lundi 7 février 2011

Les Palestiniens prêts à rencontrer le Quartette

07.02.2011
Un haut responsable palestinien a déclaré samedi que les Palestiniens étaient prêts à rencontrer le Quartette international pour le paix au Moyen-Orient, l'invitant à prendre une position ferme sur le gel de la colonisation israélienne et la reprise des négociations de paix avec Israël.
"Nos relations avec le Quartette sont bonnes et nous sommes prêts à rencontrer le Quartette", a déclaré le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Rdeineh à l'agence Chine Nouvelle, au terme d'une réunion du Quartette samedi à Munich.
"Si le Quartette veut vraiment trouver une solution à la cause du Moyen-Orient, il devra placer la cause palestinienne dans ses priorités, car sans la résolution de cette cause, toutes les autres causes ne pourraient être résolues", a affirmé Abou Rdeineh.
Selon lui, toute la région du Moyen-Orient est dans un "état d'ébullition, soulignant que l'occupation israélienne est la principale raison pour tout ce qui s'est passé dans la région".
Il a poursuivi en disant que le Quartette devrait mener à bien une démarche courageuse et énergétique pour obliger Israël à arrêter la colonisation et à résoudre la question du Moyen-Orient de manière plus sérieuse.
Interrogé sur ce qui se passe en Egypte et son influence sur la cause palestinienne, Abou Rdeineh a déclaré: "Nous voulons une véritable stabilité pour l'Egypte et nous espérons un retour à la vie normale.
Les développements récents en Egypte et ailleurs dans la région soulignent la nécessité pour Israël et les Palestiniens de reprendre immédiatement les pourparlers de paix, ont indiqué samedi les membres du Quartette pour la paix au Moyen-Orient, après une rencontre en marge de la 47ème Conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne.
Source: xinhua
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Israël vit avec la peur de l'encerclement

07/02/2011
Les événements qui bouleversent l'Egypte et plus généralement le monde arabe inquiètent Israël, car rien n'est plus essentiel à ses yeux que la stabilité à ses frontières - une stabilité que garantissait le régime d'Hosni Moubarak.
«Comme toujours, nous ne devons compter que sur nous ! On a l'habitude ! » Rachel vend des bijoux de pacotille, avenue Dazengoff, au cœur de Tel-Aviv. La politique, elle ne s'en mêle pas. Ce qui compte, c'est le client, et, aujourd'hui, sous la pluie, il ne s'arrête pas. Elle a la dégaine délurée des jeunes de Tel-Aviv, piercing à l'oreille et cheveux rouges. « Bien sûr, on regarde les infos, les manifs, tout ça. Les jeunes Égyptiens, avec leurs portables et leurs jeans, ils nous ressemblent un peu. Et pourtant, j'ai une mauvaise impression »…
Inquiétude ? La peur d'un embrasement général ? La possibilité d'une guerre ? « Pas vraiment », dit celui-là. Pourtant le sourire de Noam, 35 ans, se fige : « Je prends ce mot -''la guerre'' - très au sérieux. Pendant dix ans encore je peux être appelé comme réserviste, ça a été le cas pour le Liban. Alors, je suis très attentif. On peut dire ce qu'on veut à Paris ou à Washington, mais c'est nous qui vivons ici. Notre société doit être mobilisée en permanence dans sa tête ». Tous les soirs, en rentrant du boulot, Noam se penche durant deux heures sur Internet. « OK, ces jeunes ont mon âge, et, dans les manifs du Caire, je ne vois pas d'islamistes. C'est peut-être rassurant. Je sais par contre qu'ils existent ».
Ce n'est pas l'effervescence de ces journées égyptiennes qu'on suppose décisives qui lui pose problème. On le croirait même insouciant à vider son grand verre d'orangeade, et à parler de son Tel-Aviv comme la ville la plus jeune et la plus cool du monde - « les cafés, les soirées avec les copains, les plages ! je ne pourrai jamais vivre ailleurs ». Et ce week-end, à la terrasse du café, ce n'est pas vraiment « shabbat ». C'est Tel-Aviv.
Mais, comme beaucoup de jeunes Israéliens, Noam a appris à compter au jour le jour, au mieux année après année, et dans sa bouche la même question l'obsède : « Et après ? Et demain ? » La moue. Il hoche la tête. « Que va-t-il se passer après ce soulèvement ? Et en Jordanie ? Et que vont faire les Palestiniens ? Et les Arabes israéliens ? »
Voilà donc le pays qui renoue avec son obsession permanente, celle que lui inspirent instinctivement ses voisins, la fameuse - et forcément réelle - obsession de l'encerclement.
Jamais pourtant - hormis durant les années d'Oslo, celles de l'espoir de paix, une parenthèse qu'on rappelle comme pour être certain de n'avoir pas rêvé -, jamais Israël n'avait donné l'apparence d'une telle sérénité : d'abord il y a cette impression de sécurité, due sans doute au « mur » de mauvaise réputation, mais aussi - certains le reconnaissent - à la probable efficacité de la police palestinienne ; ensuite et surtout, Israël connaît une croissance économique à faire pâlir bien des pays, plus de 4 % - même si le retour des bonnes affaires abandonne en chemin des chômeurs et des laissés pour compte, toujours les mêmes, immigrants et arabes, qui survivent de petits boulots.
Et c'est précisément en ce moment d'accalmie intérieure que la société israélienne est saisie d'une flagrante contradiction : elle, qui se revendique à cor et à cri comme une démocratie, redouterait donc à ce point un soulèvement démocratique dans le pays arabe avec lequel elle est en paix depuis plus de vingt ans ! « Pas simple ! », explique un diplomate français. « Les repères d'Israël s'appellent l'Iran, qui a connu également une révolution, le Liban, enfin Gaza et le Hamas. Du coup, son appréciation est négative ».
Ce que résume clairement Denis Charbit, professeur à l'Open University de Tel-Aviv: «Quand tu es l'allié de quelqu'un, tu le restes jusqu'au bout. Voilà pourquoi on est en porte à faux par rapport au concert international. Normalement, si les pays du monde arabe devenaient démocratiques, nous ne pourrions qu'y gagner». Mais Denis Charbit nuance lui aussi: «Hélas! la démocratie, ça peut donner le Hamas
C'est en quelque sorte cette peur viscérale qu'un de ses rares alliés ne vienne à l'abandonner, qui a poussé Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, à se ranger un peu trop vite aux côtés du régime de Moubarak. Une position contre-productive. On a compris, à Jérusalem, qu'un soutien inconditionnel n'était pas pour aider l'« ami » Moubarak dans les rues égyptiennes. Depuis, Netanyahou a choisi d'attendre et voir.
Ces incertitudes du lendemain, on les oublie pourtant dans la vieille ville de Jérusalem, où les patrouilles sont plus rares - rien à voir avec les périodes de grande tension, ici on pense d'abord religions et commerce.
Au son et lumière de la porte de Jaffa, les images projetées sur les remparts séculaires nous rappellent pourtant, sans trop de parti pris et avec une étonnante originalité, l'histoire tumultueuse de la ville, trois fois sainte et combien de fois occupée. Mais tout est bien qui finit bien : la dernière image est celle d'un ciel bleu d'où se détachent des centaines de colombes. Musique et applaudissements. Ce n'est qu'un dessin animé. Autant dire une aimable fiction…

Shimon Pérès : ‘Si les Frères Musulmans devaient être élus en Egypte, ils n’apporteront pas la paix’

07/février/2011
JERUSALEM (EJP)---Le président israélien Shimon Pérès a déclaré lors d'une conférence de parlementaires européens pro-israéliens à Jérusalem que l’on se souviendra toujours de la contribution de son homologue égyptien Hosni Moubarak à la paix entre les deux pays.
"En dépit de toutes les attaques contre le président Moubarak, je le connais depuis de nombreuses années, on doit reconnaître que tout au long de sa présidence il a sauvé de nombreuses vies en évitant la guerre au Moyen-Orient. Il a  sauvé la vie des Egyptiens, des Arabes, des Israéliens en ne permettant pas le déclenchement d’une nouvelle guerre", a-t-il dit dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture samedi soir de la 2ème conférence politique de European Friends of Israel (EFI).
Plus de 400 membres du Parlement européen et de parlements nationaux de 37 pays européens, y compris les 27 Etats membres de l'UE, participent à cette conférence de trois jours.
Le président israélien a également exprimé ses inquiétudes au sujet des changements en Egypte si Hosni Moubarak devait quitter la présidence.
"Les élections en Égypte sont dangereuses. Si les Frères Musulmans devaient être élus, ils n'apporteront pas la paix. La démocratie sans la paix n'est pas une démocratie. Nous craignons un changement de gouvernement sans un changement des circonstances qui ont conduit à cette situation".
Plusieurs anciens chefs d'Etat participent également cette conférence dont Aleksander Kwasniewski, ancien président de Pologne, José Maria Aznar, ancien Premier ministre espagnol et George Vassiliou, ancien président de Chypre.
Les participants doivent faire un tour du pays et rencontrer les dirigeants israéliens et palestiniens, y compris le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le président Shimon Pérès et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Dans son intervention devant les parlementaires, Alexander Machkevitch, président de la conférence, a souligné qu’Israéliens et Européens portent les mêmes valeurs de liberté, de démocratie et de responsabilité sociale.
Au moment où l’on constate une campagne de boycott et de déligimisation d’Israël en Europe, ceux qui se considèrent comme porteurs de ces valeurs doivent faire preuve de solidarité avec Israël, a souligné le président du Congrès juif euro-asiatique (EAJC).
"Les parlementaires qui se sont réunis à Jérusalem démontrent clairement cette solidarité", a dit Machkevitch.
La conférence se penchera sur des questions telles que le processus de paix, le boycott d'Israël, la menace terroriste et les relations politiques et économiques entre l'Union européenne et Israël. Les échanges commerciaux entre Israël et l’UE ont atteint 36 milliards de dollars en 2010, soit le tiers des échanges extérieurs d’Israël.
Divers groupes de travail aborderont la coopération entre les deux parties dans divers secteurs: énergie renouvelable, eau, agriculture, science et technologie.
Selon les organisateurs de la conférence, ses principales conclusions devraient aboutir à un renforcement des relations entre l'Europe et Israël dans les domaines politique, économique et humanitaire, le développement de la compréhension mutuelle et le renforcement du partenariat pour la paix et la démocratie.
Créée à Bruxelles en 2006, l’organisation des European Friends of Israel s’est donnée pour mission de "forger une relation politique plus forte et une meilleure compréhension entre l'Europe et Israël."

L'Autorité palestinienne veut inscrire Bethléem au patrimoine mondial

06/02/2011
BETHLEEM (Territoires palestiniens), 6 fév 2011 (AFP)
Le ministère palestinien du Tourisme et des Antiquités va lancer lundi la candidature de Bethléem (Cisjordanie), lieu de naissance du Christ selon la tradition, au patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco.
La nomination de la Basilique de la Nativité et de la "Route des pèlerinages" sera soumise lundi à Bethléem par le ministère du Tourisme, la municipalité locale et l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, les sciences et la culture), selon un communiqué de l'Autorité palestinienne.
"La Palestine est le foyer de quelques uns des sites patrimoniaux les plus importants du monde. Un des plus marquants, et qui a une signification universelle, est la Vieille ville de Bethléem et le lieu de naissance de Jésus", a affirmé de son côté le négociateur palestinien Saëb Erakat dans un communiqué.
"Les Palestiniens aspirent à partager leur patrimoine avec le reste du monde dans le cadre des sites protégés et reconnus du patrimoine mondial de l'Unesco", a plaidé M. Erakat.
"Bethléem sera le premier de nombreux autres sites patrimoniaux que la Palestine a l'intention de nominer et partager avec le monde", a-t-il souligné.
Datant de l'empereur romain Constantin, au 4e siècle, la Basilique de la Nativité est l'une des plus anciennes et sacrées églises de la chrétienté. En mauvais état, elle est considérée comme un site en danger.
La Basilique est administrée, dans une cohabitation parfois difficile, par l'Eglise grecque-orthodoxe, l'Eglise apostolique arménienne et le Patriarcat latin (catholique romain) de Jérusalem.
L'Autorité palestinienne et les représentants des Eglises grecque-orthodoxe, arménienne et catholique ont signé l'automne dernier à Bethléem un accord historique pour la rénovation du toit très abîmé de cette église.
L'Autorité palestinienne et Israël se disputent le patrimoine de la Terre sainte.
En novembre dernier, les autorités israéliennes avaient décidé de suspendre leur coopération avec l'Unesco --avant de revenir sur leur décision-- pour protester contre une décision de cette organisation de décrire le Tombeau de Rachel, lieu saint du judaïsme à Bethléem, comme étant également une mosquée.

Sarkozy et personnels politiques attendus au Dîner du CRIF, autour de l’idole Israël

6 Février 2011
On a pu remarquer encore à la lumière des dernières révoltes populaires inachevées de Tunisie et d’Egypte ; que le seul souci des dirigeants « démocratiques » occidentaux, était les intérêts de leur idole « Israël ». Et nul doute que cette obsession sera encore très présente au menu du « Dîner du CRIF » qui aura lieu ce mercredi 9 février 2011. 
Selon le désormais rituel habituel, on y diabolisera et criminalisera les hommes qui pensent encore ;  et le gouvernement y annoncera un train de mesures toujours plus répressives et liberticides à l’égard des « criminels » et des « délinquants »  qui osent dévoiler l’idole ou ses tenants ; devant un parterre de chefs des personnels politiques, policiers, judiciaires « religieux », « associatifs » et « diplomatiques » très acquis à « la cause » de l’idole.  
La participation active des membres du gouvernement et des « responsables » politiques de tous bords à ces Dîners du CRIF qualifiés de « républicains » est une violation (de plus) des principes d’égalité contenus dans la Constitution et une insulte à l’égard des autres Français.
Où est donc « la République » dans ces diners où il est question que des intérêts d’Israël et des amis d’Israël, contre le reste des citoyens et du monde ?  
La Républiquene peut être la propriété d’une partie des citoyens et être utilisée comme arme de guerre contre d’autres citoyens.
L’occasion de LEUR rappeler encore ces évidences, même si celles-ci restent sans effet, et pour cause !
Daniel Milan
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Salam Fayyad: ''la solution de deux Etats est en danger"

Lors de sa première visite officielle en France, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a accorde une interview au Figaro, publiee ce week-end, dans laquelle il appelle Israel a tirer les lecons de la revolte en Egypte et conclure les negociations de paix.
LE FIGARO. - Quand serez-vous en mesure de dire à la communauté internationale que les fondations de l'État de Palestine sont prêtes?
Salam FAYYAD. - Je suis confiant. Le 26 août prochain, nous aurons atteint l'objectif que nous nous étions fixé, il y a deux ans, en accord avec la communauté internationale: les institutions de l'État palestinien seront prêtes, qu'il s'agisse de la justice, de la sécurité ou de ses finances publiques. Notre État va être créé comme un fait accompli positif sur le terrain. Nul ne pourra l'ignorer.
Si, d'ici là, les négociations avec Israël n'ont pas abouti, demanderez-vous à l'ONU de reconnaître cet État?
Nous avons un seul scénario en tête: être prêts pour la naissance de l'État de Palestine au 1er septembre de cette année. D'ici là, le processus de négociations aura-t-il mis un terme à l'occupation israélienne de nos territoires? C'est la question clé. Mais à partir de maintenant, Israël doit être mis sous pression pour répondre à une seule et unique question: est-il prêt à accepter la naissance d'un État palestinien souverain sur les Territoires occupés en 1967, y compris Jérusalem-Est? Oui ou non. Pas «peut-être», ni «demain». Le 1er septembre, nous exigerons une réponse claire: «oui» ou «non». C'est notre nouvelle approche, et elle est irréversible. On nous a longtemps dit: «vous n'êtes pas capables de gérer votre État, il y a de la corruption.» Nous allons montrer que ces accusations sont infondées. Mais j'espère que ce sentiment d'urgence va ouvrir les yeux des Israéliens, surtout après les événements en Égypte, qui devraient les encourager à négocier la fin de l'occupation. Le temps presse. Sous la pression d'une colonisation qui se poursuit, l'idée de deux États, comme solution au conflit israélo-palestinien, est aujourd'hui sérieusement en danger. Les forces dévastatrices sont à l'œuvre. Nous n'avons plus le droit à l'erreur.
Les révélations d'al-Jezira sur la disposition de vos négociateurs à céder sur Jérusalem-Est n'ont-elles pas encore réduit le crédit de l'Autorité palestinienne auprès de la population?
Ce qui a été dit ne correspond pas à la position de l'Autorité palestinienne. Nos exigences sont claires et elles n'ont pas varié: nous voulons un État dans les Territoires occupés en 1967. Et que l'on ne nous recommande pas d'être réalistes. Nous avons montré déjà un hyperréalisme en acceptant de négocier notre État sur seulement 20% de la Palestine historique. Les Palestiniens ne doivent pas être les seuls à toujours faire des concessions.
Pourquoi l'Autorité palestinienne a-t-elle annulé des manifestations de soutien aux Égyptiens, qui réclament le départ de Hosni Moubarak?
Je ne vois pas les événements égyptiens comme une source d'inquiétude pour nous. Les exigences des Égyptiens sont conformes à notre quête d'indépendance. Jeudi, la sécurité a en effet empêché des manifestations. Mais vendredi, nous en avons autorisé d'autres, c'est une décision que j'approuve.
Le prochain leadership égyptien aura une composante islamiste: ce scénario vous inquiète-t-il?
Pas plus en Égypte qu'ailleurs au Proche-Orient, les Frères musulmans ne sont pas en position de dominer seuls la scène politique d'un pays, à l'issue d'un processus démocratique. Chez nous, l'expérience a montré que tant que les islamistes sont hors du pouvoir, ils appellent à des élections démocratiques, mais une fois qu'ils font partie du système, ils ne veulent plus tester leur popularité de nouveau en organisant d'autres scrutins.

Une responsable onusienne des droits l'homme entame une tournée au Proche-Orient

06-02-2011
La Haut commissaire des Nations unies aux  droits de l'Homme, Navi Pillay, a entamé hier, une tournée au Proche-Orient  qui la mènera en Israël et dans les territoires palestiniens, a annoncé son  porte-parole.   Au cours de sa visite, la première du genre dans la région, Mme Pillay  se rendra en Cisjordanie où elle "rencontrera le président de l'Autorité palestinienne  Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad", selon un communiqué du Haut  commissariat.    La responsable onusienne ira également dans la bande de Ghaza dans le  cadre de son séjour qui s'étalera jusqu'au 11 février, a ajouté la même source.        
En Israël, Mme Pillay rencontrera notamment le président israélien Shimon Peres, a-t-on ajouté de même source.

Manifestation en soutien à l'Egypte à Ramallah, l'Autorité palestinienne arrête des participants

Ramallah - 6 février 2011
Par ISM-France
Les Palestiniens se sont réunis en nombre cet après-midi au centre de Ramallah, place Al-Manara, pour exprimer leur soutien aux révolutions de leurs frères tunisiens et égyptiens. Des policiers de l'Autorité palestinienne, en civil, ont infiltré le rassemblement et arrêté des manifestants.

Echappé des geôles égyptiennes, un commandant de la résistance rentre à Gaza

dimanche 6 février 2011 - 18h:50
Al Qassam Website
Un haut commandant du mouvement Hamas est rentré à la bande de Gaza ce samedi, après avoir pu s’échapper d’une prison du Caire au cours de la crise politique qui s’étend en Egypte, ont déclaré des sources au sein du mouvement islamiste palestinien.
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Ayman Nofal, visiblement très éprouvé, est ici parmi les siens...
Les mêmes sources ont déclaré aussi que Ayman Nofal avait été arrêtés dans le Sinaï égyptien au début de 2008, à l’intérieur de l’Egypte.
Cinq autres citoyens palestiniens qui étaient emprisonnés dans la prison du Caire, à Abou Zaabal, sont également revenus à Gaza cette semaine.
Un certain nombre de prisonniers de premier plan se sont évadés des prisons égyptiennes au cours de la semaine dernière, après que le système répressif se soit effondré au cours des manifestations de masse contre le président Hosni Moubarak, et alors que la police avait été temporairement retirée des rues.
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Egalement dimanche, trois prisonniers palestiniens se seraient échappés et auraient pu revenir dans la bande de Gaza.
Les responsables à Gaza ont déclaré ces trois personnes avaient fui pendant le soulèvement et étaient maintenant de retour dans le territoire assiégé.
6 février 2011 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-4139-Hama...
Traduction : Info-Palestine.net
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Révolution égyptienne, l’exceptionnalisme israélien

dimanche 6 février 2011 - 06h:48
Michel Warschawski
AIC
Quand on entend les réactions israéliennes à l’insurrection du peuple égyptien, l’aspect le plus frappant est l’abîme vertigineux existant entre ces réponses et celles du reste du monde. On dirait qu’Israël vit sur une planète totalement différente.
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"Le monde doit apprendre ce qui s’est passé à Gaza. La démocratie commence..."
Que ce soit sincèrement ou hypocritement, il n’y a pas un seul dirigeant dans le monde à ne pas exprimer un soutien aux exigences des masses égyptiennes, et à ne pas critiquer (mollement ou durement) le fonctionnement du Président Moubarak au cours de ces trois dernières décennies. Non seulement le Président Obama mais aussi le porte-parole des républicains néolibéraux ont été contraints d’exprimer des doutes sur leur allié égyptien et de lui suggérer de partir et de faciliter la mise en œuvre de réformes politiques et sociales. Le monde entier comprend, ou tout au moins déclare, que Moubarak est le responsable de la rage justifiée de son peuple et qu’il doit rentrer chez lui ou, comme son collègue tunisien, s’exiler. Il n’y a qu’en Israël où les réactions sont différentes, à l’exact opposé, tant dans la rue que dans l’establishment.
Inquiétude et peur caractérisent la réaction de la rue israélienne. Les Israéliens soudain se souviennent qu’il existe un accord de paix entre Israël et l’Égypte, et que ce traité est un « atout stratégique », que le Président Moubarak est un allié important, et que la « paix froide » israélo-égyptienne a économisé des millions de dollars au ministère de la Défense d’Israël. De plus, si un citoyen israélien moyen peut encore accorder quelque crédit (limité) aux dirigeants arabes, surtout s’ils portent costume et cravate et parlent anglais correctement, les masses arabes, elles, lui font peur. À ses yeux racistes, les masses arabes sont à jamais passionnées, « incitées » et débordantes de haine pour tout ce évoque la culture (occidentale) et bien sûr, ces masses sont anti-israéliennes et antijuives. Les masses arabes constituent une menace stratégique et ne peuvent donc inspirer que la peur, et non l’empathie.
Et s’agissant de l’establishment d’Israël, avec tous ses instituts de Renseignements, il a complètement oublié que dans le monde arabe, il y a une chose qu’on appelle « la rue », qui est capable de parler, de crier, de se mobiliser et même de renverser des régimes. Il n’est pas surprenant, par conséquent, que cet establishment recherche frénétiquement « mais qui donc est derrière les manifestations » : les Frères Musulmans, Ben Laden, l’Iran... ? L’ancien chef du Service général de la sûreté, Avi Dichter, nous a même expliqué à la télévision que la surprise des autorités des Renseignements israéliens ne devait pas nous inquiéter... parce qu’ils ne possèdent pas les outils pour prédire les soulèvements populaires (il a même rappelé sans honte que lui et ses amis ne s’étaient pas attendus ni à la Première Intifada, ni à la Deuxième) ou les changements de régimes. L’aveu de l’ancien chef du SGS est, certes, encourageant, mais s’il en est ainsi, pourquoi devons-nous leur payer des salaires, et ne vaudrait-il pas mieux affecter les énormes budgets du poste Renseignements à ceux de l’Enseignement et du Logement public ?
A part l’échec de l’establishment israélien au niveau des Renseignements, sa réponse se caractérise par l’expression d’un chagrin profond devant la chute du dictateur égyptien, et même de la colère voyant qu’il n’a pas pris les décisions qui s’imposaient pour réprimer immédiatement les manifestants. L’ancien ministre Ben Eliezer ne comprend pas pourquoi son ami Moubarak n’a pas ordonné de tirer sur les manifestants (apparemment 300 morts, ce n’est pas assez pour l’ancien gouverneur militaire) ; Benjamin Netanyahu est en colère contre Obama - qu’il considère depuis longtemps comme un Président mollasson qui a abandonné la défense du monde libre et flirte avec l’Islam - qui s’est désolidarisé immédiatement de son allié égyptien et ne lui a pas apporté l’assistance nécessaire pour sauver son régime ; et Ehud Barak qui reste coi, car là encore il n’a rien compris à ce qui se passait, à l’opposé du Président Shimon Peres qui sait précisément ce qui n’a pas fonctionné et ce qui doit être fait. Lors de la rencontre de Peres avec la Chancelière allemande Angela Merkel, cette semaine, celle-ci a, comme tous ses collègues européens, parlé du besoin de réformes, pendant que le Prix Nobel de la paix, Peres, lui, déclarait, « Le monde doit apprendre ce qui s’est passé à Gaza. La démocratie commence avec les élections, mais elle ne s’arrête pas aux élections. La démocratie, c’est la civilisation et si c’est le mauvais camp qui est élu, il conduit la démocratie à sa perte... Le monde a très bien vu ce qui est arrivé à Gaza quand il y a eu les pressions pour des élections démocratiques et que c’est un mouvement radical et dangereux qui s’est trouvé élu, ce qui n’a même pas permis un seul jour de démocratie pour les habitants de Gaza ».
Le monde, selon le Président israélien Shimon Peres : il y a un monde cultivé, dont fait partie Israël, qui mérite un régime et des élections démocratiques, et il y a un monde de ratés et d’ignorants qu’il ne faut pas laisser maître de son propre destin, et qui requiert une dictature pour l’arrêter de faire n’importe quoi. En réalité : le peuple cultivé israélien a démocratiquement élu un Lieberman et ses copains - des intellectuels vraiment cultivés. Nous espérons que le parlement égyptien qui sera élu lors d’élections démocratiques donnera au peuple égyptien des représentants plus dignes. Il est certain que les Égyptiens ne trouveront pas de responsables plus pathétiques que ceux que nous avons ici, en Israël.
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2 février 2011 - traduit en anglais par AIC - Alternative Information Center - traduction : JPP
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Al Qods : Violentes confrontations avec les troupes d’occupation

dimanche 6 février 2011 - 06h:45
Al Qassam Website
Ce vendredi, les troupes d’occupation ont intensifié leur présence dans Al-Qods [Jérusalem] occupée, en particulier autour de la mosquée al-Aqsa, craignant des manifestations en faveur de la révolution du peuple égyptien.
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Les troupes d’occupation ont permis seulement aux hommes âgés de plus de 50 ans d’entrer dans la mosquée pour accomplir leurs prières du vendredi, tout en prétendant que les mesures de sécurité accrues étaient fondées sur des renseignements, mais sans préciser la nature de ces renseignements...
Dans la banlieue de Silwan à Jérusalem, des affrontements ont éclaté entre les soldats israéliens lourdement armés et des fidèles palestiniens qui avaient assisté à la prière du vendredi devant la tente élevée en signe de protestation dans le quartier Bustan, où de nombreuses maisons palestiniennes sont menacées de démolition.
Des sources locales ont déclaré que les affrontements s’étaient étendus aux quartiers de Beer Ayoub, Ain Allawzeh et Wadi al-Helwah et que les troupes israéliennes d’occupation ont tiré des bombes assourdissantes et lancé des gaz lacrymogènes, provoquant chez des dizaines de personnes des difficultés respiratoires à la suite de l’inhalation de gaz lacrymogènes.
Des sources locales ont également déclaré que les affrontements ont fait 36 personnes, dont six journalistes qui couvraient les affrontements, et deux ambulanciers qui prodiguaient les premiers soins aux blessés.
5 février 2011 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-4135-Fier...
Traduction : Info-Palestine.net
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L'instabilité régionale rend urgente la paix israélo-palestinienne (Peres)

06/02/2011 | 22h00
L'instabilité au Proche-Orient, née des révoltes populaires en Tunisie et en Egypte, rend urgent un retour des Palestiniens et des Israéliens à la table des négociations pour parvenir à la paix, a plaidé dimanche le président israélien Shimon Peres.
"Les événements dramatiques des derniers jours démontrent la nécessité de rayer de l'ordre du jour le conflit israélo-palestinien aussi vite que possible car il est exploité au détriment des deux parties", a affirmé M. Pérès en ouvrant une conférence internationale sur la sécurité à Herzliya, près de Tel-Aviv.
Dans son discours, M. Peres a fait référence aux soulèvements pro-démocratie en Egypte et en Tunisie, à la crise politique au Liban, à la sécession du Sud-Soudan et au programme nucléaire iranien.
"L'Histoire a perdu patience. Tout arrive à la vitesse du galop. Soit nous prenons le vent de l'Histoire, soit elle se fera sans nous. D'aucuns conseillent de laisser passer la tempête mais personne ne sait quand elle prendra fin", a indiqué M. Pérès.
Samedi, le Quartette pour le Proche-Orient (ONU, Etats-Unis, UE et Russie), réuni en Allemagne, a jugé "impérative" une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, au vu du contexte de crise en Egypte et dans la région.
Mais les Palestiniens, qui réclament un gel de la colonisation juive avant de renouer le dialogue avec les Israéliens, ont répondu que la déclaration du Quartette n'était "pas à la hauteur de (leurs) attentes".
"Nous espérions que, compte tenu des événements auxquels assiste la région, le Quartette prendrait des décisions historiques pour contraindre Israël et le gouvernement Netanyahu à arrêter la colonisation et annoncerait son engagement sur les frontières de l'Etat palestinien à naître avec Jérusalem-Est pour capitale", a affirmé le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Les pourparlers de paix, brièvement relancés le 2 septembre à Washington, sont bloqués depuis l'expiration le 28 septembre d'un moratoire sur la colonisation en Cisjordanie, dont les Palestiniens réclament la prolongation, ce à quoi le Premier ministre isralien Benjamin Netanyahu s'est refusé.

Le quartette juge « impérative » la relance des pourparlers de paix

07/02/2011
L'Autorité palestinienne fait part de sa déception face à une déclaration qui « n'est pas à la hauteur » des événements qui bouleversent la région.
Le quartette pour le Proche-Orient, réuni samedi en Allemagne, a jugé « impérative » une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes bloquées depuis septembre, au vu du vent contestataire qui ébranle l'Égypte et la région. Ces discussions en marge de la 47e conférence sur la sécurité à Munich entre le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et les chefs de la diplomatie américaine Hillary Clinton, russe Sergueï Lavrov et de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton se déroulaient a priori dans un climat peu favorable.
Un changement éventuel de régime en Égypte où, après 30 ans de pouvoir, le président Hosni Moubarak est vivement contesté, fait planer de grandes incertitudes, ce pays ayant signé un traité de paix avec Israël en 1979 critiqué dans le reste du monde arabe. Mais la conclusion du quartette est que les manifestations pour la démocratisation en Tunisie et surtout en Égypte, pays voisin d'Israël et des territoires palestiniens, ne doivent pas distraire de la nécessité de relancer les pourparlers israélo-palestiniens, bien au contraire.
Ayant « pris note des événements dramatiques en Égypte et ailleurs dans la région ces jours derniers », les membres du quartette « ont examiné les implications de ces événements pour une paix israélo-arabe et sont convenus d'en rediscuter en toute priorité » lors de leurs prochaines réunions, la première étant prévue à la mi-mars, selon le texte de leur déclaration. Au vu des événements au Moyen-Orient, le quartette a exprimé sa « conviction que tout retard supplémentaire dans la reprise des négociations serait préjudiciable aux perspectives de paix dans la région ». « Il est important que nous montrions que le processus est en mouvement, de montrer qu'il faut que cela avance », a résumé la haute représentante de l'UE Catherine Ashton à l'issue de la réunion dans la capitale bavaroise. Il est « urgent », a poursuivi le quartette dans son document « d'entreprendre des efforts pour accélérer la paix entre Israéliens et Palestiniens ainsi qu'entre Israël et le monde arabe en général, ce qui est impératif si l'on veut éviter des événements fâcheux pour la région ». Le quartette a pressé les parties au conflit israélo-palestinien de surmonter les obstacles empêchant le processus de paix d'avancer.
D'ici à sa prochaine séance, le quartette prévoit que ses représentants « rencontrent à Bruxelles séparément des négociateurs israéliens et palestiniens, ainsi que des délégués du Comité de suivi de l'initiative de paix » de la Ligue arabe. L'envoyé spécial des États-Unis pour la paix au Proche-Orient, George Mitchell, et le représentant spécial du quartette, Tony Blair, étaient présents à la réunion de Munich.
Félicitant l'Autorité palestinienne pour l'amélioration du fonctionnement des institutions, le quartette a salué le train de mesures économiques annoncé vendredi par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en faveur des Territoires et souhaité des mesures supplémentaires du même ordre. Le quartette a réitéré qu'il « regrettait » qu'Israël n'ait pas prolongé fin septembre son moratoire sur les colonies dans les territoires occupés, décision qui a motivé le boycott des pourparlers par les Palestiniens.
Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a aussitôt critiqué cette déclaration. « Le communiqué du quartette n'est pas à la hauteur de nos attentes. Il ne s'est pas hissé au niveau que nous attendions de lui, ni au niveau des événements que traverse la région et qui exigent de prendre des décisions », a déclaré M. Erakat à l'AFP. « Nous espérions que, compte tenu des événements auxquels assiste la région, le quartette prendrait des décisions historiques pour contraindre Israël et le gouvernement Netanyahu à arrêter la colonisation et annoncerait son engagement sur les frontières de l'État palestinien à naître avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il affirmé. M. Erakat avait appelé cette semaine le quartette pour le Proche-Orient à prendre la « décision historique » de reconnaître la Palestine sur les lignes de 1967, affirmant que la stabilité et les droits de l'homme dans la région commençaient par là.

Une ex-soldate reconnue coupable de divulgation de secrets militaires

07/02/2011
Une jeune Israélienne a été reconnue coupable hier par le tribunal de district de Tel-Aviv d'avoir divulgué à un journaliste des informations militaires classées secrètes, alors qu'elle effectuait son service militaire. La cour chargée de juger Anat Kam n'a toutefois pas retenu l'accusation, beaucoup plus grave, d'espionnage en vue de porter atteinte à la sécurité de l'État. À la suite d'un accord entre ses avocats et le bureau du procureur, la jeune femme a admis avoir « pris illégalement possession de documents classifiés et les avoir divulgués », selon des sources judiciaires. Ces infractions sont passibles de 12 et 7 ans de prison, et la peine doit être fixée dans deux mois. Âgée de 23 ans et assignée à résidence depuis décembre 2009, Anat Kam a été reconnue coupable d'avoir profité de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors chef de la région militaire centrale - qui couvre la Cisjordanie occupée - pour s'emparer de 2 000 documents classés « top secret ». « Il était important pour moi de porter à la connaissance du public les méthodes de l'armée. Au regard de l'histoire, ceux qui ont mis en garde contre des crimes de guerre ont été pardonnés », avait-elle confié aux enquêteurs, selon les médias.

Le général Benny Gantz choisi au poste de chef d’état-major

07/02/2011
Le gouvernement israélien a désigné hier le général Benny Gantz comme 20e chef d'état-major de l'armée, pour mettre fin aux querelles intestines qui déchirent depuis quelques mois le haut commandement militaire, a-t-on appris de source officielle. Ces querelles ont suscité des critiques croissantes contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu, particulièrement contre le ministre de la Défense Ehud Barak, et font la manchette des journaux.
Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet à Jérusalem, M. Netanyahu a justifié le choix du général Gantz, pris sur proposition de M. Barak, par la nécessité de mettre fin à l'incertitude sur les nominations au sein du commandement supérieur. « La stabilité de l'armée est toujours importante en soi, et encore beaucoup plus dans les circonstances actuelles », a dit M. Netanyahu, en allusion au mouvement de contestation en Égypte, selon un communiqué.
La nomination du général Gantz doit encore être approuvée par une commission d'éthique sur les désignations des hauts responsables de l'État, puis entérinée par un nouveau vote du cabinet, ce qui ne devrait constituer qu'une formalité.
Âgé de 52 ans, le général Gantz s'est engagé en 1984 dans les parachutistes, devenant commandant en 1989 de l'unité d'élite Shaldag de l'armée de l'air, puis commandant en 1994 de la région militaire centre qui couvre la Cisjordanie occupée. En 2002, il est commandant de la région militaire nord qui borde la Syrie et le Liban, puis commandant des forces terrestres en 2005 et attaché militaire aux États-Unis en 2007, avant d'être rappelé en Israël en juillet 2009 pour exercer les fonctions de chef d'état-major adjoint.

Le régime sioniste s’inquiète, vivement, de la rupture de son approvisionnement en gaz, en provenance de l’Egypte

06 Février 2011 10:03 
IRIB- L’attaque à l’explosif contre un gazoduc approvisionnant en gaz naturel Israël, en provenance de l’Egypte, a accentué l’inquiétude des dirigeants du régime sioniste, quant à la chute du régime de Hosni Moubarak. L’une des revendications des manifestants, qui manifestent, depuis plusieurs jours, contre le régime de Hosni Moubarak, concerne l’interruption des livraisons de gaz au régime sioniste. A noter qu’au premier jour du soulèvement populaire contre le régime, le chef de la grande société égyptienne fournissant le gaz bon marché au régime israélien a fui l’Egypte, pour une destination inconnue. Dans le même temps, les responsables du régime sioniste ont ordonné à leurs ouvriers et leurs ingénieurs, qui sont en train de procéder à des prospections de gaz, dans le désert du Sinaï, d’évacuer cette région et de retourner, immédiatement, à Tel-Aviv. A un moment où le peuple égyptien se trouve confronté à d’énormes difficultés, à tel point que, selon les statistiques officielles, environ, 40% des Egyptiens vivent avec un revenu de moins de deux dollars, par jour, le régime de Hosni Moubarak, dont les dettes extérieures vis-à-vis des autres pays se sont accumulées, ces dernières années, fournit du gaz naturel à un prix trois fois inférieur au prix pratiqué sur le marché mondial, au régime israélien. L’un des représentants des «Frères musulmans», citant le ministre égyptien du Pétrole, a révélé que le régime égyptien vendait au régime sioniste le gaz naturel au prix de 3 dollars, par m3, alors que le gaz naturel se négocie, sur le marché mondial, à 12 dollars, par m3. En décembre, quatre entreprises israéliennes ont signé des accords d'achat du gaz égyptien, sur une période de 20 ans, pour un montant évalué entre cinq et dix milliards de dollars. Rappelons qu'à l'heure actuelle, l'Egypte assure 40% des besoins en gaz naturel d'Israël, soit 15% de ses sources d'énergie. En décembre dernier, le régime sioniste a conclu des accords, sur la fourniture d'au moins 1,4 milliard de mètres cubes, auprès de son voisin égyptien. Mais le thème de la vente de gaz à Israël fait l'objet d'attaques constantes, lors des mouvements populaires actuels, la population accusant le gouvernement de brader ses richesses. Or, s’agissant des récentes évolutions, survenues, en Egypte, ce qui inquiète les responsables du régime sioniste, ce n’est pas, seulement, la remise en cause de l’Accord de paix de Camp David, mais aussi, d’importantes pertes économiques et énergétiques qui seront infligées à ce régime, en cas de la chute de Moubarak, principal allié d’Israël et des Etats-Unis, un allié qui leur a fait d’énormes concessions.
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Le régime de Moubarak et l’exception israélienne

06 Février 2011 20:57 
IRIB- Alors que, pour de nombreux analystes, le compte à rebours a, déjà, commencé, pour le régime du Président égyptien, Hosni Moubarak, les responsables israéliens sont profondément inquiets de sa chute. Le monde entier comprend, ou tout au moins déclare, qu’Hosni Moubarak est le responsable de la rage justifiée de son peuple en insurrection et qu’il doit, donc, quitter le pouvoir, voire, le pays, à l’instar du Tunisien Ben Ali. Il n’y a que le régime d’Israël qui se distingue par des réactions à l’opposé de ce que l’on entend, sur la scène internationale. Les responsables du régime israélien se souviennent, soudain, qu’il existe un accord de paix entre Israël et l’Égypte, et que ce traité est un soit disant «atout stratégique», que le Président Moubarak est un allié important, car, avec Moubarak, le régime d’Israël était tranquille. L’insurrection du peuple égyptien équivaut aux yeux des responsables de ce régime et de son Premier ministre, Benyamin Netanyahou, à «une période d’instabilité et d’incertitude, pendant de nombreuses années», dans la région. Dès le départ, Israël a tenté d’empêcher la chute du régime de Hosni Moubarak. La diplomatie israélienne a consisté à faire valoir, auprès des Occidentaux, la nécessité d’assurer la «stabilité» de l’Égypte et de «préserver» la paix, signée, il y a trente-deux ans, avec L’Egypte. M. Netanyahou a, ouvertement, déclaré qu’il était préoccupé par la perspective d’un changement de régime en Égypte. C’est, aussi, le même son de cloche, chez Shimon Perez. «Quelles que soient les critiques, dont il fait l’objet, sa contribution à la paix, pour moi, ne sera jamais oubliée , a-t-il déclaré. Mais M. Perez semble oublier que les pourparlers de paix sont bloqués, depuis six mois, à cause du refus israélien de geler la colonisation, à al-Qods et en Cisjordanie. Peu importe, les souffrances du peuple égyptien, ce qui intéresse le régime israélien, c’est de préserver un allié de taille, que les masses, en Egypte, soient étouffées par la dictature ou qu’elles crèvent de faim, ce n’est pas l’affaire de Tel-Aviv.
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Olmert : « Pas de retour des réfugies palestiniens et les colonies persistent »

[ 06/02/2011 - 09:15 ]
L’ancien premier ministre sioniste, Ehud Olmert a révélé ce qui se passait dans les discussions avec le négociateur palestinien sous la direction de l’ex-président Mahmoud Abbas.
« On était presque près à conclure un accord avec les Palestiniens à propos de la création d’un état palestinien sur les frontières de 1967, ainsi la permutation des terres dont certaines à la ville de Jérusalem (al Qods occupée) », a dévoilé Olmert dans son nouveau livre de 544 page et intitulé «  les jours de décisions ».
Olmert a souligné que les quartiers juifs à Jérusalem restent sous la souveraineté israélienne, alors que le « bassin saint » sera sous la tutelle de 5 pays permettant au trois religions le droit de pratiquer leur culte.
« Il n’existe pas ce que certains appellent "droit de retour des réfugiés", sauf un certain nombre bien limité sera autorisé pour des raisons humanitaires, mais d’être dans l’état palestinien prévu et non plus dans l’état hébreu. Nous déterminons la quantité et le nombre pour qu’il soit mille personnes, pour une intervalle de 5 ans, après l’arrivée à un accord de réconciliation historique avec les Palestiniens », a ajouté Olmert.
Olmert a également révélé que le négociateur palestinien a accepté l’existence des colonies aux alentours d’al Qods comme « Maale Adumim », où la colonisation était continuelle durant les négociations bilatérales.
« Tout état palestinien doit être démilitarisé, ses atmosphères et son espace  électromagnétique contrôlées par l’entité occupante. Pas de relations avec d’autres pays qui n’ont pas de relation diplomatique et ne soutiennent pas Tel Aviv », a ainsi précisé l’ancien premier ministre sioniste.

Haaretz : Tel Aviv presse Washington et l’Europe de soutenir le Caire (Moubarak)

[ 06/02/2011 - 10:05 ]
Agences
Le quotidien Haaretz a rapporté récemment que « Tel Aviv » a contacté dans un message secret les Etats-Unis et à des pays européens leur exigeant de soutenir la stabilité du régime égyptien de leur allié « Hosni Moubarak » en butte à une énorme révolte dans l’histoire du Moyen-Orient.
« Haaretz », a souligné que ce message d’entretien, les responsables sionistes ont affirmé que le maintien du régime d’Hosni Moubarak est un"l'intérêt de l'occident" et tout le Moyen-Orient
Le journal a précisé que les occupants israéliens ont déploré, plus que jamais qu’il faut freiner la révolte en contestation contre Moubarak.
« Le ministère des Affaires étrangères avait émis des directives destinées à une dizaine d'ambassades "clés" aux Etats-Unis, au Canada, en Chine en Russie et dans plusieurs pays européens », a ainsi dévoilé Haaretz , indiquant que l’entité sioniste a demandé à ses ambassadeurs la nécessité de sauvegarder la stabilité du régime Moubarak, leur incitant à faire passer un fort message urgent à leurs interlocuteurs.  
Alors que le premier ministre sioniste qui s’obstinait au début de la vague de contestation égyptienne à tout commentaire, Benjamin Netanyahu a au contraire insisté dans les deux derniers jours que « la paix avec l’Egypte doive persister, laissant entendre qu’elle dure depuis trois décennies ».
Pour sa part, Shaoul Mofaz, chef de la commission de la guerre et des Affaires étrangères du parlement sioniste a affirmé à la radio publique que "l’intérêt suprême d’Israël est de sauvegarder l'accord de paix ", en faisant allusion que Moubarak l’a protégé depuis plus de 30 années, dés 1979. 

L'occupation interdit à une commission médicale européenne de visiter des leaders détenus

[ 06/02/2011 - 11:57 ]
Cisjordanie – CPI
L'administration pénitentiaire a refusé de permettre à une commission médicale spécialisée de visiter un certain nombre des leaders des détenus palestiniens dans les prisons sionistes et sont le leader du Hamas, Cheikh Jamal Abou al-Hija, le secrétaire générale du front populaire pour la libération de la Palestine, Ahmed Saadat, Haitham Salehiah et Abed Chalouf pour examiner leurs situations sanitaires dans les prisons.
Le comité du détenu palestinien a dit, le samedi 5/2, dans un communiqué, qu'il a demandé aux autorités de l'occupation sioniste de permettre à une commission composante des médecins européens spécialistes pour examiner la situation des prisonniers qui souffrent de problèmes et de multiples maladies  et que l'occupation refuse de les traiter malgré la gravité de leur état de santé.
Le comité a souligné que le Cheikh Jamal Abou al-Hija, l'un des leaders du Hamas est isolé dans une cellule de façon globale, le tribunal sioniste a approuvé son isolement individuel pendant toute sa durée d'emprisonnement à perpétuité neuf fois avec 80 ans supplémentaires.
Il a affirmé qu'Abou Al-Hija souffre des effets d'une blessure par les tirs des forces occupantes qui a conduit à la coupure de sa main, ainsi que les grands effets de l'isolement, où il s'expose depuis son arrestation l'absence de soin médical.
Le comité a également souligné à l'état sanitaire détérioré du secrétaire général du front populaire pour la libération de la Palestine, Ahmed Saadat, qui souffre de plusieurs maladies et douleurs dans le cou et une augmentation de la tension, alors qu'il n'obtient pas un traitement avec la continuation de son isolement et la privation de ses simples droits.
Il a déclaré que les autorités de l'occupation sionistes ont transporté fréquemment Saadat d'une prison à une autre , interdisant à sa famille de lui rendre visite et puis elles ont décidé, le 16 mars 2009, de l'isoler où il est emprisonné actuellement dans la prison d'al-Ramlah et souffre de la négligence médicale complète.
Le comité a ainsi expliqué l'état du détenu Salehiah d'al-Birah qui est arrêté depuis le 15/ novembre 2005, alors qu'il est condamné à la perpétuité deux fois en plus 3 ans et demi de prison.
"Il est l'un des leaders des brigades des martyrs d'al-Aqsa et s'est exposé le 8 janvier 2011 à une tentative d'assassinat dans la prison d'Eshel, encontre, l'administration pénitentiaire refuse d'autoriser la visite d'un médecin spécial pour vérifier son état de santé", d'après le comité.
Salehiah a déclaré au comité qu'il a peur pour sa vie et qu'il n'acceptera pas les résultats des tests sionistes à son état sanitaire, appelant à la formation d'une commission d'enquête avec la participation des palestiniens ou du CICR ou d'un comité international indépendant.
Le comité a déclaré qu'il a pris l'initiative de former un groupe pour le soigner à cause de sa maladie compliquée, mais les autorités de l'occupation ont utilisé le prétexte de la prévention sécuritaire même d'empêcher les médecins étrangers d'examiner la situation des prisonniers malades.

L’arrivée du leader Ayman Nawfal à la Bande de Gaza après plus de 3 ans dans les prisons égyptiennes

[ 06/02/2011 - 12:07 ]
Gaza – CPI
Le leader qui appartient aux Brigades d’al-Qassam, Ayman Nawfal est arrivé, le samedi soir 5/2, à la Bande de Gaza, où il a été accueilli par des milliers de citoyens, après avoir passé plus de 3 ans dans les prisons égyptiennes, sans aucune accusation.
Des sources spéciales ont indiqué au correspondant du Centre Palestinien d'information que le dirigeant Nawfal est arrivé à la Bande de Gaza à travers le passage de Rafah, après qu’il a été libéré des prisons égyptiennes, suite à la révolte populaire anti-régime du président Mohamed Hosni Moubarak.
Selon notre correspondant, des milliers de citoyens de la Bande de Gaza ont accueilli  chaleureusement le leader Nawfal depuis son entrée dans la Bande et  jusqu'à son arrivée à son domicile au camp de Nousseirat.
Les services de la sécurité égyptienne ont arrêté le leader Nawfal 27/01/2008, lorsqu’il est entré avec des milliers de citoyens palestiniens dans le territoire égyptien pour obtenir les besoins nécessaires durant le sévère blocus sioniste qui a paralysé la vie dans la Bande de Gaza.
Nawfal s’est exposé durant plus de 3 ans dans les prisons égyptiennes à de grandes tortures pour obtenir des informations sur l’endroit du soldat israélien capturé par la résistance, Gilad Chalit, ainsi que d’autres renseignements sur la résistance palestinienne.

Sawassia:"les situations humanitaires et sanitaires sont très difficiles à Gaza"

[ 06/02/2011 - 12:35 ]
Gaza – CPI
Le centre "Sawassia" pour les droits de l'homme a mis en garde contre les difficiles situations humanitaires et sanitaires dont souffre le secteur de santé dans la Bande de Gaza, en particulier, par le manque d'environ 183 types de médicaments et 165 autres médicaux consommables dont la plupart liés à des malades touchés du cancer de sang, de la thalassémie ainsi que l'interdiction à l'entrée des matières médicales nécessaires.
Dans un communiqué de presse publié le samedi 5/2, le centre a souligné à la gravité de la crise du gaz et ses conséquences contre les citoyens palestiniens qui vivent sous le sévère blocus sioniste, en plus la crise du manque de blé et de la farine à cause du transfert du travail du passage de Karni à celui de Karm Abou Salem, ce qui a conduit à la réduction des quantités de blé acheminées au secteur assiégé.
Il a indiqué aux mauvais effets des événements de l'Egypte sur la vie du citoyen et la hausse remarquable des prix ainsi que l'interruption de l'essence et le diesel égyptiens nécessaires pour faire fonctionner les générateurs et les pompes d'eaux, où les habitants de Gaza dépendent des centaines de marchandises égyptiennes entrant via les tunnels en raison de l'embargo sioniste et la fermeture des passages.
"Le citoyen palestinien est toalement préocupé par ces affaires quotidiennes et qui n'est plus apte de les supporter", a ajouté le centre, appelant tout le monde à assumer leur responsabilité juridiques et morales à sauver le peuple palestinien des crimes de l'occupation qui ont atteint un pic par ces mesures et décisions.
Il a appelé toutes les organisations internationales et les institutions des droits de l'hommes dans le monde entier à la nécessité d'intervenir face à ces dangereuses causes qui sont devenues un fardeau pour les citoyens palestiniens, appelant aussi la nation arabe et islamique, la ligue d'Etats arabes et l'Organisation de la Conférence Islamique à un mouvement populaire et influent pour dénoncer la politique sioniste et la juger devant la cour pénale internationale.
Le centre a exigé de mettre la pression sur l'occupation sioniste pour briser son sévère embargo imposé contre la Bande de Gaza et pour permettre la reconstruction du secteur, le plus tôt possible pour accueillir environ 40 000 familles palestiniens dont la majorité sont des femmes, enfants et des hommes âgés qui habitent dans les tentes sous le froid depuis plus deux ans.
Le centre a finalement insisté dans son communiqué sur l'importance de l'intervention du CICR et l'organisation mondiale de la santé pour sauver la vie des détenus palestiniens surtout les malades avec la nécessité d'autoriser les familles des détenus de les rendre visite et de vérifier leurs situations, conformément aux règles et principes relatives aux droits de l'homme.
De son côté, le ministre palestinien de la santé à Gaza a mis en garde contre la gravité de la crise médicale dans la Bande de Gaza dont subissent les malades que leur état de santé se détériore jour après jour.

Al-Bardawil: "Nous ne connaissons pas la proposition d'Abbas concernant les élections"

[ 06/02/2011 - 13:04 ]
Gaza – CPI
Le leader du Hamas, Dr. Salah al-Bardawil, a nié que son mouvement a reçu toute proposition de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de s'engager pour une campagne électorale et de respecter ses résultats au lieu de la signature sur la feuille égyptienne.
Al Bardawil  affirme le rejet de son mouvement à l"organisation des élections sans un consensus national.
Dans une déclaration exclusive au centre palestinien d'information, Dr. al-Bardawil a dit, le samedi soir, 5/2:"Nous avons entendus aux médias les déclarations du membre du comité central du mouvement du Fatah concernant ce sujet et donc nous ne connaissons pas leur propagande, et nous ne pouvons pas faire confiance aux déclarations des dirigeants du Fatah aux médias", tout en s'interrogeant: Pourquoi ils ne nous ont pas informé de cette proposition officiellement?
Il a exprimé son étonnement envers la renonciation à la feuille égyptienne qui était le seul choix de M. Abbas lorsque le régime égyptien était bien fort, tout en disant: "Quand il a senti la chute du régime égyptienne, il a commencé à l'abandonner, est cela est vraiement bizarre".
Il a démontré que la feuille égyptienne ne concernait pas le régime égyptien, ajoutant:"cette feuille est un consensus national palestinien et nous avons parcouru un long terme, mais le mouvement du Fatah a refusé de traiter avec les points restant, pariant sur les développements des négociations avec l'occupation".
"Le Hamas a respecté l'arbitrage des urnes lors des dernières élections législatives organisées en janvier 2006 que le monde a témoigné de leur équité", a rappelé al-Bardawil, montrant au même contexte: "Nous avons obtenu la majorité des sièges du conseil législatif palestinien, Pourquoi les résultats de ces élections n'ont pas été respectés? Et Pourquoi Abbas a utilisé toutes les forces du mal dans le monde pour faire échouer les élections libres et isoler le Hamas? Pourquoi elles voulaient séparer entre le Hamas et le peuple palestinien? Et pourquoi elles faisaient cela et effectuaient un coup d'état sur les résultats démocratiques des élections et se tournèrent contre la légitimité palestinienne?
Le dirigeant du Hamas a affirmé que "Si le Fatah veut effectivement respecter l'arbitrage des urnes, toutes élections doivent venir dans le cadre d'un consensus, insistant que celui qui respecte le peuple doit s'asseoir respectueusement pour un dialogue sérieux et établir des comités, des normes et des tribunaux électoraux de façon compatible en vue d'atteindre à un résultat positif".
Abbas Zaki, membre du comité central du mouvement du Fatah avait déclaré qu'Abbas a proposé au mouvement du Hamas de soumettre à l'arbitrage des élection au lieu de maintenir la signature sur la feuille égyptienne pour la réconciliation à cause de l'actuelle crise égyptienne, ajoutant que les égyptiens se sont occupés à leurs affaires internes, et la cause de l'unité palestinienne ne doit pas rester suspendue, ensuite nous souhaitons que les Palestiniens prennent toutes les mesures démocratiques pour mettre fin aux divergences qui menacent l'avenir de la question palestinienne, selon ses propos.

Hamas:Rapport des renseignements britanniques envers l'attentat d'Alexandrie confirme notre créance

[ 06/02/2011 - 14:06 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a déclaré que les informations publiées par les services de renseignements britanniques autour de l'implication du ministère égyptien de l'intérieur et son ex-ministre, Habib Adeli, à l'explosion d'une église copte dans la ville égyptienne d'Alexandrie, affirment la crédibilité des déclarations du Hamas et son engagement stratégique de ne pas intervenir aux affaires internes de tout pays arabe.
Les services de renseignements britanniques ont découvert dans un rapport que le ministère égyptien de l'intérieur est impliqué à l'explosion de l'église copte à l'Alexandrie, le début de l'année 2011.
Dans une déclaration de presse écrite, le Hamas a ajouté que l'accusation des éléments de Gaza d'avoir commis ce crime horrible vient dans le cadre des tentative de renforcer le blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza et qui persiste depuis plus de 4 ans consécutifs, ainsi frapper le soutien populaire égyptien au mouvement du Hamas.
Il est à noter que le Hamas avait nié complètement la propagande des accusations du ministère égyptien de l'intérieur et a proposé au Caire la coopération commune et l'enquête sur  ce grave incident qui menace le front interne égyptien. De son côté, l'organisation de Jaich al-Isalm "Armée de l'Islam" a démenti les alégations de l'ancien ministre, Habib Adeli d'être derrière cet attentat sanglant, déclarant qu'elle n'a aucune relation à ce crime.

Al-Qods occupée:L'occupation tente de tuer 6 Journalistes et agresse des Palestiniens

[ 06/02/2011 - 14:23 ]
Ramallah – CPI
Une institution juridique palestinienne a accusé les forces de l'armée de l'occupation sioniste d'avoir tenté de tuer 6 journalistes et attaqué 36 citoyens palestiniens lors des violents affrontements qui ont éclatés vendredi dernier dans la région de Ras al-Amoud, dans la partie orientale d'al-Qods occupée.
"L'institution palestinienne pour les droits de l'homme "Rassed" a déclaré qu'une unité militaire sioniste a délibérément ciblé un coin où un certain nombre de journalistes et des correspondants des médias regroupés dans un coin pour couvrir les affrontements qui ont éclatés dans la zone entre des habitants de Bab al-Amoud et les forces occupantes, le vendredi dernier, où les soldats sioniste ont tiré les balles réelles, en caoutchouc et ont lancé des nouvelles bombes toxiques qui ont été utilisées pour la troisième fois au sein des civils désarmés pour un meurtre avec préméditation, selon l'organisation.
Dans un communiqué de presse publié le dimanche 6/2, "Rassed" a ajouté qu'il y a parmi les blessés, 6 journalistes, deux secouristes et plus de 36 citoyens palestiniens qui ont été transférés aux hôpitaux dans la région.
Rassed a exprimé son étonnement à l'encontre du silence ferme de l'administration américaine envers les crimes et les violations sionistes contre les journalistes, soulignant que la ministre américaine des affaires étrangères, Hillary Clinton, se précipite toujours à condamner les agressions contre les journalistes et les manifestants, notamment en Tunisie, en Egypte, selon le communiqué.

"Al-Ahrar": Le prisonnier Najjar est dans un état critique

[ 06/02/2011 - 16:48 ]
Ramallah - CPI
Le Centre d’al-Adrar pour les études des captifs et des droits de l’homme a affirmé que le prisonnier Ahmed Hamid al-Najjar, de Selwad (34 ans), a été transféré à l'hôpital de la prison de Bir Sabaa, suite à la détérioration de son état de santé depuis une semaine.
L’épouse du prisonnier, Amina al-Najjar a dit dans une conversation téléphonique avec le Centre d’al-Ahrar qu’elle est très inquiète de l’état critique de son mari, en soulignant qu’elle a reçu lettre d’une personne qui a pu à voir son mari en précisant que son mari se trouve depuis plus d'une semaine dans l’hôpital de la prison de Bir Sabaa, et qu’il était ligoté des mains.
Sa femme qui est mère d'un enfant a exprimé sa grande inquiétude de l’état de son mari en indiqu    ant qu'elle ne connait pas son sort, ni la cause de la détérioration de son état de santé, tout en appelant à une intervention internationale immédiate pour sauver son mari, qui est emprisonné depuis le 20/12/2003 et qui a été atteint par un cancer avant presque un an, et qu’il ne peut plus parler.  De sa part, le directeur du centre d’al-Ahrar, al-Khafash, a appelé les institutions internationales et les organisations des droits de l'homme pour intervenir en toute urgence et sauver la vie du prisonnier al-Najjar, en soulignant que ce prisonnier possède la nationalité américaine.

L'occupation sioniste s'empare des terres au milieu d'al-Qods

[ 06/02/2011 - 18:08 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont décidé de s'emparer des terres attribuées par "Alimelli" aux legs pieux (Waqfs), des magasins, des bâtiments et une mosquée au milieu de la ville occupée d'al-Qods en vue d'établir des projets colonialistes, dans le cadre de ses plans de judaïsation de la ville sacrée et d'expulsion de ses habitants palestiniens.
Selon le citoyen Maqdissin, Ziad Mohamed Albdel Razzaq Kawas, le responsable des terres des legs pieux du Cheikh Alimelli, les autorités de l'occupation sioniste se sont emparées des terres des legs pieux à l'ouest du siège du consulat américain dans la rue de Naplouse au milieu d'al-Qds et des autre propriétés, y compris une mosquée, une station d'essence, un garage, des bâtiments et des boutiques dans le centre de la ville.
Le centre d'al-Qods pour les droits sociaux a cité de M. Kawas, qui a été nommé en 1993 par le tribunal islamique au poste du responsable des terres de legs pieux d'Alimelli, qu'il a été surpris par un ordre administratif de précaution contre lui et le citoyen Mohamed Kalgasi qui loue la terre et possède sur laquelle une exposition pour la vente et la location des voitures, d'évacuer la terre.
Kawas a ajouté: "J'ai déjà présente une plainte devant la justice le 11 janvier dernier, rejetant les décisions de l'occupation, mais le tribunal a refusé ma demande, malgré que les terres sont utilisées depuis plus de trois ans et le lendemain, la municipalité de l'occupation sioniste à al-Qods a publié de nombreuses annonces qui stipulent son désir d'établir un énorme projet colonialiste sur les terres des legs pieux au profit de la compagnie sioniste pour le carburant "Basell".
"Malgré que les terres appartiennent aux legs pieux que ne sont pas vendues ou achetées alors que le responsable de Waqfs ne peut pas de les louer que par une décision du juge au tribunal islamique", a-t-il poursuivi, tout en montrant qu'il possède une preuve judiciaire qui prouve que les terres sont des propriétés des legs pieux depuis plus de 400 ans et qu'elles appartiennent à 15 familles alors que leur superficie atteint 11.5 dunums.
A propos de la série de la confiscation et des violations sionistes aux propriétés des legs pieux, Kawas a déclaré que les autorités de l'occupation sioniste ont confisqué plus de 3 dunums de ces terres depuis leur domination sur al-Qods occupée pour creuser une route alors que le département des antiquités s'est emparé lui aussi d'un autre dunum, sous prétexte qu'il y a des antiquités alors que la compagnie sioniste "Basell" confisque deux dunums.
Il est à noter que ces terres et bâtiments ciblés situés de quelques dizaines de mètres près du mur historique d'al-Qods et de la porte d'al-Amoud et de la rue N°1 qui sépare entre les deux parties d'al-Qods.

Un malade meurt élevant le nombre des victimes du blocus à 379 martyrs

[ 06/02/2011 - 18:39 ]
Gaza – CPI
Le nombre des victimes du sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza a atteint 379 martyrs après la martyre du malade  Hassan Hussein Baris, 52 ans, qui a été interdit de voyager pour le traitement à l'étranger malgré sa souffrance du cancer.
Le ministère palestinien de la santé a déclaré, le dimanche 6/2, que le citoyen Baris souffrait d'un cancer à la moelle osseuse et qu'il est mort aujourd'hui, parce que les forces occupantes ont interdit son voyage pour se soigner à l'étranger malgré qu'il a obtenu un transfert légal pour le traitement.
Notons que les forces occupantes ont insisté sur l'interdiction de son arrivée pour le traitement dans un hôpital dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le ministère de la santé a renouvelé ses appels aux côtés concernés à la nécessité d'intervenir immédiatement pour cesser les crimes sionistes perpétrés conte les malades du secteur assiégé.

Un rabbin sioniste appelle à se préparer pour construire le prétendu temple sur les ruines d'l-Aqsa

[ 06/02/2011 - 19:34 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un éminent rabbin sioniste a appelé les Sionistes à se préparer pour construire le prétendu temple sur les ruines de la mosquée sainte d'al-Aqsa, faisant allusion clairement à la nécessité de détruire al-Aqsa.
Dov Lior, le rabbin de la colonie sioniste "Kiryat Arba" installée illégalement près de la ville d'al Khalil, qui est le grand rabbin dans les colonies sionistes en Cisjordanie occupée et le plus influent sur les groupes des colons extrémistes, a déclaré:"Nous devons sauver la place et la retourner à la propriété d'Israël et si nous ne pouvons pas construire le temple maintenant pour des raisons liées à la religion, cela ne nous dispense pas de faire tout en notre capacité de le faire vraiment".
Lors de son homélie de samedi 5/2 publié dans plusieurs sites Web sionistes, Lior a déclaré que le tome biblique concerné ce samedi (dernier) se spécialise dans la question de la construction du prétendu temple, où les juifs prétendent que les esplanades des mosquées (Harm Charif), la mosquée sainte d'al-Aqsa et le dôme de rocher sont construites sur ses ruines.
"Malgré que nous ne pouvons pas effectivement, dans ces jours-ci, de construire le temple. Certes, nous devons se préparer le plus maximum pour un terme que cette génération sera compétente pour le construire", a dit Lior dans son prêche.
Le rabbin sioniste a exhorté ses partisans de prendre d'assaut les esplanades d'al-Aqsa sous la forme des "visites", déclarant que l'intensification des visites obligera le gouvernement de penser autrement et l'empêchera de donner les terres aux terroristes "les Palestiniens".
Il a prétendu que le roi David (Prophète) a voulu construire le temple, mais on lui a dit qu'il est un guerrier et qu'il ne convient pas pour cela, en effet, il a fait au moins toutes les préparations: Cartes, plans, matériaux de construction et de l'argent et pendant l'ère du Roi Soulayman (Prophète), le temple a été construit, et à notre époque, il est important de sauver sa place, et au moins de les retourner à la propriété du peuple d'"Israël", selon ses allégations.