mardi 23 août 2011

L'Egypte, le nouveau front avec Israël

Lundi 22 août 2011
L’opération menée par un groupe de résistants palestiniens à Eilat replace au centre de l’échiquier moyen-oriental la cause palestinienne que les Etats-Unis, l’Europe et leurs alliés arabes ont essayé de liquider, d’ignorer ou de contourner. Tous les efforts américains destinés à priver les Palestiniens de leurs droits et à consacrer le fait accompli de l’Etat juif d’Israël, édifié sur une terre qui ne lui appartient pas, ont été balayés par une poignée de combattants déterminés à aller au devant de la mort.
La reprise des opérations militaires anti-israéliennes est le résultat de la frustration causée par l’hostilité de Washington aux démarches visant à reconnaitre, aux Nations unies, un Etat palestinien non-viable, tandis que sur le terrain la colonisation juive de Jérusalem et de la Cisjordanie se poursuit avec fébrilité.  
A travers l’argent des pays du Golfe, les Américains ont essayé de convaincre l’Autorité palestinienne et son président d’entamer de nouvelles négociations avec Israël qui ne seront pas plus avantageuses pour les Palestiniens que celles d’Oslo. En contrepartie, ils exigent de Mahmoud Abbas qu’il ne se rende pas à l’Assemblée générale des Nations unies le mois prochain pour réclamer une reconnaissance d’un Etat indépendant. Craignant le déclenchement d’une troisième Intifada à l’occasion de la proclamation de l’indépendance, les Israéliens se préparent à une mobilisation militaire et sécuritaire exceptionnelle. Et Abbas, qui a réaffirmé de Beyrouth son opposition à la lutte armée, n’a même pas le pouvoir de contrôler son quartier général de la Mouqataa, où le leader historique palestinien Yasser Arafat a été assassiné par Mohammad Dahlan –pour le compte des Israéliens-, comme l’a révélé une enquête dévoilée récemment.
Les Palestiniens, qui ont expérimenté tout au long de ces deux dernières décennies les vicissitudes de la solution négociée, sont donc soumis à de nouvelles épreuves qui ne peuvent que les pousser à s’attacher davantage à la lutte armée. C’est dans ce contexte qu’est intervenue l’opération d’Eilat.
Celle-ci a d’abord donné le coup de grâce à l’illusoire Dôme d’acier qui n’a pas pu empêcher la chute de dizaines de roquettes sur le territoire israélien, en représailles aux raids aériens contre la Bande de Gaza. Mais elle a surtout provoqué une nouvelle bataille politique en Egypte, où l’opinion publique a jugé molle la réaction du pouvoir à la mort de cinq militaires égyptiens sous le feu israélien dans le Sinaï.      
Le Conseil militaire suprême et les Frères musulmans, qui se sont engagés à respecter les accords de Camp David, sont fortement embarrassés. Ils ont été débordés par la rue, où des milliers de personnes ont manifesté devant l’ambassade de l’Etat hébreu, brûlant le drapeau israélien et le remplaçant par les couleurs nationales. Tel-Aviv va bien tenter de replâtrer la relation, toutefois, Eilat et ce qui a suivi inaugurent une nouvelle série de changements en Egypte qui marqueront le processus en cours dans le pays et auront des répercussions sur les rapports de force à venir.
Le changement le plus important reste qu’Israël ne peut plus considérer sa frontière avec l’Egypte comme une frontière de paix, sûre et calme. Désormais, il devra modifier toute sa stratégie militaire. Ce qui est ennuyeux pour un pays qui est incapable de se lancer  dans de nouvelles guerres, sinon il l’aurait fait depuis longtemps pour laver l’affront infligé en 2006 par le Hezbollah au Liban.

Les Jordaniens appellent à l’annulation du traité de paix avec Israël

23-08-2011
Des centaines  de jeunes Jordaniens ont essayé d’occuper l’enceinte de l’ambassade de l’entité sioniste à Amman.
Selon le site internet de Faresnews, citant la chaîne satellitaire iranienne arabophone al-Alam, les manifestants jordaniens  se sont rassemblés devant l'ambassade de l'ennemi israélien en réaction aux  attaques sionistes criminelles sur la bande de Gaza, provoquant la mort de dizaines de civils palestiniens  sans oublier la mort des soldats égyptiens à la frontière avec la Palestine occupée.
Les forces de la sécurité jordanienne se sont déployées tout autour de lambassade israélienne, formant une  barrière humaine pour  pour empêcher l’avancée  des manifestants.
Sauf que  des dizaines de jeunes jordaniens en colère ont réussi à franchir  les barrières de sécurité, pour atteindre la périphérie de l'ambassade où ils se sont étalés sur le sol,  bloquant la route sur une longueur de 100 mètres.
Brandissant les drapeaux jordaniens,  palestiniens, égyptiens, ils ont applaudi la décision de l'Égypte de retirer son ambassadeur de Tel-Aviv.
A souligner qu’un groupe de jeunes  jordaniens, des dirigeants islamiques, des nationalistes, des gens  de gauche et des indépendants, avaient  organisé dans la nuit de samedi, après les prières des Tarawih , un sit-in dans la cour de la mosquée Kaloti, située dans le  quartier de Rabia à proximité de l'ambassade israélienne à Amman en solidarité avec  le peuple palestinien à Gaza.
Le ministre de l'Intérieur jordanien Mazen Saket , s’est rendu sur les lieux pour discuter avec les manifestants et a déclaré aux journalistes: "J’étais dans les parages et je suis passé  leur dire que leur  message a atteint", mais ils ont refusé les appels du  ministre et ont campé sur les lieux toutes la nuit de Samedi.
A noter que les  manifestants ont exigé la fermeture de l'ambassade et l'expulsion de l'ambassadeur et la rupture les liens avec l'entité sioniste.
Ils  ont brûlé le drapeau israélien et ont condamné les criminels sionistes commis contre le peuple palestinien, particulièrement au cours des derniers jours dans la bande de Gaza.
Enfin les manifestants jordaniens ont exprimé leur ralliement aux révolutions en Egypte, en Syrie, en Libye et au Yémen. Ils  ont martelé que  les révolutions populaires permettront de réaliser la libération de la Palestine, et de mettre un terme l’hégémonie américano-sioniste dans  tous les pays arabes."
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Des diplomates égyptiens participent à un Iftar organisé par Shimon Peres

23-08-2011
Le Président israélien Shimon Peres a organisé, le dimanche 21 aout, un dîner de rupture du jeune, auquel ont participé plusieurs diplomates et responsables arabes, et ce, à son domicile à Jérusalem occupée.
Etaient notamment présent à ce diner : le vice ambassadeur égyptien et le chargé d’affaires égyptien Mustafa al-Kuni et le diplomate jordanien Daifullah Fayez.
Lors de son discours, Peres s’est dit ravi de la participation des représentants égyptiens et jordaniens à ce diner.
Il a également insisté sur la nécessité de l’accord de paix conclu entre « Israël » et l’Egypte et la Jordanie.
Selon le site identité juive, Peres a assuré au diplomate égyptien Mustafa al-Kuni, de « son grand respect » pour le peuple égyptien.
Il est à noter que la participation des diplomates égyptiens interviennent à peine 48 heures après le martyre de cinq policiers égyptiens tués suite un raid israélien contre la frontière égyptienne.
Cette participation intervient également au moment où des milliers d'Egyptiens en colère ont manifesté devant l'ambassade israélienne, demandant l'expulsion de l'ambassadeur et la fermeture de l’ambassade israélienne.

Tensions israélo-égyptiennes : Feltman au Caire

23-08-2011
Pour tenter d'éviter une crise diplomatique entre « Israël » et l'Egypte, le secrétaire d'Etat américain adjoint pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman, s’est rendu dimanche au Caire.
Arrivé de Benghazi, Feltman se trouvait lundi toujours au Caire. Il a eu des entretiens avec plusieurs responsables égyptiens. L'émissaire de l'Onu au Proche-Orient, Robert Serry, qui a participé au dialogue indirect pour obtenir une trêve avec le Hamas, assiste également aux discussions. 
Les relations israélo-égyptiennes se sont déteriorées après le raid israélien contre les frontières égyptiennes qui a couté la vie à cinq policiers égyptiens.

Nouveau raid aérien sioniste sur Gaza

[ 23/08/2011 - 11:19 ]
Gaza – CPI
Les avions de guerre sionistes ont lancé mardi à l'aube, un nouveau raid aérien sur la ville de Gaza, aucune victime n'a été signalée.
Des témoins oculaires ont déclaré qu'un avion militaire sioniste a tiré mardi à l'aube un missile, ciblant une terre vacante située dans le quartier de Daraj près de la station d'al-Rifi au centre de la ville de Gaza.
Des sources palestiniennes ont rapporté que le raid n'a pas fait de blessés, mais a brisé les vitres des maisons environnantes, et crée un état de terreur et de peur au sein des résidents de la région qui se préparaient pour manger le repas de l’aube.
Il est à noter qu’il s’agit du premier raid lancé par l'aviation sioniste après l'annonce de la trêve hier après-midi.
Le gouvernement palestinien à Gaza avait annoncé hier soir qu'il a conclu un accord sur la trêve avec les factions de la résistance palestinienne et l'occupation sioniste.

Non a la torture des enfants palestiniens !

mardi 23 août 2011
L’association de défense des enfants "Defence Children International" (DCI) nous demande de faire cesser les violences israéliennes sur les enfants palestiniens. Exemple de Sameer, 12 ans, traumatisé par les soldats israéliens après avoir été arrêté dans sa maison familiale du village d’Azzun en Cisjordanie et emmené à 2 H du matin. Il y a des associations comme l’ACAT ou Amnesty qui ont la possibilité de porter plainte contre ces tortures en France. Pourquoi ne le font-elles pas ?


Nom : Sameer S.
Date de l’arrestation : 29 juin 2011
Date de la déposition sous serment : 6 juillet 2011
Age : 12 ans
Lieu : Azzun, Cisjordanie occupée
Chef d’accusation : jets de pierres
« Il était environ 2 h du matin, j’étais en train de dormir quand j’ai été réveillé par des coups sur la porte extérieure » raconte Sameer. « Quelqu’un cognait fort sur la porte et je ne savais pas pourquoi. Je me suis levé, suis allé dans le salon et j’y ai vu mes parents et mes frères et sœurs. Nous avions très peur ». Le père de Sameer est allé ouvrir la porte. « A peu près 5 minutes plus tard, j’ai entendu mon père qui disait : "Fais descendre les garçons au rez-de-chaussée et garde les filles à l’étage". J’étais si effrayé que j’ai commencé à avoir des frissons. Avec mon frère, nous sommes descendus au rez-de-chaussée, avec ma mère aussi, et nous avons vu environ six soldats avec mon père. J’ai eu très peur des soldats qui s’étaient couvert les visages de noir, on ne voyait que leurs yeux. L’un d’eux n’avait pas camouflé son visage et il tenait un appareil photo numérique. » Les soldats se sont mis à parler au père de Sameer en hébreu qui traduisait. Les garçons ont eu l’ordre de lever les mains et le soldat les a pris en photo.
« Le soldat qui parlait avec mon père a sorti un papier de sa poche et s’est mis à le consulter, et il a vérifié l’identité de mon père. "Où est Sameer ?"a-t-il demandé. J’avais alors très peur mais pour autant je ne pensais pas qu’ils allaient m’emmener. Il a parlé à mon père en hébreu et il m’a désigné en disant : "Bau, bau," ce qui veut dire, "viens ici", en hébreu. A ce moment, j’ai réalisé que c’est moi qu’ils voulaient. J’étais si choqué et terrorisé que je ne pouvais sortir un seul mot. Mon père m’a réconforté et m’a dit de ne pas avoir peur. Pendant ce temps, deux soldats m’ont saisi par les bras et m’ont sorti de la maison. Ils sont tous sortis de la maison en fermant la porte derrière eux. J’ai vu qu’il y avait plus d’une quinzaine de soldats autour de la maison, dans la cour et près de la porte d’entrée. Deux soldats m’ont bandé les yeux et ils m’ont lié les mains dans le dos, avec un cordon en plastique. Les soldats discutaient entre eux en hébreu. »
Sameer a ensuite été emmené vers un véhicule sur le plancher duquel ils l’ont fait assoir. Environ quinze minutes plus tard, le véhicule est arrivé à un endroit inconnu. Ils ont sorti Sameer du véhicule et l’ont fait asseoir sur le sol. « Pendant ce temps, j’entendais des chiens qui venaient vers nous » se rappelle Sameer. « Ca m’a fait très peur d’entendre les chiens approcher. Les soldats se parlaient en hébreu, et je ne comprenais pas. J’ai senti que les chiens se rapprochaient et j’ai crié : "Les chiens, les chiens", en essayant de m’écarter, mais je ne pouvais pas à cause de mes mains toujours liées dans mon dos. J’en ai entendu d’autres qui criaient : "Laissez-les plus loin". J’ai crié : "Laissez les chiens plus loin, nous ne vous avons rien fait". J’étais pétrifié parce que les chiens pouvaient sauter sur moi à tout moment. Ca a continué comme ça pendant environ 20 minutes, pendant lesquelles je n’ai pas arrêté de pleurer et de crier. D’autres criaient aussi. Il y avait des soldats et des soldates qui rigolaient en se parlant en hébreu » dit Sameer.
Après 20 minutes, Sameer est emmené dans un centre de santé ; là on lui pose certaines questions sur sa santé. Après, on lui remet un bandeau sur les yeux et ses liens en plastique sont remplacés par des menottes métalliques avec les mains devant. Sameer est alors mis à terre pendant environ une heure et demie. « J’avais très froid » dit Sameer. Après être resté assis à terre pendant plus d’une heure, Sameer est mis dans un autre véhicule et emmené à la colonie Ariel pour interrogatoire.
« J’ai été mis dans une pièce qui faisait 3 mètres sur 3 » se rappelle Sameer. « Ils m’ont débandé les yeux une fois entré dans la pièce. Il y avait un homme, en civil, assis derrière l’un des bureaux. Il était petit, chauve et dodu. Il m’a ordonné de m’asseoir sur une chaise en bois devant lui. Il y avait deux autres hommes, en civil aussi, dans la pièce. "Tu a lancé des pierres sur la route de contournement près de la porte " m’a dit l’homme petit une fois que j’ai été assis. "Non, je n’ai pas fait cela" je lui ai répondu. "Où étais-tu le jour de la Nakba ?" qu’il m’a demandé. "J’étais chez moi parce que mon père ne m’avait pas autorisé à quitter la maison" je lui ai dit. Il parlait l’arabe couramment. " Je vais te frapper si tu ne me dis pas la vérité et si tu n’avoues pas avoir lancé des pierres" m’a dit l’interrogateur. "Je n’ai jeté aucune pierre et je ne vous ai rien fait" lui ai-je dit en tremblant de peur. Il s’est levé, s’est approché de moi et il m’a giflé dans la figure et dans le cou. "Tu vas tout avouer" qu’il a crié. Il m’a alors donné des coups de pied alors que j’étais toujours assis sur la chaise les mains attachées devant. "Si tu n’avoues pas, je te frappe encore plus et je te jette par la fenêtre" a-t-il dit. Il m’a alors attrapé par la chemise et m’a dit qu’il allait me jeter par la fenêtre. La pièce avait une grande fenêtre. J’étais terrorisé mais je n’ai pas avoué. "Je ne vous ai rien fait et je n’ai pas jeté de pierres" je lui ai dit. Il s’est mis alors à parler avec les autres hommes en hébreu. Ils ne m’ont plus rien dit. Ils m’ont juste laissé dans la pièce et sont sortis » se souvient Sameer.
Sameer se rappelle ensuite avoir signé des papiers rédigés en arabe et en hébreu sans les avoir lus. Ils l’ont sorti de la pièce et l’ont fait assoir dans un couloir. Il était environ 14 ou 15 h. Ils ont ensuite détaché Sameer, lui ont retiré son bandeau et donné à manger. Environ une heure plus tard, une voiture est arrivée et l’a conduit à Qalqilya. Il a été remis à la police palestinienne et libéré.
« J’ai toujours peur des soldats et je n’arrive plus à dormir la nuit. Je suis anxieux et toujours traumatisé par ce qu’il s’est passé. C’était la première fois que je passais par une expérience où j’ai eu aussi peur. J’ai peur maintenant de l’obscurité. Je continue de croire que les soldats vont revenir et m’arrêter » raconte Sameer.
Depuis janvier 2009, l’association DCI-Palestine à elle seule a recensé 40 cas d’enfants du village d’Azzun qui ont été détenus par les forces israéliennes, la plupart du temps soupçonnés d’avoir jeté des pierres. Et ces cas ne représentant qu’un petit échantillon du nombre total de cas impliquant l’arrestation d’enfants d’Azzun.
Voir l’appel urgent UA 4/11 - « Les enfants d’Azzun » - http://www.dci-palestine.org/sites/...
http://www.dci-palestine.org/docume...
(Traduction : JPP)
CAPJPO-EuroPalestine
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Détérioration des relations Espagne-Israël

23 Août 2011 09:33 
Press TV - Le régime sioniste a convoqué l'ambassadeur espagnol pour exprimer officiellement sa protestation aux récentes déclarations, Mme Trinidad Jimenez. La ministre espagnole des Affaires étrangères avait déclaré que pour son pays "le moment est venu pour faire un pas en direction vers la reconnaissance de l’État Palestinien". L'Espagne croit qu'"en ce moment, il y a suffisamment de maturité pour faire un geste dans cette direction", à savoir la reconnaissance de l’État indépendant palestinien, a indiqué la cheffe de la diplomatie espagnole. L'exécutif espagnol a travaillé avec "l'idée qu'il existe une majorité de pays au sein de l'Union européenne", favorable à cette option et qui peut peser de son poids dans la reconnaissance de l'État de Palestine, a-t-elle ajouté. "Il faut donner aux Palestiniens l'espoir de voir leur État devenir une réalité", car sinon une situation de blocage ne pourra "que générer une grande frustration", a-t-elle averti. "Nous sommes conscients que le conflit israélo-palestinien est très long et très difficile à résoudre en peu de temps, mais nous croyons que le moment qu'il traverse est très crucial. Nous devons lancer un signal, sinon la situation pourrait générer une grande frustration parmi la population Palestinienne", a-t-elle ajouté, précisant que la reconnaissance d'un État palestinien est un objectif partagé par tous les pays dans le cadre de la résolution du conflit au Proche-Orient. "Même Israël accepte l'existence de deux États", a assuré la cheffe de la diplomatie espagnole. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se réuniront le 2 septembre prochain en Pologne pour examiner entre autres questions la crise en Syrie, la guerre en Lybie et la reconnaissance de l'État de Palestine qui sera soumise au vote le même mois devant le conseil de sécurité et l'assemblée générale de l'ONU.  
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Flottille-Gaza: Israël ne cédera pas aux "caprices" d'Ankara

23/08/2011
Israël ne cédera pas aux "caprices" de la Turquie qui exige des excuses à la suite du raid israélien contre une flottille pour Gaza qui avait coûté la vie à neuf Turcs en mai 2010, a indiqué mardi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Dany Ayalon.
"Nous n'accepterons pas de céder aux caprices turcs qui n'ont pas de justification politique ou morale", a affirmé M. Ayalon à la radio publique.
"Il faut que cette farce cesse, il n'y a pas lieu de s'excuser", a ajouté le vice-ministre, membre d'Israël Beiteinou, un parti ultra-nationaliste dirigé par le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman.
Interrogé sur des informations en provenance de Turquie selon lesquelles le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan envisagerait de rompre les relations diplomatiques avec Israël, M. Ayalon a affirmé: "nous n'agirons pas sous la menace, j'espère que ces informations sont fausses".
Le vice-ministre a également averti qu'Israël appliquerait le "principe de réciprocité": "s'il n'y a pas d'ambassadeur turc en Israël, il n'y aura pas d'ambassadeur d'Israël à Ankara, mais ce n'est pas ce à quoi nous aspirons".
"Nous allons attendre et voir si Ankara agit de façon plus rationnelle (...) nous espérons que les relations entre les pays reprendront leur cours normal, car c'est autant de l'intérêt de la Turquie que d'Israël", a-t-il ajouté.
Le président de la commission de la Défense et des Affaires étrangères, Shaoul Mofaz, membre de Kadima (centre), le principal parti d'opposition, a pour sa part prôné à la radio un dialogue direct avec M. Erdogan.
"Si j'étais Premier ministre, je proposerais à Erdogan de le rencontrer en tête à tête en Europe et je suis certain que nous pourrions ainsi régler cette affaire", a affirmé cet ancien ministre de la Défense.
Selon lui, le "gouvernement de Benjamin Netanyahu ne sait pas lire une carte: la Turquie est une puissance régionale et deviendra bientôt une puissance mondiale".
Les Nations unies ont une nouvelle fois reporté la présentation prévue lundi d'un rapport sur la crise provoquée entre Israël et la Turquie après l'attaque par un commando israélien, au large de Gaza le 31 mai 2010, d'une flottille de militants pro-palestiniens qui tentaient de forcer le blocus israélien.
Après le raid qui s'était déroulé dans les eaux internationales, la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv et assuré que les relations bilatérales ne seraient "plus jamais les mêmes", tout en exigeant des excuses.
Israël s'est dit prêt à exprimer ses regrets et à verser des fonds "à titre humanitaire" aux parents des victimes mais a refusé de présenter des excuses pour ne pas exposer ses soldats à des poursuites judiciaires.
Malgré la crise politique, les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté de 26% durant le premier semestre 2011, pour atteindre 2 milliards de dollars contre 1,59 milliard durant la même période de l'an dernier, selon les Chambres de commerce israéliennes.
Les exportations israéliennes vers la Turquie ont progressé de 39%, à 950 millions de dollars durant les six premiers mois de l'année, tandis que les importations de produits turcs ont augmenté de 16%, à 1,05 milliard. 

Condamnation mondiale du bellicisme israélien

21 Août 2011

IRIB- Dans une conjoncture où le monde a condamné les récentes attaques du régime sioniste contre la Bande de Gaza, l'Autorité palestinienne a demandé la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, pour examiner ce nouveau crime des Sionistes.
La Chine, la Russie, l'ONU, l'OCI et la Ligue arabe, en condamnant les attaques israéliennes contre la Bande de Gaza, ont demandé l'arrêt de ces attaques meurtrières. A ce propos, la RII a condamné les raids des chasseurs-bombardiers israéliens contre ladite région. Ramin Mehmanparast, le Porte-parole de la diplomatie iranienne, a demandé aux instances et organisations internationales, et, notamment, les organisations de défense des droits de l'Homme, de condamner ces actes inhumains et de déployer tous leurs efforts, pour faire face à la poursuite de ces crimes, dans les territoires palestiniens. Les attaques de ces derniers jours du régime de Tel-Aviv contre la Bande de Gaza ont laissé près de 60 martyrs ou blessés, tandis que la situation de cette région reste critique. Les Palestiniens estiment que l'objectif de ce nouvel acte criminel du régime sioniste est d'imputer à des facteurs extérieurs ses problèmes intérieurs, ainsi que de détourner l’attention de l'opinion publique de la région et du monde entier de la situation, dans les territoires occupés, au seuil de la journée mondiale de Qods ; d’autant plus que cette année, la journée mondiale de Qods revêt une importance toute particulière, car l'Autorité palestinienne a l'intention de mettre en avant la question de la reconnaissance de l'Etat indépendant palestinien, à l'Assemblée générale de l'ONU. Dans un tel contexte, la politique obsolète du régime sioniste a été mise en application, pour imputer ses problèmes à des facteurs extérieurs, afin d’inciter le Hamas à briser le cessez-le-feu et à riposter aux attaques des Sionistes, empêchant, ainsi, l'organisation des manifestations, en Palestine occupée, contre la situation critique de ce régime. Assiégée, depuis des années, la Bande de Gaza fait l'objet des objectifs criminels des Sionistes et, cette fois-ci, comme par le passé, ce sont, encore, les Gazaouis innocents qui en paient le prix. 

Un mouvement palestinien unilatéral pourrait endommager le soutien américain apporté au pays

20/08/2011
Bethléem – PNN - Des sources de PNN ont  indiqué que la classe politique israélienne estime qu’un mouvement palestinien unilatéral pourrait nuire au soutien américain dont bénéficie l’Autorité Palestinienne. 
ImageLes dirigeants palestiniens ont annoncé leur intention de se rendre devant les Nations Unies en septembre munis de leur propre déclaration d’indépendance dans une démarche qui vise à mettre un terme à des années d’échec des négociations de paix avec Israël. 
Cette démarche unilatérale est perçue comme une réaction naturelle au refus d’Israël de faire des concessions dans les négociations de paix. La fuite des Palestine Papers, qui fait référence aux 1600 documents secrets traitant des discussions entre Israël et les Etats-Unis sur le conflit israélo-palestinien de 1999 à 2010 qui ont été divulgués par Al-Jazeera et The Guardian, ou l’expansion des colonies dans les Territoires palestinien occupés et le maintien du siège de Gaza sont des exemples de la position ambigüe d’Israël concernant la paix.
Les Etats-Unis, allié le plus fort et le plus proche d’Israël, n’ont eu de cesse d’appeler à une reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Certains croient ainsi que le rejet de ces appels par l’Autorité palestinienne et la décision de faire face aux pays membres de l’ONU pourrait endommager ses relations avec les Etats-Unis.
Une chaîne de radio israélienne a également signalé que sur le terrain politique israélien, des discussions ont eu lieu sur l’éventuelle réponse que le pays apporterait à un mouvement unilatéral palestinien, aux niveaux politique et économique. 
La chaîne de radio a ajouté que les autorités israéliennes ont par ailleurs examiné les mesures de sécurité relatives à de possibles manifestations palestiniennes organisées pour coïncider avec le discours qui sera prononcé par le Président palestinien Mahmoud Abbas à l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre.   

Agression criminelle : 6 martyrs d’une même famille dans un attentat sioniste à Rafah, dont un adolescent de 13 ans et un bébé de 2 ans

Gaza - 19 août 2011
Par Palestine Info
"Six Palestiniens ont été tués, jeudi soir 18 août, à Rafah, au sud de la bande de Gaza, lors d’un raid aérien sioniste sur une maison de l’un des dirigeants de la résistance palestinienne", ont rapporté des sources bien informées.
Des sources palestiniennes ont affirmé : "Des avions sionistes ont tiré un missile sur une maison de l'un des dirigeants des Comités de la résistance populaire à l'ouest de Rafah, tuant 6 Palestiniens, principalement des membres d’une même famille."
Les six martyrs ont été transférés à l’hôpital Abou Yousef el-Najjar, à Rafah. Trois des martyrs sont des dirigeants des Comités de la Résistance Populaire, dont le secrétaire général, Abou Awad Neirab


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Le bébé de 2 ans à la morgue de l'hôpital

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Mahmoud Abu Samra, 13 ans, à gauche sur la photo, tué lui aussi hier par l'attaque sioniste pour "venger" la mort de soldats.
Photos des victimes de l'attaque sioniste (sous-titrées en arabe.
Photos sous-titrées en anglais.
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Un commando de fedayin frappe l'ennemi sur son flanc sud-est : le cauchemar des sionistes se précise

Israël - 19 août 2011
Par Nadine Acoury
Les révolutions arabes n'ont pas seulement commencé à démonter les gouvernements à la solde de l'impérialisme et du sionisme, elles ouvrent des perspectives qui terrorisent les sionistes qui se croyaient installés chez eux et garantis du droit exclusif du peuple juif sur la terre arabe par l'ensemble des institutions internationales et des nations "du monde civilisé".
Un commando de fedayin frappe l'ennemi sur son flanc sud-est : le cauchemar des sionistes se précise
Après les marches des Palestiniens de Syrie et du Liban qui se sont dirigées vers leur terre le jour de la commémoration de la Nakba le 15 mai dernier, voici les combattants de la résistance qui traversent ce matin le Sinaï et frappent avec des armes efficaces comme il faut et là où il faut l'armée de l'entité.
Les soulèvements des pierres ont fait leur temps, les enfants sont devenus grands et les négociations de paix ne trompent plus personne.
L'aviation de l'occupation peut bombarder Gaza en risposte à l'opération des Fedayin "venus d'Egypte" et les sionistes peuvent accuser le pays arabe le plus peuplé de ne plus surveiller ses frontières comme au temps béni de Hosni Moubarak.
Aujourd'hui, l'ennemi voit se matérialiser devant ses yeux le cauchemar qui le hante depuis le début de son existence : les Palestiniens et leur frères arabes des pays alentours s'organisent et entament la guerre de libération pour récupérer la terre usurpée et le droit à la souveraineté nationale.
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La résistance riposte aux attentats israéliens : 2 morts et 10 blessés sionistes

Israël - 22 août 2011
Par Palestine Info
21 août 2011 - Deux morts et 10 autres sionistes ont été grièvement blessés suite aux attaques de la résistance palestinienne qui a ciblé la colonie Ofakim et la ville de Beersheba occupée par plusieurs missiles samedi soir, 20 août 2011, comme réponse aux crimes odieux de l'occupation sioniste sur Gaza et l'assassinat des dirigeants des comités de la Résistance Populaire.
Des sources médiatiques hébraïques ont indiqué que le bombardement de Beersheba a causé de lourds dégâts dont une maison qui a été ciblée directement, ce qui a conduit à la blessure des quatre de ses habitants très grièvement.
Au moment où elles ont reconnu la chute de 40 obus et une roquette de la résistance sur les colonies sionistes et les villes occupées depuis samedi matin, les autorités d'occupation ont demandé aux sionistes de descendre immédiatement aux abris.
Sur son site internet, le journal sioniste "Yediot Ahranot" a annoncé que les blessés ont été transférés à l'hôpital de Soroka de Beersheba. Un état d'alerte a été annoncé dans la ville suite à plusieurs fortes explosions.
Environ 4 roquettes Grad ont ciblé "Ofakim", ce qui a causé des sérieux dégâts matériels et un missile supplémentaire a frappé une voiture et une maison à Beersheba.

L'expédition "Eilat" d'Israël

Israël - 22 août 2011
Par Tallha Abdulrazaq
18 août 2011 - Tôt aujourd'hui, plusieurs hommes armés ont lancé une attaque depuis le côté égyptien de la frontière Égypte-Israël. Frappant depuis le Sinaï, les assaillants sont parvenus à attaquer la ville côtière israélienne d'Eilat avec des armes légères, des mortiers et des roquettes antichar. Bien que les détails de l'attaque soient toujours très vagues, Israël a fait état de 7 morts et 29 blessés et indique que l'attaque est partie de Gaza. Mais comment Israël arrive-t-il à cette conclusion ? Dès que j'ai entendu l'information, je me suis mise sur Twitter pour analyser les différentes diffusions et pour examiner les sites d'information, de Ha'aretz à Al-Jazeera, et même la BBC et CNN. Pour autant que je sache, les identités des agresseurs n'ont été complètement confirmées par personne, pas plus qu'aucun groupe n'a revendiqué cette attaque très réussie contre Israël.
L'expédition 'Eilat' d'Israël
L'affirmation israélienne que la source de toute cette violence vient de Gaza n'est peut-être qu'une accusation vague, ambiguë au possible, de manière à ce que les gens accusent instantanément le gouvernement Hamas au pouvoir dans la Bande. La source de l'attaque pourrait bien être Gaza, même s'il est hautement improbable que le Hamas ou une faction de l'intérieur en soit l'auteur, mais elle pourrait provenir d'un groupe extérieur à l'enclave dégoûté par le siège illégal continu de Gaza et qui a décidé de la commettre, bien que ceci soit également peu vraisemblable.
Le fait auquel beaucoup n'ont pas prêter attention, même lorsque je les ai bombardés sur mon compte Twitter, c'est qu'Israël contrôle l'essentiel du Sinaï. Beaucoup peuvent dire en lisant ceci, et en particulier les Égyptiens, "Mais est-ce que l’Égypte n'a pas récupéré le Sinaï après la guerre de 'Yom Kippur' de 1973 ?"
En apparence, elle l'a fait, et c'est exactement le genre de message de relations publiques que le président égyptien d'alors, Anwar Sadat, voulait faire croire à sa population. Les faits sur le terrain montrent une image bien différente. A la fin de la guerre de 1973, la Troisième armée égyptienne était encerclée, isolée, et aurait été écrasée s'il n'avait pas été plus utile aux Israéliens de la garder comme monnaie d'échange. Et Israël a menacé le Caire elle-même. Une fois que les traités de paix ont été signés quelques années plus tard, Sadat a reçu le contrôle nominal du Sinaï pour accroître sa crédibilité politique, et Israël a pu retirer en toute sécurité d'un endroit stratégique des forces qui lui coûtaient cher. Le prix à payer est que l'armée égyptienne n'est même pas autorisée, à ce jour, à envoyer des unités dans le Sinaï sans qu'Israël en soit informé ou donne son autorisation.
A part quelques maigres forces de patrouille frontalières, les Égyptiens n'ont aucune présence militaire réelle dans le Sinaï et, à partir du jour où le président égyptien dégagé Hosni Moubarak est arrivé au pouvoir, le gouvernement égyptien a été complice de l'essentiel de l'activité israélienne dans la région, la plus visible et la plus récente étant la barrière souterraine pour empêcher l'économie des tunnels gazaouis. Comment les Israéliens ont-ils maintenu une surveillance sur le Sinaï et sur Gaza sans leurs propres troupes et sans une importante force égyptienne dans la région ? En utilisant les tribus bédouines locales, armées et payées pour maintenir les Palestiniens sous contrôle sans qu'elles soient elles-mêmes une menace majeure.
Depuis l'éviction de Moubarak et l'apparition prometteuse, bien que lente, de la démocratie en Égypte, le gouvernement égyptien s'est quelque peu distancié d'Israël. Il a ouvert le passage frontalier de Rafah (il faut tout de même souligner qu'il ne l'a pas ouvert complètement, comme le disent souvent les médias) et il essaie d'éviter d'afficher son soutien aux mesures israéliennes contre Gaza sans contrarier l'Etat sioniste.
Ce qui signifie que les Bédouins qu'Israël et l’Égypte avaient autorisé à maintenir l’ordre sur l'étendue du Sinaï vivent des temps moins rentables qu'avant. En conséquence, ils peuvent avoir tenté de s'en prendre au gouvernement militaire égyptien et de le mettre dans une situation inconfortable en attaquant les conduites gazières, comme cela s'est produit récemment, et aussi peut-être en perpétrant l'attaque d'Eilat. Il est également possible qu'Israël, à qui profitera une nouvelle instabilité, ait permis que cette attaque ait lieu ou qu'il l'ait même encouragée. Après tout, la surveillance israélienne frontalière et aérienne est considérable, et il faut pardonner à celui qui a du mal à croire qu'Israël n'a pas vu arriver une équipe d'hommes armés de mortiers.
Israël est gagnant sur de nombreux tableaux. Tout d'abord, l’Égypte n'est plus une alliée sûre comme elle le fut sous le régime égyptien despotique personnifié par Moubarak. Même si le gouvernement militaire égyptien actuel n'a fait montre d'aucune action ouvertement hostile à Israël, et qu'il est peu probable qu'il le fasse, Israël sait que si une vraie démocratie s'installe en Égypte, il n'en tirera pas d'avantages stratégiques. Beaucoup d’Égyptiens demandent déjà l'annulation ou la révision du traité de paix entre les deux pays. Maintenant qu'une attaque a été perpétrée depuis la frontière égyptienne du Sinaï, Israël va s'en servir d'excuse pour renforcer sa présence militaire dans la région, sous couvert de sécurité nationale. Et des responsables israéliens ont déjà commencé à évoquer cette nécessité.
En accusant Gaza d'être à l'origine de cette violence, en particulier le Hamas, Israël peut gagner un certain avantage diplomatique à un moment où il est préoccupé par ce qui va se passer en septembre, lorsque les États-Unis opposeront inévitablement leur véto à la reconnaissance d'un État palestinien, qui ne sera peut-être pas officiellement reconnu, mais cette action mettra définitivement fin au cauchemar de la solution de deux États et Israël compte sur cette carte diplomatique pour lui garantir, ainsi qu'à ses collaborateurs de l'Autorité palestinienne, une crédibilité pour des décennies. Si la responsabilité est imputée aux Palestiniens, alors Israël peut s'en servir comme preuve que la candidature à l'ONU et l'attaque d'Eilat n'étaient qu'une tentative palestinienne de faire dérailler le processus de paix.
Découlant du point plus haut, Israël tirera parti d'une accusation contre les Palestiniens en augmentant ses attaques militaires sur la Bande de Gaza. Il n'est en effet pas très difficile de pronostiquer qu'Israël a hâte d'affaiblir de façon significative la résistance palestinienne et c'est pourquoi il va maintenant utiliser l'incident d'Eilat comme un élément de justification pour le deuxième acte de la tragédie que fut l'opération Plomb Durci.
Israël peut maintenant légitimer une intensification de la protection de ses frontières avec une Égypte dont il est incertain, détourner l'attention diplomatique loin des Palestiniens et de leur droit à un État et il peut aussi frapper ses ennemis et punir la population palestinienne gazaouie collectivement pour ne pas s'incliner devant son suzerain israélien avant qu'une réaction populaire égyptienne ne force son propre gouvernement à agir. La cerise sur le gâteau, c'est qu'il peut même détourner l'attention, dans les affaires intérieures israéliennes, des soi-disant protestations "J-14" (la révolte dite "des tentes", NdT) et recentrer toute cette colère publique sur l'ennemi arabe.
Tout bien considéré, il est aisé de voir à qui profite le plus l'attaque d'Eilat. Certainement pas au Hamas, qui a officiellement réfuté toute implication, et s'il l'avait perpétrée, il serait logique qu'il aurait été plus qu'heureux de la revendiquer, comme il l'a fait des centaines de fois auparavant, pour s'affirmer dans sa position de seule faction palestinienne qui combatte réellement Israël. Le seul réel bénéficiaire semble plutôt être l'apparente victime elle-même : Israël.
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Tallha Abdulrazaq est le fondateur, le rédacteur en chef et le principal auteur du blog "Journal de Guerre". Il est né et a grandi au Royaume-Uni de parents irakiens et il est diplômé du Département des Etudes sur la Guerre (King College - Londres)
Source : The War Journal
Traduction : MR pour ISM

Égypte: regrets israéliens insuffisants

22-08-2011
Le gouvernement égyptien a jugé insuffisants les regrets exprimés par « Israël » après le martyre de six policiers égyptiens jeudi près de la frontière entre l’Egypte et l’entité sioniste.
"La position israélienne était positive en surface" mais elle n'était pas à la mesure "de l'importance de l'incident et de la colère égyptienne envers les actions israéliennes", selon un communiqué du gouvernement diffusé par l'agence officielle MENA.
"Le gouvernement et l’armée réclament un calendrier précis pour la fin de l’enquête commune (sur le martyre des policiers égyptiens) et l’annonce par « Israël » de mesures concrètes pour éviter une éventuelle répétition de tels incidents", a poursuivi le communiqué.
Le gouvernement a sommé les autorités d’occupation de présenter des excuses officielles.
Samedi, la télévision d'Etat égyptienne avait annoncé que Le Caire avait décidé de rappeler son ambassadeur en « Israël » pour protester contre le martyre des policiers à la frontière.
"L'Egypte a décidé de rappeler son ambassadeur en Israël jusqu'à la présentation d'excuses officielles" par l'entité sioniste, avait indiqué la télévision.
 De son côté, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Egypte, a affirmé dimanche son "refus de toute ingérence d’une quelconque partie dans la sécurité du Sinaï".

Mobilisation israélienne pour ne pas envenimer les relations avec son ex-allié
Coté israélien, les responsables essayaient de désamorcer la crise la plus sérieuse dans leurs relations avec l'Egypte depuis la chute du régime d'Hosni Moubarak en février.
Une délégation israélienne au Caire
Dans ce contexte, une délégation israélienne s’est rendue au Caire pour s’entretenir avec des responsables égyptiens, dans le but de désamorcer la crise avec l’Egypte, selon la radio israélienne.

Le quotidien Haaretz a de son côté rapporté que la directrice du bureau de Netanyahu a remis un communiqué officiel à un nombre de ministres les exhortant à ne pas aborder ou commenter les questions relatives à l’Egypte ou à l’escalade dans la bande de Gaza, et ce, pour ne pas envenimer les relations avec l’Egypte.
Barak et Peres expriment leurs regrets
Le ministre israélien de la guerre Ehud Barak a"regretté" le martyre des policiers, en proposant d'"examiner" les circonstances de l'agression avec l'armée égyptienne.
Le président sioniste Shimon Pérès a pour sa part exprimé ses "regrets", en qualifiant de "stratégique" le traité de « paix » conclu avec l’Egypte en 1979.
Shalom déplore l’assaut contre l’ambassade israélienne
Le vice-Premier ministre Sylvan Shalom, a lui aussi souhaité que les relations avec l'Egypte "reviennent à la normale car elles sont très importantes".

Shalom a toutefois déploré l'assaut donné samedi par des manifestants égyptiens au Caire contre l'ambassade d'Israël: "Je n'ai pas aimé le fait que des manifestants soient montés sur le toit et que des drapeaux israéliens aient été brûlés", a-t-il reproché.
"Nous approchons d'élections en Egypte et l'absence d'un ambassadeur (égyptien) en Israël pourrait pousser la région vers l'extrémisme. Les Etats-Unis et la communauté internationale ne veulent pas de cette escalade. Si l'Egypte abandonnait sa ligne modérée pro-occidentale toute la région et ses ressources pétrolières passeraient sous le contrôle de l'Iran", selon ses propres termes.
Au Caire, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées dans la nuit de samedi à dimanche devant l'ambassade israélienne pour dénoncer le martyre des policiers.
Sous les acclamations, un manifestant a retiré le drapeau israélien flottant au sommet de l'immeuble abritant l'ambassade et a hissé à sa place celui de l'Egypte.
Il est à noter que plus de 23 Egyptiens ont été tués par les tirs des forces d’occupation israélienne, lors du règne de Moubarak. Ces agressions passaient sous silence des autorités concernées.

Un sénateur U.S. veut réduire l’aide à des unités d’élite israéliennes

samedi 20 août 2011 - 06h:42
Barak Ravid - Ha’aretz
Le sénateur Patrick Leahy veut réduire l’aide à des unités d’élite israéliennes opérant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Le sénateur Patrick Leahy soutient que les unités Shayetet 13 (marine - attaque contre le Mavi Marmara), Duvdevan (unité d’infiltration - éléments déguisés en arabe - Cisjordanie et bande de Gaza), et Shaldag (armée de l’air), sont impliquées dans des violations des droits de l’homme dans les territoires occupés.
Le sénateur américain Patrick Leahy défend un projet de loi visant à stopper l’aide U.S. à trois unités d’élite des forces militaires israéliennes, alléguant leur implication dans des violations des droits de l’homme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Leahy, démocrate et membre influent du Sénat U.S., veut obtenir le retrait des aides aux unités Shayetet 13 de la marine, Duvdevan, et Shaldag de l’armée de l’air.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, ami de longue date de Leahy, s’est entretenu avec lui à Washington il y a deux semaines pour tenter de le persuader de renoncer à cette initiative.
Selon un haut responsable israélien à Jérusalem, Leahy a lancé la promotion de ce projet de loi il y a quelques mois après avoir été approché par des électeurs de sa circonscription, l’État du Vermont.
Il y a quelques mois, un groupe de manifestants pro-palestiniens a organisé un rassemblement devant les bureaux de Leahy, lui demandant de dénoncer l’assassinat par les commandos de la Shayetet 13 de neuf militants turcs de la Flottille pour Gaza en mai 2010.
(JPG)
A tout moment en Cisjordanie l’occupant peut surgir.
Leahy, qui préside la sous-commission des Affectations budgétaires du Sénat pour les opérations à l’étranger fut le principal défenseur en 1997 d’une loi interdisant aux États-Unis de fournir toute aide militaire ou tout financement à des unités armées étrangères soupçonnées de violations des droits de l’homme ou de crimes de guerre. Cette loi stipule également que le Département de la Défense U.S. doit écarter les officiers et soldats étrangers venant se former aux États-Unis avec cet objectif.
Leahy tient à ce que cette nouvelle disposition soit incluse dans la législation pour l’aide américaine à l’étranger en 2012, imposant des restrictions à l’aide militaire à Israël, et particulièrement à ces trois unités.
Leahy soutient que ces unités sont coupables d’avoir porté atteinte à des civils palestiniens innocents et qu’aucun système d’investigations n’existe pour garantir que leurs membres ne commettent aucune violation des droits de l’homme. Dans la proposition de Leahy, l’aide militaire U.S. à Israël doit être soumise aux mêmes limitations que pour des pays comme l’Égypte, le Pakistan et la Jordanie.
Selon ce haut responsable israélien, l’ambassade israélienne à Washington essaie depuis quelques mois, et en vain jusqu’à maintenant, de persuader Leahy de faire marche arrière.
Il y a deux semaines, au cours de la visite de Barak à Washington, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Oren, a demandé à Barak de rencontrer Leahy pour le dissuader de promouvoir cette législation.
Leahy, qui est à l’aile gauche du Parti démocrate, est depuis de nombreuses années un défenseur des questions des droits de l’homme dans le monde. Il a vivement critiqué Israël ces dernières années, spécialement pour son opération Plomb durci fin 2008 (contre la bande de Gaza).
Cependant, il a également signé des résolutions au Congrès soutenant le droit d’Israël à l’autodéfense.
Leahy, 71 ans, siège au Sénat depuis 35 ans. Il était un ami personnel de l’ancien Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, et il a connu Ehud Barak alors que celui-ci était le chef d’état-major des forces armées israéliennes.
D’après ce haut responsable israélien, Barak, qui a rencontré Leahy en privé, a déclaré au sénateur : «  La différence entre Israël et les groupes terroristes ou d’autres pays du Moyen-Orient, c’est que nous donnons des comptes rendus et qu’il existe un contrôle. »
Barak lui a dit aussi que les forces armées israéliennes avaient un système judiciaire sévère, avec des compétences plus étendues que le système judiciaire des forces armées américaines.
Barak a aussi précisé à Leahy que le procureur militaire israélien n’était pas subordonné au commandant militaire mais au ministre de la Justice, et qu’il avait une autonomie totale.
« Si un Palestinien est blessé, il peut saisir la Cour suprême » a dit Barak, « Les enquêtes sont soumises à un examen judiciaire indépendant du commandement militaire. Il y a des dizaines d’audiences, chaque année, qui traitent des plaintes de Palestiniens contre des soldats. Elles atteignent les plus hautes et les plus indépendantes autorités.
Leahy a écouté Barak, mais il n’a pas dit s’il retirait son projet. Selon le haut responsable israélien, Israël ignore s’il l’a fait.
Toutefois, selon ce responsable, Barak a senti que Leahy avait compris son message, et l’ambassade israélienne à Washington suit la question. Au besoin, Barak et Leahy auront une autre discussion, ajoute le responsable.
Le porte-parole de Leahy, David Carle, a indiqué que le sénateur n’avait aucun commentaire à faire sur ses entretiens privés.
16 août 2011 - Ha’aretz - traduction : JPP
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Quand « le Monde » colporte la propagande sioniste

mardi 16 août 2011 - 21h:08
David Cronin
J’étais hier dans un café à Bruxelles lorsque j’ai pris une copie du Monde. Dans une section intitulée « Les laboratoires du futur », le quotidien français avait une pleine page d’un article sur l’institut israélien de technologie de Haïfa, plus connu comme Technion.
Décrite par le titreur du journal comme un « Éden high-tech », l’université était couverte de louanges pour ses travaux innovants sur le traitement de la maladie de Parkinson et sur l’envoi de microsatellites dans l’espace. Peretz Lavie, président de l’université, était cité expliquant que le Technion était un modèle de coexistence entre les étudiants Israéliens et Palestiniens et qu’il y aurait la paix au Moyen-Orient si tout le monde suivait l’exemple du Technion. En fait, le seul signe que les problèmes de la région peuvent avoir prise sur le campus était un paragraphe sur l’obligation pour les étudiants d’abandonner leurs livres pour mener les guerres d’Israël (comme l’attaque sur le Liban en 2006).
Il semble clair que Laurent Zecchini, l’auteur de ce papier, soit s’est seulement basé pour l’information sur les autorités universitaires, soit s’est désintéressé de creuser ses liens avec l’armée. Parce qu’avec un minimum de recherche sur Internet, il aurait facilement trouvé une étude détaillée du Technion par Tadamon !, une association canadienne de soutien à la Palestine.
Harmonie à Haïfa ?
Cette étude s’adresse aux radotages officiels du Technion. Loin d’être un lieu d’harmonie, les étudiants palestiniens de l’université d’Haïfa ont été traités d’une manière ouvertement raciste. L’an dernier, 10 de ses étudiants ont été arrêtés quand ils ont organisé une protestation contre le meurtre par Israël de neuf militants de la flottille de la liberté pour Gaza. Pourtant il n’eut aucune arrestation d’étudiants sionistes qui organisèrent une grande contre-manifestation, laquelle contrairement à la palestinienne, n’était pas autorisée par la police.
De plus, le Technion a un passé de coopération étroite avec les compagnies société d’armement israéliennes Rafael et Elbit, qui toutes les deux ont fourni des armes utilisées dans l’offensive contre Gaza en 2008 et 2009. Le Technion a même joint ses forces avec Rafael pour monter un cours de gestion des affaires spécifiquement destinés aux dirigeants de cette compagnie.
Si Zecchini avait eu le goût de faire un peu plus de recherches, il aurait pu aussi contacter l’Alternative Information Center, un groupe de campagne opérant à Jérusalem et en Cisjordanie. Il a attiré l’attention sur certaines inventions du Technion, dont un bulldozer télécommandé pour aider l’armée israélienne à démolir les maisons palestiniennes.
Au passage, le Technion prend part à de nombreuses activités scientifiques de recherche financées par l’UE. Et ces activités ont bénéficié de l’attention non critique des médias dernièrement.
Hypnotisé par le meurtre
Le mois dernier, chez moi à Dublin, j’ai vu un article de The Irish Times célébrant les gigantesques 7 milliards d’euros que l’UE attribuera à la recherche en 2012. Comme l’auteur de l’article, Conor O’Carroll de l’Irish Universities Association, n’indiquait pas qu’Israël (avec son industrie d’armement) sera parmi les bénéficiaires de cette largesse, j’ai contacté les éditeurs du journal en demandant si je pouvais écrire une tribune libre rectifiant cette omission. Pas de chance m’a-t-on dit ; l’actualité est bien trop chargée en ce moment.
Pourtant, The Irish Times a pu trouver de la place il n’y a pas si longtemps pour promouvoir les triomphes scientifiques d’Israël. En mai, il a placé un article facile sur « la plus grande densité de start-up du monde » en Israël et comment il a su mettre ses « guerres intermittentes »à son profit. « Les unités de l’armée agissent souvent comme des incubateurs pour les start-up technologiques » a écrit le journaliste Ian Campbell. Hypnotisé par cette histoire à succès, Campbell a oublié d’indiquer comment les produits de cette culture d’entreprise aboutissent à des outils d’oppression.
Tant Le Monde que The Irish Times sont considérés comme des journaux de référence dans leurs pays respectifs. Ceci mesure à quel point ils sont soumis à la propagande israélienne, qu’ils sont contents de présenter les canards sionistes comme des faits indiscutables.
Leur lecture me rappelle souvent mon commentaire favori venant de George Orwell : « Le langage politique est conçu pour que les mensonges paraissent vrais et le meurtre respectable et pour donner au vent un air de solidité. »
A lire aussi :
-  Boycott universitaire d’Israël et la complicité des institutions universitaires d’Israël dans l’occupation des territoires palestiniens occupés : http://www.pourlapalestine.be/docs/...
(JPG)
David Cronin
* Né à Dublin en 1971, David Cronin est le correspondant à Bruxelles de l’agence de presse Inter Press Service. Il a d’abord occupé cette fonction pour le quotidien irlandais The Sunday Tribune après avoir travaillé comme chargé de recherches et attaché de presse auprès du Parlement européen. Entre 2001 et 2006, il a collaboré à European Voice, hebdomadaire du groupe The Economist.
Son livre, L’alliance de l’Europe avec Israël : une aide à l’occupation est publié chez Pluto Press.
14 août 2011 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/blog/...
Traduction : JPB - CCIPPP

Le BNC palestinien réitère sa position sur « septembre »

lundi 22 août 2011 - 13h:13
Comité national palestinien du BDS - Communiqué
Le Comité national palestinien du BDS (BNC), la plus vaste coalition de la société civile palestinienne, renouvelle et explique plus en détail ci-dessous les principes majeurs qui ont sous-tendu sa position sur cette question, exprimée dans notre déclaration du 1er juin 2011.
(GIF)
BNC (Comité national palestinien du BDS) - Communiqué
publié le mardi 23 août 2011.

Au cœur du débat sur les initiatives diplomatiques palestiniennes pour obtenir l’adhésion de la « Palestine » à l’ONU, de nombreuses questions légitimes sur la stratégie et la tactique se posent parmi les personnes de conscience qui soutiennent la liberté, la justice et l’égalité pour le peuple palestinien. Comme pour la lutte contre l’Apartheid en Afrique du Sud, les groupes solidaires de la Palestine et les militants sont convaincus comme nous que seules des formes concertées, efficaces et soutenues de solidarité, particulièrement sous la forme du boycott, des désinvestissements et des sanctions (BDS), peuvent forcer Israël à rendre compte de ses obligations selon le droit international et mener à la plénitude des droits des Palestiniens.
Le Comité national palestinien du BDS (BNC), la plus vaste coalition de la société civile palestinienne, renouvelle et explique plus en détail ci-dessous les principes majeurs qui ont sous-tendu sa position sur cette question, exprimée dans notre déclaration du 1er juin 2011.
(1) Autodétermination
Le droit inaliénable le plus fondamental du peuple de Palestine est le droit à l’autodétermination. La fin de l’occupation est un des piliers de l’exercice de ce droit. Le droit à l’autodétermination, qui dans le cas des Palestiniens, est représenté par l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), est habituellement défini comme le droit de « tous les peuples à... déterminer librement, sans interférence extérieure, son statut politique et la poursuite de son développement économique, social et culturel » (1). C’est un droit détenu par tous les Palestiniens, indépendamment de leur localisation présente, en vertu du droit international et des principes de la souveraineté populaire et de la démocratie. Tous les Palestiniens, y compris les réfugiés du shatat (exil) et les citoyens palestiniens d’Israël ont le droit de participer à et d’être représentés par - à l’ONU et ailleurs - une OLP démocratique déterminant le statut politique et poursuivant le développement culturel, économique et social du peuple palestinien tout entier.
Au minimum, l’exercice du droit à l’autodétermination de tous les Palestiniens implique :
  • 1) de terminer l’occupation israélienne et la colonisation de toutes les terres arabes occupées en 1967 ;
  • 2) d’honorer le droit des citoyens palestiniens d’Israël à la pleine égalité abolissant le système israélien légal et institué de discrimination raciale (conforme à la définition de l’apartheid par l’ONU), et
  • 3) de respecter et de réaliser le droit, avalisé par l’ONU, des Palestiniens réfugiés à rentrer chez eux et sur les terres d’où ils ont été expulsés.
(2) OLP
Jusqu’à ce que le peuple palestinien exerce ses droits à l’autodétermination, l’OLP reste le seul représentant légitime représentant tous les Palestiniens à l’ONU et dans les autres forums internationaux, régionaux et multinationaux. Aucune alternative ne sera acceptée par la grande majorité du peuple palestinien.
(3) Complicité et responsabilité
Les États qui ont reconnu le droit des Palestiniens à un État sont encore plus obligés à mettre fin à leur complicité dans le maintien, l’escamotage ou même le renforcement du régime israélien d’occupation, de colonialisme et d’apartheid contre le peuple palestinien. Les États qui attribuent la reconnaissance de la souveraineté palestinienne et qui continuent leurs affaires comme d’habitude avec Israël sont plus qu’hypocrites ; ils trahissent leurs propres obligations légales et politiques à mettre fin aux violations graves et persistantes par Israël du droit international et des droits des Palestiniens.
BDS

Ci-dessous : extraits d’une déclaration de juin 2011 du BNC, le Comité national du BDS, plus vaste coalition de la société civile palestinienne -BDS France.

Avant et après septembre : la lutte pour les droits palestiniens doit s’intensifier.

Septembre marquera le 20e anniversaire du début du « processus de paix » israélo-palestinien, largement admis comme un échec total, d’après tous les critères objectifs. Ce processus factice a servi de camouflage à une intense colonisation israélienne des terres palestiniennes, au déni permanent des droits élémentaires palestiniens, et au nettoyage ethnique graduel des Palestiniens, tout en donnant simultanément une fausse impression de construction de paix. Dans ce contexte, le BNC se réjouit de la reconnaissance, par une grande majorité des États du monde, du fait que le droit palestinien à la souveraineté et à la libération de l’occupation israélienne lui est dû depuis longtemps et ne devrait plus rester otage d’une « diplomatie » des USA fanatiquement partiale dans sa défense de l’expansionnisme israélien. Mais la reconnaissance d’une souveraineté palestinienne est clairement insuffisante en soi pour conduire à la fin réelle de l’occupation et du régime colonial d’Israël. Elle ne terminera pas non plus les décennies de système de discrimination raciale légalisé d’Israël qui correspond à la définition de l’apartheid par l’ONU, ni ne permettra aux millions de réfugiés palestiniens de revenir dans leurs foyers d’origine d’où ils ont été violemment déracinés et exilés.
Une reconnaissance diplomatique doit conduire à la protection du droit inaliénable à l’autodétermination du peuple palestinien tout entier, représenté par une OLP démocratisée et ouverte non seulement aux représentants des Palestiniens sous occupation, mais aussi aux exilés - la majorité du peuple palestinien - et aux citoyens discriminés d’Israël. Pour être plus qu’un symbole, cette reconnaissance doit être le prélude de sanctions efficaces et durables contre Israël, pour conduire à une pleine conformité avec ses obligations selon le droit international. Comme l’ont montrées la lutte pour abolir l’Apartheid en Afrique du Sud et les luttes actuelles pour la liberté et la justice dans la région arabe, les gouvernements du monde ne se retournent pas contre un régime d’oppression manifestement illégal et immoral sur de simples considérations éthiques ; les intérêts économiques et la dynamique des pouvoirs dominants pèsent bien plus lourd dans leurs considérations. En vérité, le discours militant et belliciste du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou devant le congrès US, couplé à la dernière soumission humiliante du président USA Barak Obama aux volontés israéliennes, montre sans doute possible que quiconque s’accroche à l’espoir que Washington est capable ou veut contribuer à la construction d’une paix juste dans notre région vit dans l’illusion.
La leçon clé apprise de l’Afrique du Sud, c’est que, pour que les gouvernements du monde mettent fin à leur complicité avec les violations graves et persistantes des droits humains et de la loi internationale par Israël, il doivent y être obligés par une pression massive, bien organisée, de mouvements sociaux de base et d’autres composantes de la société civile. Dans ce contexte, le BDS a fait la preuve d’être la stratégie la plus puissante et prometteuse de la solidarité internationale avec le peuple palestinien dans notre lutte pour l’autodétermination, la liberté, la justice et l’égalité.
Au vu de cela, le BNC, inspiré par la volonté et le pouvoir du peuple qui a fait naître le printemps arabe, appelle les personnes de conscience et les groupes de solidarité internationale à avancer dans la construction d’un mouvement BDS de masse aux États-Unis et ailleurs, dans les pays les plus puissants du monde, avant et après septembre. Seul un tel mouvement de masse peut garantir qu’une quelconque reconnaissance diplomatique de la souveraineté palestinienne émanant en septembre à l’ONU fera progresser les droits du peuple palestinien et fera monter le prix de l’occupation, du colonialisme de l’apartheid d’Israël en l’isolant encore plus avec les complices de ses crimes. Un fort mouvement de solidarité qui peut obliger les représentants élus, particulièrement aux USA, à être responsables devant le peuple, par opposition à un lobby sioniste servant le programme des intérêts coloniaux des militaristes d’Israël, qui entrent en conflit direct avec les intérêts des peuples américains et autres, c’est le seul espoir pour une paix complète et durable basée sur la justice.
BDS
(1) Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations-Unies (24 oct. 1970) - Source
8 août 2011 - BDS - Publié par la CCIPPP - Traductions : JPB
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L’Egypte rappelle son ambassadeur en Israël

samedi 20 août 2011 - 07h:28
Al Jazeera
Le cabinet égyptien exige des indemnisation et une enquête sur l’incident transfrontalier qui a fait cinq morts dans la police égyptienne.
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Manifestation au Caire, après l’assassinat de policiers égyptiens par l’armée israélienne...
Le gouvernement égyptien a rappelé son ambassadeur en Israël pour protester contre une fusillade transfrontalière, ce jeudi, qui a fait cinq morts dans le personnel de sécurité égyptien.
Le cabinet a également convoqué l’ambassadeur israélien au Caire afin d’obtenir des réponses sur la façon dont un hélicoptère israélien a tué plusieurs membres de la police égyptienne des frontières tout en poursuivant des hommes armés qu’Israël aurait soupçonné d’avoir été impliqués dans une attaque plus tôt dans la journée.
L’augmentation de la pression diplomatique sur Israël s’est produite tôt ce samedi matin après que le Premier ministre Essam Charaf ait réuni le cabinet pour une session spéciale, tandis que des centaines de manifestants assiègent l’ambassade d’Israël au Caire.
Les manifestants sont arrivés à l’ambassade, située au sud-ouest du Caire, vendredi après-midi et sont toujours sur place.
Les manifestants ont brûlé le drapeau israélien, exigeant que l’ambassadeur d’Israël soit expulsé et que l’armée égyptienne protège mieux ses frontières dans la péninsule du Sinaï.
Les manifestants ont arraché les barrières métalliques entourant l’ambassade et les ont franchies, selon Rawya Rageh, la correspondante d’Al Jazeera qui est sur place.
« Les gens sont toujours rassemblés devant l’ambassade et ils font beaucoup de bruit », dit-elle.
« Les manifestants insistent pour faire entendre leur voix et l’un d’eux m’a dit qu’ils n’avaient aucune intention de partir tant que le drapeau israélien, perché au 20ème étage de l’immeuble, n’aurait pas été descendu. »
« Que [les policiers] aient été tués à la suite de coups de feu directs ou des raids aériens reste encore flou et c’est l’une des principales questions en litige, et aussi l’une des principales raisons de la colère que nous voyons ici à l’extérieur de l’ambassade d’Israël ... Il y a un manque de transparence concernant ce qui s’est exactement passé. »
« Nous n’avons pas vu l’armée tenter de chasser les manifestants devant l’ambassade, une indication peut-être que l’armée cette fois-ci comprend vraiment à quel point le sentiment exprimé est fort dans la rue, et l’ampleur du problème que cela représente pour les Egyptiens. Et il lui faut cette fois-ci régir avec précaution. »
« Enquête urgente »
Plus tôt dans la journée, les médias d’Etat ont indiqué que l’Egypte avait envoyé une protestation officielle à Israël, exigeant une enquête sur les meurtres de responsables de la sécurité lors d’une opération militaire israélienne près de la frontière.
« L’Egypte a déposé une plainte officielle devant Israël suite aux décès hier à la frontière entre Israël et l’Egypte », a communiqué l’agence de nouvelles officielle MENA ce vendredi, citant un responsable militaire.
« L’Egypte a exigé une enquête urgente sur les circonstances des décès et des blessures infligées à des membres des forces égyptiennes à l’intérieur de nos frontières. »
Les meurtres ont suscité la colère dans la population égyptienne, surtout après qu’Ehoud Barak, le ministre israélien de la défense, ait déclaré que les attaques de jeudi dans le sud d’Israël reflétaient « l’affaiblissement de l’emprise de l’Egypte dans le Sinaï et l’augmentation des activités d’éléments terroristes ».
Khaled Fouda, le gouverneur du Sinaï, a réfuté les déclarations de Barak en disant que l’Egypte disposait « de patrouilles de sécurité en nombre plus élevé ainsi que de checkpoints dans le Sinaï ».
Réaction du gouvernement
Sami Enan, le chef d’état-major égyptien, a visité le Sinaï ce vendredi pour se recueillir devant ceux qui ont été tués et pour parler aux troupes.
Essam Charaf, le Premier ministre égyptien, a condamné les meurtres et a tenu une réunion d’urgence avec les membres du conseil militaire et les responsables des services du renseignement afin d’évaluer la situation.
Notre correspondant a déclaré qu’un certain nombre de décisions ont été prises lors de cette réunion.
« Le gouvernement égyptien a déclaré qu’il allait renouveler sa demande pour obtenir des excuses complètes de la part de l’état d’Israël. »
« Nous comprenons aussi que ils vont également exiger des compensations pour les familles du personnel de sécurité qui a été tué. »
« Peut-être plus important encore, le ministre égyptien des Affaires étrangères va convoquer l’ambassadeur d’Israël au Caire pour lui transmettre personnellement ces exigences », nous dit notre journaliste.
Plus tôt, Charaf a juré que le sang égyptien ne sera pas « versé sans qu’il y ait une réponse. »
20 août 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
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Z. Medoukh : Israël bombarde, Gaza résiste (photos)

lundi 22 août 2011 - 08h:31
Ziad Medoukh
Bonjour de Gaza
Quelques photos prises par un ami journaliste des derniers bombardements israéliens sur Gaza qui ont visé les maisons, les immeubles, les écoles, les marchés et les routes partout dans la bande de Gaza.
Malgré ces raids et ces bombardements aveugles qui visent les civils, Gaza, ses habitants résistent et résistent.
Amitiés de Gaza la résistante
Ziad
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(JPG) Ziad Medoukh est enseignant de français à l’université Al-Aqsa de Gaza et coordinateur du Centre de la Paix
Message de Ziad, du 21 août 2011 - ziadmedoukh@hotmail.com
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CCIPPP : La reconnaissance d’un État palestinien : oui mais dans quelle perspective ?

lundi 22 août 2011 - 12h:54
CCIPPP - Coordination nationale
La reconnaissance d’un État palestinien par l’Assemblée générale de l’ONU n’a de valeur que si elle s’inscrit dans la logique opposée au parcours misérable dudit « processus de paix »...
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Nous ne pouvons pas être « contre » la demande que fera l’Autorité Palestinienne à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain : reconnaître à la Palestine le statut d’État. Au vu du veto américain annoncé, et des conditions drastiques que certains pays européens posent pour voter oui (M. Juppé voudrait qu’en contrepartie, l’AP reconnaisse à Israël sa qualité d’État-nation du peuple juif !), le Conseil de Sécurité n’approuvera pas ce statut et l’Assemblée générale de l’ONU offrira une majorité confortable à une « recommandation » dans ce sens qui aura certes une valeur symbolique.
Toutefois l’enjeu est disproportionné avec le vacarme dont il a été l’objet, comme l’explique si bien Al Haq (1), l’organisation palestinienne spécialisée dans les questions juridiques, qui jouit de la qualité de consultant auprès du Conseil économique et social de l’ONU. Le statut d’État ou d’État observateur n’aura aucun impact sur le terrain. Il ne mettra pas un terme à l’occupation, à l’extension des colonies, à l’expropriation des terres et des maisons palestiniennes, aux lois de plus en plus discriminatoires et de type apartheid que vote la Knesset tous les jours. Ce statut donnera plus de visibilité et peut-être de moyens aux Palestiniens concernant la poursuite des transgressions israéliennes du droit international. Il n’entravera pas par contre le droit à l’auto-détermination, qui est un droit des peuples et non des États, et qui est irrépressible.
Alors pourquoi tant de crispation de la part d’Israël et des États-Unis ? Parce que Tel Aviv ne supporte aucun signe de rébellion, même minime, venant de l’Autorité palestinienne ! Cette dernière a inventé le « rendez-vous de septembre », comme un moyen de dépassement de l’impasse totale où se trouvaient les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens, 19 ans après les accords d’Oslo, supposées être le moyen de régler pacifiquement le « conflit » : une catastrophe continue pour le peuple palestinien ! L’Autorité palestinienne a alors eu recours à cet acte, lui aussi politique et pacifique, qui constitue une sorte de référendum international, quoique limité au niveau des gouvernements. La machine propagandiste israélienne s’est mise en branle pour dénoncer « l’agression », exiger le retour aux négociations (qu’Israël a fait capoter), et le président Obama a renchéri en parlant de tentative inadmissible « d’isoler » Israël. Ces réactions dévoilent comme nulle autre la nature des négociations de paix : des discussions pour imposer une totale reddition aux Palestiniens. D’ailleurs la partie palestinienne est priée de s’y soumettre sans « conditions préalables » selon la célèbre formule israélienne. Israël ne veut pas du « processus de paix », comme le prouvent ses agissements et ses déclarations, mais il ne veut pas non plus d’aucune annonce qui mettrait en doute ce même processus. C’est qu’il n’y a pas meilleur paravent pour camoufler le déchainement des systèmes de colonisation et d’apartheid en cours.
Le problème se situe ailleurs, du côté de l’Autorité palestinienne. Saeb Erekat, le responsable des négociations, a publié un document éloquent là-dessus. Il défend l’initiative de septembre comme moyen de reprendre le dialogue avec les États-Unis, et comme une manière de retourner aux négociations et de faciliter le traitement des questions épineuses de Jérusalem, des frontières, des réfugiés, de l’eau, de la sécurité et des détenus... Cette vision suppose que le vote de l’Assemblée fournira à l’Autorité palestinienne une sorte de soutien pour revenir moins dénudée à ces négociations. C’est faux ! D’ailleurs, Israël, qui n’a jamais voulu du processus de paix, utilisera ce vote comme un prétendu préjudice qu’il faudra réparer. Si l’Autorité palestinienne n’est pas encore parvenue à la conviction que ce fameux processus est bien mort (mort-né ?), qu’il est stérile de tenter de le réanimer, dans ce cas, le vote de septembre s’inscrira dans la continuité de la supercherie, et ne fera que renforcer l’impasse dans laquelle se trouve la situation palestinienne. Il s’agira d’une tentative malheureuse de contourner cette impasse pour y retomber de suite. Le vote de l’ONU sera alors une façon d’entretenir l’illusion d’une solution politique du « conflit » à portée de main. Or ne naîtront de ce vote, ni un État palestinien, ni des solutions aux problèmes que pose le système de colonisation et d’apartheid israélien.
L’Autorité palestinienne est prisonnière de sa propre histoire, des conditions qui ont accompagné sa mise en place et qui entourent son parcours, incluant les privilèges dont jouissent sa direction, et une couche sociale dont les intérêts sont intimement liés au prétendu processus de paix. Les États-Unis, et même l’Union européenne, exerceront des pressions économiques et politiques sur l’Autorité palestinienne, Israël pourra exercer des pressions sécuritaires.
L’approche militante du vote de l’ONU n’est pas tributaire des discours. Il ne s’agit pas de parler d’une certaine manière. Toute une structure doit suivre. Or, aucun indice n’indique que ce choix est pris. Ce qui ajoute à la fragilité de l’initiative de septembre.
En effet, la reconnaissance d’un État palestinien par l’Assemblée générale de l’ONU n’a de valeur que si elle s’inscrit dans la logique opposée au parcours misérable dudit « processus de paix », celle de la recherche d’une stratégie de mobilisation générale, de toutes les composantes de la société palestinienne (sous occupation, en situation d’apartheid, réfugiés), dans tous les domaines, pour imposer un autre rapport de force. Une stratégie dont l’objectif est de renforcer la lutte du peuple palestinien, soutenue par le fantastique mouvement de solidarité internationale qui l’entoure. Dans cette optique, le vote de l’Assemblée prendra toute son importance politique et symbolique. Sinon, l’acquis sera vite dissipé. Il n’aura été qu’un feu de paille !
La bataille de septembre mérite d’être menée et gagnée, comme le sont les autres combats face à Israël, petits ou grands, et ce dans tous les domaines politiques, intellectuels, économiques, sociaux ou légaux... Il en est ainsi de la campagne de la flottille internationale pour Gaza par exemple, qui contrairement aux tentatives de déformations israéliennes acharnées, n’avait pas pour objectif d’amener des vivres aux Gazaouis assiégés, mais de dénoncer et de condamner (politiquement, symboliquement, éthiquement et légalement si possible) l’embargo sur la bande de Gaza et son occupation effective. Il en est de même pour la campagne internationale du BDS dont l’objectif est de dénoncer et de condamner le système colonial et discriminatoire d’Israël. En fin de compte, le choix de mener des batailles contre ce système constitue la base de la confrontation en cours, qu’il s’agit d’entretenir et de confirmer. Il est le critère et la référence des négociations quand elles doivent être menées. Sans cela, toute initiative serait une navigation à vue.
La reconnaissance d’un État palestinien ne peut porter ses fruits que si elle s’articule à l’ensemble des stratégies déployées par le peuple palestinien pour assurer son droit à vivre dans la souveraineté, la justice et la dignité. Elle n’aura de sens que si elle n’est pas la fin à laquelle vise l’Autorité palestinienne, mais un moyen inscrit dans une stratégie plus large de résistance à l’occupant, ce qui pour le moment n’est pas le cas.

(1) Al Haq, 20 juillet 2011, Ref. no. 249/2011 Questions & Answers on Palestine’s September Initiatives at the United Nations.
La coordination nationale de la CCIPPP

18 août 2011 - CCIPPP