samedi 21 août 2010

Le Liban déterminé à envoyer un bateau d’aide humanitaire à Gaza

publié le samedi 21 août 2010
AFP+ Le Quotidien d’Oran

 
Un bateau d’aide humanitaire, avec à bord des militantes pro-palestiniennes déterminées à briser par la mer le blocus israélien de la bande de Gaza, quittera dimanche le Liban pour Chypre
Le Liban refuse de céder aux menaces d’Israël d’intercepter un bateau d’aide humanitaire, avec à bord des militantes pro-palestiniennes, qui s’apprête à quitter dimanche le Liban pour Chypre, a indiqué vendredi le ministre libanais des Transports.
« Nous ne tenons pas compte des désirs et des demandes de Barak (Ehud Barak, ministre israélien de la Défense) et tout ce qu’il dit nous importe peu », a déclaré Ghazi Aridi au téléphone à l’AFP. « Nous continuons à exercer notre souveraineté sur notre sol et à prendre les décisions que nous jugeons appropriées », a dit le ministre
Un bateau d’aide humanitaire, avec à bord des militantes pro-palestiniennes déterminées à briser par la mer le blocus israélien de la bande de Gaza, quittera dimanche le Liban pour Chypre, a annoncé jeudi l’organisatrice de l’expédition.
Mais le ministre libanais a précisé, que les autorités chypriotes n’avaient pas encore accordé au bateau l’autorisation d’accoster à Chypre ni de passer par les eaux territoriales de ce pays pour se rendre à Gaza.
Interdiction de Chypre
Le gouvernement chypriote a rappelé vendredi dans un communiqué que l’interdiction de se rendre à l’enclave palestinienne à partir des ports chypriotes était toujours en vigueur. [1]
Fin juillet, Ehud Barak avait prévenu que son pays intercepterait tout navire faisant partie d’une flottille qui partirait du Liban pour se diriger vers la bande de Gaza, affirmant considérer qu’empêcher le départ d’une telle flottille relevait de la responsabilité du gouvernement libanais.
L’ambassadrice d’Israël à l’ONU a averti vendredi qu’Israël se réserve le droit d’utiliser « tous les moyens nécessaires » pour empêcher ce bateau d’entrer à Gaza.
« Le "Mariam" partira pour Chypre dimanche à 22h00 locales (19h00 GMT) du port de Tripoli » (nord), a indiqué jeudi à la presse Samar el-Hajj, organisatrice de l’expédition Israël et le Liban étant techniquement en état de guerre, aucune liaison maritime n’est possible entre les deux pays.
« Mais nous insistons : nous n’avons pas d’armes et nous irons à Gaza », a-t-elle ajouté. Un assaut mené le 31 mai par l’armée israélienne contre une flottille humanitaire internationale qui faisait route vers Gaza avait coûté la vie à neuf passagers turcs.
Chypre n’avait pas autorisé les bateaux de cette flottille à appareiller à partir de ses ports, la contraignant à rester au large de l’île avant de se diriger vers Gaza.
Relayé par Libération
Par ailleurs et dans une démarche différente [2], Un bateau algérien pour Ghaza va prendre la mer vers l’Egypte
C’est un véritable forcing contre le blocus intolérable imposé par l’occupation israélienne contre la bande de Ghaza que mènent actuellement la communauté et des ONG arabes et internationales. Le mois de Ramadhan a encore ravivé cette volonté de la communauté internationale de briser encore plus un embargo inhumain, certes dénoncé du bout des lèvres par les instances internationales, notamment l’ONU et son Conseil de sécurité. C’est dans le sillage des efforts de la communauté internationale, arabe en particulier qu’il faut placer l’aide multiforme, constante et permanente de l’Algérie au peuple palestinien, et dans les circonstances actuelles à la population de la bande de Ghaza.
Ainsi, l’Algérie continue de soutenir ces efforts et d’y participer activement à cet élan international pour briser le blocus israélien. Un bateau algérien chargé d’aides humanitaires au profit de la population de la bande de Ghaza est parti jeudi vers le port égyptien d’El-Arich d’où l’aide humanitaire devrait transiter pour être acheminée par camions vers le terminal de Rafah, point d’entrée à Ghaza à partir de l’Egypte. Cette aide humanitaire algérienne a été organisée par l’association des Oulémas algériens et de personnalités nationales avec le concours de citoyens de différentes wilayas du pays, des hommes d’affaires et des associations de la société civile dans le cadre de la solidarité avec le peuple palestinien, selon un des organisateurs. Près de 60 conteneurs chargés de produits alimentaires de base, d’articles scolaires, de matériel médical dont une clinique pluridisciplinaire, des appareils d’hémodialyse et des scanners seront acheminés vers Ghaza.
L’aide humanitaire algérienne, actuellement en mer vers le port égyptien d’El-Arish, sera suivie prochainement par une autre aide humanitaire qui devrait cibler cette fois-ci le secteur de l’éducation, avec des fournitures scolaires et du matériel pédagogique. Début août, une délégation parlementaire algérienne avait pris part au premier convoi humanitaire du Parlement arabe à destination de Ghaza. Le convoi est parti à partir du Caire. La délégation parlementaire algérienne a été représentée par le député Abdelkader Semmari, membre de la commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale du Parlement arabe, également président de la commission de gestion des convois humanitaires à destination de Ghaza, et le député Madani Baradai, membre du Parlement arabe. Ce convoi d’aide humanitaire avait pour objectif d’approvisionner les habitants de Ghaza pour le mois de Ramadhan. Par ailleurs, une délégation algérienne composée d’élus et militants du MSP, ainsi que des journalistes et des représentants d’associations, avait pris part à la flottille de la paix qui avait été attaquée par l’armée israélienne. Il s’agissait de cinq bateaux chargés d’aide pour Ghaza, partis de Chypre le 30 mai dernier. Mais, les 10.000 tonnes d’aide, de maisons préfabriquées et d’équipements médicaux destinés à la population de Ghaza, isolée du monde extérieur depuis maintenant trois ans, ne sont jamais parvenus en totalité à leurs destinataires.
Israël avait attaqué cette flottille de la paix et tué au moins 10 de ses membres lors d’un arraisonnement digne d’une opération terroriste. Mais, les intimidations de l’armée israélienne n’ont pas entamé la volonté des pays arabes et des ONG à maintenir permanent un pont maritime pour acheminer vivres, matériel sanitaire, médicaments et matériaux divers à la population de Ghaza. Début août, un convoi humanitaire libyen a été envoyé vers la bande de Ghaza via le port égyptien d’El-Arich. D’autres convois humanitaires sont, par ailleurs, annoncés pour les prochaines semaines.
Yazid Alilat, publié par le Quotidien d’Oran
Synthèse et (ajout de) notes : CL, Afps

Scepticisme autour de la reprise des pourparlers israélo-palestiniens

publié le samedi 21 août 2010
Jean-Louis Pourtet

 
Israéliens et Palestiniens ont donné leur accord à la reprise des pourparlers directs, le 2 septembre à Washington. Le Quartette (Russie, Etats-Unis, Nations unies et Union européenne) a rappelé son souci d’aboutir à un règlement des questions liées aux statuts définitifs. Les experts américains du Proche-0rient émettent des opinions mitigées sur les chances d’aboutir. Mais à la Maison Blanche, le ton est à l’optimisme.
La Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé que Benyamin Netanyahu et Mahmoud Abbas ont accepté l’invitation du président Barack Obama, à venir reprendre, le 2 septembre à Washington, leurs pourparlers directs interrompus depuis 2008 [1].
John Brennan, le conseiller à la sécurité, a déclaré que la reprise des pourparlers de paix directs qui vont porter sur l’ensemble de questions de statut final, engendrait « un grand espoir ». Il a aussi souligné que les Etats-Unis vont jouer un rôle important pour faciliter les discussions, afin de parvenir à un accord de paix global.
Nouvelles synergie
Les commentateurs estiment qu’un face à face entre Netanyahu et Abbas, avec pour arbitre Obama, peut créer une nouvelle synergie, mais certains trouvent que le délai d’un an pour parvenir a un resultat est un peu ambitieux. L’ancien négociateur au Proche-Orient, Dennis Ross, souligne que le diner du 1er septembre, à la veille du début des discussions, qui réunira autour du premier ministre israélien et du président palestinien, le président egyptien et le roi de Jordanie ainsi que Tony Blair, représentant du Quartet, a pour objet de créer un climat plus amical.
Aaron Miller, un expert de la région se demande, lui, si Barack Obama ne prend pas trop de risques. Pour éviter une crise, dit-il, il risque d’en créer une autre si les pourparlers achopent sur les délicates questions de Jérusalem et des réfugiés. Pour cet ancien diplomate, le président Obama, en s’engageant dans ce processus, va mériter son prix Nobel.
Persévérance
Hillary Clinton n’a pas caché les difficultés qui restent à surmonter. Elle a encouragé les deux leaders à faire preuve de persévérance. Une qualité dont a su faire preuve l’envoyé spécial des Etats-Unis au Moyen-Orient, George Mitchell, qui n’a cessé de faire la navette entre les deux camps, au cours des 18 derniers mois, pour essayer de relancer le processus. Son succès ne pourra que réjouir l’administration Obama.
Elle souhaitait une reprise des pourparlers directs avant que n’expire, le 26 septembre, le moratoire sur le gel de la construction de nouveaux logements en Cisjordanie. Le moratoire avait été obtenu aux forceps par les Etats-Unis, dans l’espoir de créer un climat de plus grande confiance entre les deux adversaires.

Défiance de l’opinion publique palestinienne

Avec notre correspondant à Ramallah, Karim Lebhour
Les Palestiniens ont accepté l’invitation américaine sans enthousiasme. Plusieurs dirigeants de l’OLP ont fait part de leur scepticisme, au cours d’une longue réunion. Mais ils n’avaient de toute façon guère le choix. La pression des Etats-Unis n’était plus tenable.
Principale déception, les Palestiniens n’obtiennent pas de garanties sur l’arrêt de la colonisation. Le comité de l’OLP a toutefois prévenu que de nouvelles constructions israéliennes seraient de nature à faire dérailler le processus. En revanche, le quartet a fixé une durée d’un an à ces discussions, répondant à une demande palestinienne de ne pas négocier indéfiniment comme ce fut le cas après Oslo.
Le Hamas a déjà condamné ces négociations, estimant qu’elles n’aboutiront à aucun résultat. Une défiance déjà largement partagée par une très large partie de l’opinion et des factions palestiniennes, qui prévoient l’échec de ce nouveau cycle de pourparlers.

Les commentateurs israéliens pensent que ces négociations vont échouer

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
La satisfaction est d’autant plus grande en Israël qu’il n’est pas question, c’est ce que l’on souligne dans l’entourage du Premier ministre, de la poursuite du gel de la construction dans les colonies de peuplement et à Jérusalem-Est. Pour les Israéliens, les conditions préalables sont importantes dans cette invitation à reprendre les pourparlers directs avec les Palestiniens. La présidence a publié un communiqué, peu après l’intervention d’Hillary Clinton. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu accueille favorablement l’invitation des Etats-Unis à entamer des négociations directes sans conditions préalables.
On précise qu’il a appelé à tenir des négociations directes depuis déjà 18 mois. Israël veut conduire des discussions directes et sérieuses, dit-on. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a lui aussi dit qu’Israël veut la paix avec la sécurité.Les deux parties vont devoir prendre des positions courageuses pour parvenir à un accord.
Parvenir à un accord est un défi difficile mais possible, même si la plupart des commentateurs ici estiment que ces négociations sont vouées à l’échec. Le mois prochain, la période de gel de la colonisation décrété pour dix mois, arrive à terme. Les pressions au sein du Likoud, le parti de M. Netanyahu, devraient être très fortes pour reprendre les mises en chantier, qui n’ont, en réalité, jamais cessées.
Sur le terrain, en Cisjordanie, les colons pourraient reprendre de plus belles les actes de provocations. On se demande quelle sera la réaction de la droite israélienne lorsque les pourparlers aborderont les questions ultrasensibles de Jérusalem, du tracé des frontières et du droit au retour des réfugiés palestiniens.
publié par RFI
ajout de notes : C. Léostic, Afps

Cartes et informations sur les colonies à Jérusalem-Est

publié le vendredi 20 août 2010
Peace now

En anglais, une présentation power point de la colonisation à Jérusalem-Est qui, craint Peace now,"est une menace pour la solution à deux Etats et pourrait nous mener à un Etat binational".
div style="width:425px" id="__ss_3629794">Maps and info on the Settlements in East Jerusalem
View more presentations from hagitofran.
Intro : CL, Afps

Les vandales pro israéliens à l’assaut de Wikipédia

Aujourd’hui, le quotidien britannique The Guardian écrit que deux groupes israéliens ont mis sur pied des cours de formation à la subversion de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, afin de « montrer le bon côté » de l’Etat juif.
20 août 2010
Ceux qui consacrent leur plume à défendre la cause palestinienne sont au courant de l’existence de Juifipedia, une expression créée voici, de cela, quelques années. Ce terme désigne une bande de crypto-sionistes enragés qui vandalisent constamment les entrées de cette encyclopédie ayant un rapport quelconque avec la Palestine, les militants pro-palestiniens et les atrocités perpétrées par Israël.
D’après l’article du Guardian, deux associations israéliennes cherchant à avoir le dessus dans le débat online ont lancé un cours de « rédaction sioniste ».
Le Yesha Council, qui représente le mouvement des colons juifs, a tenu son premier atelier de travail, cette semaine, à Jérusalem, enseignant à ses participants la manière de « réécrire » et de « réviser » certaines des pages « les plus controversées » du site de référence online.
Le projet Wikipédia est une initiative humaniste et universaliste phénoménale. Par conséquent, nous ne devons pas être autrement surpris de voir que ses pires ennemis sont des opérateurs tribaux, parmi lesquels les sionistes, les crypto-sionistes et les « juifs antisionistes » autoproclamés.
Une éditrice de Wikipédia résidant à Jérusalem a déclaré au Guardian que le fait de rendre public cette nouvelle initiative conspirationniste sioniste n’était peut-être pas vraiment une « bonne idée ». « Le fait de rendre les choses publiques, par le passé, a pu avoir un effet négatif », explique-t-elle. « Nous sommes en guerre, et malheureusement, cette guerre doit être menée dans l’ombre ».
Ce n’est pas sans une certaine surprise que l’on découvre que l’un des chefs de « Juifipédia » est le soi-disant « antisioniste » Roland Rance. Rance, qui vit à Londres, est un juif marxiste qui passe le plus clair de son temps à persiller les articles publiés par Wikipédia de notations judéo-centriques. Ce Rance était aussi un des opposants les plus farouches à l’association Deir Yassin Remembered (DYR) , qui est sans doute l’initiative de solidarité avec les Palestiniens la plus efficace au Royaume-Uni.
Voici un extrait des tentatives incessantes déployées par Rance afin de tenter de vandaliser l’article consacré à Israel Shamir par Wikipédia, la semaine dernière :
Les faussaires de Juifipédia sont connus depuis longtemps. D’après The Guardian, des membres de l’observatoire pro-israélien faucon Camera, qui projetaient secrètement, en 2008, d’intervenir sur Wikipedia, avaient été banni de ce site par ses administrateurs. Il y a une guerre, actuellement, autour de l’article qui m’est consacré, personnellement, par Wiki. A plusieurs reprises, les administrateurs de Wikipédia ont été contactés afin qu’ils éliminent les contaminations des Rance et autre sionistes du même acabit.
La philosophie de Wikipédia tient tout entière dans la connaissance et la mise à disposition de la connaissance. Est-ce une coïncidence, si les juifs politiques, de droite et de gauche, sont unis dans leur volonté de subvertir ce projet ? Je ne le pense pas. Encore une fois, nous sommes en présence de ce qui semble bien être un continuum sioniste : les sionistes sont tous unis contre la connaissance.
Apparemment, les organisateurs de ces cours de formation à la sionisation de Wikipédia sont d’ores et déjà en train de préparer un concours du « meilleur auteur sioniste », dont la récompense serait un voyage en montgolfière au-dessus d’Israël. J’imagine que nous avons déjà une petite idée du lauréat à l’aventure en montgolfière bleu et blanc.
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Gilad Atzmon
gilad.co.uk
Le 20 août 2010.

Déclassification de l’enquête sénatoriale sur le lobby sioniste aux USA (1963)

20 août 2010
L’enquête réalisée en 1962-63 par la Commission des Affaires étrangères du Sénat des Etats-Unis sur le lobby pro-israélien dans les médias vient d’être déclassifiée à la demande de l’Institute for Research Middle Eastern Policy. Cette enquête faisait suite aux interventions de l’Attorney général des Etats-Unis, Robert F. Kennedy, pour contraindre les lobbyistes israéliens à se dévoiler.
Elle établit que le gouvernement israélien, via l’Agence juive, finançait l’American Zionist Council afin de corrompre des journalistes et de « planter » des articles de propagande dans les grands médias US (Reader’s Digest, Saturday Evening Post, Life, The Atlantic…).
A l’époque, les campagne visaient principalement à dénier l’existence du programme nucléaire militaire israélien et à faire accroire que les réfugiés palestiniens renonceraient à leur droit inaliénable au retour pour se fondre à terme parmi les autres populations arabes.
Au cours de l’enquête, le gouvernement israélien réforma son système de propagande aux Etats-Unis. Il mit en sommeil l’AZC, qui avait violé plusieurs lois fédérales, et lui substitua l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), qui continua ses activités sous un montage juridique plus approprié.
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Activities of Nondiplomatic Representatives of Foreign Principals in the United States. Hearings before the Committee on Foreign Relations, United States Senate (1963)
- Part 1 (4,6 Mo)
- Part 2 (14,7 Mo)
- Part 3 (15,3 Mo)
- Part 4 (18,3 Mo)

Les Israéliens mènent des opérations clandestines dans le golfe Persique

Vendredi 20 Août 2010

Les Israéliens mènent des opérations clandestines dans le golfe Persique 
      Les services de renseignement japonais et chinois, qui surveillent de près les événements dans le golfe Persique à cause de leur dépendance à l’égard du pétrole de la région, signalent que des commandos de la marine israélienne ont récemment créé dans le golfe des incidents maritimes qui pourraient être attribués à l'Iran.
      Les cinq incidents fomentés par les Israéliens, qui ont fait l’objet d’un examen minutieux des services de renseignement de Chine et du Japon, respectivement la deuxième et troisième puissances économiques du monde, sont des raids de pillage contre quatre navires de commerce au large de la ville irakienne de Bassorah le 8 août, et l’explosion sur le superpétrolier japonais M. Star dans le détroit stratégique d'Ormuz le 28 juillet.
      Le mois dernier, la marine israélienne a déployé dans le golfe Persique un ancien U-209 et le tout dernier U-212, des sous-marins diesel de classe Dauphin obtenus auprès de l'Allemagne. Ces sous-marins sont connus pour avoir à leur bord un certain nombre d’escadrons de commandos de marine Shayetet 13, formés pour effectuer les actes de sabotage contre des objectifs maritimes et terrestres.
      Le 17 août, le réseau d’information NHK du Japon a signalé que l’enregistreur des données radar de navigation à bord du M.Star avait repéré un petit bateau s’adonnant à des « manœuvres suspectes » peu de temps avant qu'une explosion endommage la coque du navire et blesse un marin. Le 4 août, un groupe hypothétique inconnu appelé Brigades Abdullah Azzam, dit être liée à « Al Qaïda, » a revendiqué la responsabilité de l'attaque, mais les sources de renseignement ont tourné en ridicule l'idée qu'un tel groupe puisse mener à bien une attaque aussi furtivement.
      Le renseignement japonais pense que le M. Star a été endommagé par un sous-marin piloté à distance, similaire aux drones aériens largement utilisés par la Zunie et Israël au Moyen-Orient.
      Le 8 août, des hommes armés d'AK-47 sont montés à bord et ont pillé quatre navires au large du port iraquien d'Oum Qasr. Les navires étaient l’Armenia, battant pavillon d'Antigua et Barbuda ; le Crystal Wave, battant pavillon de Corée du Nord ; le Sana Star, battant pavillon de Syrie ; et le navire sous pavillon zunien, Sagamore, propriété de Sealift, Inc. et engagé par le ministère zunien de la Défense en vertu du Voluntary Intermodel Sealift Agreement (VISA), dans le but de soutenir les « opérations militaires d'urgence. » Le Sagamore est aussi sous contrat de l’US Agency for International Development (USAID) pour fournir « des services de fret » en Irak.
      Les sources de renseignement asiatiques estiment que le Sagamore a été arraisonné par des commandos israéliens afin de masquer toute complicité zunienne en cachant les véritables cibles de l'attaque : le navire battant pavillon d'Antigua, Armenia, et les navires de Syrie et de Corée du Nord. L'Iran fait actuellement l’objet d’un régime de sanctions des Nations Unies, de la Zunie et de l'Union européenne à cause de son programme nucléaire, et les sources de renseignement pensent que ces trois navires faisaient partie d'un programme d'inspection secret effectué par des commandos israéliens dans le golfe.
      Les autorités iraquiennes ont publié un rapport selon lequel deux des attaquants du Sagamore ont été arrêtés tandis que les autres « ont fui vers les eaux iraniennes. » Les responsables irakiens ont aussi décrit l'incident comme un « méfait insignifiant. »
      L'opération contre l’Armenia n'était pas la première opération secrète d'Israël contre un navire battant pavillon d'Antigua. Le 4 novembre 2009, en Méditerranée orientale, près de Chypre, des commandos israéliens se sont emparés du navire allemand Francop battant pavillon d'Antigua et ont trouvé des armes dites en route depuis le port égyptien de Damiette vers la Syrie, d’où elles devaient prétendument être expédiées au Liban pour le Hezbollah. Les armes auraient été expédiées de l'Iran en Égypte. L’Iran, la Syrie et le Hezbollah ont nié tout lien avec les armes découvertes à bord du Francop. Comme par hasard, quelques-uns des vieux obus de mortier à bord du Francop avaient été fabriqués en Israël par Soltam Corporation. Les obus avaient été peints pour qu’ils paraissent neufs.
      Wayne Madsen est ancien officier de renseignement de la Marine zunienne, spécialisé dans la surveillance électronique et la sécurité. Anciennement assigné à l’Agence de sécurité nationale (NSA) et au ministère des Affaires étrangères. Actuellement, journaliste d’investigation, chroniqueur dans la presse nationale, et auteur. Administrateur de l’Electronic Privacy Information Center (EPIC), (une organisation dédiée à la protection des libertés individuelles) à Washington DC.
Source : onlinejournal.com/artman/publish/article_6246.shtml
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
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PO: le Quartette appelle Israéliens et Palestiniens à relancer des négociations directes le 2 septembre

20:35 20/08/2010
MOSCOU, 20 août - RIA Novosti
Le Quartette des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient appelle les Israéliens et les Palestiniens à relancer les négociations directes le 2 septembre prochain à Washington, lit-on dans une déclaration du Quartette mise en ligne vendredi sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
"Le Quartette (Etats-Unis, Russie, ONU, UE) invite de nouveau les parties à la retenue (…) et annonce son intention de tenir une rencontre avec les représentants de la Ligue arabe en septembre prochain à New York, qui portera sur le conflit au Proche-Orient. Ainsi, le Quartette appelle les Israéliens et les Palestiniens à mener des discussions directes le 2 septembre 2010 à Washington", est-il indiqué dans la déclaration.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a invité venderdi les chefs d'Etat israélien et palestinien à se retrouver à Washington le 2 septembre au nom de l'administration américaine.
Le 20 mars dernier, le Quartette a condamné le projet israélien de nouvelles constructions à Jérusalem-Est et a appelé Israël et les Palestiniens à reprendre les négociations de paix pour trouver un accord débouchant sur la création d'un Etat palestinien d'ici deux ans.
Lien 

Les provocations continuent : rassemblement de colons à Al-Buwayra

Hébron - 20-08-2010

Par ISM 
Vers 16h le 18 août 2010, un groupe d’activistes internationaux a découvert qu’un grand nombre de colons israéliens grimpaient la « colline 18 » à Al-Buwayra, dans les faubourgs d’Hébron, où les colons ont installé un avant-poste en plein cœur du village, et depuis des années, ils harcèlent et attaquent systématiquement les Palestiniens qui y vivent. Le dit avant-poste a été récemment démoli par l’armée israélienne, déclenchant des émeutes et des représailles sur les Palestiniens, leurs biens et leur terre. Le lendemain de la démolition, les colons ont reconstruit l’avant-poste.
Hier après-midi, environ 100 colons ont marché – ou roulé dans des minibus – à travers le village et le long de la route qui mène à l’avant-poste et qui le relie à la colonie illégale Harzina ; une route interdite aux Palestiniens. Les colons portaient des pancartes avec des slogans en hébreu, et parlaient dans un mégaphone. Certains se sont arrêtés pour dire aux internationaux de partir, les insulter et les menacer de la « punition de Dieu » pour être présents.
Après s’être rassemblés à l’avant-poste, les colons ont marché à travers champs jusqu’à la Route 60, certains grimpant les collines presque jusqu’à trois maisons palestiniennes qui se trouvent au sommet de la Vallée Bakav. On a vu les colons jeter des pierres sur les moutons appartenant à des fermiers palestiniens locaux. Arrivés près de la Route 60, environ 50 personnes se sont rassemblées, ont fait un feu et ont brandi leurs pancartes. On a entendu de la musique et des discours par mégaphone.
La police et l’armée venaient juste d’arriver lorsque les cinq internationaux sont arrivés sur les lieux. Toute l’attention de la police s’est focalisée sur eux, un policier a pris leurs passeports, prétendant qu’il devait les vérifier. Alors que nous attendions du côté opposé de la route, en face des colons, un policier a prétendu que les activistes d’ISM n’étaient pas autorisés à être dans le secteur. A la question de savoir si c’était une zone militaire fermée, la police a répondu que oui, sortant deux documents qu’ils n’ont pas laissé voir aux internationaux. Ceux-ci ont été priés de partir, ce qu’il n’était pas question qu’ils fassent sans leurs passeports (toujours aux mains de la police).
Après avoir fait un point clair et vérifié que ce n’était pas nous qui violions la loi, nous avons demandé à la police de faire partir les colons de la terre palestinienne ; ce à quoi la police a répondu : « C’est la terre d’Israël, et il n’y a rien ici qui s’appelle terre palestinienne. » La Police a alors arrêté quelques voitures palestiniennes, obligé les conducteurs à en descendre et fouillé les passagers et le véhicule. On a pu voir six soldats marcher vers le haut de la vallée après que les colons soient descendus sur la route. Interrogée sur la raison de cette manœuvre, la police a répondu : « pour empêcher qu’il y ait des blessés », de même qu’elle a été incapable de fournir le document déclarant la « zone militaire fermée ».
Deux heures après, les colons ont commencé à quitter la zone en minibus. Les activistes d’ISM se sont rendus alors à Buwayra et ont passé la nuit chez une famille qui vit à côté de l’avant-poste, de peur qu’une émeute comme celle du 6 août, lorsque 100 colons ont attaqué la maison de la famille Sultan à coups de pierres, ne se reproduise.
Rien ne s’est passé, et il semble que la plupart des colons ait quitté Buwayra après leur manifestation. Selon les colons, la protestation marquait le 4ème anniversaire de ce qu’il appelle ‘le meurtre d’un colon dans un autre avant-poste, maintenant démoli, à Buwayra.’
Cette manifestation de colons fait suite à des semaines de violence et de harcèlement.

Washington a persuadé Israël que l'Iran n'aurait pas la Bombe avant un an (NYT)

20/08/2010  
Les Etats-Unis ont persuadé Israël qu'il faudrait un an ou plus à l'Iran pour construire une arme nucléaire, rapporte le New York Times jeudi soir, citant des responsables.
"Nous pensons qu'ils en ont environ pour un an" au mieux, a estimé le principal conseiller du président Barack Obama sur les questions nucléaires, Gary Samore, cité par le quotidien.  
Selon ce conseiller, il s'agit du temps minimum nécessaire à l'Iran pour construire une arme nucléaire, sur la base des installations existantes et de sa capacité à transformer ses réserves d'uranium faiblement enrichi en matériau de qualité militaire.  
Samore a indiqué que les Etats-Unis pensent que les inspecteurs internationaux détecteraient en quelques semaines toute action iranienne en ce sens.  
“Israël” a menacé d'attaquer les installations nucléaires iraniennes si la République islamique tentait de fabriquer une bombe atomique.   
D'après le NYT, les nouvelles estimations américaines, basées sur des renseignements collectés aux cours de l'année écoulée n'expliquent pas clairement à quels problèmes est confronté le programme iranien d'enrichissement d'uranium, que Téhéran affirme destiner à des fins pacifiques. 
Le quotidien avance que le ralentissement du programme pourrait être dû à "une mauvaise conception des centrifugeuses, aux difficultés à obtenir des composants ou à l'accélération des efforts occidentaux pour saboter le programme nucléaire iranien".
De toute façon, les tentatives de fournir des explications sur le rythme des activités nucléaires iraniennes restent de pures spéculations. Une chose est sûre: Les propos du conseiller d'Obama confirment que son pays n'est toujours pas prêt à se lancer dans une nouvelle guerre contre l'Iran, lui qui s'embourbe en Irak et en Afghanistan.

Colonisation et provocation

samedi 21 août 2010 - 07h:35
K. Selim
Le Quotidien d’Oran
Un reste de pudeur a conduit l’Autorité palestinienne à exiger l’arrêt de la colonisation comme préalable aux négociations. Mais cette pudeur est en train d’être balayée, écrit K. Selim.
(JPG)
Vendredi 20 août 2010 - Des fidèles musulmans palestiniens attendent pour passer le checkpoint israélien sur leur chemin pour aller prier à la mosquée d’Al Aqsa à Jérusalem le deuxième vendredi du mois saint musulman de Ramadan, dans la ville de Béthlehem en Cisjordanie - Photo : AP/Nasser Shiyoukhi
La négociation dans tout conflit, et a fortiori au Proche-Orient, est un aboutissement normal. Ce n’est pour un mouvement de libération ni une honte ni une trahison. A l’heure où l’Autorité palestinienne s’apprête à répondre aux pressions américaines, à « l’invitation » du Quartet et aux incitations arabes, il est nécessaire de rappeler que ce qui est en jeu n’est pas le principe de la négociation avec Israël, mais sa possibilité même. Depuis les accords d’Oslo signés en septembre 1993, les Palestiniens sont dans un processus de négociation face à un Etat qui accentue la colonisation des terres, avec pour but non caché de rendre impossible l’érection d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
Une négociation directe ou indirecte avec un Etat qui colonise avec l’assentiment du présumé parrain des discussions n’a aucun sens. Elle n’a qu’une seule fonction : émousser l’esprit de résistance. Il s’agit de créer une caste de Palestiniens dont le statut s’améliore dans un processus de négociation sans fin et sans but, qu’on oppose aux « terroristes ». La démarche a bien réussi. Les Palestiniens sont divisés.
Mais l’Autorité palestinienne s’est retrouvée dans une situation embarrassante quand, en toute logique et au grand dam de l’establishment pro-israélien de Washington, Barack Obama a commis « l’erreur » de demander un arrêt de la colonisation des territoires palestiniens. C’était une évidence : si l’on veut négocier sérieusement avec le voisin, on ne doit pas continuer à lui voler ses terres. Barack Obama, sous la forte pression du lobby sioniste, a reculé, mais ce qu’il a énoncé reste.
Un reste de pudeur a conduit l’Autorité palestinienne à exiger l’arrêt de la colonisation comme préalable aux négociations. Mais cette pudeur est en train d’être balayée. Les éternels négociateurs palestiniens de Ramallah sont sur le point d’aller « sans conditions » à ces négociations qui ne finissent jamais mais où de grands pans de ce qui reste des territoires palestiniens seront avalés par les colons d’un Etat théocratique raciste.
Il semble, aux dernières nouvelles, que sous la pression américaine, le communiqué que doit adresser le Quartet aux deux protagonistes remplacera l’expression « l’arrêt des colonisations » par « l’arrêt des provocations » ( !). Gageons qu’avec l’assentiment des Américains, s’opposer à la colonisation va devenir une provocation !
Si M. Mahmoud Abbas et le comité exécutif de l’OLP acceptent cette formulation qui méprise ouvertement l’intelligence des Palestiniens, ils doivent comprendre qu’ils auront accepté de faire semblant de négocier. Qu’ils ont accepté de refaire le même processus calamiteux qui a suivi les accords d’Oslo : des discussions vaines d’un côté et un expansionnisme colonial agressif de l’autre.
Les Palestiniens, y compris ceux qui se reconnaissent dans les organisations islamistes, sont prêts à une négociation sérieuse. Ils n’acceptent pas cependant que des dirigeants décident, en leur nom, de participer à une farce qui a trop duré. Ils ont raison de considérer qu’il ne faut pas transiger sur la condition minimale de l’arrêt des colonisations.
21 août 2010 - Le Quotidien d’Oran - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.lequotidien-oran.com/?ne...
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Les arabes subissent de plus en plus de discriminations à l’Université de Tel-Aviv

vendredi 20 août 2010 - 16h:57
Jonathan Cook
Des juristes et des groupes de défense des droits humains ont critiqué des mesures en faveur des élèves juifs voulant s’inscrire dans l’enseignement supérieur après le secondaire, au détriment de leurs condisciples arabes palestiniens.
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Des étudiants de l’université manifestent leur soutien à l’armée pendant les attaques contre Gaza en 2008(Lilachd)
Ces mesures s’inscrivent dans le l’effort des politiciens de droite voulant obtenir la « loyauté » de l’importante minorité de citoyens arabes.
Selon les critiques, ces mesures, qui comprennent notamment un programme d’aide financière réservée exclusivement aux étudiants démobilisés, constituent une « discrimination indirecte ».
Alors que la plupart des juifs sont enrôlés dans l’armée, les citoyens arabes d’Israël sont généralement exclus du service militaire.
La question a atteint son paroxysme la semaine dernière, lorsque l’on a appris que l’université de Tel-Aviv avait réservé un grand nombre de chambres dans les résidences universitaires pour les soldats démobilisés, laissant ainsi les étudiants arabes confrontés à une grave pénurie de logements universitaires pour la prochaine année académique.
En outre, seuls les soldats démobilisés auront droit à d’importantes subventions pour payer leurs droits d’inscription en vertu d’une loi qui a été modifiée le mois dernier.
Selon le centre de recherche politique Dirasat de Nazareth, les étudiants arabes se heurtent déjà à de gros obstacles dans la poursuite de leur éducation. Parmi ceux-ci figurent les examens psychométriques - tests combinant aptitude et personnalité, critiqués pour leur partialité culturelle - et des restrictions quant à l’âge minimum d’accès aux cours - 21 ans, âge auquel les soldats finissent leur service militaire de trois ans.
Mais la décision de l’université de Tel-Aviv a été attaquée parce qu’elle accroît la pression sur les étudiants arabes afin qu’ils renoncent à poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur.
La plupart des familles arabes vivent loin de Tel-Aviv et n’ont qu’un accès limité aux services de transport publics . Comme elles sont souvent très pauvres, il en est peu qui peuvent payer des chambres dans le privé à leurs enfants et en outre, les étudiants arabes se plaignent déjà de ce que les propriétaires les refusent comme locataires.
Bien qu’ils ne représentent que 5 % de l’ensemble des étudiants à l’université de Tel-Aviv, les Arabes ont obtenu 40 % des places dans les résidences universitaires l’année dernière, sur la base de critères socio-économiques, selon Mohamed Awadi, dirigeant étudiant de Tel-Aviv.
« À présent, la direction de l’université nous a dit que la plupart des étudiants arabes seront refusés parce que la préférence ira aux soldats démobilisés » dit-il. « En fait, elle veut dire qu’elle préfère une université sans Arabes du tout ».
Youssef Jabaareen, directeur de Dirasat, a dit que la décision de l’université représente le durcissement de ses officiels. « Ce qui est inquiétant, c’est qu’une institution universitaire censément libérale - on ne parle pas du gouvernement de droite - encourage la discrimination » dit-il.
Hier, Joseph Klafter, président de l’université aurait inspecté les listes bibliographiques des cours afin de repérer ce que les officiels ont appelé « le préjugé post sioniste » c’est-à-dire critiquant l’idéologie à la base de la fondation d’Israël.
Sawsan Zaher, juriste chez Adalah, centre juridique à Haïfa, a dit que les nouvelles règles sur la subvention des droits d’inscription et le logement des étudiants faisaient partie de l’effort fait par le gouvernement pour s’assurer la « loyauté » de ses citoyens dans le cadre d’un programme de réformes décrié en ce qu’il crée un climat politique ouvertement hostile à l’égard de la minorité arabe.
Le parti Yisrael Beitenu du ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, est le fer de lance du mouvement. Son slogan électoral était « pas de loyauté, pas de citoyenneté ».
Le critère du service militaire pour l’attribution du logement aux étudiants a été jugé discriminatoire il y a deux ans par un tribunal de district de Haïfa. Le gouvernement a toutefois rapidement amendé la loi, autorisant ainsi les universités à modifier leurs règles, comme l’université de Tel-Aviv vient de le faire.
L’université de Haïfa, qui compte le plus grand nombre d’étudiants arabes, réserve également les chambres dans les résidences aux soldats démobilisés.
Les dirigeants de l’extrême droite ont suggéré par le passé que la minorité arabe peut être encouragée à émigrer si on limite son accès à l’enseignement supérieur. Benny Elon, ancien ministre de cabinet, aurait notoirement résumé la politique comme suit « je vous fermerai les universités, je rendrai vos vies si difficiles que vous souhaiterez partir ».
Le mois dernier, le Parlement a approuvé un ensemble d’avantages financiers additionnels pour encourager les soldats démobilisés à étudier dans les « zones périphériques », notamment dans trois collèges installés dans les colonies de Cisjordanie.
Gush Shalom, un groupe israélien militant pour la paix, a averti que la loi pousserait le système universitaire israélien « plus avant dans sa complicité avec l’occupation » et encouragerait le mouvement du boycott universitaire d’Israël.
Zaher a dit que le gouvernement semble déterminé à persévérer dans cette voie. Le mois dernier, un comité ministériel a approuvé un projet de loi qui permettrait au secteur privé d’attribuer des avantages supplémentaires aux soldats démobilisés.
Bien que les Arabes constituent un quart de la population en âge de fréquenter l’université, ils ne représentent que 8 % du corps estudiantin des universités israéliennes.
Une étude de Dirasat réalisée l’année dernière, a montré que la moitié des étudiants arabes - environ 5400 - choisissent d’étudier à l’étranger, principalement en Jordanie voisine, à cause de difficultés qu’ils rencontrent en Israël.
Zaher a dit que l’introduction des mesures discriminatoires dans les universités exacerbera les disparités socio-économiques déjà marquées en Israël. Les familles arabes sont trois fois plus pauvres que la population juive.
« Plutôt que d’essayer de remédier à la discrimination en investissant des sommes supplémentaires afin d’aider la communauté arabe, les institutions publiques et privées sont encouragées à creuser l’écart » a-t-elle dit.
Zaher enverra cette semaine une lettre à Yéhouda Weinstein, ministre de la justice, demandant que le gouvernement arrête de lier les droits essentiels au service militaire.
À l’université de Tel-Aviv, les étudiants arabes se sont dits inquiets devant les nouveaux règlements.
Rula Abu Hussein, étudiante de cinéma originaire de Umm al-Fahm dans le nord d’Israël, a été informée qu’elle devait quitter sa chambre dans sa résidence en octobre, au moment où elle entre en deuxième année.
« Il est réellement difficile de trouver des chambres abordables dans le privé à Tel-Aviv pour n’importe qui, mais si vous êtes Arabe c’est spécialement difficile » a-t-elle dit. « Beaucoup de propriétaires sont racistes et ne veulent pas d’Arabes chez eux ».
Nous n’avons pas pu obtenir de commentaires de l’université de Tel-Aviv.
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Jonathan Cook est écrivain et journaliste, basé à Nazareth, Israël. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont été présentés le 4 mars 2009. Ses derniers livres sont :Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books)
Son site : http://www.jkcook.net
Son courriel : jcook@thenational.ae
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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« Je ne vois rien de mal aux images sur Facebook avec des détenus palestiniens »

vendredi 20 août 2010 - 06h:53
Haaretz
Les images de l’ancienne soldate des FDI, souriante au côté de prisonniers palestiniens, les mains liées et les yeux bandés, a causé un tollé dans les médias internationaux.
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Photos de prisonniers palestiniens, téléchargée par l’ancienne soldate des Forces de Défense Israélienne Eden Abergil sur Facebook.
« Il n’y a rien mal avec les photos que j’ai téléchargées sur Facebook dépeignant les détenus palestiniens menottés », a affirmé à la radio de l’armée israélienne mardi une ancienne soldate de forces de défense Israélienne, après avoir causé un tollé médiatique avec des photos controversées.
Les photographies ont été placées par Eden Abergil d’Ashdod avec pour titre « FDI- la meilleure période de ma vie, » ont été rendues public en début de semaine, où elle est souriante au côté de prisonniers palestiniens, les mains liées et les yeux bandés.
Un commentaire joint à une des photos de la soldate souriante devant deux hommes les yeux bandés et a été commentée par un des amis d’Abergil « tu as l’air vraiment sexy comme ça ! » à cette lecture, la réponse d’Abergil a été : « Je me demande s’il est aussi sur Facebook - je devrais le tagger sur la photo. »
Etant donné qu’Abergil a été démobilisée il y a un an, l’armée n’a aucun pouvoir d’empêcher la publication des photos.
Les images ont été depuis retirées - mais pas avant d’avoir été reproduites à travers le Web par une série de blogueurs et sur d’autres sites.
« Je ne comprends toujours pas ce qu’il y a de mal, » a déclaré Abergil à la radio de l’armée israélienne le jeudi, affirmant que les « images ne reflétaient aucune mauvaise intention ; elles ne comportaient aucun message. »
L’ancienne soldate des FDI a prétendu que les images - celles de Gazaouis qui avaient été arrêtés en tentant d’entrer en Israël - étaient censées dépeindre « une expérience militaire, » et non offenser les détenus.
Lors de l’interview à la radio de l’armée israélienne, Abergil a à plusieurs reprises indiqué qu’elle n’avait jamais pensé que « la photo serait problématique, » demandant à la journaliste Ilana Dayan, si les médias demandent la permission aux détenus qu’ils filment.
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L’organisation "Breaking the silence" a publié d’autres photos sur Facebook montrant ici des soldats posant derrière le corps martyrisé d’un résistant palestinien
Quant à la possibilité que les images pourraient porter atteinte à l’image d’Israël sur la scène internationale, Abergil a rétorqué que : « Nous serons toujours attaqués. Quoi que nous fassions, nous serons toujours attaqués. »
Lundi, le porte-parole des FDI a publié sa réponse relative aux photographies, en disant que « face à cela, le comportement exhibé par la soldate est ignoble et vulgaire. »
Le directeur du Comité israélien contre la torture, Ishai Menuchin, a également fait un commentaire, disant que « ces photographies terribles reflètent une attitude devenue une norme dans la manière de traiter les Palestiniens, plus en tant qu’objets qu’en tant qu’êtres humains. C’est une attitude qui méprisent leurs sentiments et leurs droits en tant qu’êtres humains. »
Sur le même thème :
15 août 2010 - Haaretz - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.haaretz.com/news/nationa...
Traduction de l’anglais : Sarah Bouachacha
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Un rapport de l'ONU accuse Israël d'occuper des territoires palestiniens à Gaza

19/08/2010 
Le bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU a publié un rapport dans lequel il accuse l'IDF (Israel defense Forces) d'occuper illégalement des territoires palestiniens à Gaza et d'en bloquer l'accès aux palestiniens.
Le rapport publié jeudi, déclare que durant les dix dernières années, Israël a bloqué l'accès a de plus en plus de territoires palestiniens à Gaza, principalement des terres agricoles et des zones de pêche. Selon le rapport, ce serait 17% de la surface terrestre de Gaza qui serait interdit aux palestiniens et au moins 85% des eaux territoriales accordées par les accords d'Oslo. Israël a depuis 2008 installé une zone tampon tout le long de sa frontière avec Gaza, qui interdit aux palestiniens de s'approcher à moins de un kilomètre et demi de celle-ci. Israël n'hésite pas à ouvrir le feu sur les palestiniens qui tentent de franchir ce no man's land, notamment durant les manifestations pacifistes qui ont lieu. Pour Israël, c'est un moyen d'assurer supplémentaire d'assurer sa sécurité.
On recense depuis la fin de l'opération Plomb durci en 2009, 22 morts et 146 blessé palestiniens suite à des tirs israéliens pour empêcher l'accès à ces zones contrôlées, et la vie de 178 mille personnes en est directement affectée. Le rapport de l'ONU condamne cette pratique qui vise à réduire les territoires palestiniens, la qualifiant de violation du droit international. De plus, en instaurant des zones militarisées, Israël détruit les habitations et les champs des palestiniens ; cette pratique aurait causée au moins 308 millions de dollars de pertes financières pour les palestiniens. Les agriculteurs interrogés par la commission d'enquête de l'ONU affirme avoir perdu en moyenne les deux tiers de leurs terres agricoles. Pour les pêcheurs, les pertes sont évaluées à 26.5 millions de dollars depuis les cinq dernières années.
Les autres conséquences de ces confiscations de territoires énoncées dans le rapport sont : la détérioration de la qualité de la nourriture (pénurie de produits frais), la diminution du taux de présence des enfants à l'école et une diminution de l'âge moyen des jeunes femmes mariées. La sécurité des enseignants et des étudiants n'est pas garantie car nombre d'écoles sont à l'intérieur de zones à accès limité, ce qui entraine la diminution de la qualité de l'enseignement et de la réussite scolaire.
Le bureau de la coordination des affaires humanitaires appelle Israël a quitté immédiatement ces zones occupées et à cesser tout agissements contraires au droit international. 

Reprise des négociations.

Ecrit par Pierre Schwartz
20/08/2010 
Les négociations directes entre Israël et Palestine pourraient reprendre début septembre selon les déclarations des États-Unis. Elles avaient été interrompues en 2008 avec l'opération militaire Plomb Durci lancé par Israël sur Gaza.
Hillary Clinton, la secrétaire d'État des États-Unis a annoncé vendredi que le premier ministre israélien Netanyahou et le président palestinien Abbas avaient été invité le 2 septembre à Washington pour reprendre les négociations directes. Le président égyptien et le roi de Jordanie ont également été conviés à un diner à la Maison Blanche le 1er septembre qui marquerait le début des pourparlers. Le président a annoncé qu'il s'entretiendrait avec les quatre chefs d'État séparément avant d'entamer les négociations.
Clinton, citée par le journal Bloomberg, a déclaré que les négociations devaient démarrer "sans aucunes conditions préalables" et résoudre "toutes les questions liées aux statuts définitifs". Les États-Unis se sont fixés un délai de un an pour mener à bien les négociations. Celles-ci devraient apporter une solution définitive aux problèmes des frontières palestiniennes, du partage de Jérusalem et du droit au retour des réfugiés palestiniens. 
Le Quartet pour le Moyen Orient dans un communiqué publié vendredi a affirmé son attachement aux principes de la déclaration du 19 mars, selon lesquels les pourparlers doivent résoudre la question des colonies, la fin de l'occupation militaire et l'émergence d'un État indépendant, démocratique et viable, basé sur les frontières de 1967. Le Quartet a lui aussi fixé une échéance d'un an aux négociations. George Mitchell, l'envoyé des États-Unis au Moyen Orient a laissé entendre que les négociations devraient avoir lieu au Moyen Orient, sans fixer de lieu précis.
Une rencontre des membres du Comité Exécutif de l'Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) a lieu vendredi dans la soirée, pour débattre de cette invitation et apporter une réponse définitive.

Nouvel espoir pour la paix au Proche-Orient

21/08/2010
Israël et l’Autorité palestinienne ont accepté hier de reprendre les négociations directes le 2 septembre à Washington, suite à l’invitation de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et du quartette qui a estimé que le dialogue pouvait aboutir d’ici à un an. Seul le Hamas a rejeté l’invitation.
Les pourparlers de paix directs entre Israéliens et Palestiniens reprendront le 2 septembre à Washington, après une suspension de 20 mois, et peuvent aboutir « d'ici à un an », a annoncé hier la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.
« J'ai invité le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne (Mahmoud) Abbas à se rencontrer le 2 septembre à Washington afin de relancer les négociations directes », a indiqué la chef de la diplomatie américaine. Le but de ces pourparlers « est de résoudre toutes les questions de statut. Nous sommes persuadés que (ces questions) peuvent être résolues en un an », a dit Mme Clinton, faisant référence aux dossiers sensibles que sont les contours d'un futur État palestinien, le statut des réfugiés palestiniens ainsi que celui de Jérusalem.
Les pourparlers auront lieu sous l'égide du président Barack Obama en présence du président égyptien Hosni Moubarak et du roi Abdallah de Jordanie. Au même moment, le quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a invité les deux parties à reprendre des négociations directes et, à l'image de Mme Clinton, estimé que le dialogue pouvait aboutir d'ici à un an.
Dans un communiqué, le quartette demande la constitution « d'un État palestinien indépendant, démocratique, viable » et la « fin de l'occupation qui a commencé en 1967 », revendication de longue date des Palestiniens qui veulent que les limites de leur futur État soient tracées le long des frontières d'avant la guerre des Six-Jours.
Les Palestiniens ont d'ailleurs résisté depuis plusieurs mois aux pressions américaines les invitant à discuter directement avec Israël, arguant que M. Netanyahu n'avait pas sérieusement l'intention de se retirer des territoires occupés depuis 1967, notamment de Jérusalem-Est, dont ils veulent faire la capitale de leur futur État. Ils demandent aussi un gel complet de la colonisation juive.
Mme Clinton a assuré qu'elle partageait avec M. Obama, MM. Netanyahu et Abbas l'objectif de voir « deux États, l'un israélien, l'autre palestinien, cohabiter dans la paix et la sécurité ».
La reprise des négociations sera précédée, le 1er septembre, de discussions bilatérales auxquelles M. Obama conviera les dirigeants israélien, palestinien, égyptien et jordanien, suivies d'un dîner auquel Tony Blair, le représentant du quartette, se joindra.
Le 2 septembre, Mme Clinton devrait recevoir MM. Netanyahu et Abbas pour des discussions trilatérales en vue de relancer les négociations directes proprement dites.
George Mitchell, l'envoyé spécial de Washington pour la région, a assuré que les États-Unis joueraient un rôle actif dans le dialogue, « bien que nous soyons conscients qu'il s'agit de négociations bilatérales ». De son côté, la Maison-Blanche a dit « avoir beaucoup d'espoir » quant à une issue positive de ces négociations. La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a pour sa part appelé Israéliens et Palestiniens à travailler « vite et dur » pour faire aboutir les négociations de paix d'ici à un an.
En Israël, M. Netanyahu a indiqué dans un communiqué qu'il accueillait favorablement l'invitation des États-Unis, précisant qu'« Israël veut conduire des négociations globales et sérieuses ».
Côté palestinien, on se félicite également de l'invitation, mais l'enthousiasme est plus mesuré. Le communiqué du quartette « contient les éléments nécessaires à un accord de paix », a déclaré à Reuters Saëb Erekat, négociateur palestinien en chef. « Nous espérons que l'administration américaine et les membres du quartette vont œuvrer pour amener Israël à renoncer à ses activités de colonisation (...) et pour traduire les mots (du quartette) dans les faits », a poursuivi Erekat. Le comité exécutif de l'OLP devait se réunir à Ramallah sous la présidence de M. Abbas pour accepter l'invitation.
Enfin, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a déjà fait savoir qu'il rejetait l'invitation. 

Chypre n’autorisera pas l’escale du « Mariam »

21/08/2010
Le Liban refuse de céder aux menaces d'Israël d'intercepter le Mariam, un bateau d'aide humanitaire, avec à bord des militantes propalestiniennes, qui s'apprête à quitter, demain dimanche, le port de Tripoli pour Chypre.
« Nous ne tenons pas compte des désirs et des demandes de Barak (Ehud Barak, ministre israélien de la Défense), et tout ce qu'il dit nous importe peu », a ainsi déclaré Ghazi Aridi au téléphone à l'AFP. « Nous continuons à exercer notre souveraineté sur notre sol et à prendre les décisions que nous jugeons appropriées », a-t-il ajouté.
Ghazi Aridi a précisé que les autorités chypriotes n'avaient pas encore accordé au bateau l'autorisation d'accoster à Chypre ni de passer par les eaux territoriales de ce pays pour se rendre à Gaza. Sauf que Nicosie a décrété qu'elle n'autorisera pas le Mariam à faire escale dans ses ports.
« Notre position est claire. L'arrivée ou le départ de tout navire en provenance ou à destination de Gaza sont interdits, et nous ferons respecter cette interdiction », a ainsi indiqué à Reuters le porte-parole de la police chypriote, Michalis Katsounotos.
Autre problème : Israël se réserve le droit d'utiliser « tous les moyens nécessaires » pour empêcher le Mariam d'entrer à Gaza, a averti hier l'ambassadrice d'Israël à l'ONU, Gabriela Shalev, qui affirme, dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a été communiquée à la presse, que le groupe organisateur du voyage « est soupçonné d'avoir des liens avec l'organisation terroriste Hezbollah ».
Tout en étant parfaitement au courant des canaux officiels autorisés pour acheminer de l'aide à la bande de Gaza, les organisateurs « cherchent à provoquer une confrontation et à faire monter la tension dans notre région », poursuit la lettre, ajoutant qu'Israël possède également des informations selon lesquelles un autre navire, le Nagi el-Ali, se prépare à appareiller d'un port libanais dans le but de briser le blocus maritime de Gaza. 

Le Hamas a rejeté la demande américaine pour la reprise des négociations avec les sionistes

Samedi, 21 Août 2010 09:22 
IRINN  - Le Hamas au pouvoir dans la Bande de Gaza a prévenu que pour lui l'invitation aux pourparlers directs et ses conséquences n'engagent pas le peuple palestinien. "Nous considérons en outre cette invitation et les promesses qu'elle comprend comme une nouvelle tentative de tromper le peuple palestinien et l'opinion publique internationale", a fait savoir Sami Abou Zohri, porte-parole du mouvement islamiste. Ce dernier a précisé qu'Obama  a négligé même  la condition de l'arrêt de la colonisation; la reprise des négociations dans une telle conjoncture signifie la légitimation de la colonisation et sa pérennité. Israël et l'Autorité palestinienne ont accepté de reprendre les négociations directes qui commenceront le 2 septembre à Washington, sous l'égide du président Barack Obama, en présence du président égyptien Hosni Mobarak et du Roi Abdallah II de Jordanie a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.  
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Rassemblement devant l'ambassade d'Israël à Berlin

Samedi, 21 Août 2010 10:27 
IRIB - La capitale allemande était la scène vendredi après-midi  d'un rassemblement de protestation contre la judaïsation d'Al-Qods  et l'expulsion des Palestiniens de leur pays ancestral. Selon l'IRNA, les protestataires qui s'étaient rassemblés devant l'ambassade du régime sioniste à Berlin pour soutenir la grève de faim d'un Palestinien depuis 26 juillet, et qui portaient des pancarte sur lesquelles étaient libellés " Israël doit être sanctionné" ; et "Arrêtez le ratissage ethnique",  ont condamné le silence de l'Occident face aux actes expansionnistes du régime sioniste. Tout en évoquant l'expulsion des milliers de Palestiniens et l'expansion de la  colonisation  dans les territoires occupés les orateurs ont qualifié d'inhumaine la discrimination  contre les Palestiniens.  
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Le Hamas appelle les médias à soutenir al-Quds

[ 20/08/2010 - 11:50 ]
CPI
Le mouvement islamique du Hamas a appelé tous  les médias à remplir leur rôle dans le soutien d’al-Aqsa et des lieux sacrés dans al-Quds occupée, compte tenu de l’intensification des agressions, des plans sionistes de judaïsation de la ville sacrée, et de la démolition de la mosquée d’al-Aqsa afin de construire leur prétendu temple.
Le mouvement a déclaré dans un communiqué publié par son service de presse jeudi 19 août, à l’occasion du 41e anniversaire de l’incendie de la mosquée sacrée  d’al-Aqsa qui sera commémoré demain samedi 21 août, que le criminel australien sioniste, Michael Rohan, a perpétré son crime horrible le 21 août 1969 avec la préméditation et la planification de l’occupation sioniste, qui « continue de planifier pour détruire la mosquée sacrée d’al-Aqsa afin de construire à sa place le prétendu 3e temple. »
Le communiqué ajoute que « la croyance en l’importance du rôle  des médias dans la dénonciation des agressions sionistes contre la mosquée d’al-Aqsa, qui continue encore aujourd’hui. Et elle subit une escalade de violences sans précédent, sous les menaces publiques du gouvernement de l’occupation qui a déclaré que 2010 sera une année décisive pour al-Qods. Nous demandons donc à tous les médias de remplir leur rôle pour soutenir al-Aqsa et les lieux sacrés de la ville, à travers l’information sur la mosquée sacrée, et en montrant sa sacralité auprès des Musulmans. »
Le mouvement a également appelé à la dénonciation des revendications nulles des sionistes qui cherchent à modifier la réalité historique et religieuse de la mosquée d’al-Aqsa, et les monuments arabes et islamiques.
Il a également demandé à faire « la lumière sur les effets désastreux d’un règlement politique, notamment dans les négociations qui donnent à l’occupation une couverture pour ses crimes, avec au 1er plan, la poursuite de la colonisation, la judaïsation d’al-Qods, et la tentative de destruction de la mosquée d’al-Aqsa ».
Le Hamas a enfin appelé à « souligner l’importance du rôle des associations et des organisations islamiques et internationales, ainsi que la nécessité pour les concernés de réagir, que ce soit au niveau international, individuel ou associatif, pour protéger la mosquée d’al-Aqsa, les lieux sacrés, et le patrimoine de la civilisation islamique, de la menace de démolition et de judaïsation.


Le navire « Maryam » prendra la mer pour Gaza dimanche

[ 20/08/2010 - 13:51 ]
Tripoli – CPI
Les organisateurs du navire « Maryam » ont annoncé qu’ils vont prendre le départ pour Gaza, chargés d’aides médicales et humanitaires, afin de briser le blocus imposé contre Gaza depuis près de 4 ans.
Samar al-Hajj, coordinatrice du navire, a déclaré lors d’une conférence de presse hier, jeudi 19 août, au port de Tripoli : « Le navire partira de Tripoli à 22 heures dimanche en direction de Chypre, dont il prendra le départ pour la Bande de Gaza ».
Al-Hajj a adressé une lettre à l’ennemi sioniste disant : « Vous possédez des armes et des éléments de force, quant à nous, nous avons foi en Dieu, et la juste cause palestinienne. Quoique vous fassiez, Maryam prendra la mer en direction de Gaza ».
La porte-parole a mentionné l’existence d’une pression sur les coordinateurs de la campagne pour les empêcher de partir pour Gaza, mais les auteurs de ces pressions ont finalement été convaincus de l’envoi du navire.  
Dans une lettre adressée aux assiégés de la Bande de Gaza, al-Hajj a déclaré : « Attendez d’autres Mariam qui briseront les restrictions imposées contre vous ».
Elle a également condamné le silence international face au blocus imposé contre Gaza, et au massacre perpétré contre la « flottille de la liberté » à laquelle ont participé plus de 52 pays.
La coordinatrice a confirmé l’accord du ministre des Transports et des Travaux publics, Ghazi Aridi, pour le voyage vers Chypre avant de prendre la direction pour Gaza. Elle a souligné que l’autorisation écrite serait faite avant 48 heures. 
Entre 50 et 70 femmes de nationalités arabes, européennes et américaines participent au convoi. Le navire transporte des médicaments pour les malades du cancer, du matériel pour les enfants, et d’autres aides humanitaires.

Condamnation de la présence de l’ambassadeur égyptien au dîner de Peres

[ 20/08/2010 - 14:23 ]
Le Caire – CPI
Le député égyptien, le Dr Hazem Farouq, membre du parti des Frères musulmans, a décrit la présence de l’ambassadeur égyptien en ‘Israël’ au dîner organisé par Peres comme une énorme erreur que l’histoire ne pardonnera pas.
Un membre de la commission des Affaires étrangères à l’assemblée populaire, a affirmé dans une déclaration de presse hier, jeudi 19 août : « Cette erreur résulte d’une autre erreur plus importante qui a commencé avec la politique de normalisation de l’Egypte avec l’entité sioniste ».
Le député s’est interrogé : « Où était l’ambassadeur égyptien qui assiste aux dîners du président sioniste le jour où deux députés égyptiens ont été arrêtés par l’entité sioniste ? Où était-il lors des protestations des députés d’al-Qods dont l’occupation veut l’expulsion ? Et où est-il lors des souffrances subies par les lieux saints à al-Qods ? »
Selon la radio sioniste, le président Shimon Peres a décidé d’inviter l’ambassadeur égyptien dans l’entité, et un certain nombre de chefs religieux à un dîner d’iftar organisé par la ville d’al-Qods occupée, en l’honneur du mois de Ramadan.

De nouvelles restrictions pour la prière du vendredi à al-Aqsa

[ 20/08/2010 - 11:09 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités occupantes sionistes ont imposé de sévères restrictions aujourd’hui, vendredi 20 août, sur l’accès des fidèles palestiniens à la mosquée sainte d’al-Aqsa pour la 2e prière du vendredi du Ramadan. Ces interdictions coïncident avec la commémoration des 41 ans après l’incendie d’al-Aqsa qui aura lieu demain, samedi 21 août, alors que des milliers d’habitants cisjordaniens tentent d’accéder à al-Aqsa par les barrages de la ville, notamment celui de Qalandia.
Des témoins oculaires ont affirmé que des milliers de policiers sionistes et de gardes-frontières se sont déployés à l’intérieur de la ville,  autour de l’Esplanade des mosquées et dans les ruelles de la  Vieille Ville, ainsi que d’autres lieux ; faisant de la ville sacrée une caserne militaire.
Les forces sionistes ont annoncé aujourd’hui qu’elles allaient fermer les routes menant à la Vieille Ville et à la mosquée d’al-Aqsa, et appliquer les mêmes mesures que vendredi dernier, en interdisant l’accès à al-Aqsa aux hommes de Cisjordanie de plus de 45 ans.
De son côté, la fondation d’al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a confirmé que l’occupation a renforcé très tôt ce matin ses procédures militaires et policières aux portes de la mosquée sacrée d’al-Aqsa, et sur toutes les entrées et ruelles qui y mènent, en installant des barrages policiers. Les fidèles ont été sommés de ne pas utiliser leurs voitures et d’aller à pied jusqu’à la mosquée sacrée.
La fondation d’al-Aqsa a déclaré que l’assocation « al-Bayaruq » va déployer environ 170 cars pour transporter les fidèles de plusieurs villages et des villes de 48 à la mosquée sacrée d’al-Aqsa.

L’occupation libère un rabbin qui incite à tuer les non-juifs, y compris les enfants

[ 20/08/2010 - 15:06 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités sionistes ont libéré un rabbin colon co-auteur du livre qui énumère les cas où il est permis de tuer des non-juifs, y compris les enfants. Et cela, quelques heures après son arrestation hier, jeudi 19 août, selon une association qui a pris sa défense.
L’association « Honenu » de juristes ultranationalistes a annoncé dans un communiqué aujourd’hui que le tribunal Rishon Le Zion a ordonné la libération du rabbin Yossef Elitzur, reprochant à la police de ne pas l'avoir convoqué auparavant pour interrogatoire.
Les journaux hébreux ont publié des extraits du livre « La Torah du roi » rédigé par Elitzur avec un autre rabbin nommé Yitzhak Shapira. Y figure le fait qu’« il est possible de tuer les enfants des ennemis d’Israël car il est clair qu'ils pourront nous nuire lorsqu'ils auront grandi ».
Le livre mentionne également le fait que les non-juifs « ne connaissent pas la clémence par nature » et que les attaquer « peut freiner leurs inclinations mauvaises », en soulignant que « quelque soit le lieu où des non-juifs menacent l’existence d’Israël, il est permis de les tuer ».

Les occupants israéliens transforment la ville d’Al-Quds en une caserne militaire

[ 20/08/2010 - 22:15 ]
Al-Quds occupée – CPI
Des restrictions strictes ont été imposées, aujourd’hui vendredi 20 août 2010, sur l’entrée des fidèles palestiniens dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa, pour accomplir la prière du deuxième vendredi du mois béni de Ramadan.
Les autorités sionistes imposent ces restrictions à la veille du quarante-et-unième anniversaire de l’incendie de la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Des milliers de policiers israéliens et de gardes-frontières se sont déployés sur les entrées de la ville, dans les ruelles de l’ancien bourg, aux alentours de la sainte mosquée, partout. La ville s’est transformée en une réelle caserne militaire.
Auparavant, les forces israéliennes d'occupation avaient déclaré qu’elles ne permettraient qu’aux hommes de plus de 45 ans, parmi les habitants de la Cisjordanie, d’atteindre la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Depuis le petit matin, les forces israéliennes d'occupation se sont déployés partout, surtout sur les portes de la grande mosquée, confirme pour sa part l’Etablissement d’Al-Aqsa pour les legs et le patrimoine.
Notons que l’Etablissement d’Al-Bayariq a mis 170 bus à la disposition des fidèles des villes et villages des territoires palestiniens occupés en 1948, pour les transporter vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa.

Les villages frappés par le mur discriminatoire continuent leurs protestations

[ 20/08/2010 - 23:06 ]
Ramallah – CPI
Les activités pacifiques de protestations nationales palestiniennes continuent contre le mur de séparation discriminatoire, contre la politique de confiscation de terrains, dans les villages et localités palestiniens, et contre la politique de répression sioniste.
Le village de Balïn, à l’ouest de Ramallah, et le village de Maasara, au sud de Bethléem, ont connu, vendredi 20 août, de violents affrontements avec les soldats d’occupation. Ces derniers ont tiré des bombes lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Plusieurs manifestants ont été blessés.
Les manifestants appelaient les dirigeants palestiniens à s’unir, à rester attachés aux principes palestiniens, à lutter contre l’occupation, à travailler pour libérer les captifs.
Lors de cette manifestation, un soldat israélien a été légèrement blessé, dans le village de Balïn, a rapporté la radio israélienne.
Par ailleurs, le journaliste Haïtham Al-Khatib, 34 ans, a été blessé, ainsi que des dizaines de citoyens palestiniens.
Enfin, l’activiste norvégienne Iyven 28 ans, a été interpellée par les occupants israéliens, confirment des sources locales.