mercredi 2 novembre 2011

Frappes contre l’Iran : Israël gronde puis se rétracte, dissuasion oblige!

02-11-2011 - L.Mazboudi De coutume, lorsqu’Israël décidait de bombarder un pays de la région, il évitait coute que coute de l’annoncer.
Il en fut ainsi lorsqu’il a bombardé le réacteur nucléaire irakien Tammouz, en 1981. Et lorsqu’il a fait de même en 2007 avec le bâtiment de Deir EzZor, en Syrie, et qu’il avait présenté comme étant les premieres bases d’un réacteur nucléaire.
Or, s’agissant de l’Iran, chaque fois qu’il est question de bombarder ses installations nucléaires, étrangement, la machine médiatique s’active à plein régime.
Depuis la guerre 2006, il fut plusieurs fois question de préparatifs en vue d’une frappe militaire contre l’Iran, relayés bien entendu  par des médias israéliens ou souvent occidentaux.
Après une suspension de quelques mois, laquelle concorde avec les soulèvements arabes, voici que le refrain d’une frappe militaire israélienne contre l’Iran est relancé de nouveau.
Depuis le début de cette semaine les médias israéliens se font l’écho d’une controverse au sein du gouvernement israélien, qui oppose les partisans d’une attaque, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le ministre de la guerre Ehud Barak et le chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, à tous les autres membres du cabinet, auxquels s’ajoutent les responsables militaires et des agences de renseignements et de sécurité, lesquels privilégient les sanctions économiques pour faire pression sur Téhéran.
Cette controverse qui devrait rester interne, ((si intention militaire est)), s’est tout de suite transformée en un débat quasi-public, relayé par les médias.
D’ailleurs, les responsables israéliens n’ont rien fait pour la garder en secret. Bien au contraire, Netanyahou et Barak s’étant arrangés pour lancer publiquement, l’un après l’autre les propos qui puissent attiser le débat.
 «  Un Iran nucléaire constitue un danger non seulement pour le Moyen Orient, mais pour le monde entier. Il est donc clair qu’il constitue un grand danger direct contre nous », avait affirmé Netanyahou, lundi, lors de l’ouverture de la dernière session de la Knesset pour cette année.
 Sans oublier de prévenir : « La théorie sécuritaire ne peut se fonder uniquement sur la défense, mais devrait aussi englober les capacités d’attaque.
Alors que le lendemain, Barak reprenait le relai, devant la commission financière parlementaire à laquelle il demandait une augmentation du budget militaire    
«  Il se peut qu’une conjoncture nouvelle soit mise en place au Moyen Orient, contraignant Israël à défendre ses intérêts en insistant sur ses questions vitales, sans avoir à recourir à l’assistance qu’elle obtient de forces régionales ou autres », avait-il déclaré, signalant que l’an 2012 constituera un carrefour décisif.
Il ajoute : «  nous vivons dans un carrefour des décisions finales de grande importance, et dans une situation géostratégique et économique mondiale et interne qui n’a de pareil depuis de longues années ».
Selon Barak, le printemps arabe a créé des défis sécuritaires complexes et a rendu « encore plus difficiles des dangers que nous connaissions déjà, concernant en l’occurrence le Hamas, le Hezbollah au Liban et l’Iran en arrière fond, tout en supposant la création de nouveaux dangers ».
Mai à l’instar des autres campagnes médiatiques des va-t’en guerre contre l’Iran, les responsables israéliens ne tardent pas à se rétracter.
"Il ne faut pas être un grand génie pour comprendre qu'en 2011 en Israël, deux personnes ne peuvent pas décidé d'agir seules", a souligné Barak, en réponse aux fuites médiatiques, démentant des informations selon lesquelles il aurait d'ores et déjà décidé avec M. Netanyahu d'attaquer l'Iran.
((Serait-ce pour rassurer une opinion publique sans cesse harcelée par les menaces verbales d’une frappe contre l’Iran)).
Et comme dans chaque campagne de ce genre, entre les déclarations officielles sciemment allusives, et les démentis hâtifs qui s’en suivent, des manœuvres et des informations de nature militaire sont propulsées à la une des medias. ((Serait-ce pour paraitre plus crédible)).
Ce mercredi, le ministère de la Défense a annoncé qu'Israël avait testé avec succès un système de propulsion de fusée. Alors que la radio publique, citant des experts militaires étrangers, s’est chargée de préciser qu’il s’agit d'un missile balistique capable d'atteindre l'Iran et sur lequel il était possible d'adapter des têtes nucléaires.
La précision des experts feint violer sciemment la politique d’ambiguïté nucléaire suivie officiellement, en ne confirmant ni ne démentant disposer du feu nucléaire.
Concernant l’information militaire, c’est le Guardian britannique qui s’en est chargé, citant des experts militaires étrangers dans un article publié le 30-10-11.
Il écrit qu’Israël développe depuis des années un missile sol-sol "Jéricho 3", à plusieurs étages, qui pourrait être équipé d'une tête nucléaire, chimique ou bactériologique d'un poids pouvant atteindre 1.300 kg. Ce missile a une portée de 4.500 à 7.000 km et pourrait donc atteindre l'Iran. Israël a déjà procédé à plusieurs tests de cet engin en Méditerranée, le dernier le 17 janvier 2008.
Il rappelle aussi qu’il perfectionne également ses capacités balistiques maritimes, tout autant nucléaires.
Reste à savoir les objectifs de cette campagne politico-médiatique.
Si l’on se fie aux apparences, les déclarations dramatisantes du duo Netanyahou-Barak pourraient vraisemblablement avoir pour but d’obtenir une augmentation du budget militaire, menacé de coupes, en raison des revendications des classes défavorisées israéliennes.
Dans un angle plus large, au vu de la réunion de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), il pourrait très bien etre question de faire pression pour l’amener à raffermir le ton de son rapport sur le programme nucléaire iranien qui devrait être rendu public le 8 novembre.
Le Haaretz rapporte à cet égard que Lieberman a espéré que ce rapport prouverait "au-delà de tout doute" les objectifs militaires du programme nucléaire iranien.
Ce procédé, (menacer d’une frappe militaire pour accentuer les sanctions contre l’Iran), a été utilisé à plusieurs reprises, pour persuader les plus réservés.
Mais en revenant au contexte plus local, ce haussement de ton peut très bien être une réponse à l’escalade militaire qui a eu lieu le week-end dernier. Lorsqu’en riposte à l’assassinat de 6 de ses membres dans la bande de Gaza, le mouvement de résistance palestinien Jihad islamique a lancé des dizaines de roquettes contre les territoires de 1948.
Sans nullement être interceptées par le mythique bouclier anti roquettes pompeusement vanté par les Israéliens, Dôme d’acier.
Celui-ci est en effet promu au rang de l’un des piliers de la politique de dissuasion militaire de l’entité sioniste. Le mal est certes plus grave qu'il ne pariat l'etre. La direction israélienne se devait coute que coute de le réparer .
Pour sa part, l’Iran semble prêt à toutes les éventualités. Par la voix le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi il s’est engagé à punir non seulement Israël pour toute attaque éventuelle contre ses installations nucléaires, mais aussi les Etats-Unis!
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Petite visite surprise des canadiens de la Flotille à leur premier ministre collabo

mercredi 2 novembre 2011
A la veille d’Halloween des "Kayaktivistes" de Vancouver et Ottawa ont pagayé jusqu’au bureau du premier ministre pour lui rappeler qu’en matière d’horreurs, le blocus de Gaza battait les records, de même que son soutien à l’occupant israélien !


Communiqué
Dimanche 30 Octobre, les supporteurs du Bateau canadien pour Gaza ont livré des bonbons d’Halloween conçus tout spécialement pour Stephen Harper, des bonbons avec un message de contestation : nous nous opposons au blocus illégal de Gaza !
Le bureau du Premier ministre pourrait bien s’appeler la deuxième ambassade israélienne à Ottawa !
Cet été, Israël a engagé un sous-traitant pour imposer son blocus à Gaza. Ce sous-traitant, c’était la Grèce… Le chantage économique et les pressions occidentales (dont les pressions canadiennes) ont eu raison de la Grèce, si bien que le Bateau canadien pour Gaza, le Tahrir, et de nombreux autres bateaux de la Flottille de la Liberté, ont été empêchés de se rendre à Gaza.
Un bateau Canadien pour Gaza
CAPJPO-EuroPalestine
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"Toute reconnaissance de la légitimité d’Israël est plus dangereuse que la Déclaration Balfour"

[ 02/11/2011 - 15:29 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Jihad Islamique en Palestine a affirmé que le droit du peuple palestinien « ne sera pas abandonné par prescription malgré les 94 années depuis la Déclaration Balfour » qu’il a décrite comme « injuste ». Il a également réaffirmé son attachement aux droits du peuple palestinien et son rejet de toute solution au détriment des principes et des constantes dans son conflit contre l’occupation.
Le mouvement a estimé dans un communiqué publié à l’occasion du 94e anniversaire de la Déclaration Balfour qui coïncide avec le martyre de Hani Abed, que toute reconnaissance de la légitimité d’Israël est plus dangereuse que la Déclaration elle-même. Il a ensuite assuré sa poursuite sur la voie du Jihad, et son affrontement de toute forme d’agression contre le peuple palestinien « peu importe les sacrifices », considérant que les menaces de l’occupation n’ébranleront pas la détermination des Palestiniens et ne les intimideront pas.
Le Jihad Islamique a exhorté les peuples et les gouvernements à réaliser le danger imminent en Palestine, en disant : « La survie de l’entité criminelle sur son territoire menace les projets de renaissance et de développement dans nos pays ». Il a également souligné que l’occupant veut imposer sa domination et la servilité aux Palestiniens, et qu’une unification des forces et des énergies du peuple palestinien est nécessaire pour affronter le danger imminent de l’occupation.

Palestine à l’Unesco : Un député sioniste menace l’Autorité

[ 02/11/2011 - 16:19 ]
Al-Qods occupée – CPI
Ofir Akunis, député à la Knesset, a appelé l’Autorité de Ramallah à « revenir rapidement » à la table des négociations et reprendre le processus politique avec Tel-Aviv, en la mettant en garde contre les ripostes sionistes au cas où elle refuse de négocier.
La radio hébreu a rapporté mercredi d’Akunis : « La décision d’accélérer le nombre de projets de construction à al-Qods en en Cisjordanie ne sera pas la dernière mesure israélienne, en réponse à la persistance des Palestiniens de refuser les négociations avec Israël et de recourir à des démarches unilatérales ».
Le gouvernement de l’occupation a approuvé l’accélération des constructions coloniales de deux mille unités de logements coloniaux dans la ville d’al-Qods occupée et ses environs, dans le cadre de l’exécution de ses menaces « qu’il ne restera pas les bras croisés face aux mesures unilatérales », en référence à l’adhésion de la Palestine à part entière à l’UNESCO.

Netanyahu: la construction à Jérusalem est un droit fondamental et non pas une punition

[ 02/11/2011 - 19:16 ]
Jérusalem - CPI
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a prétendu, le mercredi 2/11, que la décision de son gouvernement à accélérer la construction dans les colonies, est un «droit fondamental» et non pas une punition contre l’adhésion de la Palestine comme membre à part entière de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Lors de son discours à la Knesset, Netanyahu a déclaré : « Nous construisons à Jérusalem, car il est de notre droit et notre engagement, et non pas une punition, mais comme un droit fondamental de notre peuple à construire dans sa capitale éternelle», selon ses allégations.
" Jérusalem ne reviendrait jamais à l'Etat qui était la veille de la guerre des Six Jours", a ajouté Netanyahu.
Le soi-disant Conseil du cabinet de sécurité a approuvé, mardi,  l’accélération de la construction des milliers de maisons dans Jérusalem occupée et en Cisjordanie, juste un seul jour de l’officialisation de l’adhésion de la Palestine comme un membre à part entière à l'Assemblée générale de l'UNESCO.
Cependant la France, la Grande-Bretagne et l'Autorité palestinienne ont condamné la décision d’accélérer la construction des milliers de maisons dans Jérusalem occupée, et le gel des transferts de fonds à l'Autorité palestinienne, la qualifiant de coup pour «les efforts de paix au Moyen-Orient".
Il est digne d’être mentionné que l'Organisation internationale «UNESCO» a décidé d'accepter la Palestine comme membre à part entière de l'appui de 107 pays et l'opposition de 14 pays, avec 52 abstentions.
Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères,  a déclaré, à l’égard de la décision arbitraire d’accélération de la construction  « colonisation », que "la France condamne la décision des autorités israéliennes pour accélérer la construction de milliers de logements dans différentes colonies à Jérusalem Est et ses environs".
 « Paris n'oublie pas que les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est sont à la fois illégales au regard du droit international et constituent une menace pour la solution des deux Etats", a-t-il ainsi ajouté.
Le premier britannique des affaires étrangères, William Hague, de sa part, a critiqué les mesures sionistes lesquelles a décrit de "provocatrices", qui pourraient avoir un impact négatif sur le maintien de l'ordre en Cisjordanie.
"La construction de colonies est illégale, et est une autre annonce d'une série d'annonces de constructions provocatrices, et je condamne la décision de l’accélérer", a-t-il souligné.
Un haut responsable du gouvernement sioniste avait annoncé que son gouvernement va construire 200 000 maisons, y compris 1650 à Jérusalem et le reste dans les colonies de « Maale Adumim » et « Efrat » (au sud de Bethléem en Cisjordanie).
«Une décision de gel provisoire pour le transfert des fonds alloués à l'Autorité palestinienne a été prise, jusqu'à ce qu'une décision finale soit adoptée », a-t-il également souligné.

Lieberman renouvelle ses menaces d’intensifier l’escalade militaire contre la bande de Gaza

[ 02/11/2011 - 19:57 ]
Jérusalem - CPI
Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a renouvelé les menaces de son entité sioniste pour intensifier les menaces militaires de nouveau contre la bande de Gaza, sous prétexte de faire cesser le lancement des tirs de roquettes palestiniennes vers les objectifs sionistes.
Lieberman a déclaré dans un communiqué de presse publié, le mercredi 2 / 11, qu’« Il est inacceptable de laisser une organisation terroriste capable à paralyser la vie dans de grandes parties du territoire israélien, ce qui nous oblige à prendre des mesures différentes, certaines militaires», selon ses prétentions.
Dans un contexte lié, le ministre sioniste a souligné l'absence de tout accord de l’accalmie et de cessez-le feu entre l'armée sioniste et les factions de la résistance à Gaza, et cela sous la référence du refus de l’ennemi occupant de négocier avec ce qu’il a décrit comme "organisations terroristes", a-t-il dit.
Pour sa part, le premier vice-Premier ministre sioniste, Silvan Shalom a estimé que la situation dans le voisinage de la bande de Gaza est "intolérable", notant que le gouvernement israélien va bientôt prendre  une décision dramatique de mettre un terme aux tirs de roquettes palestiniennes.
Shalom, a porté, en effet, le Mouvement de résistance islamique Hamas entièrement responsable de l'escalade militaire des factions de la résistance, tout en menaçant d’oeuvrer pour frapper l'infrastructure de la résistance et en ciblant ses dirigeants.

Colonisation: le chef de l'ONU "préoccupé" par la décision d'Israël

AFP | 02/11/2011
Le chef de l'ONU Ban Ki-moon est "profondément préoccupé" par la décision d'Israël d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée en réponse à l'adhésion de la Palestine à l'Unesco, a indiqué mercredi son porte-parole.
Le secrétaire général des Nations unies a également exprimé "son inquiétude quant à la direction" que prennent les relations entre Israéliens et Palestiniens, qu'il a appelés à "s'abstenir de toutes provocations", a ajouté son porte-parole, Martin Nesirky.
M. Ban "est profondément préoccupé par les décisions annoncées par le gouvernement israélien en réponse" au vote à l'Unesco, a dit le porte-parole. "Le secrétaire général appelle le gouvernement israélien à geler toutes les activités de colonisation".
M. Ban a souligné que ces colonisations vont à l'encontre du droit international et des propositions pour le processus de paix avancées par le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, ONU, Union européenne), a poursuivi son porte-parole.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a décidé mardi soir d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée et de geler le transfert de fonds aux Palestiniens en guise de rétorsion après leur admission à l'Unesco. 
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Colonisation: les Etats-Unis "très déçus" par la décision d'Israël

AFP | 02/11/2011
Les Etats-Unis se sont dits très déçus mercredi par la décision d'Israël d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée en réponse à l'adhésion de la Palestine à l'Unesco.
"Nous sommes très déçus par l'annonce faite hier d'une accélération de la construction de logements" à Jérusalem et en Cisjordanie, a déclaré devant la presse le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
"Nous nous opposons à toute mesure prise par l'une ou l'autre des parties tendant à compliquer plutôt qu'à faciliter des négociations directes" entre Israéliens et Palestiniens, a ajouté M. Carney.
"Les décisions unilatérales nuisent aux efforts visant à reprendre des négociations directes", a-t-il souligné.
Israël a annoncé mardi la construction de 2.000 logements supplémentaires pour les colons et le gel des transferts de fonds palestiniens, une mesure de rétorsion après l'admission de la Palestine à l'Unesco lundi.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'il suspendaient leurs versements à l'Unesco à la suite de cette décision. 

Netanyahu: Israël construit où il veut à Jérusalem, sa "capitale éternelle"

AFP | 02/11/2011
Israël construira où bon lui semble à Jérusalem, sa "capitale éternelle", y compris dans la partie orientale annexée de la Ville sainte où les Palestiniens veulent établir la capitale de leur futur Etat, a réaffirmé mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"Nous construisons à Jérusalem parce que c'est notre droit et notre obligation, ce n'est pas une punition, mais le droit fondamental de notre peuple de construire sa capitale éternelle", a déclaré M. Netanyahu devant la Knesset (Parlement).
M. Netanyahu a décidé mardi soir d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée et de geler le transfert de fonds aux Palestiniens en guise de rétorsion après leur admission à l'Unesco.
"Nous allons construire 2.000 logements, dont 1.650 logements à Jérusalem, et le reste dans les implantations de Maalé Adoumim et d'Efrat (au sud de Bethléem en Cisjordanie)", a déclaré un haut responsable gouvernemental israélien à l'AFP sous couvert de l'anonymat.
Israël va également geler à titre provisoire les transferts de fonds destinés à l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
Ces fonds, d'un montant d'environ 50 millions de dollars par mois, correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens. Ils assurent 30% du budget de l'Autorité palestinienne et permettent de payer 140.000 fonctionnaires palestiniens.
Ces sanctions ont provoqué la colère des Palestiniens, qui ont fustigé "un chantage et du vol" qui exposent "l'arrogance du pouvoir et la mentalité d'occupant qui motivent les actions israéliennes".
Dans un communiqué, le gouvernement de l'Autorité palestinienne à Ramallah a dénoncé une "punition collective" qualifiée de "dictatoriale et illégale".
Les mesures de rétorsion israéliennes ont été condamnées par la France, qui a voté en faveur de l'entrée de la Palestine à l'Unesco, et plusieurs pays européens et arabes.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a appelé le gouvernement israélien à revenir sur sa décision d'accélérer la colonisation.
"Jérusalem ne reviendra jamais à la situation dans laquelle elle était à la veille de la Guerre des Six-Jours", le 4 juin 1967, avant l'occupation du secteur oriental à majorité arabe de la ville, a répété M. Netanyahu.
Israël a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale "éternelle et indivisible".
Mais cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale qui considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé.
Paris a rappelé que "la colonisation, tant en Cisjordanie quà Jérusalem-Est, est illégale au regard du droit international et constitue une menace pour la solution des deux Etats (israélien et palestinien)". 
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Palestiniens: l'Unesco appelle les USA à maintenir leur financement

AFP | 02/11/2011
La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a appelé mercredi les Etats-Unis à "trouver un moyen" de continuer à financer l'organisation, après l'annonce de la suspension de leur contribution en réponse à l'adhésion des Palestiniens votée lundi.
"J'en appelle à l'administration américaine, au Congrès et au peuple américain pour trouver un moyen de poursuivre l'aide apportée à l'Unesco en cette période troublée", a déclaré Irina Bokova dans un communiqué.
"Dans une période marquée par la crise économique et les transformations sociales, je crois que le travail vital de l'Unesco en vue de promouvoir une stabilité mondiale et les valeurs démocratiques se trouve au coeur même des intérêts américains", a-t-elle ajouté.
L'admission de la Palestine comme membre à part entière de l'Unesco, lors d'un vote lundi à Paris, a entraîné le gel des financements américains en vertu de deux lois votées au début des années 1990 par le Congrès.
Les Etats-Unis, grand allié d'Israël, avaient alors interdit tout financement d'une agence de l'ONU qui admettrait les Palestiniens en tant que membre à part entière, en l'absence d'un accord de paix au Proche-Orient.
Washington verse 80 millions de dollars par an à l'Unesco, soit 22% de son budget.
"L'Unesco se félicite du fait que les Etats-Unis restent membre de l'Organisation et espère qu'une solution concernant le financement sera bientôt trouvée. En attendant, il nous sera impossible de maintenir notre niveau d'activité actuel", a dit mercredi Irina Bokova.
"La suspension annoncée de la contribution américaine pour 2011 affectera immédiatement notre capacité à maintenir nos programmes dans des domaines critiques: atteindre l'éducation universelle, apporter un soutien aux nouvelles démocraties et lutter contre l'extrémisme", a-t-elle affirmé.
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) est basée à Paris. 
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L'UE appelle Israël à revenir sur l'accélération de la colonisation

AFP | 02/11/2011 
La représentante de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton a appelé mercredi le gouvernement israélien à revenir sur sa décision d'accélérer la construction de colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée, en riposte à l'admission des Palestiniens à l'Unesco.
"Nous appelons Israël à revenir sur cette décision", a déclaré mercredi Mme Ashton dans un communiqué, se disant "profondément inquiète".
"L'activité de colonisation israélienne est illégale au regard du droit international, y compris à Jérusalem-Est, et c'est un obstacle à la paix. Nous l'avons rappelé à de nombreuses reprises par le passé", a souligné Mme Ashton.
L'UE appelle également Israéliens et Palestiniens à "poursuivre leur engagement avec le Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) pour faire avancer les efforts de paix".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a décidé mardi soir d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée et de geler provisoirement le transfert de fonds aux Palestiniens en rétorsion après leur admission à l'Unesco.
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.
A cette occasion, les Européens -- qui avaient pourtant confié à Mme Ashton le mandat de tout faire pour préserver leur unité sur le dossier israélo-palestinien --, ont affiché au grand jour leurs profondes divergences.
L'Allemagne, la République tchèque, les Pays-Bas, la Suède et la Lituanie avaient voté contre l'adhésion de la Palestine à l'Unesco. L'Autriche, la Belgique, Chypre, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, le Luxembourg, Malte, la Slovénie et l'Espagne avaient au contraire voté pour. Et les onze Etats restants s'étaient abstenus (Bulgarie, Danemark, Estonie, Hongrie, Italie, Lettonie, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume Uni et Slovaquie). 
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Une nouvelle flottille internationale en route pour Gaza

02.11.11
Flottille vers Gaza, épisode 3. Après le Mavi Marmara, en mai 2010, et le départ avorté d'une deuxième flottille depuis la Grèce en juillet dernier, deux bateaux transportant du matériel médical et des militants sont partis de Turquie pour essayer de briser l'embargo maritime imposé par Israël sur la bande de Gaza.
Cette mini-flottille, composée d'un bateau irlandais, le Saoirse ("liberté" en gaélique), et d'un autre canadien, le Tahrir ("libération" en arabe), est partie mercredi après-midi de Fethiye, dans le sud-ouest de la Turquie, et prévoit d'arriver vendredi à Gaza.
Vingt-sept personnes, journalistes compris, se trouvaient à bord des deux navires, qui transportaient 30 000 dollars de médicaments, selon un communiqué transmis par l'organisation Freedom Waves ("les vagues de la liberté"). Les deux bateaux se trouvaient mercredi en fin de journée dans les eaux internationales.
L'ARMÉE ISRAÉLIENNE NE FAIT PAS DE COMMENTAIRES
L'armée israélienne n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat sur cette nouvelle flottille, mais l'Etat hébreu a régulièrement défendu son droit à maintenir le blocus de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, afin d'empêcher la contrebande d'armes.
La première flottille de ce type a appareillé en mai 2010, mais elle a été arrêtée par la marine israélienne lors d'un raid qui a fait neuf morts parmi les militants turcs engagés sur le Mavi Marmara et provoqué une crise diplomatique entre la Turquie et Israël.
Une deuxième flottille a essayé de partir de Grèce en juillet, mais ses projets ont été retardés par des problèmes techniques – attribués à des actes de sabotage israéliens – puis par la décision des autorités grecques de leur interdire d'appareiller.
Après cette expérience, les organisateurs de la dernière flottille ont expliqué avoir préparé leur projet en secret, pour éviter toute interférence israélienne.
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Une attaque perturbe les services internet palestiniens

01-11-11
RAMALLAH, Cisjordanie (Reuters) - Des pirates informatiques perturbent mardi les services internet palestiniens en Cisjordanie comme dans la bande de Gaza, a annoncé le ministre des Télécoms Machour Abou Dakka.
"Toutes les adresses IP palestiniennes ont été exposées à une attaque organisée et concentrée venant de l'étranger. Je pense que cela a été organisé par un Etat, c'est mon avis", a déclaré le ministre à Reuters.
Des techniciens du fournisseur d'accès Paltel s'efforcent de résoudre le problème, qui a notamment empêché des usagers de consulter des sites étrangers, a précisé Abou Dakka. Ils auraient notamment identifié des serveurs factices à la source de l'attaque.
L'accès au réseau oscille entre "lent et complètement à l'arrêt", a précisé un porte-parole de l'administration à Ramallah.
Dans une interview accordée à l'agence de presse palestinienne Wafa, le ministre a déclaré que l'attaque était liée à l'admission de l'Autorité palestinienne au sein de l'Unesco en tant que membre à part entière.
Tom Perry, Gregory Schwartz pour le service français.
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500 victimes de l’arnaque aux encarts publicitaires

02.11.2011
A l’issue d’une enquête menée par les gendarmes de la section de recherches de Versailles, trois escrocs, âgés de 42 à 67 ans, ont été mis en examen lundi par un juge d’instruction du pôle financier de Paris. La justice leur reproche d’avoir organisé entre l’été 2009 et la fin octobre 2011 une vaste escroquerie aux encarts publicitaires.  
Ils sont soupçonnés d’avoir abusé de la confiance de 500 personnes en France et en Belgique. Le préjudice estimé s’élève à 700 000 €.
La méthode de la société Info Service Multimédia (ISM), implantée à Paris (XIXe), est simple mais redoutable. Les aigrefins utilisent des fichiers existants d’annuaires qui proposaient de publier des annonces publicitaires. Ils contactent des petits commerçants, des petits artisans et même des congrégations religieuses pour leur proposer un encart au tarif de 400 €. Ils envoient, par fax, des documents à renvoyer dûment remplis avec le paiement par chèque. En fait, très peu d’annonces sont réellement publiées sur un site Internet. Celles vendues en Belgique et destinées à être posées sur le Web ne le seront jamais. Quant à l’annuaire en papier, il n’a jamais existé.
Quelque temps plus tard, le service contentieux ou comptabilité d’ISM contacte le client pour lui expliquer qu’il a commis une erreur et qu’il s’est engagé à payer 20 000, 30000 ou 40000 €. Enfin, un homme se présentant comme le directeur commercial de la société appelle à son tour et se montre bon prince. Il comprend la méprise du client et ne demande que 10000 €. En général, le préjudice par victime se monte entre 500 et 1000 €. Le curé d’un village a même versé 40000 € de sa poche pour un encart destiné à mobiliser les paroissiens pour ses bonnes œuvres.
Le trio a été interpellé par les militaires de la section de recherches de Versailles le jeudi 27 octobre à Paris, dans le XIXe arrondissement, où cette société était domiciliée. Les opérations étaient dirigées par un FrancoIsraélien de 44 ans. Les gendarmes ont profité d’une visite de celui-ci en France pour les vacances pour lui mettre la main dessus. Ils l’ont suivi depuis l’aéroport jusqu’à ce qu’il soit en présence de ses complices. Il travaillait avec un lieutenant, âgé de 42 ans, et un sexagénaire qui avait prêté son nom et servait de gérant de paille.
Les militaires ont établi que les deux tiers de l’argent ont été virés sur un compte en Israël. Et ils ont saisi de nombreuses pièces comptables qui relient les deux hommes aux victimes. Durant les 96 heures de la garde à vue, le trio est passé aux aveux en tentant de minimiser la portée de son entreprise. Les trois hommes étaient jusqu’à présent inconnus de la justice.
Les deux complices ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec une forte caution. Le maître d’œuvre a été écroué.
JULIEN CONSTANT
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L’occupation démolit une maison et déracine 20 arbres fruitiers à Tur

[ 02/11/2011 - 14:45 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les forces de l’occupation à al-Qods occupée ont démoli mercredi une maison dans la commune de Tur sur le Mont des Oliviers à al-Qods occupée, en prétextant une construction sans permis.
Une force importante de soldats et de policiers sionistes, accompagnée de bulldozers et engins de la municipalité de l’occupation ont pris d’assaut le quartier de Cheikh Anbar, dans la commune de Tur, et ont commencé la démolition de la maison.
Ces mêmes forces ont également rasé un terrain d’une superficie de 600 mètres carrés en démolissant ses murs et déracinant près d’une vingtaine d’arbres fruitiers appartenant au citoyen Mansour Ghaith dans le quartier Khilat Ayn.
Les autorités de l’occupation interdisent aux maqdissins dans la région de Tur de construire sur leurs terres sous prétexte qu’il s’agit d’espaces verts.

La puissance militaire israélienne a montré ses limites : Les déboires de Benyamin Netanyahou

2 Novembre 2011
Youssef BENZAHRA
En dépit de l’entremise de l’Egypte et d’autres parties pour instaurer une trêve entre Israël et Hamas, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est passé outre pour continuer ses raids contre Gaza afin de détourner l’attention sur la montée du mouvement de protestation qui touche presque tout le pays.  Ce subterfuge de Netanyhou  ne tient pas la route et le mouvement des indignés ne fait que s’amplifier ! En même temps, les raids israéliens sur Gaza et la contre-offensive des combattants du Hamas ont mis à découvert l’échec de la stratégie militaire de Tel Aviv et notamment le bouclier  érigé pour protéger les colonies. Ce bouclier s’avère d’une inefficacité notoire. Les tirs des Katiouchas  trompent facilement la protection qui devait leur faire échec, et qui a coûté des centaines de millions de dollars.
La puissance et le savoir-faire militaires de la soldatesque israélienne ont montré leur limite. D’ailleurs, le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense deviennent la risée des journaux israéliens, et leur échec ajoute au mécontentement des Israéliens qui critiquent le renforcement du budget militaire au détriment des autres secteurs de la vie quotidienne et des infrastructures.  Et comme un échec n’arrive jamais seul, Tel Aviv vient d’en essuyer un grand avec la reconnaissance de la Palestine comme membre à part entière par l’Unesco, l’une des importantes organisations dépendant de l’ONU.  La reconnaissance de l’Unesco est de bon augure pour celle de l’ONU !   Aussitôt après le vote de l’Unesco, Benyamin Netanyahou s’est empressé de parler de manœuvre  palestinienne qui allait entraver  les pourparlers de paix (sic).  N’est-ce pas la politique extrémiste du gouvernement israélien et ses atermoiements qui empêchent toute avancée sur la voie de la paix et non le contraire ?
Et comme on pouvait s’y attendre, l’Administration américaine  dévouée à Israël a décidé immédiatement de supprimer sa contribution à l’Unesco.  Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis prennent de telles mesures de rétorsion à l’égard de cette organisation de l’ONU. On rappelle que les Américains sont restés une vingtaine d’années  en dehors des rouages de l’Unesco.  Ce qui n’a pas empêché l’Unesco de survivre sans l’importante contribution américaine estimée à quelque 60 millions de dollars. Pour les beaux yeux d’Israël, Washington est prêt à tout, quitte à ignorer les nobles principes ! Quoi qu’il en soit, une question se pose: combien de temps le gouvernement de Benyamin Netanyhou pourra-t-il tenir encore avec tous les mauvais coups qu’il reçoit ?
Ce qui est sûr, c’est que l’étau se resserre autour de lui, et sa marge de manœuvre se rétrécit de jour en jour même s’il est réduit à recourir à la Torah pour la conduite des affaires du pays. Ce qui provoque des railleries dans le milieu politique à Tel Aviv. 
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Pris de court, Israël panique

02.11.11
Ghaza.
De notre correspondant

Ayant perdu la bataille politique livrée à l’Autorité palestinienne et son président, Mahmoud Abbas, dans les couloirs de l’Unesco à Paris, et mis sous pression par les factions palestiniennes armées actives dans la bande de Ghaza, le gouvernement israélien se trouve aujourd’hui dans une position peu enviable. Le vote massif en faveur de l’admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre (parmi lesquelles les Etats-Unis, l’Allemagne et le Canada) au sein l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, lundi à Paris, a été ressenti comme un échec cuisant par les Israéliens et leurs alliés américains.
Au lieu de tirer des conclusions objectives de cet événement, les Etats-Unis ont réagi brutalement en mettant à exécution leur menace de suspension des subventions à cet organisme culturel et éducatif mondial, soit 80 millions de dollars par an. Quant à Israël,  il n’a pas trouvé mieux que de critiquer fortement l’Unesco. Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a estimé que cette organisation internationale est «devenue une organisation politique en intégrant en son sein un Etat qui n’existe pas, à la suite du vote d’une majorité automatique de ses membres». Selon lui, «cette démarche des Palestiniens prouve qu’ils ne veulent ni la paix ni des négociations mais entendent perpétuer le conflit». Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a pour sa part indiqué, dans son discours d’ouverture de la nouvelle session de la Knesset, lundi, qu’Israël «ne restera pas les bras croisés».
Les moyens de pression israéliens sur l’Autorité palestinienne sont connus : privation des hauts responsables palestiniens de cartes VIP qui leur permettent de passer facilement a travers les barrages militaires israéliens, accélération et renforcement des constructions dans les colonies de Cisjordanie occupée et particulièrement dans la ville sainte d’El Qods et arrêt des transferts de fonds qu’il collecte pour l’Autorité palestinienne sous forme d’impôts sur des produits transitant via ses ports ou aéroports vers la Cisjordanie et la bande de Ghaza.
Retour à la case départ ?
Dans cette enclave palestinienne qui connaît une escalade de la violence depuis quelques jours avec 13 morts côté palestinien, contre un Israélien tué par des éclats d’une des dizaines de roquettes tombées dans le sud de l’Etat hébreu, le langage est tout autre. A Ghaza, soumise à un blocus inhumain depuis plus de cinq ans, le gouvernement israélien menace de mener une guerre totale aux factions palestiniennes armées, à leur tête le Jihad islamique. A en croire les déclarations d’Avigdor Lieberman, le ministre israélien des Affaires étrangères, son gouvernement est très près de mettre un terme au régime du mouvement Hamas, au terme d’une opération militaire d’envergure semblable à celle de l’hiver 2009.
Alors, que peut faire exactement le gouvernement israélien ? Arrêter toute coopération avec l’autorité palestinienne, avec tous les dangers d’explosion en Cisjordanie ? Réoccuper la bande de Ghaza de laquelle il s’est retiré de façon unilatérale ? Les deux cas de figure sont matériellement possibles, mais est-ce que l’Etat hébreu peut se payer le luxe de ne plus avoir d’interlocuteur palestinien crédible ? C’est surtout à cette question que doit réfléchir Benyamin Netanyahu avant de se lancer dans une aventure aux résultats désastreux pour tout le monde.
Fares Chahine
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Pourquoi l’admission des Palestiniens à l’UNESCO exaspère Washington

publié le mercredi 2 novembre 2011
René Backmann - blog Israël Palestine

 
Dans leur quête de reconnaissance internationale, les Palestiniens viennent de remporter une victoire historique : le lundi 31 octobre, la Palestine a été admise comme membre à part entière au sein de l’UNESCO où elle n’avait jusqu’alors que le statut d’observateur.
Malgré la campagne de Washington qui a accumulé arguties diplomatiques, impératifs législatifs et chantage au financement pour inciter les Palestiniens à retirer leur candidature et dissuader les États qui entendaient les soutenir, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, réunie à Paris, a voté à une confortable majorité en faveur de l’adhésion de la Palestine.
Considérée comme un premier pas vers l’admission de leur État à l’ONU, cette décision permettra notamment aux Palestiniens d’adhérer à la Convention du Patrimoine mondial et de placer ainsi sous la protection de l’UNESCO certains sites historiques ou culturels aujourd’hui menacés ou annexés de fait par Israël.
Sur les 173 pays qui ont pris part au vote, 107 – dont la France, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du sud et la Belgique – ont voté pour ; 52 – parmi lesquels le Royaume-Uni, l’Italie, la Pologne, le Danemark, le Japon, la Corée du Sud, l’Ukraine et la Suisse – se sont abstenus. Et 14 – dont les États-Unis, l’Allemagne, Israël, le Canada, la Suède et les Pays-Bas – ont voté contre.
Un acte unilatéral ?
Washington invoque pour justifier sa position deux types d’arguments. Les premiers, déjà entendus lorsque les Palestiniens ont présenté, le 23 septembre dernier, leur candidature à l’ONU, reposent sur des considérations diplomatiques. Admettre la Palestine à l’ONU, expliquait Washington, serait un acte unilatéral qui mettrait en péril le processus de paix. La naissance d’un État palestinien ne peut venir que de négociations avec Israël. Admettre la Palestine à l’UNESCO, précisait Barack Obama, serait « prématuré et contreproductif ». Curieux discours.
Le processus de paix est en panne depuis plus d’un an. Les négociations directes israélo-palestiniennes, avec ou sans médiation américaine, ont été entamées en 1993, avec la signature des accords d’Oslo. Elles sont depuis longtemps dans l’impasse. C’est précisément pour sortir de cette impasse et en finir avec le bilatéralisme stérile du processus de paix que les Palestiniens ont fait le choix de demander, le 23 septembre, leur adhésion aux Nations Unies et aux diverses agences et organisations de l’ONU. Auparavant, ils avaient précisé – et ils l’ont répété à de nombreuses reprises – qu’ils restaient prêts à prendre place à la table des négociations, à condition qu’Israël gèle complètement la colonisation et accepte les termes de références élémentaires d’un dialogue : la naissance d’un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Deux textes législatifs des années 1990
Quant à l’accusation d’ « unilatéralisme » adressée aux Palestiniens par les États-Unis, elle manque singulièrement de sérieux. Voire de décence. Surtout lorsqu’on se souvient que Washington accepte depuis des années, sans réagir, la stratégie unilatérale qu’est la colonisation continue des territoires palestiniens par Israël et la construction, elle aussi parfaitement unilatérale, d’un mur et d’une barrière de séparation à l’intérieur de la Cisjordanie. Sans parler des annexions forcées, réquisitions de terres, démolitions de maisons, expulsions, incursions militaires, arrestations, liquidations tout aussi unilatérales. Et tout aussi aisément acceptées par Washington.
Les autres arguments invoqués par l’administration américaine pour s’opposer à l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO reposent sur l’existence de deux textes législatifs votés en 1990 (c’est-à-dire avant les accords d’Oslo) et en 1994 par le Congrès. Ces deux textes interdisent tout financement des États-Unis à toute agence des Nations Unies qui accepterait la Palestine comme membre à part entière. Il semble que l’hypothèse de s’affranchir de ces deux textes ait été un moment envisagée par la diplomatie américaine.
Le New York Times rapporte que les juristes du département d’État ont étudié ces deux lois et constaté qu’il était impossible de les court-circuiter. Selon le quotidien, l’ambassadeur américain à l’UNESCO David T. Killion a confié à l’ambassadeur palestinien à l’UNESCO Elias Sanbar qu’il était « prisonnier de ces lois ».
Compte tenu des relations actuelles entre Israël et les États-Unis, largement conditionnées par l’approche de l’élection présidentielle américaine, c’est-à-dire par un alignement de plus en plus visible de Barack Obama sur la politique de Benjamin Netanyahou, relayée aux États-Unis par le puissant lobby pro-israélien AIPAC, l’argument législatif ressemble fort à un prétexte.
Un quart du budget de l’UNESCO disparaît
La rupture - déjà ancienne – de l’OLP avec la lutte armée et la mise sur pied en Cisjordanie d’une administration, dont l’efficacité est saluée par l’ONU, la Banque mondiale, le FMI, le Quartette et l’Union européenne, auraient pu permettre à une administration américaine mieux disposée de demander et d’obtenir l’abrogation ou l’amendement de ces deux textes. Le Département d’État, d’ailleurs, laisse déjà entendre qu’il pourrait avoir une attitude différente si les Palestiniens demandaient leur adhésion à d’autres agences de l’ONU comme l’OMS, la FAO, ou le BIT.
Après s’être retiré entre 1984 et 2003 de l’UNESCO, accusée de corruption, tiers-mondisme et anti-américanisme, Washington suspend aujourd’hui ses versements pour punir l’organisation d’avoir accueilli les Palestiniens. La mesure est loin d’être symbolique. Avec une contribution de 70 millions de dollars, les États-Unis fournissaient 22% du budget annuel de l’UNESCO. Lorsqu’on ajoute à ce pourcentage les 3% versés jusque-là par Israël, et que l’État hébreu a décidé désormais de ne plus verser, c’est un quart du budget de l’UNESCO qui disparaît.
Selon un site favorable à Israël, les fonds qui ne seront pas versés par Washington auraient servi à financer des systèmes d’alerte contre les tsunami en Haïti, des études sur les risques sismiques en Méditerranée orientale, un programme mondial d’alphabétisation, des école professionnelles en Afghanistan, un programme d’enseignement au Liban, un soutien à certains sites du patrimoine mondial dont le temple de Borobudur en Indonésie. Même s’ils cherchent à rendre les Palestiniens responsables de l’abandon de ces programmes, les responsables de l’administration américaine vont devoir affronter une situation diplomatique difficile.
Même Londres n’a pas suivi Washington
Au moment où ils s’efforcent d’améliorer l’image des États-Unis dans le monde arabe et musulman en apportant un soutien – à géométrie variable, il est vrai – aux révoltes populaires, ce vote hostile aux Palestiniens et cette suspension des contributions à l’UNESCO risquent fort de produire un effet désastreux.
Priver une organisation comme l’UNESCO du quart de ses ressources simplement parce qu’elle a eu l’audace d’accueillir un peuple qui réclame depuis des décennies le respect de ses droits n’est pas une politique très facile à défendre. Par ailleurs, l’isolement des États-Unis dans cette affaire – même Londres n’a pas suivi Washington dans son refus – et le soutien flatteur obtenu par les Palestiniens – 107 voix, dont la totalité du monde arabe et la majeure partie de l’Amérique latine, sur 173 votants – confirment le recul de l’influence et du pouvoir des États-Unis au Moyen-Orient, mais aussi dans le reste du monde. Pourtant, Barack Obama semble prêt à payer de ce déclin de la puissance américaine le soutien qu’il apporte à Netanyahou.
Il pourrait même le confirmer avant peu. C’est en principe le 11 novembre que le Conseil de sécurité doit faire connaître sa réponse à la demande d’adhésion à l’ONU officiellement présentée le 23 septembre par Mahmoud Abbas. Washington a déjà indiqué que, là aussi, sa réponse serait non et qu’en cas de besoin, les États-Unis pourraient aller jusqu’à faire usage de leur droit de veto. Les Palestiniens ont fait savoir que dans cette hypothèse, ils se tourneraient vers l’Assemblée générale des Nations Unies pour obtenir dans un premier temps le statut d’État non-membre. Démarche que Washington, même en mobilisant ses amis et obligés, aura du mal à entraver comme on peut l’imaginer après avoir vu les Palestiniens résister aux énormes pressions exercées sur eux pour les dissuader de se présenter devant l’Assemblée générale en septembre.
L’Europe profondément divisée
L’Europe, de son côté, se révèle, une fois encore, profondément divisée devant le dossier palestinien. Les votes des membres de l’Union se sont éparpillés entre le oui, le non et l’abstention. Difficile après cela de prétendre se présenter devant les dirigeants palestiniens comme la puissance de recours, capable de reprendre le flambeau de la négociation négligée par Washington. Israël, enfin, a condamné l’initiative palestinienne et la décision de l’UNESCO en précisant qu’il s’agit simplement d’un « geste symbolique » qui « entrave les pourparlers de paix israélo-palestiniens ». Les pourparlers en question étant à ce jour inexistants, le risque pris par les Palestiniens et ceux qui les ont soutenus est limité. Le dépit américain et l’irritation israélienne confirment simplement que, d’un côté comme de l’autre, on a toujours du mal à accepter que les Palestiniens aient choisi de sortir du huis clos bilatéral sous parrainage américain et de se tourner vers le forum des nations pour affirmer leur existence et faire valoir leurs droits.
Publié sur le blog "Israël Palestine" hébergé par le Nouvel Obs.

Paris condamne la décision d'Israël d'accélérer la colonisation

AFP | 02/11/2011
La France "condamne" la décision des autorités israéliennes d'accélérer la construction de plusieurs milliers de logements à Jérusalem-Est en rétorsion à l'admission des Palestiniens à l'Unesco, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.
La France, qui a surpris en votant oui lundi à l'adhésion des Palestiniens à l'Unesco, "est vivement préoccupée par les discussions en cours au sein du gouvernement israélien au sujet d'un éventuel gel du transfert des taxes récoltées au nom de l'Autorité palestinienne", a également déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero. 

La Syrie, punie, pour cause de désobeissance

02 Novembre 2011
IRIB- 26 octobre 2011. C'est le 17e anniversaire de la signature, à Wadi Araba, du traité de paix entre l'entité sioniste et le régime jordanien.
Il s'agit du quatrième traité de ce genre, signé, par les "Israéliens", après les accords de Camp David avec l'Egypte de Sadat, les accords du 17 mai 1983, avec le Liban, présidé, alors, par Amin Gemayel, puis, ceux d'Oslo, avec l'Organisation de Libération de la Palestine, dirigée, à l'époque, par Yasser Arafat. Le quatrième traité signé… Mais le troisième, qui continue d'être en vigueur, après l'annulation du traité du 17 mai, par le Liban, moins d'un an après sa signature. Tous ces traités ont été signés, étant donné le flou qui a régné, après la guerre d'octobre 1973, dans les conditions de la défaite encaissée par les Arabes, dans la guerre du 5 juin 1967, face à l'armée israélienne, qui a pu occuper, militairement, le reste des territoires palestiniens, qui n'avaient pas été occupés, en 1948 (Cisjordanie, y compris, la partie Est d'al-Aqsa et Gaza), la totalité de la Sinaï égyptienne et du plateau du Golan syrien, situés, respectivement, à quelques kilomètres du Caire et de Damas.
A la défaite, s'ajoutaient les profonds changements qu'ont connus, du moins, les pays arabes limitrophes de l'entité sioniste (l'Egypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban). Ces changements étaient dissemblables pour ce qui est de la disposition de chacun de ces pays à se plier à la nouvelle donne matrice de tout genre de considérations défaitistes.
Une douzaine d'années après la défaite du 5 juin, l'Egypte d'Anwar Sadat avait, complètement, changé de cap, en rompant avec le nassérisme et l'alliance avec l'Union soviétique et en approfondissant ses relations avec les Etats-Unis. La voie était, ainsi, ouverte à la paix, sous sa version israélienne, qui n'est rien d'autre qu'une pacification, au sens propre du terme.
Sadat a effectué sa visit" surprise", à al-Qods occupée, et a prononcé un discours, à la Knesset, avant de se rendre à Camp David, pour signer avec Menahem Bégin et sous le parrainage du Président américain, Jimmy Carter, des accords de paix, qui stipulaient la démilitarisation de la Sinaï, qui renonçaient aux promesses concernant les droits du peuple palestinien et à l'application de la résolution 242 prévoyant le retrait de l'armée israélienne de tous les territoires arabes occupés, après le 5 juin 1967.
En un mot, l'Egypte, le plus grand, parmi les pays arabes, avait déserté le camp arabe et se détournait de la cause palestinienne, alors que la propagande officielle tenait à persuader le peuple égyptien que l'Egypte a le droit de se consacrer à "manger du pain", après avoir donné tout ce qu'elle a donné, en matière de sacrifices, au service des causes arabes.
Pour ce qui est du régime Jordanien, la paix qu'elle a conclue avec les "Israéliens" n'avait rien de surprenant, et ce, pour des raisons bien connues. Mais il est évident que la fragilité du pays, sa dépendance des aides extérieurs, et tout particulièrement, américaines, et la forte présence de l'élément palestinien, parmi ses habitants, expliquent son retard, quant à la normalisation avec l'entité sioniste : Les accords de Wadi Araba ont été signés, en 1994, seulement quelques mois après les accords d'Oslo.
Reste à noter que le décampement de la Jordanie n'était pas moins lourd de conséquences négatives, sur le plan stratégique que celui de l'Egypte : 380 kilomètres de frontières avec la Palestine occupée et autres atouts géographiques et démographiques, particulièrement, précieux, pour la lutte armée contre l'occupation israélienne.
Pour ce qui est du Liban, aussi petit et fragile que la Jordanie, on sait, depuis toujours, que la paix avec "Israël" et la rupture avec l'arabité, étaient un souhait cher à une partie de Libanais. L'occasion n'a donc pas été ratée et la signature des accords du 17 mai a eu lieu, à un moment où la guerre civile faisait rage, tandis que l'invasion israélienne, en 1982, faisait de Beyrouth la première capitale arabe qui tombe sous l'occupation.
Il est vrai que le peuple égyptien, tout autant que le peuple jordanien, a, toujours, manifesté son refus de ces humiliants accords. Mais le refus libanais, populaire et armé, était tel qu'il a, non seulement, balayé les accords de paix, mais aussi, l'occupation israélienne elle-même.
De plus, la résistance libanaise et la lutte ardente et très chère payée, par les combattants du Hezbollah, ont brisé, en 2006, la légende de la suprématie militaire israélienne et celle de son armée, prétendument, invincible. Et du même coup, elles ont contribué à mettre fin aux projets de domination israélo-américains, qu'on cherchait à imposer à la région, sous la couverture du soi-disant processus de paix israélo-arabe.
Ces résultats n'étaient, en aucun cas, possibles à réaliser, sans l'aide et la participation active de la Syrie. Il est vrai que la Syrie n'a pu récupérer qu'une partie du Golan occupé. Ses détracteurs arabes en profitent, pour adresser au régime syrien, tout genre d'accusations injustes et malveillantes, qu'ils font monnayer, dans le marché de la démagogie, moins par attachement à la cause nationale syrienne ou arabe, que par "enragement" vis-à-vis d'un régime, qui est le seul à refuser la paix israélienne et ses désastreuses conséquences.
Une violente altercation, et c'est Hosni Moubarak, qui l'a reconnue, en 1995, a éclaté entre Hafez al-Assad et Anwar Sadat, lors d'une visite effectuée par ce dernier, à Damas, dans le but d'avoir son consentement, au sujet de la paix qu'il était sur le point de conclure avec les Israéliens.
La Syrie pouvait, peut-être, plus facilement que l'Egypte, récupérer ses territoires occupés, dans le cadre d'un accord de paix/soumission. Mais sa position de principe est connue par tous : Oui à la paix juste, conditionnée par le retrait israélien de tous les territoires arabes occupés, en 1967, et par le plein respect des droits inaliénables du peuple palestinien.
Cette position, mais aussi, le soutien, sans faille, à la résistance, au Liban et à l'alliance avec l'Iran, et non pas le manque de démocratie et de liberté, sont tout ce qui explique les complots tramés et les campagnes menées contre la Syrie, par les forces de l'hégémonie, qui, de Washington au golfe Persique, en passant par Tel-Aviv, ne font qu'abuser, en les bafouant, des valeurs de démocratie, de liberté et de droit.
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Une attaque informatique perturbe les services internet palestiniens

02 Novembre 2011
IRIB- Des pirates informatiques perturbent, mardi, les services internet palestiniens, en Cisjordanie, comme dans la bande de Gaza, a annoncé le ministre des Télécoms, Machour Abou Dakka.
Toutes les adresses IP palestiniennes ont été exposées à une attaque organisée et concentrée venant de l'étranger. "Je pense que cela a été organisé par un Etat, c'est mon avis", a déclaré le ministre à Reuters. Des techniciens du fournisseur d'accès "Paltel" s'efforcent de résoudre le problème, qui a, notamment, empêché des usagers de consulter des sites étrangers, a précisé Abou Dakka. Ils auraient, notamment, identifié des serveurs factices à la source de l'attaque.  
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Israël: débat sur des frappes contre l'Iran !!!

02 Novembre 2011
IRIB-Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak tentent de lever l'opposition d'une majorité de ministres contre une attaque visant les installations nucléaires iraniennes, a indiqué aujourd'hui le quotidien Haaretz.
Lundi, M. Barak avait démenti des informations des médias israéliens selon lesquelles il aurait d'ores et déjà pris la décision avec M. Netanyahu d'attaquer l'Iran, malgré l'opposition des chefs de l'armée et du renseignement. Selon le journal israélien, la majorité des membres du "forum" des huit ministres les plus importants, est elle aussi opposée à une telle opération. Seuls MM. Netanyahu, Barak et le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman soutiennent "l'option militaire" contre l'Iran. 

Des ministres israéliens demandent une offensive globale à Gaza

02 Novembre 2011
IRIB-La reprise des hostilités le long de la frontière israélienne avec Gaza suscitant des inquiétudes croissantes, les hauts-dignitaires israéliens réfléchissent à la possibilité d'une offensive militaire de grande ampleur dans l'enclave palestinienne. Le vice-Premier ministre israélien Silvan Shalom a déclaré mardi que le gouvernement israélien "est sur le point de prendre une décision dramatique pour mettre fin aux tirs de roquettes depuis ce territoire palestinien sur le sud d'Israël.
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Merci l'UNESCO Vive la Palestine, vive la justice

Mardi 1er novembre 2011
Ça y est, la Palestine est devenue un membre à part entière de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture- l’UNESCO-, et çà, c’est une grande victoire, pas seulement pour les Palestiniens, mais pour le droit international et pour la justice, avant tout.
Après plus de 63 ans de conflit, de souffrance et de résistance historiques sur leur terrain, les Palestiniens commencent à récolter des résultats quant à la reconnaissance internationale de la justice de leur cause.
Après cette adhésion, le combat des Palestiniens va se poursuivre, la Palestine doit être admise au sein de l’Organisation des Nations-Unies. La Palestine doit être un Etat. La Palestine a le droit d’avoir un Etat.
Malgré la réticence de quelques pays, et les menaces américaines, l’acceptation de la Palestine au sein de cette organisation internationale est le début d’une route très longue et très difficile pour la liberté et la paix en Palestine.
La validation de la demande d’adhésion de la Palestine à cette organisation internationale par plus de 100 pays, montre que, dans notre monde et en dépit de toutes les pressions ,de toutes les menaces, en dépit de l’influence et de la domination des puissances internationales, des Etats et des pays sont pour la justice et veulent instaurer un monde sans guerre et sans haine , des pays osent dire non à l’injustice et non à l’oppression.
Dans l’optique d’une  adhésion légitime basée sur un choix stratégique, c’est, pour les Palestiniens en quête d’une reconnaissance officielle de leurs droits de la part d’une communauté internationale restée longtemps silencieuse, un grand soutien moral.
Cette adhésion, contrairement aux critiques américaines et israéliennes, va relancer un processus de paix en plein échec et donner une stabilité à cette région en conflit et en guerre. Elle va obliger l’Etat colonial d’Israël à reconnaître sa négligence vis à vis des villes et des monuments historiques palestiniens. Le monde entier va juger cet Etat d’occupation reconnaitre que toutes les mesures israéliennes prises contre les villes, les monuments et la population palestinienne sont illégales.
Merci à l’UNESCO pour cette décision très courageuse, merci à tous les pays qui ont pris leurs responsabilités et ont voté pour l’adhésion de la Palestine. Nous sommes sûrs et certains que, avec cette adhésion, c’est la cause juste de la Palestine qui a gagné, avec cette adhésion, ce sont les valeurs et les principes de paix, de tolérance et de justice qui ont gagné !  
Ziad Medoukh

UNESCO : Pris de court, Israël panique

mercredi 2 novembre 2011 - 08h:19
Fares Chahine - El Watan 
Succès à l’Unesco et regain de la résistance à Ghaza.Le tapis rouge déroulé lundi à la Palestine pour entrer à l’Unesco a donné des migraines à l’Etat hébreu.
Ayant perdu la bataille politique livrée à l’Autorité palestinienne et son président, Mahmoud Abbas, dans les couloirs de l’Unesco à Paris, et mis sous pression par les factions palestiniennes armées actives dans la bande de Ghaza, le gouvernement israélien se trouve aujourd’hui dans une position peu enviable. Le vote massif en faveur de l’admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre (parmi lesquelles les États-Unis, l’Allemagne et le Canada) au sein l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, lundi à Paris, a été ressenti comme un échec cuisant par les Israéliens et leurs alliés américains.
Au lieu de tirer des conclusions objectives de cet événement, les États-Unis ont réagi brutalement en mettant à exécution leur menace de suspension des subventions à cet organisme culturel et éducatif mondial, soit 80 millions de dollars par an. Quant à Israël, il n’a pas trouvé mieux que de critiquer fortement l’Unesco. Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a estimé que cette organisation internationale est « devenue une organisation politique en intégrant en son sein un État qui n’existe pas, à la suite du vote d’une majorité automatique de ses membres ». Selon lui, « cette démarche des Palestiniens prouve qu’ils ne veulent ni la paix ni des négociations mais entendent perpétuer le conflit ». Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a pour sa part indiqué, dans son discours d’ouverture de la nouvelle session de la Knesset, lundi, qu’Israël « ne restera pas les bras croisés ».
Les moyens de pression israéliens sur l’Autorité palestinienne sont connus : privation des hauts responsables palestiniens de cartes VIP qui leur permettent de passer facilement a travers les barrages militaires israéliens, accélération et renforcement des constructions dans les colonies de Cisjordanie occupée et particulièrement dans la ville sainte d’El Qods et arrêt des transferts de fonds qu’il collecte pour l’Autorité palestinienne sous forme d’impôts sur des produits transitant via ses ports ou aéroports vers la Cisjordanie et la bande de Ghaza.
Retour à la case départ ?
Dans cette enclave palestinienne qui connaît une escalade de la violence depuis quelques jours avec 13 morts côté palestinien, contre un Israélien tué par des éclats d’une des dizaines de roquettes tombées dans le sud de l’État hébreu, le langage est tout autre. A Ghaza, soumise à un blocus inhumain depuis plus de cinq ans, le gouvernement israélien menace de mener une guerre totale aux factions palestiniennes armées, à leur tête le Jihad islamique. A en croire les déclarations d’Avigdor Lieberman, le ministre israélien des Affaires étrangères, son gouvernement est très près de mettre un terme au régime du mouvement Hamas, au terme d’une opération militaire d’envergure semblable à celle de l’hiver 2009.
Alors, que peut faire exactement le gouvernement israélien ? Arrêter toute coopération avec l’autorité palestinienne, avec tous les dangers d’explosion en Cisjordanie ? Réoccuper la bande de Ghaza de laquelle il s’est retiré de façon unilatérale ? Les deux cas de figure sont matériellement possibles, mais est-ce que l’État hébreu peut se payer le luxe de ne plus avoir d’interlocuteur palestinien crédible ? C’est surtout à cette question que doit réfléchir Benyamin Netanyahu avant de se lancer dans une aventure aux résultats désastreux pour tout le monde.
Gaza, le 2 novembre 2011 - El Watan
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Fatah condamne l'arrestation du député Hassan Yousef

[ 02/11/2011 - 08:51 ]
Ramallah - CPI
Le Mouvement de Fatah  a condamné l’arrestation du député Cheikh Hassan Youssef, l’un des dirigeant de Hamas, qui a été enlevé, mardi matin par l’occupation de sa maison dans la ville de Ramallah.
Fatah a déclaré dans un communiqué de presse, le mardi 1 / 11, l'arrestation du député Hassan Yousef vient dans une série « d'agressions israéliennes » contre le peuple palestinien, et ses institutions législatives», exigeant l'Union parlementaire arabe à prendre des mesures concrètes pour la libération des représentants enlevés, et de presser dans l'arène internationale afin d'arrêter les arrestations de l'occupation contre les députés du peuple palestiniens élus.
«Israël ment, à travers ses pratiques, sur ses prétentions à la démocratie, elle (l’occupation israélienne) défie les conventions adoptées et ratifiées par la communauté internationale, à travers ses arrestations et condamnations inéquitables des députés Palestiniens et les combattants de la liberté, en parallèle avec une agression armée sanglante sur notre peuple et nos lieux saints, en particulier à Jérusalem, en une scène totalement incompatible avec l’ABC de la démocratie et des droits humains", a souligné Fatah dans son communiqué.
Le Mouvement de résistance islamique, a condamné fermement, de son côté, hier, la condamnation des autorités sionistes annoncée contre le député de « Fatah »  au conseil législatif, Jamal Tirawi pour une peine de trente ans, la décrivant comme «une sentence injuste et violation flagrante de l'immunité des députés", tout en exprimant son entière solidarité avec lui.
Il est à noter que l'occupation continue d'arrêter 23 députés du Conseil législatif palestinien, 20 d'entre eux du bloc du Hamas "changement et réforme», 2 députés de Fatah, Marwan Barghouti et Jamal Tirawi, ainsi que le député Ahmad Saadat, secrétaire général du Front Populaire pour la Libération.

"Anti-normalisation" apprécie la décision de l'Arabie saoudite à cesser de traiter avec "ALSTOM"

[ 02/11/2011 - 09:20 ]
Amman - CPI
Le Haut Comité exécutif pour la protection de la patrie et anti-normalisation en Jordanie a félicité la décision des autorités saoudiennes d’avoir exclu l’entreprise française «Alstom», du don du projet de train reliant La Mecque et Médine.
Le Comité a appelé dans un communiqué, mardi 1/11, tous les Etats arabes et islamiques de serrer le boycottage de l'ennemi occupant sioniste", y compris les entreprises qui font affaire avec lui, et à cause de «poursuite d’occuper la terre, la judaïsation des lieux saints et la pratique du terrorisme d'Etat contre le peuple palestinien, qui s’attache à son droit de libérer sa terre, et le rétablissement de ses droits, et la protection de ses lieux saints et l'autodétermination.
Il est à noter que le Haut Comité exécutif pour la protection de la patrie et de confronter la normalisation avait envoyé au début Octobre derniers des demandes à chacun des dirigeants; le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, et le Secrétaire général de la Ligue arabe, et le Secrétaire général de l'Organisation pour la Coopération islamique, leur demandant de cesser de traiter avec cette entreprise alignée avec l'ennemi sioniste, après le lancement d'une politique européenne pressant pour le boycott d’«Alstom».

Centre juridique : lancement de la grève de la faim à la prison de Nafha et dans l'hôpital de Ramleh

[ 02/11/2011 - 09:57 ]
Gaza - CPI
Le centre palestinien pour la défense aux prisonniers a souligné que les prisonniers dans la geôle de Nafha et ceux permanents dans l’hôpital de Ramlah ont décidé d’entamer aujourd’hui, mercredi 2/11, la grève de la faim pour une journée, pour protester contre les nouvelles sanctions imposées par la gestion de l'administration pénitentiaire contre eux.
Riyad el-Ashkar, chercheur pour le Centre a indiqué que l’administration pénitentiaire a informé les prisonniers que si le prisonniers causent un tel problème ou de trouver un appareil mobile dans une chambre, tous seront punis toute de privation de la visite pendant deux mois, et d'éviter la salle de visite pour deux mois, ainsi que le retrait des appareils électriques, également d'arrêter la cantine pour un mois, en plus la punition des prisonniers par d’autres restrictions.
Il a souligné que l'administration pénitentiaire a ainsi transféré les prisonniers malades à une nouvelle section contient quatre chambres seulement, après huit chambres dans la vieille section, alors que la première ne contient pas une salle à manger.
Il a ajouté que les prisonniers à Nafha et l'hôpital de Ramleh ont décide demain sur une grève de la faim et de faire retourner trois repas comme une protestation contre ces mesures décrites de cruelles et punitives.
Le centre juridique a appelé tous les Palestiniens et leurs institutions officiels et populaires de la nécessité de continuer la lutte pour la cause des prisonniers, afin qu’ils soient pas isolés seuls face aux violations criminelles de l’ennemi occupant israélien, ajoutant que l’occupation a violé ses promesses d'améliorer les conditions de vie des prisonniers, et d’autoriser les droits réalisés qu’avait confisqué l'administration pénitentiaire, au moment om elle détient toujours les prisonniers dans des cellules d'isolement et n'a pas les sortir comme elle avait promis.

Jénine : Les forces occupantes ont pris d'assaut de différents régions

[ 02/11/2011 - 10:38 ]
Jénine - CPI
Les Forces de l’occupation sionistes ont pris d'assaut, à l'aube du mercredi, des différents régions dans le gouvernorat de Jénine, durant laquelle des actes de peignage et le lancement des armes à feu en direct, des grenades assourdissantes et la provocation des citoyens, en particulier dans le secteur situé entre la ville de Jénine et son camp de réfugiés dans les environs de l’hôpital Dr.Khalil Suleyman.
Des témoins ont déclaré que les unités d'infanterie de l'armée d'occupation, accompagnées de plusieurs véhicules militaires ont envahi la ville de Jénine à partir de l’ancien camp de bonheur, et étaient stationnées dans les environs de de l’hôpital Dr Khalil Suleyman, et ont tiré des bombes assourdissantes et provocantes.
Les forces d'occupation dans la zone de Beir el-Jamel et autour du siège du sud de l'université ouverte d’el-Quds, et les soldats ont mis en place des postes de contrôle surprenant dans cette zone jusqu'aux heures du matin.
Des sources locales ont déclaré que les forces d'occupation ont effectué, la nuit dernière, des actions de ratissages dans l'ouest de la ville de Jénine, envahissant  les villes de Romana, Teba et Zbobeh, et exécutant des fouilles dans la plaine de Marj Ibn Amer toute la nuit.

Unesco: le Hezbollah félicite les Palestiniens et fustige les Etats-Unis

02/11/2011
Le Hezbollah a félicité mercredi les Palestiniens pour leur admission à l'Unesco, mais fustigé les Etats-Unis qui ont voté contre et annoncé la suspension de fonds à l'organisation internationale.
"Le Hezbollah félicite le peuple palestinien pour avoir obtenu une admission pleine et entière à l'Unesco, ce qui est son droit naturel", a affirmé dans un communiqué le groupe, soutenu par la Syrie et l'Iran.
"La décision des Etats-Unis de voter contre reflète sa politique historique de racisme de même que soutien et son identification avec l'ennemi israélien", a-t-il ajouté.
L'Unesco a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre parmi lesquelles les Etats-Unis et le Canada.
Washington a aussitôt annoncé la suspension d'un versement de 60 millions de dollars, une mesure automatique puisque les Etats-Unis, grand allié d'Israël, avaient interdit dans les années 1990 tout financement d'une agence de l'ONU qui admettrait la Palestine en tant que membre à part entière.
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Israël teste un système de propulsion d'une fusée

02/11/2011
Israël a testé mercredi avec succès un système de propulsion de fusée à partir de la base de Palmahim au sud de Tel-Aviv, a annoncé le ministère de la Défense.
"Ce test prévu depuis longtemps a été mené à bien", a affirmé le ministère de la Défense, sans donner d'autres détails techniques..
La radio publique citant des experts militaires étrangers a pour sa part indiqué qu'il s'agissait d'un missile balistique sur lequel il est possible d'adapter des têtes nucléaires.
L'Etat hébreu est considéré comme une puissance atomique dans la région mais il n'a jamais confirmé ou nié disposer de l'arme nucléaire.
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Unesco: Israël "accélère la destruction du processus de paix" (porte-parole d'Abbas)

AFP | 01/11/2011
Israël, qui a décidé d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie en représailles à l'admission de la Palestine à l'Unesco, "accélère la destruction du processus de paix", a déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien.
"Accélérer la construction des colonies revient à accélérer la destruction du processus de paix, et le gel des fonds palestiniens est un vol de l'argent du peuple palestinien", a affirmé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
Israël a décidé mardi soir de construire 2.000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie et de geler provisoirement le transfert de fonds dus à l'Autorité palestinienne en guise de rétorsion à l'admission de la Palestine à l'Unesco.
Fustigeant "une provocation", M. Abou Roudeina a appelé le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) et l'administration américaine à "faire pression sur Israël pour empêcher cette décision qui aura des conséquences néfastes pour la région entière".
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.
Ce vote historique représente une victoire diplomatique majeure pour les Palestiniens sur le chemin de leur demande d'adhésion d'un Etat souverain à l'ONU sur les lignes de juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. 
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Palestine et Printemps arabe : A vos agendas !

mardi 1er novembre 2011
Ci-dessous une série de conférences et projections intéressantes, qui nous sont signalées et que nous répercutons volontiers.


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Réunion du Collectif Palestine UPMC le Mardi 8/11/2011 à la maison des syndicats de Jussieu (le bâtiment est à l’extérieur des murs de la fac, référez-vous au plan qui est en pièce jointe). Au programme, présentation de la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) sur la faculté de Jussieu.

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COLLOQUE DU CVPR PO au Palais du Luxembourg, le samedi 19 novembre, de 9h à 18h :
" LE PRINTEMPS ARABE ET LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN ".
" Les actuelles « révolutions arabes », qu’elles participent ou non d’un processus historique majeur parvenu à maturité, peuvent-elles contribuer, à court ou moyen terme, à une solution du conflit israélo-palestinien et à une « paix réelle au Proche-Orient » ?
Accueil par : Me Maurice BUTTIN, Christiane DEMONTES (sénatrice). Hael AL FAHOUM (ambassadeur de la Palestine en France.
Parmi les intervenants : Moncef MERZOUKI (Elu député à l’Assemblée constituante tunisienne, président du Congrès pour la République) - Ghaïss JASSER (Docteur es-lettres) - Hala KODMANI (Journaliste, spécialiste des questions internationales) - Bichara KHADER (Enseignant - Directeur du Centre de recherche sur le monde arabe à l’Université catholique de Louvain, Belgique) - Richard LABEVIERE (Journaliste - Licencié en 2008 de RFI pour ses positions en faveur des Palestiniens) - Monique CERISIER ben GUIGA (Ancienne sénatrice - Présidente de Français du Monde, ADFE) - Esther BENBASSA (sénatrice) -Pierre LAFRANCE (Ambassadeur de France).
Une Table ronde permettra aux intervenants de répondre aux questions posées par les participants au colloque, par écrit, au cours de la journée
Conclusion de la journée : Stéphane HESSEL (Ambassadeur de France)
L’accueil des participants, inscrits avant le 17 novembre - au secrétariat du CVPR PO, 54 rue des Entrepreneurs 75015 Paris - se fera de 8 h 30 à 9 h. Une pièce d’identité sera demandée.
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CINEMA !
La 5è édition de Proche-Orient : que peut le cinéma ? se tiendra à Paris, comme d’habitude, au cinéma "Les 3 Luxembourg" (67 rue Monsieur le Prince. 75006. M° Odéon) du 30 novembre au 13 décembre 2011.
tout le programme sur www.whatcancinemado.com
CAPJPO-EuroPalestine
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Le chantage comme support à la neutralité yankee

[ 01/11/2011 - 21:19 ]

Les Etas – Unis ont annoncé qu’ils suspendaient le financement de l’organisation des Nations unies pour l’Education, la science et la culture « Unesco » après que la Palestine ait acquis , la qualité de membre à part entière dans cette organisation relevant de l’ONU.
La porte-parole des Affaires Etrangères américaine Victoria Noland a déclaré aux journalistes : « on était décidé de régler 60 millions de dollars à l’UNESCO au mois de Novembre prochain, mais nous ne payerons pas ce montant ».
Les Etats- Unis d’Amérique ont considéré que, le vote de l’Assemblée générale de l’Unesco, en faveur de l’octroie à la Palestine de la qualité de membre à part entière dans cette organisation internationale, est une décision  prématurée qui sape les chances de reprise de l’opération de la paix, selon ses dires.
Le « porte-parole   de la Présidence américaine Gay Karni a signalé que le vote en faveur de l’adhérence de l’Autorité palestinienne à l’UNESCO est prématuré et aboutit à des résultats en contradiction avec les objectifs de la communauté internationale qui œuvre pour l’instauration d’une paix globale, juste et permanente au moyen orient.
L’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la science et la culture «  UNESCO avait annoncé lundi (31-10) qu’elle acceptait l’octroie de la qualité de membre à part entière à l’Etat palestinien au sein de l’organisation.
L’opération de Vote du projet de décision, présentée par l’Autorité palestinienne de Ramallah à l’Unesco, qui constitue la première organisation à laquelle l’Autorité cherche à adhérer, s’est déroulée, lundi, au siège de l’organisation dans la capitale française à Paris, où la demande palestinienne a bénéficié du soutien de 107 membres de l’organisation internationale sur un total de 173, tandis que 14 membres s’y sont opposés, parmi eux les Etats-Unis d’Amérique et Israël contre 52 abstentions.