vendredi 21 novembre 2014

L’occupation prend d’assaut Beit Furik et des affrontements éclatent à Deir al-Hatab à Naplouse

Les forces d'occupation sionistes ont pris d'assaut à l'aube d’aujourd’hui (21-11) la ville de Beit Furik à l’est de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie et ont attaqué plusieurs maisons, au milieu d'un état d’alerte des patrouilles de l'occupation à l'entrée de la ville. 
Jamal Hanani, militant, a déclaré à notre correspondant que les forces d'occupation ont attaqué la maison de Sameh Saifi et altéré son contenu. Elles ont été également pris d’assaut les maisons dans le quartier ouest de la ville et ont déployé leurs soldats. 
D'autre part, deux jeunes hommes dans la ville de Deir al-Hatab à l’est de la ville ont été blessés après la reprise des affrontements pour le troisième jour consécutif. 
Des sources dans le conseil de village dans la ville a signalé que les blessés sont Ahmed Gabr Odeh (17 ans) et Mohamed Abdel Wahab Imran (16 ans). Tous les deux sont actuellement à l’hôpital Rafediya. 
D'autre part, les forces d'occupation ont arrêté les frères Abdullah et Mohammed Mustafa Radwan de la ville d’Azzoun à l'est de Qalqilya après la prise d’assaut de leurs maisons.

La sécurité jordanienne prend d’assaut la maison d’un captif dans les prisons israéliennes

Anas Abou Khudair, membre de l'équipe Fida en soutien aux prisonniers, a déclaré que les forces de sécurité jordaniennes ont fouillé, la nuit dernière, la maison du prisonnier jordanien, se trouvant dans les prisons de l'occupation sioniste, l’ingénieur Abdullah Zeitawi (22 ans) à Amman.
Abou Khudair a ajouté dans ses remarques au journal jordanien "Ghadan" que la maison du captif est complètement vide et que tous les membres de sa famille vivent à l'extérieur de la Jordanie, soulignant que la famille du prisonnier n’a pas été notifiée de cette prise d’assaut.
Il a expliqué que le prisonnier jordanien a été arrêté par l'occupation sioniste il y a deux mois lors d'une visite en Palestine, notant qu'il est membre de l'Ordre des ingénieurs.
Il est à noter que le prisonnier Abdullah est le frère de la captive Khawla Zeitawi qui a été libérée des prisons israéliennes en 2008 après une détention de deux ans et vit à Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée.

Les renseignements d’Hébron perquisitionnent la maison de Lama Khater une deuxième fois en 24h

Le service des renseignements généraux de l'Autorité palestinienne a pris d’assaut, la nuit dernière, la maison de l'écrivaine Lama Khater dans la ville d’Hébron, en Cisjordanie occupée, pour la deuxième fois en 24 heures.
Khater a dénoncé ce crime et a dit à notre correspondant qu’elle a été surprise à 22 heures du soir hier par la prise d’assaut des éléments du service de renseignement de sa maison sous prétexte d'inspection, sachant qu'ils ont déjà fouillé son domicile mercredi soir et confisqué ses biens privés et dispositifs informatiques et électroniques.
Elle a ajouté que ses trois enfants ont été terrifiés après le raid effectué sur sa maison par la force, sachant qu’elle a refusé de les faire entrer dans la maison et est restée avec ses enfants derrière la porte.
Khater a confirmé que les forces de sécurité ne lui ont même pas laissé le temps de changer ses vêtements et ont essayé d’entrer par la force la menaçant de ramener des outils pour briser la porte d'entrée et entrer.
Elle a ajouté qu’elle a contacté des parties juridiques et humanitaires pour arrêter les violations de ces éléments, mais les agents de sécurité ont intensifié leurs actions et agressions contre elle et ses enfants.
Le service des renseignement a arrêté son époux Hazem Fakhouri il y a cinq jours et l’a embarqué lui et quatre prisonniers libérés dans la prison de Jéricho au nord de la Palestine occupée, notant qu’elle se situe à 70 kilomètres d’Hébron, puis est revenu pour la dissuader d’écrire à propos de la suppression des libertés dans la Cisjordanie occupée.
Lama Khater est une écrivaine connue par ses critiques de l'occupation sioniste et de l'Autorité palestinienne.

Les habitants de Shuafat empêchent une 2e fois la démolition de la maison d’Akkari

Les habitants du camp de Shuafat situé à l’est de Jérusalem occupée ont réussi encore une fois à protéger de la démolition la maison du martyr Ibrahim Akkari.
Selon des sources jérusalémites, des centaines de jeunes du camp ont fermé tous les accès au domicile d’Akkari avec des pneus enflammés, puis ils se sont déployés aux entrées du camp en raison de la présence importante des policiers israéliens qui ont tenté d’envahir les lieux.
Les forces d’occupation sionistes avaient remis hier jeudi un avis de démolition concernant la maison du martyr Akkari dans un délai de 48 heures.
Les soldats israéliens ont tué Ibrahim Akkari le 5 novembre dernier, après son attaque à la voiture bélier dans le quartier de Shaikh Jarrah à Jérusalem. Un colon a été tué et 13 autres blessés.
Des affrontements violents ont éclaté jeudi entre les habitants de Shuafat et les forces d’occupation qui ont tenté de prendre d’assaut le camp afin de démolir le domicile d’Akkari.
Des heurts se sont produits lorsque les jeunes du camp les ont affrontés en leur lançant des pierres et des pétards, les empêchant ainsi d’avancer et de démolir la maison.

Quatre israéliennes agressent deux jérusalémites avec des gaz lacrymogènes

Quatre israéliennes de la colonie Yitzhar voisine de Naplouse  au nord de la Cisjordanie occupée ont attaqué, à l’aide de gaz lacrymogènes, des conducteurs palestiniens leur causant des blessures mineures.
La police israélienne a reçu des plaintes de la part des conducteurs victimes de ces attaques menées par ces jeunes filles juives dans le cadre du nationalisme.
La police d’occupation sioniste a affirmé avoir arrêté ces quatre jeunes filles en possession de gaz lacrymogènes, prétendant les avoir placées en garde à vue.
Les jérusalémites craignent pour leur vie en raison de menaces de la part des colons visant à les dissuader de travailler dans les zones ouest de la ville de Jérusalem, sachant que plusieurs d'entre eux ont organisé des manifestations ces derniers jours contre l'embauche des arabes.

Une organisation appelle l'UE à faire pression sur Abbas pour arrêter les violations en Cisjordanie

L’organisation arabe des droits de l'homme à Londres a appelé l'UE, qui soutien le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, à faire pression sur l'appareil de sécurité de l'AP afin d’arrêter les arrestations et les violations commises contre les citoyens presque tous les jours dans la Cisjordanie occupée.
L'organisation a déclaré dans un communiqué ce matin (21-11) que ces agressions représentent une des violations graves de la quatrième Convention de Genève et les principes du droit international humanitaire qui protègent les civils pendant l’occupation de leur pays.
L'organisation a souligné que les organes de sécurité de l’AP mènent une campagne féroce d'arrestations en Cisjordanie en parallèle avec une campagne d'arrestations et de répression menée par les forces d'occupation pour empêcher tout affrontement, en même temps que la poursuite des attaques commises sur la mosquée Al-Aqsa et Jérusalem.
Elle a aussi chargé Mahmoud Abbas de l’entière responsabilité de ces violations et a appelé à la cessation immédiate des arrestations et permettre les protestations des Jérusalémites dans leur soulèvement contre l'occupation.
Elle a également tenu les agences de sécurité responsables de la sécurité de la famille de l'écrivaine Lama Khater et a appelé à la libération de son mari et de tous les détenus qui ont été récemment arrêtés en plus de mettre fin aux prises d’assaut des maisons.
Le communiqué de l'organisation a été publié après le lancement des services de sécurité de l’AP d’une vague d'arrestations dans les rangs des citoyens palestiniens et la prise d’assaut de leurs maisons en plus des menaces de prendre d'assaut la maison de l'écrivaine Lama Khater un jour après l'arrestation de son mari par les services de l’AP.