jeudi 26 novembre 2009

Les critiques se poursuivent contre le régim israélien

Téhéran.Irna. 24 Novembre 2009.

L'Allemagne a vivement critiqué lundi le projet de construction de près d'un millier de nouveaux logements pour les Juifs dans la colonie de Gilo, à la périphérie de Jérusalem.

"Les implantations à Jérusalem-Est constituent un obstacle majeur sur le chemin d'un progrès durable dans le processus de paix au Moyen-Orient", a souligné Ulrich Wilhelm, le porte-parole d'Angela Merkel.

Le régime israélien a décidé de construire près de 1.000 nouveaux logements à Jérusalem-est annexée, en pleine polémique sur le contentieux des colonies, une initiative qui suscite de vives critiques de la communauté internationale.

Bâti sur des terres palestiniennes confisquées, le quartier de Gilo, situé près de Bethléem en Cisjordanie, compte plus de 30.000 habitants et fait partie de la ceinture établie par le régime israélien pour renforcer son contrôle sur la ville.

Pour sa part, le quartet pour la paix au Moyen-Orient a appelé également au gel de la colonisation par le régime israélien des territoires occupés palestiniens.

Dans un communiqué, paru lundi sur le site web du ministère russe des Affaires étrangères, la Russie, les Etats-Unis, l’Union européenne et l’ONU, ont fait part de la nécessité de respecter leurs engagements.

Le communiqué appelle aussi le régime israélien à mettre un terme à la destruction des maisons palestiniennes tout en soulignant son inquiétude face aux décisions récentes entreprises par le régime israélien concernant la construction de nouvelles colonies dans la région de Jebal al-Makber et à Jérusalem.

« Une telle démarche ne ferait compliquer davantage le processus de la reprise des négociations bilatérales", déplore le texte.

La présidence de l'Union européenne s'était déclarée "consternée" après l’annonce de la construction de nouvelles colonies.

"La présidence rappelle que les activités de colonisation, de démolition et les expulsions à Jérusalem-est sont illégales au regard du droit international", a affirmé la présidence suédoise de l'UE dans un communiqué rédigé en anglais.

"Ces activités laissent entrevoir également quel sera le résultat des négociations sur le statut final et menacent la viabilité d'une solution comportant deux Etats", a déploré la présidence européenne avant de rappeler que l'UE "n'a jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-est en 1967" par le régime israélien.

La partie orientale de Jérusalem, où vivent quelque 200.000 Israéliens, installés dans une douzaine de nouveaux quartiers ainsi que 270.000 Palestiniens, a été conquise pendant la guerre de juin 1967, puis annexée.

Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.

http://www2.irna.ir/fr/news/view/line-94/0911245416190506.htm

Les prisonniers à Marwan Barghuti : Nous n’accepterons de marché que si tu en fais partie

Ben Caspit, Amit Cohen & Maya Bengal – Maariv

Alors que les médias continuent d’évoquer les prisonniers dont le cas retarde la conclusion d’un accord sur Guilad Shalit, des prisonniers du Hamas de premier plan ont adressé un message au chef du Tanzim emprisonné, Marwan Barghouti : Il n’y aura pas d’accord sans toi.

Barghouti, qui purge actuellement cinq condamnations à perpétuité en Israël, a de son côté adressé un message à la conférence des prisonniers qui se tenait hier à Jéricho : « Il est regrettable que les négociations et les accords sur la libération de prisonniers aient échoué », a-t-il dit avant d’appeler les Palestiniens à boycotter les tribunaux qui font partie, selon lui, du dispositif d’occupation israélien. Il a aussi appelé le peuple palestinien à s’unir et à parvenir à une réconciliation nationale.

Hier une délégation de hauts responsables du Hamas, dirigée par Mahmud a-Zahar et le chef de la branche militaire, Ahmed Jaabri, a rencontré au Caire le médiateur allemand. Etaient également présents des représentants de la direction du Hamas à Damas. Les responsables du Hamas sont ensuite partis pour Damas pour y poursuivre leur concertations. Selon le journal londonien al-Hayat, Ahmed Jaabri, qui mène les négociations face au médiateur, est lui resté au Caire.

Le journal cite une source au Hamas selon laquelle Israël est prêt, pour la première fois, à libérer des prisonniers condamnés à de longues peines de prison. Toutefois, il y a certains prisonniers qu’Israël refuse absolument de libérer, même s’ils sont expulsés vers l’étranger.

Selon les journal, parmi ces prisonniers « non libérables » figurent Ibrahim Hamed et Abdallah Barghouti qui sont responsables de la plupart des attentats-suicides de grande envergure commis durant la deuxième Intifada.

« Les prochaines vingt-quatre heures seront déterminantes quant à la réussite de l’accord. Il y aura des débats, mais on ne pourra éviter de prendre une décision », a déclaré cette source au Hamas.

Selon les médias arabes, la balle se trouve à présent dans le camp du Hamas qui doit décider s’il accepte les conditions israéliennes et l’échange pourrait avoir lieu la semaine prochaine.

Le Premier ministre Netanyahu tentait hier encore de calmer les esprits. « Il n’y a pas encore d’accord et je ne sais pas s’il y en aura un », a-t-il déclaré lors d’une visite au quartier général de la police. Netanyahu a réitéré sa promesse qu’en cas d’accord, il permettrait un débat public et politique au sein du gouvernement. « Nous n’éviterons pas un débat public et n’agirons pas à la dérobée. Nous permettrons aux ministres, et aux Israéliens de manière générale, de débattre du sujet. Pour l’heure cependant, il n’y a pas lieu de décider de ce qui n’a pas été convenu. Il n’y a ni accord ni marché », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi, Binyamin Ben Eliezer, s’est lui montré optimiste : « Mon sentiment est que nous n’avons jamais été aussi proches de la conclusion de l’affaire Shalit ». a-t-il affirmé. Lors d’une conférence de presse conjointe qu’il a tenue hier avec son homologue allemand, Guido Westerwelle, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, a refusé de dire quelle position il adoptera quand l’accord sur Guilad Shalit sera soumis au gouvernement : « Je ne peux m’engager, surtout pas publiquement. Je me prononcerai sur le fond quand je verrai ce qui est en jeu. Chacun des ministres d’Israël Béteinou votera en son âme et conscience. Il s’agit d’une décision qui n’a rien de facile et qui est très personnelle ».

« En tant que commandant d’une armée qui envoie ses soldats effectuer des missions dangereuses, nous faisons tous les efforts pour bien les préparer et les équiper, afin qu’ils rentrent chez eux sains et saufs. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas », a déclaré le chef d’état-major, Gaby Ashkenazi, qui, lors d’une rencontre avec des lycéens à Sdérot, était interrogé sur la politique de l’armée quant à des soldats qui seraient faits prisonniers à l’avenir. « En tant que futures recrues, vous devez savoir que Tsahal n’abandonne pas ses prisonniers et ses blessés. C’est ainsi que nous avons agi par le passé et c’est ce que nous ferons à l’avenir. Il ne sert à rien d’entrer aujourd’hui dans les détails. En tant que commandant de l’armée, celui qui a envoyé Guilad en mission, je vous regarde droit dans les yeux et vous dis que nous ferons tout pour le ramener chez lui et que jusque là, notre mission ne sera pas accomplie ».

http://ambafrance-il.org/spip.php?article7311

Israël Déploie Son Réseau D’Espions Du Shin Bet Dans Des Aéroports Internationaux Violant La Souveraineté Nationale De Pays Dont La France

Non contents d’occuper la Palestine, les Sionistes occupent certains aéroports internationaux, y collectent grâce à leurs réseaux d’espions employés par la compagnie aérienne El Al - au nez et à la barbe des autorités locales - des informations à caractères racistes en violation de la souveraineté nationale des états. Ils opèrent entre autres à New York, Paris, Vienne et Genève

Myriam Abraham
Mercredi 25 Novembre 2009

Methode d'interrogatoire utlisée par le Shin Bet sur les Palestiniens
Methode d'interrogatoire utlisée par le Shin Bet sur les Palestiniens

Les espions israéliens ont-ils infiltré des aéroports internationaux ?

Après enquête, l’Afrique du Sud déporte un officier d’une compagnie israélienne.
L’Afrique du Sud a déporté un officier de l’air israélien la semaine dernière soupçonnant la police secrète israélienne, le Shin Bet, d’avoir infiltré l’aéroport international de Johannesburg afin de collecter des informations sur des citoyens sud africains, particulièrement des voyageurs noirs et musulmans.
Cette action du gouvernement sud africain fait suite à une enquête menée par une TV locale montrant un reporter interrogé (en caméra cachée) illégalement par un officier d’El Al, la compagnie aérienne nationale israélienne, dans une zone publique de l’aéroport ORT Tambo de Johannesburg.
Le programme TV montrait aussi un témoignage de Jonathan Garb, un ancien garde d’El Al, qui a affirmé que la compagnie aérienne sert de couverture pour le Shin Bet en Afrique du Sud depuis de nombreuses années.
Sur la partie de l’enquête en caméra cachée montrant l’interrogatoire du reporter il a fait ces commentaires :
« voilà des services secrets opérant au dessus des lois de l’Afrique du Sud. Nous jetons un voile sur les yeux de tous. Nous faisons totalement ce que nous voulons. Les autorités locales ne savent pas ce que nous faisons. »
On dit que le ministère des affaires étrangères israélien a envoyé en Afrique du Sud une équipe pour essayer d’enrayer une crise diplomatique après que le gouvernement de Johannesburg ait menacé de déporter tout le personnel de sécurité d’El Al.
Les accusations de Mr Garb ont été confirmées par l’enquête réalisée par le contrôleur des compagnies privées de sécurité d’Afrique du Sud.
Elles ont également été confirmées par des groupes de protection des droits de l’homme en Israël, qui ont rapporté que du personnel de sécurité israélien avaient fait du profiling sur une base raciste dans de nombreux aéroports partout dans le monde, apparemment sans que les autorités locales ne le sachent.
Depuis Août, l’inquiétude sur les activités du personnel d’El Al s’est accrue quand un programme TV connu menant des enquêtes, « Carte Blanche », a opéré en caméra cachée pour vérifier les accusations de Mr Garb.
Un officier d’El Al a été filmé en caméra caché dans le hall de départ affirmant appartenir à la «sécurité de l’aéroport » et demandant que le reporter(incognito) lui remette son passeport ou sa carte d’identité dans le cadre de « réglementation aéroportuaires ». Quand le reporter a protesté qu’il ne prenait aucun vol mais attendait un ami, le directeur de la sécurité d’El Al, identifié comme s’appelant Golan Rice, est arrivé pour l’interroger plus avant. Mr Rice l’a alors prévenu qu’il se trouvait dans une zone à accès limité et qu’il devait partir.
Mr Garb dans l’émission TV a fait ces commentaires : « ce à quoi nous sommes formés c’est à chercher la menace immédiate – le type musulman. On peut penser que c’est un kamikaze, qu’il collecte des informations. Ce qui est fou c’est que nous faisons du profiling de personne sur une base raciale, ethnique et même sur des bases religieuses… C’est ce que nous faisons. »
Mr Garb, et deux employés qui ont été licenciés ont dit au média sud africain que les agents du Shin Bet détenaient de manière routinière des passagers musulmans et noirs, une affirmation qui a provoqué une controverse dans une société qui souffre encore de l’héritage de décennies d’apartheid.
Les individus suspects sont détenus dans une pièce annexe selon ce qu’ont dit les anciens employés d’El Al, où ils sont interrogés souvent sur des questions qui n’ont rien à voir avec la sécurité de l’aéroport, et peuvent être soumis à des fouilles à nu tandis que leurs bagages sont mis à part. Des fouilles clandestines de leurs affaires personnelles et de leurs ordinateurs portables sont également effectuées pour récupérer des documents utiles et des informations.
Tout ceci est fait en violation de la loi d’Afrique du Sud, qui n’autorise que la police, les forces armées et le personnel sélectionnés par le ministre des transports à effectuer des fouilles.
Les anciens employés ont aussi accusés El Al de faire passer clandestinement des armes – pour lesquelles une licence a été obtenue par l’ambassade israélienne locale – dans l’aéroport pour les agents secrets
Mr Garb a parlé publiquement après avoir été congédié suite à une campagne qu’il a menée pour améliorer les salaires et la couverture médicale des employés d’El Al.
Juif sud africain, il a dit que qu’il « avait été recruté il y a 19 ans par le Shin Bet. On nous a entraîné dans un camp secret ( en Israël) où ils forment les forces spéciales israéliennes et ils vous entraînent à utiliser des pistolets à main, des mitraillettes et au combat sans arme ».
Il a dit qu’il avait été assigné à « la sécurité armée » au début des années 90. «La sécurité armée opère clandestinement portant une arme, une arme à main et à cette époque, cela semble fou, mais nous portions des valises Samsonites avec une mitraillette Uzi dedans »
Mr Garb affirma avoir fait le profiling de 40 000 personnes pour Israël durant ces dernières 20 années, dont récemment celui de Virginia Tilley, une experte sur le Moyen Orient, qui est également à la tête de la recherche du Conseil de Recherche en Sciences Humaines de l’Afrique du Sud. Cette boîte à penser a récemment publié un rapport accusant Israël d’Apartheid et de colonialisme dans les territoires palestiniens.
« Il avait été décidé qu’elle serait soumise à un contrôle des plus durs à cause de ses connections » a dit Mr Garb.
Ms Tilley a confirmé qu’elle avait été détenue à l’aéroport par du personnel d’El Al et séparée de ses bagages. Mr Garb a dit que pendant ce temps là un agent « a photographié tous ses documents et puis il les a fait suivre à Israël » - Mr Garb pense que c’est pour que le Shin Bet les utilise.
Les responsables israéliens ont tous refusé de faire des commentaires sur ces accusations. Une lettre montrée par Mr Garb – signée par Roz Bukris, la directrice général e d’El Al en Afrique du Sud – suggère qu’il a été employé par le Shin Bet plutôt que par la compagnie aérienne. Ms Bukris, selon le programme, a refusé de confirmer ou infirmer la validité de la lettre.
L’ambassade d’Israël en Afrique du Sud s’est refusée à discuter de la preuve qu’elle plutôt qu’El Al avait demandé une licence pour les armes fournis aux directeurs de la sécurité de la compagnie aérienne. Interrogé la semaine dernière par Ynet, le plus important site d’information israélien, sur la déportation de l’officier de la compagnie, Yossi Levy, un porte parole du ministère des affaires étrangères israélien a dit qu’il ne pouvait pas «faire de commentaire sur des questions de sécurité».
Un rapport publié en 2007 par deux organisations des droits de l’homme israéliennes, l’Association pour les Droits de l’Homme basée à Nazareth et le Centre contre le Racisme, ont trouvé que le personnel de la compagnie aérienne israélienne utilisait un profiling raciste dans la plupart des grands aéroports partout dans le monde, les passagers arabes et musulmans subissant un traitement discriminant et dégradant en violation à la fois de la loi internationale et des lois du pays hôte.
« Notre recherche a montré que les vérifications faites par El Al dans des aéroports étrangers portaient tous l’empreinte des interrogatoires du Shin Bet » a dit Mohammed Zeidan, le directeur d’ l’Association des Droits de l’Homme. « Habituellement les questions portent moins sur la sécurité du vol et cible plus la collecte d’information sur les activités politiques ou les sympathies des passagers. »
Les groupes de défense des droits de l’homme ont contacté 4 aéroports internationaux – à New York, Paris, Vienne et Genève – où des passagers ont dit qu’ils avaient subi un traitement discriminatoire, pour demander sous quelle autorité les services de sécurité israéliens opéraient . Les deux premiers aéroports ont refusé de répondre tandis que Vienne et Genève ont dit que ce n’était pas possible de contrôler les pratiques d’El Al.
«C’est stupéfiant que ces pays ne fassent aucun effort pour superviser les actions du personnel de sécurité israélien présent sur leur territoire, particulièrement aux vues des procédures discriminatoires et humiliantes qu’il applique » déclarait le rapport.

Jonathan Cook – 23/11/09 – www.counterpunch.org

Jonathan Cook est écrivain et journaliste basé à Nazareth. Ses derniers livres : “Israel and the Clash of Civilisations: Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East” (Pluto Press) et “Disappearing Palestine: Israel's Experiments in Human Despair” (Zed Books). Son site web www.jkcook.net.

Information complémentaire sur le Shin Bet

Egalement connu sous le nom de General Security Services ou Shabak, c’est en principe un organisation de sécurité intérieure. Elle est connue comme étant responsable des opérations clandestines contre les Palestiniens et dirige tout un réseau d’informateurs palestiniens souvent forcés de collaborer. Elle joue un rôle majeur dans les assassinats contre des militants palestiniens, les arrestations et détentions arbitraires, la torture contre les prisonniers palestiniens y compris des enfants et des femmes.
Cette agence possède trois départements opérationnels agissant sur une base raciste :
Un département des affaires arabes responsable des opérations contre la résistance palestinienne avec un détachement d’agents clandestins connus sous le nom de Mista’arvim (maraudeurs) opérant souvent déguisés en Palestiniens.
Un département des affaires non arabes anciennement divisé en sections communistes et anti communistes opérant contre les autres pays notamment en infiltrant les services secrets étrangers et les missions diplomatiques étrangères en Israël.
Le département de sécurité et protection responsable de la protection des bâtiments du gouvernement israélien, des ambassades, des industries de la défense, des installations scientifiques, des zone industrielles et de la compagnie aérienne nationale (El Al).
Selon des experts de la sécurité israélienne, le Shin Bet emploie un grand nombre de personnes parlant l’arabe, capables de se faire passer pour des Palestiniens, et qui se déplacent librement en Cisjordanie.
La réputation du Shin Bet - comme celle de sa sœur jumelle le Mossad plus tournée vers les opérations clandestines d’espionnage mais aussi d’assassinats ciblés à l’étranger – a beaucoup souffert ces dernières décennies.
En 1984, deux Palestiniens responsables d’un détournement de bus ont été battus à mort, l’affaire étant connue sous le nom de l’affaire du Bus 300. Une enquête gouvernementale menée plus tard a révélé que le chef du Shin Bet de l’époque, Avraham Shalom, avait donné l’ordre de les assassiner et ensuite tenter d’étouffer l’affaire.
Mais ce sont surtout les méthodes d’interrogatoire du Shin Bet, en fait des actes de torture, provoquant selon des organisations de défense des droits de l’homme la mort de prisonniers palestiniens où les laissant handicapés à vie, qui ont donné au Shin Bet une terrible réputation.
Laisser opérer librement les agents du Shin Bet - El Al servant de couverture - sur le territoire national revient à cautionner ces pratiques. Il est grand temps de libérer le territoire français de ces racistes, qui violent la souveraineté nationale et ont des pratiques condamnables par les lois du pays.

http://www.planetenonviolence.org http://www.planetenonviolence.org

Les Arabes contre Israël : faiblesse ou complicité ?

mercredi 25 novembre 2009 - 13h:13

Abdallah Al-Achaal - Al-Ahram/hebdo

Est-ce que les Arabes se sentent vraiment impuissants face à la férocité d’Israël qui a annoncé la liquidation de la cause palestinienne ? Ou bien existe-t-il une complicité implicite entre les Arabes et Israël à propos de cette question ? Ou peut-être que les Arabes ne ressentent pas l’importance de faire face à Israël tant que celui-ci ne vise que la Palestine, et chaque Etat doit donc faire de son mieux pour ne pas connaître le même destin ?

(JPG)Pour répondre franchement à ces questions, il faut d’abord faire trois suppositions. Premièrement, supposons que les Arabes veulent réellement sauver la Palestine et Jérusalem qui a été judaïsée par la force, au su et au vu du monde entier, en défiant les sentiments de plus d’un milliard de musulmans. Mais ils n’ont pas eu la force de réaliser leur objectif, que ce soit à cause des pressions américaines, ou de la faiblesse des sentiments d’enthousiasme envers Jérusalem et la Palestine, ou bien à cause du conflit entre le Fatah et le Hamas. En effet, Israël a trouvé dans le monde arabe avec ses régimes actuels et le monde islamique, avec sa structure perturbée, une occasion propice pour poursuivre le projet sioniste. La première supposition se base donc sur le principe que le monde arabe et islamique est parfaitement conscient du danger de la phase actuelle et de la force d’Israël, mais il est atteint d’un mal intérieur qui l’empêche de bouger. Si cette supposition s’avère vraie, pourquoi les gouvernements arabes et islamiques ne laissent-ils pas leurs peuples organiser leurs rangs afin de faire face à Israël ? Ou bien les forces désirant entrer dans cette lutte sont les forces islamiques et Israël a menacé les gouvernements arabes et islamiques d’être ses premières victimes s’ils libéraient les mains de ces forces. C’est ainsi que si ces forces s’activent contre Israël à travers les frontières des Etats limitrophes, ceux-ci seront exposés aux menaces israéliennes et peut-être même à l’éventualité du renversement des régimes fragiles actuels, qui ne pourront pas résister face à la ruse et aux complots du Mossad.

Concernant le conflit entre la région et le projet sioniste, en tant qu’un conflit éternel et fatal comme l’assure Netanyahu, est-ce que les régimes arabes comptent encore sur la générosité d’Israël ? Pourquoi ces régimes ne prennent-ils pas l’initiative de lancer des programmes de réforme sérieux visant à restructurer leurs sociétés afin de les préparer à l’affrontement historique et fatal ? Et ce au lieu de les affaiblir de plus en plus, en attente d’un nouveau Saladin qui ne viendra pas sans ses soldats, c’est-à-dire sans des sociétés prêtes à faire la guerre avec lui.

La seconde supposition est que les gouvernements arabes et islamiques sont parfaitement conscients du danger sioniste, mais ils ne savent pas comment faire pour affronter ce danger. C’est la supposition la plus facile et sa solution est aussi facile. Et ce, par un arsenal de pas et de procédures diplomatiques et juridiques immédiats à la hauteur du projet sioniste dans sa phase actuelle. En plus de plans visant à développer et à renforcer les sociétés arabes et islamiques pour qu’elles puissent accomplir cet affrontement final par tous les moyens.

Et puisque nous n’avons aucune confiance en la volonté des leaders arabes d’entrer en action, il peut paraître inutile de répéter ce qui doit être fait pour répondre à l’humiliation israélienne. Bref, Israël est en effet une entité illégale et ses actes criminels, au moins à Gaza, ont provoqué le monde entier. La moindre des choses qu’il fallait c’était un soutien arabe à la tendance occidentale croissante contre Israël et l’élaboration d’un plan d’action contre Israël au niveau diplomatique et au niveau des Nations-Unies.

La troisième supposition est qu’il y a une certaine forme de complicité arabe et islamique avec Israël, sous prétexte que la perte de Jérusalem et de la Palestine est un fait accompli et qu’il est impossible de les protéger face à un projet en application depuis de longues décennies. Il vaut donc mieux laisser cette proie à l’ennemi pour protéger les autres patries arabes. La Palestine est donc l’offrande offerte à Israël. Cette logique est la même que celle qui avait été suivie par l’Angleterre et la France face à Hitler, connu sous le nom de politique d’accalmie et qui a ouvert la porte devant le leader nazi pour envahir toute l’Europe et déclencher la Seconde guerre mondiale. En réalité, tous les indices poussent à croire que cette complicité existe vraiment, qu’elle soit directe par un accord ou sous forme de silence et d’impuissance face aux actes israéliens. Pour dire vrai, cette complicité va totalement à l’encontre des sentiments des peuples arabes et islamiques qui s’attendent à ce que leurs dirigeants aient leurs mêmes sentiments et soient au premier rang de défense de l’identité et des droits arabes. En réalité, nous ne voulons pas croire à l’existence de n’importe quelle forme de complicité et préférons expliquer cet état de léthargie par l’impuissance de faire face à la situation. Or, des indices clairs et nets nous poussent à penser que cette complicité existe effectivement.

Si ceci est vrai, l’espoir de faire face au projet sioniste avec l’approbation des gouvernements arabes et islamiques n’est que pure illusion et il faut penser à d’autres solutions. Or, il faut savoir que le projet sioniste vise toute la nation arabe sans aucune exception. L’hégémonie sioniste commence par tuer le sentiment de dignité avant d’envahir les Etats à travers leurs frontières.

Al-Ahram/hebdo - Semaine du 25 novembre au 1er décembre 2009, numéro 794 (Opinion)

C’est le cœur lourd que B’Tselem marque son vingtième anniversaire

mercredi 25 novembre 2009 - 06h:27

B’Tselem

C’est le cœur lourd que B’Tselem marque son vingtième anniversaire : près de 8 900 Israéliens et Palestiniens ont été tués dans le conflit.

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Aujourd’hui (dimanche 22 novembre), le groupe israélien B’Tselem, pour la défense des droits humains, commémore ses vingt ans depuis sa création en diffusant des données chiffrées réunies par l’organisation de 1989 à 2009. Cette période recouvre les principaux évènements de la Première Intifada palestinienne, la période d’Oslo et la Deuxième Intifada, ainsi que la dernière opération militaire contre la bande de Gaza (Plomb durci). La directrice exécutive de B’Tselem, Jessica Montell, a déclaré, « Cette projection sur 20 ans nous laisse le cœur lourd, essentiellement en raison de la violation constante des droits à la vie des Palestiniens et des Israéliens qui résulte du conflit. Cependant, nous pouvons aussi noter plusieurs réussites pour les droits humains : par exemple, il y a vingt ans, des milliers de Palestiniens étaient méthodiquement et régulièrement torturés lors des enquêtes. Grâce à l’action de toute la communauté défendant les droits humains, dont B’Tselem, cette torture s’est arrêtée ».

Les victimes

Les forces de sécurité israéliennes ont tué 7 398 Palestiniens en Israël et dans les Territoires occupées durant les vingt dernières années, parmi lesquels au moins 1 537 mineurs. L’année où il y eut le plus grand nombre de victimes palestiniennes fut 2009 : 1 033 personnes tuées, dont 315 mineurs. La plupart furent tuées à Gaza durant l’opération Plomb durci. 1999 a connu le seuil le plus bas en victimes palestiniennes (8 personnes tuées). Le site de B’Tselem présente la ventilation des victimes depuis septembre 2000, en fonction de leur participation aux hostilités ainsi que d’autres critères.

Au cours de ces vingt dernières années, les Palestiniens ont tué 1 483 Israéliens, dont 139 mineurs. Parmi eux, 488 étaient membres des forces de sécurité et 995 des civils, tués lors d’attaques palestiniennes en Israël et dans les Territoires occupés. L’année du plus grand nombre de victimes israéliennes est 2002 ; 420 personnes ont été tuées comprenant 269 civils, dont 47 mineurs et 151 membres des forces de sécurité. C’est aussi 1999 l’année avec le nombre le plus bas de victimes israéliennes, à savoir 4.

Les démolitions de maisons

Israël a démoli au moins 4 300 maisons dans les Territoires occupés de 1989 à 2009, soit pour avoir été construites sans permis, soit comme punition. Ce nombre n’inclut pas les destructions de biens pendant les opérations militaires. Dans ce type de démolitions, il faut compter les 3 540 maisons démolies pendant la seule opération Plomb durci, et une estimation de 2 700 maisons démolies pendant les incursions militaires antérieures dans la bande de Gaza.

La détention administrative

En novembre 1989, 1 794 Palestiniens étaient gardés par Israël en détention administrative, une détention sans procès. Aujourd’hui, le nombre de détentions administratives est de 335. Le nombre le plus bas fut enregistré en décembre 2000. Le nombre le plus élevé de ces détenus sans procès au cours de la Deuxième Intifada fut de 1 007, en janvier 2003.

Les colonies

Les deux dernières décennies ont connu une augmentation importante du nombre d’Israéliens vivant au-delà de la Ligne verte (ligne d’armistice de 1949). En 1989, la population des colonies était de 69 800 Israéliens en Cisjordanie (hors Jérusalem-Est) et de 118 100 à Jérusalem-Est. Aujourd’hui, plus de 300 000 Israéliens vivent en Cisjordanie et environ 190 000 à Jérusalem-Est.

22 novembre 2009 - B’Tselem - photo : AP/Morenatti - traduction : JPP

Le sionisme : un rêve pour antisémites

mercredi 25 novembre 2009 - 06h:18

John Whitbeck
Al Ahram Weekly

Le soutien occidental à Israël ne couvre-t-il pas tout simplement un profond antisémitisme qui préfère maintenir les juifs à distance au Moyen-Orient, interroge John Whitbeck ?

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Colonie juive de Karmei Tzur, Cisjordanie sous occupation - la laideur et la brutalité qui s’expriment dans l’architecture de ces implantations coloniales sont la meilleure preuve du caractère irrémédiablement endogène de l’implantation sioniste en Palestine.

Dans une analyse publiée dans « The Arab News » [Jeddah] le 17 octobre, le journaliste britannique Neil Berry met le doigt sur une réalité rarement mentionnée dans les milieux policés : que le sionisme est et a toujours été un rêve antisémite devenu réalité, en donnant l’espoir que les juifs de son propre pays puissent être incités à partir et à s’établir ailleurs.

Berry écrit : « L’homme d’Etat de l’empire britannique A.J Balfour, qui a donné son nom à la déclaration, était un farouche défenseur de l’acte de 1905 pour les étrangers [Alien Act], qui avait été précisément conçu pour refouler de Grande-Bretagne les juifs qui fuyaient les persécutions dans la Russie tsariste. Il y a un siècle, les juifs immigrés étaient considérés par un grand nombre, à la façon dont le sont les musulmans aujourd’hui, comme des intrus amenant une subversion qui menaçait le mode de vie britannique... Le sionisme et l’antisémitisme sont devenus inextricablement liés. »

Citant un fait mieux connu, et à la grande honte des États occidentaux, Berry poursuit : « Au lendemain du massacre par les nazis d’environ six millions de juifs pendant la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis, l’Australie et le Canada - négligeant les requêtes de pays arabes pour que la question des juifs déplacés soit traitée comme de la responsabilité du monde entier - ont refusé d’assouplir leurs restrictions à l’immigration, s’assurant de ce fait que la grande majorité de ces déplacés iraient en Palestine, quoique beaucoup auraient préféré s’établir ailleurs... C’est avec une grande perspicacité que Herzl avait prévu que l’antisémitisme s’affirmerait comme le plus grand allié du sionisme. »

Les gouvernements occidentaux qui ne sont pas aujourd’hui anti-sémites devraient - plutôt que faire sombrer la justice, la décence humaine et le droit international dans une expérimentation raciste, suprématiste et colonialiste (et s’attirant de ce fait la haine d’une grande partie de l’humanité) - ouvrir leurs portes à tous les juifs israéliens qui pourraient souhaiter construire une nouvelle et meilleure vie pour eux-mêmes et leurs enfants, avec moins d’injustice et moins d’insécurité, en rentrant à leurs pays d’origine ou en émigrant vers d’autres pays de leur choix qui leur offriraient des droits immédiates de résidence, une aide généreuse à un reclassement et un accès rapide à la citoyenneté (s’ils ne l’ont pas déjà).

De telles « lois du retour » seraient profondément philo-sémitiques, pro-juives et — oui — anti-sionistes. Elles refléteraient une reconnaissance morale, éthique et intéressée que le sionisme, comme certaines autres « doctrines » du 20ème siècle qui a par le passé ont capté l’imagination de millions d’individus, était une idée tragiquement mauvaise, pas simplement à cause de tous les innocents saisis en route et piétinés mais également pour ceux qui l’ont adoptée. C’est une vue de l’esprit qui est indéfendable et qui ne mérite aucun soutien, et qui a déjà causé (et qui continuera à causer, si rien n’est fait contre) de graves problèmes pour l’Ouest et pour ses relations avec le reste du monde.

Les États occidentaux aiment recommander « des mesures de mise en confiance » de la part Israéliens, des Palestiniens et d’autres pays Arabes sans jamais rien offrir eux-mêmes. Une initiative multinationale pour résoudre enfin la question les fautes de l’occident contre les juifs en les accueillant pour les reclasser dans les États Occidentaux constituerait une mesure de mise en confiance énormément constructive qui serait presque universellement approuvée et devrait, logiquement, être uniquement mal considérée par les antisémites ou les sionistes, ou les deux à la fois.

Dans le pays qui, jusqu’en 1948, était appelé Palestine, la démocratie et l’égalité des droits dans un Etat unitaire, associés à la liberté de choix (avec des possibilités très intéressantes et généreusement fournies pour une réinstallation) pour ceux qui préféreraient ne pas vivre dans un tel Etat, offriraient un espoir bien plus grand pour la paix au Moyen-Orient que le recyclage cynique et sans fin d’une partition à base de « processus de paix » qui est maintenant largement reconnue comme une fraude et comme une farce et qui, même si elle « réussissait », ne ferait que légitimer , récompenser et perpétuer le nettoyage ethnique, le racisme et l’apartheid. Ce serait tout sauf une recette pour une paix durable, et encore moins une quelconque mesure de la justice.

Si les hommes politiques occidentaux se souciaient plus sur du bien-être et du bonheur des juifs au niveau individuel qu’ils ne le font pour l’argent et l’influence d’une minorité de sionistes riches et puissants (dont la plupart vivent confortablement et en toute sécurité loin du Moyen-Orient), alors la démocratie, l’égalité des droits et la liberté de choix, tous les principes devant auxquels les États occidentaux affichent une dévotion, pourraient réellement s’imposer en « Terre Sainte ». Les hommes politiques étant ce qu’ils sont, la société civile devra prendre l’initiative de délégitimer le sionisme tout en montrant la voie vers un avenir meilleur pour tous les intéressés.

17 novembre 2009 - Al Ahram Weekly - Vous pouvez consulter cet article à :

http://weekly.ahram.org.eg/2009/971...
Traduction : Nazem

Les USA espèrent une relance du processus de paix après l'offre israélienne

25/11/2009

Les Etats-Unis espèrent que l'offre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de suspendre partiellement la colonisation pendant dix mois en Cisjordanie permettra une relance du processus de paix, a dit un responsable américain sous couvert d'anonymat.

"Nous espérons que (la proposition israélienne) mènera à une relance" du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, a indiqué ce responsable.

Ce responsable a fait part de ses espoirs tout en insistant sur le fait que l'administration Obama n'avait "pas changé" de philosophie sur la question et qu'elle attendait toujours que le développement des colonies cesse complètement à la fois en Cisjordanie et à Jérusalem-est.

Plus tôt mercredi, Netanyahu avait proposé une suspension partielle de la colonisation pendant dix mois en Cisjordanie, dans le but de relancer les pourparlers sur la paix.

L'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell, doit se rendre à une conférence de presse mercredi à la mi-journée à Washington pour évoquer les implications pour le processus de paix de l'annonce de M. Netanyahu.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=112860&language=fr

"Le Hezbollah a les mains libres et la prochaine guerre atteindra toute Israël"

25/11/2009

Le ministre de la défense israélien Ehud Barack a exprimé le refus d'"Israël" de la participation du Hezbollah au gouvernement libanais, imputant à ce gouvernement la responsabilité de toute attaque dans l'avenir.

Barack a déclaré lors d'une tournée au nord de la Palestine occupée, qu'il "n'acceptera pas de formule gouvernementale qui intègre une milice armée dans un pays membre des nations unies", ajoutant que "non seulement le Hezbollah sera responsable de toute attaque contre Israël, mais aussi le gouvernement libanais".

Le responsable israélien a assuré que le Hezbollah a amplement renforcé son arsenal en missiles depuis la guerre de juillet 2006.

"Le Hezbollah a commencé la guerre de juillet 2006 avec 14.000 missiles, et aujourd'hui il détient 40.000 plus explosifs et de plus longue portée", a-t-souligné.

Et de terminer, "le Hezbollah a les mains libres au Liban, mais il a décidé de ne pas attaquer Israël en cette période, de peur d'une forte riposte".

Toutefois, ces propos confiants et décisifs ont été contredits par son adjoint Mitan Felnaë qui n'a pas caché sa peur quant à la prochaine guerre avec le Liban.

"Au cas du déclenchement d'une nouvelle guerre, les combats ne seront pas limités à la frontière du nord, mais partout en Israël. La prochaine guerre ne concernera pas seulement le front militaire, comme lors de la guerre de 1973, mais elle visera aussi tous les habitants civils", a-t-il averti, estimant que "la meilleure guerre est celle qui n'a pas lieu".

Felnaë a par ailleurs fustigé la décision du gouvernement israélien de réduire le budget des colonies frontalières avec le Liban, ce qui aura des effets négatifs sur les préparatifs pour la guerre, ajoutant que "ces colonies sont situées près de la frontière, donc, ce sont elles qui déterminent la face d'Israël devant les autres".

Même son de cloche chez le chef d'Etat major israélien Gabi Ashkenazy qui a mis en garde des renforcements permanents de l'arsenal militaire du Hezbollah. "Il ne faut pas se faire des illusions, il est vrai que nous passons par une période de calme sans précédent, mais le Hezbollah renforce tout le temps ses capacités militaires", a-t-il reconnu.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=112720&language=fr

Barghouti: les négociations et les accords de l'autorité avec l'occupation n'ont pas pu nous libérer

[ 25/11/2009 - 11:28 ]
Cisjordanie - CPI

Le membre du comité exécutif du mouvement du Fatah, le captif Marwan Al Barghouti a affirmé que tous les accords et négociations de l'autorité palestinienne avec l'occupation israélienne n'ont pas pu aboutir à la libération des captifs palestiniens des prisons sionistes.

Al Barghouti a souligné dans sa lettre adressée au congrès des captifs qui s'est tenu à Ariha, le mardi 24/11, en disant :"nous sommes des victimes de ces négociations défaitistes, et nous souffrons dans les prisons sionistes, où la plupart des captifs ont passé plus de 32 ans".

Le leader du Fatah a confirmé que les prisons sionistes abritent des centaines de détenus palestiniens très malades dont des enfants, des femmes, sans aucun soin digne, au moment où des centaines n'ont pas encore été jugés et souffrent sans aucune accusation.

Al Barghouti s'est pris fortement contre les tribunaux, cours militaires et civils sionistes qui privent les palestiniens de leurs droits légaux, en appelant à boycotter ces tribunaux et adopter une stratégie palestinienne unifiée qui refuse les jugements de l'occupation qui s'appuient sur des projets et crimes sionistes sauvages.

L'armée de l'occupation poursuit ses manœuvres dans les territoires palestiniens occupés en 1948

[ 25/11/2009 - 11:03 ]
Al-Qods occupée – CPI

L'armée de l'occupation israélienne poursuit ses entraînements militaires non-annoncées dans les villes et villages arabes, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

La députée du rassemblement national démocratique, Hanine Zou'bi, a appelé le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, à enquêter sur les nouvelles concernant les entraînements militaires sionistes, à al-Tairah, dans la région d'al-Mouthalath.

Elle a affirmé que l'armée occupante transforme les villes et villages arabes à une cour de guerre pour ses exercices, en ignorant la sécurité et la vie des citoyens arabes, tout en annonçant le refus à entraînements sionistes dans les alentours des villes arabes.

Zou'bi a appelé le gouvernement sioniste à cesser le racisme contre les municipalités arabes au lieu de les transformer à des cours de batailles.

L'occupation décide de démolir 53 maisons palestiniennes

[ 25/11/2009 - 17:30 ]
Al-Qods occupée – CPI

"Les habitants de 53 logements résidentiels vivent un état d'inquiétude après la décision des autorités de l'occupation de démolir leurs maisons, sous prétexte qu'elles ont été construites sans permission, en causant l'expulsion de 207 Palestiniens dont 117 enfants", a dit l'organisation d'al-Maqdissi.

L'organisation a souligné, le mercredi 25/11, dans un communiqué, qu'elle a effectué une tournée dans la région, en registrant la souffrance des habitants qui ont exprimé leur crainte, et surtout que la majorité de ces familles n'ont pas d'autres abris que leurs maisons.

Elle a dit que le tribunal de l'occupation dans la ville occupée d'al-Qods a imposé des amendes de 3 millions de Shekels contre ces familles.

L'organisation a déclaré que la municipalité de l'occupation, à al-Qods, refuse toutes les demandes présentées par les familles palestiniennes pour obtenir des permissions de construction, et que la municipalité a accepté dernièrement un projet sioniste pour construire 110 unités coloniales dans la colonie proche de la montagne d'al Moukaber.

Une nouvelle guerre israélienne, une réalité ou une simple menace en l’air ?

[ 26/11/2009 - 03:30 ]
Gaza – CPI

Les avis sont mitigés envers les nouvelles menaces proférées contre la bande de Gaza par des personnalités politiques et militaires israéliennes. Des analystes disent qu’en effet, les Israéliens préparent le terrain et l’opinion publique internationale pour une nouvelle agression contre la Bande. D’autres voient dans ces menaces une façon d’absorber les critiques faites, sur le niveau mondial, contre les occupants israéliens, notamment après la publication du rapport de Goldstone. Ces menaces font partie d’une guerre psychologique visant à mettre les habitants de la bande de Gaza sur le qui-vive et à leur faire perdre tout sentiment de sécurité.

Les déclarations et les menaces sionistes sont montées en puissance récemment, après la nouvelle répandue par les occupants prétendant que la résistance palestinienne possède des armes de qualité dont des roquettes pouvant toucher la ville de Tel Ar-Rabi (Tel-Aviv).

Gabi Ashkenazi, chef de l’état-major de l’armée israélienne, prend part dans l’affaire et ne se prive pas d’ajouter de l’huile sur le feu. Il dit que la prochaine guerre sera dans Bande où son armée sera « obligée » de combattre dans des quartiers résidentiels, près de mosquées et de maisons.

Sérieuses menaces

Mokhaymer Abu Saada, professeur en sciences politiques à l’université égyptienne d’Al-Azhar, dit qu’il faut prendre au sérieux les menaces profilées par les occupants israéliens. Il ne faut pas les prendre à la légère, surtout qu’on sait que Netanyahu et Liberman veulent absolument mettre en échec le mouvement de la résistance islamique Hamas. L’Entité sioniste veut à tout prix adresser une attaque, une guerre sans merci, dans le dessein de dire au peuple palestinien et à ses résistants qu’ils ne peuvent aucunement faire face aux Israéliens. Il faut alors, dit le professeur, que la résistance et le gouvernement palestiniens prennent toutes les mesures possibles afin de baisser l’étendue des pertes.

Dans une interview donnée au journal Al-Raï, Abu Mokhaymer dit que si les menaces israéliennes se vérifient, la guerre contre la Bande essayerait de ne prendre en cible les civils, rapport de Goldstone oblige. Il viserait surtout les chefs du mouvement du Hamas et la résistance palestinienne.

Et pour ce qui est de ces roquettes qui pourraient toucher plusieurs villes de l’Entité sioniste, Abu Saada croit que le directeur du service des renseignements de l’armée israélienne Amous Yedin a lancé une telle allégation simplement pour préparer l’opinion publique locale et internationale à une telle guerre contre Gaza.

En effet, Amous Yedin, directeur du service des renseignements de l’armée israélienne, avait prétendu que le mouvement du Hamas avait réussi l’expérimentation d’une roquette d’une portée de 60 kilomètres. Ainsi, elle pourrait atteindre la ville de Tel Ar-Rabi (Tel-Aviv), au centre des territoires palestiniens occupés en 1948.

Un état d'incertitude

Pour sa part, le penseur politique Tayssir Mhissin trouve que les menaces sionistes sont émises pour plusieurs raisons.

Premièrement, l’Entité sioniste vit un état d’incertitude totale, aussi bien sur le niveau local qu’international. Il y a de fortes pressions sur elle afin qu’elle stoppe la colonisation en Cisjordanie. C’est une condition préalable à toute volonté de reprendre les négociations.

La deuxième affaire reste la volonté primordiale des Israéliens de mettre fin au projet nucléaire iranien. Ils veulent pousser la communauté internationale à travailler pour le déraciner, en lui faisant croire que le projet iranien pose un vrai danger non seulement à l’Entité sioniste, mais aussi à ses alliés. "Israël" voudrait se montrer comme quelqu’un en danger qui n’a aucun autre choix que de se défendre.

Troisièmement, sur le niveau international, dans une dizaine de pays du monde, des plaintes sont déposées contre les criminels de la dernière guerre israélienne menée contre Gaza. Le rapport de Goldstone y est pour quelque chose. "Israël" continue à proférer des menaces pour brouiller les pistes devant les Européens.

Tayssir Mhissin remarque que les menaces visent deux fronts : la bande de Gaza et le Hezbollah libanais, une guerre perpétuelle contre toute sorte de résistance. Cette fois, croit-il, la guerre serait militaire et non politique comme c’était le cas la dernière fois, le but ayant été d’éliminer le mouvement du Hamas. La prochaine fois, l’objectif serait de paralyser la puissance militaire de la bande de Gaza.

La prochaine guerre viserait la résistance palestinienne et toutes ses logistiques. Elle viserait tout ce qui pourrait aider la résistance : les tunnels et les bases d’entraînement. Les traîtres donneront à l’ennemi les renseignements nécessaires pour les découvrir. Les chefs de terrain seraient également visés. Tout est bon pour perturber la résistance palestinienne, de son intérieur. Ainsi, les occupants israéliens mettraient la main sur les règles du jeu de la guerre et éradiqueraient la résistance.

Et pour ce qui est des allégations visant à faire croire que la résistance possède des missiles anti-aériens et des roquettes pouvant atteindre la ville de Tel Ar-Rabi (Tel-Aviv), Tayssir Mhissin ne voit en elles que des excuses pour justifier sa prochaine guerre contre la bande de Gaza.

Des menaces médiatiques

Le spécialiste des affaires sionistes Saleh Al-Noami ne voit que des objectifs médiatiques, pour échapper aux conséquences du rapport de Goldstone.

"Israël" veut que le monde entier se concentre sur « l’axe de mal », en attirant son attention sur l’interception d’un bateau porteur d’armes. C’est pour cette raison qu’elle voudrait commencer une nouvelle guerre. Mais elle a déjà mené une guerre pour la même raison, en vain.

A cause du rapport de Goldstone et de ses conséquences, "Israël" mènerait sa prochaine guerre de côté de l’Iran et du Hezbollah.

Mais, toujours selon Saleh Al-Noami, les occupants israéliens pourraient entamer une guerre s’ils pouvaient localiser le soldat Shalit et le récupérer sain et sauf. Ils pourraient aussi mener leur guerre si les roquettes de la résistance palestinienne affluaient de façon intense. Ils pourraient le faire aussi si le président égyptien Mobarek disparaissait de la scène politique. Tout cela est au conditionnel.

Le gouvernement de Haniyeh

Pour sa part, le gouvernement de Haniyeh prend au sérieux les menaces sionistes de mener une nouvelle guerre contre la bande de Gaza. Elles sont sérieuses, ces menaces, surtout que le gouvernement israélien n’a réussi son coup dans sa dernière guerre. Il n’a pu en tirer aucun résultat stratégique.

Dr. Mohammed Awad, secrétaire général du conseil des ministres, dit que ces menaces reflètent l’entêtement du gouvernement israélien qui se voit au-dessus de toute loi. Au moment où l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies adopte le rapport de Goldstone, les chefs sionistes profèrent des menaces contre Gaza, le Sud du Liban et l’Iran.

Ces menaces reflètent un état de crise dans laquelle se trouve la direction militaire israélienne, après l’échec de deux guerres, une au Liban et une autre à Gaza. "Israël" a perdu sa puissance et ses chefs sont poursuivis.

Puis les plans de « paix » sont dans des impasses et "Israël" n’a plus la patience d’attendre des solutions politiques au dossier iranien.

Le gouvernement palestinien de la bande de Gaza n’a rien pour faire face à une nouvelle guerre. La Bande n’a pas encore digéré les conséquences de la dernière guerre. Le blocus continue à faire le reste.

La chance du gouvernement palestinien reste le soutien international, islamique et arabe donné au peuple palestinien. Il y a aussi l’endurance du peuple palestinien et son soutien au gouvernement et à la résistance.

Le gouvernement palestinien travaille aussi avec la communauté internationale pour que les occupants israéliens ne mettent en exécution leurs menaces.

En tout cas, le gouvernement prendra toutes les mesures qui sont en son pouvoir pour servir le peuple en temps de guerre comme en temps de paix.

Veolia et Alstom continuent d’encourager les violations d’Israël

Palestine - 25-11-2009
Par Adri Nieuwhof
Malgré une pression croissante pour qu’il se retire du projet de tramway à Jérusalem, conçu pour répondre aux besoins des colonies illégales d'Israël, le géant français de transport Veolia est déterminé à s’impliquer fortement dans le projet pendant les cinq prochaines années. L'entreprise a besoin de soutenir son partenaire israélien, la compagnie Dan Bus, qui manque d'expérience pour faire fonctionner le tramway.





















Comme le quotidien israélien Haaretz le rapportait le 23 octobre, Dan a racheté 49% des parts de Veolia dans le consortium City Pass pour exploiter le tramway de Jérusalem, qui relie la ville aux colonies illégales israéliennes construites sur des terres palestiniennes saisies en Cisjordanie. Après avoir géré le tramway pendant cinq ans, Dan rachètera 51% des parts de Veolia dans le contrat de 30 ans, ainsi que les 5% de parts de Veolia dans le consortium City Pass.

Le consortium City Pass se compose de quatre sociétés israéliennes et des sociétés françaises Connex, une filiale de Veolia Transport, et Alstom. Dan aura besoin du plein appui de Veolia pour gérer avec succès le tramway pendant les cinq prochaines années en raison de son manque d'expérience dans ce domaine. En tant que principal actionnaire, Veolia fournira l'expertise indispensable à Dan et continuera d'être un joueur clé dans le projet de tramway.

Veolia a subi les pressions pour mettre fin à son implication dans le projet de tramway de Jérusalem de plusieurs institutions financières concernées par l'investissement socialement responsable parce que le tramway normalisera l'annexion illégale de Jérusalem Est palestinienne, considérée comme faisant partie de la Cisjordanie en vertu du droit international. Certains hommes politiques européens ont également critiqué la société parce que le projet contrevient aux droits fondamentaux des Palestiniens. Après quatre ans de silence, Veolia a récemment tenté d'apaiser les préoccupations et les protestations en déclarant que la société s’engageait à exploiter le tramway de Jérusalem selon « une politique claire et non-discriminatoire fondée sur le libre accès pour toutes les parties de la population. » La compagnie a promis de reconsidérer son implication dans le tramway si l'application de la politique de non-discrimination s'avérait impossible.

Toutefois, les déclarations faites par un porte-parole de City Pass révèlent queVeolia est conscient que le service du tramway sera discriminatoire. Dans un entretien du 23 avril 2009 avec l’étudiant en maîtrise belge Karolien Van Dyck, le porte-parole de City Pass, Ammon Elian, a expliqué la manière dont les Palestiniens et les Juifs étaient séparés à Jérusalem, et que la première ligne de tramway prévue était conçue pour satisfaire les besoins de la population juive laïque (avec un arrêt dans le quartier palestinien de Shufat), et une deuxième ligne est prévue pour la population juive orthodoxe. « Si les Palestiniens veulent utiliser le tramway, les deux groupes ne se rencontreront pas dans le tramway, en raison de leurs modes de vie différents », a expliquéElian. L'entretien est paru dans un article en néerlandais, intitulé « Transports publics et politiques de contrôle : une étude empirique sur le projet City Pass en Cisjordanie » (« Openbaar vervoer en politieke controle: een empirische Studie van het op City Pass projet de Canals Jordaanoever »). Elian a en outre justifié le service discriminatoire en affirmant que, puisque les Palestiniens ont un réseau d’autobus, l'intégration dans le tramway serait redondante.

Compte-tenu de son propre passé, il est difficile d’imaginer que la direction de la compagnie Dan Bus prenne la politique non-discriminatoire de Veolia au sérieux. Sur son site internet en anglais, Dan affirme que « la bataille juive des colonies juives pour la survie, depuis les ‘incidents’ pré-étatique à nos jours, fut une partie inséparable de l’expérience israélienne. Il n’est que naturel que la Coopérative Dan ait toujours été un élément central dans la lutte pour la sécurité d’Israël, à toutes les époques et en toutes circonstances. » Au service de la population civile d’Israël, les forces militaires israéliennes utilisent la flotte des autobus de Dan « en temps de paix comme de guerre. »

Pendant ce temps, l’action en justice en France lancée par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) contre Alstom et Alstom Transport se poursuit. Les associations françaises se sont pourvues en appel pour lancer l’action en justice. Le 15 avril 2009, le tribunal de Nanterre a jugé que la plainte de l’AFPS visant à mettre fin à la participation de Veolia, Alstom et Alstom Transport relevait de sa compétence.Alstom et Alstom Transport ont interjeté appel du jugement dans une audience auprès de la Cour d’Appel de Versailles, le 9 novembre. Alors que Veolia n’a pas interjeté appel de la décision, un avocat représentant la compagnie a assisté à l’audience en tant qu’observateur. Le jugement est attendu le 17 décembre 2009.

Récemment, la « Campagne Faisons dérailler Veolia et Alstom » a pris de l’élan lors d’une conférence de presse faite à Jérusalem Est occupée par leComité National palestinien ‘Boycott Divestment et Sanctions’ (BNC). Le BNC était appuyé par le Docteur Rafiq Husseini, directeur du bureau de l’Autorité Palestinienne du président Mahmoud Abbas, Mohammad Hussein, mufti de Jérusalem et Atallah Hanna, archevêque orthodoxe. Lors de la conférence de presse, il a été demandé à plusieurs pays arabes, dont le Royaume d’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, de rompre leurs liens avec Alstom etVeolia jusqu’à ce que les deux compagnies retirent leurs investissements et mettent fin à leur implication dans le projet de tramway de Jérusalem. L’Arabie Saoudite a par exemple signé des contrats de plusieurs milliards de dollars avec Alstom pour la construction de la voie ferrée Haramain Express, qui relie les villes saintes de La Mecque et Médine à Jedda. Le Docteur Husseini a critiqué les pays arabes qui continuent de travailler avec Veolia et Alstom en dépit des demandes répétées des Palestiniens et de la Ligue arabe.

Jamal Jumaa’, membre du BNC, a déclaré que les lettres envoyées par l’organisation aux gouvernements arabes pour leur demander d’exclure les deux entreprises françaises des appels d’offre « sont restées sans réponse ». Il a dit qu’il était possible que les Etats du Golfe ne soient pas conscients du rôle que jouent Alstom et Veolia dans les Territoires Palestiniens Occupés. Jumaa’a ajouté qu’ « il était inacceptable que les Etats arabes ne prennent pas position sur ce point. »

Dans les prisons israéliennes, les véritables victimes d’un cri pour la justice

Palestine - 25-11-2009
Par Jesse Rosenfeld
Au milieu d’une fièvre médiatique grandissante sur un possible échange de prisonnier impliquant la libération de Gilad Shalit, le soldat israélien détenu par le Hamas, un autre jeune captif a un profil public moins visible – mais il personnifie l’étranglement de la liberté d'expression palestinienne.























Mohammad Othman, 33 ans, de la ville cisjordanienne de Jayyous, et militant de l'organisation populaire palestinienne Stop the Wall, a été arrêté le 22 septembre au pont Allenby, à la frontière jordanienne. Il était sur le chemin du retour après une réunion en Norvège avec des partisans du mouvement mondial en faveur du boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël (BDS). Addameer (mot arabe pour « conscience »), l’association de soutien des prisonniers palestiniens et des droits de l’homme, soutient que son arrestation est le résultat de « son succès dans la défense des droits de l'homme et de l'activisme communautaire ».

Mohammad a été interrogé pendant deux mois dans le centre de détention de Kishon, dans le nord d'Israël. Son avocat m'a dit qu'il avait été interrogé à plusieurs reprises sur ses rencontres, contacts et activités politiques en Europe. Il affirme que Mohammad a été maintenu en isolement, privé de sommeil, interrogé nuit et jour et menacé de mort.

Lundi, Mohammad a été officiellement placé en détention administrative israélienne pendant trois mois. Il est le dernier de plus de 335 Palestiniens détenus de cette manière, une pratique fondée sur une loi d’urgence du Mandat britannique de 1945 et mis en évidence dans un rapport du mois dernier par les groupes israéliens pour les droits de l’homme B'Tselem et HaMoked.

J'ai rencontré Mohammad Othman à Jayyous il y a un an, lors d'une protestation contre l'annexion de terres agricoles de la ville pour construire le mur d'Israël. Les résidents venaient juste d’apprendre que leurs permis de traverser le mur pour se rendre sur leurs exploitations étaient annulés, et ils avaient ravivé leur campagne antérieure de résistance. Il me conduisit dans une ruelle tandis que les soldats commençaient à reprendre la rue principale à coup de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc, obligeant les jeunes à quitter les barricades qui empêchaient les jeeps militaires de traverser la ville. « Nous sommes constamment inquiets des raids de l'armée et des arrestations, tous les militants locaux le sont, », me dit-il après que nous soyons éloignés de la ligne de feu.

Dimanche, presque exactement un an après que je l’ai rencontré à Jayyous, je voyais Mohammad devant un tribunal militaire, dans un barraquement qui ressemblait à une coopérative avicole surdimensionnée, à l’intérieur de la prison d'Ofer d'Israël, en Cisjordanie. Ses avocats avaient interjeté appel contre sa détention prolongée sans inculpation.

A l'extérieur du tribunal, les membres des familles d'autres détenus palestiniens s'accrochaient à la grille, attendant des nouvelles de leurs proches. Des officiels des consulats britanniques et allemands et des représentants d'ONG israéliennes et internationales remplissaient la petite salle d'audience. Enchaîné au niveau des jambes, et n'ayant la traduction que d'une fraction de la procédure engagée contre lui, Mohammad a à deux reprises levé le poing, dans un geste de force et de résistance.

À travers la Cisjordanie, tout comme dans cette salle d'audience, Israël tente de resserrer son étau sur l’expression de l'autodétermination palestinienne. Le village frontalier de Bil'in a capté le regard international avec une campagne de résistance forte et bien documentée contre la dépossession causée par le mur d'Israël. Ce sont précisément ces appels internationaux de la société palestinienne qu'Israël vise avec une campagne systématique de violence et d'incarcération à l'intérieur du territoire qu’il contrôle.

Cet été, un comité de représentants de Bil'in est allé au Canada pour soutenir une action en justice contre deux entreprises de construction de colonies israéliennes enregistrées à Montréal. A leur retour, leur leader, Mohammad Khatib, a été arrêté par l'armée israélienne. Et tandis que ces deux sociétés continuent de construire des habitations illégales sur les terres agricoles de Bil'in, les militaires ont mené des raids systématiques dans le village pendant trois mois.

La dernière fois que j’ai discuté avec Mohammad Khatib en Septembre, il était épuisé par la combinaison du jeûne de Ramadan et les invasions nocturnes constantes de l'armée. Il m'a dit que les jeunes arrêtés à Bil'in avaient été sévèrement battus par l'armée sur le chemin de l'interrogatoire, qui avait ainsi obtenu des « aveux ».

Jeudi dernier, la pression sur la ville a encore augmenté lorsque des soldats israéliens en civil se sont infiltrés, ont tabassé et arrêté un jeune de 19 ans, militant du village, Mohammed Yasin. Gaby Lasky, l'avocat des détenus de Bil'in, dit qu'elle a été informée par le parquet militaire que l'armée cherchait à en finir avec la lutte les manifestations anti-mur du village en utilisant « toute la force de la loi » contre les manifestants.

Et c'est ça, la stratégie de Benjamin Netanyahu : frapper tous les points de pression. Sur la scène diplomatique, il exige l'assentiment des représentants officiels des Palestiniens, mais cette politique ne se limite pas à une danse de relations publiques avec une Autorité palestinienne dont un nombre croissant de gens demande la dissolution.

L'objectif est de transformer l’appel mondialement entendu des Palestiniens à la solidarité en un appel à la miséricorde israélienne. Il s’exprime dans les raids militaires contre les maisons palestiniennes, et dans les prisonniers politiques détenus sans procès dans les geôles israéliennes et attachés à des chaises dans les salles d'interrogatoire.
Source : The National

Abbas accuse Obama de passivité


Mahmoud Abbas
Mahmoud Abbas
14:27 25/11/2009
© Sergey Guneev
GAZA, 25 novembre - RIA Novosti

Le leader de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a accusé le président américain Barack Obama de "ne rien faire" pour dynamiser le processus de paix au Proche-Orient.

"Il [Obama] ne fait rien pour le moment, même s'il nous a invités à reprendre le processus de paix. J'espère qu'il jouera à l'avenir un rôle plus notable", a déclaré M.Abbas dans une interview au quotidien argentin Clarin publiée mercredi.

Selon lui, les Palestiniens espèrent que la Maison-Blanche exercera une pression sur Israël pour l'amener à stopper la colonisation en Cisjordanie et à reconnaître les frontières de 1967 comme base du règlement des litiges territoriaux. L'Autorité palestinienne n'acceptera pas de revenir à la table de négociations si ces conditions ne sont pas remplies, a ajouté M.Abbas.

Il a également démenti les assertions selon lesquelles les Palestiniens auraient l'intention de proclamer unilatéralement leur indépendance.

"Les Israéliens prétendent que nous cherchons une solution unilatérale. Il n'en est rien", a affirmé le leader palestinien qui effectue actuellement une visite en Amérique latine.

http://fr.rian.ru/world/20091125/185561925.html