18-11-2011
La "Fondation d’el-Aqsa pour « les legs pieux et le patrimoine» a
affirmé que les autorités sionistes dans la ville occupée de Jérusalem
(el-Qods occupée) travaillent, ces jours-ci, pour la mise en œuvre de
millions de projets coûtant de millions de shekels, en s’emparant de
deux rues principales de la Vieille Ville de Jérusalem menant à la
Mosquée sainte d’el-Aqsa.
« L'occupation cherche à judaïser la proximité de la Mosquée
d’el-Aqsa et tente de modifier le caractère physique, le patrimoine
archéologique et culturel arabo- islamique dans la vieille ville de
Jérusalem, et aux alentours adjacents à la mosquée bénie, en utilisant
des slogans de la restauration et réparation des infrastructures, pour
la mise en œuvre de ses projets judaïques à Jérusalem et ses environs »,
a souligné la "Fondation d’el-Aqsa, lors de son communiqué publié,
jeudi le 17/11.
Fondation d’el-Aqsa a ajouté : " Un examen rapide des projets
établies au cours des années précédentes montre que l'occupation les a
baptisés de développement et de restauration, mais en réalité , ils
n'étaient que des projets judaïques."
Notons que les médias hébreux ont publié que le soi-disant «
Autorité du développement de Jérusalem »- qui est l'un des bras de
l'occupation de la judaïsation de Jérusalem - a annoncé plusieurs offres
pour la restauration des deux rues centrales dans le quartier musulman
de la Vieille Ville de Jérusalem ; la rue d'el-Wad (Oued), et le
boulevard « Bab Hutta », à un coût de dizaines de millions de Shekels,
où le travail sera dans les infrastructures pour l'eau et d'égouts,
l'électricité, pour le développement des interfaces, des maisons et des
magasins, tout pour objectif t de faciliter et d'attirer le plus grand
nombre de touristes étrangers à visiter la Vieille Ville de Jérusalem.
Ils
m’ont remis à un type du Shabak (les « Renseignements israéliens »)
avant de remettre à l’enquêteur chargé du dossier de l’autobus. Le type
du Shabak ne m’a posé aucune question sur l’autobus. Il s’est présenté
comme étant le chef du Shabak pour la région de Ramallah (et avant pour
Naplouse et Jénine). Il m’a demandé si j’avais été à l’étranger
récemment. Je lui ai dit oui. Il m’a demandé ce qui s’est passé quand je
suis revenu. Je lui ai répondu que j’avais été interrogé au pont. Il
m’a dit, « interrogé, c’est un bien grand mot ». Je
lui ai dit que je ne savais pas comme appeler autrement les huit heures
où ils m’ont gardé, dont deux d’interrogatoire effectif. Il m’a demandé
ce qu’ils m’avaient dit d’autre. Je lui ai dit que l’interrogatoire
allait se poursuivre et qu’un certain capitaine « Suhail » ou « Suhaib »
ou quelque chose comme ça allait m’appeler plus tard. Et là il m’a dit
que c’était lui, que son nom est « Shihab » ! Je lui ai dit « Bon, alors peut-être qu’on va éviter une autre visite ! ». Il m’a dit que c’était peu probable car je semblais continuer à « causer des problèmes et à violer les lois ».
C’est là que je lui ai dit qu’il y avait quelque chose qui s’appelait
le droit international et la Déclaration universelle des droits de
l’homme. Que nous refuser la liberté de mouvement et l’entrée de
Jérusalem, alors qu’on permet aux colons de vivre sur notre terre et
d’avoir la liberté de circuler dans et hors de Jérusalem, dans des
autobus réservés, était une violation de la Convention internationale
contre le crime d’apartheid. Nous sommes partis aussi dans une
discussion politique et je lui ai expliqué pourquoi Israël n’était
actuellement nullement motivé pour la paix (les trois principales
ressources de revenus pour lui se tariraient s’il y avait la paix) et
quelle était ma conception d’un pays démocratique, pluraliste pour son
peuple tout entier.





