mercredi 1 octobre 2014

Véolia perd 1,5 milliard de dollars pour ses contrats avec Israël dans les colonies

Le Comité National de Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BNC) se réjouit de la décision de la municipalité de Kowaït City d’exclure la compagnie française Veolia d’un gros contrat de gestion de déchets solides, valant 750 M$, en citant l’appel du BNC à ce propos. Basant sa décision sur la complicité de Veolia avec les projets israéliens qui violent le droit international, la municipalité a décidé aussi d’exclure Veolia de « tous les contrats futurs ».
D’après des sources fiables au Kowaït, après cette défaite humiliante, Veolia a été forcé de se retirer d’une offre pour un projet d’expansion de la station de traitement d’eaux usées « Um al-Haiman » après s’y être qualifié. Le projet est évalué à près d’1,5 milliard de dollars.
Avant même ce total de pertes de contrats de 2,25 milliards de dollars, Veolia avait déjà perdu ou s’était retiré d’offres pour environ 24 milliards de dollars, surtout au Royaume Uni, en Suède, Irlande et aux USA.
Veolia a été forcé d’admettre que la campagne contre lui a un impact majeur et a annoncé récemment qu’il souhaite vendre ses affaires israéliennes dans l’eau, les déchets et l’énergie, ayant déjà vendu ses participations dans les compagnies qui opèrent des lignes de bus dans les colonies israéliennes illégales. La campagne contre Veolia continuera jusqu’à ce qu’il cesse tous les aspects de sa participation contre les violations israéliennes du droit international, y compris par son retrait du tramway de Jérusalem et de la décharge de Tovlan, deux projets d’infrastructure pour les colonies israéliennes illégales.
Il y a quelques mois, le BNC a appelé le gouvernement et le parlement koweitiens à exclure Veolia à cause de son implication dans des projets israéliens qui violent ouvertement le droit international et les droits humains palestiniens, y compris le “tramway léger de Jérusalem” qui relie à la ville les colonies illégales dans et autour de Jérusalem occupé.
Le Dr. Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l’OLP, a aussi appelé de gouvernement du Kowaït « à boycotter et à exclure Veolia » pour « complicité avec l’occupation israélienne dans la violation du droit humanitaire international, en particulier dans Jérusalem occupé ».
Zaïd Shuabi, le Coordinateur aux Affaires arabes du BNC a déclaré qu’ « Après le dernier massacre d’Israël à Gaza, il incombe à nous tous d’intensifier nos campagnes BDS pour le rendre responsable en l’isolant encore plus dans tous les domaines ».
Shuabi a ajouté, « Les sociétés internationales complices comme Veolia, G4S et HP qui permettent le régime israélien d’occupation, de colonialisme de peuplement et d’apartheid qui profitent de l’occupation israélienne et des violations des droits humains doivent en payer le prix. Elles doivent être exclues des contrats publics et privés dans le monde arabe et dans tous les pays qui soutiennent le droit international et la recherche de la liberté, de la justice et de l’égalité ».
Cette dernière victoire BDS contre Veolia au Kowaït est vu par les observateurs comme « le sommet de l’iceberg » dans le monde arabe.
Traduction : JPB-CCIPPP pour BDS France

Netanyahou ordonne la plus importante saisie de terres d’une génération

« Le gouvernement israélien a procédé à une appropriation de terres en Cisjordanie, La plus grande depuis une génération. Il a volé 1000 acres de collines sauvages pour un projet d’une nouvelle ville, Givaot. La population des diverses colonies autour de Gush Etzion et proches de Bethléem s’en trouvera ainsi doublée », souligne l’association canadienne PAJU.

Les dirigeants israéliens ont déjà augmenté le budget de la « Division Colonie » de 600 % depuis le début de l’année 2014, rappelle-t-on.
Mais ce n’est apparemment pas suffisant.Les adeptes du Jewish Home exigent une stratégie plus agressive vis-à-vis de Gaza (le cessez-le-feu n’ayant laissé aucune partie gagnante), un enracinement plus profond des colonies en Cisjordanie, même si la population des colonies croit trois fois plus vite que celle des villes d’Israël.
Les résidents d’un petit village bucolique, Wadi Fukin, sont de leur côté encerclés. Ils ont perdu 2550 acres des 3 000 acres qu’ils possédaient et vont en perdre davantage. Les collines ou leurs 600 moutons et chèvres broutaient sont destinés à un projet immobilier. Les hommes sans terre de Wadi Fukin pourront sans doute trouver du travail dans les colonies juives et se retrouver terrassiers de construction sur la terre qui est leur bien ancestral.
Source : PAJU (PALESTINIENS ET JUIFS UNIS) n0. 711 le 26 septembre 2014. WWW.PAJUMONTREAL.ORG

Quand Direct Matin relaie la propagande sioniste la plus abjecte

Direct Matin, qui refuse de relayer les informations concernant le sort des Palestiniens sous occupation, a offert mardi une publicité e Nicole Guedj, présidente de la fondation France-Israël, nous signalent des lecteurs qui ont dit leur manière de penser à la rédaction du quotidien gratuit.
Après une introduction en forme de daube : « La Fondation France-Israël, qui travaille au quotidien à resserrer les relations entre les deux nations, recevra ce soir, dans le cadre de ses Entretiens, le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP). L’occasion pour l’ancienne ministre Nicole Guedj, présidente de l’organisation, de réaffirmer l’importance d’avoir des idées, des valeurs et des projets en commun pour avancer ensemble. »
Direct Matin pose la question à Nicole Guedj :
« Qu’attendez-vous de cette rencontre avec lui ? »
Et publie sans sourciller cette réponse :
« Durant les semaines d’épreuves qu’a connues Israël cet été, il s’est rendu sur place en Juillet, avec courage, pour manifester sa solidarité, témoigner des impacts terribles des conflits sur le quotidien des Israéliens. »
Ben oui, ce sont les Israéliens qui ont eu 2140 victimes et 11.000 blessés dans la population, du fait des drones et F16 palestiniens, ce sont eux qui sont sous les décombres, sans abri pour des centaines de milliers de personnes, et ce sont également les Israéliens qui sont enfermés de puis 8 ans dans un camp de concentration ?
Pour remettre les pendules à l’heure, n’hésitez pas à envoyer un message à lecteur@directmatin.net

Les Palestiniens veulent la fin de l’occupation par Israël avant novembre 2016

Les Palestiniens demandent au Conseil de sécurité des Nations unies d'exiger la fin de l'occupation israélienne au plus tard en novembre 2016, selon un projet de résolution obtenu mercredi par l'AFP. 
Ce projet, remis à des membres du Conseil, s'inscrit dans la lignée du discours prononcé la semaine dernière par le président palestinien Mahmoud Abbas devant l'Assemblée générale de l'ONU, au cours duquel il a plaidé pour "l'indépendance de l'Etat de Palestine" et pour qu'elle intervienne "maintenant". 
Le projet de résolution, soumis par le groupe des pays arabes, demande "le retrait complet d'Israël, puissance occupante, de la totalité des territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-est, aussi vite que possible et que ce soit réalisé en vertu d'un calendrier spécifique n'allant pas au-delà de novembre 2016". 
Il réclame également à l'institution internationale qu'elle respecte "l'indépendance et la souveraineté de l'Etat de Palestine et le droit à l'autodétermination du peuple palestinien". 
Selon le texte de quatre pages, le Conseil de sécurité affirmerait "sa vision d'une région où deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix au sein de frontières sûres et reconnues". 
Il demande aussi "l'arrêt complet de toutes les activités de colonisation d'Israël sur les territoires occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-est". 
Les diplomates onusiens ont précisé que ce texte avait très peu de chance d'être adopté, mais cette initiative arabe place le Conseil de sécurité dans l'inconfortable position de savoir comment faire progresser le processus de paix au Proche-Orient si ce projet de résolution devait être rejeté. 
Les pays européens et les Etats-Unis ont toujours affirmé que la meilleure route vers un Etat palestinien passait par des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, sans date butoir imposée.
"Nous sommes au courant des projets du président Abbas et nous continuons à penser --à penser fermement-- que la seule façon d'aboutir à une solution négociée est au travers de négociations entre les deux parties", a commenté mardi l'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'ONU, Samantha Power. 
Les diplomates palestiniens ont bien conscience de l'opposition américaine à fixer une date butoir, mais ils espèrent obtenir un soutien fort de la part des autres pays.
"La résolution en elle-même s'appuie sur les paramètres qui ont constamment été réitérés par l'Union européenne, l'Assemblée générale elle-même et le Conseil de sécurité", a souligné un diplomate sous couvert de l'anonymat.

Gaza : disparus en mer...

Pour beaucoup dans la bande de Gaza le périlleux voyage par mer vers l’Europe est une tentative désespérée de récupérer la normalité dans leur vie, mais il finit souvent dans la tragédie

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Des Palestiniens jettent des roses dans la mer Méditerranée, au large de la côte de Gaza, en signe de deuil après la disparition de réfugiés palestiniens à bord d’un bateau pour l’Europe qui a coulé au large de Malte, le 18 septembre 2014 - Photo : AFP/Mohammed Abed
Zuhair Marouf, âgé 51 ans, est à court de mots. Il a fait tout ce qui est en son pouvoir pour savoir quelque chose sujet sur la disparition de son fils et de sa petite-fille, mais il est trop tard, semble-t-il, et il est impossible pour lui de trouver quelles ont été leurs dernières allées et venues.
Son fils de 29 ans, Mohammed Marouf, qui a survécu à l’une des attaques israéliennes les plus meurtrières sur la bande de Gaza sur une longue période, a emmené sa fille Lana, de 3 ans, et s’est enfui à travers les tunnels pour échapper à la dévastation des bombardements israéliens sur la prison sous blocus qu’est la bande de Gaza.
« Il n’y a rien pour moi ici. Je suis brisé et il faut que j’aide ma fille à vivre », m’avait-il dit avant qu’il ne disparaisse avec Lana.
Le 6 septembre, Mohammed a appelé son père pour dire : "Papa ne t’inquiéte pas pour nous, nous sommes en route pour la Suède".
Mais, le 10 septembre, la famille Marouf a reçu les nouvelles tragiques à propos de migrants palestiniens qui étaient morts au large des côtes de Malte, après être monté clandestinement sur un bateau pour chercher la liberté. Le bateau a coulé et les migrants se sont noyés.
Zuhair attend maintenant dans les pires angoisses de savoir si son fils et sa petite-fille étaient parmi les victimes.
Avec la bande de Gaza sous blocus israélien, avec la complicité du nouveau gouvernement de l’Egypte concernant le passage de Rafah, des centaines d’habitants de Gaza sont obligés de trouver d’autres voies pour fuir l’enclave côtière palestinienne, souvent via des tunnels vers l’Egypte ou des bateaux vers l’Europe.
Cette pratique désespérée est devenue commune depuis une dizaine d’années, la Belgique et la Suède semblant les destinations préférées pour les Palestiniens qui fuient l’oppression israélienne et sa politique de punition collective.
Quelques nouvelles seraient parvenues à la famille Marouf, par l’un des survivants, disant que la fillette de 3 ans s’est noyée lorsque le bateau a coulé, et que son père Mohammed a nagé pendant un long moment avant de se noyer aussi. Mais ces nouvelles n’ont encore d’aucune manière été confirmées.
Le journal The Guardian a expliqué que le bateau de contrebande portant les migrants aurait été percuté par un autre navire conduit par des trafiquants.
Mohammed Marouf avait avant cela, vu toutes les possibilités disparaître les unes après les autres. En tant que mécanicien, il maîtrisait la technologie des automobiles de marque Volvo, mais il a été contraint d’abandonner ce métier quand tout accès aux pièces de rechange a été bloqué par le siège israélien, lui faisant perdre le travail qui faisait vivre sa famille.
Quelques années plus tard, il a déménagé, pour prendre en charge le département d’entretien de KIA-Motors à Gaza, un travail qui lui a valu très peu d’argent, compte tenu de l’extrême pénurie de pièces détachées.
« Sortez-moi d’ici, je veux vivre en paix, travailler et élever ma famille », m’avait-il dit précédemment, tout en travaillant dans une fosse sous une voiture Kia Sol.
« Il n’y a plus de vie ici, je ne peux rien faire sans pièces de rechange, » dit-il en vissant le réservoir d’huile dans le fond de la voiture.
Son frère Ahmed a réussi à atteindre la Suède après la guerre lancée par Israël en 2008-2009 et il y réside depuis lors. Il avait encouragé son frère à partir et à tenter d’accéder en Suède à une vie meilleure en élevant ses enfants dans un environnement sans violence, et à un meilleur revenu en y travaillant comme mécanicien.
Les forces de sécurité à Rafah estiment que plusieurs milliers de Palestiniens ont fui Gaza par les tunnels pendant la dernière guerre d’Israël contre le territoire assiégé. Les gens despérés mais voulant encore espérer payent un prix significatif pour être conduits via les tunnels de Rafah jusqu’à Alexandrie, puis vers la Libye et l’Italie.
L’ensemble du processus est une question de danger et de chance. Le chemin de la liberté est rempli de risques. Des tunnels se sont effondrés sur des réfugiés qui fuyaient. D’autres ayant réussi ce premier passage sont souvent appréhendés et arrêtés par l’armée égyptienne dans le Sinaï. Les gardes-côtes égyptiens investissent es bateaux, tandis que d’autres bateaux coulent en mer, rempli de réfugiés.
Mais tous ces risques paraissaient jouables à Mohammed Marouf et une meilleure option que de voir grandir sa fille sous l’oppression et dans la peine, et d’assister aux meurtres des siens dans une patrie bloquée de toutes parts par l’armée israélienne. Beaucoup de ses amis sont en désaccord avec lui et refusent de quitter leur maison de Gaza, affirmant que c’est justement le plan d’Israël de pousser le peuple palestinien à abandonner son foyer ancestral, afin de vider la terre et la coloniser.
Son père Zuhair Marouf dit que la décision de Mohammed devait être temporaire, jusqu’à ce que la situation se soit améliorée et qu’il soit en mesure de revenir. Mais maintenant son retour semble peu probable.
Des sources en Italie et à Malte laissent entendre que quelques centaines de Palestiniens se sont noyés alors qu’ils étaient en quête d’asile. Les groupes de migrants estiment qu’environ 2900 personnes sont déjà mortes cette année dans la Méditerranée, par rapport à 700 qui sont mortes sur la totalité de l’année 2013.
Christiane Berthiaume, porte-parole de l’Organisation internationale basée à Genève pour les migrations, a déclaré à propos du bateau qui a coulé près de Malte : « Quelques 500 personnes étaient à bord - des Syriens, des Palestiniens, des Egyptiens et des Soudanais. Ils essayaient de rejoindre l’Europe ».
Mais l’information livrée par Berthiaume ne répond pas aux inquiétudes de Zuhair Marouf et il est toujours dans l’incapacité d’avoir des nouvelles définitives.
Une des familles à Deir el-Balah est dans l’attente de nouvelles de leur fils, mais en l’absence de toute information, ils ont ouvert une tente de deuil et ont commencé à recueillir les condoléances. Un appel téléphonique de quelqu’un en Italie les a alors informés que leur fils était peut-être en vie. Ils ont dû fermer la tente de deuil. Mais deux jours plus tard, des nouvelles sont arrivées à nouveau. Il ne s’agissait pas de lui, mais de quelqu’un d’autre qui a peut-être survécu et était en train de recevoir des soins dans un hôpital de Malte. Le père dit que son fils a dû partir pour trouver du travail et gagner l’argent nécessaire à une intervention chirurgicale pour sa mère.
Sa femme est incapable de dormir et l’épouse de Mohammed Marouf a inscrit sur des sites palestiniens le nom de son mari parmi les disparus. A présent, elle surveille les sites d’information toute la journée et toute la nuit, dans l’espoir de nouvelles.
Des dizaines de familles sont absentes. Certaines sont des familles au complet qui n’ont laissé personne derrière elles dans Gaza, sauf les membres de la famille élargie. Fuir la guerre a été pour elles une décision collective, comme d’aller risquer la mort dans la mer dont Israël a depuis 2006 empêché l’accès aux Palestiniens.
Le Dr Rami Abduo de l’organisation de défense des droits de l’homme Euro-med, dit qu’il est difficile de connaître rapidement le nombre et les noms des victimes.
« Les autorités de Malte n’ont tout simplement pas les moyens de rechercher les corps, et les autorités italiennes enterrent immédiatement les corps qu’ils trouvent. »
Si la famille Marouf a de la chance, elle pourra obtenir des autorités italiennes une photographie des membres de leur famille avant l’enterrement, dit-il.
Mais cela ne suffit pas pour Marouf, voici une mère et une épouse qui ne tolère pas de ne pas savoir ce qui s’est passé à leurs amours ceux dans un pays étranger où ils n’ont jamais pensé qu’ils seraient.
« Je veux savoir si mon fils et ma petite-fille sont morts ou vivants, » dit-il.
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Mohammed Omer est un journaliste palestino-néerlandais renommé, basé à Gaza.
http://www.middleeasteye.net/in-dep...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

Accord définitif pour la construction de 2 610 logements à Jérusalem-Est


Les autorités israéliennes viennent de donner leur accord définitif à la construction de 2 610 logements dans le quartier juif de Givat Hamatos à Jérusalem-Est occupée et annexée, a indiqué une organisation anti-colonisation.
Le plan de construction de ces 2 610 logements a reçu un accord final la semaine passée avec la publication légale du projet dans la presse, a rapporté dans un communiqué l'organisation la Paix maintenant.
La publication légale précède de quelques jours le lancement des appels d'offres.
La municipalité israélienne de Jérusalem avait approuvé ce projet en décembre 2012, mais il était resté en suspens depuis.
La Paix maintenant a dénoncé dans ce projet "un pas de plus vers la destruction de toute possibilité de solution à deux Etats" israélien et palestinien vivant côte-à-côte.
On ignore les raisons pour lesquelles le projet est relancé aujourd'hui, dans un climat de tensions israélo-palestiniennes.
Le ministre du Logement israélien Ouri Ariel a affirmé à la radio militaire que le moment choisi était fortuit. "Cette publication n'est pas liée à l'actualité mais s'inscrit dans le processus normal des autorisations nécessaires avant tout projet de construction à Jérusalem", a dit le ministre, membre du Foyer juif, parti nationaliste religieux.
La poursuite de la colonisation (la construction d'habitations civiles dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967) est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
Israël considère Jérusalem comme sa capitale "unifiée et indivisible". La communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion de Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Hanane Achraoui, une dirigeante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a dénoncé dans le programme de Givat Hamatos une nouvelle étape du "grand plan israélien de judaïsation de Jérusalem à l'horizon 2020".
Elle a accusé dans un communiqué le gouvernement israélien de mener une politique du fait accompli. Israël envoie au monde le message "qu'il est plus déterminé à voler des terres qu'à faire la paix", a-t-elle dit.
200 000 Israéliens vivent au côté de 306 000 Palestiniens à Jérusalem-Est, selon la municipalité israélienne de la ville.

Netanyahu met en garde Obama contre les risques d'un accord avec l'Iran


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde mercredi à la Maison Blanche le président Barack Obama contre un accord avec Téhéran qui placerait l'Iran "au seuil de la puissance nucléaire".
"L'Iran cherche un accord qui entraînerait la levée des sanctions mises en place grâce à vos efforts et le placerait au seuil de la puissance nucléaire", a déclaré M. Netanyahu lors d'une rencontre avec M. Obama dans le Bureau ovale. "J'espère ardemment que cela n'arrivera pas", a-t-il ajouté.

Obama: Le "statu quo" entre Israël et les Palestiniens doit changer

Le président Barack Obama a appelé mercredi à faire évoluer le "statu quo" entre Israéliens et Palestiniens, lors de sa première rencontre à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu depuis la guerre à Gaza cet été.
"Nous devons trouver les moyens de faire évoluer le statu quo pour que les citoyens israéliens chez eux comme les enfants à l'école soient à l'abri d'un tir de roquette, mais également que nous ne soyons pas confrontés à la tragédie d'enfants palestiniens tués", a déclaré M. Obama.

Netanyahu dénonce auprès de Ban l'enquête de l'ONU sur la guerre de Gaza


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé l'enquête de l'ONU sur la guerre de l'été à Gaza, au cours d'une rencontre avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a indiqué mercredi le ministère israélien des Affaires étrangères.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, qui doit mener cette enquête, "ne se concentre pas sur le Hamas, qui a utilisé des installations de l'ONU pour tirer sur Israël", a affirmé M. Netanyahu à M. Ban qu'il a rencontré mardi à New York.
Israël a accusé le mouvement islamiste palestinien, qui contrôle Gaza, d'avoir tiré des roquettes depuis des écoles de l'ONU dans l'enclave palestinienne, bombardant plusieurs de ces établissements où des dizaines de milliers de civils avaient trouvé refuge durant les 50 jours de guerre.
L'ONU et l'ensemble de la communauté internationale ont dénoncé ces bombardements israéliens. Des accusations "disproportionnées", a répliqué M. Netanyahu, estimant qu'Israël n'avait "pas visé directement des civils", alors que des dizaines de civils palestiniens avaient été tués lors des frappes sur les écoles de l'ONU.
La commission enquêtant sur l'offensive israélienne sur Gaza, la troisième en six ans, a indiqué qu'elle examinerait également les possibles exactions du Hamas lors de cette guerre, qui a fait près de 2.200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et plus de 70 côté israélien, quasiment tous des soldats. Elle doit rendre son rapport en mars 2015.
De son côté, M. Ban a indiqué dans un communiqué avoir souligné auprès de M. Netanyahu le "besoin urgent de s'occuper des causes latentes de la crise, notamment la levée du blocus sur Gaza" imposé depuis 2006 par Israël au 1,8 million d'habitants de l'enclave palestinienne.
M. Ban s'est également dit "très inquiet de la poursuite de la colonisation" israélienne dans les Territoires palestiniens, considérée comme illégale par la communauté internationale et qui a à plusieurs reprises fait capoter les négociations de paix.

Abbas déterminé à aller au Conseil de sécurité et à défier Washington


Le président palestinien Mahmoud Abbas est déterminé à passer outre aux objections américaines à ses projets diplomatiques, même si la relation avec Washington est déjà "tendue", a-t-il dit dans la nuit de mardi à mercredi à Ramallah.
M. Abbas, de retour de New York où il a dit dans un discours véhément devant les Nations unies son intention d'en finir avec le fonctionnement ancien des discussions de paix, a ainsi prévenu qu'il ne renoncerait pas, malgré la réprobation américaine, à adhérer à la Cour pénale internationale en cas de veto américain à une future résolution sur la fin de l'occupation israélienne.
"Les relations avec l'administration américaine sont tendues", a-t-il dit à des journalistes au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah (Cisjordanie). Il a qualifié de "partiale" la réaction américaine à son discours à l'ONU.
Les Etats-Unis ont jugé "offensant" son discours réclamant la fin de l'occupation israélienne et l'indépendance de l'Etat de Palestine et accusant Israël de génocide et d'apartheid.
"La direction palestinienne subit de fortes pressions pour ne pas aller au Conseil de sécurité et adhérer à des organisations internationales, la première de ces pressions portant sur l'aide", a dit M. Abbas. Les Palestiniens reçoivent chaque année 700 millions de dollars des Etats-Unis, a-t-il dit.
"L'atmosphère est tendue (...) et il n'est pas dans notre intérêt de la tendre davantage. Mais en même temps, je maintiens que nous ne pouvons pas revenir sur notre décision" de présenter une résolution au Conseil de sécurité, a-t-il martelé.
Des discussions sont en cours avec certains pays, arabes et autres, pour un vote d'ici trois semaines sur un projet de résolution prévoyant le retrait des Israéliens des territoires occupés depuis 1967 et un Etat palestinien indépendant dont la capitale serait Jérusalem-Est, a-t-il dit.
"Il faudra également préciser une date butoir pour l'occupation: un an, deux ans, trois...", a-t-il dit. "Nous voulons fixer cette limite et reprendre aussitôt les négociations", a-t-il promis. "Nous sommes déterminés à poursuivre la lutte politique et nous ne reprendrons aucune négociation ne prévoyant pas un calendrier pour la réalisation de nos objectifs".

Al-Jourani, l’ami des pauvres nous quitte en martyre

Mahmoud Al-Jourani, 37 ans, partait accomplir la prière du soir, sur le chemin menant à la mosquée de Jaffa, non loin de sa maison, un peu avant la fin de la dernière guerre sioniste menée contre la bande de Gaza, lorsqu’un drone sioniste l’a directement visé ; et il est parti auprès de son Seigneur.
Al-Jourani travaillait comme directeur du bureau de planification et comme superviseur des organisations privées du ministère de l’agriculture. Tous ses collègues et les habitants de son quartier sont bien tristes de son départ précipité.
La maison martyre
Le frère du martyr a amené le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) vers le lieu du bombardement. Les éclats du missile qui ont tué Al-Jourani sont encore là, témoins du crime.
En effet, sur ce lieu, un missile l’a atteint au ventre et lui a coupé les jambes. Deux de ses voisins l’ont vu gisant à terre, rendant l’âme.
Al-Jourani est parti, laissant cinq enfants. Hala, 3 ans. Lana, 5 ans. Mohammed, 9 ans. Mohanned 11 ans. Lozan, 12 ans. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi leur père en particulier a été visé. Chaque jour, ils entendent de nouvelles histoires sur des aides faites par leur père aux nécessiteux, en silence, sans que personne n’en sache rien.
Sa mère parle de sa conduite tendre avec les enfants. Avec sa mère, il était très tendre et très respectueux. « Il m’embrassait la main, chaque fois qu’il arrivait », dit-elle.
Sa femme embrasse sa dernière enfant, Hala, et se rappelle de la première fois qu’elle a vu Al-Jourani, il y a treize ans de cela, le jour où il était venu demander sa main. Elle a accepté et elle est satisfaite de sa décision. Elle a trouvé en lui un homme calme, fidèle, respectueux.
Bien qu’il ait toujours été occupé, il s’occupait de sa famille, ajoute sa femme. Sa bibliothèque était remplie de livres, surtout ceux de Hassan Al-Banna. Il croyait en la nécessité de la résistance contre les occupants sionistes. Durant cette dernière guerre, il implorait Allah (le Tout Puissant) afin qu’Il lui accorde le martyre.
L’ami des pauvres, l’ami des martyrs
Chaque fois qu’il entendait la nouvelle de la tombée en martyre d’un de ses amis, il disait que son ami est mieux que lui : Allah (le Tout Puissant) l’a choisi avant moi.
Al-Jourani avait un rôle important dans la résistance contre les occupants sionistes. Il était un chef de terrain, ont déclaré les brigades d’Al-Qassam. Mais personne de sa famille et de ses proches n’en savait rien.
Un activiste social
Notre martyr Al-Jourani était aimé par tout le monde. Son neveu Ziyad se rappelle de son oncle et de certaines de ces œuvres de charité. Son oncle était présent dans toutes les occasions sociales. Son oncle prenait sa voiture et allait aider les personnes dans le besoin. Son oncle se donnait la peine d’aider les personnes âgées. Ce n’est qu’après de sa mort que Ziyan a pris connaissance de l’ampleur de toutes les œuvres de bienfaisance de son oncle. Ce n’est qu’après sa mort que Zayan a remarqué combien des gens remerciaient les œuvres de son oncle.
Ahmed, le frère aîné du martyr de deux ans, adore le calme, la sagesse et la conduite de son frère à l’égard de ses parents.
Et le petit Mohammed, le fils du martyr, se rappelle de son père qu’il vient de perdre : « J’aime la Palestine, je voudrais protéger ma patrie, j’irai sur le chemin de mon père ».
Le martyr Al-Jourani manque énormément à sa maison, à sa famille, à sa femme, à ses enfants ; ils n’entendent plus ses rires qui remplissaient toute la maison. Et surtout, il manque à sa patrie.

16 détenues sont toujours incarcérées après la libération de Nawal Saadi

Le nombre de détenues incarcérées dans les prisons de l’occupation sionistes s’élève à 16 détenues après la libération ce mardi de Nawal Saadi (50 ans), originaire de Jénine et après avoir purgée sa peine.  
Le centre des prisonniers palestiniens a annoncé dans une déclaration que l’occupation a libéré aujourd’hui Saadi après avoir purgé sa peine de 24 mois qu’elle a passé dans la prison Hasharon.
L’occupation avait étendu sa peine à 4 mois supplémentaire en avril dernier.
Le centre a signalé que Saadi a été incarcérée à trois reprises par l’occupation. Elle est l’épouse su cheikh Bassem Saadi qui est un haut responsable du mouvement Djihad Islamique.
Le centre a appelé à la libération de toutes les prisonnières palestiniennes dans les prisons de l’occupation sioniste.

L’occupation décide de détruire 9 maisons au sud de Bethléem

Les forces de l’occupation sionistes ont défendu, mardi 30/9, neuf citoyens du village de Wadi Nays au sud de Bethléem de continuer la construction de leur maisons, sous prétexte qu’aucun permis de construire n’a été en possession.
Des sources locales ont rapporté qu’une force imposante de l’armée de l’occupation a pris d’assaut le village et ont imposé à 9 citoyens de mettre fin aux constructions de leurs maisons.
Les sources ont signalé que les citoyens qui ont été choisi sur « Nasri Mohamed Abu Hamad, Issa Mohamed Abu Hamad, Oussama Naji Abu Hamad, Anwar Saqr Abu Hamad, Rateb Mohamed Ahmed Abu Hamad, Said Khalil Abu Hamad, Ali Ahmed Moussa Abu Hamas, et Salah Naim Abdallah Abu Hamas »
L’occupant a amplifié ses démarches sauvages contre les habitants de Bethléem en volant de plus en plus de terres et d’avis de destruction de maisons. Dernièrement, 1500 dunums ont été volés au village Wadi Foukin, à l’ouest de la ville »  

Vastes arrestations au nord de Salfit

Les forces armées de l'occupation israélienne ont lancé, le mercredi à l'aube 1/10, une campagne de raids et d'arrestations dans le village de QArawat Bani Hassan, au nord de la ville de Salfit dans le nord de la Cisjordanie occupée, ce qui a abouti à l'arrestation de 6 citoyens et l'invasion de plus de 10 maisons.
Des témoins oculaires ont déclaré à notre correspondant qu'environ 30 blindés militaires israéliens ont envahi le petit village de plusieurs axes et se sont déployés dans les rues et les ruelles, avant avoir envahi les maisons et agressé les citoyens, tout en causant de grands ravages dans les biens des citoyens.
Les sources ont ajouté que les forces armées occupantes ont arrêté 6 jeunes hommes palestiniens.
Les mêmes sources ont souligné que les soldats israéliens ont interrogé les captifs sur le terrain avant d'être transférés dans des centres d'interrogatoire.

Haaretz: arrestation d'une cellule voleuse d'armes d'une base militaire

La police israélienne a arrêté 4 colons sur des accusations de vol et de vente d'armes d'une base militaire israélienne.
Le journal hébreu "Haaretz" a déclaré que les accusés ont été suivis depuis trois mois, après qu'il a été découvert le vol d'armes, de munitions et d'explosifs de l'une des bases militaires israéliennes, et a été constaté que l'un des travailleurs à la base infiltrait les armes à des membres qui utilisaient un motocycle à l'extérieur de la Base.
Le journal a déclaré qu'après des opérations continues de suivi, les accusés qui ont entre 19; 22; 27; et 30 ans et appartiennent à la colonie "Kiryat Gigi", ont été arrêtés.
Il a également souligné que la cellule a été jugée dans le tribunal d'Ashkelon, sous prétexte du vol des armes de l'armée israélienne, qui est considéré comme un crime du haut niveau, dans lequel les accusés seront condamnés à la perpétuité.

Les forces armées occupantes se déplacent dans le sud de la Bande de Gaza

Les forces armées de l'occupation israélienne ont pris d'assaut mercredi matin le sud de la Bande de Gaza et y ont rasé les terres des citoyens palestiniens.
Un observateur sur le terrain a déclaré à l'Agence "Quds Press" que plusieurs bulldozers et blindés militaires ont quitté mercredi matin le site militaire de Kissoufim au nord-est de Khan Younès dans le sud de la Bande de Gaza et ont pénétré sur des dizaines de mètres au sud-est de la ville.
Il a ajouté que l'incursion était sous le couvert du survol intensif des drones, et que les bulldozers ont rasé les terres agricoles des citoyens palestiniens dans cette région, sous des tirs sporadiques par ces forces.
Cette invasion s'inscrit dans le cadre d'une série de violations israéliennes de la trêve signée le 26 août dernier entre la résistance palestinienne et l'occupation sous l'égide de l'Egypte.

Raids et arrestations dans les camps de réfugiés de Balata et Faria à Naplouse

Les forces d'occupation sionistes ont arrêté mercredi à l'aube trois jeunes palestiniens leur de la prise d’assaut du camp de Faria au nord-est de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, notant aussi la prise d'assaut du camp de réfugiés de Balata, à l'est de la ville et la propagation de leurs éléments dans plusieurs quartiers.
Selon des témoins au journaliste du "Centre Palestinien d’Information", des dizaines de patrouilles sionistes ont pris d'assaut le camp vers une heure du matin et des affrontements ont éclaté entre ces patrouilles et des dizaines de jeunes qui les ont affrontés en jetant des pierres et des cocktails molotov.
Les témoins ont ajouté que ces forces israéliennes ont attaqué un certain nombre de maisons et ont arrêté les trois jeunes hommes Zaki al-Abadi, Hamza Alian et Bilal Alian.
Les forces d'occupation ont aussi pris d'assaut le camp de réfugiés de Balata, à l'est de Naplouse, et ont envahi plusieurs quartiers dont la zone du marché, la zone du cimetière, le quartier Hashashin et les écoles.
Selon des témoins, les soldats israéliens ont photographié plusieurs quartiers du camp.

Les services de renseignements israéliens font chanter les malades palestiniens

Des témoignages sécuritaires ides soldats israéliens et des agents de l'unité "8200" ont révélé qu'ils pratiquent le chantage systématiquement contre les patients palestiniens qui se retrouvent obligés de subir un traitement médical à l'étranger ou dans les territoires palestiniens occupés en 1948, dans une tentative de les recruter comme des agents.
Le site Web de renseignements israéliens "Deepka" a cité de l'un des officiers, qu'ils mettent le patient entre le choix de la mort ou de de trahir son pays.
Les témoignages des autres officiers et soldats ont montré que tout Palestinien s'expose à la poursuite et l'observation sans interruption et sans protection judiciaire.

Ikrma Sabri : Les colons volent les maisons à Silwan pour assiéger al-Aqsa

Cheikh Ikrima Sabri, président du Conseil suprême islamique, a déclaré que les confiscations des bâtiments par les colons dans le village de Silwan est une mesure dangereuse qui s'inscrit dans la judaïsation de la ville occupée de Jérusalem et vise à assiéger la mosquée bénie d'al-Aqsa.
Il a souligné au CPI que les organisations coloniales juives ne cessent de voler les maisons des citoyens palestiniens via le vol et l'agression, ou la falsification des documents.
Il a ajouté : "Il faut avertir les citoyens de ne pas abandonner leurs biens et maisons et de s'attacher à leurs droits légitimes, ils doivent aussi refuser toute agression sur leurs propriétés, parce que cette agression conduit à la perte des droits et le déplacement des citoyens de leurs terres et maisons."
Le Cheikh Sabri a confirmé que les dernières tentatives dans tous les quartiers jérusalémites, en particulier les quartiers qui entourent al-Aqsa, nécessitent une position de toutes les institutions et responsables pour faire échouer ces attaques.

Le président tunisien appelle à juger les criminels de guerre israéliens

«Les Palestiniens ne luttent pas seulement pour la Palestine mais pour l'éthique même pour laquelle nous sommes prêt à mourir», a déclaré mardi le président tunisien Mohamed Moncef al-Marzouki promettant que la Tunisie fera tout pour servir la cause palestinienne de la meilleure façon possible.
S'adressant à un large public à l'ouverture de la «Conférence internationale sur les processus politiques et juridiques de la cause palestinienne à la lumière de l'agression israélienne» qui s'est tenue sous son parrainage, al-Marzouki a défini trois points que sont sans aucun doute adoptés par la Tunisie : le premier est le soutien aux décisions prises par les palestiniens, le second est de protéger l'unité nationale palestinienne et le troisième est d’aider les gens par tous les moyens possibles.
"Nous avons opté pour les décisions des palestiniens. Nous avons toujours rejeté et nous continuerons à rejeter les politiques inutiles adoptées par certains régimes arabes visant à protéger les palestiniens ", a déclaré le président. "Aucun régime ne doit jamais oser se définir comme le protecteur de ce peuple. Ils sont les seuls qui ont le droit de choisir leur sort et nous devons juste les soutenir dans le chemin qu’ils choisissent", a-t-il ajouté.
«La Tunisie est un pays pacifique qui ne cherche pas à semer la discorde entre les peuples », al-Marzouki a également confirmé, en notant que « la Tunisie a toujours appelé à la réconciliation et à l'unité des palestiniens ».
La Cour pénale internationale doit accélérer, selon le président, l'examen des accusations concernant les récents génocides commis par Israël contre le peuple palestinien désarmé.
Al-Marzouki a ajouté avoir rencontré le Président de l'AP Mahmoud Abbas à New York il y a quelques jours et avoir discuté de l'adhésion de la Palestine au traité de Rome. Abbas lui avait confirmé que la Palestine avance dans cette étape et aura bientôt le droit de traduire les criminels en justice.
Le président a salué les Palestiniens et a exprimé sa profonde gratitude pour les "enfants lanceurs de pierres" qui ont enseigné auxTunisiens le vrai sens de l'activisme, de la résistance et de la fierté face aux forces des ténèbres.
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Une centaine de colons et rabbins envahissent al-Aqsa

Des dizaines de colons extrémistes et des rabbins juifs ont pris d'assaut mercredi matin les esplanades de la mosquée bénie d'el-Aqsa via la porte des Maghrébins sous une protection renforcée de la police spéciale de l'occupation et le déploiement intensif des forces de "l'intervention rapide" près de la mosquée Qibli et le côté sud d'el-Aqsa.
L'agence de presse "Safa" a cité du directeur de l'information à la fondation d'el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine, Mahmoud Abou Atta, que 85 colons dirigés par plusieurs rabbins ont pris d'assaut la mosquée bénie d'el-Aqsa, et ont tenté d'y accomplir certains rituels talmudiques, en particulier dans la région orientale, mais les fidèles et les gardiens d'el-Aqsa leur ont fait face.
Il a ajouté qu'un groupe de colons a tenté de monter sur le  Dôme du Rocher et aux Colonnades sud (al-Bâ'ika al-Janûbiya), mais ils en ont été empêchés par les fidèles qui les ont chassés à l'extérieur de la mosquée.
Il a déclaré que cette invasion a été confrontée par les cris des fidèles qui scandaient "Allah est le plus grand", soulignant que la police israélienne stationnée sur les portes ont renforcé leurs restrictions sur les fidèles arrivant à al-Aqsa, en particulier les femmes, en confisquant leurs cartes d'identité.
Abou Atta s'attend à une augmentation du nombre des colons qui vont envahir el-Aqsa dans les prochaines heures, attirant l'attention dans le même temps, qu'il y a un soutien politique, sécuritaire, médiatique, judiciaire et social à l'escalade de la position à el-Aqsa, surtout la question des invasions.
Il a démontré que les autorités de l'occupant israélien imposeront des mesures sévères, en particulier durant la période de l'Aïd d'el-Adha, particulièrement vendredi et samedi, car cette fête coïncide avec Yom Kippour pour les Juifs.
Il a indiqué que la ville occupée de Jérusalem et le voisinage de la mosquée sainte d'el-Aqsa contiennent un certain nombre de colonies et d'avant-postes coloniaux, et qu'il y aura donc de nombreuses tentatives de la part des colons les fidèles d'entrer à al-Aqsa.
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Ban Ki Moon à Netanyahu : lever le blocus de Gaza empêchera la reprise des combats

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a mis l’accent, s’adressant au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une réunion tenue au siège de l'ONU à New York mardi, sur la levée du siège de Gaza indiquant que ceci est le seul moyen de sortir du déclenchement de nouveaux combats dans la bande de Gaza.
Selon un communiqué publié par le porte-parole du Secrétaire général Ban Ki-Moon, ce dernier a reçu Netanyahu lors d'une réunion à huis-clos au cours de laquelle il a souligné la nécessité de «lever le blocus de Gaza et de répondre aux préoccupations légitimes de la sécurité d'Israël ».
Moon a ajouté sa vive préoccupation face à la colonisation israélienne continue au détriment des territoires occupés des palestiniens et a réaffirmé que l'horizon politique doit être rétabli sans autres atermoiements.
Un retour au statut quo n'est pas une bonne solution, a ajouté le secrétaire général de l'ONU en soulignant l'urgente nécessité de s'occuper des causes profondes de la crise.
Il a d’abord félicité l'accord tripartite entre le gouvernement d'Israël, l'Autorité palestinienne et l'Organisation des Nations Unies sur l'entrée sécurisée de matériaux de reconstruction dans la bande de Gaza et espère sa mise en œuvre rapide.
L’émissaire des Nations Unies au Moyen-Orient, Robert Serry, avait annoncé en Septembre que l'Autorité palestinienne, l'ONU et Israël avaient conclu un accord sur la reconstruction de la bande de Gaza, permettant à l'Autorité palestinienne de prendre un rôle de premier plan dans le processus de reconstruction sous la surveillance de l'ONU.
Israël a renforcé son siège terrestre et maritime sur Gaza depuis que le Hamas a remporté les élections législatives en Janvier 2006 avec une victoire écrasante.
Le siège était devenu encore plus difficile malgré le fait que le Hamas a démissionné du gouvernement de Gaza et a fait des concessions pour renforcer le gouvernement d'union formé en Juin dernier.
La situation s’est remarquablement détériorée suite à l’offensive israélienne de 51 jours lancée le 7 Juillet dernier entrainant la mort de 2159 palestiniens, en majorité des femmes et des enfants innocents, et blessant 11 000 autres, avec la destruction de dizaines de milliers de maisons.

Hamas: Les nouvelles concernant l’armée populaire d'al-Qassam n’ont aucun sens

Les rumeurs concernant une armée populaire formée par al-Qassam n’ont pas de sens, a confirmé le Hamas, ajoutant que son seul bras militaire est les Brigades du martyr Izz al-Din al-Qassam.
Dans un communiqué publié, aujourd’hui (1/10), par le mouvement et dont une copie a été reçue par notre « Centre Palestinien d’Information» sur les rumeurs au sujet de la formation du mouvement d’une armée populaire dans la bande de Gaza, le Hamas a déclaré: "Ce n’était qu’un programme de formation populaire limitée qui comprend seulement une catégorie d'âge de garçons et de jeunes hommes comme un complément au programme parrainé par le mouvement dans la bande de Gaza depuis quelques années dans le but d'éduquer les générations et enraciner la culture de résistance en eux".

Les Unités de répression prennent d’assaut plusieurs sections dans la prison de "Raymond"

Selon le Club des prisonniers, le mercredi (1/10), les unités de répression ont pris d'assaut plusieurs sections de la prison de "Raymond" (par la suite la prison a été fermée), en soulignant qu’un état de tension règne dans les rangs des prisonniers en ce moment.
Il est à noter que cette intrusion est la deuxième, au cours de la semaine, après la prise d’assaut de la section (3,) il y a deux jours et le transfert de deux captifs condamnés à de hautes peines pour enquêter avec eux : Omar Kharwat et Oussama Salal.

Rapport: 15 palestiniens tués et 565 autres kidnappés (le mois dernier)

Le Centre de surveillance des droits de l'homme a rapporté la mort de 15 palestiniens dans la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée, en raison des attaques sionistes incessante et en Septembre dernier seulement.
Le centre «Ahrar» a affirmé, le mercredi (1/10), dans son rapport mensuel que le mois dernier a été témoin du martyre de 10 citoyens qui ont succombé à leurs blessures subies lors de l'agression sur Gaza, en plus de cinq autres de la Cisjordanie ciblés par les forces armées occupantes, parmi eux le prisonnier Raed al-Jabari.
Dans le fichier d'arrestations, le rapport a souligné que l'occupation a arrêté 565 palestiniens, le mois dernier, notant que ces arrestations inclus les villes de la Cisjordanie, de Jérusalem et les territoires occupés en 1948, en plus de la bande de Gaza.
Il a expliqué que la ville de Jérusalem est en tête de la liste des arrestations avec un total de 177 suivie par la ville d'Hébron avec 99 prisonniers, Jénine, avec 83 et Bethléem avec 41 détenus.
Dans le même contexte, le centre Ahrar a documenté l’arrestation de 73 enfants palestiniens, en majorité des enfants de la ville de Jérusalem, en plus des 4 femmes jérusalémites.

Affrontements, raids et arrestations en Cisjordanie

Une campagne de raids et d’arrestations de masses a été lancée mercredi à l’aube par les forces sionistes d'occupation en Cisjordanie, au cours de laquelle 17 personnes ont été arrêtées tandis que des affrontements ont éclaté dans le village de Deir Abu Daif à l’est de Jénine.
Des témoins ont informé notre correspondant que près de 30 véhicules militaires ont pris d'assaut le petit village de plusieurs axes et se sont déployés entre les rues et les ruelles avant d’envahir les maisons et agresser les citoyens.
Les sources ont ajouté que les forces israéliennes ont arrêté dix jeunes: Ahmed Mustafa (26 ans), Hayb Mustafa (22 ans), Youssef Moussa (22 ans), Mohammed Abu Kheir (22 ans), Gomaa Abdel Razek Ryan, Hazem Assi, Khalil Abdul Hafeez, Yossri Rayan, Gomaa Canaan et Wehbi Rayan.
Les sources ont aussi souligné que les forces d'occupation ont interrogé les détenus sur le terrain avant d'être transférés dans des centres d'interrogatoire, accusés d’être affiliés avec le mouvement Hamas.
Dans le même contexte, ce matin des affrontements larges ont éclaté dans le village de Deir Abu Daif à l’est de la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie, entraînant plusieurs cas d’asphyxie causés par les gaz lacrymogènes.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que 5 véhicules militaires sont entrés dans le village et ont érigé un barrage à l'entrée, ce qui conduit à l'éclatement d'affrontements avec les habitants.
Les sources ont souligné que les jeunes ont jeté des pierres sur les soldats et que les affrontements se sont étendus dans plusieurs quartiers dans le village.
Les forces d'occupation sioniste ont arrêté à l'aube les deux jeunes hommes Loay Ahmed Mustafa Saba'neh (21 ans) et Yusuf Ali Mohamed Kamil (25 ans), de la ville de Qabatiya au sud de Jénine, et ont perquisitionné leurs domiciles.
A Bethléem, les forces israéliennes ont arrêté les trois citoyens Amer Hajajreh (33 ans) et les frères Mustafa (51 ans) et Yassin Arouj (45 ans) après des raids sur leurs maisons. A Hébron, Khalil Akili a été arrêté. Au camp de Faria, une campagne de raids a été lancée accompagnée par la détention d'un certain nombre de citoyens dont le citoyen Zakariya al-Abadi (27 ans), tandis que le reste des détenus ont été relâchés plus tard.

Deux membres du "Hamas" arrêtés par les flics de l'AP

Les dispositifs de sécurité de l’AP ont poursuivi leur campagne d’arrestations et convocations dans le contexte de l'affiliation politique arrêtant un enseignant, à Hébron, et convoquant un jeune homme de Bethléem, en plus du maintien en détention de huit autres de la province.
La «sécurité préventive» a arrêté l’enseignant Mohamed Ahmed Moutawa’a Qayssiya d’al-Dhahiriya d’Hébron après avoir été convoqué pour un entretien, dimanche dernier, alors que le service de renseignement général à Bethléem a arrêté le jeune Hayyan Taqatqa (25 ans) de la ville d'Um Salamuna, au sud de Bethléem, notant que c’est un ex-prisonnier et ancien prisonnier politique pendant plus d'une fois.
Il est à souligner que le service de sécurité préventive a arrêté 8 des membres du Hamas à Bethléem : Ibrahim Abu Srour, Hussein Abu Aker, Saif Hassan Machayekh, Abdullah Saqr et Mohammed Kawar du camp de réfugiés d'Aïda tous arrêtés le 23 Septembre dernier, en plus de Muhammad Sahouri, Raef Machaalah et Hussein Abed Rabbo.

28 enfants palestiniens kidnappés en deux semaines par l'occupant

Un rapport officiel a montré que l'occupant israélien a arrêté 28 enfants palestiniens durant les deux dernières semaines, alors que des dizaines d'enfants ont été blessés par des attaques de l'occupation dans la même période.
Le ministère palestinien de l'information à Ramallah a déclaré dans un rapport publié, le mercredi 1/10, que les forces de l'occupation israélienne intensifient leurs attaques contre les enfants palestiniens, où elles ont arrêté 28 d'entre eux durant la première moitié de Septembre dernier.
Dans le même contexte, le rapport a souligné à la blessure des dizaines d'enfants palestiniens dans les attaques des forces armées de l'occupation israélienne et les colons juifs, où deux enfants ont été renversés par les colons juifs dont l'un dans la ville occupée de Jérusalem et l'autre dans la ville d'Hébron.