mardi 5 avril 2011

Les règles de la propagande de guerre

04/04/2011
Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.
1. Cacher les intérêts. Nos gouvernements se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.
2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.
3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.
4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.
Règle n° 1. Cacher les intérêts.
La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.
La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient :
1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis.
2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient.
3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe.
De tout cela, zéro bilan.
Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.
L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait. 1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle. 2. Etablir des bases militaires US au centre de l’Asie. 3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent - la Russie, l’Iran et surtout la Chine - et les empêcher de s’allier.
On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée... Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.
Règle N°2. Diaboliser.
Chaque grande guerre commence par un grand médiamensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.
- En 1965, les Etats-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant de toutes pièces une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).
- Contre Grenade, en 83, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.
- La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Médiamensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.
- De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (95) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.
- Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.
- La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.
Chaque grande guerre commence par un médiamensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires : 1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire. 2. Les marteler plusieurs jours, puis prolonger par des rappels fréquents. 3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. 4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard. 5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.
Règle N° 3. Pas d’Histoire !
Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.
En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.
En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.
En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme « humanitaire » en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.
En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.
En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc...). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.
En 2001, on crie haro sur les talibans, régime certes peu défendable. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les Etats-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.
La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales des grandes puissances.
Règle N° 4. Organiser l’amnésie.
Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors ô combien intéressés ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute.
Les débats seront pour plus tard. Ou jamais ? Un cas flagrant : récemment, un super-menteur a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de médiamensonge. Alastair Campbell, chef de la « communication » de Tony Blair, a dû démissionner quand la BBC a révélé qu’il avait truqué les informations sur les prétendues armes de destruction massive. Ceci a-t-il provoqué un débat sur les précédents exploits du dit Campbell ? N’aurait-il pas été intéressant d’expliquer que toute notre information sur le Kosovo avait été concoctée par ce même Campbell ? Que cela méritait certainement un bilan et une réévaluation de l’information donnée sur la guerre contre la Yougoslavie ? Il n’en a rien été.
Source : michelcollon.info

Palestine occupée : les troupes israéliennes envahissent le village de Bi’lin

mardi 5 avril 2011 - 07h:33
Al Qassam Website
Sous le prétexte de rechercher des militants internationaux pour la paix, des soldats et des policiers israéliens ont envahi lundi à l’aube le village de Bil’in, près de la ville de Ramallah en Cisjordanie, et ont fait irruption dans plusieurs maisons et les ont fouillées.
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Bi’lin se bat depuis des années avec des moyens pacifiques contre l’extension sur ses terres du Mur d’Apartheid.L’armée israélienne d’occupation n’a eu de cesse de réprimes violemment toutes les manifestations, tuant ou blessant de nombreux villageois
Le Comité Populaire Contre le Mur et les Colonies, à Bil’in, a rapporté que les soldats ont envahi le village à peu près à 1 heure 30 du matin [lundi 4 avril] et ont fait irruption dans les maisons de Ali Khamis Burnat et Fathi Abu Rahma.
Les troupes sont violemment intervenues dans les foyers sous le prétexte de chercher des militants pacifistes internationaux qui participent aux manifestations non violentes contre le Mur d’annexion [Mur d’Apartheid] et les colonies installées sur les terres du village.
Le Comité a déclaré que les soldats ont empêché les journalistes sur place de faire leur travail, et que l’agression contre le village a duré plus d’une heure.
Le village de Bil’in joue un rôle essentiel et de premier plan dans la résistance non violente contre le Mur d’Apartheid et contre les colonies juives.
Ses activités ont débuté en 2004 et ont réussi à fixer une large attention internationale, avec la participation de centaines de militants pacifistes internationaux et israéliens.
Les troupes israéliennes utilisent une force sans limites contre la résistance populaire non-violente dans ce village comme dans plusieurs autres villages et villes de Cisjordanie, faisant des centaines de blessés et plusieurs morts.
4 avril 2011 - Al Qassam website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-4372-Isra...
Traduction : Info-Palestine.net
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Palestine : Israël contre un vote de l'ONU

4 avril 2011
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a affirmé lundi qu'une reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU hors des négociations avec Israël "détruirait tout" ce qui a été accompli dans ce cadre. "Cela va détruire tout ce ce que nous avons accompli à ce jour", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse conjointe à Jérusalem avec son homologue argentin Hector Timerman, dont le pays a reconnu en décembre "la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967".
Les Palestiniens se préparent à demander aux Nations unies de reconnaître un Etat palestinien qui entrerait à l'ONU, a réaffirmé le 20 mars à l'AFP le principal négociateur palestinien Saëb Erakat, ajoutant sans fixer de date qu'il s'agissait d'une décision du président palestinien Mahmoud Abbas.
Le gouvernement israélien écarte tout retour aux frontières d'avant la guerre des Six-Jours de juin 1967, qui consacrerait un Etat palestinien sur l'ensemble de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale. Arguant qu'un Etat palestinien ne peut être créé qu'à la suite d'un accord avec Israël, il a déjà évoqué des mesures de rétorsion contre l'Autorité palestinienne si elle persistait dans son projet.

Lettre ouverte de citoyens israeliens à Richard Bona

04/04/2011 
Cher Richard Bona
Nous sommes des citoyens israéliens qui nous opposons à la politique de notre gouvernement, une politique d'apartheid, d'occupation et de racisme contre le peuple palestinien.
Nous agissons en solidarité avec l'appel de la société civile palestinienne au boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël en raison de ses politiques. Nous vous demandons de vous joindre à nous et de faire de même en reportant votre concert prévu en Israël à un moment où notre gouvernement respecterait les principes de base des droits humains !
Nous voulons mentionner que les Ladysmith Black Mamabazo, qui étaient supposés avoir leur spectacle après le vôtre dans le cadre de la série "musique du monde" à l'opéra de Tel Aviv, ont déclaré qu'ils n'avaient pas programmés d'y jouer :
http://bcprights.org/uncategorized/ladysmith-black-mambazo-interview-with-the-manager
La raison est claire. Ladysmith Black Mambazo, comme d'autres artistes éminents, issues de pays africains comme d'autres continents, ont réalisé qu'ils devaient dire "non" à l'apartheid. S'il vous plaît, rejoignez-les et soutenez notre cause !
Nous serions heureux de lire vos commentaires ou questions. Vous pouvez nous écrire en français.
Bien à vous,
Merci

Noa Abend
Oshra Bar
Neta Golan
Ohal Grietzer
Shir Hever
Assaf Kintzer
Edo Medicks
Ofer Neiman
Renen Raz
Leehee Rothschild
Tali Shapiro
Au nom de Boycott ! soutenant de l'intérieur l'appel palestinien au BDS
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’Israël’ veut investir dans Facebook

04-04-2011
Selon le site en ligne Israël Valley, « Israël » compte investir d’importantes ressources pour planifier stratégiquement l’utilisation de Facebook.
A cet effet, le vice-ministre des Affaires étrangères israélien Danny Ayalon s’est rendu cette semaine au siège de Facebook en Californie, où il s’est entretenu avec de hauts responsables de la compagnie.
Le site rapporte que ce réseau social sur internet compte quelques 600 millions d’abonnés, indiquant toutefois que le chiffre est surestimé.

Pas de pays pour le vieux peuple bédouin

lundi 4 avril 2011 - 17h:18
Kieron Monks - Al-Jazeera
Les communautés traditionnelles bédouines sont « à bout » en Israël et en Palestine. Elles sont aujourd’hui confrontées à un dilemme impossible.
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Le camp d’Al-Aizariya abrite 3000 Bédouins Jahalin. La communauté vit ici depuis 1997, quand elle a accepté de quitter l’endroit où elle vivait pour laisser la place à la colonie (illégale) de Ma’ale Adumim (près de Jérusalem, en Cisjordanie occupée).
Photo : Lazar Simeonov
Parmi les décombres d’Al-Aizariya, vous pouvez voir les fruits du compromis.
Ce bidonville de 3000 Bédouins Jahalins se trouve juste au sud de Jérusalem, à quelques pas de la principale décharge publique de la ville.
Ils sont logés dans des baraques en tôle, sans eau ni électricité. Les animaux de pâturage, leur principale source de revenus, leur ramènent des maladies depuis les déchets chimiques tous proches. Un logement moderne, en dur, commence doucement à se monter.
En dépit de ces conditions, la plupart des communautés bédouines en Israël et Palestine échangeraient leurs places sans hésiter.
Alors que les villages non reconnus dans le Néguev et la vallée du Jourdain font face à de nouvelles vagues de démolitions, les Jahalins possèdent la plus précieuse et la plus insaisissable des commodités : la sécurité.
Comme la grande majorité des Bédouins de la région, les habitants d’Al-Aizariya étaient auparavant établis dans le Néguev, jusqu’à la Nakba de 1948 qui les a forcés à partir.
Ils sont arrivés ici en 1997, après avoir transité sur des terres aujourd’hui occupées par la colonie Ma’ale Adummim.
En échange de leur départ accepté, ils se sont vu offrir une indemnité d’environ 10 000 dollars par famille. Plus important encore, ils ont été assurés des droits sur ce misérable bout de terrain et, finalement, celui d’y construire ; et aujourd’hui, on y voit une modeste école et un centre médical.
Le prix du compromis
Leur transaction avec Israël s’est faite au détriment de leurs traditions et de leur indépendance. L’agriculture est pratiquement impossible sur cette terre aride, ce qui les rend dépendants du soutien israélien, lequel soutien n’arrive que rarement.
« Ils nous avaient promis l’électricité, l’eau et des rues, mais quand nous sommes arrivés ici, il n’y avait rien », réfléchit Eid Abu Raeb, fondateur et coordinateur de la ville, « depuis dix ans, ils promettent de déplacer la décharge à ordures. »
Cet accord non satisfaisant reflète leur manque de confiance dans les autres solutions. Ce n’est que récemment que les communautés bédouines ont été mises au centre des campagnes pour la défense des droits humains, et ces communautés ne sont pas facilement acceptées dans la société palestinienne.
Face à la campagne féroce, orchestrée, d’Israël de nettoyage ethnique contre les Bédouins, des deux côtés de la Ligne Verte, on peut comprendre la décision d’Abu Raeb de ne pas se battre contre une adversité si écrasante.
Les menaces s’accumulent contre les autres communautés ailleurs. Le 10 mars, le président du Conseil du Ramat Néguev, Shmulik Rifman, a annoncé son intention d’installer « 700 000 juifs dans le Néguev », au détriment de sa communauté originaire.
Sa déclaration faisait suite à la destruction au bulldozer d’Al-Araqeeb, le 17 février, et ce pour la 18è fois, mettant 300 Bédouins sans-abri. Il y a 36 villages non reconnus dans le désert, avec 80 000 Bédouins qui risquent de connaître le même sort.
Le plus important de ces villages, Wadi El Na’am, montre un côté encore plus sinistre des velléités d’Israël de les déplacer.
Depuis 1979, les tentatives du gouvernement israélien d’acheter les Bédouins ont été couplées d’une forte industrialisation tout autour du village, et notamment avec des usines chimiques et un incinérateur de déchets toxiques.
Les cas de cancer, l’asthme et de fausse couche ont fortement augmenté depuis et, alors que lignes électriques et pylônes traversent dangereusement le village, l’électricité, elle - tout comme l’eau et les soins - n’arrive pas chez les habitants.
Le gouvernement espère que les Bédouins vont finir par se sentir obligés d’accepter les recommandations du rapport Goldberg du 11 mars, rédigé sans même que n’aient été consultées les communautés concernées.
Et ce rapport contient le projet d’acquérir la moitié de l’ensemble de la terre bédouine dans le Néguev, et d’expédier ses habitants autochtones dans des bidonvilles construits à cet effet.
Expropriation
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Bidonvilles pour Bédouins dans le Néguev
C’est une mesure qui marque le dédain officiel pour les Bédouins dont les conditions de vie dans ces bidonvilles sont encore pires que dans les villages non reconnus.
La plupart des habitants de Wadi El Na’am sont prêts à tout pour échapper à leurs conditions, mais bien peu se sont laissés tenter par la proposition de relogement dans le bidonville délabré de Segev Shalom.
Cette politique de pressions sur eux en attaquant leur qualité de vie est également fréquemment appliquée en Cisjordanie. En Zone C, sous contrôle de la loi militaire israélienne, il est d’usage pour l’armée de réquisitionner de vastes terrains pour en faire des « terrains d’entraînement », sans grands égards pour les communautés qui se trouvent lésées.
L’une de ces communautés est le village d’Al-Rashayida, près de Bethléhem, qui a perdu la moitié de ses terres au profit d’un terrain d’entraînement non clos, non banalisé, et parsemé d’explosifs meurtriers.
Awad Al-Rashayid, un berger bédouin, est infirme depuis l’année dernière, avec beaucoup d’autres infirmes parmi ses voisins. Pour lui, le fait qu’ils soient blessés résulte d’une politique délibérée.
« Ils (l’armée) n’assurent pas la sécurité parce qu’ils veulent la terre. Ils veulent que nous partions pour faire de la place aux colons ».
Dans une région qui déborde d’ONG, une défense des Bédouins s’est ostensiblement manifestée.
Mais leur isolement dans des régions retirées a contribué à faire profil bas, et le seul Bédouin député à la Knesset, Taleb El-Sana, nous a dit que leur cause était enterrée sous le conflit Israël/Palestine.
« Nous n’avons aucune représentation réelle, » dit-il lors d’un entretien, « les gens parlent toujours de l’occupation, mais personne n’entend parler des Bédouins ».
Dans le Néguev au moins, leur représentation s’est améliorée au cours de ces dernières années. Le Conseil régional pour les villages non reconnus (RCUV) et celui pour les bantoustans, tous deux créés à la fin des années quatre-vingt-dix, ont mené campagne au nom des 36 villages, tout en favorisant l’enseignement et le développement en leur sein.
Ces efforts ont donné un nouvel élan à ce qui semblait être une cause perdue, utilisant une meilleure stratégie avec des objectifs réalistes.
« Nous sentons que la situation est proche du point de rupture » dit Michael Zak du RCUV. « Le projet (Golberg) du gouvernement de relier propriété de la terre et droits fondamentaux est inacceptable, nous allons nous occuper de cette question de propriété dans un avenir meilleur. Pour l’instant, nous voulons les droits fondamentaux auxquels tout citoyen israélien a droit. »
Ces droits fondamentaux sont refusés aux villages non reconnus, et notamment des services cruciaux comme l’eau, la santé et l’enseignement. L’organisation Médecins pour les droits humains rapporte que 30 % de ces villages n’ont aucun accès aux services de santé.
Le rapport décrit ce dénuement comme « le moyen de concentrer, de force, la population arabe bédouine dans les villes prévues par l’État. »
Les pauvres établissements scolaires qui obligent les enfants à marcher de nombreux kilomètres, chaque jour, pour se rendre à l’école, ont contribué à un chômage de masse et au taux de pauvreté stupéfiant de 80 %. C’est un exemple frappant de la façon dont ces communautés ont été marginalisées.
La question de l’allégeance
Si ces injustices commencent à être reconnues en Israël, il n’y a guère de soutien pour les droits des Bédouins en Cisjordanie.
Cela découle en partie de la suspicion avec laquelle ils sont largement considérés par les Palestiniens. Abu Raeb explique l’une des raisons : « Quand nous étions sous domination jordanienne, nous étions avec la Jordanie » nous dit-il. « Quand les Israéliens sont les responsables, nous sommes avec eux. »
Ce manque d’allégeance politique a privé les Bédouins de la bienveillance des Palestiniens qui comptaient sur leur solidarité.
« Ils ne devraient pas accepter de vivre en terre occupée », dit Abdullah, un Palestiniens du quartier voisin d’Abu Dis, à propos des Bédouins d’Al-Aizariya, « nous pensons beaucoup de mal d’eux ».
J’entends des mots très forts comme « espion » et « traître » de la part d’autres habitants d’Abu Dis.
De traiter avec le gouvernement israélien et de s’intégrer au sein de la société israélienne, et même jusqu’à entrer volontairement dans l’armée, tout cela a creusé le fossé entre Bédouins et Palestiniens. La vallée du Jourdain, où vit la plus grande partie de la population bédouine palestinienne, est coupée réellement de la Cisjordanie et une seule ONG s’y intéresse. Le député El-Sana appelle ça, une « double persécution ».
Dans la partie de territoire la plus contestée du monde, l’attitude passive n’a pas fonctionné. Le manque d’engagement politique s’est révélé préjudiciable aux Bédouins, même s’il y a un effort tardif aujourd’hui pour faire valoir leur cause.
Les villages non reconnus du Néguev font pression pour des élections, et on s’attend à ce qu’ils refusent la proposition du gouvernement pour leur terre. Michel Zak nous dit que moins de 1 % sont maintenant volontaires pour l’armée, ce qui marque un désir nouveau de s’assurer une légitimité à leurs propres conditions.
En plus d’une activité politique accrue, ils tentent de sortir de la marginalité en faisant revivre leurs traditions.
« Les Bédouins veulent être partie prenante de la vie moderne » dit El-Sana, « pour intégrer la technologie et les niveaux universitaires ».
De tels projets sont soutenus par des ONG locales qui ont obtenu un financement de l’Union européenne pour un travail de développement. En Égypte et en Jordanie, où les Bédouins sont administrés avec plus de sympathie, les communautés ont prospéré grâce au commerce du tourisme.
Le désert rouge du Wadi Rum en Jordanie est devenu une destination providentielle pour les visiteurs désireux de faire connaissance de la culture bédouine traditionnelle.
Un tel avenir n’a guère d’espoir au milieu du chaos du conflit Israël/Palestine. Il semble que les Bédouins auront ou à s’adapter ou à souffrir du nettoyage ethnique qui se poursuit.
« Ce n’est pas un crime d’être bédouin, » dit El-Sana, « mais la façon dont on les traite ici le donne à penser. »
Les communautés bédouines se trouvent face à une décision presque impossible à prendre : se battre contre la persécution par l’État, ou admettre tant bien que mal des conditions dégradées comme celles d’Al-Aizariya. Les deux routes sont pavées d’embûches.
(JPG)
* Kieron Monks gère le contenu du magazine Cette semaine en Palestine. Ses articles indépendants sont publiés par The Guardian, The Observer, New Statesman, The Tribune, Ma’an News et beaucoup d’autres.
30 mars 2011 - Al-Jazeera - traduction : JPP
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Voeu de soutien à Salah Hamouri, de la mairie de Paris

publié le lundi 4 avril 2011

 
Le Conseil de Paris, sur proposition de la majorité de gauche,et avec l’appui du maire Bertrand Delanoe, émet un voeu de soutien à notre jeune compatriote Salah Hamouri :
Conseil de Paris
Séances des lundi 28 et mardi 29 mars 2011
Vœu présenté par lan Brossat, Alain Lhostis et les éluEs du groupe Communiste et du Parti de gauche, relatif à la situation de Salah Hamouri
Il aura 26 ans en avril. Il est en prison, en Israël, depuis bientôt 5 ans. Condamné à 7 ans de prison, rien ne dit qu’il sera libéré au terme de cette condamnation.
Il n’a tué personne.
Il a été jugé par un tribunal militaire d’une armée d’occupation et condamné sans preuves.
Il est français. Mais aussi palestinien, et il le revendique avec dignité.
Le chef de l’Etat et le ministre des Affaires étrangères refusent dans leurs interventions, de placer son cas au même niveau que celui des autres prisonniers ou otages français retenus dans le monde. Toutes les familles des emprisonnés ont été reçues par le Président de la République, pas la mère de ce jeune détenu.
Son nom : Salah Hamouri
Sa situation a fait l’objet de vœux, suivis de débats au sein du Conseil de Paris ces dernières années. Mais il faut à nouveau en parler. Toutes celles et ceux qui ont vécu ces périodes de privation de liberté le disent, cela les a réconfortés quand ils ont connu les mobilisations autour de leur cas, et ceux qui les retiennent sont obligés d’en tenir compte. C’est le silence qui leur nuit.
Il faut mettre un terme à la privation de liberté d’un jeune, « coupable » d’aimer sa terre natale la Palestine, qui n’a toujours pas de droit à l’existence.
Pour ces raisons, Ian Brossat, Alain Lhostis au nom des éluEs du groupe Communiste et du Parti de Gauche proposent que le Conseil de Paris :
-  affirme son exigence de libération immédiate de Salah Hamouri ;
-  demande au Maire de Paris de recevoir la mère de Salah Hamouri qui sera à paris du 22 au 25 avril ;
-  demande au Maire de Paris, s’il est amené à se rendre en Israël, de lui rendre visite dans sa prison, afin de lui apporter le soutien de la Ville de Paris.

Aveu de Lieberman

04 Avril 2011 10:43 
IRIB - Le ministre israélien des Affaires étrangères a reconnu avoir exercé des pressions sur Richard Goldstone, pour qu'il change son rapport sur Gaza. Avigdor Lieberman a déclaré que le rapport de la Commission d'enquête sur la guerre à Gaza a été changé sous les pressions des milieux politiques et militaires israéliens. Lieberman, qui parlait, dans un programme télévisé, a fait état des pressions, de la diplomatie, de la justice, du bureau du Premier ministre et des autorités militaires de ce régime sur Goldstone, avant de réitérer que personne n'a été au courant de ces pressions, et "le fait que Goldstone ait renoncé à certaines accusations contre Israël n'est pas surprenant pour moi", a-t-il souligné. Dans son rapport sur l'agression de 2008 d''Israël contre la Bande de Gaza,
Goldstone, le juge juif sud-africain, avait accusé le régime sioniste de crime de guerre. Au cours de cette agression, 1.500 Palestiniens ont trouvé le martyre, tandis que plus de 5.000 autres étaient blessés.
Lien 

Hamas dénonce la soumission de Goldstone aux pressions

[ 04/04/2011 - 10:01 ]
Gaza - CPI
Le Hamas a refusé toute confusion entre les faits réels atteint par l'enquête de l'ONU sur le crime d'agression sur Gaza et les attitudes    personnelles et politiques du juge Goldstone, tout en dénonçant le fait que  Goldstone d'avoir cédé aux pressions à propos des résultats conclus de l'enquête.
Hamas a appelé, dans un communiqué publié par son bureau de presse, les États concernés et de soutien de la justice internationale et les organisations humanitaires et des droits de l'homme à confirmer les conclusions du rapport et de travailler sur son activation dans les organes des Nations Unies et à poursuivre les criminels  sionistes pour les crimes qu'ils ont commis contre le peuple palestinien lors de l'agression sur Gaza.
"Le rapport a été fait suite à une enquête onusienne sur le terrain, et aprés  des faits examinés sur le terrain par le Comité international présidé par le juge Goldstone lui-même", a souligné le Hamas, en dénonçant les récentes allégation du magistrat à propos du rapport anti-crimes sionistes.
Le Hamas a confirmé que le rapport est soutenu par tout le monde et de nombreuses organisations internationales qui s'occupent des droits de l'homme», ajoutant que cette remise en cause du contenu et des résultats de l'enquête est "en violation des principes éthiques et juridiques", surtout que ces allégations de Goldstone sont intervenues aprés d'avoir cédé aux pressions politiques et psychologiques des organisations sionistes en Afrique du Sud, qu'elles ont promis de mettre la pression sur  le juge  pour le forcer à renoncer à sa position, ce que a reconnu également " Ebram Keringl",  la chef de la fédération sioniste en Afrique du Sud pour le journal / Yediot Aharonot /.

Les branches armées de la résistance étudient les moyens de represailles aux crimes sionistes

[ 04/04/2011 - 10:47 ]
Gaza- CPI
Les branches armées de la résistance nationale palestinienne ont affirmé qu'elles se penchent actuellement à étudier la nature d'une opération de reprassailles aux crimes de l'occupation israélienne qui serait préparée selon un consensus adopté par toutes les factions et selon leurs estimations de la situation sur le terrain.
Les groupes ont déclaré dans un communiqué lu par le porte-parole de des ailes militaires, lors d'une conférence détenues par toutes les ailes des factions dans la bande de Gaza,  dans la cour du bataillon à Gaza , dimanche 3/4: "Jour après jour, l'ennemi occupant sioniste prouve qu'il ne sait que le langage de la mort, la destruction et le crime, et commet le massacre après le massacre et le crime après le crime au sein des enfants innocents palestiniens en particulier,  notamment ses folies qui ont atteint leur apogée au cours des derniers jours et des semaines, où un horrible massacre commis contre des enfants et des civils à l'est du quartier de "Chojayya", en tuant 3 des cadres des Brigades Al-Qods, et finalement en assassinant 3 des dirigeants des Brigades d'al Qassam à Gaza".
Le porte-parole a ajouté: "La résistance est plus solide et forte, et elle se déplace selon un projet de libéralisation , en conséquence, elle possède l'initiative pour réagir aux crimes de l'ennemi."
En outre, l'ensemble des branches armées des mouvements palestiniens de la bande de Gaza ont menacé dans leur communiqué, hier, l'ennemi occupant israélien de représailles pour ses « crimes », après un raid samedi qui a coûté la vie à trois membres de l'aile militaire du Hamas.
 « Ce crime odieux ne restera pas impuni et l'ennemi devra en supporter les conséquences », a affirmé le communiqué conjoint des groupes armés palestiniens.
Notons que le Hamas, lui, a mis en garde samedi l'occupation israélienne contre toute « escalade » dans la bande de Gaza.

Barak menace de nouveau de lancer une agression contre la Bande de Gaza

[ 04/04/2011 - 10:50 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le ministre sioniste de la Défense, Ehud Barak, a exprimé sa conviction que la confrontation avec le mouvement du Hamas se rapproche de jour en jour.
Le criminel de guerre Barak a prétendu, le dimanche 3/4, que l'entité sioniste veut que le calme continue sur les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948, confirmant dans le même temps que le Hamas est le seul responsable de ce qui se passe dans le secteur en disant : "Si le Hamas nous force à agir, alors nous agirons".
Il a souligné que l'armée de l'occupation sioniste installera au cours des deux prochains jours une autre batterie du système "Iron Dome", dans le sud des territoires palestiniens occupés en 1948, ce qui offrira une protection pour environ 200 000 colons sionistes.

Les colons sionistes rasent les terres agricoles de Masha en vue de les confisquer

[ 04/04/2011 - 11:45 ]
Naplouse – CPI
Des groupes de colons sionistes ont rasé, hier dimanche 3 avril, des terres agricoles appartenant aux citoyens palestiniens dans le village de Masha, province de Salfit, en vue de les confisquer afin d'élargir la colonie Etis Efraim installée illégalement près du village.
Le président du conseil villageois de Masha, Nedhal Amer, a affirmé dans une déclaration de presse que les colons sionistes ont rasé plus de 100 dunums dans la région de Bat Abou Arziq à l'ouest du village.
Amer a déclaré que les colons sionistes ont déjà ciblé ce lieu et y ont rasé de grandes superficies en posant des affiches avec les prix des appartements qui y seront construits, pour attirer les colons dans le nouveau quartier.
Il a confirmé que plus de 500 dunums sont menacés de confiscation et ciblés par la colonisation sioniste, ajoutant que les autorités sionistes ont essayé depuis la construction du mur de séparation raciste dans le village de Masha en 2004, de relier les colonies sionistes isolées derrière le mur par un réseau de routes en vue de les lier dans un seul conseil régional futur au détriment des terres de Masha.
A propos des colonies sionistes installées sur les terres du village, Amer a souligné que la colonie "Kana" a confisqué 1373.5 dunums des terres du village, alors que la colonie "Etis Efraim a causé la confiscation de 539 autres et 283 dunums ont été confisqués par la colonie "Chear Tikva".
Il a fait allusion au fait que le mur de séparation raciste a conduit à la confiscation ou l'isolement d'environ 95% des terres du villages, ce qui a transformé le village en un quartier résidentiel isolé.

L'occupation démolit un nombre record de maisons palestiniennes en Cisjordanie en mars

[ 04/04/2011 - 11:06 ]
Ramallah – CPI
Un responsable onusien a confirmé, le dimanche 3/4, que l'occupation sioniste a démoli au cours du mois de mars un nombre record de maisons palestiniennes en Cisjordanie occupée.
Christopher Gunness, porte-parole de l'UNRWA, a déclaré que selon les chiffres publiés par l'UNRWA, l'occupation a démoli 76 maisons et bâtiments palestiniens au mois de mars, 29 maisons au janvier et 70 en février.
"Le nombre de domiciles palestiniens démolis par les autorités de l'occupation sioniste en Cisjordanie occupé a atteint un record durant un seul mois" a ajouté Gunness. Il a précisé que le nombre de personnes expulsées de force à cause de ces démolitions a atteint un nombre record de 158 personnes dont 64 enfants, par rapport à 105 dont 43 enfant en février et 70, dont 47 enfants en janvier.
Il a décrit les opérations de démolition sionistes comme une "forme de discrimination", attirant l'attention sur le fait que la continuation de l'expansion colonialiste entrave la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie occupée.

Plan sioniste pour construire 942 nouvelles unités coloniales à al-Qods

[ 04/04/2011 - 11:54 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'organisation colonialiste sioniste "Ir Amim" a annoncé que le soi-disant "Comité local pour la planification et la construction" examinera, aujourd'hui lundi 4/4, un nouveau plan colonialiste pour construire 942 nouveaux logements coloniaux dans le côté sud-est de la colonie "Gilo".
Après l'exécution de ce plan, les frontières de la colonie "Gilo" seront proches de la rue N° 60 connue sous le nom de "Route des Tunnels", et il est prévu que le comité local sioniste approuve ce plan afin de le proposer au prétendu Comité de district.
L'organisation a souligné dans une déclaration de presse publiée le dimanche, que l'un des principaux objectifs de ce plan est de travailler pour relier la colonie "Gilo" aux forêts naturelles situées au sud-est de la colonie, afin de fournir un cadre naturel aux résidents de la colonie.
Notons que les forêts naturelles appartiennent au village palestinien d'al-Walajah.
Le président du comité sioniste, Cobi Cahloun, avait déclaré que ce plan a déjà été proposé en janvier dernier, mais son approbation a été reportée suite à la demande de modification du comité.
La municipalité de l'occupation dans la ville occupée d'al-Qods a confirmé la poursuite du travail pour approuver ce plan en faveur des occupants juifs, et que l'extension colonialiste dans la ville sacrée est nécessaire à son développement - en d'autres termes, sa judaïsation.

La Cour sioniste présente un acte d'accusation pour "crimes graves" contre Abou Sissi

[ 04/04/2011 - 12:43 ]
Beer Sheva – CPI
L'ingénieur, Dhirar Abou Sissi, directeur de l'exploitation de la centrale électrique de Gaza, qui a été enlevé il y a deux mois en Ukraine et remis à l'Entité sioniste, devrait comparaître devant un tribunal sioniste aujourd'hui.
Abou Sissi, père de six enfants, est arrivé en Ukraine accompagné de son épouse ukrainienne et l'un de ses fils, le 27 janvier dernier pour rendre visite à sa belle-famille, qu'ils n'avaient pas vue à cause du blocus et des agressions sionistes continuelles sur le secteur qui ont causé leur absence pendant 15 ans. Ils devaient également entamer les démarches pour obtenir la carte de résidence qui lui a été octroyée il y a quelques jour, et enregistrer officiellement leur dernier enfant.
Abou Sissi a disparu le 19 février dernier en Ukraine, et l'occupation sioniste avaient dissimulé les informations sur son enlèvement avant de reconnaître officiellement récemment que le Mossad sioniste l'a enlevé en Ukraine et transféré à la prison d'Ashkelon dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Des sources sionistes ont confirmé que le tribunal central sioniste a Beer Sheva présentera lundi une liste de chefs d'accusation contre l'ingénieur Abou Sissi.
Ces sources ont cité du parquet général sioniste que les chefs d'accusation comprendront des crimes de sécurité graves, sans donner plus de détails à cause de l'interdiction de publier des informations sur cette affaire.
Un juge sioniste avait prolongé jeudi dernier la détention d'Abou Sissi de 4 jours alors que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Ehud Barak, prétendaient qu'il avoir fourni des information précieuses sur le soldat sioniste capturé dans la Bande de Gaza, Gilad Shalit, et sur son activité au sein du mouvement du Hamas, ce qui a été complètement nié par Abou Sissi devant le juge, et le Hamas a contesté toute relation avec l'ingénieur.

Bilan sanglant sioniste: 32 martyrs Gazaouis depuis le début de l'année

[ 04/04/2011 - 12:06 ]
Gaza - CPI
Adham Abou Salmia, porte-parole du Comité suprême de l'ambulance et d'urgence dans la bande de Gaza, a souligné que le e premier trimestre de cette année a connu une grave escalade sioniste,  en particulier dans la seconde moitié de Mars,  où 32 Palestiniens ont été tués y compris des enfants et 118 autres ont été blessés.
"Le premier trimestre a vu une augmentation du nombre de martyrs et de blessés par rapport à la même période de l'an dernier 2010 qui a enregistré 15 martyrs et 70 blessés", a souligné Abou Salmia lors des déclarations publiées dans la "revue" gouvernementale à Gaza.
Il a ajouté qu'un grand nombre de sites civils ciblés par l'occupation au cours du premier trimestre de cette année, notamment le ciblage de l'occupation d'un stock de médicaments du ministère de la Santé au mi-Février, alors que la clinique Hijazi pour les services médicaux a été touchée au cours de la récente agression dans la bande de Gaza à la fin de mars dernier.
Et sur les détails des agressions sionistes, Abou Salmia a déclaré:" Le mois de Janvier a vu la tombée en martyre de 7 personnes et la blessure de 20 autres, et que deux citoyens sont tombés en martyrs et 6 autres blessés différements par l'explosion d'objets délaissés par les forces armées occupantes dans la bande de Gaza ".
Il a également précisé que en Janvier a vu la martyre de deux personnes des travailleurs dans la collecte du gravier, et six autres d'entre eux ont été blessés, ce qui a élevé le nombre de ces blessés depuis Mars 2010 à Janvier 2011 à 115 cas, ainsi que 3 des martyrs ont troué la mort après avoir été pris en cible directement par des balles réelles des forces occupantes, tandis que deux autres sont tombés en martyrs suite à de  raids aériens.
"7 Gaouis sont tombés en martyrs et 46 autres ont été blessés dont une majorité d'enfants, au cours du mois de Fevrier, aprés de plusieurs raids aériens sionistes qui ont pris en cible au moins 15 divers lieux dans la bande de Gaza", a également indiqué Abou Salmia.
 Il a ajouté que trois pêcheurs et un jeune citoyen ont été tués au nord-ouest de la ville de Beit Lahiya.
Il a également fait remarquer que, durant le mois de Mars et le début d'Avril en cours, l'ennemi occupant israélien a mulitiplé ses agressions barbare contre les Gazaouis, tuant 18 citoyens dont 5 enfants, blessant  52 autres, y compris 17 enfants et 6 femmes.
"L'occupation a perpétré en Mars une série d'attaques, où son aviation de la guerre a lancé 34 attaques aériennes sur des cibles civiles dans le secteur, tandis que le nombre d'obus d'artillerie a atteint 90 obus, ainsi 17 incursions ont été menées par ses forces armées, alors que ses navires de guerre ont tiré 11 fois sur les bateaux de pêcheurs Palestiniens", a-t-il ainsi porsuivi.
Enfin, Abou Salmi a conclu son discours en disant que plusieurs installations du gouvernement, en particulier dans la bande de Gaza ont été endommagées par l'agression des forces armées de l'occupation israélienne, ajoutant que le plus important de ces établissements ciblés sont: l'usine " Star" à l'est du quartier d'al Zayton, la clinique Hijazi à "Touam", un atelier de métal, un atelir de bloc, un lieu de réparation des pneus de voitures et un stock de marchandises à Khan Younis.

Contradictions dans les témoignages des soldats sionistes sur le meurtre de Rachel Corrie

[ 04/04/2011 - 13:29 ]
Ramallah – CPI
Les témoignages ont démontré une contradiction dans les paroles des soldats sionistes et leur mépris de la vie des citoyens par des ordres délivrés par des hauts officiers.
Le chef de l'unité des bulldozers et le responsable de la formation des conducteurs des bulldozers se sont contredits en disant : "Il est interdit de s'approcher des bulldozers en travail, et si cela arrive, nous devons arrêter de travailler immédiatement", contrairement à ce qu'il avait lui-même rapporté dans ses premières déclarations .
De son côté, l'avocat Hussein Abou Hussein, qui plaide avec l'avocat Jamil Dakwae pour la famille de Corrie : "Nous avons entendu le témoignage du chef de l'unité des bulldozers qui a reconnu que selon les instructions de l'armée, il est interdit à quiconque de se trouver à proximité des bulldozers, dans une distance de 20 mètres, et qu'il est obligatoire d'arrêter les travaux si une personne est blessée, et il a pratiquement revenu sur ses déclarations initiales, ce qui soulève de nombreuses questions".
Le deuxième témoin, le commandant militaire, a déclaré que si cela dépendait de lui, il aurait immédiatement arrêté le bulldozer, mais son chef lui a interdit, ils ont leur possible pour éviter tout dommage, et malgré cela un accident est survenu.
Abou Hussein a déclaré que ces témoignages confirment que l'armée sioniste avait peu d'intérêt pour la vie des civils qui étaient présents.

Barak donne son feu vert au développement de quatre colonies en Cisjordanie

[ 04/04/2011 - 15:56 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources hébreu ont révélé que le ministre de la Défense, Ehud Barak, approuvera dans les jours à venir un plan de développement pour quatre colonies en Cisjordanie occupée : Nofim près de Naplouse, Eshkolot dans le sud du Mont Hébron, Himdat et Rotem dans la vallée du Jourdain.
Ces sources ont prétendu aux médias hébreux qu’il s’agit de communautés résidentielles construites sur des terres appartenant à l’occupation, après avoir obtenu l’approbation du gouvernement, mais il leur manquait une autorisation leur permettant de se développer aux termes des règlements en vigueur.
Toutefois, ces sources ont affirmé que cette mesure intervient dans le cadre des tentatives du gouvernement israélien d’enregistrer des réalisations au profit des colons sionistes pour gagner leur confiance.
Rappelons que l’occupation a confisqué des milliers de dunums des Palestiniens pour y construire des colonies, en soutenant que ces procédures sont légales et que ces terres sont domaniales.

Les militaires sionistes se préparent à affronter la Flottille de la Liberté 2

[ 04/04/2011 - 15:38 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Selon le journal hébreu Haaretz, le ministère des Affaires étrangères sioniste a approuvé un ensemble de mesures préparatoires décrites comme « intenses ». Elles s’inscrivent dans le cadre des plans des autorités israéliennes afin de renforcer la capacité militaire pour affronter les navires de la Flottille de la Liberté 2, dont le départ pour Gaza est prévu à la mi-mai.
Le journal a précisé aujourd’hui sur son site internet que le ministère des Affaires étrangères s’active cette fois à tenir des réunions de coordination et de consultation auxquelles participent les milieux sécuritaires sionistes spécialisés. Cela afin d’étudier les moyens d’affronter le convoi humanitaire international et le saisir militairement.
Haaretz a souligné que les forces de la marine sioniste achèvent leurs préparatifs pour faire face à la possibilité de « recourir à la force » contre la flottille et ses passagers. Il précise que les forces marines sionistes, les « Commandos », seront chargées de saisir la flottille en utilisant des bateaux lance-missiles.
Le journal ajoute que les forces Commandos s’entrainent depuis longtemps à affronter plusieurs scénarios lors de la saisie de la flottille internationale, avec l’aide des informations des services de renseignement dans ce domaine, et fournies par les autorités militaires.
Haaretz souligne qu’au cours des dernières semaines, et à travers ses ambassades et diplomates, le gouvernement sioniste s’est adressé à plusieurs chefs d’Etats desquels les navires de la Flottille de la Liberté 2 partiront. Le but est de faire pression sur eux pour empêcher leurs citoyens de participer à ce voyage qui comprendra une vingtaine de navires transportant près d’un millier de militants internationaux, dont des personnalités indépendantes, des parlementaires et des juristes.
Les forces de l’occupation sioniste avaient attaqué le premier convoi de la Flottille de la Liberté début janvier 2010, causant la mort de neuf turcs et des dizaines de blessés, outre les centaines de militants arrêtés et libérés après interrogatoire.

Abou Halbia: l'occupation mène de dangereux plans pour judaïser al-Qods

[ 04/04/2011 - 18:17 ]
Gaza – CPI
Le ministre du comité d'al-Qods au conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Abou Halbia a mis en garde contre des nouveaux plans sionistes visant à judaïser la ville sacrée d'al-Qods occupée et installer la soi-disant "Grand Jérusalem" sur une superficie de 660 kilomètres carrés.
"L'occupation effectue un vaste plan profitant de la situation des médias et des peuples très occupés par les soulèvements dans la région, pour expulser le peuple palestinien, judaïser la ville occupée d'al-Qods et établir des nouveaux logements coloniaux"; a dit Abou Haliba.
Il a souligné que l'occupation accélère ses mesures colonialistes depuis le début de l'année 2010 où elle a confisqué des maisons et des terres agricoles des citoyens palestiniens et a établi des centaines de nouvelles unités coloniales, procédant à des plans très dangereux pour judaïser la ville sacrée sur le niveau géographique et démographique.
Abou Haliba a déclaré que l'entité sioniste commence à s'emparer des terres dans la Cisjordanie et les annexer à al-Qods afin d'établir ce qu'elle mentionne de  "Grand Jérusalem" sur une superficie de 660kilomètres carrés; mettant en garde que l'occupation dépêche les pas de judaïsation pour imposer le fait accompli.
Le président du comité d'al-Qods au conseil législatif palestinien a appelé les médias arabes et islamiques à adopter une campagne médiatique intensive pour démasquer la vérité des plans sionistes en Cisjordanie et dans la ville occupée d'al-Qods et dénoncer les pratiques inhumaines contre les Maqdissins, insistant sur la nécessité du rôle des médias à cet égard.
Il a finalement assuré que le comité d'al-Qods se réunira pour discuter de l'actuelle situation très dangereuse  dans la ville occupée d'al-Qods, la question des députés Maqdissins menacés d'expulsion et prendra de nombreux recommandations qui participeront à démasquer les plans criminels de l'occupation.

L'occupation installe une nouvelle batterie de "Iron Dome" à Ashkelon

[ 04/04/2011 - 19:16 ]
Al-Nassera – CPI
Il est prévu que l'armée sioniste installera, aujourd'hui lundi 4/4, des batteries du système "Iron Dome" anti-missile de courte portée dans les colonies sionistes qui entourent la bande de Gaza où elle a installé la deuxième batterie dans la ville d'Ashkelon dans les territoires palestiniens occupés en 1948, une seule semaine après l'installation de la première batterie dans la zone de Beer Sheva.
Le système, le premier de son genre dans le monde, est encore au stade expérimental et n’est pas encore en mesure de fournir une protection complète contre les roquettes tirées depuis Gaza sur le sud de l'occupation israélienne (territoires palestiniens occupés). Développé par les systèmes d’Israël Rafael Advanced Defense avec l’aide de fonds américains, Iron Dome est conçu pour intercepter des roquettes et des obus d’artillerie tiré d’une distance comprise entre quatre et 70 km.
Chaque batterie comporte un radar de détection et de poursuite, des logiciels de mise à feu et 3 lanceurs contenant chacun 20 missiles intercepteurs.
Selon les plans, le système sera d’abord déployé le long de la frontière de la bande de Gaza dirigée par le Hamas, alors que les fonctionnaires israéliens pensent qu’ “Iron Dome” sera ensuite déployé le long de la frontière nord d’Israël avec le Liban.
Dans le même contexte, le gouvernement sioniste a approuvé dans sa séance hebdomadaire tenue hier dimanche la fourniture de 4 systèmes supplémentaires de "Iron Dome" et de mettre en place d'activation d'ici deux ans.
Des forums politiques et militaires sionistes avaient minimisé de la capacité de ce système, reconnaissant son échec, même avant des tests terrestres réels,  pendant des conditions assimillables à l'interception des roquettes palestiniennes de moyenne-portée lancées sur des buts sionistes.

Abou Zouhri: Abbas ne veut qu'une visite formelle à Gaza

[ 04/04/2011 - 20:19 ]
Gaza – CPI
"L'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) ne veut pas que sa visite prévue à la Bande de Gaza soit une entrée à une réconciliation réelle, mais d'être formelle" a confirmé Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas.
Dans ses déclarations à l'agence "Quds Press", Abou Zohri a souligné que le Hamas insiste de fournir tous les assurances nécessaires pour le succès de la visite afin qu'elle soit un couronnement d'un accord qui met fin à la division et réalise la réconciliation, en disant: "Avec le plein respect et l'appréciation pour le rôle du Caire à soutenir les efforts de réconciliation, mais Abou Mazen refuse jusqu'à ce moment de discuter de sa visite à Gaza avec le mouvement du Hamas.
"Nous avons demandé à Abbas plus d'une fois d'envoyer une délégation à Gaza ou à n'importe quel lieu pour prendre des dispositions et assurer le succès de la visite", a ainsi souligné Abou Zouhri.
Il a également précisé:"Une partie de ces préparatifs est d'aborder les points de divergence qui subsistent encore,  pour que la visite contribue à un accord entre les deux mouvements, mais Mahmoud Abbas ne veut qu'une visite formelle qui n'a aucune relation à la réalisation de la réconciliation et cela est inacceptable".
"Notre position ferme au Hamas est d'être en accord premièrement et puis on dit à tout le monde soyez le bienvenue", a confirmé le leader du Hamas.
Il a déclaré qu'Abou Mazen a accepté d'envoyer une délégation sécuritaire qui n'a pas de relation aux préparatifs nécessaires pour la réussite de la visite, en assurant: "Abbas ne veut que d'envoyer une délégation de sécurité à Gaza, bien qu'il doit envoyer une délégation politique pour discuter des questions nécessaires".
Dans le même contexte, le porte-parole du Hamas a condamné les condamnations du tribunal militaire du Fatah à Ramallah d'emprisonnement de 11 partisans du Hamas dont la majorité sont des détenus libérés des prisons sionistes.
"Le Hamas considère que ces jugements durs sont  un exemple de la politique oppressive adoptée par le Fatah conte les cadres et membres de Hamas en Cisjordanie occupée, alors qu'ils prouvent les mauvaises intentions de Fatah qui manque de crédibilité à son discours à propos de la réconciliation", a-t-il ajouté.

Le metteur en scène Juliano Mer-Khamis assassiné à Jénine

lundi 4 avril 2011
Nous apprenons l’assassinat d’un militant et artiste admirable, Juliano Mer-Khamis, de père palestinien et de mère israélienne, avait fait le choix de s’installer à jénine et d’y ouvrir le Théâtre de la Liberté, pour suivre l’exemple de sa mère Arna qui avait consacré les dernières années de sa vie aux enfants du camp de réfugiés de Jénine. A qui profite ce crime ? Ci-dessous l’hommage qui lui est rendu sur le blog du monde et une très belle lettre qu’il avait adressée à son ami Azmi Bishara.
"Il s’appelait Juliano Mer-Khamis et nourrissait un dessein déraisonnable et inconvenant : rapprocher les peuples israélien et palestinien. Son projet n’avait rien de la mièvrerie des rencontres sportives organisées à des centaines de kilomètres du théâtre des opérations. C’est au contraire dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, ancien “bastion du terrorisme” selon la terminologie israélienne du début de la deuxième intifada, que cet Israélien volontiers provocateur avait décidé de porter le fer de convictions héritées d’un couple de parents communistes eux-mêmes sangs mêlés (Arna Mer et Saliba Khamis).
Contre vents et marées, il y avait défendu le théâtre ouvert en 1989, en pleine première intifada, par sa mère et rasé au cours de la seconde après l’assaut donné en avril 2002 au lieu où s’étaient retranchés des miliciens palestiniens. Selon l’AFP, ce militant a été assassiné lundi 4 avril dans ce même camp de Jénine par un groupe d’hommes armés.
Acteur et réalisateur, Juliano Mer-Khamis avait consacrée à l’oeuvre de sa mère emporté en 1995 par un cancer, un documentaire extraordinaire : Les enfants d’Arna (voir un extrait ci-dessous). Sans nul doute le meilleur film pour comprendre la seconde intifada.
Source : http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/2011/04/04/un-symbole-israelo-palestinien-assassine-a-jenine/
Lettre de Juliano Mer Khamis à Azmi Bishara, poursuivi par la "justice" israélienne.
"Azmi, mon frère
Tu as eu le bon sens de voir ce qui se préparait - les forces de sécurité avec le système judiciaire d’Israël ont décidé de prendre des mesures contre ce qu’ils appellent la « menace stratégique » des Palestiniens citoyens d’Israël, et de se débarrasser de leurs dirigeants. Ils veulent que nous revenions aux jours de la loi martiale - à la peur, aux permis, aux noires cellules des forces de sécurité, à l’époque où seuls les collaborateurs pouvaient réclamer au moins quelques-uns de leurs droits.
A l’intérieur des frontières de 1967, Israël n’employait pas encore les méthodes qu’il utilise actuellement dans les territoires occupés. Il n’exécutait pas les gens sans procès, ne tolérait pas les arrestations massives, ne causait pas la famine ni ne détruisait les infrastructures. Aujourd’hui, en tant que « seule démocratie du Moyen-Orient », Israël prétend fonctionner par des moyens justes et légaux.
Mais « la loi » est faite par les forces de sécurité et la police, les conseillers judiciaires du gouvernement et le système judiciaire sont ses employés à plein-temps. Ta condamnation était décidée bien avant que ne soient prononcées les accusations contre toi et tu n’as aucun moyen de prouver ton innocence devant ces criminels de guerre. Ils parlent un langage différent du nôtre - à leurs yeux celui qui est contre la guerre et aspire à la coexistence pacifique de deux nations est considéré comme un criminel et persécuté. Tu ne peux pas conduire une lutte politique depuis la barre des témoins. Ils ne te permettront pas de déclarer que tu te bats pour les deux nations. Dans les tribunaux de la police d’Etat, ils te mettront une corde autour du cou.
La terrible défaite qu’a infligée la résistance libanaise à l’armée israélienne les rend fous. En face d’une organisation vaincue et cruelle, nous devons agir sagement, avec intelligence. Après tout, il est plus sage pour un combattant de la liberté qui est isolé par une unité militaire de se retirer, ou d’échapper, pour attendre un moment plus favorable pour retourner le feu - et je ne parle pas d’échange de tirs mais du « feu » de la pensée et des écrits.
Azmi, mon frère - ILS ONT PEUR. Les commandants sont terrifiés et leurs soldats ont peur. Je les rencontre souvent dans le camp de réfugiés de Jénine où ils tirent sur les enfants qui jettent un coup d’œil depuis les étages supérieurs ou du coin d’une rue.
Apparemment, tu représentes une « menace stratégique » pour l’ « Etat Juif ». Il semble que ta vision d’un « Etat pour tous ses citoyens » est une menace pour l’existence d’Israël, un pays qui a été créé par la force, qui a imposé à une autre nation contrôle et discrimination. Les idées d’égalité ou de coexistence que représente le parti Balad privent le gouvernement d’Israël des principaux éléments idéologiques qu’il utilise pour justifier son existence - pouvoir, despotisme, ségrégation, racisme, barrières et clôtures.
Azmi, mon frère, tu n’as pas fui !
Tu as utilisé habilement les circonstances et réussi à échapper au peloton d’exécution que préparait pour toi le « système judiciaire ». En combattant aguerri, tu as échappé aux balles des forces de sécurité et tu t’es caché. Que ce soit dans les grottes de Galilée, du Qatar, de Dubaï ou du Caire, peu importe.
Beaucoup te conseilleront vivement de revenir. Beaucoup se réjouiraient de te voir pourrir dans les geôles de la police d’Etat. D’autres te sacrifieraient volontiers - ton courage dissimulant leur impuissance et leur peur. Toutes sortes de calomniateurs vont pousser comme des champignons après la pluie, et proclamer que les dirigeants n’abandonnent pas leurs troupes. Ils diront de toi que tu es un lâche et bien d’autres choses. Ignore tous ces appels au « courage et sacrifice ». N’écoute pas tes opposants politiques qui vont demander qu’on te pende haut et court sur la place de la ville. Continue ta lutte du dehors, comme tant d’autres personnes illustres. Qu’est-ce que l’exil sinon un sacrifice !
Sois sûr que le jour viendra où tu pourras revenir, porté sur les épaules de tes camarades.
Nous avons toujours exalté l’exemple des combattants de la liberté qui ont réussi à échapper aux cachots des forces de sécurité. Nous nous réjouissons lorsque les guérilleros sont libérés de leur prison par leurs camarades. Nous applaudissons à tes victoires qui révèlent la vraie face de ce gouvernement de marionnettes. Tu n’as pas échappé à l’arrestation. Tu as évité d’être exécuté sans jugement - « exécution ciblée » dans le jargon local. Sois béni pour cela !
Bien à toi,
Juliano Mer Khamis
(Traduit par Jean-Claude PONSIN)
CAPJPO-EuroPalestine
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La situation à Gaza : conférence-débat du Pr. Oberlin ce jeudi à la Librairie Résistances

lundi 4 avril 2011
A l’occasion de la sortie de son nouveau livre "Chroniques de Gaza" (Editions Demi-Lune), le Pr. Christophe Oberlin, qui revient d’une mission chirurgicale à Gaza, animera une conférence débat sur la situation actuelle dans la bande de Gaza.
Le jeudi 7 avril 2011 à 19h30
On connait le Pr. Christophe Oberlin pour ses missions régulières depuis dix ans à Gaza, où il se rend pour opérer et former des chirurgiens gazaouis.
Son premier livre, "Survivre à Gaza", biographie de Mohamed al-Rantissi, chirurgien palestinien, frère du dirigeant historique du HAMAS assassiné par Israël, a marqué les esprits. Il permet en effet, ce qui est rare dans la littérature contemporaine, de comprendre le parcours incroyable de bon nombre de diplômés vivant dans la bande de Gaza, qui ont dû faire preuve d’un courage et d’une volonté époustouflantes pour parvenir à faire des études et exercer leurs compétences.
C’est toujours dans l’optique de faire vivre les Gazaouis, de comprendre comment ils tiennent le coup, et de démystifier la propagande diabolisant la bande de Gaza, ses dirigeants, ses tunnels, son ambiance, que Christophe Oberlin a écrit ce deuxième livre, recueil de choses vues et entendues.
"Chroniques de Gaza", c’est la vie de tous les jours, les anecdotes, les espoirs et réalisations que l’auteur, curieux de tout, parfois un brin provocateur, a glanés au cours de ses dizaines de voyages et ses centaines de rencontres sur place. A lire et à faire lire. ((Editions Demi-Lune, 224 pages. Illustrations et cartes. Prix : 17 euros).
Christophe OBERLIN est né en 1952. Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, il enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige régulièrement des missions chirurgicales en Palestine, particulièrement dans la bande de Gaza où il a effectué près d’une trentaine de séjours.
Librairie Résistances
4 Villa Compoint (angle du 40 rue Guy Môquet). 75017 Paris.
M° Guy Môquet ou Brochant (ligne 13). Bus 31. Arrêt : Davy-moines.
Http ://www.librairie-resistances.com
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Le cinéma St Michel à Paris attaqué dimanche soir par La LDJ

lundi 4 avril 2011
"Dimanche 3 avril à 17h55, un commando d’une vingtaine de nervis d’extrême droite pro-Israël de la LDJ (Ligue de Défense Juive), s’est attaqué au Cinéma Espace St Michel (Paris Vème) qui projette en ce moment notre film documentaire "Gaza-strophe, Palestine". Grâce à l’intervention du projectionniste, leur opération a échoué, et les séances programmées ont pu se dérouler comme prévu", indiquent lundi les réalisateurs du film.
"Equipés d’antivols, le commando (formé de jeunes gens très excités) a tenté d’enfermer le projectionniste et l’ouvreuse derrière la caisse du cinéma afin de pouvoir interrompre la séance. Mais le personnel du cinéma a courageusement résisté à l’agression et appelé la police.
Visiblement surpris par cette résistance inattendue, les brutes ont rapidement pris la fuite, après avoir frappé le projectionniste, et promis de brûler le cinéma. Ils ont collé dans le hall les autocollants de la Ligue de Défense Juive, et jeté des tracts haineux. Une plainte a été déposée par le projectionniste, le directeur du cinéma envisage les suites judiciaires et dénonce l’agression contre son cinéma. Alertés dans la soirée, plusieurs sympathisants de la lutte pour les droits humains en Palestine ont accouru sur les lieux pour apporter leur soutien au personnel du cinéma. Ils se sont donné rendez-vous aux prochaines séances. (notamment à celle de ce mardi 5 avril,ndlr).
Après les pressions diverses des groupes intolérants pro-israël qui ont conduit à la déprogrammation du film à Versailles, et d’un débat à Ris Orangis, le 16 mars, les menaces et intimidations de leurs nervis racistes (dont le guide spirituel le rabbin Meir Kahane appelait à tuer les Arabes et à former le grand Israël sur toute la Palestine après en avoir expulsé tous les Palestiniens) ne nous empêcheront pas de continuer à animer sereinement les projections du film à Paris et ailleurs."
Les réalisateurs, Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk
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