mercredi 9 novembre 2011

Le Hezbollah et les drones du régime sioniste

09 Novembre 2011
IRIB- Un quotidien libanais a fait part de la capacité du Hezbollah libanais à perturber les transmissions ou à détruire les drones du régime sioniste. Selon Press TV, le quotidien "Daily Start" a écrit, dans son rapport de mercredi, que le Hezbollah libanais a réussi à trouver le moyen de perturber la transmission des données entre les drones du régime sioniste et leur centre de contrôle, ainsi que de s'infiltrer, dans leur système de contrôle. Sans doute, les capacités du Hezbollah libanais, dans les guerres électroniques, ont, fortement, augmenté, ces derniers décennies. Le régime sioniste se sert, depuis 1982, de drones, pour des missions de reconnaissance, dans le Sud du Liban.
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Mossad : assassinat de 290 Palestiniens

09 Novembre 2011
IRIB- L’ancien chef du service de renseignement du régime sioniste, le Mossad, a reconnu avoir assassiné 290 Palestiniens, à Gaza. Selon Farsnews, citant les médias du régime sioniste, un tribunal israélien a émis l’autorisation de la diffusion de certaines parties des aveux de Meir Dagan, concernant l’assassinat d’un touriste britannique, par un officier israélien. L’officier israélien en question a assassiné, en 1997, un touriste britannique et lors de ses interrogatoires, il a déclaré qu’après avoir servi dans l’unité chargée d'exécuter des assassinats, appelée «Rimon», il souffre de troubles mentaux, sous l'impulsion desquels il a commis cet assassinat. Pour cette raison, le tribunal l’a condamné à 20 ans de prison. Dagan avoue qu’à son entrée, à Gaza, 300 personnes se trouvaient sur la liste des individus à abattre et qu’il a réussi à en assassiner 290, ce dont il est fier. Trois ans plus tard, quand il quittait cette région, il restait, seulement, 10 personnes, sur la liste, à éliminer. 

Palestine-ONU : Londres s'abstiendra

09 Novembre 2011
IRIB- La Grande-Bretagne a annoncé, mercredi, qu'elle s'abstiendrait, lors de tout vote, au Conseil de sécurité, sur une demande d'adhésion, à part entière, de la Palestine aux Nations unies. "Comme la France et après des consultations avec nos partenaires européens, le Royaume-Uni s'abstiendra, lors de tout vote sur une adhésion pleine et entière de la Palestine, à l'Organisation des Nations unies", a déclaré, aux Communes l,e secrétaire au Foreign Office, William Hague. 
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Nouveau scénario élaboré par les Etats-Unis et Israël contre les activités nucléaires iraniennes

09 Novembre 2011
IRIB- La nouvelle campagne orchestrée par les Etats-Unis et Israël contre les activités nucléaires iraniennes, à vocation pacifique, s’appuie sur de faux documents et elle est confrontée à la vive opposition de certains pays. Selon l'IRNA, en allusion à l'opposition de pays membres du Mouvement des Non-alignés, de la Russie et d'autres pays au nouveau rapport du Directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, le Mouvement des Non-alignés l'a considéré comme un nouveau scénario conçu par Washington et Tel-Aviv qui n'a aucune crédibilité, ni valeur juridique. Les autorités américaines tentent de monter le monde contre l'Iran, dans l’objectif d'exercer davantage de pressions sur le pays, mais la République islamique d'Iran saura faire face à n'importe quelle pression.
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Uri Avnery entre dictature internationale US et exécutions extra-judiciaires israéliennes

Le journaliste et homme politique israélien Uri Avnery se définit comme « post-sioniste ». Il a fondé le Bloc de la Paix (Gush Shalom) et milite pour la « solution à deux États ». Dans une longue tribune libre, largement reproduite dans la presse de gauche dans le monde, il vient de soutenir l’intervention de l’OTAN en Libye et s’affirme comme partisan du nouveau dispositif militaire états-uno-israélien au Proche-Orient. Le philosophe Domenico Losurdo lui répond.
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Icône de la gauche radicale israélienne, Uri Avnery voudrait à la fois sauver le projet sioniste et limiter les souffrances des Palestiniens. En définitive, il soutient la colonisation de la Libye pouvu qu’elle ait un alibi humanitaire.
Tout en prenant mollement quelques distances, Il Manifesto du 2 novembre consacre l’entière page 9 à un article de Uri Avnery . Le sur-titre et titre synthétisent bien le contenu :
"« Non » à l’intervention US au Vietnam, en Afghanistan et en Irak, mais « oui » à celle de l’Alliance atlantique au Kosovo et en Libye.
Moi je dis : « OTAN bénie »
".
Je ne veux pas intervenir à propos d’arguments sur lesquels je me suis déjà arrêté à maintes occasions. Cela ne vaut pas la peine de polémiquer avec un « démocrate » qui, légitimant même la guerre contre la Yougoslavie (mise en acte en dehors de tout mandat ONU), se prononce de fait pour la dictature internationale des USA et de l’OTAN. Et à peine est-ce le cas de relever que parmi les interventions humanitaires considérées comme légitimes, l’auteur de l’article ne prend pas en considération celle qui, avec la même logique humanitaire, pourrait être revendiquée contre Israël, responsable de l’interminable martyre infligé au peuple palestinien. Mais, quoi qu’il en soit, on ne peut pas passer sous silence une perle d’Uri Avnery. Il écrit : « Je suis opposé à la peine de mort dans toutes ses formes. Les exécutions, au Texas comme en Chine, me répugnent ». Dommage qu’on ne parle pas des exécutions extra-judiciaires dont se rendent responsables tous les jours les États-Unis et Israël et qui depuis des années ciblent, de façon particulière, les Palestiniens vaguement suspectés d’être des « terroristes » ou en tous cas de vouloir résister à l’occupation. « La peine de mort sous toutes ses formes » est taxée de « répugnante » : oui, sous toutes ses formes, exceptée la plus odieuse, celle prescrite en dehors de tout tribunal et de tout procès et qui comporte souvent des « dommages collatéraux » et emporte la vie même des parents et des amis (femmes et enfants compris) des condamnés à mort sans procès.
Traduction
Marie-Ange PatrizioLien 

Rapport de l’AIEA sur l’Iran : Les « preuves » sont périmées !

9 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Avant même sa sortie, le rapport de l’AIEA sur les activités nucléaires iraniennes a servi de tremplin à la propagande mondiale des va-t-en guerre. Sa publication hier a pourtant révélé l’absence de tout élément de preuve contre l’Iran.
Toutes les affirmations ne reposent en effet que sur une seule phrase du rapport, au paragraphe 53 : « L’agence a de sérieuses inquiétudes sur de possibles dimensions militaires du programme nucléaire iranien »  ; et sur ses annexes contenant de nombreuses accusations fournies principalement par les services britanniques, américains et français, et que l’agence n’a pas pu évaluer en détail. D’autre part, ces éléments d’accusation ne comportent aucune date !
Préparant l’opinion à la guerre, les médias omettent de rapporter la suite du paragraphe 53 : « Après évaluation attentive et critique de la très grande somme d’informations disponibles, l’Agence les trouve crédibles dans leur ensemble. Elle indiquent que l’Iran a mené des activités servant au développement d’un dispositif explosif de type nucléaire. Les informations indiquent aussi qu’avant fin 2003, ces activités ont eu lieu sous un programme structuré, et que certaines de ces activités pourraient encore se poursuivre. »
Qu’est-ce à dire ?? Dans leur évaluation officielle (NIE) de 2007, les services de renseignement américains concluaient que l’Iran avait eu un programme nucléaire militaire, mais qu’elle l’avait arrêté en 2003. Et le NIE de 2011, étouffé par Obama comme le fit Cheney avec les versions précédentes, maintient cette affirmation, selon les sources de l’EIR à Washington et du journaliste Seymour Hersh dans le New Yorker. Tous les éléments contenus dans les annexes du nouveaux rapport de l’AIEA et présentés dans la presse comme des preuves fraîches, datent en réalité d’avant 2003 !
La seule affirmation concernant 2011 est que « des activités pourraient encore se poursuivre »... ça fait un peu court quand même pour déclencher une escalade nucléaire mondiale, non ? Et pourtant...
Propagande anglo-américaine Dès que le rapport de l’AIEA a été remis aux Etats-membres de l’agence hier après-midi, il a été publié sur le site de l’Institute for Science and International Security (ISIS), un organe de désinformation stratégique tenu par le propagandiste David Albright, ancien employé de l’AIEA en Irak dont les méthodes ont été dénoncées par le célèbre inspecteur en armement de l’ONU Scott Ritter. L’ISIS est financée par la fine fleur de la finance anglophile américaine – les fondations Ford, Rockefeller, Smith-Richardson, etc.. Revêtu de son costume d’expert, Albright a été le premier a être interrogé hier par les agences de presse pour dire que l’Iran est une menace pour le monde.
Ce que personne ne vous expliquera
L’Agence internationale à l’énergie atomique exerce une étroite surveillance sur le programme iranien d’enrichissement de l’uranium, y compris par des dispositifs vidéo, afin de s’assurer qu’aucun matériau n’est détourné à d’autres usages que le nucléaire civil. Et lorsque l’on vous affirme que l’Iran possède suffisamment d’uranium enrichi pour quatre bombes atomiques, l’on devrait en fait vous dire qu’elle a suffisamment d’uranium enrichi à 20%, à condition qu’il soit détourné puis enrichi à 90% (le minimum pour l’usage militaire) dans des installations qui n’existent pas.
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Raid Israélien sur le Sud de la Bande de Gaza

Ecrit par Pierre Tiercin   
10.11.11
Les jets israéliens ont lancé un nouveau raid sur Gaza ce mercredi matin, blessant un homme et détruisant plusieurs serres.
Image
Un agriculteur israélien s'occupe de son exploitation de melons sous serre à Beit Lahiya dans la Bande de Gaza
L'armée de l'air israélienne a tiré deux missiles au nord de Khan Yunis, touchant plusieurs serres, blessant un homme et coupant le courant dans une grande partie de la ville.
Les serres sont des installations vitales dans la Bande de Gaza. La forte densité de population et les "zones tampons" imposées par Israël réduisent la taille des zones agricoles. Les techniques de culture intensives sous serre sont alors l'un des moteurs de l'agriculture gazaouite.
Un porte-parole de l'armée israélienne a expliqué que ce raid était la réponse à une roquette tirée mardi soir vers Ascalon, laquelle s'était écrasée en terrain vierge et n'avait pas fait de victimes.
"Nous avons ciblé un site utilisé pour des activités terroristes", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Lundi, les forces israéliennes avaient déjà blessé trois hommes près du mur de sécurité. Ce weekend, un fermier avait également été blessé dimanche matin, alors qu'un autre raid avait déjà fait un mort et deux blessés samedi soir.
Le Jihad Islamique, qui avait mis en garde contre une rupture de la trêve et la reprise des affrontements par les deux parties, a averti Israël qu'une attitude provocante risquait de les amener à reprendre le conflit, sans toutefois appeler les factions à se déployer à nouveau. 
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Une famille palestinienne accusée d'avoir "pénétré" dans sa propre propriété

Bethléem - 9 novembre 2011
Par Saed Bannoura
Un agriculteur palestinien, sa femme et sa sœur ont été détenus lundi 7 novembre et accusés d'avoir pénétré sur leur propre terre, alors que le fermier en a les titres de propriété, et qu'elle appartient à sa famille depuis des générations. Jamal Jaber Asaad, 58 ans, récoltait ses olives sur l'oliveraie familiale à Artas, près de Bethléem, lorsque Nadia Matar (photo ci-contre), Israélienne née en Belgique et vivant dans la colonie illégale voisine de Neve Daniel, a appelé les forces israéliennes d'occupation. Matar a dit aux soldats qu'elle avait vu quelqu'un "pénétrer" sur sa terre. Matar est une des 1000 occupants de Neve Daniel, colonie créée en 1982 dans le bloc de colonies de Gush Etzion, au sud de Béthléem, sur des terres volées au village d'Artas.
Une famille palestinienne accusée d'avoir 'pénétré' dans sa propre propriété
Nadia Matar
Ce n'est pas la première fois que Matar essaie de provoquer des incidents avec les Palestiniens du secteur. D'après Awad Abu Sabi, porte-parole du ministère palestinien de l'Agriculture, elle fait partie du groupe de colons qui a détruit des oliviers appartenant à la famille Asaad et a mis le feu à la maison de la famille Asaad lors d'un incident précédent.
Un rapport diffusé en octobre par le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que la violence des colons israéliens contre les Palestiniens est en hausse et que l'armée les ignore ou est complice de ces attaques.
Le rapport indique également que plus de 90% des plaintes portées par les Palestiniens auprès des forces israéliennes après avoir subi des attaques des colons sont ignorées ou rejetées.
Source : IMEMC
Traduction : MR pour ISM
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Gaza/Flottille: un eurodéputé parmi les détenus en "Israël"

09-11-2011
Un eurodéputé irlandais, qui faisait partie de la vingtaine de passagers des bateaux arraisonnés par la marine d’occupation israélienne alors qu'ils tentaient de briser le blocus israélien contre la bande de Gaza, était toujours détenu mercredi, a-t-on appris auprès du Parlement européen.
Il s'agit du député du Parti socialiste irlandais Paul Murphy, membre du groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE).
Le président du Parlement européen Jerzy Buzek a été informé de cette situation et "appelle les autorités israéliennes à libérer rapidement Paul Murphy et les autres ressortissants européens qui sont détenus avec lui", a précisé le porte-parole de M. Buzek, Robert Golanski.
Paul Murphy est détenu avec une vingtaine d'autres personnes qui ont refusé d'être expulsés immédiatement d' « Israël », car elles contestent le fait d'être traduits devant un juge israélien, a précisé un porte-parole du groupe de la GUE au Parlement européen, Gianfranco Battistini.
"Paul considère qu'il a été kidnappé en eaux internationales", a souligné M. Battistini. Mercredi, les députés du groupe ont écrit une lettre de protestation destinée aux ambassadeurs israéliens de leurs pays respectifs, a-t-il précisé.
Des commandos de la marine israélienne ont arraisonné vendredi après-midi le Saoirse (Liberté en gaélique) et le Tahrir (Libération en arabe), qui battaient pavillons irlandais et canadien. Les deux bateaux ont été escortés au port d'Ashdod, au sud de "Tel Aviv".
Six personnes qui étaient à bord de deux navires ont été relâchées vendredi dont deux membres d'équipage grecs, trois journalistes et un Palestinien originaires des territoires occupés en 1948.
Parmi les personnes détenues figurent 14 Irlandais et des ressortissants du Canada, du Royaume-Uni, d'Australie et des Etats-Unis.
Partis de Turquie, les deux navires qui transportaient des médicaments à destination de l'enclave palestinienne avaient reçu pour consigne de ne pas opposer de résistance à la marine d’occupation israélienne.
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Opérations martyres contre «Israël »

09-11-2011
30.000 jeunes palestiniens et syriens se sont prêts à effectuer des opérations martyres contre l’entité sioniste.
Selon l’agence de presse iranienne Fars News, ces jeunes ont adressé un message au gouvernement syrien, et lui ont demandé de leur permettre de se rendre dans les territoires palestiniens occupés et en particulier à Tel Aviv.
Ils ont dit avoir subi un entrainement intensif aux différents arts martiaux et à la guerre des milices et qu’ils sont disposés à faire face aux conditions les plus difficiles.
Ils ont précisé avoir été entrainés durant les mois derniers pour effectuer des opérations martyres.
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Netanyahu appelle à "arrêter la course de l'Iran vers l'arme nucléaire"

AFP | 09/11/2011
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé mercredi la communauté internationale à "arrêter la course de l'Iran vers l'arme nucléaire", après la publication du rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le programme de Téhéran.
"Ce rapport signifie que la communauté internationale doit parvenir à arrêter la course de l'Iran vers les armes nucléaires qui met en danger la paix du monde et du Moyen-Orient", a affirmé M. Netanyahu, cité dans un communiqué de son bureau et réagissant pour la première fois au document de l'AIEA.
"Le rapport de l'AIEA corrobore la position de la communauté internationale et d'Israël, selon laquelle l'Iran développe des armes nucléaires", a-t-il souligné.
L'AIEA a fait part de "sérieuses inquiétudes" concernant le programme nucléaire iranien, s'appuyant sur des informations "crédibles" selon lesquelles Téhéran a travaillé à la mise au point de l'arme atomique, d'après un rapport confidentiel que l'AFP a pu consulter mardi à Vienne.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait pour sa part déclaré à la radio publique mardi, peu avant la publication du rapport, qu'Israël "n'a pas encore décidé d'une opération militaire contre l'Iran".
Israël, considéré comme la seule puissance atomique dans la région, n'a jamais confirmé ou démenti disposer d'un arsenal nucléaire. 
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El-Aruri: Les 10 prisonnières palestiniennes seront bientôt libérées

[ 09/11/2011 - 14:59 ]
Gaza – CPI
Le dirigeant au Mouvement du Hamas , Salah el-Aruri a révélé que les 10 prisonnières palestiniennes seront bientôt libérées, indiquant que leurs  noms sont inclus dans la liste de la transaction « Fidélité des libérés», à l’encontre de la libération du soldat sioniste Gilad Shalit.
El-Aruri a déclaré mercredi au journal « Ressala » (message),  publié à Gaza, que la libération des 10 prisonnières palestiniennes sera au plus tard en deux semaines, soulignant que les pourparlers à propos de cette affaire sont presque terminés.
« Il y a des efforts égyptiens qui poussent dans le sens de la libération de toutes les prisonnières et pour assurer le succès de la première tranche de l'échange de prisonniers », a également souligné el-Aruri.
Notons que le premier groupe de la transaction comprend la libération de 450 prisonniers dont toutes les prisonnières en échange de Shalit.

Le ministre des prisonniers informe une délégation française sur leur situation

[ 09/11/2011 - 17:35 ]
Gaza - CPI
Le ministre des Prisonniers, Dr. Atallah Abou Sabeh a informé un groupe d’avocats français sur la situation des prisonniers palestiniens dans les geôles de l'occupation sioniste, lors d’une réunion tenue au ministère à Gaza, le mardi 8/11.
Dr. Atallah a examiné les phénomènes de la souffrance du peuple palestinien depuis le début du conflit, notamment ceux de la souffrance des prisonniers contre la torture, la privation, l'humiliation et la violation de l'administration pénitentiaire pour les droits les plus élémentaires des prisonniers palestiniens
« La torture dans les prisons israéliennes est continue et constante, c’est une sorte de mort lente, sous les conditions de la négligence médicale contre les patients », a insisté le ministre en mettant la délégation française au contact des violations très flagrantes du droit humain et international, perpétrées par les autorités et enquêteurs sionistes.
Il a affirmé que l'occupation détient des corps des martyrs dans ce qu’elle appelle des cimetières de numéros, et ne peuvent être libérés qu’après l’achèvement de la peine de leurs propriétaires, en plus le vol des membres d'organes de martyrs
Le ministre, a souligné, en effet,  au racisme de l'entité sioniste et ses violations perpétuelles au su et vue de la communauté internationale, indiquant que l’ennemi occupant israélien viole et ne reconnaît pas toutes les conventions internationales, notamment la quatrième Convention de Genève pour le droit de nos héros détenus.
En outre, Dr. Attallah Abou Sabeh a demandé à la délégation française qu’il est nécessaire que les hommes libres du monde entier, toutes les organisations des droits humains et juridiques doivent se mobiliser pour démasquer les violations de l'occupation, en particulier celles de la gestion de ses prisons, ainsi que de soulever des questions devant les tribunaux internationaux pour juger les criminels de guerre sionistes.

Haïfa : Construction de 1400 unités colonialistes

09/11/2011 - 18:35 ]
Nazareth - CPI
Le soi-disant "Comité national de l’habitat » sioniste  a approuvé, mardi soir, un nouvel plan colonialiste qui vise à construire environ 1.400 nouvelles unités sionistes, à l'entrée sud de Haïfa (dans les territoires occupés en 1948).
Le journal «Maariv» a rapporté que le Comité sioniste d’habitat a ratifié hier, sur un plan de «Modot d'Incolan", de construire environ 1400 nouveaux logements sur les terres d'une superficie de 228 dunums (un dunum égale un quart d’acre ou 0,1 hectare), est essentiellement propriétaire au ministère de la Terre "et le reste appartient à une propriété privée.
«Maariv» fait remarquer que 25% de la superficie du projet sera construite par de petites unités colonialistes, pour répondre à la grave pénurie dans le nombre d'appartements résidentiels», en plus qu’environ 21 dunums de l'espace seront utilisés pour les bâtiments et les institutions publiques.

Les colons brûlent des véhicules palestiniens à el-Khalil et écrivent des slogans racistes

09/11/2011 - 14:23 ]
Hébron - CPI
Les colons sionistes ont brûlé, mercredi matin, trois véhicules des citoyens dans la ville de Beit Amr, au nord d'Hébron (el-Khalil), en Cisjordanie occupée, et ont écrit des slogans anti-arabes et rejetant l'échange de prisonniers entre le Mouvement de résistance islamique de Hamas et l'entité sioniste.
Selon l’agence « Safa », le militant du Comité National pour la lutte contre le Mur de séparation raciste, Mohamed Awad a déclaré qu’un groupe de colons sont venus de la colonie"Beit Ain" installée illégalement  sur le territoire de la ville, et ont brûlé trois véhicules, le premier du type « Subaru » qui appartient au citoyen Haysse Hussein, le deuxième  du genre « Peugeot » détenue par Youssef Mohamed Hussein Brigat, alors que le troisième  était un « Toyota » appartenant au citoyen Suhail Zayed Mohammed Hussein.
Les colons ont écrit des graffitis racistes sur les maisons et rejetant le processus d’échange des prisonniers qui a inclus à la première phase la libération de 477 prisonniers, et bientôt sera la deuxième phase pour la libération de 550 prisonniers.

Bardawil : la date de la rencontre Mechaal-Abbas est liée à l'agenda

09/11/2011 - 13:02 ]
Gaza – CPI
Le dirigeant du Hamas, Dr. Salah el-Bardawil, a confirmé que la date de la rencontre Mechaal-Abbas n'a pas été fixée jusqu'à présent, tenant le mouvement du Fatah responsable de cela.
Dans des déclarations exclusives au Centre Palestinien d'Information (CPI), le mardi 8/11, el-Bardawil a affirmé : "Jusqu'à présent, la date de la rencontre bilatérale n'est pas déterminée", confirmant la nécessité de déterminer l'agenda de la rencontre avant qu'elle ne soit tenue afin qu'elle ne devienne pas une simple rencontre de plus.
La date de la rencontre n'est pas déterminée en raison de l'absence de l'agenda, soulignant que dans ce cas, le sérieux et la volonté sincère de réaliser la réconciliation sur les bases et les principes nationaux, toutes les choses deviendront faciles.
A propos de l'agenda proposé par le Hamas, el-Bardawil a déclaré que l'agenda est celui qui a été présenté par le chef du bureau politique du Hamas et compatibles aux cadres du mouvement, et se divise en deux aspects : premièrement, la mise en œuvre de l'accord de réconciliation des mécanismes de manière équilibrée et non pas la proposition de questions et l'absence d'autres.
Il a ajouté :"Deuxièmement, la révision de toutes les politiques dans la période précédante, en particulier le processus de paix, la coordination de sécurité et la situation détériorée dont souffre l'autorité; ainsi que l'achèvement du dossier de l'OLP pour refléter un état de partenariat".

Bardawil : la date de la rencontre Mechaal-Abbas est liée à l'agenda

09/11/2011 - 13:02 ]
Gaza – CPI
Le dirigeant du Hamas, Dr. Salah el-Bardawil, a confirmé que la date de la rencontre Mechaal-Abbas n'a pas été fixée jusqu'à présent, tenant le mouvement du Fatah responsable de cela.
Dans des déclarations exclusives au Centre Palestinien d'Information (CPI), le mardi 8/11, el-Bardawil a affirmé : "Jusqu'à présent, la date de la rencontre bilatérale n'est pas déterminée", confirmant la nécessité de déterminer l'agenda de la rencontre avant qu'elle ne soit tenue afin qu'elle ne devienne pas une simple rencontre de plus.
La date de la rencontre n'est pas déterminée en raison de l'absence de l'agenda, soulignant que dans ce cas, le sérieux et la volonté sincère de réaliser la réconciliation sur les bases et les principes nationaux, toutes les choses deviendront faciles.
A propos de l'agenda proposé par le Hamas, el-Bardawil a déclaré que l'agenda est celui qui a été présenté par le chef du bureau politique du Hamas et compatibles aux cadres du mouvement, et se divise en deux aspects : premièrement, la mise en œuvre de l'accord de réconciliation des mécanismes de manière équilibrée et non pas la proposition de questions et l'absence d'autres.
Il a ajouté :"Deuxièmement, la révision de toutes les politiques dans la période précédante, en particulier le processus de paix, la coordination de sécurité et la situation détériorée dont souffre l'autorité; ainsi que l'achèvement du dossier de l'OLP pour refléter un état de partenariat".

L'Iran menace Israël de "destruction" en cas d'attaque (chef militaire)

AFP | 09/11/2011
Le chef d'état-major adjoint des forces iraniennes, le général Massoud Jazayeri, a menacé mercredi Israël de "destruction" si ce pays attaquait ses installations nucléaires, ajoutant que la riposte iranienne "ne serait pas limitée au Proche-orient".
"Le centre (nucléaire israélien) de Dimona est le site le plus accessible que nous pouvons viser, et nous avons des capacités encore plus importantes. A la moindre action d'Israël (contre l'Iran), nous verrons sa destruction", a averti le général Jazayeri cité par la télévision iranienne en arabe Al-Alam.
Le président israélien Shimon Peres a averti dimanche que "la possibilité d'une attaque militaire contre l'Iran était plus proche qu'une option diplomatique" avant le rapport de l'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA) sur le programme nucléaire de l'Iran.
Ce rapport publié mardi et immédiatement rejeté en bloc par Téhéran fait état d'informations "crédibles" étayant les soupçons occidentaux quant à un caractère militaire du programme nucléaire iranien malgré les dénégations de la République islamique.
"Notre réponse à une attaque ne sera pas limitée au Proche-Orient, nous avons des plans prêts pour réagir", a également affirmé le général Jazayeri sans donner de précisions.
Les responsables militaires iraniens affirment régulièrement que l'Iran, qui considère que les Etats-Unis seraient coresponsables d'une éventuelle frappe israélienne, pourrait s'en prendre à des objectifs militaires américains s'il était attaqué par Israël.
Ils ont à plusieurs reprises souligné que les forces américaines au Moyen-Orient, et notamment dans le Golfe, étaient vulnérables à des frappes de missiles ou des forces navales rapides iraniennes. 
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Mustafa Barghouthi : « Nous allons demander à être membre de toutes les agences des Nations-Unies »

mercredi 9 novembre 2011 - 07h:24
Palestine-Monitor
« Il s’agit d’un grand succès pour le peuple palestinien et nous allons demander de devenir membre de toutes les agences des Nations-Unies ».
Le 31 octobre, les États membres de l’organisation culturelle des Nations-Unies (UNESCO) ont voté l’adhésion de la Palestine comme membre à part entière de l’organisation. Depuis 1974, la Palestine avait un statut d’observateur à l’UNESCO ; en 1988, l’OLP obtint le droit de participer aux débats et de diffuser l’information, mais sans être autorisée à voter les résolutions ou sur d’autres questions.
Aujourd’hui membre de l’UNESCO, la Palestine se trouve à égalité avec tous les autres États membres. Par ailleurs, l’admission à l’UNESCO ouvre automatiquement les portes à la Palestine des autres agences, dont l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle.
Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, a exhorté la Palestine à se refréner dans sa quête de reconnaissance comme État dans les différentes agences de l’ONU. Réagissant au retrait des USA et du Canada du financement de l’UNESCO suite à la promotion de la Palestine comme État membre, Moon a déclaré que la recherche de reconnaissance auprès d’autres agences ne « profiterait ni à la Palestine, ni à quiconque ».
Jusqu’à maintenant, on ne sait pas vraiment sur quel territoire l’OLP aura compétence vis-à-vis de l’UNESCO. Si l’Église de la Nativité à Bethléhem, en Zone A, a de fortes chances d’être inscrite comme site du Patrimoine mondial, il reste à voir si l’OLP aura la capacité de déclarer des sites en Zone C de la même manière. (Les Zones C étant sous plein contrôle militaire israélien).
La Palestine a été admise à l’UNESCO par une majorité écrasante : 107 OUI contre 14 NON et 52 abstentions, ce qui était plus que suffisant pour répondre à l’exigence d’une majorité des deux tiers. Alors que la candidature de l’OLP comme membre à part entière des Nations-Unies reste bloquée dans la bureaucratie, l’UNESCO est la première agence à reconnaître la Palestine en tant qu’État.
L’admission a été célébrée presque unanimement à travers toute la Palestine. Ahmed Yousef, vice-ministre des Affaires étrangères à Gaza, s’en est réjoui comme d’une « grande réussite » et a laissé entendre qu’elle reflétait un changement important dans la politique du monde, « (le vote) montre qu’Israël et l’Amérique ne dictent plus la politique au monde ».
(JPG) Pour le Dr Mustafa Barghouthi, secrétaire général de l’Initiative nationale palestinienne, « Il s’agit d’un grand succès pour le peuple palestinien et nous allons demander de devenir membre de toutes les agences des Nations-Unies ».
Poursuivant, le Dr Barghouthi dit, « C’est la meilleure action dans le processus diplomatique, de la non-violence, et c’est notre seule réponse à la liquidation par Israël du processus de paix ».
Les principales voix qui se sont opposées à l’admission de la Palestine sont les USA et Israël, ont décrié l’initiative de l’UNESCO.
Le représentant israélien à l’UNESCO, Nimrod Barkan, a critiqué le vote comme « une contrefaçon de l’idée de l’UNESCO ». Israël a annoncé qu’il continuera de construire ses colonies illégales et qu’il conservera les recettes fiscales palestiniennes en réponse au vote de l’UNESCO.
Le retrait des USA de son financement se fonde sur une loi du Congrès votée en 1991 en réponse à la Conférence de Madrid. Cette loi stipule : « Aucun financement autorisé à être voté dans le cadre de cette loi, ou de tout autre loi, ne sera disponible pour les Nations-Unies, ou tout autre agence spécialisée s’y rapportant, qui accorde à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) la même position que celle des États membres ».
Alors que la loi est protégée contre une renonciation présidentielle, Victoria Nuland, porte-parole du Département d’État US, affirme sans équivoque cette décision. « Le vote d’aujourd’hui des États membres de l’UNESCO admettant la Palestine comme membre est regrettable, prématuré, et mine notre objectif commun pour une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient ».
S’exprimant sur Democracy Now !, Phylllis Bennis, de l’Institut d’Études politiques déclare, « Il n’y a rien dans ce vote qui sape la possibilité d’un processus de paix de quelle que sorte que ce soit. Ce qu’il mine, c’est l’illusion, la fausse illusion, que le soi-disant processus de paix soutenu depuis 20 ans par les USA conduirait à la possibilité d’une solution juste, durable et permanente au conflit ».
Barghouthi souligne que le vote indique que la majorité dans le monde est pour les droits et l’indépendance des Palestiniens. « Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est de combiner résistance non violente sur le terrain et actions diplomatiques sur le plan international, et nous voyons que la Palestine tout entière va soutenir cela ».
5 novembre 2011 - Palestine Monitor - traduction : JPP
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De Balfour à Obama : une vision coloniale de la Palestine

mercredi 9 novembre 2011 - 07h:25
Roger Sheety - Palestine chronicle
Les nations qui se sont construites en dépouillant, emprisonnant et assassinant les populations d’origine ont deux problèmes avec l’Histoire :
1. Son horreur est difficile à justifier.
2. Sa brièveté sape la validité des arguments selon lesquels cette terre est "la nôtre".
Paul Woodward, American and Israeli Exceptionalism (WarInContext.org)
(JPG)
Répression menée par les troupes anglaises contre des manifestants palestiniens à l’époque de l’occupation britannique
L’expression "mandat britannique de Palestine" est si courante chez les experts occidentaux et sionistes de la Palestine qu’elle en paraît inoffensive et par conséquent on ne l’approfondit pas. De fait, si l’on se livre sur Internet à une recherche sur ce terme apparemment sans problème on trouve deux millions de résultats de qualité et d’utilité extrêmement variées.
En réalité, il n’y a jamais eu de "mandat britannique" de Palestine ; cela a été et demeure une pure construction coloniale européo-occidentale, une abstraction aux conséquences, elles, aussi concrètes que désastreuses. En réalité, le peuple palestinien n’a jamais accepté d’être occupé par des colons britanniques, il n’a jamais accepté de voir sa terre ancestrale partagée pour être donnée à d’autres européens et il n’a jamais demandé à être "civilisé" par un gouvernement impérial complètement ignorant de sa langue, de sa culture et de son histoire. On peut dire la même chose du "Mandat français" en Syrie et au Liban et du "Mandat britannique" en Irak.
Le terme "Mandat britannique" a eu son utilité, cependant. Il a permis aux historiens coloniaux et autres partisans de la colonisation de croire que la Palestine était en somme destinée à la partition, ce qui l’a "légalisée" et partant sanctifiée. Vous comprenez, la Société des Nations a donné mandat à l’Angleterre en 1922 et donc l’Angleterre, la nation plus grande de la terre, la plus éclairée et la plus progressiste a été obligée de remplir sa mission —c’est du moins l’argumentaire qui a servi de justification. Et qu’en était-il du peuple autochtone de la Palestine ? Comme l’a résumé Lord Balfour en 1917, leurs aspirations, leurs droits et leur existence même n’avaient que peu d’importance :
"Le sionisme, qu’il ait tort ou raison, qu’il soit mauvais ou bon, est enraciné dans une longue tradition, dans des besoins actuels et des espoirs d’avenir d’une importance infiniment supérieure aux désirs des 700 000 Arabes qui habitent aujourd’hui cette terre ancienne et aux préjudices qu’ils subiront."
Il importait peu que les Palestiniens soient encore majoritaires en 1948 en dépit des décennies de soutien britannique à l’immigration des Juifs d’Europe et de Russie. Et il n’importait pas davantage que les Palestiniens possèdent encore la plus grande partie de la terre de Palestine en dépit du demi-siècle d’efforts acharnés du Fond National Juif fondé en 1901, à Bâle en Suisse, pour acheter de la terre en Palestine et construire des colonies réservées exclusivement aux colons juifs. Dans la vision coloniale en général et dans l’idéologie sioniste en particulier, la "tradition ancestrale" mythologique qui va de soi ainsi que les élans de rhétorique grandiloquente ont toujours plus de valeur que les faits et la réalité.
On retrouve toujours la même vision coloniale/raciste dans la plupart des discours sur la Palestine en Occident. On y assume, par exemple, que seuls les Etats-Unis peuvent résoudre le "problème" de la Palestine. Il va de soi que seule la dernière superpuissance mondiale a la capacité de jouer le rôle d’arbitre et de médiateur impartial entre deux camps (soit disant) intransigeants. Pourquoi ? Parce que l’Amérique est exceptionnelle bien sûr, parce que l’Amérique est unique, une ville lumineuse dressée sur une colline, un modèle de démocratie —ou du moins c’est l’argumentaire utilisé. Peu importe que le gouvernement des Etats-Unis donne à Israël des milliards de dollars chaque année, lui fournisse les armes les plus avancées qu’on puisse se payer et couvre ses crimes répétés contre l’humanité par son soutien diplomatique et inconditionnel. Exactement comme dans les paroles de Balfour en 1917 les faits sont écartés au profit des discours incantatoires et magiques.
Mais comme pour le soi disant Mandat Britannique et l’exception américaine, le langage et le discours coloniaux sont étroitement liées à des actes injustes, immoraux et violents. Prenez par exemple le dernier projet d’Israël qui prévoit le nettoyage ethnique de 30 000 Bédouins palestiniens de leurs terres ancestrales du Naqab (Negev). Voilà comment un grand titre de la seconde édition de juin de Haaretz, un journal israélien influent qui fait partie des médias dominants, présente la chose : "Un projet visant à améliorer les conditions de vie des Bédouins habitant actuellement dans des villages non reconnus dont le manque d’infrastructures de base cause des problèmes environnementaux et autres."
Un projet de dépossession et de nettoyage ethnique devient donc une "promotion" et une "relocalisation" pour de meilleures conditions de vie dans un plus grand souci de l’environnement. Mais ce qui se cache entre les lignes, c’est que les Bédouins sont les propriétaires de la terre sur laquelle ils vivent, un titre de propriété antérieur à la création de l’état d’Israël, mais même ce fait essentiel est qualifié ici de simple "revendication". Nulle part dans l’article on ne trouve un mot sur ce que sont vraiment les Bédouins, à savoir une composante du peuple autochtone de Palestine.
Puisque les Bédouins ne sont pas des Palestiniens pour Haaretz ni pour aucun média dominant, mais seulement des "Arabes" on peut donc les relocaliser (c’est du nettoyage ethnique) là où l’état d’Israël le désire ; en d’autres termes, ils n’ont pas d’histoire, ni de lien avec la terre, ni de relation avec les autres Palestiniens en Palestine historique ou dans la Diaspora. Grâce à ce seul mot "Arabes", on fait disparaître toutes ces réalités.
Ce déni constant de l’identité palestinienne et de l’histoire des Bédouins fait en réalité écho à l’affirmation raciste de Golda Meir selon laquelle "le peuple palestinien n’existe pas" et à la manière tout aussi odieuse dont Balfour a décrit les Palestiniens en 1917 comme étant seulement "les habitants actuels du pays". De la même manière les Bédouins du Naqab sont arrachés à leur contexte historique et séparés des autres Palestiniens. D’ailleurs en quoi l’expulsion et la dépossession des Bédouins palestiniens est-elle différente de l’expulsion de la majorité des Palestiniens de Haïfa, Saint Jean d’Acres, Jaffa, Safed, Jérusalem ou Beer Sheva (pour ne prendre que quelques exemples) en 1948 ? La réponse est simple : il n’y a pas de différence.
En fait l’ombre de la Nakba, l’expulsion originelle de 1947-48, n’a jamais cessé de planer.
Ecoutez par exemple, Yosef Weitz, un des architectes du plan Dalet, réfléchir en 1941 à la manière de "se débarrasser" du peuple autochtone de Palestine et de s’approprier des pans significatifs du Liban et de la Syrie :
"La terre d’Israël n’est pas du tout petite, à condition d’en faire partir tous les Arabes et d’élargir un peu les frontières ; au nord il faudrait aller jusqu’à la Litani [rivière libanaise] et à l’est inclure le plateau du Golan.... et il faudrait transférer les Arabes au nord de la Syrie et en Irak" (Nur Masalha, Expulsion of the Palestinians, 134).
Notez bien que, comme pour Balfour, les peuples de Palestine, du Liban et de Syrie ne comptent pas dans l’esprit de Weitz ; ce ne sont pas des personnes, ce sont des objets qu’on peut mettre ici ou là selon les caprices des dirigeants sionistes. Notez aussi la manière cavalière dont Weitz envisage de dessiner les frontières de son futur état sans aucune considération pour les peuples de la région, comme un enfant qui dessine au hasard des lignes sur une feuille de papier.
Maintenant écoutez Tzipi Livni (une des personnes qui est derrière l’opération Cast Lead), une voix soi-disant modérée et progressiste de la scène politique israélienne ; en 2008, elle a fait un discours à des étudiants du supérieur sur ce qui pourrait arriver aux citoyens palestiniens d’Israël au cas où la solution de deux-états serait mise en place :
"Ma solution pour maintenir un état d’Israël juif et démocratique est de constituer deux états-nations avec certaines concessions et des lignes rouges claires... Et entre autres, je veux pouvoir dire aux Palestiniens qui habitent en Israël, ceux que nous appelons les Arabes israéliens* que "leur solution nationale se trouve ailleurs". (Jerusalem Post, FM takes heat over Israeli Arab remark, December 11, 2008).
Il s’est écoulé plus de 70 ans et la vision coloniale sioniste est toujours la même —les Palestiniens sont considérés comme de simples pions qui peuvent être déplacés comme on veut pour maintenir "l’état juif et démocratique d’Israël". Il n’est évidemment jamais venu à l’idée de Livni qu’il n’y a rien de démocratique ni de juif dans le nettoyage ethnique, tellement elle est imbibée de sa propre propagande. Elle est peut-être plus subtile que Weitz ou Balfour dans le choix des mots mais le racisme est toujours le même.
De fait, toute la narrative historique d’Israël est fondée sur des constructions mythiques coloniales de ce type ainsi que sur l’oblitération des faits historiques, les euphémismes, les dérobades, le déni catégorique de la réalité ; la Palestine était "une terre sans peuple pour un peuple sans terre", "Les Israéliens ont fait fleurir le désert", "Israël est la seule démocratie du Moyen Orient", "L’armée israélienne est l’armée la plus morale du monde", "Israël est une lumière pour les nations", "Nous avons des voisins dangereux", "Nous n’avons pas de partenaire pour la paix", "Les Arabes ne comprennent que la force", et j’en passe.
Lorsqu’on aborde le sujet des attaques quasi quotidiennes contre les Palestiniens, à la fois dans les Territoires Occupés et en Israël même, et du vol continuel des terres et de la culture palestiniennes, c’est le plus souvent à coups de tours de passe-passe linguistiques ou de mensonges flagrants comme d’ailleurs quand on traite de toutes les guerres israéliennes depuis la création de l’état. Cela nous rappelle la maxime célèbre de Tacite : "Ils pillent, ils assassinent et ils volent : voilà ce qu’ils appellent à tort l’Empire, et quand il ne reste qu’un désert, ils appellent ça la paix."
Les colonisateurs et les conquérants se servent toujours du langage comme arme contre les colonisés et les occupés. Dans la vision coloniale/impériale, le langage est le plus souvent utilisé par ceux qui détiennent le pouvoir pour manipuler, troubler, déshumaniser et dominer. C’est un outil qui permet de justifier les crimes passés et d’excuser les crimes futurs. Lorsque le peuple colonisateur est installé dans le pays conquis, le langage sert tout particulièrement à dénigrer et même effacer l’histoire et la culture de la population autochtone qu’on dépossède.
Comme l’a récemment écrit le professeur israélien de langue et d’éducation, Nurit Peled-Elhanan : "l’apartheid [israélien] n’est pas seulement un ensemble de lois racistes, c’est un état d’esprit façonné par l’éducation. Les enfants israéliens sont élevés depuis leur plus jeune âge dans l’idée que les citoyens "arabes" et les "Arabes" en général sont un problème qu’il faut résoudre, éliminer d’une manière ou d’une autre... L’éducation israélienne réussit à construire des murs mentaux qui sont bien plus épais que le mur de béton qu’on construit pour emprisonner la nation palestinienne et cacher son existence à nos yeux... [Les Israéliens] ne considèrent pas les Palestiniens comme des êtres humains comme eux, mais comme une espèce inférieure qui ne mérite pas d’avoir ce qu’ils ont" (Independent Online/Daily News, How racist laws imprison a nation, November 3, 2011).
Si les Juifs israéliens désirent sincèrement une paix juste et durable, ils feraient bien de commencer par renoncer une fois pour toutes à la pernicieuse mentalité coloniale dont ils sont imbibés ainsi qu’au langage d’illusoire suprématie qui l’accompagne et par apprendre à voir les Palestiniens comme des égaux à part entière, rien de plus rien de moins. De toutes façons il ne faut pas s’attendre à ce que les Palestiniens finissent par accepter d’être dépossédés, d’être victimes de nettoyage ethnique, d’être occupés et d’être traités comme des citoyens de deuxième classe dans leur propre pays ; non seulement cela serait injuste et immoral mais, comme cela équivaudrait à s’avouer vaincu, cela ne risque absolument pas d’arriver.
Note :
* Ces "Arabes israéliens" ont actuellement la nationalité israélienne
* Roger Sheety est écrivain et chercheur.
7 novembre 2011 - The Palestine Chronicle - On peut consulter l’original à :
http://www.palestinechronicle.com/v...
Traduction : Dominique Muselet
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l’Arabie Saoudite ouvre le nord de son espace aérien à Israël pour attaquer l’Iran

8 novembre 2011
 L’Arabie saoudite a procédé à des essais visant à retirer ses défenses anti-aériennes pour permettre aux avions israéliens de bombarder les installations nucléaires iraniennes,affirme le Times . Le quotidien britannique révèle que Riyad aurait accepté d’ouvrir un couloir aérien au nord du pays, ce qui permettrait à l’aviation israélienne de raccourcir son trajet jusqu’à l’Iran. Les quatre objectifs principaux pour un raid sur l’Iran seraient les installations d’enrichissement d’uranium à Natanz et Qom, le bâtiment de stockage de gaz à Ispahan et le réacteur à eau lourde d’Arak.
Ces objectifs se situent à 2.250 km d’Israël, c’est-à-dire la limite de ce que peuvent parcourir les bombardiers israéliens, même ravitaillés en vol. Passer par le couloir saoudien arrangerait donc fortement Israël.
«Les Saoudiens ont donné leur accord pour laisser passer les Israéliens d’un côté et ils regarderont de l’autre», a déclaré au Times une source américaine. «Tout ceci a été fait avec l’accord du Département d’Etat américain.»
Selon les informations du Times, cet accord est de notoriété publique en Arabie Saoudite. Le quotidien britannique explique que, malgré la tension entre les deux gouvernements, Arabie Saoudite et Israël partagent une haine mutuelle de Téhéran et une crainte commune des ambitions nucléaires de l’Iran. «Nous le savons tous. Nous allons les laisser [les Israéliens] passer et ne rien voir», explique une source saoudienne du Times.
Les officiels israéliens n’ont pas voulu commenter ces révélations du Times. Le quotidien a également interrogé Aharaon Zeevi Farkash,  chef du renseignement militaire israélien jusqu’en 2006. Ce dernier a déclaré: «Je sais que l’Arabie saoudite a encore plus peur du nucléaire iranien qu’Israël.»
Le 9 juin, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté une nouvelle résolution, la quatrième depuis 2006, pour tenter de convaincre l’Iran de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Ces sanctions n’auront «aucun effet», a assuré deux jours plus tard le président iranien . Le 11 juin, l Mahmoud Ahmadinejad a également fustigé le président américain pour sa «grave erreur» et assuré qu’Israël était«condamné».
source : wikistrike
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Israël : mutisme officiel après le rapport de l'AIEA sur l'Iran

AFP | 09/11/2011
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé mercredi de commenter le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui a évoqué une "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien. "Nous étudions le rapport", s'est contenté d'affirmer un responsable du bureau. M. Netanyahu a également donné comme instruction à ses ministres de refuser de donner des interviews, selon la radio militaire.
La commentatrice politique de la radio, Ilil Sharar, a justifié cette discrétion par la "crainte que toute déclaration ou initiative israéliennes suscitent des oppositions dans le monde et fassent le jeu de l'Iran".
Selon le Haaretz, Israël attend "de pouvoir évaluer la réponse du monde au rapport de l'AIEA et ne voudrait pas apparaître comme l'élément moteur de la communauté internationale" dans la campagne contre l'Iran.
Le rapport ne fait que "confirmer les renseignements recueillis par Israël ces dernières années et transmis aux autres pays", a estimé la radio publique israélienne, citant des "responsables". "Toute la question est de savoir si les pays occidentaux sur la base de ce rapport détaillé vont tenir leur engagement de ne pas permettre à l'Iran de se doter de l'arme nucléaire en imposant des sanctions beaucoup plus dures", a indiqué l'un de ces responsables.
Le président de la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement Shaoul Mofaz du parti d'opposition Kadima a, comme le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, prôné des "sanctions paralysantes contre l'Iran". "L'option militaire est la dernière possible et la pire, mais elle doit rester sur la table prête à l'usage".
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Bande de Gaza: raid aérien israélien

AFP | 09/11/2011
L'armée israélienne a mené dans la nuit de mardi à mercredi un raid aérien dans la bande de Gaza à la suite d'un tir de roquette vers le sud d'Israël, a annoncé un porte-parole militaire dans un communiqué.
"L'armée de l'air a visé un site servant à des activités terroristes dans le sud de la bande de Gaza, qui a été touché", a précisé le communiqué.
Cette attaque a été menée en réponse au tir d'une roquette de type Qassam tirée mardi soir vers le sud d'Israël, a ajouté le porte-parole.
Un fragile cessez-le feu est plus ou moins observé depuis la brusque flambée de violence qui a fait 13 morts, 12 combattants palestiniens et un civil israélien les 29 et 30 octobre. Les groupes armés palestiniens disent respecter cette trêve, négociée par l'Egypte, mais se réservent le droit de riposter à "toute agression israélienne". De son côté, Israël a promis de "faire payer cher" les tirs de roquettes contre son territoire.
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L'artillerie sioniste bombarde le nord de la Bande de Gaza

09/11/2011 - 11:09 ]
Gaza – CPI
Les chars de l'occupation sioniste ont bombardé, le mardi soir 8/11, le nord de la Bande de Gaza avec des obus d'artillerie, dans le cadre de l'escalade sioniste continue durant les jours de l'Aïd béni d'el-Adha.
Des sources locales ont rapporté au correspondant du CPI que les chars de l'occupation sioniste ont tiré plusieurs obus sur la zone d'el-Waha dans le nord de la Bande de Gaza, où de fortes explosions ont été entendues dans la région, sans blessés signalés.
Des sources de la presse hébreu avaient prétendu la chute d'une roquette palestinienne mardi soir dans le Néguev (territoires palestiniens occupés en 1948), sans signaler de blessés ou dommages.
Le journal sioniste, Haaretz, a indiqué sur son site Web qu'une obus de fabrication artisanale tiré depuis la Bande de Gaza, a frappé hier soir une zone vide dans le soi-disant "Conseil régional du Néguev" sans causer de blessés ni de dommages.

Israël : guerre interne pour éviter la guerre mondiale

4 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Comme le rapportent différents médias depuis quelques jours, Londres, Washington et Tel Aviv s’apprêteraient à lancer une attaque sur l’Iran. Mais en Israël, le combat fait rage entre idéologues fous au service de l’Empire financier britannique et de sa politique de guerre mondiale, et les factions plus réalistes au sein même des forces de sécurité.
Dans le Yediot Aharonot , premier quotidien du pays, Nahum Barnea a mis en garde : le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak ont décidé d’attaquer l’Iran contre l’avis des chefs du renseignement, de la sécurité et de l’armée. Ils tentent désormais de rallier la majorité du cabinet de sécurité au sein duquel il ne leur manquerait qu’une voix pour lancer l’offensive. De son côté Haaretz, le quotidien de la gauche israélienne, révèle que Barak veut cette attaque « aussi vite que possible ».
Selon Barnea et d’autres sources, les chefs du Mossad, du Shin bet et de Tsahal sont opposés à une telle attaque, tout comme leurs prédécesseurs. Mais tous trois sont beaucoup plus jeunes, moins expérimentés, et d’aucun s’interrogent s’ils seront capable de prévaloir sur Netanyahu comme l’ont fait leurs prédécesseurs.
Meir Dagan, chef du renseignement jusqu’en janvier 2011, et Yuval Diskin, chef de la sécurité intérieur jusqu’en mai 2011, qui s’opposent publiquement à la guerre contre l’Iran depuis longtemps, sont accusés d’être la source des fuites. Le quotidien Maariv a rapporté que Netanyahu a lancé une enquête et que face aux menaces de mise en examen, Dagan a rétorqué :  « Eh bien, qu’ils m’inculpent ».
Même Moshe Ya’alon, ancien chef d’Etat-major des forces de défense israéliennes et partisan de la ligne dure, tente de mettre un frein à la fuite en avant. Les ministres Dan Meridor (renseignement et énergie atomique) et Benny Begin (sans portefeuille) se sont également exprimé contre les frappes aériennes sur l’Iran.
Pour Reven pedatzur, journaliste défense de Haaretz , « si quelqu’un peut sauver Israël de la catastrophe c’est le commandant des forces aériennes » . Il doit dire « au Premier ministre et au ministre de la Défense qu’une attaque aérienne sur l’Iran n’atteindrait aucun de ses objectifs » . « Ce ne serait pas faire montre de défaitisme mais plutôt d’un sens de responsabilité suprême à une époque dans laquelle le processus décisionnel est dangereusement détraqué. Il n’y a que lui qui puisse empêcher la collision ». 
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LaRouche : une troisième guerre mondiale est évitable mais imminente

31 octobre 2011 (Nouvelle Solidarité) — S’adressant à ses collaborateurs du LPAC lors d’une réunion le 29 octobre, Lyndon LaRouche a fait part de ses discussions avec des diplomates et autres personnalités politiques de plusieurs pays, au sujet des menaces d’une nouvelle guerre mondiale se profilant à l’horizon. Nous présentons ici des extraits de ses propos.
« Nous avons maintenant, en provenance de cercles dirigeants en Allemagne et ailleurs, incluant de milieux assez puissants, des avertissement concernant l’imminence d’une troisième guerre mondiale. Il ne s’agit pas d’une prévision à long terme, mais d’une perspective plutôt à court terme. A quel point nous ne le savons pas. Nous nous dirigeons, de plus en plus rapidement, vers la probabilité de quelque chose ressemblant à une troisième guerre mondiale, la pire d’entre elles jusqu’ici. Nous ne pouvons dire ’oublions tout ceci, n’en parlons pas, ça n’arrivera pas’, ce que seuls les idiots et les lâches sont capables de dire. Le fait est que nous sommes déjà, si vous comprenez l’histoire le moindrement, à la veille d’une troisième guerre mondiale. (...) Ceci n’est pas encore certain, mais hautement probable. Et tout ce que vous faites doit inclure la probabilité d’un tel événement comme facteur-clé dans vos décisions publiques et personnelles. (...)
« Pour comprendre ceci vous devez revenir sur les deux dernières guerres mondiales, toutes deux atteignant leur paroxysme autour des événements dans les Balkans, la guerre des Balkans. La situation européenne était par conséquent centrée autour des Balkans. (...)
« Ce qui se prépare maintenant n’est pas une guerre dans les Balkans. Regardez la planète de manière un peu différente. Quelle est la différence entre la situation de la planète aujourd’hui et celle des deux dernières guerres ? (...) Le Moyen-Orient, qui est devenu et devient les nouveaux Balkans. Lorsque vous comprenez ceci, vous commencez à sentir ce qui se prépare. Regardez la Palestine, la Jordanie, les autres Etats arabes, regardez l’Afghanistan, et plus particulièrement le Pakistan, parce que le Pakistan fait partie des « nouveaux balkans », contrôlés par les britanniques.
« Vous avez, par conséquent, une poudrière pouvant déclencher une guerre généralisée, sur le continent [eurasiatique] mais également en Amérique. Ceci serait déclenché, en grande partie, par la crise financière et monétaire créant une situation impossible dans le monde entier, et plus particulièrement dans la région bordant les deux rives de l’Atlantique. (...)
« L’odeur se répandant dans le monde aujourd’hui est celle des Canons d’août, nous sommes dans un mois différent mais l’analogie avec les Canons d’août et les deux premières guerres mondiales est que ces guerres furent organisées par les britanniques, délibérément !
« Ceci amène un autre concept, essentiel pour comprendre ces choses : qu’est-ce que l’Empire britannique, et où se trouve l’imbécile qui ne croit pas qu’il y ait un Empire britannique ? Il n’existe rien d’autre qu’un Empire britannique ! Il contrôle l’Europe en ce moment, l’Europe centrale et l’Europe occidentale ; il contrôle l’Afrique, et essentiellement ce que l’on appelle le Moyen-Orient. Il affecte d’autres parties du monde. C’est un Empire ! C’est un quatrième Empire romain. Il n’y a aucune nation en Europe centrale et occidentale, elle font toutes partie du système de l’euro ! Placées sous la gouvernance de l’Empire, des colonies.
« C’est ce qui a été mis en place lorsque le Mur de Berlin est tombé. Les britanniques et le président français ont décrété le système de l’euro, et le président français a dit : ’Si vous ne l’acceptez pas nous vous ferons la guerre !’ En d’autres termes, le président français a menacé l’Allemagne si elle n’acceptait pas la mise en place d’un système européen, si elle n’abandonnait pas sa souveraineté avec les autres nations d’Europe centrale et occidentale. (...)
« Ce système commence aujourd’hui à s’effondrer et les britanniques activent les manettes pour créer une crise. Ils mettent deux porcs successifs à la Présidence des Etats-Unis, George W. Bush et le porc des porcs, Obama. La pire ordure jamais mise à la tête d’un gouvernement depuis Néron !
« Nous avons atteint le point de faillite absolue du système monétaire international, en particulier sur les deux rives de l’Atlantique. Ces nations sont en faillite, ce qui ne signifie pas que nous ne pouvons pas nous en sortir. Tout ce que nous avons à faire est de prendre l’appoche Glass-Steagall, et de l’appliquer des deux côtés de l’Atlantique, à commencer par les Etats-Unis. Tout ce que nous avons à faire, c’est de mettre ce système en redressement judiciaire, ce qui balaierait une grande partie de l’argent présent sur les comptes, mais je sais comment faire face à ce problème. C’est une opération élémentaire.
« Donc, si vous acceptez que l’on mette le système en redressement judiciaire, nous pouvons sortir de ce guêpier, et nous liquiderions en même temps tout ce qu’a représenté l’Empire britannique à l’échelle mondiale. »
Après avoir dressé ce panorama de la situation stratégique actuelle, LaRouche a apporté plus de précisions sur les mécanismes pouvant déclencher la guerre :
« Ce qui est arrivé avec l’opération en Libye pourrait nous avoir fait franchir le seuil. L’assassinat de Kadhafi et de son parti a mené le monde au bord de l’abime. (...) Nous avons toutefois un noeud autour de la Syrie. Le présent gouvernement de la Syrie représente le principal blocage contre une troisième guerre mondiale. Et la haine contre le gouvernement syrien reflète une intention des britanniques de déclencher une nouvelle guerre mondiale. Toute la région, depuis la Turquie jusqu’au Pakistan, à travers l’Afghanistan, est une région de guerre perpétuelle exactement comme l’étaient les Balkans en leur temps. »
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Attaque contre l’Iran : Netanyahu et Barak poussés par Londres

8 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – L’empire financier de la City s’effondre, toutes les possibilités de renflouement semblent épuisées et la propagande anti-iranienne prépare l’opinion à la guerre. Depuis les accords de Sykes-Picot et les prouesses de Lawrence d’arabie, l’Empire britannique a conservé la main haute sur l’Asie du Sud-Ouest au point d’en faire aujourd’hui de nouveaux Balkans servant de détonateur à une guerre mondiale.
En pleine mobilisation depuis deux semaines, au côté du Premier ministre Netanyahu, afin de rallier les forces de sécurité israéliennes au projet d’attaque contre l’Iran, le ministre de la défense Ehud Barak s’est soudainement rendu à Londres le 2 novembre. Il y a rencontré son homologue britannique Phillip Hammond et le chef du Conseil de sécurité national Sir Peter Ricketts, l’homme qui présida le Joint Intelligence Committee de Tony Blair lorsque ce dernier préparait la guerre en Irak et les preuves sur les armes de destructions massives de Saddam Hussein. Rappelons que le Conseil de sécurité national britannique vient de fusionner avec son homologue américain pour former le National Security Strategy Board (NSSB), tel que l’avait annoncé Barack Obama lors de sa visite à Buckingham Palace en mai dernier.
Le même jour, le Guardian de Londres et le Scotsman ont annoncé que l’armée britannique étudie le déploiement de navires et de sous-marins de la Royal Navy pour participer à une campagne aérienne et maritime contre l’Iran, en appui du dispositif militaire américain déjà déployé dans la région. Quelques jours avant la visite de Barak, c’est le chef d’état-major de l’armée britannique, le General Sir David Richards, qui s’est rendu en Israël, dans la cadre d’une coopération militaire retrouvée depuis deux ans, pour discuter d’une offensive contre l’Iran.
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Le général Hoar met en garde contre le risque de guerre ; les USA seront jugés responsables

8 novembre 2011
8 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Dans un entretien accordé hier à nos collègues du magazine EIR à Washington, le général Joseph Hoar, ancien commandant du CENTCOM qui passa 23 années de sa carrière au Moyen-Orient, a mis en garde contre le danger imminent d’une guerre dans le Golfe persique déclenchée par des frappes israéliennes sur l’Iran. Extraits.
« C’est vraiment effrayant. De ce que j’ai pu lire ce week-end, des articles que l’on m’a envoyé, tout le monde a désormais la même histoire : l’Iran c’est les méchants, ils cachent leurs bombes nucléaires en sous-sol, ils enrichissent de l’uranium et font des expériences avec des ogives nucléaires. Vous savez, c’est la même liste de personnages qui nous ont amené en Irak... Ceux-là mêmes qui ont engendré la guerre d’Irak reviennent ensemble pour provoquer une attaque israélienne, avec l’aide américaine, contre l’Iran. Tellement de choses ont été dites par de si nombreuses sources à Washington – en dehors du gouvernement fédéral – qui pensent que c’est la prochaine étape. »
Si les israéliens sont autorisés à frapper – et le général Hoar pense que le comportement d’Obama face à Netanyahu a conduit le Premier ministre israélien à croire qu’il peut faire ce qu’il veut – « que le gouvernement américain soit directement impliqué ou non, nous serons jugés responsables ; il y aura des avions américains, du matériel américain, des technologies américaines dans une frappe conduite par Israël. »
Avec l’hostilité des médias américains nourrissant la propagande néo-conservatrice et réduisant au silence les critiques israéliennes de la politique belliciste du gouvernement Netanyahu, le général Hoar met en garde : « j’ai bien peur que cela devienne un ’fait accompli’ avant que quiconque ai pu aborder la chose sérieusement dans ce pays ; que ça va arriver un matin, qu’on se réveillera en apprenant que les frappes ont eut lieu , que les iraniens s’en prennent aux cargos dans le Golfe, et que le fait que ce sont les israéliens qui l’ont provoqué passe à la trappe. »
A la question de stopper cette guerre y compris en obtenant l’éviction d’Obama pour mise en danger de la sécurité nationale (tel qu’y appelle Lyndon LaRouche), le général Hoar a répondu : « ce sera très difficile, mais c’est un grand manquement de la part des institutions américaines ainsi que de l’ensemble de l’opinion. »
Par ailleurs, le général Hoar a fait état du combat qu’il mène aux côtés de 22 autres généraux et amiraux pour bloquer la loi sur la Défense au Sénat qui accroîtrait les incarcérations des terroristes présumés, y compris des citoyens américains, sans jugement et sans protection constitutionnelle. A l’inverse du président et de ses conseillers juridiques, il affirme que chaque suspect a droit à un jugement en bonne et due forme.
Il a également rappelé comment l’Empire britannique et Winston Churchill avaient manipulé les Etats-Unis pour qu’ils fournissent les moyens de renverser le Shah d’Iran en 1952...
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QUATRIÈME COMMISSION: DES DÉLÉGATIONS DÉNONCENT L’IMPUNITÉ DONT JOUIT ISRAËL, EU ÉGARD À SES PRATIQUES ILLÉGALES DANS LES TERRITOIRES OCCUPÉS

08/11/2011
Elles réaffirment leur soutien à l’admission de la Palestine comme
État Membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies

La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a conclu ce matin son débat général, consacré aux « pratiques israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés », qui s’est déroulé sur deux séances.
Plusieurs délégations sont revenues sur le caractère illégal des pratiques israéliennes dans les territoires occupés, pratiques qui violent impunément les normes du droit international et les résolutions pertinentes des Nations Unies.  Dans ce contexte, elles ont estimé qu’il est « alarmant » et « injustifiable » que le peuple palestinien continue de subir la « brutale », « agressive » et « sauvage » occupation militaire qu’Israël lui impose sur son territoire, et qu’Israël et certains membres de la communauté internationale continuent de refuser aux Palestiniens l’exercice de leur droit à l’autodétermination et au retour, en ce qui concerne ceux vivant en situation de réfugiés.  Cette situation constitue une violation de toutes les normes internationales et un crime contre l’humanité, en même temps qu’elle pose une menace à la paix continuelle, à la sécurité internationale et à la stabilité de la région du Moyen-Orient, a souligné le représentant de l’Iran qui résumait les points de vue d’autres délégations.  L’impunité, dont continue de bénéficier Israël, porte atteinte à la crédibilité des Nations Unies en ce qu’elle favorise la répétition des violations des droits de l’homme des Palestiniens et des autres populations arabes vivant sous l’occupation israélienne, alimentant ainsi la frustration de ces peuples opprimés, a souligné le représentant de l’Algérie.
Dans ce contexte, la communauté internationale, dont les Nations Unies, doit honorer ses responsabilités politiques, morales et juridiques pour mettre un terme à l’occupation israélienne et aux violations des droits de l’homme du peuple palestinien, ont estimé la majorité des délégations prenant part au débat.  Il est évident qu’une solution durable à la question de Palestine exige une négociation sur les questions de fond, dont le gel de la colonisation, le statut final de Jérusalem-Est, la question des frontières et le retour des réfugiés, a souligné celle du Liban.
Plusieurs délégations ont par ailleurs réaffirmé leur appui à la demande d’adhésion de la Palestine à l’ONU en tant qu’État Membre à part entière.  Cette reconnaissance de l’État de Palestine permettrait au peuple palestinien de jouir de tous ses droits fondamentaux universellement reconnus, ont-elles estimé.  « C’est la volonté de la communauté internationale », a ajouté le représentant de Cuba, avant d’émettre l’espoir qu’aucun membre du Conseil de sécurité ne
s’opposera à cette volonté.  L’admission de la Palestine comme État Membre de plein droit ne doit pas se faire en fonction de l’issue des négociations entre Palestiniens et Israéliens, a souligné le représentant du Liban, car ce serait accorder un droit de véto sur l’avenir des Palestiniens à la puissance occupante.
La Quatrième Commission tiendra sa dernière séance plénière jeudi, le 10 novembre, à 10 heures, pour se prononcer sur tous les projets de textes sur lesquels ses délégations n’ont pas encore statué.

Rapport du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés (A/66/356, A/66/362, A/66/364, A/66/370, A/66/373et A/66/400)

Débat général
M. OSCAR LEÓN GONZÁLEZ (Cuba) a qualifié d’« injustifiable » le fait que le peuple palestinien continue de subir la brutale occupation militaire d’Israël sur son territoire, et qu’on continue de nier le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et au retour des réfugiés.  Le représentant a aussi déploré que les efforts des Nations Unies aient été vains, alors qu’Israël continue de faire fi des résolutions pertinentes de l’ONU, en poursuivant notamment l’occupation militaire des territoires arabes.  Dans ce contexte, Cuba condamne fermement cette occupation et s’inquiète de l’impunité dont jouit Israël, la puissance occupante.
M. González a ensuite estimé que, tant que la situation humanitaire et politique continuera de s’aggraver en raison des pratiques israéliennes, le Conseil de sécurité doit se prononcer sans délai et de façon positive sur cette question.  « C’est la volonté de la communauté internationale », a ajouté le représentant, avant d’espérer qu’aucun membre du Conseil de sécurité ne s’opposera à cette volonté.  En outre, Cuba se félicite de l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO et continuera à appuyer des initiatives similaires.  De même, Cuba est préoccupée par la situation à Jérusalem-Est et à Gaza.  Dans ce contexte, le représentant a qualifié « nulles et non avenues », toutes les mesures prises par Israël pour tenter de modifier la composition ethnique ou démographique des territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien occupé.  En conclusion, le représentant de Cuba a appelé Israël à respecter les résolutions pertinentes des Nations Unies et de revenir, sans conditions, aux frontières de 1967.
M. HAN SUNG IL (République populaire démocratique de Corée) a regretté l’impasse continue dans laquelle se trouve le processus de paix au Moyen-Orient et a imputé la responsabilité de cette situation à Israël, ainsi qu’à la « politique préjudiciable au Moyen-Orient de certaines puissances ».  Notre délégation estime que la communauté internationale a le devoir de régler ce conflit le plus rapidement possible, a souligné M. Han.  Cette position est celle exprimée par le Mouvement des pays non alignés lors de sa Conférence ministérielle de Bali en mai dernier, a rappelé le délégué, pour lequel il ne saurait y avoir de paix au Moyen-Orient sans règlement de la question palestinienne.  Il a préconisé pour cela qu’il soit mis un terme à l’occupation militaire israélienne du territoire palestinien, que toutes les violations des droits de l’homme perpétrées par Israël contre les Palestiniens cessent, et que le peuple palestinien puisse exercer son droit à l’autodétermination.  Le règlement de ce conflit doit se faire conformément au droit international, a encore précisé le représentant.  Rappelant que plus de 130 pays avaient désormais reconnu l’État de Palestine, il a estimé que cela reflétait la volonté de la communauté internationale, et que le moment est venu pour les Palestiniens d’avoir un État indépendant reconnu internationalement.
M. WALEED ALI AL-SAIYANI (Yémen) a déclaré que les pratiques israéliennes dans les territoires arabes occupés ont conduit à la détérioration des conditions de vie et de la situation politique de la région, car Israël continue de faire fi des résolutions pertinentes des Nations Unies et de la quatrième Convention de Genève.  En conséquence, le représentant a déclaré appuyer les efforts que déploie le peuple palestinien en vue d’avoir un État, avec Jérusalem-Est pour capitale.  Le représentant a ensuite condamné les pratiques israéliennes dans le Golan syrien occupé, y compris les tentatives de s’accaparer des richesses naturelles de ce territoire.  Enfin, le Yémen appuie les recommandations du rapport du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés et appelle la communauté internationale à faire pression sur Israël afin que celui-ci respecte les résolutions pertinentes des Nations Unies.
M. AMMAR ALD HMOUR (Jordanie) a appelé Israël à coopérer pleinement avec le Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes et de se conformer aux recommandations présentées dans son rapport.  À ce sujet, il a souligné que les mesures arbitraires israéliennes, qui constituent des violations des droits de l’homme, sont contraires à ses obligations en tant que puissance occupante, ceci en vertu du droit international et du droit international humanitaire.  Pour la Jordanie, ces mesures sapent les efforts internationaux pour parvenir à la paix.  La Jordanie exige en outre qu’Israël tienne compte de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif aux conséquences juridiques de la construction du mur de séparation dans le territoire palestinien occupé et au blocus de la bande de Gaza.  Pour la délégation jordanienne, la solution de deux États et d’une paix juste et globale suppose que toutes les questions restées en suspens soient réglées, notamment celles des frontières, des réfugiés palestiniens, du statut de Jérusalem, des colonies de peuplement et de l’approvisionnement en eau.  La Jordanie condamne les déclarations provocatrices faites au cours des dernières semaines par les autorités israéliennes au sujet de la construction de 4 000 unités de peuplement supplémentaires.
M. GONI EL HADJI ISSA (Niger) a rappelé que des résolutions importantes ont été adoptées, tant par l’Assemblée générale que par le Conseil de sécurité dans le cadre de la recherche d’un règlement de la question de l’occupation des territoires arabes par Israël.  Le point commun de ces résolutions est le règlement pacifique de ce conflit conformément au droit international et à l’intérêt de la paix au Moyen-Orient, a ajouté le représentant.
Dans ce contexte, il est injustifiable que, malgré 40 ans d’efforts louables de la communauté internationale pour amener les deux parties vers la paix, le peuple palestinien soit toujours sans État et vive dans des conditions déplorables d’insécurité, de sous-développement et d’oppression, a déclaré le représentant.  Cette situation n’a que trop duré et commande que les acteurs de ce conflit dépassent les ressentiments accumulés pour œuvrer en faveur de la paix, a-t-il poursuivi.  Il est donc urgent qu’une solution adéquate soit trouvée à cette situation et, dans ce cadre, le Niger réaffirme son soutien à la création d’un État palestinien viable à l’intérieur des frontières de 1967, et avec Jérusalem-Est pour capitale, qui vivrait dans la paix aux côtés d’un État israélien, a conclu le représentant.
M. TAHIR HUSSAIN ANDRABI (Pakistan) a dit que son pays soutient les travaux du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes, dont le rapport a documenté les violations des droits de l’homme que subissent les Palestiniens et les autres peuples arabes dans les territoires occupés.  Ce rapport a également fait état de l’impunité flagrante dans laquelle opèrent les forces d’occupation israéliennes, a rappelé M. Andrabi, avant d’exiger qu’il soit mis un terme à la culture de l’impunité dont jouit Israël, car elle sape la réalisation d’un climat de confiance mutuelle qui est crucial pour la tenue de négociations israélo-arabes.  Le Pakistan fait siennes les demandes de la communauté internationale pour qu’Israël se soumette à ses obligations en vertu du droit international et qu’il arrête toute activité de colonisation.  Le refus du respect du droit à l’autodétermination des Palestiniens est au cœur du conflit israélo-arabe, a estimé M. Andrabi qui a rappelé que le Pakistan est en faveur de l’adhésion de la Palestine aux Nations Unies en tant qu’État Membre à part entière.  Il a également souligné que toute paix au Moyen-Orient dépend des progrès réalisés dans le règlement des conflits israélo-syrien et israélo-libanais, précisant qu’il fallait impérativement qu’Israël se retire complètement du Golan syrien occupé et du territoire libanais.
M. MOHAMMAD REZA SAHRAEI (République islamique d’Iran) a estimé que le conflit au Moyen-Orient est une conséquence directe des pratiques israéliennes qui sont menées en violation du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies.  Dans ce contexte, la communauté internationale, dont les Nations Unies, doit honorer ses responsabilités politiques, morales et légales pour mettre un terme à l’occupation israéliennes et aux violations des droits de l’homme du peuple palestinien, a-t-il ajouté.  Le représentant a aussi déploré que le blocus de Gaza reste en vigueur, entravant la reprise de la construction des logements détruits et le développement économique de Gaza.  Tout en condamnant ce blocus, le représentant l’a qualifié d’« agressif » et de « sauvage », estimant aussi qu’il constitue une violation de toutes les normes internationales et un crime contre l’humanité, en même temps qu’il pose une menace à la paix et à la sécurité internationales et à la stabilité de la région.  M. Sahraei a aussi estimé qu’en poursuivant la construction de colonies de peuplement Israël viole la quatrième Convention de Genève et son Protocole additionnel, les résolutions des Nations Unies et l’avis de la Cour internationale de Justice.
Par ailleurs, la tragédie qui a lieu en Palestine est une source majeure de la colère et du désespoir ressentis dans le monde arabe, a ajouté le représentant, estimant aussi que la paix au Moyen-Orient ne pouvait être atteinte par la promotion d’une politique discriminatoire, le terrorisme d’État, l’occupation, la torture ou les humiliations et intimidations israéliennes.  Il est évident, a-t-il déclaré, que la paix ne peut être atteinte que par l’arrêt de ces pratiques.  En conclusion, le représentant a déclaré que, pour l’Iran, le Golan syrien occupé fait partie intégrante de la Syrie.  L’Iran condamne l’occupation illégale de ce territoire et exprime de graves préoccupations quant à la détérioration des droits de l’homme sur le terrain et le nombre croissant de colonies juives dans le Golan syrien occupé.
M. MOHAMMAD SARWAR MAHMOOD (Bangladesh) a salué les travaux du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes.  Rappelant que le droit fondamental à l’autodétermination des Palestiniens n’est toujours pas exercé, et que plus de 70% des habitants de la bande de Gaza dépendent de l’aide humanitaire, il a dénoncé les graves violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales commises contre les Palestiniens par les forces d’occupation israéliennes.  Israël doit respecter le droit international et la quatrième Convention de Genève, a exigé le représentant.  À cet égard, il a fait part des préoccupations de sa délégation à la suite des récentes déclarations israéliennes portant sur l’expansion de ses colonies de peuplement à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.  Le Bangladesh fait siennes les recommandations du rapport du Comité
spécial et exhorte Israël à lever l’embargo qu’il impose aux Palestiniens et à autoriser la libre circulation des biens et des personnes.  « Il faut que les punitions collectives des populations civiles dans la bande de Gaza cessent, et que la construction du mur de séparation soit interrompue », a souligné le représentant.
M. MOURAD BENMEHIDI (Algérie) a déclaré qu’il est alarmant qu’Israël poursuive en toute impunité, dans le territoire palestinien occupé ,les confiscations de terres, les démolitions de maisons, l’extension de ses colonies de peuplement, ou encore les restrictions à la liberté de mouvement des Palestiniens tout en fermant les yeux sur les violences exercées par ses colons contre les Palestiniens.  De même, le blocus de Gaza et la détention de prisonniers palestiniens continuent de constituer une source de préoccupation pour l’Algérie, a poursuivi le représentant, tout en saluant l’échange récent de prisonniers entre Israël et les Palestiniens.  La communauté internationale ne peut continuer d’ignorer ce défi scandaleux posé au droit international, et elle se doit d’agir en urgence pour libérer les Palestiniens illégalement détenus, a-t-il poursuivi.
Le représentant a également déclaré que, pour l’Algérie, le règlement pacifique de ce conflit ne peut passer que par la fin de l’occupation, le retrait de l’armée israélienne de tous les territoires arabes occupés, la cessation de toutes les opérations de colonisation dans les territoires occupés, le démantèlement des implantations coloniales existantes et la fin de toutes les politiques qui tendent à hypothéquer le succès du processus de paix.  Par ailleurs, l’impunité dont continue de bénéficier Israël, la puissance occupante, porte atteinte à la crédibilité des Nations Unies en ce qu’elle favorise la répétition des violations des droits de l’homme des Palestiniens et des autres populations arabes vivant sous l’occupation israélienne et alimente la frustration de ces peuples opprimés, a souligné le représentant.
M. ARTHUR SEWANKAMBO KAFEERO (Ouganda) a appelé à la reprise urgente des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, indiquant à cet égard qu’il faudra que les parties fassent preuve de courage et prennent des décisions courageuses.  Il a rappelé que sa délégation est favorable à la solution des deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité sur la base des résolutions pertinentes de l’ONU, de l’Initiative arabe de paix et de la Feuille de route du Quatuor.  L’Ouganda estime qu’il faudra également prendre des mesures pour faire avancer le processus de paix régional.  Toutes les parties doivent être activement engagées dans les efforts de paix, a soutenu le représentant qui a insisté sur la nécessité de se conformer aux obligations respectives prévues par la Feuille de route.  Il a également fait part de sa préoccupation après les récentes autorisations délivrées par le Gouvernement israélien concernant la construction d’unités de peuplement supplémentaires dans les colonies et il a demandé le gel de ces colonies de peuplement israéliennes.
M. MONSOUR ABDALLAH (Liban) a déclaré qu’il est évident qu’une solution durable à la question de Palestine exige une négociation sur les questions de fond, dont le gel de la colonisation, le statut final de Jérusalem-Est, la question des frontières et le retour des réfugiés.  Par ailleurs, la question de l’adhésion de la Palestine à l’ONU en tant qu’État Membre à part entière des Nations Unies ne doit pas se faire en fonction de l’issue de ces négociations, a souligné le représentant, car ce serait accorder un droit de véto à la puissance occupante, a-t-il estimé.  De même la construction de colonies de peuplement israéliennes n’est pas une question « triviale », a-t-il ajouté, condamnant en cela les propos du Premier Ministre d’Israël.  Le but final de cette politique est de modifier l’identité et le statut légal de Jérusalem-Est, a déclaré le représentant.  Aucune paix ne peut être envisagée, tant qu’Israël continue d’imposer des châtiments collectifs, a-t-il ajouté tout en soulignant l’invalidité des mesures prises par Israël, notamment pour occuper le Golan syrien.
M. MANIEMAGEN GOVENDER (Afrique du Sud) a salué les travaux du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes et a déploré le manque de coopération dont fait preuve Israël qui refuse de laisser le Comité accomplir son mandat.  Pour l’Afrique du Sud, il ne fait pas de doute que seule une adhésion stricte au droit international par la puissance occupante permettra de changer le statu quo dans lequel se trouve la question palestinienne.  Soulignant qu’Israël viole régulièrement les droits de l’homme et les libertés fondamentales des Palestiniens, le représentant a également rappelé l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur le mur de séparation et les obligations humanitaires qui incombent à Israël, en vertu des traités internationaux qu’il a ratifiés et de la quatrième Convention de Genève.
L’Afrique du Sud estime que les différents rapports sur les pratiques israéliennes dans les territoires arabes occupés sont un motif de graves préoccupations.  C’est la raison pour laquelle elle exige que les États Membres des Nations Unies appuient davantage le Comité spécial et les autres organes compétents pour leur permettre de s’acquitter pleinement de leurs mandats sur la question du Moyen-Orient.  L’Afrique du Sud dénonce la poursuite du blocus de la bande de Gaza qui a des conséquences humanitaires graves.  Elle regrette que les populations civiles de Gaza et du Golan syrien occupé aient à payer un prix disproportionné aux brutalités de l’occupant sous le prétexte d’exercice du droit à l’autodéfense, bien que ce droit soit prévu par la Charte des Nations Unies.  Le Gouvernement israélien a l’obligation de protéger les populations civiles vivant sous son occupation, a rappelé le représentant.  Il a également dénoncé l’impunité des colons israéliens.  Il est important que le Gouvernement israélien tienne compte des recommandations faites par le Comité spécial, en particulier, celles relatives à la protection et au bien-être des enfants, ainsi que celle qui porte sur la levée du blocus de Gaza.
Droits de réponse
Le représentant de la République arabe syrienne, exerçant son droit de réponse et répondant à la délégation d’Israël, l’a accusée de vouloir détourner l’attention de la communauté internationale au sujet des crimes contre l’humanité que commet son pays.  Il est étonnant que ce pays parle des droits de l’homme, alors qu’il empêche les organisations non gouvernementales et les institutions des Nations Unies d’accéder aux territoires arabes occupés pour accomplir leurs mandats, a ajouté le représentant.  Reprenant l’accusation de « politisation » lancée par Israël à l’encontre du Comité spécial, le représentant de la Syrie a demandé si les déclarations des délégations, y compris des délégations amies d’Israël, qui condamnent ses pratiques dans les territoires arabes occupés sont elles aussi « politisées ».  « Est-ce que la démocratie consiste à occuper les terres des autres, à lancer des guerres contre les États voisins ou à emprisonner des personnes parce qu’elles s’opposent à l’occupation », a encore demandé le représentant.  Revenant sur les évènements en cours dans son pays, le représentant de la Syrie a déclaré qu’il y a une prise de conscience que des réformes sont nécessaires.  Dans ce contexte, le Gouvernement syrien a entrepris de prendre des mesures en ce sens, a-t-il ajouté.  Il a fermement indiqué que sa délégation rejetait toute tentative d’ingérence d’Israël dans les affaires intérieures de la Syrie.
Le représentant de la République islamique d’Iran a exercé son droit de réponse et a répondu aux accusations lancées contre son pays par la délégation d’Israël.  Il s’agit d’une tentative pour détourner l’attention des pratiques israéliennes dans les territoires arabes occupés, a-t-il indiqué.  Le régime israélien ne respecte pas du tout les valeurs et libertés fondamentales du monde civilisé, a-t-il déclaré, avant d’estimer qu’il était grand temps que la communauté internationale fasse la lumière sur toutes les pratiques israéliennes qui violent le droit international.
Le représentant d’Israël a exercé à son tour son droit de réponse.  Il a dit que, pendant 43 ans, l’ONU a investi des ressources dans le fonctionnement du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes pour que ce Comité au final ne produise que des rapports biaisés.  Le Comité ne tient pas compte des victimes israéliennes et des personnes tuées en Iran, et dans le monde arabe simplement, pour avoir réclamé leurs droits fondamentaux, a-t-il ajouté.
Exerçant à son tour son droit de réponse, le représentant de la République arabe syrienne a estimé que le représentant d’Israël, qui a entendu de multiples dénonciations des politiques de son gouvernement, se trouve dans une position peu enviable.  C’est ce qui le pousse à essayer de détourner l’attention des délégations des crimes que commet Israël en présentant une fausse version de la situation en Syrie.  L’histoire humaine n’a pas connu de terrorisme politique, raciste et sanguinaire comme celui pratiqué par Israël contre les citoyens arabes dans les territoires arabes occupés, a déclaré le représentant de la Syrie.  Quant à l’argument avancé par le délégué israélien, qui prétend qu’Israël est la seule véritable démocratie de la région où les droits de l’homme sont respectés, cette  affirmation ignore le triste sort imposé aux Palestiniens par la puissance occupante, a relevé le représentant de la Syrie.
Exerçant son droit de réponse, le représentant de la République islamique d’Iran a estimé qu’Israël doit répondre aux préoccupations de la communauté internationale en ce qui concerne les violations des droits de l’homme des Palestiniens et des autres Arabes des territoires occupés, au lieu de se lancer dans la dénonciation de ce qui se passerait dans d’autres pays.  Le représentant a déploré le soutien dont bénéficie Israël de la part de certains États et a estimé qu’il est temps de mettre fin à l’occupation et aux pratiques illégales d’Israël.