mardi 26 avril 2011

Détérioration de l'état de santé de l'enfant blessé par une bombe de gaz au village de Nabi Saleh

[ 25/04/2011 - 19:19 ]
Ramallah – CPI
L'état de santé de l'enfant Mohamed Bilal Abdel Salam Tamimi, 11 ans, a été détérioré, ce matin, le lundi 25/4, suite à sa grave blessure par une bombe de gaz en métal, tirée sur lui directement par les soldats sionistes, après leur invasion dans le village de Nabi Saleh, le vendredi soir, où il a été transféré à l'unité de soins intensifs, à l'hôpital de la Palestine, dans la ville de Ramallah.
Des sources médicales ont déclaré que la radiographie et les tests médicaux ont montré que l'enfant souffre des déchirures au foie et les reins et de saignements, ce qui a forcé les médecins de le transférer à l'unité de soins intensifs pour surveiller sa santé.
Il est à noter que le ciblage des enfants par les forces occupantes est une politique bien programmée et une violation de tous les lois et traités internationaux, ainsi que les droits de l'homme.

UNICEF: 1.9 million d'enfants palestiniens souffrent de l'occupation

[ 25/04/2011 - 19:55 ]
Gaza – CPI
L'Organisation des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a confirmé que plus de 1.9 million d'enfants palestiniens souffrent encore des menaces de mort, des blessures, de la pauvreté, de l'expulsion, de la détention, de la détresse psychologique et de dimunition au niveau de scolarité, et cela à cause des actions et mesures oppressives de l'occupation sioniste en Palestine occupée.
Dans un rapport publié, le lundi 25/4, L'UNICEF a déclaré: "La poursuite du blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans consécutifs, et les restrictions de circulation dans la Cisjordanie occupée menacent les moyens de la vie des familles palestiniennes et leur accès aux services principaux", en confirmant que le blocus est encore continuel et les améliorations sionistes n'ont pas contribué à améliorer les situations de vie des Gazaouis.
82% des dommages dans les écoles de Gaza n'ont pas été réparés, en dépit du déroulment de deux années, aprés la guère de "Plmob durci" sur le secteur assiégé, à cause du manque grave aux matériaux de construction résultant du blocus sioniste persistant.
Dans le même contexte, elle a souligné que les barrages de l'occupation qui séparent les villes de la Cisjordanie, qui sont estimés à plus de 500 barrages, entravent l'accès des enfants aux écoles.
"L'UNICEF" a souligné que cela impose des difficultés supplémentaires sur le niveau d'éducation, où la grande majorité des écoles travaillent sur la base de deux périodes, assurant que le système de soins de santé à Gaza est incapable de fournir des services adéquats pour répondre aux besoins des habitants.

Le Club du Détenu appelle le CICR à intervenir pour sauver la vie des détenus malades

[ 25/04/2011 - 20:14 ]
Ramallah – CPI
"Le Club du Détenu palestinien" a appelé les organisations internationales des droits de l'homme, en particulier le CICR à intervenir immédiatement pour sauver la vie des prisonniers malades, dans les prisons de l'occupation sioniste et à réduire la répétition de l'expérience mortelle du détenu libéré, Sitan al-Wali, qui est mort récemment en raison de la politique de la négligence médicale adoptée par les autorités de l'occupation sioniste contre lui durant 23 ans de détention.
Dans un communiqué publié, le lundi 25/4, le président du club, Ragheb Abou Diak, a déclaré que la politique de la négligence médicale adoptée dans les prisons sionistes a conduit à la mort des centaines de malades au cours des dernières années.
Il a ajouté que cette politique inhumaine rend l'année 2011 la plus pire pour les prisonniers malades, à cause de la détérioration de leurs états de santé à la lumière d'amoindrissement de l'administration pénitentiaire à fournir des soins médicaux pour eux.
Abou Diak a rappelé des martyrs du mouvement captif, victimes par cette politique, et dont le nombre a augmenté à plus de 200 martyrs, car des traitements inhumains contre eux qui ont également abouti à la divulgation des maladies chroniques dont souffrent aujourd'hui une majorité des détenus, y compris 20 cas du Cancer, 88 détenus infectés par le diabète, 25 cas atteints d'insuffisance rénale, 20 handicapés qui ont besoin d'aide dont 10 qui souffrent en permanence dans l'hôpital de la prison de Ramleha.
Le juriste palestinien a assuré qu'il y a ceux qui ont perdu la vue et ont besoin de soins spéciaux, aussi de nombreux cas infectés par des maladies neurologique et psychologiques, en plus d'un grand nombre de blessés ont été amputés des mains ou des pieds et tous ne reçoivent pas de soins de santé adéquats en raison de négligence médicale contre eux.
Enfin, Abou Diak a considéré que chacun de ces détenus malades souffre depuis longtemps tout à fait et plus que le cas du détenu martyr Sitan al-Wali.

Khater: l'occupation exploite les lieux saints islamiques pour former son identité nationale

[ 25/04/2011 - 20:25 ]
Al-Qods occupée – CPI
Dr. Hassan Khater, secrétaire général de la commission islamo-chrétienne a mis en garde contre les les tentatives de l'occupation sioniste à s'emparer des lieux sanctuaires islamique en Cisjordanie et dans la ville occupée d'al-Qods, ainsi que de les annexer à lui afin de former son identité nationale, au détriment des droits de l'identité palestinienne.
Dans des déclarations à la télivision, Khater a confirmé, le lundi, 25/4, que ces sanctuaires (le Tombeau de Youssef à Naplouse, le sanctuaire de Simon, dans le quartier de Cheikh Jarrah à al-Qods et la mosquée d'al-Ibrahimi à al Khalil (Hébron), sont des lieux purement islamiques, mais l'occupation continue ses prétentions qu'ils sont liés à son identité juive.
"Ce qui se passe dans ces lieux est une forme de série de judaïsation dans les lieux saints en Palestine", a ainsi protesté Khater avertissant de la continuation des attaques perpétuelles par les colons sionistes sur les monuments islamiques et exigeant la prise des mesures pour les dissuader.

43 captifs arabes payent le prix de leur amour pour la Palestine

[ 25/04/2011 - 21:26 ]
Gaza – CPI
Des milliers de Palestiniens sont enfermés derrière les barreaux des occupants israéliens. Avec eux, il y a 43 Arabes ; ils payent le prix de leur amour pour la Palestine.
Les captifs ont dédié le 22 avril de chaque année au captif arabe. Ils leur rendent hommage, un hommage à ces héros qui ont traversé les frontières pour venir en aide à leurs semblables et défendre leur cause contre les occupants israéliens usurpateurs.
Les statistiques du ministère palestinien des captifs et des libérés énumèrent 43 détenus dans les prisons israéliennes venant de plusieurs pays arabes dont la Jordanie, la Syrie, l’Egypte, le Soudan, l’Arabie Saoudite.
Des héros
Ismaël Thawabita, directeur de Centre National pour la défense des captifs, confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que ces héros représentent une médaille sur la poitrine de la nation. Ils représentent toute la nation arabo-islamique. Ils représentent toute la profondeur arabo-islamique de la Palestine. Ils représentent l’attachement arabo-islamique à leur cause centrale, la Palestine, malgré tous les défis, les dangers, la prison, la mort.
Les captifs arabes subissent des conditions inhumaines de survie, dit Al-Thawabita. Ils sont privés de toute visite, sous prétexte sécuritaire. Notre peuple palestinien garde pour eux une considération particulière. Beaucoup de mères palestiniennes les considèrent comme leurs fils, les fils de la Palestine.
La fierté de la nation
De son côté, Abdou An-Nasser Farwana, chercheur concernant les affaires des captifs palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, confirme que le peuple palestinien considère ces captifs arabes comme la fierté de la nation arabe. A l’occasion de la journée qui leur est dédiée, il les salue de plusieurs manières, ainsi que leur lutte et leur position.
Sur la liste des détenus arabes se trouve Sidqi Al-Maqt, originaire du mont du Golan syrien occupé. Il est dans les prisons israéliennes depuis août 1985. Ce général de la patience a passé plus d’un quart de siècle derrière les barreaux de l’occupation israélienne.
Les disparus
Farwana confirme que des centaines de frères et de sœurs arabes qui ont beaucoup donné à la cause palestinienne, contre l’occupation israélienne, ont disparu. Les occupants israéliens les ont fait disparaître dans la prison sioniste numéro 1391. Beaucoup d’entre eux sont tombés en martyre. Les occupants israéliens ont même volé leurs organes et ont dispersé les restes de leurs corps.
Les captifs arabes, à l’instar de leurs semblables palestiniens, sont le sujet des mesures, des violations, des crimes sionistes. Et ils participent de façon active à toutes les activités et grèves pratiquées par le mouvement des captifs palestiniens contre l’administration pénitentiaire israélienne afin de reprendre leurs droits. Comme tous les Palestiniens, ils ont fait beaucoup de sacrifices.
Des martyrs
Les captifs arabes ne sont pas absents de la liste des captifs palestiniens tombés en martyre. Parmi les captifs arabes tombés en martyre se trouvent Hassein Swarika, d’Al-Arich égyptien, Omar Chalbi de Syrie, Hayel Abou Zaïd du Golan syrien, Salah Abbas d’Irak, entre beaucoup d’autres.
Notons que la fin de leur peine ne signifie pas toujours la fin de leurs souffrances. Beaucoup de captifs arabes terminent la durée de leur peine, mais au lieu d’être libérés, les occupants israéliens les prennent en otage et les utilisent comme un facteur de pression sur les factions palestiniennes, ou comme un moyen pour ouvrir une ligne de contact avec leurs gouvernements.
Enfin, il faut dire que les captifs arabes souffrent beaucoup de la passivité de leurs gouvernements, mais surtout de la passivité des médias qui ne parlent presque jamais de leur cas.

Radio hébreu: l'un des blessés de l'incident du tombeau Youssef entre en "agonie"

[ 26/04/2011 - 09:31 ]
Naplouse - CPI
La radio hébreu a rapporté que l'un des quatre blessés dans une fusillade près du tombeau de Joseph "Youssef",  à Naplouse,  dans le nord de la Cisjordanie, le dimanche matin, est en danger de mort.
La radio a annoncé sur son site que la situation du patient décrit de très grave et risque, notant qu'il est sous sédation et la respiration artificielle, à l'hôpital "Pellnson", à Petah Tikva.
L'opération armée a abouti à la mort d'un colon extrémiste en " Ben Yosef Livnat" qui est le neveu du ministre de la Culture et des Sports du parti "Likoud", "Limor Livnat," et la blessure de quatre autres.

Qaradawi appelle à une action urgente pour soutenir al Qods et al-Aqsa

[ 26/04/2011 - 10:10 ]
Doha - CPI
Le savant Cheikh Youssef al-Qaradawi, président de l'Union internationale des savants musulmans et le chef du conseil d'administration de la Fondation Internationale d'al Qods, a lancé un appel à la nation arabe et islamique, pour une action urgente pour soutenir la question d'al-Qods occupée par tous les moyens disponibles, chacun de sa place et selon ses capacités.  
Cet appel urgent est intervenu à la veille de la fin de la célébration de la "Pâque juive ", qui a duré du lundi 18/4, au lundi  25/4, où des offensives ont été perpétrées au cours des célébrations de cette année, dans al-Aqsa, l'une d'eux a vu le lancement d'une bombe sur l'une des esplanades de la sainte mosquée.
L'appel a mis en évidence la lumière sur les développements dangereux, sans précédent, dans le projet de la judaïsation d'al-Qods dont les violations et les agressions dans les quartiers de la ville sacrée, comme c'était le cas dans le quartier de Sheikh Jarrah, le faubourg de Sewan, et l'intensification de la colonisation dans la ville; où les autorités occupantes sionistes ont approuvé, depuis le début de l'année, plus de 1500 unités colonialistes, et les incursions presques quotidiennes à al-Aqsa, avec l'approbation et sous les auspices du Parlement de l'occupation qui attend le moment politique approprié pour la division de la mosquée entre les musulmans et les juifs.
Al Qaradawi a appelé les révolutionnaires à la nation arabe, les intellectuels, les leaders et organisations concernées, à assumer la responsabilité juridique, éthique et historique vers al-Qods occupée, et de prêter attention à la question de la villa sainte et de ne pas laisser l'occupation à profiter de l'occusion pour l'adopter de façon décisive comme une «capital juive», ainsi d'envoyer un message à lui que le changement dans la région est en faveur de la ville sainte d'al-Qods et ses habitants restent fermes et contre son projet colonialiste et étrange dans la la région et ses habitants.

Abbas reconnait que la demande du gel de la colonisation était une décision américaine

[ 26/04/2011 - 11:40 ]
Cisjordanie – CPI
L'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a reconnu lundi , dans une interview avec le magazine américain "Newsweek", que l'obligation d'arrêter les activités de colonisation en vue d'entamer des négociations avec le côté sioniste n'était pas sa décision, mais une demande américaine. Il a blâmé le président américain pour cette décision, en disant : "Il nous a fait monter dans l'arbre et il a laissé tomber l'échelle".
Abbas a poursuivi : "Obama est celui qui a proposé un gel complet de la colonisation et l'a laissé de côté, après avoir échoué à maintenir la pression sur le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, pour geler la colonisation, l'année dernière".
Il a critiqué les efforts de la médiation déployés par l'émissaire américain de la région, George Mitchell, qui a effectué des visites fréquentes dans la région pendant plus de deux ans avant qu'il ne s'arrête.
"A chaque visite, nous avons parlé à Mitchell et lui nous avons donné certaines idées et à la fin, il nous est apparu qu'il n'en a transmise aucune au côté sioniste", a-t-il dit.
D'autre part, Abbas a également reconnu qu'il a mis en garde Obama contre les conséquences de l'abandon du  président égyptien destitué, Mohamed Hosni Moubarak.
Il a ajouté : "Le traitement d'Obama envers Hosni Moubarak n'était pas gentil et il n'a pas été habile dans la gestion de la révolution égyptienne".
Il a assuré avoir dit à la ministre américaine des Affaires étrangères, Hillary Clinton, pendant la révolution égyptienne qu'elle ne réalise pas les conséquences de la chute du régime égyptien.

L'occupation accélère la judaïsation de la terre et du peuple à al-Qods occupée

[ 26/04/2011 - 10:46 ]
Beyrouth – CPI
La Fondation internationale d'al-Qods a publié un rapport intitulé "La situation d'al-Qods" au cours de la période de janvier à mars 2011, et enregistre l'évolution des événements dans la ville d'al-Qods sur le terrain et au niveau politique.
Le rapport publié chaque trimestre, fournit une lecture méthodologique de ces événements mis dans le contexte du conflit entre un projet global de judaïsation qui affecte divers aspects de la vie dans la ville, mis en œuvre et parrainé par l'occupation, avec les tentatives de résistance à ce projet par les Maqdissins qui comptent sur leur propres capacités et peu de soutien extérieur.
Le rapport a conclu que pendant les trois premiers mois de cette année, "la ville occupée d'al-Qods était en ébullition comme toutes les autres capitales arabes, mais tandis que les capitales de la région se dirigaient vers la liberté, al-Qods se dirigeait vers plus d'oppression et de répression, après que l'occupation ait pris des mesures sérieuses sur le chemin du projet de la judaïsation de la ville sacrée, géographiquement et démographiquement".
Le rapport a également souligné l'absence arabe et islamique de la scène d'al-Qods, où n'a été vu aucun mouvement sérieux pour arrêter les agressions sionistes, à l'exception des condamnations timides de l'Egypte et de la Jordanie concernant la démolition de l'hôtel "Shepherd" dans le quartier du Cheikh Jarrah.
Finalement, le rapport a appelé les côtés arabes et islamiques à utiliser les moyens de pressions disponibles, comme le recours au Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU, faire pression sur les Etats-Unis et l'Union Européenne à travers le réseau d'intérêts qui lie les deux parties, afin de les pousser à intervenir pour arrêter les attaques sionistes.

Bahr appelle Abbas à se libérer des pressions sionistes pour réaliser la réconciliation

[ 26/04/2011 - 17:16 ]
Amman – CPI
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a appelé l'ex-président de l'autorité palestinienne à se libérer des pressions américaines et sionistes pour réaliser la réconciliation nationale et mettre fin à la division palestinienne interne.
Dans un entretien avec le journal jordanien "As-Sabil" publié le lundi 26/4, Dr. Bahr a insisté que la réconciliation palestinienne est pour le Hamas une nécessité de légitimité, nationale et politique, condamnant au même temps, le brouillage des services de sécurité palestiniens sur leur enfoncement dans la coordination de sécurité avec les sionistes au détriment du peuple palestinien.
"Malheureusement, le mot "Coordination de la sécurité est devenu acceptable où les services de sécurité en Cisjordanie occupée sont devenu les agents sécuritaires de l'entité sioniste pour arrêter les résistants, et cela est surprenant"; a-t-il ajouté.
Dr. Bahr a confirmé que le peuple palestinien en Cisjordanie occupée soulèvera et que le bourreau disparaîtra et échouera quelle que soit son injustice, en soulignant que la révolte en Cisjordanie viendra certainement, et cela a besoin d'une motivation des factions, populaire et juridique, pour que le peuple palestinien atteingne le niveau requis et soit au côté des peuple arabes et islamiques, ou de se présenter comme une seule unité pour faire face à l'arrogance des Sionistes en Cisjordanie, en particulier pour ce qui se passe en Cisjordanie occupée, chose qu'exige une patience et unification des efforts.
A propos de la préventiion contre le président du conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dwrik, d'entrer dans son bureau pour faire son devoir à servir le peuple palestinien en Cisjordanie occupée, Dr. Bahr a déclaré que cela démontre que l'Autorité de Fatah, jusqu'à ce moment, n'a pas reconnu les résultats des élections palestiniennes en 2006, et ceci est très regrettable.
Il a dénoncé la continuation de la poursuite contre les détenus du bloc "Changement et réforme" et l'arrestation de leurs fils, ce qui confirme que la cohérence avec l'ennemi sioniste en vue de perturber le conseil législatif palestinien et la méfiance du régime politique représenté au conseil législatif palestiniens qui contient toutes les factions palestiniennes.
Au sujet de la dernière visite effectuée par une délégation du Hamas en Egypte, il a dit: "Ils ont rencontré les divers responsables de la république, tant au niveau du conseil militaire ou  du ministère des affaires étrangères et la ligue arabes,  ainsi que les partis politiques et les institutions de la société civile.. Je ne doute pas que de telles visites sont fructueuses et positives et nous voyons sur le terrain ce qui démontre cela".
En ce qui concerne le passage de Rafah et la division palestinienne, Dr. Bahr a assuré: "Il a été convenu de faciliter l'entrée des marchandises, ainsi que les personnes à travers le passage de Rafah, alors que pour permettre à toutes les délégations arabes et internationales l'accès à Gaza, et il y a des promesses pour la réalisation de cela, mais nous n'avons pas vu sur le terrain, une amélioration significative pour en finir avec le blocus injuste et arbitraire imposé contre la Bande de Gaza".

L'occupation revient sur l'imposition de ses programmes scolaires dans les écoles d'al-Qods

[ 26/04/2011 - 18:01 ]
al-Qods occupée – CPI
Une institution Maqdissine a déclaré avoir reçu, lundi, une nouvelle décision de la soi-disant "Direction des enseignements" qui appartient à la municipalité de l'occupation sioniste, dans la ville occupée d'al-Qods, pour fournir aux écoles arabes reconnues et non officielles des programmes et manuels scolaires, selon le plan de l'éducation palestinienne, comme c'est le cas jusqu'à aujourd'hui dans les écoles arabes à al-Qods occupée.
L'institution "Al-Maqdissi pour le développement de la Société" a déclaré, dans un communiqué de presse, que cette décision est un recul évident de l'ancienne résolution des autorités de l'occupation sioniste distribuée, le 7 mars, dans diverses écoles et qui appelait à se limiter à l'achat des livres imprimés par l'administration municipale de l'occupation, dans une indication claire et ouverte à l'existence d'une volonté de contrôle sur la base de la loi du surveillance sur les écoles, et à annuler les manuels scolaires palestiniens nationaux adoptés jusqu'à aujourd'hui, pour les remplacer par les programmes d'études de l'occupation, ce qui efface l'identité palestinienne et arabe dans les esprits des élèves.
Al-Maqdissi a appelé tous les côtés palestiniens à être attentifs face aux mouvements sionistes intensifs, visant à dominer les écoles palestiniennes à al-Qods et à suivre les décisions de la gestion d'enseignements à la municipalité de l'occupation, dans la ville sacrée, et à les critiquer pas par pas, en évidence d'un plan sioniste visant à falsifier les paramètres du processus éducatif pour la prochaine année scolaire ce qui est découvert par les livres et les résolutions successives distribués aux écoles.

Le mouvement islamique en 48 condamne la décision sioniste de réduire l'appel à la prière à al-Qods

[ 26/04/2011 - 18:21 ]
Al-Nassera – CPI
Le mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a fermement condamné la demande de l'occupation sioniste de réduire l'appel à la prière, dans les mosquées de la ville occupée d'al-Qods, sous prétexte d'avoir perturbé les colons sionistes.
Dans un communiqué publié le mardi 26/4, le mouvement a déclaré que les prétentions des colons sionistes qu'ils sont troublés par l'appel à la prière dans les Minarets de Jérusalem, y compris ceux de la mosquée sainte d'al-Aqsa, révèlent l'arrogance et l'abus des Sionistes.
Le communiqué a ajouté que l'entité sioniste et sur l'impact des dernières évolutions dans la région arabe et islamique, agit comme un voleur qui a commencé à sentir que les propriétaires de la maison sont sur le chemin du retour à leur domicile.
Le mouvement a confirmé que l'appel à la prière est l'un des rituels de la religion islamique qui sont sacrés et non négociables, finissant son communiqué par un message adressé à l'occupation: "Ô colons occupants, vous devez comprendre qu'Allah est le plus puissant face à votre extrémisme et votre injustice, Ô extrémistes taisez-vous,  l'appel à la prière est levé".
Il est à noter que la police sioniste dans la ville occupée d'al-Qods a annoncé son intention de prendre des mesures techniques  pour limiter l'appel à la prière provenant des mosquées, sous prétexte qu'il gêne les colons en voisage.

Les forces occupantes prennent d'assaut le village d'Araba et de Tayba à Jénine

[ 26/04/2011 - 18:26 ]
Jénine – CPI
Les forces de l'occupation sionistes ont pris d'assaut, le mardi matin26/4, le village d'arabe au sud de la ville de Jénine et de Tayba, à l'ouest de la ville, et à proximité de la ligne de démarcation entre la Cisjordanie et les territoires palestiniens occupés en 1948.
Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant du CPI que de nombreux blindés militaires sionistes ont envahi les deux villages et ont erré dans leurs rues et ruelles, dans une tentative d'imposer une sorte de preuve d'exitence, selon les visions des citoyens, sans aucun raid signalé sur les maisons palestiniennes ou d'enlèvement de leurs habitants.

Hamas rejette les déclarations d'Abbas et sa défense du régime déchu de Moubarak

[ 26/04/2011 - 18:35 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a exprimé son rejet des déclarations faites par Mahmoud Abbas, ex-président de l'Autorité palestinienne, dans lesquelles il a défendu le régime déchu de Mohamed Hosni Moubarak qui a été déboulonné par la révolution populaire du peuple égyptien, il y a plus de deux mois.
Dans une déclaration de presse dont le CPI a obtenu une copie, le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a considéré mardi que les déclarations d'Abbas dans lesquelles il a assuré avoir mis en garde l'administration américaine, au cours de la révolution égyptienne, des conséquences de la chute du régime de Moubarak, représentent une preuve de son hostilité envers la révolution égyptienne et sa défense des régimes corrompus, même après leur chute.
"Ces déclarations sont une ingérence flagrante dans les affaires internes d'un Etat arabe qui soutient notre cause", a-t-il ajouté.
Le porte-parole du Hamas a finalement confirmé le soutien de son mouvement à la révolution égyptienne et son rejet des déclarations d'Abbas qui ne reflètent pas la position du peuple palestinien.

La Turquie met en garde l'entité sioniste contre une attaque de la "Flottille de la Liberté 2"

[ 26/04/2011 - 19:01 ]
Istanbul/Londres – CPI
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a mis en garde l'entité sioniste d'attaquer la  « Flottille de la Liberté 2 » qui se dirigera vers la Bande de Gaza à la fin du mois prochain, appelant l'occupation à ne pas répéter son crime commis contre la première «  Flottille de la Liberté », tuant 9 militants turcs et en blessant des dizaines d'autres, le 31 mai 2010.
Selon ce qui est publié par le site Internet du journal sioniste Yediot Aharonot, le ministre turc des Affaires étrangères a confirmé mardi au journal australien Sydney Morning Herald, que « le blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza est la responsabilité d’Israël, et après des discussions avec l'ONU, il a été conclu qu'il est contraire aux lois internationales ». Il a rappelé que les autorités de l'occupation ont attaqué le bateau "Mavi Marmara" dans les eaux internationales.
Il est à noter que le chef de l'organisation turque "IHH", Bulent Yildirim, a confirmé que le bateau "Mavi Marmara" participera à la deuxième Flottille de la Liberté qui naviguera vers Gaza fin mai prochain. « Cela a poussé l'occupation sioniste à intervenir et à demander aux pays de l'Union Européenne, aux Etats-Unis, ainsi qu’à l'ONU à travailler sérieusement pour empêcher le voyage de cette flottille », a-t-il précisé.
L'entité sioniste elle-même a demandé à la Turquie d'empêcher le départ de la flottille de ses ports, et cela a été refusé par Davutoglu dans ses déclarations de mardi, affirmant que « la Turquie n'empêchera jamais les navires de naviguer à travers ses ports, mais il avertira les militants de la possibilité d'un danger durant le voyage ».
Dans le même contexte, la Coalition de la « Flottille de la Liberté 2 » a ouvert la participation à la flottille en Grande-Bretagne.
Elle a déclaré que l'enregistrement a déjà commencé il y a deux jours, en lançant son site Web pour permettre à ceux qui veulent participer à entrer sur le site et s’enregistrer.
La Coalition a également lancé une page spéciale sur Facebook, et une autre sur le site Twitter afin d'atteindre une plus grande diffusion dans tous les segments de la société.
La Coalition a souligné qu'elle a préparé une section spéciale dans son site web avec la possibilité d’enregistrer un message vocal en soutien à la flottille, en plus de la possibilité d'un don financier.

Flottille : "Israël ne doit pas faire la même erreur"

mardi 26 avril 2011
Dans une interview donnée lundi dans le Sydney Morning Herald, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davoutoglou a mis en garde Israël alors qu’une seconde flottille à destination de Gaza est prévue.

Photo : UMIT BEKTAS/REUTERS , JPost
"Nous encourageons Israël à ne pas répéter les mêmes erreurs", a-t-il déclaré, faisant référence aux raids de l’année dernière sur le Mavi Marmara. "Il est de la responsabilité d’Israël de ne pas mettre en oeuvre un blocus contre Gaza. Une mission d’enquête des Nations Unies a déclaré que c’était illégal."
Davoutoglou a également réaffirmé que l’attaque du Mavi Marmara avait eu lieu dans les eaux internationales. "La Méditerranée n’appartient à aucune nation."
Source : Jerusalem Post
CAPJPO-EuroPalestine
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Nouvelle violation israélienne des territoires libanais

25-04-2011 
Des soldats israéliens sont entrés dans les territoires libanais aux confins avec les hameaux de Chébaa occupés.
«  Vers les coups de midi, 20 soldats israéliens ont traversé les barbelés situé à proximité du portail du lac Nakkar, en direction de la partie libéré du territoire libéré » a révélé le député du bloc parlementaire « libération et développement », proche du mouvement Amal, le député Kassem Hâchem.
Et de préciser que ceci a tout de suite abouti à une mobilisation de l’armée libanaise et des forces de la Finul.
Ce député libanais originaire de la localité de Chébaa dont les hameaux sont sous accupation israélienne depuis 1967 a qualifié l’acte israélien de «  transgression sans précédent qui constitue un indice grave sur la violation de la souveraineté libanaise de la part de l’ennemi sioniste ».
Demandant à la Finul de mettre un terme à la nouvelle violation, il a tenu à rappeler que le Liban ne reconnaît pas la ligne bleue à l’intérieur de la région des hameaux de Chébaa.

Abbas aux US: soit le chaos, soit les Frères Musulmans en cas d’échec de Moubarak

26-04-2011
Le magazine américain Newsweek, a publié dans son numéro du 24 avril, une interview avec le président de l’Autorité palestinienne.
Abbas, a qualifié d’impolie et d’imprudent le comportement d’Obama envers Moubarak.
« Dès le premier jour, j’ai eu une conversation téléphonique avec Madame Clinton (secrétaire d’Etat américaine). Je lui ai dit « savez-vous quelles seraient les conséquences de la chute de Moubarak ? Soit le chaos, soit les Frères Musulmans, soit les deux».
Obama a été cité comme ayant dit : « maintenant, ils ont les deux ». 
Obama menace d’imposer des sanctions contre l’Autorité palestinienne
S’agissant du dossier israélo-palestinien, Abbas a dévoilé que le président américain a menacé d’imposer des sanctions contre l’Autorité palestinienne si cette dernière insistait à obtenir de l’ONU une condamnation de la colonisation israélienne, et conditionnait la reprise des négociations à l’arrêt de la colonisation.
Pourtant, ajoute Abbas « c’était Obama qui a proposé un gel intégral de la construction dans les colonies ». « Je lui ai dit OK, j’accepte. Nous sommes tous les deux montés sur l’arbre. Puis, il est descendu sur une échelle, et il l’a enlevée en me disant de sauter. »
Mitchell ne transmettait pas les idées palestiniennes à « Israël »
Dans d’autres commentaires faits en références aux négociations israélo-palestiniens, Abbas a critiqué les efforts de médiation de l’envoyé spécial américain George Mitchell et a déclaré qu’il ne transmettait pas les idées palestiniennes à « Israël ».
« A chaque visite de Mitchell, nous lui avons parlé et lui avons donné des idées. A la fin, nous avons découvert qu’il ne véhiculait aucune de ces idées aux israéliens. Qu’est-ce que cela signifie? », s’est interrogé Abbas.

"Obama m’a trompé" (Mahmoud Abbas)

26 Avril 2011 15:51 
IRIB- Le président de L’Autorité autonome palestinienne a reconnu que les Etats-Unis l’ont trompé, s’agissant de la colonisation sioniste, sur le territoire palestinien. Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité autonome palestinienne, lors d’une interview avec le journal "Newsweek", a précisé : «Barack Obama, m’a présenté les propositions faites au régime sioniste, selon lesquelles il lui aurait demandé d’arrêter la colonisation des territoires palestiniens, en feignant de ne pas avoir réussi à faire pression sur ce régime, pour qu’il arrête la colonisation». Le président de L’Autorité autonome palestinienne a ajouté que George Mitchell, l’envoyé spécial américain, au Moyen-Orient, n’avait pas su transmettre la vision palestinienne de la paix aux Israéliens.

Israël pressé d’étaler son propre plan de paix

25 Avril 2011
La campagne internationale qui ne cesse de s’élargir pour la reconnaissance d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967, l’automne prochain à l’ONU, a mis les dirigeants israéliens au pied du mur. Pour éviter le risque d’une reconnaissance qui supposerait un retrait de toute la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, de hauts dirigeants de l’Etat hébreu, dont le président Shimon Peres et le ministre de la défense, Ehud Barak ont exhorté le chef du gouvernement, Benjamin Nétanyahou à combler rapidement le vide créé par le blocage total des négociations de paix avec l'Autorité palestinienne.
A l'approche de l'échéance de septembre, date de la tenue de l’A.G de l’ONU, Nétanyahou a fini par céder à ces pressions et compte présenter une initiative lors d'un discours devant le Congrès américain fin mai. «Si nous ne voulons pas de plans (de paix) étrangers, le meilleur moyen est de présenter notre propre projet, et si nous agissons ainsi, les autres s'abstiendront de proposer le leur», a plaidé vendredi dernier le président Peres. Les pressions internes sur Nétanyahou sont accentuées sur le front international, par le mouvement de révoltes populaires dans le monde arabe et qui a renversé un grand allié d’Israël, à savoir l’ex-président égyptien Hosni Moubarak. Mais, Nétanyahou tient à des «lignes rouges» qu'il n'est pas prêt à franchir telles une quelconque concession sur Jérusalem-Est, annexée par Israël et dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur État ou le moindre «droit au retour» des réfugiés palestiniens. Tout en admettant à contrecœur, l'idée d'un État palestinien «démilitarisé», il préconise l'annexion des grands blocs d'implantation où vit la majorité des 300. 000 colons juifs de Cisjordanie et le maintien d'une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain. Pour les Palestiniens, une telle offre est d'ores et déjà «inacceptable». Mahmoud Abbas et son équipe sont résolus à tout faire pour décrocher à l'ONU la reconnaissance internationale de la Palestine sur les lignes de 1967. Tout laisse présager qu’en 2012, un nouvel Etat naitra dans le giron de l’Organisation des Nations unies.
 

Un Etat palestinien pour l’automne prochain ?

Par Moumene Belghoul
La reconnaissance officielle, par les pays occidentaux, d’un Etat palestinien est dans le ton. Les révoltes démocratiques arabes n’ont pas occulté cette question majeure dans la région, loin s’en faut. L’Autorité palestinienne, qui refuse à juste titre de discuter alors que la colonisation se poursuit, entend passer à l’action. Les Palestiniens élaborent une stratégie diplomatique nouvelle.«Nous irons devant le Conseil de sécurité pour demander notre admission comme membre à part entière de l’ONU, dira Hanane Ashrawi, membre du Comité exécutif de l’OLP. Si le Conseil de sécurité refuse, à cause du traditionnel veto américain, alors nous irons devant l’Assemblée générale des Nations unies, afin d’obtenir une résolution contraignante, qui nous reconnaîtra comme membre de l’ONU.» C’est dans cette optique que Mahmoud Abbas a entamé une tournée en Europe. Il affiche un optimisme réel en laissant entendre que les Européens sont prêts à reconnaître l’Etat palestinien.Mais les pays occidentaux, traditionnellement conciliants vis-à-vis d’Israël, sont dans la circonspection. Un accord négocié avec l’Etat hébreu retient leur faveur, pas l’option d’une proclamation unilatérale qui semble les gêner. En 2010, la Chambre des représentants des Etats-Unis a revoté une résolution empêchant toute reconnaissance américaine d’une déclaration d’indépendance unilatérale. M. Abbas en appelle au président de la puissance parrainant le processus de paix. «Les Etats-Unis, en tant que grande puissance, ont le devoir de faire des propositions. Ce sont eux qui peuvent convaincre Israël», dira-t-il. Il souhaite qu’Obama présente «un plan de paix» d’ici le mois de septembre prochain. Un plan qui prévoit la reconnaissance de l’Etat dans les frontières de 1967, et Al Qods-Est comme capitale. Alors qu’Américains et Israéliens se bornent dans un silence embarrassé, l’Autorité palestinienne s’emploie à mettre en œuvre les fondements d’une entité politique vivable. L’automne 2011 coïncide avec la fin officielle du programme de Salam Fayyadh lancé en août 2009 pour «moderniser les institutions palestiniennes». Les évènements symboliques ne manquent pas : premier match international officiel de l’équipe de football à Ramallah, lancement d’un premier fonds
d’investissement palestinien, l’annonce de la création d’une monnaie palestinienne d’ici à la fin 2011.Aux Nations unies, l’idée de la proclamation du nouvel Etat prend corps. Pour l’occupant israélien, il n’est pas question que les Palestiniens portent leur revendication devant l’ONU en septembre prochain. La question semble faire paniquer les dirigeants de l’Etat hébreu qui suivent avec inquiétude les
bouleversements qui secouent le monde arabe. Pour l’experte en droit international, Elisabeth Longuenesse, Israël s’accommoderait d’ennemis définis dans le monde arabe pour justifier sa politique agressive. La spécialiste se demande même si «cela n’arrangerait finalement pas les dirigeants israéliens que des islamistes plus ou moins radicaux sortent vainqueurs des bouleversements actuels, car il s’agirait d’ennemis clairs et nets». La directrice du département des études contemporaines de l’Institut français du Proche-Orient à Beyrouth souligne qu’Israël a besoin d’avoir des ennemis et d’être en état de guerre pour «se maintenir et justifier sa politique agressive vis-à-vis des Palestiniens». «Si des systèmes démocratiques se mettent en place dans un certain nombre de pays arabes, Israël sera au pied du mur», dira-t-elle. L’analyste se demande si la meilleure hypothèse, pour les Palestiniens, ne serait pas que «l’Egypte demande que les accords de paix soient réellement et entièrement appliqués, y compris le droit des Palestiniens à un Etat». L’Etat hébreu serait alors dans une position inconfortable car il ne pourrait pas accuser les Egyptiens de «visées agressives». La poursuite des mouvements d’émancipation des peuples arabes par rapport à des régimes sclérosés «ne peut être que dans l’intérêt des Palestiniens». Ces derniers pourraient véritablement faire leur «révolution» arabe et imposer leur droit légitime dans le concert des nations. Une vague de reconnaissance de l’Etat palestinien s’était accélérée depuis la fin 2010, notamment en Amérique latine, avec l’action du Brésil, de l’Argentine, ou encore de l’Uruguay en mars dernier.Et pour l’heure, la majorité des 2/3 des 192 membres de l’ONU requise pour obtenir la reconnaissance de l’Etat est assurée. Mais Washington, allié inconditionnel de l’Etat colonisateur, peut opposer son veto qui, sans annuler le vote, pourrait allégrement retarder sa mise en œuvre. Il est indéniable que les bouleversements dans
la sphère arabe auront un impact considérable sur les calculs régionaux israéliens. L’occupation fera face à un environnement différent susceptible de changer le rapport de force. Une réalité tangible : les Palestiniens sont directement touchés par les récents troubles régionaux de deux façons importantes. Les populations arabes ont toujours été beaucoup plus disposées à aider la cause palestinienne et à rejeter la normalisation avec Israël que leurs dirigeants engoncés dans leurs légitimations douteuses. Les nouveaux dirigeants arabes seront redevables devant leurs propres peuples. Ils seront inévitablement forcés à prendre une approche plus hardie
dans le sensible dossier palestinien. Ce qui pourrait, d’ores et déjà, pousser à la fin de l’inhumain blocus de Ghaza et une plus grande pression régionale sur l’Etat hébreu.