lundi 31 mai 2010

SundayTimes :des sous-marins nucléaires israéliens non loin des côtes iraniennes

30/05/2010  
Selon le quotidien britannique The Sunday Times, citant des sources militaires israéliennes « les 3 sous-marins nucléaires israéliens fabriqués en Allemagne ont été conçus pour recueillir des renseignements, agir en tant que moyen de dissuasion et, éventuellement, planter  des agents du Mossad ».  
Or, deux de ces sous-marins ont traversé le canal de Suez il y a quelques jours, et ce dix jours après le passage  d’un sous-marin nucléaire israélien, en vue d'une éventuelle attaque contre les installations nucléaires de l'Iran, poursuit le Sunday Times.  
Des responsables militaires  israéliens ont confirmé au Sunday Times, « le déploiement en mer Rouge de ces sous-marins, est  un message clair qu'Israël est en mesure de mobiliser sa force de frappe   dans de brefs délais pour frapper l'Iran. Ce déploiement intervient après que l'aviation israélienne ait effectué des manœuvres militaires en Amérique tard ce mois-ci et après avoir tester  un bouclier de défense antimissile dans l'océan Pacifique ».  
A noter que l’entité sioniste a longtemps gardé ses trois sous-marins de type Dolphin-Class, capables de lancer des missiles nucléaires, loin de Suez.  
Selon le Sunday Times, les sous-marins ont été envoyés sur la base de sérieuses craintes israéliennes que "des missiles balistiques développés en Iran, soient désormais entre les mains de la Syrie et du Hezbollah, et donc capables de frapper les sites stratégiques à l'intérieur d'Israël, qui comprennent les bases aériennes et des systèmes de défense missiles."  
Dolphin, Tekuma, et Leviathan, tous des sous-marins de la 7ème flotte marine israélienne, ont  été signalé dans le Golfe dans le passé, cependant, d'après le rapport du Sunday Times, ce nouveau déploiement vise à assurer une présence navale permanente israélienne non loin des  côtes iraniennes.  
Un agent de la flotte, identifié sous le nom de « colonel O » a déclaré au Times que les sous-marins déployés étaient censés avoir un effet dissuasif, recueillir des renseignements et éventuellement, planter des agents du Mossad.
«Nous sommes une base solide pour la collecte d'informations sensibles, comme on peut rester longtemps au même endroit », souligne l'officier.  
Le commandant de la flotte, identifié seulement comme "Colonel O», a ajouté  que la force sous-marine est "une force d'assaut sous-marine remarquable. Nous sommes d’agir en profondeur et loin, très loin, de nos frontières."  
Commentant ces informations, un amiral iranien a déclaré au Sunday Times: "Toute personne qui cherche à faire un acte malfaisant dans le golfe Persique recevrez une réponse énergique de notre part." 

Massacre israélien contre "liberté pour Gaza": 20 martyrs, Ankara menace

31/05/2010  
Au moins vingts personnes, dont quinze Turcs, sont tombées en martyre et des dizaines d'autres ont été blessées par un raid commis par des commandos israéliens, dans les eaux internationales, contre la flottille "Liberté pour gaza", qui se rendait à Gaza dans le but de briser le blocus exercé contre elle.
Cheikh Raëd Salah, dirigeant du Mouvement islamique en territoire occupé en 1948, qui se trouvait à bord du convoi, a été grièvement atteint, selon les médias israéliens. 
Serkan Nergis, de la Fondation pour l'aide humanitaire (IHH), ONG basée à Istanbul a affirmé que les contacts avec le navire turque ont été coupées après la prise d'assaut. 
Avant l'interruption de la communication, le correspondant d'al-Jazira à bord d'un des bateaux en route pour Gaza, a raconté que "des centaines de soldats israéliens, assistés par des avions militaires, attaquent la flottille et le capitaine de notre bateau est grièvement blessé".  
"Je vous appelle en cachette, des centaines de soldats israéliens ouvrent le feu et lancent des bombes lacrymogènes, et les passagers du bateau à bord duquel je me trouve se comportent avec beaucoup de courage", a affirmé Abbas Nasser dans son dernier appel à la chaîne qatariote.  
Peu auparavant, la télévision du Hamas avait montré des images des membres d'un commando israélien descendus d'un hélicoptère à bord du navire turc. 
"Le capitaine de notre bateau est grièvement blessé, et il y a deux autres blessés parmi les passagers", a ajouté le journaliste, avant l'interruption brutale de la communication.
Justifiant cette agression, l'armée israélienne, a prétendu que "durant la prise d'assaut du navire turque, des soldats israéliens ont été confrontés à de dures violences physiques". Selon la version israélienne, "certains des passagers ont utilisé des armes blanches et des armes de poing".
Or, des sources israéliennes avaient rapporté que la députée arabe à la Knesset, Hanine Zoobi, qui était à bord du convoi, s'est adressée, en hébreu, aux commandos israéliens, par les hauts-parleurs. Elle les a appelé à ne pas attaquer les navires de la liberté, et assuré que tous les activistes sont non-armés.
 CENSURE ISRAELIENNE ET RENFORTS DANS LES REGIONS ARABES  
La radio publique israélienne a annoncé, lundi matin, que la censure militaire avait interdit la diffusion de toute information sur les morts et les blessés tombés après la prise d'assaut par des commandos israéliens de la flottille internationale en route vers Gaza.
La police israélienne a par ailleurs élevé, ce lundi, son niveau d'alerte en territoire occupé. Le porte-parole de la police d'occupation, Micky Rosenfeld, a justifié cette mesure, pour soi-disant "faire face à d'éventuels désordres". 
Rosenfeld a ajouté que la police d'occupation a commencé à déployer des renforts à Jérusalem occupée, et à Jaffa. Il s'agit des régions où la population palestinienne est particulièrement nombreuse.    
ANKARA CONVOQUE L'AMBASSADEUR ISRAELIEN ET PREVIENT "ISRAEL" DE CONSEQUENCES IRREPARABLES  
Aussitôt après cette agression, la Turquie a prévenu "Israël" de "conséquences irréparables" sur les relations bilatérales, après le raid meurtrier israélien sur la flottille d'aide internationale.
"Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a déclaré le ministère israélien des Affaires Etrangères dans un communiqué.
"Cet incident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irréparables sur nos relations bilatérales", ajoute le communiqué.
La Turquie a également convoqué l'ambassadeur israélien à Ankara. "L'ambassadeur (Gabby Levy) a été convoqué au ministère des Affaires étrangères. Nous allons transmettre notre réaction dans les termes les plus fermes", a déclaré un diplomate turque requérant l'anonymat.
Le vice Premier ministre Bulent Arinc a pour sa part tenu une réunion d'urgence avec de hauts responsables, dont le ministre de l'Intérieur, le chef de la marine et le chef des opérations militaires.  
M. Arinc remplace le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a interrompu sa visite au Chili.  
La flottille acheminant des centaines de militants de diverses nationalités et de l'aide pour Gaza avait appareillé dimanche après-midi pour le territoire palestinien encerclé.  
Dans la nuit de dimanche à lundi, peu après 21H00 locales (18H00 GMT), trois patrouilleurs lance-missiles de classe Saar israéliens avaient quitté le port septentrional de Haïfa pour aller intercepter la flottille, selon des journalistes à bord d'un bâtiment.

L’armée israélienne attaque la flotte humanitaire : 16 tués et des dizaines de blessés

lundi 31 mai 2010 - 08h:30
Al Jazeera
[Dans un acte de piraterie qualifié, barbare... sous l’oeil complice des puissances occidentales et des états arabes, l’état sioniste a violemment arraisonné le convoi maritime humanitaire qui tentait de briser le blocus de Gaza, provoquant la mort de 16 militants internationaux pro-palestiniens, et en blessant plusieurs dizaines.]
(JPG)
Image transmise par l’organisation turque IHH
Les forces israéliennes ont attaqué les navires composant une flottille d’aide qui veut briser le blocus sur la bande de Gaza, selon une organisation d’aide turque citée par les médias turcs.
Au moins 16 personnes ont été tuées et plus de 30 blessés, selon le communiqué de ce lundi matin.
La flottille a été attaquée alors qu’elle se trouvait à 65 kilomètres des côtes Gaza.
Attaque israélienne
Des images en provenance d’un des navires de la flottille, le Mavi Marmara , montrent des soldats israéliens armés à bord du navire et des hélicoptères le survolant.
Jamal Elshayyal d’Al Jazeera, à bord du navire Mavi Marmara, a déclaré que les troupes israéliennes avaient tiré à balles réelles lors de l’opération.
Les responsables du Free Gaza Movement, qui font partie des organisateurs de la flottille, ont également fait savoir que les troupes israéliennes ont ouvert le feu dès qu’ils ont pris d’assaut les navires.
Ils ont également dit que les navires sont actuellement remorqué vers la ville israélienne de Haïfa, au lieu d’Ashdod, afin d’éviter les journalistes à l’arrivée.
Peu de temps après, deux navires de guerre israéliens ont entouré la flottille de chaque côté, mais à distance.
Les organisateurs de la tentative de briser le siège, appelée la « Flottille la liberté », ont alors au cours de la nuit changé la direction de leurs navires et ralenti leur marche pour éviter une confrontation.
Ils ont également distribué les vestes de survie aux des passagers et leur ont demandé de rester sous le pont.
Des centaines de militants pro-palestiniens, dont un lauréat du prix Nobel et plusieurs députés européens, accompagnent a flottille, voulant atteindre la bande de Gaza en dépit du blocus israélien.
Mais Israël a déclaré qu’il ne permettra pas à la flottille de parvenir jusqu’à la bande de Gaza et a promis d’empêcher les six navires d’atteindre le territoire côtier palestinien.
Ayman Mohyeldin d’Al Jazeera, rapporte depuis Jérusalem, que l’action israélienne était choquante.
« Toutes les images qui sont montrées prouvent que les militants à bord de ces navires montraient clairement qu’ils étaient des civils et de nature pacifiques, avec des fournitures médicales à bord. Aussi beaucoup de monde au niveau international sera surpris de voir ce qui a conduit à ce type de la confrontation », a-t-il dit.
La flottille avait appareillé d’un port à Chypre ce dimanche et escomptait atteindre la bande de Gaza lundi matin.

Protestations
Les condamnations n’a pas tardé à se produire après l’action d’Israël.
Des milliers de manifestants turcs ont essayé de prendre d’assaut le consulat d’Israël à Istanbul peu de temps après les nouvelles de l’opération. Les manifestants ont crié « qu’Israël soit damné » alors que la police leur bloquait l’accès.
La Turquie aurait convoqué l’ambassadeur israélien afin de protester.
« (L’interception du convoi) est inacceptable ... Israël devra subir les conséquences de son comportement », a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ismaïl Haniyeh, le premier ministre du gouvernement [élu] du Hamas à Gaza, a également qualifié l’action d’Israël de « barbare ».
31 mai 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8805

HONTE sur EUX, ils ont tiré sur la Flottille de la Liberté et tué. ISRAEL ASSASSIN !!!

publié le lundi 31 mai 2010
C. Léostic

 
Acte de piraterie maritime barbare : les forces israéliennes ont attaqué la Flottille de la Liberté cette nuit, alors que les navires étaient dans les eaux internationales. Ils ont sauvagement assassiné une dizaine de militants de la solidarité qui tentaient de briser le siège de Gaza.
Les autorités israéliennes ont imposé une stricte censure, les communications avec les navires pacifiques sont impossibles. Selon le Monde avec AFP , il y aurait 10 morts et des blessés : " La flottille internationale acheminant des centaines de militants pro-palestiniens et de l’aide pour Gaza avait appareillé dimanche après-midi pour le territoire palestinien.
Au moins dix passagers de la flottille internationale d’activisites pro-palestiniens qui se dirigeait vers Gaza ont été tués lors d’affrontements avec un commando israélien, a annoncé la "10", une chaîne de télévision privée israélienne.
La chaîne de télévision du mouvement islamiste Hamas avait annoncé peu avant plusieurs blessés et a montré des images des membres d’un commando descendus d’un hélicoptère et affrontant des militants à bord d’un navire, ainsi que plusieurs blessés allongés sur le pont. Selon la télévision palestinienne, deux activistes auraient été tués. Au moins deux personnes ont été tuées et une trentaine d’autres blessées lors de l’abordage, a affirmé à l’AFP un porte-parole d’une organisation caritative turque impliquée dans la campagne. La Turquie a convoqué l’ambassadeur israélien à Ankara après le raid israélien, a annoncé un diplomate à l’AFP."
Haaretz confirme que le navire "amiral" turc a été pris d’assaut par un commando héliporté et que les assaillants ont tiré sur les militants pacifiques qui étaient à bord.
Ce "massacre en haute mer" montre une nouvelle fois à quel point les autorités israéliennes se moquent du droit international et de la vie humaine. Pour empêcher que les militants de la liberté à bord n’ouvrent une brèche dans le siège criminel imposé à Gaza, pour dissuader les citoyens épris de paix et de justice de tenter résolument d’imposer le droit sur la force brutale de l’occupation coloniale, la soldatesque israélienne est prête à tous les crimes que lui ordonnent ses lâches dirigeants.
Nous ne laisserons pas faire.

Voir aussi le communiqué de la CCIPPP :

Un acte de Barbarie Ignoble !! Au moins dix morts dans l’abordage de la flottille en route vers Gaza

publié le lundi 31 mai 2010.
"La responsabilité de la vie de nos camarades est sur le dos de notre gouvernement français.
La barbarie n’a pas de limite. Nous avons appris avec consternation que l’armée israélienne d’occupation (en besoin de gloire) a attaqué ce matin à 4h la flottille de la liberté formée de militants totalement pacifistes dans les eaux internationales.
Les dernières informations dont nous disposons venant de nos camarades à bord parlent de deux morts et plusieurs blessés. Des sources de presse israéliennes parlent de 10 morts et plusieurs blessés. Nos pensées vont tout d’abord vers les familles de nos camarades. Nous rappelons au gouvernement français sa responsabilité non seulement envers ses propres citoyens mais aussi envers celle de tous les militants de la liberté. Notre gouvernement porte une responsabilité morale pour avoir été inactif et inconséquent face au blocus de Gaza qualifié de crime de guerre par la commission du juge Goldstone notamment."
L’identité de nos camarades à bord :
Thomas George Sommer-Houdeville pass 09pk61732
Salah Berguabi pass : 01ba54952
Mounia Fatah Ezzehour Sherif pass : 031ca5097
Miloud Zenasni pass : 06a139932
Mouloud Bouzidi pass : 09pp28023
Youssef Benderbal pass : 07ct84435
Ahmed Oumimoun pass 06kp74959
Contacts de la CCIPPP presse France
Adnane Ben Youssef, +336 67 00 04 32
Gulay Erdogan, +336 36 98 85 66

Conférence TNP : isolé, Israël se sent lâché par les États-Unis

31/05/2010
Le soutien sans précédent des États-Unis à l'accord de la conférence de suivi du Traité de non-prolifération (TNP), qui montre du doigt les activités nucléaires de l'État hébreu, inquiète fortement Israël même si les officiels s'abstiennent de critiquer ouvertement Washington. Furieux, Israël a fustigé « l'hypocrisie » de l'accord adopté vendredi, qui ne mentionne pas l'Iran, et annoncé qu'il ne participerait pas à sa mise en œuvre portant sur la création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Proche-Orient.
La conférence de suivi du TNP a adopté par consensus une déclaration finale prévoyant notamment la tenue en 2012 d'une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé. La résolution singularise l'État hébreu, affirmant « qu'il importe qu'Israël adhère au traité et place toutes ses installations nucléaires sous les garanties globales de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ». C'est la première fois que le programme nucléaire israélien, sur lequel les autorités maintiennent volontairement le flou, est ainsi exposé sur la scène internationale. Les États-Unis ont voté en faveur de l'accord, approuvé à l'unanimité. Le président Barack Obama a salué un accord « équilibré et réaliste », tout en se disant « fortement » en désaccord avec le fait de singulariser Israël.
En Israël, médias et analystes considèrent le vote américain comme un véritable « camouflet ». « Washington a sacrifié Israël à son intérêt global de limiter l'armement nucléaire dans le monde », estime le quotidien Haaretz. « Le président Barack Obama et son administration ont préféré le succès de la conférence à Israël », déplore le quotidien de gauche, selon lequel la résolution constitue une « victoire diplomatique pour l'Égypte » qui fait campagne depuis des années pour qu'Israël renonce à l'armement nucléaire qui lui est imputé. Le Haaretz rappelle qu'en 2005, l'administration du président George W. Bush avait refusé de s'associer à un document enjoignant à Israël de signer le TNP.
Le camouflet américain survient à la veille d'une rencontre à Washington entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain. Pour le quotidien gratuit à grand tirage Israël Hayom, proche de M. Netanyahu, le vote américain traduit la « faiblesse d'Obama », soulignant que « les Américains avaient promis aux dirigeants israéliens d'empêcher la signature du texte ». « Il y a un changement négatif indéniable de la politique américaine » sur le nucléaire israélien, estime le chercheur Eytan Gilboa, qui critique « les contradictions d'Obama puisqu'il applaudit à la fois la résolution et la critique ». Ce politologue de l'université de Bar Ilan estime que les États-Unis « sont en train de perdre leur rôle de leadership à cause de la vision naïve et irréaliste » de leur président. En revanche, l'ex-directeur général du ministère des Affaires étrangères Alon Liel voit dans la résolution le signe d'un « isolement croissant d'Israël sur la scène internationale », qui va rendre de plus en plus difficile sa campagne pour des sanctions contre l'Iran. Publiquement, le gouvernement israélien s'abstient de critiquer les États-Unis mais un haut responsable a reconnu samedi que « l'administration américaine a changé de politique sur la non-prolifération ». « Nous n'avons pas fini de parler de ce sujet », a averti ce dernier.
Toutefois, en soirée, un responsable israélien a affirmé que Barack Obama a donné des « garanties explicites » à Benjamin Netanyahu que la sécurité d'Israël ne serait pas menacée.
Pour sa part, l'Iran s'est félicité du résultat de la conférence sur le TNP. « C'est un pas en avant vers la création d'un monde sans armes nucléaires », a estimé Ali Asgar Soltanieh, représentant de l'Iran à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), cité par l'agence officielle IRNA. La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a accueilli favorablement ce document à l'instar de l'Union européenne.

Israël étend ses menaces au gouvernement et au Premier ministre

31/05/2010
Le vice-ministre israélien des AE, Dany Ayalon, a affirmé, au cours d'une rencontre publique à Beir Sabeh, qu'en cas de nouvelle confrontation avec le Liban, le Hezbollah « ne sera pas le seul à payer le prix », mais le gouvernement libanais « et le Premier ministre » paieront un prix aussi lourd que le parti chiite.
Au cours des derniers mois, les dirigeants israéliens ont, à maintes reprises, souligné qu'ils feraient assumer au gouvernement libanais la responsabilité de toute attaque que le Hezbollah pourrait lancer contre Israël. Mais au cours du week-end écoulé, le ton est monté d'un cran sur ce plan et sans doute, pour la première fois, les menaces israéliennes ont visé le Premier ministre, Saad Hariri.
Au cours d'une rencontre publique à Bir Sabeh, et en réponse à une question sur une possible attaque israélienne visant à mettre un terme au processus de renforcement du potentiel militaire du Hezbollah, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Dany Ayalon, a déclaré sans ambages : « La prochaine fois, en cas de confrontation avec le Liban, le Hezbollah ne sera pas le seul à payer le prix. Le gouvernement et son Premier ministre paieront également le prix, et ce prix ne sera pas moindre que celui qu'assumera le Hezbollah. » Le responsable israélien en a profité pour s'en prendre également au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, affirmant sans détour que le pouvoir de ce dernier est « protégé par l'armée israélienne, et n'était cette protection qui maintient Abou Mazen au pouvoir, le mouvement Hamas aurait contrôlé aussi la Cisjordanie ».
Cette escalade verbale israélienne visant directement le gouvernement et le Premier ministre a suscité l'inquiétude des milieux diplomatiques à Beyrouth. Selon notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, certains milieux officiels locaux envisageraient de demander à des pays amis, par le biais du ministère des Affaires étrangères, d'effectuer des contacts urgents avec l'État hébreu afin de réclamer des explications au sujet des menaces proférées contre le Premier ministre. Les propos belliqueux tenus par le vice-ministre israélien des Affaires étrangères signifient-ils que l'État hébreu a l'intention de bombarder le Grand Sérail ou, même, la résidence du Premier ministre, en cas de nouvelle confrontation entre Israël et le Liban ?
Ou ces propos s'inscrivent-ils, plutôt, dans le cadre de la guerre psychologique menée par les dirigeants israéliens afin de juguler les velléités guerrières du Hezbollah et de freiner la course aux armements dans laquelle semble s'être engagé le parti chiite ?
Ces interrogations soulevées par les milieux responsables locaux sont, à l'évidence, totalement justifiées dans le contexte régional présent, particulièrement explosif. Il reste, cependant, que certains observateurs mettent un bémol à la déclaration de Dany Ayalon et rappellent à ce propos que ce dernier est connu pour ses positions radicales et extrémistes, notoirement irrationnelles. Ces observateurs notent à ce sujet que le vice-ministre israélien des Affaires étrangères avait déjà commis un grave impair en janvier dernier avec l'ambassadeur de Turquie en Israël lorsqu'il l'avait convoqué en l'humiliant de façon outrageante pour protester contre une émission diffusée par la télévision turque. Face à l'attitude insultante qu'avait alors adoptée Dany Ayalon à l'égard de l'ambassadeur de Turquie, le président turc avait réagi violemment et avait pratiquement exigé des excuses au vice-ministre israélien des AE sous peine de retirer son ambassadeur en Israël. Le ministère israélien des AE avait alors rectifié le tir et avait effectivement présenté des excuses au gouvernement turc. Cet incident diplomatique avait clairement discrédité Dany Ayalon et, de ce fait, ce discrédit s'applique aussi, affirment les observateurs susmentionnés, aux menaces lancées par ce même Ayalon contre le gouvernement libanais et le Premier ministre.
Guéant reçu par Assad
En tout état de cause, et quel que soit le caractère sérieux des prises de position du vice-ministre israélien des AE, il reste que la tension demeure vive à l'échelle régionale et ne cesse, même, de croître. La dernière en date des mesures d'escalade israélienne réside dans la déclaration faite à la fin de la semaine dernière par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a affirmé, lors de sa visite à Rome, que les autorités syriennes ont autorisé des combattants du Hezbollah à prendre position dans des bases militaires en Syrie de manière à pouvoir disposer de missiles à longue portée.
Cette déclaration introduit, en toute vraisemblance, une nouvelle donne à l'échelle proche-orientale, d'autant que certains analystes n'excluent pas une frappe israélienne à l'intérieur du territoire syrien contre des convois d'armes et de munitions qui seraient destinés au Hezbollah. L'ensemble de cette conjoncture et ses répercussions sur le Liban ont été sans doute au centre de la réunion que le secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, a tenue samedi à Damas avec le président syrien Bachar el-Assad. 

Mechaal accueille une délégation américaine

[ 30/05/2010 - 14:08 ]
Damas - CPI

 Le chef du bureau politique du Hamas, M. Khaled Mechaal a accueilli, le samedi 29/5, une délégation américaine présidée par l’ancien ambassadeur, David Newton, du conseil du travail et des intérêts nationaux (CNI), dirigé par de hauts diplomates américains qui ont travaillé dans des pays arabes.
La délégation qui se compose de sept membres, dont le chef du conseil gestionnaire de l'institution américaine (CNI), David Newton, qui a travaillé pendant 36 ans dans le corps diplomatique, s’est réunie, à Damas, avec M. Mechaal.
Selon un communiqué du bureau d’information du Hamas, la délégation américaine a entendu les explications du Hamas concernant les droits légitimes du peuple palestinien qui sont confisqués par l’occupation israélienne, dont le droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs maisons natales, ainsi que la nécessité de lever le blocus arbitraire imposé injustement contre les habitants de Gaza pendant plus de 4 ans consécutifs.
«La délégation américaine a insisté sur l’importance de soutenir le peuple palestinien afin de réaliser ses droits légaux, en appelant également à permettre aux bateaux du convoi maritime "Liberté" d’arriver aux bords de Gaza pour soulager les grandes souffrances des habitants de la Bande complètements assiégés», a rapporté le communiqué.
CNI est une institution américaine anti-sioniste qui exige la fin des violations et agressions de l’occupation, et que sa tournée vient dans le cadre de sa 18ème visite à la région qui fait partie d’un programme élaboré pour examiner les faits sur le terrain et la vérité sur la question palestinienne.
La délégation américaine se compose de :
-  L’ancien ambassadeur, David Newton.
-  Charles Fred, un médecin qui travaillait dans les services militaires au Pakistan.
-  Eugène Bird, le président de cette institution.
-  Judy, un expert dans les affaires sociales.
-  L’homme d'affaire, John Asher, son fils Tom et sa fille Natalie.

Appel à organiser des marches maritimes pour se solidariser avec la flotte "Liberté"

[ 30/05/2010 - 13:44 ]
Bruxelles – CPI

 La campagne européenne anti-blocus sioniste, à Bruxelles, a appelé les activistes qui soutiennent la question palestinienne à organiser des marches maritimes sur les plages et lever des panneaux qui montrent leur solidarité avec la flotte "Liberté" qui se dirige vers la Bande de Gaza pour casser le sévère blocus sioniste.
Cet appel vient sous l'ombre des menaces sionistes d'intercepter les bateaux de la flotte "Liberté" et d'arrêter plus de 750 solidaires étrangers, ainsi que la confiscation des aides humanitaires.
Le président de la campagne, Arafat Madhi, a dit, le dimanche dans un communiqué de presse : "Nous appelons tous les hommes libres au monde, ainsi que les solidaires avec la question palestinienne et ceux qui soutiennent les causes humaines justes, à soutenir fortement et efficacement la flotte Liberté", tout en condamnant les menaces sionistes contre les solidaires étrangers qui appartiennent à plus de 40 pays, dont des députés, ainsi que de célèbres personnalités politiques et juridiques.
Dr. Madhi qui a pu rejoindre, aujourd'hui à l'aube, avec plusieurs parlementaires européens et personnalités suédoises au convoi maritime, après le refus des autorités de Chypre de les laisser joindre la flotte, a dit que les menaces sionistes ne peuvent pas changer le chemin de la flotte, et que son but est de transporter les aides aux habitants de la Bande de Gaza, tout en appelant la communauté internationale à intervenir pour empêcher toute violation sioniste contre les bateaux européens qui comportent des personnalités, des députés et des citoyens européens.

Al-Zaboun : la flotte "Liberté" a secoué la conscience mondiale

[ 30/05/2010 - 19:19 ]
Cisjordanie – CPI

 Le député au conseil législatif palestinien de la ville de Bethléem en Cisjordanie occupée, Anwar al-Zaboun, a affirmé que la flotte "Liberté" et toutes les anciennes tentatives courageuses et fortes pour casser le sévère blocus sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza représentent une grande secousse à la conscience mondiale, notamment les gouvernements qui prétendent l'adoption de la démocratie et des droits de l'homme, en les violant au même temps.
Il a souligné que plus de 80% des peuples du monde soutiennent ces tentatives visant à casser l'embargo sioniste imposé injustement contre Gaza.
Le député al-Zaboun s'est interrogé des raisons qui poussent ces gouvernements injustes dans le monde de s’accorder avec l’occupation pour assiéger et renforcer le blocus contre les habitants de la Bande de Gaza innocents? En précisant que le monde est divisé en deux parties, dont la première est alliée au régime américain et exécute ses agendas, tout en affirmant la participation de plusieurs pays dont des pays arabes et islamique au blocus sioniste contre Gaza, alors que la deuxième partie comporte les régimes et les groupes libres qui appellent à la liberté et à la résistance contre l'injustice au monde.
Le responsable palestinien a précisé que le convoi "Liberté" représente un grand cri dans ce monde perturbé au niveau politique et culturel dans le but d’attirer l’attention à la grande tragédie des Palestiniens dans la Bande de Gaza.

Une tente de sit-in suédoise pour soutenir la flotte "Liberté"

[ 30/05/2010 - 18:55 ]
Malmö – CPI

Les solidaires avec la question palestinienne dans la ville suédoise de Malmö ont installé, le dimanche à midi 30/5, une grande tente de Sit-in pour soutenir la flotte "Liberté".
Les solidaires avec la question palestinienne dans la ville suédoise, Malmö ont installé, le dimanche à midi 30/5,  une grande tente de Sit-in pour soutenir la Flotte "Liberté", simultanément avec le lancement des bateaux du convoi "Liberté" vers la Bande de Gaza, dans le but de condamner les menaces des sionistes qui veulent intercepter les bateaux et arrêter les solidaires.
Le représentant de la campagne européenne anti-blocus, Khaled Youssef, a dit que l'assemblée des organisations palestiniennes en Suède a répondu à l'appel lancé par la campagne pour organiser une série d’activités de solidarité avec la flotte qui transporte des centaines de solidaires venant de 40 pays.
Youssef a ajouté que les participants dans le sit-in portaient des panneaux qui appellent à la solidarité avec le convoi "Liberté", tout en demandant la levée de l'embargo sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza.
Les participants dans ce sit-in ont appelé également la communauté internationale à faire face aux pratiques inhumaines sionistes et ses menaces de kidnapper des centaines de citoyens qui effectuent une mission purement humanitaire.
Ces activités viennent sous l'ombre de l'escalade des menaces sionistes d’intercepter les bateaux de la flotte "Liberté" et s'emparer des 10 tonnes d’aides humanitaires aux habitants de la Bande de Gaza assiégés.

Haniyeh : le blocus de Gaza avait été pris au niveau international et sera rompu ainsi

[ 30/05/2010 - 19:48 ]
Gaza- CPI

 Le premier ministre du gouvernement d'entente nationale, Ismaïl Haniyeh a affirmé que la décision du blocus imposé illégalement, depuis plus de 4 ans, contre les habitants de Gaza était prise au niveau international et sera aussi rompu par une décision internationale, en soulignant que la nation arabo-musulmane ainsi que les hommes libres au monde appellent la communauté internationale à rendre justice au peuple palestinien opprimé totalement de ses droits légaux.
"Le monde entier soutient, actuellement, le convoi humanitaire de la flotte "Liberté" et exige la levée immédiate de l'embargo sioniste injuste", a dit Haniyeh lors de l'ouverture du port de Gaza pour accueillir la flotte "Liberté".
En attirant l'attention à l’opinion publique et internationale au rôle historique de la Turquie qui soutient toujours les droits légaux du peuple palestinien, Haniyeh a salué également son rôle actuel, en le qualifiant de stratégique et de juste au profit des peuples opprimés qui sont dominés par l'occupation, notamment l’attachement aux principes et intérêts suprêmes de la nation, dont la protection des lieux saints et leur tête la ville sainte d'Al Qods et sa mosquée sacrée d'Al Aqsa.
En saluant aussi les actes humanitaires nobles et courageux des hommes libres qui se solidarisent avec les habitants de Gaza, Haniyeh a estimé grandement leurs efforts et initiatives internationales au profit du peuple palestinien opprimé, en soulignant que la nation et les peuples du monde sont actuellement très conscients de la vérité et des valeurs sacrées, tout en ayant une meilleure conviction que les terres et les droits doivent retourner à leurs propriétaires autochtones, et en soulignant que le blocus va devenir certainement un fait du passé.
"Lorsque le monde a fermé les passages terrestres et les espaces aériens, les hommes libres internationaux n'ont trouvé que la mer pour accomplir leur mission juste, noble et humaine, pour briser le blocus", a glorifié Haniyeh l'acte très symbolique de la flotte "Liberté", malgré les menaces et déclarations terroristes des dirigeants de l'entité sioniste contre le convoi international "Liberté".
Haniyeh a rassuré les Gazaouis que le blocus vit ses dernières minutes et que la victoire du peuple palestinien sera ratifié par sa volonté libre et solide, ainsi que par le soutien des hommes libres au monde entier et ceux qui appellent à l'intérieur de l'occupation qu'il faut mettre fin à l'embargo injuste arbitraire, illégal et honteux qui viole toutes les règles, lois, chartes internationales et humaines, en indiquant aux appels des institutions et organisations qui demandent la levée immédiate de l'embargo sioniste qui a causé une crise humanitaire sans précédent, contre plus d'un million et demi d'habitants de la Bande de Gaza qui ont été horriblement agressés lors de la guerre sioniste appelée "Plomb durci" durant laquelle le monde entier a découvert le visage criminel et réel de l’occupant israélien.

Les « Vents du ciel » contre la flottille de Gaza, un piratage israélien

[ 31/05/2010 - 00:50 ]
Gaza – Palestine Maintenant

L’armée israélienne s’apprête à mettre la main sur la flottille internationale « La liberté » qui s’achemine vers la bande de Gaza afin de briser le blocus imposé contre elle depuis quelque quatre ans, indiquent des rapports sionistes.
C’est le chef de la marine le général Alézer Maroum qui superviserait l’opération de piratage contre la flottille internationale « La liberté ».
L’opération de piratage prendrait la nomination « Vents du ciel » et elle serait de plusieurs étapes.
Première étape : l’avertissement
Des unités de la marine et de l’air poursuivraient la flottille. Et dès son arrivée à une ligne rouge délimitée d’avance, elles lanceraient des avertissements.
Deuxième étape : une opération de saisie
Si les bateaux n’acceptaient pas de faire demi tour, une opération de saisie commencerait. Les bateaux et leurs passagers seraient orientés vers le port d’Achdoud.
Troisième étape : la déportation
Les passagers seraient envoyés dans leurs pays par avion, s’ils acceptaient d’y retourner de leur gré.
Quatrième étape : la détention
Les passagers qui refuseraient de le faire seraient détenus en attendant des mesures juridiques pour les pourchasser.
Soutien international supplémentaire
Pendant que les Israéliens continuent leurs menaces, la flottille internationale « La liberté » a reçu des soutiens de partout : la France, le Brésil, la Belgique, l’Italie, l’Union Européenne, le Chili, le Mexique. D’autres soutiens viendront.
Les organisateurs s’attendent à ce que les occupants israéliens réagissent avec modération. Parmi les passagers se trouvent des nourrissons et des personnes très âgées.
Nous ne sommes pas armés, mais nous ne permettrons pas aux Israéliens d’investir les bateaux, insistent à dire les organisateurs au site Arabs 48. Si "Israël" s’entête à envahir es bateaux, elle se mettra contre les organisations de la société civile.
La Turquie continuera son soutien
Même si les forces israéliennes d'occupation reussisaient à empêcher la flottille internationale « La liberté » d’atteindre la bande de Gaza, la Turquie continuerait à acheminer des bateaux pour briser le blocus, affirme l’association de secours humanitaires turque IHH. En tout cas, la flottille a déjà fait quelque chose : la solidarité internationale est en augmentation.
Mohammed Kaya, directeur de l’association turque, agence de Gaza, dit que la Turquie a acheté trois bateaux. Chaque mois ou tous les deux mois, ils partiront vers la bande de Gaza pour briser le blocus : nous ne devrons pas rester les bras croisés face à cette injustice qui frappe nos frères de Gaza, dit-il.
Mais le vice-ministre israélien des affaires étrangères a une toute autre idée de la flottille internationale « La liberté ». Il dit qu’elle constitue un élément de provocation envers "Israël" qui la stoppera par la force.
Rapport traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

La Marine israélienne commence ses menaces contre les bateaux de Free Gaza

Publié le 30-05-2010
Dimanche, 23 heures (heure de Paris) - La marine de guerre israélienne s’est portée au contact des bateaux de la Flottille Free Gaza dimanche à la nuit tombée, nous font savoir les participants à bord des bateaux.
Les pirates israéliens ont contacté un des capitaines de la Flottille, lui donnant le "choix" entre un remorquage vers Israël, ou alors les soldats israéliens donneront l’assaut.
A l’heure où ces lignes sont écrites (23 heures, heure de Paris), le service de télévision en direct émis depuis le ferry principal, le Marmara, peut encore être capté, sur le site internet suivant : http://www.ihh.org.tr/canliyain/en (reportage essentiellement en langue turque, avec des interventions dans d’autres langues : anglais, arabe)
Les passagers ont endossé leur gilet de sauvetage et sont mobilisés sur le pont. Une militante britannique, Sarah Cobble, a pris la parole en anglais vers 23 heures pour confirmer la détermination des 600 passagers à résister à cet acte de piraterie, et en a appelé aux citoyens du monde entier épris de justice à protester, devant les sièges de leurs gouvernements respectifs, complices du coup de force.
A suivre.
CAPJPO-EuroPalestine

Flottille de la liberté : massacre israélien dans les eaux internationales

Publié le 31-05-2010
Les 6 bateaux de la flottille de la liberté ont été attaqués par les les Israéliens vers 5 H du matin et l’on annonce plusieurs morts et des dizaines de blessés parmi les passagers.
Des escadrons de la mort ont bombardé ce matin les bateaux qui étaient à 90 miles (150 km) des côtes et sont montés sur plusieurs bateaux, qui seraient dirigés de force vers Haïfa, afin que les journalistes qui attendent à Ashdod ne les voient pas.
Aucun des passagers de cette flotte humanitaire n’était armé.
Israel assassin. Gouvernements occidentaux complices.
CAPJPO-EuroPalestine

Honte aux medias français !

Publié le 31-05-2010
Alors qu’on parle de 16 morts et de dizaines de blessés parmi les civils à bord de la flotte de la liberté et qu’Israël a imposé la censure sur son attaque, tout ce que trouve à dire France Info est que "les militants pro-palestiniens ont ignoré les avertissements israéliens" !Des femmes, des enfants, des personnes âgées, des parlementaires sont à bord des bateaux humanitaires qui ont été attaqués par Israël en violation de toutes les lois de la navigation internationale.
Violations qu’aucun media grand public français ne relève ce matin, cherchant quasiment à inverser les rôles. Une véritable honte !
Nous espèrons que l’ensemble du mouvement de solidarité avec la Palestine appellera aujourd’hui à des manifestations de grande ampleur dans tout le pays. Merci de rester informés pour connaître les appels dans ce sens.
Voir l’attaque à ses débuts rapportée par un journaliste d’Al-Jazeera présent sur l’un des bateaux : http://www.google.com/search ?q=israel&hl=en&prmd=nibml&source=univ&tbs=nws:1
CAPJPO-EuroPalestine

"Flotille pour Gaza : Israel dans un océan de stupidité", par Gideon LEVY

Publié le 30-05-2010
"La machine à propagande d’Israël a atteint de nouveaux sommets de frénésie désespérée. Elle a distribué des menus provenant de restaurant de Gaza, en même temps que des informations bidon....." . Lire la suite de l’article traduit par Carole Sandrel.
"La machine à propagande d’Israël a atteint de nouveaux sommets de frénésie désespérée. Elle a distribué des menus provenant de restaurant de Gaza, en même temps que des informations bidon. Elle s’est prise les pieds en engageant une vaine bataille de relations publiques, qu’elle aurait mieux fait de ne jamais lancer. On veut maintenir Gaza sous un siège inefficace, illégal et sans morale, et on ne veut pas laisser la « flottille de la paix » aborder à Gaza ? Il n’y a rien à expliquer, certainement pas à un monde qui n’achètera jamais ce tissu d’explications, de mensonges et de tactiques.
Il n’y a qu’en Israël que le peuple continue d’accepter ces marchandises frelatées. Retour au rituel des avant batailles, puisé dans les anciens temps, choeur d’applaudissements, sans se poser de questions. Des soldats en uniforme blanc sont prêts en notre nom. Des porte-parole ont fourni leurs explications trompeuses, en notre nom. Ce spectacle grotesque se joue à nos dépens. Et ce spectacle ne trouble pratiquement aucun d’entre nous.
Le choeur entonne ses chansons mensongères et ses fables. Nous faisons tous partie de ce choeur, à dire qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza. Nous faisons tous partie de ce choeur qui prétend que l’occupation de Gaza est finie et que la flottille est une violente attaque contre la souveraineté d’Israël - le ciment c’est pour la construction de bunkers et le convoi est financé par les Frères Musulmans turcs.
Le siège d’Israël sur Gaza ne fera pas tomber le Hamas et ne libérera pas Gilad Shalit. Le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères, Yossi Levy l’un des propagandistes les plus ridicules, s’est surpassé quand il a proclamé sans sourciller que le convoi d’aide qui se dirige vers Gaza était une violation de la loi internationale. Exact. Parfaitement exact. Ce n’est pas le siège qui est illégal, c’est la flottille. Comme s’il ne suffisait pas de distribuer des menus venus des restaurants de Gaza via le bureau de premier ministre (avec le très fameux boeuf Strogonoff et la soupe de crème d’épinards) et d’exhiber des pleins de carburant, dont le porte-parole de l’armée israélienne dit qu’Israël est en train de l’expédier par bateau. L’opération de propagande a cherché à nous vendre, à nous, et au monde, l’idée que l’occupation de Gaza est finie, mais qu’Israël a l’autorité juridique pour faire obstacle à l’aide humanitaire. Tout ça dans un seul paquet de mensonges.
Une seule voix a, un peu, gâché cette fête illusoire : un rapport d’Amnesty International sur la situation à Gaza. Quatre habitants sur cinq dans la bande de Gaza ont besoin de l’assistance humanitaire. Des centaines d’entre eux attendent, au point que cela en est gênant, de pouvoir être autorisés à sortir pour obtenir un traitement médical, et 28 personnes sont déjà mortes faute de soins. Et cela en dépit des briefings du porte-parole de l‘armée sur l’absence de siège et la présence d’assistance humanitaire. Mais qui s’en inquiète ?
Et les préparatifs de cette opération ressemblent à une énorme farce : fiévreux débat parmi sept ministres au sujet du "déploiement de l’unité Massada", convocation d’un commando du service des prisons, spécialisé dans la répressions des révoltes pénitentiaires, des combattants d’un commando naval qui ont l’appui de l’unité spéciale de la police antiterroriste et de l’unité canine d’Oketz ; bâtiment spécial de détention construit sur le port d’Ashdod, bouclier électronique censé bloquer la diffusion des images de la capture du bateau et de la détention de ceux qui se trouvaient sur le bateau.
Et tout cela pour affronter quoi ? Quelques centaines de militants internationaux, dont la plupart sont des gens de conscience, dont la réputation est ternie par la propagande israélienne. Ce sont principalement des gens qui sont vraiment vigilants en matière de droits et de devoirs. Oui, cette flottille est une vraie provocation politique, et qu’est-ce qu’une action de protestation sinon une provocation politique ?
Et prêt à les affronter en mer le bateau Israélien rempli de fous. Pourquoi emprisonner les gens ? C’est comme ça. Pourquoi un siège ? C’est comme ça. C’est comme l’affaire Noam Chomsky qui se renouvelle, mais en pire. Une fois encore nous allons être dépeints non seulement comme ceux qui ont empêché l’aide, mais encore comme des fous qui font tout pour saper encore plus nos propres positions. Si ce n’était qu’un seul des objectifs des organisateurs de la flottille de la paix, il est largement atteint depuis hier.
Il y a cinq ans, le grand écrivain péruvien Mario Vargas LLosa, qui est lauréat du prix Jérusalem, après la fin de sa visite en Israël, disait que l’occupation israélienne approchait d’une phase grotesque. A la fin de ce week-end, Vargas LLosa, qui se considère comme un ami d’Israël, aura pu voir que cette phase a désormais atteint de nouveaux sommets d’absurdité.
(Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine

BDS : la première banque allemande se désinvestit de la firme militaire israélienne ELBIT

Publié le 30-05-2010
La Deutsche Bank, première banque allemande , vient d’annoncer qu’elle coupait tout lien capitalistique avec la firme israélienne ELBIT Systems, spécialisée dans la fabrication d’armes de mort de toutes sortes, servant, notamment , au mur d’annexion.
Cette décision intervient après la campagne vigoureuse menée par deux ONG internationales, l’organisation catholique Pax Christi, et les Médecins Internationaux pour la Prévention de la Guerre Nucléaire (International Physicians for the Prevention of Nuclear War).
Devant un parterre d’analystes financiers réunis vendredi à Francfort, le patron de la Deutsche Bank, Josef Ackermann, a précisé que son entreprise s’était en conséquence défaite des 50.000 actions ELBIT qu’elle détenait.

Le « D » de la campagne BDS (Boycott Desinvestissements Sanctions) prend donc corps, en ce qui concerne ELBIT en tout cas. Il y a quelques mois, les principaux fonds de pension des pays scandinaves ont déjà mis en œuvre une mesure similaire.
CAPJPO –EuroPalestine

dimanche 30 mai 2010

La loi Shalit : une loi de génocide et de déplacement

Palestine - 29-05-2010
Par PNN 
L’association palestinienne Al-Maqdese avertit des dangereuses conséquences de l'approbation de deux nouvelles lois du Comité ministériel pour la législation de la Knesset Israélien. L'association a dit dans un communiqué de presse que les deux lois suffoqueront les prisonniers politiques et retireront les droits de résidence des Palestiniens en cas d'"espionnage" ou d'état de "membre d'une organisation terroriste".
Al-Maqdese se réfère à la nouvelle "loi Shalit" que le Comité ministériel pour la législation de la Knesset israélienne a approuvée. La nouvelle loi a été soumise par des membres de la Knesset (Yaref Leven, Moshe Matalan et Yo'el Hsson).
Cette loi vise à suffoquer les prisonniers qui sont membres du "Hamas" dans les prisons Israéliennes en rendant leurs conditions de détention beaucoup plus difficiles. De même, le Comité a approuvé une autre loi soumise par Danni Danon, un membre de la Knesset, par laquelle Israël aura la possibilité de retirer la citoyenneté de citoyens israéliens qui sont accusés d'"espionnage", et de retirer leur résidence permanente à ceux qui sont accusés d'"espionnage" ou d'être "membre d'une organisation terroriste".
Selon les médias israéliens, le Comité ministériel pour la législation de la Knesset a approuvé les lois. Leur approbation est venue après l'accord entre le bureau du Premier Ministre d'Israël et la tête de l'équipe de négociation israélienne (Haje Hadas) de chercher à libérer le soldat israélien Gilad Shalit.
Cette loi rendra les conditions de détention des prisonniers du "Hamas" pires, et donc, "cela rendra les négociations à propos de la libération de Shalit plus rapides er plus faciles", a dit la tête de l'équipe de négociation israélienne. Les membres de la Knesset qui suggèrent que la loi est justifiée disent que cette loi rendra les conditions de détention des prisonniers du "Hamas" pareilles à celles du soldat Israélien Gilad Shalit qui est emprisonné par le "Hamas" depuis plus de 3 ans maintenant.
La loi sera présentée à la Knesset aujourd'hui (27.05.2010) pour une lecture préliminaire afin de commencer à la mettre en œuvre immédiatement. La loi vise à forcer une série de restrictions sur les prisonniers du "Hamas" telles que retirer les visites de famille, les empêcher de continuer leurs études universitaires, les empêcher de recevoir et de lire des journaux et de regarder la télé, et supprimer la limitation de la période en confinement, ce qui donnera aux Israéliens l'opportunité d'isoler les prisonniers pendant un long, très long temps.
La deuxième loi qui a été approuvée par le Comité ministériel pour la législation de la Knesset visera les Palestiniens qui sont considérés comme Israéliens car ils ont eu la citoyenneté israélienne après l'occupation en 1948, et les Palestiniens qui ont la résidence permanente à Jérusalem et les Syriens du Golan occupé. Cette loi donne à Israël la possibilité de retirer la citoyenneté de citoyens israéliens qui sont accusés d'"espionnage", et retirer leur résidence permanente à ceux qui sont accusés d'"espionnage" ou d'être "membres d'une organisation terroriste".
Al-Maqdese déclare que ces nouvelles lois violent les conventions internationales des Droits de l'Homme et les lois qui donnent aux hommes le droit à la nationalité. Aussi, elles visent n'importe quelle sorte de manifestation des Palestiniens à l'intérieur d'Israël avec de telles actions.
Le retrait de la résidence permanente des Palestiniens à Jérusalem viole la charte de la Quatrième Convention de Genève qui protège les civils en temps de guerre. La convention établit que "des transferts individuels ou de masse forcés, aussi bien que des déportations de personnes protégées d'un territoire occupé du Pouvoir d'Occupation ou de n'importe quel autre pays, occupé ou non, sont interdits, sans regard sur leur motif" (article 49).
Plus encore, la loi Shalit viole les lois internationales des Droits de l'Homme et les conventions sur les conditions de détention. A une Conférence des Nations Unies pour arrêter les crimes et le traitement des Prisonniers qui s'est tenue à Genève en 1955 et a été approuvée par le Conseil Economique et Social par deux résolutions 663/c (d-24) le 31/07/1957 et 2076 (d-26) le 13/05/1977, les Règles de Standard Minimal pour le Traitement des Prisonniers ont été définies. Parmi les règles se trouvent une interdiction contre la discrimination entre les prisonniers pour n'importe quelle raison, la condition que les prisons aient une hygiène acceptable, le droit pour les prisonniers de faire du sport et de l'exercice et d'accéder au soin de santé nécessaire, une interdiction contre les mesures punitives que les chefs de prisons peuvent porter pour humilier ou nuire aux prisonniers, une condition que les prisonniers aient accès à l'information et à la communication avec le monde, et une condition qu'il y ait l'accès à une bibliothèque pour lire et leur donner l'opportunité de finaliser leurs études académiques.
Al-Maqdese avertit des conséquences de l'approbation des deux nouvelles lois sur les Palestiniens à l'intérieur d'Israël, de Jérusalem et du Golan, et a diffusé une liste de demandes :
- aux autorités israéliennes : de retirer les deux lois car elles violent la charte de la 4ème Convention de Genève et les lois internationales des Droits de l'Homme, plus spécifiquement le droit à la vie, à la liberté d'expression, au droit de nationalité, au droit de choisir un lieu de vie et les Règles de Standard Minimum pour le Traitement des prisonniers.
- aux membres de la Knesset : de refuser l'autorisation des deux nouvelles lois car elles sont punitives et vindicatives, en employant la punition collective.
- aux organisations internationales et locales des Droits de l'Homme : d'avertir des conséquences dangereuses des deux lois et d'organiser des campagnes judiciaires localement et internationalement pour pousser l'autorité Israélienne à annuler de telles lois, et expliquer leurs conséquences dangereuses.
- aux Palestiniens à tous les niveaux : le peuple et les organisations formelles et informelles doivent se lever contre ces deux lois racistes.
- Le site de l’Association Al-Maqdese en arabe.
- Le site de l’Association Al-Maqdese en anglais.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13864&type=communique&lesujet=Nettoyage%20ethnique

Les dernières nouvelles de Tristan Anderson, victime de l’armée sioniste

Palestine - 29-05-2010
Par ISM 
Le 13 mars 2009, lors d’une manifestation de la résistance populaire palestinienne à Ni’lin, près de Ramallah, Tristan Anderson, activiste californien en Palestine occupée avec ISM, a été grièvement blessé par le tir d’une grenade lacrymogène à haute vélocité en plein front, la même munition qui a tué Bassem Abu Rahme à Bil’in le 17 avril 2009. Anderson est toujours à l’hôpital Tel Hashomer, dans la banlieue de la colonie sioniste de Tel Aviv, depuis le 13 mars 2009. Ses parents et sa compagne Gabrielle sont auprès de lui depuis cette date, et ils ont accepté de répondre à nos questions sur l’évolution de l’état de santé de notre camarade.

Tristan Anderson et Gabrielle Silverman lors d'une manifestation en Californie

1- Peux-t-il parler ?
Oui, Tristan a commencé à parler début décembre 2009, après qu’on lui ait retiré son tube de trachéotomie.
2- Que dit-il ? Sait-il qui il est ?
Oui, il sait qui il est et il se souvient de sa vie d’avant la blessure. Il a conservé toutes ses connaissances spécialisées, il raconte des histoires, il reconnaît les gens sur les photos, il chante ses chansons préférés, etc. Sa mémoire à long terme de la vie d’avant la blessure est globalement excellente.
3- Comment est le son de sa voix ? Est-elle empâtée ? A-t-il du mal à formuler le langage ?
Tristan parle clairement mais doucement. Nous communiquons très bien avec lui, mais il peut être difficile à entendre s’il y a du bruit autour. Alors que d’autres fonctions cognitives ont été touchées, ses capacités linguistiques sont plus ou moins intactes. Il a conservé la grammaire et le vocabulaire des adultes et n’a pas besoin de réapprendre la langue.
4- Comment Tristan a-t-il communiqué pendant les mois où il ne pouvait pas parler ?
Avant qu’il ne reparle, Tristan communiquait principalement par gestes et aussi en écrivant et en épelant des mots sur un tableau de communication (bien que son écriture soit très difficile à déchiffrer, ce fut bien pire avant).
Dans les premiers temps (et pendant une longue période), la communication avec Tristan était très limitée et quelquefois incohérente, faite de signes oui/non avec la main. Outre les signes manuels, on a communiqué en lui présentant des objets ou des choix écrits sur un tableau, et en lui demandant de montrer celui qui était correct, ou celui qu’il voulait. Dans ces très mauvais jours, Tristan ne pouvait traiter que deux options à la fois.
5- On a dit qu’il avait été dans le coma.
Non, Tristan n’a jamais été dans le coma, mais il est resté dans un état de conscience minimale pendant les six/sept premiers mois après avoir été blessé. Pendant cette période, sa vie était complètement dominée par des complications médicales et il ne pouvait se maintenir éveillé que quelques minutes. Ce fut une période épouvantable, avec beaucoup d’incertitudes sur les possibilités d’amélioration, mais il l’a traversée et surmontée.
6- Qu’est-ce qui s’est passé ?
En août, Tristan a eu deux opérations, une cranioplastie (une chirurgie reconstructrice du crâne) suivie d’une dérivation ventriculo-péritonéale (pour soulager la pression à l’intérieur du crâne due à l’excès de liquide céphalo-rachidien dans le cerveau). Il a ensuite commencé à se « réveiller » de façon notable, puis il a eu une septicémie. On lui a administré de très fortes doses d’antibiotiques par voie intraveineuse pendant une longue période. Quelques semaines après, la fièvre a reculé et il a commencé sa lente remontée des abysses.
7- A-t-il changé ? Ses capacités cognitives ont-elles été affectées ?
Tristan a conservé beaucoup de ses connaissances et valeurs en tant qu’activiste et comme la personne que nous connaissions, mais sa blessure au cerveau l’a profondément affecté. Il a par exemple des difficultés de contrôle nerveux et de mémoire à court terme, ce qui retentit sur tout ce qu’il fait, tout le temps.
Je ne voudrais pas, en répondant à cette question, donner aux lecteurs une idée trop optimiste ou trop pessimiste de sa situation. A plusieurs moments, quand je parlais avec des amis j’ai eu l’impression de faire les deux. La réalité est plus compliquée.
Une lésion cérébrale peut rendre une personne énigmatique.
Par exemple, Tristan peut jouer a des jeux de société pour adultes plus difficile que je ne le peux moi-même, et en même temps il n’arrive pas à jouer à Force Quatre ou à d’autres jeux similaires pour enfant parce qu’il est trop occupé à manipuler les pièces et il ne peut pas attendre son tour.
Tristan oscille en permanence entre un état où il est perspicace et compétent et un état dans lequel il est enfantin et irresponsable. Il n’y a jamais un moment où je ne suis pas consciente de sa lésion.

Tristan à Bil'in, le 13 mars 2009.

7- Quelles parties de son corps et de son cerveau ont été affectées lorsqu’il a été blessé le 13 mars 2009 ?
On lui a tiré dans le front, au dessus de l’œil droit, et c’est le lobe frontal droit du cerveau qui a touché en premier lieu. Ensuite, durant la première semaine en soins intensifs, il a frôlé la mort de très près à cause de l’hémorragie et du gonflement résultant de la blessure. Ces lésions secondaires ont affecté de manière significative son lobe temporal droit ainsi que d’autres parties de son cerveau.
Il est aussi devenu aveugle de l’œil droit et son orbite droite (la partie osseuse entourant l’œil) a été brisée en plusieurs morceaux. Sa blessure est classifiée comme une lésion cérébrale traumatique sévère.
8- Comment est-il touché, physiquement ?
Tristan est hémiplégique. Il n’est pas complètement paralysé mais il est presque totalement incapable de bouger son bras et sa jambe gauches. C’est particulièrement difficile pour lui car il est gaucher.
Tristan est encore en train de récupérer des dégâts causés à son organisme par des mois d’alitement et d’immobilité.
9- Est-ce qu’il remarchera ?
Tristan est dans un fauteuil roulant. Récemment il a été capable de bouger un petit peu sa hanche gauche. Sa kinésithérapeute est optimiste et pense qu’avec un traitement adéquat il pourra être capable de se déplacer par lui même. Cependant elle a prévenu que cela pourrait prendre des années de travail.
10- Comment se passe la vie de tous les jours pour vous au centre de rééducation ?
Les journées bien remplies, les matins sont occupés à toutes sortes d’activités où se succèdent les séances de kiné, de thérapie pour la parole et d’ergothérapie. On glisse dans la matinée deux repas, et si tout va bien nous avons du temps en plus pour les exercices de tenue en position debout, qui se font à l’aide d’une sorte de planche dans la salle de kiné afin que le corps de Tristan s’habitue à nouveau à la station debout. Quelquefois, nous faisons aussi des exercices de bicyclette fixe qu’on pratique dans la position allongée et qui permettent à Tristan de pédaler activement avec sa jambe droite, et passivement avec la gauche.
En début d’après-midi, Tristan retourne se coucher pour se reposer pendant environ deux heures.
Il se relève vers 16h-16h30 et va faire une longue promenade avec son père puis il revient dîner. Il mange des plats variés principalement à base de riz, de haricots et de légumes et beaucoup de soupes de différentes sortes.
Après le diner on décide de ce qu’on va faire le reste de la soirée. Parfois Tristan travaille sur ordinateur. D’autre fois, on joue aux cartes, à des jeux de sociétés, des choses comme ça. On essaye de l’habituer à manœuvrer son fauteuil roulant tout seul. Parfois on le fait travailler dur et d’autres fois, on flâne juste. On se lit beaucoup de textes entres nous, y compris des textes que Tristan avait écrit avant.
On essaie de lui tenir compagnie ici, et de faire des choses qui sont entre le « travail » et le « jeu » pendant nos temps libres. Mike, Nancy et moi, nous n’avons plus de vie. On est là à l’hôpital presque tout le temps.

Nancy et Mike Anderson, les parents de Tristan.
11- Lui arrive-t-il de sortir de l’hôpital ?
Pas très souvent, mais parfois. On essaye de sortir pendant les week-ends.
12- Comment tient-il le coup émotionnellement ?
Pour le meilleur ou pour le pire, Tristan ne s’est jamais beaucoup appesanti sur sa blessure. Il est parfaitement au courant du préjudice physique, mais il est moins conscient ou accepte moins les répercussions cognitives.
Ces derniers mois, on l’a vu lentement se mettre plus à l’écoute de ses sentiments, et je crois que cela continuera à se développer avec le temps.
13- Continuez-vous à observer des améliorations dans ses capacités ?
Oui.
14- Est-il toujours dans un état critique ?
Non, à ce stade, Tristan a passé la phase aigue de sa blessure. Il vit à l’hôpital parce qu'il y suit un programme de rééducation.
15- Est ce qu’il est plutôt indépendant maintenant ou est-ce qu’il a encore besoin de beaucoup d’aide ?
Il a encore besoin de beaucoup d’aide.
16- Où en est-on des poursuites judiciaires ?
Il y a deux procédures, une procédure judiciaire pour crime et une procédure civile.
Pour l’instant, la police israélienne qui a enquêté sur les tirs contre Tristan a classé le dossier sans poursuites pénales contre aucune des personnes impliquées. L’enquête a été largement critiquée comme étant un simulacre et nous faisons appel de cette décision.
Il y a eu un article trompeur, publié dans le quotidien Ha’aretz, intitulé « L’état ré-enquête sur les circonstances dans lesquelles l’activiste américain a été blessé », qui a été diffusé sur tout l’internet et qui donnait la fausse impression que l’Etat israélien était en train de rouvrir le cas de Tristan. En fait tout ce qui s’est passé, c’est que nos avocats ont fait appel et que l’Etat est légalement obligé d’accepter cette requête administrative, c’est ce qu’ils ont fait. C’est tout.)
En plus du dossier pénal, il y a aussi le procès civil que la famille de Tristan intente contre l’armée israélienne afin d’aider à couvrir les dépenses médicales pour le reste de sa vie, la perte de revenus, et les soins continus dont Tristan aura besoin. On a été avertis du fait que la procédure civile prendra probablement plusieurs années avant d’aboutir. (La procédure civile concernant Rachel Corrie a été lancée en 2005, et a été pour la première fois examiné il y a seulement un mois et demi, ce qui est scandaleux.)
17- Sur quelle base faites-vous appel pour la réouverture de l’affaire pénale ?
L’enquête sur les circonstances dans lesquelles on a tiré sur Tristan est un parfait exemple qu’on ne peut pas faire confiance à l’armée et à la police pour enquêter sur elles-mêmes.
Par exemple, les enquêteurs n’ont même pas pris la peine de se déplacer sur les lieux où Tristan s’est fait tiré dessus. Ils n’ont jamais recueilli la moindre preuve ou indice matériel.
En plus, les témoins oculaires ont affirmé que les tirs provenaient d’une colline voisine.
Bien que l’armée ait confirmé qu’il y avait bien une unité de police des frontières sur cette colline et qu’ils étaient armés de lanceurs de gaz lacrymogène à haute vélocité, toute l’investigation repose sur la conduite d’une autre unité de police des frontières qui n’a aucun rapport et qui était située de l’autre côté de la ville.
A ce jour, l’unité de police des frontières qui étaient sur la colline d’où sont partis les tirs n’a toujours pas été interrogée.
18- Qu’est ce que l’on peut faire pour aider à ce que la justice soit rendue pour Tristan ?
Nous demandons que la procédure judiciaire pour crime contre la police des frontières impliquée dans les tirs sur Tristan soit rouverte immédiatement et qu’une enquête sérieuse commence.
On encourage nos amis à contacter Barbara Lee, la représentante de Tristan au Congrès (202-225-2661) ou bien d’interpeller le consulat israélien local pour exiger qu’Israël assume l'entière responsabilité des tirs contre Tristan.
Nous savons aussi que depuis que nous sommes à l’hôpital avec Tristan, deux autres activistes sont morts dans des manifestations contre le mur. Ils s’appelaient Basem Abu Rahme et Yousel’Akil Tsadik Srour. Basem a été tué alors qu’il criait aux soldats qu’il s’agissait d’une manifestation non violente et il leur demandait d’arrêter de tirer en direction d’une manifestante qui avait été blessée. Akil est mort alors qu’il venait en aide à un adolescent de 16 ans qui s’était fait tirer dans la colonne vertébrale.
A ce jour, Israël a tué 23 personnes pour construire leur mur et en a grièvement blessé beaucoup d’autres. Comme Ehab Fadel Barghouthi (14 ans), touché par balle à la tête pendant une manifestation il y a quelques semaines.
Alors que je mets la touche finale à ce document, j’apprends que Ahmad Sliman Salem Dib, 19 ans, est mort par un tir israélien durant une manifestation contre une confiscation de terre à Gaza.
Exiger la justice pour Tristan, c’est aussi exiger la justice pour eux, et c’est reconnaitre le rôle du gouvernement américain dans la guerre et l’occupation partout dans le monde.
19- Est-ce que Tristan pourra récupérer complètement ? Les médecins sont-ils capables de prédire son état sur le long terme ?
Il n’y a aucune projection à long terme. Tant qu’il continue à progresser, personne ne peut dire jusqu’où il ira. Mais le fait est qu’on ne peut pas tirer dans la tête de quelqu’un et ensuite l’effacer. Les tissus cérébraux qui sont morts restent morts, mais l’esprit humain peut apprendre à compenser.

La métaphore la plus commune que j’ai entendue pour décrire la récupération d’une lésion cérébrale est celle-ci : Vous voyagez en voiture et l’autoroute est bloquée. La question est : est-ce que vous pourrez trouver une façon de rejoindre votre destination en utilisant les routes de campagne ? Ceux qui réussissent la rééducation de leurs lésions cérébrales forment et trouvent de nouveaux chemins.
20-Quand est-ce que vous pensez qu’il sera prêt à rentrer chez lui ?
C’est aussi la question que Tristan pose tout le temps. Nous espérons repartir en Californie pendant l’été 2010.
Tristan emménagera avec ses parents pour vivre avec eux dans leur petite ville de campagne. Il continuera la rééducation en ambulatoire. On envisage aussi d’installer un logement satellite pour lui dans le secteur de la Baie de San Francisco pour faire des allers retours.
J’espère que les amis et la famille de Tristan l’accepteront avec ses capacités et ses handicaps, et qu’ils trouveront une façon de l’accueillir à la maison.
Pour toute personne motivée, il y aura beaucoup à faire.
Nous acceptons les dons par le biais du site ISM.
De plus, nous avons démarré une liste mail « Welcome Tristan » pour la coordination logistique des projets d’accessibilité et des bonnes idées. Pour vous abonner, envoyez un mail vide à : friendsoftristan+subscribe@googlegroups.com
- Le site dédié à Tristan : « Solidarity with Tristan Anderson ».
- L'article du 15 mars 2009 : "Tristan Anderson est toujours dans état critique".
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13861&type=temoignage&lesujet=Victimes%20ISM

Le dernier set


Gaza - 30-05-2010
Témoignage du 29 mai depuis l'un des bateaux de la flottille de la liberté pour Gaza, se trouvant au large de Chypre
Par Thomas Sommer-Houdeville
Thomas Sommer-Houdeville est coordinateur de la CCIPPP 
Un jour ou l'autre peut-être, quelqu'un écrira l'histoire complète de cette aventure. Il y aura beaucoup de rires, de véritables cris et quelques larmes. Mais ce que je peux dire maintenant, c'est que nous n'avions jamais imaginé que nous ferions flipper Israël comme ça. Enfin, peut-être dans certains de nos plus beaux rêves.... Tout d'abord, ils ont créé une équipe spéciale d'urgence réunissant le ministère israélien des Affaires étrangères, le commando de marine israélien et les autorités pénitentiaires pour contrer la menace existentielle que nous et nos quelques bateaux remplis d'aide humanitaire représentent. Puis, Ehud Barak lui-même a pris le temps, malgré son agenda chargé, de nous mettre en garde à travers les médias israéliens. Ils nous annoncent maintenant qu'ils nous enverront dans la pire des prisons israéliennes, dans le désert près de Beersheva.
Ce sont des annonces pour nous faire peur. Et d'une certaine façon nous avons peur. Nous avons peur de leurs navires de guerre, peur de leurs Apaches et de leur commando tout noir. Qui n'en aurait pas peur ? Nous avons peur qu'ils saisissent notre cargaison et toute l'aide médicale, les matériaux de construction, les maisons préfabriquées, les kits scolaires, et qu'ils les détruisent. Toute cette solidarité patiemment rassemblée dans de si nombreux pays pendant plus d'un an. Tous ces efforts et cette vague d'amour et d'espoir envoyés par des gens normaux, d'humbles citoyens de Grèce, Suède, Turquie, Irlande, France, Italie, Algérie, Malaisie. Tout ceci pris comme un trophée par un État agissant comme un vulgaire pirate des îles. Qui ne sentirait pas un certain sentiment de responsabilité et de peur de ne pas être capable d'accomplir notre mission et livrer nos marchandises à la population emprisonnée de Gaza ?
Mais nous savons que la peur est aussi de l'autre côté. Parce que depuis le début de notre coalition, l'Etat d'Israël fait tout ce qu'il peut pour éviter la confrontation avec nous. Depuis le début ils ont essayé de nous empêcher de partir, de regrouper nos forces et de prendre le large tous ensemble vers Gaza. Ils ont essayé de nous briser. Leur scénario idéal était de nous diviser, les Irlandais d'un côté, les Grecs et Suédois d'un autre, les Américains d'un autre encore et les Turcs tout seuls. Bien sûr, ils savaient qu'ils ne pourraient pas mettre la pression sur la Turquie, ni agir directement là-bas. Alors ils ont concentré leurs attaques sur les parties irlandaises et grecques de notre coalition.
Le premier set a commencé il y a deux semaines quand ils ont saboté le cargo irlandais, l'obligeant à retarder son départ pour près d'une semaine. Mais, les Irlandais ont réparé aussi vite qu'ils le pouvaient et maintenant ils sont à un ou deux jours derrière nous. Puis ils ont mis une pression énorme sur le gouvernement grec, affaibli par la crise économique, pour l'obliger à ne pas laisser partir le cargo grec et le bateau de passagers greco-suédois. A cause de ces pressions, nous avons dû retarder notre voyage deux fois et demander aux Turcs, à leurs 500 passagers et aux amis américains qui étaient prêts à partir de nous attendre. C'est ce qu'ils ont fait heureusement ! Jusqu'à la dernière minute avant leur départ de Grèce, nous ne savions pas si les deux bateaux auraient l'autorisation du gouvernement grec, mais finalement le gouvernement grec a décidé de prendre ses responsabilités en agissant comme un Etat souverain et a laissé le cargo et le bateau de passagers quitter le port du Pirée à Athènes.
Le deuxième set a eu lieu hier, dans la partie grecque de Chypre, là où nous avions négocié avec le gouvernement d'embarquer une délégation VIP de parlementaires européens et nationaux de Suède, d'Angleterre, de Grèce et de Chypre. Alors que les deux bateaux de Grèce, le bateau américain venant de Crète et les 4 bateaux turcs étaient déjà au point de rendez-vous attendant que la délégation VIP arrive et embarque à notre bord, nous avons reçu la nouvelle que notre délégation était encerclée par la police chypriote dans le port de Larnaka et interdite de bouger où que ce soit. Chypre, un pays européen, était en train d'interdire à des parlementaires européens de se déplacer librement sur son sol, en rupture complète de toute législation et réglementations européennes ! Alors que nous commencions à négocier avec le gouvernement chypriote, nous avons clairement compris que ce changement soudain d'attitude envers nous était dicté directement par Israël. De sept heures du matin jusqu'au soir, le gouvernement de Chypre nous mentait, disant que c'était un malentendu que les VIP aient été autorisés à embarquer pour n'importe quelle direction qu'ils souhaitaient, que c'était juste une question bureaucratique à résoudre. Mais rien ne s'est passé et nos parlementaires ont été pris au piège. Le gouvernement chypriote agissait comme un auxiliaire d'Israël et nous a fait perdre un temps crucial.
Ce matin, la délégation VIP a décidé que le seul choix qui restait était d'aller au port de Formogossa dans le Nord de Chypre sous contrôle turc, et de là prendre un bateau rapide pour nous rejoindre au point de rendez-vous. Bien sûr, parce que notre coalition est formée de Turcs et de Grecs et de Chypriotes, la Chypre du Nord qui est sous occupation turque, est une question politique très importante. Et envoyer notre délégation prendre un bateau dans le port de Formogossa, encore sous embargo des Nations Unies, est une question politique encore plus importante. Cela aurait pu briser le dos de nos amis grecs et chypriotes de la coalition. Ce fut presque le cas. Mais c'est le contraire qui s'est révélé. Notre coalition tient toujours. C'est le parti chypriote au pouvoir qui est sur le point de se briser, et les 7 parlementaires grecs et chypriotes qui faisaient partie de la délégation et ne pouvaient pas aller au nord de Chypre sont furieux contre le gouvernement chypriote. Un immense débat a toujours lieu en ce moment en Grèce et à Chypre sur ce qui s'est passé et sur notre flottille pour Gaza. Dans une heure ou deux, 80% de notre délégation VIP embarquera sur nos bateaux et nous partirons pour Gaza comme prévu. Donc nous pouvons dire qu'Israël a perdu les deux sets qu'il a joués.
Dans quelques heures, le dernier set, crucial, commencera quand nous entrerons dans les eaux de Gaza. Bien sûr, matériellement, il serait très facile pour Israël de nous stopper et nous arrêter, mais le coût politique qu'ils auront à payer sera énorme. Vraiment énorme, à tel point que toutes les ruses et les pièges qu'ils ont tenté de mettre sur notre route ont réussi à faire une seule chose : sensibiliser de plus en plus de gens partout dans le monde sur notre flottille et sur la situation de Gaza. Et de tout ça, nous apprenons quelque chose : la peur n'est pas de notre côté, mais du côté d'Israël. Ils ont peur de nous parce que nous représentons la colère des gens tout autour du monde. Les gens qui sont mécontents de ce que l'Etat criminel d'Israël fait aux Palestiniens et à chaque amoureux de la paix qui ose prendre le parti des opprimés. Ils ont peur de nous parce qu'ils savent que, dans un proche avenir il y aura encore plus de bateaux à venir à Gaza comme il y a de plus en plus de personnes à décider de boycotter Israël chaque jour.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13866&type=temoignage&lesujet=Actions