jeudi 14 octobre 2010

Un espace culturel russe verra le jour en Cisjordanie

18:45 13/10/2010
MOSCOU, 13 octobre - RIA Novosti
Un espace culturel russe comprenant un musée et un parc fera bientôt son apparition à Jéricho (Cisjordanie), a annoncé mercredi un communiqué de la Cour des comptes de Russie, citant son président Sergueï Stepachine.
Selon le communiqué, une délégation russe conduite par M. Stepachine a pris part mercredi à la célébration du 10e millénaire de Jéricho. Les festivités ont en outre réuni les dirigeants de l'Autorité palestinienne et les représentants d'Etats étrangers.
Lors de la cérémonie, M. Stepachine, qui préside également la Société impériale de Palestine orthodoxe, a annoncé que la mise en place du musée et du parc russes dans la "ville biblique des palmiers" serait prochainement achevée. Il a par ailleurs fait savoir qu'un centre culturel et d'affaires russe serait implanté en 2012 à Bethléem à l'occasion du 130e anniversaire de la Société.
La Société impériale de Palestine orthodoxe a été fondée le 8 mai 1882 avec l'autorisation de l'empereur Alexandre III de Russie afin de promouvoir les liens spirituels et culturels entre la société russe et les communautés orthodoxes de Palestine. Les activités de la Société ont reçu une nouvelle impulsion en février 2009 suite à la décision des autorités israéliennes de restituer à la Russie l'hôtellerie orthodoxe Saint-Serge bâtie en 1890 à Jérusalem.

Le maire de Jérusalem relance un plan controversé pour Jérusalem-Est

13 octobre 2010 à 15h41
Agence France-Presse
Le maire israélien de Jérusalem, Nir Barkat, a demandé mercredi au Premier ministre Benyamin Nétanyahou d'approuver un plan municipal controversé concernant un projet archéologique dans le secteur oriental à majorité arabe de la Ville sainte, selon un communiqué.
Un premier feu vert donné en juin par la municipalité à ce projet, dont la mise en oeuvre entraînerait la destruction d'une vingtaine de maisons arabes, avait été dénoncé par les Palestiniens, déclenchant un concert de protestations internationales.
La commission municipale de la planification et de la construction avait validé le projet dit du «Jardin du Roi» (une référence aux jardins du roi Salomon), qui devait être construit dans le quartier arabe de Silwan à Jérusalem-Est.
Le plan prévoit la destruction de 22 maisons tandis que 66 autres construites sans autorisation israélienne seraient légalisées.
Dans une lettre au Premier ministre publiée par la mairie, M. Barkat lui a demandé d'approuver ce plan et a proposé de lancer d'autres projets de développement urbain dans quatre autres quartiers arabes de Jérusalem-Est.
Ces projets, non détaillés, s'accompagneraient de mesures de légalisation de la plupart des bâtiments construits sans permis israélien pour des familles palestiniennes.
En mars, M. Nétanyahou avait demandé au maire de Jérusalem de geler le projet du «Jardin du Roi» pour éviter des troubles dans la Ville sainte et de nouvelles frictions avec Washington au sujet de la colonisation à Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967.

Viva Palestina5 – mardi 12 octobre – Lattaquié (Syrie)... jusqu’à quand ?

Syrie - 13-10-2010

Par Viva Palestina 
Dans le camp, l’esprit est à la détermination et le moral est haut. Si l’Egypte veut nous faire attendre, nous pouvons attendre, mais nous entrerons à Gaza et nous briserons le siège. L’aide a été mise en carton et chargée dans les camions, les manifestes douaniers ont été remplis, et nous sommes prêts à partir.
Lundi 11, les Algériens ont emmené leurs 40 véhicules sur le port et, depuis le camp, nous leur avons dit au-revoir en brandissant tous nos drapeaux. Leurs véhicules – tous flambants neufs – resteront maintenant dans le port comme un signal à l’Egypte que nous sommes prêts à prendre la mer.
Notre bateau nous attend à Chypre et mettre le cap sur Lattaquié – un trajet de 12 heures – dès que l’Egypte nous donnera le feu vert. Puis la traversée sur Al-Arish commencera, et Gaza sera en vue.
Communiqué Palestine Solidarity Campaign du mardi 12 octobre (traduction MR).

Selon un article du Centre Palestinien d'Information du 13 :
"De pacifistes menacent d'organiser une grève de la faim - de nouvelles conditions égyptiennes bloquent l'arrivée du convoi Viva Palestina 5 à Gaza"
Le porte-parole du convoi "Viva Palestina 5", Zaher Birawi, a révélé le recul des autorités égyptiennes sur leurs promesses de faciliter le passage du convoi à la Bande de Gaza. Les efforts prodigués pour mettre fin à la crise sont revenus au point mort, et de nouvelles conditions égyptiennes sont apparues pour empêcher l'entrée de certaines personnes et voitures dans la Bande de Gaza.
Dans ses déclarations à un groupe de journalistes qui accompagnent le convoi, Birawi a ajouté, le lundi soir 12/11, que la direction du convoi a répondu aux premières conditions égyptiennes, et ont empêche son leader, George Galloway, de l'accompagner dans les territoires égyptiens, mais il a été surpris par les nouvelles exigences.
La direction de "Viva Palestina 5 " a refusé de confirmer les informations sur l’obtention d’une acceptation conditionnelle égyptienne pour autoriser le convoi de se diriger vers la Bande de Gaza par le port égyptien d'al-Ariche, en soulignant un accord égyptien tacite et non officiel.
« Une délégation qui représente le convoi a rencontré mardi l'ambassadeur égyptien à Damas pour discuter des raisons du report de la permission égyptienne à l'entrée du convoi » a ajouté Birawi ; tout en demandant d'expliquer les raisons du retard. Cela malgré le fait que les organisateurs du convoi aient envoyé aux autorités égyptiennes les listes comportant les noms des personnalités, des aides humanitaires et des voitures, selon la demande égyptienne.
Des sources bien informées avaient déclaré au correspondant du CPI que les autorités égyptiennes ont donné une approbation conditionnelle.
Des pacifistes étrangers avaient annoncé qu'ils organiseront une grève de la faim, aujourd'hui mercredi 13/10, pour protester contre le report égyptien.
Des sit-in de protestation contre la position égyptienne vis-à-vis du convoi seront organisés dans de nombreuses capitales européennes et arabes.


Et d'après un message posté sur le blog d'Azra, le feu vert aurait été donné dans la nuit du 13 au 14. 

Le mystère des frontières d’Israël

14.10.10 | 03h00
Même s’ils ont déjà proposé pas moins de six alternatives pour sortir le processus de paix de l’impasse, les Palestiniens étaient toujours invités par les Etats-Unis à formuler des contre-propositions au lendemain de l’offre, et quelle offre devrait-on dire, puisqu’elle a suscité une vague de réprobation même dans les rangs de la majorité du Premier ministre israélien.
Ainsi, ont-ils appelé hier l’Administration américaine et Israël à définir les frontières d’Israël, une question d’une extrême pertinence, car, pour dire vrai, les frontières d’Israël demeurent un mystère tant elles sont régulièrement repoussées avec l’annexion de nouveaux territoires, comme le constatent les Palestiniens invités à négocier des miettes de territoires, sans rapport avec leurs droits nationaux. «Nous demandons officiellement à l’Administration américaine et au gouvernement israélien de fournir une carte de l’Etat d’Israël qu’il veut que nous reconnaissions», a déclaré Yasser Abed Rabbo, un des dirigeants de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui conduit les négociations de paix avec Israël.
Avec la certitude que cette carte ne sera jamais dévoilée, le dirigeant palestinien, impliqué de longue date dans le processus de négociations et signataire, côté Palestinien, de l’accord de Genève, véritable plan de paix qu’Israël a rejeté, ajoutera que «si cette carte est fondée sur les frontières de 1967 et prévoit la fin de l’occupation israélienne de tous les Territoires palestiniens occupés en 1967, nous reconnaîtrons Israël quel que soit le nom qu’il se donne, conformément au droit international».
Le Premier ministre israélien a proposé, mardi, d’échanger un gel des colonies contre la reconnaissance d’Israël comme «Etat du peuple juif», la dernière trouvaille de Benyamin Netanyahu que le monde avait dénoncée comme approche raciste.
Les Palestiniens l’ont vivement rejetée, estimant qu’elle n’avait «pas de rapport avec le processus de paix». Mais pour Washington, «il est important que les deux parties continuent à entretenir les conditions qui permettent aux pourparlers directs de se poursuivre». Le porte-parole du département d’Etat, Philip Crowley, a insisté sur le fait que «ce n’était pas à Washington de soutenir une option ou une autre. Les Etats-Unis sont favorables à un prolongement du moratoire sur les colonies israéliennes, qui a expiré fin septembre. Interrogé sur la reconnaissance par les Etats-Unis d’Israël comme «Etat du peuple juif», il a affirmé que «nous reconnaissons qu’Israël est, comme le dit son nom, un Etat juif».   
Avant même qu’il ne réponde sur cette question, M. Abed Rabbo avait indiqué que l’occupant israélien rendait le processus de paix au Proche-Orient de plus en plus difficile, en poursuivant sa politique répressive marquée par la reprise de la colonisation, ajoutant que
«M. Netanyahu voudrait montrer au monde que la politique américaine d’instaurer la paix a échoué», et qu’il voulait que «le président américain, Barack Obama, son parti démocrate perdent les prochaines élections législatives de novembre».
Il est vrai qu’un succès diplomatique aurait largement aidé Obama et son parti pour ces «mid term» (élections de mi-mandat), comme on les appelle.
Mohammed Larbi
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Israël exclut tout retour aux frontières de 1967

13/10/2010  
Le vice-Premier ministre israélien Sylvan Shalom a exclu mercredi tout retour aux frontières de 1967, en réponse à une contre-proposition palestinienne de reconnaissance d'Israël sous quelque nom que ce soit en échange d'un retrait des territoires occupés depuis 1967.  
"Le retour aux lignes de juin 1967 est inacceptable", a affirmé Shalom à la radio publique."Il y a un très large consensus en Israël sur ce point", a-t-il ajouté.  
Les Palestiniens ont appelé mercredi l'administration américaine et Israël à leur fournir une carte d'Israël, en réponse à la demande de Washington de formuler une contre-proposition à l'offre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'un nouveau gel partiel de la colonisation contre la reconnaissance d'Israël comme "Etat du peuple juif".  
"Si cette carte est fondée sur les frontières de 1967 et prévoit la fin de l'occupation israélienne de tous les territoires palestiniens occupés en 1967, nous reconnaîtrons Israël par quel que soit le nom qu'il se donne, conformément au droit international", a déclaré à l'AFP Yasser Abed Rabbo, un des dirigeants de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui conduit les négociations de paix avec Israël.
Sachant que les résolutions onusiennes préconisent un état palestinien dans les frontières de 1967.    

Nécessité israélienne : gagner la guerre prochaine sur le sol « ennemi »

13/10/2010 
Le chef d’état major israélien Gabi Ashkénazi a déclaré que la guerre prochaine devra être  gagnée  sur le sol de l’ennemi.
«  Il est nécessaire que l’armée israélienne  puisse gagner la guerre prochaine si elle est déclenchée, au cœur du sol de l’ennemi, en utilisant toutes les forces qui sont à sa disposition, pour garantir une guerre courte et cursive qui ne puisse pas laisser de doute sur qui est le vainqueur et qui est le perdant. », a-t-il affirmé lors des manœuvres de l’armée israélienne dans le désert du Néguev, le 12 octobre dernier.
Ont participé aux exercices des unités de l’armée de l’air, de l’artillerie, de l’infanterie, du génie et des services de renseignements, lesquels ont simulé l’occupation d’un village conçu selon le modèle d’un village syrien. 

Colère israélienne contre la visite de Nejad: victoire du Hezbollah et de l'Iran

13/10/2010  
Un député d'extrême droite israélienne, Arié Eldad, a exigé mercredi l'élimination du président iranien Mahmoud Ahmadinejad durant sa visite controversée au Liban. 
"Si Ahmadinejad se trouve, ne serait ce qu'un seul instant, dans le collimateur d'un soldat de Tsahal (l'armée israélienne), il faut absolument l'empêcher de revenir vivant chez lui", a affirmé au journal en ligne Y-Net cet élu de l'Union Nationale, un parti d'opposition (4 députés sur 120).
"Je préconise la médecine préventive, qui évite des maladies graves. Cette liquidation épargnerait de nombreuses vies", a ajouté  Eldad, professeur en médecine et expert en chirurgie plastique.
"L'Histoire aurait pris un autre tour en 1939 si un soldat juif avait réussi à abattre Hitler", a encore dit le député, membre de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, en soulignant que le président iranien "profite de toutes les tribunes possibles pour menacer d'anéantir Israël".
De son côté, la presse sioniste n'a pas caché l'inquiétude et la colère israélienne face à cette visite iranienne au Liban, y voyant le signe d’une victoire franche du Hezbollah et de la politique de l’Iran.
Pour le quotidien "Haaretz", qui a s'est arrêté sur l’ampleur de l’accueil, aussi bien populaire qu'officiel, "cette foule immense et les slogans qu’elle scandait témoigne du large soutien dont bénéficient le Hezbollah et l’Iran au Liban ».
Le "Yediot Ahronot" se penche, quant à lui, sur les impacts de cette visite, en affirmant qu’elle ne pourrait que renforcer la position du Hezbollah dans toute la région.  
De son côté, le "Jérusalem Post" souligne que « la première visite officielle d’Ahmadinejad, à Beyrouth, a mobilisé les foules, signe que les politiques régionales de l’Iran sont couronnées de succès".
Rappelons que ces derniers jours, les médias occidentaux n’ont pas cessé de prédire l’échec, voire, l’annulation de cette visite.
Pendant ce temps, les Israéliens provoqués par cet événement sans précédent, se préparent à manifester à la frontière avec le Sud Liban contre la visite attendue d’Ahmadinejad à Bint Jbeil.  Le Yediot Ahronot avait souligné que des personnalités politiques et des membres de la Knesset ont lancé plus de 2000 ballons aux couleurs du « drapeau israélien » à la frontière avec le Liban ce mercredi matin, exigeant l'arrestation du président iranien pour ses appels à rayer Israël de la carte.  Quant à l’armée sioniste, elle a renforcé ses patrouilles à la frontière, alors que des unités militaires ont effectué ces derniers jours des manœuvres militaires sur l’occupation de villages syriens. 

Game is over

mercredi 13 octobre 2010 - 09h:14
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
« Je suis prêt à suspendre la colonisation de ce qui vous reste encore de terres si vous décidez de me donner une couverture politique et juridique pour mener une nouvelle épuration raciale contre les Palestiniens de 1948 qui ont échappé à celle de la Nakba ». C’est « l’offre » faite par Benyamin Netanyahu à Mahmoud Abbas !
Dans les faits, l’épuration raciale est en marche et les Palestiniens qui refuseront de prêter serment à l’Etat juif sont déjà expulsables vers le néant. Un Premier ministre israélien étant assuré de ne jamais être traité comme l’est Ahmadinejad (même quand il ne fait que constater que la terre est ronde, cela rend fous furieux les hommes politiques et les médias civilisés d’Europe et d’Amérique et très accessoirement d’Afrique), il peut donc énoncer les affirmations les plus racistes sans choquer.
Il y a quelques jours, on soulignait ici que le mois de « sursis » accordé par la Ligue arabe aux Etats-Unis était en fait un mois de réflexion donné à Mahmoud Abbas pour tirer les conclusions les plus justes d’une impasse dramatique pour les Palestiniens. M. Netanyahu, en raciste qui cherche à flatter des Israéliens encore plus racistes que lui, vient encore d’abréger le délai pour M. Abbas. Non seulement il lui est exigé, contre une suspension de la colonisation, de reconnaître Israël comme Etat juif, mais il est informé que tout accord que Netanyahu signerait avec lui serait soumis à un référendum. Donc assuré de ne jamais passer.
Le Premier ministre israélien croit surtout,– ou peut-être s’en moque-t-il totalement,– que M. Mahmoud Abbas et ses éternels négociateurs auraient trop à perdre en tant qu’individus pour ne pas faire semblant de continuer à négocier. Quand M. Abbas demande que les colonisations soient arrêtées comme préalable à la négociation, le Premier ministre israélien lui rend la tâche encore plus difficile. Impossible même.
Il n’est pas besoin pour être édifié sur les intentions de M. Netanyahu d’entendre les réactions des Turcs et des Syriens sur la proposition de reconnaissance d’un Etat juif « pur ».
Notons au passage que cette terminologie raciale ne fait pas sursauter les bonnes âmes et elle ne les amènera pas à faire campagne auprès des Etats abritant des sièges onusiens pour empêcher cet épigone de Goebbels d’y venir ; on n’a pas non plus besoin d’une appréciation du Hamas ou, encore « pire », d’Ahmadinejad.
La presse israélienne est plus éloquente. La demande faite par Netanyahu à Mahmoud Abbas est une « offre de suicide politique assisté », a écrit Haaretz. Plus gentil, le Yediot Aharonot qualifie le Premier ministre israélien de « torpilleur ».
Mahmoud Abbas doit-il pour autant craindre d’être accusé d’être responsable d’un échec des négociations ? C’est ce qu’on lui suggère, et on lui recommande de faire le « sage » et d’éviter de tomber dans le piège de la manœuvre de Netanyahu. Délicieux !
Donc, M. Netanyahu peut énoncer ouvertement une revendication raciste. Mme Ashton a évité de qualifier l’exigence mais elle a fait preuve d’un laborieux effort pour exiger, au nom des Européens, qu’Israël garantisse « pleinement l’égalité de tous (ses) citoyens (...), qu’ils soient juifs ou pas ». Et c’est à M. Abbas de ne « pas tomber dans le panneau » !
Bien sûr, même l’hyperconciliant Mahmoud Abbas n’a pas un gosier assez large pour avaler cette gigantesque couleuvre. Il a clairement dit non. C’est bien. Il lui reste à admettre qu’il n’a même pas besoin d’un mois de réflexion pour constater que, du point de vue d’Israël, il n’y a rien à négocier. Et qu’il est temps de demander aux présidents et rois arabes d’oser enfin déplaire aux Américains, qui ne sont pas loin d’approuver l’objectif d’Etat racial et raciste. Pour cela, Abbas doit dire clairement : « Game is over ».
13 octobre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
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Révélations d’un garçon utilisé comme bouclier humain par les soldats israéliens

jeudi 14 octobre 2010 - 06h:37
Rami Almeghari - E.I
C’était un lundi 4 octobre à Gaza city. Détendu dans l’appartement familial du quartier Tel al-Hawa, le petit Majid Rabah, âgé de 11 ans affichait un large sourire qui se dessinait sur son visage. Et pour cause, il venait d’apprendre que le tribunal militaire israélien a condamné les deux soldats israéliens qui l’avaient autrefois utilisé comme bouclier humain.
(JPG)
Majid Rabah
L’affaire remonte au 14 janvier 2009. L’incident s’était produit durant les vingt-deux jours de l’invasion et des bombardements d’Israël sur la Bande de Gaza, tuant 1400 palestiniens (majoritairement des femmes et des enfants) et blessant des milliers d’autres.
La mère de Majid, Effaf Rabah revient sur cette journée marquée par les bombardements israéliens intensifs sur Tel al-Hawa et raconte comment, en compagnie de Majid et de ses deux sœurs, elles avaient pris refuge dans le sous-sol de l’immeuble, fuyant les missiles et les obus des tanks israéliens.
Elle précise également que plusieurs familles s’étaient abritées dans le même sous-sol. Elles avaient apporté des valises et des sacs remplis de lait et de nourriture pour leurs enfants.
Un jour, nous relate Effaf Rabah, plusieurs soldats israéliens entrèrent par effraction dans le sous-sol, emmenèrent les hommes et rassemblèrent les femmes et les enfants. Elle se rappelle aussi ce moment cruel où les deux soldats approchèrent, firent sortir Majid du groupe et le placèrent devant eux, en direction des sanitaires.
Majid, toujours souriant, se remémore ce jour et cet instant et raconte : « ils m’ont saisi et j’ai mouillé mes vêtements (j’ai uriné) », et d’ajouter : « Ils ont soupçonné un sac. Le croyant piégé, ils m’ont sommé de l’ouvrir, mais je n’avais pas compris ce qu’ils disaient ». Ensuite, l’un d’eux m’a giflé et a criblé le sac de balles.
De ce fait, l’offensive terminée, la maman de Majid a été incitée et encouragée par des amis et proches de la famille, à poursuivre l’affaire de son fils avec la section palestinienne d’une organisation non-gouvernementale Internationale pour la Défense des Enfants.
En novembre 2009, la mère et l’enfant ont été convoqués et se sont déplacés vers la partie israélienne du passage frontalier d’Erez, pour s’entretenir et discuter de l’affaire avec un officier de l’armée israélienne.
Quelque temps après, soit au troisième jour du mois de mai dernier, Effaf, Majid et leur avocat ont été rappelés à Erez pour rencontrer un procureur israélien. Le lendemain, les trois personnes ont été conduites à Beer al-Sabe, dans le sud d’Israël, pour faire une déposition lors du tout premier procès dans l’histoire de la violation des droits humains pendant l’attaque israélienne.
« Je ne m’attendais pas à ce que mon fils s’arme de courage et s’exprime avec tant d’aisance et de facilité sur ce qui s’était passé dans le sous-sol. Maintenant que justice est faite, nous sommes soulagés de savoir que les deux soldats ont été inculpés par la Cour », confie Effaf.
Les soldats pourraient encourir jusqu’à trois ans de prison.
Ce moment de justice qui fait le bonheur de la famille Raba est un fait extrêmement rare. L’incident survenu ce jour-là dans le sous-sol, sous les yeux de la famille Rabah et des voisins se produit fréquemment dans toute la Bande de Gaza. Tant que la machine de guerre israélienne continue de sévir, il y a en face une population estimée à 1,5 millions de personnes, terrorisée et traumatisée par les bombardements incessants, jour et nuit, 24h/24, abasourdie par les survols des avions militaires et perturbée par des attaques et incursions au sol qui ont détruit des quartiers entiers et ont poussé des milliers à fuir.
Selon des enquêtes conduites par plusieurs groupes de défense des droits humains ainsi que le rapport de la commission Goldstone, des soldats israéliens ont commis des assassinats de sang froid contre des civils désarmés, utilisé des civils comme boucliers humains, harcelé tant d’autres et même dérobé de l’argent et des cartes de crédit à des familles de Gaza. Le rapport Goldstone avait conclu, à cet effet, que la plupart des crimes présumés correspondaient à des crimes de guerre et à des crimes contre l’humanité.
Dans ce contexte, un comité de suivi du Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’homme avait, la semaine dernière, conclu que les autorités israéliennes n’avaient pas mené des enquêtes crédibles au sujet des accusations et des preuves relevées dans le rapport Goldstone.
Pour rappel, l’armée israélienne est coutumière de l’usage des boucliers humains lors de ses diverses invasions sur la Cisjordanie et la Bande de Gaza. En 2005, la Cour Suprême israélienne avait décrété que la pratique était illégale. On dénombre à ce sujet plus de 150 plaintes contre les agissements des soldats israéliens pendant les toutes dernières attaques sur Gaza, dont 36 considérées potentiellement comme des crimes de guerre.
Selon le quotidien israélien Haaretz, seulement 47 affaires ont fait l’objet d’une enquête tandis que la plupart ont été classées sans suite. (« L’IDF ne peut pas jouer le rôle de victime face à ses actions à Gaza, » Le 5 octobre 2010).
Majid, qui fêtera bientôt ses 12 ans, se dit enchanté de la décision de la Cour. Interrogé s’il pense être sujet, un jour, à un autre harcèlement de la part des soldats israéliens, le garçon souhaite ne pas revivre la même situation dans l’avenir. Un avenir qu’il résume avec beaucoup d’espoir puisqu’il avoue : « si la paix est instaurée, nous, enfants de la Palestine ainsi que les enfants d’Israël pourrons jouir de la concorde et vivre en paix plutôt que de subir les affres de la guerre ».
* Rami Almeghari est journaliste et conférencier universitaire vivant dans la bande de Gaza.
Vous pouvez le contacter à : rami_almeghari@hotmail.com.
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Niha
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Appel des Comités Populaires palestiniens contre la conférence de l’OCDE à Jérusalem

jeudi 14 octobre 2010 - 06h:36
Mohammed Khatib - Bi’lin
Ce sont des jours difficiles mais importants pour nous en Palestine.
(JPG)
Mohammed Khatib
Hier même, mon ami et coordinateur du Comité Populaire de Bil’in contre le Mur et les Colonies, Abdallah Abu Rahmah, a été condamné à un an de prison par un tribunal militaire israélien. Son seul crime est d’avoir été un membre actif dans la campagne de notre village contre la construction du mur sur ses terres.
Mais nous ne devons pas laisser notre tristesse pour l’incarcération d’Abdallah stopper notre travail. Tandis qu’Abdallah travaillait pour attirer l’attention sur l’expansion des colonies en Cisjordanie, Israël construisait aussi des infrastructures illégales à Jérusalem Est.
Du 20 au 22 octobre, dans presque une semaine, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) prévoit de tenir sa conférence biannuelle sur le tourisme à Jérusalem — une ville dont la population indigène palestinienne souffre de discrimination systématique et d’expulsion. Il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons changer cette décision.
Malgré les violations persistantes des droits humains par Israël et son mépris de la loi internationale, l’OCDE — dont les pays membres incluent la majorité des pays les plus riches du monde — a accordé son adhésion à Israël le 27 mai 2010.
Le tourisme joue un rôle important dans la colonisation par Israël de Jérusalem Est occupé. L’État et les organisations de colons d’extrême droite coopèrent pour expulser les habitants Palestiniens des quartiers de Jérusalem Est, tels Silwan et Sheikh Jarrah, pour y créer des colonies et des parcs à thèmes ‘bibliques’ pour touristes.
Rejoignez notre appel à l’OCDE pour qu’il annule sa conférence sur le tourisme à Jérusalem. SVP suivez ce lien pour envoyer un e-mail à Angel Gurría, le secrétaire général de l’OCDE, et demandez que son organisation respecte la loi internationale en annulant la conférence sur le tourisme de l’OCDE prévue à Jérusalem.
Aidez-nous à mettre l’accent sur cette injustice et exprimez-vous.
En solidarité,
Traduction du texte en anglais inclus comme modèle sur le site des comités de lutte populaire :
Cher M. Angel Gurria, Président de l’OCDE,
Je vous écris pour vous demander d’annuler la conférence sur le tourisme de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) de Jérusalem. Israël se comporte en complet mépris de la loi internationale et d’une multitude de résolutions de l’ONU.
L’État d’Israël :
-  de facto, a annexé illégalement et unilatéralement ce territoire en 1967 en élargissant les limites municipales de « Jérusalem Ouest » pour y inclure la vieille ville et ses environs
-  a annoncé en 1980 que « Jérusalem complet et unifié est la capitale de l’État d’Israël »
-  pratique une discrimination systématique institutionnalisée contre les Jérusalémites Palestiniens. Les Palestiniens ne peuvent pas voter dans les élections nationales et, contrairement aux Israéliens juifs, leur droit de résidence est souvent révoqué s’ils quittent la ville temporairement
-  “développe” des sites touristiques dans Jérusalem Est occupé en établissant des colonies juives dans ces sites et en menant une campagne de terreur et d’expulsion contre les habitants Palestiniens
-  refuse l’accès à Jérusalem au reste des Palestiniens des territoires occupés.
Comme vous le savez, la résolution 465 du Conseil de sécurité de l’ONU déclare, « Le Conseil de sécurité [...] détermine que toutes les mesures prises par Israël pour changer le caractère physique, la composition démographique, le caractère institutionnel ou le statut des territoires palestiniens et d’autres territoires arabes occupés depuis 1967, y compris Jérusalem, ou de toute partie de ceux-ci, n’ont pas de validité légale et que la politique et les pratiques d’Israël pour installer des parties de sa population et de nouveaux immigrants sur ces territoires constituent une violation flagrante de la quatrième Convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre et constitue aussi une sérieuse obstruction à la réalisation d’une paix complète juste et durable au Moyen-Orient ».
Malgré cette résolution et beaucoup d’autres, la politique illégale israélienne à Jérusalem et dans les territoires occupés continue de s’intensifier.
Nous vous rappelons que la résolution 465 du conseil de sécurité aussi « [...] Appelle tous les Etats à ne fournir à Israël aucune assistance pouvant être utilisée spécifiquement en rapport avec la colonisation des territoires occupés [...] ».
Au vu du fait que toutes les attractions touristiques majeures de Jérusalem sont dans les territoires palestiniens occupés, tenir une conférence sur le tourisme de l’OCDE à Jérusalem constitue une assistance concrète aux colonies dans les territoires occupés et consolide le contrôle d’Israël sur les lieux saints de Jérusalem. Un tel soutien au crime d’Israël est contraire à la loi internationale.
Malheureusement, ce soutien aux violations israéliennes de la loi internationale a été la position de l’OCDE depuis qu’Israël a été accepté comme membre. Les statistiques fournies par le gouvernement israélien à l’OCDE ont inclus des données concernant les colons israéliens dans les territoires palestiniens occupés mais aucune donnée concernant les habitants Palestiniens des mêmes régions. Ceci renforce encore plus l’idée que l’OCDE néglige intentionnellement les violations de la loi internationale par Israël, au lieu de s’y opposer.
Je fais par conséquent appel à vous pour respecter et soutenir la loi internationale en annulant la conférence sur le tourisme prévu à Jérusalem et en révoquant l’adhésion d’Israël à l’OCDE.
Octobre 2010 - Vous pouvez consulter cet appel à :
http://popularstruggle.org/content/oecd
Traduction de l’anglais : Jean-Pierre Bouché
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Déclaration d’indépendance par rapport au fascisme

mercredi 13 octobre 2010 - 07h:04
Gush Shalom
Nous ne serons pas les citoyens d’un État fasciste se faisant passer pour Israël, déclarent des centaines de personnalités publiques et d’universitaires israéliens.
Une manifestation protestant contre la loi sur le serment d’allégeance s’est tenue à Tel-Aviv devant la maison où Ben Gourion a lu la déclaration d’indépendance de 1948. C’est là qu’a été signée,aujourd’hui,la « déclaration d’indépendance par rapport au fascisme ».
(JPG)
Protestant contre le serment discriminatoire d’allégeance, l’actrice Hana Meron lit la Déclaration d’indépendance - Photo Haaretz, - Moti Milrod
« Nous sommes les citoyens de l’Israël qui a été dépeint dans la déclaration d’indépendance, un pays recherchant la paix sur la base des principes d’égalité et des libertés civiles. Nous ne comptons pas être les citoyens d’un État se faisant passer pour Israël qui cesse d’être démocratique et emprunte la voie vers le fascisme » ont proclamé des intellectuels, des personnalités publiques et des lauréats de prix israéliens qui se sont réunis cet après-midi pour protester contre la « loi sur le serment d’allégeance » approuvée par le gouvernement. Une manifestation s’est tenue sur le boulevard Rothschild de Tel-Aviv devant le musée de la maison où David Ben Gourion a lu la déclaration d’indépendance en 1948.
Au pied de la statue de Meir Dizengoff, premier maire de Tel-Aviv, l’actrice Hanna Meron a lu ce passage de la déclaration d’indépendance :
« l’État d’Israël sera fondé sur les principes de liberté, de justice et de paix enseignés par les prophètes d’Israël ; il assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe ; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture ; il assurera la sauvegarde et l’inviolabilité des Lieux saints et des sanctuaires de toutes les religions et respectera les principes de la Charte des Nations unies".
Hanna Meron a relevé que 62 ans plus tard, la réalité est très différente de ce qu’envisageait la déclaration d’indépendance du pays. À la fin du rassemblement, une déclaration d’indépendance par rapport au fascisme a été signée (voir le texte intégral ci-dessous)
Parmi les participants à l’initiative figuraient :Shulamit Aloni, Uri Avnery, Alex Ansky, Shery Ansky, Menachem Brinker, Ran Cohen, Ruth Cohen, Yaron Ezrachi, Galia Golan, Haim Guri, Sna’it Gisis, Yoram Kaniuk, Dani Karavan, Yehoshua Knaz, Elia Leibowitz, Alex Libak, Hanna Meron, Sammy Michael, Merav Michaeli, Sefi Rachlevsky, Gabi Solomon, David Tartakower, Micha Ullman, et beaucoup d’autres.
Voici le texte de la déclaration d’indépendance par rapport au fascisme :
Un État qui a envahi par la force le domaine sacré de la conscience individuelle du citoyen et qui punit ceux dont les opinions et les croyances ne sont pas conformes aux opinions des autorités et au "caractère" prescrit de l’État, cesse d’être démocratique et prend le chemin d’un État fasciste.
Derrière ces escaliers où nous nous trouvons, l’État d’Israël a été proclamé. L’État qui prend de plus en plus la place d’Israël - un État qui inonde le pays d’ une série de lois racistes, promues par la Knesset et le cabinet - s’exclut lui-même de la famille des nations démocratiques. Aussi, nous, les citoyens d’Israël visés par la déclaration d’indépendance, déclarons par la présente que nous ne serons pas les citoyens d’un pays qui prétend être Israël et qui viole son engagement fondamental envers les principes d’égalité, les libertés civiles et l’aspiration sincère à la paix, principes sur lesquels l’État d’Israël a été fondé.
10 octobre 2010 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://zope.gush-shalom.org/home/en...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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Pour la paix au Proche-Orient, l’eau est plus importante que le pétrole

publié le mercredi 13 octobre 2010
Mira Edelstein

 
On a souvent tendance à associer le Proche-Orient avec le pétrole. Mais aujourd’hui, dans les villes, villages et fermes de la région, c’est l’accès à une ressource différente qui devient un casse-tête : l’eau. Il est essentiel de s’attaquer à ce problème non seulement pour assurer les conditions d’un avenir viable, mais aussi pour donner une chance à la paix.
Il y a pénurie d’eau dans la région. Dans le même temps, les eaux usées urbaines et industrielles qui circulent à travers le bassin de l’Hébron et du Besor, qui coulent depuis la Cisjordanie, à travers le Néguev dans le sud d’Israël, jusqu’à la Méditerranée, ont endommagé l’environnement et posé de graves problèmes de santé aux résidents de la contrée, exacerbant du coup les tensions politiques, toujours présentes [1]. Tout récemment, le débordement d’un égout dans une colonie israélienne en Cisjordanie a provoqué une contamination de l’environnement et des champs d’un village palestinien voisin.
Naguère, le Jourdain charriait, bon an mal an, 1,3 milliards de mètres cubes d’eau douce jusqu’à la Mer Morte. Aujourd’hui, ce volume est tombé à 20 ou 30 millions de mètres cubes en raison de la diversion de 98 pour cent de son débit par Israël, la Jordanie et la Syrie pour des usages agricoles et domestiques. La raréfaction de l’apport d’eau à la Mer Morte est la raison première de son assèchement, sans parler d’activités minières intensives.
Ces exemples de pollution de l’eau et de perte des ressources ne sont qu’un aspect de la crise de l’eau au Proche-Orient. Pour compliquer le problème, les responsables nationaux et régionaux continuent de fonctionner hors de toute planification ou gestion raisonnée des principales sources d’eau de la région : le Jourdain, la Mer Morte, et les aquifères côtiers et d’altitude. Sans parler du conflit arabo-israélien qui bloque souvent la mise en place de solutions viables de gestion partagée de la ressource.
La région doit certes résoudre ses problèmes d’environnement, mais elle doit avant tout régler les vieux conflits qui empêchent tout règlement de ses problèmes d’eau. EcoPaix/les Amis de la Terre Proche-Orient (FoEME), fondé en 1994 sous le nom EcoPaix, s’est transformée depuis en une organisation régionale unique composée d’environnementalistes israéliens, palestiniens et jordaniens. Elle a réussi à établir des actions coopératives transfrontalières visant à faire prendre conscience du problème et à inverser la dégradation d’un héritage environnemental partagé, tout en suscitant de bonnes relations et la confiance mutuelle.
Le projet Bons voisins de l’eau (GWN) lancé par les Amis de la Terre PO est un exemple d’activité qui engendre un esprit de coopération. GWN organise le jumelage de collectivités de part et d’autre de la frontière israélo-jordanienne, des partenariats entre collectivités israéliennes et collectivités palestiniennes ou jordaniennes partageant des ressources en eau communes afin de régler les problèmes de pénurie et de pollution. Cette interaction permet à des collectivités voisines de s’unir pour la réhabilitation du milieu, démontrant ainsi l’importance et la réussite d’une gestion écologique transfrontière.
Ainsi, entre 2007 et 2009 les collectivités partenaires de Tsur Hadassah en Israël et Wadi Fukin en Palestine, à force de pétitions, de campagnes et de menaces de procès contre le Ministère israélien de la Défense sont parvenues à empêcher la construction entre leurs villes de la barrière de séparation qui aurait irrémédiablement compromis leur accès commun à l’eau. Elles se sont lancées ensemble dans d’autres projets : la vente à Jérusalem des fruits et légumes produits à Wadi Fukin par le biais d’une coopérative gérée par un résident de Tsur Hadassah, ou encore des visites et échanges entre jardins d’enfants ou écoles primaires pour contrer les préjugés et la méfiance dès la plus tendre enfance. Leur dernière idée : la création d’un parc qui sera situé entre la ville israélienne et le village palestinien.
Tout dernièrement, FoEME a plaidé pour une coordination transfrontière entre Israël, la Palestine et la Jordanie pour garantir le développement durable du Jourdain et de la Mer Morte, alors que la Banque mondiale, de son côté, travaille sur les plans d’une conduite entre la Mer Rouge et la Mer Morte pour faire remonter le niveau de cette dernière. Mais ce projet a l’inconvénient de présenter des risques graves pour le milieu extrêmement sensible de la Mer Morte et modifier sa composition minérale unique. FoEME défend également la régénération du cours inférieur du Jourdain, qui débouche dans la Mer Morte.
Ces temps derniers encore, FoEME a encore organisé un événement dénommé “Un grand saut dans le Jourdain inférieur” pour attirer l’attention sur la situation écologique de ce cours d’eau. Des maires, des conseillers municipaux, des jeunes venus d’Israël, de Palestine et de Jordanie se sont jetés à l’eau pour affirmer leur objectif commun de ressusciter leur fleuve. Il est évident qu’une mauvaise gestion de l’eau continuera de mettre en danger les moyens de vie des populations et l’équilibre du milieu, jusqu’à ce que des mesures énergiques soient prises pour reconstituer des écosystèmes partagés grâce à une coopération au-delà des frontières.
D’ailleurs, les activités et les recherches de FoEME le prouvent, la coopération transfrontière peut ouvrir la voie à l’équilibre du milieu de vie et, qui sait, à la paix.
[1] l’eau est aussi utilisée comme une arme dans la guerre israélienne contre les Palestiniens. Voir La guerre de l’eau ou encore Israël mène la guerre de l’eau dans les territoires occupés
Mira Edelstein est chargée du développement des ressources et attachée de presse d’EcoPaix/les Amis de la Terre au Proche-Orient (FoEME), qui vient de recevoir le Prix Euro-Med pour le Dialogue entre les Cultures. Pour des renseignements sur FoEME, voyez www.foeme.org. Article écrit pour le Service de Presse de Common Ground (CGNews). Source : Service de Presse de Common Ground (CGNews), 8 octobre 2010
Publié par Info Sud, Tribune des droits humains
note : CL, Afps

L'AFP se fait l'écho de l’accueil accordé au président iranien au Liban

Mercredi, 13 Octobre 2010 19:09 
IRNA - L'Agence France Presse s'est fait l'écho de l’accueil chaleureux accordé au président iranien au Liban. La plus importante étape de cette visite serait un déplacement, dans le Sud du Liban, bastion du Hezbollah, et une région frontalière près d’Israël, rapporte l’AFP. L’Agence France Presse a comparé cette visite à une démonstration de force de L’Iran et du Hezbollah, dans le cadre de leur approche stratégique moyen-orientale qui rejette les politiques américaines et israéliennes. L’AFP cite, aussi, la chaîne libanaise Al-Manar, qui parle d’une visite historique. "Cet accueil populaire sera une gifle assénée à tous ceux qui ont critiqué la visite, notamment, les Etats-Unis et Israël, qui vivent dans un état de nervosité extrême, en raison de la venue de M. Ahmadinejad.", a ajouté la chaîne Al Manar, citée par l’AFP.  
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Israël, aveu d’impuissance

Mercredi, 13 Octobre 2010 13:02 
Farsnews - "L’accueil historique réservé au président iranien par des centaines de milliers de Libanais est le signe d’une victoire franche pour le Hezbollah et les politiques de l’Iran.", c’est ce qu’estime la presse sioniste, dans son ensemble. "Haaretz" soulève l’ampleur de l’accueil, en rappelant les files entières de Libanais qui attendaient de voir le convoi présidentiel, le long de l’autoroute reliant l’aéroport de Rafic Hariri au palais de Baabda. "Cette foule immense et les slogans qu’elle scandait témoigne du large soutien dont bénéficient le Hezbollah et l’Iran, au Liban, ajoute le quotidien. "Yediot Aaronot" se penche, quant à lui, sur les impacts de cette visite, en affirmant qu’elle ne pourrait que renforcer la position du Hezbollah, à l’échelle de toute la région. "Jerusalem Post" commente, lui aussi, le déplacement d’Ahmadinejad, au Liban, et l’accueil qui lui a été réservé, ainsi qu'à la délégation l’accompagnant. "La première visite officielle d’Ahmadinejad, à Beyrouth, a mobilisé les foules, signe que les politiques régionales de l’Iran sont couronnées de succès", poursuit "JP". Ces aveux d’impuissances sont formulés, alors que les médias occidentaux n’avaient pas cessé, ces derniers jours, de prédire l’échec, voire, l’annulation de cette visite.
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Le régime sioniste a commencé ses manœuvres militaires au Néguev

Mercredi, 13 Octobre 2010 19:17 
Farsnews - Dans le droit fil de ses politiques belliqueuses, le régime sioniste a commencé, ce mardi, les plus grandes manœuvres militaires de son histoire, dans le désert du Néguev. Le Chef d’état-major de l’armée sioniste, Gabi Ashkenazi, et son adjoint, le Général de brigade Chlomo Tordjman,, ainsi qu'un certain nombre de responsables militaires haut gradés du régime sioniste, ont participé à ces opérations effectuées dans les bases militaires du désert du Néguev.
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L'accueil chaleureux des Libanais au président Ahmadinejad a irrité les Américains

Mercredi, 13 Octobre 2010 21:02 
Fars News - La secrétaire d'Etat américaine qui n'a pas pu tolérer l'accueil chaleureux des Libanais au président iranien, et tout en ignorant la nature expansionnistes du régime sioniste qui est une menace pour la stabilité et la sécurité du Liban, a mis en avant des allégations sans fondement au sujet de la visite du président iranien au Liban. Hillary Clinton a déclaré que les Etats-Unis rejetaient tout effort visant à déstabiliser ou à attiser les tensions au Liban et ce alors que les Etats-Unis tout en équipant le régime sioniste, sont eux mêmes la plus grande menace pour la sécurité du Liban et du Moyen Orient.  
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Israël, sur la pente du déclin et personne ne peut l'en empêcher

Jeudi, 14 Octobre 2010 09:54 
IRIB - « Le régime sioniste est sur le point de s'effondrer et aucune puissance ne pourra le sauver», a souligné le président Ahmadinejad.
En visite depuis mercredi au Liban, le président iranien a évoqué en présence des milliers de libanais à Zahiyeh dans le sud de Beyrouth, les échecs en série du régime sioniste face à la résistance des peuples de la région avant d'affirmer qu'aucune puissance ne pourra empêcher la chute du régime sioniste. Tout en saluant l’endurance du peuple, du gouvernement et de la Résistance libanais face aux menaces et agressions du régime sioniste, le président Ahmadinejad a mis l'accent sur la poursuite du soutien de l'Iran au Liban contre tout aventurisme du régime de Tel-Aviv. Ahmadinejad a critiqué la poursuite de la présence des forces étrangères dans la région du Moyen-Orient a demandé aux pays occidentaux et notamment les Etats-Unis de retirer leurs forces de l'Afghanistan et de l'Irak sinon ils sortiront de la région.
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Match Grèce-Israël scène des manifestations anti-israéliennes

Jeudi, 14 Octobre 2010 10:35
IRIB- Le match des équipes de football grecque et israélienne a tourné en scène de manifestation anti-israéliennes des Grecs en guise de soutenir la cause palestinienne.
Selon l'AP depuis Athènes, à la suite du quart final qualificatif Euro 2012 et lors du match des équipes grecque et israélienne tenu mercredi à Athènes des centaines de spectateurs portaient une très grande pancarte sur laquelle était libellé Israël est assassin, libérez la Palestine ! Lors de ce match les spectateurs grecs en brandissant le drapeau palestinien et en portant des chafiya signe de la Résistance palestinienne qu'on met au tour du cou, ont scandait des slogans contre le régime sioniste et en faveur de la cause palestinienne.
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Touche pas à Israël ! S. Hessel en examen...

publié le mercredi 13 octobre 2010
Renée Berder 
Depuis 2009 au moins, Stéphane Hessel n’a cessé de dénoncer la politique du gouvernement israélien. Il a qualifié l’opération militaire contre Gaza de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. En mai dernier, il dénonçait « l’impunité scandaleuse » dont jouit ce gouvernement qui bafoue le droit international. Le 10 juin, après l’attaque sanglante contre la flottille cherchant à briser le blocus de Gaza, il prônait le boycott des produits israéliens, tout comme il y eut un mot d’ordre de boycott contre les produits sud-africains du temps de l’apartheid : « Je crois que l’initiative BDS (boycott, désinvestissements, sanctions) est une stratégie morale qui a démontré son potentiel de réussite. »
Cette campagne, qui a obtenu de beaux succès en Europe du Nord et en Allemagne, commence à se développer en France. Insupportable pour les soutiens inconditionnels de la politique israélienne.
Un certain Sammy Ghozlan porte plainte en tant que directeur du « Bureau national de Vigilance contre l’Antisémitisme » (BNVA). Ce « directeur », ancien commissaire à la retraite, délégué du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) pour la Seine- Saint-Denis, n’en est pas à son premier fait d’armes. En juillet 2004, par exemple, il avait informé la presse d’une agression antisémite dans le RER D avant que, quatre jours plus tard, on découvre que la victime avait tout inventé ! Sammy Ghozlan se glorifie d’avoir déposé quelque 80 plaintes contre des Français engagés dans la campagne Boycott-Désinvestissements-Sanctions.
Stéphane Hessel n’est que le plus célèbre. Qu’on ne prenne pas ces plaintes à la légère. On se souvient qu’en 2005, la Cour d’appel de Versailles avait condamné Edgar Morin pour « diffamation raciale » envers le peuple juif. Le sociologue avait dû aller jusqu’à la Cour de cassation pour obtenir l’annulation de cette condamnation infamante.
Les consignes de Michèle Alliot-Marie
Le 19 février dernier, au dîner du CRIF de Bordeaux, la ministre de la Justice et garde des sceaux, déclarait : « Je n’accepte pas que des personnes responsables associatifs, politiques ou simples citoyens appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont cashers ou qu’ils proviennent d’Israël. Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet. J’ai donc adressé une circulaire aux parquets généraux, leur demandant d’identifier et de signaler tous les actes de provocation à la discrimination. J’entends que tous les auteurs d’actes soient poursuivis dès qu’ils auront été identifiés et notamment quand les appels auront été faits sur internet. »
Bien entendu, les militants de la campagne BDS n’appellent nullement à boycotter les produits cashers ! [1]
Déjà, à Bordeaux, une militante a été condamnée pour avoir apposé, dans un magasin Carrefour, un autocollant « Boycott Apartheid Israël » sur un produit, en l’occurrence une bouteille de jus de fruit soupçonnée de provenir d’une colonie en Cisjordanie [2]. Carrefour, qui avait porté plainte pour dégradation, fut débouté, mais le tribunal a requalifié la plainte en « incitation à la discrimination raciale », à l’avantage de deux associations, « Avocats sans frontières » et la chambre de commerce France-Israël. La militante a été condamnée à une amende de 1 000 euros. Le tribunal a utilisé l’article 24, alinea 8, de la loi sur la presse de 1881 qui réprime « l’incitation à la haine raciale ». Quel détournement de la loi !
Cinq militants sont convoqués devant le Tribunal correctionnel de Mulhouse pour avoir distribué des tracts appelant au boycott des produits israéliens. D’autres sont appelés à comparaître ailleurs encore.
Le 14 octobre prochain, c’est une sénatrice « verte », Alima Boumediene, qui doit comparaître devant le tribunal de Grande instance de Pontoise, sur la plainte du même Sammy Ghozlan et toujours parce qu’elle soutient le boycott des produit israéliens, action assimilée à « incitation à la haine raciale ». Alima Boumediene- Thiery, 54 ans, s’est fait remarquer pour son engagement sur les questions sociales. Il est clair que le gouvernement français s’est engagé à fond dans la répression de toute action citoyenne, et non-violente, contre la politique extrémiste de Netanyahu et de son ministre raciste Lieberman.
P.S. Encore une précision : Sammy Ghozlan vient de recevoir, le 12 juillet dernier, la légion d’honneur, des mains de Brice Hortefeux.

Stéphane Hessel, 92 ans, né à Berlin, d’origine juive par son père, a fui le nazisme. Résistant français et déporté à Buchenwald, il fut un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, puis ambassadeur de France durant de longues années. Il vient d’être mis en examen, le 24 septembre 2010, pour « incitation à la haine raciale ».
[1] On sait que, en revanche, des députés UMP militent contre ce qu’ils appellent la multiplication « inacceptable » des restaurants halal.
[2] La Cour européenne de justice a décidé que les produits provenant des colonies dans les territoires palestiniens ne pouvaient recevoir le traitement préférentiel appliqué aux produits israéliens ; eneffet, ces colonies sont, selon le droit international, illégales.
Numéro 153 - Golias Hebdo semaine du 7 au 13 octobre 2010 vivre ensemble société p.5
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Palestiniens et Israéliens s’empêtrent dans les racines du conflit

14/10/2010
Washington enjoint à l'Autorité de faire une contre-proposition à Netanyahu, mais cette dernière exige au préalable un plan du tracé des frontières.
Les pourparlers israélo-palestiniens semblaient hier s'enliser encore plus profondément après que les deux camps eurent échangé des revendications fondamentales considérées comme mutuellement inacceptables.
Les États-Unis, qui ont obtenu vendredi un délai d'un mois des pays arabes pour régler le différend sur la colonisation juive, dont le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas exige le gel pour continuer à négocier, paraissaient réduits à compter les points. Ils ont enjoint mardi soir aux Palestiniens de faire une contre-proposition à l'offre exposée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'échanger un nouveau gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée contre la reconnaissance d'Israël comme « État du peuple juif ».
L'Autorité palestinienne présidée par M. Abbas, le chef de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui conduit les négociations de paix avec Israël, a rejeté cette offre comme « sans rapport avec le processus de paix ». « Nous demandons officiellement à l'administration américaine et au gouvernement israélien de fournir une carte de l'État d'Israël qu'il veut que nous reconnaissions », a déclaré à l'AFP Yasser Abed Rabbo, un dirigeant de l'OLP, en réponse à la demande américaine. « Si cette carte est fondée sur les frontières de 1967 et prévoit la fin de l'occupation israélienne de tous les territoires palestiniens occupés en 1967, nous reconnaîtrons Israël quel que soit le nom qu'il se donne, conformément au droit international », a-t-il précisé.
Le vice-Premier ministre israélien Sylvan Shalom a estimé « inacceptable un retour aux lignes de juin 1967. Il y a un très large consensus en Israël sur ce point ». Israël souhaite annexer dans le cadre d'un accord de paix les principaux blocs de colonies en territoire palestinien, quitte à céder en échange des portions de son propre territoire.
Washington a laissé entendre qu'il soutenait la revendication d'Israël sur sa reconnaissance comme « État-nation du peuple juif ». La déclaration de M. Netanyahu « est au fond une exigence centrale du gouvernement israélien, que nous soutenons, la reconnaissance qu'Israël fait partie de la région, l'acceptation par la région de l'existence d'Israël comme patrie du peuple juif », a indiqué le porte-parole du département d'État.
M. Netanyahu a fréquemment justifié son insistance sur cette revendication datant de quelques années en affirmant que la racine du conflit était le refus arabe d'Israël. Les Palestiniens, ainsi que la Ligue arabe, rejettent cette exigence, arguant qu'ils reconnaissent Israël depuis un échange de lettres en ce sens en septembre 1993 entre le président de l'OLP Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin. Ils considèrent que reconnaître Israël comme « État juif » signifierait une renonciation inconditionnelle au droit au retour des réfugiés palestiniens chassés de leur terre à la création d'Israël en 1948, l'une des questions centrales du conflit que les pourparlers sont précisément censés résoudre. Ils affirment que cela porterait en outre atteinte aux droits de la minorité arabe d'Israël, composée des descendants des 160 000 Palestiniens restés sur place en 1948, qui représente aujourd'hui près de 20 % de la population.
Dans une tribune, le député arabe israélien Ahmad Tibi cite une autre raison, également enracinée dans la création d'Israël, officiellement appelée « Nakba » (catastrophe) par les Palestiniens. Selon lui, une telle reconnaissance « reviendrait à admettre la véracité du récit sioniste » de la fondation d'Israël. « Cette revendication consiste à demander aux victimes du sionisme, nous les Arabes, de reconnaître que la Nakba ne s'est pas produite. Aucun dirigeant palestinien ne le fera », a-t-il dit.  

La répercussion de la visite du Président Ahmadinejad au Liban

Jeudi, 14 Octobre 2010 10:10 
IRIB- La visite du Président de la République islamique d’Iran et la délégation l’accompagnant, au Liban a eu une vaste répercussion dans les milieux médiatiques et politiques de la région.
Le quotidien koweitien, Al-Rai a apporté que l’accueil chaleureux réservé par le peuple et les responsables libanais à la délégation iranienne témoignait du désir de Beyrouth d’accroître ses relations avec l’Iran dans divers domaines. Le quotidien syrien, Al-Bath a qualifié d’historique la visite du Président de la République islamique d’Iran au Liban, tout en considérant le déplacement de M. Ahmadinejad dans le Sud du Liban comme le signe du soutien fort de l’Iran au Liban face aux menaces de l’ennemi sioniste. Le quotidien irakien à grand tirage, Al-Sabah a écrit sur son site que le vaste accueil réservé par le peuple libanais au Président de la République islamique d’Iran avait suscité l’inquiétude des Etats-Unis et entraîné la protestation d’Israël. La plupart des partis politiques libanais estime, toujours selon ce quotidien, que le voyage au Liban du Président Ahmadinejad est très fructueux, surtout dans la conjoncture actuelle où la Résistance libanaise fait l’objet de nouveaux complots. Le quotidien irakien, Al-Itiha, aussi a écrit que la visite au Liban du Président iranien semble changer les équations politiques de la région, tout en clarifiant la véritable politique de l’Iran vis-à-vis du Liban. A noter que les chaînes de télévisions et les agences d’informations ont largement couvert la visite du Président de la République islamique d’Iran au Liban. Al-Manar, Al-Jazzera et Al-Arabiya ont interrompu leurs émissions et ont diffusé en direct les cérémonies d’accueil réservées au Président de la République islamique d’Iran. La chaîne d’information turque, NTV aussi a précisé que le voyage de M. Ahmadinejad au Liban renforcera le gouvernement d’union nationale et la Résistance libanais. La télévision syrienne a annoncé que la convergence économique et sécuritaire renforcée entre l’Iran, la Syrie et le Liban ferait obstacle à l’expansionnisme du régime sioniste dans la région. Les agences d’informations du sultanat de Bahreïn et de la Palestine ont aussi largement couvert la visite au Liban du Président Ahmadinejad, tout en présentant l’Iran comme le principal soutien du Liban face aux agressions du régime sioniste, au cours de ces trois dernières décennies.Lien

Les prisons sionistes : Des tentatives d’assassinats et d’abus sexuels contre les Palestiniens

[ 13/10/2010 - 09:20 ]
Al Khalil- CPI
Des sources proches de la famille du prisonnier Jihad Khaled Al Moutawar, 18 ans, qu’il a été soumis à une tentative d’assassinat, par le biais d'une corde qu’un enquêteurs sionistes l’a entourée sur son cou.
Les sources ont affirmé au Centre palestinien de l'Information que les forces occupantes israéliennes ont arrêté le jeune Moutawar de sa maison familiale dans la ville de Séir, il y a deux jours, où il a été roué de coups jusqu'à son transfert pour l’interrogatoire dans  la prison d’"Etzion, au nord d'Al Khalil.
«Les soldats israéliens ont laissé leur victime otage attaché pour une journée et demie, sans nourriture, ni d’eau », a souligné sa famille.
Sa famille a affirmé :  « Il s’est exposé à de différents cas de torture, d’humiliation, d’insulte et pratiques oppressives d’un enquêteur sioniste qu’avait tiré violement son cou par une corde ce qui a conduit à son évanouissement, laissant de profondes blessures à son cou ».
Sa famille a appelé à œuvrer pour dévoiler le sort de son fils, et s'est dit préoccupé par la tentative d’assassiner son fils par les soldats sionistes.
 Des sources palestiniennes ont également révélé qu’une tentative d’abus sexuels s’est produite contre un détenu palestinien dans la même prison.
L’un des prisonniers libérés a raconté  au Centre palestinien d’Information qu’un soldat sioniste a obligé le détenu -M.C-, 21 ans,  de la ville du nord-est d'al-Khalil, pour descendre une boutique au dessous du centre de l'enquête sioniste, ses mains menottées, ses pieds attachés et ses yeux bandés , où le soldat essayait d'enlever ses vêtements, mais la victime criait, et les soldats se sont précipités à l'endroit où ils l’ont arraché des  mains de son agresseur.
« La direction des prisons sionistes n’a pas pris en considération ma plainte contre le soldat qui a tenté de m’agresser, et j’ai battu cruellement par les enquêteurs sionistes », a confirmé le prisonnier agressé à son ami libéré.
Il à noter qu’un rabbin sioniste (Ari Scvat ) a décrété récemment une règle qui autorise les agents féministes du Mossad de pratiquer des abus sexuels, justifiant cela nécessaire pour la sécurité d’Israël et se référant selon ses délires à la Bible tenant comme modèle l’acte de  la Reine Esther  et déclarant : « Esther a ainsi sauvé le peuple juif en couchant avec le roi des perses »

Les Grecs décrivent les sionistes "d'assassins" et appellent à la libération de la Palestine

[ 13/10/2010 - 09:45 ]
Athènes - CPI
Un match de football dans la quatrième étape de qualification pour le Championnat d'Europe 2012 entre la Grèce et l'entité sioniste s’est transformé dans les gradins du stade en une manifestation de soutien à la cause palestinienne contre les occupants sionistes, où des masses grecques ont reçu l’équipe de l’entité sioniste avec des  drapeaux palestiniens et des expressions contre l'occupation sioniste.
Le public grec a soulevé le drapeau palestinien et le foulard palestinien devant les joueurs de l'entité sioniste, en criant des mots de soutien au peuple palestinien et condamnant l’occupation, en plus d’une grande banderole dans les tribunes où on a écrit en grec cette expression «Israéliens Assassins» et «Liberté pour la Palestine».
On souligne que la Grèce était une base pour le lancement de plus d'un navire afin de briser le siège israélien imposé injustement contre un million et demi million de Palestiniens dans la Bande de Gaza assiégée pour la cinquième année consécutive.

Une rencontre sécuritaire entre l'occupation et les milices d'Abbas à Jénine

[ 13/10/2010 - 10:19 ]
Jénine – CPI
Des chefs de l'armée de l'occupation sioniste ont tenu, le mardi 12/10, une rencontre avec des responsables des milices fidèles au président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans le siège des milices dans la ville de jénine en Cisjordanie occupée.
Les chefs de l'armée sioniste ont effectué une tournée dans la ville de Jénine et ses villages sous la protection des milices d'Abbas.
Des témoins oculaires ont affirmé que des hauts officiers sionistes sont entrés dans le siège des milices d'Abbas à Jénine où ils se sont réunis avec leurs responsables pendant plusieurs heures.
Les citoyens ont exprimé leur étonnement lorsqu'ils ont vu les voitures sécuritaires des miliciens d'Abbas qui se déployaient dans toutes les rues et les ruelles au centre de la ville pour assurer la protection des chefs de l'armée sioniste.
En même temps, et ce qui soulève des points d'interrogation, cette visite intervient au moment où des forces de l'occupation israéliennes ont envahi hier midi le village de Silah Hareithi à Jénine, et ont donné l'assaut dans 5 maisons palestiniennes sous prétexte de poursuivre des individus recherchés.
Notons que les visites des chefs de l'armée sionistes dans les villes palestiniennes et leurs rencontres avec les officiers des milices d'Abbas sont devenues une habitude qui se repète dans toutes les provinces de la Cisjordanie.

Un député sioniste : l'Etat palestinien doit être créé sur les territoires de Jordanie

[ 13/10/2010 - 10:13 ]
Al-Nassera – CPI
Un député sioniste a appelé à créer le futur Etat palestinien sur les territoires de la Jordanie, dans le cadre de la résolution du conflit Palestino-sioniste, en considérant que le royaume hachémite de Jordanie est l'Etat Palestinien.
Dans ses déclarations publiées mardi soir 12/10 par les médias hébreux, le membre du parti de l"Union nationale" à la Knesset sioniste, Arié Eldad, a déclaré que la Jordanie est l'Etat palestinien et que celui qui tente de couper des parties des "terres d'Israël" pour créer l'état Palestinien, causera la mort de l'Etat d'"Israël", selon ses propos.
De son côté, le député arabe à la Knesset sioniste du "bloc uni et arabe pour le changement", Talab Sanea, a fermement protesté contre la position d'Eldad, considérant qui ces déclarations affecteront grièvement les relations israélo-jordaniennes, car il se base sur une vision déformée et raciste.
De plus, le député, Dov Khenin du bloc du "front démocratique pour la paix et l'égalité" a condamné fortement la position du député d'extrême droite, Eldad, en disant que ces déclarations n'ont aucun lien avec la réalité, mais visent seulement la provocation.

Les palestiniens de 1948 s’inquiètent sans précédent de l’allégeance d’"Etat-nation du peuple juif

[ 13/10/2010 - 10:43 ]
Al Qods occupée
Les palestiniens dont leurs territoires occupés par l’entité sioniste en 1948, se trouvent actuellement plus menacer que jamais, par les pratiques oppressives, illégales et racistes des autorités sionistes qu’exercent violemment un nettoyage ethnique contemporain et bien programmé contre tout ce qui est Palestinien, en dépit des allégations sionistes de paix et de démocratie.
Le gouvernement de l’entité occupante sioniste a décrété récemment des lois insistant à l’importance que tout citoyen doit donner son serment à la soi-disant « Etat- nation du peuple juif » afin de prouver son reconnaissance à l’occupation israélienne visant à expulser les palestiniens de leurs maisons natales au profit des colons extrémistes, après avoir renforcé la politique d’apartheid au détriment des droits légaux et sacrés des autochtones.
 La nouvelle procédure du gouvernement sioniste dirigé par Benjamin Netanyahu qui anime les soi-disant négociations directes avec le négociateur illégitime de l’autorité palestinienne, a provoqué la préoccupation des palestiniens de 48 de leur sort, la qualifiant une mesure raciste, illégale et inhumaine visant à les expulser en faveur de la judaïsation et colonisation totale des territoires palestiniens occupés, il y a plus de 62 ans.
Pour sa part, L'UE a demandé à l’occupation israélienne de respecter et garantir les droits de tous les citoyens, en répliquant à la proposition de Netanyahu, visant à obliger les Palestiniens à  reconnaître l'Etat hébreu comme "Etat-nation du peuple juif", tout en conditionnant l’accord de son gouvernement à un gel provisoire de la colonisation pour la continuation des négociations directes avec l’ex-président de l’autorité, Mahmoud Abbas.
Selon des récents rapports, la population palestiniennes dans l’intérieur de l’occupation israélienne représente au moins 20 % de la population générale.
Il est à noter que le gouvernement de l'occupation israélienne s'est trouvé confronter à d'énormes pressions de la communauté internationale, suite à de  nombreuses violations et pratiques illicites, barbares et racistes au niveau social, juridique et sécuritaire, notamment après l'assaut trés sanglant de sa marine contre les pacifistes de la flottille internationale de la liberté qui a causé 9 morts turcs et des dizaines de blessés qui était en destination vers la bande de Gaza pour soulager la tragédie de ses habitants due à l'embargo arbitraire et injuste sioniste qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs. 

Le congrès jordanien de soutien aux détenus dans les geôles sionistes débutera la semaine prochaine

[ 13/10/2010 - 11:02 ]
Amman - CPI
Le Comité national des prisonniers jordaniens et personnes disparues dans les prisons sionistes organisera, le mercredi prochain 20/10, le Congrès national de soutien aux prisonniers et disparus jordaniens dans les prisons sionistes.
Le rapporteur de la commission, l'ingénieur Maysara Malas, a affirmé dans une déclaration dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie, aujourd'hui  mercredi 13/10, que ce Congrès qui sera organisé sous l’auspice de l'ancien Premier ministre, Ahmed Obeidat, vise à élargir et multiplier la participation des partis politiques, les institutions de la société jordanienne qui s’occupent des  prisonniers et disparus jordaniens dans les prisons sionistes, ainsi que la participation massive populaire et médiatique pour appuyer cette question.
Durant la séance d'ouverture qui sera présidée par le Secrétaire général de l'Unité populaire, Diab Saïd, on va entendre le discours du porte-parole du Comité de coordination des partis d'opposition, Mounir Hamarneh, ainsi que le président du Conseil des présidents Dr. Barakat Al-Jaabari, et le Président du Comité préparatoire du Forum mondial arabe pour le soutien des détenus dans les prisons israéliennes, Abdel Aziz al-Sayed.
La parole sera donnée également à la personnalité de cette cérémonie, le prisonnier libéré, Anas Abou Khadir, ainsi que le représentant du mouvement islamique, Kazem Ayesh, l'avocat et Président de l'Organisation arabe des droits humains, Hani Al-Dahleh, la mère du détenu Saleh Salah, le prisonnier libéré Sultan Al-Ajlouni, en plus du rapporteur du Comité national des prisonniers jordaniens.

Des agents des renseignements et de la police sionistes envahissent al-Aqsa

[ 13/10/2010 - 11:50 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources locales ont rapporté que les fidèles dans la sainte mosquée d'al-Aqsa ont fait face, hier mardi 12/10, à un groupe d’agents des services de renseignements sionistes qui ont tenté d’y entrer. Les fidèles ont fermé la porte principale de la mosquée, et ont répété le slogan "Allah Akbar" (Allah est le plus grand) avant l'arrivée des forces de la police sioniste qui ont protégé les éléments des services de renseignements sionistes pour continuer leur tournée dans les esplanades d'al-Aqsa.
A la suite de cela, deux policiers sionistes ont donné l'assaut dans la mosquée al-Aqsa,ont vadrouillé à l’intérieur, et l’un d’eux s’est mis à photographier les fidèles qui étaient présents.
Les sources ont déclaré qu'un grand nombre d'extrémistes sionistes ont effectué des tournées dans les esplanades d'al-Aqsa avec des centaines de touristes étrangers.
Lors de la visite des touristes, il a été remarqué que l’un d’entre eux donnait des explications et montrait une photo de la mosquée d’al-Aqsa, qui était remplacée par la maquette du prétendu « Mont du Temple ».
L'Association d'al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines avait mis en garde dans un communiqué publié dernièrement, sur des groupes d'extrémistes sionistes qui organisent de nombreuses campagnes et appellent à des incursions collectives et quotidiennes dans al-Aqsa, à travers des conférences et la signature de leurs membres sur des engagements et des promesses d'envahir al-Aqsa.   

Un adolescent blessé par les tirs des soldats sionistes au nord de la Bande de Gaza

[ 13/10/2010 - 11:40 ]
Gaza – CPI
Un garçon palestinien a été blessé, aujourd’hui matin,  le mercredi 13/10, par les tirs des forces occupantes sionistes, au cours de son travail pour ramasser le gravier dans les régions démolies par l’occupation, à l'est du village connu sous le nom de «village bédouin», au nord de la ville de Beit Hanoun, (nord de la Bande de Gaza).
Le porte-parole des services médicaux militaires, Adham Abou Salmia a déclaré au Centre palestinien d'information, qu’un adolescent, âgé de 17 ans, a été blessé par une balle au pied, en soulignant que sa blessure est légère et qu’il a été transféré à l'hôpital de Kamal Adwan, dans la ville proche de Beit Lahia.
Les forces sionistes visent volontairement et de façon programmée les gens qui travaillent dans cette région pour ramasser le gravier afin de les empêcher de travailler dans ces zones considérées par l’occupation comme des frontières.

Un parlementaire sioniste appelle à tuer les enfants d'al-Qods

[ 13/10/2010 - 12:06 ]
Al-Qods occupée – CPI
Michael Ben-Ari, membre de la Knesset sioniste et du parti d'extrême droite "Nation Nationale", a appelé à tuer toute personne qui lance des pierres et qui met en danger la vie des colons sionistes, et à ouvrir le feu sur lui jusqu'à la mort.
Les deux députés arabes à la Knesset sioniste, Talab Sanae et Ahmed Taybi, ont qualifié Ben-Ari de « fasciste extrémiste », lequel leur a répondu en les traitant de vandales qui utilisent les enfants pour tuer.
La séance d’urgence a été tenue pour discuter sur le crime perpétré par le chef des colons sionistes à l'est d'al-Qods occupée, David Barry, qui a heurté deux enfants palestiniens devant les caméras de différents médias en les blessant grièvement, sous prétexte qu’ils ont lancé des pierres sur sa voiture.
Lors de la séance, le chef du comité des droits de l'enfant, Danny Danon, a déclaré : « C'est n'est pas première fois que les citoyens arabes à Selwan utilisent les enfants dans des conditions dangereuses, et les envoient pour attaquer les piétons parmi les colons sionistes ». Il ajouté : « la police doit enquêter de façon urgente avec ces enfants qui ont participé aux affrontements qui ont éclaté vendredi dernier, et nous devons agir rapidement pour empêcher les enfants de lancer les pierres dans les quartiers arabes », selon ses allégations.
Ben-Ari avait appelé à assassiner 500 Palestiniens pour tout colon sioniste tué, et non pas six palestiniens seulement comme c'est le cas aujourd'hui, considérant que c'est le seul moyen pour mettre fin à ce qu’il appelle le « terrorisme palestinien », selon ses prétentions.

L'occupation démolit 40 maisons du village d'al-Arakib

[ 13/10/2010 - 12:21 ]
Le Néguev – CPI
Les bulldozers de l'occupation israélienne ont démoli, ce matin mercredi 13/10, plus de 40 maisons palestiniennes dans le village d'al-Arakib, dans la région du Néguev au sud de la Palestine occupée en 1948. Cela se produit pour la 6e fois consécutive sous la protection de grandes forces de la police et des forces spéciales sionistes.
Les résidents du village d'al-Arakib ont lancé un appel à l'aide pour les soutenir dans cette tragédie, déclarant que ce fait reflète la rancune sioniste contre tous les Palestiniens notamment ceux qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948.  
Les forces de l'occupation sioniste ont empêché l'entrée des journalistes au village, les obligeant à laisser leurs véhicules loin d'al-Arakib, et de marcher plus de 2 kilomètres pour arriver au village.
Les forces sionistes ont bloqué les entrées du village, et déployé un grand nombre de policiers dans ses alentours.
De son côté, le porte-parole de la commission de défense d'al-Arakib, Awad Abou Farih, a déclaré que les forces de démolition visent à créer des fermes réservées aux colons sionistes au détriment des habitants du village.
Les forces sionistes ont quitté les lieux après avoir démoli toutes les maisons. Et un bulldozer géant a retiré et supprimé la plaque qui comportait le nom du village.