mercredi 12 mars 2014

Australie : action de protestation contre les ballets israéliens

A Adelaïde, des militants se sont mobilisés trois soirs de suite la semaine dernière pour faire connaître au public (certains ont d’ailleurs renoncé à assister au spectacle) la campagne internationale de boycott d’ Israël à l’occasion de la venue des danseurs de la troupe israélienne du Batsheva Dance.

Jordanie : les députés donnent une échéance au gouvernement pour expulser l’ambassadeur du régime sioniste

IRIB - En Jordanie, les députés du Parlement ont donné une semaine au gouvernement pour expulser l’ambassadeur du régime sioniste en poste à Amman.
Une vingtaine de députés jordaniens ont réclamé, dans la récente session du Parlement, l’expulsion de l’ambassadeur du régime sioniste et la convocation de l’ambassadeur jordanien en poste à Tel-Aviv. Dans le même temps, le Premier ministre jordanien, Abdallah Al-Nassour, a pointé du doigt le régime sioniste comme étant responsable du meurtre d’un magistrat jordanien d’origine palestinienne, tué par les tirs des militaires sionistes. « Les responsables du régime sioniste tentent de justifier la mort du magistrat jordanien sous prétexte qu’il est entré en conflit avec l’un des soldats israélien », a déclaré Abdallah Al-Nassour. Environ 200 personnes ont manifesté lundi devant l'ambassade du régime sioniste en Jordanie, en réclamant l'expulsion de l'ambassadeur, et dénonçant le traité de paix conclu en 1994 entre le royaume hachémite et le régime sioniste.  

50 missiles tirés contre le sud d'Israël

IRIB - les sources proches de la résistance palestinienne font état de 50 missiles tirés contre les régions du sud d'Israël. selon al Noshra, les brigades d'al Qods , branche militaire du jihad islamique de la Palestinien sont à l'origine de ce coup d'éclat . mardi, trois membres du hamas ont été tués au cours d'un raid mené par les chasseurs sionistes. ces trois palestiniens sont tombés en martyr dans l'est de la ville de Khan Younessau sud de la bande de Gaza . " ces trois combattants ont réussi à repousser un assaut sioniste en tirant des missiles mais les chasseurs sionistes les ont visés. 
http://french.irib.ir

Abou Aoun: La résistance s'expose à un complot régional avec l'aide de l'AP

Cisjordanie – CPI
"La situation palestinienne vit actuellement son étape la plus mauvaise en raison du complot flagrant contre la résistance par des pays régionaux et l'incitation des côtés palestiniens , et donc l'AP doit élever ses mains du peuple opprimé pour voir ses options", a déclaré le Cheikh Nazih Abou Aoun, le leader du mouvement du Hamas.
En commentaire à l'escalade des assassinats des Palestiniens en Cisjordanie occupée et dans la Bande de Gaza par les forces armées de l'occupant israélien, Abou Aoun a indiqué qu'il y a des côtés palestiniens qui sont inaptes de réaliser un intérêt politique afin d'achever l'ambition dans la liberté et au même temps, ils ne laissent pas la résistance travaille pour défendre le peuple palestinien, malgré qu'ils ont devoir de la soutenir.
"L'occupation vit ses bons jours pour la première fois depuis qu'elle a profané la terre pure de la Palestine, en raison de la création des nouveaux regroupements dont la majorité au faveur de l'occupation et contre les peuples (dans un signa aux incidents qui ont lieu en Egypte et en Syrie)", a cité l'Agence Quds Press d'Abou Aoun, le mercredi 12/3.
Le dirigeant du Hamas en Cisjordanie a ajouté: "L'occupation a compris l'attaque sur la volonté des peuples dans la région par ceux qu'elle les assure les intérêts et ensuite, elle a échangé les intérêts communes avec eux, et a changé ses politiques à l'escalade dans la Cisjordanie et la Bande de Gaza, et aussi toute la région via l'assassinat, la colonisation, la piraterie et les invasions intensives dans la mosquée bénie d'el-Aqsa".
"Les négociateurs palestiniens doivent garder l'eau de leurs visages et se retirer des négociations, parce que leur continuation dans ces négociations est une négligence du sang des martyrs, car l'ennemi ne comprend pas le langage du dialogue et des négociations, mais il exploite les années de négociations pour renforcer son existence sur la terre et imposer des nouveaux faits accomplis", a ajouté Abou Aoun dans un message adressé au négociateur palestinien. 

Une campagne internationale appelle à l'expulsion de la Fédération sioniste de football de la "Fifa"

Londres – CPI
Des militants britanniques et irlandais ont lancé deux campagnes mondiales en solidarité avec le football palestinien à travers deux sites Web personnalisées pour d’inscrire et participer à exposer les pratiques de l'occupation sioniste contre le sport et les athlètes dans les territoires palestiniens.
La première campagne qui a été lancée récemment sous le nom de «carton rouge» vise à recueillir le plus grand nombre de militants du monde entier pour forcer la Fédération internationale de football «FIFA» d'expulser l'Union de l'entité sioniste du football comme étant une organisation morale qui n'accepte pas les racistes et les auteurs de crimes contre l'humanité.
Selon le discours officiel adopté par la campagne, " il faut normalement arrêter la participation de l'Association israélienne de football à la FIFA jusqu'à ce que Israël respecte les droits humains des Palestiniens et le droit international et permette aux joueurs de pratiquer leurs activités au niveau local et international sans restrictions ".
La campagne a cité plusieurs restrictions émises par les autorités de l'occupation sionistes contre les sports palestiniens qui comprennent restreindre la circulation des joueurs et prévenir l'arrivée des aides, des experts et des équipes de et vers la Palestine, ainsi qu’empêcher la mise en place d'équipements et exposer les joueurs à l'intérieur à des campagnes racistes.
Les militants eux-mêmes ont organisé une campagne similaire avec la participation d'un certain nombre de joueurs musulmans les plus célèbres dans le monde exigeant une interdiction de permettre à l'entité sioniste d'accueillir la coupe des jeunes de l'UEFA qui a eu lieu en Juin 2013.
La seconde campagne adoptée par l’Association d’Amitié palestinienne britannique « Camden - Abou Dis » s’est aussi concentrée sur « les pratiques racistes commises par l'armée d'occupation sioniste contre les joueurs du club d'Abou Dis Jawhar et Adam Halabiyeh à la fin de Janvier dernier après avoir tiré sur eux illégalement à une distance de zéro.

Cisjordanie: 9 Palestiniens kidnappés par l'occupant israélien

Cisjordanie – CPI
Notre correspondant à cité des sources locales palestiniennes que les patrouilles de l'occupant israélien ont envahi le quartier de Refidia et Makhfia, dans la ville de Naplouse et le camp d'Ein, à l'entrée occidentale de la ville, en plus du village d'Assira nord, Awarta, Irak Bourin et Tel.
Des sources juridiques ont enregistré l'arrestation de Bara Mohamed Sharida de la ville de Naplouse de l'intérieur de la maison de sa famille à Makhfia près de l'hôtel de Qasr, notant que Sharida est le fils de Dr. Mohamed Sharida, le professeur à l'Université de Najjah, et aussi le jeune homme Mohamed Bassiouni du camp d'Ein.
Les forces armées occupantes ont également kidnappé le jeune homme Thayer Maher Awad (22 ans) après avoir pris d'assaut sa maison dans le village d'Awarat au sud de Naplouse et aussi le jeune Rashid Fokha d'Assira nord, après avoir pris d'assaut son domicile à l'aube.
Dans le même contexte, les soldats israéliens ont kidnappé deux jeunes du village de Yaboud au sud-ouest de Jénine au nord de la Cisjordanie occupée.
D'autre part, les forces armées occupantes ont arrêté un homme âgé et un jeune homme de la province d'Hébron au sud de la Cisjordanie occupée.
Les soldats israéliens ont également fait irruption dans plusieurs quartiers à la ville d'Hébron et ont installé les barrages militaires, à l'entrée du village de Sayer au nord-est d'Hébron, et sur le pont de Halhlou au nord et le camp de Fawar au sud, en perquisitionnant les véhicules et vérifiant les cartes d'identité des citoyens.

Liban: Baraka condamne l'assassinat du général Jamil Zaydan au camp d'Ein Helwa

Beyrouth – CPI
Le mouvement du Hamas a présenté ses condoléances aux dirigeants du mouvement du Fatah et la direction de la sécurité nationale au Liban pour l'assassinat du général Jamil Zaydan, après qu'il s'est exposé à 20 balles réelles par des hommes armés dans le camp d'Ein Helwa pour les réfdugiés palestiniens au sud du Liban.
Le représentant du mouvement du Hamas, Ali Baraka, a fermement condamné dans une déclaration de presse, le mardi 11/3, le crime de l'assassinat du général Daydan, décrivant son assassinat comme une opération perfide ciblant la sécurité et la stabilité du camp.
Baraka a déclaré que ce crime est crime et une tentative impliquant la discorde dans le camp et a pour objectif de brouiller les cartes pour servir des agendas étrangers.
Un homme inconnu a ouvert le feu, le lundi soir, sur le général des forces de la sécurité palestinienne, Jamal Zaydan, en lui tuant directement.

Cheikh Kassem : les USA veulent imposer Israël aux dépens des Palestiniens

Le vice-secrétaire général du Hezbollah cheikh Naïm Kassem a accusé dans un discours prononcé durant la conférence annuelle de Téhéran sur l’éveil islamique les Etats-Unis de vouloir imposer Israël dans la région aux dépens du peuple palestinien.
«  La Palestine sera toutefois restituée à son noble peuple, et ce n’est pas un slogan », a-t-il toutefois clamé.
Sur la crise syrienne, cheikh Kassem estime qu’il n’existe pas d’opposition, mais seulement une décision internationale de détruire la Syrie de la résistance.
«  Il n’y a pas en Syrie une opposition au régime, ni des revendications de droits civils. Il y a une décision internationale pour détruire la Syrie résistante dans le but de créer une Syrie qui puisse être l’amie d’Israël », a-t-il précisée. Selon lui, le complot est ourdi contre la Syrie pour la simple raison qu’elle constitue une ligne avancée de la résistance. «  1.600 syriens ont été soignés en Israël et Israël s’en vante. Ils veulent réaliser via la politique ce qu’ils ont échoué de réaliser sur le champ de bataille », a-t-il poursuivi.
Le numéro deux du Hezbollah s’est également exprimé sur la République islamique d’Iran qui selon lui est parvenue à « entamer la phase de la construction, puis celle de l’élaboration d’une perception qui puisse aider les autres peuples du monde à profiter de son rayonnement ». «  Mais d’aucuns voudraient empêcher l’Iran de progresser scientifiquement », a-t-il néanmoins souligné.
En guise de conclusion, il a fait  remarquer que le Hezbollah au Liban s’emploie à tisser des liens politiques avec toutes les parties libanaises parce qu’il veut à tout prix opter pour une résistance qui unit et non qui divise ».

L’Arabie finance le Mossad pour l’assassinat de scientifiques iraniens

De graves révélations sur des financements ultrasecrets des activités du Mossad par l'Arabie Saoudite ont été faites par un spécialiste américain des questions sécuritaires et des services secrets.
Ce spécialiste, l'Américain Barry M. Lando en l'occurrence, qui s'est distingué par plusieurs livres d'enquête sur notamment l'Irak, explique comment le royaume d'Arabie Saoudite a payé le Mossad pour l'assassinat de plusieurs chercheurs nucléaires iraniens.
Il affirme que les Saoudiens ont exigé l'élimination des meilleurs chercheurs dans l'espoir d'affecter le programme nucléaire iranien que le royaume voyait comme une sérieuse menace pour sa sécurité et sa pérennité. Barry Landau
Cette étrange alliance entre le régime  sioniste et le régime saoudien  s'est traduite sur le terrain par l'assassinat en série d'experts nucléaires iraniens. La transaction a coûté aux Saoudiens un milliard de dollars, d'après ce chercheur.
«Le chef du Mossad a fait plusieurs voyages pour rencontrer ses homologues de l'Arabie Saoudite. Ses rencontres ont abouti à la conclusion d'un marché : le financement d'une série d'assassinats de plusieurs experts nucléaires de l'Iran, les meilleurs dans la spécialité, lesquels ont eu lieu au cours des deux dernières années. Le milliard de dollars exigé par le Mossad n'était pas cher pour les Saoudiens qui sont prêts à tout pour saboter le programme nucléaire de l'Iran», explique-t-il, citant des sources proches de hauts responsables au sein des services secrets israéliens.
Jusque-là, cinq scientifiques ont été assassinés par des agents du Mossad au nom de ces accords. Barry M. Lando rappelle dans ce sillage qu'aussi bien les dirigeants israéliens que saoudiens craignent que l'Iran ne développe des armes nucléaires. Il ne serait que normal qu'ils fassent, avec l'aide des Etats-Unis, des opérations coordonnées pour au moins ralentir sinon paralyser définitivement les ambitions nucléaires de l'Iran.
L'Etat israélien et le royaume saoudien ont toujours détesté les dirigeants fondamentalistes chiites de l'Iran, précise ce fin connaisseur de l'état des rapports des pays du Moyen-Orient.
Il revient ainsi sur le fait que Téhéran a longtemps été accusé de semer le trouble parmi les chiites saoudiens. Aussi, il évoque un esprit de représailles des Saoudiens pour des cyberattaques contre Saudi Aramco, une société très précieuse pour la famille régnante.
Le spécialiste relève également un rapport élaboré cette année par l'université de Tel-Aviv qui atteste que l'Arabie Saoudite est «le dernier espoir et la ligne de défense d'Israël». Avec les bouleversements que connaissent les alliés traditionnels d'Israël dans la région, les Saoudiens restent le dernier recours des Israéliens afin qu'ils protègent leurs intérêts politiques dans le monde arabe.
Barry M. Lando se réfère également à l'excellent blog de Richard Silverstein Tikun Olam, cet écrivain juif qui a suivi l'étroite coopération entre Israël et l'Arabie Saoudite dans le ciblage de la Syrie et de l'Iran.
Dans son dernier journal, il affirme que l'Arabie Saoudite «ne se contente pas de coordonner ses propres efforts de renseignement avec Israël. Ce pays finance une bonne partie de la campagne très coûteuse d'Israël contre l'Iran. Cette campagne comprend également les opérations de sabotage massif des bases de missiles IRG, la création d'une série d'armes informatiques pour des cyberattaques, comme Stuxnet et Flame».
Il y a également la mise en place d'une catégorie d'armes conventionnelles et électroniques qui pourraient être utilisées dans une attaque de grande envergure contre l'Iran. Une véritable «bombe» qui provoquera assurément un séisme dans la région dont les répercussions pourront être ressenties en Occident.
Sonia Baker
Algérie patriotique
http://www.almanar.com.lb

La Grande-Bretagne est "opposée" au boycott d’Israël (Cameron)

La Grande-Bretagne est "opposée" au boycott d'Israël, a affirmé mercredi le Premier ministre britannique David Cameron dans un discours au Parlement israélien.
"La Grande-Bretagne s'oppose aux boycotts", a déclaré Camaron, citant "des syndicats militant pour l'exclusion des Israéliens ou des universités tentant de museler les échanges universitaires".
"Délégitimer l'Etat d'Israël est mal. C'est répugnant. Et ensemble nous en viendrons à bout", a-t-il promis, en référence à la campagne internationale de boycott économique et culturel d'Israël en raison de l'occupation des Territoires palestiniens.
Ce mouvement a enregistré d'importants succès ces dernières années dans la société civile en Grande-Bretagne, en particulier en ce qui concerne les produits fabriqués dans les colonies israéliennes en territoire occupé.
En décembre, une notification publiée sur un site gouvernemental britannique alertait les investisseurs européens sur les "conséquences potentielles sur leur réputation d'une implication dans les activités économiques et financières des colonies ainsi que des possibles violations de droits individuels".

L’Egypte affirme avoir détruit 1.370 tunnels de contrebande vers Gaza

L'armée égyptienne a annoncé mercredi avoir détruit 1.370 tunnels reliant le Sinaï à la bande de Gaza, dirigée par le mouvement islamique palestinien Hamas, que Le Caire a récemment interdit sur son territoire.  
Les liens entre l'Egypte et le Hamas se sont largement dégradés depuis que l'armée a destitué il y a huit mois le président égyptien Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans dont est issu le mouvement palestinien.  
Le Caire accuse le Hamas de prêter la main aux attentats qui se sont multipliés en Egypte depuis le coup de force des militaires, ce que la formation palestinienne, grand allié de Mohamed Morsi, nie catégoriquement.  
Depuis l'été, l'armée égyptienne mène une opération d'envergure dans la péninsule du Sinaï et vise notamment les tunnels qui permettaient à des contrebandiers de fournir notamment du carburant et des matériaux de construction à l'enclave palestinienne. Israël et l'Egypte suspectent que ces tunnels servent aussi au passage d'armes et de militants islamistes.  
Sous strict blocus israélien depuis 2006, le Hamas et d'autres mouvements utiliseraient toutefois d'autres tunnels, secrets, pour amener des armes et de l'argent dans l'enclave densément peuplée et dont le seul accès non contrôlé par Israël, le terminal égyptien de Rafah, est très souvent fermé par les autorités égyptiennes qui invoquent des raisons de sécurité.  
Des milliers de Frères musulmans ont été arrêtés en Egypte, dont la quasi-totalité de leurs leaders, jugés --à l'instar de M. Morsi en personne-- notamment pour "espionnage" en relation avec des mouvements islamistes étrangers, dont le Hamas. Plusieurs de ses membres figurent parmi les co-accusés --la plupart jugés par contumace-- de M. Morsi.  
Dans un autre procès pour son évasion de prison lors de la révolte populaire de 2011 qui renversa le régime de Hosni Moubarak, M. Morsi et des membres du Hamas sont également sur le banc des accusés, les Frères musulmans étant accusés d'avoir fait appel au mouvement palestinien pour attaquer des centres pénitentiaires et des commissariats de police dans tout le pays cette année-là.  
Le 4 mars, l'Egypte a interdit le Hamas sur son sol et ordonné la saisie de ses avoirs sur son territoire. Fin décembre, ce sont les Frères musulmans --qui avaient remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak-- qui avaient été déclarés "terroristes".

Israël a peur des drones du Hezbollah.

Le chef de l’armée de l’air israélienne a déclaré qu’Israël craint que les groupes armés au Liban et à Gaza utilisent contre son pays des drones transportant des explosifs lors de toute prochaine guerre, en plus de leur arsenal de missiles.
Lors d’une conférence sécuritaire à Tel-Aviv, le major-général Chahar Chohat a affirmé: «Nous devrons faire face, sur nos fronts nord et sud, à des dizaines de drones.»
Chohat a ajouté que les drones dont disposent les groupes armés varient entre des avions sans pilote télécommandés pesant quelques kilogrammes seulement et d’autres appareils capables de transporter des charges de plusieurs centaines de kilogrammes.
Un autre officier de l’armée de l’air a indiqué que Chohat faisait allusion aux drones transportant des explosifs et conçus pour percuter des cibles. Israël pense que le Hezbollah recevra de la part de l’Iran ce type de drones.
Des avions sans pilote ont pénétré l’espace aérien israélien au moins à deux reprises en 2012 et 2013 dans le but de prendre des photographies et de tester les défenses anti-aériennes du pays. Ils ont été abattus par des appareils israéliens.
Après l’incident de 2012, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu que son parti avait envoyé un drone qui avait survolé Israël dans une profondeur de 40 kilomètres. Il a précisé que des composantes de ce drone avaient été fabriquées en Iran et rassemblées par des experts du Hezbollah.
Reuters-Médiarama
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Trois combattants du Jihad islamique tués par un raid israélien à Gaza

IRIB - Trois membres de la branche armée du mouvement radical palestinien Jihad islamique ont été tués mardi dans un raid aérien israélien dans le sud de la bande de Gaza.
Une frappe sioniste a fait trois martyrs à l'est de Khan Younès, près de la frontière avec Israël, a déclaré à l'AFP un porte-parole des services d'urgences de Gaza, Achraf al-Qoudra.
La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, a annoncé dans un communiqué que trois combattants étaient tombés en martyrs dans un bombardement sioniste en faisant face à une incursion à l'est de Khan Younès, précisant qu'ils avaient tiré au mortier sur les forces israéliennes.
Des témoins palestiniens ont fait état d'une incursion limitée de chars et de bulldozers israéliens à l'est de Khan Younès.
L'armée israélienne a confirmé le raid mais pas l'incursion, affirmant dans un communiqué que des terroristes appartenant au Jihad islamique dans le sud de la bande de Gaza avaient tiré un obus de mortier sur les forces israéliennes.
Un avion de l'armée de l'air israélienne a immédiatement répliqué afin de prévenir de nouvelles attaques contre les civils israéliens, selon le texte. 

Ramzy Baroud s’exprime sur la campagne internationale de boycott

mercredi 12 mars 2014 - 06h:33
Journal L’Auditoire - Lausanne
« Le boycott est l’outil de celles et ceux qui veulent lutter pacifiquement contre l’occupation israélienne. »
Ramzy Baroud, écrivain palestinien exilé aux États-Unis, était en Suisse pour présenter son dernier livre, Résistant en Palestine. Il y raconte l’histoire populaire d’une lutte extraordinaire menée par des Palestiniennes et des Palestiniens « ordinaires » comme son père.
Cette lutte s’est, avec les années, internationalisée, et aujourd’hui, un de ses instruments, porteur d’espoir pour ses instigateurs, se résume à ces trois lettres : BDS. Il s’agit de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions, qui milite depuis 2005 pour un isolement économique mais aussi culturel de l’État hébreu, dans le but que ce dernier se retrouve acculé et contraint à renoncer à sa politique jugée colonialiste, raciste, brutale et cruelle par toute la mouvance pro-palestinienne.
La série de mesures que soutient la campagne BDS a donc pour objectif final le respect et l’application du Droit International et les Principes Universels des Droits de l’Homme par l’État d’Israël. Le cas qui prouve, aux yeux de ceux qui supportent la campagne, que cette ligne d’action est potentiellement bonne et que l’objectif est plus que réaliste, c’est la chute régime d’Apartheid en Afrique du Sud, suite à un isolement économique.
L’interview qui suit a été réalisée et traduite par Cindy Sand et Alicia Gaudard.
Est-ce qu’il ne serait pas plus productif de négocier une solution politique plutôt que d’appeler au boycott d’Israël ?
Les Palestiniens ont négocié en toute bonne foi, et cela depuis 1991, avant les accords d’Oslo. Ça fait donc plus de vingt ans. Depuis le moment où ils ont commencé à négocier et jusqu’à aujourd’hui, ils ont perdu beaucoup de leurs terres et le nombre de colons qui s’y sont installés a triplé. Les Palestiniens sont en train de subir un nettoyage ethnique. Alors je crois vraiment qu’on peut dire que pour les Palestiniens, les négociations n’ont mené nulle part.
Il est difficile de voir l’impact sur le terrain d’une campagne telle que BDS. Est-ce qu’il ne serait pas plus judicieux de soutenir des projets humanitaires afin d’aider les Palestiniens d’une manière plus concrète ?
Je pense que c’est faux de penser cela parce que la lutte des Palestiniens ne peut pas être réduite à une catastrophe humanitaire. Les Palestiniens ne sont pas les victimes d’une catastrophe naturelle mais bien d’un siège. Et ce siège résulte d’une décision politique du gouvernement israélien et doit être reconnu comme tel. C’est un problème politique et il ne pourra être réglé qu’en prenant de fermes mesures politiques. Il existe une dimension humanitaire indéniable à la lutte palestinienne et nous nous devons de prendre en compte la souffrance du peuple. Mais il faut replacer cette crise humanitaire dans son contexte et ne pas oublier la cause de ces souffrances. C’est pourquoi je pense que la campagne BDS est bien plus efficace que n’importe quel projet humanitaire.
Certaines personnes estiment la campagne BDS trop radicale, que leur répondez-vous ?
Pour être honnête, je pense qu’on ne peut pas faire de compromis lorsqu’il s’agit de justice. Nelson Mandela est mort récemment. Il n’était pas le genre d’homme à parler d’amour et à danser main dans la main. C’était un combattant acharné. Ses messages étaient puissants et redoutables, et c’est pourquoi des dirigeants politiques comme Reagan et Thatcher l’ont traité de terroriste. Il ne faisait aucun compromis lorsqu’il s’agissait de parler de liberté et de justice. BDS est une plate-forme ouverte à toutes et à tous, pas raciste mais morale, et toutes celles et ceux qui acceptent certains principes tels que les droits humains, la justice et la liberté pour les Palestiniens sont invités à la rejoindre.
Pensez-vous que BDS ait le potentiel pour devenir un mouvement de masse ?
Il serait faux de penser que BDS peut fonctionner sans être accompagné par une autre campagne, une campagne d’information, afin de toucher le public le plus large possible, qui ne sera efficace que s’il lutte collectivement. On ne peut pas s’attendre à ce que les gens s’investissent dans une campagne sans en comprendre les enjeux. En Afrique du Sud, le mouvement anti-apartheid a tout d’abord appelé au boycott des activités sportives, avant de s’élargir à d’autres formes de boycott.
Il leur a fallu de nombreuses années pour imposer une prise de conscience internationale qui permette à leur campagne d’être efficace. Si on compare nos progrès aux leurs, je dirais que notre campagne progresse plutôt rapidement. C’est donc très positif. Mais il est essentiel pour nous de ne pas inviter les gens à soutenir notre campagne sans les armer des outils nécessaires pour en comprendre et faire partager les enjeux.
Comment le BDS peut-il avoir un impact concret alors que nos gouvernements continuent à soutenir Israël ?
La campagne BDS agit à différents niveaux. En tant que membres de la société civile, nous avons un certain pouvoir que l’on ne peut pas pour l’instant dépasser. Nous voulons augmenter pour Israël le prix de l’occupation. Notre but est de délégitimer le soi-disant État démocratique d’Israël. Voilà ce que nous devons faire. En même temps, le comportement des gouvernements occidentaux par rapport à Israël, les États-Unis en particulier mais aussi l’Angleterre et dans une moindre mesure la France, est en contradiction avec l’opinion publique de ces mêmes pays. Cela met en évidence leur échec mais également notre succès !
Dans une société démocratique, on ne peut pas maintenir indéfiniment un fossé entre le gouvernement et la société civile. Il devient vite impossible pour les gouvernements de justifier leurs actions si celles-ci sont en contradiction avec l’opinion de la majorité. En ayant l’opinion publique de notre côté, on rend les choses difficiles pour les gouvernements qui essayent de maintenir leurs liens avec Israël. Il arrivera un moment ou la pression de la société civile sera trop forte. Pour vous donner un exemple, les diplomates de l’Union Européenne, qui sont basés à Jérusalem, écrivent chaque année un rapport sur la situation en Palestine/Israël.
Leurs rapports sont chaque année un peu plus critiques envers Israël. Assez critiques même pour que la publication du rapport de l’année passée mette sérieusement l’Union Européenne dans l’embarras, leurs propres diplomates tenant des propos en complète contradiction avec les politiques de l’Union.
Quel a été l’impact de BDS jusqu’à présent ?
BDS opère et est efficace à deux niveaux différents. Le premier niveau est pragmatique et on constate son efficacité quand on voit des compagnies désinvestir d’Israël ou refuser de travailler dans ses colonies. Avec les récentes recommandations émises par l’Union Européenne [qui prohibent l’attribution de bourses, de prêts ou de prix de l’Union Européenne aux entités basées dans les territoires occupés par Israël, ndr] on a atteint le stade ou les revendications de BDS se traduisent en termes de politiques.
Mais la campagne BDS est aussi efficace à un autre niveau qui est plus symbolique : depuis de nombreuses années, Israël se fiche complètement de ce que le monde pense, mais grâce à BDS, nous avons maintenant un mécanisme qui nous permet de transformer le soutien dont les Palestiniens bénéficient en une campagne proactive et en actions concrètes.
Admettons que BDS entraîne des pertes financières pour Israël. Est-ce que ça changerait vraiment quelque chose ?
Certaines personnes soutiennent qu’il n’y a rien de plus facile pour les États-Unis que de compenser les pertes financières causées à Israël par BDS. Il ne s’agit finalement que d’augmenter de quelques centaines de millions de dollars par an leur assistance à Israël. Alors où est le problème ? Le problème, c’est qu’il ne faut pas oublier qu’il y a là une dimension politique : Israël a survécu pendant toutes ces années grâce à son image d’un État légitime, démocratique, constitutionnel, avec des frontières définies. Évidemment tout cela n’est qu’un tissu de mensonges et la campagne BDS les expose au grand jour.
Cela entraîne la perte pour l’État d’Israël de la légitimité politique qu’il s’était forgée à travers le monde. On ne crie plus son amour pour Israël haut et fort. En fait, de nombreuses célébrités refusent aujourd’hui de se produire en Israël. Pour la plupart d’entre eux, ce n’est pas par souci pour la justice et les droits humains, mais simplement parce qu’ils ne veulent pas se déconsidérer dans ce qu’ils voient comme une situation politique peu ragoûtante. Et BDS est la force motrice derrière cela !
Comment va réagir le gouvernement israélien le jour où les sanctions financières menaceront son économie ?
Jusqu’à présent, lorsque des compagnies ont été exclues de certains marchés, leur réaction a été d’en chercher de nouveaux. Leur problème est que le gouvernement états-unien est au bord de la faillite et ne peut plus financer Israël aussi généreusement que par le passé. Et quand il le fait, cela met en colère les citoyens états-uniens. Leur colère ne vient pas de leur attachement à la Palestine, elle est le fruit d’une équation mathématique très simple : le gouvernement états-unien ferme des écoles, annule des programmes musicaux et des événements sportifs tout en envoyant de l’argent en Israël pour tuer d’autres gens. Les citoyens ne veulent pas se sentir impliqués dans quelque chose qu’ils pensent ne pas être leur affaire.
L’influence d’Israël sur les États-Unis et l’entente sont donc en train de diminuer. Les membres du gouvernement israélien ont déjà tenté d’explorer le marché chinois et je pense qu’ils sont en train de préparer la France à devenir leur nouvel homme de main en Europe.
Quelle serait la réaction du gouvernement israélien s’il se retrouvait complètement isolé sur la scène internationale ? Est-ce qu’il serait alors prêt à faire des compromis et à changer leur attitude ?
La direction israélienne réfléchit toujours en termes de quels sont les intérêts d’Israël, mais au sein même de cette direction, il y a des désaccords. Prenez par exemple l’ex-Premier Ministre Ehud Olmert, un homme politique de droite qui est également un criminel de guerre. Vers la fin de son mandat, il semble avoir réalisé qu’il ne pourrait pas poursuivre sa politique indéfiniment, qu’on arrivait à un point de non-retour où, que ça nous plaise ou non, Palestiniens et Israéliens vivent dans un État commun.
Les Palestiniens changeront la nature de leur lutte, passant d’une lutte pour l’indépendance à une lutte pour l’égalité au sein d’un seul et unique cadre, avec des frontières communes. D’autres politiciens israéliens comme Benjamin Netanyahu ne voient pas les choses de la même façon. Pour eux, les demandes des Palestiniens n’ont aucune importance. Pour lui, on peut rester assis et parler de paix pendant des générations, au final seuls importent les faits : Israël continue de construire des colonies et un système routier qui les relie. Une fois ce projet terminé, les Palestiniens n’auront qu’à faire ce qu’ils veulent avec ce qui reste.
Mais attention, si des Israéliens comme Ehud Olmert aimeraient arriver à un compromis, c’est n’est en aucun cas parce qu’ils souhaitent trouver une solution pacifique mais bien parce qu’ils sont inquiets. Ils ont peur que leur politique finisse par mettre en péril l’identité raciale exclusive d’Israël. Le leadership israélien pense qu’il va pouvoir maintenir son régime encore longtemps mais il se trompe. Il essaie de préserver l’identité juive d’Israël mais cela est impossible si l’on considère le fait que le nombre des Palestiniens va sans aucun doute dépasser le nombre des citoyens juifs d’Israël. La lutte se transformera donc en une lutte de la majorité pour acquérir les mêmes droits que la minorité.
Faut-il boycotter tous les produits israéliens ou seulement ceux qui proviennent des colonies ?
Disons que si les colonies étaient des régions autonomes et fonctionnaient indépendamment d’Israël, je serais d’avis de boycotter uniquement les colonies. Mais ce n’est pas le cas du tout ! Les colons sont des citoyens israéliens, ils ont le droit de vote, sont défendus par l’armée israélienne et financés par le gouvernement israélien. Les colonies sont entièrement dépendantes du gouvernement qui les a créées. On doit donc s’en prendre au gouvernement israélien ainsi qu’à ses alliés.
Différencier Israël de ses colonies est juste une stratégie qui permet aux compagnies basées dans ces colonies de trouver des moyens pour faire fonctionner leur économie. En fait, vous savez, le fait même de parler de colonies est problématique parce qu’on appelle ainsi seulement les terres qui ont été occupées en 1967. L’État d’Israël a été créé en 1947-48 sur les ruines de 518 villages palestiniens et avec le nettoyage ethnique de leurs habitants. Alors quand on parle de colonies, on évite aussi de parler de la Nakba [qui se traduit par la catastrophe, la création de l’État d’Israël, ndr] et des causes du problème qui persiste jusqu’à aujourd’hui. Le problème n’est pas survenu avec l’implantation des colonies en 1967, il a commencé en 1947. Parler de colonies revient donc à morceler la question politique.
Faut-il boycotter les universités israéliennes alors qu’elles sont sources de savoir et de critique ?
Les universités sont censées transmettre le savoir, rassembler les gens, promouvoir la recherche scientifique. Le problème c’est que la plupart, sinon toutes les institutions universitaires israéliennes sont en fait des organes de l’État. Une grande partie de l’industrie militaire et des stratégies politiques de l’occupation y sont développées. Les universités ont un rôle actif dans l’occupation israélienne de la Palestine. En plus de cela, de nombreuses universités israéliennes sont construites sur des terres palestiniennes, et elles sont censées s’adresser au monde et transmettre le savoir. Il faut faire attention quand on applique notre conception de ce qu’est une université au contexte israélien.
Par contre, il est important de distinguer les institutions universitaires israéliennes - en particulier celles qui sont impliquées dans l’occupation - des universitaires israéliens. Nous n’appelons pas au boycott des individus, mais des institutions israéliennes. En Afrique du Sud, il n’y a jamais eu d’excuse pour ne pas boycotter les institutions académiques. En fait, celles-ci ont beaucoup souffert du manque d’échanges avec les autres universités. La campagne de boycott a affecté le régime sud-africain à différents niveaux et a rendu son fonctionnement difficile. C’est ce que la campagne BDS veut imposer en Israël.
Le boycott académique ne porte-t-il pas atteinte à la liberté académique ?
Non, boycotter les institutions académiques israéliennes ne constitue pas une violation de la liberté académique, au contraire. Actuellement, les Palestiniens n’ont aucune liberté académique. Pendant l’attaque de 22 jours sur Gaza en 2008-2009, des douzaines d’écoles ont été détruites ou endommagées sous les bombes israéliennes. Des dizaines de milliers d’étudiants de Cisjordanie, en particulier ceux qui vivent dans la zone C [sous le contrôle total de l’armée israélienne, ndr] ont besoin d’un permis pour pouvoir aller à l’école et rentrer à la maison. La situation pour les Palestiniens est affligeante.
De l’autre côté, les institutions académiques israéliennes fonctionnent sans entraves, conformément aux politiques d’occupation et les institutions privées reçoivent des bourses gouvernementales pour des projets de recherche qui bénéficient à l’armée et renforcent l’occupation. La prospérité de ces institutions repose sur le malheur des Palestiniens. Il ne peut pas y avoir de liberté académique dans un système d’apartheid. En fait, la campagne pour le boycott académique promeut la liberté académique pour toutes et tous.
Lors d’une visite à Gaza l’année passée, Chomsky a dit qu’appeler au boycott universitaire à ce stade serait une erreur tactique. Selon lui, un travail d’information est nécessaire au préalable.
Je ne suis pas d’accord avec lui pour la raison suivante : quand je soulève la question du boycott académique, je soulève en même temps une autre question, celle de savoir pourquoi il faut boycotter les universités israéliennes. Cela entraîne l’organisation de débats dans les universités et si nos arguments sont convaincants, de nouvelles personnes rejoignent nos rangs. Le cas échéant, on retourne devant le tableau noir et on réfléchit à notre stratégie. Le fait est que le boycott des institutions académiques israéliennes est important parce qu’il permet de soulever des questions fondamentales. Décider de ne pas appeler au boycott académique c’est accepter de rester coincé à un stade très préliminaire du débat.
Est-ce que vous voyez un problème dans le fait que la campagne BDS représente la résistance non violente comme unique forme de résistance légitime contre le régime d’apartheid ?
Je ne pense pas que ce soit le cas. BDS est une stratégie non violente, d’où son efficacité. Nous essayons de trouver un dénominateur commun entre différentes sociétés civiles de par le monde. Je ne veux pas que les gens aillent se battre en Palestine, mais qu’ils se sentent responsables des agissements de leur gouvernement. C’est de cette façon que le mouvement de solidarité internationale peut lutter contre l’injustice en Palestine. C’est aux Palestiniens de décider de la forme de lutte qu’ils pensent être la plus appropriée, en aucun cas au mouvement de solidarité de décider de cela.
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* Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé à Demi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr
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- Discours irrationnels, violences, guerres illégales... - 21 décembre 2013
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- Bernard-Henri Lévy et la destruction de la Libye - 16 avril 2013
Mars 2014 - Journal L’Auditoire - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.auditoire.ch/index.php?e...
http://info-palestine.net 

M. Nétanyahou peste contre " l’hypocrisie occidentale "

Laurent Zecchini, Le Monde, mercredi 12 mars 2014
Ce fut un show militaro-​​médiatique, une opé­ration de rela­tions publiques dans ce style hol­ly­woodien que Benyamin Néta­nyahou, le premier ministre israélien, avait redé­couvert lors de son séjour en Cali­fornie, le 4 mars, après son entretien avec le pré­sident Obama.
Six jours plus tard, cette fois sur la base mili­taire d’Eilat, la ville por­tuaire de la mer Rouge, l’armée israé­lienne avait aligné 40 roquettes, 181 obus de mortier et 400 000 car­touches pour kalach­nikov, le tout saisi cinq jours plus tôt à bord du cargo Klos-​​C, arrai­sonné par la marine israé­lienne au large de Port-​​Soudan. Armes ira­niennes, des­ti­nation Gaza.
Les invités étaient des attachés mili­taires et des diplo­mates, et la presse inter­na­tionale et israé­lienne. Le premier ministre était le metteur en scène et acteur prin­cipal, assisté du ministre de la défense, Mosché Yaalon, et d’une poignée de généraux. Il connaissait son texte par cœur : « L’Iran, ce régime brutal, n’a pas aban­donné son impli­cation pro­fonde dans le ter­ro­risme, ses efforts sys­té­ma­tiques pour miner la paix et la sécurité dans tout le Proche-​​Orient, et son ambition de détruire l’Etat d’Israël. » Un script sans surprise.
« Une ère d’hypocrisie »
Etait-​​ce l’intérêt très relatif mani­festé par la presse pour cette énième dénon­ciation des liens mili­taires entre l’Iran et le Hamas au pouvoir à Gaza ? Etait-​​ce son exas­pé­ration crois­sante face à la priorité accordée par les grandes puis­sances à une négo­ciation avec Téhéran sur son pro­gramme nucléaire ? Tou­jours est-​​il que M. Néta­nyahou en a profité pour régler des comptes : « Cet arrai­son­nement illustre une nou­velle fois l’ère d’hypocrisie dans laquelle nous vivons. Je n’ai entendu, au plus, que des condam­na­tions isolées et molles envers l’Iran de la com­mu­nauté internationale. »
Et comme il a depuis quelque temps Catherine Ashton, le chef de la diplo­matie euro­péenne (qui était dimanche à Téhéran), dans le col­li­mateur, il a précisé : « J’ai vu des sou­rires, des mains serrées entre des repré­sen­tants occi­dentaux et des diri­geants ira­niens à Téhéran, au moment où nous étions en train de décharger les conte­neurs » du cargo. Avant d’ajouter : « Dès que l’on construit un balcon dans un quartier de Jéru­salem, nous entendons un chœur de cri­tiques acerbes contre Israël. Cette hypo­crisie est intolérable. »
Selon de récentes sta­tis­tiques offi­cielles, Israël a lancé, en 2013, la construction de 2 534 unités d’habitation en Cis­jor­danie occupée, contre 1 133 unités en 2012, ce qui traduit un pic de la colo­ni­sation depuis dix ans. Et qui fait beaucoup de « balcons »…

Jérusalem : blessure d’un photojournaliste lors de violents affrontements à Bab Hutta

Jérusalem.CPI
Des affrontements ont éclaté entre les jeunes habitants de Jérusalem et des soldats israéliens, mardi après-midi 11 mars, dans Bab Hutta dans la vieille ville de Jérusalem, ce qui a causé la blessure d’un photojournaliste  par une balle en caoutchouc.
Des sources locales ont dit que les forces ccupantes israéliennes ont arrêté un citoyen lors des affrontements. La vidéo a montré que les forces de l'occupation ont attaqué les fidèles et les étudiants des terrasses scientifiques qui ont été empêchés de pénétrer dans les cours sacrées de la mosquée sainte d'el-Aqsa, alors qu'ils se rassemblent devant Bab Hutta.
Il est à noter que les forces occupantes ont imposé un ferme blocus de la mosquée el -Aqsa a coïncidé avec des appels aux dirigeants des organisations du temple pour leurs supporters de participer à l’assaut collectif de  la mosquée d’el- Aqsa, mardi , avant la tenue de ces organisations une conférence spéciale dans la région de Deir Yassin, à l'ouest de la ville sainte, qui a été assistée et animée par les rabbins juifs supérieur, notamment " Yehuda Glick , " qui conduit les incursions quotidiennes de la mosquée el-Aqsa, et le vice-président de la Knesset, et d'autres .

Ramallah : Des milliers de participants aux funérailles du martyr Saji Darwish à Betten

Ramallah-CPI
Des milliers de palestiniens ont participé mardi après-midi 11 mars aux funérailles du martyr Saji Darwish 18 ans dans un cimetière dans le village de betten, à l’est de Ramallah.
Selon le journaliste du «Centre d'information palestinien » qu’une procession solennelle qui a commencé à l'enterrement de martyr Ramallah de l’hôpital sur l'Université de Birzeit, au nord de Ramallah, où il étudie Darwish à l'École de journalisme et des médias.
Les étudiants de l'université de Birzeit ont commencé les funérailles de martyr dans les couloirs de l'université avant d'être transféré à son domicile dans le Beten pour que sa famille lui jette un dernier regard d’adieu.
Notre correspondant a expliqué que les dirigeants des différentes factions de la résistance palestinienne ont participé à l'enterrement, tant dis que les étudiants ont demandé aux factions pour répondre à l'assassinat de Darwish.
Les manifestants scandaient contre la coordination de la sécurité et ont exigé de l'arrêter, et se sont engagés à répondre aux attaques des colons éxtrémistes et des soldats israéliens.
D'autre part, les forces occupantes israéliennes ont mobilisé son armée le long de la ligne de contact avec le village de Betten, où passe la plus grande rue de la colonie en Cisjordanie.
Selon notre correspondant, les soldats israéliens été près du domicile du martyr pour surveiller la situation en raison de sa proximité de la route de contournement connu numéro "60".
L'occupation a tué Darwish après avoir jeté des pierres sur les dernières voitures de colons qui passent dans la rue avec une indication claire de la préméditation dans le meurtre.

Le personnel de l'hôpital Makased manifeste contre les objectifs financiers de Ramallah

Jérusalem.CPI
Les Systèmes de travail dans l’hôpital Makased de Jérusalem ont organisé une manifestation, le mardi, devant le siège de ministère à Ramallah, pour protester contre l'accumulation de la dette de l'hôpital sur l'autorité, qui menace sa fermeture causée par son incapacité pour payer les salaires des employés .
Le secrétaire de l'Union des travailleurs de l' hôpital de la Charité Makased Jacob Ghneimat a annoncé, pendant le sit-in, que l'hôpital dépendra de la réception de références médicales en provenance de l'Autorité palestinienne, le 16 Mars, dans le cas de l'incapacité à résoudre la crise des dettes accumulées sur le pouvoir .
Ghneimat dit que l'hôpital souffre depuis plus de deux ans,d’ une grave crise financière en raison de l'accumulation de la dette à l'Autorité palestinienne qui a empêché les employés de reçevoir leur salaire pendant quatre mois .
Il a noté que le «Premier ministre», à Ramallah, Rami al-hamdullah n’a pas tenu sa promesse de payer une partie de la facture de la dette contractée par le «gouvernement», à Ramallah, résultant de transferts médicaux d'un montant de 42 millions de shekels.
http://www.palestine-info.cc

Le Gouvernement apprécie la position du Qatar envers les Palestiniens

Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien a salué " les positions avancées de l'Etat du Qatar représentées par le Prince Tamim bin en soutien de la cause palestinienne et en soutien de Gaza ", soulignant " le rôle important du Qatar pour soutenir la résistance du peuple palestinien et pour défendre sa juste cause".
Le gouvernement a aussi présenté dans un communiqué publié hier soir à la fin de sa réunion hebdomadaire « ses salutations et remerciements au ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Abdel Aziz sur sa déclaration dans laquelle il a souligné que la Palestine restera la question centrale de la nation ».
Le gouvernement a exprimé " sa surprise envers le comportement des autorités égyptiennes qui n’ont pas répondu aux appels humanitaires dirigés par des organisations locales et internationales pour ouvrir le passage de Rafah qui est fermé depuis plus de 60 jours depuis le début de l'année ".
Dans un autre contexte, le gouvernement a appelé les pays arabes et islamiques à agir pour arrêter les violations de l'occupation contre le peuple palestinien et la protection de son sang, de sa terre et des lieux saints, après l'attaque qui a eu lieu hier et le meurtre d'un certain nombre de palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Le gouvernement a présenté ses condoléances au peuple palestinien suite au martyre des palestiniens en Cisjordanie et à Gaza. Il a également envoyé ses condoléances au Gouvernement et au peuple jordanien à la suite du martyre du juge Raed Zu'aytir, chargeant l'occupation de la responsabilité de sa mort ainsi que la communauté internationale en raison de son silence continu devant les attaques en cours.
 Il a appelé " l'Egypte et la Ligue arabe à agir de toute urgence afin d'ouvrir le passage de Rafah et mettre un terme à cette fermeture injustifiée ".
En ce qui concerne les réfugiés palestiniens au camp de réfugiés de Yarmouk en Syrie, le gouvernement a renouvelé son appel à toutes les parties du conflit pour neutraliser le camp et lever le siège imposé depuis plus de 251 jours en plus de mettre un terme aux crimes, surtout que le nombre des martyrs de la faim a atteint 129.

Des colons rasent les terres et coupent les arbres des Palestiniens en Cisjordanie

Salfit/Naplouse – CPI
Des témoins ont rapporté que des bulldozers appartenant à la colonie " Tafouh " à côté de la barrière militaire Za'atara ont commencé à raser les terres agricoles appartenant à la ville de Yasuf à l'est de Salfit dans le nord de la Cisjordanie dans le but d'agrandir la colonie et confisquer plus de terres agricoles.
Le chercheur Khalid Maali a déclaré dans un communiqué publié aujourd’hui que la colonie " Tafouh" n'a jamais les travaux de l'expansion des colonies et les relier aux règlements qui sont à proximité tels que : Rahalim A et Rahalim B qui se trouvent au sud-est du village entre Yasuf et Iskaka.
Il a noté que les agriculteurs de Yasuf sont privés de pénétrer à leurs terres agricoles et de prendre soin de leurs oliviers adjacents à l'établissement qui se situe entre la barrière et Za’atara et la colonie. Il ya aussi un camp militaire à proximité de la barrière et du règlement.
Maali a indiqué que la colonie de " Tafouh " a été construite en 1982 au détriment du territoire des villes Yasuf, Iskaka, Jamma'in, Mardah et Hawara. Elle donne sur la barrière de Za'atara qui sépare le nord de la Cisjordanie du sud ainsi que la route qui mène à la vallée centrale du Jourdain.
" Les habitants de cette colonie sont des extrémistes religieux radicaux qui suivent " Meir Kahane " qui a été tué dans les États-Unis il ya quelques années et qui a appelé ses partisans à expulser les Arabes palestiniens de la Palestine à l'extérieur", a-t-il également souligné.
Dans ce contexte, les colons sionistes ont continué le ciblage des oliviers, où un certain nombre d'entre eux a coupé de nombreux oliviers dans la région nord-est du territoire du village de Burin au sud de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie et a détruit plusieurs autres.
Des témoins ont affirmé que les colons ont profité du faite que leur colonie " Berkhah " est proche des champs d'oliviers et ont coupé les branches et détruit la plupart des arbres par des scies électriques hier soir.
"Les troupes de l'armée sont venus pour protéger les colons après la découverte de leur crime par les agriculteurs palestiniens", ont-ils ainsi précisé.

Haniyeh téléphone à son homologue Malaisien et au chef de la diplomatie Saoudienne

Gaza – CPI
Il a apprécié les efforts de la Malaisie et ses projets visant à soutenir la Bande de Gaza.
De son côté, le Premier ministre Malaisien a exprimé sa gratitude à ces nobles sentiments et a confirmé le soutien continu de son pays à la Palestine, Jérusalem et Gaza, tout en saluant l'accueil chaleureux qui l'a obtenu lors de sa dernière visite à la Bande de Gaza.
De son côté, l'Arabie Saoudite a confirmé sa position ferme en faveur de la cause et le peuple palestinien. Cela a été déclaré par le ministre saoudien des affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, qui a reçu, mardi matin 11/3, un appel téléphonique du Premier ministre palestinien à Gaza, Haniyeh, qui a montré ses condoléances dans la mort de la sœur d'al-Fayçal.

La marine israélienne prend en otage des pêcheurs palestiniens dans la mer de Gaza

Gaza – CPI
Nizar Ayyash, le président du syndicat des pêcheurs palestiniens, a déclaré au correspondant de notre CPI que les forces armées occupantes ont intercepté les deux pêcheurs, Jihad et Shaaban Abou Rayaleh, près du côte de Cheikh Ajlin, à l'ouest de Gaza, en les enlevant et confisquant leur barque.
Elles ont emmené les deux pêcheurs vers les les ports contrôlés par les forces armées occupantes.
Il est à noter que les barques des pêcheurs palestiniens se sont exposés, le mardi matin, aux tirs près du côte de Soudania et Biet Lahia, où on a enregistré la blessure légère d'un pêcheur.

Cisjordanie: 300 dunums confisqués par l'occupations dans 10 jours

Vallée du Jourdain – CPI
Le Centre d'Information dans le dossier du mur et la colonisation a confirmé que les forces armées occupantes ont confisquée, dans le premier tiers de Mars 2014, plus de 308 dunums des terres des citoyens palestiniens dans la provinces de Bethléem, Naplouse et la Vallée du Jourdain.
Le directeur du Centre, Jamil Barghouthi, a dévoilé dans ses déclarations dont notre CPI a obtenu une copie, l'escalade du rythme d'attaques de l'occupant israélien et ses colons extrémistes sur les citoyens palestiniens, leurs biens et leurs terres pour des objectifs colonialistes et militaires d'occupation.
Barghouthi a déclaré que l'occupation cherche à travers de la confiscation continue à imposer la politique du fait accompli, d'expulser les citoyens palestiniens de leurs terres, afin de mette en œuvre des plans racistes et judaïques.
Il a poursuivi que les pratiques et les violations de l'occupation et ses colons extrémistes ont témoigné une augmentation significative, depuis le début de l'année 2014, soit contre les lieux saints, en particulier la mosquée bénie d'el-Aqsa ou via la politique de la démolition des maisons et la confiscation des terres, en plus des attaques sur les agriculteurs et leurs biens, ou d'autres pratiques contre les Palestiniens.

Bardawil: le fusil palestinien ne ciblera pas la nation arabe et islamique

Gaza – CPI
"La fusil palestinienne ne ciblera jamais la nation arabe et islamique", a confirmé Dr. Salah Bardawil, le leader du mouvement du Hamas.
En commentaire à ce qui a été publié par le journal égyptien "Al-Watan" des nouvelles fabriquées sur l'intention du mouvement du Hamas de mener des actions terroristes en 19 Mars, Bardawil a dit dans ses déclarations de presse dont notre CPI a obtenu une copie, que son mouvement nie absolument ces nouvelles visent à créer une hostilité contre le peuple palestinien et sa résistance héroïne.
"Le fusil palestinien restera grande ouverte dans le visage de l'occupation israélienne seulement", a-t-il ainsi confirmé.
Bardawil a mis en garde contre le traitement avec ces nouvelles publiées par des médias qui ont des objectifs servant l'occupation israélienne, appelant les côtés responsables en Egypte à stopper cette propagande médiatique hostile qui approfondit le fossé entre les deux peuples, palestinien et égyptien.
 Il a conclu, en distant: "Au moment où l'ennemi israélien lance une féroce campagne contre la résistance et le peuple palestinien, le devoir de la nation arabo-islamique est de soutenir la résistance pour vaincre l'occupation et non pas de renforcer l'occupant contre la résistance".

Nord de Gaza: une explosion mystérieuse laissant 3 martyrs et 7 blessés

Gaza – CPI
Trois citoyens palestiniens sont tombés en martyre, alors que 7 autres ont été blessés dans une explosion mystérieuse, dans une maison dans le village de Biet Hanoun, au nord de la Bande de Gaza.
"Le nombre total des victimes de l'explosion qui a eu lieu à Biet Hanoun est trois martyrs et 7 blessés, y compris deux enfants et une femme", a déclaré Dr. Achraf Qodra, le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, à Gaza, dans son entretien au correspondant de notre CPI.

Hébron: avis de démolition des puits d'eau à Yatta

Hébron – CPI
Les forces armées de l'occupation israélienne ont avisé, le mardi 11/3, de démolir 2 puits d'eau appartiennent aux citoyens palestiniens dans le Kherbat de Fakhit, à Yatta, au sud de la ville d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
"Les forces armées occupantes ont pris d'assaut le Kherbat de Fakhit et ont livré au citoyen Akram et Mohamed Abou Sabha, deux avis de démolition des puits d'eau, sous prétexte de la construction sans permis dans la région "C" selon l'accord d'Oslo", a déclaré le militant Ratib Jabour à notre CPI.
Plus de 30 établissements et bergeries, en plus de 40 maisons, une mosquée et une école sont menacées de démolition et ce depuis le début de l'année 2014 seulement.

Nord de Ramallah: un martyr par balle de l’occupation

Ramallah-CPI
Le martyr d’un jeune Saji Sayel Darwish qui a  18 ans, lundi soir 10 mars, après le lancement du feux par l'occupation sioniste près de la poste coloniale " Givat Assaf " construite sur ​​le territoire du village de Burqa, au nord de Ramallah.
Selon le journaliste du, " centre palestinien d’information" que Darwish, du village de Petten, à l’est de Ramallah, est mort à la suite d'un coup direct à la tête.
Il a affirmé que l'armée israélienne a tiré des feux  d'armes sur un groupe de jeunes palestiniens qui lançaient des pierres sur les véhicules qui passent dans la rue n ° 60 près de la poste, " Givat Assaf " ce qui a conduit à la mort de l'un d'eux .
C'est le deuxième martyr de l'occupation aujourd'hui, après la mort du juge Raed Aladdin Zu'aytir (37 ans) sur le passage d’el-Karama, alors qu'il venait de la Jordanie à la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, ce matin.

Dweik exige à l’AP de prendre une position contre le crime israélien martyrisant 6 Palestiniens

Gaza-CPI
Le président du conseil législatif palestinien Aziz Dweik, a condamné l'assassinat mené par les forces de l'occupation, le mardi matin  11 Mars, des six Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
 Dweik a déclaré dans un communiqué, que " ce crime odieux vient dans le prolongement des crimes de l'occupation contre notre peuple et notre terre et nos lieux saints, et dans le silence arabe et international, et s'adresse à la résistance de notre peuple. "
 Dweik , a aussi exigé de l'Autorité palestinienne de prendre fermement position sur les pratiques de l'occupation et arrêter toutes les formes de réunions que résulte que le sang de notre peuple , et la poursuite des plans sioniste .
 Comme il a demandé, "notre peuple à faire plus d'efforts afin de parvenir à l’intérêt général, de restaurer l'unité de notre peuple, et d'accroître leur fermeté face à des défis et des complots contre nous. "

Relations secrètes des pays arabes du Golfe avec "Israël" !

Palestine – CPI
Les médias israéliens ont mis la lumière sur les déclarations données par le ministre de la sécurité le général réserviste Moshe Ya’alon à propos de l’Arabie Saoudite. Il a dit avec un accent favorable que l’Etat hébreu a des intérêts communs avec le camp sunnite dirigé par l’Arabie Saoudite. Ils ont aussi des ennemis communs : l’Iran, l’islam radical et Al-Qaïda, selon lui.
Les déclarations de Ya’alon viennent confirmer une étude publiée par le centre de recherches de la sécurité nationale de Tel Aviv. Cette étude affirme qu’en dépit de l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays, les intérêts communs ont beaucoup rapproché Riyad et Tel Aviv : empêcher l’Iran d’obtenir la bombe atomique et de se transformer en une grande puissance régionale. Bien que l’Arabie Saoudite impose la condition d’une avancée notable dans les négociations israélo-palestiniennes, il reste un espace bien large entre l’absence de relations diplomatiques totales et une rupture totale, un espace qui leur donne l’occasion de travailler main dans la main loin de tout regard indiscret.
Puis il y a les documents dévoilés par WikiLeaks, qui confirment un dialogue secret et perpétuel entre Tel Aviv et Riyad concernant le dossier iranien. Ils confirment aussi que plusieurs entreprises israéliennes travaillent pour les pays arabes du Golfe : conseil sécuritaire, entraînement de forces spéciales, fourniture de systèmes technologiques. Des rencontres secrètes entre des responsables des deux parties se poursuivent.
"Israël" commence à moins mettre son objection à l’exportation d’armes par Washington aux pays du Golfe. "Israël" commence à avoir une bonne liberté pour vendre ses produits dans ces pays, à la seule condition qu’ils ne portent pas le nom de l’Etat hébreu.
Les pays arabes du Golfe, l’Arabie Saoudite en tête, savent le poids d’"Israël" aux Etats-Unis. C’est pour cette raison qu’ils croient devoir garder certaines relations avec Tel- Aviv. Cependant, sans une vraie progression dans les négociations de paix israélo-palestiniennes, les relations entre "Israël" et les pays du Golfe ne peuvent pas aller plus loin.
L’étude souligne que selon la vision saoudienne et des autres pays du Golfe, ils ne peuvent pas afficher leurs relations avec "Israël" en public. Cela serait mauvais pour eux et pour "Israël". Eux ne veulent froisser l’opinion arabe qui refuse toute normalisation avec l’Etat hébreu. En même temps, "Israël" préfère garder ses relations en secret avec ses pays qui ne respectent aucunement les droits de l’homme.
L’étude note que dernièrement, les relations entre Tel Aviv et le Riyad se sont renforcées. Elle conseille aux dirigeants israéliens de ne pas travailler contre le président Obama ; cela endommagerait les relations américano-israéliennes qui sont déjà à un point sensible.
L’étude dévoile l’ardente volonté saoudienne de frapper l’Iran par le biais "Israël", mais sans dire qu’elle l’aiderait, de peur d’en payer la facture.
L’étude note enfin que bien l’Arabie Saoudite voie le conflit israélo-palestinien comme un élément perturbateur de la sécurité dans la région, l’Iran reste son principal problème et sa question charnière. Puis la coopération israélo-saoudienne s’est renforcée, suite à l’accord des grandes puissances avec l’Iran et à l’accord privant la Syrie de ses armes chimiques qui n’ont pas eu l’aval de Riyad et Tel Aviv.
L’étude attire l’attention sur l’importance des relations israélo-saoudiennes : la coordination entre ces deux pays reste un élément de stabilité dans la région. Malgré cette importance, leurs relations ne doivent être affichées en public, car cela infligerait de graves dommages au royaume saoudien. L’étude souligne que toute avancée concrète des négociations israélo-palestiniennes pourra inévitablement renforcer les coopérations entre les deux pays, dans la mise en place de l’Etat palestinien par exemple.
Article paru dans le journal hébreu Haaretz, le 7 mars 2014, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI

La dispute sur « Israël État juif » mine les négociations de paix

L'insistance du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à exiger une reconnaissance d'Israël comme « État juif » et du président palestinien Mahmoud Abbas à la refuser menace de saborder l'initiative de paix du secrétaire d'État américain John Kerry.
« Je ne présenterai pas (aux Israéliens) un accord qui ne prévoirait pas l'abolition du droit au retour et une reconnaissance par les Palestiniens de l'État du peuple juif », a prévenu hier M. Netanyahu. « À la lumière des dernières déclarations des Palestiniens, on s'éloigne d'un accord », a-t-il ajouté, leur en imputant la faute. M. Netanyahu a fait de cette revendication un élément cardinal d'un accord de paix, assurant que la « racine du conflit » entre les deux peuples est le rejet arabe d'un État juif et non l'occupation des territoires palestiniens depuis 1967.
Le Conseil révolutionnaire du Fateh, le mouvement nationaliste de M. Abbas, a approuvé lundi par acclamation le refus du président palestinien de « reconnaître la judéité de l'État d'Israël », déjà appuyé par les ministres des pays membres de la Ligue arabe. M. Abbas, qui doit être reçu le 17 mars par le président américain Barack Obama, a assuré qu'à « l'âge de 79 ans », il n'allait « pas céder sur les droits de son peuple ni trahir sa cause ». Les dirigeants palestiniens se refusent à ce qu'ils considèrent comme une capitulation sur ce qu'ils ont de plus sacré, le souvenir de la « Nakba » (catastrophe) des 760 000 Palestiniens forcés à l'exil en 1948 lors de la création d'Israël et leur « droit au retour ». Ils rappellent également qu'ils reconnaissent déjà l'État d'Israël depuis 1993 et que cette exigence n'a été présentée ni à l'Égypte ni à la Jordanie, les deux pays arabes signataires d'un traité de paix avec Israël.
La question fait débat en Israël même, où le président Shimon Peres a déploré en privé une condition « superflue susceptible de faire échouer les négociations ». Un éditorialiste et ancien rédacteur en chef du quotidien de gauche Haaretz a, lui, reproché à M. Netanyahu de vouloir « par son insistance faire ingurgiter de force aux Palestiniens sa version contraignante du sionisme ». « Beaucoup d'Israéliens et de Palestiniens pensent que l'évocation par Netanyahu de l'État juif visait délibérément à ralentir les négociations ou saboter un accord », a-t-il ajouté.
Un autre chroniqueur a récemment comparé les « tactiques dilatoires » du Premier ministre israélien à « un vrai couteau suisse : compact, à lames multiples et résistant », tout en avertissant que cette arme pourrait se retourner contre M. Netanyahu. Certes, l'insistance sur l'État juif « détourne l'attention de l'expansion galopante des colonies, tout en plaçant sur la défensive les Palestiniens, dont les raisons de refuser sont valides mais complexes », expliquait-il. « Mais que se passera-t-il si l'ultimatum sur la reconnaissance suffit à saborder une bonne fois pour toutes la solution à deux États ? » s'interroge-t-il, faisant état d'une récente enquête sur l'opinion publique américaine, très favorable dans cette hypothèse à un État binational, et par conséquent non exclusivement juif.

Crise entre Israël et la Jordanie après la mort d'un juge jordanien

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé mardi ses "regrets" après la mort d'un juge jordanien tué par des soldats israéliens, sans apaiser Amman qui en a fait porter "l'entière responsabilité" à l’État hébreu.
La mort lundi du juge d'origine palestinienne Raed Zeiter, 38 ans, au point de passage du pont Allenby entre la Cisjordanie occupée et la Jordanie, a soulevé de vives protestations en Jordanie liée à Israël par un traité de paix depuis 1994.
L'armée israélienne a affirmé que le juge avait attaqué les soldats et tenté de prendre l'arme d'un militaire. En revanche, sa famille et un centre palestinien des droits de l'Homme ont soutenu qu'il avait été tué de "sang-froid".
"Israël regrette la mort du juge Raed Zeiter et exprime sa sympathie au peuple et au gouvernement de Jordanie", a affirmé M. Netanyahu dans un communiqué. Il a annoncé qu'Israël avait accepté une requête jordanienne de constituer une "équipe conjointe" pour enquêter sur l'incident et celle-ci "commencera rapidement son travail".
Selon les médias israéliens, ce communiqué a été publié après des consultations-marathons entre l'émissaire de M. Netanyahu, Yitzhak Molkho, et des responsables jordaniens. Un haut responsable israélien a confirmé à l'AFP des "consultations discrètes à haut niveau". 
Courroux de la JordanieMalgré les "regrets" publics israéliens, le Premier ministre jordanien Abdallah Nsour a attribué au gouvernement israélien "l'entière" responsabilité de ce "crime hideux", devant une réunion du Parlement. "Les excuses du gouvernement israélien ne justifient pas cet acte perfide. La Jordanie a fait pression sur Israël pour qu'il présente des excuses formelles", a-t-il dit.
Le ministre de l'Information, Mohammed Momani, a exigé des "sanctions fermes" contre le soldat responsable de la mort du juge, un "civil jordanien sans arme".
"Nous ne resterons pas silencieux face à ce crime ignoble", s'est élevé le chef du Parlement, Atef Tarawneh.
Un citoyen jordanien présent dans l'hémicycle a tenté de brûler un drapeau israélien mais les policiers l'ont stoppé et l'ont sorti du Parlement. L'opposition islamiste jordanienne a, quant à elle, appelé à rompre les relations diplomatiques. Lundi, environ 200 personnes ont manifesté devant l'ambassade d'Israël en dénonçant le traité de paix.

Versions contradictoiresD'après les premières conclusions de l'enquête militaire israélienne, le juge se serait "précipité vers les soldats israéliens en criant 'Allah akbar' (Dieu est le plus grand) et en brandissant une barre de fer". "Il a tenté de prendre l'arme d'un soldat israélien, forçant les autres soldats présents à riposter en tirant vers ses jambes", a poursuivi l'armée, ajoutant qu'il avait alors "commencé à étrangler un soldat, obligeant les soldats à ouvrir le feu une nouvelle fois". A l'appui de ses dires, l'armée affirme avoir conduit "une enquête approfondie sous la forme d'un interrogatoire exhaustif des témoins par le personnel de sécurité" du pont Allenby.
Toutefois, le Centre palestinien des droits de l'Homme a contesté, dans un communiqué citant un témoin, cette version en affirmant que le juge avait été tué "de sang-froid" alors qu'il ne menaçait nullement la vie des soldats. Selon ce témoin, il a été bousculé par des soldats au moment de remonter dans une navette pour finir de traverser le pont, ce qui a déclenché une bagarre. Tombé à terre, le juge a alors repoussé un des soldats qui a tiré sur lui, l'atteignant mortellement à la poitrine.
Issu d'une famille originaire de Naplouse en Cisjordanie, Raed Zeiter avait la nationalité jordanienne et exerçait les fonctions de juge dans un tribunal d'Amman. Il a été enterré à Naplouse, le corps enveloppé dans un drapeau palestinien, en présence de centaines de personnes.
"Ils ont tué mon fils unique de sang-froid. Il n'était pas armé et ne savait même pas comment se servir d'une arme", a dit son père, Alaa Zeiter, venu d'Amman.
L'Autorité palestinienne a réclamé la création d'une commission d'enquête internationale.
Déjà les relations étaient tendues entre Israël et la Jordanie, M. Nsour ayant prévenu fin février que son pays pourrait demander une révision du traité de paix, après un débat en Israël sur "l'application de la souveraineté" israélienne sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, dont le royaume est le gardien.