jeudi 24 novembre 2011

Israël, pays raciste

Jeudi 24 Novembre 2011
Youssef BENZAHRA
Les pays occidentaux et notamment les alliés d’Israël ne tarissent pas d’éloge sur l’Etat hébreu qu’ils qualifient du seul et unique pays démocratique dans la région du Proche-Orient.
Or, la pratique et le comportement quotidien des gouvernants de Tel Aviv démontrent le contraire. C’est un fait notoire qui est dénoncé par des Israéliens eux-mêmes. Il existe certains qui ne peuvent admettre les agissements racistes de leur gouvernement. On sait par exemple comment les Falachas d’Ethiopie considérés comme les aïeux des juifs,  après avoir été ramenés de leur pays par des vols charters et accueillis avec fanfare, sont aujourd’hui maltraités. Ils sont destinés à de sales besognes et victimes d’actes de racisme flagrant.
Une autre catégorie de population vivant en Israël fait également l’objet de racisme. Il s’agit des Arabes israéliens ou ce qu’on appelle les Palestiniens de 1948, ceux qui n’ont pas voulu quitter leur terre, et qui y sont restés malgré les exactions permanentes des autorités israéliennes.
Ne pouvant plus supporter le comportement de ces autorités à leur égard bien qu’ils bénéficient de la citoyenneté israélienne, ils ont décidé pour la énième fois de s’adresser aux instances onusiennes pour dénoncer les agissements inhumains et racistes à leur encontre.
Les Palestiniens de 1948 demandent notamment à l’ONU d’obliger Israël à cesser sa politique de discrimination raciale à leur égard.
N’est-ce pas peine perdue ? Depuis quand Israël se conforme-t-il aux décisions ou injonctions des instances onusiennes ? Il se plaît à dire et répéter qu’il n’est point concerné par les décisions de l’ONU ou tout autre instance internationale. Il se considère tout simplement au-dessus des lois.
Qu’il soit rappelé à l’ordre ou condamné, rien ne l’inquiète tant il sait qu’il bénéficie du soutien constant de l’Oncle Sam qui peut toujours user de son droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU pour faire avorter toute condamnation qui le contrarierait !  

Veolia toujours impliquée dans les violations israéliennes du droit international

jeudi 24 novembre 2011 - 10h:57
Omar Barghouti - Who Profits
Who Profits : Veolia possède et exploite la décharge de déchets de Tovlan, dans les Territoires palestiniens occupés, pour les déchets israéliens.
Message de : Omar Barghouti : omar.barghouti@gmail.com
21 novembre 2011
Veolia n’est pas seulement impliquée dans le projet de tramway israélien illégal pour relier des colonies israéliennes à Jérusalem, la société possède et exploite aussi (par le biais de ses filiales), et comme confirmé ci-dessous, l’infâme décharge de Tovlan (en Cisjordanie, sur le Jourdain, à une vingtaine de km au nord de Jéricho), qui traite les déchets israéliens sur la terre palestinienne occupée en violation directe du droit international.
Bien qu’elle ait perdu des milliards de dollars de contrats dans le monde entier (en particulier au Royaume-Uni, en Suède et en Irlande) et qu’elle ait dû fermer des magasins dans de nombreux pays, grâce à la campagne BDS et à d’autres facteurs, Veolia n’a toujours pas mis fin à sa complicité dans les violations graves par Israël du droit international. Elle pourrait avoir à supporter la perte de nouveaux contrats lucratifs notamment aux États-Unis, la mettant encore plus sur le gril. Alors, ses actionnaires auront à réfléchir.
Omar
(PNG)
L’implication de Veolia dans la vallée du Jourdain occupée - mise à jour.
  • Confirmation de l’Administration civile : des déchets de l’intérieur d’Israël sont transférés sur le site de Veolia dans la vallée du Jourdain ;
  • YARV Sherutei Noy 1985 est une filiale de Veolia qui a remporté un appel d’offre pour le service de collectes de déchets des bases FDI (FOI - forces d’occupation israéliennes) dans la vallée du Jourdain.
Le 10 octobre 2011, l’Administration civile israélienne a répondu à une demande datant d’un mois de Who Profits en application de la loi sur la Liberté de l’information. La demande concerne le site de la décharge de déchets de Tovlan - un site de traitement des déchets exploité par Veolia dans la vallée du Jourdain occupée. Des recherches antérieures menées par le collectif LiveSource avaient indiqué que les déchets transférés sur la décharge provenaient de l’intérieur d’Israël. La réponse de l’Administration civile le confirme officiellement et explique que c’est Veolia qui est responsable du transfert des déchets israéliens sur le site de la société dans les Territoires palestiniens occupés.
En outre, la réponse de l’Administration civile comprend une liste des sociétés autorisées à transporter des déchets vers la décharge de Tovlan, et notamment deux filiales de Veolia Environmental Services Israel : TMM-Integrated Recycling Services, et YARV Sherutei Noy 1985. A la mi-août de cette année, cette dernière a remporté un appel d’offre lancé par le ministère de la Défense israélien pour des services de collectes de déchets des bases des FDI dans la vallée du Jourdain.
Veolia est une multinationale à base française opérant dans les domaines de l’eau, de la gestion des déchets, de l’énergie et des services de transports. Grâce à ses filiales, Veolia est impliquée dans l’opération du tramway à Jérusalem - un projet destiné à relier la ville de Jérusalem aux colonies illégales tout autour. En plus, la société exploite les services d’autobus vers les colonies israéliennes en Cisjordanie, desservant la route 443, appelée la « route de l’apartheid » car les Palestiniens ont l’interdiction d’y circuler sur presque tous ses tronçons.
Par le biais de sa filiale Veolia Environmental Israel (qui a acheté TMM Integrated Recycling Services), la société possède et exploite la décharge de Tovlan dans la vallée du Jourdain occupée. Les déchets transférés à la décharge proviennent des usines de recyclage de l’intérieur d’Israël et des colonies de Cisjordanie. La société se sert de terres et de ressources naturelles palestiniennes saisies pour les besoins des civils israéliens des deux côtés de la Ligne verte. En vertu du droit international, Israël n’a aucun droit d’utiliser la terre d’un territoire occupé au profit unique de sa propre population civile et, par conséquent, la société peut être considérée comme complice des violations alléguées d’Israël du droit international.
La réponse de l’Administration civile comprend les informations suivantes :
1 - Huit entreprises israéliennes ont l’autorisation de transfert de déchets sur la décharge de Tovlan : Eden Brief Recycling Services ; Rami Shitawi-Poultry Maintenance ; YARV-Sherutei Noy 1985 ; Raminir ; Mifat 1965 ; SH Market-Trade et Recycle ; Sharonim Recycling ; et TMM-Integrated Recycling Services.
2 - Les déchets transférés sur le site de Tovlan sont amenés depuis les usines de recyclage dans les secteurs de HaSharon, Sgula, Haïfa et Afula, et du site de Hiriya (au sud-est de Tel Aviv). Tous ces sites sont situés à l’intérieur d’Israël.
3 - Les déchets transférés sur la décharge consistent en déchets solides municipaux, déchets de construction, déchets médicaux stérilisés et déchets électroniques. L’Administration civile indique qu’il n’est pas permis de faire venir des déchets dangereux sur le site.
4 - La quantité moyenne de déchets provenant de l’intérieur d’Israël et autorisés à y être enterrés est de 19 000 tonnes par mois.
5 - Pour l’instant, il n’existe aucun plan d’expansion du site.
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Message diffusé par Omar Barghouti le 21 novembre 2011 - traduction : Info-Palestine
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Début de la rencontre Abbas/Mechaal au Caire

AFP | 24/11/2011 
Le président Mahmoud Abbas et le chef du Hamas, Khaled Mechaal ont commencé jeudi au Caire une rencontre pour tenter de finaliser la réconciliation palestinienne, en panne depuis plus de six mois, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les deux dirigeants se sont retrouvés vers 11H00 (09H00 GMT) pour un entretien en tête à tête, qui devait ensuite être élargi aux délégations du parti Fatah de M. Abbas et du mouvement islamiste Hamas.
Il s'agit de leur première rencontre depuis le 3 mai, date de la signature au Caire par l'ensemble des mouvements palestiniens d'un accord surprise conclu le 27 avril entre le Fatah et le Hamas, qui contrôlent respectivement les zones autonomes de Cisjordanie, et la bande de Gaza.
Cet accord, resté pour l'essentiel inappliqué, prévoit la formation d'un gouvernement d'indépendants chargé d'organiser des élections en mai 2012 au plus tard.
La rencontre doit porter essentiellement sur l'adoption d'une stratégie commune palestinienne, au moment où des informations font état d'un accord du Hamas pour passer de la lutte armée à la "résistance pacifique", la formation du gouvernement d'indépendants et les modalités des élections.
En cas de succès, cette rencontre doit être suivie d'une réunion de l'ensemble des mouvements palestiniens en décembre au Caire pour entériner l'accord obtenu. 
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L'Iran met en garde : Si Israël nous attaque, le Hezbollah ripostera

24/11/2011
Le conseiller militaire du guide suprême iranien Ali Khamenei, le général Yahya Rahim Safavi, a averti Israël qu'en cas d'attaque contre les sites nucléaires iraniens, les roquettes Katioucha du Hezbollah pleuvraient sur l’État hébreu. "Il ne serait plus nécessaire pour la République islamique de tirer des missiles balistiques sur Israël parce que toutes les villes sionistes sont à portée des Katioucha de notre allié, le Hezbollah", a-t-il assuré.
Lors d'une interview à la chaîne iranienne de langue arabe, al-Alam, le général Safavi a ajouté que dans le cas d'une attaque militaire israélienne, le Hezbollah au Liban, mais aussi le Hamas à Gaza, se joindraient au combat.
Et de poursuivre : "Nous possédons un grand nombre d'informations sur toutes les manœuvres militaires du régime sioniste, notamment les exercices communs avec l'OTAN en Méditerranée". "Les forces militaires iraniennes s'apprêtent aux pires scénarios", a-t-il conclu.

El-Racheq critique les positions américaines et européennes anti-réconciliation palestinienne

[ 24/11/2011 - 12:22 ] 
Le Caire – CPI
Le membre du bureau politique du Hamas, Ezzat el-Racheq, a exprimé son regret envers la position américaine négative envers la réunion de réconciliation prévue au Caire entre le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal.
"Malheureusement, la position américaine et certaines attitudes européennes sont négatives envers la réunion Abbas-Mechaal qui sera tenue aujourd'hui jeudi 24/11, dans la capitale égyptienne, le Caire", a déclaré el-Racheq à l'AFP, soulignant qu'à travers de ces positions confirment ils veulent la continuation de la division palestinienn, afin de poursuivre les tentatives d'imposer des exigences sur les Palestiniens contre l'unité de notre peuple.
Il a ajouté: "Nous voulons l'unité et la fin du désaccord pour être aptes de reprendre nos droits", réaffirmant que la rencontre Mechaal-Abbbas est une preuve sur le dessein commun des deux parties et leur détermination sérieuse pour accomplir la réconciliation et traduire la rencontre à une réconciliation réelle à ce qui a été convenu en mai dernier.
El-Racheq a déclaré que la rencontre de jeudi comprendra deux réunions, la première entre Abbas et Mechaal et durera environ deux heures et l'autre sera plus prolongée et comprendra en plus de Mechaal et Abbas, les délégations de deux mouvements.
Il a assuré que de plus importants dossiers seront discutés, en particulier le dossier politique et la tentative de créer un programme politique convenu selon les choix possibles du peuple palestinien, exprimant son espoir de parvenir à des résultats positifs dans tous les dossiers proposés.
Il a poursuivi que les trois parties concernées, Hamas, Fatah et les égyptiens, ont insisté de bien préparer la rencontre pour garantir l'accès à des conséquences positives.

Prolongation de la détention administrative du député Mohamed Maher Badr

[ 24/11/2011 - 12:42 ] 
El Khalil (Hébron) – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont prolongé la détention administrative du député de la province d'el Khalil (Hébron), Mohamed Maher Badr, 55 ans, pour 4 mois pour la deuxième fois consécutive.
Le bureau des députés islamiques en Cisjordanie a condamné cette prolongation contre le député Badr, considérant que cela est une politique programmée visant à expulser les députés et les faire absenter de la scène palestinienne.
Il a confirmé que cette politique adoptée par l'occupation contre les représentants du peuple palestinien en Cisjordanie sera échouée, en raison de l'attachement du peuple palestinien à ses dirigeants et ses députés.
Il est à noter que le député Mohamed Maher Badr est l'un des exilés de Marj el-Zouhour et a passé plus de 100 mois dans les prisons de l'occupation, alors qu'il est un professeur à l'université d'el Khalil et l'un des éminents orateurs dans la province d'el Khalil.

Sultan: Les révolutions arabes sont déclenchées par l'Intifada palestinienne

[ 24/11/2011 - 12:51 ] 
Gaza – CPI
"Les révolutions arabes ont inspiré leur première étincelle après l'agression sioniste contre le peuple palestinien", a déclaré Dr. Salah Sultan, président de la campagne populaire contre la judaïsation d'el-Qods.
Il a insisté sur l'existence d'une forte liaison entre les révolutions et la cause palestinienne.
Dans une réunion politique organisée par le Centre de l'Histoire et la documentation palestiniennes, le mercredi 23/11, à Gaza, Sultan a ajouté que la résistance électronique était l'une des raisons principales de la victoire sur l'agression sioniste au cours de la guerre menée par l'armée sioniste contre Gaza, soulignant que le peuple palestinien a pu à travers de la diffusion des photos des martyrs et des blessés sur l'Internet de changer la position du monde envers sa question.
Il a assuré que la cause palestinienne est une priorité pour les Egyptiens, en dépit de tous les événements qui se passent sur leur territoire.
De son côté, Youssef el-Ramis, l'un des représentants de la révolution libyenne, a déclaré que les libyens ont obtenu certaines aides des Arabes et des musulmans existants dans la capital libyenne, Tripoli, montrant que la victoire de Gaza est un devoir légitime, national et humain.
Au cours de la réunion, el-Ramis a ajouté: "Nous avons venus par une initiative pour soutenir nos frère dans la Bande de Gaza et pour se tenir avec eux, parce que nous voulons participer avec eux à la liberté qui sera réalisée bientôt.

Mechaal et Abbas commencent une réunion bilatérale qui sera suivie par celle de Hamas-Fatah

[ 24/11/2011 - 13:47 ] 
Caire – CPI
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le président du Bureau politique du Hamas, se sont réunis, aujourd’hui, jeudi après-midi  le 24/11, afin de discuter des façons d'appliquer ce qui a été conclu dans l’accord de réconciliation entre les deux côtés de près de sept mois.
Il est prévu que la rencontre entre Abbas et Mechaal serait bilatérale et fermée et devrait durer environ une heure et demie, tandis qu’après cela et les deux délégations ; du Hamas et Fatah, vont rejoindre la réunion qui sera ouverte.
Les deux parties Palestiniens discuteront d’une stratégie de sortie de la crise actuelle vécue par la question palestinienne à la lumière des négociations à l’impasse, et de s’entendre sur l’établissement de l'Organisation de libération palestinienne, le Programme commun et la réconciliation.

Le judaïsme au service de la colonisation

jeudi 24 novembre 2011
Le ministre israélien de l’Intérieur Eli Yishai, escorté par une foule de 1.500 soldats, policiers, et partisans, a fait mercredi soir une descente à Naplouse, au prétexte de prier sur la tombe censée abriter Joseph, l’un des personnages de la Bible et du Coran.


Cette descente de police et de rabbins dans la grande ville palestinienne était organisée en coordination avec le Conseil des colonies de la Cisjordanie, qui en a assuré la médiatisation.
« Le tombeau de Joseph est à nous et rien qu’à nous », a déclaré Yishai, sans se donner la peine de préciser si le « nous » en question concernait les adeptes de la religion juive ou l’Etat d’Israël. Et pour cause : que ce soit à Naplouse, à Hébron ou à Bethléem, le dépeçage de la Palestine se fait systématiquement sous la double autorité des rabbins et des militaires.
Le sanctuaire de Joseph étant situé dans la zone sous contrôle théorique de l’Autorité Palestinienne (zone « A » dans le jargon des défunts « accords d’Oslo »), les « pèlerinages » qui y sont régulièrement conduits, au nom d’une trompeuse « liberté de culte », sont un instrument de choix de la colonisation des territoires palestiniens.
CAPJPO-EuroPalestine
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Le nouveau commandant de l’armée en Cisjordanie devrait protéger les Palestiniens contre les attaques par des colons

publié le mercredi 23 novembre 2011
Human Rights Watch
 
Le nouveau commandant de l’armée israélienne en Cisjordanie devrait mettre fin à l’attitude généralement tolérante de l’armée à l’égard des attaques perpétrées par des colons contre des Palestiniens et de la destruction de leurs biens, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.
Human Rights Watch a également appelé le nouveau commandant à s’assurer que les forces de sécurité israéliennes intervenant contre des Palestiniens qui réagissent à de telles attaques s’abstiennent de tout recours à une force excessive.
Le Général de Brigade Hagai Mordechai a pris le commandement de l’armée en Cisjordanie le 25 octobre 2011, suite au départ du Général de Brigade Nitsan Alon, qui avait occupé ce poste pendant deux ans.
« Non seulement les forces de sécurité israéliennes n’ont pas empêché des colons d’agresser des Palestiniens et d’envahir leurs terres, mais elles ont même parfois attaqué des Palestiniens qui protestaient contre ces violences », a observé Joe Stork, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Le Général Mordechaï devrait s’assurer que ses troupes empêchent les colons de commettre des violences au lieu de punir les victimes de celles-ci. »
Selon des habitants du village palestinien de Qusra interrogés par Human Rights Watch, des colons israéliens ont détruit plus de 1.000 oliviers et autres arbres depuis le début de l’année ; ils auraient en outre tué 18 bêtes et endommagé une mosquée. Les habitants de ce village, situé près de Naplouse et dont la population compte près de 6.000 personnes, ont ajouté que les forces israéliennes n’ont rien fait pour empêcher ces attaques et ont blessé des dizaines de villageois en intervenant lors d’affrontements entre ceux-ci et des colons.
Abd al-Azim Wadi, le vice-président du conseil municipal de Qusra, a indiqué à Human Rights Watch que des colons israéliens et les forces de sécurité de ce pays ont blessé des habitants du village lors de 17 incidents survenus depuis le mois de janvier.
Le 23 septembre, les forces israéliennes ont répondu à des affrontements entre des colons et des villageois sur des terrains agricoles appartenant à des habitants de Qusra, par des tirs de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc visant les villageois mais non les colons. Selon le témoignage de villageois, les forces israéliennes ont arrêté et battu deux jeunes Palestiniens, âgés de 15 ans et de 18 ans, et n’ont pas empêché un colon de frapper le garçon plus âgé à la tête avec une grosse pierre lors de sa détention. Plus tard dans la journée, un soldat israélien a tiré sur Issam Odeh, 35 ans, le blessant mortellement. L’armée israélienne a déclaré à le 23 octobre qu’elle avait mis fin à l’affectation du lieutenant qui avait tué Odeh, mais qu’il resterait dans l’armée.
L’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem a répertorié sept attaques par des colons contre les habitant de Qusra durant une période de six semaines, de fin août à début octobre. Une autre organisation israélienne de défense des droits humains,Yesh Din, a par ailleurs étudié 13 plaintes déposées par les habitants de Qusra auprès de la police civile israélienne au sujet d’attaques par des colons depuis le 15 décembre 15 2010.
Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs, OCHA), des colons israéliens auraient perpétré 377 attaques contre des Palestiniens et leurs propriétés durant les neuf premiers mois de 2011, au cours desquelles 167 Palestiniens ont été blessés. Trois Palestiniens ont été tués par des colons conduisant des véhicules (incidents « hit-and-run »). Durant la même période en 2011, des civils palestiniens ont blessé 29 colons, et tué sept colons.
Publié par Human Rights Watch
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Tous à Lille le samedi 10 décembre au soir !

mercredi 23 novembre 2011

CAPJPO-EuroPalestine
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El Kadh : Le Résistant à l''ineffable sourire !

[ 23/11/2011 - 23:41 ] 
Le récit du détenu politique, Abdelhakim Wassef El Kadh (48ans), est similaire aux récits de plusieurs des fils de la Résistance, sur la rive occidentale, référant, la cruauté de la torture, les longues périodes d’arrestations chez les appareils de l’Autorité, sauf que, ce qui distingue notre héros, c’est le sourire qui ne le quitte pas et, avec lequel il fait face à toutes les épreuves : Cela malgré les blessures qui l’ont maintenues éloigné de son foyer, de sa famille et de ces frères plusieurs années.
Après de multiples arrestations où, se relayaient à son rencontre les appareils de l’Autorité et, les forces de l’occupation, voila que les appareils récidivent, en revenant à la charge pour l’arrêter à moins d’un mois de sa relaxation de ses geôles, pour le traduire de nouveau, devant ses tribunaux militaires et, le faire condamner à cinq années d’emprisonnement, sans possibilité de recours, pour invalider ou faire appel contre cette peine.
Naissance et Croissance
Abdelhakim Wacef El Kadh est né dans la ville de Naplouse le (21/11/1964). Il a suivi son enseignement primaire à l’école « Abou El Ala El Màari », puis accéda à l’école préparatoire professionnelle où il apprit le métier de la menuiserie, qu’il quitta au plus vite, pour rejoindre le Ministère des legs pieux, en tant qu’appelant à la prière, à la mosquée de « El Hajja Afifa Molkes ».
El Kadh s’est engagé spirituellement d’une façon précoce, alors qu’il n’avait que 16ans d’âge et, s’affilia à la « communauté des frères musulmans en Palestine » au début des années quatre vingt, il était alors âgé de dix huit ans quand, il puisa à la fois dans la source de sa pensée immaculée et, dans les cours du Cheikh et dirigeant Hamed El Bitaoui. Entre temps, en ces années là, s’est déclenchée le 8/12/1987, l’Intifada des pierres, El Kadh, était alors à l’avant-garde des participants dans les rangs du Mouvement de la Résistance islamique « Hamas » et son aile combattante « les bras tirailleurs ».
Abdelhakim a failli succomber en martyr dans les confrontations avec les forces d’occupation ; il fut atteint par cinq balles, tirées par les forces spéciales sionistes, dans la première manifestation du Mouvement  Hamas, organisée à Naplouse le 21/07/1988. Une balle l’a atteint au dos, deux au flanc et, deux autres à la jambe gauche et, demeura plus d’un mois au service des soins intensifs à l’hôpital de l’Union. Aussitôt rétabli, il reprit ses activités dans la même voie, si bien que l’occupation le mentionna sur la liste des recherchés.
 Son arrestation
Le 12/10/1992, El Kadh surnommé « Abou Islam », était au rendez-vous avec sa première arrestation, lorsque les forces de l’occupation, ont donné l’assaut à son domicile, dans la vieille cité à Naplouse, et le conduisirent au poste d’instruction et à la prison d’El Feriàa, au Nord de la ville où, il fut soumis à un interrogatoire sévère et, à une torture physique et psychique, qui n’ont pas abouti à des aveux, et fut en conséquence relâché deux mois plus tard.
Abou Islam a souffert très tôt des arrestations par le fait des proches! Durant l’année 1996, il fut victime d’une campagne d’arrestation qui a ciblé de multiples dirigeants du Mouvement à savoir « Jamel Mansour, Jamed Slim, Youssef Sarkaji et Salah Drouza..).
El Kadh fut soumis à la torture, pour lui extirper sans succès des informations sur l’aile militaire du mouvement « Hamas » ; il séjourna six mois en prison, et en ressortit come à son arrivée !
El Kadh était considéré parmi les meilleurs chefs du Mouvement sur le terrain à Naplouse, ce qui lui valut d’être à la tête de la liste des recherchés par l’appareil de sécurité de l’Autorité, à la suite de la division en date du 14/6/2007; il fut par conséquent arrêté le 20/08/2007 suite à l’assaut donné à son domicile, par plus de 15 patrouilles, relevant de ses appareils et conduit à la prison Jouneid où, il fut soumis à une dure instruction, physique et psychique, roué de coups atroces, au moyen des câbles métalliques et des tuyauteries en plastique armé, en sus de la privation prolongée du sommeil plus de quatorze jours durant ; il fut en suite placé dans une cellule individuelle durant 120 jours, et en même temps empêché de se doucher plus de deux mois consécutifs.
L’arrestation d’El Kadh et les interrogatoires qu’il subit par les appareils des renseignements, se sont poursuivis plus de six mois, au bout desquels, il fut relaxé en très mauvais état de santé. Avant même qu’il ne puisse jouir d’un minimum de repos, et précisément le 18/02/2008, les forces de l’occupation ont de nouveau donné l’assaut à son domicile, où il fut arrêté et transféré à la détention administrative, c’est bien entendu, l’enchainement des factures que paient les enfants de notre peuple qui gémissent sous le fouet de l’humiliante équation, de la coordination sécuritaire. Il resta alors en état d’arrestation jusqu'à la fin de l’année 2009.
A sa sortie des geôles de l’occupation, il fut enlevé au mois de décembre 2009 par la sécurité préventive, après l’invasion de son domicile en plein jour, et fut conduit au siège de l’appareil à Djebel Ettour, là il fut dépouillé de sa carte d’identité et relaxé par la suite. On lui intima cependant de se présenter trois mois plus tard à la prison de Jouneid où un mauvais coup lui était préparé !
A son arrivé, à la prison, il fut introduit dans les souterrains des enquêtes, et demeura dans leurs cachots plus de 70 jours ainsi que de longues séances d’isolement et de coups lancinants qui, l’ont transformés en une loque humaine.
Le procès
Après environ trois mois, et en date du 22/03/2010, il fut traduit de devant le Tribunal militaire accusé « de complot contre l’Autorité », et condamné à un an d’emprisonnement ferme ; tout en prenant en considération, la période qu’il a passé avant son arrestation par les forces de l’occupation ; la peine ne peut être ni invalidée, ni faire l’objet d’appel, à la suite de cela, il fut transféré à la prison de Jouneid.
Moins de Vingt jours après sa relaxation, et en date du 25/04/2011, après la prière (d’El Icha), son domicile fut de nouveau investi par ces appareils qui l’ont arrêté et conduit nouvellement aux bureaux d’instruction de Jouneid, et soumis à l’insupportable calvaire ; il perdit connaissance plusieurs fois et demeura  dans ses cachots 80 jours, puis de nouveau, traduit par les appareils devant le même Tribunal. Après neuf mois de tergiversation, un tribunal injuste en date du19/4/2011 le condamna à 5 années d’emprisonnement pour « complot contre l’Autorité », aussi.
L’enlevé Abdelhakim El Kadh, a passé 18 mois de sa dernière arrestation, avec un cœur résigné à son destin, ne faisant aucun cas des épreuves vécus, le visage toujours souriant, dans l’attente de la prochaine  rencontre de réconciliation, qui le rendrait, à sa fille qui ne cesse d’arborer sa photo, mobilisée à chaque instant et, l’attendant avec soupirs et passion.

Il faut faire face au plan structurel sioniste !

[ 24/11/2011 - 00:31 ] 
Palestine – CPI
Le Rassemblement National Démocratique a appelé le village de Kaboul à faire face au plan structurel du village, à constituer un comité populaire qui aura pour mission de mettre en échec ce plan qui confisque 40% des terrains des Palestiniens.
Dans un communiqué distribué dans le village, le Rassemblement a dit que la minorité arabe à l’intérieur de la Palestine est en guerre avec l’institution sioniste pour la terre et l’habitation. Cette guerre est devenue encore plus dangereuse depuis que cette droite extrémiste menée par Netanyahu-Liberman a pris le pouvoir. On sait que la condition de Liberman pour entrer au gouvernement était de recommencer la guerre avec les Palestiniens pour la terre et l’habitation. Depuis, des dizaines de lois discriminatoires ont été publiées, permettant l’annexer des milliers d’hectares de terrains et de construire des centaines de maisons, surtout dans la région du Néguev.
Depuis la Nakba (la catastrophe de 1948), ajoute le communiqué, "Israël", avec ses centaines de lois discriminatoires, fait tout pour confisquer ce qui reste aux Arabes, avec des gants de soie. Les lois de construction, de planification et de confiscation de terrains pour l’intérêt public donnent à l’institution israélienne le droit de confisquer jusqu’à 40% de tout terrain privé pour l’intérêt public, sans compensation. Bien évidemment, quand les Israéliens parlent de la propriété privée, ils veulent dire la propriété arabe. Ils mettent la main sur la terre palestinienne avec des autorités portant des noms différents. Une fois, c’est le bureau des terres d’"Israël", une autre fois l’autorité des patrimoines, une autre encore l’autorité de protection de l’environnement, ou encore l’autorité des jardins publics. Divers noms pour nous voler ce qui nous reste.
Le communiqué ajoute que toute autorité locale travaillant avec cette réalité discriminatoire, avec les institutions officielles de planification, n’est qu’une autorité immature, politiquement parlant. Elle ne fait que servir les plans destinés à liquider nos terres.
Il faut négocier avec l’autorité israélienne, en prenant en compte que nous sommes les vrais propriétaires de cette terre, que nous avons le droit de revendiquer les terrains confisqués.
Le communiqué confirme qu’il faut affronter les lois qui nous sont injustes. Résister contre les lois discriminatoires est un devoir national, moral, religieux et humain. C’est au nom de la loi qu’ont été confisqués les terrains d’Al-Damoun, Al-Barwa, Al-Rowis. Le conseil municipal de Kaboul devra en tirer les leçons adéquates.
Le communiqué dit qu’un programme de résistance doit se mettre en place contre le plan structurel qui vise à confisquer 40% des terrains privés au profit du bureau des terrains d’"Israël".
A la fin, le communiqué s’est adressé aux habitants de Kaboul, les appelant à établir un comité populaire rassemblant tous les partis et mouvements politiques, tous les membres du conseil municipal local, des propriétaires subissant des préjudices, des personnalités indépendantes, pour mettre en place un programme destiné à mettre en échec le plan adopté par le président du conseil municipal. Que chacun de nous fasse des pressions sur ses représentants au conseil local afin de défendre l’intérêt du citoyen.
Rapport écrit sur Panorama, le 21 novembre 2011, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

20 journalistes palestiniens tués par l’occupation dans la dernière décennie

[ 24/11/2011 - 04:25 ] 
Ramallah - CPI
Le Centre palestinien pour le développement et les libertés des médias (MADA) a lancé une campagne à l'occasion du «Jour international pour mettre fin à l'impunité» des assassins de journalistes au monde entier, qui a porté sur la nécessité pour poursuivre l’occupation de ses assassinats contre les journalistes en Palestine.
La campagne s'inscrit dans le contexte de la campagne mondiale du Réseau international pour l'échange d'informations sur la Liberté d'Expression (IFEX), pour demander à poursuivre les assassins de journalistes dans les différents pays du monde.
Les membres de « IFEX » représentant 95 institutions internationales, régionales et nationales, y compris le Conseil « Mada » qui est le Conseil exécutif du réseau, ont choisi par leur convention générale, tenue en Juin dernier, dans la capitale libanaise, Beyrouth, le 23 Novembre de chaque année comme jour pour mettre fin à l'impunité, car il coïncide  à l'anniversaire de l'attaque qui a été la plus meurtrière pour les journalistes dans l'histoire contemporaine: le massacre de « Maguindanao » aux Philippines en 2009, où 32 journalistes ont été tués.
Selon un communiqué publié par « Mada », il va mettre en œuvre  plusieurs activités dans ce domaine, y compris l'établissement d’une Galerie de photos des journalistes attaqués dans la bande de Gaza, la production d'affiches et un clip vidéo sur les journalistes qui ont été tués par les forces de l’ennemi occupant israélien, depuis l’année de 2000 en Palestine, que leur nombre a atteint 20 journalistes.
Le centre « Mada » a appelé toutes les organisations des droits humains et les journalistes à participer à cette campagne internationale, et contribuer à transmettre la souffrance des journalistes dans les territoires palestiniens à la communauté internationale.
Il a également appelé la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement de l’occupation israélienne pour arrêter les attaques de ses troupes armées et ses colons incessantes sur les journalistes dans les territoires palestiniens occupés, en violation flagrante de l'article 19 de la Déclaration Universelle des droits de l'homme. 
« Mada » a également appelé à la cessation des attaques contre les journalistes autour du globe, notamment en Palestine, et de condamner  les coupables qui les attaquent.

Caire : la délégation du Hamas discute avec Mowafi les dossiers de la réconciliation

[ 24/11/2011 - 03:46 ] 
Caire - CPI
La délégation du Mouvement de résistance islamique de Hamas, dirigée par le chef de son bureau politique,  Khaled Mechaal a discuter, avec le chef  de renseignement égyptien Mourad Mowafi, les dossiers de la réconciliation palestinienne, juste quelques heures avant de rencontrer Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne.
«C'est après l'arrivée du président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, au Caire, à la tête d'une délégation du mouvement, il a  rencontré le chef de renseignements égyptiens, Mourad Mowafi, juste avant de se réunir avec le président de l’Autorité Mahmoud Abbas », a déclaré, mercredi soir, Ezzat el-Racheq, un membre du bureau politique du Hamas et qui  participe, lui aussi, à la délégation, lors d’une déclaration à la presse écrite.
Il a réitéré :  «Nous espérons que les efforts positifs soient pour le bénéfice de notre cause et la traduction de l'accord de réconciliation sur le terrain, afin de construire un programme et une stratégie d'action nationaux pour relever les défis".
Notons que la délégation du Hamas est composée de l’adjoint du chef du bureau politique Dr. Mousa Abou Marzouk et les membres du bureau politique, Ezzat el-Racheq , Mohamed Nasr, Nizar Awadallah, Khalil el Hayya et Saleh Aruri.