jeudi 14 avril 2011

Gaza: une grève générale dans l'"UNRWA" paralyse l'ensemble de ses installations

[ 13/04/2011 - 14:47 ]
Gaza - CPI
Une grève générale a paralysé, le mercredi 13/4, tous les établissements et les institutions de l'agence onusienne "UNRWA" de secours et de travaux pour les réfugiés palestiniens, dans la bande de Gaza, pour protester contre le licenciement de certains employés de «l'UNRWA» et  l'inacceptation aux revendications des travailleurs.
La grève a paralysé la vie quotidienne dans tous les secteurs, notammnt dans les écoles qui enseignent environ un demi-million d'élèves, ainsi que des cliniques qui offrent des services médicaux à près d'un million de Palestiniens, et après plusieurs grèves partielles effectuées dans les derniers jours.
Au cours d'une conférence de presse tenue, le mercredi 13/4, devant le siège de l'Agence des Nations Unies "UNRWA", le président de l'union des employés dans l'agence, Suhail al-Hindi a appelé , l'administration de l'Organisation internationale à retourner à ses décisions concernant le licenciement arbitraire d'un certain nombre d'enseignants, en dépit d'une décision de la justice palestinienne qui les a acquittés des accusations, ainsi le manque du respect de l'UNRWA" pour cette résolution.
Al-Hindi a menacé d'intensifier les actions contre l'administration de l'agence, si elle ne retourne pas à  ses décisons arbitraires et ne répond pas en faveur des exigeances de ses employés.
Il a également prévenu la direction de l'"UNRWA" d'enseigner de «l'Holocauste», dans les programmes scolaires et la nécessité de préserver l'enseignement de la cause palestinienne, et respecter les programmes d'études palestiniennes et leur stratégie générale.

Taher al-Nounou : Israël n'a pas atteint ses objectifs en attaquant Gaza

[ 13/04/2011 - 17:26 ]
Le Caire – CPI
« La dernière agression sioniste contre la Bande de Gaza visait à saper les efforts du gouvernement palestinien et du mouvement du Hamas pour réaliser la réconciliation, et mesurer la réaction arabe et égyptienne concernant ce qui se passe dans la région », a confirmé Taher al-Nounou, porte-parole officiel du gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza.
Dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, Al-Nounou a ajouté : « Outre les objectifs de l'escalade sioniste cités, il y avait un désir chez l'entité sioniste d’isoler la Bande de Gaza avec la préoccupation de la région par les soulèvements arabes populaires successifs, pour imposer de nouvelles équations militaires sur le peuple palestinien, changer les anciennes équations en termes d'équilibre des pouvoirs, et créer un état d'instabilité dans le secteur ». Il affirme également que l'escalade finale « fait partie de la nature sioniste dans les massacres et l'effusion du sang ».
Al-Nounou a souligné que le résultat final des opérations de l'escalade sioniste est un échec de l'occupation dans la réalisation de ses objectifs, alors qu'elle a ont renforcé l'unité du peuple palestinien dans le ralliement autour de l'option de la résistance, et elle a attiré l'attention des peuples arabes sur les plans sionistes. Il ajoute que « la levée du drapeau palestinien au centre de la Place Tahrir et devant l'ambassade sioniste au Caire était la principale raison de l'arrêt des agressions sionistes contre le secteur après que l’administration sioniste ait compris que l'Egypte refuse toute agression sioniste contre Gaza ».
 
Il a souligné le rôle du ministère égyptien des Affaires étrangères mené par le ministre Dr. Nabil al-Arabi dans la dissuasion de l'occupation, en plus du rôle de la Ligue arabe et la décision qu’elle a prise de demander au Conseil international de sécurité d'imposer une zone de restriction sur la Bande de Gaza, soulignant que c'est « une attitude positive qui émane pour la première fois de la Ligue arabe ».
A propos de la réconciliation palestinienne, al-Nounou a confirmé que l'initiative du premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, est toujours d’actualité, à savoir la rencontre avec Mahmoud Abbas n’importe où. Il a déclaré que le gouvernement palestinien dans la Bande de Gaza « n'est pas contre la visite d'Abbas à Gaza, mais cette visite doit être organisée dans des réunions destinées à sa préparation afin qu'elle soit un succès ». Tout en réaffirmant que le gouvernement a appelé à un dialogue avec le mouvement du Fatah avant la visite d'Abbas à Gaza.
Le porte-parole du gouvernement palestinien a démontré que le dialogue de la réconciliation « reprendra là où il s'est arrêté », soulignant que le dossier de l'OLP et celui du programme politique du gouvernement sont les plus importantes questions qui doivent être résolues durant le dialogue.
Al-Nounou a finalement insisté sur le fait que le gouvernement de Haniyeh essaye d'activer la réconciliation palestinienne et de mettre fin à la division, et que les chances du succès de la réconciliation sont actuellement plus fortes que jamais, en disant : « Mahmoud Abbas n’a d’autre choix que celui de la réconciliation et de s’aligner sur la volonté du peuple palestinien pour mettre fin à la division, et nous espérons que ce sera son choix ».

L'occupation isole le détenu Derar Abou Sissi et Murad Abou Rekab

[ 13/04/2011 - 22:31 ]
Gaza – CPI
Le département d'information au ministère palestinien des affaires des détenus et libérés à Gaza a déclaré que l'administration pénitentiaire a transféré  le détenu, l'ingénieur Derar Abou Sissi de Gaza, et Murad Abou Rekab qui habite dans la ville de Ramallah et condamné à 27 ans de prison, à l'isolement individuel.
Dans un communiqué publié le mercredi 13/4, le ministère a déclaré que l'administration pénitentiaire dans la prison d'Eshel a informé le détenu Abou Sissi de sa décision de le transférer à l'isolement, tandis que celle de Nafha a isolé le prisonnier Abou Rekab, sans donner de raisons pour son isolement.
Le Mossad sioniste avait enlevé Abou Sissi, le 19 février 2011, de l'Ukraine lors de sa visite avec son épouse et un de ses enfants. Il souffre encore dans les geôles sionistes, où le parquet militaire sioniste a présenté une liste d'accusation contre lui, il y a quelques jours, en l'inculpant d'avoir aidé le Hamas dans le développement d'armes et qu'il possède des informations sur le soldat sioniste; Gilad Shalit, capturé par la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza, ce qui a été nié complètement par Abou Sissi.
L'occupation emprisonne presque 6 000 palestiniens sous des conditions catastrophiques, y compris des dizaines qui souffrent extrêmement dans des cellules depuis des dizaines d'années.

Le gouvernement de Haniyeh cherche à mettre fin au problème des Palestiniens bloqués en Libye

[ 13/04/2011 - 22:39 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien des affaires étrangères et de la planification a confirmé que le gouvernement dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza cherche en coopération avec tous les côtés pour mettre fin à la souffrance des Palestiniens bloqués au passage de Saloum sur les frontières égypto-libyennes.
Dans un communiqué publié le mercredi 13/4, le ministre a totalement nié les mensonges et prétentions publiées par certains employés de l'ambassade palestinienne au Caire disant que le gouvernement entrave l'arrivée des Palestiniens bloqués en Libye à la bande de Gaza.
Il a insisté sur la position ferme du gouvernement à recevoir les Palestiniens dans la Bande de Gaza et confirmant son soutien aux bloqués en Libye, appelant toutes les institutions et organisation à participer d'une manière plus active pour assurer la résolution de leur problème, le plus tôt possible.

L'occupation condamne un détenu d'al-Qassam de Ramallah à 17 ans de prison ferme

[ 13/04/2011 - 22:22 ]
Ramallah – CPI
 Le tribunal militaire sioniste dans la prison d'Ofer près de Ramallah a condamné un détenu d'al-Qassam à 17 ans de prison ferme, sous prétexte qu'il appartient au mouvement du Hamas et participe aux opérations de la résistance palestinienne.
Des sources locales ont déclaré que le tribunal sioniste a condamné le prisonnier d'al-Qassam, Ahmed Ayoub Saifi, l'un des habitants de la ville de Ramallah et qui a été arrêté en août 2010, en l'accusant d'appartenir aux brigades d'al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas et d'avoir participaté dans l'exécution d'une opération des tirs près du village de Sanjil à la province de Ramallah, conduisant à la blessure d'un certain nombre de colons sionistes, y compris trois états graves, l'an dernier.
Le tribunal sioniste d'Ofer avait condamné le prisonnier d'al-Qassam, l'ingénieur Salama Mohamed Abdel-Rahman Katawi du village de Berzeit, à Ramallah, à 15 ans de prison, le février dernier.

L'OLP fait allusion à accepter la reprise des négociations

[ 13/04/2011 - 22:49 ]
Ramallah – CPI
Le comité exécutif de l'OLP a fait allusion, le mercredi 13/4, à son acceptation à la reprise des négociations prétendues de paix avec l'ennemi sioniste sur la base de la déclaration des pays européens: la France, la Grande Bretagne et l'Allemagne, le mois dernier.
Le comité exécutif de l'OLP a appelé le Quartet international à adopter ce qui est venu dans le communiqué de ces trois pays et à faire son devoir et assumer ses responsabilité envers le processus de paix, l'appelant à s'engager plus vite pour établir des bases claires à ce processus.
Dans un communiqué prononcé par son secrétaire général, Yasser Abdou Rabou, le comité a ajouté que l'adoption de ces principes ouvrira le chemin devant un nouveau départ réel pour le processus de paix et pour le faire sortir de l'impasse causé par Israël.
Il est à noter que le Quartet international avait annulé une réunion qui était prévue le vendredi à Berlin pour discuter des idées présentées par les trois pays européens comme un cadre pour le processus de paix.
Des diplomates à l'Onu ont déclaré, mardi, que Washington refuse la réunion du Quartet international (les Etats-Unis, l'Union Européenne, la Russie et l'Onu) le vendredi à Berlin.

Le ministre de la santé exige une protection aux fournisseurs de services humanitaires

[ 13/04/2011 - 22:58 ]
Gaza – CPI
Le ministre palestinien de la santé, Dr. Bassem Naïm, a appelé la communauté internationale à prendre des mesures rapides pour protéger les fournisseurs de services humanitaires, y compris les secouristes et les urgentistes, également de stopper les violations sionistes perpétuelles contre eux.
Cela est venu lors d'un atelier du travail organisé par le ministère en coopération avec le CICR, le mercredi 13/4 et intitulé: "La coopération commune entre les fournisseurs des services d'urgences et de secours dans la Bande de Gaza", en présence de tous les employés à ce domaine.
Naïm a insisté sur l'importance que la communauté internationale joue son rôle à l'intervention immédiate pour mettre fin à la souffrance qui persiste depuis de plus de 62 ans et a été documentée de manière sans précédente dans l'histoire.
Il a souligné aux violations très  flagrante commises par l'occupation sioniste contre le peuple palestinien qui affectent tout, même les secouristes et les urgentistes.
Le ministre palestinien de la santé a fortement condamné la négligence de la communauté internationale aux revendications légales du peuple palestinien afin d'arrêter les massacres sionistes contre les Palestiniens innocents.

"UFREE" condamne la prolongation de l'isolement du prisonnier aveugle Obada Saed Bilal

[ 14/04/2011 - 01:00 ]
Oslo – CPI
Le Réseau européen pour la défense des droits des détenus palestiniens, "UFREE", a fermement condamné la décision du tribunal sioniste de la prolongation de l'isolement du prisonnier aveugle, Obada Saed Bilal, de la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée pour 6 mois, et appelle à mettre fin à sa souffrance humaine.
Dans un communiqué dont le CPI a obtenu une copie mardi soir 12/4 , UFREE a déclaré que l'utilisation par l'occupation de la politique d'isolement contre les détenus palestiniens est une violation flagrante des règles du droit humanitaire international, des principes moraux et des valeurs humaines.
Le communiqué a appelé les institutions civiles et internationales à intervenir pour arrêter la décision d'isolement contre le prisonnier aveugle, et à travailler pour le libérer en raison de sa situation humanitaire difficile et de sa santé.
Le Réseau a appelé le Secrétaire général de la Ligue arabe et celui de l'Organisation de la Conférence Islamique, à intervenir immédiatement pour sauver les détenus qui subissent des tortures dans les prisons sionistes, en particulier à la lumière de l'intensification du rythme des violations sionistes contre eux, principalement avec la politique d'isolement.
Le communiqué a également appelé à travailler sérieusement pour améliorer les conditions de détention des prisonniers et à leur donner leurs droits, ainsi que l'arrêt complet des traitements durs et inhumains qu'ils subissent dans les prisons sionistes afin de saper leur moral.

Orta et le cauchemar de la colonie d’Itmar

[ 13/04/2011 - 23:53 ]
Naplouse – CPI
Les habitants du village d’Orta profitaient d’une vie tranquille, paisible, calme. Cependant, des gens sont venus de loin pour occuper leurs terrains, par la force s’il le fallait. Il ne leur a pas suffi de prendre leur terrains, mais en plus de cela, ils tuent, déracinent leurs arbres, brûlent leurs plantes, confisquent encore plus de terres. C’est ainsi que ces occupants ont installé leur colonie d’Itmar. Une naissance bâtarde sur les terrains des autres.
Le village d’Orta
Il se trouve sur plusieurs colonies, huit kilomètres au sud-est de la ville de Naplouse. Ses habitants sont au nombre de cinq mille. Il possède quatre écoles, trois centres médicaux, trois maternelles. Le village possède plusieurs lieux saints et historiques tels qu’Al-Aziz, Al-Mofaddal, Al-Azizat, Al-Savoune Chaikhan. Sous prétexte de prières, les occupants envahissent assez souvent le village.
Deux camps militaires de l’armée israélienne entourent le village d’Orta, sur ses terrains. Ils se sont installés dès l’occupation de la Cisjordanie en 1967. Sur l’entrée principale se trouve le camp Al-Howara. Les deux camps constituent un vrai danger pour le village.
La colonie d’Itmar
C’est en 1984 que la première pierre de la colonie d’Itmar a été mise par les étudiants de l’institut sioniste Maïr de la ville d'Al-Quds. Au début, elle a pris le nom de Tel Haïm, pour dire que la vie juive reprenait dans la zone, considérée comme un symbole religieux. La colonie s’est doucement étendue pour finalement s’élargir énormément. C’est alors qu’elle a changé du nom pour prendre celui d’Itmar.
Les habitants de cette colonie pratiquent l’agriculture. Par contre, les colons attaquent systématiquement les fermes des Palestiniens du village d’Orta.
La colonie d’Itma est liée au camp de l’armée israélienne avec une route spéciale qui la relie aussi, par le nord, à la colonie d’Alan Moria. La zone est devenue un bloc de colonies qui resteront, en cas d’une signature d’un accord de paix sous le contrôle de l’occupation israélienne.
Souffrances continues
La colonie d’Itmar est devenue un vrai cauchemar pour les habitants du village d’Orta et pour tous les villages des alentours. De plus, elle coupe les liens politiques et géographiques entre Naplouse et Al-Agwar. Les villages palestiniens souffrent de ces dizaines de colons extrémistes. Ils viennent à des heures tardives, protégés par l’armée israélienne, investissent le village d’Orta, dévastant tout sur leur passage, interdisant tout mouvement.
Des prétextes légers
Le village d’Orta a toujours été visé par l’armée et les colons sionistes ; samedi 12 mars 2011, une personne inconnue est entrée dans la colonie d’Itmar et a tué cinq colons avec un couteau.
Non seulement les factions palestiniennes n’ont pas revendiqué l’opération, mais elles ont de plus posé des interrogations sur la nature de cet incident et sur ses détails qui restent toujours confus. Pourtant, les occupants israéliennes ont tout de suite déclaré que c’était un habitant du village d’Orta qui l’avait perpétré, en n’avançant aucune preuve.
Puis la presse a souligné que l’acte est un acte criminel pratiqué par un ouvrier asiatique, à cause d’un conflit financier avec un colon. Il l’a tué, lui et sa famille, pour se venger.
Cinq cents personnes arrêtées !
L’armée israélienne a pris cette opération comme prétexte pour attaquer le village d’Orta, à sept reprises au moins. Elle arrêté plus de cinq cents villageois, dont des femmes et des enfants, prétextant vouloir effectuer des investigations. La population a eu le droit à toutes sortes d’agression, de dévastation, d’humiliation, aussi bien de la part de l’armée israélienne que des colons.
La série d’agressions sionistes contre le village n’a pas l’air de vouloir s’arrêter, la seule raison étant que les Palestiniens refusent de laisser tomber leurs terres et leurs principes.
Et le cas du village d’Orta n’est pas le seul. Des dizaines de villages cisjordaniens souffrent de l’occupation israélienne, de son armée, de ses colons. Tout est bon pour pousser les Palestiniens vers l’exil. Mais ils se rendent compte que tous ces agissements ne font que renforcer l’attachement du peuple palestinien à sa terre et à ses droits.

Al Qods:L'occupation approuve la construction de 900 logements au sud de la colonie de"Gilo"

[ 14/04/2011 - 09:39 ]
Al Qods occupée - CPI
Le soi-disant " Comité de district pour la planification et la construction sioniste" a approuvé un nouveau plan colonialiste qui porte le N°13 157 pour construire 900 unités coloniales face au village palestinien de Walaja, dans le Sud de la colonie de Gilo ", près de la ville de Jérusalem (al-Qods occupée).
Les unités de logements colonialistes seront établis sur une superficie de 228 dunums, à travers les immeubles d'habitation de 4, 6 et 8 étages sur la nature de la région. Il s'agit, en plus de l'infrastructure des rues et des installations publiques.
Le Comité de District avait publié la Déclaration sur la ratification du projet et l'a présenté à l'objection, mercredi derneir, après seulement un jour sur l'authentification du comité local sur le projet de construction de 942 logements au sud de "Gilo". Conformément au projet qui porte le N° 13 261et baptisé "Projet de pentes Est-Sud."
Les diagrammes mentionnés sont complémentaires l'uns à l'autre, qui vont tous assurer l'expansion de la colonie de "Gilo" du côté sud, à environ 1900 unités colonialistes.

L'occupation vise les Palestiniens au sud et à l'est de la Bande de Gaza

[ 14/04/2011 - 10:39 ]
Gaza – CPI
Les maisons, les terres agricoles et les barques des citoyens palestiniens dans la Bande de Gaza se sont exposées, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 14/4, aux tirs des forces de l'occupation sioniste sur mer et sur terre.
Des sources palestiniennes ont déclaré que les forces occupantes postées sur les frontières nord-est de la Bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948, ont ouvert le feu de leurs armes lourdes et d'un obus d'artillerie vers les domiciles et les terres agricoles des citoyens palestiniens, alors qu'elles ont effectué une incursion limitée dans le nord du secteur.
Les sources ont ajouté que les vedettes militaires sionistes ont pris pour cible les barques des pêcheurs palestiniens près des plages de la ville de Khan Younès et Rafah (Sud de la Bande de Gaza) en les forçant à quitter la mer.
Selon des témoins oculaires, l'artillerie sioniste a tiré un obus sur les terres agricoles à l'est de la ville de Gaza, sans faire de victimes.
Il est à noter que cette escalade est la plus importante par les forces sionistes depuis la parole d'une trêve réciproque et simultanée avec la résistance palestinienne à Gaza, le 10 avril, après la grande agression menée par l'occupation contre le secteur du 7 au 9 avril, au cours de laquelle les forces occupantes ont tué 18 palestiniens et blessé 70 autres, dont des femmes et des enfants.

L’université Carleton d’Ottawa se rapproche du désinvestissement

jeudi 14 avril 2011 - 06h:54
Les étudiants contre l’apartheid israélien
Avec le rassemblement devant le Conseil des gouverneurs, l’université Carleton à Ottawa se rapproche du désinvestissement des sociétés qui violent le droit international en Palestine.
Les membres du Conseil des gouverneurs de l’université Carleton doivent annuler leur réunion, le 29 mars 2011
Le 29 mars 2011, étudiants, professeurs, employés, associés et anciens associés de la communauté de l’université ont fait une avancée importante vers le désinvestissement de l’université Carleton à Ottawa, la capitale du Canada.
Dans un premier temps, l’organisation des Étudiants contre l’apartheid israélien (la SAIA) a lancé, en janvier 2010 sur le campus, une campagne pour le désinvestissement des fonds de pension. La campagne, dirigée par des étudiants, se fonde sur l’appel de juillet 2005 de la société civile palestinienne pour « imposer des initiatives d’envergure de boycotts et désinvestissements contre Israël... jusqu’à ce que cet État se conforme pleinement aux préceptes du droit international. »
Après plus d’un an de tentatives infructueuses pour rencontrer la Commission des fonds de pension de Carleton, la SAIA a déposé une demande officielle pour présenter notre motion au Conseil des gouverneurs de l’université - la plus haute instance décisionnelle de l’université ; motion qui demande notre désinvestissement de quatre sociétés qui se font les complices des violations du droit international en Palestine : BAE Systems, Northrop Grumman, Motorola et Tesco Supermarkets. Ces sociétés fabriquent de l’armement et des composants d’armement qui sont utilisés par l’armée israélienne contre les Palestiniens, et aident également à l’expansion des colonies illégales en Cisjordanie (sur le fond, voir : Carleton). La motion de la SAIA appelle aussi l’université Carleton à s’engager dans une politique contraignante d’investissements socialement responsables, en totale concertation avec la communauté de Carleton.
Pour essayer de réduire au silence les étudiants qui ont lancé la motion, le Conseil des gouverneurs a interdit à la SAIA de présenter sa motion lors de sa réunion. Il a fait savoir aux étudiants que la réunion apparemment publique allait être fermée à toute personne extérieure, sauf à une petite liste de cinq noms représentant les « deux opinions » qui sera autorisée par les gouverneurs, ajoutant que l’étage de l’immeuble où la réunion doit se tenir sera fermé par des agents de la sécurité postés à toutes les entrées.
(PNG) Et pourtant, ces tentatives de l’administration de l’université pour museler la longue liste de ceux qui participent à la campagne de désinvestissement - et qui comprend plus de 2000 signataires de lettres et de pétitions, tant d’étudiants des 1er et 2è cycle que du 3e cycle, des associations et plus de 25 clubs d’étudiants, des syndicats de salariés universitaires et des centres de services universitaires - ces tentatives se sont retournées contre leurs auteurs. Alors que nous étions à l’une des semaines universitaires les plus chargées de l’année, plus de 400 partisans du désinvestissement se sont rassemblés devant chaque entrée de l’immeuble pour protester contre le processus illégitime de prise de décision, et faire entendre un message commun : « Conseil des gouverneurs, nous ne vous lâcherons pas, nous ne vous lâcherons pas tant que vous n’aurez pas cédé ! ».
Dans une démonstration enthousiaste de solidarité, les étudiants et leurs amis se sont engagés pour une diversité de manifestations créatives, allant du sit-in jusqu’à danser la salsa et la dabké pour le désinvestissement ; ils ont bloqué avec succès plusieurs membres du Conseil à l’entrée de leur réunion. Finalement, les manifestants sont devenus bien trop mobilisés et bien trop énergiques pour que le Conseil continue de les ignorer. Ils ont annoncé à la foule des manifestants qu’ils annulaient leur réunion. Les membres du Conseil des gouverneurs qui avaient carrément marché sur les pieds des étudiants pour monter à l’étage de la réunion sont alors ressortis de l’immeuble dans une « marche de la honte » organisée par la masse des manifestants ravis.
Les partisans du désinvestissement ont ensuite tenu une assemblée générale de circonstance, présidée par des étudiants, dans le hall même de l’immeuble et ce, pour voter : pour se départir de l’occupation militaire israélienne ; pour ouvrir un Centre pour les victimes d’agression sexuelle sur le campus ; pour supprimer les frais pédagogiques ; et pour installer un nouveau Conseil des gouverneurs, représentatif et démocratiquement élu. Alors que cette assemblée générale n’était en fait qu’un exercice symbolique et que le désinvestissement véritable était encore à venir à Carleton, nous avons été convaincus que l’administration de l’université allait finir par céder à la pression des étudiants quand nous avons décidé d’insuffler pour l’année prochaine une plus grande dynamique encore à la campagne.
Le soutien et le dévouement sans précédent de nos amis à ce rassemblement n’ont pas simplement illustré le rejet unanime de la communauté universitaire de cette pratique d’investir l’argent de la scolarité des étudiants dans le financement d’une guerre et d’une occupation illégales, mais ils ont montré encore que la campagne de désinvestissement de la SAIA est devenue maintenant un mouvement à l’échelle du campus. Nos alliés ont fait de cette campagne leur campagne ; par exemple, Inés Barreda-Castañón, membre de l’organisation humanitaire des étudiants d’Amérique latine (HOLAS), a déclaré lors du rassemblement : « L’argent pour notre scolarité s’en va financer la guerre, financer la capitalisation et financer l’assassinat. Tout ça va au-delà de la SAIA et de la Palestine. HOLAS restera toujours là... c’est une question humanitaire, nous serons là. »
Faire cesser les investissements immoraux de Carleton s’intègre aussi dans un combat plus large contre les tentatives répétées de l’université pour faire taire le corps étudiant et pour faire appliquer des processus décisionnels non démocratiques. Il n’est pas surprenant que c’est à cette réunion, celle-là même à laquelle le public été empêché d’assister, que le Conseil des gouverneurs a annoncé une augmentation des frais de scolarité des étudiants. Le porte-parole de la SAIA, Reem Buhaisi, l’a dit au rassemblement : « Il s’agit de reconquérir notre espace, il s’agit de nos frais de scolarité, il s’agit de nous faire respecter et entendre par ceux qui disent promouvoir ce que nous demandons ».
Les actions de la SAIA pour dénoncer les manques incroyables de Carleton aux principes d’éthique et de responsabilisation ont publiquement fait honte à l’administration de l’université, qui n’aimerait rien tant que de voir la question du désinvestissement aller au diable. Mais, alors que la foule se dispersait après le rassemblement, la SAIA et nos amis ont été particulièrement clairs, le mouvement de désinvestissement des sociétés qui violent le droit international en Palestine occupée, ne fera que grandir, et jusqu’à ce que nos exigences soient satisfaites :

« Nous reviendrons ! ».

10 avril 2011 - Les étudiants contre l’apartheid israélien - Université Carleton
Carleton - Traduction : JPP
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Prisonnières palestiniennes enchaînées lors de l’accouchement

jeudi 14 avril 2011 - 06h:51
Jaffer Mehru - E.I
Vienne (IPS) : Les prisonnières palestiniennes enfermées en Israël sont souvent privées de représentation juridique et de soins médicaux. De plus, elles sont emprisonnées dans des conditions inhumaines obligées de partager leurs cellules avec des rats.
(JPG)
Cette ex-prisonnière ne peut évoquer sans émotion les humiliations subies de la part des soldats israéliens lors de son enlèvement en Cisjordanie - Photo : AFP
Selon Fabrizia Falcione, responsable des droits des femmes pour le Fonds de Développement des Nations Unies pour la Femme (UNIFEM), faisant dès lors partie de l’ONU Femmes, il est crucial de dévoiler le visage humain derrière la violation du droit international et du droit international humanitaire ceci dans le but d’améliorer le sort des prisonniers politiques palestiniens, y compris celui des femmes et des enfants.
Depuis 1967, plus de 700 000 Palestiniens, dont environ 10 000 femmes, ont été arrêtés ou détenus dans des prisons et des centres de détention israéliens. Aujourd’hui, 37 détenues palestiniennes, sur un total de 7500 prisonniers, sont toujours enfermées dans des prisons israéliennes. La raison est essentiellement politique - la plupart des prisonnières sont des membres du Conseil législatif palestinien.
Le travail de Madame Falcione consiste notamment à fournir une aide et une représentation juridique aux femmes détenues, un soutien psychosocial aux membres des familles de prisonniers et à la préparation à la libération et la réinsertion des prisonnières. Cette semaine, Madame Falcione a participé à la première réunion internationale conduite par l’Organisation des Nations Unies sur la question des prisonniers politiques palestiniens dans les geôles israéliennes. Au cours des deux jours de réunion, elle a pris le temps de parler à IPS sur l’urgence absolue d’adresser spécifiquement les droits des prisonnières.
Inter Press Service : Aujourd’hui, quelles sont les préoccupations les plus urgentes concernant les prisonnières palestiniennes dans les prisons israéliennes ?
Fabrizia Falcione : La situation des femmes et des mineurs dans les centres de détention israéliens est grave. En terme de chiffres, les prisonnières et détenues politiques palestiniennes dans les prisons israéliennes ont presque disparu comparées aux centaines de milliers de prisonniers politiques palestiniens. Mais le sort des femmes en prison est pire que celui des hommes.
La situation, les conditions et les violations subies par les femmes dans les prisons en Israël doivent être adressées d’un point de vue féminin. A l’heure actuelle, le nombre de femmes détenues est considérablement plus faible que par le passé, mais les femmes et les filles continuent d’être arrêtées, leurs spécifiques besoins continuent d’être négligés et leurs droits bafoués.
IPS : Vous mentionnez des problèmes physiques et psychologiques des femmes incarcérées. Que voulez-vous dire ?
FF : Il y a un manque de services médicaux spécifiques pour la prévention et le traitement de maladies dites féminines.
En ce moment, les femmes détenues sont principalement emprisonnées dans deux établissements israéliens, à Hasharon et à Damon - les deux étant situés en dehors de la Cisjordanie Occupée et la Bande de Gaza, ceci en violation de l’Article 76 de la Quatrième Convention de Genève.
Des anciennes prisonnières dans ces deux prisons, ainsi que les membres des familles de prisonnières encore en prison, ont déclaré que les cellules sont infestées de cafards et de rats. Une ancienne prisonnière, libérée il y a quelques mois, a déclaré “Peu importe la façon dont je vous décris la cellule, je ne peux pas. C’est une tombe souterraine”. Il y avait tellement d’insectes, les matelas et les couvertures étaient humides et sentaient horriblement mauvais. Les égouts débordaient. Je pouvais à peine faire mes ablutions”.
A part les soins de santé généraux, il n’y a pas de soutien gynécologique. Les femmes ont besoin de soins médicaux réguliers, qui est leur droit pendant leur emprisonnement comme le prévoit le CEDAW (Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes). La majorité des prisonnières politiques dans les prisons israéliennes souffrent de différents problèmes de santé.
IPS : Est-il exact que les femmes enceintes sont enchaînées lors de l’accouchement ?
FF : Oui, c’est exact. Il y a un manque total de soins médicaux, particulièrement lors de l’accouchement. Les femmes se plaignent que leurs enfants leur soient retirés après deux ans. Dans les prisons israéliennes les droits des prisonnières palestiniennes sont reconnus mais ne sont pas appliqués.
IPS : Et en ce qui concerne les problèmes psychologiques ?
FF : Les femmes portent le poids de l’atteinte portée à leurs droits culturels et religieux. Une ancienne prisonnière a déclaré : “Ils ont pris mon jilbab (longue robe) et m’ont donné un uniforme brun à manches courtes. J’ai demandé une chemise à manches longues pour porter sous l’uniforme, mais ils ont refusé. Je me suis déplacée en uniforme à manches courtes entre les cellules parmis des gardiens... Mais ce qui m’a le plus blessée ont été leurs insultes.
La vie privée de la femme est violée. Les gardiens effectuent des fouilles de chambres sans aucune considération pour les normes religieuses. Quatre fois par jour, les prisonnières sont comptées, y compris très tôt le matin. La punition est immédiate si les prisonnières sont endormies ou ne répondent pas à l’appel.
L’aspect le plus troublant est le déni des droits de visite des familles. En théorie, deux visites par mois sont autorisées, mais sont fortement limitées du fait que les prisons sont en dehors des Territoires Palestiniens Occupés.
Une visite aller-retour à la prison prend dix heures de voyage - non seulement en raison de la distance géographique mais aussi parce que les déplacements des Palestiniens en Israël sont contrôlés. Si les familles parviennent à faire le voyage, elles sont autorisées à une visite de 30 minutes - parlant à travers un épais diviseur en verre qui empêche tout contact physique, même entre une mère et son enfant. Cela affecte le bien-être non seulement de la mère mais aussi celui des enfants. La rupture des relations familiales et sociales a un effet sévère sur l’état psychologique des femmes.
IPS : De quoi ces femmes sont-elles exactement accusées ?
FF : Elles sont nombreuses à être emprisonnées sans procès pour appartenance à des organisations interdites par Israël, sous le prétexte de protéger la sécurité nationale de l’Etat. Les prisonnières politiques palestiniennes sont enfermées dans la section des femmes avec les condamnés de droit commun dans la prison de Neve Terza, en violation flagrante de la règle 85 des Nations Unies pour le traitement des prisonniers qui stipule que : “Les prévenus doivent être séparés des détenus condamnés”.
Les prisonnières palestiniennes sont constamment menacées verbalement et physiquement par les prisonnières israéliennes. En outre, les prisonnières palestiniennes ne peuvent pas utiliser les stylos et les livres dont disposent les établissements pénitenciers, elles n’ont également aucun temps pour des loisirs.
11 mars 2011 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Christine Rossetti
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Les Palestiniens seuls face à l’occupant israélien

Par Lyes Menacer
Les Palestiniens sont visés, depuis quelques semaines, par une nouvelle et intense vague d’arrestations de la part des forces de sécurité israéliennes, ont dénoncé les médias palestiniens. Des sources palestiniennes affirment en fait que les autorités d’occupation ont arrêté pas moins de 500 personnes, dont 200 femmes, en l’espace d’un mois seulement, dans le village d’Orta, au sud-est de Naplouse où ils ont également imposé un couvre-feu depuis trois jours. «Les soldats sionistes poursuivent des campagnes d’inspection dans les maisons palestiniennes et répètent ces opérations plusieurs fois, ravageant délibérément les meubles et contenus», a dénoncé le conseil villageois d’Orta, repris par le Centre palestinien de l’information (CPI). Pis, les forces d’occupation ont enlevé 71 jeunes Palestiniens et détiennent toujours une famille de huit membres, dont six enfants âgés de moins de 18 ans. La traque des Palestiniens ne s’arrête pas au seul village d’Orta. Ceux d’Awarta en Cisjordanie, des villages de Jaffa et débutants, au sud de Naplouse, et quatre autres, à Husan et Arroub, au sud du district de Bethléem en Cisjordanie, sont aussi victimes d’une féroce chasse à l’homme de la part des forces de sécurité de Tel-Aviv, ont indiqué des sources locales, citées par le CPI. Plusieurs civils palestiniens ont été arrêtés et emmenés vers des destinations inconnues, a rapporté une radio israélienne. Hier, à l’aube, au moins quatorze Palestiniens, dont des enfants, natifs de plusieurs localités et villages de la Cisjordanie et d’El Qods occupées ont été arrêtés par les troupes de l’armée d’occupation, selon toujours la radio hébreu. Au moins douze enfants palestiniens dans la zone d’Abou Dis, au sud de la ville occupée d’El Qods, ont été victimes d’enlèvement de la part des forces israéliennes qui ne semblent pas près de laisser vivre tranquillement les Palestiniens. Parallèlement à ces arrestations arbitraires et aux enlèvements d’enfants, les autorités de Tel-Aviv poursuivent leur politique de colonisation. Des médias israéliens ont indiqué hier que le controversé Premier ministre Benyamin Netanyahou a instruit le ministre de la Défense Ehud Barak pour qu’il fournisse les autorisations nécessaires à la construction de nouveaux établissements et logements dans la colonie d’Itimar, nord de la Cisjordanie occupée. L’assassinat, non encore élucidé, de cinq colons israéliens à Itimar, a servi de prétexte pour cette nouvelle campagne d’intimidation et de relance de certains projets de colonisation, les Palestiniens sont accusés à tort d’être derrière ce crime. L’armée israélienne sévit aussi dans la bande de Ghaza où elle a tué ces deux dernières semaines au moins une vingtaine de Palestiniens avec des tirs d’obus pour, soi-disant, répondre aux tirs de roquette du Hamas sur des villages israéliens. 

Le gouvernement israélien réfléchit à laisser la Flottille atteindre Gaza

Israel - 13 avril 2011
Par Jerusalem Post
Article du 12 avril 2011
Le gouvernement envisage d’autoriser les flottilles voulant aller à Gaza à accoster dans la Bande à condition qu’elles subissent une fouille méticuleuse par une autorité internationale, a rapporté mardi la Chaine d’information 2.
Selon le reportage télévisé, le premier ministre Benjamin Netanyahu examine l’idée de laisser les bateaux accoster à Gaza si Israël et un autre parti international, comme la Grèce, contrôle tous les navires en cas d’armes illégales ou de matériel interdit.
Source : Jerusalem Post
Traduction : MR pour ISM

Wikileaks: Israël espionne l’Iran à partir de l’Azerbaïdjan

13-04-2011
Selon les documents publiés par le site Wikileaks « Israël utilise le territoire azerbaïdjanais  pour espionner l'Iran»  a rapporté le quotidien israélien Haaretz.
En effet selon un câble diplomatique  de l'ambassade américaine à Azerbaïdjan datant du mois de Janvier 2009, des entretiens  ont eu lieu entre les diplomates de l'ambassade américaine et leurs homologues israéliens à Bakou en ce sens.
Il apparait qu’Israël et l'Azerbaïdjan ont signé des contrats d'armement estimés à des centaines de millions de dollars sachant que  l'objectif principal d'Israël est de maintenir son alliance avec l'Azerbaïdjan, qui a une longue frontière avec l'Iran, selon le câble diplomatique.
Mais encore,  Israël et l'Azerbaïdjan ont signé un accord commun pour fabriquer des drones militaires  sur la base que  l'industrie militaire israélienne détienne  51% des actions.
Ainsi, l'Azerbaïdjan a signé des contrats d'armement avec plusieurs sociétés de sécurité israéliennes notamment  Soltam  qui fabrique des roquettes et des lance-roquettes, ou encore Tadiran, spécialisée dans les moyens de communication militaires.
Toujours selon le même câble diplomatique « le but d'Israël est de garder l'Azerbaïdjan son allié contre l'Iran et d’en faire sa main-forte  pour  récolter des renseignements mais pour s'en servir comme  un marché pour  ses produits militaires ».
Et de préciser que  « les ventes d'armes permettront à  l'Azerbaïdjan de maintenir ses capacités militaires à la lumière d’une possible  guerre entre lui et  l'Arménie ».
L'ambassade américaine à Bakou  a souligné dans le câble que l’Azerbaïdjan s’était tourné vers Israël après que  la Russie,  les pays européens et les États-Unis aient refusé de l’aider.
Le câble a souligné que les relations entre Israël et l'Azerbaïdjan sont basées sur une vision stratégique  commune que  l'Iran est une menace.
Et d’ajouter  que pendant la guerre de Gaza, les autorités azerbaïdjanaises ont interdit les manifestations devant  l'ambassade israélienne, mais les a permises devant l'ambassade iranienne à Bakou.
Enfin, selon  Haaretz et à la lumière de  la coopération entre les deux pays, le Hezbollah a tenté une attaque contre l'ambassade d'Israël à Bakou, en représailles à l'assassinat du haut commandant de la Résistance islamique  Imad Moughnieh.

Les Palestiniens demandent aux Etats-Unis une "position claire"

13-04-2011
Le président palestinien a pressé mercredi les Etats-Unis de prendre une "position claire" sur la création d'un Etat palestinien, après que l'administration américaine a jugé le statu quo "intenable" et demandé le report d'une réunion du Quartette.  
"Nous demandons une position américaine claire sur l'Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale et une position ferme sur la colonisation israélienne", a indiqué dans un communiqué le porte-parole de Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina.  
Cet appel intervient après une déclaration mardi soir de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui a estimé "le statu quo entre les Palestiniens et les Israéliens pas plus tenable que les systèmes politiques qui se sont écroulés ces derniers mois". Elle a également annoncé une prochaine définition de la politique américaine dans la région par le président Barack Obama.  
"Cette annonce montre que l'administration américaine a commencé à prendre conscience de la gravité de la situation au Moyen-Orient", selon M. Abou Roudeina, qui a ajouté que "la cause principale en est l'absence de solution juste à la cause palestinienne sur la base des résolutions du droit international".  
"Il est temps pour l'administration américaine de bouger avant septembre et que la région ne prenne un tournant dont les conséquences seront graves pour tous", a-t-il poursuivi, en référence à la date à laquelle les Palestiniens comptent demander la reconnaissance de leur Etat par l'ONU, faute de tout progrès vers un accord avec Israël.  
Une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) prévue vendredi, lors de laquelle la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne comptaient proposer des références pour les négociations israélo-palestiniennes, a été reportée à la demande des Etats-Unis, selon des diplomates aux Nations unies.

Projet de flottille pour Gaza: "Israël" exprime ses préoccupations à Ankara

13-04-2011
L'ambassadeur d' "Israël" à Ankara Gaby Lévy a exprimé les "préoccupations" de son pays à des responsables turcs à propos d'un projet de flottille pro-palestinienne, qui va tenter de forcer le blocus maritime contre Gaza, dans les prochains mois, a indiqué mercredi le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.
Selon Yigal Palmor, une telle initiative relève d'une soi-disant "provocation à la violence" et ce "même message a été transmis à d'autres pays en Europe afin d'éviter le départ d'une telle flottille".
Une flottille internationale regroupant des participants de 50 pays, dont la Turquie, doit acheminer d'ici fin juin un convoi d'aide humanitaire à Gaza, ont annoncé ses organisateurs lundi à Athènes.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait pressé lundi l'Union européenne d'empêcher l'envoi d'une nouvelle flottille, qualifiant un tel projet de "provocation délibérée, visant à mettre le feu aux poudres". 
Netanyahu avait déjà demandé le 1er avril au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de stopper la prochaine flottille humanitaire, qui envisage de briser le blocus maritime israélien.
Une commission de coordination de l'opération internationale, "Freedom Flottilla II" s'est réunie le week-end dernier à Athènes. Les organisateurs se
sont bornés à dire que le convoi appareillerait "d'un pays en Méditerranée".
Selon ses organisateurs, cette nouvelle flottille entend marquer le 1er anniversaire de l'assaut de la marine israélienne contre le ferry turc Mavi
Marmara, qui avait fait 9 morts parmi les passagers turcs dans les eaux internationales, au large de Gaza.
L'opération israélienne avait suscité de vigoureuses condamnations à travers le monde et provoqué une crise dans les relations entre “Israël” et la Turquie.

L'UE s'ouvre aux produits palestiniens

20:21 13/04/2011
BRUXELLES, 13 avril - RIA Novosti
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et le premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, ont signé mercredi à Bruxelles un accord autorisant l'accès direct des produits palestiniens au marché européen, rapporte le service de presse de la Commission européenne.
Il s'agit de l'importation hors taxes de produits agricoles et de la pêche en provenance de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza pour les dix années à venir. Cet accord pourra être prorogé.
Auparavant, Israël jouait le rôle d'intermédiaire dans le commerce entre les Palestiniens et l'UE.
En 2009, les échanges commerciaux entre l'Autorité palestinienne et l'Europe ont atteint 56,6 millions d'euros.

Etat palestinien: la proclamation unilatérale serait une erreur (Israël)

20:56 13/04/2011
MOSCOU, 13 avril - RIA Novosti
La proclamation unilatérale d'un Etat indépendant serait une erreur impardonnable de la part des Palestiniens, a déclaré mercredi à RIA Novosti l'ambassadrice d'Israël à Moscou, Dorit Golender.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré fin mars qu'il comptait sur la proclamation d'un Etat palestinien indépendant et sa reconnaissance dès le mois de septembre 2011.
"Les démarches visant à proclamer un Etat indépendant sont le fait de dirigeants palestiniens parfaitement irresponsables", a estimé la diplomate à l'issue d'une rencontre consacrée au 20e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la Russie et Israël.
Et d'ajouter qu'une telle attitude ne conduisait pas à la paix.
Selon Mme Golender, il est temps de réfléchir sérieusement aux moyens d'établir une paix effective entre Palestiniens et Israéliens car les deux peuples la méritent depuis longtemps.
Les négociations étant le seul moyen de régler le conflit palestino-israélien, l'Etat hébreu est prêt à reprendre immédiatement le dialogue sans préalable et invite l'Autorité palestinienne à suivre son exemple, a-t-elle dit.
Début septembre 2010, les Etats-Unis ont réussi à relancer les négociations directes palestino-israéliennes. Le processus a cependant été interrompu par le refus d'Israël de prolonger le gel de la construction de colonies dans les territoires palestiniens qui avait expiré le 26 septembre.
Les Palestiniens ont quitté la table des négociations, en exigeant un nouveau moratoire qui s'étende à tous les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est qu'ils considèrent comme capitale de leur futur Etat.

Les USA promettent de "mieux se concentrer" sur la paix au Proche-Orient

13/04/2011 | 22h15
Les Etats-Unis vont "mieux se concentrer" sur leurs efforts de paix au Proche-Orient, a promis mercredi Mark Toner, le porte-parole de la diplomatie américaine.
"Je ne pense pas qu'il y ait eu un relâchement dans notre approche de la paix au Proche-Orient, mais il est vrai que beaucoup d'autres dossiers ont émergé ces derniers mois", a reconnu M. Toner devant la presse, en allusion aux révoltes arabes.
"Je pense que vous allez voir une meilleure concentration sur le processus de paix au Proche-Orient dans les semaines à venir", a-t-il poursuivi.
Les processus politiques de la région sont "interconnectés", a-t-il encore estimé, "et nous devons tirer parti de cette opportunité pour rechercher la paix au Proche-Orient".
La dernière tentative américaine de relancer le dialogue israélo-palestinien en vue d'une solution à deux Etats est enlisée depuis septembre dernier, et le refus d'Israël de reconduire un gel de la colonisation dans les territoires occupés.
La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a annoncé mardi une prochaine définition de la politique américaine dans la région par le président Barack Obama.
M. Toner a toutefois laissé entendre que, s'agissant du processus de paix, il s'agirait plus de "redoubler d'efforts", selon ses termes, en vue de ramener les parties aux négociations, que de prendre une nouvelle initiative à proprement parler.
La France a regretté mercredi le report d'une réunion prévue vendredi à Berlin du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Onu et Union européenne). Selon des diplomates à l'ONU, les Européens comptaient y proposer un cadre pour une solution au conflit.
Mais à Washington, le porte-parole a souligné que la réunion n'avait jamais été annoncée. "Nous sommes ouverts à une réunion du Quartette quand cela en vaut la peine", a-t-il sèchement ajouté. 

La justice envisage des poursuites contre Avigdor Lieberman

14/04/2011
Le procureur général de l'État d'Israël a annoncé hier qu'il envisageait de poursuivre le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, chef du parti nationaliste Israël Beiteinou, pour blanchiment d'argent. Avant qu'une décision définitive ne soit prise concernant une inculpation, Avigdor Lieberman aura la possibilité de s'expliquer devant le procureur général, Yehouda Weinstein, qui a les fonctions de conseiller juridique du gouvernement. La police avait recommandé en août 2009 l'inculpation d'Avigdor Lieberman pour corruption, blanchiment d'argent et obstruction à la justice dans le cadre d'une enquête sur le versement occulte de 2,5 millions de dollars via des sociétés écrans et comptes bancaires pour financer ses campagnes électorales.  

Nouvelle flottille internationale d’aide pour Gaza

14/04/2011
Une flottille internationale doit acheminer « vers la fin juin » de l'aide humanitaire à Gaza, malgré l'échec d'une première tentative en 2010 après un raid israélien, qui avait coûté la vie à neuf Turcs, a affirmé hier l'organisation caritative islamiste turque IHH, co-organisatrice du projet. Initialement, le convoi devait partir fin mai, date anniversaire de la première expédition. L'IHH veut éviter que la mission ne soit compromise par des polémiques liées à la période électorale en Turquie. De source diplomatique, on précise que l'ambassadeur d'Israël à Ankara, Gabby Levy, s'est entretenu avec un haut responsable du ministère turc des Affaires étrangères et a demandé que la Turquie intervienne pour prévenir une répétition du scénario précédent.  

Les Palestiniens estiment avoir reçu le certificat de naissance de leur État

14/04/2011
Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, a estimé hier avoir obtenu le « certificat de naissance » d'un État palestinien, après la validation par un groupe de donateurs de rapports de l'ONU, du FMI et de la Banque mondiale. Cette rencontre à Bruxelles du Comité de coordination de l'aide internationale à la Palestine « marque une étape-clé », a encore estimé M. Fayyad. Le comité présidé par le chef de la diplomatie norvégienne, Jonas Gahr Store, et incluant notamment l'Union européenne, la Russie, les États-Unis et Israël, a en effet « salué » les rapports publiés récemment par les instances internationales. Ces rapports ont jugé que l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas était à présent largement en mesure de gouverner un futur État de Palestine.
En outre, dans un plan de développement national 2011-2013 publié à l'occasion de la réunion à Bruxelles, l'Autorité palestinienne évalue à près de 5 milliards de dollars ses besoins en aide pour les trois ans à venir.
Par ailleurs, les États-Unis vont « mieux se concentrer » sur leurs efforts de paix au Proche-Orient, a promis hier Mark Toner, le porte-parole de la diplomatie américaine. « Je ne pense pas qu'il y ait eu un relâchement dans notre approche de la paix au Proche-Orient, mais il est vrai que beaucoup d'autres dossiers ont émergé ces derniers mois », a reconnu M. Toner, en allusion aux révoltes arabes.
(Source : AFP)

Mise en garde sur l’éventualité d'une catastrophe humanitaire, dans la bande de Gaza

13 Avril 2011 14:16 
IRIB - Le président du Comité de coordination d’entrée des marchandises à Gaza a averti que si Israël n’ouvrait pas le passage de Karam Abou Salem, il était fort probable qu’une catastrophe humanitaire se produise, dans la bande de Gaza. "Au cas où Israël maintient fermé le passage de Karam Abou Saleh qui est la seule voie permettant de faire entrer des marchandises à Gaza, cette région va connaître une catastrophe humanitaire", a affirmé Raëd Fattouh, le Chef du Comité de coordination d’entrée des marchandises, dans la bande de Gaza. "Les prémices de cette catastrophe sont, déjà, perceptibles, dans la pénurie de gaz naturel, de pâture et de nourriture", a-t-il affirmé, en ajoutant que la fermeture prolongée du passage de Karam Abou Salem pourrait aboutir à une pénurie de différentes denrées alimentaires, comme la farine, le sucre, l’huile, les produits laitiers, la viande congelée et les féculents, dans la bande de Gaza.  
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Les attaques israéliennes se poursuivent contre les Palestiniens

13 Avril 2011 22:32 
Qods - Lors des affrontements avec les habitants palestiniens de Salwan, près de la noble Qods, en Cisjordanie, les militaires du régime sioniste ont blessé nombre d'entre eux. Selon l'Agence Qods, les militaires israéliens ont utilisé des gaz lacrymogènes, des grenades sonores et des balles en caoutchouc, lors de leur attaque, blessant, ainsi, des dizaines de Palestiniens. De même, les attaques du régime sioniste contre la bande de Gaza se poursuivent, toujours, et, selon le rapport de l'Organisation de la Conférence slamique, l'OCI, depuis la fin de la guerre de 22 jours, en janvier 2009, mars a été le mois le plus sanglant, pour Gaza. Dans ces attaques, au moins, 20 Palestiniens ont trouvé le martyre et des dizaines d'autres ont été blessés, dans les zones résidentielles, tandis que de lourds dégâts étaient infligés aux Palestiniens. Malgré le cessez-le-feu instauré, il y a deux ans, entre le régime sioniste et les groupes palestiniens, les attaques du régime usurpateur se poursuivent toujours contre Gaza.  
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Attention ! Vin israélien = les raisins de l’Occupation !

mercredi 13 avril 2011
"Tous les établissements vinicoles israéliens importants utilisent dans leurs vins des raisins en provenance des territoires occupés", conclut l’association israélienne "Who Profits" dans un rapport explosif sur la production vinicole israélienne et ses combines pour camoufler cela et s’emparer du maximum de terres palestiniennes.
Les fruits interdits – l’industrie israélienne du vin et l’Occupation
Un nouveau rapport de l’association israélienne « Who Profits » (" qui profite") fait la carte de l’industrie israélienne vinicole impliquée dans l’occupation de la Cisjordanie et des Hauteurs syriennes du Golan, décrivant certaines combines utilisées pour masquer cette implication. C’est pourquoi, ce rapport fait un tour d’horizon de l’industrie vinicole israélienne et fait la carte des vignobles et des établissements vinicoles implantés dans les territoires occupés, avec les connections entre les principaux producteurs de vin israéliens et cette industrie des colonies.
"Notre rapport montre que tous les établissements vinicoles israéliens importants utilisent dans leurs vins des raisins en provenance des territoires occupés."
Bien que ce soit un projet de la colonisation sioniste dès le milieu du 19ème siècle, l’industrie vinicole israélienne telle que nous la connaissons de nos jours connaît clairement un renouveau de développement qui s’est structuré depuis les années 1980. Actuellement, l’industrie vinicole israélienne comprend six établissements vinicoles majeurs (Carmel, Barkan, Hauteurs du Golan, Teperberg 1870, Binyamina et Tishbi) et des douzaines d’établissements vinicoles de moyenne ou de petite importance, au total plus de 150, pour environ 12000 acres de vignobles. (une cinquantaine de km2)
Ce rapport apporte des informations détaillées sur ces producteurs de vin et leur connexion avec avec l’industrie vinicole des colonies. Il comprend aussi une étude sur presque tous les établissements viticoles des colonies des Hauteurs du Golan et de Cisjordanie.
Alos que l’industrie du vin est connue pour être extrêmement tâtillonne sur les informations concernant l’origine des raisins utilisés dans sa production, l’industrie vinicole israélienne utilise différentes combines pour faire disparaître l’information concernant les raisins en provenance des vignobles implantés dans les territoires occupés. En enquêtant sur les connexions de l’industrie israélienne du vin avec les vignobles des colons, nous avons découvert que si les raisins provenant des Hauteurs du Golan sont utilisés très ouvertement, les établissements vinicoles qui utilisent des raisins provenant des vignes de Cisjordanie se servent, le plus souvent, de tas d’astuces pour en cacher les origines.
Notre rapport décrit certaines de ces astuces, depuis celles qu’utilisent les agences d’exportation gouvernementales jusqu’à celles qu’utilisent les exportateurs privés. Par exemple les institutions israéliennes d’exportations redessinent la carte des régions vinicoles israéliennes de telle sorte que, délibérément, soient effacées les distinctions entre les régions de l’intérieur d’Israël et les régions des territoires occupés. Les producteurs israéliens de vin font disparaître l’information concernant la localisation exacte des vignobles d’où ils font venir les raisins par des descriptions floues et en ne divulguant pas la localisation des vignobles, ou en ne détaillant les vignobles de Cisjordanie que dans leurs publications en hébreu.
Ce rapport fournit aussi la description claire des incitations de l’industrie vinicole israélienne en faveur de la culture des raisins et du développement des établissements vinicoles dans les territoires occupés. Nous avons découvert qu’en plus des avantages dont toutes les activités commerciales des colonies bénéficient, dont des terres facilement accessibles, des avantages fiscaux et autres incitations fiscales offerts par le gouvernement israélien, l’industrie vinicole en Cisjordanie bénéficie d’avantages particuliers et du soutien de plusieurs offices gouvernementaux.
Par exemple, les Israéliens qui cultivent des vignobles dans les territoires occupés se voient attribuer des quotas d’eau subventionnés ; ils reçoivent des fonds du ministère de l’Agriculture pour les équipements et la construction d’établissements agricoles, du ministère de la Défense pour le pavage des routes et la clôture des terrains, et du ministère du Tourisme pour la transformation des vignobles et des établissements viticoles en attractions touristiques.
Le développement de vignobles et d’établissements vinicoles offre des avantages supplémentaires aux colons de Cisjordanie. Grâce à la combinaison de conditions légales et physiques, les plantations de vignobles sont des moyens assez faciles et très accessibles pour s’emparer de la terre palestinienne. De surcroît, les colons, tant en Cisjordanie que dans les Hauteurs du Golan ont compris que l’industrie du vin peut s’utiliser pour développer le tourisme dans les colonies, à l’intention des visiteurs tant locaux qu’ internationaux.
Les attractions touristiques ne servent pas seulement de sources de revenus d’appoint pour les colonies, mais, plus important, elles opèrent en normalisant et de promouvant toute l’entreprise de colonisation.
Vignoble du Carmel (vendu aussi sous le nom de Yatir brand) possède des vignobles dans les territoires occupés des Hauteurs du Golan et utilise des raisins d’autres vignobles de la même région. Parfois, des raisins d’un vignoble de colon de Cisjordanie ont été documentés comme ayant été récoltés et achetés à une entreprise vinicole du Carmel. Notre rapport montre aussi que cette société peut utiliser des raisins des vignobles de colons en territoire occupé de Cisjordanie.
- Barkan Winery : Possède des vignobles dans des régions occupées y compris en Cisjordanie et dans les Hauteurs du Golan
- Etablissement vinicole des Hauteurs du Golan : Tous les vins que produidt l’Etablissement des Hauteurs du Golan sont fabriqués dans les Hauteurs du Golan, à partir des raisins des vignobles de la région, qui est territoire occupé :
- Teperberg 1870 Winery : Possède des vignobles dans les territoires occupés de Cisjordanie. Cette entreprise ne fournit pas d’information sur l’origine des raisins de ses vins.
- Binyaina Winery : possède des vignobles dans les territoires occupées de Cisjordanie. Cette entreprise ne fournit pas d’information sur l’origine des raisins de ses vins
- Tishbi Winery : possède des vignobles dans les territoires occupés de Cisjordanie et dans els hauteurs du Golan. Cette entreprise ne fournit pas d’informations exactes sur l’origine des raisins utilisés dans ses vins, surtout dans ses publications en anglais. "
(Traduit par Carole Sandrel pour CAPJPO-EuroPalestine)
Tout le rapport sur ce site :
http://www.whoprofits.org/articlefiles/WhoProfits-IsraeliWines.pdf 

CAPJPO-EuroPalestine
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