jeudi 19 août 2010

Fayyad ou la politique des étapes

Le chef du gouvernement continue de jeter les bases d’un futur État, dont il estime l’avènement inéluctable d’ici à la mi-2011, malgré le blocage du processus de paix.
Sur la route menant à la primature se dresse un nouveau centre d’affaires. C’est l’un des innombrables projets qui parsèment la ville de Ramallah, fruit, parmi d’autres, de la vitalité économique de la Cisjordanie occupée, qui a enregistré, en 2009, une croissance de 8,5 %. Qui plus est dans un contexte de stabilité et de sécurité relatives.
Pourtant, c’est loin de satisfaire celui que l’on associe désormais à la métamorphose de la Cisjordanie, Salam Fayyad, le Premier ministre palestinien, qui estimait récemment que la croissance était surtout imputable à l’injection d’aide internationale dans une petite économie. Le flux d’argent étranger commençant à se tarir, Fayyad est convaincu que le boom n’est pas durable. « Une croissance durable, a-t-il expliqué au Financial Times, ne sera possible que lorsque les Israéliens auront levé les restrictions imposées aux territoires occupés. » Pour Fayyad, les récents progrès, certes significatifs, ne sont que des étapes sur la route menant à la fin de l’occupation israélienne et à la création d’un État palestinien.
Alors que de nombreux observateurs n’entrevoient aucun motif d’espoir, Fayyad se veut résolument optimiste. « Si les Palestiniens veulent vraiment un État, alors ils l’auront. Si nous le voulons, cela arrivera. » Ces propos rappellent ceux prononcés il y a plus d’un siècle par Theodor Herzl, le père du sionisme, qui a rassemblé les fondateurs de l’État juif autour de lui en disant : « Si vous le voulez, ça ne sera pas qu’un rêve ! » À l’instar des sionistes, qui avaient décidé de bâtir leur État petit à petit, Fayyad a l’intention de jeter les fondations de l’État palestinien école après école, route après route. « Ce que nous faisons en ce moment, c’est nous préparer à l’avènement d’un État : c’est-à-dire être capables de nous gouverner nous-mêmes, renforcer nos institutions et nous doter des infrastructures nécessaires. »
Dernière ligne droite
L’idée directrice et les détails du programme de Fayyad sont synthétisés dans un document qu’il a publié en août 2009. Il s’y engage à réunir toutes les conditions de l’établissement d’un État d’ici à la mi-2011. Le programme entre donc dans sa seconde et dernière année, « la dernière ligne droite vers la liberté », dixit le Premier ministre. Environ 1 500 projets et réformes ont déjà été concrétisés, de la réfection des routes à la révision du budget de l’État. La plupart de ces mesures visent à améliorer la vie quotidienne des Palestiniens, mais l’objectif ultime est de mettre fin à l’occupation, notamment en permettant aux Cisjordaniens de vivre en Cisjordanie.
C’est peut-être l’aspect psychologique du plan de Fayyad qui est le plus important. « Ce que nous faisons change vraiment les choses, car nous donnons de l’espoir aux gens, explique-t-il. Ils voient que l’État de Palestine est en train de passer d’un simple concept à une possibilité pour devenir, à terme, une réalité. […] Le pari que nous faisons est le suivant : d’ici au milieu de l’année prochaine, le processus politique aura abouti à la fin de l’occupation. Et si ce n’est pas le cas, la réalité de l’État palestinien sera telle qu’elle permettra de peser sur le processus politique pour obtenir un accord. »
Au sein de la population, les réactions aux efforts de Fayyad sont partagées. Le Premier ministre ne dispose toujours pas d’une assise politique suffisamment solide. Il sait que son programme souffre de l’absence d’un mandat démocratique. Et il essaie de combler ce handicap en passant au moins un jour par semaine dans des villes et des villages de Cisjordanie. Des déplacements qui ont alimenté les spéculations sur ses ambitions personnelles. Mais si Fayyad reconnaît être en campagne, c’est, assure-t-il, dans le seul but de concrétiser son projet : « De quelle fonction parlons-nous ? Pour quel poste voudrions-nous nous battre ? Nous ne sommes même pas un pays.»
Par Tobias Buck. Financial Times et Jeune Afrique 2010
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Israël attaquera t-il le Liban pour lui voler son gaz ?

18 août 2010
par Alfredo Jalife-Rahme*
Ce n’est plus un secret : de très importants gisements de gaz et de pétrole sont situés en Méditerranée au large de Chypre, du Liban, de Gaza… et d’Israël. Compte tenu des appétits et des méthodes du régime de Tel-Aviv, le partage des richesses semble impossible. Pour le géopoliticien mexicain Alfredo Jalife-Rahme, la question est de savoir si Israël se contentera de voler les réserves de ses voisins en les siphonnant grâce à des technologies sophistiquées, ou s’il s’emparera de leurs gisements par la force.
Plusieurs analystes expérimentés ont compris que derrière la guerre d’Israël contre Gaza —gouverné par le groupe islamique sunnite Hamas— se trouve un enjeu caché : les pléthoriques gisements de gaz des côtes palestiniennes en Méditerranée.
Bien que doté d’un maximum de 400 bombes nucléaires et de la meilleure aviation de tout le Proche-Orient —à présent on ne peut plus affirmer qu’il possède la meilleure armée de la région après ses récents revers aussi bien au Sud du Liban contre la guérilla islamique chiite qu’à Gaza face au Hamas— Israël affiche deux points faibles incontestables :
- 1. l’eau, raison pour laquelle il ne se résout pas à restituer à la Syrie les territoires occupés du plateau du Golan, bordant le lac de Tibériade (Galilée) et
- 2. le pétrole, il importe plus de 300 000 barils par jour (pour la plupart, en provenance d’Égypte), tandis que sa production de gaz destinée à la consommation nationale est extrêmement réduite.
Je viens de rentrer d’un voyage d’un mois en Grèce, au Liban et en Turquie, où j’ai mesuré l’importance stratégique du gaz, aussi bien pour Gaza que pour le Liban, enfoui sous les eaux communes à Israël et à l’île de Chypre (elle même divisée en partie grecque et turque).
Naharnet (28 juin 2010), un site libanais pro-occidental, dit très justement que les réserves de gaz reparties entre les eaux du Liban et d’Israël peuvent représenter une énorme manne financière, mais qu’elles peuvent également susciter une nouvelle guerre d’Israël contre son faible voisin du nord.
La situation est dramatique car les deux Etats, aussi bien le Liban qu’Israël, sont énormément tributaires des importations d’hydrocarbures.
Quant au Liban, son cas est le plus grave car il est éprouvé par le piteux état de son système de production électrique, qui n’a pu être ni réparé, ni modernisé après 15 ans de guerre civile.
Que cela plaise ou non, face à la cupidité israélienne, ce n’est rien de moins que la guérilla chiite du Hezbollah qui s’est chargée de la défense du gaz libanais. Jusqu’à présent, mis à part le Hezbollah [1], personne d’autre dans la vaste mosaïque libanaise n’a manifesté ouvertement sa position sur ce sujet, qui est loin d’être un sujet de moindre importance et qui peut dégager de grands bénéfices politiques et financiers ou, à défaut, dégénérer en une guerre d’Israël contre le Liban (et non le contraire).
Non sans se référer à des précédents et à des justifications historiques, le Hezbollah accuse Israël de programmer le “vol” du gaz naturel des eaux territoriales libanaises. Les chiites du Sud du pays en ont acquis une grande expérience lors du pillage par Israël des eaux du fleuve Litani.
De son côté, Israël rétorque que les champs pétrolifères et gaziers qu’il exploite ne s’étendent pas jusqu’aux eaux libanaises.
Le problème réside en ce que les limites territoriales —et par extension, les limites maritimes— n’ont toujours pas été fixées, du fait que les deux pays sont techniquement encore en guerre.
Israël a déjà commencé —grâce à un développement technologique plus avancé et à la complicité des compagnies pétrolières et gazières anglo-saxonnes— à développer les deux champs de Tamar et Dalit, dont les abondantes réserves ont fait s’envoler la Bourse de Tel-Aviv, exactement le même jour où le duo Netanyahu-Lieberman était frappé de répudiation mondiale à cause de sa piraterie meurtrière en eaux internationales contre un navire turc d’aide humanitaire destiné à Gaza (la plus grande prison à ciel ouvert du monde).
Les réserves découvertes dans les champs de Tamar et de Dalit sont colossales : 160 milliards de mètres cubes avec lesquels on peut satisfaire les besoins des Israéliens pendant deux décennies.
La compagnie pétrolière et gazière texane Noble Energy, qui fait partie du consortium chargé des explorations des gisements gaziers de la partie soi-disant israélienne de la Méditerranée, a estimé que grâce à la découverte d’un troisième champ —dont le nom, d’intéressante portée sémantique, est Léviathan (de 450 milliards de mètres cubes, presque trois fois ce qui contiennent les gisements de Tamar et Dalit)— Israël pourrait devenir un riche exportateur vers l’Europe et l’Asie.
Pour le moment, Nabih Berri, président du Parlement libanais, et de surcroît, allié du Hezbollah, a condamné le fait qu’Israël soit en train de se transformer en “émirat pétrolier” grâce à du gaz qui ne lui appartient pas, en déniant le fait que ces champs s’étendent jusqu’aux eaux territoriales du Liban. Le Liban reproduira-t-il face à Israël les expériences tragiques que le Mexique vit aujourd’hui face aux États-Unis pour ce qui est des gisements “transfrontaliers” dont il est dépouillé par les compagnies pétrolières et gazières texanes grâce à la technologie cleptomane du siphonnage ?
Les fonctionnaires de l’Infrastructure nationale d’Israël affirment —tel que l’affirme également, comme on aurait pu s’y attendre, la compagnie texane Noble Energy ainsi que la compagnie norvégienne Petroleum Geo-Services— que les trois champs découverts se trouvent en “zone économique” israélienne. Quelle précision de la géographie divine !
Al Manar (4 juin 2010), le média du Hezbollah fustige “Israël [qui] est sur le point de légaliser le vol du gaz libanais” par un amendement législatif. Il cite la télévision israélienne rapportant que le gouvernement du duo Netanyahu-Lieberman “considère la découverte des champs de gaz naturel dans la Méditerranée comme une découverte israélienne sur laquelle personne (super sic !) n’a de droit”.
Nom d’un diable ! Qu’en est-il alors du droit international transfrontalier lorsque la technique du siphonnage de ce qui appartient à autrui est utilisée par les transnationales anglo-saxonnes dotées d’une meilleure technologie que celle des pays affectés, pour ne pas dire spoliés ?
Pire encore, selon la chaîne de télévision déjà citée, “le comité exécutif du gouvernement et la Knesset (Parlement) préparent une loi qui écarterait le droit des Libanais”. Au besoin, l’armée israélienne sera là pour appliquer de manière unilatérale la nouvelle loi de spoliation.
En dehors du légendaire saccage israélien des territoires occupés, sous tous ses aspects, avec ou sans “cartes géographiques” ou lois pour le justifier, la classe politique libanaise, à cause de ses querelles internes stériles sur l’identité de l’heureux exploitant et producteur de pétrole et de gaz, a laissé filer une précieuse décennie : un vide temporel et territorial qui a été exploité par Israël.
Au mois d’octobre dernier, la compagnie norvégienne Petroleum Geo-Services avait communiqué sur la forte probabilité qu’il existe de grands gisements aussi bien au Liban qu’à Chypre. À propos de ce dernier cas, il semblerait que les gisements seraient repartis entre les deux pays voisins. Que d’artifices souverains nous présente la géographie !
Pour le Liban, n’importe quel type de découverte pétrolière et gazière constituerait une bénédiction qui permettrait de réduire la formidable dette atteignant 52 milliards de dollars, l’une des plus importantes du monde proportionnellement (147 %) à son produit intérieur brut (PIB) de 33 milliards de dollars.
Cependant, il ne faut pas surestimer la dette libanaise, sans doute énorme, car elle est amortie par des dépôts bancaires colossaux allant jusqu’à 110 milliards, ce qui facilite sa gestion.
Quoi qu’il en soit, les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz au Liban —souveraines ou partagées avec Israël ou avec Chypre— atteigneraient le chiffre mirifique d’un milliard de milliard de dollars.
Osama Habib, du quotidien libanais en anglais The Daily Star (28 juin 2010), a affirmé que “la richesse du pétrole et du gaz du Liban représente une bénédiction mitigée qui génère en même temps de l’enthousiasme et de l’angoisse” (de par ses conséquences géopolitiques). Elle a révélé au grand jour la lutte primaire des politiciens libanais pour l’obtention de la meilleure part du gâteau dans la gestion des hydrocarbures.
Selon les experts, la production ne sera effective qu’après 15 ans d’exploration des eaux libanaises, mais le risque majeur vient de l’appétit insatiable d’Israël, qui serait capable, une énième fois, d’entreprendre une nouvelle guerre afin de s’approprier du gaz de Gaza et des hydrocarbures du Liban et de Chypre.

Guerre de Gaza : Ban fait le point sur les enquêtes israélienne et palestinienne

18 août 2010 –  
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rendu public mercredi son second rapport de suivi des conclusions de la Mission internationale indépendante d'établissement des faits sur le conflit de Gaza. Il met en avant les efforts entrepris par les Israéliens et les Palestiniens pour mener leurs propres enquêtes sur d'éventuels crimes de guerre commis lors de la guerre de Gaza en janvier 2009.
Le 15 septembre 2009, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU avait publié le rapport de la Mission d'établissement des faits sur le conflit de Gaza, dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone. Le “rapport Goldstone” accuse l'armée israélienne et les groupes palestiniens d'avoir commis des « actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité ». Il recommande en conclusion la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) si les autorités israéliennes et palestiniennes refusent de mener des enquêtes nationales crédibles sur ces « crimes de guerre » afin de punir les coupables.

En mars 2010, le Conseil des droits de l'homme a créé un comité d'experts indépendants chargé d'examiner et d'évaluer toutes les initiatives judiciaires internes prises, tant par le gouvernement israélien que par les autorités palestiniennes. C'est sur le travail de ce comité que se penche le second rapport de suivi de Ban Ki-moon, qui contient notamment « les éléments transmis par les parties israélienne et palestinienne concernant les efforts qu'elles ont entrepris jusqu'à présent pour enquêter sur les allégations de violations du droit humanitaire international et des droits de l'homme ».

Côté israélien, il s'agit d'un document intitulé « Enquête sur l'opération à Gaza : deuxième mise à jour » transmis le 16 juillet par le gouvernement israélien à l'ONU. Côté palestinien, il s'agit d'une lettre du Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et du dernier rapport de la Commission indépendante palestinienne d'enquête sur la suite donnée au rapport Goldstone.

Dans les recommandations qui concluent son rapport de suivi, le Secrétaire général de l'ONU « réaffirme la nécessité de respecter pleinement le droit international humanitaire et des droits de l'homme dans toutes les situations et en toutes circonstances ». Ban Ki-moon dit aussi « espérer que des enquêtes internes crédibles et indépendantes » seront mises en place à l'avenir « chaque fois que des allégations crédibles font état de violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme ».

Le rapport de Ban Ki-moon revient ensuite sur une autre requête de l'Assemblée générale de l'ONU, formulée en février, et demandant la convocation « à nouveau, au plus tôt, d'une conférence des Hautes Parties contractantes à la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre », pour se pencher « sur les mesures à prendre pour imposer la Convention dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et la faire respecter ».

Ban Ki-moon indique dans ses conclusions que les consultations menées par le gouvernement suisse, dépositaire de la convention, ont mis en avant des positions divergentes des Etats signataires.

« Les positions peuvent se ranger en trois catégories », écrit-il. « Un premier groupe de pays est favorable à la tenue d'une conférence; un deuxième groupe s'y oppose fermement, et un troisième se compose de pays n'ayant pas d'opinion arrêtée mais ayant exprimé des réserves quant à la valeur ajoutée d'une nouvelle conférence et des craintes quant à son utilisation pour des motifs politiques ».

Faute de pouvoir déterminée « une tendance dominante en faveur ou contre l'organisation d'une conférence », ni de savoir « s'il y avait une position dominante concernant la substance d'une telle conférence », Ban Ki-moon conclut en indiquant que la Suisse a été « encouragée à continuer les discussions au sein d'un groupe informel de travail ».
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Israël-Liban : l'ONU organise une nouvelle réunion tripartite

18 août 2010 – 
Le commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), le général Alberto Asarta Cuevas, a rencontré mercredi soir des représentants des armées israélienne et libanaise au point de passage de Ras Al Naqoura au Sud-Liban afin « d'accélérer le processus de visibilité grâce au marquage de la Ligne Bleue sur le terrain ».
« Les parties ont exprimé un intérêt particulier pour accélérer le processus », a déclaré le général Asarta Cuevas à l'issue de la rencontre. « Le processus de visibilité du marquage de la Ligne Bleue est une importante mesure qui devrait réduire la tension et la possibilité des violations par inadvertance ».

Le 4 août dernier, des tirs ont été échangés entre les armées israélienne et libanaise près de la localité d'Aadaissé, à proximité de la Ligne Bleue qui marque depuis 2000 la séparation entre Israël et le Liban. L'incident a fait quatre morts.

Le Commandant de la FINUL a estimé que la rencontre était constructive. « Je crois que les délibérations vont avoir un impact positif sur la vitesse et l'exactitude du travail technique que la FINUL effectue avec les parties concernant le marquage de la Ligne Bleue sur le terrain », a-t-il souligné.

« Personne n'a d'intérêt à une escalade. Toutes les parties doivent s'efforcer de maintenir l'arrêt des hostilités », a-t-il conclu.

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, avait qualifié l'incident comme le « le plus sérieux » depuis 2006. Le respect de la Ligne Bleue est l'un des points les plus importants de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui a mis un terme en 2006 au conflit entre Israël et le mouvement libanais Hezbollah.

Par ailleurs, le Coordonnateur spécial de l'ONU pour le Liban, Michael Williams, a salué mercredi la ratification par le Parlement libanais de la Convention d'Oslo qui interdit l'utilisation et la production des armes à sous-munitions. Le Liban est devenu le 39e pays à avoir ratifié la Convention.
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Des navires en papier pour faire entendre la voix des Gazaouis au monde

18 Août 2010
Gaza / Le metteur en scène palestinien Ali Abou Yassine a affirmé que "Les monologues de Gaza" prendront la mer depuis Gaza vers 32 pays du monde en apportant des messages qu'ils feraient parvenir aux théâtres internationaux.
"Il s'agit de navires en papier apportant des expériences de Palestiniens avant et après l'agression contre Gaza dans le but de jeter la lumière sur la souffrance du peuple gazaoui", a dit M. Abou Yassine, cité par l'agence palestinienne Maan.
"33 étudiants âgés entre 14 et 18 ans et touchés par cette agression participeront à cette action", a-t-il ajouté, soulignant que les monologues, traduits en anglais, en français et en allemand, seront présentés plus tard, le 29 novembre prochain, à New York, Journée de la solidarité avec le peuple palestinien.
Notons enfin que ces navires ont pour but de briser le mutisme et de rétablir d'état d'équilibre psychique et sociale des enfants de Gaza.
A.A. / Gh.H. 

Ce n’est pas un festival à un million de dollars qui sauvera l’image d’Etat d’apartheid d’Israël

Israel - 18-08-2010

Par Pacbi > pacbi@pacbi.org  
Une fois de plus, la machine à promouvoir la marque Israël est en ébullition, elle organise cette fois un grand spectacle à un million de dollars destiné à la jeunesse internationale à Eilat, en septembre 2010, appelé « Funjoya ». Cet exercice de propagande éhontée est parrainé par le Ministère israélien du Tourisme et le Syndicat des étudiants israéliens, parmi autres organes officiels et semi-officiels. Le Ministère du Tourisme a expliqué l’un des objectifs du festival : « promouvoir Israël comme une destination touristique attractive pour les étudiants, une amélioration de l’image d’Israël parmi le groupe cible et faciliter les rencontres multiculturelles pour les étudiants d’Israël et des pays européens. » [1]
Il est indéniable qu’Israël s’échine à blanchir ses crimes et à justifier son occupation, sa colonisation et son système d’apartheid. Depuis 2005, la campagne officielle « Marque-Israël » [2] essaie de présenter Israël sous un jour nouveau, comme un Etat dynamique qui fait la promotion de la culture et des arts. Cependant, les propres actions d’Israël tournent en dérision cet exercice promotionnel, qui prouve qu’aucune somme de marketing ne masquera le programme en augmentation d’apartheid, de nettoyage ethnique et de violence contre le peuple palestinien, dont les derniers épisodes furent l’attaque mortelle contre la Bande de Gaza pendant l’hiver 2008-2009 et l’assaut de la Flottille de la Liberté, en mai 2010, qui s’est soldé par l’assassinat de neuf citoyens turcs. Israël est coutumier de cette barbarie. Le rapport de la Mission d’Enquête des Nations Unies conduite par Richard Goldstone, publié en septembre 2009, a trouvé des preuves de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés pendant l’attaque contre le peuple palestinien de Gaza, et a demandé qu’Israël soit tenu pour responsable devant le droit international.
Nous appelons les étudiants du monde entier à ne pas participer à ce festival. Nous vous invitons à rejoindre le mouvement international pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël (BDS) jusqu’à ce qu’Israël respecte le droit international.
En tant qu’étudiants, vous devez être conscients que les étudiants palestiniens ne jouissent pas es droits que beaucoup d’entre vous considèrent comme acquis : la liberté de circulation des étudiants palestiniens est sévèrement restreinte par le mur d’apartheid, les checkpoints et les barrages routiers, et des centaines d’entre eux sont emprisonnés dans les prisons israéliennes pour avoir résisté à l’occupation. [3]
Nous vous exhortons à tenir compte des paroles de la Campagne des Etudiants palestiniens de Gaza pour le boycott universitaire d’Israël, dans leur lettre ouverte aux étudiants publiée il y a quelques jours :
« Depuis le siège le plus brutal dont l’humanité est témoin pendant son ère moderne, nous exhortons tous les étudiants du monde à boycotter ce festival. Nous posons la question : parlera-t-il de la confiscation culturelle, de l’occupation de l’histoire palestinienne, du système de discrimination raciale, des démolitions de maisons, de l’expansion coloniale, du colonialisme de peuplement et de l’expropriation des terres ? Dira-t-il comment Israël-apartheid tranche la Cisjordanie en bantoustans séparés par plus de 600 checkpoints et par un mur de séparation et d’apartheid monstrueux qui empêche les Palestiniens de se rendre dans les hôpitaux locaux, dans les écoles et les universités, sans parler de la séparation des familles et des proches ? »
Ne venez pas à Eilat honorer l’Etat d’apartheid ! Soutenez le peuple palestinien dans notre lutte pour l’autodétermination, en boycottant “Funjoya” et en dénonçant ce vulgaire travail de propagande israélienne.
Notes
[1]
- http://www.thinkeilat.com/Tourism_Euk/Tourist+Information/Press+Releases/FunJoya+Student+Festival.htm
- http://eu.mfa.gov.il/mfm/web/main/Print.asp?DocumentID=172430
[2] Lire aussi l’article de Jonathan Cook (en anglais) sur Electronic Intifada.
[3] Pour d’autres informations sur la violation des droits des étudiants, se référer au site de l’université Bir Zeit

Officialiser les saisies israéliennes de terres


Israel - 16-08-2010
Par Chris Hedges 
Le temps est compté pour Israël. Et le gouvernement israélien le sait. L’investissement émotionnel et idéologique pour Israël diminue de plus en plus parmi la diaspora juive, en particulier chez les jeunes. Le boom démographique signifie que les Palestiniens en Israël et dans les territoires occupés seront bientôt plus nombreux que les Juifs. Et le statut croissant d'Israël en tant que nation paria signifie que des sanctions officieuses et, éventuellement, officielles contre le pays sont probablement inévitables.














Photo : L'énorme colonie d'Har-Homa située entre Bethléem et Jérusalem, en Cisjordanie Occupée
En regardant monter l'opposition à leur état d'apartheid, des politiciens israéliens désespérés ont proposé une forme pervertie de ce qu'ils appellent "la solution à un Etat." C’est le dernier outil pour contrecarrer le projet d’un Etat palestinien et permettre à Israël de conserver ses énormes complexes de colonies et ses saisies de terre à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
L'idée d'un seul État a été soutenue par Moshe Arens, un ancien ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères du Parti du Likoud. Dans un article paru le mois dernier dans le quotidien Haaretz, il s’interrogeait : "Y a-t-il une autre solution ?" Arens a été rejoint par plusieurs autres politiciens israéliens, dont Reuven Rivlin, le président de la Knesset.
Cependant, la vision israélienne n’inclut pas un Etat avec des droits égaux pour les citoyens juifs et palestiniens. L'appel à un seul État semble inclure pousser Gaza dans les bras de l'Egypte qui n’en veut pas et annexer la Cisjordanie et Jérusalem-Est à Israël.
Mais les Palestiniens à l’intérieur du territoire sous contrôle israélien resteront accablés par les paralysantes restrictions à la circulation, au travail et sécuritaires déjà en place.
Par exemple, les Palestiniens dans les territoires occupés ne peuvent pas récupérer les biens perdus ou acquérir la citoyenneté israélienne, mais ils voient les Juifs nés à l'extérieur d'Israël et sans aucun lien avec le pays avant devenir des citoyens israéliens et recevoir des logements subventionnés par le gouvernement.
Les Palestiniens en Cisjordanie vivent dans une série d'environ huit sordides ghettos encerclés et sont gouvernés par des tribunaux militaires.
Les Juifs vivant en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, comme tous les citoyens à part entière d'Israël, sont assujettis au droit civil israélien et à une protection constitutionnelle. Les Palestiniens ne peuvent pas servir dans les forces armées ou les services de sécurité, tandis que les colons juifs reçoivent des armes automatiques et sont protégés par les Forces de "Défense" d'Israël.
Si Israël se débarrasse de la Bande de Gaza, qui a 1,5 million de Palestiniens, l'Etat juif restera avec 5,8 millions de Juifs et 3,8 million d'Arabes. Et, au moins dans un proche avenir, les Juifs resteront la majorité. Cela semble être la principale attraction du plan.
Le paysage de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, connu sous le nom de "faits sur le terrain", a changé de façon spectaculaire depuis que je suis allé pour la première fois à Jérusalem il y a deux décennies.
D'énormes complexes d'appartements aux allures de forteresse encerclent Jérusalem-Est et dominent les collines de Cisjordanie.
La population de colons est maintenant de plus de 462.000 personnes, avec 271.400 qui vivent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, et 191.000 qui vivent dans et autour de Jérusalem. La population de colons a augmenté au taux annuel de 4,6% par an depuis 1990 alors que la société israélienne dans son ensemble a augmenté de 1,5%.
Le résultat final de la saisie des terres par Israël à Jérusalem-Est, qui comprend l'approbation récente de 9.000 logements supplémentaires, et en Cisjordanie, c’est de répandre une forme de nettoyage ethnique administrative.
Des familles palestiniennes sont poussées hors des terres qui leur appartenaient depuis des générations et sont expulsées de leur logement par les autorités israéliennes.
Des dizaines de familles, jetées des logements qu'elles occupaient à Jérusalem-Est depuis des décennies, sont obligées de vivre dans la rue.
Des groupes comme Ateret Cohanim, une organisation ultra-orthodoxe juive privée qui recueille des fonds de l'étranger, achètent des propriétés palestiniennes et mènent des stratégies juridiques pour expulser les familles qui résidaient à Jérusalem-Est depuis longtemps. Le système judiciaire israélien et la police, en violation du droit international, facilitent et exécutent ces expulsions et saisies de terres.
Des colons lourdement armés effectuent fréquemment des attaques non provoquées et des raids ponctuels et des expulsions de maison pour compléter la terreur imposée par la police et l'armée. Ils sont le bras civil de l'occupation.
"Ce consentement à la violence des colons est particulièrement répréhensible du point de vue du droit international humanitaire, car les colons sont déjà présents illégalement sur un territoire occupé, ce qui rend pervers le fait de persécuter ceux qui devraient être protégés - les Palestiniens - et d’offrir une protection aux briseurs de loi - les colons", a déclaré Richard Falk quand nous lui avons parlé il y a quelques jours.
Falk est le Rapporteur spécial des Nations Unies qui s'est vu refuser l'entrée dans les Territoires Occupés par le gouvernement israélien.
Falk a déclaré qu’intégrer les Palestiniens de Jérusalem-Est et de Cisjordanie dans un seul état israélien entrainerait Israël à imposer des degrés de citoyenneté.
"Si les Palestiniens de 48 jouissent d’une citoyenneté de seconde classe, ceux de Cisjordanie et de Jérusalem-Est obtiendront une citoyenneté de troisième classe», a déclaré Falk." La véritable proposition, la conséquence envisagée par ce genre de proposition, c’est une extension du contrôle israélien sur les territoires occupés comme étant une réalité permanente. C’est alors une annexion de fait. La création d'un Etat unique lui donnerait une couverture plus légale. Cela tenterait de résoudre le problème d'un territoire occupé sans s’embêter avec des négociations internationales. "
"Le but est de fragmenter le peuple palestinien d’une telle façon restrictive qu’il sera presque impossible d'envisager l'émergence d'un État palestinien souverain et viable", a déclaré Falk.
"Plus cela durera longtemps, plus cela sera difficile à surmonter, et le plus grave, ce sera la réduction des droits fondamentaux des Palestiniens."

Jerusalem Post:nouvelles directives pour l’aviation israélienne en cas de guerre

18/08/2010  
Selon le quotidien israélien "Jerusalem Post", l'armée de l’air  israélienne s’est définie de nouvelles orientations dans le cas d’une  guerre contre le Hezbollah  et le Hamas ", et dans laquelle des milliers de missiles et de missiles intercepteurs seront en jeu.
Le journal a indiqué que “les forces de l’armée de l’air ont  effectué une étude visant à élaborer de nouvelles politiques pour des vols d'urgence en cas de guerre avec le Hezbollah et le Hamas, et ce  conjointement avec le ministère de la Défense responsable de l'exploitation des systèmes de missiles de défense aérienne comme le Arrow , le Patriot ou encore le Dôme d’acier”!   
Après l'achèvement de l'étude ,  l'aviation israélienne a reçu de nouvelles directives, notamment "la hauteur exigée par les avions de chasse israéliens pour pouvoir éviter les  missiles de part et d’autre». Aussi il a été décidé de déployer des systèmes de  missiles intercepteurs dans les zones qui ne présentent pas de menace pour l'aviation israélienne”.
Ceci étant, la Force aérienne israélienne a introduit de nouveaux systèmes de communications, avec de nouveaux opérateurs privés pour accroître la capacité des systèmes de défense antimissiles et pouvoir identifier tout corps étranger qui sera dans l'air”.
Un  haut fonctionnaire de l'aviation israélienne qui a requis l’anonymat a affirmé que «le ciel sera encombré dans le prochain conflit, et donc nous devons apprendre à gérer tout en même temps."  
Par ailleurs, l'armée d'occupation israélienne négocie toujours  avec le ministère de la Guerre en ce qui concerne la date de mise en oeuvre  du système du Dôme d’acier dans les prochains mois. Toujours selon le "Jerusalem Post" l'une des possibilités soutenues par l'armée israélienne est de déployer immédiatement des batteries antimissiles  à la frontière avec la bande de Gaza, où la plupart des missiles sont lancées sur l'entité sioniste.

Obama menace l’Iran

jeudi 19 août 2010 - 07h:03
Alex Lanthier - WSWS
Lors d’un point de presse, mercredi à la Maison-Blanche, le président Obama a personnellement ajouté sa voix au chœur grandissant des menaces de guerre contre l’Iran émanant de Washington et de ses alliés.
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La potiche Obama, parfait porte-parole du complexe militaro-industriel nord-américain...
Les récentes menaces renferment des remarques faites par le secrétaire américain à la Défense Robert Gates qui en 2008 avait exprimé son avis contre « une autre guerre au Moyen-Orient » mais, le mois dernier avait déclaré que les Etats-Unis « n’acceptaient pas l’idée que l’Iran dispose d’armes nucléaires ». Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a dit qu’il était « encore temps de prendre des sanctions », mais qu’« à un moment donné, nous devons reconnaître que les sanctions ne fonctionnent pas ».
C’est dans ce contexte que la Maison-Blanche a réuni des journalistes choisis pour un point presse sur l’Iran. Ceux-ci n’auraient, semble-t-il, découvert qu’après leur arrivée que la personne intervenant à ce « point de presse » apparemment routinier n’était autre que le président lui-même.
L’objectif d’Obama était de lancer une mise en garde directe contre le gouvernement iranien : il a le choix, soit de se plier aux exigences des Etats-Unis en abandonnant son programme nucléaire soit de s’attendre à une attaque américaine.
Obama a dit que les responsables iraniens « devraient savoir ce à quoi ils peuvent dire "oui" ». Si la « fierté nationale » pousse l’Iran à développer des armes nucléaires, a poursuivi Obama, « ils en subiront les conséquences ». Il a dit « toutes les options » sont ouvertes pour « empêcher une course aux armements nucléaires dans la région et pour empêcher un Iran nucléaire. »
Craignant que certains journalistes ne se méprennent sur les phrases creuses prononcées par Obama concernant la diplomatie, telle l’indication de projets de mener de nouvelles négociations avec l’Iran, de hauts responsables de la Maison-Blanche ont, pour bien mettre les choses au clair, discuté plus tard avec l’un des journalistes présents, le journaliste pro guerre bien connu, Robert Kagan.
Dans un article paru dans le Washington Post, Kagan a critiqué les journalistes qui avaient posé aux hauts responsables américains des questions ayant trait à la diplomatie avec l’Iran : « Ceci a mis les responsables dans une situation délicate : ils ne voulaient pas dire ouvertement que le gouvernement ne suivait pas une nouvelle initiative diplomatique parce que cela pourrait donner l’impression que le gouvernement ne s’intéressait pas du tout à la diplomatie. »
Kagan a fait le commentaire suivant, « Comme l’un des hauts responsables stupéfait me l’a fait remarquer plus tard, si le sujet du point presse avait été la diplomatie, alors le gouvernement aurait fait venir ses négociateurs influents à la réunion, au lieu de tous ces gens chargés d’exercer la pression sur l’Iran. »
En fait, la politique du gouvernement Obama n’a jamais été de négocier avec l’Iran mais de soumettre à Téhéran une liste d’exigences humiliantes et non négociables. Celles-ci ont été présentées dans le contexte d’une politique à deux voies : une campagne de sanctions et de menaces de guerre pouvant mener soit à la capitulation de Téhéran, soit à poser le fondement d’une action militaire.
En juin dernier, le gouvernement Obama a tenté en vain d’imposer à Téhéran un régime pro américain en renversant les résultats de l’élection d’Ahmadinejad. Les Etats-Unis ont tacitement soutenu la soi-disant « Révolution verte » dirigée par le candidat défait, Mir Hossein Mousavi et le milliardaire Akbar Hashemi Rafsanjani et qui était soutenue par des sections de la classe moyenne de l’Iran. L’intention de Washington a toutefois été déjouée lorsque ces forces, émanant des couches plus fortunées de la société iranienne, n’ont pas réussi à recueillir un large soutien.
Le gouvernement croit encore que quelque forme de « changement de régime » intérieur est possible. Kagan a remarqué que les responsables de la Maison-Blanche espéraient que les forces politiques derrière la Révolution verte pourraient se lier aux récentes grèves des marchands des bazars et que cette combinaison « constituerait une menace réelle pour le régime. »
Toutefois, le gouvernement Obama semble à présent de plus en plus miser sur la guerre comme unique moyen de préserver ses intérêts politiques dans la région. Il considère qu’une victoire américaine dans la confrontation avec l’Iran est maintenant cruciale pour le maintien du prestige et du rôle hégémonique que joue Washington dans les affaires mondiales.
Un rapport du groupe d’étude de la politique américaine Bipartisan Policy Center (BPC) qui conseille le gouvernement Obama a remarqué que « La crédibilité américaine... serait sérieusement endommagée si après des avertissements répétés exprimant le contraire, elle permettait à Téhéran de franchir ce seuil nucléaire, » c’est-à-dire d’acquérir des armes nucléaires. Il y est dit que les Etats-Unis doivent être prêts pour des « actions extraordinaires » afin de préserver leur crédibilité en tant que plus grande puissance militaire du monde en réclamant des « préparatifs pour une option militaire visible et crédible. »
La campagne américaine contre le programme nucléaire de l’Iran est une imposture politique. Washington n’a pas organisé une telle campagne à l’encontre du programme nucléaire de l’Inde parce que l’armée indienne est considérée comme un atout stratégique américain dans la région. Dans le cas de l’Iran - considéré par Washington comme un adversaire stratégique - l’industrie nucléaire du pays et qui, aux dires de l’Iran, est destinée uniquement à usage énergétique, devient le prétexte à une campagne américaine pour l’isoler et l’assujettir.
Il est quasiment impossible pour le régime iranien de prouver aux Etats-Unis qu’il n’est nullement une menace sans complètement s’émasculer politiquement. L’Iran entretient des liens politiques et militaires avec l’Irak et l’Afghanistan qui sont occupés par les Etats-Unis ainsi qu’avec le Liban et la bande de Gaza. De plus, il est un important fournisseur de pétrole et de gaz naturel du marché mondial, y compris des principaux concurrents des Etats-Unis, telle la Chine ; et il a développé un programme nucléaire considérable.
Pour pouvoir conclure un accord durable avec Washington, l’Iran devrait publiquement renoncer à soutenir les partis ou mouvements de résistance dans les régions opprimées par les Etats-Unis ou Israël, accorder l’accès ou le contrôle de ses champs pétroliers à des sociétés américaines et soumettre son programme nucléaire à des contrôles intensifs. Ceci correspondrait à une déclaration publique du gouvernement iranien d’être le laquais de l’impérialisme américain.
Dans la mesure où les suspicions grandissent que Téhéran n’est pas prêt de prendre de tels engagements, Washington favorise de plus en plus la guerre. Il existe même déjà des appels pour une campagne médiatique dans le but de préparer l’opinion à la guerre. Le rapport BPC a exigé un « débat public sur des options militaires » tandis que le journal français Le Monde a dernièrement posé la question à savoir si l’opinion publique était psychologiquement préparée pour un scénario de guerre contre l’Iran.
Les menaces américaines proférées lors d’une réunion non annoncée avec une poignée de journalistes, soulignent le mépris du gouvernement Obama à l’égard de l’opinion publique. Elu suite à une opposition de masse anti-guerre contre la politique agressive du gouvernement Bush, Obama menace à présent de déclencher une guerre qui éclipserait les conflits en Irak et en Afghanistan en menaçant d’engloutir la région entière.
16 août 2010 - World Socialist Web Site - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/francais/News/2...
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Le Caire refuse d'accueillir les négociations

18/08/2010
Selon le journal égyptien Al-Ahram, le gouvernement aurait déclaré ne pas se sentir apte à accueillir les négociations directes entre les israéliens et les palestiniens.
Le porte parole du ministère des affaires étrangères, Husam Zaki, a déclaré qu'il était encore trop tôt pour savoir quel pays pourrait accueillir les négociations et qu'il fallait attendre qu'un accord soit pris entre les deux parties. Il assure cependant que l'Égypte ne jouera pas le rôle de médiateur dans les négociations.
Zaki aurait également déclaré que le communiqué du Quartet pour le Moyen Orient serait une base suffisante pour démarrer les pourparlers et que les négociations étaient le seul moyen pour sortir de l'impasse dans laquelle se trouve aujourd'hui les israéliens et les palestiniens.
Le communiqué, qui aurait du être publié lundi, serait, selon des rumeurs, une accumulation de positions qui s'éloigneraient des déclarations du Quartet de mars, pour tendre vers les exigences israéliennes. Le Quartet a fait savoir mercredi, que le communiqué serait révélé dans le courant de la semaine.  

Les ultranationalistes israéliens s’attaquent aux facs

19/08/2010
Les présidents des principales universités israéliennes ont dénoncé les pressions d'une organisation ultranationaliste qui accuse l'université Ben Gourion de Beer Sheva (Sud) de propager des idées antisionistes, a rapporté hier le quotidien Haaretz.
Cette organisation, Im Tirtzu, avait adressé le mois dernier par courrier un ultimatum à l'université, menaçant de demander à ses donateurs à l'étranger de stopper leur aide si elle ne réformait pas son cursus en un mois. Im Tirtzu avait exigé en outre le renouvellement du corps enseignant, trop critique envers le sionisme et Israël, selon elle, particulièrement dans les sciences humaines, pour donner des places à des professeurs plus conformes à ses vues.
La présidente de l'université Ben Gourion Rivka Carmi a catégoriquement rejeté cette demande. « Nous ne répondrons pas à ce type de lettre qui relève d'une tentative d'extorsion de fonds et de la chasse aux sorcières », a t-elle déclaré au journal. « Je n'ai pas souvenir d'une telle menace à l'encontre d'une institution universitaire », a renchéri le président de l'université de Tel-Aviv, Joseph Klafter, selon qui la lettre d'Im Tirtzu « devrait constituer un signal d'alarme ». Le président de l'université de Haïfa (Nord) Aaron Ben-Zeev a estimé pour sa part que si les exigences d'Im Tirtzu étaient satisfaites, « toute admission d'un chercheur devrait s'accompagner d'une enquête sur ses opinions politiques, ce qui est hors de question ». Le président de l'université hébraïque de Jérusalem Menahem Ben-Sasson a tenu quant à lui à réaffirmer l'importance de la liberté de pensée dans l'enseignement supérieur.
Im Tirtzu avait été au début de l'année à l'origine d'une campagne virulente contre des associations de défense des droits de l'homme en Israël, accusées de faire le jeu de l'ennemi pour avoir collaboré à la commission Goldstone. 

Retour à Monroe

Par Christian Merville | 19/08/2010
Le point
Depuis des décennies les États-Unis tentent de faire du Proche-Orient un havre de paix. Sans grand succès, il faut en convenir. Pourquoi ne pas mettre le reste du monde à l'abri de ces perturbations simplement en réduisant ses fournitures de pétrole ? Peut-être que, les producteurs d'or noir cessant d'être aussi importants aux yeux de leurs clients, cela finira-t-il par les ramener à la raison. L'idée, serait-on tenté de croire de prime abord, semble avoir germé dans le cerveau d'un candidat à un concours Lépine politico-économique et susciterait les sourires des cyniques si elle n'émanait d'une autorité dans son pays. Michael Mandelbaum, en effet, est responsable du programme de politique étrangère à l'université Johns Hopkins, une vénérable institution basée à Baltimore, dans le Maryland, et possédant des campus à Washington, en Italie, en Chine et à Singapour. C'est dire si, à domicile, il a l'oreille des grands. Son dernier ouvrage, qui vient de paraître et dans lequel il expose les fruits de ses cogitations, porte ce titre explicite : The frugal superpower : America's global leadership in a cash-strapped era.*
L'idée part d'un constat tout simple qu'il a fallu à l'auteur une bonne dose d'humilité pour dresser : l'Amérique n'a plus les moyens de jouer le shérif du monde. Et d'ailleurs, force est de le constater, les problèmes auxquels elle est confrontée demeureront, pour longtemps encore, insolubles. À titre d'exemples, il cite l'Irak - « peut-être qu'un jour ce pays deviendra-t-il une vraie démocratie... » -, les ambitions nucléaires iraniennes - trop tard peut-être pour les contenir - et les pourparlers de paix palestino-israéliens qui ne sont pas près d'aboutir. À supposer, dit-il, que l'on puisse venir à bout de ces trois casse-tête, il restera tous les autres, dont ce n'est pas la présente administration qui verra la fin.
Se mettre à la diète pétrolière pour ramener à leurs justes dimensions les trublions de la planète (empruntons les transports publics plutôt que de conduire nos voitures, préconise-t-il), avouons que nul avant notre distingué professeur n'y avait songé. Toujours est-il que son raisonnement tient la route. Suivons-le : les baby-boomers ont pris de la bouteille et l'État, en train de se transformer en compagnie d'assurances, paraît de moins en moins intéressé par la conduite des affaires du monde. D'ici à une vingtaine d'années, le service de la dette dépassera le budget de la défense. Le résultat : un leadership à peu de frais (« leadership on a shoestring »).
La cure d'amaigrissement préconisée a tout pour plaire à ceux qui, depuis longtemps à Washington, piaffent d'impatience en attendant de donner aux alliés aussi bien qu'aux ennemis une leçon qu'ils ne devraient pas oublier. Le risque de voir disparaître l'empire américain n'existe pas puisque les USA n'ont pas d'empire, dit le distingué professeur, après avoir cité Paul Kennedy, qui parlait d'« étirement impérial ». Il s'agirait en somme, ainsi que n'ont pas manqué de relever certains critiques, d'une illustration de la théorie de Noam Chomsky. On sait que, pour le célèbre linguiste, lorsque la principale source de nos maux est moins capable d'influer sur le cours des événements, le monde ne peut que mieux se porter.
Fort bien, mais ne plus s'approvisionner à la source ne signifie nullement la tarir, mais plutôt abandonner à d'autres une plus grande quantité d'eau - pardon, de pétrole. Surtout quand ceux-là ont pour noms la Chine, le Japon, les grandes nations émergentes si gloutonnes en matière d'énergie. Cela veut dire aussi laisser la voie encore plus libre devant des mouvements extrémistes qui n'en attendaient pas tant. Outre que l'on subodore dans tout cela des relents d'un monroïsme (du nom du cinquième président, James Monroe) du plus mauvais effet en cette ère placée sous le signe de la mondialisation - politique aussi.
Mandelbaum avance une date pour justifier le virage à venir : le 15 septembre 2008, jour de l'effondrement de la banque Lehman Brothers, prélude au grand bouleversement économico-financier qui allait changer la face du monde et bloquer la pompe à phynance si chère au père Ubu. En réalité, et même si le politologue évite d'en évoquer le spectre, sa démarche est inspirée par une succession d'expéditions désastreuses commencées au Pays du matin calme, poursuivies hier au Vietnam, aujourd'hui en Irak et en Afghanistan, et Dieu seul sait où demain. La conclusion se veut rassurante, sans y parvenir : nous nous acheminons vers une période de paix qui n'est cependant pas irréversible ; quoi qu'il en soit, l'Amérique n'est pas en mesure, pour des raisons fiscales, d'assumer le rôle qui a été le sien jusqu'à présent.
*
* *

- Est-ce à dire que nous allons nous retrouver sans Père Fouettard ?
- Probable, et c'est tant mieux.
* La superpuissance frugale : le leadership américain à l'ère de l'indigence - éditions Kindle. 

Le colonel Antoine Aboujaoudé inculpé pour collaboration avec Israël

19/08/2010
Des poursuites judiciaires ont été engagées contre un colonel de l'armée, pour collaboration avec Israël, ce qui porte à quatre le nombre de militaires inculpés depuis le début des arrestations d'espions présumés en 2009.
Le procureur du gouvernement près du tribunal militaire, Sakr Sakr, a engagé des poursuites judiciaires contre le colonel Antoine Aboujaoudé.
Celui-ci est soupçonné d'avoir « collaboré depuis 2006 avec les services de renseignements de l'ennemi, de s'être réuni avec des officiers du Mossad (renseignements israéliens) à l'étranger et d'avoir fourni à l'État hébreu des informations sur la Résistance et l'armée en contrepartie de sommes d'argent ».
Les poursuites ont été engagées contre lui sur base des articles 274 et 275 du code pénal et 124 et 129 de la justice militaire, qui prévoient la peine capitale comme peine maximale.
Il s'agit du quatrième militaire inculpé dans ce dossier pour lequel une centaine de personnes ont été arrêtées depuis début 2009.
L'année dernière, le colonel Mansour Diab et le lieutenant-colonel Chahid Toumieh avaient été inculpés de collaboration avec l'État hébreu, à qui ils auraient passé des « informations précises » sur des positions civiles et militaires. En mai dernier, la peine de mort a été requise contre un commandant, Ghazwane Eid Chahine.
Fayez Karam, un général à la retraite, avait été inculpé le 10 août de collaboration avec les services de renseignements israéliens
Cinq personnes ont jusqu'à présent été condamnées à mort pour espionnage au profit de l'État hébreu, dont un ancien sous-officier des Forces de sécurité intérieure.
Un ancien général à la Sûreté générale, son épouse et son neveu, également fonctionnaire à la Sûreté générale, avaient aussi été inculpés en 2009. 

Le régime sioniste prépare une attaque d’envergure contre la bande de Gaza

Mercredi, 18 Août 2010 14:39 
IRIB - Selon le porte-parole des brigades de Qods, branche militaire du mouvement du Jihad islamique de la Palestine, les attaques quasi-quotidiennes et les raids aériens de l’armée israélienne contre la bande de Gaza visent à préparer le terrain à une intervention d’envergure, dans cette région. Le porte-parole des brigades de Qods du mouvement du Jihad islamique, Abul Ahmad, a, pourtant, ajouté, dans son interview avec la chaîne Al-Alam, que les forces de la résistance étaient tout à fait prêtes à contrer les agressions du régime sioniste et qu’elles n’en laisseront aucune sans réponse. Un combattant des forces de la résistance est tombé en martyr et un militaire sioniste a été tué, dans un récent affrontement entre les forces des brigades de Qods et l’armée israélienne, a, également, précisé ce porte-parole. Mardi soir, l’aviation israélienne a attaqué, à quatre reprises, la bande de Gaza. 

Appel à l’arrêt de la colonisation israélienne (Oscar Fernandez-Taranco)

Mercredi, 18 Août 2010 22:45 
IRIB- Le sous-Secrétaire général aux affaires politiques des Nations unies, Oscar Fernandez-Taranco, a appelé, mardi, à l'arrêt de la colonisation israélienne, à al-Qods-Est, devant les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, a rapporté Press TV. "Nous exhortons l'arrêt des constructions de colonies au-delà de la date d'expiration et son extension à toutes les activités de colonisation, dans les territoires occupés palestiniens, y compris, al-Qods Est. ", a précisé M. Fernandez-Taranco. A ce sujet, il a rappelé que la Feuille de route oblige le régime d'Israël à geler toute activité de colonisation et à démanteler celles érigées, depuis mars 2001. Le moratoire sur la construction de colonies, en Cisjordanie, se terminera, le 26 septembre.  
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L'occupation ferme les portes d'al-Aqsa durant la prière de Tarawih

[ 18/08/2010 - 10:38 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les habitants de la vieille ville d'al-Qods occupée se sont plaints de la fermeture de plusieurs portes de la mosquée sainte d'al-Aqsa par la police sioniste avant la fin de la prière du Tarawih, ce qui a causé une souffrance pour les personnes âgées et les malades qui se sont trouvés contraints de marcher de longues distances pour entrer ou quitter les esplanades d'al-Aqsa.
Les forces occupantes violent délibérément les instructions des responsables de l'administration des legs pieux et des lieux saints islamiques qui ont demandé d’ouvrir toutes les portes de la mosquée sainte devant les fidèles, notamment pour prier Tarawih.
Les forces occupantes ont fermé « Bab al-Asbat » (la Porte des Tribus) et « Bab al-Katanine » (la Porte des Marchands de coton) avant la fin de la prière Tarawih, causant de grandes difficultés pour les citoyens qui utilisent ces portes, notamment les habitants de l'avenue de l'Oued, Akabat Khaledia, Akabat al-Sarraya, Bab al-Hadid, et les commerçants du marché al-Kattanine.
Des témoins oculaires ont déclaré que durant les deux dernières nuits des bagarres ont éclaté entre les gardiens d'al-Aqsa et les forces occupantes qui ont tenté de fermer par la force la porte du marché « al-Kattanine » avant la fin de la prière Tarawih, en s’opposant aux directives des responsables des legs pieux.
Ces mesures sionistes visent à empêcher les fidèles palestiniens d’effectuer des retraites pieuses dans la mosquée d’al-Aqsa et d’y faire revivre les nuits de Ramadan, dans le cadre des tentatives sionistes de judaïser la ville sacrée d'al-Qods occupée.
Dans le même contexte, des citoyens Maqdissins ont exprimé leur peur que le gouvernement sioniste empêche la diffusion du Coran et l'appel à la prière de l'aube dans la mosquée sainte d'al-Aqsa sur la base d'une demande présentée par des colons sionistes qui ont prétendu que la voix de l'appel à la prière leur dérange.
Les habitants d'al-Qods ont condamné fortement ces prétextes sionistes en appelant les ministères des legs pieux (Wakfs) dans tous les pays arabes à intervenir immédiatement pour cesser les violations sionistes contre al-Aqsa et les interventions répétées dans ses affaires internes.

Bahr : l’escalade des agressions de l’occupation n’est qu’une tentative pour fuir de sa crise réelle

[ 18/08/2010 - 11:23 ]
Gaza- CPI
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr, Ahmed Bahr a désigné l’escalade de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza, en y perpétrant des raids criminels, comme "une politique sioniste bien mesurée, et s'inscrit dans le cadre de l'intensification de la violence contre Gaza".
« Cette politique sioniste est la preuve d’une crise réelle que l’occupation tente de fuir en détournant l'attention de l'impasse qu'il traverse au niveau international, après son crime horrible contre les humanitaires de la flottille de la liberté dans les eaux internationales de la Méditerranée », a souligné Bahr, lors d’un communiqué de presse, mardi 17/8.
Bahr a exprimé sa conviction que la résistance palestinienne est prête à faire face de manière systématique à l’escalade de la violence sioniste.
Il a ajouté que les bombardements et l’intensification des agressions sionistes montrent leur incapacité à affronter la résistance sur le sol.
« L’escalade sioniste n’est qu’une tentative pour tester la réaction de la résistance nationale, indiquant que l’occupation a échoué car la résistance est vigilante et bien concentrée », a ainsi montré Bahr.

L'occupation enlève 7 Palestiniens dont une jeune fille à al Khalil (Hébron)

[ 18/08/2010 - 11:29 ]
Al Khalil – CPI
Les forces occupantes ont enlevé, mardi 17 août, sept citoyens palestiniens dont une jeune fille dans la ville d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont rapporté que les forces occupantes ont enlevé la fille Ayat Abou Mourkeiah sur un barrage militaire au quartier de Tel Roumaida en l'emmenant vers le centre de la police sioniste dans la colonie de Kyriat Arba.
Le village de Yata au sud de la ville, a été le lieu d'une vaste campagne d'arrestations où les forces sionistes ont arrêté 3 citoyens palestiniens, un autre au camp d'al-Aroub ,et le cinquième dans le village de Beit Awa.
Les soldats sionistes ont également arrêté un étudiant palestinien dans le village de Beit Amr et ont confisqué son ordinateur et son téléphone portable.
Les forces occupantes ont installé un barrage militaire à l'entrée nord de la ville d'Hébron à Halahoul, et ont procédé à des fouilles dans les véhicules des Palestiniens.

Des tentatives palestiniennes pour trouver une solution à la crise de l'éléctricité à Gaza

[ 18/08/2010 - 12:21 ]
Gaza – CPI
Le directeur de l'entreprise de l'électricité de Gaza, Souhail Sakik, a affirmé un accord entre le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh à Gaza et l'autorité d'Abbas à Ramallah, de réduire de 170 de Shekels les salaires des fonctionnaires qui dépassent 1500 Shekels.
Dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, Sakik a déclaré, hier soir, mardi 17/8, que cet accord sera effectif au début du mois prochain, et que la réduction concernera d'abord tous les fonctionnaires.
Il a affirmé que le recul d'un des côtés dans l'exécution de cet accord provoquera une nouvelle crise de l'électricité de la Bande de Gaza.

Les avions de l’occupation lancent des raids nocturnes sur Gaza

[ 18/08/2010 - 10:08 ]
Gaza- CPI
« Les avions de guerre de l’occupation ont lancé une série de raids, tard dans la nuit de mardi 17/8, sur plusieurs objectifs dans la bande de Gaza. Ces raids sont au nombre de cinq, et ont causé deux blessés », ont rapporté les correspondants du Centre palestinien d’information.
Ils ont souligné que l’aviation sioniste a ciblé un tunnel dans le quartier de Salam, à l’est de Rafah, et ont effectué deux raids contre des terres vides à l’est du quartier de Zeitoun, au sud de Gaza. Ils ont indiqué que les avions ont bombardé également un bâtiment dans la colonie évacuée de « Tel Katif », près de la société des moulins palestiniens, situé entre « Dir Al Balah » et Khan Younès.
De son côté, le directeur général de l'unité des secours et des urgences, du ministère de la Santé, Mouaoui Hassaniene, a affirmé dans une déclaration exclusive  au Centre palestinien, que l’assaut sioniste contre la colonie évacuée de « Gani Tal 2 », a fait deux blessés.
Les sources ont confirmé que les avions de guerre sioniste de type « F16 » ont aussi bombardé un tunnel dans la région de « Garadate », à l’est de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Le Hamas appelle l'UNRWA à arrêter de parler de ses faiblesses et à remplir ses obligations

[ 18/08/2010 - 14:34 ]
Gaza – CPI
Le département des Affaires des réfugiés du Hamas a exprimé sa préoccupation vis-à-vis des nouvelles déclarations blâmables du commissaire général de l'UNRWA, M. Filippo Grandi, concernant la crise financière que traverse l'agence, et un déficit financier sans précédent dans le budget qui atteint 84 millions de dollars.
Dans un communiqué publié mardi 17/8, le département a affirmé que ces déclarations soulèvent de grandes interrogations au sein de plusieurs associations et organisations dans la Bande de Gaza, et des réfugiés qui bénéficient de ces aides en se demandant : quel est le but de ces déclarations ? Cela fait suite à une parole concernant des millions de dollars dépensés durant les deux derniers mois pour les « jeux estivaux » à Gaza, et des statistiques non officielles parlent de 24 millions de dollars dépensés pour ces activités.
"Depuis l'accord d'Oslo en 1993, l’UNRWA est menacée par des mauvaises intentions de certains côtés internationaux visant à la supprimer, en considérant qu'elle menace le (prétendu) processus de paix", a-t-il ajouté.
Il a insisté sur le fait que « les réfugiés ont un besoin urgent de ces aides qui ne seront en aucun cas une faveur de personne, car elles viennent dans le cadre de la responsabilité de la communauté internationale dans le suivi de la question des réfugiés sur le plan politique, juridique et économique ».
Le Hamas a appelé la communauté internationale à « remplir ses obligations et devoirs envers la cause palestinienne et let l'affaire des réfugiés qui ont été forcés de quitter leurs villages et leurs maisons », soulignant la nécessité de « mettre fin la comédie médiatique sur le manque de moyens financiers de l'UNRWA ».
Grandi avait annoncé dans une conférence de presse avec le ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Jonas Gahr Store, à Gaza, que si l'UNRWA n’arrive pas à combler le déficit, elle se trouvera contrainte de réduire ses effectifs et ses opérations, et de fermer certains établissement comme les écoles et les cliniques dans les régions où elle opère.  

Rapport : Les méthodes de torture dans les prisons sionistes

[ 18/08/2010 - 13:22 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les détenus palestiniens souffrent énormément des conditions très dures dans les prisons de l’occupation d’une part, et de l’éloignement amère de leurs familles d’une autre, notamment pendant le mois de ramadan où les mesures sionistes oppressives se sont multipliées en plus de la chaleur torride pendant ce mois d’été.
Les autorités occupantes interdisent l’entrée des ventilateurs et de tout genre de refroidissement ou climatisation dans la plupart des prisons sionistes.
Des récréations sous la chaleur insupportable :
Selon les rapports des centres des droits de l'homme et des militants qui s'intéressent aux questions des prisonniers, les forces israéliennes obligent les prisonniers de sortir à une heure de l’après-midi sous la chaleur torride et insupportable, surtout dans les prisons désertiques du Néguev, sans tenir compte de la situation des prisonniers pendant le Ramadan et sans respecter le moment de la sieste.
Selon les rapports et certains témoignages, les détenus dans les prisons israéliennes ont demandé à l'administration de reporter l’heure de repos jusqu’à ce la chaleur du soleil soit moins haute, mais les responsables sionistes ont refusé cette demande, en privant les détenus de leur droit de repos.
Des Témoignages vivants :
Le prisonnier libéré, avant un mois seulement d’une prison désertique au Néguev, Abou Suhaïb, a affirmé au Centre Palestinien d'Information, que les prisonniers souffrent beaucoup de chaleur insupportable dans leurs cellules faites en fer «des conteneurs», où la température atteint dans cette région désertique plus de 40 degrés en ces jours d’été.
Il a ajouté : «La direction de la prison du Néguev refuse depuis le début de l’été de réparer les ventilateurs endommagés, en négligeant les demandes répétées pour faire entrer d’autres aux prisonniers sous de faux prétextes, alors que les souffrances des détenus s’aggravent à cause de la chaleur insupportable, surtout pendant le mois de Ramadan».  
Il a indiqué que la cour de la prison est presque vide pendant la journée, par crainte des coups de soleil et des maladies de la peau, alors que l’administration des prisons ne fournit pas de médicaments nécessaires, en soulignant que plusieurs détenus sont tombés malades en raison de la chaleur très élevée pendant l’été et la négligence médicale.
Des organisations des droits de l’homme ont averti de la détérioration des conditions de vie et de santé des détenus dans les prisons désertiques du Néguev, à cause de la chaleur très élevée depuis le début de l'été et les mauvaises conditions de détentions.
Les Maladies d’été:
Selon les experts, les conditions climatiques dans cette région désertique ont des effets néfastes sur la santé et la sécurité des prisonniers, et provoquent l'apparition de nombreuses maladies qui affectent tout le corps, notamment la peau et le système nerveux, en plus de la fatigue, des saignements de nez (épistaxis), et certains troubles cardiaques.
Dans la prison d’Ofer, la souffrance des prisonniers se multiplie à cause des cellules  fabriquées en béton et les températures très élevées, en plus de l’interdiction de la direction de cette prison à l’entrée des ventilateurs, et son refus à la sortie des détenus pour une récréation, sauf  à midi où la chaleur est insupportable.
L’occupation utilise également la politique des négligences médicales, ainsi que la privation des détenus de l’eau froide pendant l’été et l’interdiction de faire entrer des ventilateurs pour punir les prisonniers dans ces prisons désertiques comme le Néguev, Bir Sabaa, Nafha et d’autres, où on signale l’existence des serpents et reptiles venimeux, notamment dans les détentions ouverts en menaçant la vie des prisonniers.

Des habitants d'Al-Quds manifestent contre l'attaque sioniste contre le cimetière de Maman Allah

[ 18/08/2010 - 23:29 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les forces nationales et islamiques ont organisé, le matin de ce mercredi 18/8, une manifestation dans le cimetière historique de Maman Allah dans la ville occupée d'Al-Qods, avec la participation de centaines d'habitants d'Al-Quds, pour protester contre l'attaque des forces occupantes contre des centaines de tombeaux dans le cimetière.
Des sources locales ont dit que les forces occupantes ont encerclé les manifestants qui répétaient des slogans contre l'occupation et ses pratiques oppressives en brandissant des pancartes qui condamnent l'occupation sioniste.
Par ailleurs, l'organisation d'Al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines a publié mercredi un rapport sur le cimetière. Elle considère que les violations sionistes contre le cimetière sont un crime inacceptable par toutes les religions et les droits internationaux.
Elle a affirmé son rejet complet de ce crime. Elle a affirmé le droit à réparer et nettoyer le cimetière de Maman Allah.

L’occasion de l’incendie de la Mosquée d’Al-Aqsa sera débattue le samedi prochain au Caire

[ 18/08/2010 - 19:04 ]
Le Caire - CPI
La commission d’Al-Qods de l’Union des médecins arabes organise une table ronde sur le rôle nécessaire pour protéger la mosquée d’Al-Aqsa et les lieux saints, à l’occasion de la 11ème commémoration de l’incendie d’al-Aqsa, le samedi 21 août 2010, au siège de l’organisation à Dar El-Hikma.
Le chef de la commission, Dr. Jamal Abdessalam a déclaré dans un communiqué, le mercredi 18/8, que cette table ronde va débuter par une conférence qui sera donnée par Dr. Amal Khalifa, spécialisée dans la question d’Al-Qods, sur l’évènement et les conditions de l’incendie de la mosquée d’Al-Aqsa en 1969, et les dangers qui menacent actuellement la mosquée sainte et la ville d’Al-Qods, ainsi que le rôle nécessaire pour protéger les lieux saints.
Il a ajouté que cette conférence sera suivie d’un débat animé par les participants sur les moyens pour activer le rôle populaire des associations non gouvernementales pour protéger la mosquée d’Al-Aqsa et les lieux saints, ainsi que le soutien des habitants d’Al-Qods.
«Cette table ronde vient dans le cadre des campagnes de sensibilisation autour de la question d’Al-Qods et la mosquée d’Al-Aqsa», a-t-il poursuivi.
On note que la mosquée d’Al-Aqsa a été incendiée volontairement, le 21 août 1969, par un extrémiste chrétien-juif nommé Michael Dennis, qui a été acquitté et libéré par les autorités de l’occupation en prétendant qu’il souffre d’une maladie mentale.

Les colonies sionistes dévorent le village de Qariot et volent son eau

[ 19/08/2010 - 00:17 ]
Naplouse – CPI
Au moment où les négociations directes vont reprendre, la situation continue de se détériorer, de plus en plus, partout dans les territoires palestiniens. Les occupants israéliens prennent ces négociations comme prétexte, comme une couverture pour continuer leurs actes de judaïsation, d’annexion des terrains palestiniens et de construction de nouvelles colonies.
Nul jour ne passe sans que les occupants ne procèdent à la confiscation de terrains palestiniens dans les villes et villages palestiniens, dans le dessein de bâtir de nouvelles colonies sur ces terrains confisqués.
Le village de Qariot, au sud de la ville de Naplouse, est victime de cette politique sioniste de colonisation. Qariot est encerclé, de trois côtés, par des colonies israéliennes. Ces colonies n’arrêtent pas de dévorer les terrains de ses habitants.
De surcroît, ces trois colonies de Ailia, Chil et Rahil continuent de voler l’eau souterraine du village.
Un village assiégé
L’agriculteur Mohammed Al-Qarioti porte de l’amertume lorsqu’il se souvient de la façon dont son village menait une vie calme et paisible avant que ces occupants n’arrivent, avant que ces colons sionistes ne fassent main basse sur leurs terrains pour y bâtir leurs maudites colonies. « Notre vie s’est transformée en problèmes et difficultés. Nul habitant du village n’échappe aux offenses des colons : vols de terrains, agressions corporelles », explique Al-Qarioti.
« Notre terre constitue notre unique source de survie, ajoute-t-il. Mais les occupants nous empêchent de l’atteindre, sans autorisations spécifiques. Il en est de même pour la cueillette de nos olives. Nous sommes assiégés par les colonies qui nous entourent et qui entravent nos mouvements. »
On passe son temps sur la route !
Plus de 78% des terrains du village de Qariot sont confisqués par les occupants israéliens, précise Bachar Al-Qarioti, porte-parole du comité populaire de résistance contre la colonisation. Dans la seule région de Naplouse, il y a trente-neuf colonies sionistes où habitent quelque vingt-deux mille colons. Ils font partie de ce demi million d’Israéliens qui habitent en Cisjordanie de façon illégale.
En temps ordinaire, la route reliant le village à la ville de Naplouse ne prend que quinze minutes, voire moins. Cependant, avec les barrages militaires israéliens de Zaatara et Houratat, la route coûte deux heures. Imaginez les souffrances des villageois !
Notons enfin que le village de Qariot se trouve 26 km au sud de la ville de Naplouse. Jusqu’en 1967, il était un des plus grands villages du département de Naplouse. Mais la guerre a poussé beaucoup de ses habitants à l’exil. En 2006, leur nombre était de 2200 personnes, selon le centre palestinien de statistiques.

Boycott en Australie des produits de la mer morte "made in Israël"

Publié le 18-08-2010

Nouvelle action de boycott des produits soi-disant israéliens de la mer morte en Australie. (Vidéo)

Après une première action en mars dernier, les militants de Brisbane en Australie, ont organisé ce 14 août une nouvelle tournée des centres commerciaux pour y dénoncer la vente de produits de la mer morte, comme "SEACRET".
Scandant "Boycott Israël" et "Palestine Vivra", et vêtus des T.Shirts qui montrent la coordination de la campagne BDS dans le monde entier, ces militants soulignent que sans le soutien de nos gouvernement occidentaux, Israël ne pourrait mener la politique d’apartheid, de destructions, d’assassinats, qui est la sienne aujourd’hui.
Ils constatent qu’en l’espace de quelques mois de nombreux syndicats dans le monde (deux nouveaux en Australie), ainsi que des églises ont rejoint la campagne internationale de boycott d’Israël.
"Il ne s’agit pas d’un problème juif, mais bien de sionisme, et du négationnisme qui consiste à prétendre que la Palestine n’existe pas", déclarent publiquement ces militants australiens.
CAPJPO-EuroPalestine

Comment devient-on un monstre ?

Publié le 18-08-2010
Les photos choquantes publiées sur facebook par des soldat(e)s de l’armée israélienne sont un phénomène désormais courant et non une exception. Pour comprendre comment de jeunes hommes et de jeunes filles peuvent en arriver à ce sadisme, ou à cette capacité à déshumaniser l’autre, il faut savoir que leur lavage de cerveau ne commence pas à l’armée, mais bien avant. Le reportage* ci-dessous (tout comme le film d’Eyal Sivan, "Izkor") en est une triste démonstration.
* Serie de 6 reportages sur l’ANti-Defamation League (ADL), équivalent de "notre" Bureau national de Vigilance contre l’antisémitisme (BNVC).
CAPJPO-EuroPalestine