lundi 23 mai 2011

L’Autorité palestinienne refuse des passeports à des milliers d’habitants de Gaza

dimanche 22 mai 2011 - 13h:29
Ma’an
La réconciliation entre le Hamas et le Fatah ne sert à rien « si les citoyens palestiniens ne peuvent obtenir leurs droits fondamentaux ».
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Des manifestants se sont réunis à Gaza ville samedi pour protester contre le refus de l’Autorité palestinienne (AP) de délivrer des passeports à 30 000 habitants de la bande de Gaza.
Des milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza sont toujours privés de passeports par l’AP dirigée par le Fatah malgré l’accord de réconciliation récemment signé par le Fatah et le Hamas qui gouverne la bande de Gaza.
Salim Sharab, organisateur de la campagne visant à obtenir des passeports pour tous les habitants, a blâmé le ministre de l’Intérieur de l’AP à Ramallah pour son rejet des demandes déposées par les gens de Gaza.
Il a demandé : « Sommes-nous en train de payer le prix de notre sensibilité politique ? ».
Et d’ajouter que ceux qui s’étaient vu refuser leurs passeports avaient le droit de savoir s’ils étaient considérés comme des espions pour le compte de gouvernement étrangers.
Parmi les demandes refusées, il y a des malades dont les affections nécessitent des soins à l’étranger, des étudiants et des pèlerins.
(JPG) Oussama Fuad Abu Askar, du camp de réfugiés de Jabalya, dans le nord de la bande de Gaza, s’est joint à la manifestation d’aujourd’hui samedi, sur la place du Soldat inconnu à Gaza ville. Il a fait la demande pour son passeport il y a quatre ans.
« J’ai perdu mes jambes en 2004, durant les bombardements israéliens et depuis 2007, j’essaie d’obtenir un passeport pour aller à l’étranger et acquérir des prothèses. En tant que handicapé, comment puis-je représenter une menace ? » demande-t-il.
Askar estime que la réconciliation entre le Hamas et le Fatah ne sert à rien « si les citoyens palestiniens ne peuvent obtenir leurs droits fondamentaux ».
« Les passeports ne sont pas un droit exclusif aux gens du Hamas ou du Fatah ».
Mahmoud Abu Sweirih, autre manifestant, dit qu’il est marié depuis 13 ans mais que lui et son épouse ne peuvent pas avoir d’enfants.
« Les médecins disent que j’ai besoin d’un traitement à l’étranger, mais je ne peux y aller parce que je n’arrive pas à avoir un passeport. Comme se fait-il que quelqu’un d’autre décide de mon sort ? La constitution palestinienne ne me donne-t-elle pas le droit d’avoir un passeport ? ».
L’organisateur de la campagne, Salim Sharab, a appelé les organisations de défense des droits humains et la Ligue arabe à intervenir pour régler la situation.
Pour le directeur d’Addamer, organisation des droits de l’homme, Khalil Abu Shammala, les passeports sont un droit inaliénable garanti par la constitution et le droit international.
« Nos représentants ont eu plusieurs réunions avec des responsables de l’AP en Cisjordanie. Nous avons prévu d’engager une action en justice, mais nous attendons parce que nous avons la promesse que l’affaire serait réglée une fois l’accord de réconciliation signé », indique Shammala.
Gaza ville, le 22 mai 2011 - Ma’an - traduction : Info-Palestine.net
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es organisateurs de la Flottille de la Liberté II recherchent une protection devant l’attaque possible d’Israël

lundi 23 mai 2011 - 06h:53
Samar Mohaisen - PT
La campagne européenne pour mettre fin au siège de la bande de Gaza (ECESG) fait appel à la communauté internationale pour fournir une protection à la prochaine Flottille de la Liberté II qui doit prendre la mer fin juin pour la bande de Gaza.
(JPG) La Campagne déclare dans un communiqué de presse qu’Israël menace d’attaquer la flottille et que ce serait une violation des lois et des conventions internationales.
La Campagne ajoute qu’Israël la semaine dernière a ouvert le feu sur le navire humanitaire malaisien (*), qui naviguait dans les eaux internationales, ce qui laisse entendre que le gouvernement israélien attaquera également les participants à la nouvelle flottille.
Comme cela s’est produit l’année dernière, quand Israël a attaqué illégalement les militants internationaux non violents à bord de la Flottille de la Liberté I (**), dans un attentat qui aboutit à un massacre coutant la vie à neuf pacifistes turcs et en blessant plusieurs autres.
La Campagne confirme que les navires humanitaires européens se préparent à appareiller vers la bande de Gaza assiégée pour essayer d’alléger les restrictions imposées par Israël depuis plus de cinq ans maintenant.
En soulignant que la Campagne va préparer les noms des participants, lesquels se retrouveront au port de Gênes, dans le nord-ouest de l’Italie, pour ensuite longer les côtes italiennes jusqu’à la bande de Gaza.
Dans la même initiative, un navire français (***) partira de Marseille à la fin juin pour rejoindre la Flottille de la Liberté II en route pour la bande de Gaza.
(*) - Piraterie israélienne en Méditerranée : attaque du bateau « Rachel Corrie »
(***) - Voir le site : Un bateau pour Gaza
et aussi :

Je signe l’appel en soutien au bateau français pour Gaza :

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22 mai 2011 - The Palestine Telegraph - traduction : Info-Palestine.net
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La rhétorique vide d’Obama

dimanche 22 mai 2011 - 13h:22
Khalid Amayreh - CPI
En clair, l’administration Obama ferait peut-être mieux de déclarer son incapacité à faire la paix, car ayant les mains scrupuleusement menottées par les restrictions intolérables imposées par le lobby sioniste.
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Obama n’est jamais sorti du rang et il s’est toujours conformé aux intérêts de l’impérialisme US et du sionisme. Il est ici en compagnie du criminel de guerre multi-récidiviste israélien Ehud Barak
Le discours du président Obama ce jeudi 19 mai n’était clairement qu’une redite de plus, dans l’hypocrisie, la duplicité morale et une rhétorique vide. A part son approbation du bout des lèvres des révolutions arabes, Obama n’a fait que ressasser la même position américaine pleine de parti pris sur la détresse palestinienne, question centrale qui continue à générer tensions et instabilité dans le monde entier, et spécialement dans la région arabe concernée.
La position américaine affichée sur le mouvement prodémocratie dans le monde arabe est bienvenue. Cependant, il serait malhonnête d’imputer le succès des révolutions égyptienne et tunisienne, même partiellement, à une quelconque et honnête intervention américaine.
Comme d’autres pays, les États-Unis ont vu simplement que le vent politique dans ces deux pays arabes d’Afrique du Nord se mettait à souffler dans une direction nouvelle, et non souhaitée, et qu’il n’y avait pas grand chose à faire pour modifier le cours des évènements.
Dès lors, les décideurs politiques à Washington ont estimé que l’approche la plus pertinente de ces révolutions était d’apparaître comme soutenant la volonté populaire. Cette apparence, qui n’a rien à voir avec les véritables intentions des États-Unis, serait sans nul doute celle qui servirait le mieux les intérêts américains, ou au moins, qui limiterait le plus possible les dégâts éventuels que la situation des États-Unis dans cette partie cruciale du monde pourrait avoir à supporter.
Les États-Unis continuent de soutenir activement certains régimes arabes despotiques. Même des régimes manifestement criminels qui assassinent leurs propres citoyens dans les rues sont traités avec une mollesse choquante, avec des mises en garde théâtrales que ces tyrans ne prennent pas vraiment au sérieux.
Ceci, associé à une position chroniquement hypocrite et bien connue sur la question palestinienne, laisse, comme on dit, la balle politique dans le jardin américain.
Par conséquent, les États-Unis doivent comprendre que tant qu’ils continueront d’ignorer ou de justifier la criminalité et l’agression israéliennes, ils continueront d’être haïs et rejetés par la majeure partie des masses arabes, de l’Océan atlantique au Golfe arabo-persique.
La cause palestinienne, après tout, vit dans le cœur et la conscience du collectif arabe et musulman, ce qui signifie qu’il ne peut y avoir d’amélioration réelle et durable dans les relations arabo-américaines aussi longtemps que les sionistes américains seront autorisés à dicter leur loi et à déterminer la position et la politique états-uniennes sur le problème palestinien récurrent.
Nous, dans le monde arabe, comprenons le dilemme politique auquel serait confrontée l’administration d’Obama dans le cas où celui-ci ferait le choix de contester le puissant lobby juif américain, un lobby qui tient le Congrès à la gorge.
Toutefois, toute personne honnête sous le soleil, et notamment chacun des millions d’Américains de conscience, s’attend à ce qu’Obama soit juste et équitable, et refuse de céder aux pressions du politiquement correct.
Et s’il doit choisir entre être correct politiquement et répréhensible moralement, par exemple en apaisant et tempérant le lobby juif quel qu’en soit le prix moral, on s’attend alors à ce qu’Obama fasse le choix de ce qui est moralement juste, même si cela doit lui coûter son second mandat à la Maison-Blanche.
Malheureusement, tout montre qu’Obama ne diffère que très peu, voire en rien, de son prédécesseur. Il n’a simplement pas la volonté de dire la vérité, ni d’agir avec honnêteté quand il s’agit d’Israël, le Veau d’Or moderne que de nombreux politiciens dans de nombreux pays sont prêts à adorer, parce qu’agir ainsi est bien plus séduisant et attrayant que d’adorer le Dieu véritable et unique.
Obama ne se comporte pas comme un véritable homme d’État devrait se comporter. Il ne possède pas la sagesse, le courage et la confiance nécessaires pour faire face à l’insolence, l’intransigeance et l’arrogance de pouvoir des Israéliens. Il n’a pas la volonté d’appeler un chat un chat, surtout quand il le voit dans les mains d’Israël.
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En réalité, il répète les mêmes bourdes et paradoxes graves des précédentes administrations américaines. Il annonce une initiative de paix, espérant que les dirigeants israéliens vont l’accepter et opter pour la paix. Mais sitôt fait, la Maison-Blanche fait comprendre de façon tout à fait claire que rien n’affectera l’engagement de l’Amérique pour une hégémonie, une suprématie et une domination régionales et durables d’Israël sur l’ensemble de tous les pays arabes, quelle que soit la façon dont Israël appréciera les efforts américains pour arriver à la paix.
En d’autres termes, pour Israël, les États-Unis n’ont que des carottes, jamais de bâtons, et peu importe ce que fait Israël, ou ne fait pas Israël, Israël sera toujours aidé et récompensé.
Faut-il le dire, ce n’est pas la bonne façon de parvenir à la paix au Moyen-Orient. Un médiateur sincère est comme un juge honnête, il ne doit pas prendre parti. Mais les États-Unis ne sont ni un juge honnête ni un médiateur sincère, les administrations américaines successives l’ont abondamment prouvé, au point d’en avoir la nausée, elles sont là d’abord et avant tout pour répondre aux considérations intrinsèquement extravagantes du lobby israélien.
Ceci signifie qu’aussi longtemps que la politique américaine sur la question palestinienne restera l’otage de l’AIPAC et des autres apologistes d’Israël dans l’arène politique américaine, il ne pourra y avoir de paix juste et durable dans cette partie du monde.
En clair, l’administration Obama ferait peut-être mieux de déclarer son incapacité à faire la paix, car ayant les mains scrupuleusement menottées par les restrictions intolérables imposées par le lobby juif.
Une telle position dissiperait une grande partie des illusions, des désirs pris pour des réalités et des rêveries qui, à tort et de façon peu encourageante, restent alléchants pour beaucoup de gens dans cette partie du monde, et qui ne font qu’accroître les frustrations et rendre la violence inévitable.
Jérusalem occupée, le 21 mai 2011 - Centre palestinien d’informations - traduction : JPP
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Beaucoup de rhétorique, mais pas d’un grand secours

publié le samedi 21 mai 2011
Robert Fisk

 
Et nous avons eu à entendre quel allait être le « rôle » de l’Amérique dans le nouveau Moyen-Orient. Nous ne l’avons pas entendu cependant dire si les Arabes voulaient qu’elle y ait un rôle.
Toujours la même vieille histoire. Les Palestiniens peuvent avoir un État « viable », et Israël la « sécurité ». Israël ne peut être délégitimé. Les Palestiniens ne doivent pas essayer d’obtenir un État aux Nations-Unies en septembre. Aucune paix ne peut être imposée à l’une ou l’autre des parties. A certains moments hier, vous auriez pu tourner cela en un discours d’Obama à l’intention des lobbyistes pro-israéliens ce week-end. Ah oui, l’État palestinien ne doit aussi posséder aucune arme pour se défendre. Mais alors, « viable », ça veut dire quoi !
C’était quelque chose comme un deuxième avènement, je suppose, une redite des promesses du Caire, une nouvelle tentative au Moyen-Orient, aussi fade et déloyale que toutes les autres, avec beaucoup de rhétorique à propos des révolutions arabes pour lesquelles Obama n’a aidé en rien. A certains moments, c’était positivement délirant. « Nous avons brisé la dynamique des Taliban, » lança le grand déclamateur. Quoi ? Pense-t-il vraiment, mais vraiment, cela ?
Évidemment, on a eu droit au bain de rhétorique habituel sur la Libye, la Syrie, l’Iran, les suspects traditionnels. Et il y a eu les mots. Courage. Paix. Dignité. Démocratie. Une créature de la planète Mars aurait pu croire que cet homme avait aidé au déclenchement des révolutions au Moyen-Orient, au lieu de s’être assis bien sagement à l’écart avec l’espoir que les satanés dictateurs allaient s’en tirer.
Il y a eu quelques tapes sur les doigts du Bahreïn (pas de révolution là, évidemment) mais pas un mot sur l’Arabie saoudite, quoique, je crois qu’à la place son roi usé va être au téléphone avec Obama dans les jours qui viennent. Qu’est-ce que tout cela a à voir avec le changement au Moyen-Orient ?
Nous avons eu une référence timide à « l’activité d’implantations israélienne », un coup au passage sur le Hamas (naturellement), beaucoup de larmes pour le vendeur de légumes tunisien, Mohamed Bouaziz, qui a démarré les révolutions - la Tunisie étant l’État dont Obama n’avait jamais vraiment parlé jusqu’à ce que Ben Ali ne prenne la fuite. L’ « humiliation de l’occupation » pour les Palestiniens - la répétition littérale de ce qu’il a dit au Caire il y a deux ans - et l’histoire du Palestinien « qui a perdu trois filles sous les obus israéliens » à Gaza. J’ai bien compris, évidemment. L’homme a juste « perdu » ses filles de la faute à des obus qui se sont trouvés par hasard à tomber sur elles ; aucune allusion au fait que quelqu’un a bien dû les tirer.
Obama a-t-il simplement trop parlé ? Je le crains. Il en profitait, baignant dans ses propres mots comme il l’a déjà fait dans sa piètre performance quand il a obtenu le prix Nobel de la Paix pour ses discours.
Et puis, je l’avais deviné qu’il le dirait, il a comparé les révolutions arabes à la révolution américaine. Nous tenons ces vérités comme coulant de sources, etc, etc. Que de nombreux Arabes aient combattu et aient trouvé la mort pour être libérés de nous plutôt que d’être comme les Américains lui a totalement échappé. Et puis nous avons eu à entendre quel allait être le « rôle » de l’Amérique dans le nouveau Moyen-Orient. Nous ne l’avons pas entendu cependant dire si les Arabes voulaient qu’elle y ait un rôle. Mais c’est Obama. Toujours à la recherche d’un rôle.
Eh bien, ce week-end est le week-end de Netanyahu, et la colonisation israélienne - quelques heures avant que ne parle Obama, de nouvelles constructions venaient d’être annoncées - va se poursuivre, comme avant. Et au moment où Obama en arrive à jurer fidélité éternelle aux Israéliens, les Arabes, eux, vont laisser tomber les gesticulations d’hier. Quant à la référence à l’ « État juif », elle était là manifestement pour donner satisfaction à Netanyahu. La dernière fois que j’y suis allé en Israël, il y avait des centaines de milliers d’Arabes qui y vivaient, tous avec des passeports israéliens. Ils n’ont même pas eu droit à être cités par d’Obama. Ou peut-être que je rêvais.
publié par the Independent
traduction : JPP pour l’AFPS

Washington s’adapte mais reste sous emprise israélienne : Obama rate le printemps arabe

publié le dimanche 22 mai 2011
Salem Ferdi
Barack Obama se met au « printemps ».
Son discours n’est pas vraiment une rupture mais une adaptation aux changements en cours dans le monde arabe, qui ont commencé par emporter des dirigeants « amis » dont le très pesant Hosni Moubarak. Difficile de continuer à ignorer que la « rue arabe », soudainement anoblie en « peuple », n’ignore pas que les Etats-Unis ont toujours préféré les dictatures arabes aux démocraties. Les grandes appréhensions sur la « sécurité d’Israël » après la chute de Moubarak l’illustrent parfaitement.
M.Obama et son Administration semblent pressentir qu’un mouvement de fond est en train de s’opérer dans le monde et ils ont décidé – sur le plan du discours au moins – de s’y adapter. En annonçant un soutien aux mouvements pour la démocratie dans le monde arabe. Le président américain estime ainsi qu’un changement d’approche est nécessaire sinon les Etats-Unis feront face à une profonde rupture avec le monde arabe. Comment s’exprime ce changement d’approche ? Il est aisé désormais de saluer les révolutions en Tunisie et en Egypte qui ont été, en dépit de toutes les tentatives de récupération, des surprises. Plutôt des « mauvaises surprises » qui contraignent l’Administration américaine à l’adaptation.
Encore que ces pays « modèles » sont loin de recevoir un soutien économique sérieux à une transition risquée. Un milliard de dollars de dette effacé et près d’un autre en crédit bon marché, l’Egypte reçoit beaucoup moins que pour sa participation à la première guerre du Golfe (7 milliards de dollars). Les Tunisiens se contenteront de félicitations et de promesses. Ensuite, viennent les admonestations. Au Syrien Bachar Al Assad, un avertissement. Il doit choisir entre « diriger la transition ou s’écarter ». Kadhafi est, lui, déjà condamné. Rien de plus facile à faire. Le président américain devient plus précautionneux quand il s’agit des régimes alliés. Au Bahreïn où la famille régnante réprime la majorité de la population (chiite) qui réclame l’égalité des droits, Barack Obama prône un « vrai dialogue ». Il a aussi rappelé que le président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, devait respecter ses engagements concernant la transition du pouvoir. Pas un mot cependant sur l’Arabie Saoudite, pays essentiel dans le dispositif, peu démocratique, des Américains dans la région. Mais les opinions arabes n’attendaient pas Barack Obama sur le terrain d’un combat démocratique qui se mène depuis des décennies, sans l’appui occidental.
Mises en garde aux Palestiniens
Les professions de foi démocratiques sont d’autant plus douteuses qu’il existe une surdétermination de la politique « arabe » de l’Administration américaine par le prisme israélien. Le président américain, qui n’a plus de crédit sur la question palestinienne a tenté, en jouant sur les mots, de créer une apparence de nouveau en évoquant un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Une fausse avancée alors que sur le fond, Barack Obama ne déroge pas à la ligne de soutien total à Israël. « Le retrait complet et graduel des forces militaires israéliennes devrait être coordonné dans l’idée d’une responsabilité de la sécurité palestinienne dans un Etat souverain et non militarisé », a-t-il précisé. « Il faudra se mettre d’accord sur la durée de cette période de transition, et l’efficacité des accords de sécurité devra être démontrée ». Le souci des intérêts israéliens prédomine.
La référence aux frontières de 1967 s’accompagne d’une série de mises en garde et de critiques adressées aux Palestiniens. Comme les sionistes, Obama n’aime pas la réconciliation entre les Palestiniens et il ne dit rien sur les colonies. Il avait déjà opéré un repli sur le sujet sous la pression du lobby. Obama parle, tout comme Netanyahu, d’Etat juif et il annonce aux Palestiniens qu’il s’opposera à la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’Onu. Le mouvement des citoyens arabes que M.Obama a choisi de saluer l’attendait strictement sur la question palestinienne et le constat est clair. Le président américain a raté le printemps... en Palestine.
publié par le Quotidien d’oran
ajout de note:CL, Afps

Les Palestiniens iront en septembre devant l'ONU

22/05/2011
Nabil Chaas, conseiller du président Mahmoud Abbas, a dans le même temps exhorté les États-Unis, qui insistent pour une solution négociée entre Israéliens et Palestiniens, à se rallier aux pays ayant déjà reconnu l'existence d'un État palestinien.
Un autre responsable palestinien, Nabil Abou Rdainah, a précisé que cette initiative unilatérale devant l'Assemblée générale des Nations unies pourrait être suspendue si Israël acceptait de revenir à son moratoire sur les implantations juives en Cisjordanie.
"Notre position est de laisser une occasion, jusqu'à septembre, de revenir à la table des négociations sur la base d'un arrêt des activités d'implantation. Ce serait notre préférence", a-t-il dit.
C'est cette question du gel des colonies qui a conduit à l'arrêt prématuré des négociations que Barack Obama avait relancées en septembre dernier, Israël refusant de prolonger le moratoire.
Il semble peu probable qu'Israël saisisse la perche tendue par Nabil Abou Rdainah. En visite à Washington, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté l'appel de Barack Obama à un retour aux frontières de 1967.
Le président américain a entériné jeudi l'idée d'un État palestinien sur les frontières de 1967, antérieures à la guerre des Six-Jours et à la conquête de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est par Israël. Mais il a déconseillé aux Palestiniens d'isoler Israël à l'ONU.
"Les actes symboliques destinés à isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créeront pas un État indépendant", a-t-il dit.
Pour l'Autorité palestinienne, qui se dit contrainte d'agir du fait du blocage du processus de paix, l'objectif est d'"internationaliser" la recherche d'une solution au conflit au Proche-Orient.
Interrogé par Reuters, Nabil Chaas a confirmé que les Palestiniens saisiraient les Nations unies. "Surtout depuis que Netanyahu a recouru au prétexte éculé des nécessaires 'frontières défendables' pour continuer de voler notre terre, contrôler la vallée du Jourdain et modifier la démographie", a-t-il poursuivi.
"Nous appelons le président Obama à reconnaître l'État palestinien dans les frontières de 1967", a insisté Chaas. De sources diplomatiques, on estime qu'une majorité devrait soutenir la requête palestinienne à l'Assemblée générale de l'ONU. Mais la déclaration de reconnaissance d'un État palestinien devrait ensuite être approuvée par le Conseil de sécurité, où les États-Unis disposent d'un droit de veto.
En février, Washington a bloqué une motion soumise au Conseil de sécurité qui proclamait le caractère illégal des implantations juives en Cisjordanie. Les quatorze autres membres du Conseil ayant voté en faveur de ce texte, des analystes estiment que les États-Unis seraient isolés face à un consensus international.
Le gouvernement israélien réfute pour sa part la pertinence des frontières de 1967, estimant qu'elles sont "indéfendables".
Dans sa réponse à Barack Obama, Benjamin Netanyahu a rappelé les engagements écrits de son prédécesseur d'Obama, George W. Bush, suggérant en 2004 qu'Israël puisse conserver de larges blocs d'implantations dans le contexte d'un éventuel accord de paix. "Ces engagements établissent qu'Israël n'a pas à se retirer sur les lignes de 1967", a dit le chef du gouvernement israélien.
Les "frontières de 1967" renvoient à la "Ligne verte", ligne de démarcation déterminée par l'armistice conclu en 1949 entre Israël et ses voisins arabes - Égypte, Jordanie, Liban et Syrie - au terme de la première guerre consécutive à la création de l'État juif.
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Proche-Orient: l'UE souhaite une réunion rapide du Quartette

23/05/2011 | 14h50
L'Union européenne a appelé lundi à la réunion rapide du Quartette pour le Proche-Orient afin de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, plus que jamais nécessaire à ses yeux au vu des révolutions arabes.
L'UE "souhaite une réunion rapide des acteurs du Quartette (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) pour faire avance ce processus", indique une déclaration adoptée lors d'une réunion à Bruxelles par les ministres européens des Affaires étrangères.
"Les changements fondamentaux intervenus dans le monde arabe ont rendu encore plus urgente la nécessité d'enregistrer des progrès dans le processus de paix au Proche-Orient", ajoute le texte.
"Les événements récents ont en effet montré la nécessité de tenir compte des aspirations légitimes des peuples de la région, y compris celle des Palestiniens à disposer d'un Etat et celle des Israéliens à être en sécurité", a souligné l'UE.
Le processus de paix est dans l'impasse depuis l'échec d'une reprise des négociations israélo-palestiniennes organisée à l'automne par les Etats-Unis. Depuis, les Palestiniens travaillent à obtenir, en septembre à l'occasion de la prochaine Assemblée générale de l'ONU, la reconnaissance de leur Etat.
Une précédente réunion du Quartette pour le Proche-Orient prévue en avril avait été annulée à la demande des Etats-Unis, selon des diplomates. A l'époque, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne comptaient proposer à cette occasion un cadre pour une solution au conflit israélo-palestinien. 

Dégradation des rapports entre la majorité juive et la minorité arabe

23/05/2011
Les rapports entre la majorité juive et la minorité arabe en Israël ont continué à se dégrader en 2010, selon un sondage de l'Université de Haïfa publié en fin de semaine. Selon ce sondage, 32,5 % des Juifs interrogés en 2010 se déclarent en faveur de la suppression du droit de vote des citoyens arabes, alors qu'ils n'étaient que 24 % de cette opinion en 1985. 70 % déclarent éviter de se rendre dans des localités arabes. Du côté arabe, 62,5 % des personnes interrogées considèrent les Juifs comme « des éléments étrangers qui en fin de compte retourneront dans leur pays d'origine », alors qu'ils étaient 61,5 % de cet avis en 2003. Selon l'enquête d'opinion, 66,5 % des Arabes se disent contre le « droit d'Israël d'exister en tant qu'État juif et sioniste ».
Par ailleurs, une majorité de la population juive (58 %) nie que la population arabe ait connu une « catastrophe » (« nakba ») en 1948, de par la « création de l'État d'Israël, la défaite des armées arabes et l'exode » de centaines de milliers de Palestiniens. Côté arabe, 38 % des personnes interrogées nient la réalité de la Shoah, le génocide perpétré par les nazis, contre 28 % qui étaient de cette opinion en 2006. Toutefois 77 % des Juifs et 64 % des Arabes estiment que « Juifs et Arabes doivent disposer des mêmes droits et avoir les mêmes obligations envers l'État en Israël ».
Le sondage a été effectué sur un échantillon représentatif de 700 adultes juifs et 710 arabes avec une marge d'erreur de près de 4 %.

Les déclarations d'Obama montrent le visage hideux de la politique américaine

[ 23/05/2011 - 12:40 ]
Gaza - CPI
Les "Brigades des Moudjahidins" ont affirmé que les déclarations faites par le président américain, Barack Obama "ne reflètent que le visage hideux de la politique américaine", appelant les peuples arabes révoltés de l'Océan Atlantique au Golfe de ne pas être induits en erreur des paroles de cet «insouciant», et ne pas permettre à quiconque de contourner les objectifs de leurs braves révolutions.
Lors d'un communiqué publié, dimanche soir 22/5, les bataillons ont souligné : "le nouvel discours d'Obama est l'expression réelle de la face de ce faux homme et criminel en particlulier, et de l'administration américaine en général qui n'a pas cessé son soutien absolu de l'entité sioniste, au détriment de notre nation arabe et islamique, alors nous écoutons au titulaire d'une fausse innoncence "Obama" et qui bénéficie d'une manière qui est insaisissable et sournoise, d'essayer de gagner sur les émotions des peuples arabes et islamiques et de contourner les révolutions glorieuse, en tenant son pacte démoniaque auprès de l'entité, et de sortir aujourd'hui en disant que la réconciliation est nuisible pour le processus de paix, et que le Hamas doit reconnaître "Israël" et libérer immédiatement le soldat sioniste Gilad Shalit.
" La réconciliation est «l'intérêt des Palestiniens du premier degré, et  a beaucoup de tort à l'ennemi et ses alliés", a insisté le communiqué des en soulignant le droit de la résistance et des factions en guerre à capturer plus des sionistes.

L’occupant arrête la mère septuagénaire de Cheikh Salah Arouri




[ 23/05/2011 - 12:54 ]
Ramallah- CPI
Les forces de l’ennemi occupant israélien ont arrêté, à l’aube du lundi 23/05/2011, la mère de Cheikh Salah Aruori, un leader de du mouvement de la résistance islamique de Hamas, après avoir pris d’assaut sa maison au village d'Aroura, près de Ramallah en Cisjordanie.
Salama Arouri, a déclaré au CPI que plusieurs patrouilles militaires de l’occupant ont encerclé leur maison au village d'Aroura, des soldats l’ont fouillée et éparpillé tous les affaires avant d’informer sa mère, hajja Aicha Arouri,  qu’ils vont l’arrêter et a refusé de les accompagner, mais ils l’ont trainée et enlevée d’une manière barbare.
 Arouri a précisé que sa mère, âgée de 70 ans, souffre de plusieurs maladies et ne peut pas marcher toute seule. Il a attribué à l’occupant toute la responsabilité sur la vie de sa mère et il a demandé aux instances de droits de l’homme d’intervenir pour la libération mmédiate de sa mère malade.
Il a ajouté que les forces occupantes israéliennes avaient détenu quelques jours auparavant son petit fils Assem qui a été transféré au centre de Maskoubia pour être interrogé.
Notons que Cheikh salah Arouri a passé 18 ans dans les prisons de l’occupant, avant d’être éloigné en Syrie, il est membre du bureau politique du mouvement de Hamas et le responsable du dossier des détenus.

Le mouvement du Djihad islamique demande le renforcement de l'unité nationale

[ 23/05/2011 - 13:05 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Djihad islamique en Palestine a appelé à ne pas parier sur la position américaine après s'est clairement rangé du côté sioniste.
Le membre du bureau politique du Djihad islamique, Nafed Azzam, a appelé dans ses déclarations de presse dimanche 22/5, l'Autorité palestinienne à intensifier ses efforts visant à renforcer le front interne et renforcer la réconciliation nationale dans le but de créer un front uni face aux défis américano-sionistes.
"Le dernier discours du président américain, Barack Obama, était vague et rempli de pièges", a-t-il déclaré, ajoutant que "l'expérience nous a enseigné de ne pas parier sur la politique américaine, en particulier après l'échec d'Obama à convaincre Tel-Aviv sur de nombreuses questions dans le passé".
Il a insisté sur l'importance du pari des Palestiniens sur les peuples arabes et leurs révolutions, en poursuivant : "Ceci est très utile pour nous et notre cause, et va changer beaucoup de règles du jeu politique dans la région en raison des circonstances qu'elle vit".

Les forces occupantes ferment le "Comité du Patrimoine" à al-Qods

[ 23/05/2011 - 11:10 ]
Al-Qods occupée – CPI
Une force renforcée de soldats et policiers sionistes a pris d'assaut dimanche 22/5, le siège de l'Institution Maqdissine du "Comité du Patrimoine" dans le quartier de Wadi Jouz, dans le centre de la ville occupée d'al-Qods, en le fermant par un ordre de l'inspecteur général de la Police sioniste.
Des sources locales ont déclaré que cette décision accrochée sur la porte du siège, intervient sous le prétexte de l'existence "d'informations solides que le siège est dirigé par le mouvement du Hamas".
Il est à noter que l'occupation a déjà fermé le siège il y a environ six mois, pour les mêmes raisons.

Les forces occupantes arrêtent 9 Palestiniens et les colons organisent une campagne d'agressions

[ 23/05/2011 - 10:37 ]
Hébron - CPI
Les forces occupantes  israéliennes ont attaqué, aujoiurd'hui, à l'aube lundi le 23/5, plusieurs villes et villages de la Cisjordanie et ont arrêté neuf Palestineins.
Des sources locales ont déclaré que les forces de l'occupation israélienne ont arrêté neuf jeunes, dans la prise d'Hébron (al-Khalil), Naplouse et Ramallah, et les ont emmenés vers des destinations inconnues. Bien qu'ils  ne soient pas encore identifiés.
Dans un contexte similaire, les extrémistes de la colonie de"Ramat Yishai" dans l'unité colonialiste à "Tel Rumeida"  d'al-Khalil, ont attaqué les habitants de la vieille ville et jeté des pierres sur des voitures, des maisons et des bouteilles vides.
En outre, un colon extrémiste a écrasé un adolescent palestinien sur la route au sud de la ville, ce qui a conduit à ses blessures et a été évacué vers l'hôpital privé dans la ville.

Redwan : le discours d'Obama est un échec pour les paris sur les Etats-Unis

[ 23/05/2011 - 10:32 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a rejeté les déclarations du président américain, Barack Obama, qui a renouvelé l'attachement de Washington à la sécurité de l'entité sioniste, et a considéré que l'accord de réconciliation palestinienne est un obstacle à la paix. Il appelle ceux qui se précipitent derrière le mirage de Washington à revoir leurs paris sur les positions américaines échouées et à travailler pour renforcer l'unité palestinienne.
Dans une déclaration exclusive au CPI, le dirigeant du Hamas, Ismaïl Redwan, a déclaré dimanche 22/5, que le discours d'Obama est un échec pour ceux qui parient sur les positions et les politiques américaines, rejetant complètement ces déclarations qui confirment le partialité complète à l'occupation sioniste au détriment des principes et droits du peuple palestinien.
Il a ajouté : "Nous considérons que l'administration d'Obama soutient de manière flagrante et partiale la sécurité des sionistes au détriment des droits des Palestiniens, et il est devenu clair que les Etats-Unis ne parlent pas des frontières du 4 juin 1967 ou d'un Etat palestinien".
Le dirigeant du Hamas a appelé les pays arabes à soutenir le peuple palestinien et sa cause juste, et à revoir l'initiative arabe de la paix, parce qu'il n'y aura pas de paix avec le parti pris américain ou avec celui qui a volé la terre.

Dr.Abdel-Sattar Qassem : L'occupation veut une réconciliation selon ses désirs

[ 23/05/2011 - 10:40 ]
Ramallah – CPI
Dans ses déclarations de presse publiées dimanche 22/5, Dr. Qassem a ajouté que la réconciliation palestinienne n'est pas appliquée sur le terrain, et que les Palestiniens veulent voir des résultats concrets rapidement.
A propos du discours d'Obama, il a déclaré que celui qui possède des espoirs sur Obama et son administration, marche vers un mirage, et que l'Etat palestinien que veulent Obama et Netanyahu est un Etat fondé sur la protection de la sécurité de l'occupation, et ceci n'est pas un Etat.
Au sujet de la demande d'Obama au mouvement du Hamas pour reconnaître l'Etat de l'occupation, Dr. Qassem a assuré : "La raison d'être du Hamas se terminera, il deviendra comme l'Autorité, et cela ne sera pas le cas".
Dr. Qassem a finalement déclaré que toute solution, projet ou une initiative qui ne comprend pas la reconnaissance du droit au retour effectif sera voué à l'échec, soulignant que les révolutions arabes soutiendront le droit palestinien et que les camps des réfugiés palestiniens resteront mobilisés jusqu'au retour.

Abou Zouhri: l'échec sera le sort des tentatives visant à forcer le Hamas à reconnaître l'occupation

[ 23/05/2011 - 10:45 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a confirmé que l'administration américaine échouera comme cela fut le cas dans le passé en forçant la reconnaissance de l'occupation sioniste.
Le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a déclaré dans une déclaration de presse écrite, dont le CPI a obtenu une copie, que les déclarations du président américain, Barack Obama, devant la "AIPAC" sont une preuve que l'administration américaine n'est pas amie des peuples de la région, et qu'elle est biaisée entièrement en faveur de l'occupation sioniste au détriment de la liberté du peuple palestinien et son droit à l'autodétermination et la création de son Etat en pleine souveraineté.
Il a ajouté que les déclarations d'Obama sur le retrait des frontières de 67 démontrent l'erreur de continuer à parier sur le rôle américain.

Khalil al Hayya-: la réconciliation renforce le programme de la résistance

[ 23/05/2011 - 11:36 ]
Gaza - CPI
Khalil al-Hayya, membre du Bureau politique du Hamas, a affirmé que les consultations et les discussions pour la formation du gouvernement de compétences, sont toujours en cours, niant que le Hamas et Fatah avoir conclu un accord final à propos de l'identité du prochain Premier ministre et les noms finals des ministres du gouvernement de compétences national.
Dans un dialogue distribué par le département des médias du bloc, le dimanche 22/5, Khalil al-Hayya a insisté sur le rejet abslu de son  mouvement à la dépendance de la volonté des exigences internationales pour la reconnaissance et à traiter avec le prochain gouvernement, exhortant le monde à l'accepter.
"Nous allons choisir le gouvernement que nous acceptons de compétences nationales et de professionnels et, qui peuvent supporter la  préoccupation palestinienne, et le monde doit les accepter, Nul ne peut être opposé à ceux qui ont été choisis ou acceptés par leur peuple", a souligné le leader du Hamas.
Khalil al-Hayya a ajouté, "Nous avons convenu à la dernière réunion du Caire, sur les contrôles et les conditions des ministres, que ce sont des professionnels et tiendront le gouvernement pour une période d'un an, et jusqu'à ce moment nous élargissons le cercle des consultations avec tous les Palestiniens".
Le membre du bureau politique du Hamas a confirmé:"L'accord de réconciliation a renforcé le programme de la résistance, et a appelé à respecter ce programme et a mis en garde de lui causer du tort".
"Toute partie qui pense à isoler le Hamas ou de lui faire sortiur de n'importe quelle scène se trompera, nous sommes en communion trois légitimités, et nous sommes prêts à défier tous les côtés dans les urnes, nous n'avons pas peur d'aller aux elections", a ainsi réitéré le dirigeant du Hamas.
D'autre part, Khalil al-Hayya a considéré que"le discours du président américain, qu'avait prononcé jeudi dernier, "a avorté la cas échéant de Septembre prochain, quand il a parlé d'un Etat palestinien en frontières de 1967 avec un échange de territoire, sans le retour des réfugiés, à condition que la reconnaissance de la légitimité de l'occupation et le consensus entre les Palestiniens et les sionistes ".
En effet, le membre du bureau politique du Hamas a déclaré: "La partialité américaine au profit de l'occupation israélienne prouve la crédibilité et la vision du Hamas que le programme des négociations ne mène à rien, et certains tentent de lui rendre la vie encore, appelant tous les parieurs du peuple palestinien sur les options du soi-disant compromis à s'unir derrière le programme et le choix de la résistance qui est capable à défaire l'occupation et réaliser les conditions légitimes du peuple palestinien".

L'entité sioniste planifie l'extension des colonies dans le sud de la Cisjordanie occupée

[ 23/05/2011 - 11:39 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le mouvement israélien "La Paix maintenant" a révélé un nouveau plan préparé par le gouvernement sioniste visant à étendre les colonies sionistes construites illégalement sur les terres du sud de la Cisjordanie occupée.
Le mouvement a déclaré, dans un communiqué publié dimanche 22/5, que le ministre sioniste de la Défense, Ehud Barak, a ordonné de procéder à la construction et la commercialisation de près de 300 nouveaux logements coloniaux dans la Colonie "Beitar Illit", avec des dizaines de maisons, des marchés et centres commerciaux dans la colonie "Efrat" au sud de la province de Bethléem.
Il considère que le gouvernement sioniste "continue de nuire à ses propres intérêts à travers la poursuite des projets de colonisation, en créant une nouvelle réalité sur le terrain ce qui rendra la paix très chère à Israël, parce que les colonies normales seront transformées en grandes assemblées coloniales qui seront traitées à l'avenir comme des blocs coloniaux qui ne seront pas évacués".
Dans le même contexte, l'association colonialiste sioniste "Ateret Cohanim" a annoncé que  mercredi 25 mai en cours sera la date du lancement de dizaines d'unités colonialistes dans le quartier de Ras al-Amoud dans le village de Selwan, au sud de la mosquée sainte d'al-Aqsa dans la ville occupée d'al-Qods.
Dans un communiqué publié dimanche, l'association colonialiste a déclaré qu'elle tiendra une grande fête en présence de plusieurs ministres du gouvernement d'extrême-droite sioniste dirigé par Benjamin Netanyahu et un certain nombre de membres de la Knesset pour marquer le lancement d'un nouveau projet colonial expansif composé de 50 unités coloniales qui augmenteront le nombre de logements coloniaux construit dans le quartier de Ras al-Amoud à 200.
Il a attiré l'attention sur le fait que le nouveau projet qui porte le nom de "Ma'ale David" a été entièrement financé par le milliardaire juif américain Aaron Moskowitz, connu par son soutien à la colonisation.

Des colons sionistes incendient des champs de blé au sud de Naplouse

[ 21/05/2011 - 10:14 ]
Naplouse – CPI
Des colons sionistes de la colonie Ithsar ont incendié des champs de blé et d’orge des producteurs du village d’Asira au sud de Naplouse.
Des témoins oculaires ont confirmé à notre correspondant que des affrontements ont éclaté avec les colons sionistes, pendant que les villageois tentaient d’éteindre les incendies par crainte qu’ils ne se propagent dans les champs des agriculteurs des villages voisins. Les forces d’occupation sont intervenues pour protéger les colons sionistes, comme à leur habitude, et ont interdit aux agriculteurs de les affronter.
Il faut noter que les villages du sud de Naplouse subissent des attaques fréquentes par les colons sionistes qui incendient délibérément les oliveraies et les champs de blé chaque été.

Moscou accuse l'occupation d'espionnage sur ses relations militaires avec les pays arabes

[ 21/05/2011 - 14:56 ]
Moscou – CPI
Le département de la Sécurité fédérale russe a annoncé que Vadim Lederman, l'attaché militaire de l'ambassade sioniste à Moscou, qui a été récemment arrêté et expulsé, est un agent secret pour les renseignements généraux sionistes, et qu'il a tenté pendant son séjour dans le pays de trouver des renseignements sur la coopération technico-militaire entre la Russie et les Etats arabes.
Dans un communiqué officiel publié vendredi par le Centre des relations sociales appartenant au département, "sur la base de la nature des tâches confiées à Lederman par les services de renseignements militaires sionistes, il a tenté d'obtenir des informations sécrètes des responsables gouvernementaux russes sur les perspectives de la coopération bilatérale dans le domaine technico-militaire entre la Russie et les Etats arabes et les pays membres de la "Ligue des Etats indépendants" et de trouver des informations sur les aides fournies par la Russie à ces pays".
Le Centre a ajouté que "les documents et les preuves disponibles démontrent clairement que Lederman a pris des mesures agressives contre la Russie".
Dans le même contexte, le journal hébreu Jérusalem Post a déclaré à son tour que le commandement militaire à Tel-Aviv travaille actuellement sur une consultation pour discuter de la nomination éventuelle d'un nouvel attaché militaire en Russie, ou pour maintenir ce poste vacant en signe de protestation contre l'expulsion de Lederman.

L’occupation envisage de confisquer 140 000 dunums des terres de la Mer Morte

[ 21/05/2011 - 14:39 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités israéliennes ont annoncé récemment un nouveau projet visant à contrôler 140 000 dunums des terres de la Mer Morte à des fins colonialistes.
L’avocat Ghiath Nasser a déclaré dans un communiqué publié samedi, que le responsable sioniste des terres domaniales dans l’administration du régime militaire sioniste dans la caserne de Bethel, a présenté 12 demandes d’enregistrement des terres adjacentes à la Mer Morte. Une partie se trouve sous les eaux de la mer en tant que « terres publiques » dont l’autorité reviendra à l’administrateur des terres du gouvernement sioniste.
Nasser a souligné que la superficie des terres qui font l’objet d’une demande d’enregistrement est de 140000 dunums.
L’administrateur des terres du gouvernement sioniste prétend que les terres mentionnées sont la propriété du gouvernement israélien, car elles constituent la première partie des terres adjacentes à la Mer Morte et qui sont desséchées depuis 1946. Par conséquent, ces terres desséchées ne sont plus la propriété privée de la population palestinienne locale mais celle de l’Etat.
Quant à l’autre partie des terres ciblées et situées sous la mer, l’administrateur sioniste prétend que ces terres devraient s’assécher dans les prochaines années, c’est pour cela qu’il demande leur enregistrement en avance.
Nasser Bassem, avocat dans l’affaire des villages palestiniens adjacents à la Mer Morte, a déposé un recours contre ces demandes d’enregistrement en considérant que l’agent sioniste ne possède pas le pouvoir d’enregistrer d’une telle portion de terre, en vertu du droit international.
Nasser a déclaré que le projet ne comporte aucun motif sécuritaire pour le diriger, et ne sert pas les intérêts des populations locales de quelque manière que ce soit. Le gouverneur militaire n’a donc pas l’autorité de prendre de telles mesures.
L’avocat pense que le but de ce projet  est de créer une base juridique pour la construction d’un plan de colonisation de grande envergure pour judaïser la région de la Mer Morte. En effet, grâce à l’appui de l’enregistrement officiel de ces terres, l’administrateur des terres veut confirmer qu’il s’agit de terres publiques, ce qui va lui laisser le champ libre pour signer des contrats avec des sociétés sionistes colonialistes qui profiteront d’une protection contre les réclamations de tierces personnes concernant ces terres après leur enregistrement.

Un enfant palestinien tué par les tirs de l’occupation à l’est du camp d’al-Boureij

[ 21/05/2011 - 15:27 ]
Al-Boureij – CPI
Un enfant est tombé martyr, victime de coups de feu des forces d’occupation sioniste samedi à l’aube, à l’est du camp d’al-Boureij, dans le centre de la bande de Gaza.
Les forces d’occupation sionistes ont officiellement annoncé qu’une troupe a ouvert le feu sur un palestinien en prétendant qu’il marchait à proximité de la barrière de sécurité sioniste, à l’est du camp d’al-Boureij.
Des sources locales ont précisé que samedi à l’aube, des forces israéliennes ont ouvert le feu de manière intensive en direction des terres agricoles situées à l’est du camp d’al-Boureij, avant de s’apercevoir qu’un jeune garçon a été blessé et il a saigné jusqu'à la mort.
Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité d’urgences et de secours, a déclaré à notre correspondant que les secours ont reçu des informations sur le martyr et envoyé des équipes médicales pour récupérer son corps. Des sources locales ont précisé que le martyr est Ibrahim Faraj-Allah, âgé de 17 ans et originaire du camp d’al-Nusseirat.

La Colonie "Ariel" continue à polluer l'environnement à Salfit

[ 21/05/2011 - 20:47 ]
Salfit – CPI
La Colonie sioniste "Ariel" installée illégalement sur les terres agricoles de la province de Salfit continue à polluer l'environnement, de l'eau, l'air et du sol.
Des agriculteurs de la province ont déclaré que les eaux usées ont pollué plusieurs kilomètres des vallées et le sol environnant.
Les habitants du village de Brukin se sont plaints de la continuation de l'écoulement des eaux usées de la colonie en polluant leurs maisons limitrophes.
Ils ont appelé les organisations juridiques et environnementales à intervenir immédiatement pour arrêter leur souffrance, en particulier avec le début de l'été, au cours duquel les maladies et les odeurs polluées s'aggravent, ainsi que les cochons sauvages lancés par les colons sionistes se multiplent.

Le 5 juin prochain.. la journée de la deuxième marche vers la Palestine

[ 21/05/2011 - 21:19 ]
Gaza – CPI
Un communiqué publié par le comité préparatoire des "Marches de Retour à la Palestine" a appelé à la participation massive dans les "Marches de la mobilisation" vers les frontières palestiniennes, le 5 juin prochain, à la commémoration de la Naksa (Echec) après que des milliers de refugiés palestiniens ont participé dans ses marches similaires à l'anniversaire de la Nakba, il y a une semaine.
"Les marches de 15 mai n'étaient pas un événement isolé, mais l'annonce de la fondation d'une nouvelle étape de la lutte dans l'histoire de la question palestinienne, dont leur titre est le "retour des réfugiés" vers leurs foyers et pour la première fois, les Palestiniens ne commémorent pas l'anniversaire de leur expulsion par les communiqués, les festivals et les discours, mais par une tentative de retourner effectivement vers leurs maisons", a déclaré le communiqué.
Le comité a estimé que l'évènement de la mobilisation des réfugiés de toutes les directions vers leurs patrie, la Palestine, a envoyé des messages forts au monde entier que les réfugiés palestiniens sont déterminés à retourner dans leurs foyers, peu importe combien de temps, et que 63 ans n'ont pas pu tuer le rêve de retour dans leurs ceours, alors que les nouvelles générations nées dans l'exil forcé et n'ont pas encore vu leur patrie (la Palestine), s'attachent à la Palestine plus que les grands-parents qui étaient des témoins de la Nakba.
Les manifestants se conduiront à travers de tous leurs lieux de refuge vers la ligne de démarcation d'armistice en Cisjordanie occupée, dans la Bande de Gaza, les frontières avec la Palestine occupée en Jordanie, la Syrie et le Liban, dans des marches pacifiques portant les drapeaux palestiniens et les noms des villes détruites, ainsi que les clés des foyers et les papiers et cartes d'identités .
Il a appelé les réfugiés palestiniens dans les pays étrangers à venir ce jour-là ou un jour avant ce délai, sur des avions qui atterrissent sur les aéroports de la Palestine occupée en 1948.

Nassif appelle à suspendre tout contact avec le mouvement du Fatah

[ 21/05/2011 - 21:32 ]
Cisjordanie – CPI
Le membre de la direction politique du mouvement du Hamas; le leader détenu, Raafat Nassif, a appelé à suspendre les contacts avec le mouvement du Fatah, jusqu'à l'arrêt de ce qu'il a appelé "la  parodie de la réconciliation" due aux campagnes d'arrestations et de convocations".
Dans une déclaration de presse publié par Nassif de sa prison à la lumière de la continuation des  campagnes d'arrestations et de convocations, par les services de sécurité appartenant au mouvement du Fatah, contre les cadres et partisans du mouvement du Hamas, le dirigeant du Hamas a déclaré que cela s'oppose à l'esprit positif régné après la signature de l'accord de réconciliation, ce qui reflète l'absence de la volonté politique et des intentions véritables chez les responsables des services de sécurité de Fatah, c'est pourquoi le fait de poursuivre le contact avec le mouvement du Fatah n'est qu'une couvercle à ces pratiques subversives.

Le ministère de la justice appelle l'UNRWA à respecter la loi palestinienne

[ 21/05/2011 - 22:13 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de la justice a appelé l'UNRWA à respecter la loi fondamentale de l'autorité palestinienne, à travers du respect aux résolution de la justice palestinienne qui doivent être appliquées, confirmant que la non-application des décisions de justice ou toute violation à ces décisions, soumet les responsable de cette violation en vertu de la menace de poursuites judiciaires.
Le président du Conseil suprême de la magistrature, le conseiller Abdel Raouf al-Halabi, a déclaré, dans une lettre adressée au directeur des opérations de l'UNRWA dans la Bande de Gaza, le samedi 21/5, que le non-respect des décisions de la justice palestinienne, en ce qui concerne le licenciement de trois employés acquittés par la justice et les côtés compétents de l'enquête, est contraire au principe de légalité et de la primauté du droit, et une contrefaçon et atteinte au respect obligatoires aux jugements de la magistrature.
Il a ajouté: "Les circonstances de travail de l'UNRWA, sous l'autorité, exige nécessairement d'agir  en conformité avec les lois et règlements en vigueur et qui s'occupe à les pratiquer à travers ses ministères et départements, en particulier les installations de la magistrature et de la sécurité".
Al-Halabi a appelé de reconsidérer la décision prise contre les trois employés renvoyés et à les retourner à leur travail, pour l'intérêt public représenté au respect à la magistrature, l'autorité et à rompre les grèves actuelles.

Les autorités sionistes prolongent l'isolement du dirigeant Ibrahim Hamed pour 6 mois supplémentaire

[ 22/05/2011 - 16:40 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'administration pénitentiaire dans la prison sioniste de Ramle a prolongé l'isolement du dirigeant des brigades d'al-Qassam, Ibrahim Hamed, pour 6 mois supplémentaires.
La famille du prisonnier Qassami Ibrahim Hamed a dit au correspondant du CPI que l'administration pénitentiaire dans la prison de Ramle a prolongé le dimanche 22/5, l'isolement du prisonnier d'al-Qassam, Ibrahim Jamil Mouri Hamed, 46 ans, pour 6 mois supplémentaires.
Il est à noter que le détenu Hamed a été arrêté, le 23 mai 2006 et est emprisonné dans la prison de Ramle et isolé alors qu'il est interdit de recevoir les visites de ces proches depuis son arrestation et est un père de deux enfants, Salma et Ali.
Notons également que le nombre des prisonniers isolés dans la prison de Ramle seulement atteint 37 captifs.

La campagne européenne appelle à une protection internationale pour la "Flottille de la Liberté 2"

[ 22/05/2011 - 17:36 ]
Bruxelles – CPI
La campagne européenne pour lever le sévère blocus sioniste imposé sur la Bande de Gaza a appelé la communauté internationale à fournir une protection pour la "Flottille de la Liberté 2" qui naviguera à la fin du mois prochain de juin, soulignant que les menaces sionistes de l'intercepter par la force militaire est une violation aux lois et conventions internationales.
Dans une déclaration de presse, la campagne a déclaré que le fait que les forces occupantes ont ouvert le feu, la semaine dernière, sur un navire malaisien qui naviguait dans les eaux internationales dans la mer méditerranée, donne des signaux à la manière qui sera utilisée par l'occupation sioniste contre la Flottille qui comprendra des centaines de militants internationaux, rappelant au même temps de l'attaque sioniste contre "la Flottille de la Liberté 1", le 31 mai 2010, conduisant à la martyre de 9 militants Turcs et la blessure des dizaines d'autres, alors que les centaines d'entre eux ont été arrêtés.
Dans le même contexte, la campagne a déclaré que des bateaux européens de solidarité se préparent pour naviguer vers la Bande de Gaza assiégée, depuis plus de 5 ans consécutifs, à la fin de juin prochain, à travers du port italien de Gênes et du port français de Marseille, ainsi que des autres ports européens.
Mohamed Hanoun, membre de la campagne Européenne a déclaré qu'un navire européen naviguera avec les autres bateaux de la flottille qui se dirigera à la Bande de Gaza, le mois prochain, en ajoutant: "Nous sommes maintenant prêts pour obtenir les autorisations nécessaires afin de démarrer à partir du port de Gênes, dans le nord-ouest de l'Italie, passant par toutes les côtes italiennes, en direction de Gaza.
Hanoun a souligné que la campagne tiendra la semaine prochaine une rencontre en vue de préparer les listes définitives pour ceux qui seront à bord du navire, déclarant que le bateau apportera 60 passagers de l'Italie et les Pays-Bas.
De plus, il est prévu qu'un autre bateau naviguera à partir du port de Marseille au sud-est de la France, à la fin de juin prochain pour joindre la "flottille de la liberté 2" en destination à la Bande de Gaza.
Claude Iostic, porte-parole de la campagne "Bateau français à Gaza", a déclaré: "Nous avons réussi à recueillir suffisamment d'argent pour le transport d'un navire français, nous allons passer de Marseille à la fin du mois prochain".
"Un certain nombre des députés français et des artistes et sportifs accompagneront le bateau français", a-t-elle ajouté.

L'occupation prend d'assaut le village de Kalkas à al Khalil

[ 22/05/2011 - 18:15 ]
Al Khalil – CPI
Des forces armées des milices des gardes-frontières sionistes ont pris d'assaut le village de Kalkas situé au sud-est de la ville d'al Khalil (Hébron), en accompagnement des officiers de la soi-disant "l'Administration civile sioniste" et des bulldozers sionistes , où elles ont fermé la route principale menant du village vers le contournement N° 60, empêchant des centaines de citoyens palestiniens de passer à travers cette région pour arriver à leurs terres agricoles.
Les bulldozers militaires sionistes protégés par l'armée ont démoli une grande parcage de moutons, située à l'entrée du village, sous prétexte de la construction sans autorisation.
Les forces occupantes ont continué leurs agressions et perturbations dans le village de Kalkas, rasant une pièce de terres d'une superficie de dix dunums appartenant à la famille de Mowhoush, qui est plantée d'oliviers et des plantes terrestres, en l'entassant sur terre.
Les habitants du village de Kalkas ont fermement condamné ces actes racistes, appelant les organisations des droits de l'homme à les aider pour démasquer les crimes de l'ennemi occupant israélien.

L'armée sioniste ferme le quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem (al-Qods occupée)

[ 22/05/2011 - 18:57 ]
Al Qods occupée- CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont fermé, dimanche après-midi le 22 / 5, le quartier Cheikh Jarrah, dans le centre d'al Qods occupée, au milieu des violations et provocations perpétrées par colons extrémistes sionistes.
L'agence «Qods Press" a rapporté du journaliste Maker Abdul Wahid, spécialiste dans les affaires d'al-Qods, en disant: "Des Juifs ultra-orthodoxes ont agressé les enfants du quartier à proximité de la grotte du cheikh Mohammed al-Saadi, que les Juifs la baptisent le tombeau de " Shimon Hat'sadik ", après la judaïsation de la grotte, où habitants sont soulevés pour défendre leurs enfants".
"L'affrontement, par les mains, a eu lieu entre des citoyens et un grand nombre de colons extrémistes, au cours duquel l'un des extrémistes qui vit dans une partie de la maison saisie de la grande-Dame Refka al- Kurde a tenté de déclencher son chien sauvage pour terroriser les femmes, les enfants et les agresser", a-t-il souligné.
Des forces de l'occupation israéliennes ont fermé la zone et a tenté d'arrêter un groupe de garçons et les enfants des habitants, prétendant d'avoirt attaqué les colons extrémistes.
Il est à notyer que les groupes extrémistes sionistes se sont emaparés d'un certain nombre de maisons palestiniennes, dans le quartier de Cheikh Jarrah, revendiquant la propriété, tout en menaçant d'évacuer et d'expulser le reste des familles du quartier à la création d'une grande colonie et pour judaïser le quartier tout entier.

Obama: l'État palestinien ne sera pas basée sur les frontières de 1967

[ 23/05/2011 - 04:50 ]
Washington - CPI
Ler président américain, Barack Obama a revenu sur son discours qui a été lancé, vendredi dernier, et dans lequel il affirmait que l'Etat palestinien doit être établi sur les frontières de Juin 1967; à la suite des pressions exercées par l'occupation israélienne et le rejet de ses déclaratrions, que les sionistes les ont décrit comme une invitation pour le"suicide de leur entité".
Barack Obama a déclaré, lors d'un discours devant le lobby en faveur de l'entité sioniste " l'AIPAC", à Washington, le dimanche soir, que " l'échange de terrains entre la Palestine et "Israël" signifie que les nouvelles limites varient de la frontière de 1967 », et de préciser sa déclaration dans son discours, énoncé le jeudi dernier, où il avait souligné que les négociations de règlement avec les Palestiniens doit être fondée sur les frontières de 1967.
Il a souligné la nécessité d'une "solution à deux Etats:" Israël "un Etat juif démocratique, et un Etat palestinien pour les Palestiniens, et chaque Etat a une auto-détermination, la reconnaissance mutuelle et la paix», selon propos.
Le président américain a réitéré l'accent de la sécurité de l'entité sioniste comme des priorités les plus importantes des États-Unis, en déclatant :"  Nous allons continuer à la conserver en tant qu'une force militaire puissante", indiquant au soutien de Washington à côté de l'entité sioniste contre le rapport de "Goldstone" sur la guerre sur Gaza, la fin de 2008.
Obama a souligné que "tous les efforts contre« Israël »dans l'Organisation des Nations Unies sont inacceptables."
Il a dit que l'accord de réconciliation entre Hamas et Fatah met de  "nombreux obstacles à la paix", ajoutant:"Nous allons pousser jusqu'à ce que le Hamas reconnaisse Israël, accepte son droit à exister et à renoncer à la violence et respecter les accords passés", d'après ses allégations.
Barack Obama a également renouvelé sa demande au Hamas pour la libération du soldat sioniste Gilad Shalit, tout en ignorant l'arrestation de plus de six mille Palestiniens par l'ennemi occupant dont des centaines de femmes, d'enfants et des personnes âgées.

Obama égal à lui-même : a plat ventre devant le lobby israélien

dimanche 22 mai 2011
Ceux qui ont cru au "grand tournant" d’Obama, n’auront pas eu le loisir de fantasmer longtemps. Le lobby israélien a menacé publiquement de couper les vivre au président Américain, et celui-ci a capitulé en rase campagne. Plus de frontières de 1967, pas de reconnaissance d’un Etat palestinien par l’ONU, et une dénonciation de l’accord entre le Fatah et le Hamas !
Article du Nouvelobs et de l’AFP :
"Obama plaide pour une Palestine avec "une frontière différente de celle de 1967"
Le président américain plaide pour un Etat palestinien dont les frontières tiendraient compte des "nouvelles réalités démographiques sur le terrain".
Le président américain Barack Obama a réaffirmé, dimanche 22 mai, son idée d’un Etat palestinien basé sur les lignes de 1967 avec des échanges de territoire, soulignant que ces échanges aboutiraient à un tracé de frontières différent de celui issu du conflit de 1967.
Barack Obama, très applaudi devant l’assemblée annuelle de l’AIPAC, le principal lobby pro-israélien aux Etats-Unis, a jugé que "des représentations fausses" avaient été faites de son opinion.
La position du président "signifie que les parties elles-mêmes, les Israéliens et les Palestiniens, vont négocier une frontière différente de celle qui existait le 4 juin 1967", tenant compte des "nouvelles réalités démographiques sur le terrain et des besoins des deux parties", a-t-il expliqué.
Barack Obama s’était prononcé jeudi pour la première fois pour un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967, "avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d’accord". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui doit parler lundi à son tour devant l’AIPAC, a sèchement rejeté cette idée.
"L’accord entre le Fatah et le Hamas : un obstacle à la paix"
Barack Obama a assuré l’engagement "inébranlable" des Etats-Unis envers la sécurité de l’Etat hébreu, affirmant qu’ils s’opposeraient à toute "tentative d’isoler Israël" aux Nations unies. "Même si nous pouvons être en désaccord parfois, comme des amis peuvent l’être, les liens entre les Etats-Unis et Israël sont inaltérables", a-t-il dit.
Le président américain a affirmé que la paix ne peut être "imposée" à Israël par ses voisins et qu’un vote de l’ONU ne créera jamais un Etat palestinien.
Il a également assuré que Washington apportait à Israël une aide militaire qui va "au-delà" d’une aide ordinaire à un pays tiers et a souhaité le maintien, avec l’aide des Etats-Unis, de la "supériorité" de la force militaire israélienne sur ses adversaires potentiels dans la région.
Par ailleurs, le président américain a appelé le Hamas à "reconnaître le droit d’Israël à exister", à "rejeter la violence et à adhérer à tous les accords existants". Le président a aussi assuré que "l’accord récent entre le Fatah et le Hamas représente un énorme obstacle à la paix".
Obama promet de maintenir l’Iran "sous pression"
Par ailleurs, le président américain a assuré que les Etats-Unis continueraient de "maintenir la pression" sur l’Iran. "A l’heure actuelle, l’Iran est pratiquement coupé de pans entiers du système financier international. Que ce soit bien clair : nous sommes déterminés à empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires", a-t-il expliqué.
Les Occidentaux accusent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique sous le couvert d’un programme de production d’électricité d’origine nucléaire, ce que dément le gouvernement iranien. Américains et Européens sont à la tête des efforts internationaux destinés à faire renoncer Téhéran à ses activités d’enrichissement de l’uranium."
Source : Le Nouvel Observateur - AFP
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