mardi 2 septembre 2014

Un diplomate Palestinien pulvérise sur France 24 un diplomate israélien

Cessez-le-feu Israël - Hamas : un espoir pour la paix ?  Débat sur France 24 entre Majed Bamya, diplomate au sein du ministère palestinien des Affaires étrangères, et Emmanuel Nahshon,  porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères.

Gaza : Le Jihad islamique remercie l’Iran, le Hezbollah et le Soudan

Vendredi 29 août 2014, le porte parole des  Al-Qods (branche armée du Jihad islamique) a publiquement remercié la Républiqueislamique en Iran, le Hezbollah et le Soudan pour leur soutien à la résistance armée palestinienne. Durant les 51 jours de guerre, le Jihad islamique dit avoir tiré plus de 3.000 roquettes sur des dizaines de villes israéliennes, avoir pris pour cible des camps et des soldats israéliens avec plus de 660 missiles Grad et attaqué les tanks israéliens le long des frontières de Gaza avec près de 900 obus de mortier.

Israël et le front al-Nosra main dans la main:l’ennemi de mon ennemi est mon ami

Les affinités entre l’entité sioniste et la branche syrienne d’Al-Qaïda se confirment de jour en jour. Plusieurs medias israéliens l’affichent franchement.
Sur la dixième chaine de télévision israélienne, son chroniqueur militaire Alon Ben David ne peut être plus clair : « la présence du front al-Nosra à la frontière n’a rien de dangereux » assure-t-il.
«  Concernant le niveau des relations entre Israël et le Nosra, comme avec les autres parties insurgées dans le Golan, il semble qu’il n’y ait aucune animosité», explique-t-il.
Selon lui, le principe qui régit cette relation est le vieil adage qui a toujours caractérisé les relations entre les différentes communautés et ethnies au Moyen Orient : «  l’ennemi de mon ennemi est mon ami », sachant que les efforts des deux parties sont concentrés sur la lutte contre le pouvoir de Bachar al-Assad.

Selon le quotidien israélien Haaretz, cette position reflète bel et bien celle des autorités sécuritaires israéliennes.
Par la voix d’une source ayant requis l’anonymat, celles-ci  minimisent l’importance de la présence du Nosra à la frontière et affirment qu’il a pris ses forces ailleurs, après avoir contribué à la prise du passage frontalier de Quneitra.
«  Durant ces deux dernières années, Tel Aviv a renforcé ses relations avec "les villageois syriens" derrière la barrière de sécurité. Elle a entre autre mis à la disposition des blessés syriens un hôpital de fortune et offert des soins hospitaliers à des centaines d’entre eux », poursuit cette source, qui commentait les changements qui se déroulent tout au long de la frontière avec la Syrie.
Depuis 2013, plusieurs médias dont la télévision arabophone al-Mayadeene avaient rendu compte de 106 miliciens du Nosra qui ont été hospitalisés à l'hôpital israélien de Naharia
« La présence du Nosra au Golan, et par derrière de Daesh dans un endroit pas très loin des territoires libanais ne veut pas dire que c’est la fin du monde, quoique le devoir d’Israël est de rester vigilant et prudent », poursuit le journal.
Et de constater : «aucun groupuscule jihadiste qui combat le président syrien Bachar al-Assad n’a jamais lancé d’attaque contre Israël. Concernant les évènements épars qui ont eu lieu dans le passé, comme les engins explosifs déposés ici et là, ainsi que les tirs de missiles contre des cibles israéliennes, il s’est avéré qu’ils étaient provoqués par des parties encouragées par le régime syrien ».
Israël semble aussi voir d’un bon œil les exactions commises par ces insurgés contre les soldats onusien de la force FNUOD , et dont le départ est attendu d’un moment à l’autre. « Les observateurs  onusiens n’ont plus aucune utilité », estiment ces sources sécuritaires israéliennes, révélant que le gouvernement philippin a déjà annoncé sa décision de retirer son unité et d’autres pays devraient suivre le pas.
Signe supplémentaire de la satisfaction israélienne, au moment où les milices syriennes dont le Nosra s’employaient pour prendre cette région frontalière, l’armée israélienne les épaulaient.  Prétextant des manœuvres militaires, elle a utilisé ses chars, sa lourde artillerie et ses armes légères dans la région de Wadi al-Açal, qui s’étend du Golan occupé, jusqu’aux hameaux de Chébaa occupé, pour bombarder des positions de l'armée syrienne . 

Israël était prêt à rayer Gaza de la carte

Des hommes, femmes et enfants sont sortis dans les rues de Gaza, quelques minutes après 19 heures, après que la guerre de 51 jours se sit enfin terminée. Des centaines se sont rassemblés dans les rues, brandissant des drapeaux du Hamas et du Jihad islamique, tandis que quelques-uns portaient des drapeaux du Fatah et du Front populaire pour la libération de la Palestine.

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Les Palestiniens se rassemblent autour des décombres d’un centre commercial à Rafah dans le sud de la bande de Gaza - Photo : Reuters/Ibraheem Abu Mustafa
Hala, une petite fille, passe la tête hors de la voiture et acclame les « Brigades Izz ad-Din ! » D’autres, hommes et femmes crient leur joie de célébrer la fin de la guerre, tandis que des chants patriotiques s’entendent des haut-parleurs des mosquées avec des « Allahu Akbar, Allahu Akbar, la résistance a gagné ».
Cela reste un moment historique, même si les citoyens en parlent de différentes façons. Um Fayez, 45 ans, dit : « C’est un jour de victoire », et elle remercie Dieu. « Bientôt, nous allons célébrer la libération de Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais oublier les martyrs, » dit-elle tandis que sa voix s’affaiblit et qu’elle se met à pleurer.
C’est ainsi que s’est terminé la journée du 28 août 2014 . Cependant, le début était complètement différent et les habitants de Gaza ont été traumatisés lorsque les forces israéliennes ont ciblé deux immeubles résidentiels - le complexe italien et la tour Basha - dans les premières heures de la matinée dans une des zones les plus vitales de la bande de Gaza.
Le siège de la radio Sawt El Shaab ainsi que plusieurs autres bureaux de presse, ont été transformés en décombres dans la tour Basha. Le rédacteur en chef de la station de radio, Shady Abu Shadak, 27 ans, a parlé avec Al-Monitor tandis qu’il se tenait en face de la tour détruite, qui maintenant bloque la rue al-Salasini et d’autres accès fameux dans la ville de Gaza. « Un officier des forces israéliennes d’occupation a appelé le gardien de la tour et lui a dit de faire sortir tout le monde, car ils allaient frapper dans les 20 minutes. Le gardien a donné la nouvelle et nous avons commencé à appeler toutes les familles - qui avaient fui le nord de la bande et étaient venues s’abriter dans la tour - ainsi que tous les journalistes, à quitter le bâtiment et nous avons couru aussi loin que nous le pouvions. » Il a ajouté que les avions ont lancé deux missiles guidés qui ont détruit le bâtiment juste en face de leurs yeux, alors qu’ils se tenaient là, choqués et impuissants.
Le complexe italien dans le quartier al-Nasr est considéré comme l’une des tours les plus hautes de la bande de Gaza. Une partie de la tour est toujours debout, bien que l’aviation israélienne l’ait bombardé à six reprises.
Tareq Abu Hassan, 33 ans, un témoin direct et le propriétaire de l’un des magasins dans le complexe, a déclaré à Al-Monitor : « Nous ne pensions pas qu’ils allaient frapper la tour. Quand ils ont appelé un des résidents et ont menacé de bombarder la tour, nous ne sommes pas sortis jusqu’à ce que la première roquette guidée ait été lancée ».
Il a ajouté, alors qu’ il cherchait dans les décombres de sa boutique toute pièce de mobilier utilisable : « Nous pensions que c’était un des endroits les plus sûrs pendant la guerre. Regardez comment il s’est transformé en un cauchemar maintenant, d’autant plus qu’il y a encore des fusées non explosées ici ».
La guerre a pris un cours différent lors de ses quatre derniers jours. L’aviation israélienne a commencé à cibler les quartiers de la classe moyenne et supérieure, où étaient aussi réfugiées des centaines de familles qui avaient fui les quartiers limitrophes de Shajaiya et Beit Hanoun, pensant être plus en sécurité ici.
Les F-16 ont d’abord tiré deux roquettes sur les fondations de la tour de 14 étages, Zafer 4, dans le quartier moderne de Tal al-Hawa. Le bombardement a eu lieu en plein jour, le 23 août, et Gaza ne pourra jamais oublier l’image de cette tour qui s’effondre.
L’analyste politique Akram Atallah voit le ciblage des tours résidentielles comme une sonnette d’alarme pour les Palestiniens, afin de montrer concrètement ce qu’Israël est capable de faire et prouver qu’il est prêts à poursuivre la guerre, même si cela conduit à la destruction complète de Gaza. Il a déclaré à Al-Monitor : « La destruction des tours n’a pas affecté la bataille autant que cela a affecté l’opinion publique palestinienne. »
Tout au long des jours, les factions de la résistance ont tiré des roquettes et des obus de mortiers par centaines vers les villes israéliennes à la frontière de Gaza. Toutefois, les opérations de terrain à travers les tunnels conduites par la résistance pendant le premier mois de la guerre, avaient diminué après le retrait terrestre israélien et la concentration sur les frappes aériennes.
Analysant les différentes phases de la bataille, Atallah a déclaré à Al-Monitor : « Quand les combats au sol ont cessé, Israël a commencé à reprendre la main sur la décision d’accepter une trêve ou pas. Cela a affecté les Palestiniens et le moral des factions de la résistance », d’autant plus que les organisations s’étaient forcément relâchées pendant la trêve de 12 jours après avoir accepté le recours à une solution politique qui permettrait de protéger autant de vies que possible.
Atallah pense que, profitant de la trêve de 12 jours, Israël a commencé à préparer une offensive majeur, lançant des attaques plus violentes que jamais en plus de l’assassinat de la direction sud des Brigades al-Qassam. Il a ajouté : « Le fait qu’Israël ait reçu de telles informations aussi précises concernant la direction des Brigades al-Qassam, lui a permis de marquer des points dans la bataille. »
Atallah a confirmé que les impressions ont changé après cet instant. Israël a été plus enclin à utiliser des avions et il a multiplié les frappes aériennes, entraînant la diminution du nombre et de la diversité des roquettes de la résistance. Au fur et à mesure que la bataille se prolongeait, le potentiel de la résistance s’affaiblissait.
Il a continué : « ... ce qui a eu des répercussions politiques. Au début de la guerre, la résistance a refusé la trêve tout en disant qu’elle ne serait d’accord qu’en vertu de conditions strictes. Mais à la fin, Israël est devenu celui qui décide dans le fait qu’il y ait une trêve ou non. »
Une heure après que le cessez-le-feu ait été annoncé, les dirigeants du Djihad islamique et du Hamas se sont montrés en public pour la première fois depuis le début de la guerre, pour proclamer la victoire de la résistance et la fin de la guerre, disant que leurs conditions étaient remplies.
Atallah estime que tout est mitigé en politique. Le Hamas a marqué quelques points dans la guerre, mais Israël en a également acquis d’autres. Il a ajouté : « Tout est relatif. Quand Israël a lancé l’opération terrestre, les cercueils ont été envoyés en Israël sur une base quotidienne. Cependant, après le retrait au sol, il n’y avait plus de cercueils israéliens, et les gens ont eu le sentiment que la résistance subissait un revers, après avoir initialement été à l’offensive ».
Quelques minutes avant le cessez-le-feu, le Hamas a annoncé la mort de deux soldats israéliens, les médias israéliens prétendant ensuite qu’il s’agissait de civils. « La mort de ces soldats israéliens montre l’échec d’Israël à atteindre l’objectif qu’il s’était fixé au début de la guerre, qui était d’éliminer le tir fusées. C’est ainsi que les rideaux se sont fermés sur les derniers instants de l’échec d’Israël et sur la victoire de la résistance », nous dit encore Atallah.

Asma al-Ghoul est journaliste et écrivain, du camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-palestine.eu - Naguib

Israël: la guerre à Gaza a coûté 2,5 milliards de dollars à l'armée

Le coût direct de l'offensive militaire israélienne de 50 jours dans la bande de Gaza s'élève à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), a déclaré mardi le ministère israélien de la Défense Moshe Yaalon.
"Les dépenses de l'opération Bordure protectrice -- dépenses militaires, les dépenses directes -- s'élèvent à plus de neuf milliards de shekels", a-t-il dit lors d'une conférence économique à Tel-Aviv. "Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d'entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer", a-t-il dit. Mais, malgré l'envergure de l'opération, il a reconnu que les activistes de Gaza, visés par l'opération israélienne lancée le 8 juillet, disposaient encore d'un arsenal non négligeable.
"Les organisations terroristes dans la bande de Gaza -- le Hamas, le Jihad islamique et d'autres groupes -- avaient 10.000 projectiles au début de l'opération Bordure protectrice. Aujourd'hui, ils en ont environ un cinquième, mais ça fait encore 2.000 projectiles", a-t-il dit. Il a précisé que chaque interception de roquette palestinienne par le système de défense "Dôme de fer" coûtait 100.000 dollars (environ 76.000 euros).
Le gouvernement israélien a approuvé dimanche une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la Défense épargné par les coupes budgétaires.
La guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté palestinien et 71 côté israélien.
Des pourparlers doivent réunir dans un délai d'un mois les deux camps sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l'aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l'enclave.

Israël: polémique au gouvernement sur une vaste appropriation de terres en Cisjordanie


Deux éminents ministres israéliens se sont joints aux vives critiques internationales contre l'appropriation par Israël de 400 hectares de terres en Cisjordanie.
L'Union européenne a, à son tour, condamné cette appropriation mardi.
Cette décision "cause du tort à l'Etat d'Israël", a déclaré le ministre des Finances Yaïr Lapid, se joignant à la désapprobation internationale à l'instar de la ministre de la Justice Tzipi Livni.
Après la guerre à Gaza, "garder le soutien de la communauté internationale était déjà difficile, alors quelle urgence y avait-il à susciter une nouvelle crise avec les Etats-Unis et le reste du monde ?", a demandé mardi M. Lapid lors d'une conférence économique.
Israël a annoncé dimanche avoir décrété que 400 hectares situés autour du bloc de colonies de Gush Etzion, près de Bethléem, devenaient propriété de l'Etat israélien, ouvrant la voie à une extension des colonies.
Cette mesure a été prise en réaction au meurtre dans ce secteur de trois jeunes Israéliens en juin. Ces crimes ont contribué à déclencher la récente guerre dans la bande de Gaza (8 juillet-26 août).
L'appropriation, d'une ampleur sans précédent depuis les années 80 selon l'organisation anti-colonisation "la Paix maintenant", a suscité une large réprobation internationale.
La communauté internationale considère illégales les colonies en territoire occupé.
"Nous avons besoin d'une conduite politique plus réfléchie pour ne pas créer de disputes superflues avec les Etats-Unis et la communauté internationale", a déclaré le ministre des Finances. 
M. Lapid, chef du parti centriste Yesh Atid, fait partie du cabinet de sécurité, un conseil restreint pour les questions militaires et diplomatiques et les décisions rapides en période de crise.
Tzipi Livni, une autre membre de ce cabinet, a estimé lundi que cette appropriation, qualifiée d'"annexion" par les médias, "affaiblit Israël et porte atteinte à sa sécurité". La ministre, dirigeante de HaTnouah (un parti centriste) et chargée des négociations avec les Palestiniens, a également exprimé la crainte que cette décision nuise aux relations déjà tendues avec les Etats-Unis.
Dans l'autre camp, parmi les "faucons" du gouvernement, le ministre de l'Economie Naftali Bennett, chef du Foyer juif, parti nationaliste religieux fervent partisan de la colonisation, a justifié l'appropriation.
"Cela fait 120 ans que le monde s'oppose à ce que nous construisions, nous continuerons à le faire", a-t-il dit. "Le Hamas assassine. Nous, nous construisons", a-t-il ajouté, reprenant les accusations portées contre l'organisation islamiste après le meurtre des trois jeunes.
Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, lui-même un habitant du bloc de colonies auquel les 400 hectares devraient être adjoints, a non seulement défendu cette appropriation, mais rappelé que tout ce bloc resterait "sous souveraineté israélienne", même en cas d'accord global avec les Palestiniens.
L'appropriation des 400 hectares a attiré à Israël les critiques de son grand allié américain, de l'ONU, de la France, de l'Egypte et, mardi, de l'Union européenne.
Celle-ci a condamné l'opération et appelé le gouvernement israélien à revenir dessus. Les colonies "menacent de rendre impossible" un accord final avec deux Etats, israélien et palestinien, coexistant, a-t-elle dit dans un communiqué. "Dans une période aussi délicate, on devrait éviter toute action susceptible de saper la stabilité et la perspective de négociations constructives dans le sillage du cessez-le-feu à Gaza", a-t-elle insisté.
La poursuite de la colonisation dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967 est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
Les critiques de M. Lapid et de Mme Livni surviennent sur fond de divisions gouvernementales que la guerre à Gaza a exacerbées et qui se poursuivent sur la pertinence de reprendre ou non les discussions avec les Palestiniens.

Les Palestiniens demandent à l'ONU la fin de l'occupation israélienne d'ici 3 ans

La direction palestinienne veut faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU une résolution demandant la fin, d'ici trois ans, de l'occupation israélienne des territoires palestiniens, une initiative qui a toutefois peu de chances d'aboutir, a indiqué mardi une responsable de l'OLP.
"Nous allons rechercher une résolution au Conseil de sécurité avec une date précise pour la fin de l'occupation israélienne", a déclaré lors d'une conférence de presse à l'ONU à New York, Hanane Achraoui, membre de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Interrogée sur le calendrier, elle a précisé que cette occupation devrait prendre fin "disons dans trois ans".
Mais elle a reconnu que les Etats-Unis mettraient immédiatement leur veto à un tel texte. "Nous savons que les Etats-Unis peuvent utiliser leur veto au Conseil de sécurité et nous essayons de les convaincre d'entendre la voix de la raison", a-t-elle souligné. Elle a aussi évoqué la possibilité de faire adopter une résolution, qui serait non contraignante, à l'Assemblée générale de l'ONU.

Par ailleurs, Mme Achraoui a une nouvelle fois brandi la menace d'une saisine de la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle les Palestiniens ont désormais accès, compte tenu de leur statut d'Etat observateur non membre à l'ONU, obtenu en 2012.
Cette initiative permettrait d'engager une action légale contre des responsables israéliens à propos de l'offensive menée par Israël dans la bande de Gaza.
Mme Achraoui n'a cependant pas donné de date pour une telle initiative. "Nous voulons traduire Israël devant la CPI", a-t-elle déclaré. "Nous n'avons pas de délai précis, nous avons un programme.

Une prisonnière libérée de nouveau arrêtée pour son soutien à Gaza

Le tribunal israélien de district dans la ville occupée de Jérusalem a infligé un jugement d'un mois et demi de prison contre la captive Inam Mohamed Qlambo, de la vieille ville de Jérusalem occupée.
Le centre des captifs de la Palestine a déclaré dans un communiqué le lundi 1/9, que le tribunal a condamné Qlambo à un mois et demi de prison, après la décision de la libérer du même tribunal.
Riyad al-Ashkar, le porte-parole médiatique du centre, a déclaré que Qlambo est une prisonnière libérée de la communauté africaine et a été arrêté sous le prétexte de sa participation à la marche de Jérusalem pour célébrer la victoire de la résistance à Gaza.
Al-Ashkar a souligné que l'occupation a manipulé le dossier de la captive sous prétexte de vengeance, et a refusé de la libérer parce qu'elle fait partie des militants qui défendent la mosquée bénie d'el-Aqsa.

Ministre sioniste : En tuant les Palestiniens, nous faisons vivre Israël

Le ministre israélien de l'économie, Naftali Bennett, a déclaré le lundi 1/9 : "Lorsque nous tuons les Palestiniens, nous apportons de la vie à Israël et quand ils détruisent, nous construisons".
Bennett a ajouté à la radio publique israélienne que la décision du gouvernement de poursuivre la construction dans la colonie "Gush Etzion" est la réponse israélienne au "terrorisme arabe".
En commentaire à la condamnation de certains côtés internationaux et les organisations des droits de l'homme à la décision israélienne de confisquer 400 hectares des terres d'Hébron et Bethléem hier, il a déclaré que le monde n'aime jamais qu'Israël construise dans les colonies.
Les autorités de l'occupant israélien ont annoncé hier la confiscation de 4 000 dunums dans la région du Mont d'Hébron, en vue de les annexer au bloc colonial du "Gush Etzion".

500 détenus administratifs souffrent toujours dans les prisons sionistes

Des données juridiques ont déclaré que le nombre de captifs administratifs dans les prisons de l'occupation israélienne s'élève à 500.
Le Club du captif palestinien a déclaré lundi dans un communiqué de presse que le nombre des prisonniers administratifs atteint désormais 500 Palestiniens, après le transfert de 20 captifs palestiniens en détention administrative, dans le cadre des centaines qui ont été arrêtés ces deux derniers mois, dont les dizaines des députés du conseil législatif palestinien.
Le club a souligné que les nouveaux jugements pour l'arrestation administrative contiennent une période entre deux et 6 mois.

Un peuple qui construit sa victoire

Contre vents et marées, Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, voudrait vendre comme une victoire les résultats de sa guerre coloniale d’une cinquantaine de jours contre la bande de Gaza. L’enfant Netanyahu a fait une grande bêtise, avec des conséquences désastreuses, et il continue à mentir pour transformer sa bêtise en victoire. Et ce n’est pas la première fois qu’il ment, il en a l’habitude.
Pour longtemps, Netanyahu a essayé de convaincre le monde que le Hamas serait une organisation terroriste et qu’il ne parlerait jamais avec le terrorisme. Cependant, il a mené des négociations avec le Hamas et a été contraint de libérer plus de mille Palestiniens contre le soldat Shalit.
Et maintenant, il n’arrête pas de répéter qu’il a sauvé "Israël" par cette guerre absurde menée contre la bande de Gaza. Il continue ses mensonges, sans limite. « N’est-il pas une limite à l’effronterie, y compris celle des politiciens ? », l’interroge le journal hébreu Maariv, dans son numéro du jeudi 28 août 2014.
Pour longtemps, Netanyahu avait dit qu’il ferait tomber le Hamas, mais le Hamas est toujours-là et il a négocié avec lui. Il avait promis de vaincre le mouvement du Hamas et de totalement le rayer de la carte. « Au lieu de cela, nous avons vu le gouvernement (de Netanyahu) se précipiter vers la table des négociations à tout bout de champ », a dit le maire d’Asqalan.
Tout ça pour ça ! Une déception totale. Arrête de mentir, Monsieur Netanyahu, ce n’est pas bien pour ton avenir politique. « Nous n’avons pas perdu soixante-quatre combattants et cinq civil sdont un enfant de quatre ans pour un tel "résultat". Nous ne nous sommes pas mis aux abris et dans des lieux sécurisés pour un tel "résultat" ; pour un tel "résultat", nous n’avons pas reçu un coup économique douloureux, avec un bon effondrement de nos affaires. Nous espérions beaucoup plus que ça », a conclu le maire parlant à la septième chaîne israélienne.
Puis en fin de compte, Netanyahu a conclu un accord de cessez-le-feu avec la résistance palestinienne. Il refuse de divulguer les détails de cet accord aux Israéliens. Des Israéliens sont allés jusqu’à le menacer d’une poursuite judiciaire auprès de la cour suprême. C’est un droit des plus stricts, disent-ils, du « peuple israélien » de prendre connaissance des détails de l’accord de cessez-le-feu, surtout après la perte de soixante-dix soldats de ses meilleurs combattants, après la perte considérable que l’économie et le tourisme subissent.
Netanyahu, tu sais que la résistance palestinienne a réalisé une grande victoire. Par cette victoire, « la résistance palestinienne a ébloui le monde. Le monde entier, les ennemis comme les amis, a reconnu sa capacité », comme l’a dit Ismaël Haniyeh, vice-président du bureau politique du mouvement de la résistance islamique Hamas, ce samedi 30 août 2014.
La résistance palestinienne est sortie victorieuse sur plusieurs niveaux.
Tout d’abord, elle a tenu tête à une machine de guerre des plus puissantes au monde.
Puis, il y a la victoire politique : la résistance palestinienne a pu imposer ses conditions dans les négociations des trêves provisoires, puis surtout de la trêve permanente.
En outre, il y a la victoire médiatique. Tous les médias palestiniens ont soutenu sa résistance et ont donné la version de la guerre la plus forte, la plus véridique et la mieux rédigée.
« Les hommes des médias palestiniens ont constitué la rivière de laquelle ont bu tous les médias mondiaux, quant aux évènements de Gaza. Cette rivière est devenue la source même des médias sionistes après avoir perdu toute confiance dans leurs leaders », a souligné Haniyeh.
Finalement, la victoire appartient globalement au peuple palestinien, car en dépit de tous les martyres, de toutes les blessures et de toute la dévastation, les habitants palestiniens de la bande de Gaza, épaulés par le peuple palestinien tout entier, ont soutenu la résistance, n’ont pas baissé les bras et ont gardé la tête haute. C’est un peuple qui construit sa victoire.
Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
1er septembre 2014

Au Danemark.. "Israël" est un criminel tueur d'enfants

L'un des grands journaux danois, Yolande Post, a affirmé qu'un sondage a montré que plus de 70% des Danois pensent que l'Etat hébreu"Israël" est un criminel qui tue les enfants.
Le journal a rapporté que le Danemark est le témoin d'une grande solidarité avec le peuple palestinien depuis le début de l'agression sioniste sur Gaza.
Le Danemark a vu des initiatives populaires de solidarité avec les Palestiniens, plus particulièrement la campagne "112 Gaza", qui vise à fournir des ambulances et des fournitures médicales pour le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Lors de l'agression sioniste, qui a duré environ 50 jours, des manifestants se mobilisaient dans les rues du Danemark pour condamner l'agression, impliquant des militants Danois et les fils de communautés arabes et musulmanes.
Où des marches et des scènes représentatives des crimes commis par les forces d'occupation contre les civils et les enfants non armés dans la bande de Gaza, et le lancement de roquettes en simulant les faits sur terrain pour attirer l'attention des passants.
Avant cela, des intellectuels danois ont condamné l'agression israélienne et déclarant que la guerre contre Gaza et le siège et l'occupation de Jérusalem et la Cisjordanie sont autant de facteurs qui empêchent la paix décisive, car elle génère des collisions systématiquement violents.
Ils ont dit également qu'il y a dix ans que le Tribunal pénal international a jugé l'illégalité du mur de séparation israélien qui entoure la Cisjordanie, mais Israël n'a pris aucune mesure des recommandations de la décision juridique.

L'occupation prend d'assaut plusieurs régions dans la ville de Naplouse

Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut la nuit dernière la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée, tandis que de violents affrontements ont éclaté avec les jeunes hommes palestiniens dans plusieurs zones dans la ville.
Des témoins oculaires ont déclaré à notre correspondant qu'une énorme explosion a été entendue dans la zone orientale dans la ville, après l'assaut des importantes forces composées de 30 jeeps militaires et un grand camion d'arrestation.
Les témoins ont ajouté que les soldats israéliens se sont déployés à l'entrée du camp de Balata à l'est de la ville et ont tiré et lancé les bombes sonores sur le citoyens qui ont tenté de faire face à l'irruption sioniste.
D'autre part, une importante force s'est trouvée dans le Tombe de Nabi Youssef, à l'est de la ville, pour assurer l'arrivée des colons afin d'effectuer des rituels talmudiques comme d'habitude.

Hébron: Blessés dans des affrontements à Biet Ummar

Deux jeunes hommes palestiniens ont été blessés par les balles en caoutchouc, le lundi soir 1/9, tandis que les dizaines d'autres ont été asphyxiés lors de violents affrontements éclatés dans le village de Biet Ummar, au nord de la province d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes ont lancé les balles en caoutchouc et les dizaines de bombes assourdissantes et du gaz dans le lieu, ce qui a causé la blessure de deux jeunes avec les balles en caoutchouc et un certain nombre de citoyens ont été asphyxiés.
Les soldats israéliens ont également envahi une maison en construction appartenant au citoyen Mohamed Khader Mouqbel, en la transformant à une caserne militaire.
Dans la ville de Yatta, les soldats israéliens ont capturé un jeune homme de l'intérieur de son domicile dans la ville de Yatta, au sud d'Hébron.
Selon le coordinateur des comités populaires et nationaux pour la lutte anti-colonisation au sud d'Hébron, Ratib al-Jabour, une force militaire israélienne a pris d'assaut la région et a fouillé la maison de Jabarin, en l'emmenant vers une direction inconnue.

Les forces israéliennes ont pris d'assaut la ville d’Issawiyya et agresse les citoyens

De violents affrontements ont éclaté dans la ville d’Issawiya à Jérusalem-Est, lundi soir (01-09), entre les jeunes et les forces d'occupation après la prise d'assaut de la ville et de plusieurs maisons.
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces israéliennes ont pris d'assaut la ville et ont commencé immédiatement à jeter des dizaines de bombes assourdissantes et lacrymogènes, causant la suffocation de dizaines de citoyens.
Les forces israéliennes ont également attaqué un certain nombre de maisons dont celle de la famille Hamdan et la maison du citoyen Mustafa Amer dans le quartier al-Dhahra, arrêtant un certain nombre de jeunes sans vérifier leurs identités et les embarquant au centre de détention et d'interrogatoire "Russian Compound" à l'ouest de la ville.
Des témoins oculaires ont déclaré que les affrontements se sont étendus à tous les quartiers d’al-Isawiya. Les jeunes ont répondu en jetant des pierres et des cocktails Molotov.
Il est à noter qu’al-Issawiyya est témoin d’affrontements quotidiens s'étendant jusqu'à la fin de la nuit au cours desquels les forces d'occupation ont arrêté des dizaines de jeunes hommes et de garçons et ont émis des décisions injustes contre un certain nombre d'entre eux.

Ashkelon : Deux jours d'exercice pour le front interne israélien

Le Front interne à Israël a annoncé le début d'un exercice militaire et de sécurité depuis mardi soir 2/9 et jusqu'à la nuit prochaine dans la ville d'Ashkelon au sud des territoires palestiniens occupés en 1948.
Le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que l'exercice commencera à 20h00 ce soir et durera jusqu'à 23h00 et reprendra demain à 20h00 pour finir à 23h00 la nuit prochaine.
Motti Almouz, porte-parole de l'armée israélienne, a déclaré que l'exercice témoignera d'un mouvement actif des forces de la sécurité dans la région industrielle à Ashkelon, alors que les explosions seront entendues sur les lieux, soulignant que l'exercice a été déjà préparé et s'inscrit dans le cadre des entrainements généraux pour cette année.

Zahhar : Nous avons capturé les soldats israéliens pour libérer nos prisonniers

L'éminent dirigeant du mouvement du Hamas, Mahmoud Zahhar, a confirmé que les soldats capturés par la résistance palestinienne seront le prix de la libération des prisonniers palestiniens des toutes les affiliations dans les prisons sionistes.
Zahhar a exclu le lundi soir 1/9 dans une interview télévisée avec la chaîne "al-Qods", la possibilité de relancer la guerre israélienne sur Gaza, déclarant que les dirigeants de l'occupation cherchaient un cessez-le-feu.
Dans le même contexte, Zahhar a déclaré : "Celui qui nous a accusés de stocker des fonds, n'a pas su que cet argent a été utilisé pour fabriquer les missiles qui ont frappé Israël en profondeur".
De plus, le leader du Hamas a déclaré que l'annonce du mouvement du Fatah d'avoir formé un Comité pour résoudre le sort du gouvernement avec le Hamas comporte deux dimensions, dont l'une est la menace, ce qui a été complètement refusée par nous, ou d'asseoir pour activer le gouvernement, nous sommes prêts et nous avons donné plus que ce qui est attendu pour le succès du gouvernement.
Le comité central du mouvement du Fatah a déclaré lors d'une réunion présidée lundi 1/9 par le président de l'AP, Mahmoud Abbas, dans la ville de Ramallah, la formation d'un comité de 5 membres pour mener un dialogue avec le Hamas dans le but de discuter du sort du gouvernement du consensus, selon les déclarations d'un leader au mouvement.

Transfert de 10 prisonniers palestiniens à la détention administrative

Le comité du prisonnier palestinien a dénoncé les décisions des autorités d'occupation contre plusieurs prisonniers. Dix d'entre eux arrêtés, il y a quelques jours, de différentes parties de la Cisjordanie ont été transférés à la détention administrative et la détention d’un captif a été prolongée.
Selon la Fondation al-Damir, l'occupation a rendu une décision, hier matin (1/9), concernant la détention administrative de quatre mois contre Yousef Abdul Haq, Amjad Al Mualla, Jaafar Abou Salah, Mousa Salama, Abdullah Afif Zakarneh, Muhammad Tahir Zughaibi, Fada Zughaibi, Ayman al-Haj Mohammed, Elem Masad, Zahi Zalmout et Muntasar Kakhan.
La cour de l'occupation a aussi renouvelé la détention administrative pour les prisonniers Ismat al-Shuli de Assira pendant encore six mois avant deux jours de la fin de sa première détention administrative, sachant qu’il a été arrêté le 4 Mars dernier.

Gaza: Un homme âgé succombe à ses blessures

Ce matin (2/9), un citoyen palestinien a succombé à ses blessures subies, il y a une semaine, quand l'aviation israélienne a bombardé sa maison dans le centre de la ville de Gaza.
Des sources médicales palestiniennes ont déclaré que le citoyen Bacem Ajour (55 ans) est décédé, ce matin, dans un hôpital de la ville de Jérusalem, après avoir succombé à ses blessures subies le 25 Août dernier à la fin de la guerre sur Gaza.
L'aviation israélienne a bombardé la maison d’Ajour au centre de la ville de Gaza. La maison a été totalement démolie et un grand nombre de maisons adjacentes ont été endommagées. Saad Ajour (17 ans) a été tué et des dizaines de ses proches et voisins ont été blessés.

La Turquie condamne la confiscation de l’occupation des terres de la Cisjordanie

La Turquie a condamné la décision israélienne de confisquer des terres palestiniennes en Cisjordanie, soulignant que cela aura des répercussions sur la trêve à Gaza.
Un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères publié lundi soir (1-9) a appelé l'occupation sioniste à révoquer sa décision de confisquer des terres et lui a demandée à "respecter les lois internationales et ses responsabilités à l'égard des territoires palestiniens".
Le communiqué a souligné que la décision "pourrait nuire à l'accord de trêve conclu par les parties après l'agression sioniste sur la bande de Gaza".
Les autorités d'occupation ont annoncé, dimanche dernier, la confiscation de 4 milles dunums (soit 400 hectares) de terres palestiniennes près de Bethléem au sud de la Cisjordanie occupée, dans une mesure considérée par les groupes anti-colonisation comme la plus grande confiscation de terres depuis 30 ans.

La Turquie : Pas de normalisation des relations avec l'entité avant la levée du blocus

Le nouveau gouvernement turc dirigé par Ahmed Davutoglu a confirmé qu'il n y aura aucune normalisation des relations avec "Israël" si celle-ci ne met pas fin à ses attaques contre les palestiniens et ne lève pas le siège imposé sur la bande de Gaza.
Le Premier ministre Davutoglu a indiqué dans son discours lundi soir (1-9), lors de la présentation du programme de son gouvernement devant le Parlement, que la «nouvelle Turquie renforcera son intégration dans le monde et poursuivra une politique étrangère active qui préserve les droits et qui sera fondée sur le dialogue à la lumière d’une nouvelle vision de la Turquie ».
Il a aussi souligné que la réalisation d’un progrès dans la normalisation avec "Israël" "n'est pas possible avant la fin des attaques sionistes contre la Palestine et la levée des restrictions imposées sur les Palestiniens, et surtout la levée du blocus de la bande de Gaza".

Le Hamas : la confiscation des terres est une agression grave

Le mouvement de la résistance islamique "Hamas" a déclaré que la confiscation de l'occupation des territoires palestiniens est une agression flagrante et grave pour les droits du peuple palestinien.
Le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum a confirmé dans une déclaration à la presse aujourd’hui que cette agression est due au silence arabe, à la complicité internationale et au soutien des Etats Unis.
Il a ajout é: «Cette politique du racisme israélien doit être arrêtée et toutes les composantes du peuple palestinien doivent y faire face vu le danger qu’elle représente contre la terre palestinienne et les capacités de notre peuple ».
Le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé à se retirer immédiatement du prétendu processus de paix avec les sionistes et à accélérer la réunification des Palestiniens et l'achèvement d'une stratégie nationale globale en vertu de laquelle nous protégerons notre peuple, notre terre et nos lieux saints.

Les colons profanent les cours d’al-Aqsa et l'occupation empêche les femmes d'y accéder

Ce matin des colons extrémistes ont profané la mosquée d’al-Aqsa par la Porte des Maghrébins, sous une haute sécurité de la police israélienne, et ont erré dans différentes parties de ses cours sous les Takbeers des fidèles et des étudiants.
Des témoins ont affirmé que la police israélienne a empêché les femmes d'entrer dans la mosquée et ont permis aux colons d’y accéder, soulignant la présence des fidèles et des étudiants ainsi que des gardiens d’al-Aqsa depuis le matin.

Un jeune homme palestinien tué sur un barrage militaire israélien près de Qalqilia

Un jeune homme palestinien a été tué le mardi soir 2/9 par les tirs des forces armées de l'occupant israélien sur un barrage militaire près de Qalqilia en Cisjordanie occupée.
Les forces armées occupantes ont prétendu que le jeune a dépassé sur sa voiture un point de contrôle près de Qalqilia en Cisjordanie occupée et a tenté de heurter les soldats israéliens.
Des sources de sécurité palestiniennes ont cité des témoins oculaires qu'une voiture apportant des travailleurs palestiniens est arrivée sur la barrière, où elle s'est exposée aux tirs des soldats israéliens.
La dixième chaîne israélienne a confirmé la mort d'un chauffeur palestinien sur le Check-Point d'Eyal près de Qalqilia, après avoir dépassé une barrière militaire et a tenté de renverser un groupe de soldats israéliens.

Hamas appelle Abbas à se retirer du processus de règlement

Le mouvement du Hamas a appelé le président de l'AP, Mahmoud Abbas, à se retirer immédiatement du processus de règlement avec l'occupant israélien et à accélérer la réunification des Palestiniens et l'achèvement d'une stratégie nationale globale en réponse à la politique de l'occupation de confisquer les terres palestiniennes.
Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a confirmé dans une déclaration de presse, le mardi 2/9, que la confiscation des terres palestiniennes est une agression flagrante et dangereuse contre les droits du peuple palestinien. Il a souligné que l'occupation a osé de commettre ce crime en raison du silence arabe et la complicité internationale, en plus du soutien américain.
Barhoum a insisté sur l'importance d'arrêter cette politique raciste et de la mettre terme, et à la faire face en raison de sa gravité contre les terres palestiniennes et les intérêts du peuple palestinien.
L'armée de l'occupant israélienne a décidé de confisquer environ 4 000 dunums des terres entourant la colonie "Gush Etzion", au sud de la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.
La septième chaîne sioniste a cité du coordonateur des affaires des régions à "Yoav Mordechai", en disant que cette décision se fond sur les décisions du niveau politique à l'Etat hébreu en réponse à l'opération de l'enlèvement de trois colons, il y a trois mois.