dimanche 11 avril 2010

Israël terrorise les activistes étrangers selon les organisateurs de la campagne européenne

10 Avr 2010
Gaza / La campagne européenne pour la levée du blocus imposé à Gaza a indiqué que les autorités de l'occupant israélien tentent par tous les moyens via ses acolytes à l'étranger de terroriser les sympathisants et les solidaires ayant annoncé leur intention de faire partie de ceux qui feront la traversée maritime, prévue le 1er mai prochain vers Gaza dans le but de briser le blocus israélien.
Ladite campagne a vigoureusement dénoncé les menaces reçues par nombre de sympathisants étrangers au nombre de plus de /500/ personnes dont des députés de plusieurs pays européens, insistant sur le fait que ce genre de menaces et d'intimidations ne peuvent réussir à faire échouer les efforts des libéraux dans le monde pour briser ce blocus injuste.
Les organisateurs de cette expédition maritime humanitaire soulignent que les sympathisants étrangers ont le droit d'exploiter la ligne maritime via les eaux internationales puisque toutes les issues vers la bande de Gaza sont contrôlées par l'occupant, où plus d'un million 1/2 de personnes sont assiégées depuis quatre années.
T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/10/281999.htm 

Hamas : Israël exploite les massacres pour extirper le peuple palestinien

09 Avr 2010
Gaza / "La politique des massacres ne peut en aucun cas briser la volonté du peuple palestinien et ne peut le pousser à abandonner sa terre et ses droits, car le peuple palestinien est aujourd'hui plus attaché que jamais à sa terre, plus déterminé à résister et à lutter pour libérer sa terre", a souligné le mouvement palestinien Hamas dans un communiqué publié aujourd'hui à l'occasion du 62ème souvenir tragique marquant le massacre de Deir Yassine.
Pour le Hamas, "Le massacre de Deir Yassine est l'expression même de la politique israélienne visant à exploiter les massacres perpétrés de sang froid dans sa démarche pour déraciner le peuple palestinien de sa terre".
Le Hamas a précisé dans son communiqué que la judaïsation de la ville sainte d'al-Qods, le bannissement de sa population les agressions perpétrées contre les palestiniens en Cisjordanie, les souffrances de la population de la bande de Gaza assiégée, prouvent que les massacres et l'agression sont une option méthodique innée chez l'occupant usurpateur et une politique permanente tout au long de sa marche du terrorisme ety d'agression.

T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/09/281995.htm 

Un activiste grec accuse Israël de l'avoir menacé de mort

09 Avr 2010
Athènes / Un activiste grec, Vagles Pissayes, participant au mouvement "bateau vers Gaza" a accusé des parties israélienne de l'avoir menacé à cause de sa participation aux convois visant à briser le blocus imposé à Gaza, qualifiant cette tentative de très idiote.
Dans un entretien accordé aujourd'hui à la chaîne satellitaire al-Jazira, l'activiste en question a révélé qu'il avait reçu un appel téléphonique inconnu "où une voix inconnue m'avait menacée de le payer cher, car je soutiens les Palestiniens de Gaza", a-t-il précisé.
L'activiste a aussi expliqué que d'autres membres de ce mouvement /Bateau vers Gaza/ résidants aux Etats-Unis avaient reçu des menaces pareilles, affirmant que les tentatives israéliennes visant à terroriser les solidaires avec le peuple palestinien sont vaines, et auront des effets contreproductifs sur l'image d'Israël auprès de la communauté internationale.
A. Chatta & T. Slimani 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/09/281918.htm 

Activités en Europe pour soutenir la cause des détenus palestiniens dans les geôles israéliennes

09 Avr 2010
Al-Qods /  Des activités ont été prévues dans différents pays de l'Europe à l'occasion de l'année des détenus palestiniens. On sait que les institutions et les rassemblements palestiniens en Europe avaient proclamé l'année /2010/ comme celle de la défense de la cause des détenus.
Ces activités, lancées simultanément avec le début d'une grève de la faim décrétée durant le mois d'avril par les détenus pour protester contre les pratiques des autorités de l'occupation, attirent une large participation populaire et un grand intérêt de la part des institutions juridiques et des cadres de la société civile.
Dans un rapport fait par le centre palestinien de l'information, celui-ci a souligné que plusieurs villes italiennes avaient assisté durant plusieurs jours du mois courant à des festivals populaires consacrés à mettre en relief la cause des détenus palestiniens dans les geôles de l'occupant.
Dans le même contexte, une conférence intitulée /Prisonniers sans droits/ sera tenue le /17/ courant à Viennes au souvenir du jour du détenu palestinien.
M. Ghassan Obeid, activiste juridique de l'association internationale des amis de l'homme, a indiqué que cette conférence se centrera sur les dimensions de la violation israélienne des lois internationales et des droits de l'homme.
Ledit centre a fait savoir que la cause des détenus sera le sujet central de la 8ème conférence des Palestiniens d'Europe qui se tiendra le 8 mai à Berlin sous le thème /Notre retour est inéluctable…La liberté pour nos détenus/.
A Noter que les institutions et les rassemblements palestiniens en Europe œuvrent actuellement à lancer des projets et des programmes spéciaux sur la cause des détenus, en plus des préparatifs en cours pour tenir une conférence spécialisée, 1er de son genre, s'intéressant à la cause des détenus. 
 A. Chatta / Gh.H. 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/04/09/281977.htm 

La feuille de route de la stratégie nucléaire états-unienne

Etats-Unis - 10-04-2010
Par Manlio Dinucci, Tommaso Di Francesco
Edition de vendredi 9 avril de Il manifesto. 
La feuille de route de la nouvelle stratégie nucléaire états-unienne est donc tracée : c’est ce qu’annonce dans sa préface au Nuclear Posture Review Report 2010 le secrétaire à la Défense Robert Gates, qui s’est lui aussi rénové en passant de l’administration Bush à celle Obama. Qu’est-ce qui a changé ? Avant tout la situation internationale : l’Union Soviétique et le Pacte de Varsovie ont disparu et « tous les ex-membres non soviétiques du Pacte de Varsovie sont maintenant membres de l’OTAN ». La Russie « n’est pas un ennemi », mais un partenaire des Etats-Unis dans leur affrontement d’ « autres menaces émergentes ». Le président Obama a de fait clarifié que « le danger le plus immédiat et extrême est aujourd’hui le terrorisme nucléaire ».

Jusque là rien de nouveau par rapport à la stratégie de l’administration Bush, qui avait substitué au communisme (ennemi numéro un pendant la guerre froide) le terrorisme, « l’ennemi obscur qui se cache dans les coins les plus sombres de la Terre ». Aujourd’hui, affirme-t-on dans le rapport du Pentagone, « Al Quaeda et ses alliés extrémistes cherchent à se procurer des armes nucléaires ». Donc, « même la menace de guerre nucléaire globale est devenue obsolète, c’est le danger d’une attaque nucléaire qui s’est accru ». On agite ainsi le spectre d’un 11 septembre nucléaire, corrélé à l’ « autre menace pressante » : la prolifération nucléaire. D’autres pays, surtout ceux « en opposition avec les Etats-Unis », peuvent se doter d’armes nucléaires. On accuse donc l’Iran, et, dans la foulée, la Corée du Nord, de poursuivre des ambitions nucléaires, en violant le Traité de non-prolifération (Tnp), et en augmentant l’instabilité de leur propre région ; et poussant les pays limitrophes à prendre en considération leurs « propres options de dissuasion nucléaire » (expression diplomatique pour justifier, sans le nommer, le fait qu’Israël possède des armes nucléaires et n’adhère pas au Tnp).

Sur ce fond, les objectifs de la nouvelle stratégie sont clairs : avant tout maintenir la suprématie nucléaire états-unienne, en établissant avec le nouveau START (signé hier à Prague) un statu quo avec la Russie, l’autre plus grande puissance nucléaire. Le traité ne limite pas le nombre de têtes nucléaires opérationnelles dans les deux arsenaux, mais seulement les « têtes nucléaires déployées », soit prêtes au lancement sur des vecteurs stratégiques d’une portée supérieure à 5.500 Kms : le plafond est stabilisé à 1.550 mais en réalité chacun est supérieur parce que chaque bombardier ne compte que pour une tête alors qu’il en transporte vingt ou plus. Nous sommes bien loin du désarmement nucléaire. Chacune des deux parties non seulement gardera prêt au lancement un nombre de têtes nucléaires en mesure de balayer l’espèce humaine de la face de la Terre, mais elle pourra continuer à potentialiser qualitativement ses propres forces nucléaires.

Dans le Nuclear Posture Review, on précise que les Etats-Unis tout en ne développant pas de nouveaux types de têtes nucléaires, renouvelleront leur arsenal à travers la substitution de composants. Et sera donc « renforcée la base scientifique et technologique, vitale pour la gestion de l’arsenal ». Dans ce but on a prévu des « investissements accrus dans le complexe des implantations et du personnel spécialisés dans les armes nucléaires ». La Russie, évidemment, pourra faire de même, bien que disposant de moyens économiques moindres. Les USA essaieront cependant d’acquérir un avantage ultérieur, en développant de nouveaux types de vecteurs stratégiques (non limités par le nouveau START), et en réalisant en Europe le « bouclier » anti-missile (demeuré hors de l’accord) : système qui, une fois mis au point, leur permettrait de neutraliser au moins en partie la capacité des forces nucléaires stratégiques russes. En regard de la Chine, les USA se déclarent « préoccupés par ses efforts de modernisation militaire, y compris celle, qualitative et quantitative, de l’arsenal nucléaire ».

En même temps, les Etats-Unis, avec le sommet du 12 avril sur le Tnp, se fixent par anticipation de renforcer le régime de « non-prolifération » ainsi qu’il est conçu à Washington : garder inchangé l’actuel « club nucléaire » dont sont membres, outre les deux plus grandes puissances, la France, la Grande-Bretagne, la Chine, Israël (incognito), l’Inde et le Pakistan. Les Etats-Unis, tandis qu’ils s’engagent à ne pas employer d’armes nucléaires contre les Etats qui ne les possèdent pas et se conforment au Tnp, laissent entendre qu’ils se réservent le droit du first strike (première frappe) pour empêcher qu’un pays comme l’Iran puisse les construire.

L’attitude envers leurs alliés est bien différente. Dans le Nuclear Posture Review, on confirme que « demeure en Europe un petit nombre d’armes nucléaires états-unienne » (estimé à environ 500, dont 90 en Italie, ndt), en précisant que « les membres non nucléaires de l’OTAN participent à la planification nucléaire et possèdent des avions spécialement configurés, capables de transporter des armes nucléaires ». On admet ainsi, dans un document officiel, que les premiers à violer le Tnp sont les Etats-Unis, lesquels fournissent des armes nucléaires à des pays non-nucléaires, et leurs alliés, Italie comprise, lesquels violent l’art. 2 du Tnp : « Chacun des Etats militairement non-nucléaires s’engage à ne pas recevoir de quiconque des armes nucléaires, ni le contrôle sur de telles armes, directement ou indirectement ».
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13696&type=analyse&lesujet=Armement%20isra%E9lien

Ces “chrétiens” non chrétiens qui embrassent l’apartheid israélien

Etats-Unis - 10-04-2010
Par Khaled Amayreh 
Cet engouement aveugle pour le sionisme, une idéologie essentiellement sans Dieu qui considère la religion, y compris le judaïsme, avec mépris, est l’expression d’une maladie mentale et spirituelle. Comment expliquer autrement l’enthousiasme de ces « chrétiens » pour les atrocités israéliennes au Liban, à Gaza et en Cisjordanie ? Les sionistes chrétiens prétendent suivre la voie de Jésus. Toutefois, un examen rapide de leur comportement révèle des gens qui s’inquiètent plus de plaire aux partisans de la suprématie israélo-juive que de plaire à Jésus. Ils ont l’audace de clamer qu’ils aiment les Palestiniens, les victimes d’Israël, alors qu’ils soutiennent joyeusement ses actions criminelles comme les démolitions des maisons palestiniennes, la destruction de leurs fermes, champs et vergers au bulldozer, et même les attaques au phosphore blanc.
« Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. » Mathieu : 5-13.
« Ils peuvent bien sûr voir mais ne pas percevoir, et entendre mais ne pas comprendre, à moins qu’ils ne se convertissent et soient pardonnés. »
Des millions de chrétiens sionistes pensent qu'en soutenant aveuglément la politique d'apartheid d'Israël contre les Palestiniens suppliciés, dont les chrétiens palestiniens, ils sont du côté de la vérité et de ce qui est bien aux yeux de Dieu.
Ils ont tort, car soutenir ouvertement une politique injuste faite d’assassinats, de persécutions et de vols, n'est jamais moralement correct, peu importe le nombre de versets de l'Ancien Testament ou de tout autre texte religieux que vous pouvez citer. En outre, ces pseudo-chrétiens, dont beaucoup pensent qu'ils suivent les traces de Jésus, sont convaincus qu’en embrassant absolument et inconditionnellement de mauvaises actions qui sont en réalité l'antithèse de tout ce que Jésus Christ a prêché, ils respectent sa volonté.
Je ne parle pas d’un sujet dont je n’ai que peu d’informations, ou des connaissances rudimentaires. En fait, j’ai écrit une thèse de maîtrise sur l’idéologie dévoyée des sionistes chrétiens, j’ai rencontré et discuté avec certains de leurs dirigeants, suivi leurs shows à la télévision et lu leurs ouvrages. J’ai entendu feu Jerry Falwell à plusieurs reprises affirmer que « si vous critiquez Israël, vous critiquez Dieu, » ajoutant que le Tout-Puissant « traite les nations à l’aulne de leur façon de traiter Israël. »
De même j’ai vu et entendu un autre dément évangélique, Pat Robertson, pendant son show télévisé The 700 Club, invoquer les atrocités de l’Ancien Testament pour justifier leurs équivalents israéliens modernes, même celles commises contre des Palestiniens qui sont leurs frères chrétiens. Je sais aussi que certains prédicateurs chrétiens ont appelé à l’application d’une « approche biblique » pour les peuples palestinien et libanais qui résistent à l’agression israélienne. Cette « approche biblique » n’est qu’un euphémisme pour nettoyage ethnique génocidaire.
Malheureusement, cette perversion scandaleuse de l’enseignement du Christ est promue par des cercles sionistes riches qui manifestent un intérêt de pure forme vis-à-vis du christianisme, en particulier parmi les communautés et évangélistes protestants, pour des raisons politiques, tout en calomniant tous ceux qui professent le christianisme et qui vivent en Palestine. Si quiconque a encore des doutes sur la véracité de cette affirmation, qu’il demande à quelques-uns des dirigeants des communautés chrétiennes à Jérusalem et à Bethléem.
Cet engouement aveugle pour le sionisme, une idéologie essentiellement sans Dieu qui considère la religion, y compris le judaïsme, avec mépris, est l’expression d’une maladie mentale et spirituelle. Comment expliquer autrement l’enthousiasme de ces « chrétiens » pour les atrocités israéliennes au Liban, à Gaza et en Cisjordanie ? Les sionistes chrétiens prétendent suivre la voie de Jésus. Toutefois, un examen rapide de leur comportement révèle des gens qui s’inquiètent plus de plaire aux partisans de la suprématie israélo-juive que de plaire à Jésus. Ils ont l’audace de clamer qu’ils aiment les Palestiniens, les victimes d’Israël, alors qu’ils soutiennent joyeusement ses actions criminelles comme les démolitions des maisons palestiniennes, la destruction de leurs fermes, champs et vergers au bulldozer, et même les attaques au phosphore blanc. Quel genre de « charité et d’amour chrétiens » dépeint de cette façon le mal comme un bien ? Jésus n’aurait jamais approuvé les actions des sionistes, comme le révèle un examen même superficiel de son ministère.
Il est souvent admis que « l’amour » plus que la « justice » est l’essence du christianisme. Mais l’amour est-il compatible et cohérent avec le soutien à l’oppression et à la persécution de gens innocents, simplement parce qu’ils se trouvent ne pas faire partie de la « tribu élue » ? En fait, on ne peut manifester et transmettre un amour véritable qu’en traitant l’autre de façon équitable. En Islam, le véritable amour est appelé « ihsan », qui est un degré avancé de la charité et du pardon.
Le fait que le pouvoir et l’influence des adeptes du culte appelé sionisme chrétien, qui soutiennent aveuglément Israël, soit en récession, en particulier aux Etats-Unis, est un signe positif. Néanmoins, nous qui sommes les victimes du sionisme et de l’appui permanent de la criminalité israélienne par l’Amérique du Nord, tenons à ce que les vrais chrétiens, en Amérique et ailleurs, dénoncent et réparent les dégâts causés par les administrations US successives sur une peuple innocent dont le seul « crime » est sa détermination à se libérer du joug du néo-apartheid.
Etayer n’importe quel argument par des lectures sélectives des textes sacrés est chose facile ; pris hors de leur contexte, ces textes peuvent être détournés et c’est ce que font les évangélistes extrémistes fanatiques qui prennent le Seigneur pour un chef de tribu ou un agent immobilier. La réalité, c’est qu’en fin de comptes, Dieu ne pardonne pas l’oppression, même si l’oppresseur est juif.
Toute théologie qui excuse, voire approuve, l’oppression contre les non juifs (dont les chrétiens) par des juifs est une théologie dépourvue de toute moralité, une théologie qui a plus à voir avec Satan qu’avec l’orientation réelle du Tout-Puissant.
Je ne dis pas bien sûr que les chrétiens doivent devenir les ennemis d’un peuple particulier ; je les mets seulement au défi de se conduire en accord avec les enseignements du Christ. Si cela est fait, nous verrons des organisations appelées « les chrétiens unis pour la justice » plutôt que « les chrétiens unis pour Israël », parce que les chrétiens véritables ne pourront jamais se laisser instrumentaliser pour la mise en œuvre de politiques oppressives.
Khaled Amayreh

- Lire : "Le Vatican critique les sionistes chrétiens"
Article du Washington Post, ISM, 12-09-2006.

Les chrétiens palestiniens contre le sionisme chrétien : Intervention de l’archevêque orthodoxe Attala Hanna, 2,39
Les Sionistes Chrétiens - Documentaire - 2004 - 37 mn 

Proche-Orient : Moratinos annonce une importante initiative

Une importante initiative est en cours pour relancer le processus de paix israélo-palestinien, a annoncé, hier à Paris, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos. Elle devra être discutée au sommet de Barcelone de l’UPM, qui réunira 43 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président Bouteflika.
Paris
De notre bureau
« Nous sommes en train de travailler avec les deux coprésidents de l’UPM, la France et l’Egypte pour préparer quelque chose d’important pour le sommet de Barcelone », de juin prochain. « Pour l’instant, dans toutes les rencontres qu’on a eues avec les présidents Moubarak, Bouteflika, Bachar Al Assad, avant-hier avec le Premier ministre libanais, tous ont manifesté leur volonté d’être présents. » « La communauté internationale ne peut plus attendre et ne peut plus accepter que l’on reste dans une impasse, dans une situation de non-communication », a appuyé avec force M. Moratinos, dont le pays, l’Espagne, assure l’actuelle présidence tournante de l’Union européenne et qui accueillera en juin prochain le deuxième sommet de l’Union pour la Méditerranée.
A court terme, il y a deux objectifs, a indiqué M. Moratinos : « Faciliter la reprise des négociations indirectes avec le leadership du sénateur Mitchell et préparer de façon adéquate le sommet de Barcelone où 43 chefs d’Etat et de gouvernement vont se réunir pour faire le point et prendre des décisions importantes pour le futur de notre région, le Proche-Orient inclus. » Et de préciser que la majorité des Etats ont été contactés, « jusqu’à présent une bonne réponse a été apportée, sachant que le moment historique, le moment politique, représente une réunion à ce niveau pour discuter et avancer la paix dans toute la région ». « Doit-on toujours rater nos rendez-vous politiques ? Sommes-nous incapables de régler ce dernier conflit ? », s’est interrogé le président de l’Union européenne, intervenant devant le sixième forum de Paris dont les travaux, vendredi et samedi, sur le thème « L’Europe, les Etats-Unis et la Méditerranée » ont été largement consacrés au conflit du Proche-Orient .
« J’ai des responsabilités politiques, je ne peux pas passer pour un ministre qui a raté un rendez-vous avec l’histoire », a-t-il ajouté. « La plus grande garantie de sécurité pour Israël, c’est la création d’un Etat palestinien. Pourquoi est-ce qu’on attend ? Si les colonies continuent, quel territoire va-t-il rester à négocier ? Il n’y aura alors pas d’objet de négociation, car il n’y aura plus de territoire viable, et ce, quelle que soit la volonté des parties. » « On doit tout faire pour arrêter l’implantation de nouvelles colonies. Il y a un consensus international sur le gel de la colonisation. On a condamné la croissance d’unités d’habitation à Jérusalem-Est et on doit poursuivre dans cette direction » par des pressions politiques et diplomatiques. « On va tout faire pour stopper l’expansion des colonies. » Et aussi : « Je n’ai pas de plan à proposer, les plans on les connaît tous. Ce qui manque, c’est la mise en œuvre. »
Rappelant qu’il y a trente ans, à la conférence de Venise, l’Union européenne s’était prononcée pour l’autodétermination du peuple palestinien et pour la création d’un Etat palestinien, M. Moratinos a relevé toutefois qu’il avait manqué à l’Europe une volonté politique, une décision forte pour faire avancer la paix. Sur l’UPM, le chef de la diplomatie espagnole a reconnu qu’il y a « beaucoup d’incertitudes et d’interrogations. Ce qui s’est passé avec le processus de Barcelone est en train de se passer avec l’Union pour la Méditerranée : l’absence de solution au conflit du Proche-Orient ». Aujourd’hui, « on a la chance d’avoir une nouvelle Administration américaine déterminée à faire avancer le processus de paix ». Il y a là « une complémentarité » d’action entre l’UE et les Etats-Unis.
Par Nadjia Bouzeghrane 
http://www.elwatan.com/Proche-Orient-Moratinos-annonce 

Nasrallah est le seul qui fait peur à Israël, c'est notre leader

10/04/2010  
En Israël, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah n’a jamais cessé d’être une véritable source de préoccupation. Une fois de plus, une nouvelle affaire est venue le confirmer. La date est certes bien sybmbolique:  « Journée de la terre » fêtée pour commémorer l’usurpation de la Palestine. Lors de la marche organisée par les Palestiniens des territoires de 1948 à cette occasion,  des jeunes ont brandi les portraits du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah et de son dirigeant militaire le martyr Imad Moughniyé.
Interrogés par le quotidien israélien Maariv, ces jeunes originaires de la ville Soukhnine, ont qualifié Sayed Nasrallah de leur «  leader, le seul qui s’occupe d’eux, le seul qui fait peur à Israël ».
Selon l’un d’entre eux, «  ce portrait veut dire que je n’aime pas Israël, que Nasrallah est notre seul leader,  qu’il est le seul qui avance sur le bon chemin ». Il a assuré que « la majeure partie des Palestiniens des territoires de1948  partagent son point de vue, mais ont peur de l’exprimer », ce que ses camarades ont acquiescé, rapporte le correspondant du journal israélien.  Ce dernier ajoute que les jeunes palestiniens lui ont confié qu’Israël n’est pas leur état, qu’ils sont musulmans et rêvent d’un dirigeant musulman fort qui les commande, et qui s’illustre par Sayed Nasrallah. Le journaliste du Maariv rapporte également des propos comme : Sayed Nasrallah nous parle de Musulman à Musulman, il nous rappelle les citations du prophète Mohammad, il s’intéresse à nous, tous les Arabes le soutiennent, il a beaucoup d’impact sur nous.
Certains jeunes ont expliqué leur amour pour le numéro un du Hezbollah par le fait qu’il leur a offert sa dernière victoire contre Israël,  qu’il combat pour eux,  pour que l’on puisse prier dans la mosquée d’AlAqsa, il combat pour un réel changement, c’est un vrai homme qui n’a peur de rien , c’est le seul qui a fait peur à tout Israël.
Depuis cette affaire, elle a été particulièrement évoquée par les médias israéliens. Alors que certains l’ont minimisée, d’autres ont considéré qu’elle est la preuve irréfutable du grand écart qui sépare Israël en tant qu’entité des Palestiniens des territoires palestiniens de 1948.          

Attention!Coca Cola, Starbucks et Motorola sont des entreprises pro-israéliennes

10/04/2010 
Si vous buvez du  Coca-Cola ou que vous prenez un café au  Starbucks ou encore que vous  utilisez le téléphone portable Motorola, alors sans aucun doute vous soutenez l’entité sioniste !
C’est l’organisme international populaire de boycott des entreprises pro-israéliennes qui a dénoncé ces trois multinationales, et ce au cours d’une conférence de presse qui s'est tenue au syndicat de la presse à Beyrouth le vendredi 26 Mars sous l'égide de l'ancien Premier ministre libanais Hoss Salim.
Au cours de cette conférence, l’organisme en question a annoncé le lancement d’une campagne contre toutes les multinationales qui soutiennent directement ou indirectement l’entité sioniste, notamment en révélant sur son site internet (www.ipbcnet.com) des informations et des documents attestant un tel lien, et dont voici un aperçu :
Motorola:
La société a établi sa première succursale en Amérique du Nord en 1948 pour soutenir  l'entité sioniste face au boycott des Arabes, cette succursale est la plus grande usine Motorola dans le monde.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avait par ailleurs récompensé l'entreprise en 1998 du Diamond Award, la plus haute distinction généralement accordée aux institutions israéliennes qui ont contribué à renforcer l’économie en « Israël » et à l’établissement de relations d'affaires solides avec lui.
Motorola est le bras de l'armée d'occupation israélienne dans le domaine de la technologie militaire, notamment les composantes d'armes (fusibles de bombes) , les systèmes de communications militaires, les systèmes de surveillance et de reconnaissance militaire "d'espionnage".
Starbucks:
Son fondateur Howard Schultz a été récompensé en  1988, par le Fonds de Jérusalem au cours de la 50éme cérémonie des amis d’ « Israël »  pour son rôle clé qu’il a joué dans le renforcement des relations entre les États-Unis et l'entité sioniste.
Starbucks soutient la guerre dite «contre la terrorisme» en ouvrant des succursales dans les bases américaines en Afghanistan. En Mars 2005, la société a ouvert une succursale à Guantanamo Bay avec pour slogan"Nous sommes fiers d'offrir des boissons alcoolisées". Starbucks continue de démontrer son allégeance à « Israël », par des campagnes de collecte de fonds pour "Israël".
Coca Cola:
Cette société est étroitement liée à la Chambre de commerce américano-israélienne, dont la mission est de soutenir l'économie israélienne, la plupart des membres de la Chambre étant des responsables dans l'entreprise.
Coca-Cola s’efforce d'encourager les entreprises américaines à investir en « Israël » en offrant des primes  à toute entreprise qui souhaite soutenir  l'économie israélienne.
Elle a demandé au Fond d‘investissement  pour la création de capitaux  en 'Israël' de rechercher des projets prometteurs pour les soutenir  en signant un chèque blanc pour tout projet . 

L’administration Obama refuse des visas à des scientifiques israéliens spécialisés dans le nucléaire

samedi 10 avril 2010 - 10h:01
Roger L Simon - Pajamas Media
L’administration Obama vient de refuser des visas d’entrée à des scientifiques israéliens qui travaillent dans la centrale atomique de Dimona. Cette inversion saisissante d’une politique traditionnelle a été rapportée le 7 avril 2010 par le site web du journal Maariv.
Ce pourrait être une pomme de discorde de plus dans des relations de plus en plus délicates entre l’administration Obama, la communauté juive américaine et Israël. Les révélations de Maariv sont survenues un jour seulement avant l’arrivée à New York de Tariq Ramadan - le controversé petit fils d’Hassan al banna, le fondateur des Frères Musulmans - pour qui la délivrance d’un visa aurait été soutenue par la Secrétaire d’Etat Clinton. Hier aussi, de nouvelles règles désapprouvant le terme de "radicalisme islamique" ont été annoncées par le secrétaire à la défense Gates.
D’après Maariv, "... les personnes qui travaillent au réacteur de Dimona et qui ont demandé un visa pour se rendre aux Etats Unis pour suivre des enseignements universitaires de physique, de chimie et d’ingéniérie nucléaire - ont tous vu leur demande refusée, en raison précisément de leur lien avec le réacteur de Dimona. Il s’agit d’une nouvelle décision politique de l’administration Obama car l’entrée pour études aux USA des personnes qui travaillent sur ce réacteur n’avait jamais posé problème, et récemment encore ils recevaient des visas et pouvaient étudier aux Etats Unis.
Les responsables militaires Israéliens indiquent que ces employés n’ont aucun dossier judiciaire aux USA et ont été pointés uniquement à cause de leur lieu de travail. En outre, les équipements et matériaux du réacteur de Dimona ne viennent apparemment pas des Etats Unis. Zeev Alfasi - directeur de l’ingéniérie nucléaire à l’université israélienne Ben Gourion - observe que "les Etats Unis ne vendent rien ayant un rapport avec le nucléaire pour le réacteur de Dimona, ce qui signifie absolument rien. Les détecteurs de radiations, par exemple, doivent être achetés maintenant en France parce que les USA refusent d’en vendre à Israël.
Pajamas Media a contacté le Département d’Etat au sujet de cette nouvelle politique des visas envers les scientifiques Israéliens. On nous a répondu via leur service de presse que la loi fédérale leur interdit de discuter de problèmes individuels de visa.
8 avril 2010 - Pajamas Media (USA) - traduction : Mounadil al Djazaïri
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8507

Des soldats israéliens jettent un jeune palestinien du 4e étage d’un immeuble

dimanche 11 avril 2010 - 00h:26
Mohammad Najjar - Al Jazeera
Au check point de Qalandiya, entre Ramallah et Jérusalem, les soldats israéliens ont tiré au visage de Abdullah, jeune palestinien, une bombe à gaz lacrymogène, ils l’ont roué de coups, puis l’ont jeté du quatrième étage d’un immeuble.
(JPG)
Ibrahim Abu Latifa au chevet de son fils
Les soldats ne sont pas contentés de cet acte, ils ont empêché les services de secours de faire leur travail jusqu’à ce que des jeunes interviennent pour secourir la jeune victime.
Ces faits tragiques, rapportés par Al Jazeera, ont été transmises par Ibrahim Abu Latifa , père de la jeune victime qui est toujours hospitalisé depuis deux semaines à Amman dans un état jugé très grave.
Abdullah est toujours hospitalisé aux soins intensifs ; malgré les progrès modestes de son état de santé, le pronostic des médecins reste encore réservé vu les graves blessures causées par les soldats israéliens.
Le père d’Abdullah, endeuillé, raconte l’histoire de son fils, ancien prisonnier arrêté en 2004 après deux ans de traque, le juge l’avait condamné à cinq ans d’emprisonnement avant qu’Israël ne le libère en 2008 en signe de sa bonne volonté à l’égard l’Autorité palestinienne et du président Mahmoud Abbas.
Abu Latifa, qui est un résident de Kalandia, explique que le 16 Mars 2010, lors de l’inauguration de la synagogue dans l’enceinte d’Al-Aqsa, son fils avec des milliers de jeunes Palestiniens se sont soulevés pour défendre les lieux saints.
Et il rajoute : « mon fils accompagné de quatre jeunes hommes a tenté d’escalader un bâtiment de sept étages afin de débusquer les positions des soldats israéliens. Quand ils arrivèrent au quatrième étage, ils furent surpris par la présence des militaires qui les pourchassèrent en leur lançant des grenades lacrymogènes. Ainsi Ibrahim fut blessé au visage. »
Le père rajoute que des témoins lui ont rapporté que « les soldats ont roué son fils de coups, ils lui ont assené des coups de crosse, puis ils l’ont jeté du quatrième étage. »
Les soldats ne se sont pas contentés de cela - ajoute Abu Latifa - ils ont aussi empêché quiconque de s’approcher de lui afin de lui porter assistance ce qui a révolté les jeunes rebelles qui ont fini par le délivrer des mains des soldats et l’ont emmené à un hôpital de Ramallah.
Son fils a subi trois opérations chirurgicales sur sa main gauche, une à l’abdomen pour arrêter une hémorragie interne, une aux poumons, et un autre pour réparer la fracture partie gauche de la mâchoire causée par la grenade reçue en plein visage.
Sur un ton optimiste, le père, endeuillé, déclare que la lutte pour la liberté est plus précieuse que les enfants et ajoute que « mes trois enfants portent les blessures de l’armée israélienne comme des Médailles d’Honneur. »
Il souligna qu’à la suite d’une blessure causée par l’armée israélienne en 2001, son jeune fils a subi une ablation chirurgicale de la rate et d’une partie du foie, ceci a coïncidé avec le jour de son anniversaire , le 18 Octobre de la même année.
Il ajouta : « mon fils aîné a également été blessé à la jambe et comme Abdullah, c’est un ancien prisonnier. »
Selon ce père, l’Autorité palestinienne a envoyé Abdullah à un hôpital Jordanien en raison de la gravité de son état de santé.
Concernant le calvaire vécu lors du transfert de Ramallah à la Jordanie, ce père raconte, étouffé par la colère, « Israël a refusé à deux reprises son transfert vers l’hôpital jordanien et lorsqu’on a eu enfin l’autorisation, ils ont bloqué l’ambulance à la frontière pendant plus d’une heure et demi malgré les mises en garde du médecin concernant le manque d’oxygène. »
Etat critique
Quant à son état de santé actuel, le médecin traitant, Dr Saleh Sbeitan, a déclaré à Al Jazeera que la situation du jeune palestinien s’améliore mais son état reste critique et très inquiétant.
Il a précisé qu’Abdullah souffre de lésions cérébrales qui exigent un séjour prolongé en soins intensifs, il nécessite de même une opération chirurgicale de la main gauche, qui a subi de multiples fractures. Il a insisté sur la poursuite du traitement de l’abdomen qui lui aussi a reçu des gros coups des soldats israéliens, outre les autres blessures causées par la chute du 4éme étage.
Où est l’autorité ?
Le père, satisfait par l’élan de solidarité de la population jordanienne, déclare avec amertume que l’ambassade palestinienne ne s’est jamais enquise des nouvelles de son fils et que seule l’Association des ingénieurs jordaniens lui a rendu visite.
Le père informa Al Jazeera qu’il a mandaté B’Tselem, une organisation israélienne qui lutte contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés, afin d’entamer des poursuites judiciaires contre l’armée israélienne pour violence et tentative d’assassinat avec préméditation.
7 avril 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.aljazeera.net/Mob/Templa...
Traduction de l’arabe : Leïla
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8505

Pourquoi il n’y a aucun « Israélien » dans l’Etat juif

samedi 10 avril 2010 - 17h:23
Jonathan Cook
Dissident Voice
« Imaginez le tollé dans les communautés juives aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou en France, si les autorités essayaient de classer leurs citoyens en tant que "juifs" ou "chrétiens" ».
(JPG)
L’inscription de la nationalité (juive, arabe, bouddhiste...) sur la carte d’identité des Israéliens facilite la discrimination à l’encontre des citoyens arabes
Des citoyens classés comme nationaux juifs ou nationaux arabes
Un groupe de juifs et d’arabes se bat devant les tribunaux israéliens pour que chacun soit reconnu en tant qu’ « Israélien », une nationalité qui leur est aujourd’hui refusée dans un dossier que les officiels voient comme une menace pour leur statut autoproclamé d’Etat juif.
Israël a refusé de reconnaître une nationalité israélienne à l’instauration du pays en 1948, faisant ainsi une distinction inaccoutumée entre « citoyenneté » et « nationalité ». Même si tous les Israéliens sont qualifiés « citoyens d’Israël », l’Etat, lui, est défini comme appartenant à la « nation juive », c’est-à-dire non seulement aux 5,6 millions de juifs israéliens mais encore aux plus de 7 millions de juifs de la diaspora.
Selon certains critiques, le statut spécial de nationalité juive est un moyen pour saper les droits de citoyenneté des non juifs en Israël, spécialement pour le cinquième de la population qui est arabe. Quelque 30 lois en Israël privilégient spécifiquement les juifs, notamment dans les domaines des droits relatifs à l’immigration, à la naturalisation, à l’accès à la terre et à l’emploi.
Les dirigeants arabes dénoncent aussi depuis longtemps le fait que l’indication de la nationalité « arabe » sur les cartes d’identité facilite le ciblage par la police et les fonctionnaires des citoyens arabes pour leur imposer un traitement plus sévère.
Le ministère de l’Intérieur a adopté plus de 130 nationalités possibles pour les citoyens israéliens, la plupart d’entre elles étant définies en des termes religieux ou ethniques, « juif » et « arabe » étant les principales.
Le dossier juridique du groupe est arrivé devant la Cour suprême après qu’ils aient été déboutés par un juge de district il y a deux ans, lequel a suivi la position de l’Etat à savoir qu’il n’existe pas de nation israélienne.
Pour le dirigeant de la campagne pour la nationalité israélienne, Uzi Ornan, professeur de linguistique en retraite, « Il est absurde qu’Israël, qui reconnaît des dizaines de nationalités différentes, refuse de reconnaître celle-là même que le pays est censé représenter. »
Le gouvernement est opposé aux demandes dans ce dossier, prétendant que le véritable objectif de la campagne serait de « miner l’infrastructure de l’Etat » (référence supposée aux lois et institutions officielles qui assurent aux citoyens juifs de profiter d’un statut privilégié en Israël).
Pour Mr Ornan, 86 ans, le refus d’une nationalité israélienne commune constitue le pilier pour une discrimination autorisée par l’Etat envers la population arabe.
« Il y a même deux lois - la loi du Retour pour les juifs et celle sur la Citoyenneté pour les Arabes - qui déterminent de quelle façon vous faites partie de l’Etat, » dit-il. «  Quelle est cette sorte de démocratie qui divise ses citoyens en deux catégories ? ».
Yoel Harshefi, l’avocat qui assiste Mr Ornan, dit que le ministère de l’Intérieur a recours à la création de groupes nationaux non reconnus juridiquement en dehors d’Israël, tels que « Arabes », ou « Inconnus », pour éviter d’avoir à reconnaître une nationalité israélienne.
Dans les documents officiels, la plupart des Israéliens sont répertoriés comme « juifs » ou « arabes », mais les immigrants dont le statut de juif pose question aux yeux du rabbinat israélien, qui sont plus de 300 000 à être arrivés d’Union soviétique, sont habituellement enregistrés d’après leur pays d’origine.
« Imaginez le tollé dans les communautés juives aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou en France, si les autorités essayaient de classer leurs citoyens en tant que "juifs" ou "chrétiens" », dit Mr Ornan.
Le professeur, qui vit près de Haïfa, a engagé son action en justice quand le ministère de l’Intérieur lui a refusé de modifier sa propre nationalité et de l’indiquer comme « Israélien », en 2000. Une pétition sur Internet déclarant « Je suis un Israélien » a suscité plusieurs milliers de signatures.
Mr Ornan a été rejoint dans son action par 20 autres personnalités publiques, dont l’ancien ministre Shulamit Aloni. Plusieurs membres du groupe ont été enregistrés avec des nationalités inhabituelles telles que « Russe », « Bouddhiste », Georgien » et « Birman ».
Deux Arabes sont demandeurs dans le dossier, dont Adel Kadaan qui a déjà porté le différend devant les tribunaux dans les années 1990, se lançant dans une procédure judiciaire de longue durée afin d’être autorisé à vivre dans l’une des quelques centaines de communautés en Israël ouvertes seulement aux juifs.
Uri Avnery, activiste pour la paix et ancien membre du parlement, dit que le système de nationalité actuel offre aux juifs qui vivent à l’étranger une plus grande implication en Israël qu’au un million trois cent mille citoyens arabes qui sont en Israël.
« L’Etat d’Israël ne peut reconnaître une nation "israélienne" parce que c’est l’Etat de la nation "juive"... Il appartient aux juifs de Brooklyn, de Budapest et de Buenos Aires, même si ceux-ci se considèrent comme appartenant aux nations états-unienne, hongroise ou argentine. »
Des organisations sionistes internationales représentant la diaspora, tels que le Fonds national juif et l’Agence juive, se voient attribuer dans la législation israélienne un rôle particulier, quasi-gouvernemental, spécialement en matière d’immigration et de contrôle, sur de vastes territoires israéliens, uniquement pour favoriser les juifs.
Mr Ornan considère que l’absence de nationalité commune est une violation de la Déclaration d’Indépendance d’Israël, laquelle stipule que l’Etat « respectera une totale égalité sociale et politique pour tous ses citoyens, sans distinction de religion, de race ou de sexe ».
L’inscription de la nationalité sur la carte d’identité des Israéliens facilite la discrimination par les fonctionnaires à l’encontre des citoyens arabes, ajoute-t-il.
Le gouvernement objecte que la partie nationalité sur les cartes d’identité a été supprimée peu à peu à partir de 2000 - après que le ministère de l’Intérieur, tenu par un parti religieux à l’époque, se soit opposé à une décision de tribunal qui demandait que les juifs non orthodoxes soit identifiés comme « juifs » sur les cartes.
Cependant, selon Mr Orman, tout fonctionnaire peut instantanément savoir s’il a en main une carte de juif ou une carte d’Arabe, parce que la date de naissance sur les cartes d’identité des juifs est indiquée selon le calendrier hébreu. De plus, la carte d’identité d’un Arabe, contrairement à celle d’un juif, indique le nom du grand-père.
« Un simple coup d’œil sur votre carte d’identité et quel que soit le commis du gouvernement qui est assis en face de vous, il sait à quel "clan" vous appartenez, et il peut vous déférer devant ceux qui sont les mieux préparés à "traiter votre catégorie" », dit Mr Ornan.
La distinction entre nationalité juive et nationalité arabe est également visible sur les documents que le ministère de l’Intérieur utilise pour prendre des décisions importantes sur le statut des personnes, tels que pour un mariage, un divorce ou un décès, qui sont traités en des termes absolument sectaires.
Seuls, les Israéliens de la même communauté religieuse, par exemple, sont autorisés à se marier à l’intérieur d’Israël, sinon il leur faut se marier à l’étranger, et les cimetières sont séparés selon l’appartenance religieuse.
Certains de ceux qui se sont joints à la campagne se plaignent d’avoir été pénalisés dans leurs intérêts professionnels. Un Druze, Carmel Wahaba, dit par exemple qu’il a raté l’occasion de créer une société import-export en France parce les fonctionnaires français avaient refusé les documents qui le déclaraient de nationalité « druze » et non « israélienne ».
Le groupe indique aussi qu’il espère se livrer à un tour de passe verbal en traduisant délibérément de façon erronée l’expression hébraïque « citoyenneté israélienne » sur les passeports du pays, par « nationalité israélienne » en anglais, pour éviter les problèmes avec les services frontaliers étrangers.
B. Michael, journaliste au Yedioth Aharonoth, le plus populaire des journaux israéliens, fait observer : « Nous sommes tous des nationaux israéliens, mais seulement à l’étranger ».
La campagne, cependant, va devoir mener un combat acharné devant les tribunaux.
Une procédure judiciaire semblable à l’initiative d’un psychologue de Tel-Aviv, George Tamrin, a échoué en 1970. Shimon Agranat, président de la Cour suprême à l’époque, avait notamment indiqué dans sa décision : « Il n’y a pas de nation israélienne distincte du peuple juif... Le peuple juif est composé non seulement des juifs qui résident en Israël mais également de la communauté juive de la diaspora. »
Cette opinion a été suivie par le tribunal de district en 2008, après avoir entendu Mr Ornan.
Les juges de la Cour suprême qui ont assuré la première audience en appel le mois dernier ont indiqué qu’ils ne se laisseraient probablement pas convaincre eux non plus. Le juge de la Cour suprême, Uzi Fogelman, a dit : « La question est de savoir si oui ou non la Cour est le bon endroit pour résoudre ce problème ».

(JPG) Jonathan Cook est écrivain et journaliste basé à Nazareth, Israël. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont été présentés le 4 mars 2009.
Son site : http://www.jkcook.net/
Son courriel : jcook@thenational.ae
6 avril 2010 - Jonathan Cook - Dissident Voice- traduction : JPP
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8490

David Ben Gourion fut l’architecte ainsi que le cerveau du nettoyage ethnique de la Palestine en 1948

publié le samedi 10 avril 2010
Professeur Ilan Pappe

 
Lettre ouverte à Bertrand Delanoé
Tout le monde peut comprendre le souhait du Conseil municipal de Paris de rendre hommage à David Ben Gourion en donnant son nom à une esplanade de la capitale. Il fut le père fondateur de l’Etat d’Israël ainsi que son Premier ministre durant plusieurs années. Enfin, il a été l’artisan d’une collaboration étroite entre Israël et la France, en particulier lors de la Crise de Suez et la tentative de renversement du Président Egyptien Gamal Abdul Nasser en 1956, ou encore en contribuant à l’amélioration des liens militaires et stratégiques entre les deux pays après 1967.
Chacun peut ainsi comprendre que les soutiens à Israël au sein de la Communauté juive mais aussi au-delà, accueillent favorablement cette initiative d’une esplanade Ben Gourion.
Je vous écris néanmoins aujourd’hui pour vous rappeler l’autre visage du personnage dont je viens de faire la biographie.
Pour moi, lorsque je pense à lui, voilà les souvenirs qui l’emportent dans mon esprit. David Ben Gourion fut l’architecte ainsi que le cerveau du nettoyage ethnique de la Palestine en 1948. C’est à partir de cette opération d’expulsion que naquit le problème des Palestiniens tel que nous le connaissons toujours aujourd’hui et qui divisa Juifs et Arabes par un conflit sanglant et sans fin qui s’étendit dans tout le Moyen-Orient.
Certes, il ne fut pas le seul mais il reste la figure emblématique de l’expulsion systématique de près d’un million de Palestiniens de leurs maisons, leurs terres, leur patrie. Il a également ordonné la démolition de centaines de leurs villages et de dizaines de leurs villes et a personnellement ordonné leur transformation en colonies juives. Il a également imposé une loi martiale cruelle et sans pitié dirigée contre la minorité palestinienne restée en Israël, qui incluait l’expropriation de leurs terres, l’exil de beaucoup d’entre eux ainsi que le massacre de Kafar Qassim qui eut lieu en novembre 1956 où des dizaines de Palestiniens innocents furent tués par la police israélienne des frontières. Si l’on tient compte de la situation actuelle d’Israël et de l’aspect criminel de sa politique, semblable à l’apartheid qui était imposé par la communauté blanche en Afrique du sud, il nous apparaît difficile de donner un sens à cette commémoration ainsi qu’à celui qui est honoré. Les crimes commis et la nakbah palestinienne sont toujours de nos jours niés par les autorités israéliennes.
Aussi, en donnant le nom de Ben Gourion à une avenue parisienne, ce sera une manière d’accepter et de légaliser ce déni. Cela sera sans aucun doute perçu par la plupart des Parisiens comme une offense.
Je m’adresse à vous en tant que militant et historien de la Nakbah, né en Israël et enseignant aujourd’hui au Royaume-Uni, pour vous demander de revenir sur votre décision et de l’abandonner tant que les deux peuples israéliens et palestiniens ne seront pas arrivés à panser les blessures du passé et à se réconcilier. Tout autre décision ne ferait que contribuer à favoriser la poursuite du conflit tout en semant le doute sur les intentions sincères et pacifiques de la politique française en faveur de la paix.
Bien sincèrement
Professor Ilan Pappe
Directeur du centre européen des études palestiniennes
Institut des études arabes et islamiques
Université d’Exeter Royaume-Unis

Proche-Orient : une relance du processus de paix discutée entre partenaires méditerranéens

11/04/2010
Photo d'archives du premier sommet de l'Union pour la Méditerranée 
qui a réuni, le 13 juillet 2008, à Paris, 43 chefs d'État ou de 
gouvernement.
Photo d'archives du premier sommet de l'Union pour la Méditerranée qui a réuni, le 13 juillet 2008, à Paris, 43 chefs d'État ou de gouvernement.
L'Espagne prépare avec la France et l'Égypte une relance du processus de paix au Proche-Orient à l'occasion d'un sommet de plus de quarante pays de la Méditerranée prévu en juin à Barcelone, a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères samedi à Paris.
Quarante-trois chefs d'État et gouvernement vont être invités au deuxième sommet de l'Union pour la Méditérranée (UPM) le 7 juin dans la ville d'Espagne qui accueille le secrétariat de cette organisation créée il y a deux ans à Paris par l'Égypte et la France.
"Nous sommes en train de parler avec nos amis français et égyptiens, co-présidents de l'UPM pour lancer une initiative politique, pour qu'on puisse faire redémarrer le processus de paix au Proche-Orient", a dit M. Miguel Anglel Moratinos à un forum sur la Méditerranée à Paris.
Les dirigeants israéliens Benjamin Netanyahu, palestinien Mahmoud Abbas et syrien Bachar el-Assad sont attendus, a-t-il précisé.
Il n'a pas offert de perpectives concrètes nouvelles au processus de paix actuellement bloqué par la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, rappelant que la solution était dans l'existence d'un État palestinien à coté d'Israël.
Le ministre espagnol, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE jusqu'à fin juin, s'est fixé deux objectifs à court terme : faciliter la reprise des négociations entre Palestiniens et Israéliens sous la direction des États-Unis "d'ici une, deux, trois semaines, un mois", et assurer un succès de Barcelone.
"Nous travaillons pour préparer avec la France et l'Égypte quelque chose d'important pour Barcelone", a-t-il dit.
Un conseiller du président français Nicolas Sarkozy et un des "pères" de l'UPM s'est montré, lui, plus réservé sur les chances de percée au sommet.
"Pour que ça marche, il faut que tout le monde vienne et en ait envie", a dit Henri Guaino au même forum. Il faut "que les 43 chefs d'État et de gouvernement soient là. S'ils ne vienent pas, on ne décidera de rien", a-t-il dit.
"Jamais la situation au Proche-Orient n'a été aussi bloquée, jamais le dialogue n'a autant été un dialogue de sourds", a-t-il ajouté.
Du déblocage du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens évoqué par M. Moratinos, il a seulement dit que "cela fait des mois que la France fait des propositions, qu'on travaille là dessus. On verra bien..."
Mais il a reconnu que l'UPM ne progresserait "que si on arrive à prendre une initiative forte sur le plan politique".
Il a jugé "presque miraculeux" que l'organisation ait survécu au conflit de Gaza il y a un peu plus d'un an et à la crise financière mondiale.
Enfin, le chef de la diplomatie espagnole a de nouveau souligné que la colonisation israélienne devait s'arrêter.
"On doit tout faire pour arrêter la colonisation", sinon, "même quand les hommes politiques se mettront autour d'une table pour définir un État palestinien ce sera impossible parce qu'il n'y aura pas les conditions territoriales pour définir un État viable palestinien".
Il a aussi estimé que le sommet de Barcelone permettrait la signature d'un accord d'association économique entre l'Union européenne et la Syrie, seul pays de la rive Sud de la Méditerranée à ne pas en avoir conclu.

Naïl Al-Barghouthi, une vraie école de sacrifice et de patience

[ 10/04/2010 - 20:16 ]
Palestine – CPI

Les effets néfastes de la captivité dépassent la personne du détenu pour toucher toute sa famille, tout son environnement, surtout que nous connaissons les occupants israéliens et leurs pratiques sadiques, leur terreur. Des centaines de milliers de notre peuple palestinien y ont goûté, pour la simple raison qu’il refuse l’occupation. Notre peuple veut vivre comme tous les peuples du monde, en paix et en sécurité.
Naïl Al-Barghouthi fait parti de ces captifs héroïques qui ont laissé une grande partie de leur vie derrière les barreaux de l’occupation israélienne.
C’est dans le village de Kober, au nord-ouest de la ville de Ramallah, le 23 octobre 1957, qu’est né notre captif Naïl Al-Barghouthi, dans une famille où le père Saleh Al-Barghouthi apprenait à ses enfants l’amour de la patrie, dans une atmosphère islamique.
Cela fait trente-deux ans que les murs des prisons israéliennes se resserrent sur notre héros, sans pouvoir atteindre cette grande personnalité "Abou Al-Nour" que tous les mots n’arrivent pas à qualifier.
Devant ce héros, on a une grande honte. Il a passé des décennies avec les bourreaux sionistes, sans que le peuple ne réagisse comme il se doit. Où sont les factions palestiniennes qui ne font plus rien que bavarder sur les chaînes satellitaires ? Où est l’autorité palestinienne ? Les factions palestiniennes ne font rien pour libérer les captifs, à part le mouvement de la résistance islamique Hamas qui continue à imposer ses conditions dans une transaction honorifique d’échange de captifs contre le soldat Shalit.
Il est à noter que l’autorité palestinienne n’a aucunement pris en considération le dossier des captifs palestiniens dans l’accord d’Oslo et tous les autres accords signés avec les occupants israéliens.
L’année 1976 reste un point marquant dans l’histoire palestinienne. En effet, la patrie toute entière a connu diverses activités contre l’occupation israélienne. L’école Le prince Hassein avait joué un grand rôle, ainsi que la faculté de Birzait (actuelle université de Birzait). Les élèves et les étudiants de ces deux instituts menaient de denses manifestations que les occupants israéliens affrontaient avec les armes. Les blessés étaient nombreux. Le jeune Naïl Al-Barghouthi était un meneur héroïque. Il hissait le drapeau palestinien, un acte prohibé par les Sionistes. Il a réussi une autre fois à prendre la matraque d’un soldat israélien. Ces manifestations ont été suivies par de violents affrontements.
Le 4 avril 1978, tout le monde était surpris de voir le jeune Naïl arrêté, encore lycéen. La surprise était d’autant plus grande quand on a appris que le jeune homme ne menait simplement des manifestations, mais qu’il pratiquait la résistance par tous les moyens : armes, cellules militaires. Les occupants israéliens l’ont condamné à perpétuité. Les jeunes de Birzait et des villages avoisinants dont le sien, Kober, étaient très déçus, voyant leur héros leader derrière les barreaux.
Après trente-deux ans passés dans les prisons israéliennes, Naïl Al-Barghouthi est devenu le plus ancien captif, le doyen des captifs palestiniens. Son frère Omar avait été arrêté le jour même, mais il a été libéré dans un échange de captifs en 1986.
En dépit de l’injustice et de la dureté sioniste, Naïl Al-Barghouthi ne quitte pas ses devoirs religieux et politiques. Il est le sage grâce à qui les autres détenus retrouvent le moral. Son charisme et sa forte personnalité, sa bonne conduite et sa tendresse attirent les grands comme les jeunes, qui écoutent son expérience, sa longue expérience.
Naïl continue à aimer la vie, mais une vie sans humiliation, sans occupation, sans injustice. Il a déjà payé trente-deux ans de sa vie pour la liberté et l’indépendance de son peuple. Il a la particularité de voir entrer de nouveaux captifs et de les voir sortir. Lui aussi reste plein d’espoir de voir son jour de liberté arriver.
Tout au long de ces trois décennies, Naïl Al-Barghouthi a vu des milliers de Palestiniens entrer et sortir. Il a un grand espoir, mais aussi une forte amertume de se voir oublié. La prison et l’amertume ne le font que se rapprocher d’Allah, de son Livre, de Ses prières. Sa croyance en Allah est de plus en plus forte. Et dans le cœur de son peuple palestinien, il est au sommet, et pour les autres captifs, il devient le symbole, l’exemple à suivre.
Ô doyen des captifs, symbole de la résistance et la dignité, nous pensons à toi avec tout notre amour et nos prières.
{{Et si Allah veut qu’un mal t’arrive, à part Lui, nul ne pourra te sauver ; et s’Il te fait du bien, rien ne pourra repousser Sa grâce ; Il en accordera à qui Il veut de Ses serviteurs : Il est le Miséricordieux Qui sait pardonner}}(Saint Coran, sourate 10, verset 107)
Article écrit par le ministre palestinien captif Wasfi Qabha
Traduit et résumé par le CPI

Zahalka : On ne s'engagera pas à la loi qui interdit la commémoration de la Nakba

[ 10/04/2010 - 19:01 ]
El Destour – CPI

  Le député arabe à la Knesset sioniste et président du bloc parlementaire du rassemblement, Dr. Jamal Zahalka a qualifié de raciste la loi sioniste qui interdit la commémoration de la Nakba, parce qu'elle cible les arabes des territoires occupés en 1948, ainsi que leurs leaders et associations, et de fasciste car elle frappe la liberté d'expression des citoyens.  
Lors de son discours, Zahalka a dit que la proposition de cette loi exprime la peur de l’augmentation de conscience nationale et politique des Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et confirme l'échec de la politique sioniste qui publie, chaque semaine, des lois racistes. 
Il a souligné : «On ne s’engagera pas à cette loi qui ne nous respecte pas, en conséquence, nous allons trouver des moyens efficaces pour  commémorer notre Nakba».

L'occupation arrête deux Palestiniens sur un barrage militaire

[ 10/04/2010 - 18:30 ]
Al Khalil – CPI

Les forces de l'occupation ont enlevé, le samedi à l'aube 10/4, deux Palestiniens de la ville d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée, sur des barrages hasardeux.
Des témoins oculaires ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que les forces de l'occupation ont arrêté le citoyen, Ahmed Mahmoud Mohamed Chalaleda, 28 ans, des habitants du village de Saeir, sur un barrage hasardeux, à l'entrée du village de Halhoul, au nord de la région de Houawer.
Les forces occupantes ont arrêté également le jeune, Saeid Saïd Abou Mialah, 16 ans, à l'entrée de la ville occupée d'al-Qods, en l'emmenant vers une direction inconnue.

Le gouvernement d'unité porte le mouvement du Fatah responsable de la crise d'électricité à Gaza

[ 10/04/2010 - 18:22 ]
Gaza – CPI

Le porte-parole du gouvernement d'unité nationale dirigé par Ismaïl Haniyeh, à Gaza, Taher al-Nounou a porté le mouvement du Fatah responsable de la crise des coupures électriques dans la Bande de Gaza, en accusant le gouvernement illégal, à Ramallah, de voler les sommes d'argents présentées par l'Union Européenne pour acheter le carburant nécessaire de la centrale électricité à Gaza. 
Dans une conférence de presse commune avec le vice-président de l'autorité de l'énergie, Kanaan Obeid, al-Nounou a dit, le samedi après-midi, 10/4, que le mouvement du Fatah porte la responsabilité totale de cette crise après que l’autorité de Ramallah a volé les sommes d'argents offertes par l'UE pour acheter le carburant de la centrale électrique de Gaza. 
Il a souligné que l'arrêt du financement de cette centrale vient durant la campagne de soutien et de solidarité avec les captifs qui poursuivent leur grève de Faim, en déclarant que tout cela montre l'échange des rôles avec l'occupation pour laisser les gens se préoccuper d’une autre question hors que leur cause humaine. 
Il a indiqué que cette position irresponsable du Fatah vient au moment où le gouvernement, à Gaza, reçoit les leaders de ce mouvement pour tenter de réaliser la réconciliation nationale. 
De son côté, l'ingénieur Kanaan Obeid a affirmé que le ministère des finances au gouvernement illégal de Fayyad minimise, jour après jour, les quantités de carburant nécessaire pour le travail de la seule centrale électrique, à Gaza, en déclarant que ces mesures représentent une punition collective, ainsi qu’une négligence de la situation des Palestiniens dans la Bande de Gaza.

La campagne Européenne pour la levée du blocus dénonce les menaces contre les solidaires avec Gaza

[ 10/04/2010 - 17:51 ]
Bruxelles - CPI

La campagne Européenne anti-blocus a dénoncé les menaces contre les solidaires étrangers qui soutiennent la levée immédiate du blocus sioniste imposé illégalement contre les habitants innocents de la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans. 
«Les solidaires internationaux qui forment une vaste coalition de plusieurs pays ont annoncé leur intention d’organiser à partir du début du mois de mai prochain, des tournées maritimes pour briser le blocus imposé injustement contre les Gazaouis», a révélé une source bien informée, en confirmant que les solidaires internationaux s’exposent à des menaces sionistes pour leur faire peur et renoncer à l’organisation de tout convoi anti-blocus. 
La campagne Européenne a indiqué qu’il y a beaucoup d’activités officielles Européennes, au niveau Parlementaire, Juridique et populaire, en soulignant que des efforts se déploient pour la participation d’un grand nombre de députés au convoi maritime, prévu, pour briser le blocus imposé injustement contre la population de la Bande de Gaza.
Il est à noter que des militants du mouvement solidaire «Bateau pour Gaza», se sont exposés dernièrement à des assauts criminels de la par de certains côtés anonymes, en marge de leur participation au convoi des bateaux, et que la voiture d’un activiste a été attaquée directement, lorsqu’elle était garée devant sa maison.

Les habitants du quartier de Cheikh Jarrah manifestent contre les mesures sionistes

[ 10/04/2010 - 13:40 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les habitants du quartier de Cheikh Jarrah, dans la ville occupée d'al-Qods, poursuivent leurs protestations, avec la participation des solidaires étrangers, contre les mesures de judaïsation des colons sionistes dans leur quartier, sous la protection des forces de l'armée de l'occupation.
Les Palestiniens ont fait face aux centaines de soldats, policiers et colons sionistes qui se sont déployés dans leur quartier, en répétant des slogans qui condamnent les mesures oppressives sionistes visant à judaïser leur quartier, dans une grande escalade depuis le début de l'année 2010.
Les forces spéciales de l'occupation ont attaqué un palestinien, alors que les policiers sionistes ont agressé sauvagement une journaliste avant de s'accrocher avec les manifestants.
Dans le même contexte, la police sioniste a arrêté 4 solidaires étrangers.

Les Palestiniens critiquent Ban Ki-Moon suite à sa demande de visiter le père de Chalit

[ 10/04/2010 - 13:44 ]
Gaza - CPI

Les participants au festival de soutien des captifs palestiniens qui s’est organisé, le vendredi 9/4, dans la ville de Rafah ont condamné fortement la déclaration de Ban Ki-Moon qui a demandé la visite du Père de Gilad Chalit, en la considérant d'une violation, sans précédent, aux droits de l’homme et aux normes juridiques internationales, ainsi qu'aux normes des Nations Unies, car la position de M. Ban a totalement humilié plus de 8000 familles palestiniennes, en ignorant les souffrances des captifs palestiniens dans les prisons sionistes depuis des dizaines d’années.
Le ministre des captifs et chef du haut comité des captifs, le conseiller Mohamed Faraj Al Ghoul a exprimé, hier vendredi, durant le festival de soutien aux captifs, son étonnement envers le silence très ferme et honteux de la communauté internationale et des gouvernements arabes qui n'ont rien déclaré, jusqu’à cette heure, ni demandé la libération des innocents captifs palestiniens qui souffrent extrêmement dans les geôles de l’occupation qui viole quotidiennement les lois, règles et chartes internationales et humaines.
Le ministre de l’enseignement et de l’éducation , Dr. Mohamed Askoul, a exprimé de sa part, son soutien à l’appel du ministre des captifs, tout en exhortant la communauté internationale, l'ONU, l’organisation de la Conférence islamique et la Ligue arabe d’intervenir pour sauver les captifs palestiniens qui vivent une situation très critique dans les prisons sionistes, notamment les enfants et femmes, en indiquant que les captifs s’exposent régulièrement aux mesures et pratiques sauvages des forces occupantes qui refusent de leur donner le minimum de leur droit légal, dont les soins médicaux, en imposant contre eux des pratiques oppressives, des fouilles nocturnes où le captif est obligé de se mettre à nu, en leurs interdisant également de voir les chaînes de télévisions ou de faire entrer des livres, en plus des humiliations quotidiennes de leurs familles durant les visites.
Les palestiniens ont qualifié la position de Ban Ki-Moon qui a décidé de visiter le Père de Chalit, d'une humiliation et négligence totale à la tragédie et grandes souffrances de plus de 8000 captifs palestiniens et leurs familles, ainsi qu'un pas irresponsable, inacceptable et injuste, car de cette façon il traite les choses d’une manière officielle de deux poids, deux mesures, en portant atteinte à  la réputation de l’ONU, ainsi qu'une position qui montre son alignement au côté de l'occupation pour servir les intérêts de cette entité.

Hamas : Il faut poursuivre les responsables sionistes criminels

[ 10/04/2010 - 12:47 ]
Damas - CPI

Le Hamas a affirmé que le massacre horrible et très flagrant perpétré par l’armée de l’occupation en violant les droits de l’homme d’une manière solennelle, nécessite une sanction et châtiment sévère, car l’occupation s’est fondée dans les territoires palestiniens sur les crimes, les massacres et les agressions sauvages afin d’expulser tous les palestiniens autochtones de leurs terres natales.
Le Hamas a souligné, le vendredi 9/4, à l’occasion de la 62ème commémoration du massacre de Dir Yacine, que ce crime très sauvage n’était qu’un massacre cruel et sauvage qui entre dans le cadre d'une série de crimes terroristes à Tantoura, Safsafe, Abou Choucha, Al Lide,  Kabia, Kafr Qassem, Samoua, Bahr Al Bakar …etc.
"Ces crimes sauvages et inhumains des forces armées sionistes sont continuelles jusqu’à cette heure, dont le dernier massacre très flagrant et inhumain contre des centaines d’enfants et de femmes dans la bande de Gaza, durant la guerre cruelle appelée (Plomb durci), où l'occupation a utilisé des armes interdites au niveau internationale.

En attirant l’attention de l’opinion générale aux massacres de l’occupation israélienne qui sont fondés sur les crimes et l’extermination du peuple palestinien, en soulignant qu'elle adopte toujours cette politique sanglante, très sauvage, terroriste et criminelle, en croyant que ces mesures et pratiques sauvages vont plier les palestiniens et casser leur volonté très solide, le Hamas a confirmé que le peuple palestinien est convaincu plus, actuellement, de la nécessité de libérer ses territoires en se maintenant, plus que jamais, à ses droits légaux, dont le droit au retour et la libération de la Palestine.
A l’occasion de la 62ème commémoration du massacre de Dir. Yacine, le Hamas souligne que :
1- Les violations et les crimes sauvages de l’occupation contre les palestiniens dans la ville sacrée d’Al Qods occupée, et les lieux saints dans les territoires occupés, ainsi que la Cisjordanie et la Bande de Gaza, dévoilent l’aspect criminel, sanglant et terroriste de l’occupation sioniste.
2- Le massacre de Dir Yacine et tous les autres crimes ne seront jamais oubliés, et nous allons œuvrer pour poursuivre les dirigeants criminels de l’occupation par tous les moyens, en déployant tous les efforts pour les présenter aux cours internationales et de les présenter devant la justice internationale, tout en rendant hommage à tous nos martyrs et victimes innocentes tués avec sang froid par l’armée israélienne.
3 - Nous continuons de soutenir les recommandations du rapport de Goldstone et les documents internationaux qui ont prouvé les crimes de guerre perpétrés par l’occupation contre l’humanité.
4- Nous appelons les institutions, les organisations, les cours internationales, les arabes et les palestiniens à poursuivre les criminels sionistes pour rendre justice aux martyrs et leurs familles victimes des opérations sauvages menées par les dirigeants militaires et politiques sionistes.
Notons que le massacre barbare de l’occupation sioniste contre le village de Dir Yacine a été commis, le 9 avril 1948, à deux heures avant l’aube, après la martyre du chef des Moudjahiddines, Abdelkader Al Husseini, dans la bataille d’Al Kastale, en profitant des circonstances perturbées, où les milices de «Stern», «Argon» et «Haganah», ont torturé, mutilé et assassiné des femmes et des enfants, en perpétrant un massacre très horrible que l'humanité n’a jamais connu dans l’histoire contemporaine.