lundi 11 juillet 2011

Communiqué de Patrick Le Hyaric depuis Tel Aviv sur la détention des militants détenus en Israel

11 Juillet 2011
" Patrick Le Hyaric - vice-président  du groupe de la Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique au Parlement européen et directeur de l’Humanité - actuellement en déplacement à Jérusalem et à Ramallah est intervenu auprès de l’Ambassade de France à Tel-Aviv pour qu’"elle agisse avec fermeté pour la libération des Françaises et des Français actuellement détenus dans les prisons" de Guivon à Ramlé, près de Tel-Aviv, et de Beersheva, dans le Néguev.
Sa demande ayant été refusée, il n’a pu rencontrer ces groupes de jeunes, mais il a été informé que le Consul de France à Tel-Aviv, accompagné de médecins, leur a rendu visite. Il a obtenu l’assurance qu’ils étaient en bonne santé et ne faisaient l’objet d’aucune mesure coercitive supplémentaire.
« Une nouvelle fois, les autorités israéliennes, non contentes d’occuper les territoires palestiniens et d’en réprimer le peuple, veulent le couper du monde en empêchant les visites des militants de la paix et refusent l’existence de deux Etats, dont l’Etat Palestinien qui n’est toujours pas reconnu ».

Israël veut redessiner ses frontières maritimes

11/07/2011
Une «guerre du gaz» entre Israël et le Liban pourrait se profiler à l'horizon. L'enjeu: plusieurs dizaines de milliards de dollars qui dorment sous la Méditerranée au large des côtes de deux pays. Pour marquer son «territoire», le gouvernement israélien a adopté hier les limites de sa «zone économique exclusive» en mer, suivant ainsi l'exemple du Liban. Comme il fallait s'y attendre, les deux tracés ne coïncident pas. Les deux États s'accusent mutuellement de vouloir mettre la main sur des richesses qui ne lui appartiennent pas. La dispute va désormais être soumise à l'ONU.
En attendant, Israël est bien décidé «à ne pas céder d'un pouce», selon l'expression d'Avigdor Lieberman, le ministre des Affaires étrangères. Les responsables israéliens redoutent que la milice chiite libanaise du Hezbollah exploite ce conflit d'intérêts pour déclencher une confrontation militaire. D'ores et déjà, les responsables israéliens ont fait savoir que des attaques visant des plateformes gazières en activité pour le compte de compagnies israéliennes et américaines seraient considérées comme une «agression contre la souveraineté israélienne» et déclencheraient immédiatement des représailles.

Dépendance énergétique 

Ces mises en garde sont d'autant plus fermes qu'Israël a un besoin urgent de gaz. Jusqu'à présent, l'Égypte, son principal fournisseur, qui assurait 43% de ses besoins, fait de plus en plus défaut. Depuis la chute au début de l'année du régime d'Hosni Moubarak, le pipeline reliant les deux pays a été saboté à trois reprises dans la péninsule égyptienne du Sinaï par des groupes extrémistes islamiques, si bien que les approvisionnements ont connu de très sérieux à-coups. Les nouvelles autorités égyptiennes ont en outre annoncé leur intention d'ouvrir une enquête sur des soupçons de corruption liés aux contrats gaziers conclus avec Israël.
Résultat: l'exploitation des réserves en Méditerranée est devenue une nécessité vitale pour assurer le fonctionnement des centrales électriques israéliennes, qui fonctionnent à hauteur de 40% avec du gaz naturel. Comme le souligne en privé un responsable du ministère des Infrastructures, «nous ne pouvons plus nous permettre d'être dépendants du gaz égyptien, c'est trop risqué, il nous faut trouver des alternatives».

Espionnage: l’Egypte prolonge de nouveau la détention d’un agent du Mossad

10-07-2011
La justice égyptienne a décidé samedi de prolonger de nouveau de 15 jours la détention préventive d'un agent israélien du Mossad pour espionnage au profit de l’entité sioniste, a-t-on appris de source judiciaire.
Ilan Grapel, arrêté le 12 juin dans un hôtel du Caire, "va rester en détention 15 jours supplémentaires, le temps de l'enquête", selon cette source. Sa détention provisoire, déjà prolongée une fois, devait se terminer lundi.
Les médias égyptiens affirment qu’Ilan Grapel est arrivé en Egypte peu après le 25 janvier, date du début de la révolte qui a fait chuter le président Hosni Moubarak, pour y "inciter au chaos et aux affrontements confessionnels".
Il "se faisait passer pour un correspondant étranger" couvrant les manifestations contre le régime.  
Rappelons que Grapel avait participé et a été blessé lors de la guerre israélienne contre le Liban en 2006.
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Liban/"Israël": Nouvelle phase du conflit sur le pétrole

11-07-2011
Traduction: Nada RAAD
Une nouvelle phase du conflit sur le pétrole a débuté dimanche entre le Liban et l’entité sioniste, après que le gouvernement israélien eut entériné dimanche durant sa séance hebdomadaire la carte établissant la frontière maritime d' « Israël » en Méditerranée pour la soumettre à l'ONU.
Cette ratification s’inscrit dans le cadre de la bataille diplomatique en cours entre les deux parties sur les frontières maritimes s’étendant de Rass Naqoura jusqu’à la zone économique maritime chypriote à une distance de 150 km de la côte libano-palestinienne.
Selon les Israéliens, la différence entre les frontières fixées par le Liban et celles israéliennes avec la côte chypriote est de 15 km, ce qui signifie que la superficie de la zone controversée dépasse les 3 km². Mais le plus important ce sont les estimations sur la présence de réserves gazières et pétrolières dans cette zone.
Réactions libanaises :
Face à ces développements, le ministre libanais de l’énergie et de l’eau Joubrane Bassil va adresser ce lundi une lettre au Président Michel Souleimane et aux autres ministres, demandant d’inclure le dossier des frontières maritimes à l’ordre du jour de la prochaine séance du gouvernement.


 La carte officielle signée entre Chypre et "Israël" sur le partage de la zone économique exclusive. La ligne rouge inclinée montre à son extrémité élevée la partie confisquée de la zone économique libanais

Il a rappelé que le Liban avait délimité ses frontières maritimes à la base de la Convention onusienne pour la loi des mers, appelant Israël à signer cette convention, ou bien qu’ « il se taise au lieu de parler des lois internationales ».
Il a par ailleurs mis en garde contre toute agression israélienne sur les droits pétroliers du Liban, ajoutant que « si Israël veut nous agresser, le Hezbollah ne sera pas la seule partie concernée, mais tout le Liban, parce qu’aucun Libanais n’accepte de renoncer à des droits pétroliers ou maritimes ».    
De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères Adnane Mansour a débattu de ce sujet avec l’ambassadeur chypriote au Liban, qui lui a livré un mémorandum officiel de son pays concernant la délimitation de la frontière maritime et « confirmant la volonté de coopérer avec le Liban pour résoudre tous les points litiges et garantir les droits du Liban ».
Mansour a appelé Chypre à corriger certains points de l’accord signé avec l’entité sioniste au sujet de la zone située entre le point A et le point 23 sur la carte ».
Position israélienne : 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait dit au début de la séance gouvernementale que la ligne frontalière proposée par le Liban diffère considérablement de la ligne israélienne et « s’oppose à l’accord entre Israël et Chypre en 2007 ».
Pour sa part, le ministre israélien des affaires étrangères Avigdor Libermann a affirmé que son « pays » ne renoncera à la moindre parcelle , ajoutant : « Nous avons de preuves très fortes basées sur le droit international ».
Pour le ministre des « risques » stratégiques Moshé Yaalon, l’Iran et le Hezbollah sont derrière le recours du Liban au Conseil de sécurité, afin d’attiser encore plus les tensions.
« Israël » a demandé de l’administration américaine de transmettre une mise en garde au Liban selon laquelle Israël ne permettra pas que le Liban fasse de provocations ou porte atteinte aux sites de gaz israéliens, et qu’Israël ripostera fermement à toute action libanaise. C’est ce qu’a souligné un responsable des Affaires étrangères sous le couvert de l’anonymat au quotidien Haaretz, qui a révélé qu’Israël a refusé des négociations indirectes via les Nations Unies au sujet des eaux économiques, et a exigé des pourparlers directs avec le Liban sur toutes les questions frontalières, non seulement maritimes.
Source: Assafir
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Proposition de loi controversée contre le boycottage de colonies

11-07-2011
Une proposition de loi controversée sanctionnant le boycottage des colonies juives de peuplement pourrait être adoptée lundi ou la semaine prochaine, a-t-on appris de source parlementaire.
La proposition de loi de la droite, qui soulève de vives critiques à gauche, prévoit des amendes contre toute personne ou institution appelant au boycottage des implantations, assimilé à un boycottage d' « Israël ».
Des députés du parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont déjà réussi à faire adopter la " loi contre le boycottage" en première lecture par la Knesset (parlement).
Pour acquérir force de loi, elle doit encore être votée en seconde et troisième lecture, mais le vote prévu pour lundi pourrait être reporté, compte tenu des réserves du conseiller juridique du parlement Eyal Yinon et du président du parlement Reuven Rivlin.
 Ils ont exprimé la crainte que la loi soit annulée par la Cour suprême comme une atteinte à la liberté d'expression.
Dans son éditorial, le quotidien Haaretz (gauche libérale) dénonce une "action anti-démocratique qui s'ajoute à une série de lois anti-démocratiques  et discriminatoires adoptées au cours de l'année écoulée", sous la pression de l'extrême droite.
Selon le journal, une telle loi "censée protéger Israël va au contraire accroître son isolement sur la scène internationale".
L'initiative de la loi est venue à droite après que plus de 100 universitaires, écrivains et personnalités culturelles israéliennes ont annoncé en septembre qu'elles "ne prendraient part à aucune sorte d'activité culturelle au-delà de la Ligne Verte, ni à des discussions, séminaires ou conférences de toute nature, dans le cadre universitaire, dans des colonies".

TOUS MARDI 13 HEURES AU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

lundi 11 juillet 2011
Au nom de la mission BienvenuePalestine, nous venons d’effectuer une déclaration de rassemblement , demain mardi 12 juillet à 13 heures devant le Ministère des Affaires Etrangères à Paris (Métro-RER : Invalides), pour y dénoncer le criminel alignement de la diplomatie française sur celle de l’Etat israélien.
L’affaire de la mission BienvenuePalestine, a vu jusqu’à présent 49 ressortissants français emprisonnés par Israël, aux côtés de plusieurs dizaines de camarades d’autres nationalités (belges, britanniques, allemands, américains, irlandais …).
Parallèlement, plus de 300 autres participants à cette mission étaient empêchés, entre jeudi et vendredi, de voyager vers la Palestine au départ de l’Europe, suite à un ordre de l’Etat israélien docilement exécuté par les compagnies aériennes européennes, en connivence directe avec leur propre gouvernement dans le cas de la compagnie française Air France.
Le gouvernement français et son ministère des Affaires étrangères en particulier ont démontré à cette occasion qu’ils appuyaient la politique israélienne de blocus de tous les territoires palestiniens occupés. Pas seulement donc, le blocus de la bande de Gaza (pour laquelle Paris fait preuve de la même lâcheté, comme on l’a vu avec la récente Flottille) mais aussi celui de Jérusalem et de la Cisjordanie, où vivent la moitié des Palestiniens des territoires.
Au plan politique, le ministre Alain Juppé et ses collaborateurs n’ont pas levé le petit doigt pour faire respecter un droit élémentaire, celui, pour des citoyens français, de se rendre dans les territoires occupés à l’invitation d’associations de la société civile palestinienne.
Comme on le sait, il est impossible de voyager vers les territoires palestiniens sans passer par les autorités israéliennes (à l’aéroport de Tel-Aviv en particulier), puisqu’Israël contrôle tous les points d’entrée dans ces territoires, et que le seul aéroport dont avaient disposé pendant un bref laps de temps les Palestiniens a été intégralement détruit par un bombardement israélien il y a dix ans.
Les pleutres du Quai d’Orsay (« de la m… dans un bas de soie », disait-on il y a déjà deux siècles) avaient pourtant juré, avant le départ, qu’à défaut d’un soutien effectif au droit de voyager, ils se rattraperaient le cas échéant, si nous avions des ennuis avec Israël, en apportant à tous ceux qui en auraient besoin, la fameuse « protection consulaire », due à tout ressortissant en difficulté à l’étranger.
Gros mensonge. Dans la région, quand on veut bénéficier du soutien officiel de la France, mieux vaut apparemment être un soldat d’une armée étrangère –l’armée israélienne, cela va sans dire- capturé les armes à la main comme c’est le cas du prisonnier de guerre binational Gilad Shalit, qu’un simple civil désarmé comme c’est le cas pour les membres de la mission.
En effet, des très rares appels téléphoniques (trois appels de deux minutes chacun) qui nous ont permis de communiquer, entre vendredi et lundi, avec quelque uns des 49 prisonniers de nationalité française enfermés à Ramlé (près de Tel Aviv) et Bersheba (Bir-al-Shaba, désert du Naqab/Neguev) , il ressort, à l’évidence, que la consule générale à Tel Aviv n’a même pas fait le service minimum.
« Elle nous a dit : c’est bien fait pour vous, on vous avait dit de ne pas y aller. Et pas moyen d’obtenir d’elle une bribe d’information, ne serait-ce que sur notre statut, puisqu’on ne nous a même pas présenté un arrêté d’expulsion », nous a ainsi déclaré dimanche une des prisonnières, autorisée à utiliser son portable pour une communication de trois minutes.
A l’inverse, le consul de Belgique, qui a autant de monde à prendre en charge (plus de 40 Belges ont été emprisonnés), s’est autrement démené, notamment en négociant avec des compagnies aériennes rapaces, qui prétendent faire payer l’avion à des gens qui ont pourtant payé, avant le départ, leur billet aller-retour. Pour dénoncer la criminelle complicité du gouvernement français à l’étranglement du peuple palestinien, et exiger la libération et le rapatriement de nos camarades emprisonnés, nous vous appelons tous à manifester
MARDI 12 JUILLET A 13 HEURES DEVANT LE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES A PARIS (METRO-RER : INVALIDES)
Seront notamment présents un grand nombre de ces 342 « terroristes », autrement dit 342 des participants français à la mission BienvenuePalestine, dont les services secrets israéliens ont établi une liste, qu’ils ont ensuite transmise aux compagnies aériennes, ordonnant –avec un succès assez large- à celles-ci d’interdire le passage aux voyageurs, dès les aéroports d’embarquement de Paris, Genève, Bruxelles, Vienne, Francfort, Rome, ...
La plus jeune de ces terroristes est une enfant lyonnaise de 9 ans, Mélia, et le plus âgé est un Parisien de 85 ans, Michel. Entre les deux, on trouve le terroriste Volodia, éditeur grenoblois de 65 ans, le terroriste Boualem, professeur valdoisien de 45 ans, le terroriste Douga, chauffeur de 28 ans, sa complice Samira, employée de 31 ans, etc...
Seront également présents des proches et membres des familles des détenus.
VENEZ NOMBREUX – REPERCUTEZ CET APPEL PARTOUT DES MAINTENANT
Paris le lundi 11 juillet à 14 heures
CAPJPO-EuroPalestine - BienvenuePalestine

L'occupation a arrêté 30 enfants du village de Hussan à Bethleem en deux mois

[ 09/07/2011 - 00:07 ]
Bethléem – CPI
Le ministère des affaires des détenus et des libérés palestiniens a déclaré que le village de Hussan au sud de la ville de Bethléem dans la sud de la Cisjordanie occupée a été transformé en un village sinistré par les forces de l'occupation sioniste, en raison de la campagne d'arrestations continuelle au cours du mois de juin et juillet et le ciblage des mineurs.
Le ministère a ajouté dans un rapport publié le samedi 9/7, que 30 enfants ont été arrêtés dans le village par les soldats de l'occupation sioniste sous prétexte d'avoir jeté des pierres et montré de la résistance aux colons sionistes, en notant que tous les enfants ont subi des interrogatoires dans la prison d'Etzion et d'Ofer.
Hussein el-Cheikh, avocat du ministère des détenus, qui a rencontré les enfants détenus dans la prison sioniste d'Etzion, a assuré que tous les enfants ont été arrêtés lors de perquisitions nocturnes de leurs maisons après minuit et d'une manière choquante. En effet, les soldats sionistes attaquent tous les membres de la maison et les laissent dans une seule chambre et inspectent le domicile d'une manière brutale.
Il a ajouté que les enfants ont déclaré dans leurs témoignages qu'ils ont été battus et réprimés pendant leur détention par les soldats sionistes, et qu'ils se sont soumis aux interrogatoires rudes dans la prison d'Etzion.
Il a rapporté de l'enfant Mountaser Azaaol, âgé de 16 ans, que l'inspecteur dans la prison d'Etzion l'a frappé et giflé plusieurs fois de manière très douloureuse, puis il l'a insulté pour le forcer à signer une déclaration sans savoir son contenu. Lorsqu'il a refusé cela, il a été sauvagement frappé et contraint à signer.
Dans une autre témoignage, l'enfant Abdul-Wahab Gamamrah, 17 ans, a déclaré qu'il a été sauvagement frappé lors de son arrestation, et les traces des coups sont toujours visibles sur tout son corps.

Le syndicat des ingénieurs appelle à mettre fin à la souffrance des Palestiniens bloqués au Caire

[ 10/07/2011 - 00:23 ]
Gaza – CPI
Le syndicat des ingénieurs palestiniens à Gaza a appelé tous les côtés officiels et populaires en Egypte et dans la Bande de Gaza à Intervenir immédiatement pour mettre fin à la souffrance des passagers palestiniens bloqués dans l'aéroport international du Caire et d'assurer leur arrivée à la Bande de Gaza, ainsi que l'ouverture du passage de manière durable.
Dans un communiqué publié le samedi 9/7, le syndicat a exprimé son étonnement de la situation du traitement avec les Palestiniens, alors qu'ils utilisent les passages et les aéroports égyptiens, et les promesses répétées par les dirigeants palestiniens de faciliter le mouvement des passagers, sans aucun changement réel sur le terrain.
Il est à noter qu'un certain nombre de citoyens palestiniens retournant à la Bande de Gaza dans des conditions inhumaines, où ils ont effectué une grève de la faim pour protester contre leur détention dans l'aéroport international du Caire.

L’occupation planifie le vol de 700 dunums de terres à Jaljuliya

[ 10/07/2011 - 00:36 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Le député arabe à la Knesset, Jamal Zahaliqa, a révélé un plan sioniste visant à voler 700 dunums (70 hectares) des terres de la localité de Jaljuliya dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Zahaliqa a appelé à l’arrêt de ce qu’il a cyniquement appelé « la préférence » pour les terres arabes pour mener différents projets de développement. Il a affirmé : « Merci à vous de ne pas préférer nos terres… Il n’est pas raisonnable que chaque fois que le gouvernement de l’occupation désire faire passer une nouvelle rue, une ligne ferroviaire, de gaz, d’eau ou d’électricité, elle ne trouve que les terres arabes. Nous les entendons toujours dire que la terre de cette ville arabe est la meilleure pour ce projet ».
Le député a tenu ces paroles lors d’une réunion entre les propriétaires de terres menacées de confiscations dans le village de Jaljuliya situé dans le Triangle du Sud. Il s’est avéré au cours des dernières semaines qu’il existe une intention sioniste de confisquer plus de 700 dunums des terres du village afin d’y construire une station pour l’entretien et la réparation des trains.
Près de 8000 personnes vivent à Jaljuliya, et la zone d’influence de l’autorité locale ne dépassant pas 1900 dunums, les habitants demandent l’agrandissement de la carte structurelle du village.
Zahaliqa a appelé à contester ce projet sioniste à tous les niveaux, en racontant à l’auditoire l’expérience du Comité populaire de défense des terres en associant la lutte et la volonté de se sacrifier d’une part, et le grand professionnalisme de l’autre.
« Avec notre lutte, nous pouvons les convaincre que Jaljuliya n’est pas le meilleur site car le prix d’affrontement de ce proket sera beaucoup plus élevé que tout autre site. Tout le village est mobilisé, et bénéficie du soutien des populations arabes pour que la confiscation ne passe pas. Il est donc plus simple pour eux de rechercher un autre endroit », a-t-il assuré.

Une mère et sa fille, victimes et témoins de la sauvagerie de l’occupation israélienne

[ 10/07/2011 - 01:25 ]
Khan Younes – CPI
Les occupants israéliens pratiquent tous les jours des atrocités contre le peuple palestinien. Leurs actes sont si nombreux que le monde ne fait même pas attention. Cependant, il s’occupe d’un seul soldat israélien capturé comme militaire, faisant partie de cette armée qui tue les Palestiniens sans aucune indulgence. Cette armée bombarde sans aucune distinction, tuant hommes, femmes, enfants. Les victimes sont si nombreuses qu’on n’en parle même pas. Mme Najah Qadih et ses filles tombées en martyre sous les bombes de l’occupation israélienne. Leur unique faute était d’être palestiniennes.
La mère Najah Qadih, 41 ans, était assise dans la cour de sa simple maison. Elle venait de saluer son mari qui était parti vers la mosquée pour accomplir la prière du vendredi. Soudain, elle a reçu un obus envoyé par les bombardiers sionistse. Un nouvel acte est venu s’ajouter à la liste des crimes, des massacres, des boucheries des occupants israéliens.
Sang et désolation
A l’entrée de cette maison simple, on voyait le sang et les traces du crime partout, surtout sur ses murs, témoins d’un nouveau crime contre  la famille palestinienne. Cette famille palestinienne venait de perdre sa mère et une fille de dix-neuf ans. De plus, deux autres filles ont été grièvement blessées.
Le père retrouve une mère et une fille tuées et deux filles entre la vie et la mort. Dans le cortège funèbre, il pressait les pas afin d’aller s’assurer de l’état de ses deux filles blessées, à l’hôpital de Khan Younes.
Le triste père Ibrahim Saleh confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il venait de sortir de la maison pour aller prier dans la mosquée du quartier et qu’il disait aux voisins qu’ils devaient faire attention aux chasseurs de l’occupation israélienne qui surveillaient le ciel de la zone, lorsqu’il a entendu les explosions de bombes. C’était près. Sa maison pouvait être touchée. Il est retourné à la maison, pour voir sa femme et ses filles qui baignaient dans leur sang. Il n’a pu supporter le choc et est tombé par terre. Heureusement, il s’est vite repris et a commencé à rassurer le reste de ses enfants qui venaient de perdre, en quelques instants, leur mère et leur sœur.
Une noce différente
Beaucoup de rêves ont été anéantis par ce nouveau crime israélien. La jeune martyre Nidal était dans sa première année universitaire, et elle était fiancée. Son mariage devait se tenir cet été, mais elle a été enterrée, avec sa mère et ses rêves.
Un parent de la famille révèle à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il a été le premier à arriver sur le lieu du drame. Il a vu une scène terrible et choquante. Mme Najah, la mère, et ses filles préparaient le déjeuner dans la cour de la maison, et en quelques secondes, leurs corps ont été déchiquetés par les bombes israéliennes. Et la petite maison, de deux pièces seulement et d’un plafond démontable, a été détruite.
Il s’est avéré que la mère et une de ses filles sont tombées en martyre et deux autres ont été grièvement blessées. Elles ont été transférées à l’hôpital sur un petit chariot de fabrication locale. « La sauvagerie de l’occupation peut atteindre un tel niveau ?! », s’est-il demandé.

Une fille palestinienne blessée par les tirs de l’armée occupante israélienne à Beit Lahia

[ 10/07/2011 - 10:04 ]
Gaza- CPI
Les  forces armées sionistes ont lancé des coups de feu sur les agriculteurs palestiniens, samedi soir, le 09/7, dans la région de Beit Lahia, tout en blessant une jeune fille.
Le porte-parole du haut comité chargé des urgences et de secours  au ministère de santé, Adham  Abou Salmia a déclaré que les forces armées  occupantes israéliennes ont tiré des coups de feu sur les maisons et les terres agricoles palestiniennes, dans la région de Beit Lahia, en blessant une jeune fille par des balles et des éclats.
« La fille a été transférée a l’hôpital par une ambulance afin d’être sauvée », a également précisé Abou Salmia.

Des milliers de Palestiniens de 48 manifestent exigeant la libération de Cheikh Salah

[ 10/07/2011 - 11:06 ]
Nazareth - CPI
 Des milliers de Palestiniens dans les territoires occupés en 1948, manifestaient, samedi après-midi, le 9 / 7, dans la ville de Nazareth, dans le nord de la Palestine occupée, à l'invitation du Mouvement islamique, pour protester contre le maintien en détention des autorités britanniques de Cheikh Raed Salah, chef du mouvement, en contestation du refus des autorités britanniques de le libérer.
Le Mouvement islamique a déclaré : « La manifestation était organisée sous le titre ; «Nous sommes tous Raed Salah," dans une série de mesures prises par le mouvement islamique pour protester contre l'arrestation du «lCheikh d’el-Aqsa» à Londres.
La manifestation a commencé, après la prière de Asr,  à la mosquée de la Place de la Paix à Nazareth, et a fini avec un festival devant la" cour des garages», dans la ville.
Il est à noter qu’un tribunal britannique avait refusé dans la session tenue, le vendredi, la libération immédiate de Cheikh Salah en liberté sous caution, tandis que l'équipe de la défense a présenté une objection à l'avance pour la Cour suprême, qui étudiera l'objection à la fin de  cette semaine.

Conférence sioniste sur le renforcement du contrôle de la Cisjordanie

[ 10/07/2011 - 11:51 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Des organisations sionistes se préparent à participer à une conférence pour examiner les options d’un renforcement du contrôle sioniste sur les terres de Cisjordanie. Ce, en conjonction avec la volonté de responsables sionistes de proposer un projet pour étendre les limites de la municipalité de l’occupation à al-Qods en direction de l’Est.
Selon le site d’informations Israel National News, des organisations et personnalités juives se préparent à participer à un congrès sur l’imposition du contrôle sioniste sur la Cisjordanie, avec le but d’explorer « l’ensemble des aspects pratiques pour confirmer la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie ». Il s’agit également de discuter des implications de cela pour les juifs et les sionistes dans les domaines économique, politique, et diplomatique selon ce qui a été indiqué par le rapport du site.
La conférence qui sera tenue le 21 juillet sera supervisée par une organisation colonialiste féminine qui se fait appeler « Des femmes pour l’avenir d’Israël » ou « Femmes en vert ». Elle est connue pour ses activités colonialistes visant à contrôler davantage de terres palestiniennes en Cisjordanie.
Selon la source, la conférence se tiendra en Cisjordanie dans un centre contrôlé par des colons près de la Mosquée Ibrahimi dans la ville d’al-Khalil (Hébron), et récemment annexé par les autorités sionistes en l’incluant dans la « liste du patrimoine juif ».
En dehors des organisateurs, participent à la conférence le député au Parlement sioniste pour le parti Likoud, Tzipi Hotovla, l’organisation de droite pro-colonialiste « Professeurs pour un Israël fort », ainsi que l’ancien délégué aux affaires du Congrès dans l’ambassade sioniste à Washington, Yoram Atinger.
Selon des rapports médiatiques hébreu, Hotovla cherchera dans la période à venir à proposer un plan pour étendre les limites de la municipalité d’occupation d’al-Qods en direction de l’est, dans le cadre de ce qui connu sous le nom de « projet du Grand Jérusalem » qui vise à engloutir des parties importantes de Cisjordanie.
Le plan qui sera proposé prochainement inclut l’annexion des terres sur lesquelles ont été établies les colonies de Ma’ale Adumim, Jafat Ze’ev à Jérusalem-Est.
Les précédents gouvernements sioniste avaient appelé à mettre en œuvre des projets similaires, visant à augmenter la superficie de la zone occupée des terres de Cisjordanie, en prétendant que ces régions ont un grand intérêt sécuritaire.
Parmi les projets proposés par la prétendue « Porte de l’Orient » qui vise à poursuivre la création de colonies sionistes dans un large secteur transversal qui passe par al-Qods avec la route de Ma’ale Adumim, Jéricho, la Mer Morte, selon des sources palestiniennes.

La captive Kifah Qattach, symbole des souffrances de la détention et de la maladie

[ 11/07/2011 - 01:23 ]
Naplouse – CPI
Elle fait partie de ces trente-sept Palestiniennes enlevées par les occupants israéliens. Elle est l’image de toutes ces souffrances que subissent les captives palestiniennes, les souffrances d’enfermement, les souffrances de la "Détention administrative", les souffrances de la maladie et de la négligence médicale. Les souffrances de la femme palestinienne, tout simplement. La femme palestinienne, que les pratiques abusives de l’occupation israélienne n’épargne pas.
L’institut de Solidarité internationale pour les droits de l’homme vient de publier un rapport parlant de la captive palestinienne Aouni Qattach, 38 ans, de la ville d’Al-Birah. Elle souffre de ce fameux régime de "Détention administrative", depuis huit mois, dans la prison israélienne de Hacharon.
La veille de l’arrestation
Hazem Qattach, son mari, dit que dans les premières heures du mois d’août de l’année dernière, les forces israéliennes d'occupation ont donné l’assaut à leur maison. Elles ont ordonné à toute la famille de s’enfermer dans une chambre de la maison et ont entamé une inspection méticuleuse partout dans la maison.
« Mon garçon Moaath, 17 ans, et ma fille Doha, 16 ans, ont eu une peur bleue, se voyant interrogés par les soldats de l’occupation israélienne. Puis devant leurs yeux, ils ont enlevé ma femme, les yeux bandés et les mains enchaînées. Ils l’ont mise dans un véhicule militaire », raconte le mari.
De forts coups sur la porte de la maison ont tiré sa fille Doha de son profond sommeil. La scène de ces soldats israéliens portants leurs armes et leurs munitions était très effrayante. Elle se rappelle : « Une heure plus tard, j’ai vu les soldats de l’occupation israélienne conduire ma mère vers leur jeep. C’était une scène terrifiante et attristante en même temps ».
Toutefois, le moral de la mère est resté intact, bien que l’arrestation ait été soudaine et terrifiante, se rappelle le fils Moaath. « Elle a même demandé aux soldats de l’occupation israélienne de lui permettre de nous saluer avant de partir ». Elle lui a demandé de prendre soin de sa sœur et de ses études.
Les interrogations
Pour sa part, Ahmed Al-Bitawi, chercheur dans l’Institut de Solidarité, parle de l’interrogation qu’a subie la captive. Elle est passée cinq jours, dans le centre d’Al-Maskoubiya, dans une cellule qui ne fait qu’un mètre par un mètre et demi.
Les occupants israéliens continuent à imposer à la captive Qattach différentes sortes d’interrogations psychologiques et physiques. Bien qu’elle soit malade, les occupants l’exposent à l’air froid. Elle est aussi le sujet de cette terrible torture d’Al-Shabah, pour des heures, mains et pieds liés, lui causant des tumeurs. Son état de santé ne cesse d’aller de pire en pire.
En dépit de tout cela, les occupants israéliens n’ont rien réussi à tirer d’Al-Qattach. Ils l’ont alors transférée vers cette injuste "Détention administrative", renouvelée à trois reprises.
Son état de santé
La captive palestinienne Kifah a eu une maladie immunitaire, lui causant plusieurs problèmes de santé dont la gangrène. Plusieurs doigts ont été coupés. Ses cheveux et ses dents commencent à tomber.
Elle souffre de beaucoup d’autres maladies, dit son mari, dont le rhumatisme, une hypertension, et de l’asthme. Elle a donc besoin d’un soin particulier. Mais comme toutes les captives palestiniennes, elle souffre de la négligence médicale que pratique l’administration pénitentiaire israélienne.
Négligence médicale volontaire
Qattach souligne que les nouvelles venant de la prison disent que non seulement l’administration pénitentiaire ne lui offre les soins nécessaires, mais elle ne lui permet pas non plus de recevoir des médicaments. Et elle ne permet pas à un médecin spécialisé de lui rendre visite, à ses frais.
Et malgré son état de santé aussi grave, les soldats de l’occupation israélienne l’enchaînent vers le cabinet médical ou vers les tribunaux, ce qui lui cause des douleurs supplémentaires.
Appels à sa libération
A cette occasion, Ahmed Al-Bitawi appelle à libérer la captive palestinienne Qattach, étant dans ce système de "Détention administrative", une détention abusive et illégale. De plus, elle souffre de différentes maladies et a besoin d’un soin médical particulier et perpétuel.
Al-Bitawi souligne que Qattach et les autres captives palestiniennes se trouvent obligées de se soigner avec des plantes et des recettes de grand-mère, ne trouvant le soin adéquat. Par exemple, Qattach n’a d’autre choix que de mettre un chiffon mouillé de thé sur les yeux afin d’en alléger la douleur et la rougeur.

Violents affrontements avec l'occupation à el-Essawia dans la ville sainte d’el-Qods occupée

[ 11/07/2011 - 01:49 ]
Jérusalem – CPI
De violents affrontements ont éclaté, dimanche soir, le 10/07, entre les jeunes palestiniens et les forces occupantes israélienne, lors d’une attaque  contre leur village d’el-Essawia, dans la ville sainte d’el-Qods occupée.
Les forces de l’ennemi israélien ont également convoqué des renforts de troupes et d'unités d'infiltration de prendre le contrôle du village, tirant des gaz lacrymogènes sur la population qui a laissé beaucoup d'entre eux suffocation.
D'autre part, l'armée de l’occupation a pris d'assaut le siège du Club des Bédouins du nord-ouest de Jérusalem, où les soldats ont cassé les portes et le contenu du club et l’ont ravagé et dévasté.
«Les soldats sionistes se sont e emparés de certains ordinateurs et ont  confisqué le contenu du club dont des dossiers, après la rupture de la porte principale», selon une source du forum.
Khaled Mansour, président du club a déclaré que ce n'est pas la première fois que l'armée de l’occupation israélienne entre dans le club où il avait déjà l'intrusion et inspecté le club avec la connaissance que le club dispose d'équipements de fitness et des photos de tous les martyrs de la ville.

L’occupation approuve l’instauration d’une route colonialiste à l’est de la ville de Selwan

[ 11/07/2011 - 09:43 ]
Jérusalem- CPI
La municipalité sioniste dans la ville de Jérusalem (el-Qods occupée), a approuvé dimanche 10/07, l’instauration d’une route de dans les 4 mètres de largeur dans la ville de Selwan, au sud de la Mosquée d’el -Aqsa.
La route susdite s’étend de près de l'école d’Abdul Qader al-Husseini dans le quartier de Ras al-Amoud à Selwan, brisant le quartier central à Batn el-Hawa,  jusqu’à la rue d’el-Bustan, au service des avant-postes colonialistes dans la région visée.
Il est à noter que la rue passera par la région surpeuplée, et il y a des maisons mitoyennes, tandis que la colonie "bit Yonatan" au quartier de Batn-Hawa, est la plus grande de ces unités colonialistes et servie directement par la nouvelle rue.
Les sources de la municipalité israélienne ont indiqué que cette rue sera achevée la fin de l'année prochaine.

Un rassemblement tunisien menace de mort les normalisateurs avec l’entité sioniste

[ 11/07/2011 - 10:48 ]
Tunis – CPI
Près de 600 personnes ont participé à un rassemblement tenu dans la capitale tunisienne hier dimanche, pour annoncer leur opposition à toute normalisation des relations avec l’entité sioniste en menaçant tout tunisien qui tiendrait des relations avec elle de « mort ».
Le journal émirati Al-Ettihad a relevé l’escalade de l’hostilité contre l’entité israélienne au sein de la société tunisienne.
Le président de l’association « La nation contre la normalisation », Ahmad Kahlawi, a menacé de mort tout tunisien qui tenterait de normaliser les relations avec l’entité sioniste, en disant « Nous les signalerons et publierons leurs noms ». Il appelle également les autorités tunisiennes à imposer des sanctions sur toutes formes de normalisation.

Netanyahu au banc des accusés dans des affaires de corruption

[ 11/07/2011 - 11:23 ]
Al-Nassera – CPI
Le procureur général sioniste a décidé d'enquêter sur le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, pour des affaires de corruption liées à l'exploitation de sa position officielle à des fins personnelles, en particulier à l'égard de ses voyages aux frais d'hommes d'affaires, alors qu'il était le chef de l'opposition et le ministre des Finances.
La 10ème chaîne de la télévision sioniste a déjà diffusé une enquête préparée par le journaliste sioniste, Aviv-Drucker, sur le voyage de Netanyahu et son épouse à l'étranger aux frais d'hommes d'affaires qui ont des intérêts économiques dans l'entité sioniste.
Le procureur général sioniste a demandé des précisions à l'avocat de la famille de Netanyahu sur leurs voyages à l'étranger.
Des sources judiciaires ont déclaré à la 10ème chaîne sioniste qu'à la fin de l'enquête, le procureur général décidera la possibilité de présenter une liste d'accusation contre Netanyahu ou de fermer le dossier ouvert contre lui.

Dweik appelle le Forum des parlementaires islamiques à activer la cause des députés enlevés

[ 11/07/2011 - 11:34 ]
Ramallah – CPI
Le président du Conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dweik, et les députés islamiques en Cisjordanie occupée, ont adressé une lettre au président du Forum mondial des parlementaires islamiques en Malaisie, exigeant l'activation de la cause des députés du Conseil législatif palestinien enlevés dans les prisons de l'occupation sioniste, dont leur nombre a atteint 15 députés détenus.
Les députés islamiques ont apprécié les efforts et le rôle du Forum mondial dans le soutien de la nation islamique dans son ensemble, rappelant la nécessité d'activer la question des députés d'al-Qods occupée et son ancien ministre menacés d'expulsion et manifestants dans le siège de la mission du CICR dans le quartier de Cheikh Jarrah au centre de la ville sacrée depuis plus d'un an, en protestation contre la décision de l'occupation sioniste de retirer leur identité et de les expulser à l'extérieur de leur ville.
La lettre a également déclaré : "Nous souhaiterions que vous fassiez pression avec tous les moyens possibles pour une action internationale urgente de soutien du peuple palestinien et sa cause juste, par défense de ses territoires et ses lieux saints".
Dr. Aziz Dweik et les députés islamiques ont souhaité pour le Forum mondial des parlementaires islamiques et son président Abdel-Majed Manassera, le succès sur le chemin de la vérité, servir les peuples de la nation, ainsi que le soutien de leurs causes justes.
Il est à noter que l'occupation sioniste a empêché un certain nombre de députés palestiniens de quitter les territoires palestiniens pour participer aux travaux du Forum mondial des parlementaires islamiques.

Des manifestants palestiniens et des étrangers tentent de percer un barrage militaire sioniste

[ 11/07/2011 - 12:07 ]
Bethléem – CPI
Des dizaines de Palestiniens soutenus par des militants étrangers ont manifesté près du mur de séparation au nord de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée. Ils ont tenté de percer le barrage militaire séparant les villes de Bethléem et d’al-Qods, mais les forces de l’occupation ont attaqué les manifestants et les ont menacés de tirer sur tous ceux qui tenteraient d’avancer.
Cette manifestation a eu lieu dimanche 10 juillet à l’occasion de la septième commémoration de la déclaration de la Cour internationale de justice sur l’illégitimité et l’illégalité du mur de séparation raciste et de la colonisation des terres palestiniennes occupées en 1967, comprenant la Cisjordanie et Jérusalem-Est.
Le député Moustafa Barghouthi, Secrétaire général du mouvement « L’Initiative nationale palestinienne », a déclaré : « Des militants internationaux parmi ceux qui ont réussi à à atteindre les territoires palestiniens, ont pris part à la manifestation ».
Barghouthi a demandé la libération des 130 militants détenus par les autorités de l’occupation dans l’aéroport de Lod, affirmant que leur agissement est un harcèlement inhumain après qu’elles aient élargi leur zone de répression pour inclure non seulement les Palestiniens, mais aussi les militants internationaux les soutenant. Il a également appelé les pays desquels proviennent les militants à travailler pour les libérer et ne pas les abandonner.

Rapport : l'occupation cherche à resserrer son contrôle sur le cimetière de Mamanallah à al-Qods

[ 11/07/2011 - 11:00 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un rapport publié par "Le centre de recherche des territoires palestiniens" a confirmé que les autorités de l'occupation sioniste continuent la mise en œuvre de leurs attaques contre le cimetière islamique et historique de "Mamanallah" dans la ville occupée d'al-Qods, et cherchent à s'emparer la petite partie restante du cimetière, après l'acquisition de 90% de sa superficie pour y établir des projets colonialistes sionistes.
Selon les données du rapport, les opérations de dragage sionistes sur les tombes musulmanes dans le cimetière de "Mamanallah" qui est le plus ancien cimetière islamique dans les territoires palestiniens, ont conduit à la réduction de sa taille d'origine qui était de 200 dunums à 20 seulement. Les autorités de l'occupation y ont construit des hôtels, des parkings, un parc public, sur environ 70% du total des terres confisquées du cimetière et a alloué la superficie restante pour établir d'autres projets colonialistes.
Le rapport a ajouté que les autorités sionistes ont déjà commencé la mise en œuvre du projet de construction d'un musée juif sur les terres restantes du cimetière musulman, alors qu'elles envisagent également de construire un complexe pour les tribunaux sionistes, au détriment de ce cimetière islamique qui représente un caractère historique et principal de la ville sacrée.
Le Centre palestinien de recherche a souligné que la série d'attaques sionistes sur la ville occupée d'al-Qods en général et le cimetière en particulier, sont continuelles. En effet, on a observé plus de 30 attaques contre les cimetières musulmans dans la ville sacrée aux cours des trois dernières années.

Le Canada ne reconnaîtra pas la Palestine à l'ONU

10 juillet 2011
La diplomate palestinienne responsable des relations avec Ottawa... (Photo: AFP)
La diplomate palestinienne responsable des relations avec Ottawa a affirmé que sa délégation continuerait ses efforts pour convaincre le gouvernement canadien.
Photo: AFP
Mike Blanchfield
La Presse Canadienne
Ottawa
Le Canada s'opposera aux efforts des Palestiniens pour que les Nations Unies reconnaissent la souveraineté de leur pays.
L'annonce n'est pas surprenante, compte tenu des liens très étroits tissés entre les gouvernements israéliens et canadiens depuis le début du mandat de Stephen Harper, en 2006. La loyauté du Canada envers Washington s'est aussi renforcée pendant cette période.
Les deux pays s'opposent à la reconnaissance d'un État palestinien par l'Organisation des Nations unies.
L'Autorité palestinienne a lancé une campagne le mois dernier visant un vote de création d'un État palestinien lors de l'assemblée générale des Nations unies, en septembre prochain.
Le projet est né en raison de la frustration des autorités palestiniennes par rapport au processus de paix.
La diplomate palestinienne responsable des relations avec Ottawa a affirmé que sa délégation continuerait ses efforts pour convaincre le gouvernement canadien.
«Nous aimerions voir le gouvernement canadien adopter une position neutre, en appui à la création d'un État palestinien, en appui à la reconnaissance de la Palestine en tant que membre à part entière des Nations unies en septembre», a affirmé Linda Sobeh Ali, responsable de la délégation diplomatique palestinienne, à La Presse Canadienne.
Mme Sobeh Ali a aussi indiqué que son gouvernement tentait de convaincre le Canada de reconnaître Israël dans ses frontières pré-1967, une position à laquelle Stephen Harper s'est fermement opposé dans le passé, incluant lors du sommet du G8 en mai dernier, en France.
Un porte-parole du ministre des Affaires étrangères du Canada a fait valoir que la position canadienne n'avait pas changé.
Chris Day a plaidé que la seule solution au conflit qui fait rage au Moyen-Orient passera par une entente négociée entre Israéliens et Palestiniens pour créer deux pays distincts.
«L'un de ces pays sera un État juif et devra être reconnu comme tel, alors que l'État palestinien devra être une zone démilitarisée», a-t-il fait valoir.
Les Palestiniens tentent de s'attirer l'appui du deux-tiers des pays membres, soit 128 sur 192, afin que le dossier puisse être transféré au conseil de sécurité. Selon certaines sources, au moins 100 nations seraient déjà acquises à leur cause.
Il y a quelques semaines, la position de Stephen Harper sur les frontières pré-1967 l'avait placé en opposition avec Washington, parce que Barack Obama avait indiqué que ce tracé pouvait servir de point de départ lors de négociations entre les responsables.
M. Obama et son gouvernement s'opposent toujours, toutefois, à la reconnaissance de la Palestine comme un État à part entière par l'ONU.
Une porte-parole du département d'État américain a fait valoir qu'un tel projet n'amènerait pas les deux parties à revenir à la table des négociations.
Le Canada fait valoir le même point de vue.
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Gaza: une économie souterraine

11 juillet 2011
Marion Guénard, collaboration spéciale
La Presse
(Rafah) À Gaza, l'économie des tunnels fournit les produits de consommation de base à la population. Mais les effets du blocus restent réels. Reportage.
Accoudé sur un parapet, Ahmed, cigarette à la main, scrute l'horizon depuis son toit. Enfin, ce qu'il y a d'horizon. Sous ses yeux, des maisons en ruine, des tas de terre, de larges tentes couleur poussière et plus loin derrière, à quelques mètres, un gigantesque mur, gris et laid.
Ahmed, 21 ans, est un enfant de Rafah, ville la plus au sud de la bande de Gaza, frontalière avec l'Égypte. C'est d'ici, sous les bâches de toile, que partent tous les tunnels de contrebande qui alimentent l'enclave palestinienne depuis la mise en place du blocus israélien en 2007, après la prise de pouvoir du Hamas.
«Au début, il n'y avait qu'une centaine de tunnels. Maintenant, il y en a plus de 1000!», raconte Ahmed, en montrant du doigt le va-et-vient des bulldozers.
«Tout passe par là. Des réfrigérateurs, des vaches, des ordinateurs... même des voitures, achetées en Libye. On les démonte et on les réassemble ici», poursuit le jeune homme, qui, comme la majorité des jeunes de Rafah, travaille comme ouvrier dans les tunnels.
Depuis la révolution égyptienne du 25 janvier et la fin des contrôles de ce côté-ci de la frontière, le sous-sol entre Gaza et l'Égypte est plus poreux que jamais. «Aujourd'hui il y a trop de tunnels, alors les prix s'effondrent. Avant la guerre de Gaza en 2009, je pouvais gagner 1000 dollars en transportant 35 kilos de cigarettes. Maintenant, c'est trois ou quatre dollars», confie Ahmed.
Si, grâce aux tunnels, les Gazaouis peuvent avoir accès plus facilement aux produits de consommation, leur quotidien reste celui d'un territoire sous occupation.
«On manque de matériel médical, de médicaments contre le cancer», raconte Islam, père de famille à Rafah. Selon le ministère gazaoui de la santé, médecins et hôpitaux disposent seulement de 60% des médicaments essentiels pour traiter les malades. Une pénurie due selon l'OCHA, organisme chargé des affaires humanitaires de l'ONU, à une mauvaise coordination entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, chargée de fournir les médicaments à l'enclave palestinienne.
Vie difficile
«Comment vivre une vie normale avec les coupures quotidiennes de courant?», continue Islam. Elles ont lieu au minimum quatre heures par jour, car la seule centrale électrique de Gaza n'a pas les capacités suffisantes pour fournir en électricité les 1,6 million de Gazaouis.
De son côté, Israël s'est engagé à assouplir le blocus depuis le scandale de la flottille turque en juin 2010. Mais, selon l'OCHA, seulement 916 camions, chargés de denrées, entrent dans Gaza chaque semaine depuis janvier 2011. Contre une moyenne de 2807 camions par semaine sur la même période en 2007.
Et la liste des produits interdits reste longue. Papier A4, brosses à cheveux et instruments de musique côtoient le ciment et le fer, matériaux dont Israël redoute l'utilisation par le Hamas pour la confection de bombes.
C'est pour attirer l'attention sur la bande de Gaza et dénoncer le blocus toujours en vigueur qu'une centaine d'activistes se mobilisaient récemment pour atteindre Gaza en flottille par voie de mer.
Danger sous terre
Ahmed, lui, espère quitter Gaza dans les prochains jours, via Rafah. Pourtant interdit de passage, comme tous les Gazaouis âgés de 18 à 40 ans, il s'est payé une autorisation au marché noir à 200 dollars.
«Normalement, un policier égyptien doit fermer les yeux et me laisser passer», confie-t-il. Une fois de retour, Ahmed prévoit travailler dans un magasin ou dans un café. «J'arrête les tunnels. Ca ne rapporte plus rien et c'est dangereux!» Car contourner le blocus a un coût humain: l'année dernière, sept de ses collègues sont morts, asphyxiés par des vapeurs d'essence.
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L’administration pénitentiaire isole deux prisonniers dans les prisons "Gilboa" et "Megiddo"

[ 11/07/2011 - 12:33 ]
Jérusalem- CPI
Les prisonniers en prison " Gilboa" ont dit à la Fondation pour les prisonniers «l'âme de Jérusalem », que l'administration pénitentiaire a tenu un procès de l'Intérieur de la prison, contre le détenu Mahmoud Abdallah el-Aridha, et a décidé de lui condamner d'une peine d’isolement pour 60 jours, par le vice-président  de la région, sans explication, avec la possibilité d'être prolongée de six mois supplémentaires.
Selon les prisonniers, l'administration pénitentiaire des prisons avait décidé d'isoler el-Aridha, depuis 19/6/2011, pour des raisons de sécurité, dans le cadre de l'isolement baptisé du «Shin Bet », et par la signature et l'approbation du directeur des Services correctionnels, comme le prétendait l'administration pénitentiaire « Gilboa », où il est encore isolé jusqu’ à ce jour-ci.
La fondation a exhorté  la nécessité d’annuler la décision arbitraire contre le droit d’el-Aridha , district de Jénine, qui est l'un des leaders du "Djihad islamique", et arrêté depuis 25/10/1992, et condamné à la prison à vie en plus de 15 ans.
D'autre part,  les prisonniers de Megiddo ont confirmé à la Fondation «l'âme d’el-Qods» que l'administration pénitentiaire a décidé d'isoler le prisonnier Yasser Mahmoud Saleh Abdel Rahim "Kazmoz" du camp de Nour Chams, district de Toulkarem, et le transféré encore aux cellules, après  avoir rejeté la politique  de la fouille à nu, sachant qu'il avait refusé cette politique la semaine dernière, où l'administration pénitentiaire l’avait isolé pour une semaine.

Les luttes intestines et des dirigeants inefficaces affaiblissent la cause

Palestine - 11 juillet 2011
Par Abdel Bari Atwan
Abdel Bari Atwan est le rédacteur en chef du quotidien pan-arabe Al Quds Al Arabi.
Tandis que le reste du monde arabe est en proie à des luttes et des changements capitaux, les Palestiniens - les architectes de l'Intifada - restent embourbés dans des luttes internes et une direction faible et égoïste. Il y a eu des moments d'espoir - le Président Mahmoud Abbas a par deux fois eu le cran d'agir en dehors des assignations de l'Amérique depuis que le processus de paix a sombré fin 2010 - mais ils sont restés lettre morte.
Les luttes intestines et des dirigeants inefficaces affaiblissent la cause
En février cette année, Abbas a présenté au Conseil de Sécurité des Nations Unies un projet de résolution condamnant l'activité coloniale illégale d'Israël. Avant la réunion, le président Barack Obama a appelé Abbas personnellement et l'a mis en garde contre de graves "répercussions" s'il allait de l'avant. Bien que l'administration ait fréquemment condamné les colonies, les États-Unis ont posé leur véto pour la première fois depuis qu'Obama est entré en fonction en 2009 pour bloquer la résolution "anti-Israël" d'Abbas.
Début mai, les Palestiniens ont à nouveau joué les trouble-fêtes quand le Fatah et le Hamas ont signé un accord d'unité, négocié par le nouveau gouvernement intérimaire égyptien, et sont convenus de tenir des élections et de réformer l'OLP et ses institutions. Les Palestiniens en lutte intestine ont gratifié Israël du luxe d'un scénario "diviser pour régner" pendant plus de quatre ans ; l'Etat hébreu s'est à juste titre alarmé.
Avec l'unité est venue la promesse d'un Etat. Dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies en 2010, Obama a dit qu'il s'attendait à ce que la Palestine devienne membre à part entière des Nations Unies cet automne.
Puis, Abbas a annoncé que devant l'intransigeance israélienne à la table des négociations, il chercherait unilatéralement la reconnaissance d'un Etat indépendant aux Nations Unies en septembre.
Dans un round de diplomatie féroce visant à raviver la scission entre le Fatah et le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a donné à Abbas un ultimatum, déclarant qu'il devait choisir entre le Hamas et Israël comme partenaire de négociation.
Puis Obama a décidé que l'unité palestinienne constituait un "obstacle" au processus de paix puisqu'elle impliquerait de parler au Hamas (Obama n'a aucun problème à parler aux Frères musulmans ou à négocier avec les Taliban, comme nous l'avons vu dernièrement. Le fait qu'il exclut le Hamas est donc purement une exigence israélienne).
L'alliance Fatah-Hamas était déjà précaire, parce que fondée sur le désespoir plutôt que sur l'ambition. Les deux factions ont été affaiblies par des événements récents - le Fatah par l'échec de ses pourparlers de paix avec Israël, le Hamas par la perte du soutien de la Syrie (à cause de la révolution) et du Hezbollah (à cause des tensions sunnites/chiites dans toute la région).
Maintenant, ils sont à couteaux tirés sur le choix du premier ministre. Le Hamas est favorable à un représentant indépendant originaire gazaoui, Jamal al-Khudari, tandis que le Fatah veut reconduire le titulaire actuel, Salam Fayyad.
Les 150.000 fonctionnaires et les 75.000 employés supplémentaires considèrent que Fayyad est indispensable pour qu'ils puissent percevoir des"indemnités" mensuelles généreuses car il est le seul canal de confiance utilisé par les soi-disant "pays donateurs" pour acheminer les fonds à l'ANP.
Les élites grassement payées de l'ANP redoutent la faillite et c'est une faiblesse qu'Israël et ses alliés peuvent facilement exploiter. Pour tenter de faire pression sur les dirigeants Fatah pour qu'ils excluent le Hamas d'un futur gouvernement, Israël a gelé les paiements des taxes douanières qu'il collecte au nom de l'ANP et les États-Unis ont convaincu les pays donateurs de la région de différer les aides - jusqu'à présent l'ANP n'a reçu que 331 millions de dollars sur les 970 millions promis pour l'année.
Les employés de l'ANP ne perçoivent actuellement que la moitié de leurs salaires habituellement gonflés. Ces salaires étant, de fait, des pots-de-vin destinés à réfréner toute critique de leurs bailleurs de fonds, un défaut de paiement peut entraîner une révolte généralisée.
Abbas a gagné le respect du peuple palestinien lorsqu'il a tenu tête aux États-Unis sur le projet de résolution aux Nations-Unies en février. Malheureusement, il ne montre pas la même fermeté en ce qui concerne la déclaration unilatérale d'Etat qui doit être discutée en septembre. Obama dit maintenant que les Etats-Unis opposeront leur veto, et Abbas a récemment qualifié son propre projet de "démarche malencontreuse".
Le chef négociateur de l'ANP, Saab Erekat, a été dépêché à Washington pour discuter des formules de retrait et Abbas a fait savoir aux membres du Quartet qu'il était prêt à revenir à la table de négociation avec les Israéliens.
Flagornerie massive/strong>
Abbas ne représente ni son propre peuple ni le bon sens lorsqu'il cherche le soutien des États-Unis à ses propres décisions politiques. Obama n'est pas son obligé. L'approche israélienne d'Obama est passée de l'autorité à la déférence à la supplication ; mais cela ne fait aucune différence, tant l'Etat fait confiance au soutien absolu venant de son puissant lobby pro-Israël à Washington. Quand Netanyahu s'est adressé au Sénat et à la Chambre des Représentants en mai, il a reçu de multiples ovations debout dans un spectacle éblouissant de flagornerie de masse.
Abbas sera confronté à la faillite politique s'il ne parvient pas à garder son sang-froid en septembre ; ses supporters disparaîtront avec leurs salaires impayés et le peuple palestinien ne lui fera jamais plus confiance.
Les Palestiniens doivent cesser de céder aux pressions étrangères nuisibles. Ce n'est pas une excuse de dire qu'Israël est un ennemi trop puissant - les Taliban ont démontré ce qui est possible en battant les forces de l'OTAN après 10 années de guerre. Les Palestiniens ont des amis aussi bien que des ennemis sur la scène internationale - montrer du courage politique et diplomatique face à l'injustice flagrante et l'intimidation leur en fera gagner beaucoup d'autres.
Il est temps que le printemps arabe arrive en Palestine. Le vieux régime corrompu n'a apporté que des déceptions. Les Palestiniens méritent un gouvernement fort et représentatif, avec l'intégrité, la détermination et le poids pour continuer la lutte réelle, qui est contre l'occupation israélienne.
Traduction : MR pour ISM

Sheikh Raed Salah : liberté sous caution refusée

Grande-Bretagne - 10 juillet 2011
Par Middle East Monitor
9 juillet 2011 - Après une audience de trois heures hier à Londres, la libération sous caution de Sheikh Raed Salah a été refusée et il doit rester dans une prison de haute sécurité avec de dangereux criminels jusqu'à l'audience d'appel contre la décision d'expulsion.
Sheikh Raed Salah : liberté sous caution refusée
Le juge a déclaré que les conclusions de l'accusation selon lesquelles Sheikh Raed s'enfuirait s'il était libéré sous caution n'étaient pas convaincantes, pas plus que les preuves contre lui. La libération sous caution n'a pas été acceptée au motif que le ministre de l'Intérieur doit avoir des preuves incontestables pour avoir fait les démarches qu'elle a faites, et que le tribunal n'était pas prêt à les enfreindre.
Ismail Patel, président des Amis d'Al-Aqsa, était présent à l'audience et a dit : "Nous sommes extrêmement déçus par la décision prise par le tribunal aujourd'hui. Sheikh Raed ne pose aucune menace à l'ordre public britannique et le ministère de l'Intérieur fait de lui un bouc émissaire pour couvrir ses bévues tout au long de cet incident. La ministre de l'Intérieur a été indument influencée par l'opinion de ceux qui ont des positions anti-Palestine lorsqu'elle a voulu expulser Sheikh Raed de Grande-Bretagne. Bien qu'il soit évident depuis longtemps que Sheikh Raed ne constitue pas une menace ni en Grande-Bretagne ni en Israël, le ministère de l'Intérieur ne veut pas admettre ses erreurs et en conséquence, c'est lui qui souffre de la perte de sa liberté.
Une préoccupation encore plus grave provient du fait que le gouvernement et les services de sécurité n'ont pas suivi le protocole dans leur traitement de Sheikh Salah en lui refusant l'accès à ses avocats pendant ses quatre premiers jours d'emprisonnement. Cette violation de ses droits fondamentaux montre comment le gouvernement britannique agit en dehors de la loi dans le traitement et la détention de Sheikh Raed Salah et c'est absolument inacceptable."
Les actions du gouvernement britannique ne servent qu'à étouffer les voix légitimes du peuple palestinien luttant pour se libérer de l'occupation.
Le Docteur Daud Abdullah, directeur du Middle East Monitor, a déclaré : "La décision d'hier n'est qu'une nouvelle tentative du gouvernement britannique de mettre des obstacles sur la route de Sheikh Raed dans son exigence de justice. Sheikh Raed reste résolu et déterminé à blanchir son nom malgré tout cela."
Pour plus d'information, prendre contact avec Shazia Arshad : +44 (0)20 8838 0231 ou +44 (0)7527 746 478

Middle East Monitor
Telephone: +44 (0) 20 8838 0231
Fax: +44 (0) 20 8838 0705
Email: info@memonitor.org.uk 
Website: http://www.middleeastmonitor.org.uk

Traduction : MR pour ISM

Un F16 israélien bombarde une usine de briques à l'est de Gaza

Gaza - 10 juillet 2011
Par Ezzedeen AlQassam Brigades
Un F16 israélien a bombardé cette nuit une usine de briques, à l'est de Gaza-ville ; deux missiles tirés directement sur l'usine ont provoqué une destruction massive et d'énormes dégâts, y compris aux maisons voisines. Le raid n'a pas fait de victimes, ont déclaré les médecins palestiniens.
Outre les dégâts de l'usine, le bombardement a entraîné des fissures dans les murs des maisons des civils, soufflant les portes et fenêtres.
Mardi dernier 5 juillet, les drones de l'occupation israélienne avaient ciblé avec au moins un missile un groupe de résidents palestiniens dans le village Al-Musadar, au centre de la Bande de Gaza, tuant deux personnes et blessant une autre.
Les forces de l'occupation israélienne ont également ouvert le feu sur plusieurs maisons palestiniennes au nord de la Bande de Gaza ; une jeune femme a été blessé et des biens ont été détruits.
Adham Abu Salmiyya, porte-parole du Haut comité des services d'urgence à Gaza, a rapporté que la jeune femme avait le corps criblé d'éclats de balles. Les médecins l'ont évacué rapidement vers un hôpital voisin.
Traduction : MR pour ISM

Les sionistes chargés de réécrire l’histoire de la Palestine pour les lycées français

France - 10 juillet 2011
Par Youssef Girard
Avec la mise en application, à partir de la rentrée prochaine, des nouveaux programmes d’histoire et de géographie pour les classes de Première, des manuels inédits viennent d’être édités. Contestés par des associations sionistes, ces manuels vont être « modifiés » à l'occasion de l'impression des versions définitives, a indiqué l'éditeur Hachette Education (1). Les passages « modifiés » concernent l’histoire de la colonisation sioniste de la Palestine et plus particulièrement ceux relatant l’expulsion des Palestiniens de leurs terres en vue de la création de l’Etat d’« Israël ». Une version définitive de ces manuels « revus » et « corrigés » sera distribuée aux classes de Première L, S et ES à la rentrée 2011.
Nous ne connaissons pas encore dans le détail les passages qui subiront des « modifications » ni la teneur de celles-ci. Seule certitude, ces « modifications » ne répondront pas à un souci de vérité historique mais à l’unique volonté de quelques associations sionistes auxquelles l’Etat français a délégué la mission de superviser le contenu des programmes scolaires de l’éducation nationale française.
Contacté par l'AFP, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier a expliqué sa fonction de censeur des programmes scolaires. Prasquier a dénoncé « une idéologisation », via par exemple l'emploi du mot « nakba » (« catastrophe » en arabe), pour évoquer ce que l’historien Ilan Pappé a qualifié de « nettoyage ethnique de la Palestine » (2) c’est-à-dire l’expulsion de 900.000 Palestiniens de leurs terres et de leurs demeures en 1948. Pour le président du CRIF, il s’agit d’une « présentation du conflit israélo-palestinien tout à fait scandaleuse ».
Les hauts cris poussés par le CRIF à propos de l’utilisation du terme « nakba » est une vieille technique de l’occupant sioniste visant à effacer toutes traces de ses crimes en réécrivant l’histoire, dans le but de faire endosser aux Palestiniens la responsabilité de la colonisation de leur pays.
Pour le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), autre appareil de propagande sioniste, les manuels d’histoire des Editions Nathan seraient des « relais officiels et dangereux de la pure propagande palestinienne ». Selon le BNVCA, il s’agirait ni plus ni moins que d’un « livre d'histoire révisionniste » de nature « à formater tous les adolescents français à une sorte de palestinisme » incitant « de façon insidieuse à cette haine d'Israël qui depuis 11 ans pousse à l’acte antijuif ». Voulant replacer ce manuel dans un contexte plus large, le BNVCA affirme que « dans certains lycées ni la Shoa, ni l'Histoire de France en Algérie, ni l’histoire d'Israël ne peuvent être enseignés sous la pression de certains groupes d'élèves » (3).
Nous ne nous attarderons pas sur les insinuations arabophobes et islamophobes visant « certains groupes d'élèves » du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme car cela est inhérent à l’idéologie colonialiste en général et à l’idéologie sioniste en particulier.
Le fond du problème réside dans le fait que des organisations, n’ayant aucune compétence en matière de recherche historique, se trouvent chargées de superviser les programmes d’histoire de l’éducation nationale française. Celle-ci est en train d’être transformée en simple instrument de propagande de l’idéologie sioniste. La version mythique de l’histoire sioniste - celle d’« un peuple sans terre pour une terre sans peuple » – sera propagée de manière officielle car ces organisations sionistes ne s’intéressent nullement à l’histoire réelle. Leur seul centre d’intérêt réside dans la défense d’« Israël » et elles savent que, dans leur combat, l’enseignement de l’histoire est un enjeu fondamental.
En réalité, et malgré les efforts des sectateurs du sionisme et d’« Israël », la version mythique de l’histoire sioniste ne trompe plus personne depuis longtemps. Différents travaux d’historiens ont démasqué les fondements de la propagande sioniste et ont permis de faire la lumière sur l’histoire réelle de la colonisation sioniste de la Palestine. Malheureusement, cette histoire réelle de la Palestine ne sera pas enseignée dans les lycées français en raison de la censure exercée par certaines organisations sionistes.
L’officialisation de l’hégémonie sioniste sur l’éducation nationale française réduit l’enseignement de l’histoire de la Palestine à une vaste entreprise de propagande visant à la négation du peuple palestinien jusque dans son histoire. Cette « sionisation » de programmes scolaires déjà peu favorable aux peuples non-occidentaux, nous renforce dans l’idée que tous les soutiens de la Palestine doivent s’engager dans un travail d’éducation populaire afin de contrer l’influence de la propagande sioniste. Seule la vérité historique pulvérisera la propagande sioniste.
(1) Cf. « Des passages de manuels d'histoire concernant la Palestine vont être modifiés », Le Monde, 04/07/2011.
(2) Pappé Ilan, Le nettoyage ethnique de la Palestine, Paris, Ed. Fayard, 2008
(3) Cf. « Le BNVCA demande le retrait d'un manuel d'Histoire des Editions Hachette, destiné aux élèves de Première L/ES/S/, plutôt inspiré de la propagande palestinie​nne dont il se fait le relais officiel plutôt que par la vérité historique​... », BNVCA, 04/07/2011.

Civilisation israélienne ?

lundi 11 juillet 2011 - 01h:31
Gilad Atzmon - Dissident Voice
Dans un interview enregistré, la professeur de Yiddish de l’université de Harvard, Ruth Wisse a condamné la tentative en cours des militants internationaux de voguer vers Gaza en disant que la flottille était "une flottille tueuse-de-Juifs".
"Le but de la flottille est de discréditer l’effort d’Israël pour se protéger et aussi de permettre au Hamas d’accumuler des armes pour tuer des civils israéliens." Madame Wisse invente donc une nouvelle sorte de ’solipsisme juif’ en disant :"Il faut lui donner le nom qu’elle mérite : flottille tueuse-de-Juifs. Si on lui donne son vrai nom, alors on saura ce qu’il en est vraiment."
Voilà donc la logique Yiddish : Donner d’abord une étiquette et ensuite expliquer la réalité d’après elle. J’aimerais toutefois faire remarquer à madame Wisse que d’après ce que l’on observe au Moyen Orient, ce ne sont pas les militants pacifiques de la Flottille ni les membres du Hamas démocratiquement élus qui tuent. C’est en fait l’état juif qui se livre à des assassinats de masse et cela au nom du peuple juif.
Le Sauveur du monde
Mais Israël ne défend pas seulement les intérêts d’Israël selon le professeur de Yiddish, il joue un rôle beaucoup plus important ; Israël est "la ligne de front du combat pour ce qu’on avait l’habitude d’appeler la civilisation occidentale, le monde libre démocratique."
C’est réconfortant de rencontrer un professeur de Yiddish qui manifeste une telle ’nostalgie’ de la civilisation occidentale mais il faut quand même dire que Madame Wisse n’a pas l’air de bien connaître la différence philosophique capitale qui existe entre Athènes et Jérusalem : tandis que Jérusalem évoque le tribalisme, le fait d’être choisi, élu et la brutalité, Athènes représente la naissance de l’Occident à savoir l’universalisme, la raison, la chrétienté et la pensée morale (quelque chose qu’on ne retrouve malheureusement dans l’odieux comportement du gouvernement grec cette semaine).
Madame Wisse ment ou elle est mal informée ou elle s’illusionne -Israël n’a rien à voir avec la pensée et les valeurs occidentales ; en fait Israël et l’idéologie juive sont en complète contradiction avec la pensée occidentale. Au mieux, on peut considérer qu’Israël s’emploie parfois à imiter certains aspects de la pensée et du système de valeurs occidentaux.
Qui plus est, Israël n’est pas une ’civilisation’ et il est aussi très loin d’être une société civilisée exemplaire. Israël se définit comme un état juif -et donc les Juifs de Blooklin y ont des droits que les Palestiniens de Jaffa, Lod, St Jean d’Acre et Ramle n’ont pas. Pour qu’Israël soit considéré comme une civilisation il faudrait d’abord qu’il devienne l’état de Tous Ses Citoyens. Il faudrait d’abord qu’il accepte la notion de loi civile et qu’il renonce à tout trace de théocratie juive. Tant que ce n’est pas le cas, Israël ne peut pas être considéré comme une civilisation et encore moins comme une ’civilisation occidentale’.
Le printemps arabe
En parlant du printemps arabe, Madame Wisse a dit : "S’il y a un facteur que je veux garder à l’esprit quand j’essaie de voir si le monde arabe progresse vers plus de démocratie et vers des réformes intérieures ou si au contraire il régresse davantage...."
Comme ’les Juifs progressistes’ Madame Wisse voit les choses selon un modèle binaire et simpliste : elle partage le monde entre ’progressistes’ et réactionnaires’. Comme les ’Juifs progressistes’ elle se place, elle et ses frères, parmi ’les élus’ c’est à dire ’les progressistes’, ceux qui ’avancent’.
Il est clair que Madame Wisse n’a aucune notion du rôle évident que l’Islam joue en général et dans les événements actuels en particulier. L’Islam est un appel à la justice et l’égalité et il dépasse de beaucoup le modèle binaire juif. L’Islam en fait intègre la temporalité -il regarde en avant tout en jetant des coups d’oeils en arrière, et vice-versa.
Mais, comme il faut s’y attendre, Madame Wisse nous explique aussi ce que ’avancer’ signifierait pour les Arabes : "un facteur de progrès serait que les leaders arabes acceptent l’état d’Israël sans conditions et sans restrictions." "Aussi longtemps que les Arabes utilisent Israël comme excuse pour ne pas se remettre en question, pour ne pas se réformer, pour ne pas se perfectionner, ces pays ne peuvent pas progresser."
Introspection
Madame Wisse ne fait-elle pas de la projection en disant cela ? Et de fait, n’est-il pas temps que les intellectuels juifs, les spécialistes du Yiddish et les leader sionistes se livrent à quelque introspection ?
Madame Wisse nous donne en réalité un aperçu de la conception juive de la problématique identitaire et de son incapacité absolue de se remettre en question. Ce serait beaucoup plus fructueux si ’l’universitaire’ arrêtait de déblatérer juste une seconde et se demandait : comment se fait-il que les Juifs aient toujours fini par susciter autant d’opposition où qu’ils aillent et quoiqu’ils fassent ?
Au lieu ’d’accuser les Goyim’ encore et encore, il serait sûrement temps que les universitaires et les intellectuels juifs se lancent dans un vrai travail de réflexion profonde et sincère sur eux-mêmes.
Au lieu de recenser à l’envie ’ce qui ne va pas’ chez les Gentils, ils feraient sûrement mieux de se demander une bonne fois pour toutes si ce ne sont pas l’idéologie et la culture juives qui sont un peu problématiques.
(JPG) * Gilad Atzmon est né en Israël et il a servi dans l’armée israélienne. Il habite Londres et est l’auteur de deux romans, le premier : A Guide to the Perplexed et le second : My One and Only Love. Atzmon est aussi le meilleur saxophoniste d’Europe. On peut le joindre à : atz_AT_onetel.net.uk.
8 juillet 2011 - Dissident Voice - Pour consulter l’original : http://dissidentvoice.org/2011/07/i...
Traduction : Dominique Muselet
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