mardi 14 juin 2011

Autorité palestinienne: le nouveau gouvernement connu le 21 juin

14/06/2011
LE CAIRE, 14 juin - RIA Novosti
Le chef de l'Autorité palestinienne et le chef du bureau politique du mouvement Hamas, Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal, tiendront le 21 juin au Caire le dernier round des négociations au terme desquelles ils annonceront le nouveau gouvernement, a indiqué le porte-parole du Fatah Azzam el-Ahmad.
"Nous avons convenu d'achever les négociations mardi 21 juin", a-t-il précisé avant d'ajouter qu'il était impossible de trainer davantage avec la formation du gouvernement.
Pourtant, M. el-Ahmad a souligné que les parties n'avaient toujours pas trouvé de consensus sur une série de questions, notamment sur la candidature du chef du nouveau gouvernement.
L'accord de réconciliation entre les mouvements palestiniens adverses Fatah et Hamas a été signé le 4 mai au Caire, en Egypte.
Les divergences entre les deux organisations portaient sur la formation d'un  gouvernement d'unité nationale, la séparation des pouvoirs, les mesures à prendre pour assurer la sécurité dans les territoires palestiniens, les dates et les modalités des élections présidentielle et parlementaires.

L'étrange petit jeu d'Obama et Netanyahu


Marc Saint-Upéry
Mardi 14 juin 2011
Carrefours du futur" par Marc Saint-Upéry
Pour Henry Siegman, ex directeur du Congrès Juif Américain, le problème du Moyen-Orient évoque une vieille blague soviétique : nous faisons semblant de travailler, et ils font semblant de nous payer. Le processus de paix fonctionne de la même manière, explique Siegman : les gouvernements israéliens font semblant de chercher une solution pour deux États, et Washington fait semblant de les croire.
La relation malaisée entre Barack Obama et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu complique singulièrement cet étrange petit jeu. On sait que les deux hommes ne s’aiment pas et ne se font guère confiance, mais la méfiance de l’establishment israélien et du lobby pro-Israël envers Obama a des raisons plus profondes.
Leur crainte est qu’il soit le premier président américain à posséder un point de vue vraiment indépendant sur la nature du conflit. Malgré les déclarations régulières d’amitié éternelle et de solidarité inébranlable entre les deux pays, ils soupçonnent que la rationalité un peu trop froide d’Obama n’est pas bonne pour Israël.
Ce soupçon n’est pas complètement dénué de fondement. Ce dont Jimmy Carter a fini par se rendre compte longtemps après la fin de son mandat, il semble que Barack Obama l’ait déjà compris alors qu’il représentait le 13ème district de Chicago au sénat de l’Illinois. Quelles que soient les causes tragiques et complexes qui ont alimenté le rêve sioniste et la création d’Israël, le récit palestinien d’oppression et de négation coloniale sous le joug d’un envahisseur brutal n’est pas simplement un fantasme antisémite irrationnel.
Nombre d’activistes palestiniens-américains de Chicago peuvent témoigner que le jeune sénateur avait su les écouter. À l’époque, il n’avait pas peur de se montrer publiquement aux côtés de défenseurs controversés de la cause palestinienne comme l’éminent universitaire Rashid Khalidi.
Certes, Obama n’est plus un simple sénateur de l’Illinois. Comme c’est souvent le cas chez lui, sa subtile appréhension intellectuelle de la situation ne se traduit pas toujours par une inflexible volonté de mettre le pouvoir qu’il détient au service de ses convictions les plus profondes. En tout cas, pas dans le cas d’Israël.
Obama est le président des États-Unis par de l’Égypte ou de la Syrie. Il doit tenir compte au jour le jour du puissant mélange de sentiments bibliques, d’émotions historiques, d’illusions idéologiques, d’identification imaginaire et de complexes considérations économiques et géopolitiques qui caractérise la relation entre la première superpuissance et son allié au Moyen-Orient, un État-client qui jouit d’une influence disproportionnée par rapport à sa taille.
Les observateurs les plus sensibles à la situation désespérée des Palestiniens reprochent au président américain une attitude excessivement timorée. Inversement, les néoconservateurs l’accusent d’être prêt à trahir Israël. Défendant la rationalité de sa rhétorique sur moyen-orientale face à une audience radicalement pro-israélienne, Obama déclarait récemment que «les vrais amis doivent se parler de façon honnête et sincère».
On peut penser qu’Obama est loin d’être suffisamment honnête et sincère avec les défenseurs inconditionnels d’Israël. Mais comme le soulignent les réalistes, plus de sincérité et d’honnêteté autour des mythes qui caractérisent l’adhésion des États-Unis au récit sioniste dans sa version extrémiste serait politiquement suicidaire – du moins avant les élections présidentielles de 2012.
La réaction enthousiaste au discours du 24 mai de Netanyahu devant le Congrès illustre parfaitement le problème. Cette harangue affligeante est un chef d’œuvre de démagogie creuse et d’intransigeance insensée : aucune négociation avec une entité palestinienne au sein de laquelle Hamas serait représenté ; aucun droit au retour des refugiés palestiniens, fût-il symbolique et ultra-limité ; contrôle militaire israélien indéfini du Jourdain ; une Jérusalem indivise comme « capitale unifiée d’Israël ».
Défiant ouvertement le président américain, Netanyahu a aussi rejeté la reconnaissance des frontières de 1967 comme base légale incontestable de toute négociation. Sa performance pathétique au Congrès visait clairement à prévenir toute tentative ultérieure de faire pression sur Israël et été accueillie par vingt-neuf ovations debout.
Ce qu’aucun élu américain n’osera jamais dire publiquement, l’historien militaire israélien Martin Van Creveld l’expliquait calmement quelques jours plus tard : contrairement à la justification par Netanyahu du caractère soi-disant inacceptable des frontières de 1967, Israël n’a pas besoin de la Cisjordanie pour sa sécurité.
Il n’en avait pas besoin en 1967, quand l’armée israélienne a écrasé tous ses ennemis en moins de six jours; il en a encore moins besoin aujourd’hui, alors que sa position militaire est bien plus solide. Et se cramponner aux Territoires occupés n’aidera pas l’État juif à se défendre contre des missiles balistiques syriens ou iraniens.
Ce dont Israël doit avant tout se défendre, c’est du risque de se transformer en État d’apartheid incapable de subsister autrement que par le biais d’une répression massive, insiste Van Creveld. Il faut abandonner la Cisjordanie, y compris la majeure partie de la Jérusalem arabe ; faute de quoi, ajoute ce chercheur juif fort respecté, « je conseillerais fortement à mes enfants et à mon petit-fils d’aller vivre dans un pays moins aveugle et moins obtus ». Bref, toutes les plaisanteries ont une fin.
© 2011 RIA Novosti

Pays-Bas : des militants annoncent la création de « la maison palestinienne »

[ 14/06/2011 - 14:36 ]
CPI
Des militants palestiniens de différentes orientations ont annoncé il y a deux jours, aux Pays-Bas, la création de "la maison palestinienne", qui abritera et regroupera tous les palestiniens des Pays-Bas.
Cette annonce a eu lieu lors d'une réunion qui a regroupé une élite de militants et de personnes concernées et qui s'est tenue dans la ville de Rotterdam aux Pays-Bas dimanche dernier, sous le slogan "Ensemble pour une famille palestinienne affectueuse et solidaire logée dans la maison palestinienne".
Les participants ont passé en revue les obstacles et les défis qui entravent l’action palestinienne sur la scène néerlandaise, et les "moyens de rétablir la confiance et la détermination pour les Palestiniens des Pays-Bas avec un travail en commun, profiter des différentes expériences, et revitaliser les relations sociales entre les familles palestiniennes."
Ils ont également discuté des idées "pour animer les jeunes et les relier au réseau de l’action constructive palestinienne, revitaliser la mémoire palestinienne, activer le rôle des femmes palestiniennes, faire entendre la parole palestinienne des Pays-Bas dans la société néerlandaise, organiser et encadrer les intéressés à former un nouveau cadre qui sera le porte parole des Palestiniens dans les Pays-Bas, et qui leur permet de s'engager dans la vie politique des Hollandais de manière à constituer un lobby au service de la cause de sa communauté et de ses problèmes. "
Les organisateurs de cette initiative ont tenu cinq ateliers pour débattre de la réalité des Palestiniens de la diaspora en Europe, et particulièrement ceux qui vivent aux Pays-Bas. Ils ont formé un comité  de suivi, et il a été décidé que la prochaine réunion se tiendra le 3 Juillet de l'année prochaine.

L’occupation sioniste démolit une localité bédouine dans la vallée du Jourdain

[ 14/06/2011 - 15:47 ]
Vallée du Jourdain – CPI
Des forces de l’occupation sioniste ont démoli mardi matin une localité bédouine dans la région de Fasayel al-Wousta dans le Jourdain palestinien, mettant à la rue près d’une dizaine de familles.
Selon l’agence Safa, des sources locales dans la région ont rapporté que plus de 30 véhicules militaires sionistes accompagnés de bulldozers ont pris d’assaut et démoli les tentes et habitations des bédouins à Fasayel  al-Wousta, sans aucun préavis.
Les sources ont précisé que les forces d’occupation ont expulsé plus de 120 citoyens comprenant des femmes, des enfants et des personnes âgées. Les bédouins de Fasayel al-Tihta ont ouvert leurs maisons aux familles expulsées.
Selon ces mêmes sources, les forces sionistes ont confisqué des petits générateurs électriques utilisés par les bédouins. Les soldats de l’occupation auraient récemment découvert des vestiges dans la région, et ont démoli les habitations des bédouins dans le but de transformer la région en une attraction touristique.

En rire ?

Etats-Unis - 14 juin 2011
Par Badia Benjelloun
Dans le chapitre du dérisoire à souhait mâtiné de comi-tragique involontaire, cette semaine passée offre davantage que la fulgurante attaque de l’armée de l’air israélienne qui s’en est pris à la constellation Cassiopée. Affronter le ciel est certes une tradition biblique, Jacob après avoir combattu Dieu a transmuté et pris pour nom celui d’Israël.
De relever par exemple la paranoïa de la soldatesque sioniste qui s’attribue comme faits de haute gloire de faire des cartons sur des civils désarmés ne vaudra plus d’être cité dans les relevés archivés pour l’étude de l’antisémitisme à l’université de Yale.
Abraham Foxman, l’homme de l’Anti-Defamation League qui débusque dans tout porteur de canif se trouvant à moins de cent mètres d’un Juif un véritable terroriste, déplore avec la plus extrême rigueur que le doyen de Yale aie décidé la fermeture d’un Département transdisciplinaire créé il y a cinq ans consacré à l’antisémitisme. Le programme n’a pas drainé assez d’étudiants ni de chercheurs ; dès lors, l’administration préfère allouer ses ressources à d’autres disciplines plus attractives. Ken Marcus, président de l’Initiative pour le combat de l’antisémitisme et de l’anti-israélisme dans le système de l’enseignement des Usa à l’Institute for Jewish and Community Research, n’en démord pas. Pour lui, cette fermeture survenue après les habituels bilans quinquennaux est une décision politique "fort nauséabonde".
Le Républicain Dana Rohrabacher a conduit une délégation du Congrès étasunien en Irak. Il fut l’un des rédacteurs des discours de Reagan auprès duquel il défendit le programme économique d’interdire toute réglementation et de réduire les impôts selon la singulière théorie du ruissellement. Si les riches deviennent très riches, une part de leurs revenus déferlera depuis les hauteurs de leur immense fortune et arrosera de leur trop-plein les classes qu’ils ont appauvries.
Alors que la question des enfants malformés à Fallouja sur le Tigre depuis l’attaque de la population assiégée de cette ville se fit en 2004 avec des armes prohibées et probablement radioactives émerge de nouveau, il a émis deux propositions au gouvernement irakien dont l’intensité du comique lui a valu d’être considéré, lui et sa petite troupe venue inspecter les confins de l’Empire, comme indésirable sinon intolérable. Les Irakiens devraient payer d’un or qu’ils n’ont pas (encore) les huit années d’occupation étasunienne qu’ils abhorrent.
Et pour faire bonne mesure, les Irakiens sont bien des barbares, coupables de crimes contre l’humanité pour avoir porté atteinte aux Moujahedeen Al Khalq, mouvement d’opposition iranien recueilli en Irak du temps de Saddam Houssein. Ils méritent au moins une manifestation juridictionnelle de l’ampleur de celle de Nuremberg.
En contrepoint de ce rire gargantuesque, la Chine aux prises avec une économie en surchauffe et un difficile contrôle de révoltes sociales de basse intensité, l’hilarante Clinton se dresse et met en garde sérieusement la Chine qu’elle accuse avec sérieux d’avoir des visées impérialistes sur l’Afrique.
Elle a raison, les US(a) ne veulent pas d’un nouvel impérialisme, ils se contenteraient bien de l’ancien et encore actuel.

Gantz appelle l'entité sioniste à se préparer pour agir face à la nouvelle réalité dans la région

[ 14/06/2011 - 14:55 ]
Al-Nassera – CPI
Benny Gantz, chef d'état-major de l'armée sioniste, a considéré que les perturbations sécuritaires et politiques dans la région du Moyen-Orient en ce moment, représentent un défi très important pour l'entité sioniste qui doit se préparer à y faire face à tous les niveaux.
Dans ses déclarations à la radio sioniste mardi 14/6, Gantz a déclaré que la région connaît actuellement des changements radicaux qui exigent la nécessité que l'entité sioniste et son armée en particulier, doivent se préparer pour faire face à la nouvelle réalité.
Il a salué la performance des forces militaires sur le terrain dans l'armée sioniste dans l'affrontement des diverses formes de défis qui menacent l'Etat Juif, en référence à l'agression sioniste sur les marches du "Retour" lors de l'anniversaire de la Nakba et la Naksa, et qui a entraîné la mort d'environ 40 personnes.

Le président du Parlement européen réclame une levée du blocus imposé contre Gaza

[ 14/06/2011 - 14:48 ]
Gaza – CPI
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a appelé à lever le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, annonçant son soutien aux appels lancés par d'anciens responsables européens pour ouvrir un dialogue avec le mouvement du Hamas.
Buzek a déclaré lundi, à la fin de sa tournée dans la Bande de Gaza sous la supervision de l'UNRWA : "Ce qui j'ai vu dans la Bande de Gaza exige l'importance de la fin du blocus sioniste imposé contre Gaza, où il est difficile de développer l'économie de la région, et impossible de fournir une éducation, il est inconcevable que les Gazaouis sentent qu'ils sont libres sans cela".
Il a insisté sur le fait que la fourniture des aides et la levée du blocus de la Bande de Gaza sont très importants, et sur la nécessité de prendre trois mesures pour les habitants de Gaza.
Ces mesures se résument ainsi : la nécessité que les habitants de la région vivent en dignité, sécurité, stabilité et paix, et nous devons leur assurer confort et bien-être.
Buzek a confirmé que tout le monde sait que toutes ces choses sont liées au processus de paix au Moyen-Orient, soulignant que sa présence dans cette région pour une période de 5 jours a pour but de discuter du processus de paix.
Il a appuyé la position annoncée par 24 personnalités européennes de ne pas boycotter le Hamas, en disant : "Notre expérience en Europe nous enseigne la nécessité de dialoguer avec certains côtés même lorsque cela s'avère très difficile, et cela vaut pour la Hamas".
Le responsable européen a soutenu la formation d'un gouvernement d'unité nationale palestinienne, mais il est resté attaché aux conditions sionistes exigeant la nécessité de reconnaître la légitimité de l'entité sioniste.

Des membres de la Knesset et des sionistes extrémistes prennent d’assaut le tombeau de Joseph

[ 14/06/2011 - 14:58 ]
Naplouse - CPI
Un certain nombre de membres de la Knesset et d’extrémistes sionistes ont fait irruption dans le Tombeau de Joseph à Naplouse, ce matin, sous la protection de la police palestinienne.
C'est la première fois que des sionistes et des membres de la Knesset font irruption dans le tombeau de Joseph, en plein jour. Auparavant, les sionistes ne tentaient de s'introduire dans le tombeau qu'après minuit.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, avait permis aux membres de la Knesset de faire irruption dans le tombeau de Joseph, en plein jour. Cet assaut avait été programmé  il y a deux semaines, mais il a été reporté à la dernière minute, à la demande de l'Autorité, craignant le déclenchement d'affrontements entre les Palestiniens et les extrémistes sionistes, surtout après les appels de plusieurs factions palestiniennes au peuple à la nécessité de contrer immédiatement de telles intrusions.
Des sources sionistes ont déclaré que l'armée sioniste a donné son accord aux membres de la Knesset de faire irruption dans la tombe de Joseph aujourd'hui sous le prétexte de la prière, et ce, après la coordination avec l'Autorité palestinienne qui a mobilisé des centaines de policiers palestiniens pour assurer la protection des membres de la Knesset et leurs accompagnateurs.
L'approbation de l'armée sioniste de prendre d'assaut le Tombeau de Joseph, en plein jour, intervient suite à une demande formulée par un certain nombre de membres sionistes de la Knesset qui riposter à l'assassinat d'un des colons et la blessure de cinq autres lors de leur tentative, le 24 avril dernier, de faire irruption dans le  tombeau de Joseph sans coordination préalable avec l'Autorité palestinienne.

L’armée de l’occupation brûle des centaines de dunums à l’ouest de Ramallah

[ 14/06/2011 - 13:49 ]
Ramallah – CPI
L’armée de l’occupation sioniste a brûlé une grande superficie de terres agricoles à l’ouest de la ville de Ramallah, à proximité du mur d’apartheid.
Des sources locales ont affirmé que les terres agricoles brûlées lundi soir sont situées près du mur entourant le village de Safa, à l’ouest de la ville de Ramallah, notant que les habitants de Safa et des villages voisins ont tenté d’éteindre les flammes mais les soldats de l’occupation les en ont empêchés.
Les forces d’occupation ont prétendu procéder à un nettoyage des mauvaises herbes et des ronces près du mur par crainte que les Palestiniens ne s’y infiltrent.
Lundi, des troupes de l’armée avaient fait brûler les terres situées à proximité du mur et les barbelés près du village d’Azzoun à l’est de Qalqilya, provoquant l’incendie de grandes surfaces de terres agricoles.

Une lettre à Gaza

publié le mardi 14 juin 2011
US boat to Gaza

 
La campagne "un bateau pour Gaza-USA" propose d’écrire des lettres à Gaza que leur bateau "the Audacity of Hope"*, y apportera, avec la Flottille de la Liberté. En anglais :
La romancière Alice Walker, lauréate du pris Pulitzer, exprime son soutien à la Flottille, rappelant la similitude de la lutte des Palestiniens avec la lutte pour les droits civiques il y a 50 ans aux Etats-Unis et comment, alors que la population noire vivait une oppression féroce, ils auraient tant souhaité que l’on vienne vers eux pour leur apporter solidarité et courage. On ne peut, dit-elle, laisser faire l’oppression, où que ce soit. Aller à Gaza est une nécessité, dans la lignée des Marches pour la Liberté aux Etats-Unis dans les années 60 [1] :
* Titre du livre du président des Etats-Unis, Barack Obama
Intro et transition : CL, Afps

Arrestation par Israël d’un responsable du Fatah, à Qalqilya, en Cisjordanie

14 Juin 2011 08:31 
IRIB- L’armée israélienne a arrêté, mardi, un dirigeant local du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, à Qalqilya, dans le Nord de la Cisjordanie, a-t-on appris de sources concordantes. L'armée israélienne a arrêté Mohammad Walawil, 26 ans, ainsi que son frère Taoufiq, 32 ans, après une descente à leur domicile, qui a été fouillé, a précisé Mourad Chtiwi, le Porte-parole du Fatah, dans cette ville autonome palestinienne. 

SOUTIEN A OLIVIA ZEMOR !

14 juin 2011
Vendredi 17 juin, 13h, à la 17ème Chambre Correctionnelle du Palais de justice de Paris ( cité, Châtelet ou Saint-Michel)
Sammy Ghozlan, fanatique intégriste, colon négationniste et affabulateur, a demandé au gouvernement français de poursuivre Olivia Zémor, parce qu’elle a publié une vidéo appelant au boycott des produits exportés par Israël. Les juges de la 17ème Chambre correctionnnelle du Palais de Justice de Paris devront dire si refuser d’encourager l’occupation est un crime, une incitation à la haine et à la violence. Rendez-vous le 17 juin prochain.
Chères amies, Chers amis,
Je suis appelée à comparaître seule devant la 17ème chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris, le vendredi 17 juin prochain, pour avoir publié sur notre site une vidéo d’une action BDS au Carrefour d’Evry, menée par une dizaine d’organisations, et signées par elles, comme vous pouvez le voir en cliquant ici : http://www.youtube.com/watch?v=dWFlRDfcxYQ
Nous avons manifesté notre solidarité en publiant cette action sur notre site en juillet 2009, bien que nous n’ayons pu y participer, car elle a eu lieu au moment même où la librairie Résistances était saccagée par la LDJ.
Les parties civiles (officines israéliennes habituelles) et le gouvernement m’accusent de "délit de provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à la nation israélienne". Comme on le sait, seul le boycott d’Israël constitue une discrimination contre une nation. Le gouvernement français ne demande pas aux juges de condamner les personnes qui appellent au boycott du Mexique, de la Chine, de la Syrie...
Le Tribunal laisse par ailleurs entendre à nos avocats que la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) ne sera peut-être pas acceptée lors de cette audience.
Qu’à cela ne tienne ! Nous sommes prêts à nous défendre, et nous avons d’ailleurs beaucoup de choses à dire et à montrer. Trois avocats du Barreau de Paris assureront ma défense. De nombreuses personnalités, dont Hajo Meyer, 86 ans, survivant d’Auschwitz, viendront également témoigner contre cet odieux chantage à l’antisémitisme et contre l’encouragement du gouvernement français à l’occupation et à la colonisation israélienne.
Si les principaux organisateurs de cette action BDS à Evry n’ont pas souhaité s’impliquer, nous remercions les représentants de l’IJAN, de Génération Palestine, du NPA et du Comité Montreuil Palestine, qui ont en revanche accepté de venir témoigner et revendiquer leurs actes.
Votre présence à mes côtés est très importante, pour montrer que l’on ne réussit pas à m’isoler, à isoler CAPJPO-EuroPalestine, et à l’empêcher de jouer son rôle à part entière dans la campagne internationale de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) contre la politique de nettoyage ethnique et d’apartheid de l’occupant israélien. J’invite celles et ceux qui peuvent se libérer, à venir assister à ce procès, et vous donne RV vendredi 17 juin à 13 H à la 17ème Chambre correctionnelle, au 1er étage du Palais de Justice de Paris ( Cité, Châtelet ou St Michel).
Amicalement,
Olivia Zémor
Présidente de CAPJPO-EuroPalestine

Israël ordonne la destruction de trois bâtiments de colons

« Cela s’applique évidemment aussi à Migron. »
Le gouvernement israélien a déclaré qu’il s’est engagé à éliminer les colonies sur des terres privées palestiniennes, mais les Palestiniens et la communauté internationale, suivant en cela le droit international, considèrent que toutes les colonies construites en Cisjordanie sont illégales. Pour Israël, seules les colonies construites sans l’approbation du gouvernement sont illégales.
À l’origine de l’avant-poste, une antenne de télécommunications installée en avril 2002. Quelque temps plus tard, cinq caravanes se sont ajoutées à l’antenne, sans autorisation mais sans que soit donnée d’ordre d’évacuation. Mais rapidement, le ministère du logement a débloqué 4 millions de shekels [environ 800 000 €] pour financer les infrastructures de l’avant-poste.
Une déclaration de plus ?
Dans le cadre du de la « feuille de route » en 2003, Israël s’était engagé à démanteler les avant-postes érigés depuis mars 2001, dont celui de Migron. Mais ni Ariel Sharon, ni les premiers ministres suivants n’ont appliqué cette décision. Entre-temps, les médias ont prétendu que certains terrains avaient été vendus par Abd Allatif Hassan Sumarin à la compagnie al Wattan, propriété du conseil régional de Benjamin (conseil régional colonial). Une enquête a confirmé que celui-ci était mort depuis 1961 et n’avait donc pu procéder à la vente.
La lutte pour le démantèlement de cet avant-poste n’est pas terminée. L’association israélienne des droits de l’homme Yesh Din a déposé une série de plaintes au nom des Palestiniens qui cherchent à forcer le gouvernement israélien à retirer les avant-postes sur les terres privées. Quant à Migron, il héberge aujourd’hui 45 familles de colons.
Julien Masri
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Et si la guerre avait déjà commencé ?

14 juin 2011
Pour qu’une guerre ait lieu, il faut qu’il y ait deux camps opposés. Il faut également des tiers impliqués, des combats, des victimes, et deux idéologies qui s’affrontent.
Depuis le 11 septembre 2001, tous ces éléments sont réunis, et l’invasion de l’Afghanistan puis de l’Irak se trouvent être “de facto” le début de l’invasion du « Monde Arabe », invasion qui n’a jamais cessé depuis. Si vous regardez les cartes du Maghreb et du Moyen-Orient d’aujourd’hui, vous constaterez par vous-même que tout gravite autour d’un seul et même point central, Israël. Il n’est pas anodin qu’au moment même où le capitalisme se retourne, où les Palestiniens obtiennent le soutien de nombreux Etats émergents (émergés ?) et où les pouvoirs de l’Europe et des Etats-Unis déclinent avec la crise, des révolutions éclatent tout autour de ce point central, et permettent à ces pays (UE et EU) qui n’ont plus les moyens de leurs ambitions (le pouvoir et l’argent) de reconquérir ceux-ci au moyen de la guerre, la force pure, la seule possibilité qu’il leur reste.
Car Peu à peu les choses s’éclaircissent, et les camps se forment : parallèlement à la mobilisation grandissante des peuples oppressés par leurs gouvernants se mettent en place les rouages d’une grosse machinerie qui nous conduit peu à peu vers une confrontation majeure, avec le monde Arabe. Cette confrontation est sans doute le seul moyen qu’ont trouvé nos gouvernants (bien peu imaginatifs somme toute) pour faire repartir une économie en panne et conserver leur pouvoir sur des milliards d’êtres humains. Que cette confrontation soit le fruit d’un préparation minutieuse ou d’un enchainement malheureux importe finalement peu car la situation est déjà bien engagée. il suffit pour s’en convaincre de regarder les faits, car ils expliquent d’eux-mêmes pourquoi le monde arabe est la cible choisie : c’est le bloc économique le plus faible du grand échiquier géostratégique. Face à ce grand « Monopoly » qui se joue loin des caméras et aux ambitions chinoises qui achètent des terres partout, face aux ambitions de l’Amérique latine dont les ressources sont gigantesques ou celles de la Russie qui veut encore elle aussi jouer son coup, les Etats-Unis et l’Europe n’ont d’autre choix que de se soumettre ou de se défendre… en attaquant plus faible qu’eux. Protégés jusqu’à ce jour par leurs ressources et leurs régimes politiques, protégés jusqu’à ce jour par la corruption et les subsides européens et étasuniens, le Maghreb et le Moyen-Orient sont le seul “ennemi” encore à la portée des Etats-Unis et de l’Europe : une bonne petite guerre officiellement déclarée ne nuirait sans doute pas à leurs affaires.
L’islamophobie grandissante à l’intérieur de ces deux imposants candidats est le vecteur « psychologique » choisi pour distinguer les « gentils » des « méchants ». Ajoutez à cela la crise économique qui a permis la révolte des peuples oppressés là-bas avec l’aide de l’Europe et des Etats-Unis, révoltes dont ces mêmes Etats veulent aujourd’hui profiter pour se poser en défenseurs de la démocratie, et vous aurez tous les ingrédients pour fabriquer une grosse bombe dont l’étincelle s’enflammerait… à Jérusalem ?.
Pourtant, il n’y a pas si longtemps, et alors que la crise touchait durement les économies les plus fragiles, la Tunisie, l’Egypte, la Syrie, la Lybie étaient des alliés proches des gouvernements européens (ce qui devrait nous interroger sur l’acuité de ces derniers en matière de politique étrangère ?). Les dictateurs étaient de très bons hôtes, et personne n’y trouvait rien à redire. Nous leur vendions des armes, y installions nos usines, et y faisions commerce constructif. C’est que les entreprises européennes y étaient très bien traitées, et les dictatures copieusement arrosées par nos soins. Mais avec la crise et le ralentissement de l’économie mondiale, ce sont comme toujours “les sous-traitants” qui trinquent en premier : les « colonies financières » dont les dirigeants sont des pantins déguisés en vice-rois, ont du rogner encore un peu plus sur les droits et salaires déjà limites de leurs populations, entrainant ainsi “émeutes de la faim” et révoltes violentes.
Ces mouvements de contestation auraient très bien pu être réprimés dans le sang sans n’intéresser personne, si internet et le formidable appétit de liberté de ses utilisateurs n’avaient pas étalé au grand jour les massacres perpétrés par les désormais dictateurs.
Après avoir proposé leur aide à ces dictateurs « amis », ils on voulu faire mine de ne pas comprendre, mais après les nombreuses “bourdes” ( ou scandales si vous préférez) fortement médiatisées (qui ont peut-être au passage empêché de plus grands massacres avec l’envoi des forces de “sécurisation”), les gouvernants européens ont décidé de “soutenir” les partisans de la révolution. Mais pas n’importe comment : en soutenant les manifestants, les gouvernements réclameront bien sûr des compensations : les millions d’euros dépensés pour la “reconstruction”, pour les interventions de “sécurisation” ou de “protection des civils” ne seront certainement pas versés en vain. D’une manière ou d’une autre, ils seront récupérés.
Et puis pourquoi ne pas profiter de ces évènements pour aller plus loin ? Partant du principe que les dictateurs sont à mettre dehors, alors pourquoi ne pas aider “tous” leurs peuples à se libérer ? Ce serait là l’aboutissement du très fumeux concept de “guerre préventive” : en s’accordant sur le fait que tous les dirigeants arabes sont susceptibles de massacrer leurs populations si elles se révoltent, alors pourquoi ne pas les faire « dégager » dès maintenant ?
Car en protégeant ainsi les révolutionnaires, les Etats-Unis et l’Europe s’accordent un futur droit de regard sur l’installation des nouveaux dirigeants. Et cela même si les révolutions sont justes et légitimes, et partent d’une véritable prise de conscience démocratique de la part des peuples opprimés : elles sont organisées et développées par des Etats qui ne mènent en réalité rien d’autre qu’une guerre d’invasion du Monde Arabe, en attendant la déclaration de guerre officielle.
Si on rapproche maintenant cette situation du problème israélo-palestinien, on voit bien à quel point la nouvelle politique des Palestiniens pousse les Etats-Unis et leurs alliés à des prises de position radicales : l’aveu public d’un soutien sans faille à Israël face aux revendications indépendantistes des Palestiniens à l’ONU signifierait pour le Monde Arabe une déclaration d’hostilité considérée comme injustifiée, et même injuste. De quoi mettre le feu aux poudres. La guerre a donc sans doute déjà commencé, mais comme nous sommes les envahisseurs, nous n’en subissons pas encore les effets. Mais les pays envahis le savent eux, il n’y a qu’à regarder les effets des “libérations” Irakienne ou Afghane : Des malformations anormalement élevées chez les enfants nés après la “libération”, en Afrique des maladies liées aux récoltes de minerais dans des conditions quasi esclavagistes…
La guerre a commencé, et personne ne veut encore nous la montrer : on se bat en sous-main pour la direction du FMI, on achète le maximum de terres en Afrique ou ailleurs, on se bat pour l’eau et le pétrole, on envahit peu à peu tous les espaces possibles pour préparer à la “grande confrontation ultime”, celle que tous attendent en la redoutant, celle qu’ils préparent pour l’éviter tout en la provoquant.
En accueillant pas les immigrés qu’on dit par ailleurs défendre, en stigmatisant les Arabes et tous les Musulmans depuis le 11 septembre, tous les pays du monde se sont engagés dans une guerre qui ne dit pas son nom. Les nouvelles technologies de l’information sont en passe de devenir un enjeu majeur pour la liberté, et la vérité. Seuls relais des horreurs réelles et véritables d’une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes, internet et ses réseaux ne doivent pas tomber sous le contrôle des futurs tyrans. Une fois transformés en « télécrans », nous deviendrons alors incapables de distinguer le vrai du faux : la guerre continuelle tant redoutée par Orwell sera alors possible.
Caleb Irri

Lettre ouverte d'anciens ambassadeurs à Alain Juppé

14.06.11 
Monsieur le ministre d'Etat,
Les anciens diplomates signataires de cette lettre, parmi lesquels certains eurent l'honneur de servir sous vos ordres, en vous exprimant tous leurs vœux pour la haute mission qui vous incombe à nouveau, souhaitent vous faire part de leurs préoccupations sur la conjoncture au Proche-Orient et la question palestinienne.
La France a toujours su, dans le passé, exprimer sur ces problèmes ce qui était juste et entraîner derrière elle ses partenaires européens. Or, l'impasse est plus manifeste que jamais dans le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. C'est pourquoi, nous avons l'année dernière adressé une lettre ouverte au président de la République lui suggérant de prendre une initiative aux Nations unies en vue de réaffirmer les bases sur lesquelles un règlement de paix devrait être fondé et de rechercher auprès du Conseil de sécurité les moyens de les imposer et de les garantir. Cette lettre a été publiée par Le Monde.fr, le 1er mars 2010.
Nous avons la conviction que le moment est venu de reconnaître un Etat palestinien. Ne présente-t-il pas déjà les caractères d'effectivité nécessaires : un peuple, un territoire, une autorité ? Les institutions financières internationales ont d'ailleurs reconnu la bonne gestion de l'Autorité palestinienne. La réconciliation des mouvements palestiniens satisfait le préalable d'un engagement unitaire national.
La politique intérieure d'Israël ne peut l'emporter sur le droit international. L'annexion ou l'occupation ne sauraient fonder un droit, y compris à Jérusalem. En énonçant de manière unilatérale des conditions injustifiables pour la reconnaissance d'un pseudo Etat palestinien, M. Netanyahu a jeté un défi à la communauté internationale et accroît les risques de conflits dans une zone du monde particulièrement vulnérable.
Il appartient, nous semble-t-il, à l'Europe et en particulier à la France et à la Grande-Bretagne qui ont exercé des responsabilités historiques dans la région, de faire prévaloir une solution équitable et conforme aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Désormais, toute négociation bilatérale apparaissant vaine, la reconnaissance de plein droit d'un Etat palestinien par les Nations unies à la prochaine session de l'Assemblée générale, selon la procédure même qui a permis la création de l'Etat d'Israël, ouvrira la voie à une paix durable assurant la pérennité et la sécurité d'Israël dans son environnement géographique et humain. Une telle décision rencontrera la volonté de justice exprimée tant par les mouvements arabes d'essence démocratique que par certains secteurs de l'opinion publique en Israël même et permettra l'établissement de la concertation méditerranéenne que la France souhaite intensément.
Nous ne sous-estimons pas, M. le ministre d'Etat, les obstacles auxquels se heurte cette démarche mais nous espérons que, comme elle l'a fait naguère dans la Déclaration du Conseil européen de Venise en vue de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, la France affirmera son rôle traditionnel au service des valeurs dont dépendent la liberté et la dignité de tous les peuples.

des anciens ambassadeurs
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Quand BHL gaffe sur les relations israélo-libyennes...

13/06/2011
Les médias sont souvent prompts à relayer les exploits comme les gaffes du flamboyant intellectuel français Bernard-Henri Lévy. La dernière de ses bévues est toutefois passée complètement inaperçue. Elle concerne pourtant les relations tumultueuses entre Israël et ses voisins arabes. Un sujet autrement plus sérieux que la citation d’un philosophe imaginaire ou qu'un reportage "arrangé" en Géorgie….
Tout commence le 2 juin. BHL est alors à Jérusalem. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou le reçoit pendant près d’une heure et demie. Selon l’intellectuel français, il est venu en Israël pour relayer un message du Conseil national de transition (CNT) libyen.
Dans un entretien accordé à l'AFP, BHL explique avoir dit à Nétanyahou que "le futur régime [libyen] entretiendrait des relations normales avec les autres pays démocratiques, y compris Israël". Selon lui, "la justice pour les Palestiniens et la sécurité d’Israël seront des questions essentielles pour le futur gouvernement".
Mais quelques jours après la réunion, le CNT publie une déclaration - dont FRANCE 24 s’est procurée une copie - dans laquelle les rebelles libyens "rejettent fermement les commentaires de M. Lévy sur les relations futures entre la Libye et les Israéliens rapportés par certains médias".
BHL superstar
Le CNT se dit "surpris" par ces propos. "M. Lévy a été reçu en tant qu’envoyé spécial du président de la France et les relations avec Israël n'ont jamais fait l’objet de discussions", poursuit la déclaration. De son côté, le bureau de Benjamin Netanyahou a confirmé la rencontre avec l'écrivain-philosophe français, mais refuse de commenter le contenu de la discussion.
BHL aurait-il pris un peu trop de liberté avec son rôle de superstar de l’opposition libyenne ? Depuis qu’il a fait officiellement reconnaître le CNT par Paris en mars dernier, certains fonctionnaires du régime de transition libyen le considèrent en effet comme un responsable français capable de contourner les protocoles diplomatiques.
"Le CNT a longtemps cru que BHL était un envoyé officiel français alors qu’il n’a aucun titre reconnu", rappelle Barak Barfi, membre du think-tank New America Foundation, contacté par FRANCE 24. "Même dans son communiqué, le CNT le présente comme un 'envoyé spécial' du président de la France", poursuit-il.
Tradition antisémite
Les propos de BHL jettent le trouble à l’heure où, en plein printemps arabe, les spéculations sur les relations d’Israël avec ses voisins vont bon train.
En Égypte, l'un des rares membres de la Ligue arabe à entretenir des relations diplomatiques avec Israël, l'idée selon laquelle un gouvernement démocratiquement élu serait moins disposé à coopérer avec Israël que le régime d'Hosni Moubarak est largement répandue.
En Libye, un nouveau gouvernement ne sera pas non plus forcément synonyme de rapprochement avec Israël…Quarante-deux ans de propagande anti-israélienne ont en effet laissé des traces, même dans les zones aujourd’hui libérées du joug kadhafiste.
Tripoli n'a jamais reconnu Israël et le colonel Kadhafi a pris pour habitude d’appeler régulièrement à la destruction d'Israël. Depuis qu'il s'est emparé du pouvoir en 1969, le dirigeant libyen a soutenu les factions palestiniennes les plus radicales, fustigé les pays arabes qui ont des relations avec Israël, et qualifié systématiquement l'État juif d’ "ennemi sioniste".
"La Libye compte parmi les pays arabes les plus anti-israéliens avec la Syrie et le Yémen, reprend Barak Barfi. Bien que les Libyens soient moins enclin que les Syriens et les Yéménites à voir la main d'Israël derrière chaque complot, ils portent en eux de profonds sentiments hostiles à son encontre", ajoute-t-il.
Barak Barfi, à l’instar des autres observateurs de la région, est donc sceptique quant à la possibilité d’une position amicale du CNT vis-à-vis d’Israël. "Il est assez invraisemblable de penser que le prochain régime libyen tendra la main à Israël. Il est en revanche possible que le CNT ait simplement assuré à BHL qu’il souhaitait entretenir des bonnes relations avec ses voisins, et que le philosophe l’ait surinterprété", avance celui-ci.
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La Chine souhaite renforcer la coopération militaire avec Israël

2011/06/14
La Chine est prête à renforcer davantage la coopération militaire avec Israël afin de contribuer au développement des relations entre les deux pays, a déclaré lundi Liang Guanglie, conseiller d'Etat chinois et ministre de la Défense nationale.
M. Liang a fait cette remarque lors de sa rencontre avec le vice-Premier ministre et ministre de la Défense d'Israël, Ehud Barak.
Liang Guanglie a indiqué que "la Chine appréciait les relations avec Israël et était prête à étendre et renforcer les échanges et la coopération pragmatiques entre les deux armées, afin de contribuer au développement des relations entre les deux pays et les deux armées".
Les peuples chinois et israélien jouissent d'une profonde amitié traditionnelle et les relations bilatérales ont maintenu un bon rythme de développement depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et Israël, a poursuivi M. Liang.
Il a salué l'accroissement de la confiance mutuelle politique et les réalisations que les deux parties ont accomplies dans tous les domaines à travers la coopération pragmatique au cours des 19 dernières années de relations diplomatiques.
M. Barak a repris les propos de Liang Guanglie, affirmant qu'il espérait que les deux parties pourraient étendre leur terrain d'entente, renforcer l'amitié et apprendre davantage l'un et de l'autre grâce à cette visite.
Il s'est également engagé à renforcer la coopération pragmatique entre les armées des deux pays et à fournir des efforts conjoints avec la partie chinoise pour développer une meilleure relation militaire et plus approfondie. 

Hamas condamne fermement l'attaque contre le député Mouna Mansour

[ 14/06/2011 - 10:44 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a fermement condamné l'attaque contre le député Mouna Mansour et les manifestants parmi les familles des détenus politiques, considérant que cet acte représente une violation de l'immunité des députés du Parlement palestinien et une atteinte à la liberté d'expression, d'opinion et de manifester pacifiquement, ce qui est le droit du citoyen palestinien.
En commentaire à l'agression de la députée au Conseil législatif palestinien, Mouna Mansour, par les agents des services de sécurité en Cisjordanie, une source haut placée au mouvement a déclaré lundi que "la répression des manifestants parmi les familles des détenus politiques dans les prisons de l'Autorité palestinienne, en les empêchant de prendre la parole, pose de nouveaux obstacles devant l'accord de réconciliation palestinienne et représente un mépris de la part de ces services pour tout ce qui est lié à cet accord".
Le mouvement du Hamas a appelé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à donner des directives pour faire cesser ces pratiques et la libération immédiate des détenus politiques, et à mettre un terme aux arrestations et aux convocations.

Le lobby juif : La persistance de la haine


Un colon juif jette un verre de vin sur une passante palestinienne, à Hebron, en Cisjordanie
Lundi 13 juin 2011
Slate est un média internet contrôlé par le lobby juif. Il publie des articles d’information aux titres généralement tape-à-l’oeil et y glisse des articles de désinformation inspirés par le régime israélien. Les articles d’information ont pour but de donner une apparence de crédibilité aux articles de désinformation. Ainsi, par exemple, Slate a activement participé à la campagne hystérique orchestrée par le lobby juif international, lui-même téléguidé par le régime israélien, à propos de la prétendue "menace iranienne". Le ton général de ces articles visait à présenter à l’opinion publique l’hypothèse d’une agression de l’Iran par les pays occidentaux ou Israël comme la chose la plus normale au monde.

Vue de Würzburg, en Allemagne
En date du 10 juin 2011, Slate.fr a publié, sous la signature du juif Ray Fisman un article intitulé "La persistance de la haine", consacré à une pseudo étude de deux autres juifs, Nico Voigtländer de l’UCLA, aux Etats-Unis, et Joachim Voth de l’Universitat Pompeu Fabra, en Espagne. Ils ont analysé "les racines historiques de l’antisémitisme virulent qui a trouvé son expression dans l’Allemagne nazie". Leur méthode consiste à comparer le sort des juifs dans deux villes allemandes, Würzburg et Aachen, au Moyen Age et sous le régime nazi. Ils ont constaté qu’à Aachen la population avait toléré les juifs au cours des époques considérées, tandis que les juifs avaient été régulièrement persécutés à Würzburg à ces mêmes époques. Au Moyen Age, à l’époque de la Peste noire, les juifs avaient été accusés d’empoisonner les puits. Ray Fisman effectue un parallèle entre le sort des juifs en Allemagne et la ségrégation contre les Noirs aux Etats-Unis, et présente implicitement l’antisémitisme comme un sentiment dénué de causes objectives, tout comme le racisme. Le but de la démonstration est encore et toujours de victimiser les juifs. Selon Ray Fisman, les localités cosmopolites seraient plus tolérantes aux juifs, tandis que les localités où la culture locale est plus présente seraient viscéralement antisémites. La culture locale, voilà l’ennemi.

Vue d’Aachen, en Allemagne
La réalité n’a rien à voir avec ce blabbla pseudo-intellectuel. L’antisémitisme est aussi ancien que le judaïsme. On n’a donc pas attendu la Peste noire, ni les nazis pour détester les juifs. Il y avait déjà des pogroms dans l’Antiquité. Dans toute l’histoire de l’humanité, aucune autre communauté n’a suscité une détestation aussi constante. Cela s’explique tout simplement par le comportement odieux des juifs à l’égard des non-juifs. Le judaïsme considère les juifs comme une race supérieure. Cette religion est tellement raciste que même les théories racistes nazies paraissent modérées en comparaison. Le Talmud assimile les non-juifs à des animaux à l’égard desquels les juifs peuvent se permettre n’importe quoi : vol, escroquerie, faux témoignage, meurtre, etc... Les saints écrits du Talmud sont toujours enseignés dans des écoles talmudiques, notamment parmi les colons juifs de Cisjordanie, encouragés par leurs rabbins à multiplier les exactions et les spoliations à l’encontre de leurs voisins palestiniens.

Le Talmud
Lorsque, dans une société, les juifs sont en situation d’infériorité, ils s’efforcent de paraître intégrés et tentent de contrôler les médias et les élus, le plus souvent au moyen de la corruption et du chantage. Le plus souvent, quand un philanthrope juif finance une oeuvre caritative, elle est réservée aux juifs. Il y a des universités juives, des cliniques juives, etc... Quand les juifs tiennent le couteau par le manche, ils laissent tomber le masque et donnent libre cours à leur haine des non-juifs. Car bien qu’ils se prétendent victimes de la haine des non-juifs -toute critique à leur égard étant systématiquement présumée "haineuse"-, il n’y a pas plus haineux que les juifs. Ils calomnient systématiquement quiconque les contrarie, mènent en permanence une campagne islamophobe assimilant les musulmans à des terroristes, et s’efforcent d’imposer partout leur terrorisme intellectuel. Ils prétendent décider à notre place quelles sont les opinions que nous devons avoir ou ne pas avoir, quels sont les livres que nous devons lire ou ne pas lire, quels sont les spectacles auxquels nous devons assister ou ne pas assister, etc... Leur arrogance n’a d’égale que leur mépris pour les droits les plus élémentaires des non-juifs. Dans le monde entier, ils orchestrent des campagnes de persécution contre les historiens révisionnistes, n’hésitant pas à les agresser et à s’en prendre à leur famille. En France et en Suisse, ils ont persécuté l’humoriste Dieudonné, s’efforçant par tous les moyens d’empêcher qu’on lui loue des salles de spectacle, pour le motif qu’il critique les juifs. Aucune autre communauté n’a ce comportement odieux.

Dieudonné M'bala M'bala
Partout où ils sont, la plupart des juifs se considèrent et se comportent comme des agents israéliens. Depuis que l’Etat d’Israël existe, dans leur écrasante majorité, les juifs du monde entier se sont accordés pour spolier, opprimer et assassiner les Palestiniens. Ils sont prêts à justifier n’importe quelle atrocité dès lors qu’elle est perpétrée par des juifs. Pour se faire une idée de la mentalité juive, on peut effectuer un parallèle entre le régime israélien et l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid. Il faut imaginer que, dans leur écrasante majorité, les Blancs du monde entier auraient soutenu le régime raciste sud-africain et qu’à chaque nouveau crime perpétré par ce régime les Blancs auraient organisé des manifestations de soutien dans le monde entier. Tout Blanc -pour le seul motif de sa race- se serait considéré en droit d’émigrer en Afrique du Sud, de s’emparer des terres des Noirs et d’assassiner les Noirs qui résisteraient. C’est là le comportement que les juifs n’ont pas cessé d’avoir à l’égard des Palestiniens, et ils trouvent cela absolument normal. Non seulement ils rejettent les critiques, mais ils s’efforcent de réduire au silence quiconque les exprime.
Et après cela, les juifs viennent nous affirmer qu’il n’y a pas de raison objective à l’antisémitisme. Il n’aurait pas d’autre cause que des préjugés infondés.
Frank BRUNNER
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À la croisée des chemins... encore une fois

13 juin 2011
Janie Gosselin
La Presse
(Jérusalem) Les dirigeants des deux principaux mouvements politiques palestiniens se rencontreront demain au Caire pour discuter de la formation d'un gouvernement intérimaire. Si le Hamas et le Fatah ont enterré la hache de guerre en avril dernier, plusieurs questions demeurent sur la concrétisation de leur entente. Quatre points pour en comprendre les enjeux.
Réconciliation
Le Fatah, qui dirige la Cisjordanie à la tête de l'Autorité palestinienne, et le Hamas, mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, ont conclu un accord de réconciliation le 27 avril dernier, après plusieurs tentatives infructueuses. Les deux partis étaient à couteaux tirés depuis 2007, lorsque le Hamas s'est emparé du pouvoir dans la bande de Gaza.
Le Hamas et le Fatah sont parvenus à une réconciliation dans un contexte de contestation populaire dans la région, notamment en Syrie, où se trouve la direction officielle du Hamas. Des milliers de manifestants dans plusieurs villes de la Cisjordanie et de la bande de Gaza avaient aussi réclamé la fin des divisions en mars dernier.
La réconciliation entre le Fatah et le Hamas, qui ne reconnaît pas l'État hébreu, a été mal accueillie par Israël et par les États-Unis.
Gouvernement intérimaire
Le Fatah et le Hamas ont convenu de mettre sur pied un gouvernement intérimaire formé d'indépendants jusqu'aux élections, prévues d'ici un an. Les dirigeants des deux groupes doivent se rencontrer aujourd'hui pour discuter de sa création.
Or, il semble que les différends refont déjà surface entre les anciens rivaux. Le Fatah, dirigé par Mahmoud Abbas, a signifié son intention de confirmer Salam Fayyad au poste de premier ministre, qu'il occupe actuellement. L'ancien économiste à la Banque mondiale n'appartient à aucun des deux mouvements.
Le Hamas compte rejeter cette candidature.
Le premier ministre bénéficie d'un large soutien international et est vertement critiqué par le Hamas, qui le perçoit comme le pantin des États-Unis.
Certains craignent que les dons de la communauté internationale à l'Autorité palestinienne - 1 milliard US par année - disparaissent si M. Fayyad n'est pas reconduit.
Le Fatah pourrait cependant opter pour un compromis en proposant un nouveau candidat. Mohammad Moustapha, président du Fonds d'investissement de Palestine et conseiller économique de Mahmoud Abbas, aurait aussi été pressenti pour occuper le poste.
Hamas
La réconciliation entre les deux mouvements a été mal accueillie par plusieurs pays, qui s'opposent à la présence de membres du Hamas dans le gouvernement palestinien. Le Hamas refuse toujours de reconnaître l'État d'Israël et de renoncer à la violence.
Bien que le gouvernement de transition devrait être formé de politiciens sans affiliation, le Hamas aura son mot à dire dans le choix des candidats.
Un autre point à régler entre le Hamas et le Fatah sera la mise sur pied d'un haut conseil de sécurité, prévu dans l'accord de réconciliation pour intégrer les différentes forces de sécurité en un groupe unique. Lorsque le Hamas s'était emparé du pouvoir dans la bande de Gaza, de violents affrontements avaient eu lieu entre les membres des deux groupes.
La question des prisonniers politiques détenus par le groupe rival devrait aussi faire partie des discussions.
Déclaration d'indépendance
La scission entre la Cisjordanie et la bande de Gaza est vue comme un obstacle à la création d'un État palestinien. Plusieurs jugent que les dirigeants du Fatah et du Hamas doivent montrer un front uni devant la communauté internationale pour discuter de l'établissement d'un futur État. Mahmoud Abbas a déjà fait connaître son intention de demander une reconnaissance de l'État palestinien à l'automne prochain devant l'Assemblée générale des Nations unies. Le soutien de certains pays pourrait dépendre de la composition du nouveau gouvernement intérimaire.
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Netanyahou savoure l'opposition de Rome à la reconnaissance de la Palestine

13-06-11
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a remercié lundi 13 juin son homologue italien Silvio Berlusconi pour l'opposition italienne à la reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU, lors d'une conférence de presse conjointe à Rome.
"La paix peut être seulement le résultat de négociations, elle ne peut pas être imposée de l'extérieur ou par une résolution de l'ONU", a déclaré Benjamin Netanyahou. "Je veux vous remercier pour votre position claire contre la tentative de court-circuiter les négociations de paix".
Silvio Berlusconi a de son côté déclaré: "Nous ne pensons pas qu'une solution unilatérale puisse aider la paix, ni du côté palestinien, ni du côté israélien. Je crois que la paix ne peut être atteinte qu'au travers de négociations".
Nucléaire iranien
Benjamin Netanyahou et cinq de ses ministres ont signé à Rome huit accords bilatéraux avec leurs homologues italiens à l'issue d'un sommet de deux jours de rencontres au cours desquels ont été abordés les sanctions contre la politique nucléaire en Iran et le processus de paix.
"Les sanctions pourraient être efficaces si les Iraniens savent qu'existe l'option militaire", a estimé Benjamin Netanyahou.
"Avec le développement des armes nucléaires, le printemps arabe pourrait devenir un hiver iranien", a-t-il mis en garde, voyant aussi dans la présence de navires iraniens en Méditerranée "une tentative manifeste d'expansion".
Actuellement, l'une des préoccupations principales de Benjamin Netanyahou est d'obtenir l'opposition des dirigeants mondiaux au projet palestinien d'obtenir la reconnaissance et le statut de membre de l'ONU en septembre.
Silvio Berlusconi, tout comme les dirigeants allemand et américain, a déjà fait état de son opposition à ce projet.
Le Nouvel Observateur - AFP

Selon un rapport des Nations Unis : L’occupation étouffe le développement

Bethléhem - 13 juin 2011
Par Maan News
Bethlehem— Les progrès économiques en Cisjordanie, à Gaza et dans le Golan continuent d’être étouffés par les restrictions imposées par l’occupation israélienne et la politique de séparation, selon un nouveau rapport de l’Organisation International du Travail (OIT).
Selon un rapport des Nations Unis : L’occupation étouffe le développement
Des palestiniens se confrontant à des soldats israéliens lors d'une manifestation dans le village de Al-Wallajah près de Bethléhem en Cisjordanie le 5 juin 2011.

Le rapport annuel de l’OIT sur les conditions de travail dans les territoires palestiniens et syriens occupés par Israël, a condamné la politique gouvernementale et a appelé Israël à remplacer la matrice de sécurité actuelle « par une logique de développement, basée sur une vision à long terme des intérêts en matière économique, d’emploi et de sécurité humaine de tous les hommes et les femmes de la région. »
Le rapport indique que malgré quelques améliorations dans la circulation des personnes, les conditions de travail restent médiocres, ajoutant qu’il ne peut y avoir aucun changement significatif « tans que les restrictions imposées par l’occupation israélienne, et par l’occupation elle-même, resteront en vigueur ».
Les colonies sont reconnues pour être la première raison de confiscations de terres, ainsi que la principale cause de restriction d’accès et de circulation, de la fragmentation des territoires, et de l’épuisement des ressources naturelles, a ajouté le rapport.
Le rapport, basé sur les conclusions d’une mission envoyée dans la région plutôt dans l’année, note aussi que la croissance économique a été inégale en raison du blocus de Gaza, le chômage dans cette région n’a que très légèrement reculé pour s’établir à 23,7% en 2010, avec un taux de chômage chez les jeunes qui reste extrêmement haut à 39%.
Il note aussi que les quatre cinquièmes de la population de Gaza dépendent de l’aide humanitaire, et l’économie des tunnels est un des principaux moteurs de l’activité économique.
Le rapport ajoute que tous les partis « doivent prendre une décision tôt ou tard sur les prochaines échéances. L’économie palestinienne a atteint des limites qui ne peuvent pas être dépassé sans un accord et des mesures sur les deux principales entraves : l’occupation et la séparation. La mise en place d’un état palestinien ne doit pas être étouffée car cela conduirait à la frustration et au mécontentement ».
Le rapport souligne l’importance de capitaliser l’impact du printemps arabe en écoutant la voix des jeunes palestiniens qui ont « appelé pour l’unité et à la fin de l’occupation ».
Lire le rapport du Bureau International du Travail sur la situation des travailleurs dans les territoires arabes occupés.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Des dizaines d'Algériens feront cap sur Ghaza

13-06-2011 
Des dizaines d'Algériens, de confession juive, musulmane et chrétienne partiront le 18 juin vers Ghaza, pour sauver 1,5 million de personnes d’une crise humanitaire.
C’est la volonté de secourir une population meurtrie qui guide de nombreuses personnalités et habitants de Marseille et autres départements français, parmi eux des Algériens, décidés de tenter de casser le blocus imposé, des années durant, dans la bande de Ghaza transformée en une immense prison par le colonialisme israélien. Dans un appel dont le texte nous a été adressé, l’initiative «Le bateau français pour Ghaza» qui partira le 18 juin de Marseille à destination de Ghaza, qualifie cette opération d’«acte solidaire, politique, pacifiste, humaniste» et d’«acte citoyen».
Les auteurs expliquent que l’initiative a pour objectif de «dénoncer et briser le siège israélien de Ghaza», «promouvoir le droit international et réclamer son application», et «répondre à la crise humanitaire que subissent 1,5 million de Palestiniens vivant à Ghaza». Le collectif adhérant à l’initiative exprime  un «appel du peuple de Marseille et des Bouches du Rhône» et lance aux personnalités et habitants qui veulent se joindre à l’opération : «Soyez les bienvenus chez nous».
«Nous, peuple de Marseille et des Bouches du Rhône, citoyen (ne)s du monde, d’origines, de traditions et d’opinions diverses, nous vivons dans une région où le combat pour les droits humains, contre le racisme, la xénophobie et les discriminations est une priorité quotidienne,
nous soutenons les droits imprescriptibles du peuple palestinien à vivre libre et indépendant, nous saluons l’extraordinaire mouvement de solidarité qui, partout sur les cinq continents, en France, dans notre région, a permis d’affréter une flottille qui va porter le soutien des peuples du monde au peuple palestinien enfermé dans la bande de Ghaza !»,
lit-on dans le texte de l’appel. «Nous invitons chaleureusement le peuple de France dans toute sa diversité à venir nous rejoindre le 18 juin 2011 à Marseille à 14h au Vieux-Port», est-il ajouté dans le texte. Parmi les signataires de l’appel : Mouvement de la Paix 13, C.E. Cheminots PACA, UD CGT 13, Palestine 13, PIR, Femmes en noir, Terre solidaire,
Génération Palestine, Artistes pour la Paix, PCF 13, Union juive française pour la paix, CFDT, Femmes solidaires, Grandir à Ghaza, S.N.E.S. académique Aix-Marseille, Démocratie et socialisme (courant du PS) et d’autres encore. Ils seraient des dizaines d’Algériens, de confession juive, musulmane et chrétienne, qui participent à l’initiative, apprend-on auprès des organisateurs.                      
M. A. 

Le blocus israélien condamne près de 50% des Gazaouis au chômage

13 juin 2011 
Agence France-Presse
Jérusalem
Le taux de chômage dans la bande de Gaza dépasse les 45%, l'un des plus élevés au monde, affirme l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans un rapport publié mardi à l'approche du 5e anniversaire du blocus du territoire palestinien par Israël.
L'UNRWA estime à 45,2% pour le second semestre 2010 le taux de chômage à Gaza «au sens large», selon la définition de l'Organisation internationale du travail (OIT), augmentée d'une évaluation de la population en âge de travailler qui a renoncé à chercher un emploi, faute de perspective.
Il s'agit d'une légère amélioration par rapport aux 45,7% enregistrés sur la même période de 2009, mais une dégradation par rapport aux 42% du premier semestre 2010.
«Ce sont des tendances dérangeantes», commente le porte-parole de UNRWA Chris Gunness dans le rapport, jugeant «difficile de comprendre la logique» du blocus israélien, qui «appauvrit délibérément autant de personnes et condamne à l'indigence des centaines de milliers de personnes potentiellement productives», sans selon lui, affaiblir le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza.
«Notre recherche montre que depuis 2007 le Hamas est parvenu à augmenter l'emploi public d'environ un cinquième», souligne-t-il, relevant que de nombreux emplois privés ont disparu dans le même temps.
«Si le but de la politique de blocus était d'affaiblir l'administration du Hamas, les chiffres de l'emploi public indiquent que cela a échoué», ajoute-t-il.
Israël impose un blocus à Gaza depuis la capture d'un de ses soldats en juin 2006, renforcé un an plus tard à la suite de la prise de contrôle du territoire par le Hamas.
Il l'a ensuite assoupli, sous intenses pressions internationales, après l'assaut meurtrier de sa marine le 31 mai 2010 dans les eaux internationales contre une flottille humanitaire à destination de Gaza. Mais il a maintenu des restrictions très importantes à la circulation des personnes, ainsi qu'un strict blocus maritime et l'interdiction quasi totale des exportations.
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Divergences sur le futur chef de gouvernement de transition

14.06.11
Les dirigeants des deux principaux mouvements palestiniens, le Fatah et le Hamas, se réuniront aujourd’hui dans la capitale égyptienne, Le Caire, pour discuter de la mise en place d’un gouvernement d’union indépendant et technocrate.
Et cela, conformément à l’accord de réconciliation conclu le 4 mai. Ce gouvernement a pour mission de gérer la transition et de préparer les prochaines élections.
Des divergences entre les deux parties apparaissent quant au choix du chef du gouvernement d’indépendants. Le Fatah propose à ce poste le Premier ministre, Salam Fayyad, qui bénéficie de la confiance de la communauté internationale. Cependant, le Hamas rejette la candidature de Fayyad. «Le Hamas a déjà informé le Fatah au cours de leur dernière réunion» les 16 et 17 mai au Caire, qu’il «rejette le choix de Salam Fayyad», a indiqué son porte-parole à Ghaza, Sami Abou Zouhri. Le même responsable ajoute que «tout chef de gouvernement doit être choisi par consensus». Le choix de Fayyad rassurerait la communauté internationale sur l’orientation du gouvernement d’indépendants, bien que le mandat de celui-ci se résume à organiser des élections d’ici mai 2012 et à engager la reconstruction de la bande de Ghaza, détruite par l’opération israélienne Plomb durci de décembre 2008-janvier 2009.
Le président américain Barack Obama a qualifié le 22 mai la réconciliation entre le Fatah et le Hamas d’«énorme obstacle à la paix».De son côté, Israël, qui refuse de «négocier avec un gouvernement soutenu par la version palestinienne d’Al Qaîda» (allusion au Hamas) a retardé la rétrocession, en mai, des fonds qu’il perçoit pour le compte de l’Autorité palestinienne.
Mahmoud Abbas a déclaré plusieurs fois que l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) qu’il préside est le représentant officiel du peuple palestinien. Elle est seule ainsi habilitée à mener les négociations de paix avec Israël, alors que le Hamas ne fait pas partie de cette organisation. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont conclu récemment que les Palestiniens sont en mesure de gérer un Etat. Un éloge pour Fayyad.
En cas de blocage persistant sur son nom, un candidat de compromis pourrait néanmoins émerger. Le 30 mai, le président du Fonds d’investissement de Palestine et conseiller économique de Mahmoud Abbas, Mohammad Moustapha, n’a pas exclu d’assumer les fonctions de Premier ministre si elles lui étaient proposées. Le Fatah et le Hamas, ainsi que d’autres factions palestiniennes, ont signé le 4 mai au Caire un accord de réconciliation mettant fin aux divisions internes et renforçant l’unité et la cohésion des rangs palestiniens. Cet accord prévoit la formation d’un gouvernement technocrate en vue d’élections présidentielle et législatives d’ici à un an, ainsi que la création d’un Haut conseil chargé de restructurer les forces de sécurité palestiniennes. L’accord porte aussi sur une réforme de l’OLP, la création d’une commission électorale et la libération de détenus du Fatah et du Hamas.
Cela dit, même si les deux parties aboutissaient à un accord sur la personnalité qui occupera le poste de chef du gouvernement transitoire, la communauté internationale dressera un autre défi aux deux factions.
A savoir convaincre le Hamas à reconnaître l’Etat d’Israël, respecter des accords signés jusque-là avec Tel-Aviv et renoncer à l’action armée, sachant que les grandes puissances considèrent le mouvement de Khaled Machaâl comme une organisation terroriste. Hier, le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, s’est prononcé, à Ghaza, pour la formation du gouvernement palestinien d’indépendants que négocient le Fatah et le Hamas, jugeant «important» qu’il reconnaisse Israël et respecte les accords signés. «Nous soutenons un gouvernement d’unité en Palestine, mais il est très important que ce gouvernement reconnaisse le droit d’Israël à exister et les accords antérieurs», a déclaré J. Buzek au début d’une visite de quatre jours dans les territoires palestiniens et en Israël. Il a estimé nécessaire que «le nouveau gouvernement d’unité se tienne à l’écart des négociations» avec Israël et soit placé sous l’autorité du président Mahmoud Abbas. Amnay idir