lundi 22 novembre 2010

Les colons accusaient des militants [d’ISM] d’incendie volontaire, mais ce n’est pas ce que montre la vidéo.

Lisa Goldman
publié le dimanche 21 novembre 2010.
http://972mag.com/settlers-accused-activists-of-arson-but-video-shows-otherwise/
Traduction : M.C.
date 19.11.2010
Une semaine après un article de Ynet sur des colons qui prétendent que des "anarchistes" et des Palestiniens ont été filmés en train de mettre le feu à un champ en Cisjordanie, Maan News publie un vidéoclip et le rapport que lui ont fait parvenir les personnes ayant participé à l’ "incident". La vidéo fournie à Maan montre que les colons étaient… allez, disons qu’ils étaient dans l’erreur (je me sens généreuse aujourd’hui).
Dans un article du 7 novembre intitulé ["Des gauchistes filmés en train d’incendier des terres de [la colonie] de Gush Etzion"->http://www.ynetnews.com/articles/0,...], Ynet fait le récit suivant :
En Cisjordanie, six ressortissants étrangers et des Palestiniens ont allumé des feux près de la colonie de Bat Ayin, dans le bloc de Gush Etzion. Selon la police, les suspects ont été emmenés pour interrogatoire sur présomption d’incendie volontaire et d’attroupement illégal. Les colons disent avoir vu vers11h00 des feux sur des terres qui appartiennent selon eux à Bat Ayin. À ce que disent certains membres des forces de sécurité, il s’agit apparemment de terres dont la propriété n’est pas régularisée. Un vidéoclip filmé de loin par les colons de Bat Ayin, colonie extrémiste illégalement construite au début des années 90, est intégré dans la page de Ynet. La légende de la vidéo dit : "Filmés en flagrant délit : anarchistes à l’œuvre".
Le reste de l’article continue dans la même veine partiale. C’est, pour parler franchement, de la propagande d’extrême-droite qui est totalement incompatible avec ce qu’est censé être une source d’information tout public crédible. C’est le prétexte bidon de journalisme le plus consternant que j’aie vu depuis très longtemps.
Dans l’article de Ynet, un chef de colons dit que des "anarchistes" de l’étranger aidaient les Palestiniens à créer des "faits sur le terrain" en brûlant des "terres d’état". En fait, la terre appartient au village palestinien de Saffa, qui est en Cisjordanie occupée. Il n’appartient certainement pas à l’état d’Israël —du moins, pas au regard du droit international.
Le journaliste de Ynet ne s’est donné la peine de recueillir la déclaration d’aucune des personnes qu’on voit dans la vidéo —ou de toute autre source palestinienne. Aucun des militants étrangers n’est cité, et il n’apporte aucune preuve à l’appui de la théorie selon laquelle ce sont des "anarchistes".
Il y a quelques jours, Ma’an News a publié un article —accompagné d’une vidéo du même ’incident’ avec le champ qui brûle. Mais, cette fois, la vidéo a été filmée de plus près, par des gens qui se trouvaient dans les champs. Il s’avère que quelques militants d’ISM (International Solidarity Movement) aidaient les agriculteurs palestiniens du village de Saffa à ôter les mauvaises herbes de leurs propres terres, pour pouvoir replanter.
Le groupe aidait les agriculteurs palestiniens à ôter les mauvaises herbes sur des terres agricoles pour les préparer à la replantation, a dit un international à Ma’an. Ce travail consiste en partie à brûler des tas de fagots de broussailles en contrôlant le feu avec des cendres et des pierres, a-t-il dit en ajoutant que c’est une méthode que les agriculteurs emploient communément partout en Cisjordanie. Voici la vidéo ; constatez par vous-même :
La dernière ligne de l’article de Ynet cite Shaul Goldstein, chef du Conseil de Gush Etzion : "Quiconque aime cette terre ne la brûle pas". Voilà une déclaration extraordinaire, venant d’un colon, —d’autant plus extraordinaire que les colons ont brûlé plus d’oliveraies palestiniennes cette année que n’importe quelle année antérieure.
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Entretiens Abbas-Moubarak au Caire

21-11-2010
Les efforts en vue de la relance des négociations  de paix entre Palestiniens et Israéliens ont été au centre d'un entretien hier,  entre le président égyptien Hosni Moubarak et son homologue palestinien Mahmoud Abbas, qui effectue une visite en Egypte, a rapporté l'agence de presse Mena. Lors de cette rencontre, les deux dirigeants ont évoqué la proposition  américaine portant sur un gel par Israël de la colonisation pour une durée de  trois mois en Cisjordanie, à l'exception d'El Qods occupée, selon la même source.        
Les efforts déployés par le Quartette international pour le règlement  du conflit au Proche-Orient et la communauté internationale, en vue d'obtenir  d'Israël un gel de construction de colonies, la situation dans les territoires  palestiniens occupés, et la réconciliation inter-palestinienne ont été également  au menu des discussions, a précisé Mena.         
Le président palestinien a tenu à réitérer, à cette occasion, le refus  des Palestiniens de reprendre les pourparlers avec Israël si le gel de la colonisation  n'est pas global et qu'il n'inclut pas El-Qods.       
 Samedi, le président Abbas s'était entretenu avec le secrétaire général  de la Ligue arabe, M. Amr Moussa et autres responsables égyptiens sur les pourparlers  de paix avec Israël.         
La poursuite de la colonisation juive reste la principale pierre d'achoppement  qui bloque les négociations de paix israélo-palestiniennes, interrompues début  octobre.

En l’absence d’un gel total de colonisation israélienne : Le président palestinien réaffirme son refus de reprendre les négociations
Le président palestinien Mahmoud Abbas a  une nouvelle fois exprimé hier au Caire son refus de reprendre les négociations  avec Israël "si le gel de la colonisation n'est pas global et qu'il n'inclut  pas El-Qods".   
"Nous refusons la reprise des négociations si le gel de la colonisation  n'est pas global, c'est-à-dire s'il n'inclut pas El-Qods", a réitéré le président  Abbas, à l'issue de la rencontre avec son homologue égyptien Hosni Moubarak. 
M. Abbas a insisté sur l'impératif pour l'occupant israélien de geler complètement ses activités de colonisation dans tous les territoires palestiniens  y compris à El-Qods. La poursuite de la colonisation juive reste la principale pierre d'achoppement qui bloque les négociations de paix israélo-palestiniennes.  
Le processus de paix est devenu de plus en plus compliqué en raison  de l'entêtement d'Israël, qui continue d'ignorer toutes les pressions internationales  d'arrêter la colonisation, a souligné récemment le président palestinien.  
Depuis la fin le 26 septembre dernier du moratoire du gel partiel du  10 mois, le gouvernement de Benjamin Natenyahu ne cesse d'approuver  d'autres plans de colonisation en Cisjordanie et à El-Qods, suscitant un tollé  international.   
Quant à la médiation américaine de l'émissaire George Mitchell, elle a tenté de convaincre Israël d'arrêter sa colonisation, en lui proposant de  geler ses activités pour une durée de 90 jours (trois mois) contre des "aides  politique et sécuritaire" (armes et matériels militaires).  
Ces aides américaines portent sur la livraison par Washington de 20  avions de combat supplémentaires à Israël.   
Cette offre a été complètement rejetée par la partie palestinienne qui  refuse de revenir à la table des négociations avant l'arrêt total et global  des activités de colonisation dans ses territoires occupés.

SOLIDARITE PROCES BDS

France - 21-11-2010

Par Campagne BDS-France 
La Campagne BDS France organise un départ groupé afin de participer au rassemblement de soutien aux 12 militants poursuivis prévu le 29 novembre 2010 à 8H devant le tribunal de Mulhouse.






























 
 
Départ à 23H30 de Paris (le lieu de RV exact vous sera confirmé) pour Mulhouse pour un retour à Paris le lundi en fin d'après midi.
Le coût est de 30€ par personne.
L'inscription se fait en envoyant un mail à : solidariteprocesbds@yahoo.fr  
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Un jeune palestinien et cinq activistes de la solidarité arrêtés à Beit Ommar

Beit Ommar - 21-11-2010

Par Palestine Solidarity Project 
Samedi 20 novembre à Beit Ommar, au sud de la Cisjordanie, à 13h30, un jeune palestinien de 8 ans, Mohammad Awad, deux activistes internationaux de PSP et trois israéliens ont été arrêtés par les forces israéliennes pendant la manifestation pacifique contre Karmei Tsur, une colonie israélienne illégale construite sur la terre de Beit Ommar.
















Le village et la vallée adjacente de Saffa ont récemment été témoins d’une vague d’arrestation par les soldats de l’occupation israélienne. Jeudi 18 novembre 13 activistes palestiniens, internationaux et israéliens ont été arrêtés alors qu’ils accompagnaient des fermiers sur leur terre, dans la vallée de Safa, près de la colonie illégale de Bat Ayn. Le mois dernier, des soldats ont attaqué le village la nuit et sont venus arrêter des villageois trois fois dans la semaine : 35 personnes ont été arrêtés en octobre, et plusieurs ce mois-ci.
La manifestation hebdomadaire a débuté juste après 13h avec 30 Palestiniens, accompagnés de nombreux activistes internationaux et israéliens, ont marché vers la grille qui entoure la colonie Karmei Tsur.
Une vingtaine de soldats israéliens et de policiers des frontières ont bloqué le passage aux manifestants, qui se sont assis par terre, ont scandé des slogans contre l’occupation et pris la parole pour dénoncer l’injustice qui est faite aux Palestiniens interdits d’accès à leurs propres terres.
Après une demi-heure de manifestation pacifique, un petit groupe de jeunes palestiniens se sont approchés pour faire face aux soldats, qui ont répondu par des tirs de bombes assourdissantes et tenté d’arrêter un membre du Comité national contre les colonies. Comme il a échappé à l’arrestation, un jeune garçon et cinq autres activistes ont été pris à sa place.
Les activistes ont fait face aux soldats et sont restés en solidarité avec ceux qui venaient d’être arrêtés. Les soldats les ont aspergés de gaz lacrymogènes et les ont refoulés vers le village.
Karmei Tsur, une colonie illégale selon le droit international, est une des cinq construites sur la terre appartenant aux villageois de Beit Ommar. La manifestation a lieu tous les samedi et elle est organisée par le Comité national contre le mur et les colonies de Beit Ommar, et le Projet Solidarité Palestine.
Traduction : MR pour ISM 

Grenades à haute vélocité et eau pourrie contre la manifestation de Nabi Saleh

Nabi Saleh - 21-11-2010

Par ISM 
Le vendredi 19 novembre, la manifestation hebdomadaire de Nabi Saleh a à nouveau été violemment réprimée par l’armée israélienne. Un jeune du village a dû être opéré pour fixer un implant au platine sur sa jambe, dont l’os a été écrasé par l’impact d’un projectile lacrymogène à haute vélocité. Les manifestants ont été bloqués dans leur tentative d’atteindre la source du village, près de la colonie illégale Halamish, par des attaques massives de gaz lacrymogènes.
















Toute la journée, l’armée israélienne et la police des frontières ont tiré des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier en direction des manifestants, quelquefois directement sur eux.
11 d’entre eux ont été blessés, la plupart par balles et grenades lacrymogènes, et 4 ont dû être hospitalisés. Un villageois a été blessé à la jambe par une balle. Un activiste international a été coupé au visage par le rebond d’une balle tirée contre un mur. Plusieurs personnes ont été asphyxiées par les gaz.
Les soldats de l’occupation ont fait usage de grenades lacrymogènes à haute vélocité, qui sont illégales.

Contrairement aux grenades lacrymogènes habituelles, elles peuvent traverser des murs, parcourir de longues distances sans un bruit, n’émettent pas de panache de fumée et ont une hélice qui accélère leur trajectoire dans l’air. Elles sont donc très difficiles à détecter et beaucoup plus dangereuses que les grenades lacrymogènes « normales ». Des manifestants ont été par le passé grièvement blessés par ce type d’armes. En avril 2009, une d’entre elles a tué Bassem Abu Rahma lors d’une manifestation hebdomadaire à Ni’lin. En mars 2009, l’activiste américain Tristan Anderson a été touché à la tête par une de ces grenades ; il a subi de graves lésions cérébrales et il est maintenant handicapé.
Au début de l’après-midi, une jeep militaire est entrée dans le village et a aspergé d’eau pourrie les maisons et les manifestants. L’eau croupie est considérée comme une arme culturelle et elle est donc condamnée par la communauté internationale. Elle est constituée de différents produits chimiques non identifiés et puants et l’odeur épouvantable dure des semaines et il est presque impossible de s’en débarrasser.
Plus tard dans la journée, une grenade lacrymogène a brisé la fenêtre d’une maison, la remplissant de gaz.

De plus, une voiture a été endommagée par les balles.
Comme les semaines précédentes, l’armée israélienne a bloqué toutes les routes menant au village dès le matin pour empêcher les activistes internationaux et israéliens de participer à la protestation. En solidarité, les manifestants du village ont attendu l’arrivée de ceux qui ont dû marcher pendant plus d’une heure pour rejoindre le village.
La manifestation a duré jusqu’au coucher du soleil, lorsque l’armée a finalement quitté le village.
Traduction : MR pour ISM 

Un siècle de coopération coloniale entre les sionistes et les organisations « socialistes »

France - 21-11-2010

Par Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien > msrpp_buro@yahoo.fr  
Dans le cadre de la deuxième réunion du Conseil de l’Internationale Socialiste (IS) qui s'est tenue du 15 au 16 novembre à Paris, Martine Aubry a accueilli Ehud Barak, président du Parti Travailliste « israélien » et vice-président de l'IS. Cette réception d'un haut responsable sioniste, qui occupait les fonctions de ministre de la « défense » lors de l'attaque israélienne contre Gaza en décembre 2008-janvier 2009 qui a fait plus de 1.350 morts et 5.450 blessés, est un évènement qui illustre les liens étroits unissant le PS français aux dirigeants sionistes.














Militaire de carrière, Ehud Barak a activement participé aux guerres de 1967 et 1973 contre les Arabes. Surtout, il fut commandant adjoint des forces « israéliennes » lors de l'invasion sioniste du Liban en 1982 et s'est illustré dans les assassinats et attentats perpétrés contre de nombreux cadres de la résistance palestinienne en Palestine, au Liban et ailleurs.
L'accueil chaleureux réservé par les socialistes français à Ehud Barak, s'inscrit dans une longue tradition de politique coloniale commune :
Dans les années 1930, à la demande de Haïm Weizmann (premier président de l'entité sioniste en 1948), le socialiste Léon Blum s'est impliqué dans la colonisation sioniste de la Palestine pendant le mandat britannique. Après la guerre 1939-1945, l’ancêtre du PS, la SFIO, a continué de soutenir le mouvement sioniste tout en s'efforçant de préserver l'empire colonial français.
Le 29 novembre 1947, au moment du vote pour le partage de la Palestine et la création de l'entité sioniste aux Nations Unies, approuvé par la France, la République française était présidée par le socialiste Vincent Auriol et la SFIO participait au gouvernement.
Le 15 mai 1948, au lendemain de la proclamation de l'Etat d' « Israël », l'organe de la SFIO, Le Populaire, écrivait : « Le monde a trop à se faire pardonner à leur égard pour disputer aux juifs le droit de se grouper et de vivre selon leurs traditions et la possibilité de ne plus se sentir une minorité chez les autres. Ce droit et cette possibilité, la Société des Nations les leur avait reconnus. Ils l'ont, depuis, mérité par l'extraordinaire effort qui les a conduits à une victoire à la fois sur eux-mêmes et sur une nature hostile. La collectivité juive de Palestine était un fait. Elle entre, depuis cette nuit, dans la réalité juridique. De l'Europe où ils sont encore maintenus dans des camps, des milliers de juifs vont maintenant se diriger vers leurs camarades qui les accueilleront à bras ouverts. Ce nouvel Etat, nous lui souhaitons bonne chance. Car nous savons qu'il est essentiellement démocratique et que le socialisme y a implanté des racines solides. Ce n'est d'ailleurs que dans la mesure où il persévérera dans la voie du socialisme qu'il pourra se consolider. La plupart des postes-clés du gouvernement provisoire sont tenus par des ouvriers, des socialistes membres de notre internationale. Le monde doit accueillir l'Etat d'Israël par le souhait même qui est le "bonjour" des juifs palestiniens : " Que la paix soit avec toi " ». (1)
A cette date, la Palestine est déjà occupée par les sionistes, et les Palestiniens, qui ont laissé 14.813 morts sur le terrain, sont en grande partie expulsés de leur terre. Le Populaire n'a pas évoqué ce nettoyage ethnique...
Reprenant les rênes du pouvoir le 1er févier 1956, le gouvernement dirigé par le socialiste Guy Mollet a préparé avec ses alliés sionistes et britanniques l'agression tripartite lancée contre l’Egypte nassérienne en octobre-novembre 1956 pour contrôler le canal de Suez. C'était l'occasion pour les socialistes français, qui avaient voté les « pouvoirs spéciaux », c'est-à-dire la torture généralisée, le 12 mars 1956, pour mater la Révolution algérienne, de renverser un gouvernement arabe qui soutenait activement le FLN algérien. Politique qui concordait parfaitement avec celle de l'entité sioniste et qui consistait à mettre à genoux le seul Etat arabe menaçant son hégémonie au Machrek.
Le même gouvernement de Guy Mollet a mis en œuvre la collaboration nucléaire entre la France et l'entité sioniste, avec la construction du réacteur nucléaire à Daymona dans le désert du Néguev. Cette arme sert jusqu'à aujourd'hui aux sionistes à maintenir l'ensemble du Machrek sous la menace d'une attaque nucléaire avec le soutien des puissances occidentales.
En 1991, la France gouvernée par les socialistes, entre en guerre contre l'Irak pour démanteler ce pays, affaiblir un des plus puissants pays arabes de la région, mettre la main sur ses richesses et ainsi protéger l'entité sioniste.
En accueillant Ehud Barak, le PS montre qu'il poursuit sa politique historique d'alignement sur le mouvement sioniste et l'entité qu'il a créée. Le PS reste dans le camp de l'oppression et de la colonisation. Si demain il était amené à gouverner le pays, le PS mènera la même politique de soutien inconditionnel à l'entité sioniste que Nicolas Sarkozy. Il n'y a rien à attendre du PS en matière de soutien à la cause du peuple palestinien et plus généralement en matière de soutien aux luttes de libération des peuples colonisés.
Nous condamnons aussi l'affiliation de partis « arabes » (2) à l'Internationale Socialiste, dont l'un des vice-présidents est responsable de massacres et de la spoliation du peuple palestinien. Nous nous demandons au nom de quoi ces partis acceptent de participer à une Internationale aux cotés du Parti Travailliste « israélien », qui participe activement depuis plus de soixante ans à la colonisation de la terre de Palestine ? Au nom de quoi ces partis acceptent-ils de se placer volontairement sous la tutelle des responsables du massacre de Gaza ?
La dénonciation des positions sionistes de l'Internationale Socialiste n'est pas pour nous une condamnation de la notion même de socialisme, qui est porteuse d'un désir de justice sociale et d'égalité réelle. Il est évident que ces désirs de justice et d'égalité ne peuvent être que dévoyés par des organisations défendant le projet colonial sioniste fondamentalement raciste et au service du système capitaliste et des grandes puissances.
S’il est désormais clair que la Palestine n'a rien à attendre du PS, elle n'en a guère plus à attendre des autres forces politiques de l'Hexagone, dont la politique oscille entre un alignement total sur la politique sioniste et une gestion humanitaire de la question palestinienne ponctuée par des appels incantatoires à une « paix » fausse et falsificatrice.
Pour le Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien (MSRPP), le salut du peuple palestinien se trouve uniquement dans sa résistance et dans la capacité des peuples, notamment arabes, à la soutenir.
(1) Dalloz Jacques, La création de l'Etat d'Israël, Paris, La Documentation française, 1993
(2) Partis membres de plein droit : Front des Forces Socialistes (Algérie), Parti Socialiste Progressiste (Liban), Union Socialistes des Forces Populaires (Maroc), Rassemblement des forces démocratiques (Mauritanie), Rassemblement constitutionnel démocratique (Tunisie) – Partis membres consultatifs: Fatah (Palestine), Forum démocratique pour le travail et les libertés (Tunisie), Parti socialiste yéménite (Yémen).
Partis observateurs : Parti démocratique jordanien de la gauche (Jordanie), Initiative nationale palestinienne (Palestine), Front Polisario (Sahara Occidentale).
Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien
Pour tout soutien financier : CCP N° compte 020 576 1330 W

Le nouveau congrès américain : une Chambre pro- israélienne !

21/11/2010  
John Boehner , le nouveau président de la Chambre des représentants américaine et Eric Cantor, président du groupe républicain à la Chambre. Deux noms qui en disent long sur leur allégeance pour l’entité sioniste !
Le représentant de l'Ohio, âgé de 60 ans, a été choisi comme "speaker" mercredi par les républicains réunis à huis clos. Il succéde à la démocrate Nancy Pelosi à la présidence de la Chambre, la troisième fonction par ordre d'importance dans l'appareil d'Etat américain.
"Nous sommes à l'aube d'une nouvelle majorité, une majorité qui sera je crois plus humble, plus sage et plus concentrée que les précédentes sur les priorités du peuple", a dit John Boehner, dont les propos étaient rapportés par un assistant parlementaire.
Les républicains ont également désigné Eric Cantor comme président du groupe républicain à la Chambre.
Or, ces deux noms ont été les premiers à être inscrit sur la pétition qui a été envoyée à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, et dans laquelle plus de 300 sénateurs ont exprimé « le regret de voir que les relations israélo-américaines sont devenues  tendues et ont assuré leur «engagement à faire respecter l’inébranlable  lien qui unit notre  nation, les États-Unis, et l'État d'Israël»..
Qu’il s’agisse de Boehner ou de Cantor, ces deux hommes -dont l’un est juif ( Cantor)- occupent désormais des postes importants  capables d’influencer sur  la politique de la Chambre des représentants, en faveur de l’entité sioniste.
En effet, le chef de la majorité  définit en coordination avec le président du Congrés  l'ordre du jour des réunions, et donc les deux peuvent décider quelles sont les lois qui doivent être étudiées en priorité !
Autrement dit, durant les deux années à venir,  les décisions seront votées en faveur d' « Israël », et contre  tout progrès  dans les relations entre Washington et «l'Axe du Mal»( soit  la Syrie et l'Iran). La raison en est que Boehner et Cantor jouissent de relations étrangères particulières, et les deux ont des points de vue extrêmes concernant le conflit israélo-arabe.
Il faut dire que Cantor n'a pas caché ses sentiments en faveur de l’entité sioniste avant son réélection pour l'État de Virginie le 2 Novembre : il a déclaré que « les Républicains comptent reconsidérer l'aide financière accordée par Washington à ses alliés… à l'exception d'Israël, bien sûr ». Il avait voulu ainsi adresser un message à l'Egypte et l'Arabie saoudite, premiers bénéficiaires  de l'aide américaine, après Tel-Aviv de se tenir bons.
En avril 2002 il a voté une  décision pour  «soutenir Israël dans sa guerre contre le terrorisme».
En mai 2007, il a été un des plus ardents défenseurs  pour imposer des sanctions contre  la Syrie afin de la forcer à dévoiler son programme  d’armes de destruction massive. Il a présenté un projet de loi, qui exige de la Syrie de cesser son  soutien au  terrorisme.
En Juin 2009, il a soutenu une  décision en faveur des manifestants en  Iran après les élections présidentielles.
Plus tard dans la même année, il a voté  en faveur de l'adoption de la force militaire en Irak. Puis, il s’est farouchement opposé  à la décision de poursuivre le président George W. Bush parce qu'il a menti au  sujet des armes de destruction massive en Irak.  
De son côté, Boehner n’est pas mieux !
Après l’assaut sanglant contre  la flotte de la liberté Juin dernier, Boehner a déclaré qu' « Israël a le droit de se défendre ». Il a ensuite indiqué que « Washington se trompe en cherchant à se rapprocher de ses ennemis et en  s’éloignant de ses amis (Israël ».
Il a estimé que la question  n'est pas liée à son appartenance au parti républicain mais qu’«il est logique qu’il y ait un  siège sur  Gaza pour empêcher la contrebande d'armes qu'ils utilisent dans leurs actes terroristes».
Il estime qu' « Israël est un îlot de liberté entouré d'une mer de répression et de haine».
Washington s'apprête donc à entrer dans une phase de cohabitation entre un président démocrate et un Congrès à forte coloration républicaine. Barack Obama et John Boehner vont devoir faire vivre cette cohabitation avec la perspective de l'élection présidentielle 2012 dans toutes les têtes.
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« Nous voulons arracher une résolution du conseil en appliquant la 1701 »

21/11/2010  
Le directeur général du ministère israélien  des Affaires étrangères Rafi Barak, a déclaré que le plan de retrait de l'armée israélienne de la partie nord du village de Ghajar, ne changera pas situation du  village !
Il a souligné que le seul changement qui aura lieu, réside dans la partie nord de Ghajar qui sera restituée au Liban  mais administrée et contrôlé par la FINUL.
Il a noté que l’entité sioniste  cherche à arracher une résolution de l'ONU affirmant qu' « Israël a appliqué toutes les dispositions de la résolution 1701 et s’est retiré de tout le territoire libanais ».
Rafi Barak, a par ailleurs tenté de rassurer la population alaouite syrienne de Ghajar, en affirmant que tout continuera de fonctionner comme auparavant pour eux, notamment pour ce qui concerne les services civils : écoles, dispensaires, salles de sport, sans compter les autres membres de leurs familles.  
La partie nord de Ghajar que Netanyahou a récemment décidé de céder au Liban avait été occupée  en 2006. La partie sud, elle, a été occupée par l’entité sioniste  en  1967.
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"Israël, comme l’Afrique du Sud, est un Etat d’apartheid"

dimanche 21 novembre 2010 - 07h:44
Jon Booth
The MCGill Daily/Tadamon
Les Palestiniens vivant en Israël souffrent à la fois d’une législation discriminatoire et d’une application discriminatoire des lois prétendues neutres. La situation de la Cisjordanie est bien pire encore.
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A Huwara, au sud de Naplouse, l’un des 630 check-points disséminés sur toute la Cisjordanie, rendant toute vie normale impossible.
Le mot apartheid est l’un des éléments du mouvement de solidarité palestinien les plus controversés. Les opposants à la campagne de boycotts, désinvestissements et sanctions (BDS) prétendent que le mot apartheid est une diffamation qu’on utilise seulement dans le but de délégitimer Israël. Nous, à Tadamon ! cependant, nous pensons que ce terme est une qualification juridique juste pour l’Etat israélien, et nous ne reculons pas à utiliser un terme juste même s’il est controversé.
Apartheid est un mot afrikaans. Il fut d’abord utilisé pour décrire le système de séparation et d’oppression raciales dans l’Afrique du Sud dirigée par les Blancs. En 1973, la Convention sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid a donné une définition plus généralement applicable, caractérisant les crimes d’apartheid comme « des actes inhumains (décrits dans le texte) commis en vue d’instituer ou d’entretenir la domination d’un groupe racial d’êtres humains sur n’importe quel autre groupe racial d’êtres humains et d’opprimer systématiquement celui-ci ». Nous pensons qu’Israël est un Etat d’apartheid parce qu’il commet des actes inhumains pour maintenir la domination des Israéliens juifs sur tous les autres groupes, qu’il opprime activement les Palestiniens vivant en Israël et dans les Territoires occupés.
L’apartheid israélien, comme la population palestinienne, est divisée en deux. Il existe des lois discriminatoires et des actions qui ciblent les citoyens palestiniens d’Israël, et il existe un apartheid militaire imposé par la force en Cisjordanie. Les frontières, qui évoluent constamment, de l’ « Israël souverain » contiennent environ un million et demi d’Arabes non juifs. En théorie, le cinquième palestinien de la population d’Israël détient une égalité pleine, mais en réalité, c’est très différent. Les Palestiniens vivant en Israël souffrent à la fois d’une législation discriminatoire et d’une application discriminatoire des lois prétendues neutres. La loi de 1950 sur le Bien des Absents, par exemple, a instrumentalisé le vol de la terre des Palestiniens tout au long des soixante années écoulées. Elle permet au gouvernement israélien de revendiquer la terre en déclarant son propriétaire « absent », une désignation qui s’applique uniquement aux Palestiniens (et notamment à ceux qui furent chassés de leurs terres par l’armée israélienne). Exemple récent d’une loi manifestement discriminatoire : la loi de 2003 sur la Nationalité et l’Entrée en Israël, loi dite provisoire mais reconduite indéfiniment depuis son adoption, qui interdit expressément aux conjoints des Arabes israéliens d’avoir leur résidence en Israël s’ils sont des Territoires occupés, du Liban, de Syrie, d’Iran ou d’Iraq. La liste des lois discriminatoires continue de s’allonger, avec l’objectif de maintenir la domination des Israéliens juifs et l’oppression sur les citoyens palestiniens.
La situation de la Cisjordanie est bien pire encore.
La Cisjordanie n’est pas un territoire contigu sous contrôle palestinien, elle consiste en fait en des îlots de Palestiniens, vivant dans une mer de routes nationales réservées aux seuls Israéliens, de colonies, de check-points et de zones militaires fermées. Il y a plus de 120 colonies juives illégales dans toute la Cisjordanie. Les colons, contrairement aux Palestiniens de Cisjordanie, sont des citoyens israéliens, et Israël a élaboré un gigantesque système d’infrastructures réservées aux colons pour faciliter leurs déplacements vers Israël. Les Palestiniens, par contre, n’ont quasiment aucune liberté de mouvement, et même les distances les plus courtes entre les villes peuvent leur prendre des heures pour les franchir s’ils rencontrent un check-point, ce qui rend toute vie normale en Cisjordanie impossible.
En plus de son occupation brutale, Israël se livre également à un apartheid environnemental, notamment en ce qui concerne le droit à l’eau. Alors que les Palestiniens forment 90 % de la population de la Cisjordanie, ils ne contrôlent que 17% de son eau (de leur eau). Le reste est utilisé par les colons ou dirigé sur Israël. L’eau de la Cisjordanie remplit les piscines des Israéliens et sert à arroser leurs pelouses, tandis que les Palestiniens sont contraints de faire venir l’eau par camion pour leur consommation ou l’irrigation.
L’oppression des Palestiniens en Cisjordanie est méthodique, et atroce.
L’objectif d’Israël, avec toutes ses lois et initiatives, est de maintenir la domination des Israéliens juifs sur tous les Palestiniens.
Je ne suis certainement pas le premier à parler d’Israël comme d’un Etat d’apartheid. En 1961, Hendrik Verwoerd, alors Premier ministre d’Afrique du Sud, qui œuvrait à développer et à mettre en place la politique d’apartheid dans son pays, déclarait : « Israël, comme l’Afrique du Sud, est un Etat d’apartheid ».
Le message aujourd’hui, comme celui d’alors, doit être « Fin à l’apartheid ! ».
Jon Booth, étudiant U2 en économie et histoire (bidisciplinaire), est membre du collectif Tadamon ! Vous pouvez le contacter par courriel à l’adresse : jonathon.booth@mail.mcgill.ca.
Pour plus d’informations sur cette question, vous pouvez consulter le site Tadamon !
Tadamon ! (« solidarité » en arabe) est un collectif montréalais qui travaille en solidarité avec les luttes pour l’autodétermination, l’égalité et la justice, au « Moyen-Orient » et dans les communautés de la diaspora à Montréal et ailleurs.
18 novembre 2010 - The MCGill Daily - traduction : JPP
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Lettre ouverte des étudiants de la bande de Gaza à l’Union des étudiants d’Europe : opposez-vous à l’apartheid et aux crimes de guerre

publié le dimanche 21 novembre 2010

Campagne des étudiants palestiniens pour le boycott universitaire d’Israël (PSCABI)
 
OPINION :
Vous n’avez pas su vous souvenir de ces moments où il n’était pas facile de se mettre du bon côté de l’histoire et de prendre position comme seuls les mouvements étudiants le peuvent.
Bande de Gaza assiégée,
le 6 novembre 2010
Nous vous écrivons en tant qu’étudiants de la bande de Gaza assiégée dont l’ensemble du système d’enseignement est paralysé à cause d’un blocus israélien de quatre années et qui se poursuit. Nous sommes profondément peinés que vous ayez tenu votre conférence annuelle de cette année à Jérusalem, conférence organisée par l’Union nationale des étudiants israéliens, par le ministère israélien de la Diplomatie publique et des Affaires de la diaspora, ainsi que par le Cabinet du Premier ministre. Cela nous attriste que vous n’ayez pu être solidaires avec nous et briser le silence que nous impose l’Etat que vous avez choisi, et prendre position contre ce que le rapporteur spécial des Nations-Unies, John Dugard, décrit comme le seul cas restant après l’Afrique du Sud « de régime rattaché à l’Occident qui refuse l’autodétermination et les droits humains à un peuple en voie de développement, et qui agit ainsi depuis si longtemps » (1).
En plein siège et occupation et pendant que nous étions massacrés au début de l’année 2009, les organismes gouvernementaux et judiciaires du monde regardaient. Pendant 22 jours nous avons été frappés d’horreur, nous avons été laissés seuls face à la quatrième armée du monde, à un Etat avec plus de 400 têtes nucléaires qui a fréquemment utilisé la totalité de sa force destructrice contre notre population civile. Nous avons été confrontés aux F16, F15, F35, aux chars d’assaut Merkava, aux hélicoptères Apache, à la marine de guerre et au phosphore blanc qui brûle la chair, avec pour résultat, plus de 1400 victimes, et parmi elles, 413 enfants. Le premier jour de ce massacre, plus de 500 avions israéliens commencèrent à bombarder toute la bande de Gaza. Il était 11 h 23 du matin, le moment où les étudiants quittent leurs écoles et universités, après la période d’examens du trimestre d’hiver. Selon les principales organisations des droits de l’homme, et notamment B’Tselem, dans la majorité, les victimes sont des enfants de moins de 18 ans.
Au cours de l’assaut, 37 établissements scolaires primaires et secondaires ont été touchés, dont 18 étaient utilisés comme abri par tous ceux qui venaient de fuir leurs maisons. L’école internationale américaine a été détruite, et quatre bâtiments de l’université islamique de Gaza (UIG) démolis (2). L’enquête Goldstone pour les Nations unies indique que « les opérations militaires à Gaza étaient dirigées par Israël contre la population de Gaza dans son ensemble, pour servir une politique globale visant à punir la population de la bande de Gaza, et dans une politique délibérée de la force disproportionnée dirigée contre la population civile » (3). Pourtant, aucune action n’a été engagée par la communauté internationale.
Depuis qu’il a été créé, sur les ruines des réfugiés palestiniens, Israël a violé plus de résolutions des Nations unies que tout autre pays, et notamment l’article 26 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme se rapportant à l’enseignement et au respect des droits humains et des libertés fondamentales. Notre droit à l’enseignement est dénié constamment, en violation de l’article 50 de la Quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, article qui exige que tous les établissements « consacrés aux soins et à l’éducation des enfants » aient leur fonctionnement facilité par la puissance occupante.
A Gaza, depuis quatre ans, le blocus israélien interdit même les besoins les plus élémentaires pour les élèves tels que fournitures de bureau, papier, livres, cartables – les élèves n’ont souvent même pas de bougies pour les éclairer et pouvoir étudier, en raison de la pénurie organisée de l’électricité. La pauvreté qui résulte du blocus a contraint beaucoup de ceux qui aspiraient aux études à les arrêter prématurément pour travailler et aider leur famille et, sauf pour une infime minorité, poursuivre leurs études à l’étranger est à peu près impossible.
Sans parler de l’occupation impitoyable de la Cisjordanie par Israël, de l’expansion des colonies illégales réservées aux juifs, de la construction du mur illégal d’apartheid, des restrictions aux mouvements des Palestiniens et des humiliations sur les plus de 600 check-points de Cisjordanie, et de l’annexion illégale de Jérusalem, lieu de votre conférence annuelle.
Les Palestiniens de 1948, qui se virent imposer la citoyenneté israélienne, souffrent énormément des lois et politiques discriminatoires au profit des citoyens juifs d’Israël. Notre seule faute est de ne pas être de la « bonne religion ». Les propos de nombreux décideurs politiques israéliens suggèrent que d’autres Palestiniens pourraient être expulsés par la violence dans le cadre du « nettoyage ethnique rampant » qui se poursuit depuis 1948.
Nous vous demandons de ne pas céder face à cette machine de propagande israélienne impitoyable qui a pour but d’absoudre Israël de ses crimes, nous vous demandons de vous joindre à l’appel palestinien aux boycotts, désinvestissements et sanctions, afin d’isoler Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international, qu’il mette fin à son siège illégal de la bande de Gaza, à ses 53 années d’occupation militaire de la Cisjordanie, à ses politiques discriminatoires sur fond raciste contre les un million quatre cent mille Arabes aborigènes en Israël, et à son déni du droit au retour des millions de victimes du nettoyage ethnique d’Israël (4).
L’appel palestinien au boycott universitaire d’Israël est soutenu par des universitaires et étudiants du monde entier. Des universités et collèges tels que l’université de Californie Berkeley, l’université de Michigan (Dearborne), le Hampshire College, l’université du Sussex et bien d’autres ont tous lancé des initiatives pour le boycott et le désinvestissement des sociétés qui soutiennent l’apartheid et l’occupation israéliens. Après s’être rendu en Terre sainte, l’archevêque et militant BDS, Desmond Tutu a déclaré :
« Je ne me lasse jamais de parler de la détresse si profonde dans mes visites en Terre sainte ; elles me rappellent tellement ce qui nous est arrivé, à nous la population noire en Afrique du Sud. J’ai vu l’humiliation des Palestiniens sur les check-points ou sur les barrages routiers, souffrant comme nous avons souffert quand les jeunes policiers blancs nous empêchaient de nous déplacer. Mon cœur se serre. Je dis, ‘Pourquoi avons-nous une si courte mémoire ?’ » (5).
Quand l’Union des étudiants d’Europe s’est créée en 1982, les étudiants du bureau d’information des étudiants d’Europe occidentale et leurs unions ont pris la tête de l’opposition au régime de l’apartheid raciste sud-africain. Il n’était pas question alors de négocier avec une telle oppression à fond racial, il n’y avait qu’un mot, un seul : BOYCOTT. Les gens n’ont plus cru dans la rhétorique afrikaner tout comme aujourd’hui beaucoup dans le monde ne se laissent plus prendre par la campagne pour « une nouvelle image d’Israël ». Comme aujourd’hui, le soutien des gouvernements occidentaux à une oppression de plusieurs décennies avait empêché l’action de la justice par les recours habituels pour faire rendre des comptes aux violeurs des droits de l’homme et aux criminels de guerre.
Tout comme les étudiants au fil des années quatre-vingt ont exclus la banque Barclays de leurs campus en raison de ses investissements dans l’apartheid, nous avions espéré de votre part la même solidarité étant donné la sauvagerie sans égale et l’emprisonnement auxquels nous, Palestiniens, somme soumis. Vous n’avez pas su vous souvenir de ces moments où il n’était pas facile de se mettre du bon côté de l’histoire et de prendre position comme seuls les mouvements étudiants le peuvent. Au lieu de cela, vous avez décidé de normaliser vos relations avec un régime d’apartheid en participant à la rencontre de l’Union des étudiants d’Europe à Jérusalem. En outre, vous avez échoué à défendre ceux que ne vous n’avez pas vus pendant votre séjour, ceux dont les voix sont étouffées, ceux dont les espoirs sont constamment brisés, ceux qui toujours pleurent des êtres chers.  [1]
[1] Références :
Approuvée par :
Clare Solomon, President, University of London Union
Arfah Farooq, Black and Ethnic Officer, Goldsmiths Students’ Union
Mark Bergfeld, National Union Students, National Executive Committee
Hanif Leylabi National Union Students, LGBT Committee
James Haywood, Campaigns and Communications Officer, Goldsmiths Students’ Union
Ashok Kumar, Education Officer, LSE Students’ Union
traduction : JPP pour l’AFPS

Vox taxi vox dei

publié le samedi 20 novembre 2010
Uri Avnery – 13 novembre 2010

 
Samedi soir il y a deux semaines, nous rentrions en taxi du rassemblement annuel à la mémoire d’Yitzhak Rabin, et comme à l’accoutumée, nous engageâmes la conversation avec notre chauffeur.
En général, ces conversations se déroulent sans heurts, avec beaucoup d’éclats de rire. Rachel les aime parce qu’elles nous mettent en face de gens qu’en temps normal nous ne rencontrons pas. Les conversations sont nécessairement brèves, les gens expriment leurs vues de façon concise, sans choisir leurs mots. Elles sont de genres différents et, en arrière plan, nous entendons en général les nouvelles de la radio, les talk shows ou la musique choisie par le chauffeur. Et, bien sûr, le fils soldat et la fille étudiante sont évoqués.
Mais cette fois-ci, les choses furent moins paisibles. Peut-être nous sommes-nous montrés plus provocants que d’ordinaire, encore déçus par le rassemblement qui fut dépourvu de contenu politique, dépourvu d’émotion, dépourvu d’espoir. Le chauffeur se montra de plus en plus irrité, et Rachel aussi. Nous avions le sentiment que si nous n’avions pas été des clients payants, cela aurait très bien pu se terminer par une bagarre.
LE POINT DE VUE de notre chauffeur peut se résumer de la façon suivante :
Il n’y aura jamais de paix entre nous et les Arabes, parce que les Arabes n’en veulent pas.
Les Arabes veulent nous assassiner, ils l’ont toujours voulu et continueront à le vouloir.
Chaque Arabe apprend depuis la plus tendre enfance que les Juifs doivent être tués.
Le Coran prêche le meurtre.
Le fait est que partout où il y a des musulmans il y a du terrorisme. Partout où il y a du terrorisme, il y a des musulmans.
Nous ne devons pas donner aux Arabes un seul pouce de ce territoire.
Qu’avons nous obtenu lorsque nous leur avons rendu Gaza ? Nous avons reçu des roquettes Qassam !
TIl n’y a rien à y faire. Seulement leur taper sur la tête et les renvoyer dans les pays d’où ils viennent.
Comme nous le demande le Talmud : celui qui vient pour vous tuer, tuer le d’abord.
CE CHAUFFEUR exprimait dans un langage simple et sans fioritures les convictions classiques de la grande majorité des Juifs du pays.
Ce n’est pas quelque chose que l’on peut attribuer à un secteur quelconque de la société. C’est commun à tous les secteurs. Le propriétaire d’une boutique sur le marché l’exprimera crûment, un professeur l’exposera dans un traité savant avec quantité de notes en bas de page. Un officier supérieur de l’armée le considère comme allant de soi, un homme politique s’en sert pour sa campagne électorale.
Voilà le véritable obstacle que doit affronter aujourd’hui le camp de la paix israélien. Il fut une époque où la discussion portait sur la question de savoir si même il existait un peuple palestinien. Cela est déjà derrière nous. Après quoi nous avons eu à discuter du “Grand Israël” et du fait que “les territoires libérés ne seront pas restitués”. Nous avons dépassé cela. La discussion a porté alors sur la question de savoir si nous devions rendre les “territoires” au roi Hussein ou à un État palestinien à constituer à côté d’Israël. Nous avons dépassé cela. Après cela, fallait-il négocier avec l’OLP, que l’on définissait comme une organisation terroriste, et avec le super terroriste Yasser Arafat. Nous avons dépassé cela. Tous les dirigeants de la nation ont plus tard fait la queue pour lui serrer la main. Puis il y eut une querelle concernant le “prix” – le retour à la ligne verte ? Des échanges de territoires ? L’évacuation des colonies ? Cela aussi est largement derrière nous.
Tous ces débats étaient, plus ou moins, rationnels. Bien sûr, ils impliquaient de profondes émotions, mais cela était logique.
Mais comment dialoguer avec des gens qui pensent au plus profond de leur coeur que la discussion elle-même n’a pas lieu d’être ? Qu’elle est en divorce avec la réalité ?
Aux yeux de nos interlocuteurs dans les négociations, les questions sur le bien-fondé ou non de faire la paix, sur le fait de savoir si la paix est bonne ou mauvaise pour les Juifs, n’ont pas de sens, si elles ne sont pas complètement stupides. Des questions qui n’ont aucun sens puisque nous n’en discutons qu’avec nous-mêmes.
Il n’y aura jamais de paix parce que les Arabes ne voudront jamais la paix. Point final.
QUI EST à blamer pour cette attitude ? S’il y a une personne qui soit plus coupable qu’aucune autre, c’est Ehoud Barak.
S’il existait une cour internationale pour les crimes de paix, à l’image de la cour internationale pour les crimes de guerre, nous devrions l’y envoyer.
Lorsque Barak remporta sa victoire écrasante contre Benjamin Netanyahou en 1999, il n’avait pas la moindre idée du problème palestinien. Il s’exprimait comme s’il n’avait jamais eu de conversation sérieuse avec un Palestinien. Mais il promit d’aboutir à la paix en quelques mois, et plus de cent mille personnes débordant de joie l’acclamèrent le soir de l’élection sur la place où Rabin avait été assassiné.
Barak était convaincu qu’il savait exactement quoi faire : convoquer Arafat à une rencontre pour lui proposer un État palestinien. Arafat le remercierait les larmes aux yeux en renonçant à toute autre chose.
Mais, lors de la rencontre de Camp David, il fut choqué de voir que les Palestiniens, malintentionnés, avaient eux aussi quelques exigences à formuler. La conférence se conclut sur un échec.
À son retour, Barak ne déclara pas : “Désolé, je ne savais pas. J’essayerai de faire mieux.” Il n’y a pas beaucoup de dirigeants dans le monde qui reconnaissent leur stupidité.
Un homme politique normal aurait dit : “Cette conférence n’a pas porté de fruits, mais il y a eu quelque progrès. Il y aura de nouvelles rencontres et nous essayerons de surmonter les différences.”
Mais Barak a lancé une mantra que chaque Israélien a entendu depuis un millier de fois : “J’ai retourné ciel et terre sur le chemin de la paix / J’ai fait aux Palestiniens des offres d’une générosité sans précédent / Les Palestiniens ont tout refusé / Ils veulent nous jeter à la mer / NOUS N’AVONS AUCUN PARTENAIRE POUR LA PAIX !”
Si Netanyahou avait déclaré quelque chose de semblable, cela n’aurait impressionné personne. Mais Barak s’était autoproclamé chef de la gauche, tête de file du camp de la paix.
Le résultat fut catastrophique : la gauche s’effondra, le camp de la paix frôla la disparition. Barak lui-même subit une défaite écrasante aux élections, et cela à juste titre : s’il n’y a aucune chance de paix, qui aurait besoin de lui ? Pourquoi voter pour lui ? Après tout, Ariel Sharon, son adversaire aux élections, était beaucoup plus qualifié que lui pour la guerre.
Résultat : l’Israélien ordinaire acquit finalement la conviction qu’il n’y avait aucune chance de paix. Même Barak a dit qu’il n’y avait pas de partenaire. Il n’y a plus rien à faire.
PAS UNE SEULE personne, même un génie comme Barak, n’aurait été capable de provoquer un tel désastre si les conditions n’en avaient été réunies.
Le conflit entre les Israéliens et les Palestiniens a commencé il y a 130 ans. Une cinquième puis une sixième génération y sont nées. Une guerre creuse les mythes et les préjugés, la haine et la méfiance, la diabolisation de l’ennemi et la foi aveugle dans son propre bon droit. C’est dans la nature de la guerre. De part et d’autre il façonne un monde fermé et fanatique, imperméable à toute autre façon de voir.
Par conséquent, si un Arabe déclare qu’il est disposé à faire la paix, cela ne fait que confirmer que tous les Arabes sont des menteurs. (Et réciproquement, si un Israélien propose un compromis, cela ne fait que renforcer le sentiment du Palestinien qu’il n’y a pas de limites aux ruses de l’ennemi sioniste, qui cherche à les expulser.)
ET CE QUI est le plus important, la conviction que “nous n’avons pas de partenaire pour la paix” est extrêmement commode.
S’il n’y a aucune chance de paix, il n’est pas besoin de se torturer les méninges sur la question, et encore moins de faire quelque chose.
Nul besoin de gaspiller des paroles pour cette bêtise. Vraiment, le mot de “paix” lui-même est passé de mode. Il n’est plus utilisé dans la bonne société politique. Tout au plus va-t-on parler de “la fin de l’occupation”ou du “règlement final de la situation” – présentant l’une et l’autre, naturellement, comme totalement impossible.
IS’il n’y aucune chance de paix, on peut oublier toute l’affaire. Il est désagréable de penser aux Palestiniens et à ce qui leur arrive dans les “territoires”. Alors portons toute notre attention (dont l’horizon est de toutes façons limité) sur les questions réellement importantes, comme la querelle entre Barak et Ashkenazi, les affaires d’Olmert, les accidents de la route mortels et la situation critique du lac de Tibériade.
Et pendant que nous y sommes, s’il n’y aucune chance de paix, pourquoi ne pas construire des colonies ? Pourquoi ne pas judéiser Jérusalem Est ? Et pourquoi ne pas cesser aussi de nous préoccuper des Palestiniens ?
S’il n’y a aucune chance de paix, que nous reprochent tous ces cœurs généreux de par le monde ? Pourquoi Obama nous harcèle-t-il ? Pourquoi les Nations unies nous importunent-elles ? Si les Arabes veulent nous massacrer, il est évident que nous devons nous défendre et tous ceux qui veulent que nous fassions la paix avec eux ne sont que des anti-sémites ou des Juifs qui se détestent.
LE DICTON HÉBREU “la voix des masses est comme la voix de Dieu” vient du latin “vox populi, vox dei” (la voix du peuple est la voix de Dieu). Il fut employé la première fois par un prêtre anglo-saxon il y a quelques 1200 ans dans une lettre à l’empereur Charlemagne, et sur un mode négatif : on ne devrait pas écouter ceux qui disent cela, parce que “les sentiments des masses sont toujours proches de la folie”.
Je ne suis pas prêt à souscrire à une telle déclaration antidémocratique. Mais si nous voulons aller vers la paix, il ne fait pas de doute que nous devons enlever cet énorme rocher qui barre la route. Nous devons inspirer à l’opinion publique une autre conviction – la conviction que la paix est possible, qu’elle est essentielle pour l’avenir d’Israël, qu’elle dépend principalement de nous.
Nous ne réussirons jamais à inspirer une telle conviction par les discussions habituelles. Anouar el-Sadate nous a appris que c’est possible, mais seulement par des actions spectaculaires capables d’ébranler les fondations de notre univers spirituel.
À l’attention de Mr Obama.
Article écrit en hébreu et en anglais le 13 novembre 2010, publié sur le site de Gush Shalom – Traduit de l’anglais “Vox Taxi vox dei” pour l’AFPS : FL

Colonies : les Palestiniens refusent un gel n’incluant pas Jérusalem

publié le dimanche 21 novembre 2010
NouvelObs.com, avec AFP

 
"S’il n’englobe pas Jérusalem, c’est à dire s’il n’y a pas de gel total de la colonisation dans tous les territoires palestiniens, nous ne l’accepterons pas", a dit le chef de l’Autorité palestinienne.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé dimanche 21 novembre au Caire qu’il n’accepterait pas une reprise des négociations de paix avec Israël sans un gel de la colonisation à Jérusalem-Est. "S’il n’englobe pas Jérusalem, c’est-à-dire s’il n’y a pas de gel total de la colonisation dans tous les territoires palestiniens, y compris Jérusalem, nous ne l’accepterons pas", a affirmé Mahmoud Abbas à la presse, interrogé sur les conditions d’une reprise des pourparlers de paix avec Israël, interrompus depuis fin septembre. "Si Israël veut revenir aux activités de colonisation, nous ne pouvons pas continuer.
Il faut que le gel de la colonisation englobe tous les territoires palestiniens et en premier lieu la ville de Jérusalem ", a-t-il ajouté à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat égyptien Hosni Moubarak.
Les négociations directes israélo-palestiniennes, relancées le 2 septembre, ont été interrompues quelques trois semaines plus tard, à l’expiration d’un moratoire de dix mois sur la colonisation juive en Cisjordanie.
Les Palestiniens exigent avant de reprendre les discussions un nouveau gel de la colonisation, y compris dans le secteur oriental à majorité arabe de la Ville sainte, annexé en 1967 par l’Etat hébreu. Lors d’un entretien le 11 novembre avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait accepté d’envisager un nouveau moratoire de 90 jours sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie contre une généreuse enveloppe de mesures de soutien sécuritaires et diplomatiques. Mais dans un communiqué mercredi soir, le bureau de Benjamin Netanyahou avait indiqué que l’éventuel nouveau moratoire ne devait pas concerner Jérusalem-Est. Mahmoud Abbas a indiqué qu’il attendait toujours une réponse des Etats-Unis sur les résultats de leurs efforts pour obtenir ce moratoire.
"Jusqu’ici, rien d’officiel n’est parvenu de l’administration américaine, ni à nous ni aux Israéliens, que nous puissions commenter", a-t-il dit. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a indiqué samedi soir après une rencontre avec Mahmoud Abbas que le comité de suivi de l’organisme panarabe se réunirait d’urgence dès qu’une réponse américaine parviendrait aux Palestiniens. La proposition américaine, prévoyant la livraison par Washington de 20 avions de combat supplémentaires à Israël, est destinée à préserver les négociations directes.
"Rien à faire"
Mercredi, l’émissaire américain David Hale a fait part au président Abbas, pour la première fois officiellement, d’une série d’idées et de propositions américaines pour relancer le processus de paix. Mahmoud Abbas a répété dimanche que les Palestiniens n’avaient "rien à faire" avec l’offre américaine aux Israéliens. "Nous avons dit aux Américains que nous n’avions rien à faire avec leur marché. Nous refusons le fait de lier ces marchés à la reprise des négociations", a-t-il dit. "Si la question est une question (de donner) des armes à cette partie ou telle autre, cela nous ne l’acceptons pas".
Mahmoud Abbas a également rencontré samedi au Caire le chef des renseignements égyptiens Omar Souleimane, chargé du dossier de la réconciliation interpalestinienne. Le Fatah de Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas sont à couteaux tirés depuis que ce dernier a pris le contrôle de Gaza en juin 2007, après en avoir chassé les forces loyales à MahmoudAbbas. L’Egypte joue les médiateurs entre les deux rivaux. "Jusqu’ici, nous ne sommes pas parvenus à un accord avec le Hamas", a déclaré Mahmoud Abbas, affirmant que le mouvement islamiste était revenu sur certaines des positions qu’il avait au départ acceptées. "Malgré cela [...] nous continuerons à dialoguer avec le Hamas à tous les niveaux jusqu’à revenir à l’unité nationale palestinienne", a-t-il dit.

Des soldats israéliens ciblés sur Internet

publié le samedi 20 novembre 2010
Serge Dumont

 
Des pirates du Web publient les noms de 200 militaires accusés de crimes de guerre
La perpétuité sans aménagement de peine. C’est ce que risquent le ou les responsables de la publication sur Internet d’une liste de 200 officiers, sous-officiers et soldats israéliens accusés d’avoir ordonné ou perpétré des crimes de guerre lors de l’opération « Plomb durci » (l’invasion de la bande de Gaza en janvier 2009). « Ces informations ont été piratées, écrivent les auteurs. Nous vous encourageons à trouver des informations similaires, qu’elles soient disponibles dans la sphère publique ou enfermées dans les armoires. C’est une forme de résistance qui peut être soutenue longtemps. »
Baptisé « Israel dirty list 200 », ce document est apparu jeudi sur le Web, et ses auteurs disposent d’une bonne connaissance du landerneau militaire israélien. En effet, outre les coordonnées privées du chef de l’état-major de Tsahal (l’armée) Gaby Ashkenazi, de son successeur désigné Yoav Galant, ainsi que de l’ex-chef des Renseignements militaires Amos Yadlin la liste contient l’adresse, le numéro de carte d’identité et même la photo de membres des services de renseignement ainsi que des commandants des unités spéciales chargées de « liquider » des cadres du Hamas de Gaza.
Matériel classifié
Certes, toutes les fiches ne sont pas complètes. Mais leurs informations sont pertinentes. Sur la liste figurent aussi plusieurs femmes qui commandaient les batteries de mortier ou d’artillerie lourde qui pilonnaient la bande de Gaza pendant l’offensive israélienne. La plupart des photos illustrant leur fiche relèvent manifestement de la sphère de la vie privée, ce qui rend la publication de la liste encore plus intrigante.
Dans la foulée des révélations de WikiLeaks sur les opérations américaines en Irak et en Afghanistan, la publication de la « dirty list 200 » a eu l’effet d’un coup de tonnerre à Jérusalem. Surpris, les responsables politiques de l’Etat hébreu [1] et le ministre de la Défense gardent le silence. Quant aux spécialistes de la guerre électronique des Renseignements militaires, ils ont tenté de rayer le site pirate du Web. Ils y sont parvenus durant plusieurs heures, mais la liste est réapparue sur le Web dès vendredi matin. « Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire disparaître cette liste car elle pourrait mettre des vies en danger », a déclaré le porte-parole de Tsahal.
Qui est à l’origine de cette fuite sans précédent dans l’histoire de l’Etat hébreu ? L’entourage du ministre de la Défense Ehoud Barak et celui du chef de l’état-major Gaby Ashkenazi reconnaissent qu’ils n’en savent rien. Ils affirment qu’une partie des données diffusées sur le Web sont fausses mais confirment que le ou les auteurs de la liste disposent d’accès à du matériel classifié.
Sécurité nationale
Quoi qu’il en soit, s’ils devaient être découverts, le ou les « coupables » pourraient être inculpés pour « possession de matériel classifié, haute trahison et espionnage aggravé ». Leur procès sera donc mené à huis clos et ils ne doivent s’attendre à aucune indulgence.
En attendant, plusieurs députés de la majorité (Likoud) et de l’opposition (Kadima) ont décidé de collaborer pour présenter d’ici à la fin du mois une proposition de loi punissant lourdement les « atteintes à la sécurité nationale sur Internet ». Un député d’extrême droite a déposé, lui, une plainte devant le procureur général de l’Etat hébreu.
[1] rappelons que, comme "Tsahal", le terme Etat "hébreu" est une prise de position -involontaire la plupart du temps- de journalistes reprenant la terminologie israélienne : Tsahal étant le "petit nom" des Forces armées israéliennes, porteur d’une identification avec cette armée, tandis que "hébreu" fait fi de la réalité de la société israélienne où plus de 20 % de la population -palestinienne- n’est pas juive, et entérine le discours dominant colonial israélien qui veut faire d’Israël un Etat exclusivement juif

Enfant palestinien bouclier humain : peines avec sursis pour 2 soldats israéliens

22/11/2010
Deux soldats israéliens, coupables de s'être servis d'un enfant palestinien comme bouclier humain lors de l'offensive contre la bande de Gaza en décembre 2008-janvier 2009, ont été condamnés hier à des peines légères par un tribunal militaire. Selon un correspondant de la radio de l'armée, qui a assisté au délibéré, les deux hommes ont écopé chacun de trois mois de prison avec sursis et ont été rétrogradés du rang de sergent-chef à celui de sergent. Le mois dernier, les deux militaires avaient été reconnus coupables d'« excès de pouvoir ayant mis en danger la vie d'autrui » et de « conduite non conforme aux normes » de l'armée. Ils étaient accusés d'avoir forcé un enfant de neuf ans à fouiller des sacs appartenant à des « suspects palestiniens », susceptibles de contenir des explosifs.

Abbas refuse une reprise des négociations sans un gel de la colonisation à Jérusalem

22/11/2010
Netanyahu toujours dans l'attente d'engagements écrits des Américains.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé hier au Caire qu'il n'acceptera pas une reprise des négociations de paix avec Israël sans un gel de la colonisation à Jérusalem-Est. « S'il n'englobe pas Jérusalem, c'est-à-dire s'il n'y a pas de gel total de la colonisation dans tous les territoires palestiniens, y compris Jérusalem, nous ne l'accepterons pas », a insisté M. Abbas devant la presse, interrogé sur les conditions d'une reprise des pourparlers de paix avec Israël, interrompus depuis fin septembre. « Si Israël veut revenir aux activités de colonisation, nous ne pouvons pas continuer. Il faut que le gel de la colonisation englobe tous les territoires palestiniens et en premier lieu la ville de Jérusalem », a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien avec le chef de l'État égyptien Hosni Moubarak.
Les négociations directes israélo-palestiniennes, relancées le 2 septembre, ont été interrompues trois semaines plus tard, à l'expiration d'un moratoire de dix mois sur la colonisation juive en Cisjordanie. Lors d'un entretien le 11 novembre avec la secrétaire d'État Hillary Clinton, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait accepté d'envisager un nouveau moratoire de 90 jours sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie contre une généreuse enveloppe de mesures de soutien sécuritaires et diplomatiques. Mais dans un communiqué mercredi soir, le bureau de M. Netanyahu avait indiqué que l'éventuel nouveau moratoire ne devait pas concerner Jérusalem-Est.
M. Abbas a indiqué qu'il attendait toujours une réponse des États-Unis sur les résultats de leurs efforts pour obtenir ce moratoire. « Jusqu'ici, rien d'officiel n'est parvenu de l'administration américaine, ni à nous ni aux Israéliens, que nous puissions commenter », a-t-il dit.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a indiqué samedi soir après une rencontre avec M. Abbas que le comité de suivi de l'organisme panarabe se réunirait d'urgence dès qu'une réponse américaine parviendrait aux Palestiniens.
De son côté, le Premier ministre israélien a affirmé hier qu'il n'avait toujours pas reçu d'engagements écrits américains lui permettant de faire voter un gel de trois mois de la colonisation en Cisjordanie par son cabinet, selon un communiqué.
« Si nous n'obtenons pas ce document écrit, nous n'appellerons pas le cabinet à se prononcer », a prévenu M. Netanyahu. M. Netanyahu a également souligné que les ententes verbales avec les Américains ne prévoyaient pas de fixer une échéance de trois mois - le temps d'un nouveau moratoire - aux discussions sur le tracé des futures frontières de l'État palestinien. « Il n'y a aucune demande en ce sens et aucun engagement. Il n'y a aura pas de discussions séparées sur les frontières mais (uniquement) sur l'ensemble des questions essentielles », a-t-il affirmé.
M. Abbas a répété hier que les Palestiniens n'avaient « rien à faire » avec l'offre américaine aux Israéliens. « Nous avons dit aux Américains que nous n'avions rien à faire avec leur marché. Nous refusons le fait de lier ces marchés à la reprise des négociations, a-t-il dit. Si la question est une question (de donner) des armes à cette partie ou telle autre, cela nous ne l'acceptons pas. »
M. Abbas a également rencontré samedi au Caire le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleimane, chargé du dossier de la réconciliation interpalestinienne. « Jusqu'ici, nous ne sommes pas parvenus à un accord avec le Hamas », a déclaré M. Abbas, affirmant que le mouvement islamiste était revenu sur certaines des positions qu'il avait au départ acceptées. « Malgré cela (...) nous continuerons à dialoguer avec le Hamas à tous les niveaux jusqu'à revenir à l'unité nationale palestinienne », a-t-il dit.

Entretiens Abbas/Amr Moussa sur le processus de compromis

Dimanche, 21 Novembre 2010 13:57 
IRIB - Le Chef de l'Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, se sont entretenus des dernières évolutions du processus de compromis. Les politiques israéliennes, en faveur d'une poursuite de la colonisation, et les moyens de continuer le soi-disant processus de paix, faisaient l'objet principal de cet entretien tenu, samedi soir, au Caire. Selon l'Agence jordanienne, Abbas qui est arrivé, hier, en Egypte, devait rencontrer, aujourd'hui, le Président égyptien, Hosni Moubarak. Les deux hommes devraient, notamment, examiner la proposition américaine au régime sioniste concernant une nouvelle suspension temporaire des constructions de colonies.
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Abbas réclame le gel de la colonisation

Dimanche, 21 Novembre 2010 21:57
IRIB-Le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé, dimanche, au Caire, qu'il n'accepterait pas une reprise des négociations de paix avec le régime sioniste, sans un gel de la colonisation, à Qods-Oriental. "S’il n'y a pas de gel total de la colonisation, dans tous les territoires palestiniens, y compris, à Al Qods, nous n’accepterons pas de revenir à la table des négociations.", a-t-il affirmé. "Si Israël veut relancer les activités de colonisation, nous ne pouvons pas continuer. Il faut que le gel de la colonisation englobe tous les territoires palestiniens et, en premier lieu, la ville de Qods.", a-t-il ajouté, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat égyptien, Hosni Moubarak. Les négociations directes israélo-palestiniennes, relancées, le 2 septembre, ont été interrompues, quelque trois semaines plus tard, à l'expiration d'un moratoire de dix mois, sur la colonisation sioniste, en Cisjordanie.
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Pas de discussion sur les frontières d’un Etat palestinien (Netanyahu)

Lundi, 22 Novembre 2010 09:28
IRIB - Le premier ministre du régime sioniste a affirmé n’avoir nulle intention d’aborder avec les Palestiniens la question des frontières de leur futur Etat. « Le dialogue qui devra entamer sur le gel de la colonisation n’évoquera à aucun moment la question des frontières entre Israël et le futur état palestinien, a-t-il dit. « Je n’ai aucunement l’intention, comme l’ont fait mes prédécesseurs, de mettre sur la table une solution qui crée de nouvelles exigences à l’échelle internationale, a-t-il ajouté. L’Autorité autonome demande à ce que les prochaines négociations englobent un éventail de sujets allant du tracé des frontières au sort des réfugiés palestiniens. Débuté le premier septembre sous les auspices américaines, les soi-disant pourparlers de paix ont été interrompus à l’expiration du moratoire de six mois sur la colonisation en Cisjordanie, moratoire qu’Israël refuse toujours de proroger .

La Ligue arabe critique le paquet de cadeaux américains proposés à Israël

Lundi, 22 Novembre 2010 09:47 
IRINN - La Ligue arabe a vivement critiqué les Etats-Unis pour leur paquet de cadeaux à Israël en échange d'un autre gel provisoire de la colonisation. " Les soutiens sécuritaires et militaires qu'avaient proposés les Etats-Unis à Israël dans le cadre d'un paquet cadeaux ne sont que des pots de vin à Israël pour le persuader d'un nouveau gel partiel de 90 jours de la colonisation dans les territoires occupés palestiniens.", selon la Ligue arabe.
" Les positions de la Ligue arabe, des Palestiniens, des droits internationaux sur les colonies sont claires, estimant illégales", a précisé, dans un communiqué, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, chargé des affaires palestiniennes et des territoires occupés des Arabes. Mohammad Sabih a précisé que de nombreuses résolutions internationales et celles du Conseil de sécurité des Nations Unies, portant sur le caractère illégal de la construction des colonies de peuplement et la nécessité de leur démantèlement, traduisaient, toutes, la politique générale des instances internationales envers cette approche d'Israël. "Dans une telle situation, essayer de sauver le processus de la paix et les négociations directes n'est qu'une tentative, vouée à l'échec", a précisé Sabih.
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Al Racheq:La décision de démolition des maisons d’Al Boustan est l’un des résultats des négociations

[ 21/11/2010 - 09:15 ]
Damas- CPI
Le membre au bureau politique du Hamas, Ezzat al-Racheq a mis en garde du nouveau projet hostile sioniste qui envisage d’ouvrir la porte devant l’occupation israélienne afin de démolit des milliers de maisons palestiniennes, dans la ville sainte d’al-Qods  occupée, et d’expulser ses habitants autochtones.
 « La décision du procureur général  sioniste pour la démolition des centaines d’habitations palestiniennes à al-Qods, en particulier dans la région de Selwan et la dévastation des maisons des Maqdissins au quartier d’al-Boustan, vient simultanément avec l’annonce du plan américain pour un gel provisoire de la colonisation de 90 jours et ne fait pas inclure al-Qods occupée, à l’encontre de la reprise des négociations avec l’autorité palestinienne et l’ennemi occupant israélien », a affirmé Ezzat al-Racheq, samedi 20/11, lors d’une déclaration à la presse.
« Cette décision sioniste hostile, raciste et discriminatoire donne l’opportunité à l’occupation israélienne d’expulser plus de 20 mille Palestiniens de leur villa sainte et de dévaster des dizaines de milliers d’habitations maqdissines », a ainsi contesté le leader du Hamas contre la barbarie, violations et crimes des autorités occupantes israéliennes qui accentuent, plus que jamais, le colonialisme et le judaïsme dans la ville sacrée.
Le leader du Hamas a attiré l’attention au fiasco du parcours des négociations qu’avait qualifié épouvantable et inutile pour le côté négociateur palestinien, tout en s’adressant à la direction de l’autorité palestinienne, notamment à l’ex-président Mahmoud Abbas de rompre la stratégie de l’échec maintenu depuis Oslo, de cesser de contacter ou de coopérer avec l'ennemi occupant et de renforcer le front national palestinien sous des bases patriotiques, à maintenir la résistance et la lutte populaire face aux violations et agendas criminels de l’occupation israélienne qui profite des négociations sous la bénédiction de la maison blanche pour accomplir ses projets colonialistes et judaïques, au détriment des droits légaux du peuple palestinien et sa tragédie.
« Venez de s’unir ensemble sous des bases nationales et un programme patriotique unifié pour la lutte à al-Qods, la protection des Maqdissins,  de nos principes et nos lieux saints et pour faire face au projet sioniste, judaïque et colonialiste », a poursuivi al-Racheq en s’adressant aux dirigeants de l’autorité palestinienne.

Al Qods occupée: Les Maqdissins à Selwan s’inquiètent de la décision de démolir leurs maisons

[ 21/11/2010 - 10:09 ]
Al Qods occupée- CPI
Les habitants du quartier de Selwan expriment leurs fortes inquiétudes envers la décision du procureur général « Ehud Feinstein» pour la reprise des démolitions dans la ville occupée de Jérusalem (Al Qods occupée), jeudi dernier, à fermer temporairement une partie d’un avant poste colonialiste au centre de Selwan et afin de démolir de centaines de maisons palestiniennes à proximité.
Le membre du Comité pour la Défense à Selwan « Fakhri Abou Diab » a mis en garde des conséquences d'invitation de « Feinstein », qui est intervenue après une réunion de la commission sioniste sur «la gestion et la construction », en présence du maire de l'occupation sioniste de Jérusalem et des représentants de la direction de police de la ville, consacrée à discuter de la mise en œuvre des ordres de démolition pour des centaines de maisons.
« Le président de la municipalité israélienne de Jérusalem « Nir Barakat » a reçu le feu vert du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour procéder directement à la démolition, comme l'a révélé des sources au sein de la municipalité », a souligné Abou Diab, ajoutant que les Maqdissins vivent des atmosphère d'anticipation et de prudence, s’inquiètent de cette décision qui l’ont qualifiée illégale, barbare et raciste et en violation de la législation internationale et humaine.
Les équipes de la municipalité israélienne de Jérusalem occupée, ont intensifié récemment leurs visites dans les districts de la ville de Selwan et de Boustan en particulier, photographiant les maisons menacées et comptant leurs habitants.
« Il y a 340 maisons menacées de la démolition à Selwan , sous prétexte de la construction sans autorisation » a ainsi souligné le comité de la Défense à Selwan, indiquant que les autorités occupantes israéliennes n’ont pas autorisé que 60 licences pour la construction depuis leur domination de la partie orientale de Jérusalem en 1967.

Une décision raciste sioniste empêche la résidence des non-juifs dans les villes de la Palestine 48

[ 21/11/2010 - 11:09 ]
Nassera- CPI
La  "Knesset" sioniste vote aujourd’hui, dimanche 21/11, lors de sa séance tenue sur un projet de loi qui interdit aux Palestiniens dans les territoires occupés en 1948, de résider dans les régions de majorité juive.
Des sources sionistes ont souligné que la loi susdite donne aux comités locaux mandatés de sélectionner la nature des familles et celles  qui seront autorisées à rester dans les villes sionistes, en disant que l'adoption de cette loi serait discriminatoire envers les Palestiniens de l'intérieur, pour être autorisée à refuser d'accepter les familles arabes de vivre dans ces villes, aussi il est possible de discriminer d'autres parties de la population.
Pour sa part, un groupe de responsables et d'académiciens ont signé une pétition demandant aux députés de la "Knesset" à s'abstenir de ratifier le projet de loi, car, selon eux, elle «affecte principe historique et moral de l'état », ainsi qu’il ce sera une tache sombre sur« Israël » et conduirait à la discrimination raciale, offrant l’opportunité aux côtés « antisémites » de l’utiliser pour légitimer la discrimination contre les Juifs dans le monde, selon la pétition.
Le membre du parti  « Israël Beytenou », « David Rotem » a déclaré que l'objectif de la loi est de «permettre aux communautés israéliennes de se définir comme « sionistes » et d’interdire aux non-juifs d’y se loger, selon ses allégations, alors que la pétition a souligné que le projet de loi "permet la couverture de soutien formel et technique à travers sous prétexte de manque de compatibilité avec le tissu social, de poursuivre la discrimination contre d’autres groupes israéliens, dans le contexte de la race, le statut économique, le sexe et le statut personnel".