mardi 16 février 2010

A l'horreur, y aurait-il une limite ? trafic d'organe à Haïti

Lundi 15 Février 2010

A l'horreur, y aurait-il une limite ? trafic d'organe à Haïti 
Où pourrait s'arrêter l'horreur? Y aurait-il vraiment une limite? Jusqu'où l'homme peut descendre dans les abysses infernales de l'horreur? Or, il  y en a encore pire que l'horreur lui-même: c'est d'essayer de la couvrir.
Et la symbolique n'est pas restée du domaine de l'image, de l'idée, elle s'est traduite dans les faits. L'horreur à perte de vue s'est manifestée dans le trafic d'organes sur des sinistrés du séisme de Haïti, livré par les soi-disant secouristes israéliens; comme si le calvaire du violent séisme qui avait fait trembler l'île des Caraïbes ne leur suffisant pas, les Haïtiens devaient aussi être victimes des trafiquants d'organes humains.
Pour le pire, c'est l'attitude des chancelleries occidentales, qui sous l'influence du sionisme, font tout pour occulter les crimes du régime sioniste dont le réseau arachnéen s'est enchevêtré dans les médias jusqu'aux milieux politiques occidentaux.
L'exemple le plus manifeste se cristallise ces jours-ci dans la personne même de la baronne Jenny Tonge, paire du Royaume, pédiatre et porte-parole du parti Libéral Démocrate de la Grande-Bretagne.
Elle a été écartée de son poste de porte-parole du Libéral Démocrate pour la simple raison d' "avoir osé" demandé, à la tribune de la chambre des Lords, une action sérieuse à propos du trafic d'organes sur les sinistrés haïtiens.
La réaction du parti Libéral Démocrate envers sa porte-parole est en soi éloquent: les chancelleries occidentales n'hésitent même pas un instant pour occulter les crimes commis par le régime israélien dont les exactions en Haïti ne sont ni les premières ni les dernières.
En fait, il s'était livré à la même pratique de trafic d'organes sur les Palestiniens; c'était cette fois-ci le quotidien suédois à grand tirage, l'Aftonblade qui avait levé le  voile sur les horreurs des militaires israéliens tuant les Palestiniens pour le trafic de leurs organes.
Les dimensions de ce crime dont les mots sont incapables de décrire, ont été si terrifiantes que le régime sioniste a dû les reconnaître, sans être véritablement inquiet, puisque ces généreux supporters s'emploieraient pour brouiller les pistes et les faire oublier à l'opinion publique mondiale.
Mais parviendraient-il vraiment à leur fin?
C'est à la conscience générale d'en répondre!

http://french.irib.ir/index.php/commentaires/31112-a-lhorreur-y-aurait-il-une-limite http://french.irib.ir/index.php/commentaires/31112-a-lhorreur-y-aurait-il-une-limite 
Interview du Premier ministre haitien sur CNN (Anglais)

Les multiples déconvenues de la politique étrangère d’Obama

15 février 2010
Que reste-t-il des espoirs levés par Obama ? Escalade de la guerre en Afghanistan, absence de progrès au Proche-Orient, échec du sommet de Copenhague, impasse de la tentative d’ouverture avec l’Iran, regain de violence en Irak, déception dans le monde arabe mais aussi en Amérique du sud, tensions croissantes avec la Chine, remise en cause de l’alliance stratégique par Tokyo, le paysage diplomatique de la Maison Blanche s’est considérablement assombri en l’espace d’un an. Analyse de Jim Lobe.

Par Jim Lobe, IPS News, 26 janvier 2010
Au Moyen-Orient et en Asie du Sud, où ont été déployés l’essentiel des efforts en politique étrangère depuis son investiture il y a un an, Obama n’a réalisé que peu ou pas de progrès dans deux de ses principales priorités régionales : une action résolue vers une solution à deux Etats dans le conflit israélo-palestinien et une stabilisation de l’Afghanistan.
Et tandis qu’il a respecté son calendrier pour un désengagement graduel des troupes américaines d’Irak, les récentes évolutions politiques sur place - y compris l’interdiction faite à quelque 500 hommes politiques principalement sunnites de se présenter aux élections de mars, ainsi que les attentats meurtriers de cette semaine au coeur de Bagdad - ont souligné la fragilité des progrès qui y ont été réalisés.
De même, Obama a réussi à repousser les pressions exercées par Israël et ses puissants soutiens politiques aux Etats-Unis en faveur d’une politique de confrontation avec l’Iran. Toutefois, on ignore s’il pourra continuer dans cette voie, surtout en l’absence d’une réponse conciliante du régime combatif et divisé en place à Téhéran, tout comme d’un comportement plus unitaire des autres membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment la Russie et la Chine.
Bien que les défis dans le monde islamique - pour la plupart hérités de la politique désastreuse de son prédécesseur, George W. Bush - vont assurément rester sur le devant de la scène de la politique étrangère lors de la deuxième année à la présidence Obama, l’ Asie, en particulier les relations avec le Japon et la Chine, devient également une zone de préoccupations importantes - et potentiellement encore plus lourdes de conséquences.
Tout comme le soutien populaire dont jouit Obama, bien que restant encore plus élevé que toute autre personnalité politique américaine, a diminué par rapport à ses premiers mois au pouvoir, l’énorme bienveillance suscitée à l’étranger par son élection semble se dissiper - quoique beaucoup plus progressivement.
La conclusion décevante du Sommet de Copenhague sur le climat, où l’Europe a été littéralement exclue de la négociation finale - associée à l’escalade militaire d’Obama en Afghanistan et aux pressions incessantes sur les alliés membres de l’OTAN pour qu’ils y accroissent leurs engagements - ont souligné dans nombre de nations du « Vieux Monde » que la politique américaine était plus marquée par la continuité que par le changement, en dépit du passage de relais à la tête de l’Etat.
L’étoile d’Obama semble même pâlir en Amérique latine, où sont déçues les grandes attentes d’ouverture d’une nouvelle ère dans les relations entre les deux hémisphères.
Les vieux ressentiments ont ré émergé du fait de la timidité de ses mesures d’allègement de l’embargo contre Cuba que Washington impose depuis 50 ans, du manque de concertation dans les négociations ouvrant l’accès à des bases militaires en Colombie, et de son abandon brutal de sa demande initiale de rétablissement dans ses fonctions du président hondurien Manuel Zelaya après le coup d’Etat militaire de juin dernier.
Le fait qu’Obama entre dans sa deuxième année au pouvoir dans une position politique affaiblie sur le plan intérieur - l’exemple le plus récent de cet affaiblissement ayant été spectaculairement apporté par la perte dans le Massachusetts la semaine dernière d’un siège Démocrate critique au Sénat - réduira presque certainement sa liberté d’action sur la scène internationale.
Sans une majorité absolue dans la chambre haute, il sera sensiblement plus difficile d’obtenir une loi ambitieuse de réduction des émissions américaines de gaz à effet de serre - que la plupart des observateurs internationaux considèrent comme une pré-condition pour qu’un nouveau traité contraignant puisse prendre la place du Protocole de Kyoto.
Il en va de même pour les espoirs d’Obama d’obtenir la ratification par le Sénat du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBT), depuis longtemps attendu, que les experts considèrent comme essentiel pour la crédibilité de l’ambitieux agenda de non-prolifération nucléaire qu’il avait détaillé pour la première fois dans un discours en avril dernier.
Pour l’emporter, dans l’un ou les deux cas, Obama devra dépenser un précieux capital politique, ne serait-ce que pour obtenir le soutien des démocrates conservateurs, qui sont les plus vulnérables dans les prochaines élections de mi-terme en Novembre - sans même évoquer le cas des républicains.
Un échec ou un retard de ces initiatives seraient susceptibles de porter un coup majeur à la fois à sa crédibilité internationale, en particulier parmi les alliés européens de Washington, et à ses efforts pour promouvoir la coopération multilatérale.
De même, la faiblesse supposée d’Obama et les préoccupations électorales des démocrates au Congrès le rendront probablement moins enclin à faire pression sur Israël pour obtenir des compromis essentiels sur le projet de la solution à deux Etats, en dépit des affirmations récentes de son envoyé spécial, George Mitchell, sur le fait que Washington s’attend à un accord dans les deux ans.
Une paralysie persistante sur ce front, cependant, est très préoccupante pour de nombreux fonctionnaires de l’administration et des experts indépendants qui pensent qu’elle affaiblira davantage les forces modérées dans le monde arabe et au-delà au profit de l’Iran, de Al-Qaïda et de ses affiliés.
Certains, y compris les plus proches alliés arabes de Washington, avertissent de la possibilité d’une nouvelle intifada palestinienne qui pourrait raviver, selon la façon dont Israël et Washington réagiraient, le sentiment anti-américain dans la région aux niveaux sans précédent atteints sous Bush, surtout après l’invasion de 2003 et de nouveau pendant l’offensive militaire israélienne de l’an dernier à Gaza.
Pendant ce temps, la fragilité de la situation politique en Irak - notamment la disqualification des candidats sunnites prétendument liés au parti Baas - est à l’origine de difficultés considérables, un certain nombre d’experts avertissant que, si cette situation devait se prolonger, elle pourrait déstabiliser le pays et forcer Washington à réviser complètement sa stratégie de sortie.
Dans le même temps, de hauts responsables militaires américains prédisent une année sanglante en Afghanistan alors qu’ils tentent, avec les alliés de l’OTAN, de faire basculer la perception d’une guerre gagnée par l’insurrection talibane. Leur récent échec à persuader l’armée pakistanaise de s’en prendre aux sanctuaires talibans dans le Waziristan du Nord rendra probablement leur tâche beaucoup plus difficile.
Mais c’est cependant l’Asie qui pourrait poser pour l’administration ses plus épineux défis à long terme.
Après une quinzaine d’années de calme relatif, les relations sino-américaines pourraient entrer dans une période de tensions graves au milieu d’accusations et contre-accusations de censure sur Internet et d’espionnage, les énergiques protestations contre les ventes prévues d’armes américaines à Taiwan, et le renforcement des capacités militaires chinoises qui, combinés au statut de Pékin de plus gros créancier de Washington, ont donné naissance aux Etats-Unis à un malaise grandissant face à l’émergence de la Chine comme puissance mondiale.
Dans le même temps, la victoire électorale du Parti démocrate du Japon (PDJ), dont le programme de politique étrangère appelait à un rééquilibrage des accords de sécurité entre Tokyo et Washington et le resserrement des liens avec Pékin et le reste de l’Asie, semble avoir paralysé les décideurs des Etats-Unis.
A moins d’être gérés avec soin, les contretemps actuels sur la relocalisation des forces américaines du sud de l’île d’Okinawa pourraient bien marquer le début inopportun d’une réévaluation fondamentale de la plus importante et conséquente alliance stratégique de Washington dans le Pacifique.

Publication originale IPS News, traduction Karim Loubnani pour Contre Info
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2980 

Palestine-Libye : Le président Abbas attendu la semaine prochaine à Tripoli


Le président palestinien Mahmoud  Abbas est attendu la semaine prochaine à Tripoli où il aura des discussions  avec les responsables libyens, a-t-on indiqué, hier, de source officielle.       
 Le président Abbas effectuera cette visite à Tripoli à l'invitation du Guide de la Révolution libyenne, le colonel Maamar El Gueddafi.        
Lors de cette visite, le président Abbas et le colonel El Gueddafi discuteront des moyens de réussir le prochain sommet arabe qu'abritera en mars prochain  la capitale libyenne, a précisé le chef de la diplomatie palestinienne Riadh  El-Maliki.         
Ils évoqueront aussi les derniers développements de la situation au  Proche Orient et les relations entre les deux pays, a ajouté M. El-Maliki.        
Le prochain sommet arabe sera organisé le 27 mars à Tripoli.        
Le 23 janvier dernier, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa  s'était rendu en Libye où il avait discuté avec le Guide de la révolution libyenne  des préparatifs visant à réussir le sommet arabe mais aussi des sujets qui  seront évoqués lors des travaux de cette rencontre.

Moratinos : La Turquie est meilleur médiateur de paix au Moyen-Orient

15 Fév 2010
Madrid / Le ministre espagnol des AE, Miguel Angel Moratinos, a indiqué aujourd'hui que la Turquie est le meilleur médiateur pour la paix au Moyen-Orient.
Dans des déclarations rapportées par l'agence turque Anatolie, M. Moratinos a indiqué que la Turquie est un pays de haute importance stratégique dans la région, soulignant que l'Espagne qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE compte accélérer le processus d'adhésion de ce pays à l'UE au cours de la période de la présidence espagnole.
M. Moratinos a aussi estimé que l'augmentation du nombre de pays de l'UE a fait renforcer cette organisation.
A noter que la Turquie a présenté sa demande d'adhésion à l'UE en /1987/ et elle a signé avec elle un accord douanier en /1995/.
T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/55/2010/02/15/273260.htm 

Brian Baird, membre du Congrès appelle à la levée du blocus sur Gaza

15 Fév 2010
Gaza / Brian Baird, membre du Congrès américain, en visite actuellement à Gaza a appelé aujourd'hui à la levée du blocus qui frappe la bande de Gaza et lui faire acheminer des aides et des provisions.
Dans des déclarations rapportées par /Palestine Press/, M. Baird a indiqué que la bande de Gaza assiégée depuis plus de /3/ ans a besoin d'aides humanitaires urgentes et "nous devons faire des efforts pour lui faire acheminer directement des assistances en nourriture et en soins médicaux.
A rappeler que les membres du Congrès Brian Baird et Nick Yablono du parti républicain étaient arrivés hier à Gaza où ils ont pris acte de la réalité des choses de visu, après avoir inspecté pas mal de zones complètement détruites part l'occupant israélien lors de son agression militaire à la fin de l'année 2008.
T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/55/2010/02/15/273254.htm 

Reprendre la terre, arbre par arbre


Beit Ommar - 15-02-2010
Par Palestine Solidarity Project 

Le samedi 13 février, un groupe de fermiers de Beit Ommar et de Saffa, accompagnés par des membres du Comité populaire de Beit Ommar et de Palestine Solidarity Project (PSP), et du Centre pour la Liberté et la Justice de Beit Ommar, d’activistes internationaux et israéliens, se sont rendus dans la vallée située en dessous de Safa, qui est menacée de confiscation par la violence coloniale et l’armée israélienne qui a déclaré le secteur tout entier « zone militaire fermée » à perpétuité.


PSP avait organisé une série de plantation d’arbres avec des activistes israéliens anti-occupation le mois dernier. L’armée israélienne avait tenté d’empêcher l’action et avait été jusqu’à annoncer qu’elle allait déraciner des centaines d’arbres planter dans le secteur (ce qui est actuellement l’objet de plaintes devant les tribunaux israéliens).

Ce samedi, les agriculteurs ont voulu réaffirmer leur droit à un accès libre et sans entrave à leurs terres agricoles. Portant des pancartes et des drapeaux palestiniens, ils ont été stoppés à la sortie du village par des soldats israéliens dans plusieurs jeeps qui ont commencé à vérifier les papiers d’identité de tous les Palestiniens, déclarant qu’ils les laisseraient aller sur leurs terres mais pas leurs soutiens internationaux et israéliens. Les agriculteurs ont rétorqué qu’ils avaient tous les droits d’emmener qui ils voulaient sur leurs propres terres, et que si ils avaient besoin d’un accompagnement international et israélien, c’est parce que l’armée d’occupation n’empêchait pas les attaques des colons contre eux.

A la fin, bien que les Palestiniens aient été autorisés à aller un petit plus près de leur but, l’armée a rapidement décidé de disperser le groupe en l’attaquant à coup de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes. 5 personnes ont été asphyxiées par l’inhalation des gaz.

Le lendemain dimanche 14 février, des membres de PSP du Centre pour la Liberté et la Justice de Beit Ommar ont rejoint des bénévoles du YMCA (Youg Men’s Christian Association - Union chrétienne de jeunes gens) de Beit Sahour pour planter 400 arbres sur les terres des familles Bregieth et Abu Ayyesh de Beit Ommar, ainsi que sur la terre de Diyah Abdah, de Bethléem, toutes étant situées près de la colonie israélienne de Mijdal Oz, sur le côté est de la Route 60. Ces terres ont été envahies par l’expansion de Mijdal Oz et de Kfar Etzion, ces deux dernières années, et sont presque totalement inaccessibles aux Palestiniens à cause de leur situation entre les colonies et leur proximité de la grande autoroute 60. Des dizaines de militants internationaux sont venus participer à cette plantation, la première dans ce secteur.



400 arbres plantés près de la colonie Karmei Tsur ; l’armée « riposte »

Le mercredi 10 février, plus de 40 activistes internationaux du YMCA ainsi qu’un groupe d’Israéliens ont rejoint 20 Palestiniens qui avaient coordonné une plantation d’arbres pour 4 fermiers propriétaires de la terre située près de la colonie illégale Karmei Tsur. L’action était organisée par PSP, le Centre pour la Liberté et la Justice et le Comité Populaire et son but était de planter 400 arbres sur les terres menacées puisque la colonie illégale de Karmei Tsur poursuit ses projets d’étendre son « périmètre de sécurité » sur les terres privées palestiniennes.

En 2006, les quatre agriculteurs concernés, Hamad Soleiby, Hossam Bahar, Mousa Abu Maria et Mohammed Awwad ont perdu l’accès à des pans importants de leurs terres lorsque l’armée d’occupation a construit un deuxième périmètre de clôture en plein sur la terre palestinienne. Bien que les fermiers palestiniens soient toujours les propriétaires légaux de la terre qui se trouve maintenant derrière la grille, aucun d’entre eux n’a pu s’y rendre depuis que les travaux de clôture ont été achevés, à l’automne 2006.

Récemment, les colons et l’armée israélienne ont essayé d’empêcher les fermiers d’accéder à leur terre située du « côté palestinien » de la clôture, en les attaquant ou en les menaçant s’ils s’en approchaient. C’est pour cette raison qu’un gros contingent de Palestiniens, d’internationaux et d’Israéliens sont allés plantés les 400 arbres dans le secteur. Pendant qu’ils faisaient les plantations sur la terre de Mousa Abu Maria, co-fondateur de Palestine Solidarity Project, l’armée d’occupation s’est approchée du groupe, de l’autre côté de la grille, et a tenté de disperser les planteurs à coup de grenades assourdissantes et lacrymogènes. Le groupe n’a pas bougé, a terminé son travail et est revenu chez un des fermiers, dans le village, pour déjeuner.

Mais comme cela arrive si souvent à Beit Ommar, quand même la moins menaçante des actions a lieu, l’armée d’occupation a ressenti le besoin de faire montre de sa force. 3 jeeps sont entrées dans le village et se sont garées près de la maison où les planteurs venaient de finir de déjeuner. Lorsque le propriétaire et le porte-parole de PSP, Mohammed Awwad, sont descendus dans la rue pour filmer l’invasion, les soldats ont tiré une balle caoutchouc-acier directement sur Mohammed, lui cassant le pied par un tir à bout portant.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13434&type=temoignage&lesujet=R%E9sistances

Les USA refusent toute offensive contre l’Iran

15/02/2010  
Le quotidien israélien Yediot Aharonot a révélé que le vice-président américain Jo Biden devrait se rendre en Israël la semaine prochaine pour lui transmettre l’opposition des États-Unis à toute opération militaire israélienne contre l’Iran. Toujours selon le journal, citant des sources israéliennes, le président Barak Obama s’abstient pour le moment de visiter l’entité sioniste, malgré les sollicitations émanant de parties pro israéliennes aux États-Unis.
Un message similaire à celui de Biden avait été transmis à la direction israélienne par le chef d’état-major interarmées américain lorsqu’il s’est rendu à Tel Aviv.  Le journal assure que l’amiral Michael Mullen avait communiqué aux Israéliens les craintes que l’attaque israélienne contre les installations nucléaires iranienne ne dégénère en une guerre globale.
En avril 2009, Biden avait également mis en garde le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou contre toute attaque contre l’Iran.  

Israël :"L’investissement économique est essentiel pour la sécurité nationale et le domaine politique

publié le lundi 15 février 2010
Ora Koren

 
Lors d’une réunion des ambassadeurs d’Israël, D. Seck, ambassadeur en France, s’est exprimé sur le boycott. Voici en substance ce que dit Mr Sheck :
Le boycott en France est essentiellement sur le terrain économique mais c’est complètement marginal, toutes les quelques semaines des gens viennent crier contre les clients dans des supermarchés pour ne pas acheter des produits israéliens mais ce n’est pas cela qui réduira l’activité d’Agrexco. Mais cela peut dégrader l’image d’Israël.
Il indique que l’ambassade ne néglige pas pour autant cela et qu’il initie des actions que l’ambassade coordonne mais ne conduit pas, que la France a une législation anti-boycott et que l’ambassade encourage les organisations à attaquer en justice ceux qui organisent le boycott.
Et, dit-il, nous poursuivons des contacts directs avec les ministres, étudiants, organisations, consommateurs qui sont en train de se réveiller. Mais nous faisons attention de ne pas aller trop loin car actuellement la médiatisation est faible et je ne veux pas que ces informations (boycott) arrivent à la grande masse de l’opinion publique.  [1]
[1] Shek : “Paris is ‘London light’ from the perspective of calls for boycott. It is impossible to say there are no attempts to impose a boycott. In France they are focused on economic issue s, whilst in London the boycott is also academic and cultural. In France it is completely marginal from an economic perspective, although it has a most substantial impact on image. Every few weeks bullies enter the supermarkets in order to throw crates of avocados and yell at clients not to purchase Israeli goods—this will not diminish the work of Agrexco in France, but it could cause an accumulative damage to Israel’s image. I perceive the role of ambassador to preserve a supportive environment for industrialists and exporters. This therefore provides a wide spectrum for public relations work. In a country in which the general atmosphere toward Israel is positive, exporters have a better chance of succeeding. I therefore do not disregard the implications, and we initiative several actions that the embassy coordinates but does not lead.
“For example, we get help from organizations such as chambers of commerce and friendship organizations and do not let this pas s without a response. We enjoy a supportive legal environment as France has stringent legislation against boycott, and we encourage organizations to sue those who organize boycott. We conduct political activities in the embassy directly with ministers, organizations, students and consumers, who are waking up. This is being created. Along with this, we are careful not to go too far, as at the moment this does not have broad media exposure and I don’t want to be the one who provides a critical mass to break through to the general public opinion.”

Les travaux continuent dans un quart des colonies de Cisjordanie

16/02/2010
La construction de logements s'est poursuivie dans un quart des colonies israéliennes de Cisjordanie en dépit d'un moratoire partiel de 10 mois décrété par le gouvernement, a indiqué hier la Paix maintenant. Cette organisation non gouvernementale opposée à la colonisation cite dans un communiqué une réponse écrite donnée par le vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï à une question posée par le député d'opposition de gauche Haïm Oron reconnaissant que les travaux continuaient dans 29 colonies. À cette liste, la Paix maintenant a ajouté cinq autres colonies où l'organisation a constaté la poursuite des travaux.
La Paix maintenant, qui organise sur le terrain des tournées d'inspection, a également constaté que dans certains chantiers, les travaux avaient lieu de jour comme de nuit, ainsi que durant le Shabbat, le samedi, jour de repos du judaïsme.
Par ailleurs, le ministère de l'Habitat a donné son feu vert aux entrepreneurs qui ont remporté un appel d'offres à la mise en vente de nouveaux logements dans la colonie de Beitar Illit à l'ouest de Bethléem avant même que les chantiers aient débuté, a ajouté la Paix maintenant. 

La résistance non violente palestinienne porte ses fruits

publié le lundi 15 février 2010
Ben White

 
"La résistance non violente a besoin d’être comprise comme représentant plus que de simples manifestations. « Il s’agit d’une non-obéissance concrète à l’occupation, »"
Pour beaucoup, l’idée de résistance palestinienne est synonyme de terrorisme, et tout de suite, on voit les images des attentats-suicides et des roquettes. Il s’agit là d’une déformation orchestrée par les médias et nos politiciens.
Hors ces manchettes, la résistance palestinienne a toujours inclus des tactiques non violentes.
Aujourd’hui, dans certains villages, de Bil’in et Jayyous à Ni’lin et Beit Ommar, cette façon de persévérer contre la barrière de séparation et les colonies illégales d’Israël porte ses fruits et attire la participation de sympathisants internationaux et d’Israéliens juifs.
Les Palestiniens employaient des stratégies non violentes classiques, telles que grèves, manifestations et désobéissance civile, avant même que l’Etat moderne d’Israël ne voit le jour en 1948. Mais récemment, un nouvel élan, une attention neuve venant des médias, et aussi une répression de plus en plus dure par les forces d’occupation israéliennes ont porté ces stratégies sous les feux de la rampe.
Cette attention toute nouvelle, cependant, se trouve exposée au risque d’un deux poids deux mesures et d’une déformation des causes profondes du conflit.
Par exemple, si les médias et politiciens occidentaux ont applaudi à la montée de la résistance non violente palestinienne, pourquoi n’exhortent-ils pas Israël à adopter les mêmes règles de non-violence ? Pourquoi n’y a-t-il qu’à Israël qu’ils reconnaissent le « droit de se défendre » ? L’hypocrisie va encore plus loin alors que ce sont les Palestiniens qui se battent pour obtenir des droits fondamentaux, telle que l’autodétermination.
Le cœur du conflit, ce n’est pas la « sécurité » d’Israël, mais plutôt des décennies d’une politique israélienne conçue pour assurer la domination d’un groupe sur un autre. Ce serait donc une erreur cruciale de croire qu’en renonçant à la lutte armée, les Palestiniens vont changer les objectifs fondamentaux d’Israël.
Mais cela n’arrête pas les manifestants dans leur défi de l’occupation. La répression israélienne qui s’amplifie laisse penser que le mouvement n’est pas seulement déjà considéré comme une menace pour la domination israélienne de type apartheid, mais aussi comme une potentialité qui peut développer autre chose de beaucoup plus important. Ces derniers mois, Israël a pris pour cible des dirigeants, tels Jamal Juma, Mohammed Khatib, Mohammad Othman et Abdullah Abu Rahme, les enfermant sans procès et sous des accusations infondées.
Pour Mr Othman, enlevé par les troupes israéliennes et maintenu en prison pendant 106 jours sans charges contre lui, la force de la résistance populaire - « une initiative de tous les agriculteurs, tous les Palestiniens qui ne peuvent aller sur leurs terres, qui n’appartient à aucun parti politique » – cette force a ébranlé l’armée israélienne dans le déclanchement de cette vague de raids et d’enlèvements.
Israël, qui se vend lui-même comme la seule démocratie de la région, a également interpellé des dizaines de villageois lors de ses raids nocturnes au cours des 18 mois écoulés. Depuis 2005, 18 Palestiniens ont été tués et plus de 1 500 blessés dans les manifestations contre le mur.
Ces protestations populaires ont aussi fini par attirer l’attention de personnalités de premier plan du Fatah et de l’Autorité palestinienne (AP). Certains de ces dirigeants ont dit penser beaucoup de bien de la résistance non violente mais ils n’ont libéré que des fonds limités pour la soutenir. Et pendant l’agression criminelle d’Israël contre Gaza l’an dernier, les forces de l’AP réprimèrent et empêchèrent ces manifestations.
Il est important que cette résistance échappe à toute récupération pour des fins politiques, spécialement parce qu’elle est l’antithèse de l’AP : elle est non élitiste, démocratiquement responsable, et elle remet en cause le pouvoir de l’occupation – au lieu d’y participer.
Peut-être que le principal défi pour ce mouvement, cependant, est celui d’une réelle popularité. Les manifestations hebdomadaires de militants engagés sont une chose ; mais des actions organisées, de masse, impliquant des Palestiniens d’horizons divers, sont nécessaires.
Il faut « une action politique collective à un rythme soutenu », comme l’ont souligné récemment les cofondateurs du projet Solidarité Palestine, Mousa Abu Maria et Bekah Wolf, sur le site populaire de Mondoweiss. Ils ont insisté sur le manque de « travail de base » pour obtenir l’implication « de gens de toutes les classes sociales et de tous les milieux palestiniens ».
Pour Sami Awad, responsable de Holy Land Trust, basé à Bethléhem, la résistance non violente a besoin d’être comprise comme représentant plus que de simples manifestations. « Il s’agit d’une non-obéissance concrète à l’occupation, » dit-il.
Alors qu’Israël fait tout son possible pour mater ceux qui se battent contre son régime antidémocratique, les capacités du mouvement s’articulent sur les choix et les stratégies clés des Palestiniens eux-mêmes – ainsi que sur les réponses internationales aux luttes anticoloniales du 21è siècle pour l’égalité et les droits essentiels, contre les violeurs de lois internationaux qui, jusqu’ici, n’ont jamais eu à rendre des comptes.
Ben White, journaliste free-lance, est l’auteur de « Apartheid israélien : un manuel du débutant ».
traduction : JPP pour l’AFPS

À Moscou, Netanyahu réclame des « sanctions qui font mal » à Téhéran

16/02/2010
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré hier le président russe Dmitri Medvedev. Yuri Kochetkov/Reuters
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré hier le président russe Dmitri Medvedev. Yuri Kochetkov/Reuters
La Russie donne des signes d'impatience envers la République islamique.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé hier, à Moscou, à l'adoption de « sanctions qui font mal » contre l'Iran. M. Netanyahu a rencontré en début d'après-midi le président russe Dmitri Medvedev, mais ce dernier n'a fait aucune mention en public de l'Iran, contrairement au Premier ministre israélien. « J'ai mis en avant la position d'Israël. Ce dont on a besoin, ce sont des sanctions ayant un effet sur ce régime, des sanctions fermes qui frappent de manière convaincante l'industrie pétrolière », a-t-il déclaré à des journalistes après avoir rencontré le locataire du Kremlin. « Le président russe a exprimé sa compréhension totale des questions qui nous préoccupent », a assuré M. Netanyahu, décrivant la rencontre comme ayant été « excellente, très chaleureuse ». Le Premier ministre israélien, qui doit encore rencontrer aujourd'hui son homologue russe Vladimir Poutine, n'avait pas caché avant sa venue que le dossier du nucléaire iranien serait au cœur des pourparlers avec Moscou.
La visite intervient alors que Moscou a durci le ton vis-à-vis de l'Iran, depuis que Téhéran a décidé la semaine dernière de démarrer son propre enrichissement d'uranium jusqu'à 20 %. Moscou a condamné cette décision, la jugeant de nature à semer le doute sur la « sincérité » de l'Iran concernant son programme nucléaire controversé. Mais la Russie n'est pas pour autant sur la même longueur d'onde que l'État d'Israël, comme en témoignent les déclarations dimanche du secrétaire adjoint du Conseil de sécurité du Kremlin, Vladimir Nazarov, qui a estimé que d'éventuelles nouvelles sanctions ne devaient ni « acculer l'Iran » ni « punir (son) peuple ».
Autre dossier délicat évoqué par le responsable russe, celui de la vente à Téhéran d'un système russe de missiles S-300. « Il y a un contrat signé que nous devons remplir, mais les livraisons n'ont pas encore commencé. Cette transaction ne fait l'objet d'aucune sanction internationale », a déclaré M. Nazarov. Les pays occidentaux et Israël demandent à Moscou de ne pas livrer cet armement à l'Iran. Si la Russie a retardé ses livraisons, elle n'a jamais renoncé à fournir à Téhéran ce système qui rendrait plus difficiles des bombardements d'installations nucléaires iraniennes. 

Lieberman ferme la porte à l’initiative de paix américaine au Proche-Orient

16/02/2010
Les négociations sont « dans une phase critique », avertit la Jordanie.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a estimé hier que parvenir à la paix au Moyen-Orient grâce à des compromis territoriaux était une « illusion », lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset. « Ce n'est pas une coïncidence si au cours des seize dernières années, aucun accord de paix n'a été trouvé (...) », a déclaré M. Lieberman. « Aujourd'hui, alors que le Moyen-Orient est en train de brûler, quiconque déclare que nous pouvons rapidement parvenir à un accord grâce à des concessions territoriales propage des illusions », a-t-il ajouté, alors que l'une des solutions préconisées pour mettre un terme au conflit israélo-arabe est l'échange de territoires contre la paix.
M. Lieberman a tenu ces propos le jour où la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, en tournée dans le Golfe, a affirmé avoir « bon espoir » d'une relance cette année de « sérieuses » négociations de paix israélo-palestiniennes, en panne depuis plus d'un an. Un adjoint de l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, David Hale, se rendra dans les prochains jours à Ramallah, en Cisjordanie, pour rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas, a-t-on appris dans l'entourage de Mme Clinton.
En outre, le vice-président des États-Unis Joe Biden va se rendre début mars au Moyen-Orient pour une tournée au cours de laquelle il rencontrera les dirigeants d'Israël, de l'Autorité palestinienne, d'Égypte et de Jordanie, a annoncé hier la Maison-Blanche.
Parallèlement, le roi Abdallah de Jordanie a averti hier que les efforts de paix au Proche-Orient étaient actuellement « dans une phase critique », et mis en garde contre tout délai dans le lancement de négociations israélo-palestiniennes « sérieuses ». « La communauté internationale doit travailler de façon intensive et bien coordonnée pour résoudre ce conflit grâce à la solution à deux États, qui est la seule qui puisse apporter la paix », a déclaré le roi à des membres de J Street, un groupe de pression américain spécialisé sur le dossier israélo-palestinien, selon un communiqué du palais. 

L’enfant Ghazala attend toujours ses parents enfermés par les occupants israéliens

[ 15/02/2010 - 23:53 ]
Palestine – CPI

Les noms de son père palestinien Ibrahim et de sa mère d’origine ukrainienne Irina sont sur la liste des captifs à échanger avec les occupants israéliens. Ghazala les attend avec la grande innocence et l’impatience d’une enfant de neuf ans. Je ne sais pas s’ils sortiront tous les deux, dit-elle, ma mère et mon père. Elle n’a plus confiance. Chaque fois, cela se passe de la même manière, on déclare une libération et rien ne se passe.
Sa mère s’appelait Irina Bolitchdik. Après son mariage avec son père Ibrahim, Irina a adopté l’Islam comme religion. Depuis, elle porte le voile islamique. Au tribunal, on disait qu’elle serait devenue proche du mouvement du Djihad Islamique. Le 22 mai 2002, elle et son mari ont été interpellés, accusés d’avoir transporté le Palestinien qui avait exécuté une opération martyre près de la ville de Tel Ar-Rabi (Tel-Aviv).
La petite Ghazala vit actuellement avec sa grand-mère Zaynab Sarahina. Sa sœur, son aînée d’un an, vit avec sa grand-mère maternelle en Ukraine.
Hadja Zaynab, la grand-mère paternelle de Ghazala, dit qu’elle s’occupe de la petite depuis qu’elle était nourrisson d’un an et quatre mois, une semaine après l’arrestation de son père et de sa mère. En fait, elle est restée une semaine avec sa mère dans le centre d’enquête d’Al-Maskobiyya, dans la ville d'Al-Quds.
Au début, les occupants israéliens n’ont pas permis au bébé de rendre visite à sa mère dans la prison. C’est après l’intervention de la Croix-Rouge qu’elle a commencé à la voir, dit la grand-mère. L’enfant, loin de sa mère, ne l’acceptait pas jusqu’il y a un an. Maintenant qu’elle le souhaite, ce sont les occupants israéliens qui mettent des bâtons dans ses roues, sous prétexte qu’elle ne porte pas de carte d’identité, ni palestinienne ni israélienne. Ils la bloquent sur leurs barrages.
« Le mois dernier, raconte la petite Ghazala, les larmes aux yeux, j’ai pleuré sur le point de passage de Tarqoumia. J’ai voulu retourner à la maison, parce que les femmes soldats m’avaient obligée à me déshabiller et à me déchausser pendant l’interrogation ».
Ghazala raconte comment elle se prépare pour aller rendre visite à sa mère. Elle se réveille à trois heures du matin, car le car part à quatre heures pour aller vers la prison des femmes Hecharoun. Elle essaie de faire ses devoirs dans le bus.
Enfin, elle exprime son grand souhait de voir sa sœur Yasmine vivant en Ukraine et parlant le russe. Ghazala connaît quelques mots russes, dit-elle.

Le gouvernement de Haniyeh appelle Amr Moussa à visiter Gaza

[ 15/02/2010 - 17:28 ]
Gaza – CPI

 Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh a accueilli la délégation parlementaire arabe qui visite, aujourd'hui lundi 15/2, la Bande de Gaza pour se solidariser avec ses habitants assiégés, en appelant le secrétaire général de la Ligue arabe à visiter Gaza pour voir les situations catastrophiques des Gazaouis.
Le bureau gouvernemental d'information à Gaza a salué dans un communiqué de presse les efforts du parlement arabe en affirmant que les parlementaires arabes peuvent faire plus que ces visites.
"Nous saluons et respectons ces visites, mais notre peuple a besoin de pas sérieux pour finir le blocus sioniste imposé contre Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs", a ajouté le communiqué.
Le bureau a salué également les efforts de la Ligue arabe et son secrétaire général afin de fixer la paix à Darfour et finir la tragédie du peuple soudanais.
Le directeur du bureau a appelé le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a visiter Gaza et tenir une réunion au milieu des Gazaouis, en exprimant son regret de l'alignement de la Ligue arabe au côté du mouvement Fatah durant les désaccords palestiniens internes.

Un plan sioniste pour fixer 150 mille colons sionistes dans la région d'al-Mouthalath

[ 15/02/2010 - 18:25 ]
Al-Nassera – CPI

Le comité populaire contre les démolitions à l'Oued d'Ara a dévoilé un document sioniste qui montre que les autorités de l'occupation ont l'intention de fixer 150 mille colons sionistes dans la région d'al-Mouthalath, aux territoires palestiniens occupés en 1948.
Le président du comité populaire, Ahmed Moulhem, a souligné que les autorités sionistes avaient annoncé un projet pour transporter 50 mille colons sionistes vers cette région.
Le document appelle à effectuer ce projet rapidement.

Des forces politiques égyptiennes manifestent contre le mur d'acier

[ 15/02/2010 - 18:15 ]
Le Caire – CPI

Des dizaines de forces nationales et des côtés politiques égyptiens ont organisé une manifestation devant le siège du syndicat des journalistes égyptiens pour condamner le sévère blocus sioniste  injuste et la continuation de la construction du mur d'acier sur les frontières égyptiennes avec la  Bande de Gaza.
Des activistes qui appartiennent à différentes forces nationales égyptiennes, ainsi que des solidaires et juristes arabes et étrangers ont participé dans cette marche, en portant des panneaux appelant à briser le sévère blocus sioniste et arrêter la construction du mur d'acier égyptien sur les frontières de l'Égypte avec la Bande de Gaza.
Ils ont répété des slogans qui condamnent la position égyptienne contre Gaza et ont appelé à finir le blocus sioniste.
Le coordinateur général du mouvement égyptien "Kifaya", Dr. Abdel-Halim Kendil, a dit que cette marche vient dans le cadre d'une campagne visant à mettre fin au blocus complice imposé contre Gaza, en déclarant qu'il représente une honte contre le gouvernement égyptien qui doit protéger le peuple palestinien.

26 députés arabes arrivent ce lundi à Gaza

[ 15/02/2010 - 12:17 ]
Gaza - CPI

 Le conseil législatif palestinien a affirmé qu'une délégation de l'union parlementaire arabe comportant 26 députés, va arriver aujourd'hui lundi 15/2, à la Bande de Gaza, à travers le passage de Rafah.
 
Dans un communiqué, la présidence du conseil législatif palestinien a déclaré que le premier vice-président, Dr. Ahmed Bahr va accueillir, aujourd'hui à midi, en compagnie de sa délégation parlementaire les députés arabes, à l'entrée du passage de Rafah.

"Une conférence de presse aura lieu sur le passage de Rafah, à 12h et demi, avant le départ des députés vers Gaza pour une visite de deux jours", a précisé le communiqué.

Il est prévu que la délégation des députés arabes va examiner la situation très catastrophique dans la Bande endommagée depuis 4 ans par le sévère blocus de l'occupation sioniste, notamment après la guerre qui avait détruit ses infrastructures durant plus de 22 jours très agressifs et très sanglants, l'année passée.

"Les députés arabes vont se réunir avec les députés palestiniens dans le siège du conseil législatif, à Gaza, pour rendre visite au siège ministériel, entamer des rencontres avec les dirigeants des factions palestiniennes, des institutions de la société civile, en plus des représentants des familles des victimes et des captifs palestiniens, notamment le comité chargé d'archiver les crimes sionistes perpétrés par les forces armées occupantes durant la dernière guerre, ainsi que la visite de l'université islamique", a souligné le communiqué.

Les palestiniens attendent que la communauté puisse arriver à une levée totale et durable du blocus, tout en saluant les efforts déployés au niveau arabe et international pour presser sur l'occupation et briser le blocus inhumain et injuste qui frappe depuis 4 ans la situation humanitaire en créant une situation très catastrophique.

Erdogan exige des pressions sur l'occupation pour lever le blocus

[ 15/02/2010 - 11:18 ]
Doha - CPI

Le premier ministre turc, Rajev Tayeb Erdogan a insisté sur la nécessité d'exercer de fortes pressions sur l'occupation israélienne pour qu'elle desserre son sévère blocus imposé depuis 4 ans contre les habitants de la Bande de Gaza, en violant toutes les lois, règles et chartes humaines et internationales.

Erdogan a appelé l'Égypte à traiter différemment la situation très catastrophique dans la Bande de Gaza, en lui demandant d'ouvrir le passage de Rafah et presser pour l'ouverture des autres passages de la Bande.

Lors d'une conférence de presse commune avec son homologue qatari Hamad Ben Jassim el-Thani, à Doha,  le dimanche 14/2, le diplomate turc a appelé à mettre de fortes pressions sur l'occupation pour qu'elle permette l'acheminement des matières de construction pour reconstruire les infrastructures de la Bande de Gaza bombardée l'année passée.

En attirant l'attention de l'opinion publique et internationale vers la situation humanitaire sinistrée dans la Bande de Gaza, Erdogan a fortement critiqué la position injuste de la communauté internationale envers un million et demi d'habitants Gazaouis punis collectivement et illégalement depuis plus de 4 ans, en appelant les pays qui se sont réunis, à Charme al-Cheikh, pour la reconstruction de Gaza à l'importance d'assumer leurs responsabilités.

L'occupation transfert l'épouse du Cheikh Jamal al-Touail à la détention administrative

[ 15/02/2010 - 11:43 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le bureau de l'avocat Gouad Boules dans la ville occupée d'al-Qods a dit que le parquet sioniste a refusé la libération de Mountaha al-Touail "Oum Abdallah", en prétendant qu'on a ordonné de la transférer à la détention administrative sans aucune base juridique.
Il a ajouté dans une déclaration de presse que le tribunal militaire sioniste a reporté, hier dimanche 14/2, sa question au jeudi prochain.
Les autorités de l'occupation avaient enlevé Mountaha al-Touail le lundi dernier de sa maison en l'emmenant vers la prison sioniste "Telmonde".
L'avocat qui poursuit son dossier a dit qu'il est refusé d'arrêter une femme sans aucune raison ou accusation.
Il est à noter que Mountaha al-Touail est l'épouse du Cheikh Jamal al-Touail, le maire d'al-Birah et qu'elle s'occupe des affaires des captifs.
De son côté, le Cheikh Jamal al-Touail a appelé toutes les organisations des droits de l'homme à intervenir rapidement pour libérer son épouse ainsi que tous les captifs et captives palestiniens.

L'occupation s'entraîne pour démolir des dizaines de maisons à Selwan

[ 15/02/2010 - 11:31 ]
Al Qods occupée - CPI

Des sources médiatiques hébreux ont révélé que la municipalité sioniste, à al-Qods occupée, s'entraîne pour démolir des dizaines de maisons palestiniennes, au quartier de Selwan, dans le cadre de judaïser totalement cette ville sainte et expulser ses habitants palestiniens.

Le journal, "Jérusalem Post" a rapporté, le dimanche 14/2, que le maire, Nir Barkat a ordonné les équipes municipales de se préparer pour démolir des dizaines de maisons, avec la coopération de la police sioniste.

Il est à noter que les autorités occupantes avaient donné l'ordre à plusieurs commerçants dans la région de l'entrée d'al-Amoud (l'une des principales entrées de la ville d'al-Qods occupée), ainsi que ses centres commerciaux et touristiques (l'issue principale vers la mosquée sacrée d'al-Aqsa), de démolir leurs magasins, en prétendant qu'ils ne possèdent pas d'autorisations.

Les palestiniens de 1948 dénoncent l'appel d'Ayalon pour les expulser de leurs terres natales

[ 15/02/2010 - 10:36 ]
Al Nassera - CPI

Les palestiniens des territoires occupés en 1948 ont dénoncé solennellement l'appel du vice-ministre sioniste des affaires étrangères, Dany Ayalon, d'extrême droite, "Israël Beytenou", pour les expulser de leurs terres natales, vers les territoires de l'autorité palestinienne.

En incitant à la haine et au racisme, Ayalon a déclaré au journal, "Le Moyen- Orient" que les palestiniens (les habitants des territoires palestiniens occupés en 1948) devront quitter Israël et rejoindre l'état palestinien prévu, car ils sont honorés par leur nationalité palestinienne, et que cette mesure va résoudre notre problème démographique et aidera l'état palestinien prochain d'améliorer son économie.

Les députés arabes ont condamné fortement les déclarations d'Ayalon, en protestant contre son appel discriminatoire et soulignant que les extrémistes sionistes (comme Ayalon et Libermann) qui sont venus d'outre-mer doivent quitter les terres natales des palestiniens.

Netanyahu en Russie provoque contre l'Iran

[ 15/02/2010 - 10:24 ]
Moscou - CPI

Le premier ministre de l'occupation israélienne est arrivé à la capitale russe, Moscou, dans le cadre d'une visite officielle pour provoquer contre le programme nucléaire iranien.
Selon des sources médiatiques hébreux, Netanyahu va rencontrer aujourd'hui, le lundi 15/2, le président russe, Dimitri Medvedev et le premier ministre, Vladimir Poutine.
Les sources ont rapporté que Netanyahu tente de profiter du soutien de la Russie pour une frappe militaire prévue contre l'Iran, en soulignant que Tel Aviv considère la Russie comme l'un de ses principaux partenaires dans la région.
Selon des analystes et observateurs bien informés, l'occupation israélienne insiste tout d'abord qu'il faut exercer de fortes pressions sur l'Iran, des sanctions très sévères comme l'avait désigné la secrétaire d'Etat américaine de sanctions paralysantes et ce qu'a confirmé Netanyahu lui-même.

Notons que l'Iran a annoncé cette semaine qu'il entreprenait d'enrichir de l'uranium à 20% afin de produire du combustible nucléaire, chose que les pays occidentaux qualifient d'une tentative iranienne pour se doter de l'arme atomique.