samedi 1 novembre 2014

Tel Aviv a déjà rappelé son ambassadeur en Suède, quelques heures après la reconnaissance officielle par le pays de la Palestine. Israël craint que l'initiative donne des idées en Europe, comme en France où des parlementaires veulent voter sur la question.
L'initiative est venue des députés Front de gauche et des sénateurs écologistes : voter sans délai au Parlement (députés et sénateurs) pour que la France reconnaissent l'État palestinien. La sénatrice écologiste Esther Benbassa a proposé une résolution en ce sens, invitant "la France à tout mettre en oeuvre pour faire aboutir sur le terrain la solution négociée de deux États indépendants contigus". Un pas en avant nécessaire, selon elle.
Même si les marges de manoeuvre diplomatique se révèlent étroites, tout vote symbolique en faveur de la reconnaissance de l'État palestinien aux côtés de l'État israélien - dont toutes les parties doivent reconnaître l'existence et le droit à la sécurité - constituerait un pas en avant pour une paix juste et durable.
À ce jour, 134 pays ont déjà franchi le pas de la reconnaissance de la Palestine.
La Suède, elle, a déjà franchi le pas jeudi, son gouvernement reconnaissant officiellement l'État palestinien, souhaitant là aussi que cela marque une relance durable du processus de paix israélo-palestinien.
Des initiatives qui ne plaisent pas du tout à l'État hébreu, pour qui la reconnaissance de l'État palestinien est un affront à Israël. Quelques heures après la décision suédoise, l'ambassadeur israélien sur place a été rappelé.
En France, l'ambassade israélienne préfère anticiper : elle a envoyé un mail aux sénateurs français , pour leur rappeler notamment la position officielle d'Israël sur la question d'un État palestinien ("le seul moyen de progresser en faveur d'une résolution du conflit reste une négociation directe des deux parties", et rien de plus).
L'Assemblée générale des Nations Unies a déjà de fait approuvé la reconnaissance d'un État palestinien en 2012, en lui offrant une place symbolique d'État observateur à l'ONU. Mais l'Union européenne n'a pour l'instant pas franchi le pas.
http://www.franceinter.fr

Palestine : des membres du Parlement israélien demandent l’interdiction de l’Adhan

Décidément, Israël ne manque pas d’inspiration ces derniers temps afin de nuire aux palestiniens. La dernière proposition saugrenue date d’hier et provient d’un membre du parlement israélien. Ce dernier demande à ce que l’appel à la prière soit interdit à travers le pays. Robert Ilatov de son nom, a proposé de bannir l’adhan car il dérangerait

Kerry présente ses excuses à Netanyahou


Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a téléphoné vendredi 31 octobre au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou afin de s'excuser pour les déclarations d'un responsable américain qui avait qualifié le dirigeant israélien de «poule mouillée».
Le Bureau de Benyamin Netanyahou a confirmé vendredi qu'une conversation téléphonique avait bien eu lieu entre les deux responsables.
Dans un article du magazine The Atlantic publié plus tôt cette semaine et centré sur les relations entre Barack Obama et Benjamin Netanyahou, un haut responsable de l'administration américaine a affirmé sous couvert de l'anonymat: «Le problème avec Bibi, c'est que c'est un trouillard».
L'échange entre Kerry et Netanyahou a été «positif», ont commenté des analystes de la chaîneLe secrétaire d'Etat américain John Kerry israélienne Arouts 2 qui ont néanmoins rappelé que les relations entre les Etats-Unis et «Israël» étaient particulièrement tendues ces derniers temps, selon le Times of Israel.
Jeudi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a jugé «scandaleux» et «inacceptables» les propos du responsable américain rapportés par The Atlantic.
Le chef de la diplomatie américaine a également promis de continuer à travailler calmement et efficacement à la relance du soi-disant «processus de paix» entre l'entité sioniste et les Palestiniens, jugeant ce dernier réalisable même s'il demande du courage et de la force.
De son côté, La Maison Blanche avait réagi suite à la publication des déclarations du responsable américain à l'égard de Netanyahou. Ces attaques sont «inappropriées, contre-productives et ne représentent pas les positions de l'administration actuelle», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le porte-parole adjointe du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche Alistair Baskey a tenté de minimiser l'incident en rappelant dans une interview au journal «Haaretz» que «le Premier ministre Netanyahou et le président Obama ont bâti un partenariat efficace. Ils ont une relation étroite et se consultent fréquemment».
Le Premier ministre israélien avait répondu dans la journée aux attaques dont il avait été la cible. «Je suis attaqué car je défends les intérêts israéliens», a-t-il dit, ajoutant qu'il «respecte nos liens avec les Etats-Unis».

L’armée israélienne prévient : le Dôme de Fer inefficace contre le Hezbollah

L’armée israélienne a tiré la sonnette d’alarme, en affirmant que le Dôme de Fer resterait largement inefficace dans toute guerre contre les missiles longue portée du Hezbollah, a révélé le journal américain the World Tribune.
Des responsables de l’armée affirment que l’Air Force israélienne serait incapable de stopper des salves massives de missiles et roquettes tirées par le Hezbollah. Ils préviennent en disant que le Dôme de Fer, qui a intercepté des centaines de roquettes palestiniennes, au cours de la guerre de 50 jours, contre le Hamas de Gaza, à la mi-2014, serait débordé par la portée des tirs du Hezbollah.
« Nous ne serons pas en mesure de fournir un parapluie anti-missiles de la même efficacité que dans le Sud, avec le Dôme de Fer », reconnaît le Général-Major Yaïr Golan, chef du Commandement Nord de l’armée israélienne, selon le journal.
Dans une interview à la Radio de l’armée israélienne, le 29 octobre, Golan, responsable des opérations militaires, le long de la frontière avec le Liban et la Syrie, a déclaré qu’une guerre contre le Hezbollah pourrait survenir. Il a mentionné que le Hezbollah est en train de mettre au point son arsenal de plus de 100.000 missiles et roquettes, en même temps qu’il creuse des tunnels depuis le Liban vers le territoire israélien.
« Nous ne disposons pas d’information précise signifiant qu’il y ait effectivement des tunnels opérationnels », a dit Golan. « Cela dit, l’idée de ramper sous terre n’est pas étrangère au modus operandi du Hezbollah au Liban, aussi nous devons supposer que c’est une bonne hypothèse de travail et qu’il doit exister des tunnels ».
Des responsables confient qu’Israël cherche à accélérer le développement du système anti-missiles et roquettes la ‘Fronde de David ». Pour eux, « la Fronde de David » est précisément conçue pour intercepter des missiles et roquettes d’une portée de 280 kms, soit bien au-delà des capacités du Dôme de Fer.
« Le Hezbollah et nous menons une sorte d’équilibre de dissuasion mutuelle », rapporte Golan. Et « il n’existe pas de dissuasion absolue » [sans quoi, il n’y aurait plus de guerre].
Source : worldtribune.com, traduit par JForum.

Explosion d’une voiture à Tel Aviv, affrontements à al-Qods

Une voiture a explosé ce vendredi dans un parking à Petah Tikva à l'Est de Tel Aviv.
Les raisons de l'explosion, dont l'agence de Palestine 24 a publié des photos, n'ont pas encore été connues.
Selon le Yediot Aharonot, l'explosion n'a pas fait de victimes.
Affrontements à al-Qods
Par ailleurs, des affrontements ont éclaté entre des jeunes palestiniens et des forces israéliennes dans les quartiers de l'Est d'al-Qods et dans différentes villes de la Cisjordanie occupée.
Ces affrontements ont éclaté après que les soldats sionistes ont interdit aux jeunes d'effectuer la prière du vendredi dans la sainte mosquée d'al-Aqsa et ont dispersé des processions de soutien à al-Qods.
A al-Qods, des jeunes palestiniens et des policiers sionistes se sont affrontés dans plusieurs quartiers de la ville sainte, après que les soldats les ont interdits d'accéder à la mosquée pour effectuer la prière du vendredi.
En Cisjordanie occupée, l'armée israélienne a tiré des balles en caoutchouk et des bombes de gaz sur une marche qui a commencé dans le camp de Qalandya pour les réfugiés palestiniens vers le barrage militaire israélien qui sépare al-Qods et Ramallah, faisant cinq blessés dont l'un à la tête.
Selon des témoins, des dizaines ont été asphyxiés après avoir inhalé le gaz lacrymogène.
Dans la ville d'al-Khalil (Hébron), des dizaines ont été blessés lors de la répression par l'armée israélienne d'une procession à Bab Zawiya au centre de la ville. La procession a été entamée à partir de la mosquée Hussein selon des témoins. Les manifestants ont condamné les exactions israéliennes à al-Qods. 

Al-Sabirin : un nouveau mouvement de la résistance est né à Gaza

Le drapeau et le logo d'une organisation qui a été lancé il y a quelques jours dans la Bande de Gaza suggèrent qu'un Hezbollah existe maintenant à Gaza. L'organisation s'appelle Al-Sabirin [les Persévérants*] pour la Victoire de la Palestine et son logo est d'une similitude frappante avec celui du Hezbollah. Les opposants locaux l'accusent d'être mouvement shiite mais ses responsables rejettent l'accusation et soulignent qu'ils se coordonnent avec d'autres factions pour organiser leur positionnement dans la résistance.
Malgré tous les tournants majeurs dans la vie des Palestiniens au cours de ces 10 dernières années, aucun parti n'a proposé une nouvelle vision politique, à l'exception de quelques organisations de jeunes que les conflits entre les factions ont éliminées. Les dissensions internes ont principalement éclaté entre le Fatah et le Hamas, chaque organisation voulant contrôler la carte politique et économique en Cisjordanie occupée et à Gaza au cours des 7 dernières années.
La composition sociale de la Bande de Gaza, qui s'enorgueillit de ses liens familiaux solides, a été affectée par les différends et les affrontements entre factions. Cependant, sur le plan religieux, Gaza ne tolère pas la diversité car les musulmans sunnites en constituent l'écrasante majorité. Par conséquent, la création d'une nouvelle organisation suscite "de sérieuses préoccupation sur la voie qu'elle va prendre." Al-Sabirin parle de combattre Israël, mais ses slogans comportent des connotations qui poussent certains à le considérer comme "un mouvement confessionnel". Les circonstances et le moment choisi par l'organisation pour annoncer sa création compliquent davantage la question.
Il y a le processus de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, alors que le Jihad islamique a exprimé des réserves au sujet de certains des termes portant sur les armes de la Résistance. Dans le monde arabe, des tensions couvent dans un contexte confessionnel et ethnique sous la bannière du Printemps arabe. Dans ce cadre, la nouvelle organisation se met dans une position qui soulève beaucoup de questions et qui fait même l'objet de nombreuses accusations.
Des sources d'Al-Sabirin disent qu'ils sont "bien conscients que la situation palestinienne et régionale est difficile," c'est pourquoi l'organisation se présente comme "un mouvement de la résistance palestinienne qui vise à libérer toute la Palestine et ne croit pas à des accords négociés, ni même à des trêves à long terme avec Israël." Néanmoins, elle a annoncé sa création après la mort d'un de ses cadres (Nizar Issa) dans une explosion dont on dit qu'elle fut le résultat d'une erreur de manipulation. Elle a été obligée de se déclarer pour pouvoir revendiquer l'appartenance (de Nizar Issa) mais l'organisation a souligné que cela fait des années qu'elle opère.
Un porte-parole d’Al-Sabirin, connu sous le nom d’Abu Yousef, a répondu à la question de leur affiliation confessionnelle. Il a dit à Al-Akhbar : "Nous croyons en l'unité islamique et nous rejetons tout discours sectaire. Celui qui pose cette question sert nos ennemis, les sionistes, et l'arrogance mondiale qui cherche à fragmenter et à diviser cette nation." Toutefois, a-t-il ajouté, "nous ne nions pas la liberté de nos membres de choisir le culte selon lequel ils adorent Dieu dans le contexte de ceux que reconnaît la loi islamique. Mais mettre l'accent sur cette question comme si c'était un problème est la stratégie de ceux qui cherchent à exploiter les différends et semer les graines de la sédition."
Il a poursuivi : "La similitude entre les logos n'est pas une raison pour nous accuser d'être chiite. Les logos des mouvements de résistance se ressemblent. Le logo que nous avons choisi comprend des symboles communs, comme le fusil qu'une main tient fermement, la carte de la Palestine avec l'emplacement de Jérusalem et une référence à la planète terre parce que nous sommes partisans de la paix et de l'humanisme."
Dans les années 1960, la résistance palestinienne a donné naissance à plus de 27 organisations militaires et politiques. Certaines d'entre elles ont survécu jusqu'à aujourd'hui alors que d'autres ont perdu de leur importance. Certaines ont complètement cessé d'exister alors que d'autres se sont tournées vers l'activisme politique. Chaque moment historique dans l'histoire de la lutte contre Israël a été caractérisé par la déclaration d'une nouvelle faction. La défaite arabe après la Nakba a conduit à la formation du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et le Mouvement de Libération nationale palestinienne, aussi connu sous le nom de Fatah. Avec le déclin du mouvement communiste dans la région, le rôle du FPLP a décliné, comme le rôle du Fatah après qu'il a quitté Beyrouth et s'est éloigné de la région géographique qui entoure la Palestine.
Avant que le Fatah ne se tourne vers l'action politique, la Première Intifada (1987) qui a commencé comme un mouvement populaire, a consolidé deux mouvements de résistance islamique, le Hamas et le Jihad islamique. Avec le début de la Deuxième Intifada, le Fatah - armé par une décision quasi officielle - est revenu à la lutte armée avec les Brigades des Martyrs d'al-Aqsa et les Brigades Ahmed Aby al-Rish. Mais le président Mahmoud Abbas a diminué le rôle et la présence des premières et les secondes se sont désintégrées. Depuis, aucune organisation palestinienne avec un nouveau programme politique n'a été déclarée, excepté de petites organisations militaires.
Un lien avec le Hezbollah ?
Le porte-parole officiel de Al-Sabirin a parlé d'une relation avec le Hezbollah, en particulier après la controverse qui a éclaté au sujet de l'identité de l'organisation parmi les Palestiniens qui ont appris la nouvelle par les réseaux sociaux : "Il n'y a pas de lien entre nous et le Hezbollah. C'est une organisation libanaise et nous sommes un mouvement palestinien." Il a ajouté: "Nous sommes d'accord avec nos frères du Hezbollah parce que nous avons choisi la même voie, qui est la voie de la résistance, nous appartenons au même axe, nous sommes confrontés au même ennemi et nous nous retrouvons sur la voie de la libération de la Palestine. Cela ne veut cependant pas dire que nous sommes opposés à traiter avec eux pour apprendre de leur expérience et de l'expertise des autres organisations."
En 2008, une organisation appelée le Hezbollah palestinien a été déclarée en Cisjordanie mais l'Autorité palestinienne et le Hamas l'ont accueillie avec scepticisme. Toutefois, cette nouvelle faction, qui se décrivait comme "Jihad islamiste sunnite et opposée au processus politique," n'a pas duré longtemps et personne n'en a plus entendu parler. De plus, une cellule militaire à Gaza appelée Les groupes Imad Mughniyeh a revendiqué la responsabilité de plusieurs opérations. Finalement, il est devenu évident que cette cellule était associée au Fatah.
Lier ces organisations à l'Iran et au Hezbollah est un sujet très sensible dans la Bande de Gaza. C'est la raison pour laquelle certains médias arabes et israéliens essaient d'associer les mouvements de résistance à certaines situations confessionnelles. Comme l'incident, il y a quelques années, lorsque des policiers palestiniens affiliés au gouvernement Hamas ont attaqué un groupe qui tenait une session de consolation sur le mémorial des 40 jours pour Hussein au nord de Gaza. La ville de Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza, a vu ces derniers mois des bagarres et des affrontements armés entre les partisans d'un religieux salafiste qui a attaqué régulièrement le régime syrien, l'Iran, le Hezbollah et des membres du Jihad islamique; avant que le Jihad islamique contienne la situation.
Des sources sécuritaires ayant connaissance des efforts de coordination entre les factions palestiniennes a dit à Al-Akhbar qu'une réunion a eu lieu entre Al-Sabirin et le Hamas pour régler la question du statut du nouveau groupe en tant que mouvement palestinien de résistance qui va travailler en dehors de Gaza, tant qu'il est engagé au cadre général des accords entre les diverses organisations. Mais ils ont refusé de creuser d'autres détails sur le fait d'avoir des représentants de Al-Sabirin au Comité de Coordination des Factions et sur leur point de vue au sujet de la pacification. La nouvelle organisation a dit qu'ils ont établi de bons canaux de communication avec les autres parties et avec le gouvernement.
La situation sécuritaire dans la Bande de Gaza oblige toute faction politique ou militaire à se coordonner avec le Hamas, puisqu'il est le plus grand mouvement de résistance à Gaza, indépendamment des efforts de réconciliation et de la question de la sécurité. Les services internes de sécurité affiliés au gouvernement et l'agence spéciale de sécurité affiliée aux Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, se concertent avec ces organisations.
Quant à savoir si le paysage palestinienne a besoin d'une nouvelle organisation, Abu Yousef dit : "à la lumière des nouvelles conspirations visant à liquider la cause palestinienne, au fait que les mondes arabe et islamique sont préoccupés par d'autres problèmes et que les deux principales factions palestinienne se dirigent vers une solution politique, nous en concluons que nous avons un devoir religieux d'avancer, à ce stade, pour aider la cause palestinienne à reprendre sa juste place et rectifier la direction qu'elle prend. La Palestine exige des sacrifices et cette voie ne s'arrête pas tant que notre pays est occupé."
L'annonce par le Hezbollah du martyre d'un de ses dirigeants en Syrie, Fawzi Ayoub, a irrité les médias israéliens, qui ont remis l'accent sur le rôle du Hezbollah dans le soutien des factions palestiniennes en Palestine. En particulier parce qu'Ayoub avait été arrêté en Cisjordanie en 2000 et libéré dans le cadre d'un échange de prisonniers. Tel Aviv continue d'accuser Téhéran, Damas et le Hezbollah de fournir une aide financière et militaire aux factions palestiniennes, de former leurs combattants, d'envoyer des experts pour les aider et de créer des cellules dormantes.
Au sujet des armes, Abu Islam a dit : "nous sommes encore un petit groupe, ce qui signifie que nos capacités sont limitées. Mais nous comptons sur notre moral, que nous considérons comme la base de notre confrontation avec l'ennemi."
Quant à leur financement, il a refusé de divulguer une source spécifique. Il a cependant dit que le soutien financier qu'ils reçoivent est encore limité et restreint à des relations avec ceux qu'il décrit comme des partisans du peuple palestinien, en plus de dons personnels. Il a dit que, dans le futur, ils vont "ouvrir des canaux avec des parties qui financent la Résistance et obtenir le soutien nécessaire."
Le secrétaire général du Conseil de la Shura de Al-Sabirin
Son nom de guerre est Abu Mohammed. Ses proches refusent de révéler son vrai nom parce qu'il ne représente pas personnellement Al-Sabirin. "Au contraire, il y a un Conseil de la Shura qui prend les décisions dans l'organisation. Ce conseil n'est pas nouveau mais son annonce a été retardée en raison de certaines circonstances précédées par une longue période de latence."
On n'obtient pas grand-chose sur Abu Mohammed quand on essaie de savoir qui il est, c'est un personnage mystérieux qui se déplace secrètement. Il a été recherché par Israël pendant 18 ans. Son nom a pris de l'importance dans les milieux de la résistance après que les forces israéliennes ont tenté de l'arrêter au début de l'Intifada pour une opération qui a tué 35 soldats israéliens à Tel Aviv. Mais il a quitté son domicile avant leur arrivée. Ils ont alors décidé de démolir sa maison, composée de 6 niveaux, ce qui a conduit au martyre de son père et au déplacement de sa famille. Il est accusé d'avoir une relation forte avec des personnalités influentes de la République islamique d'Iran, ce qui signifie qu'il est observé par les services de sécurité du Hamas. Ils l'ont arrêté plusieurs fois sans être en mesure de prouver quoi que ce soit contre lui. Il a également été emprisonné par Israël et par l'Autorité palestinienne dans les années 1980 et 1990.
Source : Al Akhbar, traduit par l’Émancipé 

Comment Israël va faire de Gaza une maxi-prison moderne à l’américaine

On peut se demander pourquoi la reconstruction de Gaza, bombardée pour être renvoyée à l’Age de Pierre, selon les objectifs explicites de la doctrine militaire israélienne, n’a débuté, si timidement, que deux mois après la fin des combats.

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Des Palestiniens ont dû s’abriter sous tente devant leurs appartements, détruits par l’offensive israélienne à Beit Lahiya le 11 août 2014 - Photo : Reuters/Suhaib Salem
Nazareth - D’après les données des Nations Unies, 100.000 logements ont été détruits ou endommagés, laissant 600.000 Palestiniens – soit près d’1 Gazaoui sur 3 – sans domicile ou en pleine détresse humanitaire.
Les routes, les écoles et la centrale électrique alimentant les systèmes d’adduction et d’épuration d’eau sont en ruines. L’hiver approche, froid et humide. L’agence Oxfam déclare qu’au rythme actuel d’avancement des travaux, il faudra 50 années pour reconstruire Gaza.
Où, ailleurs dans le monde, sinon dans les Territoires palestiniens, la communauté internationale resterait-elle les bras croisés devant autant de personnes en souffrance – non du fait d’un dieu aveugle, mais par la volonté de leurs frères humains ?
La raison de ce retard , comme toujours ... ce sont les « impératifs de sécurité » d’Israël. Gaza peut être reconstruit, mais uniquement selon les spécifications précises posées par les autorités israéliennes.
Nous en avons déjà été à ce point. Il y a 12 ans, les excavatrices israéliennes s’avançaient dans le camp de Jénine en Cisjordanie au milieu de la Deuxième Intifada. Israël venait de perdre son plus grand nombre de soldats en une seule bataille alors que son armée progressait avec peine dans un dédale d’étroites ruelles.
Israël a transformé en ruines des centaines de maison - des scènes qui ont choqué le monde. Tandis que les habitants vivaient sous des tentes, Israël a insisté sur les conditions de réhabilitation du camp. Les ruelles qui avaient aidé la résistance palestinienne dans ses embuscades devaient disparaître. A leur place on construisit des rues suffisamment larges pour permettre aux blindés israéliens d’y patrouiller.
Bref, les besoins humanitaires des Palestiniens aussi bien que leur droit de résister à leur oppresseur, reconnu en droit international, ont été sacrifiés pour satisfaire le désir d’Israël de renforcer plus efficacement son occupation.
Difficile de ne pas voir que l’accord conclu au Caire ce mois-ci pour la reconstruction de Gaza procède du même calcul.
Les donateurs ont promis 5,4 milliards de dollars – mais l’expérience nous a appris que seule une petite partie se matérialisera. En outre, la moitié sera immédiatement redirigée vers la lointaine Cisjordanie pour rembourser les importantes dettes de l’Autorité Palestinienne.
Dans la communauté internationale, personne ne semble avoir suggéré qu’Israël, qui a démembré la Cisjordanie et Gaza de diverses manières, règle la facture.
L’Accord du Caire a été largement salué, alors que les conditions de la reconstruction de Gaza n’ont été que vaguement rendues publiques. Mais certains participants indignés ont fait fuiter les détails.
Un analyste israélien a comparé la solution proposée à la transformation d’une prison du tiers monde en une installation carcérale moderne surdimensionnée, à l’américaine. L’extérieur plus civilisé ne fera que dissimuler son but réel : non pas améliorer la vie des résidents palestiniens, mais offrir davantage de sécurité aux gardiens israéliens.
Les préoccupation humanitaires sont exploitées pour permettre à Israël de restructurer un blocus de huit années qui a interdit tant de produits essentiels, y compris ceux qui étaient nécessaires pour reconstruire Gaza après les attaques précédentes.
L’accord transfère le contrôle symbolique des frontières de Gaza et l’apport de matériaux de construction à l’AP et à l’ONU afin de contourner et d’affaiblir le Hamas.
Les contrôleurs – et les décideurs véritables – seront les Israéliens.
Par exemple, ils auront un droit de veto contre les fournisseurs de quantités importantes de ciment nécessaires. Cela veut dire qu’une grosse partie de l’argent des donateurs tombera dans l’escarcelle des cimentiers et des intermédiaires israéliens.
Toutefois le problème est plus profond que cela. Le système doit satisfaire le désir d’Israël de savoir où aboutit chaque sac de ciment, chaque tige d’acier, pour empêcher le Hamas de reconstruire ses roquettes maison et son réseau de tunnels. Ces tunnels, et l’élément de surprise qu’ils ont présenté, ont causé la perte de tant de soldats israéliens. Sans eux, Israël aura plus de latitude la prochaine fois où il voudra « tondre la pelouse », comme ses chefs de guerre appellent les destructions répétées de Gaza.
La semaine dernière, le ministre de la Défense Moshe Yaalon avertissait qu’une reconstruction de Gaza serait conditionnée par la bonne conduite du Hamas. Israël voulait être sûr que « les fonds et les équipements ne seront pas utilisés pour le terrorisme, c’est pourquoi nous surveillons de près tous les développements ».
AP et ONU devront soumettre à une base de données israélienne les détails de chaque maison qui a besoin d’être reconstruite. Il semble que les drones israéliens surveilleront tout mouvement sur le terrain.
Israël sera en mesure d’imposer son veto à tous ceux qu’il considérera comme militants – ce qui veut dire : ayant un lien avec le Hamas ou le Djihad Islamique. Israël espère sans doute que cela va dissuader la plupart des Palestiniens de s’associer aux mouvements de la résistance.
Par ailleurs on ne peut s’empêcher de croire que le système de supervision fournira à Israël les coordonnées GPS de chaque maison à Gaza, et les détails concernant chaque famille, consolidant son contrôle pour la prochaine décision de lancer une offensive. Et Israël peut tenir tout le processus en otage et l’interrompre à tout moment.
L’ONU, hélas, désespérant de voir tant tarder l’aide aux familles de Gaza, a accepté de concourir à cette nouvelle version du blocus, en dépit du fait qu’elle viole le droit international et les droits des Palestiniens.
Washington et ses alliés, semble-t-il, ne sont que trop heureux de voir le Hamas et le Djihad Islamique privés des matériaux nécessaires pour résister au prochain assaut d’Israël.
Le New York Times a exprimé sa préoccupation : « A quoi bon collecter et dépenser des millions de dollars … pour reconstruire la bande Gaza, juste pour qu’elle soit détruite à la prochaine guerre ? »
Pour certains donateurs exaspérés par des années d’argent déversé dans un trou sans fond, revaloriser Gaza en maxi-prison moderne à l’américaine, paraît un meilleur retour sur investissement.
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Jonathan Cook a reçu le Prix Spécial de journalisme Martha Gellhorn. Ses derniers livres sont Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books). Voici l’adresse de son site : http://www.jkcook.net.
http://www.thenational.ae/opinion/c...
Traduction : Info-Palestine.eu - Marie Meert

Les pêcheurs de Gaza souffrent toujours du blocus israélien

La problématique des pêcheurs de Gaza est souvent négligée parce que tout se passe loin des caméras. Or l’Accord conclu au Caire est bafoué presque tous les jours par Israël. L’analyste halieutique Arne Kinds, biologiste marin, examine comment les pêcheurs de Gaza peuvent survivre sous le blocus économique d’Israël.

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Les pêcheurs de Gaza subissent tous les jours les harcèlements et la violence d’Israël - Photo : intifada.net
L’été 2014 entrera dans l’histoire de Gaza comme l’un des plus meurtriers. Les nouvelles sur l’agression israélienne contre Gaza ont suscité une indignation internationale. Pendant que les politiciens regardaient ailleurs et que la Ligue belge de football restait bouche cousue, l’opposition de l’opinion publique n’a fait que croître, de même que l’espoir d’une existence décente pour les Palestiniens. 
Les gens sont descendus dans la rue ; dans la presse et les médias sociaux, les politiques ont été mis sous pression et quelques voix prudentes sont même suggéré des sanctions économiques contre Israël.
Le 26 août 2014, avec la médiation de l’Egypte , Israël et le Hamas parvenaient à un cessez-le-feu. Ce dernier permet enfin aux Gazaouis de respirer et de recommencer à vivre, mais il ne peut servir d’excuse pour mettre en veilleuse les protestations internationales. Car le blocus qu’Israël et l’Egypte ont instauré contre Gaza dès 2007 reste toujours d’application.
Comme tous les accords qui l’ont précédé, l’accord actuel contient des clauses relatives à la pêche en mer, laquelle est une source de revenus essentielle pour beaucoup d’habitants. Dans le passé, Israël n’a jamais cessé de violer gravement cette partie des accords, notamment en faisant main basse sur des bateaux de pêche qui travaillaient dans la zone autorisée.
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Le rapport des forces apparaît clairement sur cette image ... Photo : intifada.net
Un peu d’histoire
De tout temps la pêche a constitué une branche importante de l’économie palestinienne. Jadis le poisson était surabondant au large de la Palestine, avec le thon, la sardine, le poulpe et la crevette comme principales ressources halieutiques. La pêche était prospère surtout dans le nord du pays. En 1948, quand les communautés palestiniennes de pêcheurs sont expulsées par les milices israéliennes, elles trouvent refuge notamment à Gaza.
Après la Guerre des Six-Jours en 1967 la bande Gaza devient territoire occupé. Pour la pêche et la navigation, c’est le début d’une série de contrôles et de restrictions très sévères. Depuis l’annexion, Israël contrôle les 43 kilomètres de côte de la bande de Gaza et bloque toute navigation vers Gaza Ville. Les infrastructures portuaires existantes sont à l’abandon et n’existent plus qu’au service d’Israël et des colons israéliens.
1994 semble apporter une amélioration pour les habitants de Gaza. Suite aux Accords d’Oslo de 1993, Gaza revient au gouvernement autonome de l’Autorité Palestinienne (AP). Les pêcheurs obtiennent un accès officiel aux territoires de pêche jusqu’à 20 miles nautiques de la côte (37 km). Les autorités françaises et néerlandaises investissent dans la reconstruction du port et la formation du personnel portuaire. Peu après le début de la reconstruction, les travaux sont mis à l’arrêt du fait de la Deuxième Intifada qui éclate en 2000. En 2002 la marine israélienne bombarde les installations portuaires en chantier.
Même dans les années qui suivent la Deuxième Intifada, Israël ne respecte pas les Accords d’Oslo. En réalité, les pêcheurs n’ont accès qu’à moins de 12 miles nautiques (22 km) de la côte. Malgré ses efforts méritoires, une commission désignée en 2002 par l’ONU pour négocier ce dossier, sous la direction de Catherine Bertini, ne réussit pas à « élargir » la zone de pêche à 12 miles.
En 2007 quand le Hamas, vainqueur des élections de 2006, arrive au pouvoir, Israël restreint les règles d’import-export dans le but de mettre la pression sur le Hamas. Sous le prétexte de contrôler l’importation d’armes, Israël réussit en peu de temps à paralyser l’économie de toute la bande de Gaza. Cette stratégie comprend notamment l’interdiction pour les pêcheurs de pêcher à plus de 6 miles de la côte (11 km). Ceux qui ne se soumettent pas à cette règle subit de lourdes conséquences. En 2009 l’arbitraire est à son comble : la limite est réduite à 3 miles (5,5 km).
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La pêche est une activité essentielle dans la bande de Gaza, mais bateaux, installations et équipements portuaires sont régulièrement détériorés voire détruits par Israël - Photo : intifada.net
La vie d’un pêcheur à Gaza
Sous le blocus économique actuel, les perspectives sont bien sombres pour les pêcheurs palestiniens. D’abord, il y a la limitation physique à pêcher librement devant leur propre rivage. Il en résulte que tous les jours quelque 4.000 pêcheurs gazaouis partent à la poursuite du même poisson, sur un très petit territoire marin.
Cette zone côtière typique comporte des territoires de frai et des pouponnières à alevins. Les jeunes poissons y naissent et y demeurent pour se nourrir pendant leur croissance. La pêche intensive dans ces zones s’accompagne donc de captures importantes de jeunes poissons qui n’ont pas encore pu se reproduire. Il y aura donc moins de poissons adultes dans la génération suivante, ils produiront donc moins de descendants, etc, etc. Mais les pêcheurs de Gaza ne peuvent se payer le luxe de penser le long terme. Il faut pêcher ou périr.
En plus, la destruction des installations d’épuration des eaux par Israël entraîne le déversement en mer d’environ 50 à 80 millions par jour de litres d’eau non traitée ou partiellement épurée.
La violence et l’intimidation sont le lot quotidien des pêcheurs. Celui qui se travaille ne serait-qu’à proximité de la limite – généralement non marquée – risque de se faire capturer, passer à tabac voire tuer. Depuis l’an 2000 au moins quatre pêcheurs ont été tués lors d’incidents où des ils se sont retrouvés sous les tirs de patrouilles israéliennes. A côté de cela il y a eu des dizaines d’incidents d’humiliations, d’intimidations et d’agressions.
L’arbitraire avec lequel opèrent les patrouilles israéliennes est vraiment hallucinant.
Un exemple parmi tant d’autres. Le 19 mai 2013 les frères Mahmoud et Khaled Zayed ne sont qu’à 1 mile (1800 mètres) de la côte quand ils sont pris en chasse par une patrouille israélienne. Leur bateau et leur matériel de pêche sont confisqués et les frères sont emmenés pour interrogatoire. Les 100 shekels (environ 21 euros) que Mahmoud avait gagnés la veille en vendant son poisson lui sont retirés.
Depuis 2006 il y a de lourdes restrictions sur l’importation des filets, des pièces de moteurs et du matériel d’entretien pour la flotte. Le diesel est de plus en plus difficile à trouver, surtout maintenant que les voies du trafic entre l’Egypte et Gaza ont été détruites. Pendant ce temps, Israël et l’Egypte inondent le marché gazaoui de leur poisson.
Peu de poisson dans la mer et de moins en moins de moyens de pêche : la pauvreté a énormément augmenté parmi les pêcheurs. En 2010 on estimait que 90 % des pêcheurs vivaient dans la pauvreté, une augmentation de 40 % en deux années, conséquence directe du blocus israélien.
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Ce petit bateau de pêche a subi un coup de bélier, une attaque totalement arbitraire de la marine israélienne - Photo : intifada.net
Pêcher en temps de paix
Le récent cessez-le-feu a encore modifié la réglementation pour les pêcheurs. Le 28 août 2014 Israël annonçait que les pêcheurs pouvaient à nouveau pêcher jusqu’à 6 miles de la côte. Israël promettait également d’ouvrir ses postes-frontière avec Gaza pour l’aide humanitaire et les matériaux de construction, et des pourparlers ont été entamés sur l’avenir du port et de l’aéroport de Gaza.
Au début, Nizar Ayyash, président du Syndicat des pêcheurs, s’est réjoui : le doublement du territoire de pêche permettrait de meilleures prises. Mais très vite il est apparu qu’Israël ne respectait pas les accords. Le matin du 2 septembre 2014, Israël ouvrait le feu sur des bateaux de pêche palestiniens devant la côte de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sous prétexte qu’ils auraient dépassé la limite (non marquée) des 6 miles.
Ce même jour des agriculteurs de Khan Younis, à une dizaine de kilomètres de Rafah, étaient chassés de leurs terres à coups de fusil. Les semaines suivantes, les incidents se sont multipliés. Selon Ayyash, depuis le cessez-le-feu, les tirs visant des pêcheurs sont quotidiens. Le 17 septembre 2014 un pêcheur de 70 ans qui attendait ses fils sur la plage de al-Soudaniya, était touché par une balle lors de l’attaque d’une patrouille israélienne.
Après l’offensive, il était à prévoir que les pêcheurs verraient une amélioration de leur pêche. Après 7 semaines sans pouvoir sortir en mer, il est normal qu’il y ait localement davantage de poissons. Mais on peut se demander si les prises resteront importantes. La pression sur les eaux littorales a peut-être diminué, mais les zones d’habitat vulnérables des poissons s’étendent jusqu’à 8 miles de la côte (15 km). Tant que ces zones sont soumises à une pêche intensive, toute amélioration ne sera que de courte durée.
Le 1er octobre 2014, l’Agence Ma’an News annonçait que pour la première fois depuis 2007 Israël autorisait l’exportation de poisson et de légumes vers la Cisjordanie. En outre il permet une importation réduite de 450 camions, chariots élévateurs tracteurs, excavatrices, autobus, pompes pour injection de ciment et rouleaux compresseurs.
Que faire ?
C’est simple : Israël doit mettre un terme au blocus illégal de Gaza.
Voici quelques mesures en vrac :
* Les pêcheurs doivent avoir accès aux 20 miles prévus dans les Accords. Moyennant une gestion adaptée des ressources halieutiques, cela devrait donner de meilleures prises.
* Pêcheurs et négociants devraient pouvoir vendre leur poisson en Cisjordanie et sur les marchés internationaux.
* Israël a tellement paupérisé Gaza que l’exportation est la meilleure option pour redonner vie au secteur de la pêche.
* Simultanément le marché intérieur doit être restauré et les habitants de Gaza doivent avoir accès à une alimentation protéinée sous forme de viande et de poisson.
* Les organisations de coopération internationales doivent investir dans une étude. Il faut mettre au point un plan de gestion qui garantit une pêche durable et lucrative.
* Israël doit assumer sa responsabilité dans la destruction des installations de traitement des eaux et pour l’assainissement des plages. La remise en route de ces installations est prioritaire.

Arne Kinds est un jeune biologiste marin, chercheur à l’Université de Gand sur le développement des pêches durables.
- Sources :
Canadians for Justice and Peace in the Middle East
Open Gaza’s seaport, end the blockade
Farming without Land, Fishing without Water : Gaza Agriculture Sector Struggles to Survive
This time we were not forced to swim naked in the sea’ : Gaza fishermen left jobless after illegal arrest in Palestinian waters
Gaza fishermen see shrimp-sized gains from Israel-Hamas cease-fire
http://www.dewereldmorgen.be/artike...
Traduction : Info-Palestine.eu - Marie Meert

Kerry va rencontrer le principal négociateur de la paix palestinien lundi

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry rencontrera lundi à Washington le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat, pour des discussions sur le processus de paix israélo-palestinien, a annoncé vendredi le département d'Etat.
M. Kerry accueillera une délégation palestinienne pour des entretiens visant à "aller de l'avant" dans le processus de paix bloqué et pour évoquer la situation à Gaza, a précisé devant la presse la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki.

Ramallah : Un journaliste arrêté et 3 autres blessés

Les forces armées de l'occupant israélien ont arrêté vendredi soir 31/10, un journaliste palestinien lorsqu'il couvrait les affrontements entre les forces armées occupantes et les jeunes hommes palestiniens dans le village de Selwad au nord-est de la ville de Ramallah au centre de la Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré qu'un certain nombre de soldats israéliens ont kidnappé le journaliste Ali Dar Ali, le correspondant de "Palestine TV" à Ramallah, en l'embarquant vers une direction inconnue.
Il est à noter que Dar Ali couvrait les affrontements qui ont éclaté vendredi à Selwad et ont blessé 3 jeunes hommes palestiniens avec des balles en caoutchouc, en plus de l'étouffement d'un homme âgé palestinien par le gaz lacrymogène lancé par les forces armées occupantes.
Les sources ont déclaré que les affrontements ont éclaté à l'entrée occidentale du village de Selwad et que les jeunes hommes ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur les forces armées occupantes, en réponse aux tirs à balles réelles et en caoutchouc et des bombes de gaz sur eux par l'occupant.

Un colon renverse deux citoyens palestiniens dans le quartier de Cheikh Jarrah

Un colon extrémiste sioniste a renversé vendredi soir deux citoyens palestiniens dont un habitant du village d'Issawia près de la zone de Bab al-Khalil dans la ville occupée de Jérusalem.
Le centre d'Information de Jérusalem a déclaré que le citoyen Yahia Ahmed Darwish a été blessé lorsqu'il conduisait son motocycle sur la rue N°1 près du quartier de Cheikh Jarrah dans la ville de Jérusalem, tandis que l'autre citoyen a été touché par multiples fractures et que le colon a pris la fuite.
De violents affrontements ont éclaté dans différentes zones de Jérusalem et la Cisjordanie après la prière de vendredi, après que les forces armées de l'occupant israélien ont maté les marches de solidarité avec la mosquée bénie d'el-Aqsa et pour condamner les mesures de judaïsation contre lui, dans lesquels plusieurs jeunes hommes palestiniens ont été blessés.

9 blessés lors de violents affrontements au village d'al-Ram

9 jeunes hommes palestiniens ont été blessés avec des balles en caoutchouc, en plus de plusieurs asphyxiés par le gaz lacrymogène lors de violents affrontements qui ont éclaté vendredi soir dans le village d'al-Ram au nord de la ville occupée de Jérusalem.
Les jeunes hommes palestiniens ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les forces armées occupantes à l'entrée principale du village d'al-Ram, et ont incendié des pneus, tout en fermant l'entrée avec des poubelles.
Ils ont également lancé des pétards sur les soldats israéliens.
Les forces armées occupantes ont tiré des balles réelles, en métal et en caoutchouc, et ont lancé des bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène intensivement sur les jeunes hommes et les voitures passant sur la route principale Jérusalem-Ramallah.

Plusieurs blessés dans des affrontements avec l'occupation à Jérusalem et en Cisjordanie

Des affrontements sporadiques ont éclaté dans la ville occupée de Jérusalem et de la Cisjordanie après la prière du vendredi entre les citoyens et les forces d'occupation sionistes, après des marches qui ont été lancées en soutien de la mosquée Al-Aqsa et en protestation contre les procédures de judaïsation. Plusieurs jeunes palestiniens ont donc été blessés.
Plusieurs quartiers de la ville occupée de Jérusalem ont été témoins d’affrontements avec la police israélienne qui a déployé ses renforts surtout dans les environs d’Al-Aqsa qui a été rouvert à l'aube d’aujourd’hui après sa fermeture hier.
Environ 4 mille personnes ont effectué leur prière à la mosquée Al-Aqsa, tandis que la police d'occupation a empêché les hommes qui sont sous l'âge de cinquante ans d'entrer dans la mosquée.
Un groupe de jeunes a tenté de prendre d'assaut le barrage de l'occupation près de la porte du Conseil, l'une des portes de la mosquée Al-Aqsa.
Tout de suite après la prière du vendredi, de violents affrontements ont éclaté entre des centaines de jeunes et les forces israéliennes sur le check-point de Qalandiya au nord de Jérusalem au centre de la Cisjordanie occupée.
Une marche est arrivée au périmètre de la barrière venant des mosquées du camp de réfugiés de Qalandiya en soutien de la mosquée Al-Aqsa et condamnant l'attaque féroce à laquelle est exposée la ville sainte et ses habitants.
Les jeunes ont lancé des pierres sur l'occupation et des cocktails Molotov. Ils ont aussi mis le feu à une tour militaire dans les environs de la barrière, tandis que les soldats ont répondu par le lancement de gaz toxique et le lancement de balles en métal recouvertes de caoutchouc blessant un jeune au visage.
Au cours de la matinée, les forces israéliennes ont intensifié leur présence dans le voisinage de la barrière qui sépare Ramallah de Jérusalem.
Dans ce même contexte, notre correspondant a rapporté que de nombreux citoyens ont été victimes de suffocation et d’autres ont été blessés par balles lors d'affrontements dispersés dans la Cisjordanie occupée.

Des dizaines de milliers de personnes participent aux marches de Gaza en soutien d’al-Aqsa

Des dizaines de milliers de palestiniens ont participé vendredi après-midi (31|10) à deux marches organisées à Gaza en soutien à la sainte mosquée d'Al-Aqsa et la ville de Jérusalem, et en célébration de la tentative d'assassinat de l’​​un des dirigeants des colons connu pour ses attaques continues contre la mosquée Al-Aqsa.
La première marche a été lancée après la fin de la prière du vendredi devant la mosquée des califes dans le camp de réfugiés de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, suite à l'invitation du mouvement du Hamas.
Plusieurs dirigeants du Hamas et députés du Conseil législatif ont participé à la marche qui a parcouru les rues du camp, scandant des slogans appelant à intensifier la résistance pour protéger la Mosquée Al-Aqsa et avertissant que tout acte contre la sainte mosquée fera exploser toute la région.
Dans la ville de Gaza, des milliers de personnes ont pris part à une manifestation organisée par le mouvement du Jihad islamique en soutien à la mosquée Al-Aqsa et en célébration de la tentative d'assassinat d’un des dirigeants des colons, Yehuda Glick, dans la ville de Jérusalem.
De nombreux dirigeants du mouvement du Jihad islamique ont participé à la marche en plus des membres de Saraya al-Quds qui ont à leur tour pleuré le martyre du jeune Moataz Hijazi.
Ils ont ensuite effectué la prière funéraire à la place de la Palestine sur l'esprit du martyr Hijazi.
Saraya al-Quds a confirmé que le sang du martyr moudjahid Moataz Hijazi souligne l’importance de la résistance comme étant la seule option face à cette «orgie sioniste à Jérusalem ». Elles ont indiqué que l'attentat de  Jérusalem prépare une nouvelle ère de résistance à l'occupation.
Saraya a promis de défendre la ville de Jérusalem et Al-Aqsa de toute sa puissance, avertissant l'occupation de l'agression.
Le chef de Saraya a déclaré: "Nous allons défendre Jérusalem par tous les moyens possibles et quiconque nous attaque devra en payer le prix. La mosquée Al-Aqsa est une ligne rouge et la dépasser veut dire faire exploser toute la région".
Les orateurs des marches ont souligné que le peuple palestinien est entièrement prêt à défendre la mosquée Al-Aqsa et que la résistance fera son devoir dans ce contexte.
Ils ont exigé la fin de la coordination de sécurité avec l'occupation immédiatement et ont appelé l’AP à les laisser combattre.
Les prédicateurs des mosquées dans la bande de Gaza ont exprimé leur tristesse en raison de la position arabe et islamique et leur silence vis-à-vis de ce qui se passe à la sainte mosquée.
http://www.palestine-info.cc

L’occupation prétend qu'une roquette a été tirée depuis Gaza vers Eshkol

Le correspondant de la dixième chaine hébreu Alon Ben David a déclaré que l'armée israélienne examine des avertissements reçus concernant le lancement d’une roquette vers Eshkol à partir de Gaza.
Ben David a affirmé que l'armée n'a toujours pas confirmé la chute d’une roquette dans une zone ouverte près des colonies d’Eshkol à l’est du secteur.
Selon la deuxième chaîne hébreu, citant le Front interne de l’occupation, les capteurs ont détecté des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, présumant que la roquette a atterri dans une zone ouverte près d'un kibboutz à Eshkol sans causer de blessés ou dommages.
La chaîne a déclaré que les troupes de l'armée sont à la recherche du lieu de la chute du missile qui est le deuxième tiré depuis la bande de Gaza depuis la fin de la dernière agression sioniste, sachant que les sources n’ont pas expliqué pourquoi les sirènes d’alarme n’ont pas retenti.

Gaza : auto-restauration d’usines endommagées par la guerre sioniste

Beaucoup d’usines et d’ateliers de la bande de Gaza ont été, partiellement ou totalement, détruits pendant la guerre sioniste menée contre la bande de Gaza, durant cet été 2014. Certains Gazouis commencent, tant bien que mal, à restaurer leurs usines et ateliers par leurs propres moyens.
A titre d’exemple, Jamal Abou Al-Omrin et ses ouvriers travaillent d’arrache pied pour rendre la vie à son atelier de cornichons. Son atelier a été gravement endommagé.
Les impacts de la guerre sur cet atelier reflètent les conditions économiques et industrielles palestiniennes causées par cette guerre.
Destruction totale
Abou Al-Omrin informe notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les forces sionistes d'occupation ont détruit son usine par leurs bulldozers. Leurs obus ont détruit le reste. Les machines, les barils, les produits conservés sont tous ainsi endommagés.
Ainsi, on a perdu l’usine et la saison du cornichon, ajoute-t-il.
En dépit des pertes considérables estimées à plus de quatre cent mille dollars, ils essaient de reprendre le travail avec les moyens du bord, tout en espérant l’arrivée de compensations officielles afin que la manufacture puisse reprendre ses activités normales.
La perte de l’usine d’Abou Al-Omrin n’est rien en comparaison d’autres usines qui ont quasiment tout perdu.
Al-Tilbani : pertes considérables
Mohammed Al-Tilbani, directeur des usines Al-Awda, estime les pertes que ses usines ont subies à vingt-cinq millions de dollars. Les pertes sont énormes dans les matières premières, dans les pièces détachées, dans les produits finis.
Al-Tilbani souligne que les forces sionistes d'occupation ont détruit toutes les lignes de production de biscuits, de glaces, de jus de fruits, ainsi que les divisions principales de l’entreprise, comme les divisions de l’administration, de l’achat, du dépôt.
Les dépôts de l’entreprise étaient remplis pour être distribués dans les souks palestiniens, mais le bombardement a tout détruit.
Certaines lignes de production ont été restaurées, et les efforts continuent pour que les autres lignes retrouvent la vie.
Les ouvriers en difficulté
La destruction de l’usine a touché le propriétaire, mais pas seulement. 450 ouvriers en ont souffert. La plupart d’entre eux sont sans activité.
Waïl Al-Wadiya est un autre propriétaire dont les forces sionistes d'occupation ont détruit l'usine. A sept millions de dollars sont estimées ses pertes. Les occupations ont bombardé son entreprise installée sur quatre mille mètres carrés. Le bâtiment de quatre étages n’est plus valable pour le travail.
Conséquences désastreuses
Selon l’Union générale pour l’industrie palestinienne, les forces sionistes d'occupation ont détruit 450 entreprises économiques et industrielles de façon totale, 600 de façon partielle. Une perte estimée à un milliard de dollars.
Ali Al-Haïk, le président de l’Union, confirme que plusieurs usines principales de plusieurs secteurs dont ceux de l’alimentation, de la construction, du bois, de la chimie, du plastique, ont été touchées. Cette agression a détruit ce qui restait de l’économie palestinienne, après deux guerres désastreuses et huit ans du blocus.
Il est nécessaire de compenser rapidement le secteur privé, insiste à dire Al-Haïk au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI), afin que la reprise du travail soit accélérée.
Les propriétaires des usines et entreprises endommagées appellent le gouvernement palestinien et les institutions internationales à travailler pour soutenir la restauration de ces entreprises afin qu’elles puissent assumer leur rôle vital dans l’économie palestinienne.
http://www.palestine-info.cc

Comment Hijazi a tenté de tuer Glick et comment il a été découvert

Le journal hébreu Yediot Aharonot a dévoilé jeudi les détails du meurtre du rabbin Yahoda Glick près du centre des patrimoines Begin à Jérusalem la nuit dernière après un congrès sur la séparation de la mosquée Al Aqssa où des membres de la Knesset étaient conviés.
Le journal a rapporté selon un responsable du Shin Bet que le martyr Hijazi avait suivi les déplacements du rabbin à travers sa page Facebook, il savait que Glick allait arriver au centre Begin pour participer au congrès pour « Sauver le temple ».
La source ajoute que Glick est arrivé au restaurant Tirsa dans lequel il travaillait au centre à l'est de Jérusalem occupé, il avait caché son pistolet au niveau de sa taille puis a pris son scooter et a quitté le travail à 21h40 après avoir eu l’autorisation du responsable. Enfin, au lieu de rentrer chez lui il s’est dirigé vers le centre et a attendu la sortie de Glick du congrès.
Il poursuit « à 22h10, le rabbin est sorti du restaurant en compagnie d’autres extrémistes dont Moshe Viglin, à cet instant, Hijazi s’est approché de lui alors qu’il portait encore l’uniforme du restaurant et lui a demandé « Es-tu Yehuda Glick ? » il a répondu « oui » Hijazi a alors déclaré « Désolé, tu m’énerves »
Selon ce qu’a rapporté le site, Hijazi a tiré quatre balles sur Glick à bout portant le blessant dangereusement. Il a donc été transporté à l’hopital Shaar Tassidik.
Le Shin Bet déclare avoir réussi à reconnaitre le meurtrier grâce aux enregistrements des caméras de sécurité dans les villes de Jérusalem et qui ont mené au scooter qui a été retrouvé près de la maison du martyr. Sa maison a donc été encerclée et il a été tué par les forces anti terroristes.

Un jeune homme succombe à ses blessures subies au cours de la récente agression contre Gaza

Hier soir (31/10), un jeune homme palestinien est mort après avoir succombé à des blessures qu'il a subies pendant la guerre de Gaza, il y a trois mois. Il a été traité dans les hôpitaux turcs.
Des sources médicales ont déclaré que le jeune Muhammad Assalya (22 ans) du camp de réfugiés de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza est décédé hier.
Assalya a été blessé lors du bombardement des avions de l’occupation de l’une des maisons à la ville d’Azbet Abed Rabbo, à l'est de Jabaliya. Tous ceux qui se trouvaient à la maison avaient été blessés et tués et ce massacre est considéré l'un des massacres les plus horribles commis au cours de cette guerre.
La bande de Gaza avait subi, le 7 Juillet dernier, une guerre sioniste qui a duré 51 jours. Des milliers de raids ont été lancés, 2162 palestiniens ont été tués et des milliers blessés, des milliers de maisons ont été démolies et d’horribles massacres ont été commis.

Jérusalem : Violents affrontements éclatent à nouveau dans différents quartiers

Hier soir et tôt ce matin (1/11), de violents affrontements ont éclaté entre des jeunes palestiniens et les forces de l'occupation israéliennes dans un certain nombre de quartiers et rues de Jérusalem.
Le quartier de Saadiya a été témoin de violents affrontements pendant lesquels les forces israéliennes ont lancé des dizaines de bombes fumigènes et des balles en caoutchouc en direction des jeunes jérusalémites.
Les affrontements se sont propagés du quartier Saadia vers Beb al-Hetta, le quartier des chrétiens et la rue de la Vallée à l'intérieur des murs de la ville de Jérusalem, tandis que les jeunes ont tiré des pétards en direction des forces occupantes israéliennes.
Selon des sources dans la ville, les forces d'occupation sont montées sur plusieurs maisons dans la ville et ont tiré des dizaines de grenades lacrymogènes en direction des citoyens, ce qui a conduit à la suffocation de dizaines d’entre eux.
Les sources ont indiqué que les forces d'occupation avaient coupé l'électricité dans de nombreux quartiers et rues de la vieille ville de Jérusalem dans son ensemble.
La ville de Jérusalem est témoin d'un état d'agitation dans le sillage de l'assassinat de l'ex-prisonnier libéré Moataz Hijazi et de la fermeture de la mosquée Al-Aqsa, ainsi que des mesures arbitraires imposées par l’occupation à Jérusalem.

Sit-in pour le détenu politique Qawasmeh appelant à lui libérer des prisons de l’AP

La famille du détenu politique Miqdad Omar Qawasmeh qui a entamé une grève de la faim à l'intérieur des prisons des dispositifs de l’AP depuis douze jours d'affilée a annoncé son intention de commencer, aujourd’hui, un sit-in ouvert à la rue Ein Sara, à Hébron, pour protester contre le maintien en détention de leur fils.
La famille a dit dans une déclaration à la presse, dont une copie a été reçue par le "Centre Palestinien d’Information", que leur fils, qui n’a même pas dix-sept ans, est détenu depuis douze jours dans les prisons de sécurité palestiniennes à Hébron et qu’il a entamé une grève de la faim depuis le moment de son arrestation. Sa santé est devenue en danger grave.
La famille a confirmé que leur fils a été arrêté sans commettre aucun crime ou violation contre la loi, en soulignant avoir obtenu la décision de sa libération de la cour mais que les services de sécurité ont refusé la mise en œuvre de la décision.
La famille a appelé tous les médias de couvrir l'évènement de la protestation en soutien des opprimées et en toute équité, et appelant la commission des Libertés et le gouvernement de réconciliation à sortir de l'état du silence qui est devenu insupportable.

La prison de Nafha: Escalade répressive et maintien en isolement de 15 captifs

Les prisonniers de "Nafha" ont déclaré à l'avocat du Club des prisonniers qui leur a rendu visite que les incursions menées par les forces de répression ont augmenté récemment.
Selon les prisonniers, les unités de répression ont pris d'assaut la cellule 13 dans la section 2 dans la nuit, en utilisant des armes, et leur ont attaché les mains par des fils en plastique.
Les captifs ont alors informé l'administration pénitentiaire qu'ils ne resteront pas les bras croisés face à cette dangereuse escalade.
Le Club a averti dans un communiqué l'utilisation des armes par les forces de répression contre les prisonniers et a considéré que l'insistance de l'occupation en ce sujet est un prélude à la mise en œuvre d’intentions cachées, qui ont pour but de tuer les prisonniers.
Dans un contexte similaire, l’administration pénitentiaire des prisons de l'occupation continue à isoler 15 prisonniers, qui avaient été transférés des prisons de « Gilboa» et «Shata» depuis le 12 Juin dernier, prétendant qu’ils ont essayé de creuser des tunnels, sachant qu'ils ont été transférés à des sections d'isolement dans plusieurs prisons au cours de cette période  (Gilboa, Hasharon, Ayalon, Nafha,…).
Les captifs ont décrit leur situation comme étant très difficile, d’autant plus qu'ils sont détenus près des criminels. La nourriture qui leur est fournie est mauvaise en plus de l’invasion des cafards à l'intérieur de leurs chambres.

Inauguration de 71 unités coloniales à Har Homa à Jérusalem

Le journal hebdomadaire sioniste "Kol Hair" a annoncé, hier, que la mise en œuvre du projet de la création de trois nouveaux bâtiments dans la colonie "Har Homa", à Jérusalem a commencé, notant que chaque bâtiment comprend huit ou neuf étages.
La société "Ibeesroor Moshe" a obtenu des permis de construction pour les bâtiments mentionnés qui devraient inclure 71 nouvelles unités de logement et chaque unité sera constituée de 21 à 27 bâtiments.
Un rapport de l'ONU a confirmé que le processus de colonisation dans les territoires occupés a doublé au cours des 4 dernières années.
Le membre de la Commission des droits de l’homme de l’ONU "Siz Flinterman" a confirmé que le rapport a doublé la construction des colonies "israéliennes" sur les territoires palestiniens occupés au cours de 54 mois en disant: «Nous sommes préoccupés par la violence pratiquée par les colons contre les palestiniens et les propriétaires fonciers en Cisjordanie et à l'Est de Jérusalem ».
Le responsable onusien a appelé "Israël" à arrêter la construction de nouvelles colonies sur les territoires palestiniens occupés, ajoutant: "Nous n’avons reçu aucune réponse de la part d’«Israël» à propos de l’augmentation du nombre de colonies".

Le Shin Bet pense qu’une autre personne a aidé le martyr Hijazi

La radio sioniste a indiqué que les enquêteurs du Shin Bet ont de plus en plus de conviction que le martyr Moataz Hijazi, qui a tiré sur le militant d'extrême droite Yehuda Glick à Jérusalem occupée mercredi dernier, n'était pas seul dans l'opération mais a plutôt bénéficié de l’aide d’une autre personne pour la mise en œuvre de l'agression.
Il est à noter que les affrontements se poursuivent dans la plupart des banlieues de Jérusalem entre les jeunes hommes et les soldats d’occupation. Les jeunes jettent des pierres et des bouteilles vides en direction des soldats israéliens et ces derniers ont intensifié leurs patrouilles ce matin et ont imposé des mesures strictes sur l’entrée des fidèles à la mosquée Al-Aqsa.