jeudi 20 janvier 2011

La France plaide en Israël pour la relance de la paix israélo-palestinienne

JERUSALEM — La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a commencé jeudi en Israël une tournée régionale pour plaider en faveur de la reprise de négociations de paix aujourd'hui dans l'impasse.
"Il faut aller vers la paix, c'est dans l'intérêt de tout le monde et de la sécurité d'Israël", a-t-elle souligné devant quelques journalistes avant de rencontrer dans la journée les principaux dirigeants israéliens.
"Nous soutenons tous les efforts de paix, cela conditionne l'avenir de la région", a-t-elle estimé, en appelant les Etats-Unis à élargir "à l'Union européenne et à des pays arabes modérés" le nombre des acteurs mobilisés dans cette perspective.
Michèle Alliot-Marie, qui effectue sa première tournée dans la région depuis son accession en novembre au ministère des Affaires étrangères, a rencontré dans la matinée la chef de l'opposition Tzipi Livni et le président Shimon Pérès.
"Nous vivons des difficultés assez complètes pour ce qui est du processus de paix. Ce n'est pas une raison pour nous désespérer", a plaidé le président israélien.
Evoquant les "pays alentours", il a ajouté: "Le rôle de la France et de l'Europe, c'est de donner une légitimité à ce qui se passe pour que nous ne nous retrouvions pas dans une situation de chaos absolu", a ajouté M. Pérès.
"Il ne faut en aucun cas légitimer le terrorisme. Il faut légitimer les négociations, un processus qui fasse avancer le domaine économique. Il faut faire preuve de bonne volonté pour redonner vie aux négociations", a-t-il souligné.
Les négociations de paix qui avaient repris de manière directe début septembre sous la pression des Etats-Unis ont été rompues quelques semaines plus tard, Israël ayant refusé une prolongation d'un moratoire partiel sur la colonisation.
Pour renouer le dialogue, les Palestiniens réclament des références politiques claires, comme la fin de l'occupation des Territoires palestiniens occupés depuis 1967 et Jérusalem-Est pour capitale de leur futur Etat. Ils demandent aussi la reconnaissance de l'Etat palestinien à l'intérieur des frontières de juin 1967, moyennant des échanges mineurs de territoires.
Après une visite du mémorial de la Shoah de Yad Vachem et un entretien avec les parents du soldat israélien Gilad Shalit, détenu à Gaza depuis 2006 et qui a la nationalité française, Mme Alliot-Marie devrait déjeuner avec son homologue, le controversé Avigdor Lieberman, chef d'un parti ultranationaliste.
Elle doit encore être reçue par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et, à dîner, par le ministre de la Défense Ehud Barak.
Un entretien est également prévu jeudi après-midi avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad avant un déplacement à Gaza vendredi, le premier d'un chef de la diplomatie française depuis 2005.
"Je tiendrai le même discours aux deux parties", a précisé la ministre. "Si on veut une relation de confiance, il faut essayer d'avancer dans les négociations et sur des choses concrètes. La sécurité d'Israël sera d'autant plus garantie qu'un Etat palestinien stable existera", a-t-elle dit.
Parmi les autres sujets que devait aborder Michèle Alliot-Marie avec ses interlocuteurs figurent la crise politique au Liban et le programme nucléaire iranien.
Après Israël et les Territoires palestiniens, Michèle Alliot-Marie doit poursuivre sa tournée proche-orientale en Egypte et en Jordanie, deux pays inquiets d'une contagion de la révolution tunisienne.
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Le prochain opérateur de téléphonie mobile israélien sera français

20.01.2011
par Gerard Fredj
Quel que soit le résultat de l'appel d'offres lancé par le gouvernement, le cinquième opérateur de téléphonie mobile israélien sera français.
En effet, la concurrence met aux prises, d'un côté Xavier Niel et Michaël Boukobza , créateurs en France de Free, et Patrick Drahi, patron de Numericable en France, mais également de Mirs en Israël (rachetée à Motorola, il contrôle également Hot, opérateur de TV cablée et d'Internet).
Drahi est donné favori par les spécialistes, mais la compétition reste serrée pour un pays dont le réseau est déjà " sur couvert " en téléphonique mobile.

Israël: Netanyahu avertit les Palestiniens de ne pas attendre "un autre gouvernement"

JERUSALEM — Le nouveau cabinet israélien est "stable", a affirmé jeudi le Premier ministre Benjamin Netanyahu en avertissant les Palestiniens de ne pas compter sur un autre gouvernement pour reprendre les négociations de paix.
"Le monde sait désormais que nous disposons d'un gouvernement stable (...) Cela va contraindre nos voisins palestiniens à penser à la manière de faire avancer le processus de paix sans attendre un autre gouvernement avec lequel ils obtiendraient de meilleures conditions", a déclaré M. Netanyahu à la radio publique.
"La nouvelle composition du gouvernement permet de renforcer sa stabilité. Il faut parler avec lui. Il est prêt à aller de l'avant dans le processus de paix", a assuré le Premier ministre.
M. Netanyahu a fait ces déclarations au lendemain de la prestation de serment de deux nouveaux membres du cabinet après la démission de trois ministres travaillistes, Binyamin Ben Eliezer (Industrie), Yitzhak Herzog (Affaires sociales) et Avishaï Braverman (Minorités).
Ce départ a été provoqué par la décision du ministre de la Défense Ehud Barak d'abandonner la tête du Parti travailliste, en entraînant avec lui quatre députés de cette formation, pour rester à son poste.
Menacé d'être chassé de la direction de son parti et d'être forcé de renoncer au portefeuille de la Défense, cet ancien chef d'état-major avait pris les devants en annonçant la création d'un nouveau parti "centriste, sioniste et démocratique", le parti de l'Indépendance.
Les négociations de paix directes entre Israéliens et Palestiniens, brièvement relancées le 2 septembre à Washington, sont bloquées depuis l'expiration fin septembre d'un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie occupée.
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Haaretz : La grève des ambassadeurs de l'entité sioniste menace son image dans le monde

[ 18/01/2011 - 12:03 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le quotidien hébreu "Haaretz" a dévoilé ce qu'il a appelé « l'Intifada » des ambassadeurs de l'entité sioniste à l'étranger, qui ont adressé une lettre au premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, lui demandant d'intervenir pour améliorer leurs conditions de vie qui se rapproche du seuil de pauvreté avant l'aggravation de la situation, ce qui a été ignoré par le ministre sioniste des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann.
La presse hébreu a décrit ce qui se passe comme un incident sans précédent dans l'histoire de la diplomatie sioniste, rapportant qu'environ 20 ambassadeurs sionistes ont adressé, jeudi dernier, une lettre au bureau de Netanyahu, dans laquelle ils avertissent de l'intensification de leur grève, ce qui affectera directement la politique de l'entité sioniste dans le monde.
Parmi les 20 grévistes, il y a « des ambassadeurs vétérans qui ont travaillé dans le corps diplomatique depuis plus d'un quart de siècle », dont l'ambassadeur sioniste auprès de l'ONU, Meron Reuven, l'ambassadeur sioniste à l'UE, Ran Curiel, et l'ambassadeur israélien en Espagne, Rafi Shotz.
Les ambassadeurs exigent un système financier qui leur garantisse une vie dans la dignité et pas seulement une retraite qui est insuffisante pour vivre dans la situation actuelle.
 « Vous connaissez le sens de la vie d’un ambassadeur et de sa famille, parce que vous avez déjà été ambassadeur à Washington et à l'ONU, et vous savez aussi l'importance de cela pour la sécurité nationale (de l'entité sioniste) », ont affirmé les ambassadeurs à Netanyahu.
Les diplomates sionistes ont attiré l'attention sur le fait que leur entité a besoin des meilleurs hommes pour postes importants du système militaire, et elle doit donc également se préoccuper du champ diplomatique qui est devenu de plus en plus important et pertinent pour la sécurité nationale du pays.
Ils ont également appelé Netanyahu à considérer leur situation financière qu’ils ont décrit comme « honteuse», et d'intervenir personnellement pour résoudre la crise qui peut conduire à « de graves dommages au statut international d’Israël ».
Le journal a ajouté que la grève des diplomates du ministère sioniste des affaires étrangères est menée depuis plus d'un mois et qu'elle s’est intensifiée ces derniers jours.

Des geôliers sionistes coupent le doigt de la mère d'un détenu lors de sa visite

[ 18/01/2011 - 12:19 ]
Ramallah – CPI
L'avocat du club du détenu palestinien a rapporté du captif Bilal Abbas que les geôliers sionistes dans la prison "Ohli Kedar" ont fermé la porte de la prison sur la main de sa mère, coupant l'un de ses doigts.
Le club a souligné que cet incident est l'une des milliers de pratiques inhumaines commises par les autorités de l'occupation israélienne contre les familles des détenus au cours des visites à leurs fils détenus, et annexé à la longue liste de la tragédie dont souffrent les mères, épouses et enfants des détenus lors des visites à leurs proches prisonniers, comme l'attente pendant de longues heures et les changements de bus à répétition, la fouille dégradante ainsi que le mauvais traitement.
Cet incident a rappelé le martyre de la petite fille Rafida Bader, la fille de Thaier Bader de Beit Lahia qui est tombée en martyre alors qu'elle partait rendre visite à son père détenu, où les soldats sionistes ont fermé la barre de passage sur sa tête.

Waed avertit du nouveau moyen sioniste à tuer les détenus notamment les malades

[ 18/01/2011 - 18:14 ]
Ramallah – CPI
L'organisation de Waed pour les détenus et les libérés a condamné fermement le fait que la direction des prisons sionistes a tenté d'assassiner un détenu palestinien dans la prison "Eshel" à Bir Sabaa après qu'un agent de "Shin Bet" lui a mis une pilule dans la tasse de café sur la base d'une demande d'un officier des services de renseignements sionistes.
Waed a considéré que ce nouveau moyen est un nouveau crime annexé à la série des crimes de l'administration des prisons sionistes qui traite les captifs palestiniens dans une tentative de les tuer par des façons indirectes, affaiblir leur détermination, briser leur volonté à travers de la politique de négligence médicale délibérée et de les utiliser comme des champs pour des preuves des nouveaux remèdes inconnus et ce n'est pas la première fois que les détenus palestiniens assassinés par des médicaments sionistes inconnus, après la martyre du prisonnier Ahmed Abdul-Salam Abdein dans la prison d'al-Ramala par le même moyen.
Waed souligne que le nombre des détenus martyrs dans les prisons sionistes a atteint 200 martyrs dès 1967 dont le dernier Martyr Abdein, mettant en garde de la continuation de la direction des prisons sionistes à utiliser cette façon criminelle pour tuer les détenus, et en dépit de cela les coupables persistent en impunité.
"Il y a plus de 1200 captifs palestiniens malades dans les prisons sionistes dont 30 qui sont emprisonnés d'une manière continuelle dans l"hôpital de la prison d'al-Ramlah", selon Waed qui a déclaré que la situation des prisonniers malades et blessés dans les cellules sionistes est devenue l'une des importantes questions et épineuses, sous l'ombre d'une dure et énomre souffrance à cause de la politique de la négligence médicale volontaire pratiquée contre eux.
Waed a rappelé que la grève de la faim organisée par les captifs palestiniens dans la prison sioniste d"Eshel" est l'une des formes de la protestation et de la résistance pour forcer la direction de la prison de soigner le détenu visé, ainsi que la fourniture des besoins nécessaires à tous les prisonniers et pour reprendre leurs droits principaux confisqués et améliorer les conditions de leur vie.
Finalement, Waed a appelé la communauté internationale et les institutions des droits de l'homme à proclamer de leur vive voix face aux violations quotidiennes pratiquées par l'occupation contre les captifs palestiniens héros.

Un comité onusien exige de forcer l'occupation à cesser la colonisation

[ 18/01/2011 - 18:40 ]
CPI
Un comité juridique de l'ONU a exigé la communauté internationale de forcer le gouvernement sioniste à cesser ses plans colonialistes qui paralysent les chances de la réalisation de la paix dans la région du Moyen-Orient, exprimant son regret envers ce qui l'a décrit "l'absence de la volonté politique de la communauté internationale".
Le comité concertant les droits légaux du peuple palestinien a déclaré que l'avenir du processus de la paix est lié à l'équilibre, parce que l'occupation poursuit la construction dans les colonies illégales malgré les appels de la communauté internationale répétées pour la stopper complètement, alors que les maisons des palestiniens s'exposent à la démolition en vue d'établir des nouvelles colonies sionistes dans un défi clair aux critiques internationales à ces actes illégaux et provocants.
Le comité formé en 1975 par l'Onu pour permettre aux palestiniens de pratiquer leurs droits, a exprimé dans un communiqué publié, le lundi 17/1, ses regrets envers l'absence de la volonté politique chez la communauté internationale qui n'a pas pu prendre des mesures pour cesser la politique sioniste de la colonisation malgré le consensus international que ces colonies sont illégales.
Il a également appelé les côtés concernant à assumer leurs positions à l'encontre de la colonisation pour contraindre Tel-Aviv à effectuer ses engagements selon les résolutions du conseil international de sécurité et les accords de Genève ainsi que la feuille de la route.
Le communiqué a attiré l'attention que le gouvernement sioniste a alloué un budget de 500 millions de dollars pour les plans des expansions coloniales jusqu'à l'année 2012, ce qui confirme son intention de poursuivre ses violations et politiques illégales, menaçant la possibilité de la création de deux états, selon ses propos.

Hamas demande à la communauté internationale à brider l’occupation

[ 19/01/2011 - 08:39 ]
Gaza - CPI
«Les bombardements continuels de l’occupation israélienne prouvent qu’elle n’a pas fait tomber ses agissements pour agresser de nouveau les habitants de la bande de Gaza », a déclaré hier, le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Barhoum a souligné, dans une déclaration exclusive au Centre palestinien de l'Information, le mardi soir 18/ que "les factions ont envoyé des messages clairs à la communauté internationale, lui demandant à brider  les agressions de l’ennemi occupant israélien, confirmant que les Palestiniens sont prêts à toute accalmie tant que l’ennemi la respectera".
"Nous affirmons que l'agression est perpétuelle d’un  seul côté ( l’ennemi occupant israélien) et nous payons le prix cher, à cause de l'absence de la  justice internationale, ainsi que le taxe du silence de l’Occident et la communauté internationale qui n’ont pas pris des décisions afin de dissuader toute agression sioniste", a ainsi ajouté Barhoum. 
Notons que le citoyen Gazaousi, Amjad plein Za'anin, 20 ans, est tombé en martyr, aujourd’hui,  et deux autres ont été blessés, l’un âgé de 17 ans, blessé par des éclats d'obus à la poitrine, l'autre qui a 16 ans, blessé par des éclats à son corps, par le bombardement de l'artillerie sioniste qui a pris en cible le nord de la bande de Gaza.

Demandes d'enquêter sur la mort de 52 prisonniers dans les prisons de l’occupation

[ 19/01/2011 - 10:22 ]
Gaza - CPI
Le ministère des prisonniers et libérés dans la bande de Gaza a demandé aux institutions internationales, juridiques et des droits de l’homme, internationale, en particulier la Croix-Rouge internationale, de mettre immédiatement en place une «commission d'enquête" pour enquêter sur les cas de décès de 52 des prisonniers patients à l'intérieur des prisons de l’occupation israélienne, en raison des maladies qu'ils ont souffert qui peuvent être causées délibérément par la gestion de la prison, surtout que l'occupation n'a pas annoncé les véritables causes de la mort.
Une tentative d'assassinat échouée:
Les réclamations du Ministère des prisonniers viennent après la tentative d'assassinat ratée par le "Shin Bet" en collaboration avec la direction de la prison de « Sabaa » / Eichel » contre le prisonnier « Haitham Ezzat Abdullah Salhia» de Ramallah, condamné à la perpétuité à plusieurs reprises.  
Le ministère a demandé aux institutions humaines et juridiques à dévoiler sur la nature du médicament, qui a été glissé dans une tasse de café contre  prisonnier Salhia, par les services de renseignements sionistes « Shin Bet », après avoir demandé à l'agent du" Shin Bet "appelé" Talal "en présence de l'officier « Jacob Kadouri », chef des renseignements à la prison de "Sabaa(Sheva) / Eichel" à un (client) de piquer une pilule inconnue qui a une couleur rouge et la forme carrée. 
Après que le prisonnier ait bu la tasse de café a reçu directement des symptômes graves, son état de santé a été totalement détérioré, où il a subi une perte de concentration, d'engourdissement et de pesanteur dans le côté droit de son visage, son corps et ses membres, perdant le contrôle sur la miction.
Le ministère a indiqué dans son communiqué dont le Centre palestinien de l’Information a reçu une copie que le" Shin Bet " a commis son crime odieux, car l'administration pénitentiaire néglige les souffrances du prisonnier victime de la barbarie criminelle sioniste qui n’a rien offert pour lui sauver sa vie, en dépit des proclamations de ses amis détenus qui insistent que le prisonnier Salhia nécessite un soin indispensable et urgent après la détérioration surprenante de son état sanitaire, ce qui prouve que l’ennemi occupant israélien et ses services sécuritaires préméditent la mort des détenus, surtout que les services des renseignements sionistes ont fait protéger leur agent après sa culpabilité au crime de la tentative d’assassinat. 
Des crimes passés de préméditation
Le ministère a déclaré: "Nous avons déjà mis en garde à plusieurs reprises les tentatives de l'occupation de tuer les prisonniers , soit directement par l’assassinat prémédité en tirant du feu directement ou la torture ayant entraîné la mort, ou indirectement par la négligence médicale intentionnelle contre des centaines de cas de graves maladies chez les prisonniers".
Ajoutant que les rapports envoyés des prisons ont confirmé l’exécution des centaines de cas similaires en exterminant les prisonniers palestiniens d’une manière bien programmée, en citant des dizaines de cas de la mort des prisonniers, d’une manière surprenante et étrange, juste de leur libération de prisons sionistes dont certains par le cancer.
Le Ministère sonne l'alarme:
Le ministère a exigé "une protection internationale pour les prisonniers, pour empêcher la répétition de telles pratiques et d'autres violations dont s’exposent les prisonniers, surtout de la négligence médicale intentionnelle visant des centaines de patients, où le prisonnier a été arrêté en bonne santé, alors en passant quelques années en prison tout à coup souffre de grave maladie: le cancer, l’insuffisance rénale, le diabète et autres maladies chroniques et graves ".
Il a également appelé les organisations médicales internationales à créer des délégations médicales pour visiter les prisons sionistes, et d’examiner des échantillons de médicaments fournis par l'occupation aux détenus, afin de déterminer l'étendue de leur validité et la pertinence des maladies qui affligent les prisonniers.
En outre, le ministère a exhorté au peuple palestinien à l’importance de soutenir les détenus innocents, de se motiver avec leur question légitime afin de ne pas les laisser victimes des crimes et pratiques de l'ennemi occupant, d'autant plus que les détenus dans la prison «  Eichel », ont déclaré, hier, une grève de la faim pour protester contre la tentative sioniste d'assassiner l'un d’entre eux.

Daraghmeh et Hamdan rencontrent le représentant de l'ambassade sud-africaine en Palestine

[ 19/01/2011 - 16:05 ]
Ramallah – CPI
Une délégation des députés islamiques a rencontré, hier mardi 18/1, à Ramallah, un représentant de l'ambassade de l'Afrique du Sud en Palestine, discutant avec lui de la situation palestinienne en général, l'affaire des députés d'al-Qods menacés d'expulsion par les forces occupantes, et de l'unité nationale.
La délégation était composée du député Dr. Ayman Daraghmeh et le député Fadl Hamdan qui ont rencontré le premier secrétaire de l'ambassade de l'Afrique du Sud en Palestine, Ahmed Adgher.
Les députés ont discuté lors de la rencontre de l'affaire de leurs confrères détenus dans les prisons sionistes et de la cause des député d'al-Qods et son ministre menacés d'expulsion ainsi que le député exilé, Mohamed Abou Tair.
De son côté, le représentant de l'ambassade sud-africaine a affirmé qu'il aborderait le sujet avec le gouvernement de son pays.
A la fin de la rencontre, les députés islamiques ont remercié le représentant de l'ambassade et la position de son pays soutenant la question palestinienne, saluant le bon rôle de l'ambassade en Palestine et affirmant les bonnes relations avec les Sud-africains.

Les députés Maqdissins:l'occupation consolide des faits démographiques et politiques à al-Qods

[ 19/01/2011 - 11:07 ]
Al Qods occupée - CPI
Les députés et l’ancien ministre Maqdissins, menacés de l’expulsion sioniste, ont affirmé que l'achèvement des travaux de construction du mur de séparation raciste à Jérusalem (al-Qods occupée) et ses alentours, vise à isoler d’autres quartiers arabes, d’exercer un nettoyage ethnique contre ses habitants autochtones (Palestiniens), et l'imposition d'une nouvelle réalité sur le terrain à Jérusalem et ses environs.
  « L’occupation vise à réaliser de nouveaux objectifs démographiques et politiques », ont souligné les députés lors d’un communiqué à la presse publié le mardi 18/1.
Le Communiqué a précisé que la proportion de la population arabe de Jérusalem est maintenant à près de 35%, mais l'occupation est destiné à réduire de plus ce pourcentage, et augmenter le taux de la présence juive et sioniste dans la ville sainte, et de multiplier les projets de judaïsme et du colonialisme, afin d’effacer les signes symboliques islamiques et chrétiens.
  « L'occupation ne cible pas la ville sainte seulement, mais vise l'histoire humaine, la civilisation, et même les morts qui ne sont pas à l'abri de ses attaques agressives », a ainsi souligné les députés Maqdissins dans leur communiqué.
Pour sa part, le député Ahmad Atoun s’est pris fortement contre le choix des négociations avec l’ennemi occupant israélien, confirmant que les agressions, le judaïsme et le colonialisme se sont exagérés à cette période des négociations épouvantables menée par le groupe d’Oslo, notamment les fouilles et creusements au sein de la sainte mosquée d’Al Aqsa  ainsi le mur de séparation étendu à ses alentours en portant atteinte au Maqdissins.
De son côté, le ministère des legs pieux et du patrimoine a condamné fortement les pratique, violations et crimes des autorités occupantes israéliennes qui menacent plus que jamais, l’existence des Palestiniens dans leur ville sainte, et profanent les lieux saints islamiques et chrétiens, touts en soutenant les députés Maqdissins dans leur appel à démasquer la barbarie de l’ennemi occupant israélien et exigeant une intervention urgente, arabe, islamique et internationale à la nécessité de lui contraindre à cesser ses violations sauvages au sein de la ville sainte d’Al Qods occupée et ses lieux sacrés.

Les forces sionistes prennent d'assaut une école au Néguev et agressent 5 élèves palestiniens

[ 19/01/2011 - 12:19 ]
Néguev – CPI
Cinq élèves palestiniens ont été moyennement blessés suite à l'attaque par les forces occupantes de l'école arabe d'al-Tarabin dans la région du Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 1948, hier après-midi, le mardi 18/1.
Des sources dans la région du Néguev ont déclaré que les forces occupantes sionistes ont pris d'assaut l'école pour arrêter des élèves qui ont participé à des marches de protestation contre la démolition des maisons du Néguev, causant de violents affrontements au cours desquels les soldats sionistes ont utilisé des bombes de gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc.
Notons que les villages bédouins palestiniens au Néguev s'exposent à une attaque sioniste sauvage  à cause des plans de judaïsation du Néguev ,et la démolition des villages arabes bédouins non reconnus, ce qui a conduit à des affrontements continuels et un état de tension permament .

La "Campagne internationale" tient l'occupation responsable de la vie du député Abdul-Razeq

[ 19/01/2011 - 12:35 ]
Salfit – CPI
La campagne internationale pour la libération des députés palestiniens kidnappés dans les prisons sionistes a tenu l'occupation israélienne responsable de la vie du député Dr. Omar Abdul-Razeq, qui s'expose à des tortures difficiles quotidiennement, et à des tentatives d'extorsions dans le centre sioniste d'enquête à al-Jalma au nord de la Palestine occupée depuis plus de deux semaines.
Dans un communiqué de presse publié le mardi 18/1, la campagne a affirmé que l'occupation commet des "crimes composés" contre les députés Palestiniens, puisqu'elle a osé plusieurs fois non seulement de renouveler leur enlèvement, mais aussi de leur faire subir différents moyens oppressifs et arbitraires, ce qui souligne l'arrogance de l'occupation qui viole toutes les lois et les conventions internationales.
Le communiqué a souligné que l'occupation menace Abdul-Razeq d'enlever les membres de sa famille et de le transférer en détention administrative, et il subit également des séries d'enquêtes qui durent 15 heures de suite dans une même journée, l'empêchant de dormir.
Il a condamné le silence international vis-à-vis des violations de l'occupation et de ses crimes répétés contre la démocratie, en insistant sur le fait que l'occupation sioniste exploite ce silence comme un rideau pour la mise en œuvre de ses crimes contre le peuple palestinien.
La campagne internationale a affirmé que l'occupation reproduit la politique de l'échec par l'enlèvement des députés palestiniens de nouveau face à la fermeté des députés et leur attachement aux droits et principes nationaux du peuple palestinien.

L'occupation renouvelle la capture d'un Palestinien plusieurs minutes après sa libération

[ 19/01/2011 - 16:13 ]
Gaza – CPI
Le ministère des détenus et libérés palestiniens a déclaré que les autorités de l'occupation israélienne ont refusé de libérer le détenu Mohamed Abdul-Halim Fawzi Bawadi de la région centrale dans la Bande de Gaza, après avoir purgé une peine de 7 ans de prison ferme dans les prisons sionistes.
 Le directeur de l'information au ministère, Riad al-Achker, a déclaré, le mercredi 19/1, que l'occupation a libéré le détenu Bawadi et lorsqu'il est arrivé au passage de Beit Hanoun où sa famille et ses amis l'attendaient sur le côté palestinien du point de contrôle en célébrant sa libération, l'occupation l'a kidnappé de nouveau en le transportant à la prison sioniste du Néguev, puis elle l'a informé qu'il ne sera pas libéré et qu'il a été soumis à la loi du "combattant illégal".
Al-Achker a indiqué que l'occupation a utilisé une tromperie évidente, car elle a pris toutes les mesures pour la libération du prisonnier Bawadi en le libérant avant de l'enlever sur le point de passage. Cet incident n'est pas le premier de son genre, les autorités de l'occupation sioniste ont libéré en 2005 le détenu Nasr Eiad de Gaza après avoir purgé une peine de 7 ans de prison dans les cellules sionistes et lorsqu'il est arrivé au passage de Beit Hanoun, l'occupation l'a enlevé de nouveau.
Il a montré que le détenu Bawadi a été soumis à la loi raciste sioniste de "combattant illégal", élevant le nombre des détenus qui se soumettent à cette loi à 8 et proviennent tous de la Bande de Gaza. L'occupation poursuit les arrestations sous cette loi alors que la majorité d'entre eux ont fini leur peines.
L'occupation avait approuvé l'application de cette loi injuste contre les détenus de Gaza après le retrait des forces occupantes de la Bande de Gaza en décembre 2005, afin de frauder et de contourner le droit international parce que les prisonniers palestiniens sont principalement des civils qui doivent jouir de la protection juridique garantie par la 4ème convention de Genève. Mais cette loi permet à l'occupation de poursuivre les enlèvements et la détention des citoyens palestiniens de la Bande de Gaza pour des périodes indéfinies et sans aucun engagement de l'occupation de les présenter devant les tribunaux après avoir perdu le pouvoir d'imposer la détention administrative contre les captifs de la Bande de Gaza.
Finalement, le ministère a exigé la nécessité de l'intervention des institutions juridiques et internationales pour cesser ce crime contre les détenus palestiniens et annuler cette loi qui est contraire à toutes les conventions et les chartes internationales ainsi que libérer les captifs qui ont purgé leurs peines.

Journal koweïtien : arrêt de l'enquête avec Dahlan sous les pressions du Caire

[ 19/01/2011 - 16:01 ]
Le Caire – CPI
Une source palestinienne bien informée au Caire  a révélé que l'autorité d'Abbas a cessé l'enquête sur Mohamed Dahlan, chef des traîtres au sein du Fatah et fugitif de la Bande de Gaza, sous les pressions de l'Egypte afin d'unifier le groupe d'Oslo et de reprendre les négociations inutiles avec l'entité sioniste.
Le journal koweïtien électronique "al-Jareidah" a rapporté dans son édition d'aujourd'hui, mercredi 19/1, de son correspondant au Caire que "la direction égyptienne a informé l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de son désir de clore ce dossier et d'unifier le groupe d'Oslo au cours de la prochaine étape qui pourrait voir la reprise des négociations pour la résolution finale avec l'occupation", selon le journal.
"L'enquête sur Dahlan durant la dernière période portait sur un incident spécifique qui est que Dahlan au cours d'une réunion privée à Amman, a accusé les fils de 'Abbas de tirer profit de la position de leur père, et le comité d'enquête a présenté à Dhalan une vidéo de l'incident, qui n'a pas été nié par Dahlan", a-t-il ajouté.
Le journal a rapporté de son correspondant, que l'enquête sur Dahlan n'aborde pas les accusations d'opportunisme, les projets de coup d'état contre Abbas, ou d'acheter des armes en les stockant chez des proches en Cisjordanie occupée, c'est le contraire des nouvelles publiées dernièrement par les médias.

L'occupation mène des opérations de démolition à al-Essawya à al-Qods

[ 19/01/2011 - 16:20 ]
al-Qods occupée – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont envahi, ce matin mercredi 19/1, le village d'al-Essawya dans la ville occupée d'al-Qods, entamant des opérations de démolition et rasant des terres agricoles, des puits d'eaux et des murs aux alentours du village en vue de les annexer à un projet colonial qui sera construit dans la région.
Des témoins oculaires ont déclaré que les bulldozers de l'occupation ont détruit un puits d'eau qui appartient au citoyen Ziad Moustafa et situé au côté est du village, sous prétexte qu'il a été construit sans permis.
Les forces occupantes ont également rasé des murs qui appuient des terres agricoles dans la zone de Ras Baki"a.
Les habitants ont affirmé qu'ils possèdent des documents d'identification des terres rasées, mais les forces occupantes n'ont rien voulu savoir et ont tenu à poursuivre la démolition.

Un tribunal sioniste permet de démolir plus de 200 tombeaux au cimetière de Mamanullh

[ 19/01/2011 - 17:21 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'institution d'al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a mis en garde contre la perpétration, d'un nouveau crime par l'occupation sioniste contre le cimetière "Mamanulla", dans la ville occupée d'al-Qods, après que le tribunal de Soulh (de première instance) a publié une décision qui permet la démolition de plus de 200 tombeaux dans le cimetière.
Dans un communiqué distribué le mercredi 19/1 aux médias, l'institution d'al-Aqsa et les responsables des legs pieux du cimetière ont affirmé qu'ils vont prodiguer leurs efforts et utiliseront tous les moyens possibles pour interdire toute outrage sioniste contre le cimetière.
Le juge du tribunal sioniste d'instance, Dov Falk, a publié une décision qui a été reçue par Mohamed Soulayman Eghbareih, l'avocat de l'organisation d'al-Aqsa, le mardi 18/1. Cette décision refuse une demande présentée par les responsables des legs pieux du cimetière de Mamanullah, al-Haj Sami Rezqallah Abou Moukh et al-Haj Moustafa Abou Zouhriz pour obtenir un ordre provisoire d'empêcher la démolition de plus de 200 tombeaux dans le cimetière
La municipalité de l'occupation dans la ville occupée d'al-Qods avait présenté une demande pour démolir 220 tombeaux supplémentaires dans le cimetière, prétendant que les responsables du cimetière ont construit des tombeaux illusoires lors des opérations de restauration et qu'il appartient au département des terres d'Israël, sur la base de la loi des "biens des Absents", ainsi qu'elle possède le droit à contrôler ce cimetière
Cette décision a été prise quatre mois après que les forces occupantes ont démoli 300 tombeaux dans le cimetière de Mamanulla suite à la campagne organisée par l'organisation d'al-Aqsa en coopération avec les responsables des patrimoines du cimetière pour restaurer et nettoyer toute la terre du cimetière.

Al Khalil: l'occupation avertit 5 Palestiniens de démolir leurs tentes

[ 19/01/2011 - 17:52 ]
al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont donné à 5 familles palestiniennes des ordres de démolir leurs tentes installées à l'est du village de Yatta, au sud de la ville d'al Khali, en Cisjordanie occupée, ce matin mercredi 19/1.
Les sources palestiniennes ont déclaré qu'on parle ici de 5 tentes installées par les citoyens palestiniens dans la région limitrophe à l'avant-poste colonial "Soussia" établie illégalement sur les terres agricoles de Yatta.
De son côté, le secrétaire général des comités populaires anti-mur et colonisation, Azmi Chioukhi, a affirmé que l'occupation sioniste a intensifié sa politique visant à expulser les palestiniens dans la zone Est de Yatta, où elle a accentué les opérations de démolition des maisons, écoles et puits d'eaux dans cette région.
Chioukhi a ajouté que les autorités de l'occupation sioniste ont démoli dernièrement 17 bâtiments résidentiels et 14 puits d'eaux dans la zone d'al-Dakika à Yatta.

Un ouvrier de la collecte du gravier blessé par les tirs de l'occupation à Jabalya

[ 19/01/2011 - 18:06 ]
Gaza – CPI
Un ouvrier palestinien a été blessé, le mercredi 19/1, par les tirs de l'occupation sioniste lorsqu'il travaillait à ramasser le gravier à l'est de la ville de Jabalya au nord de la Bande de Gaza.
Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité d'urgence et de secours dans la Bande de Gaza, a affirmé la blessure d'un jeune palestinien moyennement touché au pied et qu'il a été transporté à l'hôpital de Kamal Adwan, au nord du secteur pour le traitement.
Abou Salmia a ajouté que plus de 112 ouvriers palestiniens ont été blessés lors des incidents similaires durant 10 mois seulement.

Washington appose son veto à toute résolution anti-israélienne

20 Janvier 2011 09:04 
IRINN- Dans un geste sans ambages, ni équivoque, Washington apporte son soutien flagrant au régime occupant sioniste, réitérant qu’il apposerait son veto à toute résolution ratifiée au Conseil de sécurité contre Israël.
Avant la remise du projet de résolution, proposé, par le Liban, sur le gel de la colonisation, en Cisjordanie et à Qods-Est, les Etats-Unis ont annoncé leur détermination à apposer un veto à toute résolution anti-israélienne. Le projet de résolution, élaboré, par le Liban, a été remis à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, ayant, déjà, été confirmé par 122 pays. Le représentant des Etats-Unis, au Conseil de sécurité, prétend que mettre au vote une résolution sur l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie, compliquerait les efforts censés établir la paix israélo-palestinienne.
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L'Iran réitère son soutien au peuple palestinien

20 Janvier 2011 13:43 
IRIB - Lors de la réunion du Conseil de Sécurité consacrée à l'examen de la situation au Moyen-Orient, l'Ambassadeur de la République islamique d'Iran, Mohamad Khazaï, a réitéré le soutien de l'Iran à l'avant projet d'une résolution, proposée, par 22 pays arabes et non-alignés, pour mettre un terme à la colonisation israélienne. L'ambassadeur iranien, auprès de l'ONU, a fait savoir que ce projet de résolution sera déposé, dans les jours à venir, au Conseil de sécurité de l'ONU. 

Le caractère néfaste du Sionisme

19 Janvier 2011 14:33 
IRIB - Le caractère néfaste du Sionisme réside, essentiellement, dans le fait qu’il a retenu et exalté, en priorité, deux éléments, potentiellement, pervers : le mythe de "la Terre promise" à un «Peuple élu», au nom de son «Alliance» avec Yahvé, et l’élément racial concernant la transmission héréditaire de la qualité de «Juif».
Il en résulte que l’idéologie sioniste ne peut pas ne pas être, par essence, nationaliste et dominatrice.
Un "État juif pour les Juifs", tel que l’avaient rêvé les Sionistes, et tel que l’avaient accepté les Nations Unies, est une monstrueuse aberration à classer parmi les grandes utopies de l’Histoire. De même que les promoteurs catholiques de l’Inquisition, des croisades, des guerres contre les Protestants, des pogroms contre les Juifs, ont trouvé, dans l’Évangile, des textes justifiant, parfaitement, leur action, les promoteurs du Sionisme ont trouvé, dans la Torah et autres textes du Judaïsme, notamment, dans ceux qui représentent la tradition mystique, des idées portant au particularisme, au communautarisme, au nationalisme et à la xénophobie. Ils les ont adoptées, délibérément, en négligeant toutes celles d’inspiration universaliste qui ont tant modelé la pensée juive et occidentale.
Si les intérêts financiers ou électoraux de certains représentants des Nations-Unies ont joué un rôle primordial, dans le vote à l’arraché de 1947 créant l’entité sioniste, et si ces intérêts interviennent toujours depuis, et expliquent, grandement, la tolérance de ces Nations vis-à-vis des exactions du régime sioniste, deux autres éléments n’ont cessé de jouer un rôle primordial : la méconnaissance du potentiel raciste de l’idéologie sioniste, la déformation de l’opinion publique, par une information à sens unique.
Le Sionisme aura permis, entre autres méfaits, l’extension accélérée du racisme anti-arabe chez les Juifs et l’apparition du racisme anti-juif, chez les Arabes, ainsi que son aggravation, en Occident , l’"exclusion" d’une catégorie d’hommes, au nom de l’"élection" d’une autre catégorie, l’émergence de la Violence, au sein du Judaïsme, qui, jusque là, en était, pratiquement, épargné, l’abandon, par le Judaïsme, de sa vocation spirituelle universaliste, pour une entreprise territoriale étroitement raciste et nationaliste, la transformation de frères et de fils de persécutés en persécuteurs, l’irruption, en Israël, de pogroms, dirigés, non plus, contre des Juifs, suivant la définition classique des dictionnaires, mais contre des non-Juifs.
L’idéologie sioniste a réussi, en outre, deux "performances" non inédites, mais, néanmoins, spécifiques, par leurs méthodes et leur efficacité : le colonialisme et l’apartheid israéliens. Le doute qui assaille nombre d’intellectuels israéliens, quant à la signification et le devenir de l’entité sioniste, augmente, manifestement, avec le temps. Mais comment pourrait-il en être autrement ! Cette entité factice est le seul lieu au monde où la combinaison nationalisme, intégrisme, racisme, s’applique à une fraction notable de la population.
En Afrique du Sud, il y avait, pour les hommes indésirables, des "bantoustans", attribués, par les maîtres d’alors ; en Amérique du Nord, il s’agissait de "réserves" bien délimitées ; en Palestine, il y a des "territoires", méthodiquement et savamment, lacérés, comprimés et asphyxiés.
Tous les peuples, à l’instar des individus, sont porteurs de quelque tare héréditaire, les incitant à développer des sentiments de supériorité - dans un domaine ou un autre - d’où leurs multiples entreprises de domination, à l’égard des autres peuples. Les Sionistes, en s’attribuant, par héritage, à la fois, la découverte du «vrai dieu» (pour les croyants, l’invention suprême, près de laquelle les autres inventions ne feront jamais que pâle figure) et la parole de ce Dieu leur donnant, en toute propriété, un territoire déterminé de la planète-terre, ont trouvé là leur propre raison de domination, d’autant plus que cet héritage s’est vu conforter et légitimer par les Occidentaux. L’idéologie sioniste est fondée sur cette tare héréditaire.
Il est stupéfiant et désolant de voir des Juifs occidentaux, notamment, nombre de rabbins et de responsables d’organisations sionistes, qui dénoncent (non toujours sans raison, mais avec une application peu commune) l’antisémitisme, chez les populations européennes, ne pas apercevoir le racisme anti-arabe et anti-musulman sévissant en Israël et dont ils se font les complices par leur inconditionnalité.
Plus le temps passe, plus l’augmentation du décalage entre Juifs et non-Juifs, dans les territoires occupés de la Palestine, se manifeste avec ses haines inexpiables ou ses jalousies croissantes, et plus apparaît énorme l’erreur de l’ONU d’avoir permis la transplantation des Sionistes, essentiellement tributaires de la culture occidentale, dans cette partie orientale du monde.
Mais parce que le Sionisme repose sur une discrimination fondamentale entre les Juifs et les Arabes et, d’une manière générale, entre les Juifs et les non-Juifs, Israël ne sera jamais l’État de ses citoyens: les non-Juifs y seront toujours des étrangers, des «goyim».
Si les généreuses idées universalistes (contenues, notamment, dans certains écrits du Judaïsme et du Christianisme, ont pu, être déviées ou poussées à l’extrême, devenir folles et engendrer le système communiste, les idées nationalistes, quant à elles, sont d’emblée perverses : elles s’épanouissent, presque immédiatement, ici, dans le nazisme, ailleurs, dans les fascismes, en Israël, dans le Sionisme... Elles ont un point commun : la violence institutionnelle.
La «Shoah» que les Sionistes ont «exploitée», habilement, voire, sans pudeur, pour promouvoir leur entreprise territoriale - en donnant mauvaise conscience aux Européens, et, notamment, aux Allemands - ne justifiera jamais les souffrances que les Sionistes ont imposées aux Musulmans.
Alors que ce sont des Juifs, parmi les plus religieux, qui se sont opposés à l’idéologie sioniste, dès sa naissance.
Parmi les intégrismes qui sévissent, à travers le monde, l’intégrisme juif - parce qu’il repose sur les liens du sang - est le seul qui, typiquement d’essence raciale, prédispose, d’emblée, au racisme.
Le Sionisme peut triompher, en Israël, pendant de nombreuses dizaines d’années, son échec final est assuré pour deux raisons totalement imprévues initialement : il a échoué dans la prétention insensée, inscrite dans sa Constitution, d’être un "État juif pour les Juifs" ; il a renforcé une identité nationale, celle d’un peuple arabisant, le peuple palestinien.
Si l’opposition à Israël est justifiée, ce n’est pas parce que sa naissance est illégitime, mais parce qu’il est porté par une idéologie où les non-Juifs sont, et seront toujours, de par la Loi, des citoyens de seconde zone.
Ainsi, quelles que soient les forces militaires et policières d’Israël, cette machine de guerre particulièrement sophistiquée, la sécurité des Sionistes ne sera-t-elle jamais assurée. Cette sécurité ne peut découler que de la justice rendue aux non-Juifs, dans un pays authentiquement démocratique, ce qui exige, avant tout, la dé-sionisation.
Israël reste, sans nul doute, la dernière survivance du colonialisme conquérant.
La progression démographique et la montée en puissance, en Israël, du bloc national-religieux, intégriste et "fasciste", représente, en définitive, le plus grand danger pour les Juifs. Seul, un renversement démographique, donnant la majorité aux non-Juifs ou aux Juifs totalement libres vis-à-vis des fondements de l’idéologie sioniste, est susceptible, un jour lointain, d’éviter, dans cette région, des tragédies à répétition.
La plupart des dirigeants sionistes, depuis la création d’Israël, ont été, soit des anciens terroristes (Ben Gourion, Yitzak Shamir..), soit des chefs de guerre impitoyables (Moshe Dayan, Rabin, Barak, Sharon...). Comment être surpris de la politique qu’ils ont poursuivie en étant au pouvoir !
De tous les mythes inventés par les hommes, celui du «Peuple élu» et d’une «Terre promise» est, sans doute, celui qui aura eu les conséquences les plus désastreuses. Les Juifs ont été persécutés, pendant deux millénaires, en grande partie, au nom du «Peuple élu», les non-Juifs de Palestine, depuis près d’un siècle, au nom de la «Terre promise» !
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Etat palestinien: des consultations avec Israël obligatoires (Medvedev)

20:51 19/01/2011
AMMAN, 19 janvier - RIA Novosti
Moscou consultera Israël sur l'intention des Palestiniens de déclarer unilatéralement l'indépendance de leur Etat, a annoncé mercredi le président russe Dmitri Medvedev, en rappelant que fin janvier il rencontrerait le président israélien Shimon Pérès.
"Nous consulterons obligatoirement nos partenaires israéliens", a déclaré devant les journalistes le chef de l'Etat russe, en tournée au Proche-Orient.
M.Medvedev a précisé qu'il rencontrerait son homologue israélien en marge du Forum économique mondial (WEF) à Davos (26-30 janvier).
"Tout indique qu'une rencontre ultérieure avec le premier ministre israélien est également possible", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président russe a fait savoir que Moscou préparerait ses recommandations "pour la prochaine rencontre à Munich du Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et Onu) pour le règlement au Proche-Orient".
Certains pays d'Amérique du Sud ont récemment reconnu la Palestine comme un Etat "indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", ce qui a suscité les critiques d'Israël et la désapprobation des Etats-Unis qui considèrent que "toute action unilatérale est contre-productive".
Bien que M.Medvedev ait plaidé mardi lors d'une rencontre avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en faveur d'un "Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale", il n'a pas fait référence aux lignes de 1967.
Il a toutefois appelé Israël à prendre "une décision raisonnable sur la colonisation".
Relancées le 2 septembre dernier, les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens sont bloquées depuis l'expiration le 28 septembre d'un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie.

Moyen Orient : Pascoe s'inquiète du manque de progrès

19 janvier 2011
Dans un exposé mercredi devant le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires politiques, B. Lynn Pascoe, s'est dit sérieusement préoccupé par « le manque de progrès dans la recherche d'une solution négociée » entre Israéliens et Palestiniens.
« La paix et un Etat palestinien ne peuvent plus être reportés », a-t-il dit devant les Etats membres du Conseil.

Il a indiqué que le Quatuor sur le Moyen Orient (Union Européenne, ONU, Etats-Unis, Russie) se retrouverait à Munich, en Allemagne, le 5 février prochain, afin de soutenir les efforts diplomatiques visant à parvenir à un accord-cadre israélo-palestinien sur le statut final. Soulignant qu'il ne restait que 8 à 9 mois avant la fin des deux ans prévus à cet effet, il a estimé que « la viabilité du processus politique et la crédibilité du Quatuor étaient en jeu ».

B. Lynn Pascoe a rappelé que ces derniers mois, « un nombre croissant de pays d'Amérique Latine ont reconnu un Etat palestinien basé sur les frontières de 1967 ». « Au cours de sa visite dans les Territoires occupés mardi, le Président Medvedev a également réitéré le soutien de la Fédération de Russie au droit inaliénable des Palestiniens à disposer d'un Etat indépendant, ayant pour capitale Jérusalem-Est », a-t-il ajouté.

Soulignant que depuis le 26 septembre, date de la fin du moratoire sur le gel de la colonisation israélienne, « l'accroissement des activités de construction de colonies s'était poursuivi, avec le lancement de la construction de 2000 unités en Cisjordanie », le chef des affaires politiques de l'ONU a déclaré que « l'extension des colonies mine la confiance et porte préjudice aux discussions sur le statut final ».

B. Lynn Pascoe a indiqué que « les efforts de l'Autorité palestinienne se poursuivaient selon son calendrier de construction d'un Etat », notamment par la promotion de la sécurité et de la stabilité. « Nous pensons qu'Israël peut et doit faire plus pour permettre à l'Autorité palestinienne d'améliorer encore la sécurité et les conditions économiques, en levant les restrictions de circulation » existantes en Cisjordanie.

Le responsable onusien a précisé que l'ONU avait enregistré ces derniers mois 486 opérations des forces israéliennes en Cisjordanie, ajoutant que 87 Palestiniens avaient été blessés et 251 arrêtés. « Si nous reconnaissons les préoccupations sécuritaires qu'Israël soulève, nous pensons qu'elles affaiblissent sérieusement l'Autorité palestinienne alors que l'objectif stratégique devrait être l'opposé », a-t-il estimé. « Plus préoccupant encore a été la mort de quatre Palestiniens dans des incidents distincts, qui justifient des enquêtes transparentes d'Israël », a-t-il poursuivi.

S'agissant de la situation dans la bande de Gaza, B. Lynn Pascoe a indiqué que l'ONU restait « extrêmement préoccupée », notamment par « le récent regain de tension » qui s'est traduit par « 31 tirs de roquettes et 47 de mortiers par des militants palestiniens » tandis qu'Israël a procédé à « 11 incursions et 26 frappes aériennes ».

« Nous condamnons les tirs sans distinction contre des zones habitées par des civils israéliens », a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité, avant de souligner toutefois que « l'autorité de fait du Hamas dans la bande de Gaza a récemment pris publiquement l'engagement de maintenir le calme ».

Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a réaffirmé que « l'objectif fondamental de l'ONU continue d'être de revitaliser l'économie de Gaza et de chercher à obtenir la fin de la politique de blocus d'Israël ». Le niveau des importations et des exportations « reste significativement en deçà des niveaux de 2007 », a-t-il regretté, rappelant que l'augmentation rapide des volumes des exportations autorisées à sortir de la bande de Gaza reste « une priorité centrale ».

Il a enfin réitéré les préoccupations persistantes de l'ONU quant à la détention par le Hamas du sergent israélien Gilad Shalit, enlevé en juin 2006, demandant « une nouvelle fois sa libération » et « un accès humanitaire sans délai ».

Par ailleurs, devant le Conseil de sécurité, B. Lynn Pascoe a regretté le manque de progrès dans les efforts visant à promouvoir la paix entre Israël et la Syrie, « malgré les efforts diplomatiques déployés, notamment ceux des envoyés de la France et des Etats-Unis ». « Alors que la situation dans le Golan syrien occupé est restée stable en dépit des activités de colonisation israélienne, la résolution du conflit entre les deux pays est cruciale pour la stabilité régionale », a-t-il rappelé.

Abordant enfin les derniers développements au Liban et notamment « la démission le 12 janvier de dix ministres de l'opposition et d'un ministre appartenant au camp du président Sleiman, entrainant la chute du gouvernement d'union nationale en place », B. Lynn Pascoe a indiqué que des consultations internes étaient prévues le 24 janvier. « Préserver la stabilité du Liban est essentiel pour les Libanais eux-mêmes, mais aussi critique pour le sort d'une région qui a besoin par-dessus tout de progrès vers la paix », a-t-il conclu.
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Les faucons de plus en plus influents au sein du gouvernement Nétanyahou

19 janvier 2011
Steve Weizman
Agence France-Presse
Jérusalem
Les faucons du gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou sortent renforcés après la décision du ministre la Défense Ehud Barak de quitter le Parti travailliste, amenuisant encore les chances d'une reprise d'un processus de paix bloqué, estiment des analystes.
L'annonce surprise de M. Barak d'abandonner les travaillistes pour créer un nouveau parti avec quatre autres députés lui a permis de conserver son poste au sein du gouvernement.
Il a ainsi pris de vitesse les instances dirigeantes du Parti travailliste, qui menaçaient de quitter le gouvernement dans les prochaines semaines faute du moindre progrès dans les négociations avec les Palestiniens.
L'initiative de M. Barak a provoqué la démission des trois ministres travaillistes les plus marqués à gauche qui poussaient à des pourparlers et tentaient de faire contrepoids aux nationalistes dirigés par le ministre des Affaires Étrangères Avigdor Lieberman et des religieux orthodoxes du Shass tout aussi intransigeants sur le dossier palestinien.
«La coalition est désormais bien orientée à droite», résume le quotidien Yédiot Aharonot, en soulignant que M. Nétanyahou envisage désormais de faire entrer un autre parti d'extrême droite, l'Union nationale, au gouvernement.
Le journal estime que l'étoile la plus brillante de la nouvelle constellation politique est le populiste Avigdor Lieberman et son parti Israël Beiteinou, troisième formation à la Knesset (15 député sur 120), plus que jamais en position de force dans une coalition resserrée.
Pour l'éditorialiste Nahum Barnea, Ehud Barak, qui en tant que ministre de la Défense a la haute main sur les autorisations de constructions dans les colonies de Cisjordanie, sera encore plus porté à céder aux pressions du lobby des colons. «Les colons vont le manger tout cru», prédit M. Barnea.
«Ehud Barak et le Parti travailliste représentaient l'aile modérée du gouvernement. En outre, Barak avait d'excellentes relations avec les Américains qui croyaient apparemment en ses capacités à influer sur le gouvernement dans le sens qu'ils souhaitaient», explique à l'AFP le chercheur Jonathan Spyer.
Ehud Barak et son nouveau Parti de l'Indépendance ne rassemblent que 5 députés quand les travaillistes qu'il dirigeait comptaient 13 élus.
«Barak reste dans la coalition mais son poids relatif a été réduit, ce qui signifie que l'aile droite du gouvernement s'est renforcée», souligne M. Spyer.
M. Nétanyahou n'a d'ailleurs pas mâché ses mots vis-à-vis des Palestiniens. Il leur a signifié, ainsi qu'à la communauté internationale, qu'après la manoeuvre de M. Barak «le gouvernement a été grandement renforcé aujourd'hui, à la fois dans sa gouvernance et sa stabilité».
«Le monde entier sait, et les Palestiniens savent également, que ce gouvernement sera là dans les années à venir et que c'est avec lui que les négociations doivent être menées», a-t-il averti.
Les négociations de paix directes entre Israéliens et Palestiniens, brièvement relancées le 2 septembre à Washington, sont bloquées depuis l'expiration le 28 septembre d'un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie.
Les Palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire, auquel le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou s'est refusé, ainsi que des références politiques claires, en particulier l'objectif de mettre fin à l'occupation des Territoires palestiniens occupés depuis 1967.
En décembre, les États-Unis ont annoncé avoir abandonné les efforts pour amener Israël à proroger un moratoire sur la colonisation pour relancer les pourparlers avec les Palestiniens.
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"Une main résiste, l'autre construit" - Lancement de la première étape du projet de reconstruction de Gaza déchirée par la guerre

Gaza - 19-01-2011

Par Palestine Info
Le Premier ministre palestinien à Gaza Ismail Haneyya a annoncé hier mardi que son gouvernement lançait la première étape d'un projet de reconstruction totale de la Bande de Gaza. Il a posé la première pierre devant les ministres de Gaza, les représentants du gouvernement et d'autres personnalités nationales près d'une maison détruite, rue Shahid Khalid Jumaa, à Beit Lahia, cible symbolique de l'attaque militaire israélienne il y a deux ans.

Le projet, qui comprendra des travaux sur 1.000 maisons, est trop énorme pour que le gouvernement le prenne en charge seul, a dit Haneyya. La responsabilité et l'engagement ont incité le gouvernement à faire tout son possible pour entreprendre la première étape, a-t-il dit.
Le Premier ministre a dit que le gouvernement s'efforçait de sauter les obstacles politiques concernant le projet de développement. Il a dit que les fonds alloués au projet avaient été interceptés dans un cercle d'extorsions politiques.
Haneyya a dit que les maisons en ruine seraient reconstruites sur les lieux d'origine et seraient totalement reconstruites lors de la deuxième étape. Le gouvernement a déjà payé 50 millions de dollars aux propriétaires touchés par la guerre.
Un projet national
Le projet a été conçu par le Ministère des Travaux Publics et du Logement et les autorités compétentes, en partenariat avec des organisations et des syndicats, de manière à inclure la communauté toute entière dans un projet national au sein du plan régional de la Bande de Gaza.
"Ce projet prend sa place dans le cadre du slogan du gouvernement, "une main construit, l'autre résiste", pour les gens sachent que la résistance n'est pas perdante, mais qu'elle est forte et qu'elle réussit. Le combattant de la résistance défend la patrie, le citoyen porte les conséquences de la résistance, et le gouvernement assume la responsabilité de la construction," a dit le Premier ministre palestinien.
Traduction : MR pour ISM 

Un convoi libyen apportant des médicaments arrive aujourd'hui à Gaza

Gaza - 18-01-2011

Par Palestine Info 
Les habitants de la Bande de Gaza se préparent pour recevoir le nouveau convoi libyen organisé par le comité national de soutien au peuple palestinien qui devrait entrer dans la Bande de Gaza, aujourd'hui mardi 1//8/1, via le passage frontalier de Rafah.
Le convoi porte le nom "Convoi al-Qods5 pour les médicaments" et transporte de nombreuses ambulances, des boîtes de lait infantile et des quantités de médicaments, en plus de certaines personnalités à son bord.
Notons qu'un autre convoi libyen a quitté la Bande de Gaza, il y a plusieurs jours, après avoir transporté des aides libyennes aux Gazaouis assiégés dans le secteur depuis plus de 4 ans consécutifs, avec 29 militants libyens.  

Vivre et mourir dans la zone tampon

Gaza - 18-01-2011

Par Vera Macht 
La mort arrive vite dans un endroit comme celui-ci. En ces jours d'hiver ensoleillés, quand l'odeur de la pluie nocture est toujours dans l'air, comme si elle avait apporté un peu d'espoir sur la terre de Gaza violée, dénudée, défoncée des centaines de fois par les chars et les bulldozers israéliens. La terre entre les contreforts du village Beit Hanoun et la frontière israélienne, gardée par des tours de contrôle, des soldats, des tireurs d'élite, des hélicoptères et des drones est une terre sur laquelle la mort s'invite souvent.

















Mais en dépit de tout ça, Shaban Karmout, 65 ans, avait probablement quelque espoir lorsqu'il s'est réveillé, ce matin d'hiver. Sa maison est située dans la bande de 300 mètres de large nommée zone tampon. Il a construit sa maison il y a 40 ans, en 1971, lorsque Gaza était déjà occupée par Israël, et pourtant il a pensé avoir que lui et sa famille pourraient avoir là un avenir. Sheban a commencé à planter des arbres fruitiers, sa terre était couverte de palmiers, de citronniers, d'orangers et d'amandiers. Sa vie était agréable.
Mais en 2003, au moment de la récolte des amandes, les bulldozers israéliens sont arrivés en pleine nuit. Il leur a fallu trois heures pour raser 30 ans de travail. Depuis l'attaque israélienne de fin 2009, il n'a pas pu continuer à vivre à cet endroit, la zone tampon était devenue trop dangereuse, et Israël l'a déclaré "zone de combat rapproché". Depuis, il vivait dans une petite maison en béton qu'il avait louée au milieu du camp de réfugiés, près de Beit Hanoun, à Jababia, entassé avec sa grande famille dans un minuscule appartement.
Il revenait sur sa terre tous les matins, et y travaillait jusqu'au soir. Il fallait bien que lui et sa famille vivent de quelque chose, après tout. Et donc ce matin là, au matin du 10 janvier 2011, il s'est réveillé plein d'espoir, vers 4h du matin, et il est parti vers ses champs. Plein d'espoir parce que lui et ses voisins avaient récemment reçu un nouveau puits, l'ancien avait été détruit par l'incursion d'un char israélien. L'ONG italienne GVC avait creusé le puits, financé par le gouvernement italien.
Ce jour là, une employée de l'organisation lui a rendu visite pour voir comment sa situation s'était améliorée. Elle l'a interrogé et il lui a proposé de venir chez lui parce que dehors, elle ne serait pas en sécurité. Quand elle est partie, il lui a conseillé de prendre plutôt un raccourci, on ne sait jamais. Il lui a dit qu'il devait encore aller dans le jardin pour attacher son âne. Elle arrivait juste au village de Beit Hanoun quand elle a entendu trois coups de feu. Un a touché Shaban au cou, les deux autres dans la partie supérieure du corps. Il est mort sur le coup.
"C'est un véritable cauchemar," a dit l'italienne, abasourdie. "Je ne le reverrai plus jamais. D'ici à la morgue en deux heures."
"Lorsque nous avons discuté peu de temps avant sa mort, il m'a parlé de la situation insupportable dans laquelle il vit. 'C'est comme si on m'avait arraché le cœur', m'a-t-il dit pour me décrire la nuit au cours de laquelle il a perdu tous ses arbres sous les lames de 8 bulldozers. Et il m'a raconté comment lui et les fermiers des champs voisins avaient pris le risque de replanter, il faut bien vivre de quelque chose, après tout, et ils ont fait pousser du blé. Quand il a été prêt à être moissonner, l'armée israélienne l'a incendié. Et il m'a raconté comment lui et les fermiers des champs voisins ont encore une fois eu le courage de replanter, il faut bien que les enfants mangent, après tout, et ils ont essayé de replanter du blé. Quand ils sont arrivés dans les champs pour les semailles, les soldats israéliens leur ont tiré dessus."
"Quand je lui ai demandé d'où il tirait ses ressources maintenant, il m'a dit : 'Je ramasse des pierres et du bois, et je fais pousser quelques cultures dans mon jardin,'. Des cultures pour lesquelles il avait depuis peu de l'eau, grâce au puits donné par le gouvernement italien. Shaban était donc un peu optimiste sur l'avenir, son jardin allait lui rapporter quelques ressources, maintenant qu'il avait un puits. Et c'était sa seule source de revenus parce qu'il était devenu si dangereux d'aller dans ses champs. 'Les bulldozers israéliens peuvent revenir n'importe quand pour détruire ma maison, vous ne savez jamais ce qu'ils font après', m'a-t-il dit. Je lui ai demandé s'il n'avait pas peur. 'Non, je ne crains pas trop les tirs,' m'a-t-il répondu. 'Même s'il m'arrive quelque chose, les humains ne peuvent mourir qu'une fois. Et Dieu seul sait quand je vais mourir.'"
Son neveu, Mohammed Karmout, est resté un peu à l'écart, à la morgue. "Les Israéliens connaissaient très bien mon oncle, il était là tous les jours et tout le secteur est surveillé par des caméras et des drones. Ils savaient qu'il vivait ici."
Il est donc fort peu probable que Dieu ait été le seul à savoir que Shaban allait mourir ce jour-là, pendant qu'il attachait son âne, de trois balles dans le haut du corps.
Shaban Karmout est le troisième civil à mourir sous les balles dans la zone tampon ce mois-ci. A Noël, le berger Salama Abu Hashish, 20 ans, est mort d'une balle dans le dos alors qu'il s'occupait de ses moutons. Depuis le début de l'année dernière, les snipers israéliens ont tiré sur une centaine d'agriculteurs et de fermiers dans la zone tampon. 13 sont morts.
 
Traduction : MR pour ISM 

Israël redoute un monde arabe démocratique

18/01/2011  
Qui redoute le plus la démocratie dans les pays arabes? A part les autocrates Arabes eux-mêmes?
Le vice-Premier ministre israélien exprime son inquiétude face à la démocratisation du monde arabe, après la dissolution du régime tunisien.
«  La chute du régime tunisien dirigé par Zine El Abidine Ben Ali peut avoir de graves répercussions », a déclaré le vice premier ministre Israélien Sylvan Shalom.  
Dans un entretien accordé à la radio israélienne vendredi soir, Shalom a déclaré qu’il était issu d’une famille d’immigrants Tunisiens.
« Je crains que nous nous trouvions maintenant devant une nouvelle phase très critique dans le monde arabe. En cas d’effondrement du régime tunisien actuel, la sécurité nationale d’Israël ne sera pas affectée de manière significative dans l’immédiat, a-t-il dit. « Mais nous pouvons cependant supposer que ces développements  constituent un précédent qui pourrait se répéter dans d’autres pays, pouvant affecter directement la stabilité de notre système. »
Shalom a ajouté que si les régimes voisins de l’Etat d’Israël devaient être remplacés par des systèmes démocratiques, la sécurité nationale israélienne pourrait être menacée de manière significative.
« Les nouveaux régimes défendraient ou adopteraient des lignes politiques intrinsèquement opposées à la sécurité nationale d’Israël », a-t-il dit.
Le vice-Premier ministre a indiqué qu’Israël et la plupart des régimes arabes ont un intérêt commun à lutter contre ce qu’il a appelé le « fondamentalisme islamique » et ses organisations « radicales » qui menacent Israël.
La menace, a-t-il ajouté, est ce qui motive en grande partie la coordination directe et indirecte en matière de renseignements entre Israël et les régimes arabes.
Shalom a souligné qu’un monde arabe démocratique ferait cesser cette actuelle allégeance, parce qu’un système démocratique serait gouverné par une population en général opposée à Israël.
Par Saleh Naami à Gaza, journal égyptien Al Ahram (Egypte), 15 Janvier 2011, traduit de l’anglais par Djazaïri
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« La guerre contre le Hezbollah comprendra nécessairement la Syrie! »

19/01/2011  
Suite au dépôt  de l'acte d'accusation dans l’affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic al-Hariri , des voix se sont élevées  à Tel-Aviv  mettant en garde contre une attaque par « Israël » contre le Hezbollah pouvant aboutir à  une guerre israélo-syrienne, rapporte le quotidien israélien Haaretz !.  Citant une source sécuritaire  haut-placée, Haaretz a rapporté que «les yeux de Netanyahu et de Barak sont braqués sur la scène libanaise», soulignant que «  le nouveau  chef d'état-major de l'armée israélienne, Yoav Galant, «fervent amateur des guerres comme on l’aime le décrire » prendra ses fonctions le mois de février prochain »..
Toujours selon la même source,  « la façon dont Damas a agi depuis le début de l'enquête dans l'assassinat de Hariri et jusqu'à la chute du gouvernement libanais juste avant le dépôt de l'acte d'accusation, confirme les relations étroites qui existent entre le régime syrien et le Hezbollah » !
Et donc «si Israël attaque le Hezbollah  cela ne peut se terminer  sans une guerre contrela Syrie » précise la source sécuritaire, soulignant que « la démission des ministres travaillistes du gouvernement israélien, après la défection de son président Ehud Barak et la formation d’un nouvel bloc nommé « Indépendance », privent le gouvernement israélien de voix rationnelles, ce qui  laisse présager une décision israélienne de déclencher une guerre contre le Liban ».
D'autre part, le même journal a révélé que « l'armée israélienne a décidé, suite au développement des capacités militaires du Hezbollah, en particulier en ce qui concerne la précision et les capacités de destruction de ses missiles, à remplacer les bases militaires ouvertes par  des abris creusés dans les montagnes de la Palestine occupée.
Haaretz a souligné que « l'armée israélienne  a élaboré des plans pour creuser de grands refuges dans les montagnes dans toutes les régions d'Israël pour y cacher des équipements militaires sensibles, des munitions, et se protéger des attaques de missiles ».
Selon le plan élaboré par les militaires et censé débuter l'an prochain,  il est question de construire un abri d’une superficie de plusieurs milliers de mètres carrés à l'intérieur d’une montagne tenue au secret. En cas de succès du projet, la prochaine  étape comprendra la construction de plusieurs refuges dans les années à venir.
Le journal a ajouté que le plan élaboré par la Direction de la technologie de la logistique coûtera  des millions de dollars.
Pour sa part, le Jérusalem Post a rapporté que ladite Direction a élaboré un plan intitulé  «la continuité sur le terrain» ayant pour principal objectif de cacher le matériel militaire israélien dans des abris creusés dans les montagnes.  
A ce titre une délégation de l'armée israélienne a récemment visité plusieurs Etats ayant des abris similaires, tels que la Corée du Sud. 
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26 enfants de Gaza assassinés près de la frontière en 2010

mardi 18 janvier 2011 - 18h:02
Al Jazeera
Un nouveau rapport révèle que 26 enfants ont été abattus par des soldats israéliens près de la frontière en 2010, tandis que le blocus « ravage » l’économie.
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Le rapport dit « qu’une extrême pauvreté » contraint les enfants à abandonner l’école et à travailler pour vivre - Photo : Getty/Gallo
Les enfants de Gaza sont régulièrement soumis à des tirs des soldats israéliens alors qu’ils collectent des débris dans les ruines de bâtiments bombardés pendant l’invasion israélienne de Gaza en 2008-2009, révèle un nouveau rapport de Save the Children.
Vingt-six enfants ont été abattus par des soldats israéliens près de la frontière l’année dernière, selon le groupe de travail, dirigé par l’UNICEF, sur les enfants touchés par les conflits armés.
Ce nombre comprend 16 enfants qui ont été abattus en dehors de la « zone d’exclusion » imposée par Israël qui s’étend à l’intérieur dans la bande de Gaza sur une largeur de 300 mètres.
Les enfants participent à la récupération des matériaux de construction en raison de la poursuite du blocus de Gaza, du fait que les nouveaux matériaux ne sont pas autorisés.
Des milliers de maisons détruites pendant le conflit n’ont toujours pas été reconstruites en raison de cette pénurie.
Mettre fin au blocus
« Le blocus doit cesser immédiatement et il doit y avoir un mise en cause des politiques à l’égard de la zone frontalière », a déclaré Salam Kanaan, directeur de UK Save the Children UK dans les territoires palestiniens occupés.
« Le blocus de Gaza met en danger la vie des enfants. »
En Septembre 2010, deux garçons de 16 ans et leur grand-père de 91 ans ont été abattus par des tirs de chars israéliens, alors qu’ils étaient à environ 700 mètres de la frontière.
« En raison des effets dévastateurs du blocus sur l’économie, les enfants sont obligés de travailler et de ramasser des débris près de la clôture. Même ceux qui ne sont pas dans la soit-disant « zone tampon » imposée unilatéralement par Israël, sont pris pour cible par des soldats israéliens », a déclaré Chris Gunness , porte-parole de l’UNRWA.
Le rapport poursuit en condamnant le blocus israélien qui « ravage l’économie, faisant que de nombreuses personnes ... ont du mal à subvenir aux besoins de leurs familles », et cela force les enfants à abandonner l’école pour travailler.
18 janvier 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
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