dimanche 23 octobre 2011

Mg Rai à Ban : l’instance internationale doit faire pression sur Israël

23-10-2011
Le patriarche maronite Béchara Rai a réitéré devant le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Mon ce qu’il avait dit auparavant : les nations Unies et la communauté internationale  devraient assumer leurs responsabilités dans le conflit arabo-israélien avant de demander le désarment du Hezbollah.
A l’issue de sa rencontre avec Ban au siège de l’organisation onusienne à New York, et lors d’une conférence de presse, il avait été interrogé sur le Hezbollah, rapporte la correspondante du journal libanais AsSafir, qui accompagnait le dignitaire maronite en tournée aux Etats-Unis.
«  Oui ceci cause un problème et des divisions. Mais la solution ne vient pas du Liban seulement. La communauté internationale se doit d’abord de faire pression sur Israël pour l’amener à se retirer des territoires qu’il occupe, à mettre à exécution ses décisions liées au retour des Palestiniens, et à équiper l’armée libanaise, ce qui ôtera au Hezbollah ses prétextes », a-t-il affirmé.
Et d’ajouter : «  aidez-nous sur le plan international pour que nous entendions avec le Hezbollah sur le plan interne. Je ne lie pas le désarmement avec ces trois points, mais comme il y a un rôle au Liban, il y en a un à la communauté internationale ».
Affirmant être venu transmettre au numéro un onusien «  nos préoccupations au Moyen Orient pour la paix », il a poursuivi que cette paix, est liée à deux choses : «  mettre fin à l’occupation des territoires occupés, et à la question des réfugiés palestiniens ».
Selon ses propos, «  la clé de la paix au Moyen orient passe par la résolution du conflit entre les Israéliens et les Palestiniens et les Arabes. En mettant à exécution les résolutions internationales, en instaurant un état palestinien, et de faire en sorte qu’Israël soit un état protégé semblables aux autres pays du monde, comme l’a affirmé le pape Benedictus XVI ».
Selon des sources poches, le patriarche avait auparavant évoqué devant son hôte, lequel était accompagné de son conseiller pour le Moyen Orient Terry Road-Larsen,  la situation des Chrétiens dans la région à l’ombre des soulèvements populaires dans le monde arabe. « Concernant le printemps arabe, l’église n’est ni pour ni contre. Mais elle parle du respect des principes démocratiques, de justice et de stabilité. Elle met en garde contre des guerres civiles et la montée de mouvements fondamentalistes qui puissent accéder au pouvoir parce qu’ils sont armés et financés ».
Il avait tenu auparavant à signaler : «  les Chrétiens se trouvent en Orient depuis l’histoire. Ils jouent un rôle dans la renaissance de leurs parties. Ne les regardez-pas comme s’ils étaient des minorités seulement »
Durant son point de presse, monseigneur Raï avait donné l’exemple de l’Irak : «  la démocratie qu’on a voulue à l’Irak a expulsé un million de chrétiens » craignant que la Syrie ne subisse un sort similaire.
Par ailleurs et selon le site en ligne libanais elnashra, la visite qui aurait dû avoir lieu entre le dignitaire religieux libanais et le président américain Barak Obama aurait été annulée sur demande  de sa conseillère d’origine égyptienne pour les questions arabes et islamiques, Dalia Moujahid, en collaboration avec son assistant John Espito. C’est un responsable américain qui a gardé l’anonymat qui a dit ceci à la correspondante du site libanais aux États-Unis.
La raison serait que Mme Moujahid fait pression sur Obama pour qu’il soutienne le courant  sunnite pour faire face au courant iranien dans la région ! Et ce à la demande du haut commandement des Frères musulmans d’Égypte ! 
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Une fois encore, un maqdissin est contraint de démolir sa maison lui-même

[ 23/10/2011 - 14:25 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le citoyen maqdissin Ahmad Abd al-Rahim Balbisi a été forcé de démolir lui-même sa maison de deux étages, située dans la rue Yaqout Hamawi à Wadi Jouz (al-Qods occupée), et ce, avant la tenue d’une audience du tribunal de la municipalité de l’occupation le 25 octobre.
Balbisi a déclaré qu’en construisant sa maison, il voulait éviter l’éclatement de sa famille à la fin de l’année 2008. Il ajoute : « ceci,d’autant plus que la maison dans laquelle nous vivons est petite et ne suffit pas à la famille, ce qui m’a contraint à construire pour y faire habiter mes enfants mariés ».
Il a précisé que "les employés municipaux de l’occupation sont venus chez lui et ont interrompu les travaux avant le coulage du béton. Nous avons été conduits au tribunal qui nous a demandé les permis de construire, mais nous n’étions pas en mesure de payer des frais exorbitants, alors le tribunal a décidé la démolition de la maison".
Balbisi a affirmé avoir commencé l’opération de démolition avant l’audience afin d’éviter que le tribunal lui impose de verser 50 000 shekels en plus de la démolition et de son coût.
Il faut noter que Balbisi est au chômage, il est malade et quinze personnes vivent chez lui, y compris ses enfants mariés, sans compter qu’il a subi des pertes de 70 milliards de shekels à cause des mesures racistes de l’occupation contre les maqdissins.

Livni : L’accord d’échange a renforcé le pouvoir du Hamas et affaibli Israël

[ 23/10/2011 - 15:00 ]
Al-Qods occupée – CPI
La chef de l’opposition en entité sioniste, Tzipi Livni, a mis en garde contre les répercussions de l’accord d’échange de prisonniers qui a été conclu et exécuté pour sa première étape, entre le mouvement du Hamas et le côté sioniste. Cet avertissement intervient malgré son soutien à cet accord lors de sa signature il y a une dizaine de jours.
La présidente du parti Kadima (le plus grand parti d’opposition) a estimé que l’accord d’échange de prisonniers qui stipule la libération de 1027 prisonniers et prisonnières palestiniennes en échange de celle de Gilad Shalit, a affaibli Israël et constitue une cause de l’augmentation de la force du mouvement du Hamas.
Le journal hébreu Yediot Aharonot a rapporté dimanche de Livni : « La pression du public israélien a forcé le gouvernement de Benjamin Netanyahu à accepter l’accord, et qu’avec cela il a contribué à au renforcement du pouvoir du mouvement du Hamas au détriment de la puissance d’Israël qui s’est affaibli ».
Livni a justifié sa position vis-à-vis de la réussite de l’accord d’échange et son silence face à la décision du gouvernement Netanyahu en affirmant qu’elle « ne voulait pas faire de cette question un sujet de différend politique entre son parti et le gouvernement ».

Procès en cours sur le meurtre de Vittorio Arrigoni

Gaza - 23 octobre 2011
Par ISM-Gaza
20 Octobre 2011 - Le procès militaire des quatre hommes accusés de la mort de l'activiste italien d'ISM Vittorio Arigoni a repris à Gaza-ville aujourd'hui. La petite salle d'audience était pleine d'amis et de collègues d'Arigoni et des membres des familles des accusés. Ceux-ci ont comparu sans entraves, dans une cellule vitrée installée dans la salle, et sont restés debout tout au long du procès.
Procès en cours sur le meurtre de Vittorio Arrigoni
Au début du procès aujourd'hui, les parties ont examiné où elles en étaient restées à la fin de l'audience du 22 septembre.
Le procureur, vêtu d'un pantalon militaire olive et d'une chemise kaki, a alors déclaré que "chacun des accusés l'a étranglé [Arrigoni] avec des menottes en plastique," et que les quatre étaient donc complices de l'enlèvement d'Arrigoni et de son assassinat. Auparavant, seuls deux des prévenus avaient été accusés du meurtre, un autre de complicité dans l'enlèvement et le meurtre d'Arrigoni, et le quatrième d'avoir procuré la maison où son corps a été retrouvé pendu.
L'avocat de l'accusé Mohammed Salfiti a alors demandé que le fonctionnaire responsable de la vidéo et du rapport des aveux des prévenus pour le compte du gouvernement comparaisse pour que la défense puisse l'interroger. Les trois juges ont rejeté la requête après que le procureur ait déclaré que "dans l'armée, nous ne formons qu'un," et que la personne qui avait fait le rapport avait déjà confirmé son exactitude.
Le procureur a alors présenté comme preuve un téléphone portable et un ordinateur portable, dont il a déclaré qu'ils avaient été utilisés dans la commission du meurtre d'Arrigoni.
Le juge Mansour a alors montré le téléphone portable à Salfiti et lui a demandé si c'était le sien. Salfiti a déclaré que "je suis arrivé après qu'ils l'aient enlevé et j'ai enregistré cette vidéo sur mon portable."
Le prévenu Tamar Hasasnah a ensuite été appelé à sortir de la cellule et a été interrogé par le juge Mansour sur la manière dont un ordinateur portable admis comme preuve avait été utilisé dans la commission du crime. Hasasnah a déclaré que l'ordinateur portable avait servi à éditer la vidéo d'Arrigoni et à la publier sur Internet.
Après le témoignage d'Hasasnah, le procureur a ajouté que les prévenus "s'étaient servis de l'ordinateur portable pour éditer la vidéo et la publier sur Internet et demander la libération de Hisham al-Saidany," puis a décrit l'état physique d'Arrigoni comme montré sur la vidéo. Le gouvernement avait arrêté al-Saidany, le leader de Tawhid al-Jihad, groupe qui nie toute implication dans le meurtre, en mars 2011.
Salfiti a alors témoigné que l'ordinateur portable était à lui, et qu'il avait servi à publier la vidéo d'Arrigoni sur Internet.
Après une vingtaine de minute d'audience, une dispute a éclaté entre avocats lorsque la défense a interrompu le procureur et a affirmé ne pas avoir reçu de copies de certains dossiers relatifs à l'ordinateur, dossiers que l'accusation a affirmé avoir déjà mis à leur disposition. L'avocat de la défense a alors dit au juge, "il essaie de nous traiter de menteurs."
Le procureur a alors demandé au juge si la suite du procès pouvait être reportée de manière à ce qu'il puisse "avoir d'autres dossiers" nécessaires au procès, sans que ces dossiers exacts ne soient spécifiés. Le tribunal a accepté d'ajourner le procès jusqu'au jeudi 3 novembre 2011.
Un avocat du Palestinian Committee for Human Rights (PCHR) et cinq activistes d'ISM, dont un avocat, ont assisté à l'audience.
Arrigoni, membre de longue date d'ISM, a été kidnappé et tué le 14 avril 2011.

Photo
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM
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Carte interactive : Escalade de la violence des colons

Cisjordanie - 23 octobre 2011
Par Al Haq
La violence des colons contre les Palestiniens vivant en Cisjordanie a augmenté de façon alarmante ces derniers mois. Cette carte montre les cas d'attaques de colons qui se sont produits en Cisjordanie depuis le 5 septembre 2011, selon les enquêtes des chercheurs d'Al-Haq sur le terrain.
Carte interactive : Escalade de la violence des colons
Cliquez sur ce lien :
http://alhaq.mits.ps/index.php/multimedia/interactive-map-settler-violence
puis sur chaque icône pour avoir des informations sur chaque incident.
Cochez les cases à gauche de la carte pour ajouter d'autres indications sur la carte.
Design: Tom Palmer
Violations data: Al-Haq's Monitoring and Documentation Department
Geographical data: OCHA OPT
Date: September 2011
Source : Al Haq
Traduction : MR pour ISM
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La lutte pour l'eau à Gaza

Gaza - 23 octobre 2011
Par Leila Al-Najar et Ishraq Othman
Le camp de la plage "Al-Shate" est situé à l'ouest de Gaza ville. Des petites maisons sont entassées, dans une odeur insupportable qui émane de l'égout qui court à travers les ruelles. En tant que bénévoles du projet Youth for the Right of Water and Sanitation (YRWS) (Jeunes pour le droit à l'eau et à l'assainissement), nous allons régulièrement rendre visite aux familles du camp pour notre étude de cas sur les problèmes d'eau. Les habitants souffrent énormément de graves problèmes d'eau causés par l'occupation israélienne qui, depuis des années, vole et exploite toutes les ressources en eau pure : l'aquifère, le Jourdain, la vallée de Gaza et le lac de Tibériade. C'est ainsi que toutes les nappes phréatiques ont commencé à s'assécher et que le problème de l'eau saumâtre apparaît de plus en plus dans la plupart des maisons de Gaza.
La lutte pour l'eau à Gaza
"Soif de justice"
Nous avons rendu visite à Haider Saed Abu-Jazya, un charpentier de 51 ans et père de 14 enfants, dont la famille a une longue histoire de problèmes d'eau. "Nous souffrons de coupures et de la répartition inéquitable de l'eau depuis 10 ans. Nous n'en avons que deux jours par semaine, de minuit au matin. Avec le problème d'une ressource insuffisante, un autre problème est apparu, l'eau salée," dit Haider, qui paraît plus vieux que son âge.
Le ton de la voix d'Haider nous dit qu'il est extrêmement préoccupé par la vie de sa famille. Il est vraisemblable qu'il va transmettre à ses enfants le malheur dont il a hérité de ses parents réfugiés. "Pouvez-vous boire un tasse de thé mélangée à trois cuillerées de sel ? Bien sûr que non," souligne-t-il.
Il décrit les effets négatifs de l'eau salée et polluée sur sa famille. Pour y pallier, il est obligé d'acheter un bidon de 500l d'eau/par jour, qui lui coûte 15NIS (3€). Quelquefois, il emprunte à un ami ou à un voisin pour la payer, d'autres fois ses amis n'ont pas d'argent à lui offrir.
L'eau courante est utilisée pour la boisson mais aussi pour l'usage quotidien ordinaire. Haider a une grande famille, et ses revenus sont trop faibles pour couvrir les besoins les plus simples et les plus importants de la vie comme l'eau, qui doit être accessible à tous, en tant que droits de l'homme.
"Une maison sans eau est aussi calme que le désert," conclut-il.
Il lui est arrivé de manquer d'eau pendant deux semaines d'affilée, alors sa femme ne pouvait pas s'occuper des taches ménagères comme la cuisine, le lavage et la lessive. Ils ont dû jeter leurs vêtements sales, qu'ils ne pouvaient pas réutiliser.
Comment un être humain peut-il survivre dans des conditions pareilles ? Comment un être humain peut-il être infecté par les maladies de l'eau saumâtre ?
"La mauvaise qualité de l'eau provoque des allergies et des boutons rouges apparaissent sur la peau de mes enfants," soupire sa femme.
Que faire ?
"Tous les habitants du quartier se sont rassemblés et sont allés à la mairie pour se plaindre de nos problèmes d'eau ; on a eu des promesses, jamais tenues," dit-il.
Haider parle au nom de la nation palestinienne, espérant que sa voix sera entendue sur toute la planète.
A ceux qui liront cet article, imaginez quelle serait votre vie si vous ne pouviez pas avoir une goutte d'eau pure.
Toute la Palestine souffre d'un grave manque d'eau et l'eau de Gaza en particulier sera épuisée d'ici 2020.
"Aussi longtemps que le monde se retranchera dans un silence absolu, Gaza continuera à se transformer en un terrain aride. Gaza a besoin de votre aide, n'hésitez pas à aider notre peuple."
Source : Mondoweiss
Traduction : MR pour ISM
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Israël impose des manuels scolaires censurés à Jérusalem Est

Jérusalem - 23 octobre 2011
Par Jalal Abukhater
Jalal Abukhater habite Jérusalem Est et est en fin d'études secondaires à Ramallah. On peut le suivre sur twitter @JalalAK_jojo
Alors qu'on retrouve les grands titres de l'actualité dans tous les médias, d'autres informations passent pratiquement inaperçues. Pour exemple : l'Administration israélienne de l'Enseignement à Jérusalem (JEA) a récemment décidé d'imposer l'utilisation de nouveaux manuels scolaires censurés dans toutes les écoles privées de Jérusalem Est. La JEA est un organe paritaire de la municipalité de Jérusalem et du ministère israélien de l'Enseignement. Jusqu'à présent, les écoles publiques de Jérusalem Est gérées par la JEA sont déjà contraintes d'utiliser les manuels scolaires censurés publiés par Israël, et la JEA essaie d'obliger les écoles privées à faire de même, en dépit du fait qu'elle n'a sur elles aucune autorité.
Israël impose des manuels scolaires censurés à Jérusalem Est
Manuels scolaires censurés à Jérusalem Est (Photo: Jalal Abukhater)
La décision vient d'une initiative d'un membre de la Knesset, Alex Miller, du parti Yisrael Beiteinu, qui dirige aussi la commission Education de la Knesset. Miller a déclaré (en hébreu) qu'à Jérusalem Est, "l'ensemble du programme devrait et doit être israélien."
Au début de l'année scolaire 2011-2012, des étudiants et des parents ont protesté contre la décision d'imposer les nouveaux contenus scolaires censurés à leurs écoles. Ils ont menacé d'amplifier leurs protestations si la JEA continuait à faire pression et ont dit qu'ils ne fréquenteraient plus les écoles dont l'administration appliquerait la décision de la JEA. Cette initiative du ministre israélien de l'Enseignement est complètement illégale en vertu du droit international, qui considère Jérusalem Est comme un territoire occupé ; en tant que telle, la démarche est une nouvelle violation directe de la Quatrième convention de Genève et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, en particulier l'Article 13 du Pacte. La démarche vise à éradiquer l'identité palestinienne ; les changements dans les manuels scolaires sont dangereux et ne peuvent être ignorés.
Je me suis procuré une copie d'un rapport qui met en lumière les modifications faites par la JEA dans les livres scolaires palestiniens en usage depuis la signature des Accords d'Oslo en 1993. Le rapport liste la plupart des changements faits aux manuels scolaires utilisés du cours préparatoire à la seconde.
1. Le logo de l'Autorité palestinienne, qui était imprimé sur toutes les couvertures des livres scolaires, a été enlevé et remplacé par celui de la municipalité de Jérusalem.
2. Dans les manuels censurés, toute mention à ou photo d'un drapeau palestinien ont été enlevés, même dans les livres de coloriage des enfants de 6 ans.
3. De même dans les manuels du cours préparatoire, l'histoire d'une prisonnière qui rentre chez elle et un poème sur "l'aube de la liberté" ont été retirés des versions censurées.
4. Toutes les mentions du terme Nakba (la catastrophe, en référence à la dispersion et à l'exode palestiniens en 1948) et du droit au retour palestinien ont été enlevées, y compris des poèmes de poètes palestiniens exilés exprimant leur nostalgie de leur belle patrie. Des poèmes et des chants sur la beauté du paysage palestiniens ou des poèmes qui mentionnent les checkpoints israéliens ont aussi été gommés.

5. L'histoire antérieure - d'il y a des centaines d'années - est censurée elle aussi. Dans le manuel de CM1, l'histoire de Saladin et la Bataille de Hattin ont disparu. De même une histoire sur le Siège d'Acre pendant l'invasion napoléonienne a été supprimée.
6. En fait, toutes les mentions à la ville d'Acre ont été retirées, y compris un poème qui appelle Acre "la fiancée de la mer", ainsi qu'un récit d'étudiants visitant la ville pour la première fois. De plus, toutes les mentions de Jérusalem en tant que "Al-Quds" ont été gommées, et dans le livre de CE1, le récit d'un voyage à la Vieille ville de Jérusalem a lui aussi disparu.
7. Toutes les mentions d'Israël en tant que force occupante, ou Jérusalem Est en tant que ville occupée, ont été enlevées, pour affirmer le contrôle israélien sur les terres palestiniennes occupées derrière les lignes d'armistice de 1967. De plus, il n'est plus fait aucune référence aux Palestiniens en Israël en tant que Palestiniens, nulle part.

8. Tous les récits, chants et poèmes sur le premier ou le second soulèvements palestiniens ont été effacés. Voici un exemple que donne le rapport sur une chanson censurée que la JEA accuse d'inciter à la violence : "Jérusalem attend que la sombre occupation dépérisse et que le jour lumineux de la liberté arrive." C'est la seule partie du chant cité par le rapport.
9. Dans les livres de géographie de 4ème, le problème de la pollution de l'environnement palestinien aborde le déversement des eaux usées des colonies sur les villages palestiniens de Cisjordanie ; ce cours a entièrement disparu. De même dans tous les manuels de géographie, des faits sur la crise palestinienne de l'eau - comme dans la Vallée du Jourdain, où les 8.000 colons reçoivent 20 fois plus d'eau que les 2,5 millions de Palestiniens vivant en Cisjordanie - ont été entièrement gommés dans les nouveaux livres scolaires censurés.
10. Les livres d'histoire de 3ème et de 2nde ont été presque entièrement censurés ; les cours qui traitent de la question palestinienne depuis la Déclaration Balfour (1917) jusqu'à la Nakba (1948) ont disparu, et les élèves n'ont plus que des pages blanches à regarder.
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David Ben-Gourion a dit un jour, dans une conversation avec Nahum Goldman : "[…] C'est naturel : nous avons pris leur pays, […] pourquoi accepterait-il cela ? Peut-être oublieront-ils, dans une ou deux générations, mais pour le moment, c'est impossible."
Nous n'avons pas oublié, et jamais on ne nous obligera à oublier.
La question est dangereuse au-delà de toute description, et il ne faut pas que des actes aussi illégaux passent inaperçus. Il faut agir rapidement et soutenir les écoles qui ont refusé de travailler avec des manuels scolaires aussi falsifiés. La JEA a déjà menacé de couper toute subvention à ces écoles, et elles ont besoin de soutien.
Chacun a le droit de préserver son identité, son patrimoine et son histoire. Chacun a le droit de recevoir un enseignement adéquat dans l'école qu'il fréquente ; personne ne mérite de recevoir une propagande censurée, politisée, qui vise à contrôler les esprits des jeunes, en aucune façon. On ne nous obligera pas à oublier, ni à ignorer notre propre identité.
Source : +972mag
Traduction : MR pour ISM
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Zoabi : il est impossible de libérer nos prisonniers puis de les livrer à l’occupation

[ 23/10/2011 - 12:39 ]
Al-Nasserah – CPI
La député à la Knesset de l’occupation, Hanin Zoabi, a écrit dans un article dimanche : « Personne ne conteste le fait que l’accord est une réussite palestinienne, mais Olmert a déclaré en 2006 qu’il ne se soumettrait pas au Hamas et qu’aucun prisonnier palestinien ne serait libéré. Shalit n’est sorti de sa captivité que lorsque les Palestiniens l’ont voulu, et non lorsqu’Israël l’a voulu. Les Palestiniens ont voulu, et Israël s’est inclinée ».
Elle poursuit : « Après la capture de Shalit, Gaza s’est affirmée politiquement, elle a résisté au blocus et a su rester ferme. Durant de longues années, Gaza n’a accordé aux services de renseignements israéliens aucune marge de manœuvre et de travail pour retrouver la trace de Shalit ».
« Israël n’a pas réussi à récupérer Shalit sans contrepartie, mais elle a pu faire payer à toute la Bande de Gaza  le prix de sa captivité, et le peuple palestinien a accepté d’en payer le prix par un blocus inhumain, en échange de la libération de prisonniers, et non en échange de la libération de Gaza. C’est un autre message politique passé par Gaza l’héroïne lors de son blocus, elle a accepté de négocier sur la libération des prisonniers et non sur la levée de son siège. Gaza assiégée libère nos prisonniers politiques », a-t-elle ajouté.
Zoabi a souligné que l’accord mené par Gaza alors qu’elle est assiégée montre le statut et le poids de la cause des prisonniers dans la lutte du peuple palestiniens. Il n’y a pas de lutte palestinienne complète que la cause des prisonniers, Jérusalem, et les réfugiés ne soient une partie centrale de la lutte et ses objectifs.
Elle a conclu en disant : « D’autre part, la réussite de l’accord de l’Autorité palestinienne se place devant une mission historique liée à la sauvegarde des réalisations nationales pour l’accord, et la protection des acquis de l’accord, avec l’arrêt de la coordination sécuritaire sans laquelle il sera plus difficile pour Israël de poursuivre les arrestations. Il est donc impossible de libérer nos détenus d’une main, et de les livrer à Israël d’une autre ».
D’un autre côté, il faut l’impulsion d’un investissement populaire des deux côtés de la ligne verte, et transformer la cause des prisonniers en cause centrale de notre lutte politique.

PO : les chances de relancer le processus de paix sont minces (OLP)

23 Octobre 2011
IRIB - Les autorités palestiniennes estiment que les chances de relancer le processus de paix palestino-israéliennes sont minces, l'Etat hébreu poursuivant la colonisation des territoires occupés, a annoncé le secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo. "Le Quartette des médiateurs pour le Proche-Orient rencontrera séparément le 26 octobre à Qods les parties israélienne et palestinienne pour envisager la possibilité d'une reprise des négociations de paix, suspendues en octobre 2010. Je ne pense pas que le reprise du processus politique avec Israël soit possible, les chances sont minces", a-t-il indiqué sur les ondes de la radio Voix de la Palestine. Yasser Abed Rabbo a rappelé que le gel total et immédiat de la colonisation était une condition essentielle à la reprise du dialogue. Les Palestiniens refusent de reprendre les négociations directes avec Israël tant que ce dernier n'acceptera pas le principe de la coexistence de deux Etats - israélien et palestinien - conformément aux frontières d'avant 1967. Il exige également que le régime sioniste cesse la colonisation de la Cisjordanie et de Qods-Est. Israël exclut pour sa part tout retour aux frontières d'avant la guerre des Six Jours. Il refuse en outre de partager Jérusalem avec les Palestiniens et le considère comme la capitale éternelle et indivisible de l'Etat hébreu. Le processus de paix se trouvant dans l'impasse, le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a présenté le 23 septembre au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, une demande d'adhésion d'un Etat palestinien aux Nations unies et de sa reconnaissance par la communauté internationale. 

« Ils craignent même nos festivités »

Fadwa Nassar
23 octobre 2011
C’est par ces termes que le haut comité de liaison des masses arabes, qui représente forces politiques et associations civiles dans la partie de la Palestine occupée en 1948, a décrit la tentative de la police sioniste d’interdire la tenue d’un rassemblement central, pour célébrer la libération de 5 prisonniers, dans le cadre de l’échange ayant permis la libération de 1027 prisonniers et prisonnières contre le soldat Shalit.
« Ils craignent même nos festivités » a titré le communiqué du haut comité de liaison qui dénonce les intimidations de la police auprès des propriétaires de salles dans la ville de Tira, dans le Triangle, où devait se tenir le rassemblement. Le communiqué ajoute que la célébration ne sera pas annulée, mais reportée, le temps de trouver une autre vaste salle pour l’occasion.
Unir le peuple et unifier le pays
5 prisonniers palestiniens des territoires occupés en 48 font partie de l’échange, dont le plus âgé des prisonniers, Sami Younes (80 ans), de Ar’ara, dans le Triangle. En font également partie Mokhles Berghal et Mohammad Ziyade, tous les deux de Lid, Ali Amriye, d’Ibtin, près de Haïfa ainsi que Mohammad Jabbarin, d’Umm al-Fahem. Quatre d’entre eux étaient condamnés à perpétuité et avaient été arrêtés dans les années 80, ce qui signifie qu’ils étaient détenus depuis plus de 25 ans. En les incluant dans l’accord d’échange, la résistance a brisé deux « règles » sionistes : libérer des prisonniers de 48, comme on les appelle, que l’Etat sioniste considère comme étant une « affaire interne » et qu’il refuse, notamment depuis les accords d’Oslo, qu’ils fassent partie de tout échange ; et libérer des combattants « ayant les mains tâchées du sang juif ».
Il en est de même pour les prisonniers d’al-Quds. Au total, 38 prisonniers et prisonnières d’al-Qods ayant été libérés sur un total de 48 (45 prisonniers et 3 prisonnières) avaient été condamnés à la prison à perpétuité. Parmi eux, 21 prisonniers sont détenus depuis plus de 20 ans. Ces quelques chiffres statistiques montrent l’importance de l’accord d’échange qui s’est concrétisé, le 18 octobre dernier, par la libération de 477 prisonniers et prisonnières, en attente de la libération de 550 prisonniers dans deux mois, selon les termes de l’accord. Ils montrent également l’immense victoire de la résistance, qui a su arracher à l’Etat sioniste, des combattants et résistants qu’il pensait enfermer jusqu’à la fin de leurs jours.
La libération des prisonniers de 48 et d’al-Qods, aux côtés des autres prisonniers palestiniens, ouvre une nouvelle page dans l’histoire du mouvement national des prisonniers. Si depuis les accords d’Oslo, aucune force n’avait réussi à libérer ces derniers, la résistance palestinienne a réussi cet exploit. Haniyyé, le premier ministre palestinien à Gaza, y a vu se dessiner les frontières de la Palestine, en répondant à Mahmoud Abbas, qui avait déclaré à Ramallah peu de minutes auparavant, qu’il allait reprendre les négociations pour fonder un Etat sur les frontières de 67. En incluant les Palestiniens de 48 et ceux d’al-Qods dans l’accord d’échange, la résistance a affirmé sa vision concernant l’avenir de la Palestine, pays colonisé devant être libéré « de la mer au fleuve ».
Interviewé à la télévision, le prisonniers libéré Sami Younes a affirmé cette même conception de la géographie politique de la Palestine, sans ciller ni hésiter, tout comme il a salué la résistance et le Hamas, et réclamé que la résistance agisse pour capturer d’autres soldats, comme Shalit, pour faire plus d’échanges et libérer tous les prisonniers demeurés hors de l’échange.
C’est d’ailleurs le mot d’ordre général lancé par le peuple palestinien dans son ensemble, à l’exclusion des bénéficiaires de l’Autorité palestinienne de Ramallah, de ceux qui continuent à croire que les Nations-Unies ou le Quartet les aidera à relever la tête et à libérer le pays et les prisonniers.
L’unité des Palestiniens s’est également affirmée dans les festivités organisées, pour célébrer cette victoire. A Gaza et en Cisjordanie, des festivités centrales ont rassemblé le peuple palestinien, mais l’occupant a refusé ces manifestations de joie, dans la ville d’al-Qods et dans les territoires occupés en 48. Si les Maqdisis et les Palestiniens de 48 ont pu célébrer la libération des prisonniers, localement, dans les quartiers ou villes d’où sont originaires les prisonniers, ils ne purent exprimer leur joie collectivement : les sionistes craignent leur joie, ils enragent de les voir aussi allègres, ivres de bonheur, et l’affirmer aussi puissamment. Ils enragent de les voir réclamer aussi crûment la nécessité de kidnapper des soldats sionistes pour libérer les 5000 et plus prisonniers toujours détenus.
La rage crève leur entendement. C’est la raison pour laquelle la police sioniste s’est sauvagement jetée sur les jeunes Palestiniens de 48, arrêtant plusieurs d’entre eux, alors qu’ils manifestaient devant la prison Hasharon. Ces jeunes, appartenant à tous horizons politiques mais aussi à l’association « Hurriyat », ont lancé le mouvement « affamés de liberté » dès le début de la grève de faim lancée par les prisonniers qui protestaient contre la pratique de l’isolement. Ils ont participé à la grève de la faim, l’ont arrêtée avec les prisonniers, après que ces derniers aient obtenu l’assurance du directeur des prisons la cessation de cette mesure inhumaine. Mais les jeunes ont poursuivi le mouvement, circulant dans la ville de Haïfa et protestant devant les prisons, en vue de « conscientiser la population sur la question des prisonniers », entre autres. La répression féroce de leur mouvement devant la prison Hasharon indique le désarroi des services sécuritaires de l’entité coloniale face au mouvement grandissant, au sein des Palestiniens de 48, du désir d’unité et d’unification de la Palestine.
Echec sioniste
Le désarroi des sionistes et la perte de confiance en eux-mêmes face à la combativité du peuple palestinien, qui vient de remporter une nouvelle victoire sur l’ennemi, sont souvent masqués par une propagande raciste, à laquelle malheureusement restent sensibles des Arabes qui se donnent l’air de réfléchir et qui se veulent « supérieurs » à la masse. L’équation 1 soldat sioniste contre 1027 prisonniers palestiniens fut expliquée par le fait qu’un soldat sioniste valait 1027 prisonniers palestiniens. Selon Abou Ubayda, porte-parole des Brigades d’al-Qassam, une telle explication sert à camoufler le déboire et l’échec des sionistes. La libération du soldat sioniste n’a donné lieu à aucune manifestation de liesse chez les sionistes, qui vivent la défaite. Il fut froidement accueilli par leur premier ministre, partagé entre le fait de le rendre responsable d’un tel déboire et le souhait d’accueillir un soldat rentré dans les rangs après 5 ans de capture. C’est la répétition de l’échec sioniste suite à chaque échange avec le Hezbollah, notamment. De plus, pour répondre à l’explication raciste d’une telle équation, Il aurait encore mieux valu 1 sioniste contre 6000 prisonniers palestiniens, plutôt que 1000 sionistes pour 1 prisonnier palestinien, et dans tous les cas, les sionistes ont déchaîné deux guerres, dont la plus meurtrière en 2008, pour réaliser l’équation 1 contre 0. C’est grâce aux martyrs à Gaza, c’est grâce à la longue endurance de la population encerclée à Gaza, c’est par la souffrance et la confiance de milliers de familles dans la résistance, et par l’endurance de l’équipe des négociations, mais c’est surtout grâce aux martyrs tombés lors de la capture du soldat sioniste, que nous avons réussi un tel exploit et à imposer une telle équation : 1 contre 1027.
Ils sont enragés d’avoir été obligés de libérer ce grand nombre de résistants, dont de nombreux condamnés à perpétuité, dont de nombreux Maqdisis et quelques Palestiniens de 48, ils sont enragés d’avoir été contraints de bousculer leurs « règles » concernant les échanges. Ils sont enragés de voir à nouveau ces résistants libérés porter leur uniforme de combat, comme le firent immédiatement les prisonniers du Jihad islamique, libérés vers Gaza. Dans leur déboire, ils lancent des menaces et préparent les assassinats des résistants. Les sionistes continuent à dévaler la pente.
Transmis par l'auteur

Le Hamas renforcé par l'échange de Palestiniens contre Shalit (Tzipi Livni)

AFP | 23/10/2011
La dirigeante du parti israélien d'opposition Kadima, Tzipi Livni, a estimé dimanche que l'échange du soldat Gilad Shalit contre un millier de prisonniers palestiniens avait renforcé le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza. "Tout le monde comprend que le (mouvement islamiste) Hamas extrémiste s'est renforcé, et Israël doit à présent agir pour retrouver ses capacités de dissuasion", a-t-elle affirmé à la radio publique israélienne.
Le soldat franco-israélien Gilad Shalit, détenu au secret à Gaza pendant cinq ans et quatre mois, a recouvré la liberté mardi en vertu d'un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas. Selon cet accord, Israël a relâché un premier groupe de 477 prisonniers et doit en élargir 550 autres dans les deux mois.
"Nous devons établir la liste de ces 550 prisonniers libérables avec Abou Mazen", le président palestinien Mahmoud Abbas, qui dirige le Fateh, mouvement rival du Hamas, a déclaré la chef de Kadima (centre). "Israël doit sortir de l'isolement international et régler le conflit avec les Palestiniens qui sont pragmatiques", a-t-elle ajouté.
Mme Livni a indiqué qu'elle s'était récemment engagée envers Noam Shalit, le père du soldat libéré, à ne pas s'exprimer publiquement sur l'accord d'échange "pour ne pas en faire un argument politique". "Ma position à cet égard est cependant bien connue (...) Cet accord risque de nuire stratégiquement à l’État d'Israël", a-t-elle déclaré dans une interview au quotidien Yediot Aharonot. "Je me suis réjouie du retour chez lui de Gilad", a-t-elle dit, tout en soulignant : "Pour moi, il est clair qu'il ne faut pas payer n'importe quel prix pour (récupérer) un Israélien enlevé".
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Israël/détenus : nouvelles règles d’échanges

23 Octobre 2011
IRIB-Le ministre israélien de la Guerre, Ehud Barak, a affirmé dimanche qu'Israël devait fixer de nouvelles règles pour ses futurs éventuels échanges de prisonniers, après l'échange du soldat Gilad Shalit contre un millier de détenus palestiniens.
"Je suis heureux de l'accord (avec le Hamas) sur l'échange contre Gilad Shalit, mais nous devons établir de nouvelles règles" en matière d'échange de prisonniers, a déclaré M. Barak au journal gratuit Israël Hayom. "Un changement profond s'impose (...) Les nouvelles règles devront tenir compte de nos intérêts étatiques et être plus proches de celles adoptées par divers pays occidentaux comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne ou l'Australie", a-t-il ajouté. M. Barak a fait allusion à la Commission de l'ex-juge de la Cour suprême Méir Shamgar chargée il y a près de quatre ans d'établir les critères et paramètres à observer par le gouvernement en cas d'échanges de prisonniers. 
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Bahr: L'acceptation des exigences du Quartet est un suicide politique et une chute nationale

[ 22/10/2011 - 16:17 ]
Gaza – CPI
Dr. Ahmed Bahr, le premier vice-président du conseil législatif palestinien, a averti le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le comité central du mouvement du Fatah, d'accepter les appels du Quartet international pour retourner à la table des négociations avec l'occupation.
Commentant à la réunion du comité central du Fatah, Bahr a insisté dans un communiqué de presse, le vendredi 21/10, que toute réponse aux appels du Quartet est un suicide politique et une chute nationale, appelant Abou Mazen et le mouvement du Fatah à s'attacher à la position actuelle et à entamer une révision globale pour la situation et la piste palestinienne, afin de conduire à un consensus sur une nouvelle stratégie nationale pour gérer la situation palestinienne interne comme le conflit avec l'occupation.
A propos de la position envers la réconciliation, Dr. Bahr a déclaré que la réconciliation n'est pas un slogan levé ou un mot sans sens,et que le peuple palestinien attend qu'Abou Mazen et le mouvement du Fatah entameront des mesures pratiques à mettre en œuvre l'accord de réconciliation en adoptant des moyens tengibles et de ne pas la lier aux résultats de la démarche de Septembre, ni par d'autres agendas ou considérations politiques.
"Le report de l'application de la réconciliation n'est pas justifié, en particulier à la lumière des positives atmosphères de l'unité fournies par l'opération d'échange de prisonniers, ce qui signifie que la réconciliation doit être adoptée au niveau de priorité nationale", a poursuivi Dr. Bahr.
Il a finalement mis en garde qu'Abou Mazen et le mouvement du Fatah veulent soumettre la réconciliation aux désirs personnels et les estimations partielles, ce qui les perdra la vérité nationale et renforce plus de souffrance du peuple palestinien.

Un salon du livre à Gaza pour briser le blocus culturel

[ 22/10/2011 - 22:30 ]
Gaza, Safa – CPI
Mohammed Al-Madhoun, ministre de la culture du cabinet d’Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a dit que le premier salon international du livre organisé à Gaza signifie que notre peuple s’arme du livre comme il se protège avec l’arme.
En effet, le ministère de la culture a organisé le premier salon du livre dans la ville de Gaza, entre le 5 et le 15 du mois d’octobre en cours, en collaboration avec l’union des éditeurs arabes et l’union des éditeurs égyptiens. 97 maisons d’éditions arabes y ont participé.
Lecture malgré le blocus
Le salon portait le slogan, ajoute Al-Madhoun : « Palestine lit malgré le blocus ».
Son ministère travaille pour que l’année prochaine, il y ait un salon avec des maisons d’éditions étrangères. Quelques maisons étrangères ont participé au salon de cette année, mais leur nombre était très limité. Beaucoup de maisons d’éditions arabes avaient cru ne pas pouvoir atteindre Gaza à temps.
En tout cas, ce salon servira beaucoup les habitants de Gaza. Auparavant, les libraires avaient beaucoup de mal à atteindre les maisons d’éditions ; cette fois, ce sont elles qui sont venues à eux.
Ce salon servira les quatre cents écoles, les bibliothèques publiques, les bibliothèques municipales et universitaires, ainsi que le public. L’autre grand service qu’apporte le salon, c’est que, dit le ministère : « nous pouvons, à partir de ce salon, annoncer la mort du blocus culturel ».
Il y a des livres de domaines variés, littéraires, fictionnels, scientifiques, électroniques.
Le ministère de la culture espère du salon, en plus de briser le blocus et de renforcer la profondeur arabe, qu’il réalise une réconciliation culturel.
Toute la scène culturelle de la bande de Gaza participe à nos activités, dit le ministre : « Et nous lui offrirons tout ce que nous avons pour la réussite. Nous travaillons dans un but culturel, loin de la politique. Nous souhaitons à arriver à un niveau parfait de réconciliation culturelle ».
Attaque culturelle
La société palestinienne, confirme le ministre de la culture, est culturellement visée, surtout les jeunes : « Les jeunes sont visés sur tous les niveaux : moral et culturel ».
Le ministre a cependant regretté la baisse de la culture générale des gens. A cause de l’Internet et des chaînes satellitaires, ils se contentent de quelques sandwichs culturels. De plus en plus, ils n’analysent pas les événements de manière assez profonde.
Le deuxième aspect que le ministre regrette, c’est l’appartenance partisane qui est devenue plus forte que l’appartenance à la patrie. Les gens ne donnent plus leur avis, mais répète ce que leur parti dit.
Le devoir du ministère de la culture reste donc la formation de jeunes cultivés, moralement forts.
La femme et l’enfant
L’enfant et la femme font partie intégrante de l’objectif du ministère, même si le ministre insiste à dire : « Toute action que nous entamons sera aussi bonne pour l’homme que pour la femme ».
Le salon du livre était destiné à l’homme comme à la femme. Le prix de la création était pour les garçons comme pour les filles. Toute action culturelle est pour l’ensemble de la société.
Il y a cependant des activités consacrées à la femme. Et les enfants ont aussi leurs activités, à l’instar du festival des créations d’enfants, grand festival qui sera organisé en novembre prochain.
La bande de Gaza est sur le seuil d’une révolution culturelle. Le peuple palestinien ressource toutes les révolutions du monde par sa résistance. Et malgré toutes les difficultés, la société palestinienne a le plus petit nombre d’illettrés.
Finalement, tout nous laisse optimistes, surtout le printemps arabe, dit le ministre.
Rapport écrit par Risq Al-Gharabli, paru sur le site www.safa.ps, le 2 octobre 2011, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Accord imminent pour la libération d'un tiers de prisonniers égyptiens contre un espion sioniste

[ 23/10/2011 - 09:49 ]
Caire - CPI
Des sources médiatiques égyptiennes officielles ont révélé que Tel-Aviv et le Caire travaillent actuellement pour finaliser un accord pour l’échange d’un tiers de prisonniers égyptiens dans les prisons de l'occupation sioniste contre l’espion Ilan Ghabréal.
Selon le rapport de l’agence presse égyptienne pour le Moyen-Orient, citant une source officielle, ce qui a transpiré des pourparlers entre les deux parties indique qu'il est de finaliser un accord pour la libération de l’espion sioniste « Ilan », détenu en Egypte pendant quatre mois, contre environ vingt à trente prisonniers, en plus de trois enfants prisonniers.
La radio hébreu sur son site Internet a rapporté samedi que l'affaire sera entre l’espion sioniste «Illan », comparativement à seulement neuf prisonniers égyptiens, à un moment où les autorités d'occupation ont arrêté plus de quatre-vingts prisonniers égyptiens.
Il est à noter que l’espion sioniste est accusé d'espionnage pour le renseignement sioniste "Mossad" et l'incitation à contrecarrer la révolution de 15 Janvier dernier et à enflammer les conflits sectaires, alors qu’un discours s'est déroulé au début des négociations pour la libération de cet espion sioniste à l’encontre de tous les prisonniers égyptiens dans les geôles sionistes et les 81 prisonniers, dont trois enfants, tous reconnus coupables d'infractions criminelles alors que leur question n'a rien à voir avec la politique ou une action militaire.

Les femmes derrière ! Les bus des juifs orthodoxes épinglés à New York

samedi 22 octobre 2011
Les autorités new-yorkaises viennent de menacer de fermeture les bus gérés par des Juifs orthodoxes qui obligent toutes les femmes à aller s’installer à l’arrière des bus, et à céder les places de devant aux hommes.


On n’arrête pas le progrès ! Alors que la ségrégation publique a été abolie après de longues luttes aux Etats-Unis, elle a refleuri à New-York dans les bus gérés par la "Private Transportation Corp", indique l’agence Reuters.
Celle-ci rapporte que ces bus, administrés par des Juifs orthodoxes, viennent de se voir signifier (après quelques reportages d’internautes ayant attiré l’attention sur leurs pratiques) l’interdiction de continuer à obliger les femmes à s’assoir à l’arrière des bus.
Ces Juifs orthodoxes ont obtenu en 1973 la franchise d’une ligne publique, la B110 , qui traverse entre autres le quartier de Brooklyn à New York.
Mais les meilleures choses risquent d’avoir une fin. La théorie du "choc des civilisations" et le modèle judéo-chrétien autorisent bien des formes de ségrégation, mais pas encore celle qui consiste à séparer les hommes des femmes, dans les transports public de New York !
Il faudra patienter encore un peu !
CAPJPO-EuroPalestine
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Herbes "aromatiques" : regardez bien les étiquettes !

samedi 22 octobre 2011
C’est ce qu’ont fait nos amis de Liège en Belgique aujourd’hui. Et les herbes aromatiques en question, exportées par l’occupant israélien, ils les boycottent ! Le "shopping", cela se fait en regardant bien la provenance des produits, et même en regardant de très près, vu que pas mal de supermarchés, comme ici en France, essaient de nous flouer, en trichant avec les étiquettes...
Dans le cadre de la journée d’action "osez le boycott" organisée à l’échelle de toute la Belgique et ciblant notamment les herbes aromatiques dans plusieurs localités, les militants BDS nous envoient quelques photos :


Avoir l’oeil !

Eh oui, voici par exemple des patates venant à la fois de Belgique et d’Israël !

CAPJPO-EuroPalestine
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BDS : Far-West a Charleroi (Belgique)

dimanche 23 octobre 2011
Le supermarché MAKRO de Charleroi a tellement honte de ses herbes coloniales, qu’il a tenté hier d’intimider les militants qui venaient informer la clientèle de la provenance illégale des produits en vente. Mais la manoeuvre a échoué, le personnel a manifesté un vif intérêt pour l’information et les photos que voici n’ont pu être confisquées, malgré l’intervention des agents de sécurité, puis de la police appelée sur les lieux par la direction de MAKRO.
Action tranquille des militants de l’ABP qui mettent les herbes des colonies israéliennes dans des caddies pour aller s’enquérir de leur provenance exacte à la caisse, puis distribution de tracts sur le parking.
Cela a suffi à affoler la direction de Makro, apparemment à l’école de Netanyahou, puisqu’elle appelé la police, en inventant des histoires rocambolesques de vol et d’incendie, qui sont rapidement apparues pour ce qu’elles étaient : des mensonges. Tout comme les provenances soi-disant "israéliennes" sur les étiquettes des fameuses herbes coloniales.


CAPJPO-EuroPalestine
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