au Proche-Orient et non pas de réaliser des règlements partiaux. Ensuite, l’Egypte n’a pas l’intention d’approfondir les accrochages et d’élargir les affrontements. Puis, Israël doit se retirer de tous les territoires occupés, et là, l’Egypte sera prête à contribuer à la conférence de paix de l’Onu.

Le choix politique de Sadate à cette époque était de parier sur la capacité égyptienne de réaliser les meilleurs résultats politiques grâce à une position militaire dominée par l’équilibre. Après la guerre de 1973, il y a eu les pourparlers de cessez-le-feu, le premier accord de désengagement en 1974 et le second en 1975. En réalité, l’initiative de Sadate de se rendre à Jérusalem n’était surprenante que dans sa déclaration et dans son audace dans l’application du principe de Clausewitz concernant la complémentarité des moyens d’interaction militaire et politique.

C’est ainsi que l’Egypte s’est engagée dans un combat aussi difficile que la guerre d’Octobre mais qualitativement différent : le combat pour la paix. C’est ainsi que la visite de Sadate a réfuté les prétentions d’Israël, selon lesquelles il serait entouré par des peuples qui ne pensent qu’à l’anéantir. C’est ainsi qu’en quelques heures, Sadate a détruit ce qu’Israël a passé 3 décennies à construire.

En réalité, rares sont les Arabes et les Egyptiens qui ont lu Clausewitz et ceux qui l’ont lu ne l’ont ni compris ni appliqué, parce que son application est difficile à tous les niveaux. C’est ainsi que depuis des années, rien ne change au Golan et le désespoir règne toujours en Palestine.

[1] officier et théoricien militaire prussien du 19ème siècle. Il est l’auteur d’un traité majeur de stratégie militaire : De la guerre et selon D. Girard "Clausewitz est encore plus effrayant si on le lit dans le monde actuel. Il est très prussien en ceci qu’il aime la guerre. Et il a pour Napoléon un mélange de haine farouche et d’admiration passionnée. Il craint qu’après lui, la guerre ne dépérisse et qu’on revienne à la « guerre en dentelle », c’est-à-dire aux restrictions imposées au XVIIIe siècle. Il est bien évident que s’il revenait parmi nous, il serait « rassuré » sur l’état de la guerre (rires) : il verrait qu’elle n’a pas dépéri !

Clausewitz a eu une importance prodigieuse sur l’évolution de la Prusse. Il a influencé le grand réarmement prussien, la période de Bismark, la stratégie allemande en 1870, puis, en 1914, l’alternance qui a été l’autodestruction mutuelle de la France et de l’Allemagne. ". Voir aussi Raymond Aron sur l’influence de Clausewitz sur les théoriciens militaires et autres spécialistes en Fance http://books.google.fr/books?id=7SA...

Egypte-Israël. Des liens rejetés d’emblée

publié le samedi 10 octobre 2009

Samar Al-Gamal
36 ans après la guerre d’Octobre qui a marqué un tournant dans les relations entre les deux pays, la normalisation avec Tel-Aviv est peu admise par les Egyptiens. Elle constitue même un tabou.

C’est au 12e étage du nouveau bâtiment d’Al-Ahram que Shalom Cohen, ambassadeur d’Israël au Caire, a été reçu par Hala Moustapha. Cette dernière est rédactrice en chef du magazine Al-Dimoqratiya (la démocratie), revue saisonnière, peu populaire et à tirage très limité. Evénement qui dévoile au grand jour cette contradiction que revêt ce dossier de « normalisation » avec Israël. La polémique entre adversaires et partisans de relations « normales » entre Le Caire et Tel-Aviv est relancée, alors que l’Egypte s’apprête à célébrer l’anniversaire de la guerre d’Octobre 1973, une guerre qui a été scellée par des traités de paix, marquant un tournant dans ses rapports avec son ennemi, avec un grand « E ».

Dans le cas spécifique de Hala Moustapha, la nouvelle a été dévoilée par des partisans de la normalisation et des proches du Haut comité des politiques du parti au pouvoir, de quoi donner l’impression qu’il s’agit d’un règlement de comptes entre la journaliste, d’ailleurs membre de ce comité politique, et ses adversaires.

Le paradoxe est bien ailleurs. Le conseil d’administration de la fondation Al-Ahram est dirigé par Abdel-Moneim Saïd, un des fondateurs du mouvement de Copenhague, qui prône des relations plus étroites entre les « ennemis d’hier ». Tout comme Hala Moustapha, Saïd est membre du PND, parti du président et du gouvernement.

Un régime surnommé « le grand normalisateur ». Les relations diplomatiques sont à haut niveau et la coopération économique a été accélérée ces dernières années. Les visites de responsables israéliens en Egypte sont, peut-être, plus fréquentes que leur déplacement en Europe. Ils sont presque tous reçus par le chef de l’Etat en personne, sinon par le chef du Service des renseignements, Omar Soleimane. Le président Moubarak a même l’habitude d’accorder des entretiens à la télé israélienne. Un comité sécuritaire égypto-israélien se réunit périodiquement et l’échange commercial entre les deux pays a atteint désormais 400 millions de dollars, même s’il est en faveur du Caire. La capitale égyptienne, qui exportait vers Israël avec 12 millions de dollars, parle aujourd’hui d’exportations d’une valeur de 300 millions de dollars (lire article page 4). Un important groupe d’hommes d’affaires suit le même parcours, dirigé notamment par Galal Al-Zorba, président de la Fédération des industries.

Lorsqu’il s’agit de culture, les choses sont tout à fait autres. En dehors de rares exceptions de certains écrivains, la normalisation est une véritable « injure ». Ici, pas question de faire comme si tout était normal. La visite en Israël du dramaturge Ali Salem a soulevé un tollé. L’écrivain Sonallah Ibrahim l’avait même accusé d’agir comme un affilié au Mossad. L’Union des écrivains l’avait exclu de ce rassemblement d’auteurs au lendemain de sa première visite en Israël, il y a un peu plus de 7 ans. C’est le sort que peut subir n’importe quel autre écrivain, journaliste, avocat, médecin et autres. Parce que, tant qu’un règlement définitif n’est pas conclu et que l’occupation israélienne des territoires arabes continue, tous les syndicats d’Egypte se tiendront à leurs règlements qui incriminent la normalisation avec Israël, celui des journalistes est le plus actif à ce niveau (lire page 5).

Au niveau même du ministère de la Culture, le ministre qui fait partie du gouvernement « normalisateur » est obligé de s’aligner sur les intellectuels, où la soi-disant paix ou normalisation avec Israël manque d’approbation. Le projet de Farouk Hosni de traduire la littérature israélienne a suscité de vives critiques au sein du milieu cultivé, même s’il avait cherché à rassurer ces opposants en affirmant que « la traduction se fera non à partir des originaux en hébreu mais de leurs traductions en langues européennes pour éviter tout contact avec des écrivains ou éditeurs israéliens ».

C’est un projet qui avait vu le jour dans les années 1960 sous Nasser et qui avait pour objectif de « connaître son ennemi ». Traduire des livres historiques, oui, mais le littéraire, non, disent les opposants, car les romans risquent de briser la barrière psychologique entre eux et promouvoir une normalisation culturelle. « Parce que la culture israélienne est basée sur la négation de l’autre (le Palestinien) et fondée sur des légendes erronées », estime Imane Al-Emari, professeur de presse internationale.

L’écrivain Fahmi Howeidi rappelle des déclarations du ministre israélien de l’Intérieur, Avi Dekhter, l’an dernier, affirmant que son pays « cherche à établir un partenariat avec toutes les forces et mouvements influents en Egypte : l’élite dirigeante, les hommes d’affaires, l’intelligentsia et l’élite médiatique ». Une percée difficile à mesurer sur le plan intellectuel, car elle est pour l’instant menée à titre individuel et on ne peut pas vraiment parler de véritable mouvement pro-normalisation.

« Ce sont souvent des individus qui se définissent comme des libéraux et qui en grande majorité sont des dissidents d’autres mouvements », explique l’analyste Diaa Rachwane. En fin de compte, les « normalisateurs » sont à compter sur les doigts, peut-être d’une seule main.

L’impopularité des Israéliens dans les rues égyptiennes ne fait qu’augmenter. Au fil des années, Israël a réussi à transmettre aux Egyptiens le message suivant : nous refusons la paix. Que ce soit sous les Travaillistes ou le Likoud ou Israël Beiteinu, Tel-Aviv a prouvé aux Egyptiens qu’ils avaient raison, qu’un simple texte de traité de paix ne vaut rien face à une politique agressive et violente avec les Palestiniens.

Ce traité a permis à Israël d’obtenir un appartement dans le quartier de Guiza pour lui servir de première ambassade dans une capitale arabe, mais ses locataires se déplacent en cachette, ne pouvant pas prendre part à la vie publique égyptienne.

Rapport Goldstone - La GUPS condamne cette nouvelle démonstration de l’impunité israélienne.

publié le samedi 10 octobre 2009

Communiqué GUPS
nous condamnons la décision de reporter l’adoption de ce rapport par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Retarder la justice, c’est nier au peuple palestinien son droit à la justice.

A la suite de l’agression massive par l’armée israélienne sur la population palestinienne de la Bande de Gaza lors de l’opération « Plomb durci », les Palestiniens et l’Union Générale des Etudiants de Palestine en France avaient accueilli favorablement le rapport d’enquête du juge Goldstone dans son ensemble. Ce rapport révélait notamment l’utilisation illicite du phosphore blanc sur la population civile palestinienne, établissant ainsi, et pour de nombreuses autres exactions, la responsabilité d’Israël pour crimes de guerre. La pratique témoigne qu’il est logique de permettre à la Cour pénale internationale d’examiner les faits et d’établir la vérité dans des cas de pertes humaines aussi importantes que celles de nos frères et sœurs à Gaza lors de cette opération et dans le cas où la violation des droits de l’homme est aussi évidente et grossière.

C’est pourquoi nous condamnons la décision de reporter l’adoption de ce rapport par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Retarder la justice, c’est nier au peuple palestinien son droit à la justice. Cet ajournement traduit une nouvelle démonstration de l’impunité d’Israël et de la connivence criminelle dont lui font preuve les nombreux Etats, notamment les Etats occidentaux, qui se réclament pourtant très souvent du discours de défense des droits de l’homme.

Nous nous joignons ainsi à la colère de notre peuple et à son ras-le-bol quant à l’attitude irresponsable de l’Autorité Palestinienne qui a soutenu ce report. Si notre situation d’occupés explique que la diplomatie palestinienne soit toujours soumise à d’énormes pressions internationales, la résistance de notre peuple qui tient depuis plus de 60 ans aujourd’hui a toujours aiguillé les leaders palestiniens dans des choix responsables. Le report de ce vote, puis la tentative infructueuse d’une session extraordinaire du Conseil de sécurité constitue une insulte à notre peuple et à sa résistance.

Nous appelons alors l’Autorité Palestinienne, jusqu’au plus haut rang, à s’adresser publiquement au peuple palestinien, à s’expliquer clairement sur les véritables causes de cette décision irresponsable et surtout de proposer de nouvelles voies pour rendre justice à nos martyres.

Nous appelons, par ailleurs, les associations et organisations du mouvement de solidarité de la cause palestinienne de par le monde et particulièrement en Europe et en France, à dénoncer fermement et activement les pressions odieuses de leurs gouvernements visant à enterrer le rapport du juge Goldstone.

Nous appelons à des mobilisations citoyennes, à l’envoi massif de courrier à nos responsables gouvernementaux afin de demander la saisine de la Cour pénale internationale et rendre justice au peuple palestinien.

La GUPS, Union Générale des Etudiants de Palestine, demande :

La reconnaissance d’une justice pour le peuple palestinien par la saisine de la Cour pénale internationale.

Le droit au retour de tous les réfugiés dans leurs foyers d’origine.

Le respect du droit à la Résistance du peuple palestinien.

L’établissement et la reconnaissance de l’Etat palestinien, indépendant et souverain avec Jérusalem comme capitale.

Le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et du Mur d’annexion.

La fin de la politique d’apartheid contre le peuple palestinien.

La libération de tous les prisonniers palestiniens des prisons de l’occupation. Le suivi de la campagne BDS – Boycott, Désinvestissement, Sanctions – contre l’Etat d’Israël puisqu’il ne respecte pas ses obligations.

Paris, le jeudi 8 octobre 2009

http://www.gups-france.org/

Des nombreux affrontements autour de Jérusalem

publié le samedi 10 octobre 2009

Leyla Jad
Les forces israéliennes se sont enfin retirées progressivement de la Vieille ville de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa vendredi soir, après dix jours de tensions très fortes avec la population arabe.

2.500 policiers israéliens avaient été déployés dans la ville sainte pour ce vendredi qui a vu les juifs célébrer la fin de Soukkot. Pour les musulmans, c’était une « Journée de la Colère », annoncée par les forces nationales islamiques, afin de protester contre l’augmentation des violations israéliennes à propos de l’accès des Palestiniens à Jérusalem et notamment à la mosquée Al-Aqsa.

Des nombreux affrontements sont éclatés dans différentes régions de la ville sainte, en faisant au moins un blessé palestinien, ainsi que 11 soldats israéliens, dont quatre ont été hospitalisés, selon des sources israéliennes.

Des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés dans le quartier de Ras El-Amoud. Des centaines de fidèles, auxquels a été interdit l’accès à la vieille ville, ont prié devant la Porte de Damas.

Le Fatah avait appelé jeudi à des manifestations et à une grève générale vendredi dans les Territoires Palestiniens Occupés pour « proclamer l’attachement du peuple palestinien à Jérusalem, capitale éternelle de l’Etat palestinien indépendant » et « affirmer l’arabité de Jérusalem et l’attachement du peuple palestinien à ses lieux saints musulmans et chrétiens face (aux mesures) sauvages d’Israël ».

Les affrontements se sont propagés aussi dans le quartier d’Ar-Ram, à Jérusalem-Est, où les forces israéliennes ont tiré des grenades de gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc sur les manifestants qui lançaient des pierres.

Près du check-point de Qalandya, entre Ramallah et Jérusalem, des jeunes ont mis le feu aux pneus au milieu de la rue, qui avait été fermée par les autorités israéliennes. (PNN)

Le FLPP lance une campagne pour soutenir les agriculteurs

Ecrit par Leyla Jad
10/10/2009

NAPLOUSE – Le Front de lutte populaire palestinien (FLPP) du gouvernorat de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, a lancé la campagne «Les fruits du bien» pour soutenir les agriculteurs palestiniens dans la récolte des olives.

Des dizaines de membres du FLPP ont aidé des agriculteurs dans la récolte à Kafr Qalil, Bourin et Asira Al-Qibliya.

L’objectifs de la campagne est de soutenir les agriculteurs ayant des terres près du mur, ou qui risquent d’être confisquées, à proximité des colonies. Ces agriculteurs sont exposés à des graves violences durant la récolte des olives. Des groupes de colons leur interdisent souvent d’atteindre leurs terres.

«Le peuple palestinien a besoin d’une protection internationale contre les attaques continues des forces d’occupation», a déclaré Imad Ad-Din Eshtewi, secrétaire de la section du FLPP à Naplouse. «Les colons de Yitzhar veulent élargir leur colonie sur des terres appartenantes au village palestinien de Asira: ils ont déjà commencé à niveler la terre».

Plusieurs avant-postes juifs ont déjà été construits sur les collines autour de Yitzhar.

«Les agriculteurs de Asira craignent que ces terres, avec une superficie de plusieurs milliers d’acres, soient confisquées et ne pouvoir plus y accéder pour la récolte. Ils ont peur des attaques des colons, soutenus par l’armée israélienne», a ajouté Eshtewi. (PNN)

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=4427

Jérusalem: une grande marche des juifs ultra-orthodoxes

Ecrit par Maisa Abou Ghazala
10/10/2009

JERUSALEM OCCUPEE / Maisa Abou Ghazala – Après avoir empêché à des centaines de musulmans de prier à la mosquée Al-Aqsa au cours de la dernière semaine, samedi des dizaines de juifs ultra-orthodoxes ont pu marcher dans les rues de la vieille ville de Jérusalem à l’occasion de Shemini Atzeret.

Des hommes, des femmes et des enfants étaient escortés par des agents des police, de gardes-frontières et des forces spéciales alors qu’ils célébraient la fête qui tombe le lendemain de Soukkot. Les Palestiniens ont perçu la marche comme un acte de provocation.

Deux jeunes de Jérusalem ont été arrêtés «car ils provoquaient les fidèles» juifs ultra-orthodoxes, alors que ces derniers lançaient les slogans: «Mort aux Arabes! Jérusalem capitale unifiées des Israéliens!», en soulevant la Torah et en dansant en cercle la Hakafot.

Les juifs ont marché du Mur des Lamentations vers la rue Al-Wad, à travers la Via Dolorosa, près de l’entrée du marché Al-Qatanin. Les Palestiniens craignaient que les juifs allaient tenter de pénétrer par la force dans la Mosquée Al-Aqsa.

La police israélienne avait demandé aux propriétaires arabes de fermer leurs magasins entre 10h et 12h aujourd’hui, durant la prière juive. Les commerçants ont refusé l’ordre, a expliqué le ministère des Awqaf et des affaires islamiques, qui a exhprté les habitants à «rester fermes devant les provocations des colons.»

«Normalement les juifs marchent dans la vieille ville, mais sans les danses et les slogans scandés aujourd’hui», a affirmé un commerçant de la rue Al-Wad. «Ils voulaient nous provoquer, surtout après le siège de la Mosquée Al-Aqsa duré une semaine».

Au début de chaque mois lunaire les autorités israéliennes obligent les propriétaires arabes à fermer leurs magasins pour permettre aux juifs ultra-orthodoxes de marcher à travers la vieille ville de Jérusalem.

Des centaines de fidèles musulmans se trouvent encore à l’intérieur de la Mosquée Al-Aqsa, pour assurer la sécurité des lieux. Les fêtes juives se terminent ce soir. (PNN)

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=4428