lundi 18 avril 2011

L’armée israélienne renforce les restrictions sur les villageois de la Vallée du Jourdain

Vallée du Jourdain - 17 avril 2011
Par Maan News
L’armée israélienne a renforcé les restrictions sur les palestiniens vivant à Al-Bequie’a dans le nord de la Vallée du Jourdain, rapportent les habitants.
Selon les villageois, les résidents de plusieurs colonies entourant Al-Bequie’a sont récemment entrés dans la région avec des cartes et des équipements d’arpentage.
Les colons ont endommagé à plusieurs reprises les conduites d’eau de Khirbet Keshda vers les terres agricoles de la région, et ont déterré des champs de légumes.
Ils rapportent que les colons essaient de les forcer à quitter leurs terres.
Les soldats israéliens ont effectué un raid dans la région ce vendredi et ont arrêté de nombreux fermiers, notamment Ziad Abu Khiezaran qui a déclaré avoir été arrêté pendant qu’il arrosait ses cultures.
Nasser Abed Ar-Razeq, un fermier local, a exhorté l’Autorité Palestinienne à protéger les habitants contre les attaques de colons.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Un enfant arrêté à Hébron

Hébron - 17 avril 2011
Par Maan News
Des soldats israéliens ont arrêté un enfant dans la vieille ville d’Hébron après que des colons aient attaqué la maison de celui-ci, ce samedi.
Un enfant arrêté à Hébron
Mu’taz Al-Muhtaseb a été battu par les soldats puis arrêté, rapportent les Palestiniens.
Ils ont ajouté que les forces israéliennes sont arrivées dans le quartier après que des dizaines de colons de l’avant-poste illégal de Beit Hadasa aient attaqué la maison de Mu’taz.
Un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé que les soldats avaient arrêté un Palestinien, et a ajouté qu’il n’était pas au courant d’un quelconque passage à tabac ou d’un autre incident inhabituel qui aurait eu lieu pendant l’arrestation.
Il a également déclaré à Ma’an, que l’événement est arrivé après que plusieurs civils israéliens aient lancé des pierres sur la maison. Les officiels ont déclaré que « lorsque les forces israéliennes sont arrivées sur les lieux, ils les ont dispersés ».
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

La mère de Vittorio Arrigoni sera à bord de la Flottille pour Gaza

Gaza - 17 avril 2011
Par Palestine News Network
Madame Egidia Beretta, la mère de Vittorio, a déclaré qu'elle sera à bord de la Flottille de la Liberté, qui doit appareiller fin mai pour Gaza. Elle a dit samedi à des sources italiennes : "Je veux voir la Bande de Gaza, que mon fils a aimé et pour laquelle il s'est sacrifié. Je veux rencontrer les gens courageux qui y vivent et dont mon fils m'a toujours parlé." Elle a ajouté que les amis de Vittorio poursuivraient son travail.
La mère de Vittorio Arrigoni sera à bord de la Flottille pour Gaza
Elle a précisé que son fils avait fait l'objet de menaces de mort sur le site web d'un groupe d'un groupe américain de droite, il y a deux ans, à cause de ses photos diffusées en ligne et du tatouage pro-palestinien qu'il avait à l'épaule.
Les organisateurs de la Flottille ont annoncé samedi que le prochain voyage de la Flottille de la Liberté serait nommé, en l'honneur de Vittorio Arrigoni, "Stay Human".
(...)
Source : PNN
Traduction : MR pour ISM

La famille de l’adolescent d’Awarta nie les allégations

Naplouse - 18 avril 2011
Par Maan News
La famille de l’un des deux adolescents accusés par les forces israéliennes du meurtre de la famille de colons le mois dernier a contesté les allégations, disant que Hakim Awwad, 19 ans, était trop malade pour perpétrer l’attaque horrible.
Nouf Awwad a rapporté à Ma’an dimanche, le jour où le rapport accusant son fils a été rendu public après l’arrêt de l’ordonnance de secret décidée par le gouvernement israélien au sujet du meurtre des colons, que son fils était toujours en convalescence d’un acte chirurgical récent, qui l’empêchait d’effectuer de longues distances et l’obligeait à aller aux toilettes toutes les heures.
« Nous avons les dossiers médicaux, sa santé est instable », a-t-elle dit, ajoutant que la famille rassemble les documents pour les présenter comme preuve de l’innocence d’Hakim.
Elle a déclaré qu’Hakim avait subi une chirurgie testiculaire en novembre à l’hôpital Rafidiya de Naplouse.
« Il était à la maison (le soir du meurtre) et est allé se coucher à 21h30, » rapporte-t-elle.
Hakim, qui a été arrêté début avril pendant les 3 vagues d’arrestations effectuées par les forces israéliennes, est resté en détention jusqu’à aujourd’hui, et n’a eu aucun contact avec sa famille. Nouf a déclaré qu’elle « ne pouvait pas exclure » l’idée que son fils ait été torturé et qu’il ait avoué sous la contrainte.
Sa mère a ajouté que sa fille Julia, la sœur de Hakim, a elle aussi été arrêtée durant ce long mois où se sont enchaînées les rafles. Elle a déclaré que Julia était épuisée lorsqu'elle a été libérée, et qu’elle a été harcelée lors des interrogatoires, mise sous « une importante pression psychologique », et a craqué plus d’une fois.
Le maire du Conseil du village, Qais Awwad, a déclaré qu’il soupçonnait que l’enquête israélienne avait utilisé la torture pour extorquer les aveux des habitants, et a réitéré sa demande que des enquêteurs internationaux, ou au moins des observateurs, soient présents pour la suite de l’enquête.
Hakim était l'un des 2 adolescents d’Awarta cités dans un document qu’a obtenu l’AFP, dans lequel les services secrets intérieurs israéliens, le Shin Bet, déclarent avoir arrêté 2 principaux suspects et 5 complices présumés.
« Les 2 (adolescents), habitants du village d’Awarta, ont avoué pendant l’enquête la planification et la réalisation de l’attaque, » rapporte le document du Shin Bet.
Six des hommes arrêtés en relation avec l’enquête sont des membres de la famille Awad vivant dans le village d’Awarta, et un septième, un habitant de Ramallah, était un ami de l’un des suspects considérés comme complices, ajoute le document.
L’armée israélienne a confirmé les arrestations. Le colonel Nimrod Aloni, commandant de la Brigade Shomron dans le nord de la Cisjordanie occupée a dit lors d’un briefing : « Nous pouvons dire que les meurtriers sont entre nos mains. »
Hakim et Amjad, arrêtés lors de raids séparés, ont tous les deux été désignés comme principaux suspects dans les meurtres des 5 membres de la famille Fogel, des colons qui vivaient dans la colonie illégale d’Itamar, qui est adjacente au village.
Les parents de la famille Fogel et trois de leurs enfants, dont un nourrisson, ont été retrouvés poignardés à mort dans leurs lits le 11 mars. Les meurtres ont entraîné des attaques de colons contre les Palestiniens.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Prisonniers palestiniens - déclarations des participants à la manifestation du 15 avril 2011 devant la Commission européenne, à Bruxelles

Belgique - 18 avril 2011
Par Mouvement Citoyen Palestine
Déclaration de Luk Vervaet
Merci pour votre présence à ce rassemblement devant la commission européenne à l'occasion de la journée internationale pour les prisonniers palestiniens qui s'inscrit dans une série de manifestations aujourd'hui ou dimanche dans différentes villes européennes.
Merci à toutes les organisations qui ont répondu à l'appel, en particulier à l'organisation ISM section Gaza et France (vous vous souvenez de Rachel Corrie). Nos pensées vont à leur collaborateur Vittorio Arrigoni et à sa famille ; Vittorio vient d'être assassiné à Gaza, nous disons qu'il est présent parmi nous, ici, aujourd'hui : Vittorio Arrigoni présent !
Un merci particulier à tous nos amis venus de l'étranger pour nous rejoindre, comme Marijke et Nawal. Quelques organisations participantes vont vous lire une petite déclaration, dans leur langue, merci de les écouter.
Prisonniers palestiniens - déclarations des participants à la manifestation du 15 avril 2011 devant la Commission européenne, à Bruxelles
Na'el al-Barghouti, le plus vieux prisonnier politique au monde, 33 ans d'isolement et d'incarcération sionistes
Personnellement je tiens à dire deux choses :
1. A partir de Bruxelles, capitale d'une Europe, nous saluons tous les prisonniers palestiniens, hommes, femmes, enfants, toute tendance politique et religieuse confondue, ainsi que leurs familles et nous leurs disons : vous n'êtes pas oubliés et vous ne le seriez jamais, on pense à vous, on est ici avec vos photos pour montrer à l'Europe vos visages souvent inconnus, pour montrer qui sont ces personnes en détention qui souffrent et qui luttent et résistent jour après jour dans les prisons et centres de détention israeliens. Nous pourrions dire plein de choses sur la collaboration de l'Europe avec l'état d'Apartheid d'Israël, mais je tiens à mentionner juste un point : en mettant toute la résistance palestinienne sur sa liste européenne des organisations terrroristes. l'Europe est directement et indirectement complice et impliquée dans l'incarcération de milliers de Palestiniens.
2. Avant hier une délégation de notre action a été reçu au parlement européen par Bart Staes, membre du parlement européen : il nous transmet sa solidarité et il s'est engagé à obtenir deux choses : d'abord pour qu'il y ait une interpellation au parlement européen au sujet des prisonniers palestiniens, et deux, qu'on allait proposer aux deux délégations d'europarlementaires, qui vont visiter la Palestine le 26-29 avril et Israël le 22-25 mai, de faire une visite d'inspection et d'observation dans une, deux ou trois des prisons pour femmes. Je vous demande d'écrire aux parlementaires qui feront partie de ces délégations. Et de nous tenir au courant et d'en faire une action commune.
Libérez les prisonniers palestiniens des geôles israeliens !
Statement Stichting Palestijnse Vrouwen in Nederland
‘Stichting Palestijnse Vrouwen in Nederland’ zet zich in voor Palestijnse vrouwen in het Algemeen en voor Palestijnse vrouwen in de Israëlische in het bijzonder.
Op dit moment (april 2011) verblijven 37 vrouwen in Israëlische gevangenschap. De meesten wegens het plegen van geweldloos verzet, politieke activiteit of als pressiemiddel tegen politiek actieve familieleden. Een groot aantal van deze vrouwen is parlementariër, lid van de Palestijnse wetgevende Raad. Drie vrouwen zitten vast zonder enige aanklacht of enige vorm van proces
Gevangenissen zijn overbevolkt en vies. Medische zorg is ver beneden de norm, zowel voor de vrouwen als voor bij hen verblijvende kinderen. Zwangere vrouwen brengen letterlijk in de boeien hun kind ter wereld. Recht op onderwijs en bezoek wordt vaker niet dan wel toegestaan. Toegang tot juridische bijstand is beneden de maat.
De Palestijnse vrouwen worden gevangen gehouden in Israël zelf, en niet in bezette Palestijnse gebieden. Dit is in strijd met het internationale recht, dat gedwongen verplaatsing van burgers naar Israël verbiedt. Dit maakt bezoek van advocaat of familie vrijwel onmogelijk, omdat inwoners van bezet gebied zelden of nooit toegang krijgen tot Israël.
Stichting Palestijnse Vrouwen in Nederland vraag t de leden van het Europarlement om het Associatie Verdrag met Israël op te schorten totdat Israël het Internationaal Recht naleeft.
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Déclaration de la Commission Arabe des droits Humains
A l'occasion de la journée internationale en faveur des prisonniers palestiniens, la Commission Arabe des droits Humains réitère son appel pour la libération des prisonniers politiques palestiniens dont le nombre avoisine à l'heure actuelle les six mille, incluant femmes et enfants ainsi que des représentants politiques, parlementaires et ministres. Elle exige l'arrêt de la torture physique, sexuelle et psychologique et du traitement cruel et dégradant qu'ils subissent tout autant en prison que lors des interrogatoires. La CADH appelle au respect du droit international afin qu'un terme soit mis au déni du droit de la part d'Israël et à sa perpétuation à large échelle de crimes à l'encontre d'un peuple qui ne revendique que sa liberté et la fin de l'occupation de sa terre.

Statement from the Barnard-Boecker Centre Foundation
Greetings to European friends of Palestinian Political Prisoners on April 15, 2011. By gathering here today you show solidarity with our friends in Palestine and their supporters worldwide. From Victoria, Canada we send our solidarity today. Political prisoners are a reality and a symbol of Israëli occupation, brutality and domination and the reality that all your governments and mine support this violation of humanity and human rights. When we call for the release of more than 8000 Palestinian Prisoners, we are demanding that our governments act for human rights and democracy and that they stop their economic, political and military support of Israël's domination of Palestine. Today we show Palestinians,peace and human rights activists in Israël and Palestinians everywhere that we support their struggle. To our governments and Israëli government we say: KHALAS! Ya Basta! Enough!
Theresa Wolfwood, Barnard-Boecker Centre Foundation, Victoria, Canada.

Statement Stichting Talliq
 Stichting Talliq zet zich in voor Palestijnse kinderen (op dit moment 221), die gevangen zitten op Israëlisch grondgebied en dat is in strijd met de Vierde Conventie van Geneve. Het is de bezetter niet toegestaan om burgers uit bezet grondgebied weg te voeren. 
Geen van de kinderen wordt behandeld zoals men gevangenen hoort te behandelen. Het eten, de hygiënische omstandigheden en de medische verzorging zijn slecht. Luchten en toilet bezoek worden vaak niet toegestaan of slechts heel beperkt. Er zijn door deze kinderen vele gevallen van mishandeling, ernstige vernedering, seksuele intimidatie, verkrachting en marteling gemeld. Familiebezoeken zijn vaak verboden en als het al toegestaan wordt, is men gescheiden door een glazen wand.
Een moeder mag haar 14 jarige zoon, die 3 of 5 maanden vastzit, omdat hij een steen naar de door Israël illegaal gebouwde Muur heeft gegooid, niet aanraken of iets geven. Hij heeft net zolang in een isolatiecel gezeten en is psychisch en fysiek zo onder druk gezet dat hij een in het Hebreeuws geschreven verklaring heeft ondertekend, die hij dus niet zelf kan lezen en waarin dingen staan die hij helemaal niet gedaan heeft. Vaak gebeurt ook dat men het kind na alle mishandelingen plotseling aardig gaat behandelen en hem belooft dat hij na het ondertekenen naar huis mag. Op grond van deze ‘bekentenis’ wordt hij vervolgens door een illegale militaire rechtbank veroordeeld. Dit verhaal is exemplarisch, want bijna alle kinderen vertellen na hun vrijlating dat ze op deze manier onder handen genomen zijn.
Dit alles is volledig in strijd met het Verdrag voor de Rechten van het Kind. Israël heeft dit verdrag echter wel ondertekend. Stichting Talliq vraag t de leden van het Europarlement om het Associatie Verdrag met Israël op te schorten totdat Israël het Internationaal Recht naleeft.

Statement AFD International (Alliance for Freedom and Dignity)
Les oubliés des geôles israéliennes
A l’occasion de cette journée internationale des prisonniers palestiniens, AFD International soutient toutes les actions de solidarité qui dénoncent l’impunité d’Israël et qui appellent au respect du droit international.
AFD Internationale dénonce les actions de tortures et le mutisme de l’Europe face à ces oubliés, la communauté internationale et l’ONU doivent condamner avec la plus grande fermeté le non respect des droits des prisonniers.
AFD Internationale est solidaire avec toutes les revendications de la plateforme qui demandent le retour dans leurs foyers de tous les prisonniers politiques ou d’opinions et la libération immédiate des enfants palestiniens.
Puisse cette journée internationale prévenir les crimes de silence.
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Déclaration ISM-France (International Solidarity Movement)
Avec les Palestiniens, ISM-France exige la libération de tous les prisonniers palestiniens.
"Depuis le début de l'occupation israélienne des territoires palestiniens en 1967, environ 700.000 Palestiniens ont été détenus dans les prisons israéliennes. Cela représente plus de 25% de la population palestinienne totale dans les territoires palestiniens occupés." (extrait d'un rapport statistique établi par le ministère palestinien des prisonniers).
Rapporté à la population belge, cela représente 2.750.000 personnes. Par rapport à la population française, 15 millions. En quarante ans !
Ce chiffre ahurissant dit tout de l'implacable barbarie de l'occupation sioniste en Palestine et il explique pourquoi, dans la lutte de libération du peuple palestinien, la question des prisonniers est centrale, au même titre que la fin de l'occupation israélienne et le retour des réfugiés.
Lorsque vous êtes en Palestine, tous les Palestiniens que vous rencontrez vous parlent d'un ou de plusieurs membres de leurs familles emprisonné (s) et se plaignent que ce problème massif soit peu ou pas relayé en dehors de leur pays.
Que de bruit pour un soldat d’une armée d’occupation capturé par des mouvements de résistance ! Et quel silence, ou du moins quelle discrétion, sur le sort des citoyens emprisonnés du pays occupé !
Actuellement, environ 10.000 prisonniers palestiniens et arabes sont détenus dans 30 prisons, centres de détention et d’interrogatoire israéliens. Ces prisonniers sont issus de toutes les régions de la Palestine historique, mais aussi du Golan occupé et des pays arabes.
Leur absence se fait terriblement ressentir dans le moindre hameau palestinien, dans tous les secteurs, et elle menace le tissu social de la société palestinienne.
L'emprisonnement des Palestiniens fait partie de la politique de nettoyage ethnique menée par les autorités sionistes depuis la création de l’État d'Israël en 1948, et nous devons exiger de nos autorités occidentales, si promptes à clamer leur attachement aux droits de l'homme, pour qu'elles mettent enfin leurs actes en accord avec leurs déclarations et qu'elles fassent pression sur l’État sioniste pour qu'il libère tous les prisonniers palestiniens.

Prisoners at Risk: Addameer launches new campaign on Palestinian Prisoners’ Day
Ramallah, 17 April 2011 – Today, Addameer marks Palestinian Prisoners’ Day by officially launching its new campaign, Prisoners at Risk, which will raise awareness of specific cases of Palestinian political prisoners whose detention presents serious dangers. The campaign will begin with a demand to free Ayed Dudeen, who has been held by Israël without charge or trial since October 2007, making him the currently longest held administrative detainee. At present, almost 6,000 Palestinian political prisoners remain in Israëli prisons. While it is impossible to fully document the violations these prisoners have endured, it is vital that the voices of forgotten prisoners are magnified to illustrate the vast range and types of dangers that they are exposed to every day. The Prisoners at Risk campaign aims to highlight those cases that receive little public attention yet raise grave concern and require urgent action. They include prisoners suffering from serious diseases at risk of further deterioration as a consequence of medical neglect; prisoners at risk of indefinitely renewable detention without charge or trial ; human rights defenders at risk of repeated arbitrary detention in an effort to quell their non- violent resistance to the Israëli occupation; and prisoners at risk of torture because of their persistent refusal to be silent about their ill-treatment. “This campaign, and its focus on the mobilization of international civil society, is absolutely essential”, says Sahar Francis, director of Addameer, “because the failure of peace talks, including Oslo, to resolve the prisoner issue has amply demonstrated that without intense external pressure, Israël will never abide by international human rights and humanitarian law.” Addameer inaugurates the campaign with Ayed Dudeen, a father of six who has spent the majority of the past 19 years in Israëli prison. For three and a half years now, Ayed has been held without charge or trial on the basis of secret evidence, stripped of his most basic right to due process. For further information about Ayed’s case, please read his detailed profile, watch a video interview with his wife, Amal, and follow updates on his detention on Facebook. Take action today on behalf of the Prisoners at Risk by joining our campaign and calling for Ayed’s immediate release.
Use our template letter to the Israëli authorities to call for Ayed’s immediate and unconditional release ; Write to your own government and representatives to call on them to pressure Israël to release Ayed (if you are a EU citizen, you can use our template letter to members of the European Parliament); Organize a vigil or a demonstration to call for Ayed’s release; Write to Ayed in prison (postal address: Ketziot Prison, P.O. Box 13, 841020, Israël) ; Show your support by following Ayed on Facebook. In doing so, you will be joining members of international civil society presently mobilizing for Palestinian prisoners on this occasion. A demonstration has already taken place in front of the European Parliament on 15 April calling for the release of all prisoners, and a number of demonstrations and other events are also planned by Addameer partner solidarity groups in France, Greece, the Netherlands and the United Kingdom. Please remember to inform us of any action you take in Ayed’s case by emailing info@addameer.ps or posting about it on Ayed’s Facebook page or the Prisoners at Risk page.

Statement from The European Network to Support the rights of Palestinian Prisoners (UFree)
Palestinian Prisoner’s day 15th April 2011
“Those who deny freedom to others deserve it not for themselves”, Abraham Lincoln
The 17th April of every year is The Palestinian Prisoner’s day this was declared officially by the United Nations but the world have chosen to ignore these prisoners and ignore their tears and screams for freedom and humane treatment for long time now, that’s why we are gathered here today to bring attention to the ongoing violation of human rights of Palestinian political prisoners held in Israëli prisons, including arbitrary administrative detention, torture and abuse, and, in particular, the use of isolation and solitary confinement. Palestinian political leaders and Parliament members have been subjected to isolation, thousands of Palestinian hostages, children, women and men, who some of them suffer from chronic diseases or challenged by a special need languish in Israëli prisons being subjected to daily torture, abuse, and human rights violations, repeatedly deprived sleeping, reading materials, exercise, and family visits. The Israëli occupation always seek new methods to destroy the prisoner both physically and morally, and proceed with them even if they are in total violation of the most basic human rights stipulated in international agreements and conventions, they didn’t exclude Obada Bilal who is blind, Kefah Qatsh who is in danger of losing her limps because of her chronic disease nor a pregnant lady in her last trimester or simply a child who is 12 years old, they always use these techniques such as solitary confinement and torture against Palestinian prisoners so they suffer from extra punishments while being imprisoned.
We in The European Network to Support the rights of Palestinian Prisoners’ (UFree):
1.Strongly condemns the Israëli occupation authority’s use of solitary confinement methods against women prisoners such as Mrs. Kefah Qatsh and special needs prisoners such as Mr. Obada Saeed Bilal, as well as all other prisoners under solitary confinement since such a method is in flagrant violation of international and humanitarian laws, ethics and principles.
2.Calls upon the European parliament, human rights activists and organizations to intervene quickly in order to put an end to the decisions to extent administrative detention for unlimited periods without having the right to appear before courts, and to work towards the release of the prisoners who have been detained without trials taking into account the poor health and humanitarian conditions these prisoners are subjected to.
3.Stresses the need to work to improve the detention conditions of prisoners, and to grant them their rights, as well as the need to end their harsh and inhumane treatment that they receive in prison. All Palestinians are living in a big prison and these detainees and prisoners were seeking freedom from the occupation therefore they are heroes not terrorists and they have the right to be treated like one or at least like humans with rights and dignity, hence it’s our duty to educate our societies about their cause and continue supporting them !
In solidarity, The European Network to Support the rights Palestinian Prisoners (Ufree)

Statement Palestina Solidariteit
Van harte welkom aan u allen, die hun steun en solidariteit komen betuigen aan de Palestijnse politieke gevangenen. Palestina Solidariteit waardeert dit enorm en zal jullie steun en solidariteit ook doorgeven aan Palestina en aan de organisaties die opkomen voor de Palestijnse gevangenen. Palestijnen die in de gevangenis zitten zijn geen criminelen zijn ! Het zijn ‘politieke’ gevangenen. Het zijn mensen/Palestijnen die zich verzetten tegen de bezetting of tegen de dagelijkse diefstal van hun gronden of tegen de onmenselijke onderdrukking en schendingen van de mensenrechten. Anderen worden opgepakt omdat ze actief zijn in hun gemeenschap, mensen kunnen mobiliseren of omdat ze meedoen aan geweldloze activiteiten. Sommigen worden opgepakt in administratieve hechtenis, dit wil zeggen zonder aanklacht of zonder proces. Dat kan voor 6 maanden zijn, en nadien kan dat telkens verlengd worden, zodat sommige mensen jarenlang in de gevangenis zitten zonder enige vorm van proces. Zelfs parlementairen van Hamas zitten in de gevangenis. Sinds de bezetting van in 1967 werden zo'n 650.000 Palestijnen gearresteerd en / of opgesloten in Israëlische gevangenissen en detentiecentra. Onder hen, ongeveer 10.000 vrouwen. Dit betekent dat zowat 20% van de totale bevolking en/of 80% van alle Palestijnse mannen eens in de Israëlische gevangenis terecht kwam.Sommigen van die 10.000 vrouwen worden gevangen genomen enkel omdat ze hun man door Israël ‘gezocht’ wordt.Wie in de Israëlische gevangenis terecht komt wordt gefolterd/gemarteld. Niet enkel dictaturen of de VS folteren, maar ook Israël en onze regering blijft deze staat steunen. Voorbeelden van http://gupsbelgium.webs.commartelingen: de mensen niet laten slapen gedurende vele dagen en nachten of handen en voeten geboeid op een stoel in pijnlijke posities zetten, het hoofd bedekken met een smerige, vuile zak, dikwijls gedrenkt in urine en hen dan slaan en stampen, extreme temperaturen, eenzame opsluiting. Dit zijn dan nog de minst erge ! Vrouwen die in de gevangenis bevallen worden geboeid tijdens de bevalling. Er zijn al honderden kinderen in de gevangenis terecht gekomen met vele trauma’s als gevolg. De politieke gevangenen zijn mensen die opkomen tegen het misdadig onrecht dat Israël elke dag de Palestijnse bevolking aandoet. De Palestijnse politieke gevangenen zijn verzetsleden. Dus jullie steun voor deze mensen is enorm belangrijk ! Hartelijk dank voor jullie aanwezigheid en laten we dit initiatief uitbreiden en telkens opnieuw herdenken ! Palestina Solidariteit
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Statement by the General Union of Palestinian Students - Belgium (GUPS)
On the occasion of April 15th, Palestinian Political Prisoners Day, we as the General Union of Palestinian Students - Belgium (GUPS) extend our solidarity and greetings to the over ten thousand Palestinian prisoners incarcerated in Israëli prisons and detention centers, their families and loved ones, and all those living under siege and occupation. We take this opportunity to insist that justice for the Palestinian people is impossible without the release of all Palestinian political prisoners. Currently over ten thousand Palestinians are being held in Israëli prisons and detention centers. This figure includes over 221 Palestinian children between 12 and 18 years in prison and 36 women. Virtually all of these prisoners face some of torture and abuse while in detention, including: severe beatings; denial of food and medical treatment; being exposed to painfully loud music; sleep deprivation; being tied for long periods of time in painful, contorted positions; and threats to rape or kill family members. In violation of the Fourth Geneva Convention, Palestinian prisoners from the West Bank and Gaza Strip are taken to detention centers and prisons inside Israël where they are prevented from visits and communication with their families or loved ones. In this manner, thousands of prisoners have been denied any contact with their families for years at a time. Moreover, over one thousand Palestinians are being held in administrative detention, kept behind bars without trial or charge for years at a time. Among the prisoners, there are more than 40 politicians: a third of the Palestinian Members of Parliament and a fourth of the Council of Minister is in an Israëli prison.
These practices are not the accidental policies of the Israëli government or the result of ‘bad apples’ in the Israëli police or military. They are deliberate and systematic. Israël uses torture and abuse consciously - to destroy families and the social fabric of Palestinian society, to intimidate and terrorize a people under military occupation, and, most insidiously, to recruit collaborators with the occupation. Furthermore, Israël uses these prisoners as ‘bargaining chips’ in negotiations, promising to release a few hundred in return for Palestinian ‘concessions’. We call for the immediate release of all these prisoners without exception. Palestinian prisoners are not hostages to political negotiations but an indivisible part of the struggle for justice. For seven decades now, the Palestinian people have continued to demonstrate their steadfastness and refusal to submit to oppression. As the General Union of Palestinian students in Belgium, we have no doubt that one day, we too shall be celebrating that freedom.

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Déclaration du Mouvement Citoyen Palestine
Nous célébrons aujourd’hui 15 avril 2011, la journée du prisonnier palestinien.  Depuis 1975, les Palestiniens célèbrent chaque année, le 17 avril, la journée du prisonnier palestinien. Par des manifestations et des regroupements partout en Palestine et à l’extérieur, ils expriment leur solidarité avec tous les prisonniers arrêtés par l’armée israélienne car ils refusent l’occupation israélienne de leur terre, car ils refusent la domination militaire, et surtout parce qu’ils ont choisi de résister contre toutes les formes de l’occupation israélienne.  Nos pensées vont aux milliers d’emprisonnés palestiniens de tous les âges et de tous les partis politiques, mais aussi à tout un peuple, qui se voit vivre dans ce qui est appelé «  gentiment » une prison à ciel ouvert.  Trop peu de gens s’intéressent au sort de ces milliers de prisonniers palestiniens, détenus depuis plus de 25 ans pour certains, dans les prisons et centres de détentions israéliens.  Le record de Nelson Mandela – détenu, lui, pendant 27 ans et 190 jours à la prison de Robben Island -est largement battu par une douzaine de Palestiniens.
A la fin de l’année 2007, le nombre de Palestiniens qui avaient passé plus de quinze ans dans les prisons israéliennes avait atteint 232 personnes, et ceux qui y avaient passé plus de vingt ans étaient au nombre de 73,  selon le décompte établi en 2009 sur la base du relevé de la date de leur incarcération. Ces personnes sont des médecins, des enseignants, des professeurs d'université, des infirmiers, des étudiants, des législateurs, des employés du gouvernement, des hommes d'affaires, des gens ordinaires dont le seul crime est leur opposition souvent pacifique à l'occupation israélienne de leur pays.
Le fait est que l’existence de prisonniers palestiniens et libanais n’est évoquée que lorsque des soldats sont capturés.  C’est pourquoi, il me semble important de rappeler les constats suivants :
...Depuis septembre 2000, une cinquantaine de prisonniers palestiniens ont trouvé la mort dans les prisons israéliennes.  Parmi les prisonniers, il y a plus de 40 membres du Conseil législatif palestinien et ministres dont le président du Conseil, Dr.Aziz Dwik , Marwan Barghouti et bien d’autres responsables de plusieurs partis politiques palestiniens.  Les conditions de détentions pour tous les prisonniers palestiniens ( femmes, enfants, vieillards, personnalités politiques…)  sont inhumaines....
Je ne peux pas parler devant le parlement européen sans rappeler que les geôles israéliennes détiennent aussi un ressortissant européen, Salah Hamouri. Il aura 26 ans le 22 avril 2011. Il est emprisonné en Israël depuis 6 ans. Condamné à 7 ans de réclusion, rien ne dit qu’il sera libéré au terme de cette condamnation. Il n’est coupable d’aucun crime. Il a été jugé par un tribunal militaire d’une armée d’occupation et condamné sans preuve. Salah Hamouri est de fait un prisonnier politique, puni pour sa lutte. Il est Français. Mais aussi Palestinien et il le revendique avec dignité. À tous les prisonniers palestiniens dans tous les centres de détention, les prisons et les centres d’arrestation israéliens, nous adressons un message de soutien et de solidarité. Les prisonniers palestiniens et libanais continuent leur résistance depuis leurs prisons. Nous leur rendons un grand hommage, afin que leur combat ne soit pas vain et que leur longue détention ne les plonge pas dans l’oubli de la mémoire des hommes.
Nordine Saïdi,
Mouvement Citoyen Palestine
L'appel à la manifestation est ici.

"Oliva" à Gaza : lancement d'un bateau international de surveillance des droits de l'homme dans les eaux palestiniennes

Gaza - 18 avril 2011
Par Free Gaza Movement
Mercredi 20 avril, le "Oliva", un bateau de surveillance des droits de l'homme avec un équipage international, sera lancé à partir du port de Gaza ville. L'équipage du Service civil de paix, qui comprend actuellement des citoyens d'Espagne, des Etats-Unis, d'Italie et de Belgique accompagnera les pêcheurs de Gaza dans les eaux palestiniennes. Il contrôlera et documentera les violations au droit international, recueillera et diffusera les données et les vidéos prises.
Vittorio Arrigoni, l'activiste des droits de l'homme assassiné, était impliqué dans la mise en place de ce projet et c'est pourquoi une commémoration aura lieu à la fin de la conférence de presse. Vik avait participé au choix du nom du bateau et avait exprimé le souhait qu'il ne porte pas le nom d'un individu. Le bateau portera donc le nom d' "Oliva", qui avait sa faveur, mais la mission se poursuivra dans son esprit.
Le lancement du "Oliva", un bateau à moteur blanc de 8m de long, inaugurera la mission du Service civil de paix dans les eaux palestiniennes.
Depuis l'Opération Plomb Durci, l'accès aux zones de pêche a été restreint à 3 miles nautiques (1), de façon unilatérale, par Israël. Cette réduction dramatique de la limite de 20 miles qui avait été convenue selon les Accords d'Oslo a entraîné la surexploitation des zones de pêches dans lesquelles les stocks sont presque épuisés. Les pêcheurs sont menacés de tirs, confiscation de leurs bateaux et de leur matériel de pêche et d'arrestation par la marine israélienne qui lance régulièrement des attaques et des incursions dans les eaux palestiniennes.
Selon le Comité international de la Croix-Rouge, près de 90% des 4.000 pêcheurs de Gaza sont maintenant considérés comme pauvres (avec un revenu mensuel entre 100 et 190 US$) ou très pauvres (un revenu de moins de 100$ par mois), par rapport au chiffre de 50% en 2008.
Le lancement de l'"Oliva" est une réponse à cette situation d'extrême vulnérabilité. Un large éventail d'organisations internationales soutiennent cette initiative, qui se fait en coopération avec les organisations locales, comme le Centre palestinien pour les droits de l'homme, les Comités de coordination de lutte populaire, la Fédération des syndicats agricoles et l'Association de la pêche et des sports maritimes.
- Lancement de l'"Oliva", le mercredi 20 avril à 10h, dans le port de Gaza-ville.
Contact : press@cpsgaza.org (cette adresse email est protégé des spams. Votre ordinateur doit être équipé de JavaScript pour la voir).
Inge, 970 595 567 120.
Informations média :
- matériel audiovisuel et graphiques disponibles.
- les médias intéressés peuvent monter à bord de l'"Oliva".
(1) 1 mile nautique = 1,609 km
_________________________________________
"أوليفا" في غزة
انطلاق القارب الدولي لتوثيق انتهاكات حقوق الإنسان في المياه الفلسطينية
وذلك يوم الأربعاء 20 ابريل
أوليفا هو قارب لمراقبة انتهاكات حقوق الإنسان وعلي متنه فريق أجنبي, والذي سينطلق من ميناء قطاع غزة. إن فريق السلامة الأمنية للمدنيين والذي يتكون من مواطنين من دول مختلفة كإسبانيا, أمريكا, إيطاليا و بلجيكا, والذي سيرافق صيادين غزة في المياه الفلسطينية لمراقبة وتوثيق انتهاكات حقوق الإنسان, وسيتم جمع المعلومات والفيديوهات لنشرها عبر وسائل الإعلام.
فيتوريو اريجوني, الناشط في حقوق الإنسان الذي قتل, والذي ساهم وساعد في هذا المشروع لذلك سوف نتحدث قليلا عن حياته في نهاية المؤتمر الصحفي, كما أن فكتور شارك في اختيار الاسم للقارب معبرا عن رغبته عدم تسميه القارب تحت اسم أي من الشهداء, سوف يبقي الاسم أوليفا والذي كان رغبته أن يكون, ولكن المهمة ستتم تخليدا لروحة.
فكرة إطلاق أوليفا : هو قارب طوله 8 أمتار ولونه أبيض, وستفتتح من خلاله مهمة السلامة وخدمة المدنيين في المياه الفلسطينية, فمنذ الحرب ( الرصاص المصبوب), قلصت مساحة الصيد من الجانب الإسرائيلي إلي ثلاثة أميال بحرية, إن الاستخدام المفرط لتقليص المساحة المعلن عنها والتي هي 20 ميل بحري بحسب إتفاقية أوسلو المبرمة أدت إلي انحدار في أسهم الثروة السمكية, وكذلك حياة الصيادين المهددة بإطلاق النار المتواصل, مصادرين قواربهم ومعدات الصيد ناهيك عن الإعتقال من قبل قوات البحرية الإسرائيلية التي دائما تعتدي وتجتاح المياه الفلسطينية.
بحسب إحصائيات اللجنة الدولية للصليب الأحمر, ما يقارب 90% أي 4000 صياد هم يعتبروا إما فقراء( بمعدل دخل ما يقارب 100 إلي 190 دولار أمريكي) أو تحت خط الفقر( بمعدل إقل من 100 دولار ), وكانت النسبة 50%في 2008 .
إن إنطلاق مركب أوليفا ( الزيتون ), الذي يحمل معني كبير للفلسطينيين إستجابه للوضع ولنقاط الضعف الكبيرة بنطاق واسع وعلي صعيد المبادرة بمساهمه العديد من المؤسسات الدولية بالتعاون مع المؤسسات المحلية, مثل المركز الفلسطيني لحقوق الإنسان واللجنة التنسيقية للمقاومة الشعبية و اتحاد لجانالعمل الزراعي و جمعية الصيد والرياضة البحرية.
الحدث : إنطلاق مركب أوليفا .
المكان : غزة - ميناء غزة .
الزمان : الاربعاء , 20/ابريل/2011 الساعة العاشرة صباحا .
للاتصال بنا : جوال 0595567120 أو press@cpsgaza.org .
معلومات لوسائل الاعلام :
- سيتوفر تسجيل صوت وصورة للحدث .
- وسائل إعلام محددة ستكون علي متن القارب .

Traduction : MR pour ISM

17 avril, Journée internationale des prisonniers palestiniens - Les prisonniers palestiniens : combattants de la liberté

Palestine - 18 avril 2011
Par Comité Action Palestine
Tout Palestinien est potentiellement le prisonnier d’Israël, du seul fait qu’il soit Palestinien. Car la prison coloniale est l’instrument du plan sioniste de destruction de l’identité palestinienne.
La prison coloniale israélienne est un auxiliaire de l’agression guerrière. Elle fait partie de la violence par laquelle l’occupant cherche à imposer sa loi, en procédant méthodiquement à l’anéantissement physique et psychologique du détenu.
La prison coloniale israélienne est aussi un substitut de la peine de mort. Elle sert à criminaliser les combattants de la résistance tout en assurant au régime sioniste une façade « démocratique ».
17 avril, Journée internationale des prisonniers palestiniens - Les prisonniers palestiniens : combattants de la liberté
Depuis 1967, plus de 650 000 Palestiniens ont connu la détention dans les geôles sionistes, soit environ 20% de la population de Cisjordanie et Gaza. Suite à des tortures ou à des négligences médicales, 198 prisonniers palestiniens sont devenus des martyrs en prison.
Il y a actuellement entre 8000 et 9000 Palestiniens détenus par la puissance occupante. Au moins un millier est en détention administrative, c'est-à-dire retenus uniquement sur ordre des services secrets israéliens. On compte 800 prisonniers condamnés à perpétuité, dont 6 femmes ; 570 Palestiniens sont condamnés à 50 ans d’incarcération, dont 4 originaires des territoires occupés en 1948 ; 110 ont passé plus de 20 ans en prison, 13 ont déjà passé plus de 25 ans, et 3 d’entre eux sont détenus depuis plus de 30 ans. Naïl al Barghouti, qui est le doyen des prisonniers palestiniens a déjà connu plus de 32 ans d’enfermement. 325 Palestiniens encore détenus actuellement ont été incarcérés avant la signature des Accords d’Oslo en 1993, et 555 avant le début de l’Intifada Al-Aqsa. En décembre 2010, il y a dans les prisons de l’occupant sioniste 36 femmes et 280 enfants, dont 32 ont entre 12 et 15 ans.
Le système carcéral sioniste enferme la société palestinienne dans une toile d’araignée dont les maillages n’épargnent personne, hormis les collaborateurs. Il vise à détruire la société en ciblant la structure familiale : il n’existe aucune famille palestinienne qui ne compte parmi ses membres un détenu ou un ex-détenu. Ce système s’attaque aux forces vives de la nation palestinienne en emprisonnant les enfants. Aujourd’hui, il devient improbable de croiser en Palestine occupée un Palestinien qui n’ait été raflé ou arrêté. Il en résulte qu’en Palestine, la proportion de prisonniers politiques par rapport à l’ensemble de la population est la plus élevée au monde. D’autres prisonniers arabes subissent le même sort que les Palestiniens. « Coupables » de résistance au plan de domination occidentale au Moyen-Orient, tous vivent l’enfer du cachot et de la torture dans les prisons de l’occupation et de la collaboration.
Mais l’acharnement à « punir » et à emprisonner dans des proportions industrielles révèle en réalité la peur du régime colonial sioniste d’échouer dans son projet et de se voir lui-même rayé sur le plan existentiel. Rien ne symbolise mieux que la prison coloniale la lutte à mort qui se joue entre colon et colonisé. Car si la prison est l’éventualité certaine du résistant, la résistance est aussi l’horizon du prisonnier. C’est ce qu’attestent les luttes menées au sein même des geôles sionistes. Et c’est ce que prouve la place essentielle des prisonniers dans le combat national palestinien. Les prisonniers sont les martyrs, mais non les victimes de la résistance. Ils en sont les acteurs. Lutter contre les conditions carcérales, c’est aussi lutter pour que la résistance continue. C’est donc lutter pour que la société continue d’exister. Parce que le combat des prisonniers est toujours un combat politique, le statut de prisonnier constitue, par conséquent, un repère fondamental de l’identité nationale palestinienne.
C’est pourquoi la libération inconditionnelle de tous les prisonniers, palestiniens et arabes, est une revendication centrale de la cause palestinienne.
En écho à cette revendication, le CAP a réalisé un calendrier 2011 "Les prisonniers combattants de la liberté" qui rend l’hommage dû à tous les résistants privés de liberté. Il soutient également la manifestation européenne du 15 avril 2011 à Bruxelles pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.
COMITE ACTION PALESTINE
6 bis rue de Janeau
33100 BORDEAUX
06 74 60 02 36
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Hommage à Abou Jihad ou Mémoire d’un enfant palestinien de la Nakba de 1948

lundi 18 avril 2011 - 09h:09
OLP
Ce texte a été publié en 1988 dans la Revue d’Etudes Palestinienne en hommage à Khalil Al-Wazir, alias Abou Jihad, l’un des fondateurs avec Yasser Arafat du Fatah, et qui venait d’être assassiné le 16 avril 1988 par un commando israélien devant sa famille en Tunisie.
« Je ne peux oublier... »
(JPG) «  Je me souviens comme si c’était hier du jour où les forces sionistes ont attaqué Jaffa. Les Arabes de cette ville envoyèrent quelques voitures et des camions chez nous à Ramleh. "De l’aide pour Jaffa !, De l’aide pour Jaffa !" », criaient-ils. Je vois encore les hommes et les femmes de Ramleh montant dans les voitures et les camions. L’un d’eux avait un très vieux revolver, quelques couteaux et des gourdins. Nous nous portions ainsi secours les uns aux autres. Nous savions que les juifs attaqueraient Ramleh et Lodd s’ils arrivaient à prendre Jaffa. C’est exactement ce qui arriva. Une nuit, ils encerclèrent Ramleh et Lodd et ils y parvinrent aisément parce que les soldats jordaniens s’étaient retirés sans combattre. Nous étions encerclés et seuls.
Nos gens ne pouvaient se battre - avec quoi l’auraient-ils fait, nous n’avions pas d’armes. Le maire et une délégation municipale se rendirent auprès des commandants juifs. Le maire leur dit : «  D’accord, vous pouvez entrer dans la ville, mais vous ne devez ni faire du mal aux gens ni prendre des prisonniers ; et vous devez permettre aux gens de rester dans leurs maisons et d’y vivre normalement ». Les juifs lui répondirent «  non ». Ils voulaient que nous quittions nos maisons, que nous abandonnions notre ville.
Après notre décision de ne pas bouger, Ramleh et Lodd furent soumis au tir de l’artillerie. Je ne peux oublier ce qui alors se passa. Le toit de notre maison fut touché. Nous étions au rez-de-chaussée. Puis un autre obus tomba dans la rue, et notre porte vola en éclats. Les obus tombaient partout sur la ville, et le maire demanda à la population d’aller se mettre à l’abri dans les mosquées et les églises. Nous vivions dans la partie chrétienne de Ramleh et nous nous hâtâmes vers l’église des catholiques. C’est à ce moment que certains de nos voisins furent tués par les obus.
Nous vécûmes deux jours dans l’église avant que les juifs n’entrent dans la ville. Hommes, femmes et enfants, nous dormions collés les uns aux autres. On ne pouvait pas poser le pied entre les corps tant ils étaient serrés. Quand les juifs entrèrent dans la ville, je montai au cinquième étage. A travers les volets, je les vis de mes yeux abattre des femmes et des enfants qui étaient encore dans la rue. Je ne peux l’oublier. Puis je regardai les soldats juifs entrant dans nos maisons, défonçant ou cassant les portes et faisant feu à l’intérieur. Parfois, ils en faisaient sortir des gens qu’ils abattaient dans la rue.
Dans l’église les gens pleuraient. Certains criaient « Deir Yassine, Deir Yassine ». Nous étions convaincus que nous allions être à notre tour massacrés. Le prêtre confectionna un drapeau blanc et quand les soldats juifs se dirigèrent vers l’église, il sortit à leur rencontre. Puis il y revint avec eux. Ils nous dirent : « Les mains en l’air ». Tout le monde s’exécuta. Alors ils commencèrent à nous trier. Ils nous dirent qu’ils voulaient tous les jeunes et les hommes âgés de quatorze à quarante cinq ans. Puis ils les emmenèrent vers les prisons et les camps de détention. Seuls demeuraient les enfants, les femmes et les vieux.
Le lendemain, les juifs nous autorisèrent à regagner nos maisons, et je n’oublierai jamais ce qui arriva alors. Durant la nuit, les soldats juifs firent plus de dix fois irruption dans notre maison. Ils forçaient leur chemin et mettaient tout sens dessus dessous. Ils disaient qu’ils cherchaient des armes. En réalité, ils visaient - c’était partie de leur politique - à nous donner un sentiment permanent de panique et d’insécurité. C’était leur tactique pour nous faire fuir nos maisons et notre patrie. Ma grand-mère était à l’époque très vieille et très malade. A chaque fois que les juifs débouchaient dans notre maison, ils tiraient brutalement les couvertures de son lit. Quand ils réalisèrent néanmoins que malgré tout nous n’avions pas l’intention de bouger, ils devinrent de plus en plus agressifs.
Deux jours plus tard, ils firent une annonce par haut-parleurs. Ils nous ordonnèrent de quitter nos maisons et de nous rassembler en certains points de la route. Ils dirent qu’ils préparaient des autobus pour nous emmener à Ramallah. Nous passâmes ainsi trois jours au bord du chemin. La nuit, ils tiraient au-dessus de nos têtes. Le deuxième jour, comme les autobus n’arrivaient pas, ils donnèrent l’ordre aux vieux de marcher vers Ramallah. Je restai seul avec trois de mes frères - l’un d’eux était encore un nourrisson -, mes trois sœurs, ma mère, ma grand-mère et ma tante.
Le troisième jour, les autobus arrivèrent. Nous avions quelques sacs avec nous. Dans l’un d’eux du pain, du fromage et un pyjama neuf dont j’étais très fier. Lorsque les juifs nous dirent que nous ne pourrions pas emporter nos sacs, je tentai d’en sortir le pain, le fromage et mon nouveau pyjama. Innocent comme un tout jeune enfant, je m’adressai au chauffeur. Je lui dis en hébreu : « Monsieur, je veux emporter un peu de nourriture », et je désignai l’un de nos sacs. Il me dit « d’accord, d’accord ». Lorsque j’y glissai ma main il y eut des cris d’énervement en hébreu. A cet instant, ma mère me tira brutalement contre sa poitrine. Elle avait vu un soldat juif qui me mettait en joue. Il tira plusieurs fois. J’aurais été probablement abattu si ma mère n’avait pas vu ce qui se passait. Les balles me manquèrent, mais touchèrent l’un de nos voisins de la famille al-Marsala à la jambe. Il vit aujourd’hui à Amman. Si vous allez le voir, il vous racontera comment les balles qui l’ont touché sont le sacrifice qu’il fit pour la vie de Khalil al-Wazir !
A quelque 16 kilomètres de Ramallah, les juifs firent stopper les autobus et nous ordonnèrent de descendre et de continuer à pied. « Ramallah est par là, vous devez couper à travers ces vallées et ces collines. » Nous nous mîmes en marche, lentement. Quelques-unes des femmes étaient vieilles et malades, et il fallait qu’elles s’arrêtent toutes les cinq minutes pour reprendre leur souffle. D’autres qui étaient en meilleure forme étaient quand même épuisées car elles portaient leurs enfants.
La deuxième nuit, les juifs nous bombardèrent au canon et au mortier. Nous commençâmes par nous mettre à l’abri derrière les rochers. Mais comme le bombardement se prolongeait, tout le monde commença à pleurer et à paniquer... et nous nous mîmes à courir, courir, courir jusqu’à Ramallah.
Je n’oublierai jamais. Des mères abandonnèrent leurs enfants : elles ne pouvaient plus les porter plus loin. Même ma tante conseilla à ma mère de laisser quelques-uns de mes frères et sœurs. Ma mère portait trois enfants. Ma tante lui dit : « Tu ne peux pas courir avec trois enfants. Tu vas te faire tuer. Laisses-en deux et nous enverrons des secours les reprendre dès que nous atteindrons Ramallah ». Ma mère refusa. Elle me dit : « Khalil, tu n’as que douze ans et tu n’es pas bien fort, mais penses-tu pouvoir porter l’une de tes sœurs et courir ? » Je répondis « oui » et c’est ce que je fis. Des enfants furent abandonnés car il n’y avait personne pour les porter ; d’autres parce que leur mère avait été tuée. Comment l’oublier ?
Il n’y avait pas de troupes arabes dans le secteur, ni soldats réguliers, ni volontaires, aucun contingent arabe d’aucune sorte. Les juifs savaient qui nous étions et où nous nous trouvions. L’attaque était délibérée et calculée et avait un seul objectif. Ils voulaient être sûrs que nous arriverions à Ramallah dans un grand état de panique et de détresse. Ils espéraient que notre état, ce que nous raconterions, inciterait d’autres pris de panique à quitter leurs foyers. Ce n’était qu’une partie de la stratégie intelligente et réussie des sionistes pour nous forcer à abandonner notre patrie sous l’effet de la peur.
Je sais que cela peut vous sembler difficile à croire, mais c’est ce qui est arrivé.  »
Quarante ans plus tard, l’enfant qui avait réussi à atteindre Ramallah fut rejoint par ses tueurs et assassiné à son domicile de Sidi-Bou-Saïd, dans la banlieue de Tunis à l’aube du 15 avril 1988. Auparavant Khalil al-Wazir était devenu Abou Jihad, et il n’avait « jamais oublié ».
16 avril 2011 - OLP
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Des manifestations accueilleront Netanyahu aux USA

lundi 18 avril 2011 - 06h:30
Natasha Mozgovaya - Haaretz
Une série de manifestations anti-israéliennes, des réunions et des conférences sont programmées pendant la visite du premier ministre israélien et les conférences de l’AIPAC à Washington DC en mai.
(JPG)
Les deux criminels d’envergure internationale, Obama et Netanyahu, lors d’une rencontre à Washington
Le fondateur du BDS a rencontré vendredi soir 250 militants qui considèrent l’état d’Israël comme un état d’apartheid.
WASHINGTON. Une série de manifestations contre la politique d’Israël et le soutien que l’AIPAC lui prodigue, sont programmées en mai dans la capitale étasunienne pendant la conférence de l’AIPAC et le discours du premier ministre Benjamin Netanyahu. Le mouvement de protestation intitulé "Move over AIPAC" (prenez vos distances avec l’AIPAC) inclura des manifestations en face de l’endroit où parlera Netanyahu et du Congrès et une série de conférences et de meetings avec des personnalités critiques d’Israël, dont la célèbre journaliste Helen Thomas qui a perdu sa carte de correspondent de presse à la Maison Blanche parce qu’elle avait dit que les Juifs devaient quitter la Palestine et retourner en Pologne, en Allemagne et aux Etats Unis. Thomas fera le discours de présentation de la conférence du mouvement "Move over Aipac" et recevra le prix de l’organisation pacifiste Code Pink qui organise la conférence avec une centaine d’autres organisations de la gauche étasunienne.
Vendredi soir, on a ramassé des lettres pour Gaza au café Busboys and Poets un des lieux de rencontre favoris des progressistes ; la prochaine flottille humanitaire les apportera à Gaza en mai. Dans une autre pièce du café, environ 250 militants étaient venus écouter Omar Barghouti, le fondateur de la compagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Barghouti qui a récemment publié un livre sur le BDS, finissait une tournée de présentation de son livre qui l’avait conduit notamment à Columbia, Harvard, Brandeis et dans d’autres universités.
La soirée a commencé par une minute de silence en hommage à l’acteur Juliano Mer-Khamis, assassiné au début du mois à Jénine et au journaliste italien Vittorio Arrigoni, assassiné quelques jour plus tôt à Gaza. Barghouti a alors cité ce que le président des USA, Barak Obama avait dit pour justifier l’attaque de l’OTAN contre les forces de Muammar Kadhafi en Libye.
"Des personnes innocentes ont été volontairement tuées. Des hôpitaux et des ambulances ont été attaquées. Le ravitaillement en nourriture et en essence a été interrompu. Des centaines de milliers de personnes ont manqué d’eau. Les villes et les villages ont été bombardés, les mosquées ont été détruites et les buildings réduits en pièces," a dit Barghouti, en lisant la déclaration.
"Ce texte parle de la Libye mais on pourrait penser que les mêmes causes devraient entraîner les mêmes effets à Gaza. Malheureusement ce n’est pas le cas. Des révolutions secouent le Moyen Orient et le grand perdant est Israël. Au fur et à mesure que les gouvernements arabes se démocratisent ils vont refléter de plus en plus leurs opinions publiques qui sont complètement opposées à l’apartheid d’Israël."
"Il y a des gens qui disent que le BDS n’est ni légitime ni efficace car Israël est une démocratie. Mais à beaucoup d’égards, Israël n’est une démocratie que pour un seul groupe ethnique. Le mouvement BDS initié par la Palestine considère Israël comme un état d’apartheid et si Israël voulait prouver que ce n’est pas vrai il lui suffirait de donner le droit de vote aux Palestiniens," a ajouté Barghouti.
"L’apartheid ne se définit pas en fonction des désirs de tel ou tel intellectuel. L’apartheid signifie que la discrimination est inscrite dans la loi. Désormais il y a en Israël des commissions qui choisissent les nouveaux résidents dans les communautés. Imaginez un Irlandais blanc qui dirait : ’Nous ne voulons pas de ce Latino (indien américain originaire principalement du Mexique NdT), sa nourriture a une drôle d’odeur, il ne nous plaît pas.’ Eh bien en Israël cela est maintenant légal."
"Je pense qu’il est exagéré de dire qu’Israël est un état fasciste mais il y a une dérive fasciste en Israël. Quand ils se mettent en colère les sionistes libéraux ont tendance à exagérer", a-t-il ajouté. "Israël perd la bataille des coeurs et des esprits dans les milieux populaires. Il garde l’appui des élites mais il fait partie avec l’Iran et la Corée du Nord des nations les plus détestées de la terre."
Barghouti pense qu’il est impossible de savoir comment les Israéliens vont réagir à la prochaine flottille ; cependant, selon lui, il y a de grandes chances qu’ils se tirent encore une balle dans le pied et puis l’éclairage médiatique que reçoit tout ce que fait Israël a comme principale conséquence d’augmenter la conscience du siège de Gaza dans le monde. A la fin de la réunion, Barghouti a enjoint tout le monde, même les sionistes, à lire son livre mais a refusé d’être interviewé par Haaretz. "Nous sommes très prudents en ce qui concerne les interviews aux médias israéliens," a-t-il confié.
17 avril 2011 - Haaretz - Pour consulter l’original :
http://www.haaretz.com/print-editio...
Traduction : Dominique Muselet
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L’Égypte s’assouplit vis-à-vis du Hamas

Dimanche 17 avril 2011 - 06h:12
Adam Morrow et Khaled Moussa Al-Omrani - IPS
« Gaza sera la mise à l’épreuve de la capacité et de la volonté du nouveau gouvernement égyptien de traduire la volonté du peuple dans la politique officielle ».
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Le passage frontalier de Rafah.
(photo : Adam Morrow/IPS)
Deux mois après l’éviction du président Hosni Moubarak, après trente ans de son règne, le nouveau gouvernement provisoire d’Égypte tourne son attention vers la politique étrangère impopulaire de l’époque Moubarak et, en premier lieu, vers le blocus israélo-égyptien qui se poursuit de la bande de Gaza.
« Il existe de fortes indications montrant que la démarche de l’Égypte à l’égard de la bande de Gaza va changer, la politique étrangère égyptienne se rapprochant de plus en plus de l’opinion populaire depuis la Révolution du 25 janvier » indique à IPS, Tarek Fahmi, professeur de science politique à l’université du Caire.
En 2006, Israël a fermé sa frontière avec la bande de Gaza quand le mouvement de résistance Hamas a remporté sa victoire écrasante lors des élections législatives palestiniennes tenues de façon démocratique. Et un an plus tard, quand le Hamas s’est emparé du contrôle de l’enclave côtière au dépens du mouvement Fatah, soutenu par les États-Unis, l’Égypte a alors fermé le terminal de Rafah - seul passage sur les 14 kilomètres de frontière de l’Égypte avec la bande de Gaza - à toute circulation de personnes et de marchandises.
Le blocus, qui entre dans sa cinquième année, a hermétiquement isolé le territoire du reste du monde, privant ses habitants - environ un million huit cent mille Gazaouis - de nombreux produits de base et de l’approvisionnement humanitaire. La bande est aussi soumise régulièrement à des frappes aériennes par Israël : rien qu’au cours des quatre derniers jours, 19 Gazaouis ont été tués par des raids aériens et des tirs d’artillerie.
A la suite de la révolution récente en Égypte, le passage de Rafah a été rouvert pour des étudiants palestiniens, des malades et des expatriés. Cependant, il est toujours interdit de faire venir sur le territoire des matériaux de construction - surtout du ciment - venant d’Israël ou d’Égypte.
Depuis les trois semaines d’agressions dévastatrices d’Israël contre le territoire en 2008/2009, la bande de Gaza reste avec un besoin extrême de reconstruction. En plus d’avoir assassiné plus de 1400 Palestiniens, l’agresseur a anéanti ou détruit partiellement des dizaines de milliers de maisons, et la grande majorité d’entre elles n’ont toujours pas été reconstruites.
« Nous ne cherchons pas après la charité ou l’aumône » dit à IPS, le président de l’association des Ingénieurs de Gaza, Kanan Said Obaid. « Nous voulons du ciment avec lequel reconstruire nos maisons et nos infrastructures démolies. »
Sous Moubarak, le ministre des Affaires étrangères égyptien justifiait sa position en se référant au pacte de sécurité parrainé par les États-Unis et conclu entre Israël et l’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah. Selon cet accord, le passage de Rafah ne rouvrira pas tant que le contingent d’« observateurs » de l’Union européenne - qui a quitté la frontière après la prise de pouvoir du Hamas - ne revient pas à son poste.
Mais depuis l’éviction de Moubarak, le 11 février, et après que le Conseil suprême des Forces armées d’Égypte (le SCAF) ait pris la direction du pouvoir exécutif sur les affaires de la nation, des signes montrent que la politique égyptienne vis-à-vis de Gaza - politique toujours extrêmement impopulaire dans une grande partie de l’opinion égyptienne - est sur le point de se modifier.
« Il est choquant que la politique étrangère de l’Égypte se caractérise par... des graves entraves aux règles fondamentales du droit international, comme c’est le cas avec sa position vis-à-vis du siège de la bande de Gaza » écrit Nabil al-Arabi, nouveau ministre des Affaires étrangères nommé par le SCAF, dans l’édition du 19 février du quotidien indépendant Al-Shorouk, le lendemain même de sa nomination.
Arabi reconnait que le blocus, qui dure depuis cinq ans, « enfreint les règles du droit humanitaire international » qui, poursuit-il, « interdit le siège de civils, même en temps de guerre ».
Notamment le 29 mars, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a annoncé que l’Égypte envisageait de « réexaminer le passage de Rafah afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour arriver à plus de commodités et alléger les souffrances des habitants de la bande de Gaza ».
Les déclarations du ministère se sont trouvées mises à l’épreuve à la fin du mois dernier quand un groupe de militants égyptiens a tenté d’entrer dans la bande de Gaza, via Rafah, avec dix tonnes de ciment. Les militants ont campé sur le passage pendant une semaine, attendant l’autorisation du Caire d’entrer sur le territoire palestinien, une autorisation qui n’est jamais venue.
« Finalement, ce sont les autorités égyptiennes qui nous ont interdit d’acheminer le ciment à Gaza » dit à IPS l’un des militants, Tamer Azzam, 37 ans. « Ceci confirme que la politique sioniste de l’ère Moubarak, vis-à-vis de la bande de Gaza, reste intacte ».
Pour Fahmi, professeur de science politique mais qui est aussi le directeur du bureau d’Israël au Centre d’études sur le Moyen-Orient, basé au Caire, le ministère des Affaires étrangères d’Égypte « en est encore au stade de l’étude des moyens de rouvrir le passage de Rafah ». Il note cependant que « de tels changements majeurs dans la politique étrangère vont prendre du temps ».
« Sous Moubarak, la politique étrangère allait à l’opposé de l’opinion publique », explique Fahmi. « Mais dans l’Égypte du post-Moubarak, il faut s’attendre à ce que la position officielle du Caire s’aligne progressivement sur la volonté populaire, car le gouvernement est libéré aujourd’hui des contraintes bureaucratiques et de "sécurité" qui caractérisaient l’ancien régime en raison de ses liens étroits avec les États-Unis et Israël. »
Et d’ajouter que « Gaza sera la mise à l’épreuve de la capacité et de la volonté du nouveau gouvernement égyptien de traduire la volonté du peuple dans la politique officielle ».
Un signe de cette évolution graduelle, note Fahmi, c’est qu’après le départ de Moubarak, le dossier Gaza a été officiellement transféré des services de Renseignements égyptiens au ministère des Affaires étrangères.
«  Ce qui veut dire que la bande de Gaza est passée de la question sécuritaire sous Moubarak, à une question strictement politique » dit-il. « Et en tant que tel, le dossier Gaza - si nous voulons mettre en place une véritable démocratie - doit finalement venir refléter la volonté du peuple égyptien, lequel, massivement, veut voir le siège prendre fin et le passage de Rafah rouvrir. »
Le gouvernement provisoire égyptien semble également plus ouvert vis-à-vis du Hamas que son prédécesseur. Fin mars, des officiels du Hamas se sont rendus au Caire où ils ont tenu leur première rencontre officielle avec des membres du SCAF.
Suite à cette rencontre, qui s’est tenue à huis clos, avec Arabi, le ministre des Affaires étrangères du Hamas, Mahmoud al-Zahar, a déclaré à la presse que son homologue égyptien l’avait informé qu’il y aurait bientôt un « changement dans la politique » concernant le passage frontalier de Rafah. Al-Zahar a poursuivi en évoquant « un nouvel esprit positif et un changement évident dans la politique » depuis le départ de Moubarak.
Sous Moubarak, l’Égypte adoptait une position dure vis-à-vis du Hamas, qui est une ramification des Frères musulmans d’Égypte (eux-mêmes déclarés illégaux sous Moubarak). Dans le même temps, l’Égypte s’était alliée étroitement avec le rival du Hamas, basé en Cisjordanie, le Fatah.
« Le régime de Moubarak avait pris une ligne dure à l’égard du Hamas, tout en étant très amical avec le Fatah, un fidèle des États-Unis » dit Fahmi. « Après la révolution, en revanche, on peut s’attendre à ce que l’Égypte montre plus d’impartialité entre les deux factions palestiniennes ».
Le Caire prévoit de recevoir Khaled Meshaal, chef du bureau politique du Hamas, qui est basé à Damas. Meshaal a quitté le Caire il y a plus d’un an, en disant que ni lui ni aucun autre dirigeant du Hamas ne reviendront en Égypte aussi longtemps que Moubarak tiendra les rênes du pouvoir.
Le Caire, le 11 avril 2011 - Inter Press Service - traduction : JPP
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Reconnaître la Palestine ?

lundi 18 avril 2011 - 05h:51
Ali Abunimah - Al Jazeera
Les efforts de l’Autorité palestinienne poussant à la création d’un État ne sont qu’une farce parfaitement mise au point.
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Compte tenu des précédents historiques au Liban et en Syrie, la déclaration de l’État palestinien faite par l’Autorité palestinienne n’aura que peu d’effet malgré ce qu’en peut dire le premier ministre, Salam Fayyad [GALLO/GETTY]
Que faire si la campagne interminable que vous avez menée pour la création d’un État palestinien indépendant sur les miettes de la Palestine historique connue sous le nom de Cisjordanie et Bande de Gaza, a totalement échoué ?
Apparemment, si vous êtes l’Autorité palestinienne (AP) sponsorisée par l’Occident à Ramallah sous occupation israélienne, vous faites semblant d’avoir un État palestinien quand même et vous embarquez le plus grand nombre possible de pays dans cette mascarade.
Il semble que ce soit essentiellement la stratégie de l’AP pour faire admettre « l’État de Palestine » à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.
L’AP insiste beaucoup auprès des pays pour qu’ils appuient cette initiative et ces derniers mois, plusieurs Etats, notamment en Amérique latine, ont pleinement reconnu l’Autorité de Ramallah sur le plan diplomatique. D’après le New York Times, certains diplomates ont déclaré que si la proposition est présentée à l’Assemblée générale des Nations unies, elle sera probablement. adoptée.
Un « État » fantaisiste
L’effort de l’AP pour faire reconnaître un État palestinien est le volet diplomatique des efforts dont il a été fait grand cas pour le « renforcement des institutions » et le « développement économique », censés créer l’infrastructure du futur État.
Mais le programme de renforcement des institutions n’est qu’un leurre , gonflé à coups de relations publiques et d’articles favorables dans les médias.
En fait, les principales « institutions » édifiées par l’AP sont les appareils de l’État policier et des milices, utilisés pour réprimer l’opposition politique à l’AP ainsi que toute forme de résistance à l’occupation israélienne. Entre-temps, l’économie cisjordanienne et l’AP elle-même restent totalement tributaires de l’aide étrangère.
La reconnaissance par l’ONU d’un État palestinien bidon n’aurait pas plus de sens que cette fantaisie du « renforcement des institutions » et elle pourrait refouler les Palestiniens encore plus loin d’une véritable libération et autodétermination.
Des responsables de l’AP basée à Ramallah expliquent que la stratégie de reconnaissance par l’ONU serait le moyen de faire porter la pression internationale sur Israël.
« Cette reconnaissance créerait une pression politique et juridique sur Israël l’incitant à retirer ses troupes des terres d’un autre État reconnu dans les frontières [ de 1967] », a déclaré aux journalistes en janvier , Riyad al-Malki, « ministre des affaires étrangères » de Ramallah.
De même, Nabil Shaath, important officiel du Fatah, a expliqué au New York Times que si l’État palestinien était reconnu par les Nations unies « Israël serait alors en violation quotidienne des droits d’un autre État membre ce qui lui vaudrait des conséquence diplomatiques et légales pénibles.
Mais est-il possible que quiconque a vu comment la « communauté internationale » fonctionne par rapport à Israël, ajoute foi à ces anticipations chimériques ?
Le Liban est membre des Nations unies depuis 1945 et pourtant cela n’a pas empêché Israël d’occuper le sud du Liban de 1978 à 2000. L’occupation israélienne du Liban s’est terminée non pas sous la pression internationale, mais uniquement parce que la résistance libanaise a fait partir Israël et les milices qui collaboraient avec lui.
Depuis le bombardement massif du Liban en 2006, Israël a violé la souveraineté du Liban des milliers de fois - selon les Nations unies elles-mêmes. Mais ses constants survols de l’espace aérien libanais ainsi que ses enlèvements de citoyens libanais, parmi d’autres violations, n’ont jamais eu pour « conséquences diplomatiques et juridiques » d’enjoindre Israël à rendre des comptes.
De même, depuis 1967 Israël occupe le plateau du Golan qui appartient à la Syrie (elle aussi membre des Nations unies depuis 1945). Il n’y a pratiquement pas eu de résistance armée sur le plateau du Golan ni de pressions internationales pour inciter Israël à se retirer ou pour obtenir le retour des réfugiés syriens chez eux.
Même après qu’Israël ait illégalement annexé le territoire en 1981 - mesure condamnée par le Conseil de sécurité de l’ONU - le silence de la communauté internationale lui a permis de poursuivre la colonisation du plateau du Golan.
En quoi la situation serait-elle différente dans le cas de « l’État de Palestine » ?
Victoire sur « papier »
Chercher à obtenir la reconnaissance diplomatique d’un État palestinien imaginaire sur une fraction de la Palestine historique est l’effort désespéré d’un leadership palestinien qui n’a plus d’options, qui a perdu sa légitimité, et qui est devenu un sérieux obstacle pour le recouvrement de leurs droits par les Palestiniens.
S’appuyer fortement sur les cercles diplomatiques et la bonne volonté de la « communauté internationale » est une stratégie qui a été testée auparavant sans produire de résultats. Rappelons qu’en 2004, l’AP a fait des efforts énormes pour obtenir un avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) de LaHaye selon lequel le mur d’Apartheid israélien en Cisjordanie est illégal et doit être démantelé.
Mis à part cet avis, l’AP n’a absolument aucun plan pour amener les Palestiniens et leurs alliés à faire pression à l’échelle mondiale pour que cette décision soit mise en application. Cette victoire sur le papier n’a rien changé sur le terrain.
En fait, alors que les diplomates et les négociateurs étaient occupés à LaHaye, le leadership essayait d’empêcher la société civile palestinienne en Cisjordanie et à Jérusalem de s’organiser autour de la question et d’attirer l’attention sur l’avis de la CIG, presque certainement sous la pression d’Israël et des USA.
Le gouvernement d’une « Palestine indépendante » toujours sous occupation israélienne et tributaire de l’aide des USA et de l’Union européenne, serait-il capable de résister à des pressions similaires à l’avenir ? La conduite adoptée par l’AP jusqu’ici n’incite guère à l’optimisme.
Malgré cela, l’avis de la CIG a eu un effet mobilisateur important. Toutefois, la mobilisation n’est venue de l’AP ni de l’ancienne Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Devant l’inaction des gouvernements mondiaux à mettre à exécution l’avis de la CIG, la société civile palestinienne a de son côté lancé l’appel palestinien de 2005 pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS).
Cette campagne a pour but d’isoler Israël et de l’amener à respecter les droits des Palestiniens ainsi que le droit international au moyen de boycotts populaires similaires à ceux qui ont contribué à mettre fin à l’Apartheid en Afrique du Sud.
Plutôt que de faire de « l’État » un fétiche, la campagne BDS se concentre sur les droits et les réalités : elle lance un appel pour la fin de l’occupation et de la colonisation israéliennes de toutes les terres arabes conquises en 1967, pour la pleine égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël et le respect ainsi que la mise en application des droits des réfugiés palestiniens. Ces demandes sont pleinement compatibles avec la déclaration universelle des droits de l’homme et le droit international.
Loin d’appuyer cette campagne l’AP, en fait, a essayé de la détourner et de la saborder en appelant à un boycott mou des produits des colonies israéliennes tout en promouvant activement le commerce avec Israël en contradiction avec l’appel BDS.
Résurrection des bantoustans
Beaucoup ont comparé avec raison « l’État » palestinien envisagé par l’AP et ses promoteurs aux « bantoustans » de l’Afrique du sud de l’apartheid.
Les bantoustans étaient nominalement des états indépendants établis par le régime d’apartheid pour accorder la « citoyenneté » aux Noirs afin de faire pièce à leur demande d’une véritable égalité.
Les gouvernements mondiaux ne sont pas tombés dans le piège et ont refusé de reconnaître les bantoustans parce qu’ils comprenaient que leur reconnaissance diplomatique ferait reculer la fin de l’Apartheid an Afrique du Sud.
Ce n’est pas par coïncidence que le seul pays à avoir des relations importantes avec les bantoustans - leur permettant d’ouvrir des missions diplomatiques et accueillant fréquemment leurs dirigeants- a été Israël. Israël considérait les bantoustans comme un modèle pour la gestion des Palestiniens.
Reconnaître un « État » palestinien sous occupation israélienne renforcerait et perpétuerait certainement les privilèges et la positions des officiels non élus de l’AP qui ne font rien pour changer la situation ni pour restaurer les droits de millions de Palestiniens, pas simplement dans les territoires occupés pendant la guerre de juin 1967, mais également en Israël et dans la Diaspora.
Loin d’accroître la pression internationale sur Israël, cette reconnaissance permettrait même aux états qui ont totalement manqué à leurs devoirs en ne tenant pas Israël responsable devant le droit international, de se laver les mains de la question palestinienne, en alléguant « nous avons reconnu la Palestine, qu’est-ce que vous voulez de plus ? ».
Les Palestiniens et leurs alliés ne devraient pas se laisser distraire par ce théâtre international de l’absurde. Ils devraient s’attacher à élargir et à approfondir les campagnes BDS afin de mettre fin à l’Apartheid israélien où qu’il existe et une fois pour toutes.
(JPG) * Ali Abunimah est l’auteur de One Country, A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse. Il a contribué à The Goldstone Report : The Legacy of the Landmark Investigation of the Gaza Conflict. Il est le cofondateur de la publication en ligne The Electronic Intifada et consultant politique auprès de Al-Shabaka, The Palestinian Policy Network.
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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