lundi 1 novembre 2010

Collaborateur

Palestine Monitor
publié le dimanche 31 octobre 2010.
De l’Algérie à Cuba, les mouvements de libération nationale ont été confrontés aux informateurs. C’est le jeu le plus sale que joue toute occupation, et la mainmise d’Israël sur la Palestine n’est pas différente.
Les collaborateurs ont été un outil essentiel pour le maintien du contrôle d’Israël sur les Territoires occupés. Gagnés par des méthodes discrètes et fourbes, ces collaborateurs sont utilisés pour contrecarrer les mouvements de résistance et miner leur unité. Souvent, l’armée parvient à arrêter ou à assassiner des cibles à partir d’informations fournies par des membres de leur propre famille.
Il existe différentes sortes de collaborateurs utilisés en Palestine. Cela va de ceux qui achètent des terres à des propriétaires arabes et les revendent à des Israéliens, aux collaborateurs armés qui aident les FDI (Forces de défense israéliennes) ou prennent part aux raids de l’armée d’occupation. La forme la plus courante de collaboration, c’est l’informateur (trice) de base, ou « Jasous ». Les Jasous fournissent des informations sur les activités et les déplacements de certains résistants et des informations générales sur l’activité de résistance.
S’ils se font prendre par les Palestiniens, les collaborateurs subissent des punitions sévères. Beaucoup a été dit par les médias internationaux sur les carences du système judiciaire palestinien qui autorisent l’exécution sommaire de collaborateurs par le lynchage et les tribunaux irréguliers. En Cisjordanie, officiellement ce n’est plus permis, mais à Gaza, si.
Les raisons qui amènent des Palestiniens à prendre le risque de collaborer viennent du fait qu’Israël a pris la population occupée comme dans un étau. Il n’y a guère de Palestiniens à ne pas avoir eu besoin d’un « service » de la part des autorités militaires, et c’est là que les pressions sont exercées.
Si les Palestiniens veulent aller travailler en Israël où les salaires sont plus élevés, il leur faut un permis. Leur situation est exploitée par le Shin Bet (police secrète israélienne) qui exige fréquemment que le demandeur de permis devienne un informateur. Avec de nombreux enfants affamés à nourrir à la maison, c’est une décision difficile à prendre, même pour les plus patriotes des Palestiniens. D’après un porte-parole du Fatah que j’ai rencontré, environ 70% des collaborateurs sont allés travailler en Israël à un moment donné.
Beaucoup de collaborateurs proviennent du milieu scolaire palestinien. Il est de pratique courante pour les soldats de l’occupation de rafler des élèves à la fin de leur année scolaire et d’exiger d’eux qu’ils choisissent entre la collaboration et la prison, cette dernière leur faisant rater les examens de fin d’année, les empêchant ainsi d’obtenir leur diplôme.
Les étudiants universitaires connaissent le même genre de harcèlements. Beaucoup arrivent à peine à payer leurs frais de scolarité. Les soldats et les agents de renseignements, sur les check-points, leur proposent de l’argent, ou, si ça ne marche pas, ils les menacent, là aussi, de les garder en détention pendant la période d’examen.
Avec les insuffisances que connaissent les services de santé palestiniens, les permis pour aller suivre un traitement médical en Israël ou à l’étranger sont devenus un moyen de chantage pour les recruteurs de collaborateurs. Le siège illégal de Gaza a mis les services de santé à genou, et provoqué un afflux de collaborateurs. En août 2008, la partie israélienne de l’organisation Médecins pour les droits de l’homme a publié les cas de 32 Gazaouis malades qui affirment qu’on leur avait refusé le permis de sortir de Gaza parce qu’ils avaient refusé, eux, de devenir des informateurs. Bassam Waheidi, gazaoui de 28 ans, a perdu un œil parce qu’il n’a pas eu cette autorisation d’aller se soigner suite à son refus de collaborer.
Des méthodes moins subtiles de recrutements d’informateurs sont utilisées dans les centres d’enquêtes de l’armée, si redoutés. J’ai rencontré Mohammed qui a passé deux mois dans l’un de ces centres. Ils servent généralement aux interrogatoires et aux recrutements de collaborateurs et des rapports montrent que l’usage de la torture y est fréquent et généralisé. Deux organisations israéliennes des droits de l’homme, B’Tselem et Hamoked, ont récemment publié que sept méthodes « spéciales » d’interrogatoire assimilables à une torture étaient couramment utilisées dans ces centres. Elles comprennent notamment les coups, les attaches douloureuses, les contorsions pénibles et les étirements maximums du corps.
Mohammed raconte que la première personne qui l’a interrogé était un Palestinien, de Naplouse, qui s’appelait Sammir. Mohammed s’est vu d’abord proposer par lui de l’argent et comme il a refusé, il a été frappé.
Mohammed raconte ses sentiments mitigés de voir l’un de ses compatriotes travailler pour les Israéliens. « Je préfère mourir plutôt que de voir des Palestiniens travailler pour les Israéliens de cette façon » m’a-t-il dit. Même s’il a éprouvé beaucoup de colère à l’encontre de Sammir, il lui a fait aussi pitié, « les Israéliens n’ont aucun respect pour lui, » dit-il, « ils se servent simplement de lui ».
Après avoir échoué à le corrompre et le faire céder par les coups, les Israéliens ont alors essayé de le faire chanter. Une tactique très fréquente chez les FDI, c’est d’utiliser des prostituées et de les faire dormir avec des Palestiniens en détention. La scène est filmée sur vidéo et les tortionnaires n’ont plus qu’à menacer les Palestiniens d’envoyer la bande à la famille des détenus. Dans la culture islamique conservatrice de Palestine, cela correspond à ruiner la vie de la victime. Pour Mohammed, qui n’a pas de telles opinions conservatrices, cela ne s’est pas avéré efficace.
En règle générale, les Palestiniens sortent des centres d’interrogatoire pour être confrontés à une audience de tribunal. Plus de 150 000 Palestiniens ont été poursuivis par le régime militaire au cours des 19 dernières années. Selon l’organisation israélienne Yesh Din, 95% de ces procès se sont terminés par des arrangements. C’est une occasion de plus pour le Shin Bet de persuader le détenu de devenir un informateur en échange d’une réduction de peine.
Pour ceux qui cèdent sous la pression, collaborer n’est pas aussi payant qu’on a bien voulu leur dire. Au début, un informateur peut se voir proposé des sommes autour de 500, 1 000 shekels (100, 200 €) par mois. Cependant, une fois qu’il est acheté, il se trouve à la merci des Israéliens. Les salaires sont parfois amputés et réduits à une cinquantaine de shekels par mois. Il n’y a alors aucune autorité vers laquelle se retourner, et il est trop tard pour faire marche arrière.
Mohammed compare les collaborateurs traités par Israël à des citrons, « les Israéliens les pressent pour en tirer toutes les informations possibles, et ensuite ils les jettent ». Quand la situation des collaborateurs est compromise ou quand leur vie se trouve en danger, seuls les plus précieux pour les Israéliens sont récupérés. Ceux qui en réchappent sont installés dans des quartiers arabes en Israël. Mais là, ils sont méprisés par leurs voisins et abandonnés par l’armée, juste un nouvel outil pour la machine de violence d’Israël.
voir aussi : "L’histoire d’un collaborateur palestinien" : http://www.arabicnews.com/ansub/Daily/Day/980221/1998022128.html
http://www.palestinemonitor.org/spip/spip.php?article1588
traduction : JPP
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Netanyahu aux Etats-Unis en novembre: le processus de paix au menu

19:20 31/10/2010
TEL AVIV, 31 octobre - RIA Novosti
Le premier ministre israélien aux Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche à Tel Aviv qu'il se rendrait le 7 novembre prochain aux Etats-Unis où il évoquerait avec l'administration américaine la reprise du processus de paix palestino-israélien.
"Je me rends dimanche prochain aux Etats-Unis pour prendre part l'assemblée générale des Fédérations juives de l'Amérique du Nord. Je rencontrerai (au cours de cette visite, ndlr) le vice-président Joe Biden et d'autres responsables de l'administration américaine avec qui j'examinerai toute une série de questions, notamment la reprise du processus diplomatique qui débouchera sur la conclusion d'un accord de paix capable d'assurer la sécurité de l'Etat israélien", a indiqué M.Netanyahu lors d'une réunion du gouvernement.
A peine relancé sous la médiation des Etats-Unis, le dialogue de paix palestino-israélien s'est heurté à un nouvel écueil – Tel Aviv a refusé de prolonger le gel de la colonisation sur les territoires dits palestiniens, suite à quoi les Palestiniens ont quitté la table des négociations.
Une rencontre avec le président Barck Obama n'est pas au programme de la visite de Benjamin Netanyahu aux Etats-Unis.
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Le Président palestinien en tournée dans le Golfe

PUBLIE LE : 31-10-2010
Le président palestinien Mahmoud  Abbas entamera aujourd’hui, une tournée dans le Golfe, dans le cadre des consultations  arabo-palestiniennes, a annoncé son bureau hier.          
La nouvelle tournée de M. Abbas au Golfe, le conduira au Koweït, à  Bahreïn et aux Emirats Arabes Unis (EAU), où il aura des discussions avec les  dirigeants de ces trois pays, consacrées essentiellement au processus de paix  israélo-palestinien, bloqué par la poursuite de la colonisation israélienne,  a ajouté la même source.        
Le dirigeant palestinien saisira cette rencontre pour parler de "possibles  alternatives" à entreprendre "ensemble" dans le futur, face à la poursuite des  activités de colonisation juive dans les terres palestiniennes, qui bloque toujours  le processus de paix dans la région.        
Outre cette question, M. Abbas examinera avec les dirigeants arabes  le processus de réconciliation interpalestinienne, ainsi que la "fragile" situation  financière à laquelle est confrontée l'Autorité palestinienne.         
Le président palestinien avait effectué la semaine dernière une visite  en Arabie Saoudite avant de recevoir jeudi dernier à Ramallah des responsables  égyptiens, toujours dans le cadre des consultations arabo-palestiniennes visant  à débloquer le processus de paix.          
Relancées le 2 septembre sous la médiation américaine, les négociations  de paix avec Israël ont été rompues par la partie palestinienne quelques semaines  après, en raison de la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires  palestiniens.
La Suède soutient la création d'un "Etat palestinien libre et indépendant"
Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, a apporté hier, le soutien de son pays et celui de l'Europe à  la demande palestinienne d'établir un "Etat palestinien libre et indépendant".        
Dans des déclarations à la radio "Suède Internationale", le chef de  la diplomatie suédois a demandé à Israël "de contribuer fortement aux négociations de paix bloquées au Proche-Orient et d'arrêter ses activités de colonisation  dans les territoires palestiniens".         
M. Bildt a vivement dénoncé la poursuite de la colonisation israélienne  la qualifiant de "violations du droit international", appelant à la reprise  rapide des négociations entre les deux parties.         
"Il est très important de relancer les pourparlers de paix au Proche-Orient et de procéder à la démarcation des frontière", a déclaré M. Bildt.        
Relancées le 2 septembre dernier sous la médiation américaine, les négociations de paix avec Israël ont été rompues par la partie palestinienne quelques semaines après, en raison de la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires  palestiniens.
Inauguration du 1er hôtel cinq étoiles à Ramallah
Le premier hôtel cinq étoiles d'une  chaîne internationale s'est ouvert lundi dernier,  à Ramallah, en Cisjordanie, illustrant  l'ouverture de ce territoire occupé au commerce et aux investissements.   
 Le Moevenpick Ramallah, de six étages, sous franchise de la chaîne  hôtelière suisse, illustre l'ouverture de la Cisjordanie au commerce.  
Destiné à accueillir des entrepreneurs, travailleurs humanitaires ou  diplomates, l'hôtel propose 171 chambres et suites, une piscine extérieure,  un centre de remise en forme et sept salles de conférence. "Nous croyons en l'avenir du pays et l'avenir de cet hôtel. C'est un  bel investissement et une opportunité pour Ramallah", affirme le directeur général  Daniel Roche.  
L'économie de la Cisjordanie, dirigée par l'Autorité palestinienne,  a vu sa croissance progresser de 9% au 1e semestre, selon le FMI. Ce territoire  soutenu massivement par la communauté internationale a néanmoins réduit sa dépendance  vis-à-vis de l'aide étrangère, passée de 1,4 milliard d'euros en 2007 à 900  millions d'euros en 2010.   
Il est signalé toutefois que les importations et exportations restent  difficiles et le secteur privé en Cisjordanie n'a qu'un accès limité aux quelque  60% du territoire sous contrôle militaire israélien exclusif.   
L'ouverture de cet hôtel, d'un coût de 40 millions de dollars, coïncide  avec le gel des négociations israélo-palestiniennes relancées le 2 septembre  à Washington depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire de dix mois  sur les nouvelles constructions dans les colonies juives de Cisjordanie.
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La récolte des olives sous occupation (vidéo)

Naplouse - 01-11-2010

Par ISM 
Le 16 octobre, pour la première fois depuis plusieurs années, des familles du village de Qusin (près de Naplouse) dont les terres sont situées près des colonies illégales de Shave Shomeron et Shave Shomron, a pu passer quelques heures à cueillir leurs olives avant que les soldats les obligent à partir.  
Cela fait 9 ans qu’une de ces familles n’a pu aller sur sa terre à cause des attaques des colons et des pressions des soldats israéliens. Une autre famille a essayé de rejoindre sa terre il y a une dizaine de jours mais les soldats sont arrivés et les en ont empêchés.
Selon une décision de la Haute cour de Justice israélienne, les fermiers ont droit à accéder à leurs terres et les soldats doivent les protéger. Cependant, dès l’arrivée des familles dans leurs oliveraies, les soldats sont arrivés et ont prétendu que les protéger de la violence des colons, les fermiers devaient partir.
Les familles ont refusé et ont poursuivi leur travail pendant que des activistes internationaux continuaient de négocier avec les soldats. Quelques minutes après, les soldats en ont eu assez de la discussion et sont partis, donnant aux fermiers une occasion brève mais appréciée de cueillir leurs olives pour la première fois depuis plusieurs années.
Mais ça n’a pas duré. Quatre heures plus tard, des soldats plus agressifs sont arrivés et ont refusé de discuter. Les Palestiniens ont été obligés de quitter leur propriété.
Traduction : MR pour ISM 

Les têtes nucléaires d‘Israël sont tournées vers les Musulmans, point.


Israel - 01-11-2010
Par Khaled Amayreh 
Intériorisons quelques-uns des faits axiomatiques stratégiques relatifs à la situation à laquelle sont confrontés les Arabes et les Musulmans dans cette région et au-delà :
Le premier fait est que les centaines de têtes nucléaires et bombes que possède Israël, ou qu’on admet généralement qu’il possède, ne sont tournées ni vers le Zimbabwe, le Gabon ou Haïti, mais vers Le Caire, Beyrouth, Damas, Téhéran ou peut-être La Mecque et Médine.














Le deuxième fait est que l’acquisition par Israël de la capacité nucléaire vise à soumettre, intimider et maintenir le monde arabe dans un état de perpétuelle infériorité stratégique vis-à-vis de l’Etat hébreu. Un Israël nucléaire, non découragé par aucune dissuasion arabe réciproque, pourrait se permettre de commettre l’impensable, c’est-à-dire déporter de leur patrie ancestrale les Palestiniens restant. Il pourrait aussi s’autoriser à lancer des ultimatums contre des pays comme l’Egypte, à savoir menacer de détruire des cibles égyptiennes stratégiques comme le Barrage d’Assouan si le pays arabe aux 80 millions d’habitants ne se comporte pas comme il le souhaite.
Nous avons vu récemment comment les dirigeants égyptiens dociles se sont crus obligés de jouer les ‘marie-couche-toi-là’ devant un Israël ostensiblement hautain pendant la récente attaque génocidaire israélienne contre la Bande de Gaza. Si l’Egypte avait eu une dissuasion stratégique, elle aurait montré un semblant de dignité nationale et aurait dit « non » aux menaces israéliennes, implicites ou explicites.
Le troisième fait est que le régime sous contrôle des Etats-Unis de non prolifération nucléaire est un ramassis d’absurdité. C’est une chimère destinée à amadouer et à réduire au silence les nations qui sont prêtes à vendre leur dignité nationale et qui veulent maintenir leurs peuples sous un risque stratégique perpétuel en échange de quelque aide financière et militaire envoyée par Washington. Inutile de dire qu’une telle aide conditionnelle n’a strictement aucune valeur stratégique.
Un exemple de ce fiasco (et de cette stupidité) arabe à cet égard est l’énorme et récent contrat d’armement entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis. Bientôt, 60 milliards de dollars d’argent musulman seront convertis en rouille et contribueront à hauteur de zéro pour cent à améliorer la sécurité globale des Musulmans vis-à-vis d’Israël.
C’est parce que la plupart des dynasties dictatoriales arabes sont davantage comptables devant leurs protecteurs américains que devant leurs propres peuples. Par conséquent, ces despotes n’achètent pas juste des armes aux Etats-Unis, ils doivent acheter des armes, sinon ils perdent leur statut d’ « allié précieux », ou plus exactement « marionnette précieuse » plutôt qu’allié !
Le quatrième fait est que les Etats-Unis et autres puissances occidentales permettent en toute connaissance de cause à Israël de posséder les armes nucléaires. En conséquence, l’allégation que ces puissances devraient protéger ces régimes et leurs populations d’une possible agression sioniste est encore plus une chimère, en particulier étant donné le fait que les Etats-Unis et autres gouvernements occidentaux sont eux-mêmes soumis à Israël et au pouvoir sioniste. En dernière analyse, les putes politiques américaines à Washington ne peuvent pas ni ne désobéiront aux ordres de leurs maquereaux israéliens ou juifs. Ils savent qu’ils commettraient un suicide politique, en interne, s’ils le faisaient.

Vue aérienne de la centrale nucléaire de Dimona, dans le désert du Naqab, au sud-est de بئر السبع‎ - Bi'r as-Sab` (que les Israéliens appellent Beersheva).
Heureusement, quelques pays musulmans de la région ont compris la maxime intemporelle qui dit que si vous ne vous protégez pas vous-mêmes, personne ne vous protègera. Ces mêmes pays ont aussi compris que si vous ne créez pas une sorte d’assurance de destruction mutuelle vis-à-vis de votre ennemi, vous serez attaqué, humilié et brutalisé.
Malheureusement, des pays arabes plus grands et plus riches n’ont pas réussi à comprendre ce que le Pakistan et l’Inde ont compris. Au lieu de cela, ces régimes essentiellement autoritaires ont choisi de rester dans un état de soumission prostituée-proxénète vis-à-vis de Washington, qui, comme nous le savons tous, est dirigé par le lobby juif. Ariel Sharon n’a-t-il pas dit, « Nous dirigeons l’Amérique, et ces imbéciles d’Américains le savent. » ?
Il ne fait aucun doute que les Etats arabes, de la Mauritanie ou Bahreïn, resteront dans un état d’infériorité stratégique vis-à-vis d’Israël tant qu’ils ne possèderont pas une réelle dissuasion nucléaire qui obligerait Israël à abandonner un peu de son insolence, de son arrogance et de son orgueil.
En bref, Israël n’oserait pas larguer une ou deux bombes nucléaires sur Le Caire, ni même la menacer, s’il savait qu’une ou deux bombes nucléaires pourraient tomber sur Tel Aviv ou Haïfa peu après toute attaque nucléaire éventuelle contre n’importe quelle capitale arabe ou musulmane. N’est-ce pas la raison réelle et profonde derrière la campagne israélienne frénétique contre la nucléarisation supposée de l’Iran ?
Il n’est jamais souhaitable de se lancer dans des calculs macabres, en particulier quand il s’agit des abominables armes nucléaires. Cependant, le comportement d’Israël, qui a beaucoup de similitudes avec celui des nazis, nous a convaincu de toujours attendre l’impensable, venant d’Israël.
Il y a quelques années, Israël a largué entre 2 et 3 millions de bombes à fragmentation sur le Liban, suffisamment pour tuer ou mutiler 2 à 3 millions d’enfants. Ensuite, les dirigeants dépravés du soi-disant « monde libre » ont réagi à cette monstruosité barbare avec cynisme, disant que « Israël a le droit de se défendre », comme si le Liban avait posé la moindre menace à Israël-nucléaire, qui tient l’Amérique et d’autres pays occidentaux à la gorge.
De même, l’armée de l’air israélienne a fait pleuvoir du phosphore blanc sur Gaza il y a près de deux ans, nous confrontant à des scènes qui auraient pu être empruntées à Dresde ou à d’autres villes allemandes réduites en cendres par les forces aériennes alliées dans les derniers mois de la Deuxième Guerre mondiale.
C’est vraiment le cœur lourd que j’aborde ce sujet.
C’est pourquoi mon conseil aux Etats arabes de cette région est le suivant : mangez du sable, mangez de l’herbe, mangez de la merde ! Que les files d’attente pour le pain fassent dix mètres de long. Mais procurez-vous la bombe ! Ne soyez pas la risée du monde. Ne laissez pas un Etat merdique comme Israël détruire la civilisation islamique.
Traduction : MR pour ISM 

Le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique : "Israël" vit aujourd’hui une crise existentielle

Palestine - 31-10-2010

Par French Moqawama 
Commémorant la naissance du mouvement du Jihad islamique (23ème année) et le martyre de Fathi Shiqaqi (15ème année), fondateur et secrétaire général du mouvement assassiné par le Mossad, le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique, Ramadan Shallah, a adressé trois messages, l’un aux combattants du mouvement, l’autre aux masses de « notre peuple palestinien » et le troisième aux « masses de notre nation arabo-islamique ».
Dans le premier message, il a déclaré :
« Nous commémorons le martyre du fondateur du mouvement, dr. Fathi Shiqaqi (photo ci-contre), en tant que pensée, voie et projet que le martyr Shiqaqi a portés et pour lesquels il est tombé martyr. Lorsque nous commémorons la naissance du mouvement, c’est la naissance d’un parcours de combat qui est né des profondeurs de la blessure, de la souffrance et de la tragédie de notre peuple et de notre nation, la tragédie de la Palestine. Le choix de Shiqaqi était clair : l’islam est la doctrine, la loi et la méthode de la vie, et la Palestine, toute la Palestine, est le but de la libération, et le jihad et la résistance sont la voie de la libération.
Commémorer la naissance du mouvement signifie concrétiser l’appartenance réelle et rester fidèles à ces objectifs, dans notre pensée, notre travail, notre comportement, notre morale, et tout ce qui nous concerne. Tout cela, nous devons le mettre en pratique en toute modestie, que ce soit dans notre relation avec nous-mêmes ou dans notre relation avec les autres…
Dans tous les cas, nous nous rappelons que Shiqaqi fut un projet de martyre sur la voie de la victoire et de la libération. Shiqaqi n’était pas, comme vous le savez tous, celui qui réclamait la vie ici-bas, il ne recherchait ni poste ni pouvoir, ni rien de tout ce qui est passager dans cette vie.
Shiqaqi fut un pensée, une voie, une ligne politique distincte.. Il ne connaissait ni la trêve, ni les concessions, ni les flatteries, ni la ruse, ni la complaisance politique au détriment des principes et des constances, car bien qu’il ait été attentif à l’unité, avec une profonde conscience et une grande maturité, il n’avait pas foi dans les solutions à mi-chemin dans notre conflit avec l’ennemi sioniste…
Aujourd’hui nous disons : notre appartenance à Shiqaqi signifie l’appartenance à ses principes, à ses idées, à sa ligne, sa voie, ses positions et sa détermination.
Le deuxième message s’adresse à notre peuple palestinien, partout où il se trouve : il est devenu clair que le choix des négociations est arrivé à une impasse… Nous demandons en toute sincérité et responsabilité : pourquoi cette insistance de la part de la direction de l’Autorité palestinienne à ce choix. Indiquez nous un seul peuple dans l’histoire qui ait lancé face à son ennemi qui occupe sa terre le slogan « la seule alternative aux négociations ce sont les négociations » ! Indiquez-nous un seule peuple qui ait accepté de s’emprisonner soi-même, de se poursuivre soi-même, de se réprimer soi-même pour protéger et maintenir la sécurité de son ennemi qui occupe sa terre ! Cette absurdité doit cesser, car elle bafoue la dignité de la Palestine et de notre peuple. Sinon, nous percevons un complot énorme qui nous fait craindre ce qui peut découler de ces négociations entre l’Autorité et l’ennemi, la liquidation de la cause, l’achèvement du conflit et la reconnaissance finale et absolue du droit à l’existence de l’entité sioniste, comme une part naturelle de la région.
Nous avons vu et entendu les préliminaires de cela dans des déclarations suspectes qui font allusion à la possibilité de reconnaître la judaïté de l’Etat sioniste, prélude à l’expulsion de notre peuple dans les territoires de 48 et l’abandon de 5 millions de réfugiés en exil.. Aujourd’hui, nous tirons la sonnette d’alarme et mettons en garde contre une troisième nakba, conséquence de l’insistance sur la voie des négociations avec l’ennemi et sur le slogan qu’il n’y a aucune alternative aux négociations.
Pour affronter cette nakba prévisible, nous réclamons le retrait entier des négociations avec l’ennemi, la fin de la division de la scène palestinienne, l’unification autour de la lutte et de la résistance, oui, la résistance et le jihad pour affronter et faire échec à tous les plans de l’ennemi sioniste et les risques de son agression contre notre peuple, notamment dans la bande de Gaza.
Le troisième message s’adresse aux masses de notre nation arabo-islamique :
Nous nous adressons aux peuples car nous avons cessé de compter sur les gouvernements et les régimes qui ont abandonné la Palestine et toutes les questions vitales de la nation. Nous disons que la Palestine n’est pas la cause du seul peuple palestinien, et Israël n’est pas un danger sur la Palestine et son peuple seulement, mais le projet sioniste menace toute la nation…
Si quelqu’un pense qu’en tournant le dos à la Palestine et à al-Qods, il assurerait sa propre survie, il se fait des illusions. Si la Palestine est définitivement perdue et qu’"Israël"reste au cœur de la nation, personne ne pourra survivre au déluge du projet américano-sioniste pour la domination de la région et du monde. La partition actuelle, l’esprit local et le slogan « que chacun s’occupe de soi » ne sont pas la voie du salut, mais plutôt celui de la perdition, dans ce monde et dans l’autre.
Le projet de l’ennemi consiste aujourd’hui à diviser ce qui est partagé et à partager encore plus, à faire éclater et désintégrer la nation, en déclenchant les incendies et les séditions.. Regardez du côté de l’Irak et de l’Afghanistan, et ce qui se prépare pour le Liban, la Syrie et l’Iran… Regardez la grande catastrophe qui attend le Soudan avec la menace du détachement du sud du pays dont la superficie est 23 fois supérieure à celle de la Palestine, ce qui veut dire que c’est un nouveau "Israël" avec d’énormes capacités qui va naître en Afrique pour encercler les Arabes, et notamment l’Egypte.
Si l’entité sioniste parvient à échapper aux conséquences de son crime en Palestine et à vivre dans cette région, au cœur de la nation des arabes et des musulmans, il faudrait dire adieu à cette nation, car la présence de cette entité ne peut apporter aucune forme de paix, mais plutôt les guerres et la ruine. C’est pourquoi il faut que le mot d’ordre de tous les sincères, les croyants, les dignes de cette nation doit être la disparition d’"Israël". Cette entité vit aujourd’hui une crise existentielle, elle ressent le danger de sa disparition, et elle disparaîtra, par la volonté de Dieu.

Ramadan Shallah, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique.
PHOTOS DE LA COMMEMORATION DE LA NAISSANCE DU JIHAD ISLAMIQUE, A GAZA, LE 29 OCTOBRE 2010.

Les touristes israéliens doivent boycotter la Turquie

31/10/2010     
Le ministre israélien du Tourisme a appelé dimanche ses compatriotes à boycotter la Turquie comme destination touristique.
"Tant que le Premier ministre turc (Recep Tayyip Erdogan) poursuit ses attaques contre Israël, nos concitoyens n'ont rien à faire en Turquie", a estimé Stas Misezhnikov, cité par son porte-parole. 
"Les Turcs se causent du tort à eux-mêmes avec toutes sortes de communiqués (...) Ils le comprendront peut-être mieux si nous venons de moins en moins chez eux", avait auparavant déclaré aux journalistes M. Misezhnikov avant la séance hebdomadaire du gouvernement. 
"Notre honneur national est en jeu", a-t-il ajouté en remarquant que ses compatriotes ont spontanément privilégié d'autres destinations touristiques que la Turquie depuis la dégradation des relations d'Israël avec ce pays. 
Le ministre a tenu ces propos à la suite d'informations parues dans les médias israéliens selon lesquelles le Conseil national de sécurité turc a pour la première fois récemment classé Israël parmi les pays dont la politique menace les intérêts de la Turquie. 
De même source, « Israël » serait ainsi présenté comme un pays dont la politique menace la stabilité régionale et provoque une course aux armements.

La saison « des abaissements » palestiniens

dimanche 31 octobre 2010 - 06h:09
Abdel Bari Atwan - Al Quds Al Arabi 
Difficile de comprendre « l’assaut » de concessions gratuites que se permettent l’Autorité et ses dirigeants. Tout aussi incompréhensible le silence polaire qui les entoure dans les milieux Palestiniens, écrit Abdel Bari Atwan.
(JPG)
Abbas [à d.], ex-président de la défunte Autorité Palestinienne et actuel chef de son résidu, l’Autorité de Ramallah, reçoit ici Joe Biden, vice-président américain et connu comme sioniste fanatique. L’Autorité de Ramallah dépend totalement des financements américains et européens et du bon vouloir israélien. Mahmoud Abbas n’a strictement aucun moyen [à condition qu’il en ait le souhait] de s’opposer aux volontés de ses mentors - Photo : AP
Après les déclarations « indécentes » de M. Yasser Abd Rabo, secrétaire général du Comité exécutif « instance périmée » de l’OLP, par lesquelles il affirme reconnaitre le caractère juif de l’Etat d’israel en contrepartie d’une carte de celui-ci fixant nettement ses contours et frontières, voilà qu’à son tour et une fois de plus, son président Abbes nous assène un choc par une « Fatwa » plus grave : sa disposition à décréter la fin du conflit assortie de renonciation aux revendications historiques palestiniennes dès règlement négocié entre les parties devant aboutir à la création de l’Etat Palestinien à l’intérieur des lignes du 4 juillet 1967.
Il n’est pas question ici de simples ballons d’essai mais d’un plan méthodique mûrement réfléchi qui vise, entre autres à préparer l’opinion publique en Palestine à un règlement fondé sur l’abdication totale aux préalables israéliens parmi lesquels figurent l’abandon du Droit au retour, la reconnaissance de la judaïté de l’Etat d’Israël et l’acceptation d’échanges de populations en sus de celui des territoires.
M. Salem Fayadh se dit déterminé à proclamer la naissance de l’Etat Palestinien avant le mois de Septembre prochain ; de son côté Obama affirme ne concéder aux pourparlers en cours qu’un délai n’excédant pas l’année et qui devront aboutir à la création d’un Etat Palestinien membre de la société des nations et qui prendra part es qualité aux réunions de la prochaine Assemblée Générale qui se tiendra, justement en Septembre prochain. Les deux affirmations ne sont pas que pure coïncidence ordinaire !
M. Fayadh a opté pour la presse et les dirigeants des communautés juives pour faire ces déclarations. Ce choix n’est pas fortuit mais délibéré. Car à travers ces lucarnes juives, c’est aux Palestiniens et derrière eux aux Arabes qu’il s’adresse en vérité, quoique de façon indirecte pour leur signifier qu’ils doivent revoir à la baisse leurs ambitions et renoncer aussi bien aux rêves qu’aux légitimes espoirs. Ensuite mais directement cette fois, c’est aux Israéliens eux-mêmes qu’il s’adresse pour les rassurer quant à la sécurité future de l’Etat d’Israël et de son peuple grâce à la protection qui sera gracieusement assurée par leurs voisins Palestiniens, entendre par là leurs ex et actuels domestiques.
Quiconque aurait entendu les propos obséquieux et quémandeurs de hauts fonctionnaires de l’Autorité ne peut que partager notre point de vue, entendre M. Saeb Erakat entamer un message à l’intention des Israéliens par ces mots : « Nous avons commis des péchés à votre encontre ; veuillez nous en absoudre » c’est saisir à coup sûr l’ampleur de la dérive dans laquelle s’engagent l’Autorité et ses responsables.
Un spectacle de négociations au point-mort s’offre à nous en ce moment, on ne sait pas si la scène est truquée ou non, si les actes qui s’y jouent ne sont pas un jeu théâtral, un leurre destiné à nous abuser en créant en nous l’impression fallacieuse d’une hypothétique et prétendue difficulté de tout règlement et ceci afin de légitimer de futures concessions déjà projetées à fonder sur divers prétextes : inflexibilité d’Israël, manque ou absence d’alternatives et/ou d’équilibre entre les parties, partialité américaine et désintéressement arabe pour la Cause Palestinienne.
Beaucoup ont cru à tort qu’il ne pouvait s’agir de la part de M. Abd Rabo que d’une analyse personnelle ou d’un lapsus lorsque celui-ci a lancé son « ballon d’essai » sur le caractère juif de l’Etat d’Israël, mais depuis qu’on a vu son président lui emboîter le pas et s’enfoncer encore plus dans les concessions jusqu’à affirmer être prêt à renoncer à l’ensemble des droits historiques palestiniens, le doute n’est plus permis pour ne pas conclure à l’identité de vues entre les deux hommes et dire que quelque chose serait en train de mijoter quelque part au moyen de négociations parallèles et secrètes tout à fait à l’instar de celles d’Oslo alors que se déroulaient celles dites de Madrid.
Curieuse coïncidence s’il en est quand on se rappelle que ce sont justement ces deux hommes M. Abbas et M. Abd Rabo qui furent les principaux « marmitons » des premières négociations d’Oslo, qu’ils ont tous deux initiées et menées à partir du QG établi pour l’occasion dans les bas-fonds du bureau du premier à Tunis.
M. Abd Rabo, comme en témoigne son parcours politique est « friand » de concessions gratuites, il se complaît énormément à répondre favorablement aux exigences israéliennes pour démontrer combien il est modéré et civilisé. Il est entré dans l’histoire comme étant le premier responsable palestinien à avoir renoncé au Droit de retour des réfugiés en signant de sa main en qualité de membre du Comité Exécutif de l’Organisation le document de Genève. Maintenant il ambitionne de renouveler cette « prouesse » par la reconnaissance de la judéité d’Israël ce qui a pour effet de consolider ses amitiés américaines et israéliennes.
Aujourd’hui on est en face d’un parcours de concessions qui nous rappelle ses précurseurs initiés depuis 1974 par l’OLP lorsque celle-ci accepta les dix points reconnaissant implicitement l’existence d’Israël et renonça à l’Etat laïque. Elle réitère la reconnaissance d’Israël (en souscrivant par la suite aux décisions 242 & 338 du conseil de sécurité). Elle déclare l’indépendance mais tombe dans les affres du gouffre des accords d’Oslo. Plus significatif encore : M. Abbas est l’un des doctrinaires de cette tendance !
Le même scénario se répète en ce moment mais d’une manière plus attentatoire aux constantes nationales. La première boucle en fut la surprise réservée par M. Abbas à ses hôtes du lobby juif à Washington en Août dernier, alléguant un prétendu « Droit des juifs en Palestine en tant que détenteurs de lointaines racines historiques ! » Enhardi par l’absence de réactions populaires ou des factions, ce dernier écoute sans réagir le moins du monde les propos des leaders du lobby juif parlant d’Etat juif en parlant d’Israël et ce, lors d’une autre rencontre avec eux en marge des travaux de la dernière session de l’Assemblée Générale des Nations Unies le mois dernier.
Le revoilà, encore plus encouragé par l’absence de réactions, continuer sur sa lancée en violant tous les tabous et franchissant toutes les lignes rouges. Parlant à un journal israélien il se dit prêt à décréter la fin du conflit, à laisser choir tous les Droits du Peuple Palestinien en échange d’un Etat Palestinien en Cisjordanie et à Gaza !
On ne sait pas l’origine de pareils pouvoirs et confiance en soi pour oser de telles concessions, lui qui ne possède nul mandat et ne dispose d’aucune légitimité tant nationale que constitutionnelle. Un président au mandat expiré depuis deux ans, qui ne consulte aucune autre instance élue et qui ne respecte point l’opinion de son peuple dont nous doutons encore une fois qu’il en reconnaisse l’existence.
Nous ne pensons pas que le président Abbas soit à ce degré d’ingéniosité politique pour oser de telles concessions gratuites en dehors du cadre des négociations sans plan préparé, sans rôle à jouer à lui assigné et sans un projet de règlement convenu dans ses moindres détails et pas seulement dans ses grandes lignes.
L’homme a en effet rencontré plus de 17 fois à huis-clos et en tête-à-tête Ehud Olmert et plus de 50 réunions entre les délégations de négociateurs ont eu lieu. Il a par ailleurs eu plusieurs autres réunions à huis-clos avec Netayahou. Il a été révélé lors de rencontres avec la presse qu’il (le président Abbas) est parvenu avec Olmert à un projet de règlement substantiel dont copie a été présentée à Netanyahou pendant les négociations indirectes. Si les négociations directes sont réellement, comme la rumeur le suggère, chaotiques, que le courant ne passe pas entre Abbas et son adversaire Netanyahou, comment expliquer alors, que le premier dîne chez le second à Jérusalem occupée, que les deux échangent courtoisie et anecdotes et que Abbas et ses accompagnateurs ne tarissent pas d’éloges à propos des talents de cordon bleu de la femme de Netanyahou ? Est-ce là comportement d’adversaires ou d’amis ?
Ce qui est commis par l’Autorité et ses dirigeants est contraire à tous les usages. Le mouvement Fatah en premier lieu, le reste des factions Palestiniennes en second et l’ensemble du Peuple Palestinien en troisième - tous - sans exception, sont entièrement et pleinement responsables pour le silence observé, par leur fébrilité et par leur piètre appréciation des dangers inhérents à cette déviation et aux concessions qu’elle génère.
Notre reproche va au mouvement « Hamas » plus qu’à tout autre, nous le lui disons avec amertume car, en tant que chef de file des mouvements constitutifs du camp de la résistance en Palestine il aurait « facilité » ces concessions en fermant les yeux sur la pratique de certains de ses responsables ou considérés comme tels, pratique exactement comparable à celle de M. Abd Rabo : de leur propre initiative, et sans qu’il ne leur soit demandé, ils ont proposé des projets de règlement d’autant plus proches de ceux de l’Autorité que de tout autre, comme l’acceptation d’un Etat en Cisjordanie et à Gaza en échange d’une trêve ou par la reprise de nouveaux pourparlers de réconciliation avec l’Autorité dont ils mettent, par ailleurs en cause la légitimité, la représentativité et la capacité de traiter au nom du Peuple Palestinien.
Ainsi en fut-il de la rencontre à Damas avec une délégation de l’Autorité à laquelle il fut manifesté la propension au retrait de nombre de réserves et d’oppositions à la feuille égyptienne tout ceci en concomitance avec la poursuite des négociations directes auxquelles le Hamas s’est déclaré farouchement opposé.
(JPG)
* Abdel Bari Atwan est palestinien et rédacteur en chef du quotidien al-Quds al-Arabi, grand quotidien en langue arabe édité à Londres. Abdel Bari Atwan est considéré comme l’un des analystes les plus pertinents de toute la presse arabe.
http://alquds.co.uk/index.asp?fname...
Traduction de l’arabe : Kamsa Méga
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Affaiblir le Hamas ? Ouvrez les portes de Gaza

dimanche 31 octobre 2010 - 05h:45
Amira Haas - Haaretz
Vous voulez réellement affaiblir le Hamas ? Prenez-le au dépourvu. Allez ouvrir les portes de Gaza - au mouvement normal des personnes, pas simplement aux cerises, aux rasoirs et à une poignée de musulmans pieux qui ont réussi à se frayer un chemin à travers la bureaucratie égyptienne.
(JPG) Ouvrez le poste-frontière d’Erez. Vous verrez alors combien les Gazaouis aspirent à vivre.
Laissez les jeunes gens étudier à l’extérieur de la Bande de Gaza. Malgré l’exaspérante domination étrangère israélienne dans les enclaves palestiniennes de Cisjordanie, ces jeunes gens rencontreront une diversité qui est en voie d’extinction à Gaza. Ils découvriront qu’une telle diversité est préférable à la réalité monolithique imposée par le siège israélien et les politiques messianiques. Permettez aux étudiantes et aux enseignantes de découvrir leur pays et de voir que le monde est plus compliqué que ne le laisse entendre une télévision de propagande et la lutte pour l’obtention de colis de secours. Réfléchissez : des diplomates ont signalé que la plupart des camps d’été du Hamas à Gaza ont été fermés, les enfants préférant en majorité les camps organisés par l’UNWRA.
Arrêtez de suffoquer des fabricants réduits à la pauvreté depuis cinq ans. Faites front à ceux qui appellent au boycott et permettez aux chômeurs involontaires de trouver du travail en Israël. Voyons si le Hamas peut les en empêcher. Le centre d’appels des travailleurs, Kav La’oved, fera consciencieusement campagne contre leur exploitation, tandis que les organisations palestiniennes essaieront de les dissuader, en douceur ou non, de travailler en Israël.
Pourtant leur estime de soi, renforcée par le fait qu’ils pourront à nouveau subvenir aux besoins de leur famille, trouvera sa place dans de telles contradictions internes. Permettons au ciment et au fer de pénétrer à Gaza afin que les ingénieurs, les entrepreneurs et les peintres puissent reprendre le travail. Ils reconstruiront les décombres en même temps que leur attitude envers la vie.
Lorsque que les habitants de Hébron, de Nazareth et de pays étrangers se rendront sur la côte de Khan Yunis, ou qu’ils visiteront un centre culturel au nord du camp de réfugiés de Al-Shatti, leurs illusions au sujet des merveilles du régime religieux totalitaire se dissiperont. Plus vite on éliminera la quarantaine imposée aux Gazaouis depuis 20 ans, plus il sera dur au Hamas de resserrer la vis.
La légende apocryphe dit que la fermeture - c.-à-d. le régime de restrictions aux mouvements - a été imposée aux Palestiniens à cause du renforcement du mouvement islamique et des frappes terroristes contre les citoyens israéliens. Toutefois, la séquence des événements doit être lue en sens inverse : la politique de l’enfermement de masse a commencé en janvier 1991, avant les attaques suicides en Israël. Il s’agit d’une société à laquelle on a progressivement fermé l’accès au monde extérieur et qui a subi des variantes toujours plus sophistiquées de l’oppression israélienne et de l’absence de solutions concrètes de la part du leadership de l’OLP. Dans de telles circonstances, est-il étonnant que les émissaires terrestres d’Allah aient trouvé le chemin du coeur de la population ?
Si la politique du gouvernement israélien avait effectivement pour but de renverser le Hamas en interdisant les activités de production et de fabrication et en utilisant des formules mathématiques pour s’assurer que les animaux - excusez-moi, les êtres humains - ne soient pas nourris au-delà d’une ligne rouge, alors elle a lamentablement échoué. Cet échec était évident avant que la pression internationale n’ait obligé Israël à annuler les restrictions à l’entrée de biens de consommation. Grâce à leur célèbre seuil de résistance élevé à la douleur et à leur niveau d’endurance, les habitants de Gaza ont pu résister pendant les trois dernières sombres années. C’est à tort que cette résilience a été attribuée au Hamas.
Faisant montre de plus en plus de confiance et de suffisance, le Hamas consolide sa domination. Il est vrai que celle-ci consiste à étouffer les dissensions, à intimider et à opprimer la population (tout comme son rival, l’Autorité palestinienne). Mais grâce à un impressionnant talent d’improvisation, le Hamas apprend à servir la population et à répondre à ses besoin vitaux dans des circonstances extrêmement hostiles. Est-ce que les décideurs politiques qui ont conçu des restrictions draconiennes sont aussi fous que pour imaginer que l’interdiction du chocolat et des jouets ainsi que la destruction du secteur manufacturier susciteraient un soulèvement contre le Hamas ou convaincraient celui-ci de remettre les clés du pouvoir à Mahmoud Abbas ?
Il serait erroné de mettre en doute la sagesse de nos dirigeants. Peut-être ont-ils obtenu exactement ce qu’ils voulaient : renforcer le Hamas dans la Bande de Gaza, aussi bien pour perpétuer la division entre Gaza et la Cisjordanie que pour encourager une guerre perpétuelle de faible intensité (avec d’occasionnelles escalades).
C’est uniquement dans un tel contexte que nos dirigeants savent fonctionner tout en s’assurant l’appui de leur population.
http://www.haaretz.com/print-editio...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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De nouvelles photos accablantes pour l’armée israélienne

publié le dimanche 31 octobre 2010
Jeune Afrique

L’ONG israélienne " Breaking the Silence" vient de publier une nouvelle série de photos, vraisemblablement prises durant l’opération Plomb durci à Gaza, qui montrent des soldats de Tsahal maltraitant des Palestiniens.
Après la diffusion par la télé israélienne, il y a trois semaines, d’une vidéo de 2007 sur laquelle on peut voir un soldat dansant autour d’une détenue palestinienne voilée, l’ONG israélienne « Breaking the Silence » jette un nouveau pavé dans la mare. Elle a publié lundi 25 octobre plusieurs photos de militaires dans des maisons de Palestiniens occupées par l’armée de l’État hébreu, certains s’adonnant à des humiliations. Selon Yehuda Shaoul, un des membres fondateurs de l’ONG, qui réunit d’anciens soldats israéliens, il se pourrait que ces scènes aient été photographiées pendant l’opération israélienne dans la bande de Gaza baptisée « Plomb durci », entre décembre 2008 et janvier 2009.
 
Une femme s’affaire dans sa cuisine tandis qu’un soldat israélien pose, armé. © Breaking the silence/AFP
L’une des photos montre deux militaires tenant en joue un prisonnier aux yeux bandés, les mains attachées dans le dos et serré à la gorge par l’un des soldats. Sur une autre, on voit un militaire taguant sur un mur une étoile de David accompagnée de l’inscription en hébreu, « Bientôt de retour ».
Un des clichés dévoile un soldat posant dans une cuisine où une femme voilée s’affaire. Une autre photo montre des soldats souriants, en train de se reposer dans une maison visiblement occupée, l’un d’eux assis sur un jouet d’enfant.
 
Les soldats se "reposent", l’un d’eux chevauchant un jouet d’enfant. © Breaking the silence/AFP
« Contrôler les civils au quotidien »
Pour Yehuda Shaoul, ces scènes « sont la norme dans l’armée israélienne et une conséquence directe du fait de se trouver à un endroit où vous contrôlez des civils au quotidien ». « Jouer avec des prisonniers est un phénomène dont nous avons des dizaines de photos. C’est la réalité, c’est la nature de l’occupation », a-t-il ajouté.
Ces publications ne sont pas du goût de Tsahal, qui a regretté, dans un communiqué, que l’ONG n’ait pas d’abord signalé ces images à l’armée. Selon elle, de tels comportements, qualifiés d’« anomalies » font « l’objet d’enquêtes militaires susceptibles d’entraîner des poursuites ».
Le communiqué insiste aussi sur le fait que « ces photos ne représentent en aucune manière l’enseignement délivré aux soldats et officiers qui forment nos rangs, depuis leurs classes jusqu’aux cours des plus hauts grades ».
En août dernier, la publication de clichés sur la page Facebook d’une ancienne soldate israélienne prenant la pose au côté de prisonniers, les yeux bandés et les mains liées, avaient fait scandale. Ils étaient accompagnés d’une série des « commentaires » de mauvais goût échangés sur le réseau social.
 
Un soldat inscrit sur un mur, à l’aide d’une bombe : "De retour bientôt".© Breaking the silence/AFP

Oublions les détails, c’est de la terre qu’il s’agit

publié le dimanche 31 octobre 2010
Johara Baker

 
Il n’aurait pas du y avoir de négociations du tout sur les colonies. La seule et unique exigence devrait être leur arrêt immédiat et puis leur démantèlement avant que les discussions de paix puissent reprendre.
Pour la plupart des gens, le conflit palestino-israélien peut sembler incroyablement compliqué -un tissu de récits historiques, de revendications émotionnelles et de passés amers- mais tout cela se résume à des prémisses simples : le conflit palestino-israélien concerne la terre, c’est aussi simple que ça. Israël veut ce qu’il en reste et les Palestiniens ne céderont pas sans combattre pour conserver le petit morceau qui leur reste. Tout le pinaillage d’Israël entre temps –l’insistance sur la nature juive de l’Etat, davantage de sécurité à ses frontières, la menace du Hamas à Gaza- n’est que détails mineurs pour détourner l’attention de son but principal qui est de s’emparer d’autant de terre palestinienne que possible avant d’arriver à un accord final.
En conséquence, coloniser est le maître mot ici. Les colonies juives dans l’ensemble de la Cisjordanie et à Jérusalem-Est ne sont pas un détail mineur mais la force qui sous-tend le but ultime d’Israël. Les colonies, ça signifie la terre, la terre palestinienne en fait, qui dans tous les cas doit faire partie de l’Etat indépendant un jour prochain. C’est pourquoi Israël est si déterminé à, d’une part, détourner l’attention de la question des colonies (notez l’insistance soudaine à reconnaître Israël comme Etat juif) et d’autre part à maintenir une progression régulière de la croissance des colonies sur la terre palestinienne afin de préempter tout accord final.
Il suffit de regarder les statistiques israéliennes pour voir que ceci est vrai. Récemment, un groupe israélien de gauche, la Paix maintenant, a émis un rapport impressionnant sur le rythme de croissance des colonies pendant le supposé moratoire – théoriquement dix mois de gel de la construction en Cisjordanie, qui a pris fin le mois dernier. Selon la Paix maintenant, la croissance des colonies après la fin du gel a atteint quatre fois sa moyenne annuelle. Ca ne peut vouloir dire qu’une chose : Israël se démène pour construire le plus d’unités de logement possibles dans les territoires occupés.
A Jérusalem-Est, la future capitale de la Palestine, Israël a récemment donné le feu vert pour la construction de 240 unités de logement supplémentaires. De plus, en parallèle à la construction de logements pour les juifs dans la ville, les autorités municipales émettent de nouveaux ordres de démolition à Silwan et Beit Hanina, deux banlieues palestiniennes importantes de Jérusalem. A la fin -en tout cas la fin du processus de négociation- Israël aura réussi à s’incruster dans Jérusalem-Est, écrasant ainsi les espoirs des Palestiniens d’établir leur capitale dans ce secteur de la ville, illégalement annexé par Israël en 1967.
Quant à l’Etat palestinien en Cisjordanie, étant donné que les grands blocs de colonies ont déjà dévoré 40 % de la terre palestinienne, il sera virtuellement impossible d’y instaurer un Etat contigu et viable avec ces colonies en son sein.
Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre l’équation. Même si les Etats-Unis appelaient Israël à prolonger le gel afin que les discussions de paix puissent continuer, les Palestiniens ont juré de les quitter (ce qu’ils ont fait) et la communauté internationale dans son ensemble a laissé voir son mécontentement au Premier ministre israélien Netanyahou parce qu’il a suivi encore une fois les éléments de droite de sa coalition. Finalement, le gel a pris fin et les colons se sont précipités pour ériger autant de structures coloniales illégales que possible avant que les pressions politiques n’osent mettre leurs activités en veilleuse à nouveau.
Ce qui rend cette situation si tragique c’est que la base de l’argument s’est perdue. Ce n’est pas sur une « pause temporaire » de la construction dans certaines colonies de Cisjordanie qu’il aurait fallu négocier. Et Jérusalem-Est n’aurait jamais du être exclue, puisque c’est aussi un territoire occupé et que les colonies à cet endroit sont tout aussi illégales aux yeux du droit international. En fait, il n’aurait pas du y avoir de négociations du tout sur les colonies. La seule et unique exigence devrait être leur arrêt immédiat et puis leur démantèlement avant que les discussions de paix puissent reprendre.
Et pourtant nous y revoici, à nous défendre contre une marée insensée. Israël a réussi à déplacer le point focal de la question de la construction illégale sur la terre occupée vers la reconnaissance par les Palestiniens d’Israël comme Etat juif. Malheureusement tout le monde s’y laisse prendre. Les Américains, les Européens et même les Palestiniens trépignent tous au sujet de la nature juive d’Israël bien qu’il n’ait jamais appartenu aux Palestiniens de définir le caractère d’Israël. La reconnaissance d’Israël était déjà une réalité quand l’OLP accepta un Etat palestinien sur 22 % de la Palestine historique. Dire que le reste de la Palestine (ce qui est maintenant Israël) est exclusivement juif revient à nier les droits, les sentiments et émotions d’une population de réfugiés qui cherche toujours à rentrer et ceux des Palestiniens qui vivent à l’intérieur des frontières d’Israël.
Mais, encore une fois, ce n’est pas le but premier d’Israël. Netanyahou peut bien prendre l’air excédé parce que les Palestiniens ne veulent pas accepter l’estampille juive sur Israël, ou parce que même le pape l’a interpellé sur les violations du droit international par Israël.
Car au niveau interne, Netanyahou et sa bande sont aussi heureux que coqs en pâte. Pendant que, grâce à Netanyahou, le monde se chamaille sur des sujets comme un Etat juif ou la menace perpétuelle que pose l’Iran à la sécurité d’Israël, la terre disparait lentement sous nos pieds et les montagnes brun-vert de notre Palestine sont presque déguisées sous une laide couverture de briques rouges et de pierres blanches à l’aspect étranger qui sont caractéristiques des colonies juives.
Aussi il n’est pas suffisant de “ralentir” la colonisation. Les Palestiniens ne doivent pas avoir peur de dire tout simplement non. Il n’y aura pas de négociations, pas de processus de paix et pas de reconnaissance d’Israël et de sa nature juive tant que la justice ne trouvera pas son dû. L’occupation –qui se traduit par l’entreprise de colonisation et tout ce qu’elle induit- devra tout bonnement cesser. Nous n’accepterons rien de moins.
Joharah Baker écrit pour http://www.miftah.org
traduction : C. Léostic, Afps

Les Palestiniens réfléchissent aux options possibles si les négociations échouent

publié le dimanche 31 octobre 2010
Miftah

 
Une semaine en Palestine occupée (24-30 octobre)
Le 28 octobre, le Président Mahmoud Abbas a annoncé que les Palestiniens disposaient de 7 options si les négociations avec Israël devaient échouer.Le premier choix serait de demander aux Nations unies de reconnaitre l’Etat palestinien. Abbas a fait cette déclaration pendant une conférence à Ramallah avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, ajoutant que cela aurait lieu dans les prochains mois.
Tandis qu’Abbas prévenait que les Palestiniens exigeraient, avant de recourir aux Nations unies, que les Etats-Unis s’engagent à reconnaitre les frontières d’une future Palestine, il a dit aussi qu’il gardait comme option première de mener des discussions directes avec Israël. « Nos options sont consécutives », a-t-il expliqué. « La première est de revenir aux discussions directes dans l’hypothèse où Israël arrête complètement la construction ».
Cette déclaration n’a pas plu au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. A tel Aviv, alors qu’il rencontrait le sénateur US Joe Lieberman, Netanyahu a rejeté l’option Nations unies et a appelé Abbas à revenir aux discussions directes, la « seule méthode » pour arriver à l’Etat palestinien.
« Tant que les Palestiniens pensent qu’ils peuvent recourir au Conseil de Sécurité de façon unilatérale, ils violent leur engagement d’entrer sérieusement dans les pourparlers directs », a-t-il déclaré. "La communauté internationale doit dire clairement aux Palestiniens que la négociation directe est la seule manière d’arriver à un accord de paix stable et véritable."
Netanyahu a conclu sa déclaration en affirmant que la construction de colonies qui, selon les Palestiniens, est un obstacle majeur sur la voie d’ un accord final, n’interfèrerait pas avec les efforts de paix. "La construction en Judée et en Samarie [la Cisjordanie] n’affectera pas la feuille de route. Il est important de se focaliser sur les vraies questions , » a-t-il dit.
De toute évidence, pour Netanyahu et le droite israélienne, les colonies sont bien la vraie question, au moins leur extension la plus rapide possible. Le 27 juin, le Conseil des colonies a annoncé qu’il prévoyait de construire 4321 nouvelles unités dans 10 colonies à Jérusalem et en Cisjordanie. Le chef du Conseil, Dani Dayan, a indiqué que les plans de construction attendaient d’ores et déjà la ratification d’Ehud Barak, ministre de la Défense israélien.
Ce plan semble au point, si l’approbation le 24 octobre d’une loi du Comité ministériel des Affaires législatives israélien est prise en compte. Cette loi définit Jérusalem comme « une zone nationale prioritaire » de premier ordre dans les secteurs du logement, de l’emploi et de l’éducation. En termes pratiques cela signifie que priorité sera donnée à la construction dans la ville, y compris Jérusalem-Est. Les ordres de démolition remis à des familles palestiniennes à Silwan le 25 octobre semblent bien correspondre à la priorité nationale d’Israël. Pendant ce temps, Israël est très remonté contre une décision de l’Unesco de considérer comme des lieux saints des Territoires palestiniens les mosquées Ibrahimi à Hébron et Bilal Ibn Rabah à Bethléem.
A propos cette dernière, la déclaration de l’organisme des Nations unies a réaffirmé que le site faisait « partie intégrante des territoires palestiniens et que toute action unilatérale des autorités israéliennes serait considérée comme une violation du droit international ». Le Comité exécutif de l’UNESCO s’est aussi dit préoccupé par « les excavations et travaux archéologiques qui sont menés par Israël » à l’esplanade de la mosquée al Aqsa.
Netanyahu a violement critiqué cette décision qu’il qualifie d’”absurde”, affirmant qu’il s’agit d’une tentative de “détacher le peuple d’Israël de son héritage ». Israël a récemment déclaré que ces deux sites, sacrés pour les musulmans, faisaient partie de l’héritage israélien, décision qui avait entraîné de vives critiques palestiniennes.
Du bon côté des choses, le ministre de la Culture, Osama Issawi a montré de la satisfaction le 28 octobre devant la décision des ministres arabes, réunis à Doha, d’adopter Jérusalem comme capitale permanente de la culture arabe.
Tandis qu’une agence des Nations unies recevait cette semaine les félicitations des Palestiniens, une autre était vivement critiquée pour les déclarations de l’un de ses hauts responsables.
La semaine dernière, Andrew Whitley, le directeur à New York de l’UNRWA, l’agence des Nations unies responsable des affaires des réfugiés palestiniens, a déclaré lors d’une réunion du Conseil national pour les Relations Etats-Unis/Arabes, que les Palestiniens devaient commencer à « débattre de leur rôle dans les sociétés où ils vivent plutôt que de rester dans un état de limbes où ils sont impuissants ». IL a affirmé qu’il ne faudrait pas laisser aux réfugiés, qui continuent à adhérer à l’exigence du droit au retour, « l’illusion cruelle qu’un jour peut-être ils reviendront chez eux. Ce n’est pas une question acceptable, » a-t-il maintenu. L’OLP et le Hamas ont tous deux vivement critiqué les déclarations que Whitley a faites le 27 octobre, les considérant comme “dangereuses” et ils ont exigé qu’il fasse des excuses.
Le Dr. Zakaria al-Agha, en charge de la question des réfugiés pour l’OLP, a répondu que Witley aurait du exiger qu’Israël applique les résolutions des Nations unies [qui donnent aux réfugiés le droit de rentrer chez eux]. Le Hamas a été plus loin et exigé que Whitley soit démis de son poste. La Jordanie, où vit une grande partie de la population réfugiée de Palestine, a également critiqué les déclarations de Whitley
Pour Wajih Azaizeh, qui dirige le département des Affaires palestiniennes en Jordanie, la remarque, qui comporte la notion qu’un pays arabe intègre les réfugiés, est « irresponsable ».
Pendant ce temps, le Hamas et le Fatah ont annoncé le 29 octobre qu’ils se retrouveraient à Damas pour discuter de la réconciliation.
Le 27 octobre, Omar Abdelrazeq, député du Hamas, a même dit que les deux parties avaient décidé de mettre fin aux arrestations politiques en Cisjordanie immédiatement après qu’ils seront arrivés à un accord de réconciliation.
A l’intérieur de 1948, des Palestiniens d’Israël se sont affrontés à des Israéliens d’extrême droite qui sont descendus dans les rues d’Um al Fahem le 27 octobre. Des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés et blessés après des jets de pierres et des escarmouches avec les gens de droite qui protestaient contre la participation du Sheikh Raed Salah, dirigeant islamique, à la première Flottille de la Liberté pour Gaza menée par des Turcs en mai dernier. Les manifestants appelaient le gouvernement à interdire le mouvement islamique que dirige Salah. Le lendemain, Um Al Fahem observa une grève générale pour protester contre la brutalité policière utilisée à l’encontre des manifestants palestiniens.
La droite israélienne a trouvé cette semaine une autre occasion d’exprimer son caractère extrémiste. Le 26 octobre, des centaines de partisans de Kahane se sont réunis dans un hôtel de Jérusalem lors d’une cérémonie commémorative pour le rabbin d’extrême droite Meir Kahane assassiné il y a 20 ans. Les participants ont promis d’être fidèles au rabbin défunt dont le mouvement fut interdit en Israël à cause de ses activités terroristes contre les Palestiniens, et ils ont juré qu’ils détruiraient tout Etat palestinien qui serait créé.
Saeb Erekat, membre du Comité exécutif de l’OLP et principal négociateur palestinien, a annoncé que le président Abbas se félicitait de la conclusion des rencontres du synode catholique le 24 octobre. Dans sa déclaration finale, les représentants catholiques ont appelé à mettre fin à l’occupation israélienne, affirmant que « les Palestiniens auront ainsi une patrie indépendante et souveraine où ils pourront vivre dans la dignité et la sécurité. »
Le synode, qui représente les évêques et patriarches des églises catholiques de la région, a pressé les Nations unies et la communauté internationale de « travailler consciencieusement pour trouver une solution juste, pacifique et durable dans la région."
Le synode a également affirmé qu’Israël ne pouvait pas utiliser le concept de terre promise ou de peuple élu pour justifier de nouvelles colonies à Jérusalem ou de revendications territoriales.
"Nous avons médité sur la situation dans la ville sainte de Jérusalem. Nous sommes inquiets devant les initiatives unilatérales qui menacent sa composition et risquent d’y modifier l’équilibre démographique », dit-il. Israël a bien sûr mal pris ces critiques, accusant la réunion du Vatican de s’être transformée en forum d’attaques politiques contre Israël dans la plus belle tradition de la propagande arabe.
Enfin, 1 Palestinien a été tué et tois autres blessés par des tirs de chars à Jabalya le 27 octobre. Jihad Sobhi Afaneh, 20 ans, des brigadres from Al Quds a été tué quand les forces israéliennes ont tiré sur trois personnes près de la frontière.
Traduction : C. Léostic, Afps

Une poussée républicaine risque de durcir la position du cabinet Netanyahu

01/11/2010
Le Premier ministre israélien se rend le 7 novembre aux États-Unis, mais aucune rencontre n'est prévue avec Obama.
Un affaiblissement du président démocrate américain, Barack Obama, sous une poussée républicaine aux élections de mi-mandat renforcerait la détermination du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à poursuivre la colonisation en Cisjordanie occupée, estiment des analystes.
« Netanyahu pourra jouer du fait qu'un Congrès plus républicain et moins démocrate comportera davantage d'amis inconditionnels d'Israël et ne donnera pas son aval à une forte pression » sur l'État hébreu, concernant un gel de la colonisation, estime l'analyste Yossi Alpher. Selon lui, un succès républicain encouragera M. Netanyahu à rester ferme sur ce point, quitte à se montrer plus souple quand les négociations auront repris, ayant davantage les coudées franches. Or le président palestinien, Mahmoud Abbas, compte précisément sur Washington pour forcer le gouvernement israélien à geler la colonisation et permettre ainsi, selon les Palestiniens, une reprise des négociations directes.
Pour le chercheur Jonathan Spyer, aussi bien M. Netanyahu que M. Abbas attendent les résultats des législatives américaines avant de jouer leur prochaine carte. « Je pense que chacun s'attend à ce que les démocrates essuient des pertes significatives et attend de voir ce que l'administration fera », estime cet analyste de l'institut interdisciplinaire de Herzliya, près de Tel-Aviv. Mais sur le fond, les élections ne vont pas changer la donne, selon lui, vu l'énorme écart des positions entre Israéliens et Palestiniens sur un règlement de paix. « Aucune des deux parties ne croit vraiment à ce processus. Seule l'administration américaine y a cru », estime-t-il.
Pour d'autres raisons, la députée palestinienne Hanane Ashrawi ne croit pas non plus que les élections de mi-mandat vont pousser l'administration américaine à être plus conciliante envers Israël, « vu qu'elle a déjà cédé sur toute la ligne » aux exigences du gouvernement Netanyahu.
À la veille de la présidentielle américaine de novembre 2008, des dirigeants du Likoud, le parti de M. Netanyahu alors dans l'opposition, n'avaient pas caché leurs réserves envers M. Obama, faisant en revanche l'éloge de son rival républicain John McCain. Depuis, ils se sont abstenus de prendre publiquement position en faveur des républicains de crainte d'être accusés d'ingérence, mais des personnalités américaines, juives ou non juives, politiquement proches de la droite israélienne ne cachent pas leur soutien au camp anti-Obama. C'est ainsi que le quotidien israélien Haaretz a révélé le 22 octobre que le milliardaire juif américain Sheldon Adelson, un des principaux soutiens de M. Netanyahu, avait versé plusieurs millions de dollars à des organismes républicains très engagés contre le président Barack Obama. Le quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot estimait quant à lui que le président Obama « attend le résultat des élections pour laisser éclater sa colère » suite au refus d'Israël de proroger, ne serait-ce que de deux mois, comme le demandait Washington, un moratoire sur la construction dans les colonies.
Dans ce contexte, M. Netanyahu a annoncé hier qu'il se rendrait le 7 novembre aux États-Unis pour s'exprimer devant les représentants du judaïsme américain et rencontrer notamment le vice-président américain, Joe Biden. Aucune rencontre n'est toutefois prévue avec le président Obama qui sera en Asie à ce moment-là.
Relancées le 2 septembre à Washington sous l'égide des États-Unis, les négociations israélo-palestiniennes sont interrompues depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions dans les colonies juives de Cisjordanie. Pour les reprendre, les Palestiniens exigent un nouveau moratoire, auquel se refuse jusqu'à présent le gouvernement israélien.  

"Israël" est une vraie menace pour la Turquiephari

Dimanche, 31 Octobre 2010 22:08 
IRIB- Il y en a qui appelle cela «un bouleversement», d’autres, une «révolution silencieuse», mais quelle que soit l’appellation, la Turquie n’est plus ce qu’elle était. La République laïque créée par Mustapha Kemal, sur les décombres de l’empire ottoman, consacre, à chaque heure qui passe, son inévitable, nécessaire, retour, dans le giron des Etats musulmans. Le Conseil de sécurité national turc (YAS) vient, ainsi, d’apporter d’étonnantes retouches aux clauses du document dit de sécurité nationale, un texte qu’il a baptisé «Livre rouge», et où il redéfinit les menaces extérieures et intérieures, pour les cinq années à venir. En le feuilletant, tout lecteur, un tant soit peu soucieux de l’avenir du monde de l’Islam, de ces mille et une cabales qui se trament contre son existence même, a l’agréable surprise de voir figurer en tête des pays menaçant la sécurité nationale turque, «Israël». Une première, depuis 1949, la classification se fait sur fond d’un constat d’une pertinence inégalée que le texte formule en ces termes : «L’instabilité dans la région découle de l’action d’Israël, de sa politique poussant à la course aux armements et c’est cette politique-là qui présente un véritable péril pour la Turquie». Mais le Livre rouge va encore plus loin, en considérant les pays voisins, comme la Grèce, l’Irak, l’Iran, ou encore la Russie, non plus comme étant des sources de «danger», mais des «partenaires à part entière». C’est beaucoup pour un Etat amené par une terrible aberration historique, à couper toutes les amarres, à quitter le havre de paix, à partir, en quête d’une illusion, celle qui veut faire croire qu’un pays musulman ne peut être prospère qu’au prix de trahir son héritage, de se renier soi-même, de vivre à l’heure «occidentale». Ce que vient de décider le YAS est plus qu’une simple révision. C’est, en effet, une leçon de résistance au désespoir, à la résignation, à l’insidieuse tentation de changer de peau, de s’oublier, qu’il prodigue à tous les Etats arabo-musulmans. Comment, dès lors, ne pas songer à cette mine de valeurs, à ce havre de prospérité qu’eut pu être le monde musulman, si certains de ses pays ne s’ingéniaient pas à le dénaturer, à le défigurer, en endossant le rôle du cheval de Troie américano-sioniste ?  
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La résistance attaque une voiture des colons sionistes près de Bethléem

[ 31/10/2010 - 11:08 ]
Bethléem – CPI
Une voiture sioniste a été endommagée suite que des résistants palestiniens l'ont ciblée par des coups de feu,samedi 30/10, près du village de Batir à l'Ouest de la ville de Bethléem, en Cisjordanie occupée.
La radio sioniste a rapporté que la voiture transportant des colons sionistes s'est exposées aux tirs des résistants palestiniens, lors de son passage sur la route coloniale près du village de Batir, une balle a pénétré sa porte arrière , sans qu'un blessé ne soit enregistré.
Elle a souligné que des grandes forces de l'armée de l'occupation et les équipes de secours sont arrivées au lieu et ont installé des barrages, lançant une vague de fouille et envahissant le village de Bitar et Houssan pour poursuivre les résistants.
Notons que la résistance palestinienne a intensifié dernièrement ses opérations contre des buts sionistes en Cisjordanie occupée, notamment les opérations d'attaques contre les voitures des colons sionistes, malgré les campagnes communes et continuelles des forces occupantes en collaboration avec les miliciens fidèles au président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans le cadre de ce qui se nomme "La Coordination Sécuritaire".

La Turquie: Les politiques sionistes menacent notre sécurité nationale

[ 31/10/2010 - 11:47 ]
Istanbul – CPI
Le conseil de la sécurité nationale turc qui rassemble la direction politique et militaire a annoncé, dans une réunion tenue le jeudi 28/10, que les politiques de l'occupation sioniste qui peuvent conduire à la course aux armements représentent un réel danger contre la Turquie.
Cela est venu lors d'une réunion du conseil pour modifier la nouvelle copie de "La constitution secrète" ou "Le Livre Rouge" qui représente le document officiel le plus important à déterminer les stratégies turques internes et extérieures pour les 5 années prochaines.
Les journaux turcs ont affirmé que cette annonce est la première de son genre dans l'histoire de la Turquie avec l'Entité sioniste, dès 1949, où l'état de l'occupation a été considéré comme une menace étrangère contre la Turquie.
Les journaux ont souligné que ce classement n'est pas lié au crime perpétré par les pirates de la marine sioniste contre la "Flottille de la Liberté", mais à une question plus dangereuse que l'Attaque sanglante sioniste contre le bateau turc "Mavi Marmara". C'est lié aux politiques de l'entité sioniste qui déstabilisent la région du Moyen-Orient et encouragent le lancement de la course aux armements dans cette région.
La nouvelle copie du livre a été qualifiée d'un changement stratégique à la politique turque dans laquelle on a effacé la Syrie et l'Iran de la liste des pays qui représentent une menace étrangère contre la Turquie bien que la Bulgarie, la Géorgie, l'Arménie et la Grèce représentent une menace partielle contre elle.
Les observateurs voient que cette annonce conduira à compliquer si plus la tension aux relations turques avec l'entité sioniste et la réduction du niveau de la coopération sécuritaire, militaires et commerciale entre les deux côtés. Ces relations ont été détériorées depuis la dernière guerre sioniste contre la Bande de Gaza et l'assaut criminel de la marine sioniste contre la flottille de la Liberté, qui a eu lieu dans les eaux méditerraniennes, le 31 mai dernier,  tuant 9 solidaires turcs et blessant des dizaines de pacifistes internationaux.

Al-Ghoul: l'expulsion de Qabha est un crime portant atteinte à la justice et au moral

[ 31/10/2010 - 12:06 ]
Gaza – CPI
Le ministre des affaires des détenus et libérés dans la Bande de Gaza, Mohamed Faraj al-Ghoul, a condamné fermement la décision de l'occupation sioniste d'expulser l'ancien ministre des affaires des détenus, Wasfi Qabha, du village de Bart'a orientale où il habite avec sa famille et ses proche.
Il a souligné que cette décision s'oppose avec la quatrième convention de Genève.
Dans un communiqué de presse publié le samedi 30/10, al-Ghoul a dit que cette décision injuste vient pour déterminer le crime d'expulsion des députés d'al-Qods de leur ville, le qualifiant un crime qui porte atteinte à la justice et au moral, ainsi qu'il viole toutes les lois et les conventions internationales qui interdisent l'expulsion individuelle, collective et la considérant comme un crime de guerre, selon l'article N° 147 de la convention de Genève.
Il a souligné que l'occupation cible les dirigeants du peuple palestinien et ses personnes morales par l'expulsion, l'arrestation et l'assassinat dans le but de vider la scène palestinienne de leurs hommes pesants et symboliques et leur lutte qui représente un facteur central à la lutte du peuple palestinien.
Il a affirmé que la politique de l'occupation ne réussira plus à expulser les Palestiniens de leurs territoires, ni à frapper leur choix de la résistance qui l'adoptent.
Le ministre a appelé la communauté internationale à intervenir pour empêcher l'occupation de perpétrer des crimes supplémentaires contre les Palestiniens et cesser ses agressions contre les symboles du peuple palestinien et à condamner ses dirigeants devant les tribunaux internationaux.

Un ouvrier palestinien blessé par les tirs de l'occupation au nord de Gaza

[ 31/10/2010 - 12:13 ]
Gaza – CPI
Un ouvrier palestinien a été blessé, ce matin dimanche 31/10, par les tirs de l'occupation israélienne à l'est de la ville de Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza.
Le coordinateur des services médicaux militaires, Adham Abou Salima a déclaré que l'ouvrier âgé 46 ans, a été blessé par une balle réelle à son pied lors qu'il travaillait dans les régions démolies au nord du secteur.
Abou Salmia a déclaré que les équipes de secours ont transporté le blessé à l'hôpital de Kamal Adwan dans la ville. Son état sanitaire est moyen.
Les forces occupantes ciblent les ouvriers palestiniens de façon quotidienne en les empêchant de poursuivre leurs travaux.

Des dizaines de colons sionistes agressent un Maqdissin à cause de son origine arabe

[ 31/10/2010 - 12:57 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les colons sionistes ont poursuivi leurs agressions contre les Palestiniens dans la ville occupée d'al-Qods et en Cisjordanie, où des dizaines d'entre eux ont frappé sauvagement, ce matin dimanche 31/10, un Jeune Palestinien des habitants de la ville occupée d'al-Qods, lors de son passage dans la rue de Halil, jusqu'à ce qu'il ait perdu la conscience.
La famille du jeune Farid Kamel Toubassi, 28 ans, a déclaré que son fils existe dans la chambre de soins intensifs dans l'hôpital de Hadassa Eïn Karem, après qu'il a été frappé sauvagement par des dizaines de colons sionistes.
La famille a ajouté que l'état sanitaire de son fils est grave, inquiétant et très difficile, où il s'est exposé aux coups violents sur tout son corps, notamment sa tête et sa poitrine et qu'il ne se lève que pour quelques minutes avant de perdre de nouveau la conscience, et jusqu'à maintenant, on ne peut pas connaître les conséquences négatives de ces attaques à l'avenir.
Le frère du blessé a déclaré qu'il a pu parlé avec son frère blessé, hier samedi, affirmant qu'après la fin de son travail au minuit de jeudi dernier, l'un des colons sionistes lui a attaqué, criant: c'est un arabe, c'est un arabe et puis, il lui a déposé sur le terrain, où plus de 30 extrémistes sionistes lui ont tiré vers une cour vide, le frappant sauvagement.
Les colons sionistes l'ont quitté près d'un conteneur de déchets où un citoyen palestinien lui a trouvé et a transporté à l'hôpital.