lundi 15 février 2010

La Russie propose de convoquer d'urgence le Quartette

PO: la Russie propose de convoquer d'urgence le Quartette (Lavrov)
PO: la Russie propose de convoquer d'urgence le Quartette (Lavrov)
12:32 14/02/2010
© REUTERS/ Ibraheem Abu Mustafa
MANAGUA, 14 février - RIA Novosti
 La Russie propose de convoquer d'urgence le Quartette de médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (Russie, Etats-Unis, ONU et UE), a annoncé dimanche aux journalistes le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à son arrivée à Managua.

"Nous avons proposé de convoquer une réunion ministérielle du Quartette qui nous permettra d'examiner objectivement la situation", a indiqué M.Lavrov en ajoutant que Moscou avait obtenu le soutien de "tous les participants au Quartette".

"Il faut se réunir d'urgence, la situation étant suffisamment préoccupante", a souligné le ministre russe.

Evoquant les perspectives du règlement au Proche-Orient, M.Lavrov a souligné qu'"elles ne sont pas brillantes". "Malheureusement, les démarches que le gouvernement israélien est prêt à faire sur le plan du moratoire de dix mois sur l'octroi de permis de construire dans les colonies juives de Cisjordanie, sont insuffisantes, quoique effectuées dans la bonne direction", a déploré M.Lavrov.

 Dans le but de débloquer les négociations de paix avec les Palestiniens le gouvernement israélien a décrété un moratoire de dix mois sur l'octroi de permis de construire dans les colonies juives de Cisjordanie.

Les Palestiniens ont considéré ces concessions comme insuffisantes pour reprendre le dialogue et continuent d'insister sur le gel total de la création de colonies, y compris à Jérusalem.

Ce moratoire partiel ne concerne en effet ni les constructions en cours ni les nouvelles habitations à Jérusalem-Est.
http://fr.rian.ru/world/20100214/186055034.html 

Israël et le mépris du droit international

France - 14-02-2010
Par Gilles Devers > gilles.devers@wanadoo.fr  
Soudaine agitation médiatique autour de l'armée d’Israël qui aurait commencé à exécuter un arrêt de la Haute Cour de Justice de septembre 2007 demandant de modifier le tracé d'un segment du mur érigé en Cisjordanie, près du village de Bilin. « Nous avons proposé un nouveau tracé de la barrière approuvé par la Cour suprême. Les travaux sont en cours », a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de la Défense, Shlomo Dror. Le nouveau tracé permettra à des habitants de Bilin de récupérer une partie de leurs terres confisquées par la construction de la barrière. Tant mieux pour ceux qui vont retrouver une parcelle de ce qui leur appartient. L’eau, spoliée par Israël, suivra-t-elle ? Nous verrons.

Ce qui est sûr, c’est que décrire ce fait comme une victoire du droit est mépriser le droit.































Graffiti sur le mur : "Pourquoi ce morceau de merde grise est-il toujours là ?"

Parce que de ce point de vue, tout est bien clair : ce n’est pas telle ou telle portion du mur qui est illégale, mais le mur dans son ensemble. Et çà, c’est la plus haute juridiction du la planète qui l’a déclaré, la Cour Internationale de Justice, dans son avis du 9 juillet 2004 : le mur est implanté en dehors des frontières reconnues d’Israël, et il caractérise une politique d’annexion de territoires par la force armée.
1. Données de fait
1.1. Le mur
Quand Le Nouvel Obs s’intéresse au sujet, il parle de « barrière de sécurité ». Rappelons donc quelques faits.
Le 14 avril 2002, le conseil des ministres israélien a adopté une décision prévoyant la construction d'ouvrages formant, selon Israël, une « barrière de sécurité » sur 80 kilomètres dans trois secteurs de la Cisjordanie. Les travaux ont été engagés par trois séries de décisions, en juin, aout et décembre 2002, et au final, le 1° octobre 2003, le conseil des ministres a adopté un tracé complet formant une ligne continue qui s'étend sur une distance de 720 kilomètres le long de la Cisjordanie.
La « barrière de sécurité » qu’a repérée Le Nouvel Obs comprend :
- une clôture équipée de détecteurs électroniques ;
- un fossé, pouvant atteindre 4 mètres de profondeur ;
- une route de patrouille asphaltée à deux voies ;
- une route de dépistage, en sable fin, pour repérer toute trace de passage ;
- six boudins de barbelés à lames empilés qui marquent le périmètre des installations.
L'ouvrage a une largeur de 50 à 70 mètres, mais peut atteindre 100 mètres à certains endroits. Des barrières dites « avancées » peuvent s'ajouter à ce dispositif.
La longueur prévue du mur est de 703 kilomètres. On estime qu’à la fin des travaux, quelque 60 500 Palestiniens de Cisjordanie de 42 villages et agglomérations vivront dans la zone d’accès réglementée entre le mur et la Ligne verte. Plus de 500 000 Palestiniens vivent à un kilomètre maximum du mur, du côté est, et doivent le traverser pour aller aux champs ou au travail et rester en relation avec leur famille. Le mur se trouve à 80 % en territoire palestinien et, pour englober le bloc de colonies d’Ariel, il s’avance sur 22 kilomètres en Cisjordanie. Dans la zone d’accès réglementé se trouve une bonne partie des ressources en eau les plus précieuses de Cisjordanie (Rapport John Dugard, A/HRC/4/17, 29 janvier 2007, par. 24 et 25).
1.2. Mise en place d’un régime administratif nouveau
La construction du mur s'est accompagnée de la mise sur pied d'un régime administratif nouveau.
Les forces de défense israéliennes ont en effet édicté en octobre 2003 des ordonnances établissant comme «zone fermée» la partie de la Cisjordanie qui se trouve entre la Ligne verte et le mur. Les résidents de cette zone ne peuvent désormais y demeurer et les non-résidents, y accéder, que s'ils sont porteurs d'un permis ou d'une carte d'identité délivrés par les autorités israéliennes. Selon le rapport du Secrétaire général, la plupart des résidents ont reçu des permis pour une durée limitée. Les citoyens israéliens, les résidents permanents en Israël et les personnes admises à immigrer en Israël en vertu de la loi du retour peuvent demeurer dans la zone fermée, s'y déplacer librement et en sortir sans avoir besoin de permis. L'entrée et la sortie de la zone fermée ne peuvent être opérées que par des portes d'accès qui sont ouvertes peu fréquemment et pour de courtes durées (CIJ, par. 85).
La construction du mur a entraîné la destruction ou la réquisition de propriétés dans des conditions contraires aux prescriptions des articles 46 et 52 du règlement de La Haye de 1907 et de l'article 53 de la quatrième convention de Genève (CIJ, par. 130).
1.3. Conséquences économiques et sociales
Cette construction, la création d'une zone fermée entre la Ligne verte et le mur, et la constitution d'enclaves ont par ailleurs apporté des restrictions importantes à la liberté de circulation des habitants du territoire palestinien occupé, à l'exception des ressortissants israéliens et assimilés » (Rapport John Dugard, E/CN.4/2004/6, 8 septembre 2003, par. 9).
II en est aussi résulté de sérieuses répercussions pour la production agricole, comme cela est attesté par plusieurs sources. Le rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967 indique pour sa part que « La plupart des terres palestiniennes se trouvant du côté israélien du mur sont des terres agricoles fertiles et on y trouve certains des puits les plus importants de la région. (…). Les Palestiniens qui habitent entre le mur et la Ligne verte ne pourront plus accéder à leurs terres ni à leur lieu de travail, aux écoles, aux hôpitaux et autres services sociaux" (Rapport John Dugard E/CN.4/2004/6, 8 septembre 2003, par. 9).
Le rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies constate que « la construction du mur coupe les Palestiniens de leurs terres agricoles, de leurs puits et de leurs moyens de subsistance " (Rapport Ziegler, E/CN.4/2004/10/Add.2, 31 octobre 2003, par. 49) Une enquête du Programme alimentaire mondial précise que cette situation a aggravé l'insécurité alimentaire dans la région, qui compterait 25 000 nouveaux bénéficiaires d'aide alimentaire : « Il en résulte en outre, pour les populations concernées, des difficultés croissantes d'accès aux services de santé, ainsi qu'aux établissements scolaires et à l'approvisionnement primaire en eau, constat également corroboré par diverses sources d'information. Selon le Bureau central de statistique palestinien, la barrière a, à ce jour, coupé 30 localités des services de santé, 22 des établissements scolaires, 8 des sources primaires d'eau et 3 du réseau électrique "(CIJ, par 133).
Concernant plus particulièrement l'accès aux ressources en eau, le rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation de la Commission des droits de l'homme relève que « en construisant la clôture, Israël annexera aussi de fait la plus grande partie de la nappe phréatique occidentale, qui fournit 51 %, des ressources en eau de la Cisjordanie "(Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, E/CN.4/2004/10/Add.2, 31 octobre 2003, par. 51).
A Qalqiliya, selon des rapports fournis aux Nations Unies, environ 600 négoces ou entreprises ont dû fermer leurs portes et 6000 à 8000 personnes ont déjà quitté la région. Le rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation de la Commission des droits de l’homme a relevé que "le mur coup[e] les communautés de leurs terres et de leur eau sans leur donner d'autres moyens de subsistance, nombreux sont les Palestiniens habitant dans ces régions qui seront obligés de partir" (E/CN.4/2004/6, 8 septembre 2003, par.10 ; E/CN.4/2004/10/Add.2, 31 octobre 2003, par. 51).
2. Analyse juridique
2.1. Illégalité de principe du fait de la volonté d’annexion
C’est dans ces conditions que la Cour Internationale de Justice retient une illégalité de principe, car il concrétise une annexion de territoires et son emplacement ne peut être justifié par des raisons de sécurité.
Au total, de l'avis de la Cour, la construction du mur et le régime qui lui est associé entravent la liberté de circulation des habitants du territoire palestinien occupé, à l'exception des ressortissants israéliens et assimilés, telle que garantie par le paragraphe 1 de l'article 12 du pacte international relatif aux droits civils et politiques. Ils entravent également l'exercice par les intéressés des droits au travail, à la santé, à l'éducation et à un niveau de vie suffisant tels que proclamés par le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et la convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant. Enfin, la construction du mur et le régime qui lui est associé, en contribuant aux changements démographiques auxquels il est fait référence aux paragraphes 122 et 133 ci-dessus, sont contraires au sixième alinéa de l'article 49 de la Quatrième convention de Genève et aux résolutions du Conseil de sécurité rapportées au paragraphe 120 ci-dessus (CIJ, par 134).
Le mur n’est pas construit pour des raisons de sécurité, mais pour l’annexion des territoires occupés. La Haute Cour de justice israélienne a pris acte elle-même de la réalité du motif.
Pour la CIJ, il s’agit de modifier la composition démographique du territoire palestinien occupé : "Puisque la construction du mur et le régime qui lui est associé ont déjà obligé un nombre significatif de Palestiniens à quitter certaines zones - processus qui se poursuivra avec l'édification de nouveaux tronçons du mur, cette construction, combinée a l'établissement des colonies de peuplement mentionné au paragraphe 120 ci-dessus, tend à modifier la composition démographique du territoire palestinien occupé" (CIJ, par. 133).
La Cour a conclu que la construction du mur est un acte non conforme à diverses obligations juridiques internationales incombant à Israël. La tracé du mur établit la volonté d’annexion
Au total, la Cour, au vu du dossier, n'est pas convaincue que la poursuite des objectifs de sécurité avancés par Israël nécessitait l’adoption du tracé choisi pour le mur. Le mur tel que tracé et le régime qui lui est associé portent atteinte de manière grave à de nombreux droits des Palestiniens habitant dans le territoire occupé par Israël sans que les atteintes résultant de ce tracé puissent être justifiées par des impératifs militaires ou des nécessités de sécurité nationale ou d'ordre public. La construction d'un tel mur constitue dès lors une violation par Israël de diverses obligations qui lui incombent en vertu des instruments applicables de droit international humanitaire et des droits de l'homme (CIJ, par 137).
Nul ne peut plus démentir sérieusement qu’Israël, en construisant le mur, cherche à s’approprier les terrains bordant les colonies de Cisjordanie et à inclure ces colonies à l’intérieur de ses frontières : le fait que 76 % des colons de Cisjordanie sont protégés par le mur suffit à le prouver.
2.2. Rejet de l’exception de légitime défense présentée par l’Etat d’Israël
Selon l'article 51 de la Charte des Nations Unies : aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l'objet d'une agression armée, jusqu'à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales.
Le représentant permanent d'Israël auprès des Nations Unies a fait valoir devant l'Assemblée générale, le 20 octobre 2003, que « la barrière est une mesure tout à fait conforme au droit de légitime défense des Etats ... consacré par l'article 51 de la Charte» ; il a ajouté que ces résolutions « ont reconnu clairement le droit des Etats au recours à la force en cas de légitime défense contre les attentats terroristes » et qu'elles reconnaissent par conséquent le droit de recourir à cette fin à des mesures n'impliquant pas l'emploi de la force (AIES-IO/ PV.21, p. 6).
La CIJ a écarté l’argument.
L'article 51 de la Charte reconnaît ainsi l'existence d'un droit naturel de légitime défense en cas d'agression armée par un Etat contre un autre Etat. Toutefois, Israël ne prétend pas que les violences dont il est victime soient imputables à un Etat étranger.
La Cour note par ailleurs qu'Israël exerce son contrôle sur le territoire palestinien occupé et que, comme Israël l'indique lui-même, la menace qu'il invoque pour justifier la construction du mur trouve son origine à l'intérieur de ce territoire, et non en dehors de celui-ci. Cette situation est donc différente de celle envisagée par les résolutions 1368 (2001) et 1373 (2001) du Conseil de sécurité, et de ce fait Israël ne saurait en tout état de cause invoquer ces résolutions au soutien de sa prétention à exercer un droit de légitime défense (CIJ, par 139).
Analyse simple : Israël a le droit de protéger son territoire, par un mur qui serait installé à l’intérieur de son territoire. Pas sur la terre des Palestiniens. En conséquence, la Cour conclut que l'article 51 de la Charte est sans pertinence au cas particulier.
Conclusion
Les décisions de la Haute Cour de justice sont nulles et non avenues, car elles reposent sur des arguments soutenus devant la Cour internationale de Justice, et qui ont tous été écartés par la Cour. Il s’agit d’une réécriture du droit qui a pour seul objectif de donner une justification à la politique colonialiste du gouvernement israélien. Nous avons ici une décision alibi, rendue en ignorant ce qu’a dit la CIJ, et qui veut nous faire croire qu’Israël est un Etat de droit. Non, c’est seulement un simulacre. Le droit de la Haute Cour de Justice est une perversion du droit, au service d’une violence qui consiste à s’emparer du bien d’autrui par la force.

La Palestine, berceau de la civilisation http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13431&type=analyse&lesujet=Poursuites%20judiciaires

Cadeau de la saint valentin en Egypte : une bonbonne de gaz‏

Egypte - 13-02-2010
Par Rose el Youssef 
La caricature de Sharif 'Arfa dans le quotidien égyptien Rose el Youssef de ce jour résume la situation sociale en Egypte, où le pillage des ressources et le capitalisme à la sauvage a encore amplifié la misère du peuple égyptien, au point où le butane domestique est devenu une denrée rarissime (dans le processus de privatisation générale et d'inflamation des prix des denrées de première nécessité), tandis que l'Egypte "exporte" son gaz à l'entité sioniste à un prix inférieur à celui du marché.


















Sur Rose el Youssef ce jour.  http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13427&type=temoignage&lesujet=N%E9olib%E9ralisme

Le Fatahgate ébranle l’Autorité Palestinienne : Abbas menace de démissionner si de nouveaux scandales sont découverts

Cisjordanie - 13-02-2010
Par Palestine Info 
Un haut fonctionnaire au bureau de l’ancien chef de l’AP Mahmoud Abbas a révélé jeudi qu’Abbas avait envoyé un message au premier ministre israélien disant qu’il démissionnerait si d’autres scandales impliquant son entourage étaient révélés au public.
Les menaces d’Abbas font suite à une émission de la chaîne 10 de la télévision israélienne montrant Rafeek al-Husseini, directeur du bureau d’Abbas, harcelant sexuellement deux femmes qui postulaient pour un emploi dans son bureau.
L’émission révélait également, avec des documents authentiques, que des millions de dollars étaient détournés du budget de l’AP par de hauts responsables de l’AP à Ramallah, et qui ont retiré ces sommes des comptes de l’AP au Caire et à Amman.
La source ajoutait aussi que Mohammad Dahlan, l’officier d’information de la faction Fatah, avait tenu une réunion d’urgence avec des membres du comité central du Fatah pour réfléchir à la réponse adéquate à ce rapport scandaleux, mais aucune information n’a filtré sur les décisions prises pendant cette rencontre.
La chaîne israélienne a semble-t-il obtenu les documents par Shabana al-Tamimi, officier du renseignement de l’AP, qui rassemble ces informations depuis près de six ans.
Shabana a dit qu’il avait informé Abbas de la corruption de ses proches et autres au Fatah, mais Abbas n’a pris aucune mesure au sujet de ces questions graves, ce qui l’a poussé à aller à la chaîne israélienne.
« J’ai préparé ma tombe et j’ai dit à ma famille que je risquais d’être tué pour les informations graves et les secrets de l’AP que je révélais, » a dit Tamimi lors d’un entretien avec le Jerusalem Post la semaine dernière.
Selon les révélations de Tamimi, des millions de dollars ont été volés par des officiels de l’APO sur l’argent donné par les pays arabes et européens pour le peuple palestinien.
Entretemps, le docteur Yousef Rezka, le conseiller politique du Premier ministre palestinien Ismael Yaneyya, a accusé Abbas d’avoir trahi le peuple palestinien en ignorant sa demande de ne pas reprendre les négociations avec les Israéliens.
« Il (Abbas) n’a pas le droit de négocier avec les Israéliens simplement parce qu’il n’a pas de légitimité constitutionnelle, » a affirmé Rezka.
Les milices armées d’Abbas ont kidnappé 12 citoyens palestiniens, dont beaucoup étaient des ex-prisonniers dans les geôles d’Abbas et israéliennes, au prétexte qu’ils étaient des partisans du mouvement Hamas.
Abbas et sa suite ont systématiquement nié la présence de détenus politiques dans ses geôles, mais les faits sur le terrain prouvent que tous les cadres du Hamas kidnappés et emprisonnés par ces milices ont été appréhendés à cause de leur affiliation politique.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13429&type=communique&lesujet=Collabos

La résistance palestinienne est légitime

Gaza - 13-02-2010
Par Deyaa Al-Madhoun 
Dans un entretien exclusif avec le site Al-Qassam, le juge Deyaa Al-Madhoun, chef du comité central pour la documentation et la poursuite des criminels de guerre sionistes, a confirmé que les opérations militaires menées par la résistance palestinienne sont des outils légaux dans la défense de notre peuple contre l’agression sioniste selon le droit international.

















Comment décririez-vous le statut légal de la résistance palestinienne selon le droit international ?
Je veux d’abord dire que le droit international garantit au peuple palestinien le droit de résister contre l’agression continue de l’occupation sioniste, pour rétablir nos droits volés et libérer notre patrie, la Palestine.
Les opérations militaires menées par la résistance palestinienne sont des outils légaux dans la défense de notre peuple contre l’agression sioniste, selon la résolution 37/43 de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui dit :
« 2. Réaffirme la légitimité de la lutte des peuples pour leur indépendance, leur intégrité territoriale et leur unité nationale et pour se libérer de la domination coloniale et étrangère et de l’occupation étrangère par tous les moyens à leur disposition, y compris la lutte armée. »
« 3. Réaffirme le droit inaliénable du peuple namibien, du peuple palestinien et de tous les peuples sous domination étrangère et coloniale à l’autodétermination, à l’indépendance nationale, à l’intégrité territoriale, à l’unité nationale et à la souveraineté sans ingérence étrangère. »
L’Assemblée générale des Nations Unies a réaffirmé dans plusieurs résolutions le droit des peuples à lutter pour l’indépendance, la liberté contre la domination et l’occupation étrangères. L’article 51 de la Charte des Nations Unies considère que tout Etat a le droit naturel à se défendre s’il est exposé à une agression armée, et la dernière agression sioniste contre la Bande de Gaza est le meilleur modèle pour une définition du crime d’agression d’un point de vue juridique et international.
La base juridique du droit international établie qu’il n’existe pas de défense légitime contre la légitime défense, et aussi longtemps que notre défense et notre pratique de résistance est légitime et en concordance avec le droit international, la revendication de l’occupation selon laquelle elle se défend est considérée comme un crime et un acte illégal selon le droit international.
Si la résistance est légitime, pourquoi l’Occident l’appelle-t-il terrorisme ?
Le droit international a établi des règles de contrôle des opérations de guerre qui interdisent de viser les populations et les installations civiles par l’une ou l’autre partie. L’occupation sioniste a réussi à utiliser ces règles juridiques en sa faveur par le passé ; elle continue de raconter devant l’opinion publique mondiale, et devant l’Occident en particulier, que la résistance palestinienne est constituée de groupes criminels qui cherchent à tuer des civils, et à tuer des Juifs d’une manière raciste, et que la résistance palestinienne cherche à déstabiliser la sécurité et la stabilité dans la région.
Le fait que nous sommes un peuple occupé qui exerce son droit légitime à résister à une occupation et à nous défendre a été caché à cause de notre faiblesse dans le domaine des médias, alors l’Occident a cru l’histoire sioniste. Mais je peux dire qu’à l’ère du satellite et des médias libres dans laquelle nous vivons, nombreux sont ceux qui ont compris correctement le message de la résistance et le message du peuple palestinien, et qui est la victime et qui est le bourreau est maintenant clair.
A observer les articles internationaux, je pense que l’opinion publique dans la plupart des pays a commencé à changer et à soutenir la résistance. C’est ce que nous avons observé après la récente agression contre Gaza.
Au sujet de l’agression contre la Bande de Gaza, les factions de la résistance à Gaza ont-elles pris le droit en considération, bien qu’elles ne soient pas une armée régulière ?
La résistance palestinienne a confirmé dans maintes situations qu’elle se conformait aux règles du droit international et elle a tiré des roquettes sur des objectifs militaires comme des bases, des aéroports et des sites militaires des forces occupantes ; la résistance comprend le sens de l’engagement au droit international.
L’occupation prétend que 3 civils ont été tués par les roquettes de la résistance. Cette allégation est réfutée par deux choses :
• En dépit de tous les efforts pour éviter de nuire aux citoyens, les roquettes de la résistante sont des missiles imprécis vis-à-vis de leurs cibles, et elles peuvent donc les manquer ces cibles de peu. Ceci se produit dans tous les affrontements armés. Et si 3 civils ont été tués – prétendent-ils – pendant les 22 jours au cours desquels des centaines de roquettes ont été tirées, ceci confirme que les civils n’ont pas été la cible des missiles ; si non, des douzaines de civils auraient été tués.
• L’occupation a affirmé que les zones touchées par les roquettes de la résistance font partie de l’entité sioniste mais le droit international a un autre point de vue, puisque l’Accord d’Oslo n’est pas considéré comme une solution finale à la délimitation définitive de frontières ; nous dépendons donc des résolutions des Nations Unies, en dépit de nos réserves sur l’accord, mais selon tout cela, les villes qui ont été touchées par les tirs des roquettes sont à l’intérieur des frontières de l’Etat arabe, conformément à la résolution de partition. Ici, nous voyons que « l’entité sioniste » a commis un crime en transférant sa population civile dans des zones de conflits.
Le rapport Goldstone fait-il courir un risque à la résistance ?
Le rapport de la mission des Nations Unies conduite par Richard Goldstone est une des plus fortes condamnations des crimes de guerre commis par les forces d’occupation sionistes. Le rapport renforce les accusations par des preuves sur plus de 500 pages et, en même temps, la résistance a été blanchie des allégations selon lesquelles elle s’était servie de civils comme boucliers humains. En outre, il a montré que les officiers de police qui ont été ciblés le premier jour de l’agression étaient des civils, et que les viser est une violation flagrante du droit humanitaire international et un crime de guerre.
Toutefois, j’émets quelques réserves sur les 10 dernières pages, dans lesquelles le rapport mentionne que la résistance peut avoir commis des crimes de guerre en ciblant des civils, mais ces accusations sont dénuées de preuves et de fondement juridique et ne tiendraient pas devant les règles du droit international.
Etant donné la menace d’une nouvelle agression contre la Bande de Gaza, cela signifie-t-il qu’avoir commis des crimes de guerre lors de la dernière agression ne dissuade pas les sionistes ?
Nous en sommes toujours au début de la poursuite en justice des dirigeants et des soldats de l’occupation sioniste, nous sommes conscients que nous sommes sur une route pleine d’obstacles et de deux-poids deux mesures, et de perturbation de l’équilibre international du pouvoir qui favorise jusqu’à maintenant l’occupation ; nous estimons que la question des poursuites est cumulative et se réalisera petit à petit.
Le monde doit se rendre compte que si l’occupant criminel n’a pas à rendre de compte, il sera tenté de commettre d’autres atrocités et d’autres crimes ; mettre fin à l’impunité politique sera renforcé par la primauté du droit international et seule la garantie que la justice internationale sera appliquée et les victimes de l’agression indemnisées aura finalement un effet dissuasif.
Je pense que nous avons commencé la première étape, et je pense que c’est une démarche réussie et qu’une partie de notre objectif est atteint. Mais il faudra davantage d’efforts et de temps pour dissuader l’occupant et les criminels de commettre d’autres atrocités et de crimes contre le peuple palestinien ; nous nous y efforcerons pour nos enfants qui sont les victimes de l’agression et nous mettrons l’accent sur leur droit à indemnisation.
Source : Ezzedeen AlQassam Brigades 
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13426&type=analyse&lesujet=R%E9sistances

L'armée tire sur un avion israélien qui viole l'espace aérien libanais

14/02/2010
Un avion de chasse israélien a violé la souveraineté aérienne du Liban, vers 10 heures de l'avant-midi, ce Dimanche en survolant à moyenne altitude les régions de Hasbaya, Rachaya, Bekaa Ouest et Iklim Al Touffah. L'armée libanaise a ouvert le feu contre l'avion israélien. Ces survols constituent une violation de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU
Cette nouvelle violation survient au moment même de l'intensification des patrouilles palestiniennes tout le long des barbelés à la frontière libano israélienne et spécialement du coté de la colonie de Mtellé et des Hameaux de Chebaa.

  Par aileurs, l'armée israélienne était  en état d'alerte à la frontière libano israélienne, Samedi soir.
Une patrouille formée de 3 voitures Hummer s'est basée derrière les vergers israéliens sur la route de la colonie de Mtellé faisant face aux villages libanais Edeissy et Kfarkela.
D'autre part, les gardes frontières israéliens ont renforcé leurs patrouilles qui se sont basées sur le territoire occupé des villages Ghajar et Abbassié pour épier les mouvements du côté du Wazzani, Tallet Al raheb et Ayta Al Chaab.
Pour sa part, la ''FINUL'' a renforcé ses troupes et intensifié ses patrouilles dans les villages libanais pour surveiller les mouvements à la frontière israélienne. 

Times : « Israël » effectue des opérations d’éliminations

14/02/2010
La guerre souterraine  a ses règles. Des voitures explosent, des bateaux coulent et des hommes meurent de façon mystérieuse. Mais les coups portés dans la lutte secrète que se livrent l’entité sioniste contre  l'Iran, le Hamas et le Hezbollah ne sont jamais revendiqués : seule une poignée de joueurs enregistre les succès et les échecs, et prépare les ripostes.
Or selon des sources égyptiennes citées par le quotidien londonien ''Times'' « Israël a entamé depuis un certain temps un processus d'élimination des responsables du Hamas et du Hezbollah dans tout le Moyen-Orient ».
Et ''Times'' rappelle..
La mort de Mahmoud al-Mabhouh, cadre du Hamas retrouvé mort vendredi dernier dans une chambre d'hôtel de Dubaï, est celle de l'un de ces joueurs. Elle aurait pu rester ignorée si le Hamas n'avait publiquement accusé « Israël » de l'avoir liquidé.
Le Mossad n'a, bien sûr, ni revendiqué ni démenti cette action. Tout comme personne n'avait non plus revendiqué l'assassinat du général syrien Mohammed Suleiman. Ce proche collaborateur de Bachar el-Assad tué en août dernier de plusieurs balles dans sa villa de Rimal al-Zahabiyeh, une luxueuse station balnéaire située au nord de Tartous. Cet alaouite, membre de la même minorité religieuse que la famille Assad, avait été chargé de plusieurs dossiers sensibles, dont celui des programmes secrets de recherche en armement du régime syrien. Il aurait aussi été le responsable de l'approvisionnement en armes du Hezbollah libanais, précise le quotidien.
 Pas plus que n'avait été revendiqué l'assassinat du commandant en chef de la résistance le général Imad Moughniyeh, tué dans la mystérieuse explosion d'un véhicule au centre de Damas en février 2008.
Ni celle de l'expert nucléaire iranien Massoud Ali Mohammed, tué dans l'explosion d'une moto à Téhéran le mois dernier.
Ni celui de deux membres du Hamas, morts dans l'explosion d'une voiture piégée devant le bureau du représentant de l'organisation Oussama Hamdane le 27 décembre 2009 dans la banlieue sud de Beyrouth, ajoute le Times.
Toujours selon  des sources égyptiennes citées par Times: «Nous savons que l'activité des services secrets israéliens a augmenté ... Nous sommes conscients que leurs activités se sont accrues  sur notre territoire et dans d'autres pays de la région. Ils tentent de nous écraser tous dans leur guerre souterraine».
Une source palestinienne à Ramallah a déclaré au quotidien  que le «mouvement du Hamas a couvert certains  incidents dont ont été victimes leurs  membres afin de ne pas s'exposer aux embarras ».
Selon un diplomate égyptien cité par le quotidien, « il existe une coopération accrue entre Gaza et l’ Iran, et Israël craint que le soutien iranien ne renforce la capacité et la force du Hamas ».
Il a averti contre «l'expansion de cette guerre que mène Israël contre la coopération entre l'Iran et le Hamas", soulignant qu'il y a des pays qui ne veulent pas transformer leur territoire en un champ de bataille dans le conflit palestino - israélien.
Le quotidien britannique estime qu' « Israël » veut à tout prix empêcher la coopération croissante entre le Hamas et l'Iran, via le Hezbollah.
Mais encore, faute de ne pouvoir s’engager dans une guerre ouverte contre l’Iran le Hezbollah le Hamas et la Syrie, l’entité sioniste a déclenché une guerre souterraine sans merci, avec l’aide de certains services de renseignements arabes alliés.
Dans le même contexte, le quotidien  «Maariv» a révélé  que le «Mossad» était derrière l'attentat contre un autobus à Damas, et deux autres explosions à Beyrouth et à Gaza. Le lien  entre les attentats et l'assassinat du leader du Hamas «» Mahmoud Mabhouh dans l'émirat de Dubaï est selon Maariv réel !.
Bref dans cette guerre souterraine, chaque épisode, aussi incomplet et incohérent soit-il, est un élément de la nouvelle guerre froide qui se déroule au Moyen-Orient.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=124458&language=fr 

Les frontières de 1967 n’ont rien de sacré

dimanche 14 février 2010 - 07h:58
Hasan Abu Nimah The Electronic Intifada
L’idée selon laquelle la ligne de démarcation du 4 juin 1967 est la frontière légitime d’Israël et devrait être la base d’un règlement du conflit, est une idée fausse, écrit Hasan Abu Nimah.
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La frontière de 1967 n’a guère de sens aussi longtemps qu’Israël continue à occuper le territoire Palestinien (Keren Manor/ActiveStills)
Lorsque les États-Unis ont renoncé à exiger qu’Israël gèle la construction des colonies avant le redémarrage des négociations Palestine au israélienne, l’administration Obama a exhorté les deux côtés à passer directement aux débats sur un futur État palestinien « fondé sur les frontières de 1967. »
Fixer d’abord la frontière, espérait -il, « réglerait » automatiquement la question des colonies, et ceci est maintenant au coeur des "entretiens indirects" que George Mitchell, l’envoyé pour le processus de paix au Moyen Orient, s’efforce de négocier.
Bien sûr, les colonies de peuplement, construites sur les territoires occupés de Cisjordanie en violation flagrante du droit international, ne seraient pas supprimées. La frontière serait simplement retracée pour annexer à Israël la grande majorité des colons et de leurs maisons. Cette farce serait travestie en un prétendu « échange de terres » dont le dirigeant du Fatah, Mahmoud Abbas, et son Autorité palestinienne parlent souvent comme d’un moyen de radoucir le public palestinien afin qu’ils se soumette dans des proportions encore plus importantes au diktat israélien.
Tout ceci part de l’idée courante, mais fausse, selon laquelle que la ligne de démarcation du 4 juin 1967 séparant Israël de la Cisjordanie (ensuite administrée comme faisant partie du Royaume hachémite de Jordanie), est la frontière légitime d’Israël et devrait donc être la seule sur la base de laquelle le conflit serait réglé.
Cette prémisse est fausse ; la frontière de 1967 n’a aucune légitimité et ne devrait pas être prise pour un acquis.
La résolution 181 des Nations unies du 29 novembre 1947 a appelé à la partition de la Palestine en deux entités : un État pour la minorité juive sur 57 pour cent des terres, et un État pour l’écrasante majorité arabe sur moins de la moitié des terres. Selon la partition de 1947, la population de l’État juif aurait encore été 40 % arabe tandis que Jérusalem serait restée une zone internationale distincte.
Plutôt que de « régler » la question de la Palestine, la partition l’a empirée : les Palestiniens ont rejeté une partition qu’ils considéraient comme fondamentalement injuste dans son principe et dans la pratique, et le mouvement sioniste l’a acceptée à contrecœur, mais comme la première étape d’un programme continu d’expansion et de colonisation.
La résolution 181, a parlé de deux États qui garantiraient strictement l’égalité des droits pour tous leurs citoyens, et qui auraient leur monnaie et leur union douanière, des chemins de fer conjoints et serait dotés des autres aspects d’une souveraineté partagée ; la résolution présentait aussi un mécanisme spécifique pour les États à créer.
La résolution n’a cependant jamais été appliquée. Immédiatement après son adoption, les milices sionistes ont commencé leur campagne de conquête du territoire au-delà de ce que prévoyait le plan de partition. Beaucoup moins armés, les milices palestiniennes ont résisté du mieux qu’elles ont pu, jusqu’à l’intervention tardive des armées arabes quelque six mois après que la guerre eut commencé. A ce moment-là, il était trop tard — des centaines de milliers de Palestiniens avaient déjà été victimes du nettoyage ethnique et vidés de leurs foyers. Israël, contrairement au mythe, n’a pas été établi par l’ONU, mais par la guerre et la conquête.
L’accord d’armistice de Rhodes de 1949 a mis fin à la toute première guerre israélo-arabe et a laissé à Israël le contrôle de 78 % de la Palestine historique ; il a établi un cessez le feu avec ses voisins (l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban). Jusqu’à la deuxième guerre — en juin 1967 — les Arabes avaient demandé l’abolition de « l’entité sioniste illégale » plantée par les puissances coloniales comme un poignard dans le cœur de la nation arabe. Ils ont également attendu que l’ONU mette en œuvre ses nombreuses résolutions visant à redresser les injustices flagrantes infligées jusque là. Or, l’ONU n’a jamais essayé de faire respecter la loi ni de faire des efforts sérieux pour résoudre le conflit, qui n’a fait que s’aggraver.
L’attaque israélienne surprise contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie a conduit à la défaite dévastatrice des Arabes, et Israël a triplé la superficie des terres qu’il contrôlait. Les parties de la Palestine encore contrôlées par les Arabes — la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est et Gaza — ainsi que les Hauteurs du Golan syrien et le Sinaï égyptien sont tombés dans les mains des Israéliens.
Battus, démoralisés et humiliés, les États arabes ayant essuyé ce que le Président égyptien, Gamal Abdel Nasser, a appelé un « revers », ont accepté le compromis douloureux énoncé dans la résolution 242 du Conseil de sécurité en date de novembre 1967.
Celui-ci a décidé que la frontière du 4 juin 1967 devrait être reconnue comme la frontière d’Israël à condition que ce dernier évacue les terres arabes qu’il avait occupées cette année-là. En d’autres mots, si les Arabes voulaient récupérer leurs terres perdues dans cette guerre, ils devaient mettre fin à « l’état de belligérance » avec Israël — une quasi reconnaissance — et accepter l’existence de fait d’Israël dans les frontières antérieures à juin 1967. Ceci est finalement devenu la prétendue formule « la terre contre la paix ».
Au lieu de se retirer des terres en échange de la reconnaissance et de la paix, Israël a commencé à coloniser tous les nouveaux territoires occupés ; il continue de le faire 43 ans plus tard en Cisjordanie et sur les hauteurs du Golan. Entre-temps, il est également devenu incontesté qu’Israël a « droit » à tout ce qui se trouve aux à l’ouest de la frontière de 1967. La seule question est de savoir combien de terres de plus il obtiendra définitivement à l’est.
Étonnamment, les dirigeants palestiniens, les États arabes et la prétendue communauté internationale se sont tous pliés au concept tordu selon lequel Israël devrait avoir ce droit inconditionnellement sans évacuer les territoires arabes illégalement occupés. La légitimité de la frontière de 1967 a été étroitement liée au retrait israélien et devrait le rester.
Une contradiction inhérente dans la résolution 242 est que si elle a affirmé « l’irrecevabilité de l’acquisition du territoire par la guerre » il n’en reste pas moins qu’elle a de fait légitimé la conquête israélienne de 1948, y compris les 21 p. 100 de la Palestine qui était censée faire partie de l’État Arabe dans le cadre du plan de partition.
En d’autres mots, l’ONU a accordé à Israël un titre légitime à ses conquêtes précédentes s’il renonçait à ses dernières conquêtes. Cela a créé un précédent désastreux en ce que l’agression peut conduire à des faits irréversibles. Ainsi encouragé, Israël a commencé son projet de colonies avec l’intention expresse de créer « des faits accomplis » rendant tout retrait impossible et forçant la communauté internationale à reconnaître les prétentions israéliennes à la terre.
Et ça a marché ; en avril 2004, les États-Unis ont offert à Israël une garantie écrite selon laquelle tout accord de paix aurait à reconnaître et à accepter les colonies comme faisant partie d’Israël. Comme d’habitude, le reste de la « communauté internationale » a tranquillement, suivi la ligne américaine.
Le fait que les Palestiniens aient plié devant la demande selon laquelle les grands blocs de colonies seraient annexés à Israël contre un échange fictif de terres vient confirmer une fois de plus la conviction israélienne selon laquelle les faits créés sont des faits acceptés.
C’est uniquement si Israël adhère à tous les aspects de la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies et d’autres, que la ligne de 1967 peut avoir une quelconque légitimité. Jusque là, si Israël indique aux Arabes que les colonies cisjordaniennes d’Ariel et de Maale Adumim font partie d’Israël, alors les Arabes peuvent dire que Haïfa, Jaffa et Acre font toujours partie de la Palestine.
Hasan Abu Nimah est l’ancien représentant permanent de la Jordanie à l’ONU. Cet essai a été publié dans le Jordan Times et est reproduit avec l’autorisation de l’auteur.
Note de la rédaction : une version antérieure du présent article contenait une erreur dans une citation de la Résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations unies, utilisant le mot « recevabilité » au lieu de « irrecevabilité ».
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10 février 2010 - The Independent Intifada - Cet article peut être consulté ici :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Anne-Marie Goossens
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8168

Tribunal Russel sur la Palestine : première session à Barcelone en mars 2010

dimanche 14 février 2010 - 08h:34
Tribunal Russel
Première Session Internationale du Tribunal Russell sur la Palestine - Barcelone - 1,2,3 mars 2010
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Photo : MaanImages
La première session internationale du Tribunal Russell sur la Palestine TRP aura lieu à Barcelone, les 1, 2 et 3 mars 2010. Le Tribunal constitué à Barcelone aura pour mission d’examiner dans quelle mesure l’Union européenne et ses Etats membres sont complices de la prolongation de l’occupation des Territoires palestiniens et des violations par Israël des droits du peuple palestinien.
Un jury composé de personnalités d’exception siégera pour rendre ses conclusions. Après avoir entendu l’exposé des violations du droit international commises par l’Etat israélien, le jury du TRP s’attachera à examiner la politique et la pratique de l’Union européenne et de ses Etats membres dans leurs relations avec Israël, puissance occupante, et de voir dans quelle mesure celles-ci sont compatibles avec leurs obligations découlant du droit international.
Six questions principales, exposées par des experts et témoins, seront présentées au jury du Tribunal :
1. L’Union européenne et ses Etats membres ont-ils manqué à leur obligation de promouvoir et de faire respecter le droit du peuple palestinien à l’autodétermination ? Ont-ils coopéré afin de mettre fin à toute violation grave de ce droit ? Ont-ils prêté aide ou assistance à une violation de ce droit ?
2. L’Union européenne et ses Etats membres ont-ils manqué à leur obligation de faire respecter le droit international humanitaire à l’égard du peuple palestinien en ce qui concerne le blocus de la bande de Gaza et l’opération militaire israélienne « Plomb durci » qui s’est déroulée du 27 décembre 2007 au 18 janvier 2009 ? Ont-ils coopéré afin de mettre fin à toute violation grave de ce droit ? Ont-ils prêté aide ou assistance à une violation de ce droit ?
3. L’Union européenne et ses Etats membres ont-ils manqué à leur obligation de faire respecter le droit international humanitaire et le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses ressources naturelles en ce qui concerne l’installation de colonies de peuplement et de pillage des ressources naturelles par Israël dans les Territoires palestiniens ? Ont-ils coopéré afin de mettre fin à toute violation grave de ces droits ? Ont-ils prêté aide ou assistance à une violation de ces droits ?
4. L’Union européenne et ses Etats membres ont-ils manqué à leur obligation de faire respecter le droit international humanitaire, le principe de non acquisition de territoire par la force et le droit à l’autodétermination du peuple palestinien en ce qui concerne l’annexion par Israël de Jérusalem-Est ? Ont-ils coopéré afin de mettre fin à toute violation grave de ces droits ? Ont-ils prêté aide ou assistance à une violation de ces droits ?
5. L’Union européenne et ses Etats membres ont-ils manqué à leur obligation de faire respecter le droit international en ce qui concerne l’édification du mur par Israël dans les Territoires palestiniens ? Ont-ils coopéré afin de mettre fin à toute violation grave de ce droit ? Ont-ils prêté aide ou assistance à une violation de ce droit ?
6. Au regard de ce qui précède, l’Union européenne et ses Etats membres ont-ils manqué à leur obligation de faire respecter le droit international et le droit européen dans le cadre des accords signés entre l’Union européenne et l’Etat israélien ?
Les personnalités suivantes ont donné leur accord pour être membre du jury :
* Mairead Corrigan Maguire, Prix Nobel de la Paix en 1976, Irlande du Nord
* Juan Tapia Guzman, juge, Chili
* Gisèle Halimi, avocate, ancien ambassadeur auprès de l’UNESCO, France
* Cynthia McKinney, femme politique américaine, Green Party, USA
* Michael Mansfield, avocat, Président de Haldane Society of Socialist Lawyers, Grande-Bretagne
* José Antonio Martin Pallin, Magistrado Emérito Sala II, Cour Suprême, Espagne
* Ronnie Kasrils, Auteur et activiste, Afrique du Sud,
* Aminata Traoré, Auteur, femme politique et activiste, Mali
* Alberto San Juan, Acteur et militant, Espagne
Enfin, les Chefs de Gouvernement et Ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union Européenne, ainsi que le Président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le Président du Conseil Européen Herman Van Rompuy et la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton, ont été informés de la tenue de la session du Tribunal et invités à venir présenter des arguments pour la défense, s’ils le souhaitent.
21 janvier 2010 - Tribunal Russel - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.russelltribunalonpalesti...
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8174

19 février 2010 - Grande manifestation à Bil’in pour célébrer cinq années de résistance : La lutte ne prendra fin que lorsque le mur tombera !

publié le dimanche 14 février 2010
Bil’in village

 
19 février 2010 Manifestation extraordinaire à Bil’in :
Après cinq années, la lutte ne prendra fin que lorsque le mur tombera !
Non à la colonisation ! Non à la ségrégation !
Non à l’occupation !
Oui à la lutte commune et populaire ! Oui à une paix juste !
Cinq années de manifestations populaires réprimées par la force, près de deux ans et demi depuis que la Haute Cour de justice ait ordonné de changer le tracé du mur, des dizaines d’invasions nocturnes, des centaines d’arrestations, des dizaines de procès, des dirigeants en prison ou interdits de prendre part aux manifestations - et pourtant la lutte continue !
Vendredi 19 février 2010, venez vous joindre à la manifestation hebdomadaire de Bil’in afin de transmettre un message clair à l’armée israélienne : vous ne serez pas capable de tuer la résistance populaire ! Le mur doit et va tomber !
S’il vous plaît, inscrivez-vous à l’avance pour les transports : De Jérusalem - Sahar : 054-5683419 De Haïfa - Sebastian : 050-6846056 De Tel-Aviv - Ayala : 052-4707885 ou Danny : 050-8370450
Pour ceux qui viennent à Bil’in pour la première fois - S’il vous plaît appelez également Dan (050-7851465) pour plus d’informations Background
Le 20 février 2005, les bulldozers commencent à arracher les premiers oliviers sur le futur tracé de la barrière de séparation sur les terres du village de Bil’in. Le même jour, le village fait sa toute première manifestation. Depuis lors, Bil’in est passé d’un village anonyme à un symbole international de la résistance populaire face à l’injustice.
La barrière de séparation actuelles annexe quelque 195 hectares, ce qui représente près de 50% des terres du village - le tout dans le but d’agrandir la colonie israélienne de Modiin Illit. Il y a près de deux ans et demi, après une longue bataille juridique, la Haute Cour de Justice à Jérusalem a statué que le tracé actuel de la barrière à Bil’in était illégale, car destinée à protéger des maisons de colons pas encore construites. Le tribunal a ordonné à l’armée de modifier le tracé. Le tribunal a également statué, rétroactivement, sur l’illégalité d’une partie d’un quartier résidentiel de colons, établie sur les terres du village, sans permis de construire et en violation de la loi. Malgré l’arrêt de la Haute Cour de Justice, publié en Septembre 2007, ce n’est seulement maintenant que l’armée devrait commencer les travaux de construction de modification du tracé de la barrière, ce qui rendra 60 hectares des terres annexées aux villageois.
Les manifestations dans le village ont lieu depuis février 2005, une fois par semaine, sous la direction du Comité Populaire de Bil’in, où des représentants de divers partis et organisation se joignent. Les manifestations, qui appellent à la non-violence, à une coopération israélo-palestinienne et internationale, ainsi qu’à la créativité, sont durement réprimées par l’armée israélienne et la police des frontières. Dans la plupart des cas, les gaz lacrymogènes et des grenades de choc sont utilisés contre les manifestants, mais aussi des armes parfois plus dangereuses, telles que des balles métalliques recouvertes de caoutchouc. Au cours des derniers mois, l’armée a tenté d’étouffer la résistance afin que cesse les manifestations. Au total : presque chaque semaine, les soldats envahissent le village tard dans la nuit, font irruption dans les maisons, enlèvent les habitants de leur lit et utilisent des gaz lacrymogènes. Des dizaines d’habitants de Bil’in, dont plusieurs dirigeants de la lutte non-violente, ont été arrêtés et inculpés.
Grace à sa longue lutte face à la répression, Bil’in a bénéficié d’une reconnaissance internationale. Des dirigeants, des membres du Parlement, des survivants de l’Holocauste, des artistes, des lauréats du prix Nobel et des militants du monde entier, se sont joints aux manifestations. Ils ont déclaré leur soutien à la lutte et ont demandé que la répression cesse, que les villageois soient libérés et que la barrière soit démantelée.
L’annonce par l’armée du début des travaux pour la construction du nouveau tracé, est une victoire certaine dans la lutte, mais n’en marque pas la fin. La barrière existante sera démantelée seulement après que le nouvel itinéraire soit terminé, ce qui prendra beaucoup de temps. En attendant la répression contre les habitants de Bil’in en général, et des chefs de file de la lutte populaire en particulier, se poursuit. Nous devons tous marcher avec les habitants de Bil’in et protester contre l’injustice qu’ils subissent.

Rapport Goldstone ; Affaire à suivre

publié le dimanche 14 février 2010
Abir Taleb

 
Le flou persiste sur une éventuelle saisine par la Cour Pénale Internationale (CPI) du dossier des crimes de guerre commis par Israël contre Gaza fin 2008. Ban Ki-moon a, en effet, émis des doutes sur la crédibilité des enquêtes menées par Israël et l’Autorité palestinienne.
Plus d’un an après l’offensive israélienne contre Gaza, la question des crimes qui ont eu lieu au cours de ce conflit continue à faire des remous. Et les résultats des enquêtes menées de part et d’autre restent insuffisants. La guerre menée par l’Etat hébreu contre la bande de Gaza fin 2008 a fait plus de 1 400 morts côté palestinien, dont des centaines de civils. C’est probablement la seule information sûre à l’heure qu’il est. Du moins pour les Nations-Unies, qui accusent les deux parties, à savoir Israël et l’Autorité palestinienne, de ne pas avoir mené avec justesse leurs enquêtes concernant ce conflit. Ce week-end, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a ainsi mis en doute la crédibilité des enquêtes diligentées par Israël et l’Autorité palestinienne sur les accusations de crimes de guerre durant le conflit de 2008-2009 dans la bande de Gaza.
Dans un message adressé à l’Assemblée générale de l’Onu, Ban reconnaît que les deux camps examinent le comportement des soldats israéliens d’un côté et des activistes palestiniens de l’autre, comme le demandait une résolution votée en novembre dernier par l’Assemblée. Mais quant à savoir si ces enquêtes sont bien « indépendantes, crédibles et conformes aux normes internationales », il a choisi de réserver son jugement. « Aucun jugement ne peut être établi sur l’application de la résolution par les parties concernées », écrit le diplomate sud-coréen dans cette lettre, qui accompagne des documents remis par Israël et l’Autorité palestinienne sur leurs enquêtes respectives.
Accusé d’avoir eu recours à une force excessive et de ne pas avoir distingué les combattants des civils, Israël répond que les activistes se sont servis des populations comme de boucliers humains. Une réponse qui cache mal les forces disproportionnées utilisées par les deux parties, et dont témoigne le nombre de victimes des deux parties : 1 400 côté palestinien contre 13 seulement côté israélien. Sans parler de l’usage par Israël des bombes à phosphore contre les civils, des engins explosifs interdits internationalement.
Blocage de l’administration américaine
La réaction palestinienne aux allégations israéliennes ne s’est pas fait attendre. Le ministre de la Justice du gouvernement Hamas, Mohamad Faraj Al-Ghoul, a affirmé que les « allégations » selon lesquelles les groupes armés palestiniens avaient tué ou blessé des civils israéliens dans ce conflit, avaient « besoin d’être soutenues par des preuves ». De plus, le Hamas veut que l’Onu transfère le dossier de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza à l’hiver 2008-2009 à la CPI. C’est ce qu’a déclaré samedi à l’AFP Mohamad Faraj Al-Ghoul. Il a cependant dit s’attendre à un blocage de l’administration américaine dans ce processus.
Le 27 janvier, le Hamas avait absous les groupes armés palestiniens, dont son bras armé, de tout crime de guerre durant le conflit à Gaza, en indiquant avoir mené ses propres enquêtes conformément aux recommandations du rapport Goldstone, commissionné par l’Onu. Le rapport Goldstone recommande la saisine de la CPI si Israël et les Palestiniens, accusés de « crimes de guerre » voire de « crimes contre l’humanité » durant la guerre, n’annonçaient pas d’ici fin janvier leur intention de mener des enquêtes « crédibles » sur la manière dont le conflit a été conduit.
Dans un rapport officiel remis fin janvier à l’Onu, Israël s’est efforcé de réfuter les accusations de la commission Goldstone et a refusé jusqu’à présent la création d’une commission d’enquête réclamée par l’Onu. Aussi bien l’Etat juif que le Parti islamiste du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont rejeté toute accusation de crimes de guerre. Le Hamas a indiqué avoir remis à l’Onu une réponse rejetant toutes les accusations portées contre ses combattants. Ce document ne figure pourtant pas dans le dossier envoyé par Ban Ki-moon à l’Assemblée générale.
Quant à Israël, il avait initialement refusé de coopérer avec le juriste sud-africain Richard Goldstone, auteur du rapport sur le conflit que l’Etat juif a bien sûr jugé erroné. Mais Israël a fini par décider de fournir des informations au secrétaire général de l’Onu. Et Tel-Aviv, qui ne voit que ce qu’il veut voir, s’est félicité cette semaine de la déclaration du secrétaire général, estimant qu’elle tenait compte d’un rapport communiqué par Israël. Dans ce rapport, Israël affirme avoir ouvert des enquêtes sur 150 incidents séparés, dont 36 font l’objet d’une enquête criminelle. Deux officiers supérieurs ont reçu un blâme et une seule condamnation a été prononcée, selon l’armée : contre un soldat qui avait volé une carte de crédit. C’est dire à quel point l’enquête israélienne est loin d’être juste.

Jordanie Deux hommes inculpés pour avoir critiqué la coopération avec Washington

15/02/2010
Deux Jordaniens qui avaient critiqué les liens de Amman avec les États-Unis en matière de sécurité ont été inculpés de sédition et de diffamation de l'armée, a-t-on appris de source judiciaire. Un tribunal militaire a inculpé Mouwaffak Mahadine et Soufian al-Tell à la suite d'une action intentée par un groupe d'anciens combattants irrités par les propos que les deux hommes, dont l'un est écrivain et l'autre militant politique, avaient tenus à la télévision. Les accusés faisaient partie d'un groupe de 65 islamistes, nationalistes et militants de gauche ayant signé le 12 janvier une pétition intitulée « Ceci n'est pas notre guerre » pour dénoncer un « rôle humiliant dans des guerres par procuration menées pour l'empire américain en Afghanistan et en Irak ».
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/647090/Breves_regionales.html

Abbas suspend un proche éclaboussé par un scandale sexuel

15/02/2010
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a suspendu de ses fonctions son chef de cabinet Rafiq Husseini, mis en cause dans une affaire d'abus de pouvoir, a annoncé hier l'agence palestinienne WAFA. M. Abbas a également ordonné la mise en place d'une commission d'enquête chargée de faire la lumière d'ici à trois semaines sur les accusations dont Rafiq Husseini fait l'objet. Une vidéo, tournée en caméra cachée en 2008 par un ancien officier des services de renseignements palestiniens, Fahmi Shabaneh, montre Rafiq Husseini abuser de ses fonctions pour coucher avec une jeune femme venue solliciter un travail.
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/647090/Breves_regionales.html

Réunion interpalestinienne à Gaza pour évoquer la réconciliation nationale

15/02/2010
Des représentants de groupes palestiniens, dont le Fateh et le Hamas, se sont réunis hier dans la bande de Gaza afin de discuter de la réconciliation interpalestinienne, a annoncé un communiqué. Cette réunion, qui est une première depuis deux ans selon Ayman Taha, un porte-parole du Hamas dans l'enclave palestinienne, a pour but de surmonter les obstacles en vue de la signature de l'accord de réconciliation du Caire, a précisé le communiqué. Cet accord, négocié pendant plusieurs mois sous les auspices de l'Égypte, a été signé par le Fateh, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, mais le Hamas s'est refusé jusqu'ici à l'endosser. Les participants se sont entendus sur la nécessité de poursuivre leurs efforts en vue d'un accord, en se félicitant du « climat positif » qui a prévalu lors de leur réunion d'hier.
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/647090/Breves_regionales.html

Tollé en Israël contre des propos de Ayalon sur la minorité arabe

15/02/2010
Des députés arabes israéliens se sont élevés contre des déclarations du vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon conseillant à la minorité arabe d'Israël de vivre dans les futures frontières d'un État palestinien. Le ministre israélien chargé des minorités, Avishaï Braverman (travailliste), a aussi critiqué ces propos en déclarant aux médias qu'ils « ne reflétaient absolument pas la position du gouvernement ». « Les Arabes israéliens se disent fiers d'être des Palestiniens. Ils ne perdront donc rien s'ils décident d'aller vivre dans un État palestinien », avait déclaré M. Ayalon, député du parti ultranationaliste Israël Beiteinou.
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/647090/Breves_regionales.html

Netanyahu se rend à Moscou pour évoquer des sanctions contre Téhéran

15/02/2010
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est arrivé hier en Russie au moment où Moscou durcit le ton vis-à-vis de l'Iran après sa décision d'enrichir lui-même son uranium. « Je me rends à Moscou pour des rencontres avec le président (russe Dmitri) Medvedev et le Premier ministre (Vladimir) Poutine », a déclaré M. Netanyahu à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du gouvernement israélien. « Nous allons discuter d'un certain nombre de questions, mais d'abord et avant tout de l'Iran. Israël considère qu'une forte pression doit être exercée sur l'Iran », a-t-il ajouté, en réclamant des « sanctions très dures ».
De son côté, l'ex-général d'aviation israélien Dan Haloutz a déclaré douter du succès d'une éventuelle frappe « préventive » contre les installations nucléaires iraniennes. « Je pense que l'État d'Israël ne devrait pas prendre sur lui de brandir l'étendard de l'ensemble du monde occidental face à la menace iranienne », a-t-il dit.
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/647088/Netanyahu_se_rend_a_Moscou_pour_evoquer_des_sanctions_contre_Teheran.html

Huit mois après le discours d’Obama au Caire, l’espoir a fait place à la frustration

15/02/2010

Les espoirs soulevés par la nouvelle approche de l'administration Obama à l'égard des musulmans ont cédé la place à la frustration en raison de l'enlisement du processus de paix au Proche-Orient, ont estimé hier des participants au forum Islam/États-Unis.
« L'optimisme et l'espoir » provoqués par ce discours au Proche-Orient, prononcé au Caire, ont « commencé à s'amenuiser », a estimé l'universitaire américain d'origine arabe Shibley Telhami, lors d'une table ronde organisée dans le cadre de ce forum à Doha.Le 4 juin 2009, Barack Obama avait appelé lors de ce discours historique à un « nouveau départ » dans la relation entre les États-Unis et le monde musulman, rompant avec la politique de son prédécesseur George W. Bush.
Selon M. Telhami, qui conduit régulièrement des sondages d'opinion, « la frustration à l'égard de l'administration Obama dans le monde arabe » au cours des derniers mois est notamment liée à l'absence de progrès dans la résolution du conflit israélo-palestinien.
« L'élection de Barack Obama a eu un impact positif énorme » dans le monde arabe, a pour sa part estimé l'universitaire et ancien diplomate égyptien Nabil Fahmy, au cours de la table ronde.
Mais « les positions adoptées depuis le discours du Caire ont été décevantes », a-t-il ajouté, évoquant notamment le fait que l'administration américaine a « fait marche arrière sur la question des implantations juives dans les territoires palestiniens ».
M. Obama avait réitéré samedi, dans un message vidéo retransmis à l'ouverture de cette septième édition du forum, son engagement à œuvrer pour une solution au Proche-Orient « basée sur deux États », israélien et palestinien. Il avait aussi annoncé la nomination d'un émissaire spécial auprès de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) qui regroupe 57 pays musulmans.
« Huit mois seulement ont passé depuis (l'annonce) du Caire et beaucoup reste à faire. Mais je pense que nous avons jeté les bases en vue de traduire les engagements dans les faits », a dit le président américain dans son message.
Mais pour l'activiste égyptien et défenseur des droits de l'homme Saadeddine Ibrahim, « il y a eu une grande déception dans le monde arabe » vis-à-vis du président Obama. « Les gens s'attendaient à une action qui suivrait le discours d'Obama » et « surtout à ce que le président américain fasse pression sur les Israéliens, ce qu'il n'a pas fait », a-t-il poursuivi. « Les États-Unis ont pris quelques décisions, comme la nomination de l'émissaire pour le Proche-Orient George Mitchell, mais cela n'a pas produit de résultats », a-t-il encore dit.
M. Mitchell a achevé fin janvier une série de rencontres avec les Israéliens et les Palestiniens au cours desquelles il a présenté une nouvelle initiative pour les rapprocher. En vertu de cette initiative, il va mener des discussions indirectes entre les deux parties pendant trois mois.
Ces pourparlers indirects « sont une régression, après 20 ans de négociations directes », s'est écrié au cours de la table ronde le négociateur palestinien Saëb Erakat, selon lequel « les Palestiniens et les Israéliens ont épuisé les négociations ». « C'est (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu qui place les obstacles devant l'administration Obama », a affirmé M. Erakat.
« Nous demandons au président Obama de nous répondre : pourquoi les États-Unis ne peuvent-ils pas reconnaître un État palestinien dans les frontières de 1967, comme vous l'avez mentionné lors de votre discours au Caire ? »
« Il est temps pour les États-Unis d'aller dans cette direction, car si vous voulez battre l'extrémisme, la clé réside ici », dans la résolution du problème palestinien, a-t-il poursuivi. « Sinon, l'extrémisme et Oussama Ben Laden vaincront. »
http://www.lorientlejour.com/category/M.O+et+Monde/article/647079/Huit_mois_apres_le_discours_d%27Obama_au_Caire%2C_l%27espoir_a_fait_place_a_la_frustration.html

Israël n’est pas assez fort pour mener une 2e guerre contre le Hezbollah, affirme Moussaoui

15/02/2010
« Israël n'est pas suffisamment fort pour le moment pour pouvoir mener une seconde guerre contre le Hezbollah. » C'est ce qu'a déclaré hier le député Nawwaf Moussaoui qui a indiqué, lors d'une célébration à la mémoire des martyrs du parti chiite, que « toute guerre engagée par Israël sera cette fois-ci globale ».
Prononçant son discours à l'occasion d'une cérémonie organisée à la mémoire de cheikh Ragheb Harb et de Imad Moghniyé, le député a indiqué que la Résistance, qui avait combattu, du temps de Imad Moghniyé, « dans l'esprit de réaliser une victoire, continue aujourd'hui sur cette même voie, à savoir qu'elle ne cherche pas à combattre dans un esprit de vengeance ».
Et M. Moussaoui d'ajouter que le Hezbollah « sait comment faire payer à l'ennemi israélien le prix de l'assassinat de Imad Moghniyé, sans lui laisser la latitude de riposter ».
Le député a indiqué par ailleurs que les menaces annonçant une guerre israélienne sont une rumeur que fait circuler l'administration américaine avec l'ensemble de ces responsables car, a-t-il dit, « ils savent pertinemment que la guerre politique qu'ils ont menée contre la Résistance en 2005 suivie de l'offensive militaire exécutée par les Israéliens en juillet 2006 se sont soldées par un échec cuisant ». 

Abou Zouhri: Hamas s'attache à ses remarques sur la feuille égyptienne

[ 14/02/2010 - 17:46 ]
Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas
Gaza – CPI

Le porte-parole du mouvement du Hamas; Dr. Sami Abou Zouhri, a renouvelé l'attachement de son mouvement à la nécessité de considérer ses remarques sur la feuille égyptienne pour réaliser le consensus palestinien interne.
Dans ses déclarations de presse, Abou Zouhri a exprimé, le dimanche 14/2, son étonnement envers l'insistance des responsables égyptiens qui refusent  la demande du Hamas stipulant d'accorder la récente feuille égyptiens avec les résultats conclus entre les factions palestiniennes au Caire.
Il a ajouté que son mouvement s'attache à ses remarques sur la feuille égyptienne et qu'il ne va pas signer avant de discuter ses remarques.
Le ministre égyptien des affaires étrangères, Ahemd Abou Gheit avait nié que le Caire a changé ou fait des modifications sur la feuille à propos de la réconciliation palestinienne.

Un enfant palestinien blessé par les tirs des forces sionistes au nord de Gaza

[ 14/02/2010 - 18:33 ]
Gaza – CPI

Un enfant palestinien a été moyennement blessé, le dimanche soir 14/2, lorsque les forces occupantes ont bombardé les maisons résidentielles palestiniennes dans la région de Johr al-Dik, au milieu de la bande de Gaza, où on lui a transporté à l'hôpital.
Le directeur d'urgence au ministère de la santé, Dr. Mouawia Hassanein, a dit dans une déclaration spéciale au centre palestinien d'information que les forces sionistes ont ouvert le feu hasardeusement sur les maisons résidentielles, dans la région de Johr al-Dik, en blessant un enfant palestinien âgé de 14 ans.
On souligne que les forces occupante ont accentué dernièrement leurs agressions militaires contre la bande de Gaza.

L'occupation interdit le député Mohamed Baraka d'entrer à Gaza

[ 14/02/2010 - 18:28 ]
Mohamed Baraka, député arabe à la Knesset sioniste
Al-Nassera – CPI

Le bureau du député arabe à la Knesset sioniste, Mohamed Baraka a dit que le ministère sioniste de la guerre a refusé sa demande pour entrer dans la bande de Gaza, pour solidariser ses habitants assiégés par l'occupation, depuis plus de 4 ans successifs.
Le bureau a dit que Baraka voulait visiter Gaza pour participer au festival du parti palestinien "Chaab"à l'occasion du 28ème anniversaire de sa début.

Un plan sioniste cible les boutiques commerciales à al-Qods occupée

[ 14/02/2010 - 18:22 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les autorités de l'occupation israélienne ont informé les propriétaires des boutiques commerciales dans la région de Bab al-Amoud, l'une des grandes portes de la ville occupée d'al-Qods, le centre commercial et touristique de la ville, ainsi l'entrée principale de la sainte mosquée d'al-Aqsa, qu'ils doivent évacuer leurs boutiques pour les démolir sous prétexte qu'elles n' ont pas des permissions.
Des sources palestiniennes dans la ville occupée d'al-Qods ont dit que les employés de la municipalité sioniste ont informé ces commerçants d'évacuer leurs magasins durant 3 jours seulement.
Waeil Abou Dhabat, l'un des marchands a dit, le dimanche 14/2, dans ses déclarations de presse, que la municipalité sioniste menace de démolir leurs boutiques après trois jours, malgré qu'ils n'ont pas reçu des ordres de démolition de la cour suprême sioniste, tout en condamnant la décision sioniste.
Des sources palestiniennes avaient dévoilé une décision sioniste de fermer Bab al-Amoud en une durée de deux ans alors que l'organisations d'al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a dévoilé aussi un projet colonial dans le quartier de Ras al-Amoud.
On note que ces pratiques oppressives sionistes et les projets coloniaux viennent dans le cadre d'un nouveau projet sioniste visant à judaïser toute la ville sacrée.

Gaza: Les enfants souffrent

[ 14/02/2010 - 10:45 ]
Gaza- CPI

"Plus de 100 mille enfants palestiniens ont été directement choqués par la guerre très horrible de l'occupation israélienne sur la bande de Gaza", a affirmé le responsable du programme da la santé psychique dans la bande, Fadhl Abou Hiene.
Fadhl a indiqué que l'ampleur de la catastrophe est plus énorme que les capacités limitées des institutions du secteur complètement assiégé depuis 4 ans.
"Les enfants souffrent extrêmement de cas d'inquiétudes, ne peuvent pas dormir tous seuls, sont inaptes de sortir à l'extérieur de leurs maisons, victimes de grande perturbation dans leur aspect général, dans leurs actes de réflexe inconditionnel dont la nervosité et la colère", a rapporté le samedi 13/2, Fadhl lors d'un entretien avec la chaîne Iranienne en language arabe "Le monde".
Le responsable palestinien a insisté sur les influences d'anomalie au sein des enfants sur la société générale qui nécessite une meilleure situation psychique.
"Les enfants Gazaouis sont profondément affligés et ne veulent pas aller à leurs écoles, car ils se rappellent des instants très sanglants durant la guerre de l'occupation, comme était le cas dans l'école d'al-Fakhoura et ils détestent toute couleur bleue en se référent aux circonstances très  horribles de cette guerre", a ainsi ajouté le responsable psychique.

L'occupation enlève 4 pêcheurs palestiniens dans la mer au nord de Gaza

[ 14/02/2010 - 12:35 ]
Gaza – CPI

Le ministère palestinien de l'agriculture a déclaré que les forces de l'occupation sioniste ont enlevé, ce matin, le dimanche 14/2, quatre pêcheurs palestiniens dans la mer au nord de la Bande de Gaza.
Dans un communiqué de presse dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, le ministère a dit que les vedettes militaires sionistes ont attaqué, ce matin deux barques des pêcheurs palestiniens dans la mer au nord de Gaza et ont enlevé 4 pêcheurs palestiniens, en les emmenant vers une direction inconnue.
Le ministère a dit que l'occupation porte la responsabilité totale de la vie de ces 4 pêcheurs enlevés et de la souffrance de tous les captifs palestiniens, en appelant toutes les organisations internationales à prendre des fortes décisions et à assumer leurs responsabilités pour la protection des pêcheurs palestiniens contre les crimes sionistes.

Des résistants échappent à un bombardement sioniste à Gaza

[ 14/02/2010 - 12:26 ]
Gaza – CPI

Un groupe de résistants palestiniens a échappé à un bombardement sioniste qui les a ciblé à l'Est du quartier de Zaitoun, au sud de la ville de Gaza.
Des sources palestiniens bien-informées ont annoncé, le dimanche matin 14/2, que les forces de l'occupation israélienne installées sur les frontières de la bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948,  ont ciblé par un obus d'artillerie un groupe de résistants qui se trouvaient près du marché des voitures, à l'Est du quartier de Zaitoun, mais les résistants ont échappé  à une tentative d'assassinat.

Rezka: les capacités de la dissuasion sioniste ont échoué devant la résistance.

[ 14/02/2010 - 11:54 ]
Gaza- CPI

" La reconnaissance de l'ancien premier ministre sioniste, Ehud Olmert qui a affirmé que la guerre israélienne a échoué d'atteindre ses objectifs essentiels stipulant à frapper le gouvernement d'entente et le Hamas, reflète la défaite militaire très flagrante de l'armée  occupante face aux résistants palestiniens",  a déclaré le conseiller politique du premier ministère du gouvernement d'entente, Dr Youssef Rezka.

Rezka a souligné lors d'une déclaration de presse, le samedi 13/2, que les déclarations d'Olmert montrent la grande déception et la répression psychiques des dirigeants de l'entité sioniste ce qui prouve que les capacités de la dissuasion sioniste ont échoué face à la résistance nationale.
    
En qualifiant l'ampleur des effets négatifs sur les dirigeants de l'occupation suite de leur défaite militaire, Rezka a appelé le groupe d'Oslo à s'attacher au choix patriotique de la résistance nationale et de la protéger.
Notons que Olmert a dévoilé dans un livre certains détails secrets de la récente guerre sioniste sur la bande de Gaza, en reconnaissant qu'elle n'a pas atteint son objectif capital pour renverser le gouvernement du Hamas.

Al Khoudari: les positions de la Turquie consolident les Palestiniens.

[ 14/02/2010 - 10:36 ]
Gaza- CPI

 
Le chef du comité populaire  anti-blocus et député Djamel al- Khoudari a estimé grandement les déclarations du premier ministre turc, Rajev Tayeb Erdogan qui a affirmé le maintien immuable des positions opposantes de son pays aux violations et crimes de l'occupation, en soutient des droits légaux palestiniens, en condamnant la continuation du blocus sioniste arbitraire.
Al Khoudari a souligné dans une déclaration de presse, le samedi 13/2, que la position courageuse de la Turquie prouve son appui illimité aux droits légitimes palestiniens, en soulignant aux efforts du gouvernement et peuple turcs au profit du peuple palestinien, consolident la résistance et la lutte des palestiniens et renforcent les sentiments du soutien international à leur question légitime, plus particulièrement en faveur de la bande de Gaza assiégée depuis 4 ans.
Al Khoudari a loué fortement les déclarations d'Erdogan qui a exigé la construction des infrastructures de Gaza, en dénonçant la politique internationale (des dizaines de conférences, des propagandes de construction) qui n'a rien offert au secteur assiégé et dévasté totalement, un an aprés la guerre de l'occupation israélienne.
Erdogan a  déclaré au journal Qatari "L'orient" que la Turquie ne va jamais applaudir aux bombes phosphoriques qui ont été lancées sur  la bande de Gaza, en appelant les pays arabes à s'intéresser sérieusement à la question de Gaza pour la reconstruction immédiate des ses infrastructures.

L'élargissement du barrage de Kalanida vise à isoler al-Qods

[ 14/02/2010 - 12:21 ]
Al-Qods occupée – CPI

Un rapport de l'ONU a mis en garde du pas sioniste d'élargir le barrage militaire de Kalanida qui lie entre la ville de Ramallah en Cisjordanie et la ville occupée d'al-Qods.
Dans son rapport hebdomadaire, le bureau de la coordination des affaires humaines de l'ONU (OCHA), à al-Qods  a dit, le samedi 13/2, que la mesure sioniste d'élargir le barrage militaire de Kalandia va renforcer la séparation de la ville occupée d'al-Qods de façon éternelle de la Cisjordanie.
Le barrage de Kalania est l'un des barrages sionistes qui séparent entre la Cisjordanie  et la ville sacrée d'al-Qods occupée.
On note que les autorités sionistes poursuivent les travaux dans le barrage pour le transformer à un passage comme celui de Beit Hanoun à l'entrée de la Bande de Gaza.

Hassan Shehata (foot) : "Je préfère mourir de famine que de penser entraîner un jour la sélection d’Israël"

Publié le 14-02-2010
Le séléctionneur de football égyptien Hassan Shehata, courtisé par Israël, a plus de dignité que son gouvernement !

"Après ses 3 titres continentaux obtenus avec l’Egypte, le séléctionneur égyptien de 60 ans, Hassan Shehata, attise les convoitises. Outre le Nigéria et le Maroc, Israël semblait très intéréssé par ses services. En effet, Daniel Shehak, un présentateur israëlien d’une émission sportive, avait lancé l’idée d’engager l’ancien coach du Zamalek pour diriger l’équipe israélienne.
Interrogé par Al Masry Al Youm sur cela, Hassan Shehata n’y est pas allé de main morte en déclarant : « Je préfère mourir de famine que de penser entraîner un jour la sélection d’Israël. Je comprends cette jalousie de la part des Israéliens suite à notre consécration, mais il m’est impossible même de visiter un jour Israël ou driver sa sélection même si elle était la seule sélection au monde ài réclamer mes services. Je me demande comment les Israéliens pensent que je vais accepter l’offre d’un pays qui tue les enfants, les femmes et les vieux. Ce que je connais sur Israël, c’est qu’il tue les innocents, frappe les Arabes de différents missiles, démolit les villes et les villages, mais c’est la première fois que j’entends que ce pays s’intéresse au football. »