jeudi 20 mai 2010

Plus de 60 ans après, une Palestinienne retrouve sa maison à Jérusalem-Ouest

mercredi 19 mai 2010 - 12h:02
Le Parisien
Diana Safieh avait 7 ans lorsque par une nuit du printemps 1948, sa famille quitta sa maison de l’ouest de Jérusalem, craignant les combats entre forces juives et arabes. Aujourd’hui, à presque 70 ans, la Palestinienne veut revoir la maison familiale.
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Diana Safieh avait 7 ans lorsque par une nuit du printemps 1948, sa famille a été forcée de quitter sa maison de Jérusalem - Photo : Marina Passos
"Mon père disait : ’Jamais nous ne quitterons Jérusalem’", raconte à l’AFP cette élégante dame pleine de vie, issue de la grande bourgeoisie chrétienne de Jérusalem.
Samedi, les Palestiniens sont en deuil. Ils marquent le 62e anniversaire de la "Nakba" ("catastrophe" en arabe) : l’exode de centaines de milliers d’entre eux qui accompagna l’expiration du mandat britannique en Palestine et la proclamation de l’état d’Israël.
Mme Safieh se souvient que le matin du 13 mai 1948, elle cueillait encore des fleurs pour les offrir aux soeurs de Saint-Joseph.
"Si nous avions su que nous ne reviendrions plus, nous aurions fait autre chose", sourit-elle. La maison, les meubles, tout a été perdu, affirme-t-elle, tout comme l’argent et les bijoux déposés à la banque.
Les mois précédents, la panique s’était emparée des voisins. Un à un, ils avaient abandonné leurs maisons, effrayés par les violences. "Le 13, c’était devenu insupportable", témoigne Mme Safieh.
Au milieu de la nuit, la petite Diana et son frère Jean sont réveillés par leur père. Toute la famille s’engouffre dans la voiture, direction le couvent de Saint-Joseph, où une tante de Mme Safieh est religieuse.
Le 14, l’Etat d’Israël est proclamé. Le lendemain débute la première guerre israélo-arabe.
Pendant trois mois, la famille Safieh reste chez les soeurs, avant de se décider, comme beaucoup, à aller à Beyrouth. Mais après neuf mois dans la capitale libanaise, Emile, le père, décide qu’il est temps de regagner Jérusalem. La famille s’installe dans l’est de la Ville sainte.
Plus de 760.000 Palestiniens —estimés aujourd’hui à près de 5 millions avec leurs descendants— ont été poussés à l’exil lors de la création d’Israël, fuyant les combats, l’avancée des forces juives ou chassés de leurs maisons. "Nous avons eu beaucoup de chance", reconnaît Mme Safieh, dont les deux frères vivent à l’étranger. "Nous n’avons pas fini dans un camp de réfugiés, et nous avions les moyens de voyager, de nous éduquer".
Aujourd’hui, elle habite à Beit Hanina, dans le secteur oriental à majorité arabe de Jérusalem. Elle n’a revu sa maison qu’une seule fois, avec ses parents en 1967, un épisode douloureux. Depuis, Emile et Odette sont décédés. Aujourd’hui, elle veut retrouver la demeure familiale située dans le quartier juif cossu de Baqaa, à Jérusalem-Ouest.
"Je ne sais pas si je la reconnaîtrai. En 1967, il y avait un palmier, la maison voisine avait un toit de tuiles", confie-t-elle, un peu anxieuse.
Les noms des rues ont changé, des étages ont parfois été ajoutés aux maisons de pierre, des drapeaux israéliens flottent aux fenêtres.
Après plusieurs passages en voiture, et quelques espoirs déçus, Mme Safieh s’approche d’une maison à deux étages. "Mon coeur me dit que c’est ici", murmure-t-elle. C’est une photographie en noir et blanc, la représentant avec ses parents et son petit frère dans leur jardin, qui lui permet de s’en assurer : le fer forgé de la fenêtre est resté le même.
Mme Safieh est submergée par l’émotion. "Mon Dieu...", soupire-t-elle, les larmes aux yeux. Elle est heureuse d’avoir retrouvé sa maison mais pense à la "blessure" de ses parents, elle "imagine leur souffrance".
"Je souhaite à ceux qui habitent (la maison) le bonheur parce que ce n’est pas de leur faute. Qu’ils prient pour ceux qui sont partis", dit-elle avec fatalisme.
Cette visite impromptue n’est pas du goût de la famille israélienne habitant la maison. "Allons nous-en. Ce n’est pas la peine de discuter", Mme Safieh s’éloigne. "Les gens importants dans ma vie sont partis. Le reste vit à l’étranger. Il faut aller de l’avant".
15 mai 2010 - Le Parisien - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.leparisien.fr/flash-actu...

Enfants emprisonnés : 14 plaintes devant l’ONU pour menaces et agressions sexuelles

mercredi 19 mai 2010 - 17h:30
DCI
Le 18 mai 2010, DCI-Palestine a présenté 14 cas, à des fins d’enquête, au rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture. Les cas présentés ont trait à des agressions sexuelles ou à des menaces d’agression sexuelle à l’encontre d’enfants palestiniens aux mains de soldats, d’interrogateurs ou de la police d’Israël entre Janvier 2009 et avril 2010. L’âge des enfants varie de 13 à 16 ans.
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L’armée israélienne d’occupation a toujours eu pour coutume de s’attaquer aux enfants - Photo : CPI
DCI-Palestine est de plus en plus alarmé par les informations contenues dans des déclarations faites sous serment et émanant d’enfants qui disent avoir été soumis à des agressions sexuelles, ou à la menace d’agression sexuelle afin de leur arracher des aveux.
DCI-Palestine a examiné 100 déclarations sous serment recueillies auprès d’enfants en 2009, et pour 4% des cas, les enfants disent avoir été agressée sexuellement, tandis que dans 12% des cas, les enfants signalent avoir été menacés d’agression sexuelle.
L’agression sexuelle et les menaces d’agression sexuelle documentées par DCI-Palestine comprennent la saisie des garçons par les testicules jusqu’à ce qu’ils avouent, des menaces de viol envers des garçons dont les plus jeunes ont 13 ans, à moins qu’ils avouent avoir jeté des pierres sur des véhicules de colons israéliens en Cisjordanie occupée.
DCI-Palestine craint que ces chiffres ne sous-estiment l’ampleur du phénomène.
Dans un des cas documentés par le DCI-Palestine, un garçon de 15 ans rappelle ce qui lui est arrivé après avoir été arrêté dans sa maison familiale à 2 heures du matin par des soldats israéliens, en Septembre 2009 : « Alors que j’étais était assis sur le sol près d’un camion, quelqu’un qui parlait Arabe s’est approché de moi et m’a saisi par les mains en m’ordonnant ordonné de me lever et de l’accompagner. Il m’a saisit violemment et m’a tiré. Il m’a forcé à marcher avec lui pendant environ 20 mètres et je pouvais voir sous le bandeau [que j’avais sur les yeux] que nous nous sommes arrêtés derrière une jeep militaire. Il m’a giflé à deux reprises et m’a durement saisi mes testicules puis a commencé à les presser. Puis, il m’a demandé si j’ai jeté des pierres et des cocktails Molotov et je lui ai dit que non. Il a commencé à crier et à dire ’menteur, ta mère est une [...]’. Il commencé à me frapper sur tout le corps et une fois de plus, il a saisi mes testicules et a commencé à appuyer très fort. ’Je ne te lâcherai pas les testicules, sauf si tu avoues, me dit-il. J’avais tellement mal et je n’arrêtais pas de crier. Je n’avais pas d’autre choix que de que confesser que j’avais jeté des pierres. »
Chaque année, environ 700 enfants palestiniens sont arrêtés, interrogés et poursuivis devant les tribunaux militaires israéliens. L’accusation la plus courante est le jet de pierres. Les enfants sont interrogés en l’absence d’un avocat et de membres de la famille et, en 2009, plus de 80% de ces enfants ont fourni des aveux après un interrogatoire avec mauvais traitements, le tiers de ces aveux étant rédigés en hébreu, une langue que peu d’enfants palestiniens comprennent.
Après leur condamnation devant les tribunaux militaires, la majorité de ces enfants sont incarcérés en Israël même, en violation de l’article 76 de la Quatrième Convention de Genève.
DCI-Palestine demande que le rapporteur spécial [des Nations Unies] examine ces rapports et d’autres relatifs à ce qui apparaît comme un recours systématique aux mauvais traitements à l’encontre des enfants palestiniens par les autorités israéliennes dans les territoire palestiniens occupés.
DCI-Palestine demande également que les résultats des enquêtes soient publiés.
18 mai 2010 - Defense for Children International - Palestine section - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.dci-pal.org/english/disp...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8733

La Planète Chomsky Versus l’Orbite Dershowitz

Israel - 19-05-2010
Par Gilad Atzmon
Hier dimanche, le ministre israélien de l’Intérieur a refusé l’entrée en territoire israélien au Professeur Noam Chomsky, le célèbre linguiste juif américain, le contraignant à retourner sur ses pas au point frontalier du Pont Allenby, dans la Vallée du Jourdain. Apparemment, le nuage de cendres morales qui fait aujourd’hui irruption dans le ghetto juif morbide connu sous le nom d’Israël n’est pas à la veille de se dissiper : bien au contraire, il est appelé à perdurer. 
Soyons clair : cet incident frontalier dont Chomsky a été la victime n’a rien qui puisse nous surprendre. Israël est l’Etat juif ; en tant que tel, il opère à la manière d’une synagogue de grande magnitude. Une synagogue c’est une entité exclusiviste qui ne permet d’entrer qu’à ceux qui sont conformes. Une synagogue n’est ni démocratique ni libérale ; de fait, elle est régie par des jugements tribaux qui n’ont qu’un rapport extrêmement lointain avec la morale et l’universalisme…

Dans l’Etat juif, le Professeur Noam Chomsky est apparemment persona non grata. En revanche, Alan Dershowitz, lequel, lui, a un petit pois dans la boîte crânienne, est apparemment le héros de l’Université de Tel-Aviv…
Il y a de cela une semaine, lors d’un symposium à l’Université, ce dernier a dit que le plus gros problème d’Israël, ce sont ces (pseudo) ‘juifs’ qui ne cessent d’étriller Israël, tels Norman Finkelstein et un certain Gilad Atzmon. Il a ajouté que d’aucuns vivent sur ce qu’il appelle « la planète Chomsky ». Dershowitz n’a pas fait ses devoirs à la maison ; ça n’est pas bien... Manifestement, je n’ai vraiment pas grand-chose en commun avec Chomsky. Et comme si cela ne suffisait pas, dois-je rappeler que je ne suis plus juif depuis déjà pas mal de temps ?
Il est toutefois inutile d’avoir fait Maternelle Supérieure pour déceler un continuum entre Israël et Dershowitz. Ainsi, donc, la semaine dernière, Chomsky était une ‘planète’. Et hier, à un point de passage dans la vallée du Jourdain, on lui a dénié l’entrée dans ‘l’univers réservé aux seuls juifs’. L’astronomie du cosmos juif est simple comme bonjour : pas besoin que Galilée vous fasse un graphique ; la planète juive exige que l’on se soumette à une conformité tribale absolue.
Très curieusement, Chomsky n’est pas réellement aussi impitoyablement antisioniste que Dershowitz voudrait nous le donner à accroire. Au fil des années, Chomsky a poussé loin son flirt avec le sionisme. Il est souvent venu rendre visite aux universités israéliennes. J’ai personnellement assisté à ses conférences à l’Université de Tel-Aviv, dans les années 80. Chomsky y répandait certaines idées bizarres (totalement infondées) contestant l’engagement sioniste précoce vis-à-vis de l’Etat juif. Comme l’a fait observer récemment le militant (pro-palestinien) américain Jeff Blankfort, Chomsky ne cesse de nier la puissance du lobby pro-israélien (notamment aux Etats-Unis). Il a contré le mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) et il s’est employé à « dissuader les gens d’utiliser le terme d’apartheid pour décrire le contrôle qu’Israël exerce sur la société palestinienne ».
Chomsky s’oppose, par ailleurs, au droit au retour des Palestiniens et à la solution à un seul Etat. De fait, Chomsky est un sioniste libéral, ainsi d’ailleurs qu’un partisan enthousiaste du mouvement kibboutzique. Il pourrait tout aussi bien être le prototype du juif bienpensant et de la feuille de vigne sioniste. Eh bien, tout ça n’a pas empêché Israël de refuser à ce chercheur américain âgé de quatre-vingt-deux ans de pénétrer sur son (putain de) territoire !...
Aujourd’hui, Israël reconnaît avoir fait là une boulette. De fait, Israël aurait difficilement pu se tirer plus magistrale balle dans le pied. Si cela se trouve, l’incident frontalier ayant mis en cause Chomsky hier est peut-être bien la plus grande contribution que le monde académique américain ait jamais apportée au combat antisioniste…
Tandis que la vérité de la barbarie israélienne continue à se dévoiler, de plus en plus d’Occidentaux admettent que le temps est venu pour les nations de rejeter Israël, car l’Etat juif n’a pas de place parmi les nations. Mais celles-ci ne doivent pas s’en tenir là : il est aussi plus que temps de rejeter les Dershowitz et autres comiques troupiers sionistes de notre vie publique, universitaire, sociale et intellectuelle.
La désionisation est absolument essentielle à toute quête de paix et d’humanité.

Le Brésil et la Turquie écrivent au Conseil de sécurité

Edition du 20 mai 2010
Le Brésil et la Turquie ont écrit hier au Conseil de sécurité de l’ONU pour demander aux 15 pays membres de ne pas adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran en raison de son programme nucléaire, a annoncé le ministère brésilien des Affaires étrangères.
« Le Brésil et la Turquie sont convaincus qu’il est temps de donner une chance aux négociations et d’éviter des mesures nuisibles à la résolution pacifique de ce problème », ont déclaré le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, et son homologue turc Ahmet Davutoglu, dans cette lettre rédigée en anglais et distribuée aux journalistes en poste au Brésil. Ce document est accompagné de la déclaration conjointe signée lundi à Téhéran par le Brésil, la Turquie et l’Iran, document qui prévoit un échange d’uranium irano-turc afin d’écarter la menace de nouvelles sanctions contre la République islamique, brandie par les Etats-Unis et ses alliés occidentaux. Le Brésil et la Turquie sont membres temporaires du Conseil de sécurité. De son côté, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a mis en garde hier à Madrid contre un « retour en arrière » dans le dossier nucléaire iranien si le Conseil de sécurité de l’ONU ne manifestait pas son « intention » de négocier la proposition Iran, Turquie et Brésil. 

Obama parle de la sécurité d'"Israël" et de l'Iran avec des élus juifs

19/05/2010  
Le président des Etats-Unis Barack Obama s'est entretenu mardi après-midi avec une quarantaine d'élus démocrates juifs au Congrès du processus de paix au Proche-Orient, de la sécurité d'"Israël" et dudossier des sanctions contre l'Iran, c'est ce qu'a annoncé la Maison Blanche.
 Selon la présidence américaine, Obama a discuté pendant une heure et demie avec ces 37 sénateurs ou membres de la Chambre des représentants.   
Parmi les sujets abordés ont figuré "le dossier de la sécurité d'"Israël", dont la décision récente d'Obama de demander 205 millions de dollars supplémentaires au Congrès pour permettre à l'entité sioniste de se doter d'un système contre les missiles du Hezbollah et du Hamas. 
Obama et les élus "ont aussi parlé de l'annonce aujourd'hui (mardi) d'un accord du groupe des Six sur un projet de résolution sur des sanctions contre l'Iran à l'ONU", selon la présidence, qui a assuré que tous les participants partageaient un "engagement à la paix et à la sécurité en "Israël".   
Parmi les élus présents figuraient les influentes sénatrices de Californie (ouest) Barbara Boxer et Diane Feinstein, ou encore leur collègue indépendant Joseph Lieberman (Connecticut, nord-est). 

Les Palestiniens ont présenté à Mitchell des lettres sur la situation

19/05/2010  
L'émissaire américain George Mitchell a été reçu mercredi par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, pour leur premier entretien depuis le lancement formel des pourparlers de paix indirects entre Israéliens et Palestiniens.  
Ces négociations dites "de proximité", lancées le 9 mai dans un climat de scepticisme, doivent durer quatre mois pendant lesquels Mitchell effectuera des navettes entre Jérusalem, Ramallah et Washington.  
À l'issue de la rencontre, le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a affirmé que "les Palestiniens ont présenté aux Américains des lettres sur l'ensemble de la situation sur le terrain, y compris sur les meurtres commis en Cisjordanie et dans la bande de Gaza par l'armée d'occupation contre le peuple palestinien".  
Les lettres évoquent aussi "les nombreuses déclarations israéliennes provocatrices de ces derniers jours", a ajouté M. Erakat.  
Un adolescent palestinien a récemment été tué en Cisjordanie par des tirs de colons israéliens dont la voiture avait été attaquée à coups de pierres, et un paysan a été mortellement atteint par des tirs de soldats israéliens près de la frontière séparant le nord de la bande de Gaza et "Israël".  
Des responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont affirmé après le lancement des pourparlers que la colonisation juive à l'Est de Jérusalem occupée allait se poursuivre, une provocation pour les Palestiniens.  
Mitchell a rencontré mardi soir le ministre israélien de la guerre Ehud Barak à Tel-Aviv et doit s'entretenir avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu jeudi.  
A peine commencés, les pourparlers de paix indirects avaient achoppés sur le contentieux des colonies juives, "Israël" refusant de s'engager à un gel de la colonisation à l'Est de Jérusalem occupée.  
 Ils avaient d'ailleurs connu un faux départ en mars après l'annonce par "Israël" de la construction de 1.600 nouveaux logements dans la colonie de Ramat Shlomo, à l'Est de Jérusalem occupée. 

Qatar pose des conditions à "Israël"pour une reprise des relations diplomatiques

19/05/2010  
Apparemment la reprise des relations diplomatiques entre le Qatar et « Israël », rompues suite à la guerre israélienne contre Gaza, est loin d’avoir lieu dans un avenir proche !
Selon une source politique israélienne citée par le quotidien Haaretz, Qatar a posé une condition pour une telle reprise: celle d’autoriser de matériaux de construction dans la bande de Gaza, nécessaires pour la reconstruction des hôpitaux et des écoles détruites par l’armée d’occupation israélienne dans la guerre contre Gaza !
La source précise « qu’il y a environ deux mois, le Qatar a proposé une reprise des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, proposition qui a été discutée au conseil des ministres israélien, au cours de laquelle les opposants ont argué que le Qatar a déjà  choisi son camp en s’ouvrant à  l’Iran et au Hamas,  et donc pourquoi lui offrir un tel cadeau » ?
Toujours selon cette source, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le ministre des affaires étrangères Liebermann étaient positifs à la proposition, mais qu’ils ont dû refuser à cause des conditions posées par le Qatar à savoir : permettre l’entrée de grandes quantités de ciment et du matériel de construction dans la bande de Gaza ; ce qui selon cette source  « offre à Hamas la possibilité de construire des fortifications et de renforcer ses sites souterrains utilisés pour lancer des roquettes contre Israël, et cela est contraire à la sécurité d'Israël».  
 «Haaretz» a rappelé que Netanyahu a rejeté avant-hier, une demande du  ministre des Affaires étrangères Belge de faire entrer du matériel de construction dans la bande de Gaza pour le projet de réhabilitation d'un hôpital de Khan Yunis,  allant même jusqu’à suggérer de construire l'hôpital « en bois comme vous le faites en Europe».

Perez l’a-t-il ou pas suggéré à ElAssad via Medvedev ?

19/05/2010  
Un tollé a été soulevé dans les milieux israéliens par les derniers propos du président syrien  Bachar ElAssad sur le contenu du message que le président israélien Shimon Perez lui a dernièrement adressé par le biais du président russe.
Selon ElAssad, Perez lui a proposé un marché en fonction duquel Tel Aviv restitue le plateau du Golan occupé, en échange  de la rupture par Damas de ses liens avec Téhéran.
Selon les médias israéliens, le parti de droite Likoud est monté au créneau qualifiant  cette proposition « si elle s’avérait être vraie de honteuse ».
Alors que le bureau du président s’est efforcé de nier les propos du dirigeant syrien, prétendant que le contenu de son message avait été falsifié. Le bureau indique que Perez voulait informer  son homologue syrien qu’Israël n’avait nullement l’intention d’attaquer la Syrie. Il aurait fait part à son homologue russe qui l’avait convié à participer à la 65ème commémoration de la victoire des alliés contre les nazis, que « cinq Premiers ministres israéliens étaient disposés à prendre des mesures à long terme avec la Syrie, mais ce sont les Syriens qui ont refusé ».
A noter que les partis de droite israélienne sont unanimement contre la restitution du Golan à la Syrie, occupé depuis 1967, et puis annexé ultérieurement , surtout pour sa position stratégique qui permet à l’entité sioniste de surplomber la Syrie.
Ces dernières semaines, de nombreux hauts responsables militaires et sécuritaires israéliens ont demandé à la direction israélienne d’agir pour dégager la Syrie du camp de la résistance et de la persistance, qui compte en plus l’Iran, le Liban et la bande de Gaza. Sans oublier la Turquie et le Qatar qui se démarquent de plus en plus du camp qualifié de modéré.

Chomsky: le régime sioniste ressemble à celui de l'Apartheid de l'Afrique du Sud

18 Mai 2010 21:56 

Un conseiller d’Obama : le Hezbollah est une organisation très intéressante

19/05/2010  
Le conseiller du président américain pour la sécurité nationale et le contre terrorisme John Brennan a révélé que l’administration américaine étudie les moyens de renforcer les éléments modérés au sein du Hezbollah libanais afin d’alléger l’influence des plus fanatiques, a rapporté l’agence de presse Reuters.
Selon le chef du contre terrorisme américain  qui s’exprimait au cours d’une conférence à Washington, le Hezbollah n’est pas une organisation terroriste au sens stricte du terme.  Après avoir évoqué son évolution «  d’une organisation strictement terroriste, en une milice, en une organisation qui compte aujourd’hui des députés et des membres au gouvernement », il a déclaré que « le Hezbollah est une organisation très intéressante »
Brennan qui a visité le Liban à plusieurs reprises et rencontré des responsables libanais a signalé que des membres du Hezbollah constituent néanmoins une source d’inquiétude pour les États-Unis , mais a-t-il estimé «  il est possible de trouver les moyens capables d’alléger leur influence au sein du parti, et d’essayer de consolider celui des plus modérés ». 

Après la colère, le silence: Netanyahu tait ses ministres sur l’accord nucléaire

19/05/2010  
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a pressé les membres de son cabinet de s’abstenir de se prononcer sur l’accord nucléaire tripartite conclu dimanche entre l’Iran, le Brésil et la Turquie, craignant qu’il n’entrave l’adoption de nouvelles sanctions contre Téhéran au sein du Conseil de sécurité.
Sachant que l’entité sioniste a été la première à réagir aux termes de l’accord en fonction duquel Téhéran a accepté de livrer à  la Turquie les 1200 Kg de son uranium enrichi à 3,5% pour recevoir simultanément les 12 Kg enrichis à 20%. Criant à la manipulation de Téhéran, craignant surtout que « l’accord ne rende plus difficile le vote de sanctions contre l’Iran, telles que le prônent les États-Unis et les Européens ».  
Israël prend pour prétexte le programme nucléaire iranien, évoquant comme fait accompli sa dimension militaire, alors que Téhéran se défend d’une telle orientation. Le but étant d’affaiblir ce pays qui accorde un soutien considérable aux forces et états qui prônent la résistance au projet sioniste.    
Ceci dit, avant les prescriptions de Netanyahou, le vice-ministre de la guerre israélien Matin Filany était monté au créneau, réitérant le même refrain de la bombe nucléaire iranienne : « l’Iran se prépare pour s’acquérir des armements nucléaires ; elle prend des mesures qui sont loin d’être à des visées d’auto-défense, comme le dit le président brésilien », a-t-il clamé.
Alors que le ministre du commerce et de l’industrie et ancien ministre de la guerre Benjamin Ben Eliezer lui emboitait le pas, choisissant un ton plus tempéré pour s’adresser aux Turcs : « il est certain que la Turquie qui compte 72 millions d’habitants est une importante puissance régionale. Seraient-ils heureux d’avoir un voisin nucléaire ? », s’est-il interrogé.
Répondant à la place des Turcs : «  bien sûr que non ».
Sachant que les relations avec ces derniers ne cessent de se dégrader depuis l’offensive meurtrière Plomb durci contre la Bande de Gaza, les Israéliens appréhendent une nouvelle dégringolade.
Le silence semble cette fois-ci une règle d’or. Il est d’autant plus permis que les puissances occidentales se sont pressées de se rallier à la position israélienne. Les porte-paroles américain et français ayant même relayés les termes israéliens, criant à la manipulation et au leurre.
La stratégie de transposer ce qu’il considère être « le problème iranien » aux puissances occidentales a été la toute première stratégie de la direction israélienne, et surtout de Netanyahou avant même qu'il n'accède àla tête du cabinet. Elle mettait parfois en garde les responsables israéliens contre les risques négatifs d’un emballement  exagéré contre lui. Dès lors, le silence était de mise.
Ces derniers temps, les ruptures israéliennes de ce silence mettaient en scène des menaces d’attaque militaires contre l’Iran. Martelées chaque fois que les négociations trébuchaient, elles semblaient être censés  servir  de coup de pouce aux réticents du Conseil de sécurité, pour la substituer par un durcissement de sanctions.
 Alors qu'un projet de résolution a été présenté par leurs parrains américains au Conseil de sécurité, les Israéliens croient être à bout de leurs efforts. 
Autant fermer le bec...
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=138244&language=fr

Erdogan: la communauté internationale doit se focaliser sur l'arsenal nucléaire d'Israël

18 Mai 2010 22:00 
ISNA - "La communauté internationale doit faire tout son possible pour régler le problème de l'arsenal nucléaire d'Israël." a déclaré le Premier ministre turc. Recep Tayyip Erdogan, qui s'exprimait, lors d'une conférence de presse, à Madrid, a précisé que tous les pays du monde avaient le droit d'enrichir l'uranium, à des fins civiles, mais qu'ils ne devaient pas utiliser l'uranium enrichi, pour la fabrication d'armes de destruction massive. "Etant donné que la question du programme nucléaire iranien a été réglée, la communauté internationale doit se focaliser sur le problème des armes nucléaires, dont dispose, maintenant, Israël, car il n'existe pas d'armes nucléaires, en Iran, mais Israël, lui, possède un arsenal nucléaire. 

"Haaretz": Israël est abhorré en Europe

18 Mai 2010 22:22 
FarsNews - Le quotidien israélien "Haaretz" a écrit, dans un rapport, que le régime israélien est abhorré en Europe. Le journal faisait, en effet, allusion à la crise de légitimité de ce régime, en Europe. "Le ministre du Travail, du Commerce et de l'Industrie israélien, qui ne perd, pourtant, jamais son optimisme, est rentré, la semaine dernière de sa courte visite, en Europe, et imaginez-vous ce qu'il a constaté là-bas? Israël se trouve dans la pire des situations, depuis sa fondation.", peut-on lire dans le journal. Benyamin Ben-Eliezer a compris qu'Israël est abhorré, en Europe, et que la légitimité d'Israël a été, pour la première fois, mise en doute, sur ce continent. "Pendant 42 ans des 62 ans d'existence de l'entité israélienne, ce régime a été considéré comme une force occupante. En dépit de la situation que cela a créé, il est temps que le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, annonce son engagement envers la solution de deux Etats indépendants.", rappelle le quotidien. 

Ce que les Israéliens refusent de voir

publié le jeudi 20 mai 2010
Yitzhak Laor 

 
Tous les sujets tabous intéressent l’opinion publique israélienne, sauf la répression contre les Palestiniens. Ces derniers vivent pourtant à quelques kilomètres de chez eux, constate le poète Yitzhak Laor.
Les Israéliens raffolent des secrets militaires. Leurs best-sellers sont des livres écrits par d’anciens militaires, espions ou responsables du Shabak [service de la sûreté] et du Mossad [service de renseignement]. Toute une culture s’est bâtie autour de “ce dont il est interdit de parler mais qu’il faut savoir à tout prix”. Mais il y a une chose que les Israéliens (ou du moins la plupart d’entre eux) ne veulent pas savoir et qui n’a rien à voir avec le secret militaire. La dernière enquête d’opinion réalisée par le Centre Tami Steinmetz de recherches sur la paix indique que, s’il y a un sujet dont l’opinion israélienne ne veut rien savoir, c’est la répression contre les Palestiniens. Ici, il ne s’agit pas de secret mais de déni.
Une enquête n’était sans doute pas nécessaire. Il suffit de regarder les informations sur une chaîne privée pour comprendre que ce qui se passe dans les Territoires palestiniens n’est pas “vendeur”. Non seulement les gens ne veulent rien savoir parce qu’ils savent pertinemment qu’il y a quelque chose à savoir (sinon ils ne refuseraient pas de savoir), mais l’armée israélienne est désormais considérée comme l’unique source légitime d’information sur les Territoires. Or l’armée ment – et c’est une litote. Le vocabulaire dont elle use pour, par exemple, évoquer les tirs contre des manifestants palestiniens non violents est truffé d’euphémismes, et le devoir d’explication ne se fait sentir que lorsque des ONG israéliennes comme B’Tselem diffusent des photos montrant, par exemple, des colons ouvrir le feu sans que l’armée ne bouge le petit doigt. Voilà le genre de choses que les Israéliens ne veulent pas savoir.
Les Territoires sont loin. Les Palestiniens sont loin. Le “mur”, les routes de séparation, l’armée et les journaux télévisés sont responsables de cette hallucination. La “Judée” et la “Samarie” [appellations bibliques de la Cisjordanie] sont pourtant tout près de nous. Les colons vivent parmi nous. Nous les voyons tous les jours, eux et leurs maisons. Ils sont dans l’armée. Ils sont l’armée. Mais la séparation entre, d’une part, ceux qui sont près de nous, qui ont le droit de vote, les armes, les droits et l’appui financier de l’Etat, et, d’autre part, ceux qui vivent à égale distance physique mais qui sont tenus en respect loin de nous, de l’autre côté du mur, des clôtures et des barrages, cette séparation est entretenue par notre refus de savoir, par notre déni.
Les ONG israéliennes défendant les droits de l’homme sont harcelées tout simplement au nom de notre refus de savoir. Il nous est interdit de nous forger librement une opinion sur des faits, des scènes, des voix et des options, toutes choses censées participer à la prise de conscience par l’Israélien – qui vit à cinq minutes – de cette réalité incroyable que représentent quarante-trois ans de dictature militaire exercée sur un autre peuple. Nos arguments sécuritaires sont contredits par un argumentaire diamétralement opposé, selon lequel notre insécurité résulte de la dépossession des Palestiniens, du contrôle que nous exerçons sur leurs ressources naturelles et des entraves infinies que nous imposons à leur vie quotidienne. Mais ce dernier argumentaire ne fait pas le poids face à la perception israélienne du “Nous sommes ici, eux ne sont pas ici”.
Lorsque le principal du lycée Ironi, à Tel-Aviv, a demandé que l’on emmène ses enseignants voir les barrages [israéliens dans les Territoires palestiniens], il s’est fait violemment rappeler à l’ordre par sa hiérarchie. C’est la réalisation d’une prophétie de Karl Marx : “Un peuple qui en opprime un autre forge ses propres chaînes.” On ne saurait mieux décrire notre réalité historique actuelle.
publié par Haaretz
et en français par Courrier international

"Ne fais pas rentrer les colonies dans ta maison"

publié le jeudi 20 mai 2010
al Hayat

 
Suite à une loi adoptée par l’Autorité palestinienne interdisant la vente de produits fabriqués dans les colonies israéliennes de Cisjordanie occupée, une campagne a été lancée pour une semaine pour amener les Palestiniens à boycotter ces produits israéliens.
Trois mille volontaires palestiniens, majoritairement des étudiants, portant un T shirt sur lequel est écrit :"Ne fais pas rentrer les colonies dans ta maison" sillonnent les villes et villages, offrant un fascicule listant les 500 produits israéliens fabriqués dans les colonies, révèle Al-Hayat [1].
Cette campagne a soulevé l’ire des colons israéliens qui réclament des mesures de rétorsion contre les Palestiniens. "l’Etat hébreu devrait confisquer l’argent destiné à l’Autorité palestinienne et le distribuer aux usines lésées des colonies israéliennes". Une proposition que l’Autorité palestinienne a qualifié de "terrorisme économique".
publié en français par Courrier international
ajout de notes : C. Léostic, Afps

Soirée de soutien au Tribunal Russell sur la Palestine le 20 mai à Paris

publié le mercredi 19 mai 2010
Comité d’appui français et AFPS

 
Soirée de soutien au Tribunal Russell sur la Palestine : Venez tous et toutes au Cabaret sauvage à Paris, le 20 mai
A imprimer, faire tourner, sans modération !
Soutien au Tribunal Russell sur la Palestine
Pour assurer le succès du Tribunal Russell sur la Palestine, votre soutien, moral et financier, est nécessaire.
Manifestez-le en participant à la

soirée de soutien au Tribunal Russell qui aura lieu le 20 mai au Cabaret Sauvage, à Paris, à partir de 19 heures.

Entrée : Selon vos possibilités (à partir de 15 Euros)
Barcelone (Mars 2010)
Londres (Novembre 2010)
New York (Premier semestre 2011)
Johannesburg (Deuxième semestre 2011)
En quatre actes, le Tribunal Russell sur la Palestine examine les complicités qui interdisent une solution juste au drame palestinien La première session, tenue à Barcelone en mars 2010, a établi les responsabilités de l’Union Européenne et de certains de ses Etats membres en les désignant comme complices des violations du droit international commises par l’Etat d’Israël. Elle a connu un succès considérable et a suscité un écho médiatique très important, notamment en Espagne.
Les prochaines sessions examineront les responsabilités de multinationales, d’Etats, d’organisations internationales. Stéphane Hessel (président d’honneur du jury à Barcelone), Marcel Francis Kahn (ancien du Tribunal Russell sur le Vietnam) ainsi que des membres du jury, des experts… interviendront lors de cette soirée. Le Diwane de Béchar, Volo, Amazigh Kateb, Essi Moh, Rachid Taha (sous réserves),… animeront la partie artistique

D’autres mots pour le dire

publié le jeudi 20 mai 2010
May Sélim

 
Architecte de formation, la Palestinienne Suad Amiry est devenue écrivaine avec les bouclages de Ramallah. Ses ouvrages en anglais peignent son pays avec ironie, évoquant un quotidien et une résistance hors des clichés.
« Rien à perdre, sauf sa vie ». Ce n’est ni devise ni slogan, ni même un découragement. C’est drôlement la vérité. Et c’est d’ailleurs ce que l’architecte et écrivaine palestinienne Suad Amiry a choisi comme titre pour son troisième ouvrage.
Amiry aime raconter, jouer et tourner le tout en dérision. Elle retrace, à travers son livre, le voyage des ouvriers palestiniens travaillant dans les colonies israéliennes pour gagner leur pain. « Je n’avais aucune idée sur les difficultés qu’affrontent les ouvriers à Ramallah. Un jour, je me suis déguisée en ouvrier palestinien et j’ai décidé de partager avec eux le voyage vers les colonies israéliennes. Le voyage dure environ 18 heures ; il a débuté avec 24 ouvriers et s’est terminé avec uniquement quatre survivants. Les autres ont perdu leur vie en chemin, entre les check-points », dit-elle en vraie aventurière. Elle décrit dans son œuvre l’humeur des ouvriers et leurs histoires. « En se reposant un peu, j’ai demandé à l’un d’entre eux :
— Pourquoi cherchez-vous à travailler chez l’ennemi ?
Il m’a répondu : Suad, ne vient pas me donner des leçons, ne vous moquez pas de nous.
— Au contraire, je cherche à bien comprendre.
— Ah, tantôt je suis de bonne humeur, je me dis que ces colonies seront un jour abandonnées par les Israéliens qui vont quitter notre terre. Donc, tous ces édifices seront pour les Palestiniens. Donc, je dois y ajouter du ciment. Et tantôt, en pleine dépression et faute, je me dis que tout est vain et que les Israéliens vont rester à jamais, donc j’amoindris le ciment, visant qu’un jour un tremblement de terre jouera son rôle ou que les maisons s’effondreront toutes seules ».
Et ainsi de suite, malgré la fatigue et la difficulté du voyage, les ouvriers partagent avec Suad leurs secrets et leurs rires.
Ce sont des situations comiques dictées par le réel, si vraies, touchantes et hilarantes.
Suad Amiry est une narratrice plaisante ; elle ne cesse de raconter des anecdotes … Le rire est bien son moyen de faire face à l’occupation. « Les gens ont une image figée quant à la Palestine, comme un pays qui déplore constamment son sort. On n’est pas tous misérables, sérieux, traumatisés. Tout le monde parle de la cause palestinienne, les médias diffusent toujours des attentats suicide, des attaques, des agressions israéliennes …On en a assez vu. C’est pourquoi j’aime rompre avec ce cliché », explique-t-elle. Et d’ajouter : « L’occupation nourrit l’appréhension et l’incertitude. On vit dans une tension continue ». Mais la vie leur garde aussi d’autres aspects, comme tous les humains.
L’écriture lui est venue par hasard, ou plutôt, comme elle aime dire, « elle la doit à Sharon ». Elle ne plaisante pas. C’est grâce aux bouclages de Ramallah que Suad Amiry a écrit son premier livre : « C’était au moment du couvre-feu. J’ai dû chercher ma belle-mère et l’emmener chez moi. Pendant 42 jours, on ne sortait plus de la maison. Vous pouvez donc imaginer comment on était prisonniers, avec les chars israéliennes à l’extérieur et la présence de ma belle-mère à l’intérieur. Elle avait 91 ans et vivait dans son propre monde, ne s’intéressait qu’aux minutieux détails de la maison ». Afin de s’exprimer un peu, Suad Amiry a écrit une série d’e-mails à sa nièce Diyala, lui racontant son quotidien, la priant de ne jamais montrer ses petites histoires à quiconque. Peu de temps après, les e-mails sont tombés entre les mains d’une amie italienne qui a voulu les publier. Le livre est donc sorti sous le titre Sharon et ma belle-mère. Elle précisait, en plaisantant, dans la presse : « grâce à Dieu, ma belle-mère n’a jamais lu le livre, mais son fils l’a fait ».
Suad Amiry continue à écrire en anglais. C’est une façon de s’adresser à l’Occident. Elle tente de changer avec son style ironique l’image stéréotypée de la Palestine et de dévoiler un aspect plus humain de la vie quotidienne. « C’est là ma mission, transmettre à l’Occident l’image d’une Palestine non médiatisée ».
L’écriture en anglais a aussi une autre raison. « J’avoue que c’est plus facile pour moi d’écrire en anglais. L’arabe est sans doute ma langue maternelle, mais je ne veux pas tomber dans la confusion de choisir le dialectal ou le soutenu. En plus, en écrivant dans une langue étrangère, j’ai le droit de me tromper un peu ou de faire de petites fautes, puisque mes éditeurs se chargent bien de faire la bonne correction », dit-elle en riant.
Son deuxième ouvrage No sexe in Palestine and men est sorti en 2007. Mais c’est avec ce troisième livre qu’elle admet être une écrivaine. « Le premier livre est sorti par hasard, le deuxième, j’avais encore des histoires à raconter, mais si je n’avais pas publié ce livre, je n’aurais pas pu me considérer comme écrivaine », dit-elle. Ainsi, le livre Rien à perdre, sauf sa vie constitue un tournant pour Suad Amiry, dont les œuvres sont publiées d’abord en Italie, puis les traductions ou les rééditions se succèdent.
« A Ramallah, si vous demandez où est Suad Amiry l’écrivaine, personne ne va vous répondre, mais si vous cherchez l’architecte Suad Amiry, un petit gosse peut bien vous guider », déclare Amiry. Car elle est architecte et dirige le centre Riwaq pour la préservation du patrimoine.
D’un père palestinien et d’une mère syrienne, la petite Suad est née à Damas. La famille se déplaçait d’un pays à l’autre, de quoi lui avoir permis une éducation assez libre en Syrie, au Liban, en Jordanie et en Egypte. « Pour le baccalauréat, je me suis installée en Egypte, parce que mon père y était nommé comme ambassadeur. Peu de temps après, il est reparti pour un autre lieu. Pourtant, j’ai dû rester au Zamalek girl’s school pensionnat, entourée d’amies cairotes qui s’occupaient bien de moi ». Un séjour chaleureux.
La jeune Suad choisit ensuite d’étudier l’architecture. « Mon père me disait souvent : si tu veux vendre des falafels, vas-y. L’architecture m’intéressait sans comprendre la raison. Quelques années plus tard, j’ai compris. A Damas, j’ai été élevée dans la maison de mon grand-père, Beit Al-Gabry, un palais d’Al-Cham, un joyau architectural. Sans jamais en être consciente, j’étais très marquée par cette architecture ». Les études universitaires, elle les a alors effectuées à l’Université américaine à Beyrouth.
Amiry voulait continuer ses études supérieures sur l’architecture palestinienne et éprouvait un sentiment de nostalgie indéniable pour sa terre d’origine. « Tout le monde parlait de la Palestine, je voulais la visiter. J’ai décidé de faire le voyage sans connaître quelqu’un là-bas. Et j’ai réussi à avoir une bourse pour travailler à l’Université Beir Zeit. Juste avant de partir, un ami m’a inscrit sur un petit bout de papier deux noms : Hanane Achraoui et Salim Tamari. A mon arrivée, je me suis dirigée vers Hanane Achraoui et j’ai demandé où est ce Salim. Il devait rentrer à la fin de l’année. On s’est rencontré, aimé et marié. Et dès lors, je me suis installée en Palestine », dit-elle.
Préparant ses études, Amiry a remarqué que, depuis l’occupation, les Israéliens ont détruit environ 400 villages palestiniens. « Ils tâchent de bien changer les traits spécifiques de la terre palestinienne et de sa culture. Le conflit israélo-palestinien se résume en un seul mot : la terre. Ce n’est affaire ni de paix, ni de violence, etc. ».
Amiry lutte à sa manière. Elle fonde le centre Riwaq pour la préservation du patrimoine au début des années 1990. C’est un centre qui adopte les projets de restauration dans les villages et provinces. De plus, Riwaq réussit à transformer les maisons historiques en centres de rencontre et d’activités artistiques. « Au début de ma carrière, la construction de nouvelles maisons ne m’intéressait plus. J’ai travaillé aussi dans la décoration d’intérieur, mais je n’en éprouvais pas de passion. J’ai voulu faire de l’architecture sans architecte. Je me retrouve plutôt dans la restauration et la préservation des anciens bâtiments. Il s’agit en fait de réparer des lieux qui portent les traces de notre culture arabe variée », dit-elle. Et d’ajouter : « L’Occident a toujours tenté de nous plonger dans la question identitaire. C’est un sujet compliqué. Les Américains et les Israéliens en profitent. En Palestine, il y a des Kurdes, des berbères … et d’autres ethnies. Etre arabe ne veut aucunement dire nier notre identité méditerranéenne, non ? ». Une manière de dévalorisation qu’elle dénonce vivement.
Suad Amiry insiste à parler à haute voix, à sourire et à déclencher les éclats de rire. « Malgré tous les maux, il faut chercher le côté brillant, aimer la vie et tâcher d’en profiter pleinement », dit-elle. Ses sourires et rigolades lui donnent la force de continuer sa démarche d’architecte et d’écrivaine.

Le camp de réfugiés de Qalandia: de nombreuses intitiatives pour la population

Ecrit par Monique Poupon
19/05/2010
Cette semaine, PNN a suivi les volontaires du séminaire de terrain organisé par le Centre d'Information Alternatif de Beit Sahour, près de Bethléem. Mercredi 12 mai, le groupe a pu visiter le camp de réfugiés de Qalandia.
ImageLe camp de réfugiés de Qalandia est situé à 12 km de Jérusalem, aux bordures de la ville centrale de Cisjordanie Ramallah. En 1948, les réfugiés Palestiniens chassés de leurs terres par les Israéliens ont été installés provisoirement sur le terrain qui deviendra, au fil du temps, le camp de réfugiés de Qalandia, le provisoire étant devenu permanent. 5 000 Palestiniens sont venus au fil de la confiscation de leurs terres se rajouter aux 15 000 déjà présents.
Aujourd'hui, les réfugiés ont à faire à beaucoup de difficultés, notamment du fait de leur situation géographique, très proche d'une colonie Israélienne et du Mur, ainsi que du checkpoint entre Ramallah et Jérusalem, sujet à de nombreux troubles. Les problèmes avec les soldats sont quotidiens, et les colons n'hésitent pas à les attaquer afin de provoquer les heurts. En plus de cela, le fait que 20 000 personnes vivent dans une si petite zone ajoute au climat d'insécurité et de tension déjà palpable à l'ordinaire.
L'UNRWA est en charge de cette zone où l'Autorité Palestinienne n'a aucune autorité, mais tend à diminuer ses actions et ses subventions au fil des ans. Malgré ces conditions, il existe des centres pour les handicapés, pour la santé, les enfants, les sports et le comité populaire. Le groupe du CIA a rencontré le responsable, nommé Wesam Eid, du Centre des Enfants pour la Culture et le Développement, créé en 2003. Comme les enfants du camp étaient livrés à eux-mêmes, ne faisant rien de leurs journées à part les moments passés aux écoles construites par l'UNRWA (une pour les filles et une pour les garçons), le centre a décidé de proposer aux enfants des activités quotidiennes ainsi que des camps d'hiver et d'été, avec l'organisation de séjours en France et en Italie. Le Centre accueille les enfants de 8 à 16 ans pour des activités telles que du sport, du théâtre, des jeux et des sorties.
En plus de ces activités, le Centre est en collaboration avec Vento di Terre, une ONG Italienne, pour la mise en place et la continuité d'une coopérative Palestinienne à but non lucratif créée en 2009: Peace steps hands crafts, qui a ouvert une fabrique de scandales en cuir dont les bénéfices sont reversés aux services sociaux pour les enfants afin de les aider à continuer leurs missions d'assistance psychologique et d'animation en toute quiétude. Les scandales sont conçues avec des matériaux locaux et par des travailleurs Palestiniens, 6 travailleurs qui ont auparavant été formés dans d'autres fabriques, et constituent une marque du savoir-faire Palestinien à l'étranger, Peace steps hand crafts exportant également en France et en Italie. La coopérative est petite, avec seulement 2 directeurs des services sociaux pour enfants, 2 coordinateurs éducatifs responsables de ces services, et un représentant de l'ONG Vento di Terra, tous travaillant dans la zone de Qalandia.
Grâce à ces initiatives, le Centre bénéficie de fonds nécessaire pour continuer son travail auprès des enfants, et ce malgré le désengagement progressif des Nations Unies.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site www.ventoditerra.org 

Mitchell discute avec Abbas des contours de l’État palestinien

20/05/2010
MM. Mitchell et Abbas lors de leur entrevue hier. Les États-Unis 
s’efforcent depuis plusieurs mois de relancer le processus de paix. 
Mohammad Torokman/Reuters
MM. Mitchell et Abbas lors de leur entrevue hier. Les États-Unis s’efforcent depuis plusieurs mois de relancer le processus de paix. Mohammad Torokman/Reuters
L'émissaire américain rencontrera aujourd'hui le Premier ministre israélien.
L'émissaire américain George Mitchell a été reçu hier par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, pour leur premier entretien depuis le lancement formel des pourparlers de paix indirects entre Israéliens et Palestiniens.
« Nous avons présenté aux Américains des lettres sur l'ensemble de la situation sur le terrain, y compris sur les meurtres commis en Cisjordanie et dans la bande de Gaza par l'armée d'occupation contre le peuple palestinien », a affirmé le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, à l'issue de la rencontre. Les lettres évoquent aussi « les nombreuses déclarations israéliennes provocatrices de ces derniers jours », a ajouté M. Erakat. M. Abbas est toutefois attaché à faire réussir la mission de l'émissaire américain, a-t-il souligné. « Nous nous concentrons sur les questions centrales comme les frontières et la sécurité », a-t-il aussi déclaré. « Nous espérons que, durant les quatre prochains mois, nous pourrons aboutir à une solution à deux États sur la base des frontières de 1967 », a encore dit M. Erakat. MM. Mitchell et Erakat se sont ensuite rendus à Jérusalem pour une séance de travail.
M. Mitchell a rencontré mardi soir le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, à Tel-Aviv et doit s'entretenir avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu aujourd'hui. Les États-Unis s'efforcent depuis plusieurs mois de relancer le processus de paix, gelé depuis décembre 2008 à la suite de l'offensive israélienne contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Mais à peine commencés, les pourparlers de paix indirects ont achoppé sur le contentieux des colonies juives, Israël refusant de s'engager à un gel de la colonisation à Jérusalem-Est annexée.
Par ailleurs, le président des États-Unis, Barack Obama, s'est entretenu avec une quarantaine d'élus démocrates juifs au Congrès du processus de paix au Proche-Orient, de la sécurité d'Israël et du dossier des sanctions contre l'Iran, a annoncé la Maison-Blanche. Selon la présidence américaine, M. Obama a discuté pendant une heure et demie avec ces 37 sénateurs ou membres de la Chambre des représentants. La Maison-Blanche a qualifié ces discussions de « productives » et assuré que tous les participants partageaient un « engagement à la paix et à la sécurité en Israël et au Moyen-Orient ». Cette rencontre intervient alors que les relations entre Israël et les États-Unis ont connu une grave crise de confiance ces dernières semaines, après l'annonce par les autorités de l'État hébreu de nouvelles constructions dans la partie orientale annexée de Jérusalem, en pleine visite du vice-président Joe Biden. 

L'occupation agresse des femmes et des enfants à Jénine

[ 19/05/2010 - 10:19 ]
Jénine – CPI

Les forces de l'occupation israélienne ont attaqué, le mardi 19/5, un groupe d'enfants et de femmes palestiniens, au village d'Araba, en les emmenant par la force vers la colonie "Mabo Do Than", installée illégalement sur les terres agricoles du village, au sud de la ville de Jénine, sous prétexte de leur existence dans des terres agricoles proches de la colonie.
Les soldats sionistes les ont menacés de s'approcher une autre fois de leurs terres agricoles situées près de cette colonie.
Des témoins oculaires ont dit que six femmes et enfants palestiniens ont été détenus dans la colonie, où les soldats sionistes ont enquêté avec eux à cause de leur existence dans leurs terres agricoles proches de cette colonie.
Les témoins ont ajouté qu'ils ont été libérés après 4 heures d'enquête et de détention.

L'entité sioniste est un état démocratique pour les juifs seulement et raciste contre les arabes

[ 19/05/2010 - 12:18 ]
Al-Qods al-Arabi – CPI

Sur la base d'un appel de la communauté palestinienne dans la ville allemande de Dortmund et ses alentours, et en coordination avec les palestiniens dans la ville de Munster, Freital, Koblenz et Bockum, le député arabe à la Knesset sioniste, Dr. Ahmed Tayebi, a été invité par la communauté palestinienne en Allemagne pour participer à un programme culturel et artistique pour commémorer  la 62eme occasion de la Nakba.
Lors de son discours sur la célébration de la Nakba, durant cette étape, Tayebi a insisté sur  l'importance de la réconciliation, sur tous les niveaux, sous l'ombre des grands défis actuels qui menacent le peuple palestinien et sa question légitime.
Il a insisté également sur la force du triangle composé par les réfugiés palestiniens, ainsi que les palestiniens qui vivent directement sous l'occupation et les Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 car ils représentent la première ligne de défense pour sauver l'existence des Palestiniens, réaliser le droit de retour et protéger les lieux saints. 

Al Ghoul appelle à activer la question des captifs sur tous les niveaux

[ 19/05/2010 - 16:52 ]
Gaza- CPI

 Le ministre et chef du haut comité des captifs, Mohamed Faradj Al Ghoul, a appelé à la nécessité d’activer la question des captifs en lui donnant la priorité et démasquant les pratiques sionistes inhumaines contre les détenus Palestiniens et leur familles.
Lors des acticités du haut comité pour le soutien des captifs, Al Ghoul a souligné qu’il faut activer leur question et appeler les institutions, ainsi que les organisations locales, régionales et internationales à presser sur les autorités occupantes pour qu'elles libèrent les captifs, dont les députés et ministres Palestiniens.
Al Ghoul a ajouté que les captifs s’exposent à des pratiques criminelles et mesures oppressives dans les prisons sionistes, en montrant que l’occupation viole toutes les lois, chartes et règles humanitaires et internationales, et néglige les droits des captifs Palestiniens innocents.

Une campagne sioniste contre les Palestiniens de 48

[ 19/05/2010 - 12:45 ]
Maariv – CPI

Le ministre sioniste des affaires étrangères, l'extrémiste, Avigdor Liebermann a dit, au début de la séance hebdomadaire du gouvernement sioniste, que les Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 représentent un problème principal qui menace notre existence, parce qu'ils veulent un état de deux nationalités, tout en exprimant son regret envers la participation des leaders des Palestiniens aux manifestations qui appellent au retour des réfugiés palestiniens.
De son côté, le ministre sioniste des finances, Yuval Steinitz, du parti du Likoud a considéré qu'on doit annuler la citoyenneté des leaders du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, dont le Cheikh Raed Salah et de toute personne qui s'oppose avec l'existence d'"Israël" ou sa création (la Nakba pour les Palestiniens).

Les forces de l'occupation envahissent Beit Lahia

[ 19/05/2010 - 12:55 ]
Gaza - CPI

Les forces de l'occupation israélienne ont envahi, la nuit dernière, la ville de Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza.
Des sources médiatiques ont déclaré que des forces spéciales sionistes appuyées par plusieurs blindés militaires, sous la couverture des avions de guerre, ont envahi la région de Bourat Abou Samra, à l'Ouest de la ville de Beit Lahia.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes ont ouvert le feu vers les terres agricoles et les propriétés des palestiniens dans cette région en terrorisant les habitants, notamment les enfants et les femmes.

Les services de renseignements sionistes enquêtent avec l'épouse du député Ahmed Attoune

[ 19/05/2010 - 13:08 ]
Al-Qods occupée – CPI

Des sources palestiniennes ont déclaré que les services de renseignements sionistes ont enquêté,  le lundi soir 17/5, pendant plusieurs heures avec l'épouse du député Maqdissi du mouvement islamique, Ahmed Attoune, dans le centre d'enquête d'al-Maskoubia, à al-Qods.
Le bloc "Changement et réforme" qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien a exprimé sa forte condamnation contre cette enquête sioniste avec l'épouse du député Attoune.
Dans un communiqué publié, le mardi 18/5, le bloc a dit que les tentatives de l'occupation d'extorquer les députés pour casser leur volonté vont échouer, en soulignant que ces pratiques sionistes contre les députés islamistes d'al-Qods viennent dans le cadre d'un plan sioniste pour les expulser.
Il a ajouté que ces pratiques inhumaines montrent le désir criminel sioniste et les plans terroristes visant à vider al-Qods de ses habitants palestiniens.
Finalement, le bloc a mis en garde des résultats négatifs de la continuation de ce plan, en affirmant que le peuple palestinien ne va pas rester silencieux devant ces mesures sionistes oppressives et criminelles.

L’occupation continue de profaner les cimentières islamiques

[ 19/05/2010 - 13:19 ]
Al Qods occupée - CPI

Un journal hébreu a rapporté, le mardi 18/5, que les opérations de creusements et de fouilles dans le cimentière de Maman Allah dans la ville sainte d’Al Qods, visant à l’instauration du soi-disant centre de dignité humaine  «Musée de tolérance», ne sont pas conformes aux normes professionnelles et humaines.
Le journal Haaretz a souligné que des travaux de creusements et de fouilles sur le terrain ont duré 5 mois, où l’occupation a décidé de modifier l’aspect général du cimentière historique et islamique afin d’installer un projet colonial juif «le musée», dirigé par le centre «visintal» israélo-américain.
"Les creusements dans ce cimentière islamique qui regroupe environ 1000 tombes ne respectent pas la dignité sacrée des morts, après que des experts en archéologie ont réaffirmé que les autorités de l'occupation tentent d’instaurer un projet sioniste pour judaïser cette région, sur les ruines du cimentière de Maman Allah", ont affirmé les sources.

Une délégation militaire américaine examine le mur d’acier égyptien

[ 19/05/2010 - 13:31 ]
Caire - CPI

Une délégation alliée au bureau de coopération militaire de l’ambassade américaine au Caire, a examiné les régions limitrophes entre la Bande de Gaza et l’Egypte, pour s’assurer sur le terrain des œuvres continuels du mur d’acier égyptien destiné pour renforcer le blocus sévère et injuste contre les Gazaouis qui sont totalement assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs.
Le journal égyptien «La constitution» a rapporté dans son édition, du mardi 18/5, de certains sécuritaires qu’une délégation militaire américaine a examiné les frontières en s’informant de près des travaux du mur d’acier, ainsi que la situation sur le passage du Karem Abou Salem.

Abou Zouhri : les menaces sionistes de contrarier la flotte «Liberté» n’est qu’une tentative vaine

[ 19/05/2010 - 15:21 ]
Gaza - CPI

Le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a qualifié la décision de l’occupation israélienne pour empêcher la flotte «Liberté»  d’arriver, à Gaza, de tentative vaine qui vise à cacher le crime scandaleux du blocus arbitraire sioniste et empêcher le monde entier de démasquer les grandes pratiques criminelles de l’occupation.
Dans une déclaration de presse, Abou Zouhri a appelé, le mardi 18/5, les côtés qui dirigent ce convoi maritime à négliger toute tentative futile de l’occupation et accomplir leur acte humanitaire.
Abou Zouhri a affirmé que la flotte «Liberté» représente un pas historique très avantageux pour démasquer les crimes de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien, notamment le blocus sioniste injuste.
«Ce pas avantageux reflète la conscience populaire et internationale qui exige le dévoilement des crimes et scandales horribles de l’occupation contre les Palestiniens, en montrant que Gaza est devenu vraiment une destination noble pour les peuples du monde», a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Hamas a condamné le silence très honteux et étrange des gouverneurs arabes envers la continuation du blocus sioniste arbitraire et criminel.

Des craintes sionistes de la réduction de leur avantage militaire

[ 19/05/2010 - 15:52 ]
Al Nassera - CPI

Le chef de la section technologique de l’armée de l'occupation sioniste, le général Kadhai Shahar, a déclaré que l'écart technique et technologique entre "Israël" et ses ennemis diminue d’une manière rapide et très dangereuse.
Il a souligné qu'une série de rapports sécuritaires et de renseignements ont montré que nous ne possédons pas un énorme avantage, comme il était le cas auparavant, dans le domaine des  coopérations technologiques et techniques, notamment au sujet des combats nocturnes et de la force aérienne".
Kadhai a ajouté : "Nos ennemis ont développés leurs technologies, d’une manière progressive, chose qui pose un dilemme pour nous, en soulignant que l'état de la révolution technologique rend l'ensemble de nos réalisations aux mains de l'ennemi qui élabore l’anti-arme nécessaire".
Le journal d’Al Hayat avait publié que le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak qui a déclaré, le lundi 17/5, lors d'une rencontre organisée par le parti travailliste, qu’ils ont besoin d'un changement fondamental et urgent dans les relations israélo-américaines, ce qui nécessite une initiative politique israélienne, à long terme, car la continuation de la supériorité militaire qualitative dépend de la volonté des États-Unis pour maintenir cette prédominance.

La mort d'un Palestinien après son interdiction par l'occupation d'aller se soigner à l'étranger

[ 19/05/2010 - 17:06 ]
Gaza – CPI

Des sources médicales palestiniennes à l'hôpital européen, au sud de la Bande de Gaza, ont annoncé, ce matin mercredi 19/5, la mort du citoyen Saïd Abdel-Wahed al-Amour, 45 ans, du quartier d'al-Amour, à l'est de la ville de Khan Younès, après que les autorités occupantes l'ont interdit de voyager pour aller se soigner à l'étranger, en levant le nombre des victimes du blocus sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza à plus de 370 martyrs.
Des sources locales ont dit que le citoyen al-Amour souffrait d'un cancer, depuis deux ans, et qu'il tentait de voyager pour aller se soigner à l'étranger, plusieurs fois, mais il n'a pas pu sortir à cause du refus de l'occupation et la continuation de la fermeture des passages.
Notons que l'occupation impose un sévère blocus contre la Bande de Gaza qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs.

Un colon sioniste attaque une femme âgée et son petit fils à al-Qods

[ 19/05/2010 - 17:22 ]
Al-Qods occupée – CPI

Des témoins oculaires ont dit, le mercredi 19/5, qu'un colon sioniste a frappé sauvagement la vielle femme, Chehah Hassan Ali, 90 ans, et son petit-fils, lors de leur existence dans la tente installée devant sa maison située à Beit Sfafah, au sud de la ville occupée d'al-Qods, après que les colons se sont emparés de son habitation par la force, en mi-avril.
La vieille femme Chehah a dit que le colon sioniste l'a insulté et frappé violemment par des coups de mains et de pieds en causant de graves blessures.
Elle déclaré que son petit-fils Nasrallah, 4 ans, qui l'accompagnait, a été blessé également à la tête.
Al-Hadja Chehah s'expose aux attaques et agressions répétées, depuis plus de 18 ans, par les colons sionistes.

La Jordanie : Lancement d'un réseau d'information contre les activités sionistes

[ 19/05/2010 - 17:57 ]
Amman – CPI

Plus de 22 associations jordaniennes non gouvernementales ont créé un réseau arabe d'information contre les politiques et pratiques de judaïsations sionistes dans la ville d'al Qods, dans une tentative pour former une position arabe unifiée et soutenir la question d'al-Qods.
Le directeur de l'organisation jordanienne pour les sciences et la culture, Samir al-Habachena a dit, le mercredi 19/5, dans une déclaration de presse que l'idée de l'appel des associations non gouvernementales, dans plusieurs régions, à la formation d'une position arabe unifiée pour le soutien d'al-Qods est venue sur la base de la compréhension de l'organisation que la question d'al-Qods est au dessus de tous les désaccords.
De son côté, le secrétaire général du comité royal des affaires d'al-Qods, Abdallah Kanaan, a dévoilé une décision jordanienne pour ramasser 380 mille dollars afin de fonder une base d'information et enregistrer tous les événements et informations historiques, depuis l'avant J.C. et jusqu'à maintenant.
Il a salué le rôle de la Jordanie envers al-Qods et ses affaires.
L'organisation jordanienne pour les sciences et la culture a entamé ses travaux en décembre dernier, pour coordonner le travail arabe concernant la ville sainte d'al Qods.

Abou Zouhri:Les déclarations de Zoubeidi montrent le rôle du Fatah dans l'exécution de la résistance

[ 19/05/2010 - 19:33 ]
Gaza – CPI

 Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a considéré que les déclarations de Zakaria al-Zoubeidi autour des tortures pratiquées par les services de la sécurité du mouvement du Fatah contre les résistants en Cisjordanie occupée, en coordination avec l'occupation représentent une autre confirmation sur le rôle du Fatah pour exécuter la résistance.
Dans une déclaration de presse publiée, le mercredi 19/5, Abou Zouhri a dit que les déclarations de Zoubeidi qui représente l'un des anciens résistants qui ont remis leurs armes à l'occupation et ont quitté la scène de la résistance en échange d'un salaire mensuel donné par l'autorité de Ramallah, et qui a montré au journal sioniste, "Haaretz" le rôle des milices d'Abbas dans la poursuite et la torture des résistants Palestiniens, en coordination avec l'occupation, en dévoilant que celui qui entre dans les cellules d'enquêtes, sera transporté, le lendemain, à l'hôpital si par bonheur il est resté vivant, tout en affirmant le rôle des milices d'Abbas pour exécuter la résistance et leur utilisation à des moyens très sauvages durant les enquêtes.
Ces déclarations prouvent également les crimes sauvages perpétrés par le mouvement du Fatah contre le peuple palestinien, ainsi que sa résistance et sa question juste.

"Israël" parle de sa force mais aussi de sa volonté de ne pas s’engager dans une guerre

[ 19/05/2010 - 22:38 ]
Palestine – CPI

Le vice-chef des états-majors israéliens le général Beni Ghints a déclaré que ses forces auraient la capacité de gagner toute guerre qui serait déclenchée. Mais, pour lui, personne ne veut de guerre, car dans une guerre, la perte est toujours plus grande que le profit. Cependant, l’ancien chef Dan Haloutz a appelé à arrêter de semer en "Israël" la terreur du danger nucléaire iranien et il a appelé à une solution pacifique avec la Syrie.
Dans une conférence du Centre des études de la sécurité nationale tenue à Tel-Aviv, Beni Ghints a déclaré qu’"Israël" avait la capacité de gagner la guerre si elle éclatait. Les intérêts israéliens et occidentaux se rencontrent dans leur guerre contre le fondamentaliste, a-t-il ajouté. Les relations entre l’Iran, le Hezbollah et la Syrie créent une réalité très sensible qui pourrait se développer. Le projet nucléaire iranien menace le monde entier, non seulement "Israël", a-t-il continué. Le projet pourrait conduit vers une course de réarmement au Moyen-Orient, un danger pour le monde entier.
Beni Ghints insiste à dire qu’ils ne peuvent pas rester sans réagir pour défendre leurs citoyens. Toute la région est concernée par l’escalade. Tout le monde perd plus qu’il ne gagne.
Dimanche prochain, il y aura une grande manœuvre du front intérieur nommé « Le point de changement 4 ». Dans cette manœuvre, des milliers de Juifs habitant la ville de Btah Takfa seront transférés vers le village arabe de Tiba, dans une simulation d’attaque de roquettes.
Une source sécuritaire israélienne dit que les Arabes de ce village montrent qu’ils sont plus habiles, bien que leur village ne reçoive pas les budgets suffisants pour les cas urgents.
Il est à remarquer que l’ancien chef d’état-major israélien a surpris tout le monde se trouvant dans le centre de Herzilia par sa déclaration consistant à dire qu’"Israël" pourrait vivre avec une Iran possédant la bombe nucléaire. « Il est défendu d’exagérer le danger de la possession par l’Iran de la bombe nucléaire, a-t-il dit. Il est défendu de semer la peur parmi un peuple entier avec des suppositions catastrophiques. Nous ne nous approchons pas vraiment d’une catastrophe qu’on voudrait nous créer ». A son avis, la question nucléaire iranienne pourrait être allégée par « l’imposition d’un isolement politique ».
Il faut cependant se concentrer sur les négociations avec la Syrie, une tentative pour l’éloigner de l’Iran et du Hezbollah, a-t-il dit. « Les prix sont connus, il faut seulement quelqu’un qui prenne les décisions ».
Par ailleurs, Tzipi Livni, la chef du parti d’opposition Kadima, a averti de l’idée que le monde accepte une Iran nucléaire. Il faut avancer le processus pour pousser tous les pays de la région à se concentrer sur le danger iranien, croit-elle. Pour elle, les pays modérés de la région voudraient effacer le conflit avec "Israël" de leur liste des priorités. Car le conflit n’est qu’un réel danger pour leur pouvoir.
De son côté, le penseur politique israélien Drour Hezqel, ancien membre de la commission de Fingrad, aurait appelé "Israël" à se calmer, si l’Iran avait eu sa bombe atomique. En effet, « l’arme iranienne menace plus les autres qu’elle ne nous menace, dit-il. Il est alors interdit d’entamer une guerre contre l’Iran, de la provoquer ou d’encourager le changement de son régime ».
Enfin, il ajoute que si le Hezbollah attaquait "Israël", il faudrait lui répliquer, que l’Iran soit nucléaire ou non ; cependant, "Israël" devra déclarer que si l’Iran utilise une arme nucléaire contre elle, la République Islamique sera effacée de la terre !
Article écrit par Hilmi Moussa, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)