dimanche 17 octobre 2010

Israël, responsable de l'effondrement du processus de compromis

Vendredi, 15 Octobre 2010 21:35
IRIB - Une fois de plus, les négociations de paix se trouvent dans l'impasse à cause des tergiversations d'Israël et le monde découvre, de nouveau, l'image belliqueuse du régime sioniste. Entamé le 2 septembre, sur un fond de tapage et de campagnes lancés par le Président américain Barack Obama, ce 3ème tour de négociations de compromis a été suspendu en raison de l'acharnement du régime sioniste à poursuivre la colonisation. Même le camp capitulard palestinien et les responsables de l'Autorité autonome refusent de négocier avec Israël. A propos, le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat a accusé Israël de vouloir torpiller les négociations, de les « tuer dans l'œuf ». Le principal négociateur Erakat appelle l'administration américaine à tenir le gouvernement israélien pour responsable de l'effondrement des négociations et du processus de paix. Le cabinet extrémiste de Netanyahu insiste sur la construction de nouveaux logements à population sioniste, une mesure dont l'Autorité autonome devrait accepter les conséquences, or, la poursuite de la colonisation exige que davantage des terrains palestiniens soient confisqués et plus de Palestiniens perdent leur maison pour que les colons sionistes y soient hébergés. Les colonies sont souvent implantées et s'étendent aux alentours ou dans les profondeurs des territoires palestiniens. Ce processus a commencé en 1967, c'est à dire, depuis la guerre de juin et l'occupation de la Cisjordanie, de Gaza et de l'est de Qods et se poursuit sans relâche. L'implantation de plus d'une centaine de colonies et l'hébergement de plus de demi million de sionistes dans les territoires palestiniens fournissent une preuve évidente sur les politiques expansionnistes israéliennes. C'est pourquoi les responsables de l'Autorité autonome qui, pendant deux décennies, ont fait concession au régime sioniste, ont clairement annoncé, aujourd'hui, qu'Israël doit reculer jusqu'aux frontières 1967 et baliser le terrain à la formation d'un Etat indépendant palestinien, afin que, sur fond de la solution à deux Etats, l'Autorité autonome reconnaisse, à son tour, Israël, comme le souhaitent les Israéliens. L'intéressent c'est que, malgré tant d'évidentes concessions faites par l'Autorité autonome palestiniens, une approche qui, pour les groupes palestiniens, signifie la mise aux enchères de la cause palestinienne, les responsables de Tel-Aviv ont annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention de retourner aux frontières de la guerre de Juin. Cela, aussi, laisse conclure que les colonies sionistes resteront au cœur, même, des territoires palestiniens et que le rythme accéléré de leur extension pourrait compromettre toute chance de la formation d'un Etat indépendant palestinien. Et qu'en contrepartie, les Palestiniens vont devoir accepter un Etat juif, sans ses habitants palestiniens.
On pourrait donc dire que les deux décennies de négociation avec Israël n'ont été pour la partie palestinienne que de pure perte de temps, d'autant qu'Israël semble avoir tiré le maximum du profit du soi-disant processus de paix, en faveur de ses plans expansionnistes.  
Lien 

Israël en déliquescence

Samedi, 16 Octobre 2010 08:57 
IRIB - S’il est un point, un seul, sur lequel se rejoignent toutes les fractions sionistes, même si d’aucuns répugnent encore à l’avouer, c’est que le régime politique en place va diablement mal : finie la belle époque où tous les partis en présence faisaient bon ménage, convaincus que quoiqu’ils fassent, quoiqu’ils disent, il y aurait toujours au bout du compte ce mythe du « Grand Israël », qui balayerait d’un revers de main les divergences, qui ressouderait, comme par miracle, les rangs les plus divisés. Israël, tel qu’il se donne aujourd’hui en spectacle est une foire d’empoigne où  on se crêpe le chignon, on s’accuse mutuellement, on renie tout jusqu’à l’existence même de l’entité sioniste. Il y a quelques jours de cela, Tzipi Livni, chef de file du parti centriste Kadima, première fraction à la Knesset, fustigeait la droite au pouvoir, d’avoir fait d’Israël une « risée politique ». L’Intéressé faisait allusion en effet à cette singulière loi sur « l’allégeance à l’Etat juif » que Netanyahu a signé en grande pompe au risque de rendre encore plus haïssable qu’il n’est aujourd’hui, « l’homo politicus » sioniste aux yeux du monde Car quelle sympathie pourrait susciter, même au sein des plus israélophiles des publics, une entité, qui fait si outrageusement fi des normes internationales, en pratiquant l’Apartheid d’une manière manifeste et systématique aussi bien dans les territoires occupés palestiniens qu'en ce qu'ils appellent Israël? La caractéristique essentielle de la pratique de l’Apartheid dans une société se lit à travers un système de lois qui la divise en deux groupes « dominant » et « subordonné », n’ayant pas les mêmes droits ni les mêmes devoirs. En Israël, cette partition est en vigueur depuis 1950, via une double législation : il y a d’abord cette loi dite du Retour qui  garantit aux juifs du monde entier le droit d’immigrer en Israël et d’en obtenir la citoyenneté. Et puis cette autre loi sur les propriétés des Absents qui  concerne l’expropriation, ou plutôt la spoliation, des Palestiniens « absents ». L’« allégeance à l’Etat Juif » ne fait que consolider cette espèce d’Apartheid ségrégationniste, infâme, et cruellement raciste qui semble faire peur même à un Tzipi Livni. Non pas que celle-ci y soit contre, le moins du monde, mais parce qu’elle sait pertinemment qu’avec une si  épouvantable législation, Israël n’ a plus aucune chance désormais de se faire passer pour une « démocratie ».  
Lien 

Victoire du BDS : Véolia vend ses parts du tramway de Jérusalem

Alternative Information Center
publié le samedi 16 octobre 2010.
Vendredi 15 octobre 2010
http://alternativenews.org/english/index.php/topics/economy-of-the-occupation/2931-bds-victory-veolia-sells-shares-in-jerusalem-light-rail-
Véolia a signé un accord de principe pour vendre ses parts dans le Jerusalem Light Rail à la coopérative de transport israélienne Egged, rapporte TheMarker [1] aujourd’hui (15 octobre). Cette vente représente une victoire substantielle pour la campagne internationale à direction palestinienne Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) contre Israël.
D’après l’accord, Véolia recevra 45 millions de shekels (environ 9 millions d’euros) pour ses parts, qui seront graduellement transférées à Egged sur une durée de 5 ans à compter du 1er jour d’opération du tramway. Ce transfert graduel assure la conformité avec l’appel d’offres originel, qui stipule que l’opérateur du tramway doit avoir 5 ans minimum d’expérience en opérations. Egged paiera aussi des pourcentages croissants de la vente au fur et à mesure des profits du rail.
Les 9 millions d’euros reçus par Véolia sont minuscules comparés à presque 5 milliards d’euros de contrats que Véolia a perdu autour du monde à cause du mouvement BDS ces deux dernières années, en premier lieu un appel d’offres de 3 milliards d’euros en Suède.
La finalisation de la vente demandera confirmation par diverses autorités israéliennes et par les autres partenaires du tramway. Mais la plus forte menace à la finalisation de la vente est susceptible de venir des lois anti-trust d’Israel, car cette vente ferait d’Egged le detenteur du monopole sur les transports publics à Jérusalem. Cependant il semble probable que l’Autorité anti-trust approuvera la vente, le plus vraisemblablement à cause de l’inquiétude israélienne due à l’impact néfaste de la campagne BDS sur la montée des coûts et les délais interminables.
Véolia a été une cible [2] de la campagne internationale à direction palestinienne Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) contre Israël jusqu’à ce que cette dernière reconnaisse les droits humains et nationaux palestiniens et remplisse ses obligations selon la loi internationale. Résultat de la pression du boycott, Véolia a cherché un acheteur depuis deux ans déjà. Cette pression politique a causé de nombreux délais dans le fonctionnement du tramway, qui était supposé commencer à fonctionner en 2008 mais ne sera pas mis en route avant 2001.
[1]http://www.themarker.com/tmc/article.jhtml?ElementId=skira20101015_1193660
[2] http://www.alternativenews.org/english/index.php/topics/news/1391—bilbao-the-basque-country-and-spain-join-the-palestinian-campaign-for-boycott-divestment-and-sanctions-targeting-veolia
Lien 

Pour survivre Israël a besoin d’etre perpétuellement en guerre a l’intérieur comme a l’extérieur : « Ein brecha » - Pas le choix.

Samedi 16 Octobre 2010
La plus grande menace existentielle pour Israël c’est la Paix. Toute discussion portant sur le partage de territoire est vu comme une menace existentielle car elle suppose l’acceptation de droits égaux pour les Palestiniens, une menace pour l’idéologie sioniste basée sur la suprématie juive en Palestine occupée. Cette suprématie doit être démographique mais aussi historique. La Palestine deviendrait légalement et définitivement Eretz Israël. Ainsi, le Grand Dessein Sioniste de falsification de l’histoire s’accomplirait.
Le nouvel amendement à la loi sur la citoyenneté exigeant des Non Juifs pour se naturaliser de faire allégeance à Israël comme « état juif et démocratique » vise à y créer une hostilité permanente entre les Juifs et les Non Juifs- majoritairement des Palestiniens - les premiers incapables d’affirmer leur identité comme Juif sans avoir à humilier et écraser les seconds en leur demandant un serment d’allégeance qui n’a aucun sens puisqu’Israël ne peut être à la fois un état Juif et Démocratique la première affirmation discriminatoire et raciste contredisant la seconde.(Prés de 2 Juifs israéliens sur 3 sont favorables à cet amendement selon un sondage publié vendredi dans le quotidien israélien Yediot Aharonot).
De plus comme ils s’affirment Juifs avant d’être démocrates, le fait que le régime fasciste du tandem Lieberman Netanyahou veuille imposer aux Arabes israéliens un statut inférieur est désormais perçu comme « normal » par une écrasante majorité de Juifs israéliens. Ils sont confortés dans cette suprématie juive par le soutien de leurs gourous spirituels fanatiques.
Ainsi l’un d’entre eux - ils s’accordent eux -mêmes le titre de « rabbi »- le « rabbi » Levanon, installé dans une colonie de Cisjordanie occupée, Elon Moreh, a-t-il déclaré que le système démocratique de gouvernance et de prise de décision « déformait la réalité » car il crée un faux consensus c’est pourquoi les « rabbis » croient en la Vérité Absolue de la Torah - leur interprétation personnelle et restrictive de la Torah bien entendu - et n’ont pas d’obligation vis-à-vis de la démocratie. Ce « rabbi » c’est déjà fait remarquer par ses prises de position anti égalitaires concernant les femmes dans la fonction publique puisqu’il considère qu’elles ne peuvent y occuper de postes à responsabilité et que c’est à travers leurs maris qu’elles ont seulement le droit de s’exprimer.
Pour ses « rabbis » fascistes le rôle de la religion c’est d’imposer la singularité juive et de mettre de côté les principes universels, droits de l’homme, démocratie égalité incluses. Leur influence croissante dans la société israélienne et les prises de décision politiques, justifie que le régime sioniste soit dénoncé comme une théocratie fasciste.
Mais Israël ne se contente pas de semer la discorde à l’intérieur. Récemment, le ministre des affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, a affirmé sur la scène politique internationale que la guerre d’Israël contre les Palestiniens est une guerre éternelle.
Israël a appris à gérer cette situation à son seul profit. Israël est devenue la 5ème puissance exportatrice d’armement, son économie est florissante malgré la récession économique mondiale.
Israël a à la fois besoin d’un ennemi intérieur et extérieur pour maintenir un sentiment permanent d’urgence face à un danger imminent de ce que les Juifs israéliens appellent « Ein Brecha « : Pas le Choix.
« Ein Brecha » on oblige les Juifs à venir coloniser la Palestine et ou soutenir inconditionnellement l’état sioniste « salvateur » qui se présente à tout Juif comme une assurance vie contre l’antisémitisme qu’il contribue lui-même à créer et/ou entretenir.
« Ein Brecha » on obliger les Etats Nations à l’ONU - en violation flagrante de sa Charte sur le Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » à reconnaître Israël.
« Ein Brecha » on les oblige à se soumettre au diktat politique sioniste de guerre éternelle en Terre Sainte et plus largement dans toute la région parce que cette soumission est un « dû » une dette contractée par tous pour un génocide perpétré par une bande de Nazis fanatiques seuls responsables de ces massacres… point à la ligne.
« Ein Brecha » on massacre des civils palestiniens en les brûlant au phosphore, avec des armes à l’UE, et autres armements interdits et que seul Israël possède et qui sont expérimentées dans le laboratoire à ciel ouvert que constitue la Bande de Gaza.
« Ein Brecha » on tue à bout portant des humanitaires turcs de la Freedom Flottilla dans les eaux internationales parce que :
« Ein Brecha » face à un danger imminent - de nos jours imaginaire Israël est armé jusqu’aux dents y compris d’armes nucléaires - on revendique la « légitime défense » pour justifier l’injustifiable, son statut d’assassin de celui qui porte au front l’invisible marque de Caïn.
Le danger de cet amendement à la loi sur la Citoyenneté va bien au-delà de cette discrimination et de ce racisme vis-à-vis de la minorité palestinienne principalement visée.
Ce qui se dissimule derrière c’est la légalisation de la falsification par les Sionistes de l’histoire de la Palestine.
Reconnaître l’état d’Israël comme état JUIF c’est reconnaître sa version contestée de l’histoire des Juifs en Palestine, leur « droit éternel » sur la Terre Sainte et par conséquent leur refus de reconnaître le droit du peuple palestinien à retourner sur sa terre ancestrale voire tout simplement de continuer à vivre sur les 20% à peine de la Palestine originelle dont les Sionistes se sont emparés par la force et occupent depuis 1967 de même que le refus de reconnaître aux Palestiniens restés CHEZ EUX dans ce qui constitue l’entité sioniste - peut-on parler d’état quand ce dernier ne s’est jamais intentionnellement préoccupé de délimiter ses frontières - le droit de continuer à y vivre.
C’est définitivement enterrer l’existence de la Palestine comme entité politique géographique reconnue cartographiée répertoriée historiquement - bien avant que les Sionistes n’aient décidé de s’en emparer pour la coloniser - que l’ONU sous la pression des ex empires coloniaux et des nouveaux a injustement et illégalement partagée puisque le peuple qui depuis des siècles s’y était enraciné n’a pas été consulté.
Cet amendement à la loi sur la citoyenneté fait partie du Grand Dessein Sioniste de falsification de l’histoire pour s’approprier un pays, La Palestine, qui ne lui appartient pas, pour légitimer une présence illégale, pour enraciner politiquement une entité pseudo nationaliste bâtarde qui vit de la peur et de la haine qu’elle suscite et qui crée elle-même les conditions de sa propre disparition par autodestruction parce que le régime sioniste qui a fait volontairement le choix de la guerre porte dans son essence même sa propre menace existentielle prête à tout moment à le faire imploser.  
Myriam Abraham

Relance de la colonisation: l'Egypte craint l'échec du dialogue de paix

14:54 16/10/2010
LE CAIRE, 16 octobre - RIA Novosti
L'Egypte craint l'échec définitif des négociations palestino-israéliennes, suite à la reprise de la construction dans les colonies juives dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré samedi devant les journalistes Hossam Zaki, porte-parole de la diplomatie égyptienne.
"On a bien l'impression qu'Israël s'écarte de plus en plus de la mise en application de ses propres engagements de paix", a indiqué le diplomate.
Le gouvernement israélien avait lancé auparavant des appels d'offres pour la construction de nouvelles colonies de peuplement à Jérusalem-Est que les Palestiniens considèrent comme capitale de leur futur Etat indépendant, cette relance de la colonisation intervenant après la fin le 26 septembre dernier du moratoire sur la construction dans les colonies.
"L'Egypte attribue toute la responsabilité pour cette situation au gouvernement israélien", a souligné M.Zaki.
Le diplomate a appelé les Etats-Unis, principal médiateur aux négociations palestino-israéliennes, à intervenir. Selon le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, le Quartette de médiateurs internationaux (Russie, Etats-Unis, Union européenne et Onu) pour le règlement au Proche-Orient doit lui aussi intervenir dans cette situation.

Moscou appelle Israël à renoncer à ses projets de construction

16:19 16/10/2010
MOSCOU, 16 octobre - RIA Novosti
La Russie appelle Israël à renoncer aux projets de construction dans ses colonies à Jérusalem-Est, stipule samedi un communiqué officiel du ministère russe des Affaires étrangères.
"Moscou a accueilli avec une extrême préoccupation et déception ces projets du gouvernement israélien qui vont à l'encontre des efforts internationaux tendant à trouver des moyens de relancer les négociations palestino-israéliennes directes", indique la diplomatie russe.
Le ministère israélien de l'Habitat a lancé vendredi 15 octobre des appels d'offres pour la construction de quelque 240 logements à Jérusalem-Est. Cette relance de la colonisation intervient après la fin le 26 septembre dernier du moratoire sur la construction dans les colonies de peuplement juives dans les territoires palestiniens occupés.
Israël considère Jérusalem comme sa capitale "éternelle et indivisible", alors que les Palestiniens veulent établir dans le secteur oriental de cette ville la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Ces dernières semaines, le Quartette de médiateurs internationaux (Russie, Etats-Unis, Union européenne et Onu) pour le règlement au Proche-Orient exhorte l'Etat hébreu à prolonger le gel de la colonisation.

Ankara accuse Israël de "terrorisme d'Etat"

17:17 16/10/2010
ANKARA, 16 octobre - RIA Novosti
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé samedi Israël de "terrorisme d'Etat" et lui a réclamé des excuses officielles pour l'assaut de Tsahal contre la flottille d'aide pour Gaza le 31 mai dernier, ainsi que des réparations aux familles des neuf Turcs péris au cours de l'abordage.
"Nous n'encouragerons pas le terrorisme d'Etat où qu'il se manifeste et ne laisserons pas impunis de tels actes. Israël doit reconnaître ses erreurs, présenter des excuses et verser des indemisations (aux familles des victimes)", a déclaré M.Erdogan devant les militants de son parti au pourvoir Justice et Développement (AKP) dans une banlieue d'Ankara.
"Tant qu'Israël ne le fera pas, il restera un obstacle dans la voie de la paix", a-t-il ajouté.
Les relations entre les partenaires d'hier, la Turquie et Israël, se sont détériorées suite à la prise d'assaut par des commandos israéliens de la "Flottille de la liberté" qui transportait des milliers de tonnes de cargaisons humanitaires vers la bande de Gaza. L'attaque israélienne a fait 9 morts (tous de nationalité turque) et des dizaines de blessés parmi les passagers de la Flottille.

Netanyahou a fait son choix : les colonies plutôt que la paix

16/10/2010
Ramallah - PNN - Le négociateur en chef de l'Autorité palestinienne, Saeb Erekat, a déclaré vendredi que le premier ministre israélien avait fait son choix : les colonies plutôt que la paix.
Image 
"Il me semble que Netanyahou a fait son choix : les colonies plutôt que la paix" a déclaré Erekat. Cette annonce suit de peu la décision de Netanyahou d'autoriser la construction de 240 nouvelles habitations dans deux colonies de Jérusalem-est, Ramot et Pisgat Ze'ev. Pour le négociateur, cette décision n'est pas surprenante ; elle souligne que la position de Natanyahou n'a finalement pas changé. "Il continue de prendre toutes les décisions qui vont à l'encontre de l'établissement d'un État palestinien souverain" ce qui explique "pourquoi il n'y a plus de négociations actuellement."
Erekat a appelé la communauté internationale à réagir, affirmant que elle et le peuple palestinien "partageaient un but commun, l'établissement d'un État palestinien sur les territoires de 1967." Il ajoute que celle-ci devrait enfin "transformer ces résolutions en actes et arrêter Israël qui détruit toutes possibilités d'établir une solution à deux États."
Selon l'organisation israélienne la Paix maintenant, c'est la première fois qu'un plan de colonisation est officiellement approuvée dans Jérusalem-est depuis mars dernier, où, un plan de construction de 1600 habitations avait conduit à un important conflit diplomatique avec les États-Unis. Le vice-président américain Joe Biden avait fait pression sur Israël pour empêcher la mise en application de ce plan.
Le porte parole du ministère des affaires étrangères américain, P.J. Crowley a déclaré être "déçu par la décision de construction à Jérusalem-est annoncée [vendredi]. Cela va à l'encontre de tous nos efforts pour redémarrer le processus de paix." Il a annoncé avoir été informé peu de temps avant que la décision soit officiellement annoncée.
Cependant, certaines rumeurs accusent l'administration américaine d'avoir été au courant de ce plan de construction depuis le début. Sherine Tadros, journaliste pour Al-Jazeera à Jérusalem explique que "les média israéliens ont annoncé que les Etats-Unis avaient été mis au courant depuis que cette décision a été prise et qu'ils ont négociés avec Israël pour faire chuter le nombre de constructions de 600 à environ 240."
En effet, dans le journal israélien Yediot Aharonot un membre du gouvernement déclare que l'administration Obama aurait coordonné le plan avec Le premier ministre Netanyahou. Les États-Unis auraient fait pression pour reporter ce plan le plus longtemps possible. Le ministre prévoit seulement une "faible condamnation" de la part des États-Unis.
"Cette annonce est clairement un geste politique destiné à faire obstacle à la reprise des négociations avec les palestiniens" déclare un membre de La Paix maintenant à l'AFP. Amnesty International surenchérit en accusant Israël de violation du droit international. "Non seulement ces constructions contreviennent au droit international, mais elles s'inscrivent dans la liste des violations des droits de l'Homme des Palestiniens vivant dans les territoires occupés."
Lien

Un artiste norvégien démasque la barbarie israélienne à travers ses tableaux

15 Oct 2010
Damas / Quelques 25 tableaux illustrant les souffrances des Palestiniens, notamment les enfants de la bande assiégée de Gaza font l'exposition / terre sainte/de l'artiste norvégien Håkon Gullvåg, dont le vernissage a eu lieu hier soir au centre culturel français à Damas.
Par ces tableaux surréalistes, Gullvåg adresse un message à la conscience vivante du monde entier, lui expliquant les pratiques immorales et inhumaines adoptées par Israël depuis plus de 60 ans à l'encontre du peuple palestinien.
Par ses couleurs foncées, Gullvåg met en relief la déformation israélienne intentionnelle de l'innocence de l'enfance et l'amertume des Palestiniens réprimés, tout en exprimant l'ampleur de la souffrance du peuple palestinien par ces grands tableaux.
L’exposition /Terre Sainte/, a été réalisée par Gullvåg en mars 2009 en réaction aux images qui sont parvenues en Norvège sur l'agression israélienne contre les civils dans la bande de Gaza en 2008 et en hommage aux enfants de Gaza pris dans cette guerre. L’exposition a rencontré beaucoup d’échos dans la presse norvégienne qui l’a reconnue comme étant l’une des meilleures expositions engagées de la décennie et a été présentée au Palais de L’Unesco de Beyrouth, et sera accueillie à Amman début 2011.
Dans une déclaration à SANA, l'artiste norvégien a fait savoir que sa sympathie avec le peuple palestinien est due en effet à sa conviction qu'une certaine tromperie et leurre sont pratiquées à l'encontre du peuple palestinien dont la tragédie est complètement ignorée par le peuple norvégien et même le monde, notamment après sa visite en Palestine où il était face en face avec la souffrance du peuple palestinien.
L'artiste norvégien a également fait noter qu'au cours de sa visite en Palestine il a réalisé une fresque sur le mur israélien de séparation raciale comme monument rappelant toujours le vol israélien de la vie et de la liberté des Palestiniens.
Reconnu très tôt pour sa maîtrise technique, Gullvåg est considéré comme l’un des peintres figuratifs les plus importants, son travail a été présenté dans le cadre de la collection de la Galerie Nationale, après sa première exposition à Oslo en 1983. Gullvåg inclut souvent dans ses tableaux d’importantes références à de grands maîtres européens comme Francisco Goya ou Diego Vellazquez, en incluant des symboles, des figures fantomatiques dans ses œuvres autobiographiques, ou encore des paraphrases humoristiques faisant référence aux monarchies européennes aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.N.S. / R.B. 
Lien

Des Israéliens dans la rue pour dire non à l'«État juif»

16 octobre 2010 à 18h35
Agence France-Presse
Tel Aviv
Plusieurs milliers d'Israéliens juifs et arabes ont manifesté samedi soir aux cris de «non au fascisme oui à la démocratie» contre un projet de loi controversé exigeant des candidats à la citoyenneté qu'ils prêtent allégeance à «Israël, État juif et démocratique», a constaté un journaliste de l'AFP.
La manifestation était organisée par les partis d'opposition de gauche et des organisations de Défense des droits de l'homme, pour protester contre l'accord donné dimanche dernier par le gouvernement de droite de Benyamin Nétanyahou à cet amendement à la loi.
Les manifestants ont défilé dans les artères centrales de Tel Aviv, jusqu'au siège du ministère de la Défense, brandissant des pancartes avec des inscriptions «Juifs et Arabes nous refusons d'être ennemis», et «Non à la haine».
Ils ont conspué le premier ministre et le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, dont le parti Israël Beiteinou est à l'origine de cet amendement qui  doit être encore adopté par la Knesset (parlement) pour entrer en vigueur.
Cette formation ultra nationaliste et populiste s'était hissé aux élections de 2009 au troisième rang des partis en Israël, raflant 15 sièges sur 120, après une campagne électorale visant la minorité arabe (20%), sous le slogan «pas de citoyenneté sans loyauté» envers l'État.
Le texte amende la loi actuelle sur la citoyenneté et comprend le paragraphe suivant: «Je jure de respecter les lois de l'État d'Israël comme État juif et démocratique».
Il ne devrait s'appliquer qu'à des non juifs, les juifs obtenant la nationalité en vertu de la Loi du retour et non de la Loi de citoyenneté, mais il faudra encore plusieurs mois pour qu'il soit rédigé sous sa forme définitive.
La manifestation autorisée par la police s'est déroulée sans incident.
Lien 

Des forces spéciales clandestines attaquent la manifestation hebdomadaire à Nabi Saleh – quatre blessés, quatre arrestations

Cisjordanie - 16-10-2010

Par Popular struggle coordination committee 
La patience n’a pas été la caractéristique principale du comportement de l’armée aujourd’hui (vendredi 15.10) pendant la manifestation de Nabi Saleh. Des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants qui participaient à la marche de protestation dans leur petit hameau ont été attaqués à vue par les soldats israéliens et la police des frontières positionnés au carrefour principal, en plein village. Les forces israéliennes avaient d’abord fait usage de grenades lacrymogènes et à concussion, mais sont passées rapidement aux tirs à balles caoutchouc-acier.
Tandis que les balles sifflaient et que les gaz lacrymogènes asphyxiants envahissaient les maisons de Nabi Saleh et se propageaient dans les rues, continuer à marcher est devenu impossible et des affrontements ont commencé. Quelques habitants du village ont répondu à l’agression militaire en érigeant des barricades de pierre et de poubelles dans la rue pour empêcher les soldats de pénétrer plus avant dans le village, pendant que d’autres jetaient des pierres et se mettaient à couvert derrière les barrières de fortune. L’armée a tiré à balle réelle mais heureusement, personne n’a été touché.
Alors que les affrontements diminuaient et étaient sur le point de se terminer, des soldats de l’unité spéciale Duvdevan sont entrés clandestinement dans le village dans un van blanc portant des plaques d’immatriculation palestiniennes, embarqués dans un cortège de mariage venant du village voisin de Beit Rimma. Puis ils ont fait irruption de la voiture et se sont précipités sur les manifestants, arme au point et tirant des salves de balles réelles en l’air et en direction des gens.
L’attaque s’est soldée par l’arrestation de trois manifestants palestiniens et d’une israélienne qui filmait la scène, à qui les soldats ont cassé une caméra et volé une autre. Les soldats n’ont pas pu arrêter un deuxième cameraman, Bilal Tamimi, qui a réussi à s’échapper avec la vidéo ci-dessus, ainsi qu’un secouriste du Croissant Rouge palestinien qui a été tabassé. Un autre manifestant a été blessé au visage par un coup de crosse de fusil, lui provoquant une hémorragie sous l’œil.
Puis, alors que le soleil descendait derrière les collines, à l’ouest, et en dépit du calme complet, l’armée a lancé une nouvelle invasion du village, qui a commencé par des tirs de dizaines de grenades lacrymogènes dans le village. Les affrontements ont alors repris et se sont terminés un peu après la tombée de la nuit, avec la blessure la plus grave de la journée. Tandis que la dernière jeep blindée quittait le village, un des soldats a tiré une salve de balles caoutchouc-acier depuis l’intérieur du blindé. Un jeune homme du village a été touché par deux fois au tibia gauche.
Traduction : MR pour ISM 
Lien 

« Je cherche toujours la tête de mon fils » - Beit Hanoun, Gaza

Gaza - 16-10-2010

Par Anne Paq 
La « zone tampon », la « no-go zone », le « no man's land » ... peu importe le nom, c'est une zone effrayante et dévastée. Elle peut aussi s'avérer mortelle pour les rares personnes qui osent encore s'y aventurer. Dans cette zone non définie si ce n'est par des balles, chaque semaine, des Palestiniens se font tirer dessus. Ils ne savent même pas d'où viennent les balles ou les obus.














Walid, le père du jeune Ismaël, devant le portrait de son fils tué par l'armée sioniste. (Photo Anne Paq/Activestills.org.)

Le 13 Septembre 2010, Ibrahim Abu Sayed, âgé de 91 ans, avec Hossam son petit fils de 17 ans, et son ami Ismail Abu Oda (16 ans), s'est rendu sur ses terres avec leurs animaux. La journée devait être belle et joyeuse, ils avaient préparé un barbecue et du thé, mais elle a viré au cauchemar. Il y un obus, puis un autre plus proche, et le troisième qui les a frappés directement, tuant les deux garçons et le vieil homme, et tous les animaux instantanément.
Les corps ont été mutilés. Pour le père d'Ismaïl à qui nous avons rendu visite, cela ne pouvait pas être une erreur : « Les soldats israéliens les connaissaient, ils se rendaient toujours sur les terres. Ils connaissent tous les agriculteurs de cette zone. Un homme de 91 ans et deux enfants sont-ils des terroristes ??! »
L'armée israélienne a reconnu que c'était une erreur. Une autre erreur mortelle.
Aujourd'hui encore un autre jeune a été blessé par balles dans le nord de Gaza alors qu'ils collectaient des débris pour les revendre.
Ces « erreurs » sont en réalité des actes de terreur contre les civils qui osent se tenir debout sur leurs terres, à la vue d'Israël. C'est peut-être le véritable crime pour les Palestiniens, de rester visibles, de rester à vue. Il est bien plus simple d'oppresser un peuple qu'on ne voit pas.
Alors que je travaillais au centre de la bande de Gaza, près de la zone tampon, on m'a dit de ne pas pointer mon appareil photo en direction du Mur alors que nous étions à au moins 1 km de la frontière. Ensuite, alors que nous voulions nous garer sur la route, un habitant nous a dit de ne pas laisser la voiture ici – « Ce serait suspect. » Alors j'ai demandé « Et est-ce qu'il est permis de respirer ? Est-ce que cela aussi, c'est suspect ? »
Ce qui est frappant à cet endroit, c'est que sur un côté (Est), on peut voir la frontière, et que de l'autre côté (ouest), on peut voir la mer... voila combien la bande de Gaza est minuscule. En poussant plus loin les habitants de Gaza de la frontière, les Israéliens les poussent à la mer, une expression bien trop familière.
Selon Walid, le père d'Ismaël, ils ont maintenant peur de retourner sur les terres. Il ne s'y rend que vers 6 heures du matin pour tenter d-e trouver la tête de son fils qui manque. Le matin même, il a dit qu'il avait ramassé un morceau sur un arbre, mais il n'était pas sûr qu'il était de son fils, il provenait peut être des animaux. Ismaël, nous dit-il, était un fils aimant et respectueux, qui était habile et très doué en mécanique.
Alors que Walid nous a montré les fléchettes qui étaient dans l'obus qui a déchiqueté Ismaël, j'ai senti comme si elles m'atteignaient en plein cœur. Je vais survivre, mais pas Walid ni les victimes de toutes les « erreurs », toutes aussi innombrables qu'inexcusables, à venir.

Un enfant palestinien travaille sur la terre, quelques mètres près de l'endroit ou il y a quelques semaines trois personnes se sont faites tuées par l’armée israélienne. (Photo Anne Paq/Activestills.org.)
Lien 

15 blessés dans le quartier Silwan, plusieurs dizaines dans le camp de réfugiés de Shi'fat, Jérusalem

Jérusalem - 16-10-2010

Par Palestine Info 
Des affrontements ont éclaté entre les habitants du quartier Silwan, à Jérusalem occupée, et les troupes des forces d’occupation hier vendredi après-midi ; 15 Palestiniens ont été blessés et des dizaines ont souffert de difficultés respiratoires dues à l’inhalation des gaz lacrymogènes.
















Selon les sources locales, les troupes et la police d’occupation en grand nombre ont attaqué, pendant les prières du vendredi, la « tente de la fermeté » où les habitants de Silwan font un sit-in. Les soldats ont tiré des grenades lacrymogènes sur les fidèles, provoquant des affrontements entre les fidèles non armés et les troupes de l’occupation.

Quinze personnes ont été blessées, dont Sheikh Ekrema Sabri, président du Conseil suprême islamique, Hatem Abdelqader, un responsable Fatah de haut rang, Fakhri Abu Diab, membre du comité de défense du quartier Bustan, et une petite fille de 4 ans.

Sheikh Sabri a fait un sermon dans lequel il a affirmé que le peuple palestinien n’abandonnera jamais ses droits à Jérusalem et qu’il défendra la ville sainte. Il a également appelé les Palestiniens à s’unir en face de l’occupation sioniste.
Voir les photos de la résistance palestinienne à Silwan, hier après-midi, sur qudsmedia.net.
(traduction MR pour ISM)

Des dizaines de blessés lors d'affrontements nocturnes sur le barrage de Chi'fat à al-Qods
Palestine Info (en français)
Des dizaines de citoyens palestiniens ont été asphyxiés par des bombes de gaz lacrymogène lancées par les forces occupantes lors d'affrontements nocturnes qui ont éclaté, la nuit dernière, entre des jeunes palestiniens et les forces de l'occupation sionistes aux alentours du barrage militaire installé près du camp de Chi'fat au centre d'al-Qods occupée.
Des sources locales ont déclaré que de violents affrontements ont éclaté lorsque les jeunes palestiniens ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats sionistes postés sur le barrage provocateur installé à l'entrée du camp de Chi'fat.
Les sources ont ajouté que les soldats sionistes ont bouclé la zone, et lancé une campagne de fouille.
Ils ont empêché le passage des Palestiniens sur ce barrage pendant plusieurs heures, alors que les unités spéciales sionistes ont intensifié leurs tournées dans les ruelles du camp tout au long de la nuit dans le but de provoquer les citoyens palestiniens.

Israël : Une éducation dans l’inégalité

dimanche 17 octobre 2010 - 05h:04
Mya Guarnieri
Al Jazeera
Exprimant son soutien au projet de loi controversé sur le serment à la loyauté - une législation qui va exiger de tout non-juif qu’il prête serment d’allégeance à Israël « en tant qu’Etat juif et démocratique » -, Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a dit : « Le sionisme a créé un Etat national exemplaire, un Etat qui garde l’équilibre entre les besoins nationaux de notre peuple et les droits individuels de chaque citoyen du pays ».
Mais un coup d’œil sur le système éducatif israélien nous offre une image bien différente.
Rawia Aburabia, avocate de l’ACRI (Association pour les droits civils en Israël) relève que les écoles fréquentées par les citoyens palestiniens d’Israël manquent de « 9 000 classes, 300 fonctionnaires (pour renforcer l’assistance scolaire), 200 psychologues et 250 conseillers pédagogiques ».
En conséquence, le pourcentage des abandons chez les citoyens palestiniens d’Israël est quasiment le double de celui chez les juifs. Les classes dans le système scolaire arabe ont également plus d’élèves que celles fréquentées par les juifs - cela veut dire un temps d’instruction plus réduit par étudiant, plus de problèmes de discipline et un taux plus faible de réussite.
« Dans le Néguev, la situation est catastrophique, » dit Aburabia. « Il y a 37 villages (bédouins) non reconnus, sans lycées, et tout juste avec des écoles primaires. 80 000 personnes vivent dans ces villages. »
Là, le taux des abandons dépasse les 40%, en partie, explique Aburabia, « parce que pour aller au lycée, il leur faut marcher pendant des kilomètres avant de rejoindre la route nationale. »
Confrontés à des obstacles énormes pour s’instruire, les Bédouins ne se sont que 2% à aller à l’université. Selon un rapport publié par Sikkuy, une ONG arabo-juive qui milite pour l’égalité, il n’en va guère mieux pour la population arabe d’Israël prise globalement : un peu plus de 3% entrent à l’université, à comparer aux 9% de juifs.
Si Israël était effectivement un Etat où tous les citoyens étaient traités à égalité, dit Aburabia, « Je ne pense pas qu’il me faudrait aller devant la Haute Cour de justice pour demander que le ministère de l’Education comble l’écart des 9 000 classes. »
« Frustration et désespoir »
Le gouvernement israélien est bien conscient des disparités énormes entre les deux systèmes scolaires, dit Yousef Jabareen, directeur du Centre arabe pour le droit et la politique, Dirasat.
« Une grande partie des statistiques émanent du gouvernement lui-même » dit Jabareen.
Et il y a plus de dix ans, Zvi Zameret a rédigé un rapport gouvernemental détaillant les nombreux décalages entre les écoles arabes et les écoles juives. « La qualité moyenne de l’enseignement dans le secteur arabe israélien est plus faible que dans la plupart des écoles juives, » y écrivait-il.
Zamaret continuait : « Les ressources allouées à l’éducation arabe ne répondent pas à la croissance de la population. Les écoles arabes - plus que tout autre secteur de l’éducation - souffrent d’un manque de salles de classe et de salles de mauvaise qualité. »
Dans le rapport, Zameret le reconnaissait, « il existe une disparité entre le système d’éducation arabe et le système d’éducation juif. »
Mais plus de dix ans plus tard, les mêmes écarts perdurent. Et Zameret, aujourd’hui président du secrétariat pédagogique, va de l’avant avec un projet de révision des manuels civiques, qui vise à faire retirer des phrases comme : « Depuis sa création, l’Etat d’Israël s’est engagé dans une politique de discrimination contre les citoyens arabes. »
Que l’Etat, à la fois, admette les problèmes qui harcèlent le système éducatif arabe et les ignore, crée « un sentiment de frustration et de désespoir », dit Jabareen.
Autre sujet de confrontation, les zones de priorité nationale (NPA) à propos desquelles Jabareen note : « Si cela n’est pas clairement une discrimination sur la base ethnique, alors je ne sais vraiment pas ce qu’est la discrimination ».
Connue sous le nom de carte des priorités nationales, et établie en 1998, elle retient 533 villes et villages pour des incitations économiques et éducatives. Bien que les citoyens palestiniens d’Israël représentent 20% de la population - et qu’ils soient surreprésentés dans les niveaux socio-économiques les plus bas -, sur les 533 NPA, il n’y a que 4 villages arabes.
Profondément préoccupés à propos de l’impact de ces NPA sur le financement de l’éducation, Adalah - organisation des droits de l’homme et centre de conseils juridiques pour les Palestiniens vivant à l’intérieur de la Ligne verte, comme dans les Territoires occupés - a traduit l’Etat d’Israël devant les tribunaux. En 2006, un jury de sept juges de la Cour suprême a décidé que les NPA constituaient une discrimination illégale et ordonné que l’Etat les modifie.
Mais non seulement l’Etat a circonvenu à la décision de la Haute Cour, mais il a étendu la carte des priorités nationales à six colonies illégales de Cisjordanie. Les colons juifs représentent à peine la moitié des citoyens palestiniens d’Israël. Et en général, ils sont plus riches.
La « cinquième colonne » d’Israël
S’agissant des écarts entre les systèmes éducatifs juifs et arabes d’Israël, Gabi Salomon, professeur à l’université de Haïfa et co-directeur de Sikkuy, remarque : « Je ne pense pas qu’il y ait la moindre mauvaise intention derrière cela. »
La négligence, explique Salomon, vient que l’on considère les citoyens palestiniens d’Israël « comme une cinquième colonne potentielle à laquelle on ne peut faire trop confiance et sur laquelle on ne peut guère compter ».
Ainsi, de nombreux Israéliens juifs pensent qu’« il n’y a aucune nécessité absolue à partager les revenus fiscaux avec eux, » dit Salomon. « Le sentiment, c’est, "pourquoi auraient-ils besoin de tout ce dont les juifs ont besoin ?" ».
Ce sentiment est net à la fois s’agissant de la répartition inégale des allocations que de l’attitude à l’égard des élèves.
Un récent sondage réalisé par un professeur de l’université de Tel Aviv, Camil Fuchs, révèle que 50% des adolescents juifs ne veulent pas d’Arabes dans leurs classes. Et alors que près des deux tiers des personnes interrogées reconnaissent que les citoyens palestiniens d’Israël n’ont pas des droits égaux, 59% n’y voient aucun inconvénient.
Les écarts sont aussi perpétués par le fait que les citoyens palestiniens d’Israël ne sont pas représentés au ministère de l’Education. Même le directeur de l’éducation arabe et islamique est juif.
« Une représentation juste est très importante pour protéger les intérêts de la minorité, » dit Sawsan Zaher, avocat d’Adalah. « Et il n’y a pratiquement aucun professionnel arabe dans le processus de prise de décisions. »
Zaher ajoute qui ceux qui aspirent à entrer dans les effectifs du ministère de l’Education doivent être porteurs d’une certaine idéologie. Par exemple, Adalah a récemment appris que « des valeurs positives envers l’Etat juif » étaient l’une des exigences requises pour obtenir un poste de statut supérieur.
Pour Zaher, un tel critère montre l’existence d’une sorte de « police de la pensée ».
Dans le passé, le ministère de l’Education a aussi effectué des enquêtes sécurité sur les Arabes qui postulaient à des emplois de proviseurs.
Après contestation d’Adalah devant la Haute Cour, celle-ci a décidé d’annuler cette politique de bas niveau. « Mais je suis conscient que, officieusement, ils poursuivent leurs enquêtes, » dit Zaher, ajoutant : « Vous ne pouvez devenir proviseur que si vous êtes conforme à la mentalité et à la politique de l’Etat. »
« Finalement, tout est lié à (l’idée d’Israël comme) l’Etat juif, » réfléchit Zaher. « Vous ne pouvez rien apprendre sur la Nakba, parce c’est un Etat juif. Vous n’obtenez pas de financement parce que vous n’êtes pas juif. Vous n’êtes nommés que si vous êtes loyal envers l’Etat. »
(JPG)
Mya Guarnari est journaliste indépendante, basée à Tel Aviv. Elle écrit régulièrement pour The Huffington Post et The Jerusalem Post. Ses articles sont publiés en anglais notamment sur Al Jazeera, The National (Abu Dhabi), Ha’aretz, Electronic Intifada, The Jewish Daily Forward, Maan News Agency, Mondoweiss... Elle possède une maîtrise des Beaux-Arts de l’université d’Etat de Floride.
Elle peut être contactée par courriel : myaguarnieri@gmail.com
Son site : Mya Guarnieri
13 octobre 2010 - Mya Guarnieri - Al Jazeera - traduction : JPP
Lien

Mais qu’aurait fait Nasser ?

dimanche 17 octobre 2010 - 05h:01
Jamal Elshayyal - Al Jazeera
Ainsi, après avoir laissé en rade 400 humanitaires, une valeur de 5 millions de dollars d’aide et 148 véhicules pendant plus de huit jours, le gouvernement égyptien a finalement donné son feu vert pour que le convoi d’aide de Viva Palestina accoste dans le port d’Al-Arish.
(JPG)
Certains d’entre vous se rappelleront le dernier convoi organisé par Viva Palestina, forcé de retourner de Jordanie en Syrieaprès que les Egyptiens aient fait savoir qu’ils ne lui accorderaient aucun accès sauf s’il accostait à Al-Arish. Et bien cette fois-ci, les organisateurs ont fait exactement ce que le Caire avait demandé - ils sont allés directement en Syrie et ont demandé la permission de passer par l’Egypte pour se rendre dans la bande de Gaza assiégée.
Et malgré cela, le gouvernement égyptien à refusé de donner son autorisation pendant plus d’une semaine. La raison du rejet initial ? Il n’y en avait pas une seule. Pour beaucoup, il est déroutant de voir comment, en l’espace de 40 ans, le rôle de l’Egypte dans le monde arabe s’est transformé de gardien du pan-arabisme en sujet de plaisanterie.
L’Egypte d’aujourd’hui est très loin de la puissante nation qui a aidé l’Algérie à conquérir son indépendance, qui a concédé d’inestimables sacrifices pour le peuple palestinien, tenté d’unifier le monde arabe à travers Damas et, surtout, résisté fermement face à l’impérialisme britannique, français et américain.
Au lieu de cela, son gouvernement a aujourd’hui tellement réduit le rôle du pays qu’afin de donner lune fausse impression d’importance, les médias d’état doivent utiliser Photoshop et trafiquer la position de leur chef mal placé.
Je me demande combien Mubarak a dû se sentir fort quand il s’est vu précédé Barack Obama et Bibi Netanyahu ! L’Egypte a été par le passé dirigée par un président qui a cru que la force de son pays venait de celui de toute la région, que la seule voie par laquelle son peuple pourrait se sentir en sécurité était celle de tous les peuples arabes. On était alors guidé par l’idée que tant qu’un seul mètre de terre arabe était occupée, aucun Arabe n’était vraiment libre.
Mais aujourd’hui, il est ordonné par un gouvernement tellement impopulaire, tellement coupé de son peuple qu’au moment où la santé du président était en péril et que celui-ci ait été transporté au loin en Allemagne, 40 de ses alliés les plus puissants se sont enfuis du pays.
Le gouvernement égyptien prétend que permettre à des convois d’aide d’entrer dans le pays est une question de sécurité nationale et de souveraineté.
Je ne suis pas certain que des convois chargés de médicaments, de fournitures scolaires et d’incubateurs puissent menacer la sécurité nationale de l’Egypte.
Beaucoup de gens savent, cependant, combien Israël qui dispose de l’arme nucléaire représente une menace pour la sécurité nationale égyptienne. Beaucoup se rendent compte de la façon dont Israël - un pays qui a occupé chacun de ses voisins - constitue la plus grande menace vis-à-vis la souveraineté étatique égyptienne.
Je suis sûr que ces mêmes personnes se rendent également compte de combien est dangereux un Soudan divisé pour la stabilité au Caire.
Mais en dépit de ces sonnettes d’alarme retentissantes aux frontières sud et est de l’Egypte, son gouvernement est davantage concentré sur la question de permettre l’entrée ou non à un convoi d’aide humanitaire.
Il s’était montré plus soucieux de savoir où un sommet demandant la fin de la guerre contre Gaza devait se tenir, plutôt que du fait que la guerre elle-même [décembre 2008] avait été déclarée à partir de son propre territoire par celui qui était alors le ministre israélien des affaires étrangères.
Les organisateurs du convoi Viva Palestina me disent qu’ils couvriront leurs bateaux de drapeaux égyptiens, et que les participants brandiront les couleurs rouge, noire et blanche haut dans le ciel au moment où ils accosteront à Al-Arish. Ils me disent que ce sera un message pour les citoyens égyptiens, qu’ils considèrent toujours comme leurs frères, en dépit du comportement de leur gouvernement.
Je me demande qu’elle sera la réponse des Egyptiens. Je suis sûr que beaucoup d’entre eux se poseront alors la question : « mais qu’aurait fait Nasser ? »
13 octobre 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://blogs.aljazeera.net/middle-e...
Traduction : Info-Palestine.net
Lien

Nouveaux projets [de colonisation] à Jérusalem, les Palestiniens protestent

publié le samedi 16 octobre 2010
Mohammed Assadi, Reuters

 
Le chef des négociateurs palestiniens avec Israël, Saëb Erekat, a accusé vendredi celui-ci de "préférer les colonies à la paix", au lendemain de l’annonce de nouveaux projets immobiliers pour des Juifs à Jérusalem-Est.
Passés presque inaperçus la veille, ces appels d’offres pour la construction de 238 nouveaux logements dans deux quartiers de la partie orientale de Jérusalem conquise et annexée par Israël en 1967, pourraient compliquer un peu plus les efforts américains pour renouer les fils d’un dialogue direct entre Israël et les Palestiniens.
Mahmoud Abbas a dit attendre de Washington qu’il convainque Israël de cesser toute colonisation pour favoriser la reprise de ce dialogue engagé début septembre mais suspendu ce mois-ci par le président palestinien lorsque Benjamin Netanyahu a refusé de proroger un moratoire de dix mois sur la construction de nouveaux logements en Cisjordanie.
Le chef du gouvernement israélien a posé cette semaine comme condition préalable à un nouveau moratoire que les Palestiniens reconnaissent Israël en tant qu’Etat juif, ce qu’Abbas exclut en accusant Israël de "continuer à dresser des obstacles" sur le chemin de la paix [1].
Dans un communiqué, Saëb Erekat a estimé qu’en permettant la publication de nouveaux projets immobiliers dans les quartiers juifs de Psgat Zeev et Ramot, à Jérusalem-Est, Israël a "tranché en faveur des colonies contre la paix" et "exposé au grand jour les raisons pour lesquelles il n’y avait plus de négociations aujourd’hui".
Selon le ministre israélien du Logement, Ariel Attias, membre du parti ultra-religieux Shas, ces 238 nouveaux logements s’inscrivent dans le cadre d’un plan plus vaste de construction de 1.700 logements à Jérusalem-Est non rendu public pour le moment "pour éviter de saboter" les tractations avec Washington.
Israël avait fait valoir que Jérusalem n’était pas couvert par le moratoire initial portant sur les constructions en Cisjordanie, mais les projets immobiliers y avaient été gelés de facto en mars après l’incident diplomatique provoqué par leur divulgation en pleine visite du vice-président américain Joe Biden.
Le département d’Etat américain s’est déclaré déçu par l’annonce de ces nouveaux projets de construction.
"C’est contraire à nos efforts visant à relancer les négociations directes entre les parties", a dit le porte-parole de la diplomatie américaine, P.J. Crowley.
"Nous continuerons à travailler comme nous l’avons fait pour créer les conditions de reprise des négociations directes."
Mohammed Assadi, avec Deborah Charles à Washington, Marc Delteil et Grégory Blachier pour le service français
relayé par Yahoo

Le chèque en blanc d’Obama à Israël

publié le samedi 16 octobre 2010
Doug Ireland

 
L’administration d’Obama a troqué pour trop peu son soutien à un nouveau gel de 60 jours de construction de colonies dans les territoires occupés. Barack Obama prépare un cadeau énorme au gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou.
Un article du New York Times du 5 octobre ignoré en grande partie par la presse étrangère rapporte que l’administration d’Obama, en échange d’un nouveau gel de seulement 60 jours de construction de colonies dans les territoires occupés, « a offert des armes importantes, son soutien à une présence israélienne à long terme en Cisjordanie, [et] la promesse par Washington d’utiliser son droit de veto contre toute résolution critique d’Israël au Conseil de Sécurité de l’ONU… »
C’est quand même extraordinaire. En effet, Washington voudrait ainsi exclure toute possibilité d’un éventuel retour d’une grande partie de la Cisjordanie aux Palestiniens, ce qui doit être le sujet même des négociations israélo-palestiniennes dans le « processus de paix ».
Plus incroyable encore est la promesse par Obama d’exercer son veto contre n’importe quelle résolution qui exprimerait la moindre critique des actions d’Israël. Cela veut dire que, si Israël bombarde l’Iran, l’ONU ne peut rien dire contre, car Washington imposera son veto. Ou que, si Israël envahit la Syrie ou le Liban ou Gaza, l’ONU restera muette, car Washington mettra son veto.
L’idée que Obama fasse cette promesse avant même de connaître l’action choisie par Israël est un chèque en blanc au gouvernement de coalition de Netanyahou et du fascisant Avigdor Lieberman, chef ultranationaliste du parti d’extrême droite Yisrael Beiteinu, actuel ministre des Affaires étrangères et numéro deux du gouvernement.
En retour, Obama n’exige qu’un gel de 60 jours des colonies nouvelles, un délai dérisoire. Ce qu’a souligné même un sioniste progressiste et pro-Obama comme Daniel Kurtzer, ancien ambassadeur en Israël de Bill Clinton : il a déclaré au Times que « c’est un ensemble de promesses extraordinaire pour finalement rien, car qui pense que deux mois sont assez » pour faire aboutir les négociations israélo-palestiniennes ?
Mais deux mois, c’est assez de temps pour dépasser les élections législatives américaines de novembre, où les voix des juifs dans des États comme la Floride, la Pennsylvanie, et la Californie sont essentielles pour les candidats démocrates d’Obama.
Ces promesses étaient l’idée de Dennis Ross chargé du Moyen-Orient au National Security Council et faucon pro-israélien notoire, partisan depuis longtemps d’une action militaire contre l’Iran. Manière d’encourager un bombardement du pays des ayatollahs par le duo Netanyahou-Lieberman, tous deux faucons sur la question ? En tout cas, l’offre d’Obama n’a fait qu’aiguiser l’appétit des Israéliens, car au lieu de l’accepter, Lieberman a montré son pouvoir en faisant voter par le gouvernement en début de semaine un serment de loyauté à l’État d’Israël « juif et démocratique » que devraient prononcer les candidats à la citoyenneté.
Le chroniqueur vedette du quotidien israélien Ha’aretz, Gideon Levy, l’a écrit : « Souviens-toi de ce jour, c’est le jour où Israël change de personnalité : dorénavant nous habitons dans un pays nouveau officiellement théocratique, nationaliste, et raciste. » Une bonne manière de torpiller encore une fois les négociations.

Le groupe des "Anciens" s'active pour lever le blocus de Gaza

17/10/2010
Une délégation du groupe des "Anciens" est arrivée samedi à Gaza où elle compte appeler à la levée du blocus israélien imposé au territoire palestinien.
L'ex-présidente irlandaise et ancienne haute commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme Mary Robinson, la militante indienne pour les droits des Femmes Ela Bhatt et l'ex-chef de la diplomatie algérienne et émissaire de l'ONU Lakhdar Brahimi sont entrés à Gaza par le point de passage de Rafah en provenance d'Égypte.
Le groupe des "Elders (Anciens)", qui oeuvre pour la fin des conflits dans le monde, rassemble des personnalités politiques connues comme également l'ex-président américain Jimmy Carter qui doit rejoindre la délégation dimanche au Caire.
"Le but de la visite est d'attirer l'attention sur l'impact de l'isolement de Gaza et de lancer un appel pour la levée immédiate du blocus", selon leur communiqué.
La délégation devait rencontrer des responsables de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA), des membres des "autorités locales", des hommes d'affaires et des défenseurs des droits de l'Homme, selon le texte.
Israël a imposé le blocus à Gaza après la capture en 2006 du soldat israélien Gilad Shalit, toujours détenu, et l'a renforcé après la prise de contrôle du territoire par le groupe islamiste Hamas un an plus tard.
Après l'indignation provoquée par l'assaut meurtrier de sa marine le 31 mai contre une flottille humanitaire pour Gaza, Israël a accepté d'alléger le blocus, laissant passer tous les produits à l'exception des armes et des biens susceptibles d'être utilisés à des fins militaires.
Israël continue néanmoins à restreindre fortement la circulation des personnes et à interdire les exportations de Gaza.
Avant Gaza, la délégation des "Anciens" a rencontré vendredi soir au Caire le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, au début de leur tournée au Moyen-Orient.
La délégation doit également se rendre en Syrie, en Jordanie, en Israël et en Cisjordanie.
"L'objectif est de stimuler le soutien dans la région aux négociations" de paix israélo-palestiniennes, selon le communiqué.
Ces négociations, relancées le 2 septembre à Washington, après 20 mois de suspension, sont à nouveau interrompues en raison du refus des Palestiniens de négocier tant qu'Israël poursuit la colonisation.  

"Amnesty International" accuse Israël de bafouer les droits du peuple palestinien

Samedi, 16 Octobre 2010 15:35
IRNA - Les constructions illégitimes, dans les territoires occupés, représentent une menace aux droits de l’Homme du peuple palestinien, indique un communiqué, publié, depuis Londres, par "Amnesty International". Cette organisation a critiqué la poursuite de la colonisation et demandé aux responsables du régime sioniste de mettre un terme au projet de construction de 238 nouveaux logements, dans les territoires occupés, à l’Est de Qods.
Pour "Amnesty International", "non seulement ces constructions contreviennent au Droit international, mais elles s'inscrivent dans la liste des violations des droits de l'Homme des Palestiniens vivant dans les territoires occupés. ", a affirmé Philip Luther, le Directeur adjoint du Programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’"Amnesty International".
Il s'agit des premiers appels d'offres, depuis la fin, le 26 septembre, du moratoire de dix mois, portant sur les nouvelles constructions, dans les colonies de la Cisjordanie occupée.

Les Etats-Unis déçus de la décision d’Israël

Samedi, 16 Octobre 2010 22:13 
IRIB- Le porte-parole du département d'Etat américain Philip Crowley a déclaré que les États-Unis étaient "déçus" par la décision d'Israël de construire 238 nouveaux logements dans les territoires palestiniens occupés.
Nous avons été déçus par l'annonce de nouvelles offres à l’est de la ville sainte, hier. Il est contraire à nos efforts pour reprendre les négociations directes entre les parties », a déclaré, vendredi, Phillip Crowley a déclaré aux journalistes vendredi. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a approuvé; jeudi, la construction de nouvelles habitations dans la partie orientale d'Al-Qods. Le haut négociateur palestinien, Saëb Erekat, a déclaré vendredi que de tout évidence 'Israël avait l'intention de "tuer" toutes les chances de relancer les pourparlers de paix entre les deux côtés. " Le Premier ministre israélien a fait son choix. Il préfère la colonisation à la paix" a-t-il déclaré.
Lien 

Protestation contre le projet de loi de la nationalité israélienne

Dimanche, 17 Octobre 2010 09:38 
IRIB-Plusieurs milliers d'Israéliens juifs et arabes ont manifesté samedi soir aux cris de "non au fascisme oui à la démocratie" contre un projet de loi controversé exigeant des candidats à la citoyenneté qu'ils prêtent allégeance à "Israël. La manifestation était organisée par les partis d'opposition de gauche et des organisations de Défense des droits de l'Homme, pour protester contre l'accord donné dimanche dernier par le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu à cet amendement à la loi. Les manifestants ont défilé dans les artères centrales de Tel Aviv, jusqu'au siège du ministère de la Défense, brandissant des pancartes avec des inscriptions "Juifs et Arabes nous refusons d'être ennemis", et "Non à la haine". Ils ont conspué le Premier ministre et le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, dont le parti Israël Beiteinou est à l'origine de cet amendement qui doit être encore adopté par la Knesset (parlement) pour entrer en vigueur.
Lien 

Négociations de paix: Israël annonce un report du sommet de Paris

Dimanche, 17 Octobre 2010 09:39 
IRINN - Le sommet qui devait réunir à Paris le 21 octobre le président palestinien Mahmoud Abbas, le président égyptien Hosni Moubarak et le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu a été reporté, a annoncé samedi le bureau du Premier ministre israélien. "Après consultations, les parties concernées se sont mises d'accord pour décider d'une autre date", a déclaré le bureau de M. Netanyahu, sans plus de précisions. Cette décision a été implicitement confirmée par le principal négociateur palestinien Saëb Erakat. "La poursuite de la colonisation israélienne ruine tous les efforts de paix, que ce soient ceux du président (américain) Barack Obama ou ceux du président français Nicolas Sarkozy", a t-il déclaré à l'AFP. Il a affirmé que de toute façon l'Autorité palestinienne "n'avait reçu aucune invitation officielle, avec une date précise, concernant la réunion". La présidence française avait déjà évoqué vendredi la possibilité que la réunion des principaux protagonistes des négociations de paix au Proche-Orient, annoncée par Nicolas Sarkozy, n’aura pas lieu la semaine prochaine comme prévu, suite à la suspension des pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens

Le règlement de la question palestinienne passe, uniquement, par le référendum

Samedi, 16 Octobre 2010 22:16 
IRIB - Le meilleur moyen pour résoudre la question palestinienne est d'appliquer la proposition iranienne qui consiste à organiser un référendum au cours duquel se prononceront tous les Palestiniens, confessions et appartenances, confondues, sans oublier les réfugiés.
 C'est ce qu'a affirmé le Président du parlement iranien, Ali Larijani, qui a souligné ce point lors de la cérémonie d'ouverture de la deuxième conférence internationale, ayant comme thème "Perspectives des évolutions de la Palestine et du régime sioniste, occasions et défis" qui a eu lieu au bureau des études internationales du Ministère iranien des Affaires étrangères.
Lien 

Bahr condamne les déclarations d'Abbas que la judaïté d'"Israël" est une affaire internationale

[ 16/10/2010 - 12:38 ]
Gaza – CPI
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a exprimé son étonnement vis-à-vis des déclarations du président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a considéré que "la judaïté de l'entité sioniste" est une affaire internationale et non pas une cause palestinienne.
Il a affirmé que ces déclarations d'Abbas représentent une législation implicite des dernières déclarations d'Abdou Rabouh.
Dans ses déclarations de presse publiées le vendredi 15/10, Dr. Bahr a ajouté que les droits et les principes palestiniens ne sont pas soumis aux désirs et aux volontés de la communauté internationale.
Il a appelé à juger le secrétaire du comité exécutif de l'OLP, Yasser Abdou Rabouh, pour ses déclarations concernant la « prédisposition des Palestiniens à reconnaître le caractère juif de l'entité sioniste ».
"L'impunité d'Abdou Rabbouh torpillera les positions et les politiques de l'autorité palestinienne et du mouvement du Fatah, ainsi mettra la décision Palestinienne dans les mains d'une clique frivole qui n’aurait aucun scrupules à trahir la Palestine, ses principes et sa cause nationale", a-t-il poursuivi.

Des dizaines de blessés lors des marches des villages de la Cisjordanie contre le mur raciste

[ 16/10/2010 - 11:03 ]
Ramallah – CPI
Des dizaines de citoyens palestiniens et de militants étrangers ont été blessés après avoir été agressés par les forces de l'occupation israélienne, le vendredi 15/10, lors des marches hebdomadaires organisées contre le mur et la colonisation ainsi que la confiscation des terres dans les villages de Bilin et de Maassara.
Le village de Maassara au sud de la ville de Bethléem fut le lieu d’un rassemblement de masse contre le mur d'apartheid sioniste aux alentours du lycée du village.
Les marches s'est déployée dans les rues du village, arrivant au lieu de la construction du mur raciste sioniste, où ils firent face à des dizaines de soldats sionistes armés et portant des matraques, qui leur ont bloqué la route, les obligeant à organiser un sit-in sur les lieux.
Le porte-parole de la campagne populaire anti-colonisation, Mohamed Breijih, a prononcé un discours en langue arabe alors que Joum'ah Zawahera s’est exprimé en anglais, concernant ce qui se passe sur le terrain comme escalade de violence sioniste, d'agressions des colons sionistes qui se sont accentuées dernièrement contre les cultivateurs palestiniens lorsqu'ils récoltent les olives.
Ils ont affirmé que les négociations avec le côté sioniste sont inutiles et inefficaces, parce que les pratiques oppressives de l'occupation torpillent tous les efforts de la paix.
Lors de la prononciation des discours, les soldats sionistes ont attaqué les manifestants, en lançant sur eux des bombes de gaz lacrymogène; blessant une dizaine d’entre eux par évanouissement et malaises. Un pacifiste américain nommé George Marsal a été gravement blessé à la tête après avoir été directement frappé par une bombe sonore. Il a été transporté au centre médical le visage couvert de sang.
D'autre part, des dizaines de pacifistes étrangers ont été asphyxiés après que les forces occupantes aient lancé un grand nombre de bombes de gaz lacrymogène sur les participants dans la marche hebdomadaire de Bilin à l'ouest de Ramallah.
Avant le lancement de la marche, deux délégations, allemande et française, se sont réunies avec les membres du comité populaire pour la lutte contre le mur et la colonisation dans le siège du mouvement international de solidarité à Bilin. Les deux délégations ont écouté une explication détaillée du comité autour de l'expérience de Bilin dans la résistance populaire pacifique durant les cinq dernières années et demi, les intérêts qui ont été réalisés, et le rôle des militants internationaux.
La marche s'est dirigée vers le mur, où une force militaire de l'armée sioniste se cachait derrière des blocs de béton. Lorsque les manifestants ont tenté de traverser le mur pour accéder aux terres agricoles situées derrière le mur et appartenant aux habitants du village de Bilin, les soldats sionistes ont lancé sur eux des grenades assourdissantes, des bombes de gaz lacrymogène, et des balles en métal recouvertes de caoutchouc. Ce qui a asphyxié et blessé des dizaines de pacifistes et des résidents du village.

Des dizaines de blessés lors d'affrontements nocturnes sur le barrage de Chi'fat à al-Qods

[ 16/10/2010 - 11:14 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des dizaines de citoyens palestiniens ont été asphyxiés par des bombes de gaz lacrymogène lancées par les forces occupantes lors d'affrontements nocturnes qui ont éclaté, la nuit dernière, entre des jeunes palestiniens et les forces de l'occupation sionistes aux alentours du barrage militaire installé près du camp de Chi'fat au centre d'al-Qods occupée.
Des sources locales ont déclaré que de violents affrontements ont éclaté lorsque les jeunes palestiniens ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats sionistes postés sur le barrage provocateur installé à l'entrée du camp de Chi'fat.
Les sources ont ajouté que les soldats sionistes ont bouclé la zone, et lancé une campagne de fouille.
Ils ont empêché le passage des Palestiniens sur ce barrage pendant plusieurs heures, alors que les unités spéciales sionistes ont intensifié leurs tournées dans les ruelles du camp tout au long de la nuit dans le but de provoquer les citoyens palestiniens.

Les forces de l'occupation envahissent la prison de Nafha et agressent les prisonniers palestiniens

[ 16/10/2010 - 11:22 ]
Gaza – CPI
"Les unités sionistes de répression "Alnahcon" ont envahi certains départements dans la prison sioniste de Nafaha", a déclaré Abdullah Qandil, porte-parole de l'organisation "Waed" pour les prisonniers et les libérés.
Dans une déclaration de presse publiée, le vendredi 15/10, Qandil a affirmé que les forces d'"Alnahcon" ont donné l'assaut dans la prison de Nafha, et ont agressé les détenus palestiniens de façon barbare, causant des accrochages entre les prisonniers et les soldats sionistes.
"Selon des témoins oculaires des détenus dans la prison, les accrochages ont fait deux blessés graves parmi les captifs palestiniens, alors que les soldats sionistes ont confisqué leurs effets personnels, ce qui a créé la tension au sein des détenus palestiniens dans tous les départements de la prison", a ajouté Qandil.

Les dirigeants sionistes regrettent le non assassinat d’Ahmadinejad et menacent le Liban

[ 16/10/2010 - 11:34 ]
Al Qods occupée
La visite du précisent iranien Ahmadinejad a achevé sa visite officielle de deux jours au Liban, laquelle a suscité beaucoup d’inquiétudes aux rangs des dirigeants occupants israéliens qui ont regretté qu’Israël n’ait pas profité de l’opportunité pour l’assassiner au Liban.
Ahmadinejad s’est rendu au sud du Liban, à « Bint Jbeil », près de quelques kilomètres des territoires palestiniens occupés, en critiquant d’un ton plus ferme l’occupation israélienne et confirmant sa disparition inéluctable.
Le président Iranien affirmant qu’Israël n’est qu’une entité occupante et illégale dans la région, a appelé le monde entier à rendre justice au peuple palestinien, notamment la communauté internationale et ses nations unies, ainsi à assumer la responsabilité pour  le retour des réfugiés  palestiniens à leurs terres et maisons confisquées, il y a plus de 62 ans de grandes souffrances.
Pour leurs parts, les dirigeants occupants israéliens, à leur tête, le député d'extrême droite, Arié Eldad, a regretté que son gouvernement terroriste n'ait pas profité de l'occasion pour se débarrasser d’Ahmadinejad, alors que le premier ministre sioniste Benyamin Netanyahu, a exprimé sa colère et ses inquiétudes envers les déclarations du président iraniens, affirmant que la meilleur réponse et d’insister sur le succès d’ Israël et son occupation il y a plus d’une soixantaine d'années dans la région, indiquant aux progrès faits par son entité au niveau social et particulièrement militaire, avec un ton menaçant ses voisins arabes, notamment  le Liban.
« Le Liban est malheureusement en train de devenir une filiale du régime des ayatollahs iraniens », a-t-il annoncé. 
De son côté, le ministre israélien de la guerre Ehud Barak, a marqué ses craintes en estimant que le Liban est à nouveau de facto sous domination étrangère.
En outre, le commentateur et général de réserve, Uzi Dayon a, pour sa part, souligné que la visite d’Ahmadinejad a provoqué encore une mesure de plus pour une guerre prochaine contre le Liban.
En effet , la presse de l’entité occupante israélienne et ses médias ont révélé que plusieurs étaient les Israéliens qui ont été déçus, car ils espéraient que quelque chose de mauvais arriverait à Ahmadinejad au cours de  sa visite au Sud Liban, mais malheureusement rien n’est fait pour se débarrasser de lui, tout en le qualifiant comme Hitler.

Al-Roumahi : Les négociations encouragent les agressions sionistes continuelles

[ 16/10/2010 - 12:38 ]
Ramallah – CPI
Le député et premier secrétaire du Conseil législatif palestinien, Dr. Mahmoud Al-Roumahi, a affirmé que les agressions des forces de l’occupation et les troupeaux de colons sionistes contre les citoyens palestiniens et leurs biens à Al-Qods (Jérusalem), la Cisjordanie et la Bande de Gaza, sont liées directement aux halètement derrière les négociations inutiles, ainsi que les déclarations et positions irresponsables émis de temps à autre par l'équipe de l’autorité en Cisjordanie et leurs porte-paroles.
"N’oublions pas également que la persistance des autorités occupantes dans leurs mesures et pratiques oppressives contre les détenus dans les prisons israéliennes, dont l’interdiction à certains prisonniers de voir leurs parents et proches, est le résultat des négociations inutiles, ce qui indique que le groupe négociateur néglige totalement les prisonniers palestiniens ainsi que leur cause et souffrance", a déclaré Dr. Roumahi.
Il a ajouté que l’occupation sioniste qui continue de judaïser al-Qods et les lieux saints, raser les terres en Cisjordanie et assiéger injustement la Bande de Gaza, profite de la reprise des négociations et l’utilise comme une couverture pour exécuter ses plans et agendas, à travers les coordinations sécuritaires avec la sécurité palestinienne en Cisjordanie, les poursuites, les arrestations, les tortures et les assassinats aux hommes de la résistance palestinienne.
Al-Roumahi a condamné également les mesures et pratiques sionistes inhumaines et oppressives contre les détenus dans la prison désertique de Nafha, en soulignant que les députés islamiques se solidarisent avec les prisonniers palestiniens et leur cause juste, et appellent à les soutenir au niveau local, régional et international à travers des forums internationaux et les organisations des droits de l’homme.
À la fin de sa déclaration, le député al-Roumahi a averti des conséquences dangereuses de la continuation des agressions et pratiques oppressives sionistes contre les prisonniers, en soulignant que cela va conduire à la détérioration des situations dans toute la région, tout en appelant l'autorité à Ramallah à arrêter les campagnes  d’enlèvements contre les prisonniers libérés en Cisjordanie.