mardi 10 novembre 2009

Gaza mis à sec

dimanche 8 novembre 2009 - 07h:22

Christophe Ayad - Libération

La maison de Walid Hamad a un avantage et un inconvénient. L’avantage, c’est que sa bicoque faite de moellons assemblés à la hâte donne sur la mer, ce qui n’est pas rien quand on vit dans cette prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza. L’inconvénient, c’est que les égouts du camp de réfugiés de Chati se jettent juste là, sans aucun traitement. « L’été, l’odeur est insupportable », se plaint le policier, qui vit là avec sa femme et ses 7 enfants. La mer à ses pieds a la couleur de la boue. « Je ne laisse jamais les enfants approcher du rivage », explique Walid Hassan.

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Une jeune palestinienne remplit des bidons d’eau dans le camp de réfugiés de Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza le 27 octobre 2009 (AFP Said Khatib)

La maison de Walid Hamad a un avantage et un inconvénient. L’avantage, c’est que sa bicoque faite de moellons assemblés à la hâte donne sur la mer, ce qui n’est pas rien quand on vit dans cette prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza. L’inconvénient, c’est que les égouts du camp de réfugiés de Chati se jettent juste là, sans aucun traitement. « L’été, l’odeur est insupportable », se plaint le policier, qui vit là avec sa femme et ses 7 enfants. La mer à ses pieds a la couleur de la boue. « Je ne laisse jamais les enfants approcher du rivage », explique Walid Hassan.

Nitrates

A quelques dizaines de mètres, des pêcheurs jettent leurs filets. « Les égouts ? C’est bon pour nous, ça attire le bolti, rigole Ahmed, un pêcheur en parlant du poisson le moins cher et le plus consommé à Gaza. On ne peut pas pêcher au large, Israël nous interdit de dépasser 3 miles nautiques [5,4 km], sinon, leurs vedettes nous tirent dessus. » Pas très sain ces poissons nourris à la sortie des bouches d’égouts ! Ahmed hausse les épaules : « Pendant la guerre, on a survécu au phosphore blanc et aux munitions à l’uranium appauvri, alors la pollution... »

Le problème de l’eau dans la bande de Gaza était déjà aigu avant l’offensive israélienne de janvier, il est devenu dramatique. Canalisations écrasées par les tanks, stations d’épuration endommagées par les bombardements ou à l’arrêt à cause du blocus israélien : le tableau dressé par Saadi Ali, responsable de la Palestinian Water Autority pour la bande de Gaza, est catastrophique. « Cette guerre est venue déstabiliser une situation déjà très précaire et qui se dégrade depuis des années. Il y a d’abord la pression démographique, qui fait que la population augmente sans cesse, alors que les ressources en eau sont les mêmes. » La bande de Gaza compte 1,5 million d’habitants pour 360 km2, soit l’une des densités les plus élevées au monde. « A force d’être sollicitées, les nappes phréatiques ne se renouvellent pas et sont de plus en plus infiltrées par l’eau de mer, toute proche », explique Saadi Ali. La bande de Gaza souffre d’un déficit annuel d’eau douce de 100 millions de m3.

Si la quantité est un problème, la qualité est encore bien plus préoccupante. Les centres de traitement des eaux, en capacité insuffisante, tournent au ralenti quand ils ne sont pas carrément à l’arrêt. Tous les projets de rénovation et de construction de stations, lancés dans les années 90, ont pris du retard à cause de l’Intifada, à partir de septembre 2000. Puis ont été carrément gelés avec la victoire électorale du Hamas en 2006. L’année suivante, le coup de force militaire des islamistes a entraîné un blocus quasi-total par Israël. Le ciment, nécessaire à la construction, les produits chimiques, qui servent à traiter les eaux usées et même les tuyaux ne sont plus entrés qu’au compte-gouttes. Résultat, les eaux usées sont directement rejetées à la mer ou stockées dans des réservoirs de retenue d’eau nauséabonds. « Moins de 10% de l’eau à Gaza respecte les normes de l’Organisation mondiale de la santé, révèle Saadi Ali. Le taux de nitrates est jusqu’à six fois supérieur au maximum conseillé. »

En 2007, l’un de ces lacs, près de Beit Lehya, dans le nord de la bande de Gaza, a débordé à cause de pluies diluviennes. Cinq habitants d’un petit village bédouin sont morts noyés. Pendant l’offensive israélienne de janvier, une nouvelle catastrophe a été évitée de justesse : les pompes, qui vidaient le trop-plein des réservoirs d’eaux usées se sont arrêtées de fonctionner, faute d’électricité. Finalement, les lacs ont été vidés et les eaux usées retraitées par une station d’épuration bâtie un peu plus à l’Est. Ce projet, mené durant l’été, est le seul succès à Gaza de Tony Blair, qui est le représentant spécial du Quartet (Etats-Unis, UE, Russie et ONU).

Projets

Plus au Sud, la situation reste catastrophique : le wadi Gaza, une rivière qui coule depuis la Cisjordanie, est devenu un égout noirâtre. L’essentiel de l’eau est capté bien en amont, par les kibboutz israéliens. Les projets ne manquent pas, mais ils sont tous à l’arrêt : la réparation de la station d’épuration de Cheikh Ajlin, qui dessert Gaza-ville et qui a été endommagée par Tsahal pendant la guerre ; la rénovation de la station qui dessert le sud de la bande ; la construction d’une usine de dessalement promise par Bill Clinton en son temps ; le raccordement, du nord au sud, du réseau hydraulique...

En attendant, les Gazaouis restent condamnés à boire de l’eau sommairement filtrée au prix d’un shekel (0,18 euro) pour un jerrycan de 25 litres et à prendre des douches salées... quand il n’y a pas de coupure d’eau.

6 novembre 2009 - Libération - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.liberation.fr/monde/0101...

Les jeunes Palestiniens : des cibles faciles

dimanche 8 novembre 2009 - 06h:17

Stuart Littlewood

S’il y a une chose où les Israéliens sont forts, c’est bien pour déclarer la guerre à des femmes et des enfants, écrit Stuart Littlewood.

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Enfants palestiniens blessés et terrorisés lors d’un bombardement de Gaza par l’armée israélienne en janvier dernier. En l’espace de 8 années, près d’un millier d’enfants ont été massacrés par les troupes d’occupation.


Ils ont tué 952 enfants palestiniens, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, entre 2000 et le début de la guerre-éclair à Gaza en décembre 2008 (chiffres de B’Tselem). Ils en ont assassiné au moins 350 autres durant leur opération Plomb durci et ils tiennent depuis la bande de Gaza sous leurs attaques quotidiennes. Ce qui fait que les courageux Israéliens doivent avoir éliminé aujourd’hui à peu près 1 400 jeunes. Quelqu’un pourrait-il prendre la peine de deviner combien ils en ont laissé, perdant leur sang, mutilés et impotents ?

« L’armée la plus morale du monde » aime bien aussi faire la guerre contre les étudiants des universités palestiniennes. Il y a peu de temps, j’ai écrit un article sur Merna, une universitaire en dernière année, spécialisée en anglais. Les soldats israéliens se sont souvent déchaînés sur son camp de réfugiés de Bethléhem, en pleine nuit, mettant à sac les maisons et arrêtant les habitants dans un total arbitraire. Ils ont emmené les membres de sa famille, un par un. D’abord ce fut sa cousine et meilleure amie, âgée de 14 ans, qui fut abattue par un sniper israélien alors qu’elle était assise devant sa maison familiale, pendant un couvre-feu.

Puis, les Israéliens sont venus arrêter son frère aîné, un artiste ; ils l’ont emprisonné pendant quatre ans. Après, ils sont revenus pour l’autre frère de Merna, de 18 ans. Pas encore satisfaits, les soldats sont revenus encore, et cette fois pour prendre son plus jeune frère, le « bébé » de la famille, tout juste 16 ans. C’est dans ces circonstances que Merna a dû suivre ses études.

La réglementation militaire d’Israël considère que les Palestiniens sont adultes dès qu’ils atteignent l’âge de 16 ans, en violation flagrante de la Convention des Nations unies sur les Droits de l’enfant (1). Les jeunes Israéliens, bien entendu, sont considérés mineurs jusqu’à 18 ans. Les Palestiniens sont traduits devant les tribunaux israéliens militaires, même quand il s’agit d’une affaire civile. Ces tribunaux ignorent les lois et conventions internationales, il n’existe donc aucune protection juridique pour les personnes sous occupation militaire israélienne.

Comme la détention est basée sur des informations secrètes auxquelles ni le détenu ni son avocat n’ont accès, il leur est donc impossible de préparer une défense appropriée. D’ailleurs, les Services de sécurité trouvent toujours une excuse bidon pour garder les détenus enfermés « dans l’intérêt supérieur de la sécurité d’Israël ». Alors que les détenus ont un droit à révision et à appel, ils ne sont même pas en mesure de contester les preuves et la réalité des faits puisque toutes les informations déposées au tribunal sont classifiées. Bon, assez parler de la justice israélienne.

Face à cette tension mentale croissante, Merna, loin d’abandonner, n’en a pas moins été déterminée à poursuivre ses études. L’armée la plus morale du monde pouvait avoir privé ses frères de toute instruction, elle allait continuer à se battre pour la sienne.

Pour se rendre à l’université de Bethléhem, comme à toutes les autres, beaucoup d’étudiants doivent s’exposer au feu des check-points israéliens. « Quelquefois, ils prennent nos cartes d’identité et ils passent un temps fou à en écrire tous les détails, rien que pour nous mettre en retard, » dit un étudiant. Les étudiants se voient souvent obligés de retirer leurs chaussures, d’enlever leur ceinture et de vider leur sac. « C’est comme sur un aéroport. Souvent, on nous fait attendre dehors jusqu’à une heure, sous la pluie ou en plein soleil, ils s’en fichent. » Les soldats essaient d’arracher leurs vêtements aux étudiants et ils lancent des jurons et des insultes sexuels aux étudiantes.

Certaines racontent comment elles ont été harcelées sexuellement alors qu’elles se rendaient à l’université et comment elles ont passé la journée à s’inquiéter de ce que feraient les Israéliens sur le chemin de retour. Ces humiliations permanentes nuisent à la motivation et à la concentration des étudiants.

Il y a cinq ans, les Israéliens ont retiré de force quatre étudiants de l’université de Birzeit en Cisjordanie, où ils étudiaient, pour les renvoyer illégalement dans la bande de Gaza. Tous les quatre allaient terminer leurs études à la fin de l’année universitaire. Il y eut un tollé de protestations partout dans le monde et le conseiller juridique de l’armée israélienne a été bombardé de fax et de lettres exigeant que les étudiants soient autorisés à reprendre leurs études.

L’armée la plus morale du monde a fini par admettre que les étudiants devaient être autorisés à revenir à Birzeit, à condition qu’ils signent un document garantissant leur retour définitif dans la bande de Gaza quand ils auront terminé leurs études. Ceci a permis, efficacement, de révéler cette politique d’Israël qui veut imposer une séparation totale entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, alors qu’elles sont internationalement reconnues comme un territoire intégral. Selon les dispositions du droit international, toute personne a le droit de choisir librement son lieu de résidence dans un territoire unique, mais depuis quand Israël se soucie-t-il du droit international ? Ce régime raciste agit de sorte qu’il est pratiquement impossible pour les étudiants de Gaza d’accéder aux huit universités palestiniennes de Cisjordanie. En 1999, quelque 350 étudiants de Gaza étudiaient à Birzeit. Aujourd’hui, il n’y en a pratiquement plus.

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Berlanty Azzam

Cela ne fut donc pas une grande surprise quand on a appris de l’université de Bethléhem, il y a quelques jours, que Berlanty Azzam, une étudiante de quatrième année en Gestion des Affaires venait d’être mise en détention par les autorités militaires israéliennes avec l’intention de l’expulser vers Gaza « pour avoir tenté de terminer ses études à l’université de Bethléhem ».

Berlanty, jeune fille chrétienne, est originaire de Gaza mais elle vivait en Cisjordanie depuis 2005, ayant reçu un permis de voyage par l’armée pour passer de Gaza en Cisjordanie. Elle aussi a été spoliée de son diplôme au dernier moment. Elle a été arrêtée au check-point Container, entre Bethléhem et Ramallah, alors qu’elle revenait d’un entretien d’embauche à Ramallah.

La jeune fille de 21 ans devait passer son examen avant Noël. Mercredi soir, ils lui ont bandé les yeux, ils l’ont menottée et conduite à bord d’une jeep militaire de Bethléhem à Gaza, malgré la promesse du Bureau du conseiller juridique de l’armée israélienne qu’elle ne serait pas expulsée avant que l’avocat de Gisha (une ONG israélienne militant pour la liberté de déplacement des Palestiniens) n’ait eu la possibilité de faire recours devant un tribunal israélien pour la faire revenir à ses études à Bethléhem.

Quand ils eurent franchi la frontière, l’armée la plus morale du monde a largué Berlanty en pleine nuit et lui a dit, « Vous êtes à Gaza ».

« Depuis 2005, je me suis abstenue d’aller voir ma famille à Gaza de crainte de ne pas avoir l’autorisation de revenir à mes études en Cisjordanie », avait dit Berlanty Azzam à Gisha sur son portable avant que les soldats ne le lui confisquent. « Maintenant, tout juste deux mois avant mon diplôme, je suis arrêtée et remmenée à Gaza en pleine nuit, sans aucun moyen de finir mes études. » (2)

L’université de Bethléhem veut mobiliser les gens du monde entier pour protester. Qui contacter d’autre, pensai-je, que l’ambassadeur palestinien à Londres, le Professeur Manual Hassassian, qui se trouve être un ancien vice-président de cet excellent lieu d’enseignement ? « Avez-vous contacté l’ambassadeur israélien pour avoir une explication sur ce scandale ? » lui demandai-je par courriel.

Le lendemain, à défaut de réponse, je lui adressai un nouveau mel : « Il y a du nouveau... elle a été renvoyée à Gaza, yeux bandés et menottée ! Que fait l’ambassade à ce sujet, s’il vous plait ? » 24 nouvelles heures s’écoulèrent et le silence devint assourdissant. Bien qu’il ne soit pas rare que l’ambassade palestinienne dorme à poings fermés ou parte en congés, et qu’il n’y ait personne pour gérer les crises en cours.

J’envoyai simultanément un mel à l’ambassadeur israélien, Ron Prosor, lui demandant, s’il vous plaît, de faire des recherches. « A première vue, lui écrivis-je, il s’agit d’un scandale absurde. L’étudiante concernée, je crois, venait juste d’entamer sa dernière année. Je me demande ce que vous ou le Premier ministre Netanyahu diriez si l’enseignement de vos fils et filles, ou petits-enfants, était interrompu de cette manière ? » Et le lendemain, n’ayant aucune réponse, je lui envoyai les mêmes infos à propos de Berlanty à qui on avait bandé les yeux et passé les menottes. 24 nouvelles heures se passèrent... silence ici aussi. Pas même un accusé de réception de courtoisie de la part d’un bureau de presse d’Israël qui d’habitude, répond en un rien de temps à n’importe quoi en cherchant le côté médiatique.

S’il avait s’agit d’une jeune fille juive, privée de son diplôme universitaire et de ses chances dans la vie, les ambassades israéliennes à travers le monde se seraient mises instantanément sur le sentier de la guerre, proférant des accusations de haine religieuse et d’antisémitisme. Mais voilà, c’était l’Etat juif qui gâchait la jeune vie d’une chrétienne, donc, tout allait bien.

1) - CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT - ONU : 20 novembre 1989 - (Texte intégral)

Article 1 : Au sens de la présente convention, un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt, en vertu de la législation qui lui est applicable.

2) - Voir "Une étudiante de l’université de Bethléhem, yeux bandés, menottée, renvoyée de force à Gaza"

Dans son livre Radio Free Palestine, l’auteur raconte le sort des Palestiniens sous l’occupation.

Al-Ahram/Weekly On-line - publication hebdo du 5 au 11 novembre 2009, n° 971 - traduction : JPP


Au mois d’octobre, les troupes d’occupation ont arrêté 26 enfants en Cisjordanie

lundi 9 novembre 2009 - 15h:17

D’après Al Jazeera

L’ONG « Lueur pour le développement et la justice » a révélé que l’armée israélienne a arrêté pendant le mois d’Octobre 26 enfants palestiniens dans la seule Cisjordanie.

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Enlèvement d’un enfant palestinien, complètement terrorisé, par les soldats des troupes israéliennes d’occupation - Photo d’archives

Cette ONG, qui veille au respect des droits de l’homme en Palestine, a rapporté que durant ce même mois 152 citoyens ont été arrêtés dont 26 enfants.

Cette organisation a condamné la poursuite et l’escalade des crimes de l’occupation israélienne. Selon celle-ci, ces violences s’inscrivent « selon un programme d’actions exhaustif et continu d’extermination du peuple palestinien à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza. Israël agit comme un état au dessus du droit international et des traités et conventions internationales ».

« Lueur pour le développement et la justice » a exhorté la communauté internationale, les organisations des droits de l’homme et les organisations internationales d’agir « en urgence » et de prendre des mesures concrètes afin d’arrêter les crimes de l’occupation israélienne et de protéger les civils et leurs biens conformément aux Conventions de Genève.

Cette ONG a édité un rapport des violations, il est composé de deux parties, la première est relative aux violations des forces d’occupation israéliennes contre les civils palestiniens, et la seconde concerne celles de l’Autorité palestinienne et ses forces de sécurité contre ses propres citoyens.

L’organisation a rapporté que les attaques et violations des forces d’occupation contre les civils palestiniens se poursuivent, et a déclaré que « la plupart de ces attaques et violations relèvent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

Purification ethnique

En ce qui concerne les violations israéliennes des droits de l’homme en Palestine, le rapport souligne que l’occupation a effectué des assassinats, des arrestations et des incursions dans les territoires palestiniens.

Cette ONG a recensé 4 morts au cours de la période couverte par le rapport, deux d’entre eux en Cisjordanie et deux dans la bande de Gaza, tandis que 152 citoyens ont été arrêtés en Cisjordanie, dont 26 enfants.

Les incursions des forces d’occupation israéliennes se sont poursuivies d’une manière quasi-quotidienne, le rapport mentionne qu’« environ 90 opérations incursions ont concerné les agglomérations palestiniennes, dont beaucoup de villes et de camps de réfugiés en Cisjordanie... et environ 3 incursions limitées à Gaza ».

Le rapport a souligné que les forces d’occupation israéliennes, lors de ses incursions, ont sciemment infligé de mauvais traitements aux civils palestiniens afin de les terroriser. Ces forces ont causé des dommages aux habitations et à leurs contenus : détérioration du mobilier , vandalisme et destruction des bâtiments.

A Jérusalem, le rapport insistait sur le fait que la démolition des maisons continue sous prétexte de « construction sans permis », et a déclaré que « toutes ces pratiques israéliennes vise à judaïser totalement Jérusalem et l’expulsion de la population palestinienne."

Il a ajouté que « les actes arbitraires et la colonisation commises par les forces d’occupation dans la ville occupée de Jérusalem se poursuivent d’une manière sans précédent, le but étant d’éradiquer le plus grand nombre possible de ses habitants palestiniens et de les expulser. »

8 novembre 2009 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.aljazeera.net/NR/exeres/...
Traduit de l’arabe par Leïla

L’armée israélienne prépare une nouvelle offensive sur Gaza

lundi 9 novembre 2009 - 06h:32

Salem El Rayyes
The Palestine Telegraph

Gabi Ashkenazi, chef d’état major de l’armée israélienne, a fait une déclaration cette semaine selon laquelle « l’armée va revenir pour détruire les sites de lancement de roquettes dans les zones surpeuplées, combattre dans les villes, les villages, les mosquées, les hôpitaux, les garderies d’enfants et les écoles, parce que l’ennemi veut nous imposer ce mode de combat. »

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La guerre a toujours été un moyen pour Israël de se tirer d’un mauvais pas. Usant des moyens militaires les plus sophistiqués, conduits par des religieux fanatisés, Israël n’hésitera pas à renouveler ses massacres de civils palestiniens s’il estime en tirer quelque gain que ce soit.

Son annonce fait suite à une déclaration de Amos Ydleen, chef du renseignement militaire israélien, prétendant que le Hamas a profité de l’accalmie qui a suivi la guerre contre Gaza pour se procurer davantage d’armes, notamment des fusées.

Yadlen a ajouté que le Hamas a récemment testé avec succès un tir de fusée d’une portée de 16 km en mesure d’atteindre Tel-Aviv.

Le Hamas a répondu que « les prétentions israéliennes expriment la profondeur de la crise dont souffre Israël à cause du soutien internationale apporté au rapport Goldstone. »

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhom, a prévenu : « cette déclaration est une étape dans la planification des nouveaux crimes que l’occupation va commettre contre les civils dans le territoire [assiégé]. »

L’analyste politique Yhya Rabah a déclaré : « nous devrions prendre ces déclarations au sérieux. Israël se prépare à de nouvelles hostilités dans la région, peut-être principalement contre la bande de Gaza ».

Rabah explique que de nombreux signes le démontrent :

« Israël n’a pas accepté l’accord concernant Shalit [le soldat israélien capturé par la résistance palestinienne], ou ne reconnaît pas que le Hamas est un fait accompli sur le terrain. »

« Ensuite Israël est confronté à une critique internationale générale sur de nombreuses questions - les colonies, Al-Quds, et l’absence de négociations sérieuses. Il vise donc à réduire la pression et un des moyens les plus évidents est [de s’attaquer à] la bande de Gaza. »

5 novembre 2009 - The Palestine Telegraph - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.paltelegraph.com/palesti...
Traduction : Info-Palestine.net

Abbas serait-il prêt à affronter la réalité ?

dimanche 8 novembre 2009 - 15h:57

Khalid Amayreh

Mahmoud Abbas, le chef contesté de l’Autorité palestinienne, a finalement mais tardivement admis que le soi-disant processus de paix avec Israël avait complètement échoué et que le peuple palestinien aura à trouver une solution de rechange.

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Tout un symbole ... Les supplétifs palestiniens entraînés, financés et contrôlés par Israël, les Etst-Unis et l’Union Européennes, "manifestent" les armes à la main à Al Khalil] [Hebron] le 7 novembre pour demander à Abbas de revenir sur sa décision de prendre sa retraite [tout sauf méritée]...

Dans un discours prononcé jeudi soir à Ramallah, M. Abbas, a accusé à juste titre Israël de l’échec complet du processus politique, en disant que l’Autorité palestinienne [AP]avait réalisé « tous ses engagements et toutes ses obligations », tandis qu’Israël continue à voler la terre palestinienne et à construire des colonies juives.

Le dirigeant du Fatah, âgé de 74 ans, a dit aussi avoir décidé de ne pas briguer un deuxième mandat comme président de l’AP, faisant référence à l’échec des pourparlers de paix avec Israël et au refus israélien de mettre fin à l’occupation qui a commencé en 1967.

Comme principales raisons de sa décision, il a cité l’adoption par l’Amérique du rejectionnisme israélien, en particulier en ce qui concerne l’expansion des colonies juives, et les efforts jusqu’ici infructueux de réconciliation nationale entre le Fatah et le Hamas.

En bref, M. Abbas a accusé tout le monde pour son échec, sauf lui-même.

En effet, dès la création de sa « présidence » !!!! Abbas a cherché à apaiser les Israéliens et les Américains avec des moyens qui ont sérieusement affaibli la dignité nationale palestinienne, faisant que notre ennemi et son protecteur d’outre-mer ont considéré la direction de l’AP comme une entité collaboratrice.

Abbas et ses cohortes ont permis à un général américain de former et de « bâtir » des « forces nationales » palestiniennes, conformément à une doctrine manifeste de trahison en vertu de laquelle la lutte palestinienne contre l’occupation israélienne est considérée comme « un acte de terreur. »

Keith Dayton a inculqué à nos fils la croyance empoisonnée qu’Israël était l’ami et le Hamas l’ennemi.

Finalement, les Américains ont cajolé et encouragé certains ambitieux et arrivistes parmi les dirigeants du Fatah pour tenter un coup d’État militaire contre le gouvernement démocratiquement élu à Gaza, ce qui a mené à une situation de confrontation permanente entre le Fatah et le Hamas.

Mais au lieu de chercher une véritable réconciliation avec le Hamas, l’équipe d’Abbas s’est obstinée à forger une alliance de fer avec l’armée d’occupation israélienne contre la résistance palestinienne, principalement dans le but d’obtenir un certificat de bonne conduite de la part des Israéliens et des Américains.

Nous nous souvenons tous de la rencontre entre les généraux traîtres infâmes d’Abbas et les commandants de l’armée israélienne à Beit El, près de Ramallah, en Septembre 2008, lorsque le commandant le plus haut placé des services de sécurité palestiniens en Cisjordanie, a dit à ses collègues sionistes : « Nous sommes alliés contre le terrorisme » et que « nous avons un ennemi commun, et le nom de cet ennemi est le Hamas ».

Ces remarques ne sont pas simplement un lapsus de la part de l’équipe d’Abbas. Elles ont été traduites et sont encore aujourd’hui traduites en politiques dans chaque coin et chaque rue de Cisjordanie où les forces de sécurité palestiniennes appliquent une dure inquisition contre les partisans du Hamas.

Cette inquisition, qui se poursuit sans relâche, a vu l’emprisonnement et la torture de milliers d’innocents et la mort de nombreuses personnes.

La connivence entre l’Autorité palestinienne et Israël a conduit plus tôt cette année à l’assaut israélien contre Gaza, grâce auquel l’Autorité palestinienne espérait que la Wehrmacht juive en finisse avec le Hamas et ramène, à la junte de Ramallah, la bande de Gaza sur un plateau d’argent.

Les fautes d’Abbas ne se sont pas limitées à la période qui a suivi les élections de 2006, aux complots et machinations contre le Hamas, comme le fait d’encourager l’occident à maintenir et même à renforcer le blocus de Gaza, et à encourager les dirigeants égyptiens à fermer la frontière de Rafah dans le but d’étrangler l’enclave côtière où vivent 1,5 million de personnes, dans l’espoir que ces habitants se dresseraient contre le Hamas.

Sa gestion des pourparlers de paix avec Israël a été vaine et franchement scandaleuse. Se comportant souvent comme Alice au pays des merveilles, M. Abbas a donné à son peuple à de nombreuses occasions l’impression que la paix était au coin de la rue et qu’Ehud Olmert, le héros du quasi-génocide contre la bande de Gaza, était un partenaire sincère pour la paix.

Les embrassades entre Abbas et Olmert à Jérusalem-Ouest ont fait croire à de nombreuses personnes en Palestine ainsi que dans le reste du monde qu’Israël allait finalement reconnaître les droits légitimes des Palestiniens et que la création d’un Etat palestinien viable, avec Jérusalem-Est comme capitale, n’était plus qu’une question de quelques mois.

Inutile de dire que toute cette agitation si peu sincère, appelée à tort « négociations de paix » se déroulait pendant que les bulldozers israéliens pulvérisaient davantage de terres palestiniennes, de fermes et de vergers.

Au cours de ces conversations mondaines, Abbas n’a jamais vraiment insisté sur un arrêt complet et total de l’expansion des colonies juives, le terrible cancer qui dévore le reste de la Cisjordanie, pas plus qu’il n’a insisté pour que soient fixées la phase finale et la durée du processus.

Par conséquent, sa bêtise, sa naïveté et sa confiance mal placée dans les intentions israéliennes l’ont mené là où il est maintenant. Il n’a qu’à s’en prendre à lui-même.

Beaucoup de dirigeants palestiniens et arabes lui avaient conseillé de ne pas se laisser duper et tromper par les Israéliens en acceptant un processus vague et de longue haleine qui permettrait à Israël de créer davantage de faits accomplis en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Mais il a presque toujours refusé d’écouter, répétant que le processus de paix « était pour les Palestiniens la seule stratégie ».

Et quand un journaliste palestinien lui avait demandé il y a quelques mois ce qu’il ferait si le processus de paix échouait, il a déclaré sans honte que l’alternative au processus de paix était le processus de paix.

M. Abbas a affirmé dans son discours que la porte était toujours ouverte pour une « solution à deux États ». Mais un jour plus tôt, Saeb Ureikat, un conseiller politique clé d’Abbas, a été cité comme disant qu’il était maintenant trop tard pour un Etat palestinien et que la direction palestinienne devra être honnête et franche avec les masses palestiniennes à cet égard.

Il est difficile d’imaginer comment Abbas pourrait racheter et rectifier certaines de ses erreurs. Certaines de ses fautes, comme la coordination répressive [sécuritaire] avec Israël, ne pourront jamais être pardonnées.

Mais Abbas peut encore engager des mesures audacieuses pour limiter les dégâts avant qu’il ne soit trop tard. La première de ces mesures devrait être le démantèlement de l’Autorité palestinienne qui ne sert qu’à liquider la cause nationale palestinienne.

Ne pas prendre cette initiative, quels que soient les prétextes et les excuses, signifierait seulement la légitimation du régime colonial israélien et la capitulation devant le statut quo.

Arrêtons de nous mentir et faisons face à l’évidente réalité qui est que l’occupation sioniste colonialiste de notre pays n’a jamais vraiment reculé et que les accords d’Oslo ont été une déception de A jusqu’à Z. Nous devons dire à notre peuple que l’Autorité palestinienne n’est pas une étape vers la libération de la tyrannie sioniste, comme cela a été dit, mais plutôt un instrument pour la liquidation de la cause palestinienne.

Abbas est-il prêt à affronter la réalité ? Ou a-t-il besoin de nouvelles 15 années de tromperies et de mensonges pour comprendre ce que chaque enfant palestinien sait parfaitement ?

7 novembre 209 - The Palestine Telegraph - Vous pouvez consulter cet article à :

http://www.paltelegraph.com/opinion...
Traduction de l’anglais : Nazim

Des militants britanniques donnent le coup d’envoi d’une semaine de boycott des produits des colonies israéliennes

lundi 9 novembre 2009 - 11h:48

Saed Bannoura - Imemc

S’intégrant dans le mouvement international Boycott-Désinvestissement-Sanction (BDS), la campagne Solidarité-Palestine au Royaume-Uni a pris l’initiative d’un boycott d’une semaine contre plusieurs grandes chaînes de supermarchés au Royaume-Uni qui commercialisent les produits israéliens.

(JPG)Ce boycott d’une semaine vise les chaînes Waitrose et Morrisons, dans le but de faire pression sur elles afin que leurs magasins cessent de vendre les fruits et légumes cultivés dans les colonies israéliennes de Cisjordanie - colonies illégales selon le droit international, car construites sur des terres saisies illégalement à la population palestinienne originaire de ce pays, par la force militaire.

Les militants disent avoir essayé d’autres tactiques, comme l’organisation de pétitions à l’attention des magasins pour qu’ils arrêtent de vendre ce qu’ils appellent « les produits de l’apartheid », mais cela n’a provoqué aucune réaction chez les gérants des magasins. L’une des chaînes, Waitrose, a publié une déclaration disant que les produits étaient cultivés dans des fermes où « mains-d’œuvre palestinienne et israélienne travaillaient côte à côte depuis des années ».

Mais pour le Comité Solidarité-Palestine, une telle déclaration est totalement fallacieuse, étant donné que les fermes en question sont des colonies israéliennes, montées sur des terres palestiniennes confisquées en toute illégalité, et qu’il n’existe aucune égalité avec les ouvriers palestiniens, lesquels sont contraints de travailler dans des colonies parce que leur économie a été anéantie par l’occupation israélienne.

Les militants britanniques ont fourni de la documentation sur les conditions dans lesquelles se pratique l’agriculture coloniale israélienne, informations relevées dans des articles de l’organisation israélienne pour les droits de l’homme, Kav LaOved.

Selon les preuves rassemblées par Kav LaOved, les colonies sont construites sur des terres volées aux Palestiniens et sont irriguées par de l’eau également volée aux Palestiniens. Des enfants palestiniens aussi jeunes que 12 ans travaillent dans les fermes des colonies. Les ouvriers palestiniens dans les colonies israéliennes ne gagnent même pas 50% du salaire minimum et parfois jusqu’à 5 cents US seulement de l’heure, ils n’ont aucuns congés payés, aucune retraite ni indemnités maladie.

De surcroît, il faut que les travailleurs palestiniens possèdent un permis de travail, permis qui peut leur être retiré si jamais il leur arrive de se plaindre de leurs conditions de travail ou de demander une augmentation de salaire. L’emploi d’ouvriers israéliens par contre ne nécessite pas de permis de travail. Les ouvriers palestiniens doivent se déplacer tous les jours en passant les barrages et les check-points israéliens pour arriver jusqu’à leur lieu de travail, et idem pour le retour. Des files de travailleurs commencent à se former sur les check-points dès 2h du matin, avec rien ou presque rien pour s’abriter. Les ouvriers israéliens, eux, sont libres de leurs mouvements dans toute la Cisjordanie palestinienne, sans restrictions, et ils utilisent des routes spéciales - sur lesquelles les Palestiniens ont l’interdiction de circuler - construites pour les seuls Israéliens.

La semaine d’actions de la Campagne Solidarité-Palestine prévoit des manifestations devant les magasins et mercredi, des appels en nombre, en coordination, aux directions des deux grandes chaînes.

Le groupe fait partie d’un mouvement international de boycott de ce qu’il appelle l’apartheid israélien et de ses pratiques de discriminations et de ségrégations contre la population palestinienne indigène. Le mouvement compare les pratiques d’Israël au système « d’apartheid » mis en place par les Sud-Africains, de 1948 à 1994, où les Sud-Africains noirs et métis étaient obligés de vivre dans certaines zones et de porter une carte d’identité, et où ils étaient discriminés par un certain nombre de lois d’apartheid.

9 novembre 2009 - IMEMC - traduction : JPP

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7608

Shaul Mofaz : Je suis prêt à parler même avec le Hamas

Mérav David – Maariv

Est-ce le coup de départ ? Shaul Mofaz a convoqué hier une conférence de presse pour exposer son plan diplomatique. C’était un événement éminemment politique dont l’objectif principal était la promotion de sa candidature à la présidence de Kadima.

Les grandes lignes du plan Mofaz sont un miroir du programme présenté par la présidente de Kadima, Tzipi Livni, qui correspond en réalité au document d’Annapolis. Pour Mme Livni, il faut tout d’abord résoudre les questions fondamentales et décider des frontières définitives de l’Etat palestinien avant d’appliquer un quelconque plan. Il existe cependant une différence significative entre les deux programmes : Shaul Mofaz a déclaré qu’il est prêt à dialoguer avec le Hamas, ce à quoi Tzipi Livni s’oppose fermement.

Malgré la signification politique de l’événement, tout au long de la conférence de pesse d’hier il n’a jamais été question de politique intérieure et surtout pas de la rivale Tzipi Livni. « J’ai débattu de ce programme avec plusieurs dizaines de personnes, y compris dans le cadre de Kadima. Je ne l’ai pas élaboré en vue de telle ou telle élection, mais si Binyamin Netanyahu n’applique pas ce programme, j’ai l’intention moi de l’appliquer en tant que Premier ministre », a déclaré Mofaz sans dissimuler ses intentions.

« Admettons que le Hamas s’assoie à la table de négociation. S’il accepte les conditions du Quartette, ce n’est plus le Hamas. Israël doit négocier avec tout acteur régional qui change son ordre du jour et sa manière d’agir », a-t-il déclaré, une phrase qui a retenu une bonne part de l’attention.

Le plan Mofaz pour résoudre le conflit avec les Palestiniens comporte deux phases principales. En premier lieu, un Etat palestinien qui bénéficiera de la continuité territoriale verra le jour sur les 60 % de la Cisjordanie où vivent 99 % de la population palestinienne. Aucune colonie ne serra évacuée à ce stade. Ensuite, seront débattues les questions fondamentales de Jérusalem, des réfugiés et des frontières permanentes./.

http://ambafrance-il.org/spip.php?article7237

Ils se rencontrent

Maya Bengal – Maariv

Au terme de deux semaines d’efforts qui ont été accueillis froidement par la Maison Blanche, mettant dans l’embarras le cabinet du Premier ministre, le président Obama a accepté hier de rencontrer le Premier ministre Netanyahu. C’est cette nuit (heure d’Israël) que les deux hommes se rencontreront à la Maison Blanche. Ce sera une rencontre très tendue, froide et probablement courte.

Selon des responsables américains, le président Obama a le sentiment que cette rencontre lui a été imposée. En effet, il a rencontré Netanyahu il y a un mois et demi à New York et ne ressentait pas le besoin d’une nouvelle rencontre.

C’est pourquoi la Maison Blanche a laissé Netanyahu dans l’attente, certains diront qu’elle l’a humilié, ne confirmant la rencontre que le jour même de son départ. Un haut responsable israélien estimait hier que l’autre raison pour laquelle la Maison Blanche se montre si froide vis-à-vis du Premier ministre israélien est sa volonté « de concilier les Palestiniens et de leur montrer que le président Obama n’est pas aux ordres de Netanyahu ». Selon lui, les Américains essaient de restaurer la confiance des Palestiniens dans le gouvernement Obama, le président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen ayant pointé du doigt le président américain lorsqu’il a annoncé qu’il ne se représenterait pas à l’élection présidentielle.

http://ambafrance-il.org/spip.php?article7237

La deuxième mort de Yasser Arafat

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A la veille de la commémoration du cinquième anniversaire de la mort de Yasser Arafat, en France, le 11 novembre 2004, la menace de son successeur, Mahmoud Abbas, le 5 novembre, de ne pas se représenter à la présidence de l’Autorité palestinienne (comme par hasard, il multiplie cependant depuis cette date les déplacements en Cisjordanie) met en évidence l’affaiblissement du mouvement national palestinien qui coïncide avec la disparition de la génération des piliers de l’OLP (dernier en date, Saker Habash).

Les années d’Olso ont produit un effet corrosif sur les rouages de l’OLP. Après le schisme initial opposant le camp des signataires conduit par Yasser Arafat à un front du refus composite (des islamistes aux post-marxistes en passant par des figures du Fatah comme Farouk Qaddoumi), l’Organisation de libération de la Palestine s’est progressivement réduite au seul Fatah (qui en avait toujours été la colonne vertébrale), notamment avec la disparition des post-marxistes du fait du cours de l’histoire, et la montée à l’extérieur de l’OLP d’un sérieux mouvement de contestation, le Hamas.

Dans le même temps, le Fatah s’est lui-même rétréci aux seuls territoires palestiniens, s’éloignant des camps de la diaspora dans lesquels il avait été fondé. La conférence du Fatah à Bethléem, en août, a témoigné de cette réduction, amplifiée par l’absence des délégués de Gaza, contrôlé par le Hamas depuis juin 2007.

La question de la succession de Mahmoud Abbas illustre elle-aussi spectaculairement ce retrécissement du Fatah. Mis à part l’option politique qu’incarne Marouane Barghouti, une impasse pour l’heure compte tenu des peines d’emprisonnement à vie qu’il purge en Israël, les personnalités du Fatah les plus souvent évoquées, Mohamed Dahlan ou Jibril Rajoub, ont pour principales caractéristiques d’être deux anciens responsables des services de sécurité palestiniens (et de se détester cordialement).

Deux de ces trois hommes, Marouane Barghouti et Mohammed Dahlan figurent parmi les successeurs possible à la tête de l’Autorité évoqués par David Kenner, sur le site de Foreign Policy, qui ajoute à sa liste personnelle deux membres de la “vieille garde” du Fatah, Ahmed Qoreï (Abou Ala’a) et Mohammed Ghneim (Abou Maher), le premier ministreSalam Fayyad et son “homologue” islamiste de Gaza Ismaël Haniyéh.

On écartera ici souverainement le nom de Salam Fayyad, au vu de son faible poids politique, et ceux d’Ahmed Qoreï, défait lors des élections internes au Fatah, et de Mohammed Ghneim qui en dépit de sa popularité au sein du Fatah paie son exil de Tunis (il fut opposé aux accords d’Oslo). On retranchera également Ismaël Haniyéh, compte tenu du replis gazaoui du Hamas. Ne restent alors que des membres du Fatah, soit empêché (Barghouti), soit à couteaux tirés.

http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/

4 obus israéliens s'abattent sur Jabalia

09/11/2009 Les forces de l'occupation israélienne ont bombardé les propriétés des citoyens palestiniens, au nord de la Bande de Gaza.

Des sources locales ont déclaré que les chars sionistes positionnés sur les frontières Est de la Bande de Gaza avec les territoires occupés en 1948, ont lancé 4 obus sur les propriétés des citoyens palestiniens, à l'est du camp de Jabalia.

Les obus ont frappé des terres agricoles dans cette région, provoquant d'importants dégâts.

Samedi dernier, les chars de l'armée sioniste avaient ouvert le feu sur un groupe de palestiniens, à l'est du quartier de Choujaïa, dans la ville de Gaza, blessant 3 personnes.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=110469&language=fr

Les déboires d'un rapport ou un rapport encombrant

Communiqué de presse UJFP
le 9.11.2009

La mission diligentée par le Conseil des droits de l'homme et conduite par le juge Sud-Africain Richard Goldstone devait présenter son rapport au mois de septembre. Le rapport, pas encore dévoilé, a suscité tant de questions et de commentaires que Richard Goldstone a préféré le présenter à la presse avant de le faire au Conseil des droits de l'homme. Ce rapport a été l'objet d'une série de péripéties: remise en cause des informations apportées; accusation de partialité - selon les pays occidentaux; tentatives de boycott – de la part de l'Etat d'Israël soutenues par de nombreux pays. Le but visé était de tout faire pour que la présentatition soit déclarée illégitime.

Dans un premier temps, son adoption a été reportée à la prochaine session du Conseil des droits de l'homme -mars 201O-, curieusement à la demande de certains pays arabes et de l'Autorité palestinienne. Devant les grondements montant de la rue palestininne, les membres du Conseil des droits de l'homme ont concédé aux Palestiniens et aux membres de la Ligue arabe une session extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme, où seuls 29 pays sur 49 ont voté ‘pour’, alors que la France et le Royaume Uni ont brillé par leur absence de la salle. Passé le Conseil des droits de l'homme, il restait au rapport Goldstone à franchir les portes de l'Assemblée Générale. C'est chose faite depuis le 5 novembre, grâce au groupe arabe et au soutien des 118 membres du Mouvement des Non-Alignés. Le rapport a été adopté avec 114 voix contre 18, après deux jours de débats6. 44 représentants se sont abstenus de voter, dont la France et le Royaume Uni.
Les attaques contre ce rapport ne viennent pas seulement des Etats. Ainsi, la Chambre des représentants des Etats-Unis l'a rejeté au prétexte qu'il était en défaveur d’Israël car «irrémédiablement biaisé», inutile de dire que pour prouver leurs affirmations, les représentants n'ont rien trouvé de mieux que de transformer quelques preuves contenues dans le rapport, au point que Richard Goldstone a dû faire remarquer que le texte de la résolution américaine à la Chambre des Représentants contenait « des inexactitudes factuelles et des cas où les informations et déclarations sont manifestement prises hors de leur contexte ». Dont acte.
Le vote de la résolution émanant de l'Assemblée Générale demande au Secrétaire général de l'ONU de transmettre le rapport au Conseil de Sécurité. Mais elle appelle également le gouvernement d'Israël et les Palestiniens à prendre les mesures appropriées, dans un délai de trois mois, pour mener des enquêtes indépendantes, crédibles, et conformes aux standards internationaux, concernant les violations du droit international et des droits humains.
Si ce vote doit être considéré comme une avancée pour la cause de la légitimité universelle, il y a deux points qui méritent néanmoins d'être soulignés. Premièrement, les résolutions émanant de l'Assemblée générale n'ont aucun caractère contraignant. Deuxièmement, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont fait savoir qu’ils étaient opposés à l’implication du Conseil, ce qui signifie qu’il est peu probable que les 15 autres Nations prennent les mesures nécessaires pour que la situation soit référée à la Cour Pénale Internationale.
De tentatives de délégitimation en manipulations, ce rapport pose le problème du poids des rapports de force dans la question de la représentativité des Etats et de la légitimité universelle, légitimité que tentent de remettre en cause systématiquement les pays occidentaux dont l'Etat d'Israël, à contre-courant de l’émancipation des peuples de toute influence hégémonique.
Tout cela ne contribue pas à ce que justice soit rendue au nom des victimes palestiniennes et risque de compromettre, à terme, l'émergence de la compétence universelle et la lutte contre l’impunité en matière de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

A l'instar d'Ali Treki , s’adressant à l’Assemblée Générale à l’occasion de ce vote, il doit être affirmé que « sans justice, il ne peut y avoir de progrès vers la paix. Un être humain devrait être traité comme un être humain sans tenir compte de sa religion, de sa race ou de sa nationalité. ». A moins de prétendre, comme cela ne cesse d'être répété ad libitum que l'Etat israélien a le droit de se défendre hors de toutes obligations internationales à l'égard du droit humanitaire international et du droit international, ce qui l'autorise, avec l'aide et l'aval de nombre de pays occidentaux, à commettre d'autres crimes de guerre et d'autres crimes contre l'humanité puisqu'il aura gagné, avec l'agression sur Gaza, son droit à l'impunité.

Novembre 2009

http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=619

Massacres de Khan Younes : une commission pour poursuivre les criminels de guerre israéliens

[ 10/11/2009 - 02:08 ]
Khan Younes – CPI

Cinquante trois années se sont déjà écoulées depuis les massacres sanguinaires commis par les forces israéliennes d'occupation, dans les territoires palestiniens de Khan Younes. Les petits enfants des victimes ne peuvent oublier cette tuerie collective, la plus affreuse de notre temps.

Contre l’oubli, les habitants de Khan Younes, an sud de la bande de Gaza, se préparent à poursuivre les chefs de l’Entité sioniste pour les crimes commis à cette époque-là.

Mise en document

Les habitants de la ville ont mis en place un comité pour commémorer les massacres sionistes. Son président l’avocat Salim As-Saqqa confirme que les massacres perpétrés par les forces israéliennes d'occupation sont des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de nettoyage ethnique, selon toutes les lois internationales et selon les conventions de Genève concernant la protection des civils en temps de guerre. Aussi long soit le temps passé, ces crimes ne tomberont pas dans un délai de prescription, dit l’avocat devant des dizaines de citoyens rassemblés devant la tour de Khan Younes.

Les familles des victimes ont chargé le Comité d’engager des avocats, des hommes de loi pour poursuivre les criminels et pour demander réparation.

Une commission d’enquête

As-Saqqa a appelé le Comité international des droits de l’homme à envoyer une commission d’enquête à Khan Younes, afin de connaître la vérité sur ce qui s’est passé durant l’invasion de la Bande, en 1956, par l’armée israélienne. Il a également appelé les organisations des droits de l’homme à collecter les documents concernant les crimes commis par les occupants israéliens envers le peuple palestinien.

Médias et témoignages

As-Saqqa a incité tous les médias à venir couvrir la commémoration du massacre et à transmettre au monde entier les crimes de l’Etat hébreu.

Il faut venir cueillir les témoignages des petits enfants des victimes des massacres de 1956. A l’instar de cette adolescente Nada, petite-fille de Qassem Saïd Al-Farra, qui a perdu sa vie dans ces massacres, avec quelque cinq cents autres Palestiniens. Elle affirme : « Notre peuple ne peut ni oublier ni pardonner (de tels crimes) ».

« Les grands meurent, mais les petits n’oublieront jamais », dit-elle. Nous resterons fidèles à leur souvenir. Mais les organisations locales et internationales doivent juger les criminels afin que notre peuple palestinien voie que la justice atteint tout le monde, en fin de compte.

L’histoire

Notons que les forces israéliennes d'occupation ont envahi Khan Younes durant l’agression contre la canal de Suez, en 1956. Ces forces avaient rencontré une farouche résistance de la part de la population, avant de reprendre la ville. Elles ont alors rassemblé des centaines de gens, dans les places publiques, dans les tours d’écoles, pour les tuer sur-le-champ. Plus de 525 personnes sont tombées en martyre. Des dizaines d’autres en sont sorties blessées.

En dépit de l’atrocité du massacre, il n’a pas été couvert, médiatiquement parlant.

L'occupation ordonne à 17 palestiniens de démolir leurs maisons à al-Qods occupée

[ 09/11/2009 - 17:58 ]
Al-Qods occupée – CPI

La municipalité de l'occupation israélienne dans la ville occupée d'al-Qods a ordonné 17 palestiniens de démolir leurs maisons dans le quartier d'al-Boustan, Aïn Louza, al-Yemen, dans un nouveau pas sioniste pour effectuer le plan visant à expulser les palestiniens et judaïser totalement la ville sacrée.

Le membre du comité de la défense des bâtiments de Selwan, Fakhri Abou Diab, a dit que la municipalité de l'occupation a renouvelé les ordres de démolition contre les propriétaires de 88 maisons dans le quartier de Selwan, situé au sud de la mosquée sainte d'al-Aqsa.

Les employés de la municipalité sioniste ont collé des ordres de démolition sur les maisons des palestiniens, sans préciser les noms des propriétaires de maisons, sur la base de la loi sioniste injuste numéro 212 qui donne le droit aux sionistes de démolir les maisons, sans aucun jugement et sans prendre compte de la situation des familles qui habitent dans ces maisons.

Il a appelé les habitants de la ville occupée d'al-Qods à se trouver, de façon continuelle, dans la tente de sit-in pour empêcher les opérations de démolition et soutenir les habitants de ces maisons.

Cette semaine à Sheikh Jarrah‏

Jérusalem - 09-11-2009
Par J.
Le 3 Novembre, les Israéliens se sont emparés d’une nouvelle maison dans la rue du quartier de Sheikh Jarrah. Mettant une nouvelle famille dans la rue et se félicitant de cela, les colons sont montés sur le toit de la maison qu’ils ont volée et ont agité leur drapeau en signe de victoire... Ils n’ont donc aucune honte de ce qu’ils font, ils clameront sans doute qu’il faut virer ces Arabes musulmans car ce sont des terroristes... alors que les Palestiniens tentent constamment de garder leur calme face aux provocations des colons qui chaque nuit ou presque, leur jettent des pierres, et qui dans la journée ne cessent de passer dans la rue admirer leur prochaine prise.
























Cette semaine par exemple, un colon est venu prier en face de la maison nouvellement prise, il est resté plus de 15 minutes à s’agiter dans la rue sans voir autour de lui les enfants traumatisés et les parents indignés. Une Palestinienne est venue klaxonner devant lui pour le faire dégager, il n’y a pas pris garde non plus... fiers d’eux, ils sourient aux caméras et aux appareils photos, on reste bouche bée, on ne comprend pas comment ils peuvent rester aussi insensibles au spectacle des familles démunies dans la rue.

La nouvelle prise des colons est pour le moment surveillée par deux gardes anciennement palestiniens nationalisés israéliens ; ils collaborent sans honte et sans se poser de questions. Toute une journée, les Palestiniens essayent de discuter avec eux, de leur expliquer le mal qu’ils font en travaillant pour Israël mais les gardes ne semblent rien comprendre. Une Palestinienne nous dira qu’ils sont fous et qu’ils n’ont rien dans la tête. Nous sommes déstabilisées par cela et les Palestiniens voient le terrible "jeu" d’Israël qui consiste à payer et à nationaliser des Palestiniens pour surveiller leurs vols. Israël veut montrer que certains Palestiniens sont prêts à collaborer et ainsi démontrer que ce ne sont pas eux le problème.

Nous le connaissons, le problème : ce sont les êtres humains insensibles qui ne réfléchissent pas aux conséquences de leur actes et qui acceptent de prendre des postes aux conséquences lourdes comme si de rien n’était... comme ces gardes qui disent aux familles que ce n’est qu’un boulot pour eux et de ne pas s’inquiéter car ils ne sont ici que pour 10 jours ! Comme si c’était cela le problème ! Et où iront-ils après ?? Jusqu’où seront-ils capables d’aller pour une meilleure situation que celle des réfugiés palestiniens qui gardent leur nationalité en gage de résistance, et aussi pour garder leur intégrité et leur dignité d’être humain. On peut vouloir tromper les gens, on ne peut ni tronquer la vérité ni changer la réalité.

Le monde tourne mal à cause de ces gens qui refusent de prendre conscience du mal qu’ils font, et qui ne comprennent pas l’importance et la responsabilité de chacun de nos actes.

Dans moins de 10 jours maintenant, la cour israélienne aura pris une décision pour le devenir de la maison en question. On mime encore une justice pour faire croire au monde que les décisions ne sont pas prises à la légère alors qu’au fond cela revient toujours au même, l’avocat des familles nous le dira lui-même : "cela se passe mal, comme d’habitude".

Cette justice est comme les discours des politiques qui parlent de la création d’un Etat palestinien sans demander expressément l’arrêt de la colonisation et le retrait des colonies ; comment parler de justice ainsi ??

Quelques photos.

Birawi : l'Égypte exige l'accord de l'occupation pour laisser entrer la caravane "Miles for Smiles" à Gaza

Egypte - 09-11-2009
Par Palestine Info
La direction de la Caravane, "Miles for smiles", séquestrée dans le port égyptien de Saïd, depuis plus de deux mois, a exprimé sa condamnation aux conditions oppressives et obstacles mises par les autorités égyptiennes devant la caravane qui porte des aides médicales et des chaises électroniques aux handicapés et malades dans la Bande de Gaza.

"Les organisateurs de cette caravane ont accepté les conditions égyptiennes de transporter les aides à travers la mer vers le port d'al-Ariche et de payer plus de 150 mille dollars pour leur séjour au port de Saïd et d'autres conditions injustifiées", a dit le porte-parole de la caravane, Zaher Birawi.

Il a ajouté, le lundi 9/11, dans une déclaration de presse dont le centre palestinien d'information a reçu une copie : "Nous avons été surpris par de nouvelles conditions très bizarres, où le directeur général des deux ports d'al-Ariche et de port Saïd, Ibrahim Sadiki, qui nous a informé qu'on doit obtenir l'accord des autorités de l'occupation en ce qui concerne les listes des personnes qui accompagnent la caravane et les aides transportées".

Birawi a souligné que cette condition est venue, après 5 jours d'attente, dans le port d'al-Ariche, sous prétexte de l'existence d'autres bateaux qui ont la propriété pour faire descendre les marchandises dans ce port.

Les organisateurs de la caravane ont déclaré qu'ils ne perdent pas l'espoir de la direction égyptienne, malgré toutes les conditions refusées, tout en l'appelant à mettre fin à la tragédie continuelle des dizaines de solidaires qui viennent de 9 pays européens.

Il a souligné que les activistes insistent sur l'acheminement des aides aux palestiniens dans la Bande de Gaza, en souhaitant que les autorités égyptiennes leurs permettent de réaliser ce but humain pour aider les enfants et les handicapés dans la Bande de Gaza.

Les soldats de l’occupation arrêtent 14 Palestiniens, les milices d’Abbas 4 autres

Cisjordanie - 09-11-2009
Par Palestine Info
Les forces israéliennes d’occupation ont arrêté 14 Palestiniens dans diverses parties de la Cisjordanie ce matin à l’aube, lors d’incursions violentes, y compris dans les maisons des civils, ont rapporté les témoins.
Les arrestations ont eu lieu dans les districts de Jenin, Bethléem, Ramallah, Al-Khalil et Naplouse, et les biens des personnes ont été endommagées pendant les rafles.
Les soldats des FIO ont jeté une bombe assourdissante sur la voiture d’un citoyen dans le district de Naplouse, et un incendie s’est déclaré à l’intérieur du véhicule.
A Husan, dans le district de Bethléem, les troupes de l’occupation ont arrêté un adolescent et trois jeunes garçons, qu’elles accusent d’avoir jeté des pierres sur les voitures de colons.
A Al-Khalil (Hébron), un Palestinien de 32 ans a été admis à l’hôpital après que les soldats des FIO l’aient tabassé à un barrage routier près du village de Dhaheria.
Pendant ce temps, les milices loyales à l’ex-chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas ont raflé 4 Palestiniens à Naplouse et à Qalqiliya parce qu’ils sont partisans du Hamas.
Les sources locales ont précisé que Tarek Abu Said, correspondant d’Aqsa-TV à Naplouse, fait partie des détenus.

Dimanche 8 novembre 2009, journal de 13h sur France2

France - 09-11-2009
Par Dendoune Nadir
François Cluzet parle de Salah Hamouri. Et F. Copé feint d'ignorer qui est Salah, c'est peu crédible. La lutte continue.


Le Bureau National de Vigilance contre l'antisémitisme en appelle au CSA parce que François Cluzet a osé parler du calvaire de Salah Hamouri, citoyen franco-palestinien détenu depuis quatre ans dans les geôles de la seule démocratie du Moyen-Orient....

Israël en pleine déconfiture

Israel - 09-11-2009
Par Rim al-Khatib
Au cours de cette semaine, l'Etat sioniste criminel a joué aux pirates en pleine Méditerranée : il capture un cargo chargé de marchandises venant d'Iran et destinées à la Syrie. Il lance une opération médiatique de grande envergure pour dénoncer ce qu'il prétend être "le trafic d'armes entre l'Iran et le Hezbollah". Dès son acte de piratage, d'ailleurs non dénoncé par le Conseil de Sécurité ni par les puissances occidentales en général, le Hezbollah et le régime syrien démentent : le Hezbollah dément que les marchandises lui sont destinées et le régime syrien annonce qu'il n'y a point d'armes, mais uniquement de la marchandise.
















Manifestation des rabbins de Neturei Karta à New-York : "Fin du sionisme = paix"


Après son coup, Israël crie victoire : il vient de mettre la main sur des armes... qu'il expose dans le port d'Ashdod. Mais surprise : les médias ne lui prêtent aucune attention ! Le coup est tellement gros que personne, même les amis de cet Etat illégal, ne suit l'affaire. En plein vote de l'ONU sur le rapport Goldstone, les médias internationaux l'ont bien compris : Israël voulait détourner l'attention de ce qui se passe à l'ONU pour se mettre en avant, se faire victime encore une fois.

Mais il y a pire : les enquêtes de l'armée libanaise (le cargo libéré sans sa marchandise, mais avec tout son équipage, se trouve actuellement à Beyrouth) et des journalistes d'al-Manar ont montré que :

- le cargo, même si à l'origine venait d'Iran, a fait un long parcours avant d'être attaqué par les pirates israéliens : il s'était arrêté en Egypte, puis à Chypre, puis en Italie, avant de se diriger vers la Syrie. Est-il normal qu'il transporte des armes à destination de la résistance et passe par l'Egypte ou par un port européen ? Une fois encore, les services secrets israéliens, qui faisaient parler d'eux avec brio dans les années 60 et 70, ont montré leur échec.

Il y a un triple échec dans ce dernier acte de piratage israélien.

Le premier échec est celui des services de renseignements qui ont raté les informations importantes sur ce cargo.

Il y a l'échec de l'opération médiatique qui a suivi : les médias ont suivi la discussion sur le rapport Goldstone et ont délaissé l'affaire du cargo. Même les journaux américains, quand ils en ont parlé, ont à peine rapporté la nouvelle, sans la confirmer.

Il y a l'échec politique : depuis plusieurs mois, Israël cherche à susciter la question des armes de la résistance, au Liban, pour empêcher la formation du gouvernement d'unité nationale. Que ce soit par le biais de l'ambassadrice américaine ou par celui de Ban Ki Mon, secrétaire général de l'ONU, L'Etat sioniste suscite affaire après affaire pour déstabiliser la situation libanaise. Mais lui et ses complices ont encore échoué, puisque le gouvernement libanais dirigé par Hariri sera bientôt annoncé, d'après les dernières nouvelles, avec deux ministres pour le Hezbollah et un communiqué ministériel qui ne remet pas en cause les armes de la résistance, au contraire.

Le plus intéressant dans l'affaire, c'est la réponse de Michel Aoun, l'allié du Hezbollah à cette tentative de déstabiliser la situation interne : "Des armes pour le Hezbollah ? Et alors ? Il faut bien se défendre ! Est-ce que Israël a occupé la Palestine avec des bonbons ?"

Sommes-nous en train d'assister, finalement, à la lente mais sûre chute de cette colonie de peuplement ? Pour la troisième fois, Israël reconnaît son échec médiatique : lors de la guerre meurtrière contre le Liban en 2006, lors de la guerre génocidaire contre Gaza début 2009 et dans cette affaire... Malgré toutes les photos montrées sur le port d'Ashdod, photos d'armes désuètes pour la plupart (la résistance a heureusement des armes beaucoup plus modernes), seuls les médias israéliens ont été trompés, si l'on veut exclure leur collaboration à cette mise en scène.

Sans crier victoire trop tôt, il est incontestable que l'Etat sioniste est en train de s'enliser dans sa propre boue.