mercredi 19 mars 2014

Frappe israélienne contre la Syrie : première réaction de Damas!

IRIB - Le commandement de l'armée syrienne a reconnu le raid de l'aviation sioniste ce mercredi matin contre la localité de Quneitara dans le Golan occupé , raid qui a fait " un mort , un soldat syrien et en a blessé sept autres" c'est Al Mayadin qui rapporte cette information . le raid sioniste a eu lieu parallèlement à l'attaque terroriste contre la prison centrale de Daraa , attaque qui a eu lieu depuis la Jordanie voisine. les avions sionistes ont bombardé les positions de l'artillerie et les centres d'entrainement de l'armée syrienne. Israël dit avoir riposté le raid syrien contre l'un de ses soldats au Golan.  une bombe déposée auc bordures de la route a explosé sur la passage d'une patrouille sioniste provoquant la mort d'un soldat sioniste . l'armée syrienne condamne la raid sioniste qui déstabilise davantage la région 

Israël attaquera-t-il l'Iran en 2014?

IRIB -  les médias israéliens, fidèles à leur manière ont déclenché une nouvelle vague de propagande médiatique teinté des bruits de botte ! " Netanyahu a donné l'ordre à l'armée israélienne de se tenir prête en vue d'une éventuelle attaque militaire en 2014 contre l'Iran"! dit Haaretz citant un haut militaire sioniste. le "prétendu ordre " intervient alors que l'Iran et l'Occident négocient un accord nucléaire global. toujours selon le jouirnal qui cite trois membres de la Knesset présents à une audition des plans " défensifs " d'Israël, le numéro deux de l'état major aurait débloqué 3 milliards de dollars de fond en vue d'une éventuelle attaque dès 2014 contre l'Iran. " c'est chiffre équivalent au budget alloué à cette même fin en 2013 " les représentants de l'armée sioniste disent de leur côté avoir reçu des ordres bien précis de la part de Netanyahu et de son ministre de la Guerre Yaalon au sujet d'une préparation en vue de faire à la "menace nucléaire iranienne"!! ces ordres ont été donnés sans prendre en compte les pourparlers en cours Iran/Occident. 

L'autorité autonome va-t-elle extraire du pétrole ?

IRIB  –  L'agence Reuters a fait part du démarrage du plan de l'Autorité autonome palestinienne, dans le domaine de l'extraction du pétrole, près d'un champ pétrolier dans les territoires occupés. « Bien que ce plan s'avère être un pas dans le cadre des objectifs de développement économique et d'indépendance de l'Autorité autonome en Cisjordanie, il ne faut pas oublier que d'autres plans, moins importants d'ailleurs, par rapport aux plans pétroliers, s'étaient heurtés auparavant aux atermoiements israéliens », ajoute Reuters.
Dans le même temps, le vice-premier ministre de l'autorité autonome en charge des affaires économiques a annoncé que cette autorité s'occupait d'examiner les propositions d'adjudication internationales dans le domaine de l'exploitation et de l'extraction du pétrole au nord de la Cisjordanie. « Le plan d'extraction du pétrole a été l'une des initiatives élaborées par Tony Blair, l'ancien Premier ministre britannique et envoyé spécial du quartet international pour le Moyen-Orient, un plan conçu pour aider au développement économique de la Palestine », a déclaré, à Reuters, Mohamed Mustafa. Contrairement aux pays voisins, la Palestine occupée et les territoires occupés palestiniens ont été, depuis longtemps, réputés ne pas être riches, en ressources naturelles. Au cours de ces dernières années, Israël a découvert des champs gaziers le long des côtes méditerranéennes, ayant, également, commencé l'extraction du pétrole, dans un petit champ pétrolier, situé près de la frontière de la Cisjordanie et la région où l'Autorité autonome palestinienne espère pouvoir réaliser son plan pétrolier.
Le Directeur exécutif de la compagnie pétrolière israélienne s'est refusé à tout commentaire sur le plan pétrolier de l'autorité autonome, ajoutant, brièvement, qu'elle n'extrayait pas du pétrole des ressources situées en Cisjordanie ; « tout ce qui est extrait appartient à Israël, parce que les forages se font de façon verticale », ajoute la compagnie !
Source : irdiplomacy.ir
http://french.irib.ir

"Nous attaquons ceux qui nous attaquent", lance Netanyahu à l'intention de Assad

Israël a lancé mercredi une mise en garde au régime du président syrien Bachar el-Assad, pilonnant des positions syriennes sur le Golan après une explosion qui a blessé quatre soldats israéliens, des hostilités qui pourraient déclencher une confrontation ouverte entre les deux pays après des décennies de calme dans cette région.
"La nuit dernière, l'armée israélienne a attaqué des cibles en territoire syrien. Il s'agissait de cibles d'éléments syriens qui ont non seulement favorisé, mais aussi coopéré avec les attaques contre nos forces", a déclaré le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu en Conseil des ministres. "Nous attaquons ceux qui nous attaquent", a-t-il précisé, ajoutant qu'Israël continuerait également à "interdire le transfert d'armes par air, mer et terre", en allusion aux équipements militaires destinés au Hezbollah.
"La frontière syrienne fourmille d'éléments jihadistes et du Hezbollah, ce qui constitue un nouveau défi pour Israël", s'est déjà inquiété M. Netanyahu mardi. "Ces dernières années, nous avons réussi à maintenir le calme (sur le plateau du Golan) malgré la guerre civile en Syrie, mais là aussi nous agirons avec force, pour assurer la sécurité d'Israël", avait-il insisté.
Le ministre de la Défense Moshé Yaalon avait auparavant indiqué tenir "le régime d'Assad pour responsable de ce qui se passe sur son territoire". "S'il continue à coopérer avec les agents terroristes qui cherchent à nuire à l'Etat d'Israël il paiera un prix élevé", a assuré M. Yaalon.
Une menace pour la sécurité de la région
"Nous mettons en garde (Israël) contre les tentatives désespérées incitant à l'escalade et la tension. La répétition de ces actes agressifs menacent la sécurité de la région", a rétorqué, mercredi, l'armée syrienne dans un communiqué. Selon l'armée syrienne, "l'aviation israélienne a visé ce matin des positions autour de la ville de Quneitra, faisant un mort et sept blessés" dans la partie du Golan contrôlée par la Syrie. "Cette nouvelle agression vise à détourner les regards des victoires successives remportées par l'armée syrienne, notamment l'exploit à Yabroud, qui a porté un coup dur aux groupes terroristes et à ceux qui les soutiennent, à leur tête l'entité sioniste", ajoute le communiqué. Le régime syrien désigne par le terme "terroristes" les rebelles qui cherchent à renverser le régime du président Assad depuis trois ans.
Les raids ont visé "plusieurs positions militaires syriennes qui ont servi à mener l'attaque contre des soldats hier", touchant une infrastructure d'entraînement de l'armée syrienne, des QG militaires et des batteries d'artillerie, selon un communiqué militaire israélien.
Quatre parachutistes israéliens en patrouille ont été blessés par l'explosion d'une bombe dans la partie du plateau du Golan occupée par Israël, près de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie.
Certaines zones du côté sous contrôle syrien sont tenues par des rebelles, y compris des combattants jihadistes hostiles à Israël. Selon Israël, Hezbollah, allié du régime, est également présent dans cette région.
"Nous ne tolérerons aucune atteinte à notre souveraineté ou toute attaque contre nos soldats et nos citoyens et nous réagirons avec détermination et avec force contre quiconque tente d'agir contre nous, à n'importe quel moment et n'importe où, comme nous l'avons fait cette nuit", a prévenu M. Yaalon.
Changement des règles du jeu
A l'instar de plusieurs analystes de sécurité israéliens, le général Amos Yadlin, ancien chef des renseignements militaires, considère que le régime syrien est impliqué dans l'attaque de mardi contre une patrouille militaire israélienne. "L'attaque d'hier était professionnelle, il ne fait aucun doute que les Syriens étaient au courant, et peut-être même qu'ils l'ont menée pour le compte du Hezbollah", a estimé M. Yadlin sur la radio militaire. "Cela change les règles du jeu, et lorsque l'autre partie (la Syrie) change les règles du jeu, Israël doit faire passer le message que le prix va être très élevé", a-t-il ajouté.
Bien que les deux pays soient officiellement en état de guerre, la ligne de cessez-le-feu était considérée jusqu'à présent comme calme depuis l'armistice de 1974, après la guerre d'octobre 1973.
Mais, selon l'analyste militaire du Yediot Aharonot, "les Syriens et le Hezbollah veulent entraîner Israël dans une guerre d'usure à la frontière nord au moment et au rythme qu'ils imposent".
"Il y a un nombre croissant d'attaques dans la zone frontalière et nous devons nous y préparer", a déclaré mardi un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Peter Lerner après l'attaque contre les parachutistes, sans pouvoir dire si le Hezbollah en était responsable.
L'artillerie israélienne avait rapidement riposté en visant des positions de l'armée syrienne et Israël avait informé la Force des Nations unies chargée de superviser le cessez-le-feu en place depuis 1974 sur les hauteurs du Golan (FNUOD) de la "gravité" de l'incident.
La situation sur le Golan est tendue depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, mais les incidents sont restés jusqu'à présent relativement mineurs, se limitant à des tirs à l'arme légère ou au mortier, auxquels l'armée israélienne a généralement répliqué. 
Ces derniers jours, les incidents se sont néanmoins multipliés entre l'État hébreu d'une part, la Syrie et le Hezbollah d'autre part. Samedi, des soldats israéliens ont tiré vers plusieurs "suspects" qui s'étaient approchés de la frontière israélo-libanaise. La veille, l'artillerie israélienne avait ouvert le feu contre des positions attribuées par Israël au Hezbollah, dans le sud du Liban, après l'activation d'un engin explosif au passage de soldats israéliens dans une zone frontalière sensible aux confins du Liban et de la Syrie. Le 5 mars, l'armée israélienne avait annoncé avoir tiré sur deux membres du Hezbollah et les avoir blessés, alors qu'ils installaient un engin explosif dans le nord du Golan.
http://www.lorientlejour.com

Le bouclage de la frontière de Rafah par l’Égypte « est un crime contre l’humanité »

mercredi 19 mars 2014 - 07h:07
Ma’an News
Le mouvement Hamas a ce mardi, vivement critiqué la fermeture par l’Égypte de la frontière de Rafah, disant que le renforcement des restrictions sur le territoire palestinien par le Caire était un « crime contre l’humanité. »
JPEG - 27.2 ko28 février 2014 - Rassemblement de protestation contre le bouclage de la frontière - Photo : AFP/Said Khatib
« L’insistance des autorités égyptiennes à maintenir fermé le passage de Rafah et le resserrement du blocus de Gaza ... sont selon toutes les normes un crime contre l’humanité et un crime contre le peuple palestinien », a déclaré le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum dans un communiqué.
Il a condamné « la poursuite de ce blocus et la fermeture du passage frontière, alors qu’Israël renforce ses agressions ».
« Nous tenons toutes les parties impliquées dans le blocus de Gaza entièrement responsables des conséquences de ce crime », a-t-il dit.
L’Égypte a fortement restreint l’accès à travers la ville frontalière de Rafah - seule porte de Gaza vers le monde qui n’est pas contrôlée par Israël - officiellement pour des raisons de sécurité.
Le ministère de l’Intérieur du Hamas a déclaré que Rafah, pour de nombreux habitants de Gaza, est le seul passage dans et hors du territoire et a un rôle crucial pour l’approvisionnement. Ce passage a été fermé pendant 39 jours consécutifs.
L’ONU a condamné la fermeture des passages frontaliers de Gaza, exprimant son inquiétude pour les habitants de Gaza qui ont besoin d’ un traitement médical.
« Le mouvement extrêmement limité dans et hors de la bande de Gaza par les passages de Rafah et d’Erez ( sous contrôle israélien ) continue de toucher la population civile, y compris les malades en attente de traitement médical, » a fait savoir le sous-secrétaire général aux affaires politiques des Nations Unies, M. Jeffrey Feltman, dans un exposé devant le Conseil de sécurité.
« Les pénuries récurrentes de médicaments et de matériel médical affectent le système de santé de Gaza, ce qui augmente encore le nombre de patients recherchant un accès à l’extérieur pour des conditions médicales qui auraient pu être fournies à l’intérieur de la bande de Gaza, si les fournitures avaient été disponibles. »
Rafah est située dans le nord du Sinaï, région égyptienne où des insurgés ont tué des dizaines de policiers et de soldats égyptiens depuis que l’armée a renversé en juillet le président élu Mohamed Morsi.
L’armée égyptienne a déclaré mercredi qu’elle avait détruit 1 370 tunnels de contrebande sous la frontière avec la bande de Gaza, depuis que les liens avec le Hamas se sont détériorés.
Le Hamas est affilié aux Frères musulmans, mouvement auquel appartient le président égyptien déchu.
Le gouvernement militaire installé au Caire a accusé le Hamas de collusion avec les insurgés en Égypte, ce que le Hamas a toujours nié .
Les tunnels sous la ville de Rafah étaient utilisés pour transférer dans l’enclave palestinienne densément peuplée, les aliments, le carburant et les produits de consommation.
Le Hamas et d’autres groupes de la résistance palestinienne utiliseraient leurs propres tunnels secrets pour faire transiter des armes et de l’argent.
18 mars 2014 - M’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.eu

Les forces israéliennes tuent un adolescent au sud de Hébron

Ma’an News, mercredi 19 mars 2014
HEBRON (Ma’an) — L’armée israé­lienne a tué un ado­lescent pales­tinien dans le dis­trict de Hébron selon les sources médi­cales et militaires.
Les sources sont indiqué que le garçon de 15 ans essayait d’escalader le mur près de la zone d’al-Ramadin, au point le plus au sud de la Cis­jor­danie, lorsque les forces israé­liennes lui ont tiré dessus, le tuant.
Les troupes israé­liennes ne l’ont pas averti avant de lui tirer dessus, selon ces sources.
Le jeune a été iden­tifié comme Yousef Nayif Yousef Sha­wamrah Abu Akar, du village de Deir al-​​Asal al-​​Fauqa au sud de Hébron.
L’armée israélienne n’a pas encore remis son corps.
Les sources mili­taires avaient déclaré à Ma’an que Yousef avait 19 ans, mais ont confirmé ulté­rieu­rement qu’il avait 15 ans.
Une porte parole del’armée israé­lienne a déclaré que "trois sus­pects ont saboté la bar­rière de sécurité à Deir al-​​Asal al-​​Fauqa et les soldats leur ont demandé de s’éloigner et ont tiré en l’air pour les avertir".
"Après avoir épuisé tous les efforts les soldats ont tiré sur les extré­mités infé­rieures des ins­ti­ga­teurs et une per­sonne a été atteinte".
La victime a été évacuée vers un hôpital israélien, où il a suc­combé à ses blessures.

Nouvelles constructions de logements à Jérusalem-​​Est

Le Monde​.fr avec AFP, mercredi 19 mars 2014
La muni­ci­palité israé­lienne de Jéru­salem a approuvé, mer­credi 19 mars, la construction de 186 nou­veaux loge­ments dans des quar­tiers de colo­ni­sation de Jérusalem-​​Est occupée et annexée. « Qua­rante nou­veaux loge­ments à Pisgat Zeev et 146 à Har Homa ont été défi­ni­ti­vement approuvés », a déclaré le conseiller muni­cipal Yossef Pepe Alalou, membre du parti Meretz.
Cette annonce inter­vient alors que le pré­sident pales­tinien, Mahmoud Abbas, a affirmé qu’il exi­gerait notamment un gel de la colo­ni­sation si les Etats-​​Unis pro­po­saient une pro­lon­gation des négo­cia­tions avec Israël au-​​delà de l’échéance de fin avril.
La der­nière annonce de nou­veaux projets dans les quar­tiers de colo­ni­sation de Jérusalem-​​Est remonte à début février, lorsque la muni­ci­palité de Jéru­salem avait donné son feu vert à 558 loge­ments, 386 à Har Homa, 136 à Neve Yaakov et 36 à Pisgat Zeev.
Israël a pro­clamé l’ensemble de Jéru­salem sa capitale « éter­nelle et indi­vi­sible », alors que les Pales­ti­niens veulent faire de Jérusalem-​​Est, occupée et annexée depuis 1967, la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Quelque 200 000 Israé­liens habitent des quar­tiers de colo­ni­sation à Jérusalem-​​Est, à côté de près de 300 000 Palestiniens.
Un adolescent palestinien tué en Cisjordanie
Un Pales­tinien de 15 ans a été tué par des soldats israé­liens mer­credi matin près de la bar­rière de sépa­ration avec Israël, dans le sud de la Cis­jor­danie, « à proximité du village de Ramadine, au sud d’Hébron », a indiqué une source de sécurité pales­ti­nienne. Une porte-​​parole mili­taire israé­lienne a affirmé que « trois sus­pects avaient saboté la bar­rière de sécurité » dans la région d’Hébron, situant tou­tefois l’incident plus au nord. La région semi-​​désertique du sud de la Cis­jor­danie est un point faible de la bar­rière israé­lienne encore inachevée, par où des tra­vailleurs clan­destins pales­ti­niens tentent souvent de passer pour entrer en Israël.

L’occupation détruit trois maisons au nord de Jérusalem

Jérusalem occupée – CPI
Les autorités d'occupation sioniste ont démoli, ce matin (19|3), trois maisons palestiniennes à Beit Hanina, au nord de Jérusalem, sous le prétexte de la construction sans permis.
Les sources et les témoins oculaires palestiniens de Jérusalem ont déclaré que les bulldozers et les engins de démolition sionistes ont procédé aux premières heures de la matinée a effectuer un raid quartier d’Ashqariyeh dans la ville de Hanina, où les travaux de démolition ont commencé de deux caravanes et des endroits d’élevage de moutons appartenant à la famille de Shadi Samara.
Les sources ont ajouté que les soldats israéliens ont battu un groupe de palestiniens qui s'était rassemblé près du site de démolition, blessant un certain nombre d'entre eux.
De son coté, le Centre de Wadi Hliweh a déclaré dans un communiqué que les bulldozers de l'occupation ont démoli la maison de Badwan Salaima à Wadi El-Dam à Beit Hanina, sous le prétexte de la construction sans permis après moins d'un an de sa construction sur les ruines d’une maison familiale précédente détruite par les forces d'occupation sous le même prétexte.
Les forces d'occupation israéliennes ont démolie en Mai dernier les deux maisons du citoyen Salaima et ses fils dans la ville de Beit Hanina construites sur la terre de la famille depuis 2000, mais la municipalité israélienne a remis un ordre de confiscation de la terre sous le prétexte de «l'intérêt public ». Elle a ensuite démoli les deux maisons et imposé des amendes sur la famille Salaima qu’elle n’a pas pu payer jusqu’à présent.

300 dunums confisqués dans la vallée du Jourdain

Tubas – CPI
Les colons juifs de la colonie de Ruaah ont confisqué plus de 300 dunums agricoles dans la zone de Samra dans la vallée du Jourdain en Cisjordanie occupée.
Le chef du conseil local d’El-Melah et Madareb Aref Daraghmeh a déclaré à " Quds Press " que les colons installent jusqu’à présent à des clôtures sur les terres confisquées dans le domaine de Samra et ont installé 30 toilettes dans la région.
Les colons prétendent que toutes ces procédures ont été effectuées pour une cérémonie dans la région, mais que Daraghmeh a souligné que ce qui se passe sur le terrain est à l'opposé de ces allégations et que l'objectif est de contrôler et de voler les terres et la poursuite des épisodes de confiscation. En trois ans, plus de 100 dunums ont été confisqués.
Ils ont souligné que les terres confisquées appartiennent à plus de 45 familles palestiniennes habitant la vallée du Jourdain, et au cours des dernières années elles ont été empêchées d'investir leurs terres sous prétexte d’exercices militaires dans la région.
Daraghmeh a appelé toutes les autorités compétentes et le gouvernement à assumer sa responsabilité à l'égard de la vallée du Jourdain palestinienne pour l'établissement des projets d'infrastructure et la création de comités populaires pour défendre la vallée du Jourdain qui est devenue " la corbeille à pain de la Palestine ".

Livni : Pas de libération des prisonniers si Abbas ne signe pas l'accord cadre

Jérusalem occupée – CPI
"Israël ne libérera pas le quatrième lot des prisonniers qui étaient prévus d'être libérés à la fin du mois de Mars, sauf si le président de l'AP, Mahmoud Abbas, signe l'accord cadre", a déclaré mardi Tzibi Livni, la ministre israélienne de la justice..
Elle a ajouté : "Les clés de la prison où se trouvent les prisonniers palestiniens sont entre les mains d'Abou Mazen et les décisions qui seront prises dans les prochains jours".
Les déclarations de Livni ont été tenues mardi après-midi lors d'une tournée dans le Néguev occidental occupé.

Des dizaines de soldats israéliens envahissent al-Aqsa

Jérusalem occupée – CPI
Des dizaines de soldats israéliens en uniformes militaires ont fait irruption mercredi dans les esplanades de la mosquée bénie d'el-Aqsa via la porte des Maghrébins, alors qu'un climat de tension extrême règne sur le lieu, au moment où les fidèles et les étudiants d'el-Aqsa répètent le slogan "Allah est le plus grand" pour exprimer leur refus de ces invasions et la profanation de la mosquée.
Environ 100 soldats israéliens accompagnés par un guide sioniste ont envahi les esplanades de la mosquée bénie d'el-Aqsa et ont effectuée une tournée en deux groupes et ont également mis en scène ce qui rassemble à une marche militaire via la porte des Maghrébins jusqu'à la région de la porte de Silsila. Ils ont reçu des explications talmudiques sur le prétendu Temple et ses caractéristiques sous la protection de la police israélienne.
La tournée des soldats israéliens a eu lieu en même temps que l'invasion d'environ 20 colons juifs et 10 agents des services de renseignements de l'occupation dans les bâtiments couverts tels que al-Mousala Marwani et la mosquée Qibli.
Un climat de colère et de tension intense règne sur la mosquée après les invasions israéliennes, alors que les policiers israéliens stationnés aux portes de la mosquée ont confisqué les cartes d'identité des fidèles qui y entrent.

Sud d'Hébron : Un adolescent palestinien abattu par l'occupant

Hébron – CPI
Des sources palestiniennes qui se trouvaient près du lieu ont déclaré que les forces armées occupantes ont directement ouvert le feu sur l'adolescent, le tuant sur le coup, puis les soldats israéliens ont retenu son corps, empêchant toute personne de s'approcher du lieu.
L'adolescent Abou Akr était sur le chemin vers la Palestine occupée en 1948 près du village de Ramadhein situe sur les frontières du Néguev occupé. L'occupation israélienne a prétendu qu'Abou Akr a essayé d'escalader le mur séparateur dans la région de Ramadhein.

Nord de la Bande de Gaza: Vaste campagne d'entraînements pour les forces armées occupantes

Jérusalem occupée – CPI
"Les forces de l'armée de l'occupant israélienne effectueron, aujourd'hui mercredi 19/3, des vastes campagne d'entraînements dans le nord de la Bande de Gaza", a déclaré le journal hébreu "Yediot Ahronot".
Les entrainements militaires auront lieu au nord des Kibboutz situent au nord de la Bande de Gaza avec la participation des avions militaires qui auront un mouvement actif durant la formation, a cité le journal des sources sécuritaires.
"Israël n'acceptera jamais la chute de roquettes de temps en temps sur le sud", a confirmé Benjamin Netanyahi, le Premier ministre israélien, lors du Congrès du Néguev tenu hier soir dans la colonie "Sdérot".
 Il a menacé que ses forces armées répondront violemment aux roquettes lancées à partir de la Bande de Gaza, selon ses allégations, sur le sud de l'Etat hébreu, ajoutant: "nous mènerons une énorme riposte en cas de la nécessité, parce que la sécurité du Néguev est important pour nous exactement comme la sécurité de Gush Dan et Tel-Aviv", selon ses menaces.

Camp de Galzoun: Blessés dans des affrontements avec l'occupation

Ramallah – CPI
Deux jeunes hommes palestiniens ont été blessés avec les balles en caoutchouc, tandis que les dizaines d'autres ont été asphyxiés, le mardi soir 18/3, dans des affrontements éclatés entre les jeunes hommes palestiniens et les soldats de l'occupant israélien à l'entrée du camp de Galzoun au nord de Ramallah dans le centre de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont cité des témoins oculaires que deux jeunes hommes ont été blessés avec les balles en caoutchouc, alors que les dizaines d'autres ont été asphyxiés lors des affrontements éclatés après la fermeture de la route principale menant à la ville de Birah par l'occupant israélien.
"Les soldats israéliens ont occupé les toits des maisons proches de la route principale dans la région de la banlieue de Tarbia près de la colonie de Biet Eil" et ont lancé les bombes du gaz lacrymogène sur le camp", ont-ils ainsi poursuivi.
Ils ont également démontré que les affrontements se sont concentrées dans les alentours du camp et près de l'école de l'UNRWA et aussi sur la route menant à Ramallah.

Cisjordanie: Affrontements et raids à Jénine et Naplouse

Jénine – CPI
Selon notre correspondant, la ville de Jénine a vu de violents affrontements après l'assaut des forces armées occupantes dans la ville, alors que les soldats israéliens ont envahi plusieurs villages dans la province.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes ont envahi la ville, le mercredi à l'aube, et ont commencé à provoquer les citoyens, ce qui a causé le déclanchement de violents qui se sont étendues dans les différentes rues dans la ville de Jénine, où les soldats israéliens ont lancé les bombes du gaz lacrymogène et les balles réelles.
Les sources ont ajouté que les forces armées occupantes ont pénétré dans le camp de Jéninet et Wadi Barquin et ont effectué des ratissages, où les soldats israéliens ont été vus lorsqu'ils surveillaient les maisons des citoyens palestiniens à partir des hautes régions à Jabriyat et la région de Hadaf.
D'autre part, les soldats israéliens ont installé le mercredi matin un barrage militaire à l'entrée du village de Yaboud et ont commencé à perquisitionner les véhicules.
Dans le même contexte, les troupes armées israéliennes ont envahi la nuit dernière le village de Madma au sud de Naplouse et se sont déployées dans les régions encadrant le village.
Les patrouilles de l'occupant israélien se sont stationnées près de la mosquée du village et ont cassé le Supermarché de Sami Qat, en arrêtant et interrogeant plusieurs jeunes hommes.

Construction d’un complexe de colonies énorme à Jérusalem

Nazareth – CPI
Des sources médiatiques hébreu ont révélé que les autorités sionistes vont commencer dans les prochains jours à mettre en œuvre un complexe de colonies vaste sur une zone de 35 hectares à Jérusalem occupée.
Le journal " Maariv " en hébreu a annoncé dans son édition du mercredi (19|3) ​​que ce complexe comprendra deux institutions coloniales sous le nom de «Bibliothèque archéologique » et le « Musée national des antiquités », dans le cadre d’une politique sioniste de judaïsation de la ville sainte.
Le plan de construction prévoit la création d'un bâtiment dans la région " Musées Hill" situé juste à côté de " Musée d'Israël " et supervise le campus de "colline de Ram " à l'Université hébraïque. Le complexe comprendra deux millions d'objets antiques, dont 15.000 pièces de la mer Morte, et l'intérieur sera enrichi par un centre culturel, des jardins, un café et des salles de conférence.
Le journal a souligné que les autorités d'occupation présenteront le complexe au monde entier comme un centre de culture, de science et de recherche et comme étant une partie du complexe  " national israélien ", selon l'article.

Golan: les raids israéliens menacent la sécurité de la région, affirme l'armée syrienne

L'armée syrienne a accusé mercredi Israël de "menacer" la sécurité de du Proche-Orient, après des raids israéliens sur des positions syriennes sur le Golan, qui ont fait un mort et sept blessés. "Nous mettons en garde (Israël) contre les tentatives désespérées incitant à l'escalade et la tension. La répétition de ces actes agressifs menacent la sécurité de la région", a indiqué l'armée dans un communiqué, affirmant qu'une personne a été tuée et sept autres blessées dans ces raids menés par Israël sur la partie syrienne du Golan.
AFP

Israël approuve 186 logements dans des colonies à Jérusalem-Est

Israël a approuvé mercredi la construction de 186 nouveaux logements dans des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est occupée et annexée, a indiqué à l'AFP un conseiller municipal d'opposition.
"Quarante nouveaux logements à Pisgat Zeev et 146 à Har Homa ont été définitivement approuvés", a déclaré le conseiller municipal Pepe Alalou, membre du parti Meretz (gauche).
AFP

INVITATION à Projection du documentaire "L'Oligarchie et le Sionisme"

Dans le cadre de ses actions d'information et de sensibilisation sur la situation en Palestine, le Collectif Réunionnais Palestine Solidarité (CRPS) organise deux projections du documentaire de Béatrice Pignède "L'Oligarchie et le Sionisme", suivies d'un débat.
Qu'est ce que le sionisme ? Un nouvel ordre mondial est il en train de se mettre en place ? Qui nous gouverne réellement ?
C'est à ces questions que le documentaire, riche de témoignages, tentera de répondre.
 
L'entrée sera libre, et vous êtes tous cordialements invités.
Nous vous saurions gré de bien vouloir faire passer l'information. Merci à chacun(e) !
* 29 mars 2014 à 15h00, à St Denis - Médiathèque François Mitterrand.
  04 avril   2014 à 18h00, à St Paul    - Espace culturel Leconte De Lisle. 

Le statu quo entre Israéliens et Palestiniens n'est pas viable selon l'ONU

Une colonie israélienne en Cisjordanie, près de Jérusalem. Photo IRIN/Erica Silverman
18 mars 2014 – Lors d'une réunion au Conseil de sécurité mardi sur la situation au Moyen-Orient, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, a averti que le statu quo n'est pas viable et qu'une solution négociée entre Israéliens et Palestiniens est « la meilleure contribution qui puisse être faite, à ce stade, en faveur de la stabilité régionale ».
« La semaine dernière, à Gaza, nous étions à deux doigts d'une nouvelle crise dans une région déjà volatile », a affirmé M. Feltman en rappelant que les 11 et 13 mars, plus de 70 roquettes ont été tirées sur Israël, lequel a riposté par 15 frappes aériennes. La plupart des tirs ont été revendiqués par le Djihad islamique. « Cela est un rappel de la nécessité d'œuvrer ensemble pour rétablir les perspectives d'une paix régionale durable ».
M. Feltman a réaffirmé la conviction du Secrétaire général de l'ONU que la résolution de la question israélo-palestinienne, sous la forme d'une solution négociée à deux États, est la meilleure contribution qui puisse être faite à ce stade, en faveur de la stabilité régionale.
« Huit mois depuis la reprise des pourparlers entre Israéliens et Palestiniens, nous approchons d'une autre date fatidique », a prévenu le Secrétaire général adjoint. « Les dirigeants des deux parties seront amenés à prendre des décisions difficiles ».
À la fin du mois de juillet 2013, les deux parties se sont retrouvées à la table des négociations sous l'instigation du Secrétaire d'État américain, John Kerry afin de de parvenir d'ici au 29 avril, à un « accord-cadre » qui tracerait les grandes lignes d'un règlement définitif sur les questions liées au « statut final », à savoir les frontières, les colonies de peuplement, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a cité les chiffres du Bureau central des statistiques israélien qui indique que la construction des colonies de peuplement a plus que doublé en 2013 par rapport à 2012, et des projets similaires pourraient selon lui être approuvés à Jérusalem-est.
M. Feltman a insisté sur la nécessité d'améliorer les conditions socioéconomiques pour renforcer le processus politique. Selon les premières estimations, en Cisjordanie et à Gaza, l'activité économique s'est affaiblie en 2013. Le Fonds monétaire international (FMI) fixe seulement à 2,5% le taux de croissance du PIB en 2014, tandis que le taux de chômage a atteint 23,4%, soit le niveau le plus élevé depuis 2010. Le budget de 2014 affiche un déficit de 1,3 milliards de dollars. La fermeture de l'unique centrale électrique de Gaza a pu être évitée à la dernière minute grâce à une contribution de 32 millions de dollars du Qatar.
S'agissant du Liban, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a indiqué que le Gouvernement formé le 15 février dernier attend désormais du Parlement qu'il approuve son programme dont les préparatifs de l'élection présidentielle du 25 mai prochain. M. Feltman s'est déclaré très préoccupé par l'impact du conflit en Syrie sur le Liban et a rappelé aux autorités syriennes l'importance de respecter la souveraineté du Liban qui accueille près d'un million de réfugiés syriens, en manque de protection et d'aide humanitaire.

Netanyahu : Nous répondrons violemment à toute roquette

Jérusalem occupée – CPI
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé de répondre vigoureusement à toute chute d'une roquette palestinienne sur les colonies adjacentes à la Bande de Gaza.
"Israël n'acceptera jamais le tir de roquettes à partir de la Bande de Gaza et répondra douloureusement à toute roquette lancée", a déclaré Netanyahu dans son discours au Congrès du Néguev tenu mardi dans la colonie de Sdérot.
Il a attiré l'allusion sur le fait que son armée a l'intention de cibler tout côté qui sape la sécurité de l'Etat Hébreu.
Netanyahu a ajouté : "Ma politique est claire, il n'y aura pas de roquettes tirées sur le Neguev, nous riposterons à chaque roquette de manière directe et violente", soulignant qu'un climat de calme sans précédent règne depuis une décennie dans le Néguev depuis la dernière guerre.
Il a déclaré que si nécessaire, Israël élargira ses opérations dans ce domaine, en disant: "La sécurité du Néguev est comme la sécurité du Gush Dan".
Netanyahu a fait l'éloge de l'économie de son entité, en disant qu'elle a réussi à dépasser plus de la majorité des économies du monde.

Violence à Gaza : Questions à la Résistance et à l'ennemi

Par Ibrahim al-Amin
Cet article, publié sur Al-Akhbar/anglais le 15 mars 2014, est la traduction de l'article publié sur le site en arabe.
Dans la dernière série d'affrontements entre Israël et les Palestiniens à Gaza, le Jihad Islamique est allé à contre-courant en exerçant de véritables représailles contre les bombardements israéliens continuels. Au vu de son opération "Briser le silence", on se demande : les roquettes frappant Israël étaient-elles un message direct à l'ennemi, ou bien un message à toutes les parties qui restent silencieuses à Gaza et à l'extérieur ?
Violence à Gaza : Questions à la Résistance et à l'ennemi
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une attaque aérienne israélienne sur les tunnels de contre-bande à Rafah, au sud de la Bande de Gaza, le 14 mars 2014 (Photo : AFP-Said Khatib)
Le leader du Jihad Islamique, le docteur Ramadan Abdullah Shalah, a dit que la riposte était une réponse aux agressions israéliennes, et qu'il avisait l'Autorité palestinienne à Ramallah de ne pas s'engager dans un accord vide négocié par les Etats-Unis.
Comme prévu, Shalah n'a pas critiqué les autres factions palestiniennes engagées dans la résistance, ce qui nous interroge sur la véritable position du Hamas. En fait, tous les signes sur le terrain suggèrent que le Jihad Islamique a discuté de l'opération avec le Hamas. Il n'a pas cherché sa permission, mais il a agi avec raison et il a respecté le rôle du Hamas, principal partenaire dans la résistance, et son influence à Gaza. En outre, le Jihad Islamique n'allait pas combattre l'ennemi et entrer en conflit avec les autres factions palestiniennes.
Cependant, le Hamas n'était pas neutre, comme c'est souvent le cas avec les partisans de la "dissociation" dans d'autres parties du monde arabe. Il a adopté une position politique, qu'ont réaffirmé les Brigades Ezzidin al-Qassam ; mais le Hamas est parfaitement conscient que ce n'est pas le bon moment de se lancer une guerre illimitée contre Israël. Le Jihad Islamique reconnait également ce fait, mais la différence entre les deux est que le Hamas n'a pas intérêt à s'impliquer dans un seul round d'affrontements, parce que cela entraînerait une intervention internationale, tandis que le Jihad Islamique peut fonctionner par ses propres moyens.
En fait, le programme politique du Hamas a changé depuis 2011 ; la résistance n'est plus sa priorité absolue. Nous ne suggérons pas que le Hamas a renoncé à la résistance ou qu'il est prêt au règlement, mais le mouvement est en train de payer le prix de la confusion qu'il a créée depuis qu'il a soutenu l'opposition syrienne.
Les actions du Hamas sont toujours une question discutable, mais en tous cas tous les gens raisonnables doivent garder à l'esprit que la résistance reste l'unique moyen de restaurer les droits palestiniens.
Aujourd'hui, nous demandons au Hamas : n'est-ce pas le moment de faire un examen complet, transparent et courageux des trois dernières années ? N'est-ce pas le moment de redessiner une feuille de route qui ne serve que la résistance ?
Israël a intensifié ses attaques sur la résistance dans la Bande de Gaza ces dernières semaines tandis qu'il cherche à saper les mesures prises pour la renforcer. En fait, les responsables de Tel Aviv préfèrent s'engager dans des affrontements dispersés le long de la frontière de Gaza plutôt que de s'engager dans une accalmie que la résistance pourrait exploiter pour creuser des tunnels et fabriquer des mines terrestres. Pendant ce temps, Israël ne semble pas vouloir une guerre à grande échelle. Dans tous les cas, les événements qui se déroulent peuvent s'expliquer par l' "attentisme" adopté par l'ennemi depuis quelques temps maintenant.
Israël a exploité la crise syrienne pour briser les règles du jeu ; il a attaqué des cibles syriennes sans anticiper une réponse du côté syrien. Il a également tenté récemment sa chance au Liban, lorsqu'il a frappé une cible Hezbollah à la frontière libano-syrienne. Cependant, l'ennemi étudie maintenant l'attaque de missiles sur les Hauts du Golan, ainsi que l'attentat à la bombe d'hier qui a visé une patrouille israélienne dans les fermes de Chebaa occupées. Israël étudie tous ces événements comme un message de la résistance au Liban annonçant qu'il refuse tout changement des règles du jeu. Un message doit être répété si nécessaire.
Israël croyait que la Hamas est en "crise" et ne pouvait se permettre un affrontement tout de suite, et il pensait qu'aucune autre faction palestinienne, le Jihad Islamique inclus, ne pourrait répondre. De plus, la crise actuelle entre l'Egypte et le Hamas affecte la Bande de Gaza dans son ensemble, avec la destruction de la plupart des tunnels à la frontière égyptienne et Israël croit qu'il peut tirer avantage de la tension Gaza-Egypte. L'ennemi a même eu recours à la piraterie maritime en bloquant un soi-disant cargo transportant des missiles syriens en route pour Gaza, et il envisage maintenant d'exploiter l'incident comme un moyen d'imposer de nouvelles mesures sur le terrain qui vont au-delà de l'accord de conciliation de 2012.
Toutefois, Israël a été choqué par la réponse du Jihad Islamique, qui n'était même pas proportionnelle à la taille de l'agression israélienne. Tandis que 150 missiles ciblaient les colonies périphériques, Israël a été obligé de réfléchir à deux fois sur sa sous-estimation actuelle de la force palestinienne.
Pour Israël, la réaction du Jihad islamique fut beaucoup plus qu'une réponse de colère. La résistance est prête à s'engager dans une confrontation qui va au-delà de conflits mineurs. Et Israël et autres doivent examiner si la réaction du Jihad Islamique est limité à Gaza ou si elle est liée au mouvement de la résistance dans son ensemble.
Le dernier round à Gaza fut un succès majeur pour la résistance ; il inquiète Israël mais pose aussi encore plus de questions sur le Hamas.
Source : Al Akhbar
Traduction : MR pour ISM
http://www.ism-france.org

Raids aériens israéliens en Syrie après une explosion sur le Golan

L'armée israélienne a mené des raids aériens contre des positions militaires syriennes dans la nuit de mardi à mercredi, quelques heures après une explosion qui a blessé quatre de ses soldats sur le Golan occupé, a indiqué l'armée.
"Tsahal a ciblé plusieurs positions militaires syriennes qui ont servi à mener l'attaque contre les soldats de Tsahal hier", a indiqué l'armée dans un communiqué, précisant que les raids avaient touché une infrastructure d'entraînement de l'armée syrienne, des quartiers généraux militaires et des batteries militaires. 
Quatre soldats israéliens ont été blessés alors qu'ils patrouillaient sur la ligne séparant le territoire capturé par Israël à la Syrie lors de la Guerre des Six Jours en 1967 et annexé par la suite - une annexion non reconnue par la communauté internationale - du territoire syrien.
Il s'agit du plus grave incident pour l'armée israélienne depuis le début du soulèvement contre Bachar el-Assad il y a plus de trois ans.
Israël a imputé la responsabilité de l'explosion au gouvernement de Damas, même si certaines zones de la partie syrienne du plateau sont contrôlées par la rébellion.
Il y a deux semaines, des soldats israéliens ont tiré sur deux membres du Hezbollah au moment où ils tentaient, selon l'armée, de poser une bombe près de la barrière qui sépare le plateau du Golan du territoire syrien.

Israël met en demeure les forces d'Assad de ne pas aider des "agents terroristes"

Israël a prévenu mercredi que le régime du président syrien Bachar al-Assad paierait "un prix élevé" pour son aide aux ennemis d'Israël, après avoir bombardé des cibles syriennes en réponse à une explosion contre des soldats israéliens sur le Golan occupé.
"Nous considérons que le régime d'Assad est responsable de ce qui se passe sur son territoire et s'il continue à coopérer avec les agents terroristes qui cherchent à nuire à l'Etat d'Israël il paiera un prix élevé", a déclaré le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon dans un communiqué.
"Nous ne tolérerons aucune atteinte à notre souveraineté ou toute attaque contre nos soldats et nos citoyens et nous réagirons avec détermination et avec force contre quiconque tente d'agir contre nous, à n'importe quel moment et n'importe où, comme nous l'avons fait cette nuit", a-t-il ajouté.
Les frappes aériennes israéliennes sont intervenues 12 heures après l'explosion d'une bombe sur le Golan occupé, près de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie, qui a blessé quatre soldats israéliens, dont un grièvement.
Un des quatre parachutistes israéliens a été grièvement blessé, selon l'armée.
Les incidents se sont multipliés récemment entre Israël, d'une part, et la Syrie et le Hezbollah d'autre part.

Mesures de sécurité israéliennes drastiques à la frontière avec le Liban

L'armée israélienne a renforcé mercredi ses mesures de sécurité le long de sa frontière avec le Liban et le Golan occupé en Syrie, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Des véhicules blindés israéliens ont été également déployés massivement dans les fermes occupées de Chebaa et les hauteurs du Golan, selon l'ANI. Ce déploiement est accompagné du survol de plusieurs régions libanaises par des drones israéliens.
Les mesures israéliennes surviennent à la suite de l'explosion d'une bombe mardi sur le Golan occupé, blessant quatre soldats israéliens. Un nouvel incident qui fait craindre une escalade militaire entre l'État hébreu et la Syrie.
Israël a d'ailleurs prévenu mercredi que le régime du président syrien Bachar el-Assad paierait "un prix élevé" pour son aide aux ennemis d'Israël, après avoir bombardé des cibles syriennes.
Les incidents se sont multipliés récemment entre l'État hébreu d'une part, la Syrie et le Hezbollah d'autre part. Samedi, des soldats israéliens ont tiré vers plusieurs "suspects" qui s'étaient approchés de la frontière israélo-libanaise. La veille, l'artillerie israélienne avait ouvert le feu contre des positions attribuées par Israël au Hezbollah, dans le sud du Liban, après l'activation d'un engin explosif au passage de soldats israéliens dans une zone frontalière sensible aux confins du Liban et de la Syrie. Le 5 mars, l'armée israélienne avait annoncé avoir tiré sur deux membres du Hezbollah et les avoir blessés, alors qu'ils installaient un engin explosif dans le nord du Golan.

Un Palestinien de 15 ans tué par l'armée israélienne en Cisjordanie

Un Palestinien de 15 ans a été tué par des soldats israéliens mercredi matin près de la barrière de séparation avec Israël, dans le sud de la Cisjordanie, a indiqué une source de sécurité palestinienne à l'AFP.
"Youssef Sami Chawamreh a été tué par l'armée israélienne près de la barrière de séparation, à proximité du village de Ramadine, au sud de Hébron", a précisé cette source.
Une porte-parole militaire israélienne a affirmé à l'AFP que "trois suspects avaient saboté la barrière de sécurité" dans la région de Hébron, situant toutefois l'incident plus au nord.
Des soldats israéliens ont tiré des coups de semonce pour les éloigner avant de "tirer sur les membres inférieurs du principal instigateur", a-t-elle ajouté, précisant qu'il avait été "évacué vers un hôpital israélien où il a succombé à ses blessures".
La région semi-désertique du sud de la Cisjordanie est un point faible de la barrière israélienne encore inachevée, par où des travailleurs clandestins palestiniens tentent souvent de passer pour entrer en Israël.
L'édification de la barrière, baptisée "clôture de sécurité" par Israël et "mur de l'apartheid" par les Palestiniens, a commencé en 2002 à la suite d'une vague d'attentats palestiniens.
Achevée aux deux tiers, elle doit atteindre à terme environ 712 km. Elle se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, dont Jérusalem-Est, selon l'ONU.
La Cour internationale de justice (CIJ) a jugé le 9 juillet 2004 sa construction illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU. 

Sondage: 80% des Juifs s'opposent à l'évacuation des colonies de la Cisjordanie

Nazareth – CPI
Un sondage israélien réalisé par l'institut de l'économie politique "Macro" a montré que plus de 80% de colons juifs s'opposent à l'idée de l'évacuation de leurs domiciles dans le cadre de tout règlement politique avec le côté palestinien contre la compensation financière par le gouvernement israélien.
Selon les résultats du sondage publiés par les sources médiatiques hébraïques 60% des colons juifs non-religieux ont accepté l'idée de l'évacuation des colonies contre une compensation financière, tandis que 87% de colons religieux "Haredim" opposent absolument à cette idée.
Selon les données, un grand taux de Juifs qui s'installent des terres terres palestiniennes en Cisjordanie occupée ont accepté le principe de l'évacuation et l'expulsion, dans le but d'aller à une meilleure autonomie de vie et le recherche de meilleures possibilités d'emploi dans les frontières de l'Etat hébreu.
Elles ont ajouté que 65% de colons croient que les colonies de la Cisjordanie occupée seront sous la souveraineté palestinienne dans le cadre de tout accord politique à l'avenir.

Abou Zouhri nie les allégations sur des attaques préméditées par Hamas contre les prisons égyptiennes

Gaza – CPI
"Les déclarations publiées par le journal égyptien "al-Youm al-Sabea" que le mouvement du Hamas possède un plan visant à attaquer les prisons et les centres de police et certains endroits vitaux en Egypte, confirmant qu'elles ne sont que des allégations mensongères", a déclaré Dr. Sami Abou Zouhri, le porte-parole du mouvement du Hamas.
Abou Zouhri a ainsi souligné dans une déclaré de presse dont notre CPI a obtenu une copie: "Ces déclarations représentent une insulte à l'Egypte avant qu'elles soient attribuées au Hamas, parce qu'elles donnent l'impression que l'Egypte est un Etat fragile et incapable de maintenir sa sécurité".
Le porte-parole du Hamas a confirmé qu'il est nécessaire d'empêcher ces visons aveugles et qui incitent à la haine contre le peuple palestinien, afin de préserver la réputation de l'Egypte.

L’impuissance des snipers de l’occupation face à la pierre des jeunes palestiniens

Ramallah – CPI
L’unité de snipers de l’armée israélienne est l’unité la plus meurtrière de toutes les unités de l’occupation sioniste. Beaucoup en sont témoins. Cette même unité se trouve impuissante face aux jeunes palestiniens qui n’ont que la pierre et le cocktail Molotov utilisés dans les protestations menées quasiment quotidiennement partout en Cisjordanie et dans la sainte ville occupée d’Al-Quds.
Cette unité de snipers est devenue la tête de lance contre toute manifestation palestinienne sortant protester contre l’occupation sioniste, contre ses colons et contre leurs agissements. L’armée de l’occupation sioniste l’utilise de plus en plus contre les manifestants qui jettent des pierres et les bouteilles incendiaires contre ses soldats. Les soldats de cette unité ne se privent pas de blesser et même de tuer les jeunes.

C’est depuis la moitié de l’année dernière 2013 que l’armée israélienne a commencé l’ascension des opérations d’affrontements directs entre les jeunes palestiniens et les forces sionistes d'occupation déployées au niveau des colonies sionistes et sur les lignes séparant les différentes zones des territoires palestiniens.
A souligner que des organisations de la gauche israélienne appellent depuis longtemps l’armée de l’occupation sioniste à arrêter d’avoir recours à une telle unité et à arrêter l’utilisation de balles de type de 0,22 millimètre tirées par le fusil Roger, contre des manifestants civils, étant mortelles.
L’armée de l’occupation sioniste utilise cette unité car elle ne pourrait plus mater les manifestants palestiniens avec les bombes à gaz et les balles en caoutchouc, prétend cette armée.
Les photos montrant des soldats sionistes fuir les jeunes manifestants palestiniens de façon très humiliante ont donné une très mauvaise image de cette armée, disent les médias.
Le rôle de l’unité de snipers
Le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) dit que ladite unité est constituée de deux soldats seulement. L’un d’eux porte des jumelles et donne les coordonnées exactes de la position du manifestant à atteindre à l’autre soldat qui les utilise avec précision.
Ces soldats se cachent derrière leurs masques, de peur d’être reconnus et suivis devant les cours internationales, ayant tiré sans être menacé de mort.

La zone la plus chaude
Le camp de réfugiés palestiniens d’Al-Jalzoune est considéré comme la zone la plus chaude de la Cisjordanie, se trouvant près de la colonie sioniste de Beit Ayel, installée sur les territoires palestiniens en 1978.
Ce camp et la route reliant le camp à la route Naplouse-Ramallah connaissent des affrontements quasi-quotidiens. Et c’est ici que l’armée de l’occupation sioniste utilise l’unité de snipers pour atteindre un maximum de jeunes palestiniens. Des dizaines de jeunes de ce camp ont ainsi été atteints, plus de 80 jeunes.
Les snipers essaient toujours de blesser les jeunes au genou, afin qu’ils perdent le mouvement à vie ou au moins pour plusieurs mois. Mais les jeunes ont trouvé la solution.

Mohammed, 25 ans, dit qu’ils brûlent des dizaines de pneus dont la fumée aveugle les soldats de l’occupation sioniste et leurs jumelles. Les jeunes utilisent des plaques en fer-blanc et des poubelles, dans le même but.
Equilibre des forces !
Par ces agissements mortels, les occupants sionistes veulent dire aux manifestants que le jet de pierres verra une réplique à la balle réelle dans le genou. Ont-ils réussi ?
Notre envoyé dit qu’une intifada non déclarée prend feu en Cisjordanie, une intifada contre l’occupation sioniste et ses colons. Le jet de pierres est en augmentation remarquable, ainsi que les bouteilles incendiaires, jetées contre les voitures et les maisons des colons.
Durant le seul jour de vendredi dernier, des dizaines d’affrontements explosent entre des Palestiniens et les soldats de l’occupation sioniste partout en Cisjordanie. Certaines de ces manifestations sont organisées par les activistes de la résistance populaire. Mais la plupart d’entre elles éclatent de façon spontanée, causées par la colère accumulée chez les jeunes palestiniens contre les colons sionistes et leurs agissements.
Tous les snipers et leurs armes spéciales n’ont pu arrêter les manifestations et les affrontements qui ne cessent de s’élargir. « Ici, c’est le camp d’Al-Jalzoune, les snipers ne nous arrêtent jamais », a fermement dit le jeune Mohammed.