mardi 20 juillet 2010

L'Egypte et l'Arabie Saoudite en voie de changement radical

19/07/2010  
“Le changement est en route vers les alliés arabes de l’Occident”. C’est par ce titre que la revue britannique à grand tirage “The Economist” a intitulé son dernier numéro, mettant en garde l’Egypte et l’Arabie Saoudite contre les changements internes en voie de réalisation.  
Considérée comme le think tank du régime capitaliste occidental, la revue résume la crise des deux pays par l’état de santé des deux dirigeants (le roi Abdallah 87 ans et le président égyptien Hosni Moubarak 83 ans), et la grande hésitation dans la nomination de leurs successeurs, ce qui laisse présager une nouvelle phase d’instabilité.  
Il est vrai que la situation politique et sécuritaire dans d’autres pays de la région, comme l’Irak, la Syrie, le Soudan, le Yémen, l’Algérie n’est pas meilleure, mais la concentration sur ces deux pays, l’Egypte et l’Arabie Saoudite, reflète l’inquiétude occidentale à l’égard de leurs premiers alliés au Moyen Orient, notamment dans le cadre de la planification directe et indirecte de la politique de va-t-en guerre. 
Pour l’Economist, les nouveaux dirigeants de ces pays doivent être de jeunes hommes, ayant un bon état de santé, parce que les défis sont grandioses et que la guerre avec l’Iran s’approche de plus en plus, et peut-être l’Arabie Saoudite en sera le fer de lance. 
Par ailleurs, l’Egypte est menacée de famine et de soif, après le refus des pays du bassin du Nil de signer des accords sur la répartition de l’eau.
La politique du Caire envers la bande de Gaza embarrasse en outre le régime face à son peuple, notamment à la suite du massacre israélien des pacifistes à bord de la flottille de la liberté.  
La couverture de la revue a illustré Moubarak comme un Pharaon en train de se noyer dans les sables mouvants de l’Egypte, représentant ainsi les prévisions presque certaines  sur les changements imminents qui s’opèrent dans ce pays.
En effet, l’inquiétude occidentale sur les régimes égyptien et saoudien découle du fait que les Etats-Unis ont investi plus de 60 milliards de dollars en Egypte, tout comme les pays européens qui ont fait de même avec des dizaines de milliards de dollars sous forme de donation, en contrepartie de la politique égyptienne « modérée » dans le domaine de la lutte contre « l’extrémisme », du soutien au processus de paix, de la lutte contre tout ce qui menace la sécurité d’« Israël »…
Pour sa part, l’Arabie Saoudite a investi des centaines de milliards de dollars pour les transactions militaires et immobilières afin de garantir la protection occidentale.  
La croissance militaire et politique de l’Iran et de la Turquie, l’affaiblissement de l’influence occidentale au Moyen-Orient, et la montée économique de nouvelles forces dans le Golfe constituent d’autres facteurs de perturbation pour les régimes occidentaux et israéliens,  qui cherchent par tous les moyens à préserver leurs intérêts dans la région.  
Ces changements donc, seront-ils aussi imminents que prévu ? Apparemment, et toujours selon la revue britannique, c’est une question de temps !

Participation médiatique sans précédent à la flottille de la liberté II

19 Juil 2010
Bruxelles /  La campagne européenne pour la levée du blocus imposé à Gaza a annoncé le report du départ de la /flottille de la liberté II/ à la fin de septembre, "vu l'élan de participation sans pareil à cette flottille par les pays européens", ont précisé les organisateurs.
La même source a indiqué que la flottille va jouir d'une vaste participation médiatique sans précédent à l'ombre de la hausse du nombre de bateaux et de sympathisants internationaux inscrits à cette flottille des différents pays du monde, dont le nombre dépasse jusqu'au maintenant /9000/ personnes.
Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui par la campagne, celle-ci a indiqué que plus de 35 organes médiatiques avaient présenté des demandes pour participer à la /flottille de la liberté II/, et ce, malgré la dernière agression israélienne sauvage contre la flottille de la liberté qui avait abouti à l'assassinant de /9/ sympathisants turcs et des dizaines de blessées.
Le communiqué souligne que la campagne envisage à travers l'organisation de la /flottille de la liberté II/ acheminer à Gaza des milliers de tonnes des matières de construction pour permettre aux Gazaouis de construire leurs maisons détruites par la dernière agression israélienne contre la bande.
A. Chatta & T. Slimani

La résistance continue à travers des manifestations dans toute la Palestine

Cisjordanie - 19-07-2010

Par ISM
Al Ma’sara (Vendredi 16 juillet)
Pour l’anniversaire de la Révolution française, ce vendredi à Al Ma'sara, le thème de la manifestation était la destruction de la prison dans laquelle Israël maintient en captivité les Palestiniens, évoquant ainsi la prise de la Bastille en 1789.
















Environ 50 manifestants, des Palestiniens et des internationaux, se sont dirigés vers l'entrée principale du village pour demander la fin de la construction illégale du Mur de l'Apartheid et de la colonie illégale d'Efrat, qui cernent le village et séparent les habitants de leurs terres. Sans avoir été provoquée, l'armée israélienne a réagi violemment à la protestation non-violente.
Pendant la manifestation, les dirigeants du Comité Populaire local ont parlé avec force de leur droit à la terre de leurs ancêtres et de leur lutte permanente pour la liberté. Ils ont demandé la fin de l'emprisonnement arbitraire des prisonniers politiques palestiniens

Malgré le caractère pacifique de la manifestation, les soldats ont répondu en lançant des bombes de gaz lacrymogène et des bombes assourdissantes. Un dirigeant du comité populaire local, Marwan, a été détenu et menacé de coups par des soldats, mais il a été ensuite relâché sans inculpation.
Les Palestiniens et les internationaux ont exhorté l'armée à ne pas tirer ou utiliser des moyens violents, en levant les mains pour symboliser la résistance non violente. Malgré cela, les soldats ont commencé à tirer des bombes assourdissantes - l'une d’entre elles a blessé un journaliste international – et ensuite ils ont tiré des gaz lacrymogènes.
Les manifestants, dont des femmes et des personnes âgées, ont été exposés aux tirs de gaz lacrymogènes et de bombes assourdissantes et ils ont dû se disperser.
La construction et l’élargissement de la colonie illégale de Gush Etzion ont déjà confisqué une grande partie des terres du village et la construction illégale du Mur d'Apartheid dans le secteur confisque environ 3.500 dunums de terres.
Ici, tout au long de l'histoire de la résistance populaire, des dirigeants locaux ont été arrêtés, emprisonnés et menacés par les soldats ; ils doivent payer de fortes amendes ou sont condamnés à des peines d'emprisonnement, juste pour avoir assisté à des manifestations.
Il y a souvent des raids nocturnes de l’armée pour dissuader les habitants d'Al Ma'sara d'exercer leur droit de protester contre l'occupation, ce qu'ils font depuis 2005. Toutefois, il semble que la stratégie des soldats pour tenter d'effrayer les manifestants ait l'effet contraire : cela intensifie la participation aux manifestations futures.
Bil’in (Vendredi 16 juillet)
Le 16 Juillet, près de 200 personnes ont participé à la manifestation hebdomadaire contre le Mur à Bil'in : beaucoup d'entre eux étaient des internationaux. D'énormes quantités de gaz lacrymogène ont été tirées - inutilement - sur les manifestants et deux personnes ont été blessées.
La manifestation a commencé dans le centre de Bil'in, après la prière de midi. Une centaine de Palestiniens et presque autant d’internationaux se sont rassemblés et ont rendu hommage à Fayyes Tanin, un chef de file du la résistance populaire palestinienne qui est décédé il y a 6 semaines dans un accident et de nombreux posters étaient à son effigie.
Les manifestants ont défilé, comme d'habitude, à travers le village jusqu'au mur, en agitant des drapeaux et chantant en arabe et en anglais tout le long du chemin.

La manifestation s’est arrêtée à quelques mètres de la porte, où les soldats israéliens les attendaient.
Sans avertissement et sans qu’aucune pierre ne soit jetée, les soldats ont commencé à tirer des gaz lacrymogènes, moins d'une minute après que les manifestants aient atteint le mur.
Les manifestants avaient espéré verrouiller rapidement la porte du côté palestinien – pour empêcher les soldats de faire des incursions en direction du village et d’arrêter les gens - mais les nombreux soldats de l’armée d’occupation israélienne ont forcé le passage et pourchassé les manifestants en tirant en permanence des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Un garçon de 12 ans s’est évanoui après avoir inhalé du gaz lacrymogène et a dû être ramené au village. Un autre jeune garçon a été touché à la poitrine par une grenade lacrymogène. Il a eu très mal mais heureusement il n’a pas été gravement blessé.

Une dizaine de soldats sont ensuite passés à l'offensive, en avançant vers le village et en tirant des gaz lacrymogènes depuis les oliveraies afin d’être plus près des manifestants qui s'étaient retirés et regroupés. Un groupe de manifestants qui s'étaient rassemblés sur une autre colline près du village ont subi des attaques répétées de gaz lacrymogènes qui les a empêchés de rentrer au village pendant un certain temps.
La manifestation a duré plus d'une heure et aucune arrestation n'a eu lieu, en dépit des nombreux efforts de l'armée israélienne.
Depuis Mars 2005, les habitants de Bil'in organisent régulièrement des actions directes et des manifestations contre le vol de leurs terres pour la construction du mur illégal de l’Apartheid et des colonies israéliennes illégales telles que Modi'in Illit.
Bien que la Cour Internationale de Justice (en 2004) et la Cour suprême israélienne (en 2007) aient déclaré que le tracé du mur était illégal – cette dernière a même déclaré qu'au moins 25% des 1964 dunums de terres confisquées à Bil'in devaient être rendues au village - ces décisions ont jusqu'à présent été ignorées et la construction de colonies se poursuit.
Ni’lin (Vendredi 16 juillet)
Une étudiante danoise a été arrêtée et détenue pendant plusieurs heures par les autorités israéliennes hier parce qu’elle se trouvait dans le secteur de la manifestation pacifique hebdomadaire de Ni'lin.
Lise Olivarius, 24 ans, s’est retrouvée cernée par une dizaine de soldats armés de fusils M-16 alors qu'elle se reposait à l’écart de la manifestation après avoir souffert d'inhalation de gaz lacrymogène.
Elle a été évacuée de Ni'lin, où elle et d’autres internationaux accompagnaient les villageois dans leur manifestation pacifique hebdomadaire contre le Mur d'Apartheid d’Israël qui traverse leurs terres, Mur qui a été déclaré illégal en 2004 par la Cour Internationale de Justice -.
La manifestation non-violente a été confrontée à la violence des soldats israéliens qui ont tiré des gaz lacrymogènes à plusieurs reprises sur les manifestants et ont arrêté un photographe israélien.
Olivarius a été interrogée au poste de police Shaar Benyamin de Jérusalem, puis elle a été détenue pendant quatre heures avant qu’on lui demande de signer un document certifiant qu'elle se trouvait illégalement dans une «zone militaire fermée». Mais, quand elle a refusé de signer, elle a été relâchée sans inculpation.
En vertu des Accords d'Oslo de 1993, le village de Ni'lin fait partie de la «Zone A», ce qui signifie qu'il devrait être sous contrôle palestinien. Mais depuis mai 2008, les forces d’occupation israélienne y ont tué 5 habitants et blessé grièvement un militant américain, Tristan Anderson, au cours de leurs dures répressions des manifestations contre l'occupation.
Le tracé du mur annexe les terres palestiniennes proches des colonies israéliennes illégales et la surface de Ni'lin ne représente maintenant que 56% de sa taille originale (8911 dunams). Tout comme la décision de la CIJ, la propre Cour Suprême d’Israël a statué que les deux tracés du mur proposés à Ni'lin étaient illégaux - mais ces décisions de justice qui soutiennent les revendications des villageois ont été ignorées.
An Nabi Saleh (Vendredi 16 Juillet)
Après les prières midi, les villageois d’An Nabi Saleh accompagnés de militants internationaux et israéliens se sont réunis pour protester contre le manque de ressources en eau accessibles aux Palestiniens. La manifestation s’est déroulée dans le calme avec des slogans et des discussions animées avec les soldats qui étaient présents pour empêcher la manifestation d'atteindre la colonie voisine.
Une centaine de villageois palestiniens et des internationaux s’étaient réunis à An Nabi Saleh pour protester contre l’annexion de leurs terres par la colonie. Les manifestants se sont dirigés vers la colonie, mais les soldats sont intervenus et ont perturbé la marche en avant des manifestants. La manifestation était pacifique jusqu'à ce qu'un Shebab (ndt : un jeune garçon) frappe accidentellement un journaliste avec une pierre. Un soldat a alors riposté en tirant des gaz lacrymogènes sur les Shebab.
Cet incident n'a pas empêché la manifestation de se poursuivre, quand de nombreux enfants et des femmes ont commencé à scander des slogans et à faire du bruit devant les soldats. Les enfants ont envoyé des signes de paix et ont chanté pour les soldats, en précisant qu'ils n'étaient pas les bienvenus. Les enfants sont allés de soldat à soldat, qui luttaient pour garder leur sang froid.
Après environ deux heures de protestation passionnée, les soldats ont quitté le village et la manifestation a pris fin. Le thème de la manifestation était le peu d'eau accordé aux Palestiniens par rapport à la quantité excessive d'eau réservée aux colons, comme ceux qui vivent dans la colonie illégale de Halamish (Neve Zuf).
Les gens du village, qui manifestent chaque semaine depuis Janvier 2010, ont exprimé, cette semaine, leur colère en mettant les gaz lacrymogènes et les bombes assourdissantes utilisées dans des sacs plastique remplis d'eau.
Wadi Rahhal (Vendredi 16 Juillet)
Environ 50 Palestiniens rejoints par 10-15 internationaux ont protesté contre les colonies illégales près du Wadi Rahhal. La manifestation a commencé vers 13h de l'après-midi, mais elle a été bloquée par 6 soldats et 6 policiers des frontières israéliens.
Les forces sionistes ont demandé aux manifestants de passer à côté de la route parce qu'ils bloquaient la circulation (bien que ce soient les soldats qui la bloquaient).
Les habitants de Wadi Rahhal ont prononcé des discours en arabe et en anglais, ont demandé aux soldats de quitter la région et ont appelé à la fin de l'occupation. La manifestation a duré 45 minutes, et il n'y a pas eu d'incidents graves. Deux colons sont arrivés pour regarder et ont discuté avec les soldats, ce qui démontre le lien idéologique et stratégique entre l'armée et les souhaits des colons.
Hébron (Samedi 17 Juillet)
Une centaine de manifestants pacifiques se sont réunis à Hébron, samedi, pour protester contre les colonies illégales dans la ville et demander la réouverture de la rue Shuhada aux Palestiniens. La manifestation était composée d'environ 40 militant internationaux, 60 Palestiniens et des militants israéliens.
Tombant la veille de l'anniversaire de Nelson Mandela, la protestation contre l'apartheid israélien a été particulièrement soulignée, avec des manifestants et des enfants portant des banderoles et des pancartes, dont certaines faisaient un parallèle entre Israël et le régime de l'apartheid en Afrique du Sud.

Les manifestants ont marché jusqu'à la rue Shuhada, où plusieurs militants palestiniens et un international ont prononcé des discours.
L'armée israélienne a arrêté l’un des activistes israéliens qui avait été pris pour quelqu'un d'autre alors que les soldats affirmaient qu’ils avaient des raisons pour l’arrêter. Il a été libéré quelques heures plus tard.
Après les discours et les chants, les manifestants sont entrés dans le souk. Etonnamment, la manifestation s'est déroulée dans une rue latérale alors que les soldats de l'occupation sioniste ne l’avait pas prévu - et cela a permis aux manifestants d'éviter une confrontation avec les soldats qui les attendaient une centaine de mètres plus loin.
Ces dernières semaines, les forces d'occupation israéliennes ont utilisé de plus en plus la violence contre les manifestations et ont tenté à chaque fois d’arrêter des militants, dans l'espoir de dissuader de nouvelles protestations. Mais les manifestants enthousiastes avaient marqué un point et ont continué dans les rues. La manifestation s’est terminée en acclamations.
Iraq Burin (Samedi 17 Juillet)
La manifestation hebdomadaire d’Iraq Burin contre l'annexion de terres palestiniennes par des colonies israéliennes illégales a été durement réprimée par l'armée israélienne, qui a tiré des salves de balles en caoutchouc et de bombes lacrymogènes en bas de la colline sur les manifestants pour les empêcher de marcher sur leurs propres des terres.
Les soldats s’étaient positionnés au sommet de la colline, entre les terres qui ont été volées pour la construction des colonies israéliennes illégales telles que Bracha, et celles que les villageois peuvent toujours appeler les leurs.
Alors que les manifestants s’approchaient les soldats, entre 30 et 40 au total, certains villageois - qui étaient accompagnés d'environ 10 internationaux, dont des journalistes de la télévision américaine PBS - ont commencé à jeter des pierres. Cela a entrainé le tir de salves de gaz par les soldats israéliens. Dans leur agression, les soldats n'ont pas fait de distinction entre les observateurs internationaux et les habitants.
Les internationaux et villageois ont été forcés de descendre la pente raide de la colline rocailleuse pour échapper aux gaz lacrymogène qui incluaient des boîtes métalliques potentiellement mortelles et étaient tirées au niveau du sol. L’agression s’est poursuivie pendant 45 minutes/1 heure, jusqu'à ce que les soldats dispersés quittent le village en paix.
Les manifestations hebdomadaires du samedi à Irak Burin ont commencé après les tirs mortels contre Mohammad et Ussayed Qaddous, âgés de 16 et 19 ans, le 20 Mars 2010. Les garçons ont été tués alors qu'ils protestaient contre l'invasion violente dans leur village, un phénomène fréquent le samedi.
Beit Ommar (Samedi 17 Juillet)
Une trentaine de Palestiniens et une quinzaine d'internationaux se sont réunis à Beit Ommar pour marcher en direction de la colonie de Karmei Tsur, qui a déjà confisqué 600 dunums de terres palestiniennes. Les soldats ont repoussé avec force les manifestants pacifiques, dont des enfants, en déclarant le secteur « Zone Militaire Fermée ».
Malgré le caractère pacifique de la manifestation, les soldats ont utilisé des bombes assourdissantes et des gaz lacrymogènes; blessant deux journalistes et arrêter un militant. Les soldats ont également tenté à deux reprises d’arrêter un activiste international, mais ils ont été empêchés par d'autres militants.
Les dirigeants des comités populaires et nationaux ont demandé le droit d'accéder librement et de cultiver leurs terres qui ont été mises sous contrôle militaire et des colons depuis 2006. Les manifestants et les enfants du village de Beit Ommar ont proclamé leur protestation non-violente et placé des drapeaux palestiniens sur la barrière en fils barbelés qui les sépare de leurs fermes.
Un groupe de cinq soldats israéliens ont nié que la terre était palestinienne, ils ont symboliquement enlevé les drapeaux et repoussé violemment les manifestants, provoquant l’évanouissement d’un journaliste palestinien.
Les soldats, qui semblaient ignorer la façon de gérer la situation, ont, comme d'habitude, eu recours à l'utilisation non nécessaire de la force exagérée et utilisé des bombes assourdissantes et des gaz lacrymogènes, malgré la présence de jeunes enfants.
Deux photographes palestiniens de Reuters et d’Associated Press ont été blessés suite à des actions violentes de la part des soldats. Le premier, poussé d'un mur, a été blessé à la jambe et a dû être évacué dans une ambulance du Croissant-Rouge, qui l’a emmené pour traitement dans le centre médical de Beit Ommar.
Le deuxième photographe a été blessé à la tête par une bombe assourdissante qui lui a déchiré la moitié de son masque à gaz dans la force de l'explosion. La gravité de ses blessures a choqué les personnes présentes, y compris les soldats, qui avaient visiblement sous-estimé leurs actions. Il a ensuite été transporté sur une civière dans l'ambulance et nous attendons toujours de ses nouvelles.
Les soldats ont également tenté à plusieurs reprises d'arrêter une activiste du Mouvement International de Solidarité (ISM).
Elle a déclaré: "Il m'a demandé de quitter le secteur et j'ai dit que c'était une manifestation pacifique. Il a dit qu'il m'arrêterait si je ne partais pas. J’ai répété qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique, et il m’a attrapé le bras et a tenté de m’emmener de force". L'arrestation a été déjouée à deux reprises grâce à l’intervention d'autres militants.
Les soldats ont toutefois réussi à arrêter un journaliste palestinien, dont le sort est encore inconnu.
Depuis 2006, des manifestations ont eu lieu tous les samedis matin à 10h et elles se poursuivront jusqu'à ce que la population locale obtienne le droit de cultiver leurs terres. Les agriculteurs refusent de participer au processus de l'application arbitraire qui n’accorde que de très rares accès aux terres qui doivent constamment être entretenues.
En outre, les agriculteurs subissent des attaques de colons extrémistes lorsqu’ils s’occupent de leurs cultures et ils appellent donc à la fin des colonies illégales qui ont déjà saisi 600 dunams de leurs terres, surface très importante. Les villageois continuent à protester contre les colonies qui s’agrandissent de plus en plus autour de leur village et menacent de saisir encore plus de terres.

Le soldat des FOI qui a tué le militant britannique, Tom Hurndall, va être libéré de prison

Grande Bretagne - 19-07-2010

Par Anshel Pfeffer 
Un ancien soldat des Forces d’Occupation Israélienne (FOI) qui avait été déclaré coupable d'homicide involontaire dans le meurtre du militant britannique Thomas Hurndall dans la bande de Gaza en 2003 sera libéré de prison au début du mois prochain.
Un ancien soldat des Forces d’Occupation Israélienne (FOI) qui avait été déclaré coupable d'homicide involontaire dans le meurtre du militant britannique Thomas Hurndall dans la bande de Gaza en 2003 sera libéré de prison au début du mois prochain.
En 2005, Taysir al-Heib avait été condamné à huit ans de prison pour homicide involontaire ainsi que pour obstruction à la justice et faux témoignage. La décision de réduire sa peine a été prise par une commission de l'armée, contre l'avis de l'avocat militaire, le Général Brigadier, Avichai Mendelblit.
Hurndall, un étudiant de 22 ans, avait été tué d’une balle dans la tête en avril 2003 alors qu'il photographiait le travail des militants du Mouvement International de Solidarité (ISM). Selon des témoins, Hurndall aidait des enfants palestiniens à éviter des tanks israéliens.
Lors de son interrogatoire, Al-Heib avait d'abord affirmé qu'il avait tiré sur un Palestinien armé, après s’être assuré d'un témoignage de soutien de la part d'un autre soldat de son unité. Toutefois, quelques mois plus tard, le second soldat a dit enquêteurs de la police militaire qu'il n'avait pas assisté à l'incident.
Lors du verdict, les juges ont confirmé tous les arguments du procureur militaire, en soulignant et en insistant sur la série de fausses versions contradictoires sur l'incident fournies par al-Heib tout au long de l'enquête.
Les juges avaient conclu que al-Heib avait tiré sur Hurndall avec un fusil de tireur d'élite, en utilisant une lunette de visée, et que al-Heib avait donné une version « confuse et pathétique» des faits à la cour.
Le tribunal avait également fait référence à un aveu de l’accusé dans lequel il avait dit qu'il avait voulu donner une leçon à Hurndall une leçon pour être entré dans une zone interdite. Al-Heib avait admis avoir visé à 10 centimètres à gauche de la tête d’Hurndall pour l'effrayer et qu’il avait tiré par inadvertance sur le militant.
Les membres de l'ISM se placent souvent entre les soldats des FOI et les Palestiniens afin d’empêcher des opérations militaires.
Lire le témoignage de la soeur de Tom Hurndall 
Lien 

Libération de Shalit contre levée du blocus : La « vente concomitante » de Catherine Ashton

20 juillet 2010
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé hier à Jérusalem à la libération « immédiate » du soldat israélien, Gilad Shalit, détenu depuis plus de quatre ans par le Hamas, lors d’une rencontre avec ses parents.« La question de la libération de Gilad Shalit fait partie de tout ce que nous demandons dans nos déclarations et nos rencontres », a affirmé la diplomate, après l’entretien avec la famille de Gilad Shalit. Lors de sa rencontre avec les parents du jeune soldat, elle a rappelé l’importance « de mettre fin à la souffrance des habitants de Ghaza », précisant que, selon elle, il s’agissait « d’un des moyens pour accélérer la libération de Gilad Shalit ». Une sorte de vente concomitante dans laquelle l’Europe met dans la balance le sort d’un soldat et celui d’un million de civils affamés. Venue à Ghaza mesurer l’impact du récent assouplissement de l’embargo israélien, Mme Ashton a demandé dimanche l’ouverture complète des points de passage frontaliers afin de réhabiliter le territoire déshérité. « La solution est l’ouverture des points de passage », a affirmé Mme Ashton lors de sa seconde visite à Ghaza en quatre mois. « La position de l’Union européenne est claire : le blocus est inacceptable, il ne peut durer et est contre-productif », a-t-elle répété dimanche soir lors d’une conférence de presse à Jérusalem avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.

"Prends l'initiative.... AlAqsa est en danger"

19/07/2010  
L'Institution internationale d'AlQuds, dont le siège principal est à Beyrouth, a lancé aujourd'hui 19 juillet 2010 une campagne internationale pour la défense de la mosquée AlAqsa, dans la ville d'AlQuds, intitulée : "Prends l'initiative... AlAqsa est en danger".  
Au cours d'une conférence de presse conjointe à Beyrouth et à Khartoum (Soudan), et à Amman, en Jordanie, les responsables de l'Institution Internationale d'AlQuds ont expliqué les raisons de cette campagne.  Pour faire face au danger qui menace la ville d'AlQuds et la mosquée AlAqsa, de par la judaïsation et la partition de la mosquée entre Juifs et Musulmans, de par la défiguration du caractère arabo-musulman de la ville sainte, de par la colonisation sioniste et le nettoyage ethnique qui menace sa véritable population, selon le plan sioniste consistant à proclamer la ville d'AlQuds comme "capitale de l’état juif", et dans le cadre du mutisme et de l’indifférence des Arabes et Musulmans, alors que  où la population maqdisie est abandonnée à son sort,  
La coalition de plusieurs associations civiles dans le monde arabe lance la campagne "Prends l'initiative... AlAqsa est en danger" pour que les individus assument leur responsabilité pour la défense de la ville d'AlQuds, de sa population et de ses lieux saints, notamment la mosquée AlAqsa, cible première de la haine sioniste.  
Parce que la défense d'AlAqsa dépend de nous, de nous tous, que chacun prenne l'initiative d'agir, de l’endroit même où il se trouve, comme il souhaite le faire, par tous les moyens dont il dispose. AlAqsa et AlQuds méritent d’être connus à leur juste histoire, les légendes et les mensonges forgés par les sionistes doivent être dénoncés et démantelés et la vérité doit être montrée en plein jour.  
La lutte de la population d'AlQuds doit être connue, elle doit faire partie de notre culture quotidienne. Nous devons aller à la recherche de l'information, nous devons la diffuser, nous devons la traduire par des poèmes, des nouvelles, des dessins et des illustrations, par des photos et d’autres expressions artistiques.  
Prends l'initiative... n'attends pas autrui... n’impute pas la responsabilité de l'inaction à autrui... Agis, autant que tu peux et là où tu peux...  C'est le message transmis aujourd'hui par la conférence de presse. 

Aucune aide à attendre de Washington

lundi 19 juillet 2010 - 12h:32
Nicola Nasser - Al Ahram
Nicola Nasser évalue la signification de l’accolade donnée par Obama à Netanyahu .
Les officiels de l’organisation de libération de la Palestine (OLP) du gouvernement de Mohamed Abbas se plaignent souvent de passer plus de temps à négocier avec les Étasuniens qu’avec les gouvernements israéliens. Ceci est particulièrement vrai ces derniers temps. Depuis l’attaque israélienne effrénée lancée contre Gaza il y a environ un an et demi, les officiels palestiniens ont interrompu tous pourparlers directs avec les Israéliens et se sont adressés aux États-Unis. L’envoyé présidentiel US, Georges Mitchell, s’est impliqué étroitement dans la région depuis mai 2010, mais ses efforts n’ont rien donné.
Les Palestiniens n’ont pas eu plus de chance avec les Étasuniens qu’avec les Israéliens. On leur a constamment demandé d’accepter des conditions de paix USA - israéliennes qui signifient désastre et capitulation. Outre que les entretiens ont épuisé les Palestiniens et les ont poussés de plus en plus vers de nouvelles concessions, rien de substantiel n’est ressorti des rencontres, que ce soit avec les Étasuniens ou les Israéliens.
Les Étasuniens ont vendu de faux espoirs aux Palestiniens et ont donné à Israël le temps nécessaire pour accaparer des terres et modifier la démographie de son futur État. À présent, leurs intentions sont totalement à nu.
(JPG) Lors d’une réunion entre le président US Barack Obama et le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou mardi dernier, le coup de grâce a finalement été donné anéantissant toute illusion d’une aide US.
Les négociateurs palestiniens nous disent constamment qu’ils n’ont d’autre choix que de négocier avec les USA. Cela n’est pas vrai. Ce n’est pas ce que veut le peuple palestinien ; le peuple reste toujours aussi combatif. Lorsque toutes les autres options auront été épuisées, le peuple palestinien trouvera ses propres options. C’est ce que les peuples vivant sous occupation étrangère ont toujours fait et les Palestiniens ne font pas exception. Le président Abbas nous dit que la balle est dans le camp israélien. Maintenant Obama l’a renvoyée dans le camp palestinien. Une fois de plus, la Maison-Blanche a dit clairement que la balle, le camp, l’arbitre et les joueurs devraient tous fonctionner conformément aux ordres étasuniens.
Le processus de paix a été une opération de relations publiques USA - Israël au mieux, et au pire, une ruse politique pour aider les sionistes à saper la position des Arabes. L’objectif du processus de paix a été de créer une cinquième colonne en notre sein. Il n’a jamais été question d’inclure l’équité dans l’équation.
Il est temps que les Arabes, spécialement les Arabes palestiniens, disent que cela suffit. Il est temps de reconnaître que le processus de paix n’a rien fait pour la paix, la sécurité et le développement de cette région.
Obama a été heureux de voir Nétanyahu, tout comme avant lui George Bush était ravi de discuter avec Ariel Sharon. Les expressions utilisées par ces deux présidents pour décrire les dignitaires israéliens sont presque identiques. Sharon a été appelé un « homme de paix ». Nétanyahou semble à présent hériter du titre même si quelques jours auparavant il avait ordonné le massacre des militants de la paix à bord de la flottille se dirigeant vers Gaza, même si le jour même où Obama l’a accueilli, le groupe israélien B’tselem publiait un rapport condamnant l’expansion des colonies en Cisjordanie.
Obama n’a eu que des louanges pour le premier ministre israélien. Il n’y a pas de différend entre Israël et les USA a-t-il dit, décrivant ses entretiens avec Netanyahu comme « excellents » et les liens de son pays avec Israël comme « extraordinaires ». Washington est toujours aussi attaché à la sécurité d’Israël et les « liens particuliers » sont aussi solides que jamais a-t-il déclaré aux journalistes US.
Pour sa part, Netanyahu a dit que les bruits au sujet d’un schisme dans les relations US - Israël ne sont que des rumeurs.
Pour récompenser Netanyahu de ce qu’il a appelé un « progrès » vers la paix, Obama a accepté l’invitation de se rendre en Israël.
Est-ce que tout cela surprend le président Mahmoud Abbas ?
Le président étasunien n’a été dur qu’à l’égard des Palestiniens auxquels il a conseillé de cesser de provoquer et d’embarrasser les Israéliens. Les Palestiniens devraient arrêter d’imaginer des « excuses » pour retarder la paix et commencer à parler avec les Israéliens. Toutes conditions qu’Obama a un jour imposées pour des entretiens directs semblent avoir été oubliées. La position étasunienne actuelle est que les Palestiniens devraient commencer des pourparlers sans conditions préalables.
Ce n’est pas ce que le président Abbas espérait entendre. Au lieu d’encouragements, les Palestiniens ont été grondés et on leur a dit d’être sages.
Un collaborateur proche du président Abbas a dit à Al-Quds Al-Arabi que « tout donne à penser que l’administration US fera pression sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle tienne des pourparlers directs » sans garanties ni conditions préalables. C’est essentiellement ce que Michel a essayé de faire au cours de ses tournées précédentes dans la région.
(JPG) Maintenant Abbas doit choisir. Soit il cède aux Étasuniens, ce qu’il fait depuis Annapolis en 2007, soit il oublie les USA. Dans le premier cas, il perdra le peu de crédibilité qui lui reste et dans le second, il doit démissionner. Il a tout joué sur les négociations et maintenant tout espoir d’entretiens fructueux s’est évaporé.
La seule option qui reste aux Palestiniens est encore et toujours la résistance. Bien entendu, cette voie est non seulement longue et difficile, mais elle exige l’unité nationale. L’OLP a accédé au gouvernement grâce à la résistance et à l’unité nationales. Maintenant, l’absence d’unité et de résistance menace de rejeter l’OLP dans le désert ou de le transformer en valet des autorités d’occupation.
L’auteure est une journaliste arabe expérimentée basée à Birzeit en Cisjordanie occupée par Israël.
15 juillet 2010 - Al Ahram Weekly - Cet article peut être consulté ici :
http://weekly.ahram.org.eg/2010/100...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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Le ton monte entre le Hezbollah et Israël

publié le lundi 19 juillet 2010
Mel Frykberg

 
Les services de renseignements israéliens ont prévenu qu’une nouvelle guerre avec le Hezbollah sur la frontière nord d’Israël avec le Liban ne peut être écartée, à la suite des tensions accrues entre les forces de maintien de la paix de l’ONU et les supporters du Hezbollah dans le sud du Liban.
« Israël doit être prêt à faire face à toute provocation soudaine ou déclenchement des hostilités », a dit Dan Diker, du Centre de Jérusalem aux Affaires Publiques, à l’agence Inter Press Service (IPS). « De la même manière que la guerre israélo-libanaise de 2006 a été déclenchée à la suite de la capture de soldats israéliens par le Hezbollah ».
En 2006, les francs-tireurs du Hezbollah ont capturé plusieurs soldats israéliens après avoir tendu une embuscade le long de la frontière. Cela a conduit à la deuxième guerre israélo-libanaise, qui dura un peu plus d’un mois, jusqu’à ce que la résolution 1701 de l’ONU mette fin aux hostilités.
Cependant, le Dr Samir Awad, de l’Université Birzeit près de Ramallah, pense que la possibilité d’une confrontation militaire dans un futur proche est mince et que la crise actuelle a plus à voir avec la politique intérieure libanaise.
« A ce stade, aucun des deux camps ne veut la guerre. Tant Israël que le Hezbollah ne sont disposés à payer le prix fort pour un nouveau conflit sanglant. Les événements dans le sud [du Liban] sont liés à une lutte de pouvoir au sein du gouvernement libanais », a déclaré Awad à IPS.
Les services de renseignements israéliens ont rapporté une augmentation du passage clandestin d’armes dans le sud du Liban à travers les frontières poreuses avec la Syrie. Il y a également des rapports d’activité par le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique Iranienne dans la région du fleuve Litani.
La résolution 1701 appelait à ce que cette parcelle de territoire soit tenue par les soldats de la FINUL (Force Internationale des Nations-Unies au Liban) et l’armée libanaise, et que les milices armées (en particulier le Hezbollah) soit désarmées. Israël a été forcé de se retirer, en 2000, de sa « zone de sécurité » auto-proclamée, en conséquence de la résistance du Hezbollah.
Les forces de Défense d’Israël (Tsahal) ont alerté sur l’activité militaire accrue dans le village méridional de Khiam. Elles disent que les cellules du Hezbollah y sont en sommeil en préparation d’une embuscade contre tout soldat de Tsahal qui entrerait dans la zone.
Al-Khiam est d’une importance stratégique particulière. En 2007, une bombe qui aurait été placée par le Hezbollah au bord d’une route a tué six soldats de la FINUL, issus d’un bataillon espagnol. Les Espagnols ont la réputation de se confronter aux cadres du Hezbollah.
Cet attentat à la bombe a été largement perçu comme un message à la FINUL sur la capacité du mouvement de la résistance libanaise à contrôler cette zone. « Le Hezbollah considère le Liban comme une sous-colonie de l’Iran. Affronter la FINUL au moyen de provocations est la façon du Hezbollah de se battre contre ce qu’il considère comme une interférence étrangère dans son pays, et c’est une manière de montrer à l’ONU qui est le patron au Liban », a déclaré Diker à IPS.
Les troupes de la FINUL ont rencontré une résistance accrue dans leur recherche d’armes à Al-Khiam. Au cours des deux dernières semaines, environ 20 affrontements se sont produits entre les villageois chiites et les soldats de la FINUL.
Les villageois, sympathisants du Hezbollah, ont jeté des pierres sur les soldats de la FINUL, saisi leurs armes, sont montés sur leurs chars et, dans un cas, ont enlevé l’antenne d’un des chars. Les armes ont été rendues après l’intervention de l’armée libanaise.
Les relations entre les diverses sectes dans l’armée libanaise ont empiré, alors que l’armée a essayé d’affronter les francs-tireurs du Hezbollah. De nombreux officiers de l’armée libanaise sont chiites et bienveillants à l’égard du Hezbollah.
« Le Hezbollah s’est débrouillé pour garder ses armes en dépit de la résolution 1701 », dit Awad. « Il a également réussi à gagner le soutien contre la coalition gouvernementale du 14 mars, conduite par le pro-occidental Saad Hariri.
« Qui plus est, il continue de se décrire lui-même avec succès comme le libérateur libanais, à cause de l’occupation continuelle des Fermes de Sheba et de la partie nord du village de Ghajar. »
Les Fermes de Sheba ont été déclarées par l’ONU en 2000 comme faisant partie du territoire syrien occupé [par Israël]. Mais, depuis, les Syriens et les Libanais se sont mis d’accord sur le fait que ce territoire appartient au Liban. Un cartographe de l’ONU a concédé que leur point de vue est valable, mais cette question doit encore être résolue.
« Le gouvernement libanais doit reconnaître qu’il perd de plus en plus de pouvoir en faveur du Hezbollah dans le sud [du Liban] et qu’il ne contrôle plus entièrement le pays », a dit Awad à IPS.
Mais une guerre prochaine semble improbable, dit le Professeur Moshé Ma’oz de l’Université Hébraïque de Jérusalem. « Cela a plus à voir avec l’Iran qui met en garde Israël, par l’intermédiaire de son mandataire du Hezbollah, de ne pas attaquer l’Iran. C’est également une question de maintenir une dissuasion réciproque alors que l’Iran et Israël échangent des menaces mettant en garde l’autre camp de ne pas attaquer.
« Mais cela pourrait changer si la Syrie et Israël faisaient la paix », a déclaré Ma’oz à IPS. « La Syrie a laissé entendre un grand nombre de fois qu’elle veut parvenir à un accord avec Israël – évidemment selon ses propres termes. Si cela se produisait, l’Iran pourrait s’immiscer par l’intermédiaire du Hezbollah et interrompre le processus. »
Inter Press Service publié par Asia Times le 14 juillet
et en français par Questions critiques
Traduit de l’anglais par [JFG-QuestionsCritiques]

Proche-Orient : Espoir de reprise de pourparlers directs

publié le lundi 19 juillet 2010
Serge Dumont
 
Le ballet diplomatique intense de ces derniers jours en Palestine, en Israël et au Caire augure de nouvelles négociations. Mahmoud Abbas a fixé ses conditions [1]
« Israël doit multiplier les points de passage avec la bande de Gaza et alléger davantage son blocus. » Tel est le message qu’a clairement fait passer la responsable de la diplomatie européenne Catherine Ashton dimanche, à l’occasion de son bref séjour en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, ainsi qu’en Israël.
Catherine Ashton est la première responsable d’Europe à se rendre à Gaza après qu’Israël a autorisé des personnalités politiques étrangères à s’y rendre pour y jauger la situation. Certes, sa visite n’aura duré que trois en heures. Par ailleurs, la haut-commissaire n’a eu aucun contact avec le Hamas : elle s’est contentée de visiter des petites et moyennes entreprises soutenues par des programmes économiques mis en place par l’Union européenne et par l’Autorité palestinienne (AP).
Positions intransigeantes
Mais son déplacement est significatif : il ouvre la voie à d’autres ministres européens des Affaires étrangères – dont le Français Bernard Kouchner – qui se rendront dans la région à la fin du mois.
Ces visites s’inscrivent dans le cadre d’un large ballet diplomatique visant autant à convaincre Israël d’assouplir ses positions vis-à-vis de l’enclave palestinienne qu’à persuader le Hamas d’abandonner ses positions intransigeantes [2] à l’égard de l’Etat hébreu [3] tout en aidant la population gazaouie économiquement exsangue.
Mais l’on s’agite également à propos de la reprise éventuelle de négociations directes entre Israël et l’AP. Dimanche, le président palestinien Mahmoud Abbas et Benyamin Netanyahou se sont ainsi rendus séparément au Caire pour y rencontrer individuellement le président Hosni Moubarak. A son retour, le premier ministre israélien s’est longuement entretenu avec Catherine Ashton après avoir rencontré l’émissaire américain pour la paix Georges Mitchell qui reprend lui sa mission de bons offices entre Jérusalem et Ramallah.
Mahmoud Abbas a fixé plusieurs conditions à la reprise de négociations directes avec l’Etat hébreu. Il exige notamment des garanties écrites américaines sur le cadre, sur la durée et sur l’objectif final des pourparlers. Ceux-ci devant à ses yeux déboucher dans un premier temps sur la création d’un Etat palestinien sur la plus grande partie de la Cisjordanie avec Jérusalem-Est (la partie arabe de la ville) pour capitale.
Selon son entourage, le président palestinien ne transigera pas. Mais à Jérusalem comme à Ramallah, les commentateurs sont persuadés qu’il acceptera la reprise de négociations directes s’il obtient le feu vert de la Ligue arabe, qui se réunira le 29 juillet à ce propos.
publié par le Temps
(ajout de) notes : C. Léostic, Afps

L’Administration Civile prête à démolir des « constructions illégales » en Cisjordanie

Ecrit par PNN
19/07/2010
Le gouvernement israélien a enjoint l’Administration Civile à plus de fermeté dans la mise en application de ce qu’il considère comme des constructions illégales dans la zone C de la Cisjordanie. 
La zone C est constituée des territoires occupés de Cisjordanie placés sous contrôle total israélien selon les termes des accords d’Oslo. L’Administration Civile est l’organe israélien chargé des questions administratives en Cisjordanie.
6 zones sont concernées par les injonctions, dont celles du Mont Hébron et de la Vallée du Jourdain, selon une déposition d’un officiel de l’administration auprès de la Cour Suprême, le colonel Zvika Cohen. Cohen répondait à une requête émise par Regavim, organisation pour la protection des biens nationaux, qui cherche à faire respecter un « renforcement de la supervision dans les zones de menace sécuritaire . »
Il y a un mois, la Cour Suprême délibérait à propos des affirmations du représentant de l’Etat Nahi Ben-Or, selon lesquelles les mesures contre les constructions illégales n’étaient pas appliquées. Lors de son verdict, la Cour avait statué que l’Etat devait fournir des preuves supplémentaires pour appuyer ses affirmations.
Le rapport déclarait que « le ministère de la Défense a donné des instructions visant à renforcer la mise en application des mesures contre les constructions palestiniennes illégales, avec une priorité mise sur les structures posant une menace sécuritaire. » Bien que le gouvernement n’ait pas pour intention de détruire les bâtiments d’al-Bireh-comme il en était initialement question-, il cherche à viser les maisons palestiniennes en général. Jeudi dernier, deux maisons près d’Hébron ont ainsi été démolies.
Yehuda Eliyahou, chef de Regavim avait affirmé  qu’« avec l’appui que reçoit l’Etat de la Cour Suprême contre l’application de la loi dans les communautés palestiniennes, nous pouvons comprendre pourquoi le pays perd tant de terrain. »  

Lieberman et Netanyahu relativisent leurs désaccords

20/07/2010
Les deux dirigeants parlent de « simples divergences » de vues concernant certains dossiers.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, ont relativisé hier leurs dissensions. « Il n'y a pas de crise, en tout cas pas de crise voulue de notre part, mais des divergences au sein de la majorité. Nous n'avons aucune intention de rompre » avec la coalition au pouvoir, a expliqué le pugnace Avigdor Lieberman. Il s'est plaint de la façon dont le Premier ministre traite Israël Beiteinou alors qu'il constitue « son allié le plus puissant et le plus fidèle ». Avec 15 députés, le parti est le principal soutien de la coalition de M. Netanyahu. De son côté, le Premier ministre a déclaré dans un communiqué qu'Israël Beiteinou constituait « un partenaire central au sein du gouvernement », exprimant sa conviction que « la plupart des divergences » pouvaient « être réglées par le dialogue ».
Les deux dirigeants étaient convenus de se rencontrer hier dans la nuit pour aplanir leurs désaccords.
Ces divergences, qui font la une des médias israéliens depuis 48 heures, portent essentiellement sur la répartition du budget de l'État qui lèse, selon M. Lieberman, les cinq ministères détenus par son parti. Les cinq représentants d'Israël Beiteinou au gouvernement ont voté contre le projet de budget semestriel pour protester contre les coupes prévues dans leurs ministères, notamment celui de l'Intégration et de la Sécurité publique. Le ministre des Affaires étrangères aurait marqué son mécontentement en nommant vendredi de son propre chef un nouveau représentant d'Israël à l'ONU, Meron Reuven, actuellement ambassadeur à Bogota, sans le feu vert du Premier ministre, selon les journaux. MM. Lieberman et Netanyahu s'opposent aussi sur une proposition de loi controversée concernant les conversions au judaïsme, une initiative qui provoque un tollé dans la communauté juive américaine et à laquelle est hostile le Premier ministre. Le parti de M. Lieberman et les formations religieuses ultraorthodoxes défendent ce projet de loi qui reconnaîtrait au rabbinat orthodoxe un monopole sur les conversions au judaïsme.
Début juillet, M. Lieberman avait déjà exprimé sa colère à la suite d'une rencontre secrète organisée à son insu entre le ministre du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer, et le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, estimant qu'elle empiétait sur ses prérogatives. M. Lieberman a par ailleurs proposé un « plan de séparation totale » entre Israël et la bande de Gaza, une initiative qui a fait froncer quelques sourcils en Israël et à l'étranger. Ce plan non officiel, révélé par des fuites de presse et qui n'a pas été approuvé par le gouvernement, reviendrait à remettre la responsabilité de Gaza entre les mains de l'Égypte et de la communauté internationale. 

Israël va déployer « Voûte d’acier » en novembre face aux fusées du Hezbollah

20/07/2010
Israël va déployer en novembre son nouveau système de défense antimissile Iron Dome (« Voûte d'acier ») censé écarter les menaces des roquettes de la bande de Gaza et du Liban, a annoncé lundi le ministère de la Défense de l'État hébreu.
« L'intercepteur Iron Dome, en conjonction avec l'armée de l'air et les systèmes de défense antiaérienne, est parvenu à annihiler un grand nombre de menaces en situation opérationnelle », a souligné un communiqué.
« Les deux premières batteries deviendront opérationnelles en novembre 2010 et le ministère de la Défense va bientôt en commander d'autres », ajoute le ministère.
Iron Dome a été mis au point pour intercepter des roquettes à courte portée et des obus d'artillerie, similaires aux milliers d'engins que le Hezbollah et le Hamas ont tirés ces dernières années contre le territoire israélien.
Ce système devrait dans un premier temps être déployé le long de la frontière de la bande de Gaza, contrôlée par les islamistes du Hamas.
Fin 2008, l'armée israélienne avait déclenché une violente offensive de 22 jours pour mettre fin aux tirs quasi quotidiens de roquettes de fabrication artisanale du territoire palestinien sur le sud d'Israël.
Depuis, ces tirs ont très nettement diminué à la suite d'un cessez-le-feu du Hamas.
Dans un second temps, Iron Dome doit être installé à la frontière entre Israël et le Liban où, selon les estimations du renseignement militaire israélien, le Hezbollah aurait stocké un arsenal de 40 000 roquettes.
Pendant l'été 2006, le Hezbollah avait tiré quelque 4 000 roquettes contre le nord d'Israël, contraignant un million d'habitants à se protéger dans des abris ou à fuir vers le sud du pays.
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, s'est félicité de la rapidité de la mise au point du système d'interception.
« Nous allons agir activement pour que les batteries soient déployées sur le terrain aussi vite que possible », a promis M. Barak, selon le communiqué.
En mai dernier, le président américain Barack Obama avait demandé au Congrès de débloquer 205 millions de dollars afin d'aider Israël à déployer ce système, au-delà des trois milliards d'aide militaire que les États-Unis octroient à l'État hébreu chaque année.
Des critiques se sont toutefois élevées en Israël, notamment dans les médias, reprochant au système Iron Dome d'être technologiquement déjà dépassé et très coûteux sans être fiable à 100 %. 

L'Organisation d'al-Aqsa met en garde de la judaïsation de la porte d'al Khalil à al-Qods

[ 19/07/2010 - 09:45 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'Association d'al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines a mis en garde de la judaïsation progressive de la région de la porte d'al Khalil, l'une des portes de la vieille ville du côté ouest d'al-Qods occupée, en ajoutant des écrits bibliques dans les régions limitrophes.
Dans un rapport de presse publié, le dimanche 18/7, l'Association a dit que les forces de l'occupation poursuivent depuis plusieurs semaines les creusements dans cette région pour effacer les aspects islamiques de la porte d'al Khalil et les régions qui l'entourent et relier la région par un quartier colonial commercial, dans le cadre de la liaison entre l'est et l'ouest de la ville d'al-Qods.
Elle a ajouté que ces mesures visent à créer un contact colonial avec la cour d'al-Bouraq et le quartier d'al-Charaf qui sont les plus visés par le plan de judaïsation dans la vieille ville, à al-Qods.
L'association a affirmé que ces attaques ont conduit à la destruction des monuments islamiques, notamment dans la région de la mosquée d'al-Kala'a, que les sionistes tentent de la judaïser et transformer en un lieu touristique.
Le communiqué a précisé que ce plan dangereux vise à transformer la porte d'al Khalil pour qu'elle soit l'entrée principale de la vieille ville au lieu de la porte d'al-Amoud.
Ce plus vise aussi à accentuer l'existence des colons sionistes dans la ville occupée d'al-Qods, notamment dans la région proche de la mosquée sainte d'al-Aqsa.

Le FPLP avertit d'un plan sioniste pour tuer Saadat dans sa cellule individuelle

[ 19/07/2010 - 10:04 ]
Ramallah – CPI
Le front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a mis en garde d'un plan sioniste qui vise à tuer son secrétaire général, Ahmed Saadat dans les cellules d'isolement individuelles, tout en appelant l'autorité palestinienne et les associations juridiques et humaines à intervenir immédiatement pour le défendre et libérer.
Dans un communiqué publié, le dimanche 18/7, le FPLP a dit que l'occupation planifie pour tuer Saadat d'une façon lente dans les cellules d'isolement individuelles, et surtout après que la direction des prisons sionistes a décidé de tenir, en mi-octobre prochain, une séance spéciale d'écoute pour prolonger la période de son isolement.
Le communiqué a appelé à considérer cette séance d'écoute comme une journée pour multiplier la lutte et la solidarité avec le mouvement national captif notamment les captifs isolés dont Saadat, Palestine et à l'étranger.
Le FPLP a appelé les partis, ainsi que les forces palestiniennes, arabes et les mouvements de  libération dans le monde entier à organiser des activités médiatiques et politiques pour se solidariser avec les captifs dans les prisons de l'occupation, tout en appelant les organisations des droits de l'homme et l'ONU à prendre leurs responsabilités envers les captifs qui s'exposent à la mort lente dans les prisons sionistes.
Il a insisté sur la nécessité de condamner et présenter les dirigeants de l'occupation devant les tribunaux internationaux et obliger cette entité de respecter les lois, conventions internationales et les droits de l'homme.
Finalement, le communiqué s'est interrogé autour du rôle de l'autorité du Fatah, à Ramallah, envers l'affaire de Saadat, après que les forces occupantes ont arrêté ce leader de la prison centrale d'Ariha qui appartient à l'autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas.

Al Khalil : un colon sioniste heurte un enfant palestinien en le blessant grièvement

[ 19/07/2010 - 10:43 ]
Al Khalil – CPI
Un colon sioniste a délibérément heurté, le dimanche soir 18/7, un enfant palestinien dans la ville d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée, en prenant la fuite après avoir grièvement blessé l'enfant Palestinien.
Des témoins oculaires ont dit que l'enfant, Abdallah al-Mouhtassib, 12 ans, a été gravement blessé après qu'il a été heurté violemment par une moto conduite par un colon sioniste près de la mosquée d'al-Ibrahimi, dans la ville occupée d'al Khalil.
Les témoins ont ajouté que le colon sioniste a heurté l'enfant al-Mouhtassib en le blessant grièvement, avant qu'il soit transporté à l'hôpital.

Une invasion sioniste limitée à l'est de Khan Younès

[ 19/07/2010 - 10:47 ]
Gaza – CPI
Plusieurs blindés militaires sionistes accompagnés par des bulldozers militaires ont envahi, le dimanche soir 18/7, l'Est de la ville de Khan Younès, dans la Bande de Gaza, au milieu d'un bombardement hasardeux contre les maisons résidentielles.
Des témoins oculaires ont dit que les forces occupantes ont rasé les terres des citoyens palestiniens dans la région d'al Karara, en lançant une campagne de fouille.
Les forces occupantes effectuent quotidiennement des invasions limitées dans les côtés est de la Bande de Gaza, en rasant les terres agricoles au milieu des bombardements hasardeux vers les maisons résidentielles.

Rezka minimise des résultats de la rencontre entre Moubarak et les côtés du processus de paix

[ 19/07/2010 - 11:13 ]
Gaza - CPI
Le Conseiller politique du premier ministre palestinien, Dr. Youssef Rezka a minimisé des résultats de la rencontre du président égyptien Mohamed Hosni Moubarak avec les représentants du processus de paix.
Rezka a affirmé lors d’une déclaration de presse, le dimanche 18/7, que les négociations entre le Fatah et l’occupation n’ont rien réalisé au peuple palestinien, notamment durant cette faiblesse palestinienne et arabe, ainsi que l’alignement flagrant des Etats-Unis à l’occupation israélienne.
«La direction égyptienne n’a pas de cartes pesantes pour presser au profit du processus de paix, en soulignant que l’Égypte presse sur le négociateur palestinien pour des pourparlers directs.
En avertissant des résultats désastreux sur le compromis prétendu de paix au cours des expansions coloniales, agressions, violations et crimes de l’occupation israélienne, à Al Qods occupée, notamment après la décision des autorités sionistes pour expulser les représentants du peuple palestinien, Rezka a appelé le comité arabe de Suivi qui se réunit, aujourd’hui 19/7, à ne pas donner à l’ex-président de l’autorité, Mahmoud Abbas, une autre couverture pour l’exécution des agendas sionistes, sous les prétentions inutiles du soi-disant compromis de paix.

L'occupation entame des opérations de démolition à al-Aghwar nord

[ 19/07/2010 - 11:26 ]
Jénine/Toubas – CPI
Les bulldozers militaires de l'occupation ont entamé, ce matin lundi 19/7, la démolition des tentes des bédouins au village d'al-Farsia, à al-Aghwar nord, dans le département de Toubas, en expulsant des dizaines d'habitants de la région après avoir démoli leurs maisons, plusieurs fois, durant les années dernières.
Des témoins oculaires ont dit que deux bulldozers militaires sionistes ont démoli les maisons de 10 fermiers et bergers des habitants de la région située près de l'Oued d'al-Maleh encadrée par les colonies agricoles sionistes.
Les forces occupantes disent que la région d'al-Farsia est une région militaire fermée, et qu'elle est proche des zones d'entraînements de l'armée sioniste, en soulignant qu'elle est privée de tous les services dont les infrastructures, comme les réseaux d'électricité, l'eau et les routes, alors que ses habitants sont interdits d'effectuer toute construction, et sont obligés de vivre dans des tentes.
Le village d'al-Farsia est habité par plus de 300 Palestiniens et a témoigné durant les derniers mois, une escalade militaire sioniste, sous prétexte qu'il se situe dans la région (C).
Dans le même contexte, les forces occupantes ont informé10 Palestiniens des habitants du village de Bardala, à al-Aghwar nord, en Cisjordanie occupée, des ordres de démolition, en levant le nombre à 40 décisions de démolition depuis le début de juillet.

Haniyeh appelle aux droits civils des réfugiés palestiniens au Liban

[ 19/07/2010 - 11:03 ]
Sidon/Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a appelé à la nécessité de donner tous les droits civils aux réfugiés palestiniens dans leurs camps, au Liban,  en affirmant que cette demande ne s'oppose pas au refus de toute fixation.
Dans un discours télévisé lors d'une cérémonie de mariage de masse organisée par le mouvement du Hamas, au Liban, pour 50 jeunes garçons et filles des camps palestiniens, au Liban, Haniyeh a appelé, le dimanche soir 18/7, toutes les références politiques et religieuses, au Liban, à soutenir les lois qui donnent aux réfugiés palestiniens, leurs droits naturels pour une vie digne jusqu'à leur retour en Palestine.
Haniyeh a renouvelé la position du mouvement du Hamas et du gouvernement palestinien qui s'attachent au droit de retour de tous les réfugiés palestiniens, en disant : "Personne n'a le droit de négliger le droit de retour ou d'y renoncer, car c'est un droit individuel et collectif, et que notre position est immuable envers cette affaire, en soulignant que nous refusons toute proposition qui frappe ou solution qui annule ce droit".
Il a affirmé l'attachement à tous les droits et principes nationaux en précisant que la résistance restera un choix stratégique pour libérer toute la Palestine et le retour des réfugiés Palestiniens.

Des tentatives pour faciliter l'entrée des colons en Cisjordanie

[ 19/07/2010 - 12:01 ]
Al Qods occupée - CPI
La radio hébreu a rapporté, le lundi 19/7, du journal hébreu  Haaretz que les autorités de l’armée sioniste cherche à permettre aux colons extrémistes sionistes d’entrer aux villes de la Cisjordanie, qui sont prétendues sous le contrôle de l’autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas.
Haaretz a souligné que ce changement dans la politique officielle d’Israël est venu suite aux relations avantageuses entre les services de renseignements sécuritaires israéliens et les éléments de l’autorité palestinienne.
Notons que l’entré des colons à la Cisjordanie a été interdite en 2000, après le déclanchement de la 2ème Intifada et suite à de nombreux cas d’enlèvement et d'assassinat des colons qui sont entrés en Cisjordanie.

Un ouvrier palestinien meurt par une électrocution dans un tunnel à Rafah

[ 19/07/2010 - 13:56 ]
Rafah – CPI
Des sources médicales palestiniennes ont annoncé la mort d'un ouvrier palestinien, aujourd'hui à l'aube, le lundi 19/7, par une électrocution dans un tunnel sous les frontières entre la Bande de Gaza et l'Egypte.
Le directeur des urgences et des secours au ministère de la santé, Dr. Mouawia Hassanein, a dit que le citoyen, Emad Assaf, 22 ans, de Jabalia, est tombé en martyr après une électrocution dans un tunnel, en déclarant qu'on a transporté son corps à l'hôpital d'Abou Youssef al-Najjar, à Rafah.
Notons que plus de 156 Palestiniens sont tombés en martyrs durant les deux dernières années, lors des événements différents dans les tunnels.
Les sources médicales avaient annoncé, le dimanche soir 18/7, le repêchage de trois corps après l'effondrement d'un tunnel près de la porte de Salah Eddine, au sud de la ville de Rafah, dans la Bande de Gaza.
Il est à noter que les Palestiniens utilisent des tunnels sous les frontières de la Bande de Gaza avec l'Égypte pour faire entrer les besoins nécessaires aux habitants assiégés de la Bande depuis plus de 4 ans successifs.

Négociations : Une polémique diplomatique au Caire

[ 19/07/2010 - 13:49 ]
Agences
En dépit des polémiques diplomatiques qui se poursuivent entre les deux côtés négociateurs (Palestiniens et Israéliens), le président égyptien Hosni Moubarak s’est réuni, au Caire, hier soir dimanche 18/7, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour s’entretenir à ce propos.
Malgré que la Ligue arabe a mis en garde de la poursuite des négociations, notamment directes, sans garanties écrites, Moubarak a rencontré séparément, Abbas, Netanyahu et Mitchell.
 Washington cherche, à travers ces pressions, que les pourparlers directes reprennent entre l’autorité palestinienne et les autorités occupantes israéliennes, chose qui avait été rejetée par la Ligue arabe en exigeant des garanties écrites,  au moment où Tel Aviv accélère sur le terrain ses agendas et projets de colonisation et de judaïsme, de façon sans précédent, en profitant de la stratégie américaine à son profit.
De sa part, le Hamas tient toujours à condamner les discussions étranges et inutiles avec l’occupation, sous la poursuite des agressions, violations et crimes accentués de l’occupation israélienne, notamment contre Al Qods occupée et sa mosquée sainte, ainsi que les représentants du peuple palestinien menacés d’expulsion de leur ville sainte, tout en qualifiant ces rencontres d’un grand crime contre les intérêts suprêmes, principes et droits de la nation, ainsi qu’une couverture politique officielle pour sauver les dirigeants occupants israéliens de leur crise diplomatique et humanitaire au niveau international, suite à leur assaut meurtrier contre les solidaires humanitaires de la flottille "Liberté", qui a fait 9 morts turcs et des dizaines de pacifistes blessés qui tentaient de briser l’embargo sioniste imposé injustement contre les habitants de la Bande de Gaza.

Un ministre israélien va fonder jeudi la première pierre d'un centre administratif dans une colonie

[ 19/07/2010 - 14:05 ]
Al Qods occupée - CPI
Le ministre sioniste de l'Intérieur et vice-Premier ministre, Elie Yishaï, tente de fonder, jeudi, la première pierre d'un nouveau centre administratif pour le service des colonies israéliennes, au sud de la Cisjordanie occupée, selon une source bien infirmée au  bureau du ministre sioniste.
La cérémonie se déroulera, jeudi, dans la zone industrielle de Meitarim, au sud d'Al Khalil, qui doit accueillir une nouvelle habitation, sans précédent, du Conseil régional de Har Al Khalil (Har Hébron), qui dirige 15 colonies regroupant 4.500 colons sionistes.
Il est à noter que ce ministre raciste, Elie Yishaï, qui est pour un colonialisme très étendu, est le chef du parti ultra- orthodoxe, Shas, au moment où plus de 300.000 occupants Israéliens vivent dans des colonies, en Cisjordanie occupée, sans compter ceux qui s’emparent de la partie Est d’Al Qods occupée.

Dr. Qassem : les coordinations sécuritaires représentent un crime grave contre le peuple palestinien

[ 19/07/2010 - 14:30 ]
Naplouse – CPI
Le professeur des sciences politiques à l'université nationale de Najah, à Naplouse, Dr. Abdel-Sattar Qassem, a considéré que les coordinations sécuritaires entre l'autorité du Fatah en Cisjordanie  occupée et l'entité sioniste, représentent un crime grave contre le peuple palestinien.
En commentaire à la décision sioniste de permettre aux colons sionistes d'entrer dans les villes de la Cisjordanie, Dr. Qassem a dit dans une déclaration de presse spéciale au centre palestinien d'information, que cette décision est ancienne, mais l'entité sioniste a empêché les colons sionistes d'entrer dans les villes de la Cisjordanie après l'Intifada d'al-Aqsa, et qu'ils ont entré, dernièrement, pendant les fêtes et jours de samedi; alors que maintenant, ils sont autorisés de façon continuelle.
L'analyste palestinien a souligné que cela n'est pas une affaire politique, comme certains le croient, mais une cause sécuritaire sous l'ombre de la protection des milices d'Abbas à la sécurité des sionistes, en confirmant l'existence d'une haute coordination sécuritaire entre les deux côtés.
Il a déclaré que ces développements représentent un grand crime contre le peuple palestinien et que celui qui dirige l'équipe de négociations, a déjà signé sur toutes les demandes de l'occupation sioniste et qu'il il est prêt pour protéger sa sécurité.

Des alertes de la continuation des politiques sionistes visant à judaïser la ville d'al-Qods

[ 19/07/2010 - 17:28 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de la culture a mis en garde, ce matin lundi 19/7, de la continuation des politiques racistes de l'occupation israélienne visant à judaïser la ville occupée d'al-Qods et effacer les aspects de ses monuments historiques, ainsi que le pillage de ses antiquités et ses patrimoines culturels antiques, notamment après la judaïsation progressive de la région de la porte d'al Khalil, l'une des portes de la vieille ville, au côté ouest d'al-Qods occupée.
Dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, le ministère a dit que l'occupation accentue dernièrement ses creusements et plans de judaïsation.
Il a dit que les tentatives pour judaïser la zone de la porte d'al Khalil dans la vieille ville d'al-Qods progressivement représentent l'une des étapes de la politique raciste continuelle qui ciblent les monuments islamiques et arabes dans la ville.
Le ministère a affirmé que les autorités de l’occupation pratiquent cette politique pour presser contre les habitants de cette ville et imposer le fait accompli sur le terrain, et surtout de transformer la mosquée sainte d'al-Aqsa et ses alentours à des zones bibliques pour faire leurs prétendus rites.
Il ajouté que les tentatives pour créer des symboles hébreux dans la région proche de la porte d'al Khalil ne sont que des allégations injustes qui ciblent al-Aqsa et al-Qods dans le cadre des tentatives de l'occupation pour démolir la mosquée sainte et construire le prétendu temple juif.

Yildirim dévoile des procès juridiques contre l'occupation sioniste

[ 19/07/2010 - 17:44 ]
Istanbul – CPI
Le président de l'Association turque des aides humanitaires (IHH), Bulent Yildirim, a renouvelé ses critiques à l'entité sioniste en déclarant que les prétentions de l'armée sioniste d'avoir agi pour se défendre lors de son attaque terroriste contre la flottille "Liberté", ne sont que des mensonges pour tromper l'opinion générale.
Lors d'un entretien spécial avec le centre palestinien d'information Yildirim a dit, le lundi 19/7, à Istanbul, que l'attaque sanglante sioniste contre le convoi de la liberté est un acte de vengeance contre le premier ministre turc, Recep Tayyeb Erdogan, à cause de ses positions qui s’opposent aux politiques de l'occupation israélienne.
Il a dévoilé l'intention de l'Organisation IHH de juger l'occupation israélienne partout au monde en disant : «Nous avons rencontré des juristes et des avocats qui appartiennent à 23 pays pour condamner et juger l'occupation».

Rezka : La demande de garanties pour les négociations directes est une faible couverture arabe

[ 19/07/2010 - 19:41 ]
Gaza – CPI
Le conseiller politique du premier ministre palestinien, Dr. Youssef Rezka, a affirmé que la demande de garanties écrites américaines comme condition pour entamer les négociations directes avec l'entité sioniste représente un faible prétexte arabe pour couvrir la reprise des discussions directes honteuses.
Dans une déclaration de presse publiée, le lundi 19/7, Rezka a dit que les garanties ne sont qu’un jeu médiatique en vu de justifier le retour aux négociations directes, en déclarant que l'occupation a renoncé à tous les accords anciens avec le négociateur palestinien.
A propos des discussions autour des frontières de l'état palestinien (frontières de 1967), Rezka a déclaré que les négociations sur ce sujet n’ont abouti à aucun résultat positif et clair, en soulignant que l'occupation refuse un état palestinien aux frontières de 1967.
Il a affirmé que l'ancien président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et la Ligne arabe ne possèdent d’autres choix que les négociations inutiles, tout en affirmant le refus du Hamas et du gouvernement au retour à l'accord des passages de 2005.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, avait annoncé qu'on ne peut pas entamer des négociations directes avec l'occupation sans des garanties américaines écrites.
De son côté, l'envoyé du Quartet international à la région du Moyen-Orient, Tony Blair a dit que la communauté internationale peut donner de vraies garanties en cas de reprise des négociations directes entre le côté palestinien et israélien, en appelant à l’adoption de l'accord des passages signé en 2005.

Netanyahu refuse la demande de Moubarak de présenter des gestes de bonne volonté

[ 19/07/2010 - 20:22 ]
Le Caire – CPI
Des sources diplomatiques ont affirmé, le lundi 19/7, au Caire, que le président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak a déployé des efforts  pour la reprise des négociations directes entre l'autorité du Fatah, à Ramallah, et l'entité sioniste avant la fin du délai de 4 mois limité par la Ligue arabe aux discussions indirectes, mais le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu a fait échouer ces efforts lorsqu'il a refusé de présenter tout geste de bonne volonté aux Palestiniens. 
Les sources ont souligné que la dernière visite de Netanyahu, au Caire, qui a duré 6 heures seulement, est venue pour expliquer au président égyptien les accords signés avec le président américain, Barack Obama, avant deux semaine et le désir de l'occupation de reprendre les négociations directes. 
Elles ont ajouté que Moubarak a appelé Netanyahu à prendre de nombreuses mesures pour renforcer la confiance avec les Palestiniens et reprendre les négociations directes, mais Netanyahu a refusé cette demande. 
Moubarak avait rencontré, hier, au Caire l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ainsi que l'émissaire américain, George Mitchell, et le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu pour discuter des résultats des négociations indirectes et la possibilité de reprendre les discussions directes.

Le mouvement du Jihad islamique fait appel aux efforts européens pour obtenir une levée du blocus de Gaza

Lundi, 19 Juillet 2010 22:17 
Al-Alam - Le porte-parole du mouvement du Jihad islamique a demandé à l'Union européenne de passer de la parole aux actes, en vue de briser le blocus imposé à Gaza. Faisant allusion, dans une interview avec Al-Alam, à la visite de dimanche de la responsable de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à Gaza, le Porte-parole du Jihad islamique, Davoud Chahab, a affirmé que cette visite était, plutôt, un effort, en vue de poursuivre le blocus imposé à Gaza. Le porte-parole du Jihad islamique a dénoncé les propos, selon lui, sans valeur, de Mme Ashton, avant d'ajouter que les habitants de Gaza font fi des allégations propagandistes et exigent que le blocus qu'Israël leur a imposé soit levé. Un leader du Jihad islamique, Khaled Al-Batch, a, lui aussi, critiqué le bilan de Catherine Ashton, en rapport avec Gaza. "La responsable de la diplomatie européenne n'a rencontré, à Gaza, aucun responsable ou leader de la résistance palestinienne, ce qui révèle une approche partiale pro-israélienne.", a-t-il ajouté, toujours, interviewé par Al-Alam.  
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