jeudi 23 juillet 2009

Haaretz : Tsahal tente d'imposer le silence à ses soldats

22/07/2009

Selon le quotidien israélien Haaretz, "l'armée israélienne emploie toutes ses capacités pour empêcher le témoignage des soldats sur ce qui s'est passé dans l’opération de plomb, dans la bande de Gaza."
Selon le rapport de la presse " les témoignages de soldats, publiée par l’association Shovrim Shtika («Rompre le silence») la semaine dernière, accable Tsahal au point de pousser des officiers militaires et non-militaires à s’imposer une sévère campagne de silence. "
Haaretz souligne que " Shovrim Shtika a réussi à rencontrer des soldats indépendants, de leur parler, et ce malgré l'interdiction expresse imposée par la maison », dénonçant de ce fait la capacité de l'armée israélienne à faire respecter l'obéissance. "
Haaretz précise que l’association « Rompre le silence », recueille et publie les témoignages de soldats ayant participé dans la guerre de Gaza, témoignages qui font état de mépris pour la vie des civils palestiniens, usage sans restriction de la force, destructions massives et vandalisme.
almanar.com

Erekat a demandé l'aide de Téhéran pour la réconciliation inter palestinienne

21/07/2009
Le porte parole du ministère iranien des affaires étrangères Hassan Kashkawi a révélé que le négociateur en chef palestinien Saëb Erekat a demandé l'aide de Téhéran pour favoriser la réconciliation entre les deux mouvements palestiniens le Fatah et le Hamas. E t ce lors de la rencontre qui l'a réuni avec le chef de la diplomatie iranien Manouchehr Mottaki, à Sharm- el-Cheikh, en marge du sommet des Non-alignés qui a eu lieu la semaine dernière.

Selon Kashkawi, cité par l'agence de presse iranien Mehr, Mottaki a assuré à son interlocuteur que la République islamique sans cesse de l'unité des factions palestiniennes, affirmant qu'elle constitue une stratégie stable du gouvernement iranien pour la réalisation des objectifs suprêmes du peuple palestinien.
Le porte-parole iranien a aussi révélé qu'une rencontre entre Mottaki et son homologue dans l'Autorité palestinienne, Riad Maliki a eu lieu à Sharm el-Cheikh.

almanar.com

Affaire Halimi: crime et instrumentalisation

le 22.07.2009

e qui vient de se passer, à peine le verdict énoncé au procès de Youssouf Fofana et de ses complices, est grave.

On comprend la douleur de la famille de Ilan Halimi, affectée par un meurtre barbare, dont le procès a établi le caractère antisémite pour ses auteurs principaux. On ne saurait admettre les pressions communautaristes du CRIF et d’autres associations juives confondant justice et vengeance, encore moins la décision de la Ministre de la Justice, Mme Alliot-Marie, qui a exigé un procès un appel pour ceux des inculpés condamnés à une peine moindre que celles requises.
Les parties au procès peuvent, comme le ministère public, faire appel du jugement. C’est leur droit. Telle n’a pas été la suite des évènements : des instances communautaires conduites par le CRIF ont fait pression, avec le relais de médias, pour que la ministre de la Justice, représentant le gouvernement, fasse appel. Elle s’est exécutée.
Les deux principaux syndicats de magistrats, l’Union Syndicale des Magistrats (”décision inquiétante pour l’avenir“) et le Syndicat de la Magistrature (“La justice c’est autre chose que la vengeance”) ont d’ailleurs immédiatement protesté L’avocat général lui-même, Philippe Bilger, avait reconnu un verdict “exemplaire“.
Porteuse d'une voix juive laïque, l'Union Juive Française pour la Paix est doublement scandalisée. Car dans les suites du verdict nous assistons à une double régression : il en va d’abord de l’indépendance de la justice par rapport au pouvoir politique, mais également des valeurs de la République qui devraient s’opposer au communautarisme, « ethnique » et pro-israélien, du CRIF qui ne peut que renforcer l’antisémitisme en France.

Le bureau national de l'UJFP
21 Juillet 2009

L’association d’al Aqsa : des groupes sionistes appellent à envahir la mosquée sainte d’al Aqsa

[ 22/07/2009 - 10:59 ]
Al Qods occupée - CPI

L’association d’al Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a annoncé que des groupes extrémistes sionistes ont appelé leurs fidèles à des attaques et violations contre la mosquée sainte d’al Aqsa, tout en incitant à l'exécution de leurs rites talmudiques et l’instauration du prétendu troisième temple juif.

Lors d’un communiqué de presse, l’association a alerté, le mardi 21/7, les fidèles et les gardiens de la mosquée d’al Aqsa à renforcer leurs efforts et être très vigilants pour la protéger et la sauver des agressions sionistes prévues, ce mercredi 22/7, contre les esplanades sacrées et près de la porte des Magrébins, dans la mosquée sainte.

Al Rachaq : toutes les factions palestiniennes vont participer à la prochaine tournée du dialogue

[ 22/07/2009 - 11:18 ]
Le Caire - CPI

Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Ezzat al Rachaq a affirmé que le report de la dernière tournée du dialogue national jusqu'au 25 août prochain vient sur la base de la demande du mouvement Fatah pour organiser sa sixième conférence et à cause de l'échec de trouver une solution au dossier des captifs politiques en Cisjordanie.

Dans un entretien spécial avec le centre Palestinien d'information, al Rachaq a dit, en marge de l'actuelle tournée du dialogue, qu'on va appeler toutes les factions Palestiniennes pour participer à la prochaine tournée du dialogue national.

Il a déclaré que l'entêtement du mouvement Fatah à propos des dossiers suspendus, notamment les captifs politiques, paralyse la réalisation de l'entente.

Le leader du Hamas a précisé que le mouvement du Hamas a réagi positivement durant toutes les tournées du dialogue et que sa position s'accorde avec celle du côté égyptien qui garde le dialogue inter-palestinien.

Il a déclaré que son mouvement n'entrave pas l'organisation du sixième congrès du mouvement Fatah et qu'il va réagir positivement avec la demande égyptienne en permettant aux membres du Fatah dans la bande de Gaza de participer à ce congrès dans la ville de Bethléem.

Au sujet des élections présidentielles et législatives prochaines, al Rachaq a dit : "nous avons affirmé au côté égyptien que le mouvement du Hamas ne participe pas à des élections sous l'ombre des désaccords palestiniens internes et nous soulignons également que le mouvement du Hamas n'a pas peur des élections, mais il refuse l'organisation des élections sans arriver à un accord".

Des projets sionistes valant des millions de dollars pour judaïser la ville de Yafa

[ 22/07/2009 - 11:28 ]
Al Nassera – CPI

Des compagnies d'immeubles et d'exploitations sionistes, ainsi que la municipalité sioniste, à Tel-Aviv, effectuent un plan de judaïsation, non précédent, dans la ville occupée de Yafa.

Ce plan va conduire à la multiplication des nombres de colons sionistes dans cette ville durant les années prochaines et l'expulsion des milliers d'habitants arabes, à travers les achats des maisons arabes et l'évacuation par la force de ses habitants, ainsi que l'instauration de grands projets de construction des maisons pour les sionistes.

Les projets sionistes qui coûtent des dizaines de millions de dollars ciblent le quartier d'al Ajmi, ainsi que d'autres quartiers arabes situés entre la rue d'al Nouzha et la mer.

Le plan vise à la construction d'un quartier résidentiel qui comportera 1300 unités coloniales pour les sionistes français, à Birat Daka, durant les 5 années prochaines.

De son côté, le journal hébreu, Ediot Ahronot, a déclaré que la municipalité de Tel Aviv a consacré plus d'un milliard de Shekels pour des exploitations dans la ville de Yafa.

La Suède : l'isolement du Hamas à travers le blocus est une mesure inacceptable

[ 22/07/2009 - 11:35 ]
Bruxelles – CPI

Le ministre suédois des affaires étrangères, Carl Bildt, a considéré que l'isolement de la Bande de Gaza, depuis plus de 3 ans, à travers le blocus israélien est inacceptable moralement.

Le chef de la diplomatie suédoise a dit dans son discours lors d'une séance d'écoute devant le comité des affaires étrangères au parlement européen, à Bruxelles, que l'isolement de la Bande de Gaza est une mesure inaccaptable moralement, en déclarant qu'il va causer des résultats négatifs contre l'état de l'occupation.

Le ministre des affaires étrangères de la Suède, l'actuel président de l'Union Européenne a dit: "on doit travailler pour activer le processus de paix au Proche-orient", tout en insistant sur certaines tentatives comme la médiation égyptienne et la conférence d'Annapolis.

L'occupation démolit le marché dans la ville d'Oum al Fahm et enlève 19 Palestiniens

[ 22/07/2009 - 17:24 ]
Oum al Fahm – CPI

Les bulldozers de l'occupation israélienne ont démoli, ce mercredi 22/7, le marché commercial d'al Sa'adi dans la ville d'Oum al Fahm, dans les territoires occupés en 1948, sous une forte protection sécuritaire.

Des témoins oculaires ont dit que de grandes forces de la police sioniste accompagnées des bulldozers ont fermé la région de Wadi Ara en interdisant aux Palestiniens d'arriver à cet endroit et empêcher les bulldozers sionistes de démolir le marché, avant d'arrêter 19 jeunes palestiniens.

Les témoins ont ajouté que cette opération de destruction a été exécutée également contre des boutiques palestiniennes pleines de marchandises, en causant de grands dommages.

On note que la démolition des maisons et des boutiques représente l'une des formes de discrimination raciale adoptée par l'occupation contre les palestiniens.

Compte-rendu de la rencontre réunissant Dahlan, Abbas et Sharon (2)

[ 23/07/2009 - 03:02 ]
Amman – CPI

Farouq Al-Qaddoumi, le deuxième homme du mouvement du Fatah, a levé le voile sur une rencontre tenue entre deux personnages de son mouvement et l’ancien premier ministre israélien Sharon. La rencontre se concentre sur l’assassinat d’hommes politiques et militaires palestiniens dont le défunt Yasser Arafat.

Pour mettre au courant ses lecteurs, le département français de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a noté opportun de traduire et de publier ci-dessous le compte-rendu de ladite rencontre ; en voici le deuxième volet :

(2)

Sharon : Le premier pas devra être l’assassinat d’Arafat, en l’empoisonnant. En effet, je ne veux pas l’expulser vers un autre pays si je n’ai pas une garantie internationale afin qu’il soit assigné à résidence, sinon, il reviendra.

Abou Mazen : Si Arafat meurt avant que nous ne puissions prendre la situation en main, mettre la main sur les institutions, sur le mouvement du Fatah et sur les brigades d’Al-Aqsa, nous rencontrerons beaucoup de difficultés.

Sharon : Bien au contraire ; vous n’obtiendrez rien tant qu’Arafat est en vie.

Abou Mazen : L’idée est que nous faisons tout passer par Arafat, et cela sera une aubaine aussi bien pour nous que pour vous. Ainsi, se heurter aux factions palestiniennes et liquider leurs chefs, tout cela sera mis sur le dos d’Arafat. Les gens ne diront pas que c’est Abou Mazen qui aura fait ceci et cela. C’est le président de l’autorité palestinienne qui l’aura fait. Moi, je connais bien Arafat. Il n’accepte jamais d’être mis à l’écart. Il veut toujours rester le raïs. S’il perdait tous les privilèges, s’il ne lui restait que le choix d’une guerre civile, il préférait rester raïs.

Sharon : Avant Camp David, vous disiez qu’Arafat était toujours le dernier au courant. Mais Barak et Bill Clinton se sont trouvés étonnés qu’il connaissait tout et en détail.

Dahlan : Nous avons mis en place un service mixant la police et le service de sécurité préventive. Le nombre de ses éléments a dépassé les 1800. Ce nombre sera augmenté par des éléments que vous approuverez. Et nous imposons aux officiers des conditions difficiles et nous faisons tout pour qu’ils nous obéissent. Nous travaillons pour mettre à l’écart tous les officiers qui se permettent de se mettre sur notre chemin. Et nous ne ferons de cadeau à personne.

Nous avons commencé de façon intense à mettre sous contrôle les membres dangereux du Hamas, du Djihad Islamique et des brigades d’Al-Aqsa. Si vous me demandiez de désigner les cinq personnes les plus dangereuses, je pourrais vous donner leurs places avec précision. Cette précision vous permettra de les frapper rapidement, dès qu’ils auront fait un acte contre vous. Et maintenant, nous tâchons à percer les factions palestiniennes, pour pouvoir plus tard les démanteler et les liquider.

Sharon : Je vous épaulerai par le ciel pour frapper tout objectif difficile pour vous. Toutefois, j’ai peur qu’Arafat ait pu vous percer et ait transmis vos plans aux Hamas, au Djihad Islamique et aux autres.

Dahlan : Ce service n’a rien à voir avec Arafat, ni de près ni de loin, hormis les salaires, via Salam Fayyad (le ministre des finances de l’époque). Nous avons pu consacrer un budget pour ce service. Arafat perd de plus en plus sa puissance. Nous ne le quittons pas en cette étape.

Sharon : Nous devons vous rendre facile la liquidation des chefs du Hamas, en commençant par provoquer une crise pour pouvoir tuer tous les chefs militaires et politiques. Ainsi, contrôler le terrain sera plus facile.

Abou Mazen : De cette façon nous échouerons totalement ; nous n’aurons pas la capacité de mettre à exécution quelle partie de ce plan que ce soit. En plus, la situation explosera sans qu’on ait de pouvoir pour la maîtriser.

La délégation américaine : Nous croyons que le plan de Dahlan est parfait et qu’il faut leur laisser un temps d’accalmie pour une maîtrise totale. Vous devez vous retirer de certains territoires et laisser l’affaire de la sécurité à la police palestinienne. Mais dès qu’une opération se sera effectuée, vous reviendrez et frapperez durement afin que les gens sentent que les résistants sont un vrai fardeau et que ce sont eux qui obligent l’armée israélienne de retourner aux territoires évacués.

Palestine, le 22 juillet 2009

Palestine - 22-07-2009
Par IMEMC
Des dizaines de blessés à Gaza et l’armée kidnappe des civils en Cisjordanie.

Un groupe d’hommes armés inconnus a attaqué dans la nuit de mardi une fête de mariage à Gaza ville, blessant au moins 40 personnes.

On ne sait pas l’attaque est liée aux scissions inter-factions entre les partis politiques palestiniens rivaux (c’était la fête du mariage du neveu de Mohammad Dahlan), ou bien à une activité criminelle.

Les témoins ont dit aux médias locaux que les attaquants avaient lancé des grenades sur les gens.

Selon les sources médicales, l’attaque a fait 40 blessés, parmi lesquels plusieurs sont dans un état critique. Aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque.

Depuis que le Hamas a pris le contrôle de la Bande de Gaza en juin 2007, de telles attaques sur les personnes et les biens ont considérablement diminué.

Mercredi soir, les chars israéliens ont envahi des parties nord de la Bande de Gaza. Les témoins ont rapporté que les chars avaient ouvert le feu sur des maisons pendant que des bulldozers détruisaient des terres agricoles dans le voisinage. Il n’y a pas eu de blessés.

En Cisjordanie, l’armée a kidnappé 5 palestiniens lors d’invasions avant l’aube. Les troupes ont fouillé et vandalisé des maisons à Hébron, Naplouse et Jénine. Les 5 hommes ont été emmenés en camp de détention militaire, a dit l’armée.

D’autre part, la police israélienne a démoli une maison dans le village arabe d’Um al-Fahem, en Palestine 48. La police a arrêté 17 jeunes du village lorsque ceux-ci ont essayé d’arrêter l’attaque. Selon des sources locales, la maison avait été démolie une première fois le mois dernier.

La police dit que la maison a été construite sans les documents légaux. Les villageois ont dit que la municipalité israélienne n’accorde que rarement les permis de construire, qui coûtent de toutes façons bien plus chers que de construire la maison soi-même.
Source : IMEMC
Traduction : MR pour ISM

Si c’était vous ?

Gaza - 22-07-2009
Par Eva Bartlett
Imaginons une situation basée sur la réalité à Gaza.
Vous êtes né dans un camp. Depuis votre naissance, tout ce que vous connaissez, ce sont des couloirs étroits, des pièces bondées, et les raids et les invasions de l’occupation. Vous avez fait tout ce que vous pouviez pour vous instruire. Chaque été, vous avez suivi des cours pour animer des groupes, et, adolescent, vous avez fait du bénévolat auprès des jeunes, leur enseignant le dessin ou leur donnant des conseils lors de camps d’été.


Vous avez suivi des cours de langue et d’informatique, participé à des programmes de développement démocratique, travaillé avec les handicapés, effectué une bonne scolarité jusqu’au bac (et il vous tarde de poursuivre vos études dans un endroit où c’est possible), vous avez été placé en apprentissage puis trouvé du travail dans votre champ de compétence.

Et vous avez de l'ambition, travailler dans votre communauté, vous occuper de la jeune génération et l’aider à se développer au-delà des murs de ses camps.

Mais vous vivez dans un endroit où rien n’est possible, tout est fermé, et votre propre travail ne vous permet pas de gagner votre vie. Vous n’avez aucune possibilité d’utiliser les compétences que vous avez si méticuleusement acquises. Vous n’avez aucune chance de trouver un meilleur poste. Vous n’avez aucune chance de quitter votre secteur pour étudier, goûter la nourriture d’un autre pays et voir à quoi ressemblent les levers de soleil, ailleurs.

Et aujourd’hui, quelqu’un de votre famille vient se suicider à cause des dettes, des murs et des grilles, et des rêves étouffés.

Continueriez-vous à penser que le monde est un bel endroit ? Comment, d’où tireriez-vous la foi de croire que ça va aller, qu’il est possible de rêver ?
Source : In Gaza
Traduction : MR pour ISM

Les colons se multiplient et avancent

Palestine - 22-07-2009
Par Mel Frykberg
Un petit village niché dans une vallée entre plusieurs collines, dans le gouvernorat de Bethléem, lutte aujourd’hui pour sa survie. Tout autour de Wadi Fuqin, à l’extérieur de Bethléem, au sud de la Cisjordanie, la colonie israélienne illégale de Beitar Ilit, forte de 35.000 colons, est en pleine expansion. Elle est située sur une colline qui surplombe le petit village, qui abrite 2.500 Palestiniens.

A côté de la colonie, plusieurs avant-postes coloniaux ont poussé comme des champignons et, avec Beitar, encerclent et bouclent Wadi Fuqin.

Alors que la construction coloniale connaît un boom et que le nombre de colons à Beitar et dans les avant-postes continue d’augmenter, autorités israéliennes interdisent aux Palestiniens de Wadi Fuqin de construire de nouvelles maisons, ou d’agrandir l’existant pour loger les nouvelles générations.

IPS a accompagné les fonctionnaires du ministère de l’agriculture de l’Autorité Palestinienne (PA) lors d’une visite de Bethléem et des villages alentours pour constater de visu la diminution inquiétante de la terre qui reste disponible pour les Palestiniens au fur et à mesure que l’expansion coloniale s’accélère en Cisjordanie.

« C’est un désastre, » dit le docteur Ismail Da’iq, ministre de l’agriculture de l’AP. « Nous perdons des terres à une vitesse sans précédent à cause de l’expansion des colonies israéliennes et des zones militaires fermées. »

« Pour combattre ce vol de terre continue, nous avons lancé le projet de planter 5 millions d’arbres sur les terres du gouvernorat de Bethléem au cours des 5 prochaines années, » dit Da’iq à IPS. « Nous espérons qu’Israël aura plus de difficultés à exproprier nos terres, mais ce n’est pas une garantie. »

Evidemment, sur la route de Ramallah à Bethléem, le correspondant d’IPS a vu plusieurs dizaines d’arbres palestiniens sciés juste au dessus du niveau du sol par les autorités israéliennes.

Selon les accords d’Oslo de 1993, 66% du gouvernorat de Bethléem se retrouvaient faisant partie de la zone C, qui tombe sous juridiction israélienne totale en ce qui concerne le plan et la construction.

« L’Autorité Palestinienne a fait une erreur en acceptant ça pendant Oslo, mais c’est quelque chose que nous espérons rectifier. Nous sommes déterminés à ne pas reprendre les pourparlers de paix tant qu’Israël ne gèlera pas toute activité de colonies en Cisjordanie, » dit Da’iq à IPS.

Selon un rapport publié le mois dernier par le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), après les quatre dernières décennies d’occupation israélienne, il ne reste à l’usage des Palestiniens que 13% des terres du gouvernorat, dont la plupart sont fragmentées.

« Aujourd’hui, sur le gouvernorat de Bethléem, environ 86.000 israéliens vivent dans 19 colonies et 16 avant-postes, » dit le rapport d’OCHA. « La population palestinienne est d’environ 175.000 personnes. »

Si la construction de la barrière de séparation continue sur le tracé actuel, l’accès palestinien à la terre, aux pâturages et aux ressources d’eau sera encore davantage limité.

Le mur actuel pénètre profondément dans le territoire palestinien par rapport à la ligne Verte reconnue internationalement, avalant de grands pans de territoire.

On estime à 21.000 le nombre de résidents palestiniens du gouvernorat de Bethléem qui en conséquence auront davantage de restrictions d’accès aux marchés, aux services de santé et à l’enseignement dans les secteurs urbains de Bethléem, et le potentiel de la ville pour l’expansion résidentielle et industrielle a déjà été réduit.

La plupart des habitants sont également coupés de Jérusalem Est palestinienne, puisque un nombre limité d’entre eux obtient le permis de sécurité israélien requis pour entrer dans la cité.

Ceux qui ont la chance d’avoir ce permis, la plupart du temps pour travailler, attendent en moyenne une heure et dix minutes pour passer la barrière de sécurité, selon un rapport de l’UNRWA publié au début de l’année.

Jérusalem Est est un pôle culturel, éducatif, religieux, commercial et familial considérable pour les Cisjordaniens.

La municipalité de Jérusalem a également redessiné les limites municipales de la ville pour intégrer de gros morceaux du secteur de Bethléem, dont les grandes colonies israéliennes Har Homa et Gilo.

Israël a accéléré l’appropriation de la terre palestinienne en 1950 sous la Loi des Biens des Absents. Des centaines de milliers de Palestiniens avaient soit fui, pour la plupart temporairement, ou avaient été chassés de leurs terres pendant la guerre de 1948 qui a vu la naissance de l’Etat juif.

Il ne reste aujourd’hui au village de Nahalin, près de Bethléem, que 10.000 dunams (1 dunam = 0,1 hectare) de terre. Avant 1948, il en avait 17.000 dunams.

« En 1948, mon grand-père avait 100 dunams de terres, sur lesquelles il faisait pousser des oliviers et de la vigne, »
raconte à IPS Dib Najaja, père de 5 enfants. « Aujourd’hui, il ne reste à ma famille que 2 dunams. Je pourrais gagner 700 dollars de plus par mois si je pouvais toujours cultiver cette terre. »

« Mais j’ai de la chance parce que j’ai un travail à temps plein comme membre du conseil municipal. Ceux dont les revenus ne dépendent que de la terre sont dans la misère. »

Wadi Fuqin, qui se trouve contre la Ligne Verte, est dans une situation précaire parce que la survie de la moitié du village dépend de l’agriculture.

Avant 1948, lorsque tous les villageois ont soit fui soit été expulsés, le village possédait 14.000 dunams de terre. Aujourd’hui, il en a 6.000.

« A la suite de la guerre arabo-israélienne de 1967, lorsqu’Israël a occupé la Cisjordanie, nous avons commencé à quitter le camp de réfugiés de Deheishe et nous nous sommes glissés en douce, la nuit, petit à petit, jusqu’à ce qu’un nombre important d’entre nous soit revenu au village, » raconte Muhammad Shaker, 80 ans, un des réfugiés de l’époque, qui vit dans une grotte voisine.

L’avenir de Wadi Fuqin est à la merci de la pression internationale sur Israël.

« Nous avons besoin d’aide pour réhabiliter la terre et la rendre une fois encore viable d’un point de vue agricole, » dit à IPS Awni Al-Manassra, membre du comité du village. « Nous avons aussi besoin d’aide financière pour les procès devant les tribunaux israéliens pour confiscation de terre et démolitions de maisons, pour celles qui ont été construites sans permis israélien. »

Le groupe israélien pour les droits de l’homme Peace Now a rapporté que les autorités israéliennes ont approuvé la construction de 790 nouveaux appartements à Beitar Illit. Un projet existe également de construction de 2.500 appartements à Gi’vat Eitam, une extension de la colonie Efrat, près de Bethléem.
Source : IPS- Ism (International Solidarity Movment)

L'Union Européenne dénonce la colonisation à Jérusalem-Est

Téhéran.Irna. 21 Juillet 2009.

La municipalité israélienne a donné son feu vert pour judaïser la partie est de la ville de Jérusalem, attitude "provocatrice" dénoncée par l'Union Européenne (UE).

La présidence suédoise de l'Union européenne a appelé mardi 21 juillet le régime israélien à s'abstenir de toute action "provocatrice" à Jérusalem-Est.


"La présidence de l'UE appelle Israël à s'abstenir de toute action provocatrice à Jérusalem-Est, y compris des démolitions et des évictions, comme le quartette pour la paix au Proche-Orient, constitué outre l'UE, des Etats-Unis, de la Russie et de l'ONU l'a également signifié le 26 juin", peut-on lire dans sa déclaration. "Ce genre d'action est illégal au regard du droit international", a ajouté la présidence suédoise.


La municipalité du régime israélien a donné son feu vert à la construction d'un nouveau quartier de colonisation sur le site de l'hôtel Shepherd, sur un terrain saisi par le régime israélien en 1968, après avoir été propriété de l'Etat jordanien.


L'objectif est de judaïser la partie orientale de Jérusalem, occupée et annexée par Israël depuis juin 1967, et dont les Palestiniens voudraient faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.


Quelques 190.000 Israéliens se sont installés dans une dizaine de quartiers de colonisation à Jérusalem-Est où vivent 270.000 Palestiniens.


La présidence suédoise a rappelé mardi la position définie par l'UE dans sa déclaration du 24 mars, où elle appelait déjà le régime israélien à "suspendre immédiatement" les expulsions.


L'UE s'y disait "profondément préoccupée par les ordres d'expulsion notifiés aux familles al-Rawi et Hanoun à Jérusalem-Est", succédant à d'autres, et qui, "combinées à l'activité de colonisation" israélienne dans cette partie de la ville "menaçaient les chances de paix".


L'UE se joint ainsi à des démarches identiques des Etats-Unis et de la Russie.Washington a déjà demandé à Israël de stopper son projet de construction de 20 logements juifs à Jérusalem-est.


La Russie a quant à elle appelé mardi le régime israélien à "stopper immédiatement" la colonisation.


La France a convoqué au Quai d'Orsay l'ambassadeur israélien à Paris, Daniel Shek, afin de réclamer à l'arrêt de la colonisation à Jérusalem-est, a indiqué mardi également le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, quelques jours après une mesure similaire des Etats-Unis.


Les États-Unis pourraient réduire d'un milliard de dollars les garanties bancaires accordées par le Trésor américain à des emprunts d'Israël pour compenser les investissements dans les colonies, a indiqué lundi un quotidien économique israélien. Selon Calcalist , en 2003, le Congrès avait accordé des garanties bancaires américaines d'un montant de 9 milliards de dollars pouvant être utilisées par Israël pour lever des emprunts dans des conditions avantageuses sur les marchés financiers américains.


Israël doit geler la colonisation – Ban

22 juillet 2009 – Le Secrétaire général de l'ONU a appelé mercredi Israël à geler ses activités de colonisation et à autoriser l'entrée de biens vers Gaza tout en regrettant parallèlement que le Hamas n'ait pas renoncé à la violence.

« J'exhorte le gouvernement d'Israël à respecter pleinement ses obligations, notamment le gel des activités de colonisation et leur croissance naturelle. Si Israël continue son activité de colonisation, ce sera non seulement contraire au droit international mais aussi à un ferme consensus international », a déclaré Ban Ki-moon dans une allocution à la Réunion internationale sur la question de Palestine convoquée à Genève et prononcée par le chef de l'ONU à Genève, Sergei Ordzhonikidze.

Israël devrait aussi cesser ses actions unilatérales à Jérusalem telles que la destruction de maisons, et respecter l'avis facultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) sur le mur [de séparation entre Israël et la Cisjordanie], qui date d'il y a cinq ans, a précisé le Secrétaire général.

M. Ban a fait observer qu'avec ses récentes mesures bienvenues pour alléger les barrages sur d'importants trajets en Cisjordanie, Israël avait montré qu'il était possible de modifier des pratiques établies de longue date.

Enfin, le Secrétaire général a demandé à Israël d'autoriser l'entrée de biens de base et des matériaux de reconstruction dans Gaza.

Parallèlement, il s'est dit préoccupé de la poursuite des violences et des tirs de roquettes depuis Gaza, même s'il y a eu une baisse de leur niveau.

Il a appelé à faire plus pour empêcher l'entrée d'armes illicites dans Gaza. Enfin, il souhaité que l'Autorité palestinienne intensifie ses efforts sur le terrain et regretté que le Hamas n'ait pas renoncé à la violence et ne se soit pas engagé à respecter les engagements préexistants et la solution des deux Etats, dont Israël.

Ban Ki-moon a déploré enfin le maintien en détention du caporal israélien Gilad Shalit et le fait que la Croix-Rouge n'ait toujours pas eu accès à lui.

un.org

Des personnalités arabes et internationales plaident pour la résistance

21 Juil 2009

Damas / M. Georges Galloway, membre du la Chambre britannique des Communes, a souligné l'importance de la poursuite de l'appui à la résistance nationale palestinienne "or tout le monde a le droit de défendre ses territoires".

"La Palestine est un pays indépendant qu'on avait usurpé en y ayantt fait parvenir des personnes des quatre coins du monde ", a stigmatisé M. Galloway dans une déclaration faite en marge du Forum arabe et international d'appui à l'option de la résistance, rapportée par la chaîne de télévision al-Aqsa, plaidant pour le retrait par Israël des territoires palestiniens occupés et sa reconnaissance du droit des Palestiniens au retour.

Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de lever le blocus imposé à la bande de Gaza et de réaliser l'unité nationale palestinienne.

De son côté, l'avocat et militant juif américain, Stanley Cohen, a appelé les Palestiniens à s'attacher à la résistance jusqu'à la libération de leurs territoires.

"Je suis pour le mouvement de la résistance nationale palestinienne, Hamas, et toutes les factions de résistance, car ils défendaient leurs territoires, leur peuple et leurs enfants", a-t-il dit, affirmant que tout juif qu'il est, il s'oppose cependant à tout ce que faisaient les Israéliens qui, a-t-il estimé, ne sont pas de vrais juifs, "mais un groupe de sionistes qui agressent un peuple".

M. Khaled al-Soufiani, secrétaire général de la Conférence régionale arabe, a pour sa part souligné que la victoire que la résistance nationale avait réalisée en 2007 et en 2009 avait rehaussé la confiance des Arabes de pouvoir se libérer de l'occupation israélienne.

Enfin, M. Yasser Amayra, directeur du rassemblement des syndicalistes en Palestine, a indiqué que la question des détenus palestiniens dans les geôles israéliens fait l'un des axes du Forum réuni à Beyrouth.

A.A. / Gh.H.

sana.sy

L'ex-président libanais stigmatise le mutisme international vis-à-vis des violations israéliennes incessantes

21 Juil 2009


Beyrouth / L'ex-président libanais Emile Lahhoud s'en est pris au mutisme international vis-à-vis des violations et des agressions israéliennes répétées contre le Liban et son refus d'exécuter la 1701.

Parlant à radio al-Nour, M. Lahhoud a affirmé que la FINUL devrait observer la justice et travailler en coordination avec l'armée libanaise et non exécuter les ordres des Etats-Unis et d'Israël et les aider à grignoter des terres libanaises au profit d'e ce dernier.

L'ex-président libanais, évoquant les tentatives d'Israël de semer la sédition entre les Libanais, a insisté sur la résistance comme voie juste et unique pour conserver la stabilité et la souveraineté du Liban.
Toujours sur fond des violations israéliennes et des transgressions de la FINUL, le député Nawwaf al-Moussaoui, du bloc de la fidélité à la résistance, a averti qu'Israël cherchait à transformer la FINUL en bras exécutant ses visées au sud-Liban.

Réitérant le refus par tous les Libanais de la transformation de la mission des forces internationales, M. al-Moussaoui s'est demandé quel en est de la mission de ces forces dans l'arrêt des violations israéliennes de l'espace aérien et de la souveraineté libanais.

Le député Ali Khreiss, du bloc de la libération et du développement, a insisté de son côté sur la nécessité que la FINUL travaille en collaboration avec l'armée libanaise pour mettre fin aux violations israéliennes répétées surtout à Chabaa et à Kfar Chouba.

De même, l'ancien député Adnan Araqji, a stigmatisé la position de la communauté internationale et des Nations Unies qui ferment les yeux sur les violations israéliennes de la 1701 et appelé à une action forte et sérieuse obligeant Israël à appliquer cette résolution.
Gh.H.

sana.sy

Condamnation européenne des opérations de colonisation israéliennes à al-Qods occupée

21 Juil 2009

Paris / Le chef de la diplomatie française, M. Bernard Kouchner, a dit que la France avait convoqué au siège du ministère français des Affaires étrangères l'ambassadeur israélien à Paris.

"Il y a une divergence très claire" entre Israël et les ةtats-Unis "qui, ces derniers, ont exigé l'arrêt de la colonisation à Jérusalem-est dans un quartier précis", a indiqué M. Kouchner lors d'une conférence de presse, tenue aujourd'hui à Paris.

Notons que l'ambassadeur israélien avait été convoqué la semaine dernière au Quai d'Orsay afin de présenter des explications quant au nouveau plan colonial que son gouvernement entend mettre en œuvre au quartier de Cheikh Jarrah, à al-Qods occupée.

D'autre part, le chef de la commission des Affaires étrangères au Parlement allemand a appelé, aujourd'hui, les autorités de l'occupation israélienne à mettre fin aux travaux de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, notamment à al-Qods, affirmant qu'Israël, en rejetant les demandes internationales, s'oriente peu à peu vers le suicide politique.

"Si Israël veut maintenir sa sécurité, il doit accepter la solution à deux Etats", a-t-il précisé.

Dans le même contexte, la présidence suédoise de l'Union Européenne avait mis en garde contre les ordres de démolition et d'expulsion que donnent les autorités israéliennes, soulignant que de telles pratiques feront partir en fumée tout espoir de paix.

A.A. / R.Jorf

sana.sy

Abou Chaer condamne l'approbation israélienne de la construction d'une boîte de nuit à côté d'al-Aqsa

21 Juil 2009

Gaza/ M. Taleb Abou Chaer, ministre des Waqfs et des affaires religieuses au gouvernement palestinien limogé, a vivement condamné l'escalade israélienne sauvage à l'encontre de la ville sainte d'al-Qods et le grand danger menaçant ses lieux saints, en particulier la mosquée d'al-Aqsa.

Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui et rapporté par la chaîne satellitaire d'al-Aqsa, M. Abou Chaer a indiqué que l'approbation par les forces de l'occupation sioniste de construire une boîte de nuit juive à côté de la mosquée al-Aqsa est une chose "inacceptable".

M. Abou Chaer a mis en garde contre la gravité de la construction par l'occupation israélienne d'un Synagogue juif près de la Mosquée d'al-Aqsa, ainsi que des opérations de judaïsation de la Mosquée, notamment avec la poursuite des fouilles sous la mosquée pour la détruire et y établir le temple de Soulaymane.

M. Abou Chaer a appelé les pays arabes et islamiques à soutenir la Mosquée d'al-Aqsa et la ville sainte d'al-Qods et à faire face à la colonisation israélienne. D'autre part, le vice ministre israélien des affaires étrangères a dit: "Israël ne va pas mettre fin aux opérations de colonisation, en particulier à al-Qods".

En plus, les colons israéliens ont appelé à la violation demain de la Mosquée al-Aqsa en faisant des prières talmudiques liées à la construction du temple de Suleyman.

Dans un communiqué de presse rapporté par l'agence d'informations /La Palestine maintenant/, l'institution d'al-Aqsa des Waqfs et du patrimoine a appelé à la vigilance pour empêcher n'importe quelle violation d'al-Aqsa, affirmant que ces activités commises contre la Mosquée d'al-Aqsa coïncident avec des campagnes mondiales et locales appelant à l'accélération des pas pour construire le temple de Soulaymane.

A. Chatta / R.Jorf

sana.sy

La Russie appelle Israël à arrêter ses activités de colonisation dans les territoires palestiniens occupés

22 Juil 2009

Moscou / La Russie a appelé aujourd'hui Israël à arrêter immédiatement les activités de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem occupé (al-Qods).

Dans une déclaration publiée aujourd'hui sur le site – Internat du ministère russe des Affaires Etrangères, le porte parole du ministère Andreï Nesterenko, a annoncé qu'Israël devrait se conformer aux articles de la carte de route et aux communiqués publiés par le quartette international et le sommet du G8 tenu récemment en Italie.

M. Nesterenko a estimé que ceci est susceptible d'assurer de bonnes circonstances pour accélérer la reprise des négociations palestino -israéliennes, affirmant que la Russie œuvrera d'une manière efficace à réaliser cet objectif.

N.S. / L.A.

sana.sy

L'ISESCO dénonce la judaïsation par Israël des noms des villes palestiniennes

22 Juil 2009

Rabat / L'organisation islamique de l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) a appelé la communauté internationale à œuvrer auprès de l'ONU pour empêcher l'exécution de la décision israélienne de judaïser les noms des villes palestiniennes.

Un communiqué publié sur le site Internet de l'UNESCO dénonce vivement la décision israélienne de judaïser les noms des villes, des localités et des villages palestiniens, qui sont écrits sur les pancartes et les signes routières dans les territoires palestiniens occupés.

Le communiqué souligne que cette décision, qui constitue une violation flagrante des résolutions internationales concernant l'occupation israélienne, vise à estomper les réalisés historiques et géographiques des territoires palestiniens et menace directement l'identité arabe islamique de la Palestine.

L.A.

sana.sy

Netanyahu s’accroche au « mur de l’apartheid »

Le Premier ministre israélien a une nouvelle fois exclu, hier au Parlement, tout démantèlement de la barrière de séparation érigée par Israël en Cisjordanie.


« J’entends aujourd’hui des gens qui disent que puisque la situation est calme en Cisjordanie, on peut démanteler la clôture de sécurité, mais en fait c’est grâce à cette barrière que le calme règne », a affirmé M. Netanyahu lors d’un discours au Parlement. « C’est grâce à cette barrière et à une certaine amélioration de l’action des services de sécurité palestiniens (de l’Autorité palestinienne) que la situation est calme. La barrière restera en place », a-t-il ajouté. Présentée par Israël comme une « clôture antiterroriste », la barrière est qualifiée de « mur de l’apartheid » par les Palestiniens. Son tracé mord dans plusieurs secteurs sur la Cisjordanie. Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice (CIJ), avait jugé que « la construction par Israël, puissance occupante, du mur en territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de Jérusalem-Est, est contraire à la loi internationale ».



Par R. I.

elwatan.com

Quand Ban Ki-moon se plaint d’Israël…

La communauté internationale a manifestement bien du mal à défoncer le mur israélien quant au gel des colonies.


Droit dans ses bottes, le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, n’a pas cédé d’un pouce sur sa position, malgré le tir groupé des puissants de ce monde, mais également du secrétaire général de l’ONU. Faute de pouvoir lui forcer la main par des résolutions contraignantes ou des sanctions comme il est d’usage en pareil cas de refus flagrant d’obtempérer, l’ONU et les dirigeants occidentaux multiplient les formules à la tonalité presque pathétique. Ainsi, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exhorté hier Israël à geler ses activités de colonisation dans les territoires palestiniens. Dans un message lu à l’occasion de l’ouverture à Genève d’une réunion de deux jours des Nations unies sur la Palestine, le SG de l’ONU a appelé le gouvernement d’Israël à « remplir totalement ses obligations », notamment le « gel de la colonisation ». « Si Israël continue son activité de colonisation, ce ne sera pas seulement en infraction avec le droit international, mais aussi contre un fort consensus international », a-t-il ajouté.

Pour Ban Ki-moon, les autorités israéliennes « doivent aussi mettre un terme aux actions unilatérales à Jérusalem, telles que les destructions de maisons ». Israël doit également « se plier à l’avis de la Cour internationale de justice, vieux de cinq ans », qui a jugé illégale la construction du mur de séparation avec les territoires palestiniens. On a presque peine à croire que c’est le secrétaire général de l’ONU himself qui parle, et pour cause ! Les entorses au droit international sériées par Ban Ki-moon sont déclinées comme autant de chefs d’inculpation contre l’Etat hébreu. Mais la péroraison et la comparaison s’arrêtent là. Le premier responsable de la paix dans le monde n’a pas jugé utile de convoquer le Conseil de sécurité pour statuer sur le cas Israël ou à tout le moins appeler clairement à des sanctions. Pour nettement moins grave que cela, des pays ont été désignés à la vindicte mondiale. L’épisode des affrontements en Iran après la réélection d’Ahmadinejad en est le parfait exemple. Du reste, le double standard du traitement onusien n’est pas nouveau. Que peuvent donc apporter de plus ces plaintes du SG de l’ONU alors que Netanyahu n’a pas fait cas des appels des Etats-Unis, de la France, de l’Union européenne et de la Russie, au gel de la colonisation à l’est d’El Qods occupé ? Pas grand-chose.

Le porte-parole du département d’Etat américain a même déclaré hier « prématuré » des éventuelles sanctions économiques contre Israël ! Il va peut-être falloir attendre que les colonies sauvages atteignent les murs de la mosquée Al Aqsa pour brandir un stop ! Le président syrien, Bachar Al Assad, et le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont, de leur côté, souligné, hier à Alep (nord de la Syrie), qu’Israël devait avoir « une véritable volonté politique » pour parvenir à la paix au Proche-Orient. Une paix qui, d’après eux, doit être « basée sur les résolutions internationales et sur le retrait d’Israël des territoires arabes occupés, dont le Golan, jusqu’à la ligne du 4 juin 1967 » qui prévalait avant la guerre israélo-arabe. Mais de telles exigences paraissent chimériques alors que les colons israéliens rognent chaque jour un peu plus sur le périmètre palestinien qui se rétrécit comme peau de chagrin, avec la bénédiction politique et religieuse du gouvernement Netanyahu. Mais au-delà de ce statut « d’intouchable » dont use et abuse Israël, c’est la crédibilité des Nations unies, mais surtout des Etats-Unis et leurs alliés au Conseil de sécurité, qui est lourdement entachée. Et voler au secours de « l’intégrité territoriale » de la Géorgie prétendument menacée par la Russie s’apparente à une grande malhonnêteté. C’est comme cela, le monde est aussi injuste que le sont ses seigneurs.



Par Hassan Moali

elwatan.com

Ankara prêt à reprendre sa médiation entre Israël et la Syrie


23/07/2009


TURQUIE
Le président syrien Bachar el-Assad et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont souligné hier à Alep qu'Israël devait avoir « une véritable volonté politique » pour parvenir à la paix au Proche-Orient. Cette paix doit être « basée sur les résolutions internationales et sur le retrait d'Israël des territoires arabes occupés, dont le Golan, jusqu'à la ligne du 4 juin 1967 » qui prévalait avant la guerre israélo-arabe, ont souligné les deux dirigeants.
Damas réclame la restitution intégrale du plateau stratégique du Golan, conquis par Israël en 1967 puis annexé en 1981. La Syrie et Israël ont lancé en mai 2008 des pourparlers indirects de paix par l'entremise de la Turquie. Ces pourparlers ont été suspendus en décembre dernier après l'offensive de l'armée israélienne à Gaza.
MM. Assad et Erdogan ont convenu par ailleurs de « poursuivre leur action pour lever l'embargo imposé à la bande de Gaza et pour parvenir à la réconciliation palestinienne ».
Avant d'entamer sa visite d'une journée en Syrie, M. Erdogan avait affirmé que la Turquie était désireuse de reprendre son rôle d'intermédiaire entre Israël et la Syrie. « Des demandes pour relancer ce processus ont commencé à venir, nous devons travailler sur ce dossier », a dit M. Erdogan avant de partir pour Alep.
La Turquie, pays musulman mais État laïque, est le principal allié régional d'Israël. Tous deux ont noué des liens économiques étroits depuis la signature d'un accord de coopération militaire en 1996.
l'orient le jour

Israël et les États-Unis semblent s’acheminer vers une « collision »

23/07/2009

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu tout démantèlement de la barrière de séparation érigée par Israël en Cisjordanie.                       Ammar Awad/Reuters
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu tout démantèlement de la barrière de séparation érigée par Israël en Cisjordanie. Ammar Awad/Reuters
PROCHE-ORIENT Les experts de l'Institut d'études sur la sécurité nationale, lié à l'Université de Tel-Aviv, publient leur rapport annuel.

Israël et les États-Unis s'acheminent vers « une collision » en raison de l'impasse où se trouve le processus de paix avec les Palestiniens et la Syrie, ont estimé hier des chercheurs du principal institut israélien d'études stratégiques.
« Ni l'accord conditionnel du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la création d'un État palestinien ni les ententes partielles entre Israël et Washington sur le dossier du nucléaire iranien ne suffisent à empêcher les deux pays de se retrouver sur la voie d'une collision », ont estimé dans leur rapport annuel les experts de l'Institut d'études sur la sécurité nationale (INSS), lié à l'Université de Tel-Aviv.
Pour éviter une impasse prolongée et une confrontation avec Washington aux conséquences stratégiques « graves » pour Israël, ils préconisent qu'Israël « lance ses propres initiatives » tout en considérant que l'idée d'une « paix économique » prônée par M. Netanyahu ne pouvait constituer une solution. Selon eux, ces initiatives doivent viser de « nouveaux accords intérimaires avec les Palestiniens », dans la perspective d'un règlement global à plus long terme, compte tenu de l'impossibilité à court terme de surmonter les divergences de fond et de la fracture du camp palestinien entre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.
« La perspective d'une collision avec Washington est très préoccupante, les responsables du département d'État en sont déjà à évoquer de possibles sanctions économiques », a affirmé à l'AFP l'un des auteurs du rapport, le général de réserve Shlomo Brom. Mardi, un porte-parole du département d'État avait jugé « prématuré » de parler de pressions financières sur Israël pour obtenir un gel de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est sans exclure totalement cette possibilité.
Tout en estimant que les « divergences avec Washington ne mettaient pas en question l'engagement fondamental des États-Unis pour assurer la sécurité d'Israël », Shlomo Brom a relevé leur impact négatif sur la coopération stratégique entre les deux pays. Selon lui, ces tensions pourraient avoir pour conséquence un refus américain d'accéder à la demande d'Israël d'installer des systèmes d'avionique israéliens sur des avions F-35 qu'Israël veut acquérir aux États-Unis. « Le dialogue stratégique entre les deux pays est au point mort », dans la mesure où ce dialogue se déroule entre le président américain Barack Obama et M. Netanyahu, a poursuivi ce chercheur.
Concernant le conflit avec le Hamas, l'INSS estime que l'offensive israélienne du début de l'année dans la bande de Gaza a apporté à Israël une « stabilité relative » basée sur la dissuasion. Mais, selon Shlomo Brom et d'autres chercheurs, ce résultat aurait pu être atteint sans avoir recours à une guerre (qui a fait plus de 1 400 morts palestiniens) ou du moins par une opération plus brève et moins meurtrière. La chercheuse Anat Kurz a envisagé pour sa part « une forme de dialogue avec le Hamas », en vue de « consolider le cessez-le-feu » tout en excluant des négociations de paix avec une organisation qui prône la destruction d'Israël.
Un autre chercheur, Ephraïm Kam, a pour sa part totalement exclu qu'Israël attaque les installations nucléaires iraniennes sans le feu vert des États-Unis.
l'orient le jour

At-Tuwani: les soldats israéliens suspendent les travaux, harcèlent les civils

Ecrit par Leyla Jad
Wednesday, 22 July 2009
HEBRON – Israël a livré neuf ordres de suspension des travaux de construction d’habitations et d'infrastructure agricole au sud de Hébron (dans le sud de la Cisjordanie), lundi 20 juillet, ont indiqué les observateurs internationaux Christian Peacemaker Team (CPT).
Les troupes ont également arrêté le propriétaire d'une maison.

Les ordres ont été adressés aux sept propriétaires de nouvelles habitations, une grotte – où parfois vivent de manière très simple les bergers, ou dorment les chèvres – et une citerne dans le village d’At-Tuwani, dans les collines au sud d’Hébron.

A At-Tuwani il n’y a pas d’électricité dans les maisons – un générateur la fournit pendant 3-4 heures le soir – et la plupart des résidents doit prendre l’eau du puit commun, au centre du village.

Les ordres d’arrêt de travail précèdent souvent un ordre de démolition.

Au moment de la remise des ordres de la part des soldats, les enfants ont chanté des slogans contre l’armée israélienne; des habitant ont prié devant les maisons, dont les propriétaires allaient recevoir les décrets militaires.

Les villages au sud d’Hébron sont connus par leur résistance non-violente contre le Tsahal et les colons.

Un enfant a été frappé par un officier israélien, un habitant poussé au sol, et Souleyman Salem Athra Issa a été arrêté pour harcèlement contre un agent. Il se trouve actuellement à la station de police de Kiryat Arba, une colonie israélienne près de la ville d’Hébron.

Les ordres ont été livrés à: Jamal Moussa, Khalil Ibrahim Issa, Khader Ahmad Rab'y, Ribhy Ahmad, Jadallah Ahmad, Muhammad Ali, Mohammed Issa et Na'im Salem.

Selon un communiqué des CPT, les résidents avaient commencé à bâtir les nouvelles maisons jeudi 16 juillet. Des officiers israéliens avaient menacé d’arrêter les ouvriers, en soutenant que la construction était illégale.

Il avait été dit à un habitant d’At-Tuwani que tout ce qu’il possédait aurait été détruit, si il n’avait pas arrêté de bâtir. Une septième maison avait été détruite dans la nuit de jeudi (photo tirée de http://cpt.org/gallery/album289).

Par contre, d’après les CPT, les colonies de Ma’on et Carmel, et les avant-postes de Avigail et Havat Ma’on continuent à s’expandre (cf. http://cpt.org/gallery/album288).

(PNN)

Israël: interdiction de mentionner la Nakba dans les livres scolaires

Ecrit par Leyla Jad
Wednesday, 22 July 2009
BETHLEEM – Le gouvernement israélien a décidé d'interdire l'utilisation du terme arabe Nakba («catastrophe») pour décrire l'expulsion de Palestiniens de leur patrie en 1948, la guerre qui a vu la création d'Israël et le processus qui se poursuit jusqu’à nos jours.
Le ministère de l'Éducation israélien a fait l'annonce mercredi, a indiqué Al Manar. Le terme n'est pas utilisé dans les manuels scolaires auprès des écoles dans les zones à prédominance juive, mais on le trouve dans un texte utilisé dans les zones à forte population arabo-palestinienne.

Le texte a été introduit en 2007, lorsque le ministère de l'Education était dirigé par Yuli Tamir, du Parti travailliste. Le livre est destiné aux enfants âgés de 8 et 9 ans, a dit Reuters.

Les Palestiniens de 1948, les «arabes-israéliens», sont environ un cinquième de la population de sept millions d’habitants. Selon les chiffres des Nations Unies, plus de 700.000 Palestiniens ont du quitter leurs foyers en 1948.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait dit il y a deux ans, que le mot «Nakba» dans les écoles israéliennes pousserait à l'incitation contre Israël.

«La décision d'intégrer il y a quelques années cette notion dans l'enseignement pour les Arabes israéliens a constitué une erreur qui sera rectifiée dans les prochains livres scolaires actuellement en préparation», a affirmé le ministre Gideon Sa’ar dans un communiqué. «Il n'y a aucune raison de présenter la création de l'Etat d'Israël comme une catastrophe dans un programme d'enseignement officiel.

L'objectif du système éducatif n'est pas de nier la légitimité de notre Etat ni de favoriser l'extrémisme parmi les Arabes israéliens», a ajouté le ministre.

Le projet de loi revu par le cabinet interdit toute aide de la part de l'occupation à une quelconque participation à la commémoration de la Nakba, sans imposer des sanctions pour ceux qui marqueraient l'événement.

Le projet initialement proposé par le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, visait à interdire toute commémoration de la Nakba, prévoyant une peine allant jusqu'à trois ans de prison pour les contrevenants, selon Al Manar. (PNN / agences)

L'UE dénonce la colonisation à Jérusalem-Est

Ecrit par Leyla Jad
Wednesday, 22 July 2009
BETHLEEM – La présidence suédoise de l'Union européenne a appelé mardi 21 juillet Israël à s'abstenir de toute action «provocatrice» à Jérusalem-Est.

La municipalité israélienne a donné son feu vert à la construction d'un nouveau quartier de colonisation sur le site de l'hôtel Shepherd, sur un terrain saisi par Israël en 1968.
Il s'agit encore d'un geste afin de judaïser la partie orientale de Jérusalem, occupée depuis 1967.
«La présidence de l'UE appelle Israël à s'abstenir de toute action provocatrice à Jérusalem-Est, y compris des démolitions et des évictions, comme le quartette l'a également signifié le 26 juin», peut-on lire dans sa déclaration.
«Ce genre d'action est illégal au regard du droit international», a dénoncé la présidence suédoise.
Environ 190.000 Israéliens se sont installés dans une dizaine de quartiers de colonisation à Jérusalem-Est où vivent 270.000 Palestiniens.
Dans une déclaration en mars, l'UE avait déjà demandé de «suspendre immédiatement» les expulsions. Elle était «profondément préoccupée par les ordres d'expulsion notifiés aux familles al-Rawi et Hanoun à Jérusalem-Est». (PNN)