vendredi 12 février 2010

Des femmes soldats israéliennes brisent le silence

Des femmes qui servent dans l’armée de l'entité sioniste, témoignent de leur participation à l’humiliation systématique des Palestiniens, à la vioence, au vol et à l’assassinat de personnes innocentes et même d’enfants.

« Dans l’armée israélienne, une femme doit se montrer meilleure que les hommes. Lorsqu’elle humilie un Palestinien, elle doit donc le faire plus fort. »

Neuf mois après avoir publié la confession sans fard de soldats de Tsahal (l’armée de l’Etat hébreu) ayant participé à l’offensive de janvier 2009 dans la bande de Gaza, l’organisation non gouvernementale israélienne « Brisons le silence » vient de rendre public le témoignage de cinquante femmes soldates postées à différents barrages de Cisjordanie durant leur période d’« obligation militaire » (deux ans). Quelques-unes ont également servi à Erez, le principal point de passage avec la bande de Gaza.

Sous le couvert de l’anonymat, ces témoins racontent les mauvais traitements infligés quotidiennement aux Palestiniens désireux de franchir un barrage pour se rendre d’un point à un autre de la Cisjordanie, les vols d’argent ou de marchandises perpétrés par ceux qui sont censés les contrôler, ainsi que la complicité ou le désintérêt d’une hiérarchie qui cherche avant tout à se couvrir. Publicité

« La procédure voulait que lorsqu’on laissait un Palestinien qui avait eu l’autorisation de se rendre en Israël retourner dans la bande de Gaza via Erez, on l’emmenait à l’écart sous une tente et on le battait », raconte une soldate fraîchement démobilisée. La « correction » durant une vingtaine de minutes se déroulait en présence des officiers commandant l’unité et à en croire l’ONG, « les femmes n’étaient pas les dernières à frapper ».

Le rapport de « Brisons le silence » fait du bruit en Israël. La radio publique lui a d’ailleurs consacré un long débat quelques heures à peine après sa publication. Plusieurs soldats ou ex-soldats intervenant à l’antenne ont accusé l’ONG de « monter en épingle des faits isolés car il est évident qu’il y a des brebis galeuses partout ». D’autres ont estimé qu’il s’agissait d’un ramassis de mensonges puisque « Tsahal est la seule armée disposant d’un code d’éthique ». Ce qui en fait « l’armée la plus morale du monde » a estimé le vice-premier ministre Elie Yshaï en préambule au Conseil du cabinet de dimanche.

Mais les témoins de « Brisons le silence » ont maintenu leurs propos. L’un d’entre eux a cité le cas d’un enfant en bas âge qui avait pour habitude de narguer les soldats basés à Hébron (Cisjordanie) et qui leur lançait parfois des pierres. Convoqué par l’unité de police militaire « Sachlab », le bambin a subi un interrogatoire en règle au cours duquel son bras a délibérément été cassé.

Selon une femme officier dans le Corps des gardes-frontière, les violences seraient souvent provoquées par l’ennui. Postée dans la région de Jénine où elle surveille le mur de séparation, cette soldate affirme que ses collègues, qui n’ont rien à faire, inventent souvent des agressions. « Ils affirment par radio que des Palestiniens leur ont lancé des pierres ou se sont montré agressifs et en donnent une description vague. Ce qui leur permet ensuite d’interpeller n’importe quel « suspect » pris au hasard afin de défouler leur stress sur lui. »

Parfois, ce « défoulement » va tellement loin que les victimes en meurent. Parmi les cas cités figure celui d’un enfant de 9 ans abattu d’une balle dans l’abdomen après qu’il eut tenté de grimper le long du mur de séparation. Un autre enfant tué par des snipers à proximité de la colonie de Goush Etzion n’avait lui non plus pas grand-chose à se reprocher mais les soldats qui l’ont tué se sont arrangés pour inventer une histoire qui les couvrait."

Source : http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3841480,00.html

Traduction en Français : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/03f26b90-0eb0-11df-a273-20709365d5eb

Le sionisme démasqué

Israel - 12-02-2010
Par Jeff Gates 
Même s’il est exact de définir le sionisme comme une idéologie nationaliste, ce qu’il est manifestement, cette définition étroite ne rend pas totalement justice au sionisme, qui est bien davantage que cela. Il serait plus exact de définir le sionisme comme une stratégie ciblant la pensée et les émotions en tant que moyens permettant d’influencer les comportements. Les juifs naïfs furent ses premières victimes, lorsqu’ils furent entraînés à s’identifier à une enclave au Moyen-Orient, que le président américain Harry Truman, un chrétien sioniste, fut incité à reconnaître en tant qu’ « Etat ».


















"Je suis née à Austin, Texas. Israël me paierait pour que j'aille m'installer sur SA terre parce que je suis juive."
"Je suis né en Palestine. Je ne peux pas revenir sur ma terre parce que je ne suis pas juif."


Avant toute chose, et pour l’essentiel, le sionisme est un état mental qui se manifeste sous une forme dispersée de nationalisme internalisé – une diaspora – qui cornaque vers une enclave extrémiste ceux qui n’y auraient sans doute jamais mis les pieds.

Après 1967, cet « Etat » devint la « Terre d’Israël », fondée sur une zone territoriale beaucoup plus étendue, conquise par l’armée israélienne en même temps que d’autres territoires occupés à propos desquels les sionistes prétendent que ce serait un dieu qui les leur aurait donnés.

Quand (comme actuellement) la politique de l’Etat sioniste est soumise à des attaques, des campagnes médiatiques tentent de faire croire à une explosion d’antisémitisme et de haine – non pas envers le sionisme, mais bel et bien à l’encontre des juifs – car cela permet de renforcer le recrutement.

En choisissant d’identifier leurs intérêts à ceux du sionisme, les juifs choisissent délibérément l’insécurité dont ils se plaignent. Pour assurer son succès, le sionisme ne se contente pas de miser sur la tromperie : il y ajoute l’auto-intoxication.

Beaucoup de juifs bien informés se sont opposés à la fondation d’Israël en 1948. Avant1967, les juifs américains étaient actifs au sein du mouvement pour les droits civiques. Avec la guerre des Six jours, ce militantisme commença à poser problème : comment des juifs pouvaient-ils soutenir les droits civils des Noirs, tandis que le sionisme déniait ces mêmes droits aux Palestiniens ?

Cette époque marqua un tournant tant pour le sionisme que pour le judaïsme authentique, de nombreux juifs abandonnant le militantisme pour les droits civils, dès lors qu’ils ne pouvaient plus concilier leur militantisme avec l’oppression israélienne. D’où l’état mental actuel des nombreux conseillers juifs sionistes du président Barack Obama.

La guerre des Six-Jours incita davantage de juifs à identifier le sionisme à un défenseur des juifs. Bien que nous sachions, aujourd’hui, que cette guerre n’était qu’un plan d’accaparement de terres planifié depuis très longtemps ayant pour but d’humilier les Arabes et les musulmans. Désormais associées à une occupation militaire meurtrière, des décennies de provocations israéliennes ne pouvaient que susciter les réactions violentes indispensables pour justifier une « guerre contre le terrorisme ».

En termes de planification guerrière par la théorie des jeux, les résultats obtenus aujourd’hui étaient parfaitement prévisibles : ils étaient modélisables mathématiquement avec une marge de probabilités acceptable. Une fois encore, le sionisme avait ciblé la pensée et les émotions afin de manipuler les comportements en provoquant des antagonismes et en suscitant l’extrémisme – les deux ingrédients clés dont les sionistes avaient besoin pour pouvoir proclamer leur ‘insécurité’ avec un minimum de plausibilité.

Aussi peu nombreux que leurs ambitions étaient démesurées, les sionistes avaient-ils un meilleur choix que de séduire et d’embobiner une superpuissance afin que notre armée (l’armée US, ndt) fassent leur guerre à leur place, avec pour objectif le Grand Israël ?

Leur ennemi, c’est la paix

La paix est cet état périlleux qu’une idéologie nationaliste misant sur des crises à répétition associées à un état de conflictualité et de peur permanentes se doit d’éviter à tout prix. La réalisation de l’objectif sioniste – une hégémonie sur l’ensemble du Moyen-Orient – requiert une série de Malfaiteurs plausibles et un récit persuasif. Le sionisme ne serait-il pas, par hasard, la ligne rouge que nous avons suivie si scrupuleusement, qui nous a conduits de la guerre froide à la guerre au terrorisme ? [voir : How Israel Wages War on the U.S [Voici comment Israël fait la guerre aux Etats-Unis].

En lieu et place des « dividendes de la paix » post-guerre froide anticipés, les Etats-Unis se retrouvent en train de faire ce que le prix Nobel de l’économie Joe Stiglitz appelle La Guerre des Trois trillions de dollars : trois trillions de dollars empruntés, du premier jusqu’au dernier dollar, générant 700 milliards de dollars d’intérêt.

Après coup, la filière des renseignements bidons qui nous ont entraînés dans la guerre au Moyen-Orient a pu être remontée jusqu’aux Israéliens, aux pro-israéliens et aux marionnettes mises en place à cette fin, comme le menteur irakien Ahmad Chalabi.

Mis à part les gens ayant en partage une mentalité sioniste, qui avait les moyens, le motif, l’opportunité et, surtout, l’information propre à un Etat-nation pour conduire de telles opérations à l’intérieur-même des Etats-Unis ?

Et pourtant, même les responsables éludent la reddition de comptes, et même l’examen, tandis que des hauts-cris à l’ « antisémitisme » sont lancés afin d’intimider et d’égarer, par la manipulation intellectuelle et émotionnelle.

A la fin de la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis revendiquaient détenir 50 % de la force productive mondiale, assurant que nous bénéficierions des bons du Trésor les plus cotés au monde durant au minimum deux générations. Quand la guerre froide toucha à son terme coûteux, en 1989, les Etats-Unis avaient dépensé 15,9 trillions de dollars (au cours de 2010) pour leur défense, depuis 1948. Et voici qu’aujourd’hui, une guerre potentiellement sans fin s’est substituée à la guerre froide.

Les Américains ont été induits à croire que l’Etat sioniste était pour eux un allié. Nous ne sommes pas les seuls à voir dans Israël une nation légitime et une noble expérience visant à assurer un « foyer national » à un peuple persécuté. Ce récit historique trompeur a fait de la communauté juive au sens large une victime, tout en salissant la nation (américaine) qui fut la première à tomber dans le panneau consistant à tendre aux sionistes la main de l’amitié.

Echapper aux ravages du sionisme requiert de nous que nous reconnaissions sa nature duplice et que nous rendions ses manœuvres transparentes afin que ses agents soient eux aussi démasqués. Tandis que l’opinion publique mondiale, trompée depuis si longtemps, comprend quel en est le coût en sang versé et en richesses détruites, cet état mental (qu’est le sionisme) ne tardera pas à être perçu pour ce qu’il est : le principe d’un Etat criminel.

Le psychopathe Inside

Dans la littérature de la psychiatrie clinique, cet « état » présente des traits de pathologie interpersonnelle tels qu’un charme superficiel, un mensonge pathologique, l’égocentrisme, l’absence de tout remords et une brutalité qui sont considérés caractéristiques de la psychopathie. En vue de trahir, les psychopathes commencent par nouer des liens d’amitié. Afin de tromper, ils commencent par établir une relation de confiance. Cela ne vous dit rien ?

Les gens qui sont dans un état mental tel que celui-là auront tendance à susciter avec entrain de la haine, afin de catalyser une réaction, ce qui leur permettra de clamer qu’ils sont des victimes de (ladite) haine. Pour ceux qui habitent cet état mental, il semble rationnel, et même désirable de provoquer une réaction, puis d’affirmer qu’ils sont une cible pour des antisémites. Dans cet état interne, l’auto-absorption est universelle, l’arrogance en étant la manifestation la plus visible.

La loi est hors-sujet, pour ceux qui se considèrent au-dessus des lois. La moralité et la conscience importent en rien à ceux qui se considèrent Les Elus – par un dieu qu’ils ont choisi eux-mêmes.

Une telle idéologie nationaliste n’a pas de place dans un système étatique voué à l’état de droit.

Ceux qui partagent un tel « état » représentent un péril bien trop grand pour faire l’objet de pitié ou de compassion. La reddition de comptes est la seule réponse appropriée, accompagnée d’une initiative – en déployant la force militaire en tant que de besoin – visant à mettre en sécurité toute arme de destruction massive qui serait susceptible d’être en leur possession.

Un tel état ne saurait être délégitimé, étant donné que toute légitimité à laquelle il est censé avoir accédé faisait partie intégrante de la fraude qu’il a infligée à la communauté des nations. La question du moment est la suivante : comment protéger au mieux un monde aspirant à la paix contre les menées d’une idéologie psychopathique ayant pris l’apparence d’une légitimité afin qu’un Président (américain) sioniste chrétien puisse être amené, par la tromperie, à reconnaître en tant que nation un Etat criminel ? http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13420&type=analyse&lesujet=Sionisme

Non in nostro nome - Pas en notre nom

Italie - 11-02-2010
Par Forum Palestina > noninostronome@libero.it
Contre la visite de Berlusconi en Israël 
Le gouvernement italien, avec la visite récente du Premier ministre Berlusconi en Israël, a rendu notre pays complice de l’oppression du peuple palestinien et des escalades possibles de guerre israélienne au Moyen-Orient.

Le gouvernement italien, avec la visite récente du Premier ministre Berlusconi en Israël, a rendu notre pays complice de l’oppression du peuple palestinien et des escalades possibles de guerre israélienne au Moyen-Orient.

L’Italie est en train de fournir officiellement des armements, des investissements économiques et des collaborations scientifiques au gouvernement israélien condamné par les institutions internationales pour la construction du Mur de ségrégation, pour les crimes de guerre à Gaza et l’occupation coloniale des Territoires Palestiniens.

Nous, en tant que citoyens italiens, n’acceptons pas d’être considérés comme des complices de cette politique d’oppression et de guerre.


Pour ces raisons :

Nous demandons la révocation des accords militaires, commerciaux, scientifiques et culturels entre les institutions italiennes et israéliennes.

Nous demandons la révocation de la participation italienne et européenne à l’embargo honteux contre la population palestinienne de Gaza assiégée désormais depuis quatre ans.

Il n’y a pas de paix durable sans justice.

Pour adhérer à l’appel « Pas en notre nom », écrivez à noninostronome@libero.it

Liste des premiers signataires sur Forum Palestina.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13411&type=communique

Israël admet que la détention des activistes internationaux est illégale

Palestine - 11-02-2010
Par ISM 
Le 8 février, la Cour suprême israélienne a ordonné la relaxe sous caution des deux activistes internationales qui avaient été arrêté la veille, le dimanche 7, lors d’un assaut nocturne contre les bureaux de l’ISM à Ramallah. Pendant l’audience, la Procureur a admis que la Police de l’Immigration n’avait pas le droit de mettre en garde à vue les deux internationales dans les Territoires occupés, sur lesquels elle n’a pas d’autorité juridique.

Tandis que l’illégalité de la détention d’Ariadna Jove Marti, journaliste espagnole, et Bridgette Chappell, étudiante australienne à l’université de Beir Zeit, par la Police de l’Immigration est reconnue, c’est bien sûr la légalité globale du raid qui est maintenant dénoncée.

Selon Marti et Chappel, elles ont été d’abord questionnées sur leurs visas périmés. L’armée a cependant affirmé que leurs arrestations étaient menées pour des raisons de sécurité, en dépit du fait que le Procureur n’a pu présenter aucune preuve qui soutienne cette allégation.

Les accords d’Oslo entre Israël et l’Autorité Palestinienne interdisent clairement toute incursion israélienne dans la Zone A pour des motifs relatifs à la sécurité non directs et non urgents, même dans le cas de « poursuites ». Un raid dans la Zone A pour des visas expirés est donc une violation directe de l’accord.

La cour a ordonné la libération des deux activistes contre une caution de 3.000 NIS chacune (500€), et à condition qu’elles n’entrent pas dans les Territoires Occupés avant la décision finale de l’affaire. Les juges ont aussi ordonné à l’Etat de recueillir des dépositions, si tant est qu’elles existent, impliquant que les deux militantes ont constitué une menace à la sécurité pour une révision de la légalité de leur détention.

Les tentatives israéliennes d’expulser les étrangers impliqués dans le travail de solidarité avec les Palestiniens font partie d’une récente campagne qui vise à faire cesser les manifestations de la base populaire palestinienne ; cette campagne acharnée comprend des arrestations de masse des protestataires et organisateurs palestiniens. Au cours des dix derniers mois, l’unité d’immigration « Oz » a, en toute illégalité, arrêté et tenté d’expulser quatre autres activistes internationaux.

Eva Nováková, militante tchèque et coordinatrice média ISM, a été arrêtée à Ramallah le 11 janvier 2010 et expulsée le lendemain, avant d’avoir pu faire appel de son expulsion. Elle aussi a été arrêtée par la Police de l’Immigration. L’avocat de Nováková prépare actuellement un appel devant la Cour suprême israélienne pour dénoncer la légalité de son arrestation.

De plus, le militant américain Ryan Olander a été illégalement arrêté deux fois par l’unité d’immigration « Oz », mais son expulsion a pu être contrée après qu’un juge ait statué que sa détention était illégale.

Des appels similaires devant la cour ont aussi annulé les expulsions d’autres militants américains et britanniques au cours de ces derniers mois.

Les recours juridiques sont un terrain d’action important dans la résistance non violente car souvent l’occupation est obligée de modifier ses décisions lorsque celles-ci sont soumises à un examen minutieux. Des affaires comme celle-ci peuvent déterminer si les forces d’occupation israéliennes continueront ou non d’user de tactiques oppressives particulières. Mais les recours en justice coûtent cher. L’ISM a besoin de l’aide des militants.

Nous vous remercions par avance de tout versement que vous pouvez faire en ligne, via Paypal.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13417&type=temoignage&lesujet=Victimes%20ISM

Netanyahu en visite en Russie du 15 au 17 février

11/02/2010 
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, effectuera une visite de travail en Russie du 15 au 17 février, a annoncé jeudi le Kremlin.
Netanyahu rencontrera le 15 février le président russe, Dmitri Medvedev, ajoute le Kremlin dans un bref communiqué qui ne mentionne aucune autre précision sur le programme. 

Netanyahu avait appelé lundi la communauté internationale à prendre des "sanctions paralysantes" et immédiates contre l'Iran, estimant que Téhéran était "dans une course en avant pour produire des armes nucléaires".
La venue de Netanyahu en Russie intervient aussi peu après la récente visite à Moscou de Khaled Mechaal, le chef en exil du Hamas, considéré comme une organisation soi-disant "terroriste" par "Israël", l'Union européenne et les Etats-Unis.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=124027&language=fr 

Cisjordanie: l'occupation mène une série d'arrestation après la mort d'un soldat

11/02/2010 
L'armée d'occupation israélienne a procédé à une série d'arrestations en Cisjordanie occupée, jeudi, au lendemain de la mort d'un de ses soldats tué par un policier palestinien.
"A l'aube, nos hommes ont arrêté deux suspects pour interrogatoire au domicile de ce policier, Mohammed al-Khatib, au sud de Naplouse", a déclaré le porte-parole de l'occupation, sans autre précision.
Le journal israélien en ligne Y-Net a de son côté fait état de documents et d'ordinateurs saisis par l'armée d'occupation au domicile du policier palestinien arrêté mercredi peu après avoir poignardé le soldat israélien près de la ville de Naplouse. Il s'agit du premier Israélien tué depuis le début de l'année.
Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a condamné cette attaque.
Pour l'armée d'occupation, "cette attaque est d'autant plus grave qu'elle a été perpétrée par un officier des services de sécurité palestiniens".

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=124020&language=fr 

Des Israéliens œuvrent pour acheter des terres du Kurdistan irakien

11/02/2010 
Plusieurs religieux iraniens ont mis en garde contre l'achat par des Israéliens des terres du Kurdistan irakien, a rapporté la télévision iranienne, Press TV.
Molla Khezr Rahimi a dit, lors d'une cérémonie coranique, dans la mosquée Amini de Sardasht, au nord-ouest de l'Iran qu'un groupe de Sionistes avait procédé, au cours de ces dernières semaines, à l'achat de terres des musulmans, du Kurdistan d'Irak. Il a également mis en garde contre les objectifs des Sionistes.
"L'achat des terres des Musulmans du Kurdistan d'Irak se fait dans le cadre d'un programme planifié par les Sionistes, pour créer des différends entre les Musulmans de la région.", a-t-il ajouté.

Le premier ministre Saad Hariri: ''J'ai l'honneur d'être menacé par Lieberman''

11/02/2010 
Selon le  quotidien libanais "Assafir", le gouvernement a discuté des menaces israéliennes continues. Dans ce cadre-là, le Premier ministre libanais Saad Hariri a interrompu la séance en disant: "J'ai l'honneur d'être menacé par le ministre israélien des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman. »
Mais encore, au cours d'un dîner organisé par les familles beyrouthines Saad Hariri a estimé qu'il ne faut pas considérer les menaces israéliennes come de simples messages médiatiques, « c'est par leur biais qu'Israël annonce publiquement ses intentions ».
Hariri a noté  qu' « Israël mène une guerre psychologique et politique contre le Liban, et les meilleures armes face à ces menaces sont la sagesse, l'unité et la solidarité de tous les libanais afin de préserver l'indépendance, la sécurité et la souveraineté du Liban ».
Il a par ailleurs affirmé que Beyrouth a retrouvé l'unité et la coexistence malgré plusieurs tentatives de partition et de destruction, rappelant la volonté de l'ancien premier ministre Rafic Hariri de préserver l'unité de Beyrouth, symbole de l'unité du Liban, et les libanais ont choisi d'avoir une capitale unique et unifié qui reflète l'essence de la coexistence.
Cela dit, sur le plan sécuritaire l’ennemi israélien poursuit ses violations quotidiennes de la souveraineté du Liban.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=124018&language=fr 

Affaire de l’assassinat d’al-Mabhouh : 10 agents impliqués dont trois femmes

11/02/2010
Dix agents, dont trois femmes, ont participé à l'assassinat du haut responsable du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï en Janvier, selon Intelligence Online, un journal basé à Paris, spécialisé dans les affaires de renseignement dans le monde entier.
Le journal a publié ce qu'il appelle de «nouveaux détails" sur cet assassinat, qui a été largement attribué aux services de renseignements du Mossad israélien.
 Selon le journal, l'un des agents était une femme déguisée en une réceptionniste de l’hôtel Al Bustan Rotana, l'hôtel où logeait Mabhouh, et a frappé à sa porte.
Quand Mabhouh a ouvert la porte,  ses compagnons se sont  précipités et ont abasourdi Mabhouh avec  un appareil électrique, puis ils lui ont injecté du poison dans ses veines, afin de camoufler la cause du décès. Les 10 agents ont procédé les passeports européens, poursuit le journal.
Le journal a ajouté que les services secrets de Dubaï avaient demandé une aide dans l'enquête à leurs  homologues d'Égypte, de Jordanie et même à Interpol. «Pourtant, il semble peu probable que l'Égypte ou la Jordanie puisse fournir de l'aide car les deux sont hostiles au Hamas", précise le journal.
Il a souligné que « le gouvernement de Dubaï avait ordonné à Hamas de ne point de mêler de l’enquête, mais le Hamas mène sa propre enquête dirigée par le numéro deux de l'organisation, Moussa Abou Marzouk, avec l'aide de l'Iran et la Syrie".
Selon le journal, Mabhouh est arrivée aux Émirats arabes unis le 19 Janvier  sur un vol en provenance de Damas et qu’il avait descendait dans la chambre 130 de l’hôtel Al Bustan Rotana.
Un peu plus tard, il a assisté à une réunion au consulat iranien dans le centre de Dubaï. Peu de temps après son retour, vers 9 h, une femme blonde non identifiée a frappé à sa porte ...
Son corps a été retrouvé le lendemain par des employés d'hôtel, après que sa femme ait tenté de l'appeler plusieurs fois mais sans réponse, ce qui a éveillé ses soupçons.

Ahmadinejad à El-Assad: ''si Israël attaque, nous devons l'achever''

11/02/2010 
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré à son homologue syrien Bachar el Assad qu'il faudrait résister à l'entité sionsite et "l'achever" si ce dernier lançait une attaque militaire, a rapporté jeudi la chaîne de télévision iranienne IRIB.
"Nous avons des informations fiables (...) selon lesquelles le régime sioniste cherche un moyen pour faire oublier ses défaites ridicules face au peuple de Gaza et au Hezbollah libanais", a déclaré Ahmadinejad au président syrien lors d'une conversation téléphonique mercredi soir, selon la chaîne.
 "Si le régime sioniste devait répéter ses erreurs et déclencher une opération militaire, il faudrait alors lui résister de toutes les forces pour l'achever une fois pour toutes", a ajouté le chef de l'Etat iranien.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=124050&language=fr 

Le mur entre l’Egypte et Gaza : les mêmes vieilles trahisons

jeudi 11 février 2010 - 06h:02
Ángel Horacio Molina - Rebelión
Le « gouvernement » de Hosni Moubarak, en place depuis 1981, n’est qu’une dictature mal déguisée qui a montré à maintes reprises et avec des faits concrets que sa politique n’est pas exactement en phase avec la cause arabe.
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Mur d’Apartheid en Cisjordanie (Qalqilya)
Alors que les images des atrocités commises par les militaires israéliens sur la population de Gaza sont encore à vif, il nous arrive de la Palestine occupée des nouvelles peu encourageantes : au blocus israélien et à la complicité de l’OLP, s’ajoute maintenant la construction de la part de l’Egypte, d’un mur souterrain qui vise à couper le passage des approvisionnements qui sont indispensables pour la survie des habitants de la bande de Gaza.
Quand la démocratie n’a pas d’importance
Les attaques israéliennes de janvier 2009, qui ont laissé des centaines de morts palestiniens, ont cherché à être légitimées sur le faux argument qu’elles ne visaient pas la population civile mais le mouvement de résistance islamique (Hamas). Or, l’agression de l’Etat sioniste avait été préparée plusieurs mois à l’avance et comme on l’a appris plus tard, les plans de l’opération avaient été communiqués aux autorités égyptiennes au préalable.
Loin de chercher à dissuader les Israéliens ou de mettre en garde les Palestiniens du danger imminent, l’Egypte avait renforcé les contrôles de sa frontière avec Gaza pour empêcher l’entrée et sortie de biens et de personnes dont la circulation aurait pu constituer une complication pour les projets militaires israéliens. Gaza est devenue alors un immense camp d’extermination grâce à la collaboration du gouvernement de Hosni Moubarak.
La communauté internationale avait de son côté, prêté une attention moindre aux spécificités des acteurs impliqués ouvrant ainsi la voie pour légitimer les actions israéliennes [en même temps] qu’elle se clamait résolue à « exporter » la démocratie à tous les coins stratégiques dans le monde où elle aurait pu être nécessaire.
Ainsi, les Etats Unis et l’Europe ont décidé d‘oublier que le Hamas était devenu depuis 2006, le plus fort représentant du peuple palestinien et qu’il avait remporté démocratiquement les élections législatives en s’imposant devant Al Fatah, qui allait à son tour ignorer Ismail Haniya (premier ministre proposé par le Hamas) et tout son cabinet.
Comme l’avait montré en 1991 l’Algérie, avec le triomphe du Front Islamique du Salut, la démocratie pouvait être dangereuse pour les intérêts euro-américains et donc il n’était plus souhaitable de respecter la volonté populaire. On a donc décidé de ne reconnaître que Mahmoud Abbas, leader affaibli du Fatah, comme seul représentant de l’Autorité Palestinienne, malgré le résultat des élections et le nombre très considérable d’accusations de corruption qui pesaient sur son administration. C’est ce qui explique la lâche immobilité de l’OLP en Cisjordanie, avec Al Fatah en tête, face à l’offensive meurtrière d’Israël sur Gaza.
L’Egypte, pour sa part, est un autre clair exemple du double discours euro-américain dans la région. Le « gouvernement » de Hosni Moubarak, en place depuis 1981, n’est qu’une dictature mal déguisée qui a montré à maintes reprises et avec des faits concrets que sa politique n’est pas exactement en phase avec la cause arabe.
C’est ainsi qu’en 1978 l’Egypte est devenu le premier pays arabe à avoir négocié séparément avec Israël (rupture de l’accord de la ligue Arabe). En 1991, il faisait partie de la coalition avec les Américains en tête (US-Led Coalition) qui a attaqué et envahi l’Irak. En 2003 on a su qu’il a aidé les Etas Unis à enlever et torturer dans son territoire des « suspects de terrorisme » en plus d’être le pays de la région qui reçoit le plus d’aide économique américaine après Israël.
Quant à Israël, auto proclamée « seule démocratie au Moyen Orient » (comme aiment à répéter les propagandistes sionistes), on se limitera à dire, comme l’avait fait l’académicien marxiste Fred Halliday, qu’il s’agit d’une « ethnocratie » où seul un ensemble de population, déterminé par des rapports de pouvoir, possède les droits de citoyenneté. Autrement dit : l’Etat Sioniste est aussi démocratique que l’Afrique du Sud de l’Apartheid.
Compte tenu de ceci il n’est pas surprenant que le premier ministre israélien Benjamin Netanayahu considére la construction d’un mur à la frontière avec l’Egypte comme une mesure « inévitable et stratégique », visant à empêcher l’immigration clandestine d’Africains qui pourraient altérer la composition raciale et religieuse de l’Etat sioniste.
Les murs que l’on ignore
L’année 2009 était le 20ème anniversaire de la chute du mur [de Berlin]. le souvenir de cette événement, ainsi que les actes commémoratifs réalisés, ont été largement diffusés par les medias partout dans le monde. Néanmoins, beaucoup d’autres murs érigés au service de l’exclusion et l’extermination continuent d’être ignorés.
Tout au long de la frontière avec le Mexique les Etats Unis ont construit un système qui combine murs et barbelés pour empêcher, disent-ils, l’entrée au pays d‘immigrés clandestins. Le Maroc a fragmenté l’espace sahraoui avec une série de murs dans le but d’améliorer les performances de leurs radars pour éliminer plus facilement la résistance du Front Polisario. Israël continue d’étendre et renforcer ses énormes murs à travers la Cisjordanie malgré la condamnation très peu diffusée de la Court Pénale International de La Haye.
L’Égypte (avec ses clercs dépendants du régime qui légitiment « religieusement » l’oppression), se joint maintenant à cette liste honteuse, en construisant, le long de sa frontière de dix kilomètres avec Gaza, un mur d’acier souterrain qui s’enfonce à près de trente mètres de profondeur.
Devant le silence et la complicité de la communauté internationale face à ces monuments de haine, il ne reste que la dénonciation comme instrument face à la négligence et à l’oubli.
31 janvier 2010 - Rebelión - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinalibre.org/artic...
Traduction de l’espagnol : Inés Molina V.
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8147

Boycottez Ariel et le reste !

jeudi 11 février 2010 - 18h:25
PACBI
Toutes les institutions universitaires israéliennes sont complices de l’occupation et de l’Apartheid !
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Blocage des Champs-Elysées à Paris, le 20 novembre 2009, pour protester contre la présence en France du criminel de guerre israélien Ya’alon.
En réponse à la récente décision du gouvernement israélien d’élever le statut du soi-disant Centre Universitaire Ariel de Samarie (AUCS) à celui d’université, la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI) réitère son appel pour un boycott d’AUCS et de toutes les autres institutions universitaires en raison de leur complicité dans le maintien de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid israéliens contre le peuple palestinien.
PACBI acclame les récentes protestations contre la décision de reconnaître AUCS — localisé dans la quatrième plus grande colonie juive des territoires palestiniens occupés — en université, mais met en garde contre les tentatives d’éloigner le mouvement de boycott de sa fondation — les droits complets reconnus par l’ONU, gravés dans l’appel palestinien à boycotter Israël - en direction d’un accent sélectif sur une seule partie de ses droits.
Les universitaires, journalistes et autres de la « gauche » sioniste qui se sont opposés au boycott universitaire pendant des années soutiennent maintenant avec enthousiasme un boycott visant seulement le collège Ariel, parce qu’il est construit illégalement sur le territoire palestinien. Toutefois, ceci réduit le boycott académique à un boycott des institutions des colonies, tout en exonérant les universités israéliennes en général, qui sont aussi complice qu’Ariel, sinon plus, dans le maintien et la justification de l’appareil colonial et d’apartheid israélien. Mais même si le boycott ne devait s’appliquer qu’aux universités construites sur les territoires palestiniens occupés, pourquoi le fait que le campus de l’université hébraïque de Mont Scopus est situé sur une terre palestinienne occupée à Jérusalem Est n’a-t-il pas provoqué la même sorte de condamnation qu’Ariel ?
Toutes les universités israéliennes sont étroitement liées à l’appareil militaro-sécuritaire, et jouent des rôles indispensables — directs et indirects — dans le maintien des violations de la loi internationale et des droits fondamentaux palestiniens depuis des décennies. Aucune université ni association universitaire israélienne n’a jamais pris position publiquement contre l’occupation, encore moins contre le système israélien d’apartheid et le refus des droits des réfugiés Palestiniens. Les universités israéliennes sont profondément complices du développement des systèmes d’armes et des doctrines militaires déployées au cours des crimes de guerre récents à Gaza [1] ; justifient la poursuite de la colonisation de la terre palestinienne et le nettoyage ethnique graduel des Palestiniens [2] ; fournissent une justification morale pour les assassinats extrajudiciaires et les attaques indiscriminées de civils [3] ; discriminent systématiquement les étudiants « non-Juifs » dans les admissions, le droit aux chambres d’étudiants, les aides financières, etc. ; et bien d’autres violations implicites et explicites des droits humains et de la loi internationale [4].
Alors que le BDS prend son essor mondialement, un nombre croissant de voix israéliennes s’expriment pour soutenir cette stratégie en tant que voie la plus efficace, non-violente, pour conduire à des changements vers la justice et une paix durable. La participation d’artistes et d’universitaires Israéliens à des actions spécifiques de boycott ces dernières années est appréciée et bien connue. Après la guerre d’agression israélienne sur Gaza, plusieurs personnalités universitaires et culturelles sont venues soutenir le BDS [5]. Bien avant le massacre de Gaza, toutefois, des Israéliens, supporters décidés des droits des Palestiniens, comme Rachel Giora, Ilan Pappe, Haim Bresheeth, Oren Ben-Dor, Anat Matar et feu Tanya Reinhart avaient adopté le BDS et l’avaient défendu contre les critiques Israéliens, en particulier contre les universitaires soi-disant « de gauche » [6]. Le groupe récemment formé Boycott ! Supporting the Palestinian BDS Call from Within [7] est particulièrement digne d’éloges, car il accepte sans conditions le BDS défini et guidé par le Comité National Palestinien du BDS (le BNC), et le BNC le considère par conséquent comme un partenaire fiable et intègre dans le mouvement.
Ces voix émergeant du sein de la société israélienne indiquent l’attrait croissant du BDS et l’admission de son pouvoir à effectuer des changements réels vers une paix juste. Il est pourtant crucial de souligner que le mouvement BDS tire ses principes à la fois des demandes de l’appel palestinien du BDS signé par plus de 170 organisations de la société civile palestinienne en juillet 2005 [8] et, dans les domaines universitaires et culturels, de l’Appel palestinien au boycott universitaire et culturel d’Israël (PACBI), publié un an auparavant en juillet 2004 [9]. Ensemble, les appels du BDS et du PACBI représentent les déclarations stratégiques les plus qualifiées et les plus largement soutenues venues de Palestine depuis des décennies ; toutes les factions politiques, les organisations du travail, étudiantes et de femmes, et les groupes de réfugiés dans le monde arabe ont soutenu et ratifié ces appels. Les deux appels soulignent la croyance prépondérante des Palestiniens, que la forme la plus efficace de solidarité avec le peuple palestinien est l’action directe visant à mettre fin au régime colonial et d’apartheid d’Israël — de la même façon que le régime d’apartheid en Afrique du Sud a été aboli — en isolant internationalement Israël par des boycotts et des sanctions, le forçant à se plier à la loi internationale et à respecter les droits palestiniens.
Depuis que ces appels ont été formulés, beaucoup d’accent a été mis sur la définition des principes du mouvement de boycott. Enraciné dans des valeurs et des principes universels, l’appel du BDS rejette catégoriquement toute forme de racisme, de discrimination raciale et d’oppression coloniale. Le PABCI a aussi traduit les principes inscrits dans son appel en un guide d’action pratique pour la réalisation du boycott universitaire et culturel international d’Israël [10]. En même temps, le mouvement palestinien du boycott a été clair sur l’orientation et les buts du mouvement BDS.
À cet égard, l’importance de l’appel BDS de 2005 réside dans son approche globale du système colonial et d’apartheid d’Israël pris comme un tout, et de sa soumission du peuple palestinien, soit comme citoyens de deuxième classe à l’intérieur d’Israël, soit comme sujets à une occupation militaire, soit comme réfugiés dépossédés. Ceci a été résumé dans l’appel palestinien du BDS par les exigences concises qu’Israël doit reconnaitre le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et se soumette complètement à la loi internationale en : respectant, protégeant et promouvant le droit au retour de tous les réfugiés Palestiniens ; en mettant fin à l’occupation de toutes les terres palestiniennes et arabes ; en reconnaissant la pleine égalité pour les citoyens Palestiniens d’Israël. En ce sens, l’appel du BDS s’oppose effectivement à la fragmentation israélienne systématique du peuple palestinien et à la réduction de la lutte pour la liberté et l’autodétermination à un jeu de marchandage interminable sur la terre de Cisjordanie et de la bande de Gaza occupées.
Au centre des trois demandes du mouvement palestinien BDS, il y a la compréhension qu’Israël est un État d’apartheid. Israël correspond à la définition de l’ONU de l’apartheid, pas seulement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ; il se définit lui-même comme un État juif, pas comme un État de tous ses citoyens. Plus important, les lois, politiques et pratiques israéliennes discriminent ouvertement les citoyens Palestiniens - c.a.d. « non-Juifs » — de l’État. Le racisme et la discrimination omniprésents et institutionnalisés sont particulièrement évidents dans les domaines vitaux de la possession et de l’usage de la terre, dans l’éducation, l’emploi, l’accès aux services publics et la planification urbaine. Le caractère d’apartheid fait partie du logiciel d’Israël depuis ses origines [11].
L’État d’Israël a été établi en 1948 en déplaçant la grande majorité de la population Arabe indigène de Palestine de ses foyers par la force. Aujourd’hui, ces réfugiés Palestiniens sont empêchés de revenir chez eux et sur les terres d’où ils ont été expulsés. À l’inverse, toute personne qui déclare une ascendance juive de n’importe où dans le monde peut devenir un citoyen israélien de nationalité juive selon la loi dite du retour. De plus, la guerre brutale d’Israël à Gaza n’a pas été une anomalie ; elle représente plutôt l’exemple le plus récent de la politique systématique de nettoyage ethnique et d’oppression coloniale qu’Israël a mené contre le peuple palestinien pendant plus de six décennies. Au cours de ce récent assaut militaire, Israël a tué plus de 1440 Palestiniens, dont 431 enfants, et en a blessé 5380 [12]. Israël a soumis la population assiégée de Gaza à trois semaines de terrorisme d’État incessant.
Malgré la clarté avec laquelle le mouvement BDS palestinien a énoncé les buts de la lutte palestinienne, certains Israéliens et d’autres soutiens du boycott ont tenté d’en limiter la portée. Ils ont tenté de limiter les buts du mouvement BDS en le restreignant géopolitiquement et en le confinant à un appel à terminer l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Cette « interprétation » du BDS est très dangereuse parce qu’elle cherche à s’approprier le droit de redéfinir les termes de la lutte en Palestine et d’imposer un programme politique idéologiquement suspect, qui laisse Israël indemne des accusations d’apartheid et de pratique de la forme la plus pernicieuse de racisme et de discrimination dans tous les territoires sous son contrôle.
Certains Israéliens basent aussi leur soutien au BDS sur un argument purement utilitaire, celui de ‘sauver Israël de lui-même’, plutôt que sur une solidarité raisonnée avec les Palestiniens. Mais cette perspective « pragmatique », autocentrée reproduit une attitude coloniale de supériorité où la population indigène, ses droits inaliénables et sa lutte pour la liberté ne sont même pas reconnus. Ce qui compte, selon cette perspective, ce sont les propres intérêts d’Israël, son image internationale et son futur. Mais si certains entreprennent de préserver le caractère d’Israël dans le futur sans remettre en cause ses lois et politiques coloniales et d’apartheid, comment peuvent-ils être comptés comme de vrais alliés du mouvement palestinien du BDS mondial ?
Quant aux cibles choisies pour les actions BDS, la force du mouvement BDS réside dans le fait qu’il n’impose pas de cibles et de tactiques spécifiques au groupe de solidarités autour du monde. Se basant sur le principe de la prise en compte du contexte et du respect de l’autonomie et de l’intégrité des groupes internationaux démocratiques qui soutiennent les droits des Palestiniens, la direction palestinienne collective du BDS a toujours pensé que les personnes et organisations de conscience qui soutiennent les droits humains connaissent le mieux leurs situations respectives et sont les plus capables de décider des moyens et des rythmes appropriés pour construire le mouvement BDS dans leur environnement. Quelquefois, viser tactiquement des produits faits seulement dans les colonies peut-être le meilleur moyen pour faire progresser une campagne. À d’autres moments, cela peut-être des résolutions de syndicats locaux soutenant le BDS, où des événements de boycott culturel, etc. Mais même si on ne s’intéressait qu’à l’occupation israélienne, et pas à son refus des droits des réfugiés ou à son système d’apartheid, ceci ne justifierait pas une position de principe pour le boycott des seuls « produits des colonies », comme si les colonies israéliennes elles-mêmes étaient l’entité coupable du colonialisme, et non l’État qui les a établis et qui les fait croître. Il n’y a pas d’autres cas de boycott dans le monde où des gens appellent à boycotter une manifestation des violations de la loi internationale par un État, plutôt que l’État lui-même. Après tout, d’après la loi internationale, les Etats sont les entités légales supposées être responsables des crimes et des violations qu’ils commettent.
De toutes façon, ce n’est jamais aux universitaires et militants israéliens, quels que soient leurs principes, de définir les paramètres de référence et les priorités du mouvement, particulièrement pour les militants du monde entier. Presque toujours, les membres de la gauche sioniste ont refusé de reconnaître l’appel du BDS émanant de l’immense majorité des organisations de la société civile palestinienne, son ancrage et sa direction, le Comité National Palestinien du BDS, le BNC [13]. Ce faisant ils manquent au respect des aspirations du peuple palestinien et à notre droit à définir les objectifs de notre lutte. De plus, pour répondre à l’insistance de la gauche sioniste pour focaliser sur les symptômes d’oppression coloniale du système israélien, n’appelant qu’à la fin de l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, il est bon de souligner que dans l’Afrique du Sud de l’apartheid il aurait été ridicule de se focaliser uniquement sur les bantoustans. La lutte contre les bantoustans fut une partie intrinsèque de la lutte pour mettre fin au système d’apartheid et à une structure de domination dans laquelle la minorité blanche dominait et opprimait la population noire sud-africaine.
Peuple vivant sous l’apartheid israélien et exilé de sa terre, c’est aux Palestiniens et à leurs organisations de masse de définir leurs priorités, leurs objectifs et leurs stratégies pour atteindre nos droits selon la loi internationale. Le soutien israélien est une partie bienvenue et nécessaire de ce mouvement. Mais il doit se construire dans l’esprit d’une réelle solidarité, comme c’est le cas de Boycott From Within, qui respecte les vœux et les aspirations du peuple palestinien lui-même.
Notes :
[1] Voir, par exemple, les preuves suivantes incriminant le partenariat de l’université de Tel Aviv avec l’armée et les industries d’armement israéliennes  : http://www.electronicintifada.net/d...
[2] http://www.pacbi.org/etemplate.php?id=63
[3] http://www.haaretz.com/hasen/spages... et Reuven Pedatzur, The Israeli Army House Philosopher, Haaretz, 24 février 2004.
[4] http://www.alternativenews.org/imag...
[5] Voir, par exemple, l’article BDS de Neve Gordon à : http://www.ujfp.org/modules/news/ar...
et Udi Aloni à : http://www.protection-palestine.org...
[6] Voir, par exemple, la lettre de Tanya Reinhart à l’universitaire israélien Baruch Kimmerling à : http://www.mediamonitors.net/tanya1...
[7] http://www.boycottisrael.info
[8] http://bdsmovement.net/?q=node/52#French
[9] http://www.pacbi.org/etemplate.php?...
[10] http://www.bdsfrance.org/index.php?...
et http://www.pacbi.org/etemplate.php?...
[11] Plus sur le régime israélien d’occupation, de colonisation et d’apartheid sur ce papier stratégique du BNC : http://www.protection-palestine.org...
[12] http://www.ochaopt.org/gazacrisis/i...
[13] Par exemple l’article d’Uri Avnery balayant l’appel palestinien au BDS et le BNC : http://www.france-palestine.org/art...
10 février 2010 - PACBI - Vous pouvez consulter cet article à :
http://pacbi.org/etemplate.php?id=1175
Traduction : Jean-Pierre Bouché
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8159

En Israël, les défenseurs des droits de l’homme redoutent une " chasse aux sorcières "

publié le jeudi 11 février 2010
Laurent Zecchini

 
Le mouvement Im Tirtzu et des députés reprochent à des ONG d’avoir collaboré au rapport Goldstone sur Gaza et les qualifient de " traîtres "
Les intéressés parlent de climat de " chasse aux sorcières ", et Gideon Levy, éditorialiste franc-tireur du quotidien Haaretz, n’hésite pas à dénoncer l’orientation " maccarthyste " du mouvement Im Tirtzu. Se drapant dans la défense des " valeurs du sionisme ", celui-ci a lancé une violente campagne contre le New Israel Fund (Nouveau fonds israélien, NIV), une fondation qui finance les principales organisations de défense des droits de l’homme israéliennes, et sa présidente, le professeur Naomi Chazan.
Selon Im Tirtzu, qui a reçu le puissant soutien du quotidien populaire Maariv, le NIV finance les seize organisations non gouvernementales (ONG) qui ont fourni " 92 % des références négatives " contenues dans le rapport du juge sud-africain Richard Goldstone, lequel accuse Israël d’avoir commis des " crimes de guerre " lors de la guerre de Gaza de décembre 2008-janvier 2009. Connu pour son orientation d’extrême droite, Im Tirtzu est proche des milieux évangélistes américains.
Il vient d’obtenir une première victoire : Naomi Chazan, qui était depuis dix ans une éditorialiste respectée du Jerusalem Post, a reçu un courriel lui annonçant que sa collaboration était terminée. Mais la confrontation n’est pas finie : à la Knesset, le Parlement israélien, plusieurs députés mènent une offensive brutale, qualifiant les ONG visées de " traîtres " appartenant à une " cinquième colonne ".
Une proposition de création de commission d’enquête parlementaire a été déposée, dont le but serait de dévoiler les sources de financement du New Israel Fund. Celui-ci, qui a été créé en 1979, a son siège à Washington. Il reçoit des donations des milieux juifs américains, et a versé depuis sa création plus de 200 millions de dollars à de très nombreuses organisations partageant des idéaux de démocratie et de justice sociale.
On compte parmi elles B’Tselem, Breaking the Silence, l’Association pour les droits civiques en Israël, le Comité public contre la torture, Médecins pour les droits de l’homme, Yesh Din, Adalah, Hamoked, etc., soit les principales organisations qui défendent les droits des Palestiniens, donnent la parole aux soldats israéliens muselés par la censure militaire et, d’une manière générale, mènent le combat de la liberté d’expression. [1]
Mouvement de répression
Au nom de treize de ces organisations, B’Tselem a écrit au président Shimon Pérès, au premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et au speaker de la Knesset, Reuven Rivlin, pour dénoncer une " campagne croissante et systématique ". " Une démocratie ne doit pas réduire au silence les voix critiques ; défendre les droits de l’homme est vital ", souligne ce manifeste.
Les organisations humanitaires israéliennes redoutent que la campagne de Im Tirtzu s’inscrive dans un mouvement plus général de répression, comme celle qui frappe les militants palestiniens et israéliens qui protestent contre la " clôture de sécurité " et les expulsions de familles palestiniennes du quartier Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est.
[1] voir aussi dans l’Humanité :

« À Gaza la seule règle c’était  : tirez »

L’ex-soldat Yehuda Shaul a choisi avec d’autres 
de rompre le silence.
« L’idée fixe de l’armée était d’envahir Gaza sans avoir de pertes. Il fallait une victoire à tout prix contre le Hamas pour effacer la défaite de 2006 au Liban. »
Yehuda Shaul explique ainsi ce qui s’est passé il y a un an à Gaza. Ce juif religieux n’a pas le profil habituel des contestataires israéliens. Né dans une famille orthodoxe d’origine nord-américaine, rien ne le destinait à jouer les imprécateurs. Mais, à dix-huit ans, son service militaire l’a conduit à Hébron, ville occupée où les exactions de l’armée et des colons l’ont fait réfléchir.
Avec 65 membres de son unité, il crée en 2004 Breaking the silence (1), pour « tendre un miroir à la société israélienne ». L’organisation a publié en 2009 son second recueil de témoignages. Il confirme les boucliers humains, les bombes au phosphore et « d’autres dont je ne peux pas parler à cause de la censure militaire ».
Mais surtout cette philosophie terrible  : « La seule règle d’engagement, à Gaza, c’était  : tirez et ne vous posez pas de questions. »
Françoise Germain-Robin

Des négociations crédibles pour une paix au Proche-Orient

publié le jeudi 11 février 2010
Hind Khoury, déléguée générale de Palestine en France

 
Avec la réalité tragique sur le terrain, nous sommes en droit de nous demander : quelles négociations et quelle paix ?
En janvier 2009, les Palestiniens de la bande de Gaza subissaient une attaque israélienne massive. Côté palestinien, un bilan terrible : 1 400 morts, 5 000 blessés, 100 000 sans abri, des civils pour la plupart. Une fois de plus, l’armée israélienne défiait la communauté internationale, perpétrant des crimes de guerre dénoncés dans le rapport du juge Goldstone.
Un an après, la misère s’est accrue dans la bande de Gaza, étranglée par un blocus total qui dure depuis juin 2007. Dans ce territoire surpeuplé d’un 1,5 million de personnes, la pauvreté touche 80 % de la population et le chômage un habitant sur deux. Une situation décrite comme explosive par tous les organismes internationaux. Tout manque à Gaza : santé, école, énergie, transports, maisons, infrastructures. Partout Israël a semé la désolation. En Cisjordanie occupée, Jérusalem-Est incluse, Israël poursuit une politique d’épuration ethnique. Chaque jour l’occupation s’approfondit et le terrorisme des 500 000 colons s’aggrave. La colonisation israélienne avance au fur et à mesure des destructions de maisons palestiniennes (24 000 depuis 1967) et des expropriations illégales. En 2009 seulement, 165 maisons palestiniennes ont été détruites à Jérusalem-Est et 4 577 Palestiniens ont été chassés de leur propre ville. Un Palestinien peut très difficilement obtenir un permis de construire et, s’il séjourne temporairement à l’étranger, risque de perdre son droit de résidence.
Parallèlement, des voix s’élèvent en Israël pour réclamer la reprise des négociations. En effet, la reconnaissance par le premier ministre Netanyahou d’un principe de deux États, l’idée d’une paix économique et les promesses de renforcer l’autorité nationale palestinienne donnent l’illusion d’une reprise des pourparlers. Toutefois, avec la réalité tragique sur le terrain, nous sommes en droit de nous demander : quelles négociations et quelle paix ?
Il y a vingt ans, les Palestiniens ont accepté le principe de deux États, mais le processus de paix et les négociations issus des accords d’Oslo en 1993 n’ont toujours pas abouti à l’établissement de l’État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale. En 2002, tous les pays arabes ont fait à Israël une offre de paix régionale contre le retour de tous les territoires occupés en 1967. Cette initiative de paix arabe était également adoptée par tous les pays musulmans, 57 pays en tout. Cette offre reste la seule formule pour une paix globale mais a reçu une fin de non-recevoir d’Israël.
Le président Mahmoud Abbas œuvre pour un retour à des négociations politiques crédibles, dans le respect du droit international. Cela exige que toutes les parties respectent leurs obligations selon la « feuille de route » (résolution 1515 de l’ONU). Les Palestiniens ont respecté les leurs, le monde réclame qu’Israël fasse de même en gelant la colonisation. Les négociations doivent également reprendre là où elles se sont arrêtées avec le gouvernement israélien précédent, suivant un calendrier précis et avec l’aide d’un médiateur impartial.
La paix réelle peut avancer à condition qu’Israël reconnaisse les droits légitimes du peuple palestinien et se prononce sans ambiguïté sur sa définition d’un « État palestinien », sur les frontières qu’il entend reconnaître, sur la levée du blocus de Gaza, ou encore sur le statut final de Jérusalem-Est et celui des réfugiés.
Ce n’est pas exiger l’impossible mais seulement tirer les leçons d’un processus qui a duré seize années sans aboutir à la paix. Car ce n’est pas le vide des négociations qui mène à la violence, mais la violence de l’occupation et la volonté de négocier de manière unilatérale qui mène à une illusion de paix, garantissant le bien-être des Israéliens en perpétuant l’injustice commise contre les Palestiniens.
La communauté internationale se trouve devant le choix suivant : la gestion d’un processus qui, ne menant nulle part, prolonge l’occupation, ou avoir le courage politique de résoudre ce conflit et garantir une paix juste et durable pour les deux peuples.
publié par la Croix le 9 février

Golan : Damas fustige un projet de loi israélien

12/02/2010
La Syrie s'est élevée hier contre un projet de loi en Israël accordant des allègements d'impôts aux Israéliens résidant sur le plateau syrien du Golan, annexé par Israël en 1981. « Il s'agit d'une mesure illégale qui s'ajoute à une série de mesures israéliennes violant la loi internationale et les résolutions de l'ONU qui considèrent nulle et non avenue la décision israélienne d'annexer le Golan », a indiqué le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/646796/Golan+%3A_Damas_fustige__un_projet_de_loi_israelien.html

Israël modifie le tracé d’un segment du mur de séparation en Cisjordanie

12/02/2010
Israël a commencé des travaux en vue de modifier le tracé controversé d'un segment de sa barrière de séparation érigée en Cisjordanie, près du village de Bilin, théâtre de manifestations propalestiniennes hebdomadaires, a indiqué hier le ministère de la Défense. « Nous avons proposé un nouveau tracé de la barrière approuvé par la Cour suprême. Les travaux sont en cours », a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de la Défense, Shlomo Dror. Le nouveau tracé permettra à des villageois de Bilin de récupérer une partie de leurs terres confisquées en raison de la construction de la barrière, selon les autorités israéliennes. Les autorités de ce village palestinien - devenu un haut lieu de la contestation contre la barrière érigée en Cisjordanie - avaient saisi la Cour suprême d'Israël pour dénoncer le tracé de la barrière. Dans un arrêt émis en septembre 2007, la Cour suprême avait reconnu que l'ouvrage « porte fortement préjudice » aux villageois et demandé au gouvernement israélien de procéder à des rectifications.
Parallèlement, sur un autre plan, le policier palestinien qui avait tué mercredi un sous-officier israélien en Cisjordanie a confié qu'il était fatigué de vivre, a déclaré hier un général israélien, laissant entendre qu'un mobile suicidaire pourrait être à l'origine du meurtre. « Nous n'avons trouvé à son domicile aucun signe d'appartenance à une organisation ou de mobiles idéologiques clairs », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, dans la bande de Gaza, un combattant palestinien a été tué et trois autres Palestiniens, dont deux fillettes, ont été blessés hier par des tirs israéliens, selon les services d'urgence palestiniens. Un porte-parole militaire israélien a fait état d'un raid aérien dans ce secteur. « Ce raid a visé deux terroristes de la mouvance el-Qaëda qui s'apprêtaient à mener un attentat près du terminal routier de Karni » entre Gaza et Israël, a-t-il dit.
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/646788/Israel_modifie_le_trace_d%27un_segment_du_mur_de_separation_en_Cisjordanie.html

Le spectre de l’implantation des Palestiniens ressurgit

Par Khalil FLEYHANE | 12/02/2010
Dans les coulisses de la diplomatie Selon divers rapports diplomatiques parvenus à Beyrouth, les négociations israélo-palestiniennes devraient reprendre au cours des deux prochains mois, à moins que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ne les entrave de nouveau.
Deux sujets seront à l'ordre du jour des discussions : Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens. Il est intéressant de signaler que le droit au retour n'est pas mentionné dans le second point, ce qui ravive les craintes d'une implantation.
Si le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, y renonce, il faillira ainsi à la promesse qu'il avait formulée devant les responsables libanais qui l'avaient reçu durant sa dernière visite à Beyrouth. Durant ses entretiens et dans ses déclarations à la presse, il avait insisté sur le fait que les Palestiniens du Liban sont des « visiteurs à titre provisoire » et que leur droit au retour est sacré.
Selon des sources diplomatiques libanaises, il est impératif que les autorités entreprennent sans tarder des contacts avec les États-Unis, afin de barrer la voie aux projets d'Israël qui souhaite maintenir les réfugiés dans les pays d'accueil. Des contacts similaires doivent également être menés auprès du président Abbas, de l'Égypte, de l'Arabie saoudite et de la Jordanie, pour empêcher une implantation des Palestiniens, d'autant que ce dossier concerne également ces trois pays, estime-t-on de mêmes sources.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/646837/Le_spectre_de_l%27implantation_des_Palestiniens_ressurgit.html

L'occupation ordonne la destruction de la maison de la famille de Mohammed al-Khatib

[ 11/02/2010 - 10:10 ]
Jénine - CPI

Les forces de l'occupation ont ordonné, le mercredi 10/2, la destruction de la maison résidentielle de la famille de Mohamed al-Khatib qui a poignardé, hier, un soldat sioniste, au sud de Naplouse.
Des sources locales ont affirmé qu'environ 25 véhicules militaires sionistes ont exécuté un assaut contre la région d'al-Khiljane, au centre du village de Yaboud, à Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée, en imposant un couvre feu et arrêtant 6 citoyens palestiniens.
"Les forces envahissantes ont arrêté Mohamed Ykab al-Khatib, 38 ans, son frère Atef, 27 ans, Mohamed Youssef al-Khatib, 27 ans, ainsi que ses frères Ahmed (20 ans), Emad (38 ans), et Ousseid (17 ans)", ont souligné des sources locales qui ont ajouté que les forces occupantes se sont emparées de plusieurs ordinateurs, cartes d'identités et photos de la maison du père et des frères de l'exécuteur de l'opération contre le soldat sioniste, Mohammed al-Khatib.
Notons que l'exécuteur de cette opération est Mohammed al-Khatib qui a été moyennement blessé, lorsqu'il a tenté de se retirer et après que les soldats ont fermé les différentes directions du barrage de Zaatara avant de l'arrêter.

Deux fillettes blessées lors d'une invasion sioniste à l'est de Gaza

[ 11/02/2010 - 10:16 ]
Gaza – CPI

Deux petites filles palestiniennes ont été blessées par les forces spéciales sionistes qui ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 11/2, la région de johr al-Dik, à l'est de Gaza, en ouvrant le feu de leurs armes lourdes sur les maisons résidentielles.
Le directeur des urgences au ministère de la santé, Dr. Mouawia Hassanein, a affirmé au correspondant du centre palestinien d'information que les équipes médicales ont transporté les deux fillettes blessées à l'hôpital de Chifa, à Gaza.
Des sources locales ont dit que des résistants palestiniens ont fait face à une force spéciale sioniste qui s'est infiltrée dans la région de Johr al-Dik et le quartier de Zeitoun, à l'Est de Gaza.
Dans le même contexte l'artillerie sioniste a lancé plus de 15 obus sur les maisons résidentielles et les terres agricoles dans cette région, en blessant les deux petites filles palestiniennes.

Des entreprises sionistes décident d'exécuter un projet colonial près d'al-Aqsa

[ 11/02/2010 - 10:42 ]
Al Qods occupée - CPI

L'association d'al-Aqsa des legs pieux et du patrimoine dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a mis en garde contre le projet colonial très dangereux qui menace réellement la mosquée sainte d'al-Aqsa et qui est surnommé "Maale Hazeetim".
"Des entreprises et des extrémistes sionistes vont accomplir ce projet très dangereux dans le centre du quartier de Ras al-Amoud, à al-Qods occupée, au sud-est de la mosquée sainte d'Al Aqsa, en préparation pour l'instauration du prétendu Temple juif", a dévoilé l'association d'al-Aqsa.
L'association a averti dans un communiqué, le mercredi 10/2, de ce projet très menaçant, en protestant contre la campagne des entreprises sionistes qui relient entre ce projet colonial et la construction du Temple, dans un pas pour inciter les Juifs à acheter ces appartements qui donnent directement vers la mosquée sacrée d'al-Aqsa, en prétendant que cela va encourager le tourisme et accélérer les travaux du prétendu Temple juif. 

Les annonces provocantes de cette campagne sioniste disaient : " Profitez de la beauté du paysage et du Mont du Temple!", en collant des photos en couleur de ce projet colonial et de ces appartements qui donnent directement vers la mosquée d'al Aqsa.

En plus d’autres expressions incitantes comme :" Des appartements de luxe entourés par la nature et donnant directement vers le Mont du Temple, le quartier de Maale Hazeetim à Jérusalem, Maale Hazeetim devant le Mont du Temple, à environ 15 minutes seulement du mur des lamentations".

L'association a indiqué que l'annonce de cette campagne coloniale a été encouragée et soutenue par des groupes extrémistes sionistes qui travaillent pour l'instauration du Temple, en publiant sur leurs sites Web des propagandes qui encouragent la réalisation totale de ce projet colonial, en le qualifiant d'un grand pas pour accélérer la construction de leur prétendu Temple juif.

L'occupation démolit 27 maisons palestiniennes dans plusieurs villages au Néguev

[ 11/02/2010 - 13:36 ]
Al-Nassera – CPI

De grandes forces de la police sioniste accompagnées par des employés du ministère sioniste de l'intérieur et du département des terres d'"Israël" ont démoli 27 maisons palestiniennes dans le village d'Anou Taloul, Touail, Abou Jarouil, Bir al-Hammam, Tel Arad et al-Bat, dans la région de Néguev, en laissant 27 familles avec leurs membres sans abris.
La démolition de 27 maisons palestiniennes au Néguev vient dans le cadre des opérations de démolitions programmées et continuelles pratiquées par l'occupation israélienne contre les citoyens arabes, dans les villages non reconnus par l'occupation, au Néguev, pour les obliger de quitter leurs maisons et villages.

Barhoum : L'occupation soutient le terrorisme en honorant les assassins

[ 11/02/2010 - 13:49 ]
Gaza- CPI

  Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum a condamné la décision de l'occupation pour honorer ses réseaux et groupes d'assassins qui ont tué et massacré des dirigeants palestiniens à l'intérieur et à l'extérieur des territoires palestiniens occupés en 1948, en commettant des crimes très flagrants contre l'humanité dans des pays régionaux et internationaux.
"L'occupation annonce publiquement qu'elle soutient d'une manière officielle et réelle le terrorisme et la provocation à la haine", a souligné le leader du Hamas, le mercredi 10/2, en contestation contre la politique criminelle et terroriste de l'ennemi occupant israélien.
Barhoum a souligné que les assassins sionistes criminels doivent être poursuivis et présentés aux cours internationales, à cause de leur viol solennel aux droits de l'homme et à la souveraineté des pays.
En négligeant les lois internationales, les règles et chartes de l'ONU, notamment le rapport de Goldstone sur les crimes de l'occupation contre la population civile de Gaza, et dans un pas pour encourager les crimes et le terrorisme, l'armée occupante sioniste a honoré, hier mercredi, ses dirigeants et soldats qui ont perpétré des crimes très flagrants, au Liban, en Syrie et dans la Bande de Gaza, ainsi que les opérations d'assassinats dans d'autres pays régionaux et internationaux, dont le dernier crime aux Emirats Arabes Unis contre l'un des dirigeants du Hamas, Al Mabhouh.

Des colons sionistes envahissent le tombeau du prophète Youssef à Naplouse

[ 11/02/2010 - 13:54 ]
le tombeau du prohpète Youssef
Naplouse – CPI

Des centaines de colons extrémistes sionistes ont envahi, le mercredi soir 10/2, la région du tombeau du prophète Youssef dans la ville de Naplouse pour effectuer des rites étranges sous la protection des forces sionistes.
Des témoins oculaires ont souligné que les convois de bus sionistes sont entrés dans la région, dans une grande invasion depuis plus d'un an.
Ils ont ajouté que cette invasion vient après la coordination directe avec les milices fidèles de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans cette ville, et qui ont évacué leurs postes et se sont retirées des rues avant l'arrivée des extrémistes sionistes.
Les colons sionistes ont poursuivi leurs rites dans ce lieu jusqu'aux premières heures du matin de jeudi.
On note que les colons sionistes avaient arrêté leurs incursions dans cette région depuis le début de l'Intifada d'al-Aqsa, avant de les reprendre durant l'année dernière.

Barhoum : l'occupation se prépare pour instaurer son état extrémiste

[ 11/02/2010 - 14:01 ]
Gaza - CPI

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé que les agressions très accentuées de l'occupation israélienne contre le camp des réfugiés palestiniens de Chaafat, au nord d'Al Qods occupée, vient dans le cadre des projets extrémistes sionistes pour serrer le contrôle sécuritaire et politique contre les palestiniens afin de les expulser de leurs maisons et établir leur état juif raciste et extrémiste.
Barhoum a déclaré, le jeudi 11/2, que l'occupation israélienne veut perturber la scène palestinienne et tente de réaliser ses objectifs criminels, en dominant le peuple palestinien sous le blocus et la continuation des agressions sauvages.
"Le black-out très honteux de l'autorité palestinienne et de la communauté internationale a encouragé les autorités occupantes sionistes de commettre ces crimes et violations très flagrantes contre les droits de l'homme, notamment au camp de Chaafat", a contesté le dirigeant du Hamas contre le silence très ferme et la complicité de la communauté internationale avec l'occupation et ses crimes affreux contre les palestiniens.
Les crimes, les violations et les escalades militaires sauvages de l'entité sioniste qui visent l'instauration d'un état terroriste, raciste et extrémiste, ainsi que la judaïsation totale d'Al Qods occupée, nécessitent une position arabe et internationale courageuse et urgente pour protéger les droits légaux palestiniens et leur question légitime.

Un martyr et des blessés lors d'un bombardement sioniste à l'est de Gaza.

[ 11/02/2010 - 14:11 ]
Gaza - CPI

Un palestinien est tombé en martyr et d'autres ont été blessés, après le bombardement de l'artillerie de l'occupation israélienne contre un groupe de résistants palestiniens, au quartier de Choujaïa, à l'est de la ville de Gaza", a déclaré une source bien informée.
Le directeur des urgences, Dr. Mouaoui Hassanine a souligné, aujourd'hui jeudi 11/2, que le palestinien, Fares Jaber, 26 ans, l'un des habitants du nord de la Bande de Gaza, est tombé en martyr, alors que d'autres ont été moyennement blessés et transportés à l'hôpital de Chifa, à  Gaza.
Des sources locales ont affirmé au correspondant du centre palestinien d'information, que le martyr est allié aux brigades de Nasser Salah Eddine, l'aile militaire des comités de la résistance populaire.
Notons que des forces de l'occupation israélienne ont envahi, aujourd'hui matin, l'est de la ville de Gaza, et ont bombardé des régions surpeuplées où plusieurs citoyens ont été blessés.

La vision de Barak par rapport aux menaces guettant l’Entité sioniste

[ 11/02/2010 - 23:34 ]
Palestine – CPI

Ehud Barak, ministre israélien de la guerre, considère que la démarcation de frontières bien claires entre "Israël" et un Etat palestinien est très importante. Ne pas le faire sera, pour lui, la plus grande menace qu’envisage "Israël", plus grande que la menace iranienne ou d’autres.
Un seul Etat, "Israël", existant entre la Méditerranée et le fleuve du Jourdain ne pourra supporter trente-six solutions, mais seulement deux : Un Etat à double nationalité ou un Etat de pur apartheid, avertit-il.
Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, voit, lui, dans le projet nucléaire iranien la plus grande menace qui guette "Israël". Cependant, Barak, le président du parti travailliste, croit qu’il faut voir la réalité en face, c’est une responsabilité historique. Il faut diviser la terre d’"Israël" en deux Etats. Un pour "Israël" comportant toujours une majorité juive. Et à côté, un Etat, image des espérances des Palestiniens. Cette affaire représente, pour Barak, la plus grande menace au sionisme et au peuple d’"Israël". C’est l’affaire la plus urgente à résoudre.
Dans un colloque organisé par le Centre israélien du management de l’université Bar-Ilan, Barak a exposé sa vision de solutions aux problèmes auxquels l’Etat hébreu fait face. Il s’est montré fier d’être membre d’un gouvernement qui avait choisi comme solution la feuille de route internationale. Il croit que cette feuille n’est pas mauvaise, qu’elle assurera à "Israël" le ralliement de tous les groupes coloniaux de la Cisjordanie. Ils seront une partie intégrante de tout arrangement permanent dans l’avenir. « Il est de notre intérêt d’avoir une démarcation tout à faire claire entre nous, dit-il, et les Palestiniens. Des frontières qui seront une solution : deux pays pour deux peuples ».
Les milieux religieux extrémistes ne veulent faire aucune concession vis-à-vis de la « Terre d’"Israël" », en avançant des prétextes tirés de la Torah. Barak s’est adressé à de tels gens en disant que la souveraineté juive a connu des hauts et des bas, que les rabbins acceptaient la réalité politique du terrain comme elle était. « Nous devons comprendre, a-t-il ajouté, que s’il y avait un seul Etat entre la Jordanie et la mer, qui s’appellerait "Israël", il serait soit un Etat non juif, soit un Etat non démocratique, un Etat d’apartheid.
» Mais si nous voulons un Etat dont le peuple juif sera fier et dans lequel les jeunes veulent habiter, nous devons entamer cette démarche douloureuse. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas un lien avec cette terre ou parce que nous n’avons le droit à cette terre, toute la terre, mais parce que nous sommes réalistes. Cette douloureuse démarche (le partage de la terre) est obligatoire. Il y a des millions de Palestiniens dans la région. S’ils avaient mis leurs voix dans les urnes, il y aurait eu un Etat à double nation. Dans le cas contraire, il y aurait un Etat de ségrégation ».
Barak croit que « la paix ne se réalisera que lorsque nos voisins-ennemis auront compris qu’ils ne peuvent nous tirer vers un piège de miel diplomatique ».
"Israël" est le pays le plus fort dans la région, dit-il, « mais le temps n’est pas en notre faveur. Nous devons avoir des yeux ouverts et des pieds solides. L’œil gauche doit virer sur toute fenêtre s’ouvrant sur la paix, mais cela ne sera possible que lorsque la main sera posée sur l’arme ».
Et pour ce qui est de la Syrie, Barak voit dans son dossier comme « à la fois une menace et une chance ». « Nous sommes de loin les plus forts. Mais la Syrie pourrait nous déranger. Elle possède des missiles de longue portée. C’est un pays qui parle franc. Son président exprime face au monde sa volonté d’arriver à un arrangement. Le prix et les aspects de cet arrangement sont connus, cependant, les profits pour "Israël" ne sont pas bien clairs ».
Il est difficile d’imaginer comment se terminera l’affaire, continue-t-il, « mais ce sera de notre intérêt de faire sortir la Syrie du cycle des ennemis. Je ne suis pas bien sûr que cela soit possible vue nos agissements avec le dossier palestinien ».
Et en ce qui concerne le Liban, Barak dit que dans ce pays, « il y a une énorme quantité de missiles, ce n’est pas un phénomène anodin. Le Liban est un pays membre de toutes les institutions de l’ONU. Cependant, en son intérieur existe une milice représentée au gouvernement qui possède le veto sur ses décisions. Il y a un parti avec une armée, une politique indépendante déclarée et influencée par l’Iran. Et en dépit de tout le succès de nos services de renseignements à intercepter les bateaux porteurs d’armes, la contrebande d’arme continue ».
Il ajoute que la décision de l’ONU 1701 n’a pas mis fin à la menace du nord, « il y a des missiles qui couvrent pratiquement toute "Israël" ».
Barak menace en disant qu’"Israël" ne voudrait pas détériorer la situation au Liban. « Toutefois, nous rendons son gouvernement responsable de cette situation dangereuse et de toute détérioration qui se produira. Nous n’accusons pas tel activiste ou un autre du Hezbollah, mais le gouvernement libanais. Ce sont ses infrastructures qui seront visées, et je pèse mes mots ».
Et pour ce qui est du dossier iranien, Barak dit que l’Iran profite de ses négociations avec les Occidentaux pour gagner du temps et continuer son avancée dans son projet nucléaire. Pour Barak, « il est important de mettre un cadre temporel court et précis pour toutes négociations et sanctions. Les sanctions doivent être efficaces ».
Il appelle à ne donner aucune légitimité à l’enrichissement d’uranium, enrichissement qui pourra mener l’Iran vers un pouvoir nucléaire militaire.
Une attaque militaire contre les structures nucléaires iraniennes reste toujours possible, répète-t-il. « Nous disons à nos amis dans le monde que toutes les alternatives sont mises sur la table et nous conseillons toute personne logique à n’en supprimer aucune. »
Article paru dans le journal hébreu Maariv, le 29 janvier 2010 Traduit par le département français du CPI