mardi 22 juin 2010

Navires humanitaires, Israël menace à nouveau

Mardi, 22 Juin 2010 10:37 
FarsNews - A l'issue de ses entretiens avec le Secrétaire général de l'ONU, le Ministre sioniste de la Guerre a ouvertement menacé le Liban de raid militaire pour avoir envoyé deux navires d'aides humanitaires à destination de Gaza. " Nous considérerons le gouvernement du Liban responsable de tout navire venant de ses ports et de toute personne qui embarquerait sur ces navires. Et c'est à ce gouvernement qui revient la responsabilité de tout ce qui leur arriverait dans les jours à venir, a averti Ehud Barak. Le Liban a fait savoir lundi qu'il autoriserait un navire humanitaire à appareiller pour la Bande de Gaza malgré les mises en garde d'Israël. Un groupe d'une cinquantaine de femmes, dont 30 Libanaises, entend rallier Gaza à bord de cette embarcation surnommé "Mariam". Aucune date de départ n'a encore été avancée.  

Tapage au parlement égyptien sur les navires américains

Lundi, 21 Juin 2010 22:31 
IRIB - Le parlement égyptien a vécu un grand tapage, après l'annonce de la nouvelle concernant le passage de navires de guerre américains et israéliens dans le canal de Suez. Selon des sources maritimes de la ville de Suez, en Egypte, citées par le quotidien "al-Qods al-Arabi", 12 navires de guerre américains, y compris, un navire de guerre israélien, ont franchi le canal de Suez, à l'aube de vendredi. Les opposants au gouvernement égyptien estiment que l'autorisation donnée au passage de la flotte israélo-américaine rendrait encore plus compliquée la situation, au Moyen-Orient.  

Moscou a demandé la levée immédiate du blocus de Gaza

Lundi, 21 Juin 2010 22:12 
IRNA - Dans un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères du régime sioniste, Avigdor Lieberman, le Chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a demandé la levée immédiate du blocus imposé, par Israël, à la bande de Gaza. Le ministre russe des Affaires étrangères a, également, appelé à prendre des mesures pratiques, dans le sens de l'amélioration des conditions humanitaires, dans cette région.  

Départ retardé pour les bateaux d'aide humanitaire iranienne pour Gaza

21/06/2010      
Le départ de deux bateaux d'aide humanitaire iranienne pour Gaza soumise au blocus israélien a été retardé à une date indéterminée, a indiqué lundi un responsable du Croissant-Rouge iranien. 
"La modification, selon les prescriptions de la Croix-Rouge internationale, de la cargaison devant être acheminée à Gaza ainsi qu'un certain manque de coordination internationale ont entraîné un retard dans le départ de la flottille du Croissant-Rouge", a dit Mohammad Javad Jafarian.  
"Aucune date précise n'a encore été fixée pour ce départ", a précisé ce responsable de la branche jeunesse à l'organisation, cité par l'agence Isna.   
Un bateau chargé d'aide humanitaire devait en principe partir au début de cette semaine, l'autre transportant des "travailleurs humanitaires volontaires" attendant le feu vert des autorités iraniennes pour des questions de "sécurité". 
"Les bateaux iraniens transporteront de l'aide humanitaire et n'auront aucune arme à bord (...) si bien que toute agression constituerait une violation des lois maritimes" internationales, a souligné M. Jafarian.

Les démolitions de maisons à Jérusalem Est sont une dangereuse initiative qui nécessite l’intervention du monde

Jérusalem - 21-06-2010
Par Nir Hasson 
L'Autorité palestinienne a critiqué lundi la décision d'Israël de raser 22 maisons palestiniennes à Jérusalem-Est, en affirmant que cette dangereuse initiative nécessitait des interventions américaines et internationales.
Le Comité municipal d’Urbanisme de Jérusalem a approuvé lundi un projet controversé prévoyant la démolition de 22 maisons palestiniennes à Silwan pour faire place à un centre touristique qui permettrait, selon les Palestiniens, de renforcer la mainmise d’Israël sur le secteur Est de la ville.


Photo : Quartier Al Siwan, Jérusalem-Est

Le projet qui affecte le quartier de Silwan à Jérusalem-Est, risque de causer de nouvelles frictions entre les Américains et les Israéliens, juste deux semaines avant la rencontre du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec le président américain Barack Obama.
Le gouvernement palestinien a publié une déclaration au sujet du projet, dans laquelle il a insisté sur le fait que «ces mesures dangereuses nécessitaient une intervention américaine et internationale."
Selon la radio israélienne, le négociateur en chef Saeb Erekat a commenté aussi le projet en disant que l’initiative montrait qu’Israël veut détruire les pourparlers de paix indirects avec les Palestiniens.
M. Erekat a appelé la communauté internationale à "mettre fin à ces mesures dangereuses» et a déclaré que l’initiative "montrait qu'Israël avait décidé de détruire les pourparlers indirects avec les Palestiniens."
Le département d'Etat américain a également publié une déclaration au sujet de l'annonce de Netanyahou dans laquelle ils se sont opposés à toute action «unilatérale qui pourrait préjuger des négociations."
"Les Etats-Unis ont clairement fait savoir leur désaccord avec certaines pratiques israéliennes affectant les Palestiniens à Jérusalem dans des domaines tels que le logement, notamment les expulsions et les démolitions, et a exhorté toutes les parties à éviter toute action qui pourrait ébranler la confiance", indique une déclaration publiée par le Département d’Etat américain.
"Cela souligne la nécessité d'un accord de statut permanent qui résoudrait tous les problèmes en suspens entre les parties, y compris Jérusalem, qui aboutirait à une solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien", indique le communiqué.
Des tensions ont déjà eu lieu à Jérusalem, lorsqu’une dispute a éclaté pendant la réunion entre les membres du comité et les habitants de Silwan. Les habitants de Silwan se sont nettement opposés au projet et ont demandé au comité de parler de leur projet de rechange, qui n’inclut pas la démolition des maisons.
Plusieurs avocats représentant les résidents ont condamné la décision du comité.
"Je veux aussi un parc dans le quartier où je pourrais m'asseoir le week-end et tremper mes pieds dans l'eau, mais si le comité a le courage d'approuver un projet contre la volonté des résidents, et de raser leurs maisons pour cela, alors il devrait avoir le même courage pour parler aussi de son projet de rechange", a déclaré l’un des avocats.
Barkat avait lancé le projet il y a quelques mois mais il avait accepté une demande de dernière minute du Premier ministre israélien de consulter les résidents palestiniens avant de casser le sol. La démolition par Israël de maisons palestiniennes avait, par le passé, provoquée des réactions virulentes des États-Unis.
Les Palestiniens espèrent construire la capitale de leur futur Etat à Jérusalem-Est et considèrent toute construction israélienne comme une attaque de leurs revendications du leur droit à la terre.
Bien qu'Israël prétende qu'il ne fait qu’appliquer la loi en démolissant les structures construites illégalement, la plupart des maisons construites sans autorisation l’ont été parce que les Palestiniens ont du mal à obtenir des permis de construire à Jérusalem-Est.
Barkat estime que ce projet donnerait un lifting bien nécessaire au quartier délabré d’Al-Bustan à Jérusalem, projet qu’Israël nomme Gan Hamelech, ou Jardin du Roi.
Le projet prévoit la construction de magasins, de restaurants, de galeries d'art et un grand centre social sur le site où, affirment certains, le Roi David de la Bible aurait écrit ses psaumes. Les 22 familles déplacées seraient autorisées à construire des maisons ailleurs dans le quartier, bien qu’on ne sache pas qui paierait pour elles.
Israël a annexé Jérusalem-Est immédiatement après l’avoir pris à la Jordanie pendant la Guerre des Six-Jours en 1967.
Icic, la souveraineté d'Israël n'a pas été reconnue ni par les Palestiniens ni par la communauté internationale, et le sort de la ville est l'une des questions fondamentales qui divise les deux côtés. Près de 200.000 Juifs se sont installés à Jérusalem-Est depuis qu'Israël s'en est emparé, vivant dans une cohabitation difficile avec les 250.000 Palestiniens.
Les militants d’Al-Bustan, qui avait cherché à bloquer les démolitions, ont déclaré dans un communiqué que le projet s'inscrivait dans le contexte général de judaïsation rapide de Jérusalem-Est.
Cela fait barrage à toute "possibilité que Jérusalem devienne une ville partagée, voire la capitale d'un Etat palestinien", indique le communiqué. "C’est, en soi, une opposition à la paix."
Le site contesté fait partie plus grand quartier appelé Silwan, où vivent environ 50.000 Palestiniens et 70 familles juives. Les démolitions ailleurs dans Silwan ont transformé le quartier en un pôle de tensions entre des Palestiniens qui craignent l'expulsion et des Juifs déterminés à conserver la ville comme étant la capitale indivisible d'Israël.
Apparemment, craignant une dure critique des Américains, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait fait pression sur Barkat en Mars pour qu’il retarde le projet et qu’il consulte les Palestiniens qui risquent de perdre leurs maisons.
«Maintenant, après avoir peaufiné le projet et recherché une plus grande coopération avec les habitants au sujet de leurs besoins et de l’amélioration de leur qualité de vie, la municipalité est prête à présenter les projets de la première étape d'approbation», a déclaré le porte-parole de Barkat, Stephan Miller.
Le bureau du Premier ministre a déclaré que M. Netanyahu "espérait que, puisque ce projet n’est qu’à un stade préliminaire, le dialogue pourrait continuer avec ceux qui ont construit leurs maisons sur des terrains publics et qu’il sera possible de trouver une solution négociée, conformément à la loi."
L'ambassade américaine n'a fait aucun commentaire.
Depuis que Netanyahu a retardé le plan, il s'est retrouvé en profond conflit avec l'administration Obama au sujet de la construction juive à Jérusalem-Est.

Campagne contre une députée canadienne qui critique « Israël »

21/06/2010  
Une députée canadienne, Libby Davies  fait l’objet d’une campagne virulente pour avoir critiqué les agressions israéliennes et soutenu les palestiniens.
Selon le site palestinien en ligne Arabs 48, cette campagne est menée par les amis de l’entité sioniste au sein du parlement et du gouvernement canadien. Elle s’est intensifiée depuis que Davis a critiqué l’attaque israélienne meurtrière de la flottille de la liberté au cours de laquelle les soldats israéliens ont tué 9 militants pacifistes turcs.
En guise de soutien, «  La Maison palestinienne » dans la ville de Toronto a publié jeudi dernier un communiqué de presse dans lequel elle a salué le courage de la députée. Les Palestiniens de Vancouver ont également émis un mémorandum lui rendant hommage.
Le mois de mars dernier, Davies a mené une bataille politique contre un projet de loi présenté par les conservateurs, interdisant toutes les activités médiatiques visant à dénoncer le régime d’apartheid israélien.
Davies qui dirige le bloc du parti nationale démocratique est parvenu à le faire avorter au motif qu’il porte atteinte aux droits des Canadiens à la libre expression.

Des dockers californiens refusent de décharger un navire israélien pour protester contre l’occupation, le blocus et l’attaque de la flottille

USA - 21-06-2010
Par Michael Deas > bnc.europe@bdsmovement.net

Michael Deas est le coordinateur européen du BDS Movement
Dimanche, les ouvriers du port d'Oakland en Californie ont refusé de décharger un navire israélien suite à une énorme ligne de piquetage composé d’ouvriers et du public et à l'adoption d'une motion présentée par la section locale de l’International Longshore and Warehouse Union qui a condamné l'attaque de la flottille de la liberté et le blocus de Gaza. Le Zim Shenzhen, exploité par la société israélienne Zim Lines, n’a pas pu être déchargé pendant vingt-quatre heures.
«Nous voulons vous envoyer le message clair que si vous commettez des actes de piraterie en haute mer; si vous allez attaquer des civils et les tuer de sang-froid, du genre exécution, si vous assiégez la bande de Gaza, si vous construisez un mur d'apartheid ; nous n’aurons pas, ici dans cette ville, l'honneur de votre commerce israélien.", a déclaré Jack Heyman, le membre du Conseil exécutif d’ILWU Local 10.
Les dockers syndiqués ont refusé de franchir une ligne de piquetage composée de 700 ouvriers et des militants sociaux et locaux, en citant des problèmes de santé et de sécurité.
Selon les termes du contrat d’ILWU avec les autorités portuaires, un arbitre a été convoqué sur le site qui a ensuite confirmé la légalité du refus des dockers de franchir la ligne, et l’entreprise portuaire a été obligée d'annuler l’équipe et de renvoyer les ouvriers chez eux.
Plus de 700 ouvriers et gens de conscience s’étaient réunis à l'aube sur le quai 58 du port d'Oakland dimanche matin, en chantant "Free, Free Palestine, ne franchissez pas la ligne de piquetage," et "Une blessure à quelqu’un, c’est une blessure à tous, faites tomber le mur de l'apartheid." L'action a réussi à annuler la première équipe. Les militants sont revenus plus tard dans l'après-midi quand une deuxième équipe de dockers devait commencer le travail. L'arrivée du navire a été retardée de deux heures.
"Nous comprenons ce que signifie la solidarité internationale - ce n'est pas une promesse vide de sens. Vous devez être prêt à donner quelque chose et nous avons renoncé à une journée de salaire aujourd'hui", a déclaré Clarence Thomas, un member d’ILWU.
Le piquet de grève réussi est une réponse à un appel lancé par le mouvement syndical palestinien appelant à des mesures concrètes et efficaces pour bloquer le commerce maritime israélien en réponse au massacre des travailleurs humanitaires et des militants à bord de la Flotille de la «Liberté» (1).
«Nous, les travailleurs et le peuple de Palestine souffrons sous l'oppression de l'occupation israélienne de notre terre et de notre peuple. Cette occupation a commencé il y a longtemps, c’est la plus longue occupation de l'ère moderne. Votre action est aujourd'hui une étape importante dans la solidarité internationale des honnêtes et courageux travailleurs et syndicalistes américains», a déclaré Manawell Abdul-Al, le porte-parole de Fédération Générale des Syndicats Palestiniens.
Les dockers suédois et norvégiens ont annoncé en début de mois qu’ils effectueraient un blocus d’une semaine de tous les navires et produits israéliens. Les blocus devraient commencer demain.
L'action est vue par les observateurs comme un signe supplémentaire du renforcement du mouvement mondial pour une campagne de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël jusqu'à ce qu'il se conforme au droit international et aux droits des Palestiniens.
Le groupe de rock américain, les Pixies et des artistes britanniques comme Klaxons et Gorillaz ont tous récemment annulés des spectacles prévues en Israël [2].
Conad et COOP, les deux plus grands supermarchés dl'Italie, ont récemment annoncé qu’ils ne s’approvisionneraient plus chez Agrexco, une entreprise d’exportation appartenant en partie à l’Etat d’Israel. [3].
[1]www.bdsmovement.net/?q=node/712
[2] http://www.ft.com/
[3] http://www.stopagrexcoitalia.org/

NOTES
1.
2. La Police a assisté au piquet de grève et n’a procédé à aucune arrestation
3. En 2005, la société civile palestinienne a publié un appel pour une campagne de de boycotts, de désinvestissements et de sanctions contre Israël jusqu'à ce qu'il se conforme au droit international et aux droits des Palestiniens.. Plus d’informations : www.bdsmovement.net

CONTACTS
Michael Deas
bnc.europe@bdsmovement.net
+447794678535/+447748874987
Jack Heyman
jackheyman@comcast.net

Des milieux turcs soupçonnent des liens entre « Israël » et les rebelles kurdes

21/06/2010  
Certains milieux du gouvernement turcs soupçonnent l’entité sioniste d’être derrière l’escalade des opérations des rebelles kurdes au nord du pays depuis le mois de mars dernier. Les heurts entre le PKK et l’armée turque ayant fait quelques 130 tués parmi les séparatistes, en plus des 43 militaires turcs.  Selon le site en ligne turc «  Causes en lignes », certains milieux officiels turcs évoquent l’éventualité que l’entité sioniste est en train d’apporter un soutien militaire aux groupuscules armés kurdes, les poussant à poursuivre leur action militaire contre les forces turques.
Les relations entre les deux pays poursuivent leur dégradation depuis l’offensive meurtrière israélienne contre la Bande de Gaza, «  Plomb durci », et qui a tué 1400 Gazaouis. Ankara avait alors accusé Tel Aviv de perpétrer des crimes contre l’humanité et de tuer intentionnellement les familles et les enfants palestiniens. Elles ont connu une nouvelle détérioration depuis l’attaque israélienne meurtrière contre la flottille de la liberté, et en particulier contre le bateau turc Miramar, dont 9 de ses passagers pacifistes ont été tués.
L’attaque israélienne contre le Miramar avait eu lieu en concomitance avec une attaque  kurde violente  contre une base navale  de l’armée turque située au nord du pays. Coutant la vie à 6 militaires turcs.
Dimanche, le PKK a monté d’un cran ses mises en garde, menaçant d’attaquer toutes les villes turques, si l’armée turque poursuit sa politique d’affrontement

Message d’une mère de Gaza : nous étreignons l’espoir

mardi 22 juin 2010 - 06h:00
Suma Baroud
Sans l’espoir, il n’y aurait plus que le bruit des bombes, la poussières des décombres, et des images d’horreur et de douleur. Nous méritons mieux que cela, et nous ne cesserons notre combat que lorsque notre terre et notre peuple seront libres.
(JPG)
Nous continuerons d’étreindre l’espoir...
Ce texte est une version révisée et traduite d’un discours initialement prévu pour être prononcé lors d’une initiative de l’UNRWA à Gaza, mais qui a été refusé par l’organisateur des Nations-Unies comme étant « trop politique ».
Le siège israélien sur Gaza, qui avait pour objectif de nous affaiblir, nous a rendu en réalité plus forts. Il devait briser notre volonté, il a renforcé notre détermination. Il voulait nous humilier, mais il nous a rendus encore plus fiers.
En fait, la bêtise d’Israël et son arrogance même ont tonifié notre cause dans la conscience du monde, comme si la Nakba (la Catastrophe de 1947-48) était arrivée tout juste hier. La fatuité d’Israël a aveuglé ses dirigeants qui ne savent lire notre histoire et en tirer des leçons ; car s’ils l’avaient lue, ils y auraient découvert la simple vérité : 62 ans ont passé depuis la Nakba, et pourtant, chaque jour, notre détermination grandit d’un jour nouveau de résistance, comme grandit la solidarité que nous avons recueillie partout dans le monde.
C’est une erreur de dire que la bande de Gaza subit un siège depuis près de quatre ans, pour un siège prolongé qui est imposé sur Gaza - sur la Palestine - depuis 62 ans. Pourtant, nous avons survécu et grandi toujours plus déterminés, d’autant plus que nos amis et partisans se sont levés et continuent de se tenir à nos côtés. Grâce à leur solidarité, notre sumud (notre ténacité) n’a pas faibli pendant des générations.
Ici, à Gaza, nous avons été encouragés par des millions de personnes dans le monde qui sont descendues dans la rue pour nous soutenir et protester devant la brutalité de nos bourreaux. Des personnes, des communautés entières, des ONG et de nombreuses universités se sont déclarées opposées à une guerre gratuite contre une population largement sans défense. De quelle plus grande preuve aurions-nous besoin que ces milliers de militants, de toutes nationalités, ethnies, confessions et origines, qui traversent les mers et les continents pour venir à notre secours ? Certains d’entre eux ont été assassinés, dans la violence, ayant la conviction que le siège doit être levé et la Palestine libre
Nos cœurs saignent et nos yeux pleurent pour ceux qui ont été tués en haute mer et qui, jamais plus, ne rallieront le sol de la Palestine. Ils ont touché nos cœurs et nos âmes et ils vivront dans notre mémoire, à jamais.
Ma fille fut l’une des rares enfants très chanceuses qui réussirent à voler un moment de paix et à rompre ce siège injuste, même si ce ne fut que pour bien peu de semaines. Grâce au Centre Carter pour les droits humains (de l’ancien président états-unien Jimmy Carter), mon enfant, avec quelques autres, a pu franchir les frontières de l’oppression et de l’inhumanité pour un monde qu’elle savait exister, mais qu’elle n’avait jamais eu la chance de voir.
Mais en visitant les nombreux sites magnifiques des Etats-Unis, ces enfants emportaient avec eux les images de corps déchiquetés, de maisons explosées, d’arbres déracinés ; des nouveaux camps de réfugiés érigés par les anciens camps de réfugiés. Elles ont été privées de leur enfance, d’un moment serein dans un parc de Gaza, d’une marche sans fin sur la plage de Gaza. Combien il est injuste que ces enfants puissent vivre leur vie entière en devant simplement se rappeler ces deux semaines passées aux USA, comme le plaisir d’une vie qu’elles ne pourront jamais revivre, plus jamais. Et que dire des centaines de milliers d’autres enfants qui ne pourront même pas profiter de ce répit temporaire ?
Mais je dois dire que lorsque mon enfant est revenue des Etats-Unis et qu’elle a commencé à raconter ses aventures, nous avons tous vécu un moment de liberté. La gentillesse dans la voix de ceux qu’elle rencontrait, et les maintes et maintes fois où lui fut rappelé que la Palestine est dans leurs cœurs, les mots ne suffisent pour l’exprimer. C’est comme cela que nous savons que nous ne sommes pas seuls.
Quel merveilleux moment ce fut pour ma fille quand elle rencontra la famille de Rachel Corrie, cette jeune fille états-unienne de 20 ans qui est morte pour Gaza.
Mais alors que ma fille allait revenir, j’étais inquiète. Je craignais qu’elle fasse à son retour des comparaisons entres la liberté infinie de l’Amérique et la prison à ciel ouvert de Gaza, et qu’elle ne se sentît écrasée. Mais je suis si heureuse et si fière que ma fille, Dalal, soit revenue en amenant en elle toute la détermination du monde, une obstination pour le droit de Gaza à vivre dans la même liberté que l’Amérique ; si fière de son identité palestinienne, de ses racines, de sa foie et de son histoire. L’Amérique a donné à ma fille davantage d’espoir, a élargi son horizon et son imagination, mais Palestinienne inflexible de Gaza elle reste.
Merci à l’UNRWA, et surtout à vous Mr John Ging, pour son dévouement pour Gaza, et à vous tous qui continuez de vous tenir à nos côtés durant ces temps difficiles. Un jour, Gaza et la Palestine seront libres, et je n’aurai que des images heureuses et des mots de bonheur à vous transmettre. Jusqu’à ce que ce jour arrive, nous nous tiendrons ici, aux yeux du monde, exigeant notre humanité, nos droits, notre liberté ; nous continuerons d’étreindre l’espoir parce que sans lui, il n’y aurait plus que le bruit des bombes, la poussière des décombres, et des images d’horreur et de douleur. Nous méritons mieux que cela, et nous ne cesserons notre combat que lorsque notre terre et notre peuple seront libres.
(JPG)
Mme Suma Baroud est médecin à Gaza et mère de six enfants. Elle est la sœur de l’écrivain, Ramzy Baroud.
Gaza, 19 juin 2010 - The Palestine Chronicle - traduction : JPP
source

Des États-Unis, les bombes anti-bunkers arrivent pour l’attaque contre l’Iran

mardi 22 juin 2010 - 06h:15
Manlio Dinucci
L’Arabie Saoudite ne permettrait pas aux bombardiers israéliens de traverser son espace aérien pour frapper les sites nucléaires iraniens : c’est ce qu’a déclaré le prince Mohammed Bin Nawaf, envoyé de Riyadh à Londres, démentant la nouvelle donnée par le Times.
(GIF) L’alarme est donc stoppée ? Rien n’est moins sûr. Personne à Washington n’a démenti l’information, venant du Pentagone, que l’attaque israélienne contre les sites nucléaires iraniens a été « planifiée en accord avec le Département d’état états-unien », et qu’un autre corridor aérien est prévu, surtout pour l’attaque contre Bushehr, à travers la Jordanie, l’Irak et le Kuweit. Mais au-delà des mots ce sont les faits qui démontrent que les préparatifs d’une attaque contre l’Iran s’intensifient.
Le ministre de la Défense (si on peut dire, NdT) Ehud Barak, en visite à Washington, a obtenu d’autres grosses fournitures militaires, en particulier des bombes Jdam de la société états-unienne Boeing. Ce sont des bombes à forte potentialité qui, avec l’ajout d’une nouvelle section de queue à guide GPS, peuvent être lancées à plus de 60 km de l’objectif sur lequel elles se dirigent automatiquement. Récemment elles ont aussi été dotées d’un système à direction laser, qui les rend encore plus précises. Elles ont été utilisées, écrit le journal israélien Haaretz, dans la deuxième guerre du Liban, en 2006, et dans l’opération Plomb durci à Gaza en 2008.
Barak a en outre demandé à Washington d’augmenter de 50% les « dépôts d’urgence » que l’armée états-unienne a constitués en Israël en décembre dernier, sur décision de l’administration Obama. Comme le rapporte Haaretz, ces dépôts contiennent des missiles, bombes, munitions pour l’aviation, véhicules blindés et autres armements, qui sont catalogués au moment de leur arriver pour assurer un « accès facile et rapide du côté israélien ». A coup sûr, même si ça n’est pas dit, une partie des armements destinés aux « dépôts d’urgence » arrive de Camp Darby, la base logistique de la US Army, (en Italie, entre Pise - aéroport civil et militaire, personnel exclusivement militaire dans la tour de contrôle - et Livourne, port marchand, NdT) : depuis longtemps déjà, d‘après le Global Security, la 31ème Escadre d’approvisionnement de la base est responsable aussi des dépôts situés en Israël, sorte de succursale de Camp Darby qui a approvisionné les forces israéliennes pour ses attaques contre le Liban et Gaza.
Parmi ce que les États-Unis fournissent à Israël, se trouvent les « ogives lourdes pénétrantes », comme les Blu-117 d’une tonne, adaptées à l’attaque contre les bunkers iraniens. Ces armes mêmes qui depuis des mois se sont accumulées dans la base états-unienne de Diego Garcia, dans l’océan Indien, où ont été transférés les bombardiers B-2 capables de franchir les défenses anti-aériennes. Selon Dan Plesh, directeur du Centre d’études internationales de l’Université de Londres, « les bombardiers états-uniens sont déjà prêts à détruire dix mille objectifs en Iran en quelques heures ». Et, derrière ses déclarations lénifiantes, l’Arabie Saoudite est en train de potentialiser ses 150 chasseurs-bombardiers F-15 fournis par Boeing, avec les technologies les plus avancées qui les rendent plus efficaces dans les attaques nocturnes et pleinement interopérationnelles avec les forces aériennes états-uniennes.
Edition de jeudi 17 juin de il manifesto
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

« La commission d’enquête israélienne veut être crédible »

publié le lundi 21 juin 2010
entretien avec Richard Falk

 
17 juin 10 - L’expert de l’ONU rendait lundi à Genève son rapport sur les territoires palestiniens occupés. Interview d’Infosud.
Alors que le gouvernement israélien entérinait la création d’une commission d’enquête sur l’assaut de ses soldats contre la « flottille de la liberté », le rapporteur spécial de l’ONU pour les territoires palestiniens, Richard Falk, rendait lundi au Conseil des droits de l’homme à Genève son rapport sur la situation dans les territoires occupés et Gaza. Un mandat qui lui a valu d’être expulsé d’Israël en décembre 2008.
L’ interview a été effectuée avant l’annonce ce jeudi par Israël de l’allégement du blocus de Gaza [1].
InfoSud : Votre enquête, celle du juge Goldstone, et au moins deux autres prévues sur l’attaque israélienne contre la flotille turque… N’est-ce pas contre-productif tous ces rapports ?
Richard Falk : Cela prête effectivement à confusion. Mais chaque rapport se limite à une thématique spécifique et ils se renforcent l’un l’autre. Celui de Goldstone couvre l’offensive israélienne sur Gaza en décembre 2008, le mien traite des pratiques d’Israël sur les territoires occupés et met l’accent sur les violations des droits de l’homme et des lois humanitaires internationales.
Avec 2 observateurs étrangers et un président réputé pour son intégrité, pensez-vous que la commission israélienne puisse être crédible ?
Pour Israël, il semble essentiel que cette commission, et surtout les résultats qu’elle va fournir, soient reconnus comme crédibles au niveau international. Il est aussi clair que le président Yaakov Turkel, ex-juge de la Cour suprême, tient à son indépendance pour ne pas endommager sa réputation. La question est de savoir si cette commission va réussir à fixer ses propres règles ou si elle va se plier aux limitations suggérées par Netanyahou. On ne sait pas ce qui se joue derrière les rideaux, ni quelles sortes de pression sont faites.
A propos des enquête de l’ONU, est-il possible d’en faire quelque chose de crédible si Israël refuse de coopérer ?
La crédibilité de ces rapports se base sur deux critères principaux : d’une part la réputation d’intégrité des auteurs – le juge Goldstone a cette stature internationale. D’autre part, l’adéquation entre les conclusions des rapports et les diverses sources d’informations notamment les juristes, les diplomates, les ONG.
Quelles leçons tirer de l’échec de la mission Goldstone ?
On ne peut pas imposer la loi si elle est trop éloignée de la réalité politique, dans ce cas-ci celle des Etats-Unis de protéger Israël, lui permettant du coup de se placer en dessus des lois internationales.
La communauté internationale dénonce l’illégalité du blocus de Gaza. Les rapports de force seraient-ils en train de basculer ?
Les mémoires sont courtes. Ce qui paraît comme un moment capital dans un conflit peut vite tomber dans l’indifférence. On l’a vu avec la guerre du Liban en 2006 ou les attaques contre Gaza en 2008 et 2009. Cela se passera aussi avec la flotille.
Mais ce dernier incident a montré que les militants de la paix pouvaient défier le blocus de Gaza de manière plus efficace que les gouvernements. C’est un grand changement.
[1] confortée dimanche par la déclaration que les produits "civils" pourraient désormais entrer à Gaza
Info sud-Tribune des droits humains

Il abuse grave, le Mahmoud

publié le mardi 22 juin 2010
Sébastien Fontenelle

 
Moi, n’est-ce pas : je veux bien tout ce qu’on veut, je veux bien être patient, je veux bien faire preuve à l’égard du Persan d’une illimitée bonne volonté – mais là, franchement ? Il abuse grave, le Mahmoud. (Je parle ici de Mahmoud Ahmadinejad : pas (du tout) du Mahmoud que le divertissant Claude Allègre voulut naguère dégraisser, ça serait bien que tu confondes pas tout, bitte [1].) Car en effet, contrairement à ce qu’il a tout récemment raconté à Laurence Ferrari, de TF1 [2], Mahmoud a dit-on une furieuse envie d’équiper son pays d’armes nucléaires. Or, de telles armes sont réservées, comme tu sais, aux démocraties. Par exemple : Israël.
Et je sais ce que tu vas me dire : tu vas me dire que le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a tranquillement déclaré que ça lui déplairait pas de faire aux Palestinien(ne)s comme les Yankees ont fait naguère aux Japonai(se)s d’Hiroshima (et de Nagasaki), et qu’en un mot comme en cent il te vitrifierait bien tout ce petit monde, vite fait, bien fait, et on n’en parle plus, de ces c*** d’Arabes. Et tu vas sans doute me dire aussi qu’il faut quand même être assez barré pour sortir de telles dégueulasseries.
Et ce n’est pas faux, mais, comme je disais : Israël est une (admirable) démocratie. Alors que l’Iran : pas. Et ça : ça change tout. Du coup, quand Israël, pays notoirement doté d’armes nucléaires – mais qui nie en posséder –, laisse dire à l’un de ses plus hauts représentants qu’il a envie d’atomiser quelques centaines de milliers de Palestinien(ne)s, ça ne pose aucune espèce de problème à la communauté internationale : les Nations unies laissent faire et dire, après tout on est là entre gens de bonne compagnie, et puis bon, Avigdor a quand même bien le droit de déconner un peu, pas vrai ? (Vous imaginez toute cette pression qu’il a sur les épaules, avec tous ces Arabo-mahométans autour de lui ?) Mais si dans le même temps l’Iran, qui ne possède pas d’armes nucléaires, ne menace pas (du tout) de nucléariser son voisin, alors là, pardon : l’ONU lui balance des sanctions par flottilles entières, au Mahmoud, histoire de lui apprendre les bonnes manières. Et là, qu’est-ce qu’il fait, l’effronté ? Il répond que les sanctions de l’ONU sont « bonnes pour la poubelle ».
Et certes : ça fait quarante ans que le gouvernement israélien saute de son côté à pieds joints sur les résolutions onusiennes lui enjoignant d’être moins râpeux avec les Arabes : résolution 242 lui demandant en 1967 de rendre les territoires occupés, résolution 476 lui demandant en 1980 de mettre fin à l’occupation des territoires toujours pas rendus, etc. Mais bon : on ne transige pas avec la démocratie.  [1]
[1] Notes
[1] Bitte veut dire steuplé, en allemand. Je le précise pour le cas – au vrai douteux – où Philippe Val, big boss d’exquis goût de France Inter, lirait ces lignes : je voudrais pas que le gars s’offusque pour rien.
[2] Tu peux rire un peu, mais pas trop longtemps, s’il te plaît : ça ne serait pas gentil.

Une fiction intenable

publié le mardi 22 juin 2010
M. Saadoune

 
L’Allemagne, traînant la culpabilité du génocide qui se transmet d’une génération à l’autre, mène de manière constante une politique de soutien aveugle à Israël.
Si, dans d’autres pays européens, des courants d’opinion de plus en plus larges s’expriment ouvertement pour dénoncer les pratiques criminelles d’un Etat qui ne se sent pas tenu par le droit international, l’Allemagne, en raison du passif de l’histoire, fait figure d’exception. Mme Angela Merkel ne se prive pas de tancer les dirigeants iraniens pour leur manquement aux libertés, elle n’a jamais rien à dire sur Israël.
Régis Debray, auteur d’un livre intitulé « A un ami israélien », explique qu’à son retour d’un périple en Palestine, il avait écrit quelques notes pour le Quai d’Orsay pour souligner que les réunions planétaires sur le Proche-Orient n’avaient aucun sens, alors que sur le terrain la colonisation israélienne a complètement mité les choses. « On me répliquait : vous avez raison, mais on ne peut pas le dire. Parce que la Shoah ».
Cela est encore plus fort pour l’Allemagne. Peu de voix osent dire des évidences constatées partout ailleurs dans le monde, où la propagande israélienne rencontre une contradiction factuelle de ceux, de plus en plus nombreux, qui refusent d’humilier leur intelligence. Pas ou peu en Allemagne. Il y a bien eu, à la fin de l’année dernière, une lettre très mesurée de 24 anciens ambassadeurs allemands demandant à la chancelière Angela Merkel une position plus ferme contre la politique de colonisation d’Israël, mais elle est restée totalement sans écho.
Oser demander, dans une Allemagne totalement alignée, de mettre un petit bémol au soutien inconditionnel, était courageux mais sans effet. Israël est un tabou allemand. Les dirigeants israéliens le savent. Et ils n’ont aucun égard même pour le plus inconditionnel des soutiens. Israël a en effet décidé d’interdire au ministre allemand du Développement, Dirk Niebel, de se rendre à Ghaza, où il devait rencontrer des représentants de l’ONU.
L’attitude de Tel-Aviv à l’égard d’un soutien sans faille a fini par blesser les dirigeants allemands. Dirk Niebel a parlé de « grande erreur de politique étrangère de la part du gouvernement israélien », alors que le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, « déplore » la décision du gouvernement israélien.
On le voit, les Allemands réagissent avec une modération remarquable après une rebuffade israélienne des plus cavalières. Cela n’est guère surprenant.
Cependant, ce discours est déjà tranchant par rapport aux usages d’une Allemagne constamment contrite face à Israël. Les Allemands font, après beaucoup d’autres, le constat qu’Israël mène le monde entier vers des issues dangereuses. Dirk Niebel est « navré qu’Israël ait tant de mal à comprendre en ce moment l’action de ses amis les plus fidèles. Il est minuit moins cinq pour Israël ».
A l’évidence, même en Allemagne, on est gêné d’être mis dans la situation décrite par Régis Debray, celle où « chacun se recommande du droit international et laisse faire un Etat-voyou, c’est-à-dire qui se place au-dessus et en dehors des lois ». Malgré des décennies de propagande, la fiction devient en effet de moins en moins tenable.
publié par le Quotidien d’Oran

L’attaque israélienne contre la Flottille de la liberté relève d’un vaste programme militaire

publié le lundi 21 juin 2010
Michel Chossudovsky

 
L’attaque du 31 mai est une suite de l’opération « Plomb durci » lancée à la fin décembre 2008. Elle a pour but de renforcer le statut de prison urbaine de facto de Gaza. L’opération « Plomb durci » relevait d’une intervention du renseignement militaire plus vaste, amorcée au début du gouvernement d’Ariel Sharon en 2001.
Le criminel de guerre et premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a directement ordonné l’assaut contre la flottille internationale en direction de Gaza, était en visite officielle au Canada au moment de l’attaque israélienne.
Cette attaque constitue un acte de piraterie en violation de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
Le geste de M. Netanyahou, ayant eu pour résultat 19 décès et jusqu’à 60 blessés, constitue un acte criminel commis en eaux internationales (BBC News - Deaths as Israeli forces storm Gaza aid ship). Par une cruelle ironie du sort, M. Netanyahou s’est engagé dans une déclaration récente à faire la paix avec la Palestine : « Nous voulons aller le plus rapidement possible vers des discussions directes puisque le genre de problème que nous avons avec les Palestiniens peut être résolu pacifiquement et seulement si nous nous assoyons ensemble. » Plusieurs personnalités éminentes, ainsi que certains auteurs et partenaires du Centre de recherche sur la mondialisation étaient à bord des bateaux.
L’attaque du 31 mai est une suite de l’opération « Plomb durci » lancée à la fin décembre 2008. Elle a pour but de renforcer le statut de prison urbaine de facto de Gaza. L’opération « Plomb durci » relevait d’une intervention du renseignement militaire plus vaste, amorcée au début du gouvernement d’Ariel Sharon en 2001. C’est sous l’opération « Vengeance justifiée » de M. Sharon que des avions de combat F-16 ont été initialement utilisés pour bombarder des villes palestiniennes. L’assaut contre la Flottille de la liberté participe de la logique voulant transformer Gaza en camp de concentration urbain. L’opération « Vengeance justifiée » a été présentée en juillet 2001 au gouvernement israélien d’Ariel Sharon par le chef d’état-major de l’IDF, Shaul Mofaz, sous le titre « La destruction de l’Autorité palestinienne et le désarmement de toutes les forces armées ». On faisait également référence à cette opération sous le nom de « Plan Dagan », d’après le nom du général à la retraite Meir Dagan, actuellement chef du Mossad, le service de renseignements israélien. (Voir Ellis Shulman, Operation Justified Vengeance, A Secret to Destroy the Palestinian Authority, Global Research, 2002) Meir Dagan, en coordination avec ses homologues des États-Unis, avait été chargé de diverses opérations de renseignement militaire. Il convient de noter que lorsqu’il était un jeune colonel, Meir Dagan a travaillé étroitement avec Ariel Sharon, alors ministre de la Défense, aux raids sur les camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth en 1982.
L’invasion terrestre de Gaza en 2009, à maints égards, ressemble étonnamment à l’opération militaire de 1982 menée par MM. Sharon et Dagan.
À titre de chef du renseignement israélien, M. Dagan a, sans aucun doute, aussi pris part à la décision de lancer l’attaque contre la Flottille de la liberté.
La décision a-t-elle été prise en consultation avec Washington ?
Le 26 mai, l’Armée israélienne (IDF ou Tsahal) a confirmé qu’elle confronterait la Flottille de la liberté en eaux internationales, en faisant allusion à la présence d’éléments terroristes à bord des bateaux :
La Marine a procédé à un exercice de préparation militaire comprenant l’interception de bateaux et l’arrestation de passagers.
Le major-général Eliezer Marom, commandant de la Marine, a mentionné que ses forces utiliseront des mesures pour protéger la vie des soldats et s’assurer qu’il n’y a pas d’éléments terroristes ni d’explosifs à bord des bateaux.
Le major Marom a dit avoir donné l’ordre aux forces d’agir de manière sensible et d’éviter les provocations, en ajoutant que l’IDF n’avait pas l’intention de blesser les centaines de passagers à bord de ces embarcations. (Israel’s Military Command Says Will Stop Flotilla, but Transfer Supplies to Gaza)
Il convient de noter qu’avant cette annonce, l’IDF a lancé une campagne de relations publiques décrivant la flottille comme un « acte provocateur » :
Le chef de la mission de liaison et de coordination pour l’enclave palestinienne, le colonel Moshe Levi, a convoqué une conférence de presse et affirmé qu’il n’y avait pas de pénurie de nourriture ni de marchandises dans la Bande de Gaza.
« La flottille devant se rendre à Gaza est un acte provocateur et inutile dans les conditions actuelles de la Bande Gaza, où la situation humanitaire est bonne et stable », a-t-il affirmé, ajoutant qu’Israël permet que bien des produits soient introduits dans la Bande et restreint seulement l’accès de ceux qui pourraient servir à faire avancer les activités terroristes du Hamas. (Ibid)
Washington était entièrement au fait de la nature ainsi que des conséquences probables de l’opération navale de l’IDF dans des eaux internationales, incluant le meurtre de civils. Des indications portent à croire que la décision a été prise en consultation avec Washington.
Le rôle de Rahm Emmanuel
Rahm Emanuel, le chef de cabinet d’Obama à la Maison-Blanche, était en Israël la semaine avant le lancement du raid contre la Flottille de la liberté.
Même s’il s’agissait d’une visite privé, Rahm Emanuel a rencontré le premier ministre Benyamin Netanyahou lors de discussions de haut niveau le 26 mai. M. Emanuel a également rencontré le président Shimon Peres le 27 mai. La Maison-Blanche a décrit la réunion du 26 mai avec M. Netanyahou comme « une discussion informelle sur un éventail de questions relatives à la relation bilatérale entre les États-Unis et Israël ».
De plus, le même jour (26 mai), l’IDF a confirmé le déclenchement d’une opération militaire visant la Flottille de la liberté. Le 26 mai, Rahm Emanuel a aussi invité M. Netanyahou à rencontrer le président Obama au début juin, après sa visite officielle prévue au Canada. Aux dernières nouvelles, M. Netanyahou avait annulé son voyage aux États-Unis et retournait à Tel Aviv.
Le vaste programme militaire
Il faut comprendre que le raid contre la flottille coïncidait aussi avec les jeux de guerre de l’OTAN et d’Israël dirigés contre l’Iran. Selon le Sunday Times, « trois sous-marins israéliens fabriqués en Allemagne et équipés de missiles de croisière nucléaires seront déployés dans le Golfe, près des côtes iraniennes ». (Israel Deploys Three Nuclear Cruise Missile-Armed Subs Along Iranian Coastline). Le reportage présente tacitement Israël comme une victime plutôt que comme l’auteur d’une menace militaire.
« Le centre israélien d’affaires et de la défense demeure la ville la plus menacée du monde », a affirmé un expert. « Il y a plus de missiles par pied carré ciblant Tel Aviv que tout autre ville », a-t-il ajouté.
[...] Le premier [sous-marin] a été envoyé en réaction aux craintes israéliennes que des missiles balistiques développés par l’Iran, la Syrie et le Hezbollah, une organisation politique et militaire au Liban, frappent des sites en Israël, dont des bases aériennes et des lance-missiles.
Les sous-marins de la Flottille 7— Dolphin, Tekuma et Leviathan — ont visité le Golfe auparavant. Toutefois, la décision a maintenant été prise d’assurer une présence permanente d’au moins un des vaisseaux.
Le commandant de la flottille, identifié seulement sous le nom de « Colonel O », a déclaré à un journal israélien : « Nous sommes une force d’assaut sous-marine. Nous opérons en profondeur et loin, très loin de nos frontières. »
[...] Le déploiement est conçu pour dissuader, recueillir des renseignements et potentiellement pour implanter des agents du Mossad. « Nous constituons une base solide pour la collecte d’informations sensibles, puisque nous pouvons demeurer au même endroit pour une longue période », a admis un officier de la flottille.
Les sous-marins pourraient être utilisés si l’Iran poursuit son programme visant à produire une bombe nucléaire. « La portée de 1,500 km des missiles de croisière des sous-marins peut atteindre n’importe quelle cible en Iran », a avoué un officier de la marine.
Répondant apparemment aux activités israéliennes, un amiral iranien a déclaré : « Quiconque désire poser un geste diabolique dans le golfe Persique aura droit à une très forte réaction de notre part. »
Le besoin urgent qu’a Israël de dissuader l’alliance Iran-Syrie-Hezbollah a été démontré le mois dernier. Ehoud Barak, le ministre de la Défense, aurait montré au président Barack Obama des images satellites classifiées d’un convoi de missiles balistiques quittant la Syrie, se rendant au Liban et destiné au Hezbollah. (C’est l’auteur qui souligne)
Alors que ces déploiements navals étaient en cours dans le golfe Persique, Israël était également impliqué dans un jeu de guerre sur la Méditerranée. Le jeu, nom de code « MINOAS 2010 », s’est déroulé sur une base aérienne grecque dans la baie de La Sude sur l’île de Crète.
Par ailleurs, dans la foulée de la décision prise sous les auspices du TNP et visant les armes nucléaires israéliennes, la Maison-Blanche a réaffirmé son soutien non seulement à Israël, mais aussi à son potentiel nucléaire. La déclaration publiée un jour avant le raid sur la flottille indique l’appui des États-Unis envers « les capacités stratégiques et de dissuasion », incluant le lancement d’une attaque préemptive contre l’Iran :
« [U]ne source politique de haut rang à Jérusalem a signalé dimanche que le président des États-Unis, Barack Obama, avait garanti à Israël que son pays maintiendrait et améliorerait les capacités stratégiques et de dissuasion de l’État hébreux.
Selon cette source, « M. Obama a donné des garanties sans équivoques [au premier ministre Benyamin] Netanyahou, dont une amélioration substantielle des relations entre les États-Unis et Israël ».
M. Obama a promis qu’aucune décision prise durant la récente conférence des 189 pays visant à revoir et renforcer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires « ne permettrait de nuire aux intérêts vitaux d’Israël », a affirmé la source. Obama promised to bolster Israel’s strategic capabilities, Jerusalem officials say - Haaretz Daily Newspaper)
La présence du chef de cabinet de M. Obama à Tel Aviv, a indubitablement joué un rôle dans le choix du moment de cette déclaration du dimanche 30 mai et de l’attaque concomitante contre la Flottille de la liberté. L’administration Obama avait donné le feu vert aux raids fatals en eaux internationales.
Le meurtre de civils non armés relevait du mandat du commando naval israélien. Il faisait partie intégrante de la logique de l’opération « Vengeance justifiée » de Dagan, laquelle présente Israël comme la victime plutôt que l’auteur du crime et utilise les morts des civils « d’un côté comme de l’autre » afin de justifier un processus d’escalade militaire.
Le geste de l’IDF a déclenché une vague d’indignation à travers le Moyen-Orient. Il provoquera sans doute également une réaction des forces de résistance palestiniennes, incluant de possibles attentats-suicides en Israël, lesquels pourraient ensuite être utilisés par Israël comme prétexte et justification au lancement d’une opération militaire plus vaste.
Dans les reportages des médias occidentaux on dit que l’Iran est un supporter du Hamas et que la Flottille de la liberté est soutenue tacitement par une alliance Hamas-Iran. Les réalités sont sens dessus dessous. Israël est la victime. Dans les mots de Benyamin Netanyahou : « Nos soldats devaient se défendre pour défendre leur vie. » Toujours dans ses mots, lors d’une conférence de presse à Ottawa :
« Les soldats ont abordé le navire pour vérifier si des roquettes, des missiles ou des explosifs qui seraient utilisées pour attaquer Israël étaient en direction de Gaza », a-t-il annoncé. « Ils ont été assaillis, matraqués, ils ont été battus, poignardés, on rapporte même qu’il y a eu des coups de feu et nos soldats devaient se défendre, défendre leur vie sinon ils auraient été tués » a-t-il soutenu lundi durant une visite avec le premier ministre Stephen Harper.
M. Netanyahou a ajouté : « Malheureusement, lors de l’affrontement au moins dix personnes sont mortes. Nous regrettons cette perte de vie. Nous regrettons toute la violence qui s’est produite là-bas. Je voudrais souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés, incluant quatre de nos propres soldats. » (Quoted in the Toronto Star, May 31, 2010) (C’est l’auteur qui souligne)
Entre-temps, un porte-parole de la Maison-Blanche a confirmé que les États-Unis « regrettent profondément la perte de vie et les blessures subies ». Toutefois, l’action israélienne n’a pas été condamnée par l’administration Obama : Celle-ci « tente actuellement de comprendre les circonstances entourant cette tragédie ». (Voir The Associated Press : Obama administration concerned about Gaza incident)
Article original en anglais : "Operation Justified Vengeance" : Israeli Strike on Freedom Flotilla to Gaza is Part of a Broader Military Agenda, publié le 31 mai 2010.
publié le 14 juin par Mondialisation
Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.
Pour plus de détails sur les opérations « Plomb durci » et « Vengeance justifiée », voir L’invasion de Gaza : L’opération « Plomb durci » fait partie d’une vaste opération des renseignements militaires israéliens, publié le 27 janvier 2009.
Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).

Un ex-chef du Mossad préconise une frappe préventive

22/06/2010
Israël devrait lancer une frappe préventive pour empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire, a préconisé hier un ancien chef des services de renseignements israéliens (Mossad), Shabtai Shavit. « Je suis d'avis que - puisqu'il y a une guerre en cours (avec l'Iran), puisque la menace est permanente, puisque l'intention de l'ennemi dans ce cas est de vous annihiler - la bonne doctrine est celle de la préemption et non celle de la riposte. Recourir à la riposte comme principale stratégie revient à attendre passivement que l'on vienne vous attaquer », a plaidé M. Shavit, lors d'une conférence à l'université de Bar Ilan, près de Tel-Aviv.

Israël relance un projet immobilier controversé à Jérusalem-Est

22/06/2010
Les autorités israéliennes ont approuvé hier un projet de construction de mille logements pour colons juifs et la destruction de vingt maisons palestiniennes dans le quartier de Silwan, à Jérusalem-Est. En mars dernier, sous la pression de la communauté internationale, notamment de Washington, Benjamin Netanyahu avait obtenu que le maire de la ville gèle le projet de construction du « Jardin du roi », un terrain de 22 hectares dans le secteur arabe de Jérusalem. Malgré cet engagement, le porte-parole de la municipalité, Stephan Miller, a fait savoir que la commission de planification urbaine avait donné son feu vert au réaménagement de ce quartier. Toutefois, le plan doit encore franchir plusieurs étapes juridiques avant d'entrer en application, a souligné un responsable qui a requis l'anonymat. « Les propriétaires des maisons qui seront détruites ont obtenu l'autorisation de les reconstruire de l'autre côté de la zone, donc une solution a été trouvée pour tout le monde », a-t-il assuré.
Argument irrecevable pour les responsables palestiniens, pour qui ce programme démontre la volonté de l'État hébreu de renforcer sa mainmise sur Jérusalem, dont la partie orientale a été occupée lors de la guerre des Six-Jours en 1967 puis annexée. « C'est une ville de colonisation, a dénoncé Adnane al-Husseini, « le maire bis » de Jérusalem désigné par l'Autorité palestinienne. Vous ne pouvez pas prétendre d'un côté construire des jardins et de l'autre priver des gens de leurs foyers. »
De son côté, le porte-parole israélien de la ville a insisté sur le fait que le projet avait pour objectif « d'améliorer la qualité de vie » à Silwan et qu'il prévoyait la construction d'un parc, ainsi que d'un complexe public dont pourraient jouir tout autant Juifs et Arabes. Selon l'ONG israélienne anticolonisation Ir Amim (« la Ville des peuples »), le projet s'inscrit dans un vaste plan de judaïsation de Jérusalem-Est avec la création de neufs « parcs bibliques » autour de la Vieille Ville.
Israël a proclamé Jérusalem sa « capitale éternelle et unifiée », alors que les Palestiniens veulent faire du secteur oriental de la ville, considéré par la communauté internationale comme un territoire occupé, la capitale de leur futur État. 

La levée partielle des restrictions crée un vif débat en Israël

22/06/2010
L'allègement du blocus de Gaza suscitait hier de vifs débats en Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu y voyant « la meilleure décision possible (...) car elle retire au Hamas son principal argument de propagande et nous permet, ainsi qu'à nos amis dans le monde, de nous rassembler autour de nos revendications justifiées en matière de sécurité ». « Le blocus a provoqué des dégâts pour nous : il n'a pas permis de déstabiliser le pouvoir du Hamas ou d'accélérer la libération de Gilad Shalit », a renchéri le ministre de l'Environnement Gilad Erdan, un proche du Premier ministre, avant d'ajouter : « Il ne faut pas s'accrocher à des principes qui ne rapportent rien et pour lesquels il faut payer. » Le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï, a néanmoins estimé que la décision allait « aider indirectement le Hamas à renforcer son pouvoir ».
Plusieurs camions ont déchargé des marchandises au point de passage de Kerem Shalom, et une porte-parole militaire israélienne a affirmé que jusqu'à 120 cargaisons de camion pourraient désormais passer chaque jour. Ni l'Autorité palestinienne ni le Hamas ne se satisfont de ces mesures.
Source

L’allègement du blocus israélien déclenche des soldes sauvages à Rafah

22/06/2010
Marchands et contrebandiers craignent une chute des prix.
Les premières marchandises à « usage civil » autorisées par Israël ne sont même pas encore arrivées à Gaza que les commerçants de produits de contrebande à Rafah s'empressent de liquider leurs stocks, de crainte d'une brutale chute des prix. Au marché al-Najma, où aboutissent les marchandises acheminées par les tunnels creusés sous la frontière avec l'Égypte, les tarifs ont déjà commencé à baisser. « Un carton de coca, pour 20 shekels (5 dollars) seulement ! » crie Abou Hassan à l'intention des passants, devant une pile de boissons gazeuses, qu'il vendait auparavant 50 % plus cher. « Si le coca israélien est autorisé à passer avant que je liquide mon stock, je vais perdre un paquet » d'argent, s'inquiète-t-il. Après quatre ans, Israël - sous pression internationale depuis l'assaut meurtrier de sa marine le 31 mai contre une flottille humanitaire internationale qui tentait de « briser » le blocus de Gaza - a changé les régulations imposées à l'entrée des marchandises. Il a annoncé dimanche qu'il laisserait désormais passer tous les biens ne figurant pas sur une liste de produits interdits comprenant les armes et tout matériel susceptible d'être utilisé à des fins militaires, notamment les matériaux de construction. Jusqu'alors, seules les marchandises explicitement mentionnées sur une liste restrictive d'une centaine d'articles étaient autorisées. « Mon tunnel est vide en ce moment parce que nous avons tout fait entrer à Gaza, le marché est saturé », confie Abou Mohammad, l'exploitant d'un des nombreux tunnels par lesquels transite l'essentiel - 80 % selon la Banque mondiale - de l'approvisionnement du territoire. « En important de nouvelles marchandises, on risque de perdre de l'argent parce que Israël dit qu'il va lever le blocus », confirme-t-il, précisant que les autorités égyptiennes ont renforcé les contrôles de leur côté de la frontière. « Les seules choses dont le marché de Gaza a besoin maintenant, ce sont le ciment, le bois, le fer, le marbre et le carrelage, mais le bénéfice sur ces produits est faible, c'est pourquoi je n'ose pas en faire venir », explique Abou Mohammad. Son voisin, autre propriétaire de tunnel, affirme qu'il ne travaille plus que sur « commandes spéciales ».
Avant même le raid du 31 mai, l'économie des tunnels était menacée par des allègements ponctuels du blocus pour des produits notamment alimentaires, et la construction d'une barrière souterraine par l'Égypte. L'autorisation le 16 juin par Israël de l'entrée de huit camions de couverts et autres ustensiles de cuisine, pour la première fois depuis 2006, a fait baisser les prix de ce type de produits de moitié, ce qui a touché également l'électroménager. « Il y a un mois, j'aurais vendu cette télévision 40 pouces 8 000 shekels (environ 2 000 dollars), aujourd'hui elle n'en vaut plus que 4 700 (1 200 USD) », témoigne Abou Ahmad, un autre commerçant du marché al-Najma. Mais, doutant de la bonne foi d'Israël, il voit encore de beaux jours pour la contrebande à Rafah. « Les Israéliens disent qu'ils vont alléger le blocus et préserver la situation humanitaire à Gaza afin d'atténuer la pression internationale, ironise-t-il, mais ils ne font jamais ce qu'ils disent. » Maï YAGHI (AFP)
Source 

Le pouvoir tire bon augure de l’embarras d’Israël

Par Philippe Abi-Akl | 22/06/2010
Éclairage Les dirigeants libanais suivent évidemment de près les développements régionaux. Ils estiment qu'au-delà des regrets pour les pertes en vies humaines, et pour les blessés, l'affaire du bateau turc de la « flottille de la liberté » apportant une aide humanitaire à Gaza se solde par un résultat positif. Car elle a soumis Israël à une telle pression internationale qu'il a dû desserrer l'étau étouffant Gaza, en autorisant le passage de tous les produits n'offrant aucun caractère militaire, ou susceptibles de présenter un risque sécuritaire. D'autre part, la Turquie, précédemment partenaire de l'État hébreu, se range désormais résolument aux côtés des Arabes.
Cela étant, des groupements de personnes, ou d'ONG libanaises humanitaires, s'activent pour lancer une nouvelle flottille de la liberté en direction de Gaza. Afin de forcer le blocus maritime qu'Israël maintient et de libérer la bande complètement, et non plus partiellement, comme c'est toujours le cas. Et en vue, également, de faire en sorte que la communauté internationale prenne soin d'obliger l'État hébreu à respecter les conventions internationales et les droits de l'homme. La flottille libanaise se dirigerait ves Chypre pour appareiller en direction de Gaza, la ligne directe, bloquée par les Israéliens, ne pouvant être empruntée. Les bâtiments retenus arborent des pavillons de diverses nationalités. Ils auraient à leur bord, outre le noyau de militants libanais, de nombreux Arabes et étrangers.
Le gouvernement, qui s'est sorti du pied l'épine du budget au bout de neuf laborieuses séances, pour en refiler la patate à la Chambre, ne veut pas d'un problème encore plus lourd. Mais il ne peut évidemment pas aller contre le projet de flottille de la liberté. Le ministre des Transports, Ghazi Aridi, précise cependant que les bateaux pourront se diriger vers Chypre, vers la Grèce ou vers Charm el- Cheikh, en évitant les eaux israéliennes. Après quoi, la responsabilité de les laisser ou non se diriger vers Gaza incomberait aux ports dans lesquels ils auraient accosté. Et ne serait plus du ressort des autorités libanaises...
Même circonspection de la part du Hezbollah. Il appuie le projet de flottille, mais en soulignant qu'il n'y participe pas. Pour ne donner à Israël aucun prétexte d'attaquer le Liban.
Sur un tout autre plan, le chef du gouvernement s'efforce de renforcer la cohésion de son équipe, maintenant que l'écueil du budget est contourné. En même temps, il souhaite réactiver les institutions publiques. Un ministre informé indique à ce propos que la priorité de Saad Hariri est de parachever le règlement du problème des nominations, donc du pourvoi des postes vacants, pour faire redémarrer l'administration. À travers une sélection basée sur des critères de compétence et de probité. La première tranche serait consacrée aux départements sécuritaires et judiciaires, les désignations se trouvant assorties d'un large mouvement de permutations.
Un autre ministre évoque pour sa part la dernière visite du président Michel Sleiman en Syrie. Pour affirmer qu'elle est des plus réussies, que les échanges sont éminemment positifs, et les points de vue concordants. La partie syrienne ne s'est pas montrée surprise d'entendre soulever la question des frontières. Le président Assad, indiquent les membres de la délégation libanaise, a répondu qu'il convient de mettre sur pied des comités mixtes de tracé, en commençant par le Nord, car il n'est pas possible de débuter par Chebaa tant que l'enclave reste occupée par Israël. Tout comme il n'est pas admissible que l'opération de délimitation des frontières apparaisse comme une soumission aux pressions de parties tierces. Entendre, évidemment, les Nations unies et l'Occident.
Le chantier, indiquent des sources informées, serait lancé dans la foulée de la visite que le président Assad devrait effectuer au Liban le mois prochain. Pour ce qui est du domaine maritime, les commissions mixtes sont appelées à examiner le départage, en-deçà des eaux internationales, entre le Liban, la Syrie, la Turquie, Chypre et l'État hébreu. Cette question, abordée il y a trois ans, avait été remisée au placard, dont il faut maintenant la dégager, Israël ayant des vues ouvertes de forage pétrolier ou gazier en Méditerranée. À ce sujet, le Liban compte en appeler aux Nations unies pour préserver ses droits. 

Feu vert libanais au départ pour Chypre de l’un des navires humanitaires destinés à Gaza

22/06/2010
L'un des deux bateaux de militants libanais déterminés à briser, à partir du Liban, le blocus imposé à la bande de Gaza a reçu le feu vert des autorités libanaises pour se diriger vers Chypre, aucune ligne maritime directe n'existant entre Beyrouth et Israël ou les territoires palestiniens.
« Le ministre des Travaux publics et des Transports a donné son accord de principe pour nous diriger vers Chypre, à condition que notre bateau soit conforme aux critères en vigueur », a affirmé à l'AFP Thaer Ghandour, membre de Journalistes sans limites, une ONG libanaise participant à l'expédition.
Le cargo Julia, rebaptisé Nagi el-Ali, du nom d'un célèbre caricaturiste palestinien, se trouve actuellement au port de Tripoli, dans le nord du Liban, pour inspection.
Il rassemblera, selon les organisateurs, des dizaines de journalistes libanais et étrangers, tandis qu'un deuxième navire, le Mariam, regroupera une cinquantaine de militantes, dont 30 Libanaises. Ce navire attend toujours le feu vert des autorités libanaises. Les deux bateaux seront chargés d'aide.
Samedi, la représentante israélienne à l'ONU a estimé que l'État hébreu était en droit d'user de « tous les moyens » pour éviter que des militants se rendent par bateau du Liban à Gaza, ont affirmé samedi les médias israéliens.
« Nous sommes habitués aux menaces israéliennes. Nous allons poursuivre notre objectif et réaffirmer notre engagement qui est à caractère humanitaire », a indiqué M. Ghandour.
Le Hezbollah a souligné vendredi qu'il n'était pas impliqué dans le projet.
À Jérusalem, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a prévenu le Liban qu'il serait « responsable » si « une confrontation violente et dangereuse » avait lieu.
L'assaut mené le 31 mai par l'armée israélienne contre une flottille humanitaire internationale qui tentait de « briser » le blocus avait coûté la vie à 9 passagers turcs.
Pressé après ce raid de desserrer l'étau sur la bande de Gaza, Israël a confirmé dimanche la levée de l'embargo sur tous les « biens à usage civil », tout en maintenant son blocus maritime pour empêcher l'importation de matériel de guerre dans ce territoire palestinien.
L'allègement du blocus de la bande de Gaza est « la meilleure décision qu'Israël pouvait prendre », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au lendemain de l'annonce de la levée de l'embargo sur les biens « à usage civil ».
« La décision du cabinet (de sécurité) de lever le blocus civil sur la bande de Gaza et de renforcer le blocus sécuritaire a été prise en coordination avec les États-Unis, le représentant du quartette (pour le Proche-Orient) Tony Blair et d'autres chefs de gouvernement », a expliqué M. Netanyahu lors d'une intervention devant la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement.
« C'est la meilleure décision que pouvait prendre Israël car elle retire au Hamas son principal argument de propagande et nous permet, ainsi qu'à nos amis dans le monde, de nous rassembler autour de nos revendications justifiées en matière de sécurité », a déclaré M. Netanyahu.
À propos des projets d'expéditions maritimes d'Iran et du Liban à destination de Gaza, le Premier ministre a estimé « qu'il s'agit de tentatives de l'Iran et du Hezbollah de forcer le blocus maritime et sécuritaire autour du Hamas ».
« C'est pourquoi la décision du cabinet (de sécurité) est aussi importante. Elle nous donne une raison légitime aux yeux de nos amis dans le monde pour renforcer le blocus sécuritaire tout en levant le blocus civil », a répété M. Netanyahu.

Le départ des bateaux iraniens retardé
Par ailleurs, le départ de deux bateaux d'aide humanitaire iranienne pour Gaza a été retardé à une date indéterminée, a indiqué hier un responsable du Croissant-Rouge iranien.
« La modification, selon les prescriptions de la Croix-Rouge internationale, de la cargaison devant être acheminée à Gaza ainsi qu'un certain manque de coordination internationale ont entraîné un retard dans le départ de la flottille du Croissant-Rouge », a dit Mohammad Javad Jafarian.
« Aucune date précise n'a encore été fixée pour ce départ », a précisé ce responsable de la branche jeunesse à l'organisation, cité par l'agence ISNA.
Le Croissant-Rouge iranien a annoncé début juin son intention d'envoyer deux bateaux chargés d'aide humanitaire et de volontaires à Gaza, dans une tentative de briser le blocus imposé depuis quatre ans.
Un bateau chargé d'aide humanitaire devait en principe partir au début de cette semaine, l'autre transportant des « travailleurs humanitaires volontaires » attendant le feu vert des autorités iraniennes pour des questions de « sécurité ».
« Les bateaux iraniens transporteront de l'aide humanitaire et n'auront aucune arme à bord (...) si bien que toute agression constituerait une violation des lois maritimes » internationales, a souligné M. Jafarian.
Le Croissant-Rouge iranien avait précisé que son opération devait se faire « en coordination avec le gouvernement turc ». Il avait aussi annoncé l'envoi séparé d'un bateau-hôpital vers les côtes de Gaza « dans un avenir proche ».
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Les artistes Boycottent l’occupation israélienne

[ 21/06/2010 - 10:21 ]

Agences
De nombreux artistes, dont Elvis Costello et les Pixies ont annulé les concerts qu’ils devaient donner en Israël pour protester contre le siège de Gaza et la piraterie menée contre les humanitaires de la flottille de la liberté où 9 pacifistes turcs ont trouvé la mort.
« Au stade Ramat Gan de Tel-Aviv devant 50 000 fans, Sir Elton John s’est produit, le 17 juin 2010, Pour apporter son soutien à l’occupation israélienne et à son droit de se défendre », selon des sources, car l’entité sioniste se trouve toujours appuyer, c’est pourquoi elle défie la communauté internationale en refusant d’autoriser une commission internationale indépendante pour enquêter sur son crime contre l’humanité « l’assaut meurtrier au sein des humanitaires de la flottille »

Transfert de munitions américaines en Israël

[ 21/06/2010 - 10:19 ]

agences
« Le Pentagone américain transfère des munitions en Israël et ouvre des couloirs aériens pour donner à Tsahal la possibilité de frapper l’économie iranienne », ont rapporté des sources et des médias.
Les sources ont précisé que Washington ne cesse d’accroître ses pressions contre l’Iran pour l’obliger à coopérer en Afghanistan et en Irak, et de lâcher son soutien aux Palestiniens 
Malgré la propagande des médias hébreux, le pays du Golf arabe, l’Arabie Saoudite a annoncé qu’il ne permettrait jamais aux bombardiers sionistes de traverser leur espace aérien pour frapper les sites nucléaires iraniens.
Le prince Mohammed Bin Nawaf,  l’envoyé de Riyadh à Londres, a démenti la nouvelle donnée par le Times à propos de l’utilisation de l’espace aérien saoudite, mais aucun à la maison blanche n’a nié l’information, venant du Pentagone, à propos d’une attaque israélienne contre des sites nucléaires iraniens qui a été planifiée en accord avec le département d’Etat états-unien.
« Le ministre de la Défense Ehud Barak, en visite à Washington, a obtenu d’autres grosses fournitures militaires, en particulier des bombes Jdam de la société états-unienne Boeing. Ce sont des bombes à forte potentialité qui, avec l’ajout d’une nouvelle section de queue à guidage GPS, peuvent être lancées à plus de 60 kms de l’objectif sur lequel elles se dirigent automatiquement.
Récemment elles ont aussi été dotées d’un système à direction laser, qui les rend encore plus précises. Elles ont été utilisées, écrit le journal israélien Haaretz, durant la deuxième guerre du Liban, en 2006, et dans l’opération Plomb durci à Gaza en 2008 », a rapporté le site voltairenet.org.
Le site a ajouté que : « Barak a en outre demandé à Washington d’augmenter de 50 % les « dépôts d’urgence » que l’armée états-unienne a constitués en Israël en décembre dernier, sur décision de l’administration Obama. Comme le rapporte Haaretz, ces dépôts contiennent des missiles, bombes, munitions pour l’aviation, véhicules blindés et autres armements, qui sont catalogués au moment de leur arrivée pour assurer un « accès facile et rapide du côté israélien ».
De sa part le directeur du Centre d’études internationales de l’Université de Londres a affirmé que  « les bombardiers USA sont déjà prêts à détruire 10 000 objectifs en Iran en quelques heures ».
Notons que durant la dernière guerre de l’occupation israélienne, « Plomb durci » menée contre les habitants de la bande de Gaza, des experts et des analystes, ainsi des témoins ont dévoilé l’utilisation des armes américaines dans l’agression barbare néonazie qui a fait au moins 1445 martyrs dont des centaines d’enfant et de femmes et plus de 5000 autres différents blessés, y compris l’usage du phosphore blanc, l’uranium appauvri.

L'armée sioniste empêche ses soldats d'entrer les villages arabes

[ 21/06/2010 - 10:47 ]

Maariv – CPI
L'armée sioniste a empêché dernièrement ses soldats d'entrer dans les villages arabes ou de contacter  les citoyens arabes dans les territoires palestiniens occupés en 1948 après le massacre perpétré par la marine sioniste contre les solidaires internationaux  de la flottille "Liberté" dans les eaux internationales, en causant la mort et la blessure des dizaines d'humanitaires, le 31 mai dernier.
Le site Web du journal hébreu "Maariv" a dévoilé que des officiers à l'armée sioniste ont reçu, lors des entraînements qui simulent la guerre générale, des ordres très clairs de la direction du front nord pour éviter l'entrée dans les villages arabes en crainte d'un contact avec leurs citoyens.
L'un des officiers a dit au correspondant du journal que l'armée essaye à empêcher la tension entre les deux côtés après le massacre de la flottille "Liberté".

La cour suprême sioniste approuve la décision d'expulsion des députés d'al-Qods

[ 21/06/2010 - 12:11 ]

Al-Qods occupée – CPI
La cour suprême sioniste a approuvé, le dimanche soir 20/6, la décision sioniste d'expulser le député Maqdissi, Mohamed Abou Tair, de la ville occupée d'al-Qods, en attente à discuter en septembre prochain, la pétition présenté à la cour,  en déclarant qu'on peut revoir cette décision si on a publié une décision en faveur du député.
Le tribunal a considéré que cette expulsion est en vigueur jusqu'à la discussion de la pétition qui sera discutée au septembre prochain.
De son côté, le bloc "changement et réforme" qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien a affirmé que la décision du tribunal sioniste est une preuve qu'elle est une décision politique et raciste par excélence.
"Cetté décision discriminatoire a été délivrée à haut niveau dont l'entité sionsite va porter ses pires résultats, ce qui montre le grand plan de l'occupation qui vise la ville occupée d'al-Qod, à travers son obstination à exécuter un netoyage ethnique contre les palestiniens, à leur tête leurs représentants", a ainsi souligné le bloc.
Le bloc a appelé dans un communiqué tous les parlements du monde et toutes les forces pesantes dans la politique internationale à intervenir immédiatement pour arrêter cette décision qui viole solennellement  les droits des députés et du peuple palestinien.

Un Sit-in devant le passage d'Al-Mintar exigeant la levée du blocus

[ 21/06/2010 - 12:23 ]

Gaza – CPI

Des dizaines de Palestiniens dont des enfants avec des solidaires étrangers ont organisé, le dimanche 20/6, un sit-in devant l'un des passages commerciaux de la Bande de Gaza pour demander la levée copmlète du blocus sioniste et d'ouvrir tous les passages commerciaux.
Les citoyens ont répété lors du sit-in organisé par le comité populaire anti-blocus, les slogans opposants à l'embargo sioniste, tout en demandant à la communauté internationale d'obliger l'entité sioniste de mettre fin à son blocus imposé contre la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans.
Des enfants protestataires dans le  Sit-in ont porté des panneaux qui contestent contre le silence de la communauté internationale et lui rappellent que le blocus sioniste a confisqué le minimum de leurs droits légaux alors que des autres panneaux ont appelé à l'acheminement de tous les marchandises sans exception au secteur assiégé.
Le député et président du comité populaire anti-blocus, Jamal al-Khoudari a dit dans une conférence de presse lors du sit-in que la fermeture du passage d'al-Mintar réfute les allégations de l'occupation à propos de l'allégrement du blocus imposé contre Gaza.
"Plus de 800 camions entraient chaque jour à travers du passage d'al-Mintar, mais aujourd'hui, il est fermé malgré la propagande sioniste prétandant son ouverture et  l'existence des facilités", a ajouté al-Khoudari.

Attoun: nous refusons la décision d'expulsion

[ 21/06/2010 - 12:52 ]

Al-Qods occupée – CPI
Le député de la ville occupée d'al-Qods au conseil législatif palestinien, Ahemd Attoun, a affirmé que tous les députés Maqdissis refusent la décision sioniste visant à les expulser à l'extérieur de la ville occupée d'al-Qods.
Il a dit:"Nous ne quittons pas notre ville d'al-Qods parce que nous nous considérons les citoyens autochtones et que l'occupation est une entité étrange dans cette ville et non pas nous (les Palestiniens)".
Dans des déclarations télévisées, Attoun a précisé, le dimanche soir 20/6, que cette décision s'oppose avec la loi israélienne et la loi internationale.
"Nous font défendre notre existence à al-Qods par tous les moyens possibles, malgré que nos choix sont limités car notre ville d'al-Qods est sous l'occuption", a ajouté Attoun, tout en affirmant la nécessité sur la direction palestinienne et la communauté internationale à intervenir pour obliger l'entité sioniste pour annuler cette décision.
Il a poursuivi que les pays arabes et l'autorité de Fatah à Ramallah possèdent des décisions de pression contre l'occupation qui pourrant l'obliger à la rompre en soulignant que cette décision vient dans le cadre de l'évacuation de la ville sacrée afin de la transférer à une capitale éternelle sioniste