mercredi 24 septembre 2014

Abbas présentera un nouveau plan de relations avec Israël Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_09_24/Abbas-presentera-un-nouveau-plan-de-relations-avec-Israel-diplomate-8816/

MOSCOU, 23 septembre - RIA Novosti/La Voix de la Russie Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas exposera vendredi, dans le cadre de la 69e session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, son nouveau programme politique concernant les relations avec Israël, a annoncé mercredi l'ambassadeur palestinien à Moscou Fayed Moustafa.
"Notre président prononcera un discours très important vendredi 26 septembre aux Nations unies. Il évoquera les démarches politiques que nous entendons entreprendre, notre nouveau programme d'action dans les relations avec Israël", a déclaré le diplomate lors d'une conférence de presse à l'agence Rossiya Segodnya.
Selon lui, la partie palestinienne compte soumettre ce programme au Conseil de sécurité de l'ONU afin que soit adoptée une résolution fixant le calendrier de la création d'un Etat palestinien et l'établissement de la frontière entre Israël et la Palestine.
Intervenant lundi devant un parterre d'étudiants à New York, M.Abbas a dévoilé en partie son nouveau programme, affirmant qu'il avait l'intention de proposer une date-butoir de trois ans pour la fin de l'occupation israélienne et la création d'un Etat palestinien.
Les Palestiniens exigent le retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens occupés suite à la guerre de 1967, où ils envisagent de créer leur Etat avec Jérusalem-Est pour capitale. Israël est hostile à ces projets.

Israël: les renseignements militaires sur la sellette

Quelques semaines seulement après la fin de l'opération Bordure protectrice contre le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, 43 réservistes de l'unité 8200 des renseignements militaires de Tsahal ont publié une lettre dans laquelle ils déclarent refuser de servir désormais dans cette unité pour des raisons morales. L'identité des signataires de cette lettre reste inconnue, la censure militaire ayant interdit la publication de leurs noms.
« Nous, anciens de l'unité 8200, réservistes mobilisés ou mobilisables, déclarons que nous refusons de prendre part à des actions contre les Palestiniens et de continuer à être instrumentalisés pour renforcer le contrôle militaire sur les Palestiniens dans les territoires occupés », écrivent-ils dans une lettre adressée au Premier ministre et au chef d'état-major et publiée par le quotidien Yediot Ahaonot.
L’Unité 8200 est spécialisée dans les systèmes d’origine électromagnétique (Sigint) et de déchiffrement de codes. Souvent comparée à la NSA (National Security Agency) américaine, elle récolte les informations sur les réseaux téléphoniques et sur Internet et enregistre les messages cryptés.
A l'origine, son travail était orienté vers les ennemis extérieurs de l'Etat hébreu, la Syrie, le Liban, l'Iran... C'est le Premier ministre Ariel Sharon qui, en 2001, dans le cadre de la lutte contre les attentats-suicides de la seconde Intifada, avait ajouté les Palestiniens à la liste des objectifs soumis à sa surveillance. L'unité 8200 est l'une des unités les plus prestigieuses de Tsahal et les jeunes formés par ses soins se taillent souvent une place de choix dans le secteur du high-tech.
« Nous refusons de prendre part à des actions contre les Palestiniens »
Il est déjà arrivé dans le passé que des soldats publient des lettres proclamant leur refus de servir dans les territoires mais c'est la première fois qu'un tel phénomène se produit dans les rangs d'un organisme aussi secret que l'unité 8 200.
Les autorités militaires ont rejeté les accusations des 43 protestataires et a affirmé dans un communiqué ne « pas avoir d'informations selon lesquelles des violations spécifiques mentionnées dans cette lettre auraient eu lieu ». Elles ont déploré l'attitude des signataires de la lettre qui ont préféré exprimer leurs critiques publiquement au lieu d'en discuter avec leurs supérieurs et souligné que les questions d'éthique sont fréquemment débattues au sein de l'unité.
Beaucoup d'observateurs soulignent le caractère politique de la démarche des 43, qui représentent moins de 1% des réservistes de l'unité 8200 et qui contestent seulement l'utilisation des services de renseignements contre les Palestiniens. De plus, la publication de leurs allégations juste après l'opération Bordure protectrice, alors qu'Israël est victime d'une nouvelle campagne de délégitimation à l'étranger, porte gravement atteinte à l'intérêt du pays qui vient de faire face à une vaste offensive terroriste contre sa population civile.

Un ancien militaire dénonce les crimes de guerre de l'armée israélienne

Eran Efrati est un ancien militaire israélien qui a participé à l'opération "Bordure protectrice" cet été sur la bande de Gaza. Interviewé par Abby Martin, il dénonce les crimes de guerre de l'armée israélienne ainsi que l'omerta entourant les actions de l'armée. Interview choc. Agence Info Libre

Nîmes sous occupation israélienne... (photos)

Le temps d’une soirée, les Nîmois ont assisté, ce mardi, à des scènes de la vie quotidienne des Palestiniens sous occupation : un « checkpoint » joué par des militants locaux de plusieurs associations, dont MDN (MusumansdeNîmes).









http://www.europalestine.com

Deux Palestiniens assassinés par l’armée à Hébron : Israël brouille les pistes

L’armée israélienne a tué mardi deux Palestiniens accusés d’avoir tué, en juin dernier, trois colons en Cisjordanie occupée. Marwan Qawasmeh, 29 ans, et Amer Abou Eisheh, 32 ans, ont été assassinés au cours d’un assaut de l’armée d’occupation contre leur maison à Hébron.
Dans l’affaire, plus que louche, de la mort de ces trois jeunes colons, Israël semble préférer les assassinats à la comparution de « suspects » devant un tribunal...
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a salué la mort des deux Palestiniens, estimant qu’« on s’était occupé d’eux » comme il l’avait promis après les enlèvements. « Je ne suis pas si désolé que ça de ne pas avoir à voir leur visage riant au tribunal », a réagi Rachel Frenkel, la mère de Naftali, 16 ans, un des trois Israéliens assassinés.
« Leur mort ainsi que l’arrestation de trois autres membres de la famille Qawasmeh, très influente à Hébron, font redouter de nouvelles violences dans cette ville où s’affrontent régulièrement Palestiniens d’un côté et colons et soldats israéliens de l’autre. La tension est en effet déjà élevée en temps normal à Hébron, où vivent 200 000 Palestiniens et quelque 700 colons juifs. », écrit l’AFP

À Hébron, le 23 septembre 2014. HAZEM BADER / AFP

"Après la disparition des trois jeunes Israéliens, une vaste campagne d’arrestations avait été lancée en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, aboutissant à l’incarcération de quelque 2 000 Palestiniens en trois mois. Israël a accusé le Hamas d’être derrière les enlèvements, arrêtant environ 300 de ses membres en Cisjordanie, alors que le Hamas a démenti toute implication dans ces meurtres.
L’armée a réaffirmé mardi que Marwan Qawasmeh appartenait au Hamas. En juillet, un autre membre de sa famille, Hussan, avait été arrêté et présenté comme celui ayant « orchestré » l’enlèvement des trois Israéliens.
L’assaut de mardi à Hébron a dégénéré en échanges de tirs intenses entre soldats et agents du renseignement israéliens d’un côté, et les Palestiniens retranchés dans une maison de l’autre. Aussitôt après ces affrontements, des dizaines de jeunes Palestiniens ont lancé des pierres vers les soldats, ont indiqué des témoins. Les heurts, sporadiques, ont connu un moment de répit à la mi-journée lors des funérailles des deux hommes. Quelque 3 000 personnes y ont participé au milieu des slogans de la foule et de drapeaux, notamment du Hamas. La plupart des magasins n’ont pas ouvert, suivant le traditionnel mot d’ordre de grève général lancé après chaque décès d’un Palestinien tué par l’armée.
Au Caire, où doivent reprendre les discussions indirectes pour consolider le cessez-le-feu proclamé il y a un mois à Gaza, les négociateurs palestiniens ont un temps fait peser la menace de ne pas retourner à la table des négociations après l’assaut israélien à Hébron. Ezzat Al-Rishq, un haut responsable du Hamas, a indiqué que la délégation palestinienne, en route pour le siège des services de renseignements égyptiens, avait fait demi-tour en apprenant la mort des deux Palestiniens. « Les discussions ont été retardées de deux heures », a précisé Ezzat Al-Rishq, qui a dénoncé des « assassinats ».
Les discussions de mardi visent à se mettre d’accord sur un calendrier des négociations qui devraient se poursuivre après la fête musulmane du sacrifice, Aïd al-Adha, célébrée durant la première semaine d’octobre, selon un responsable palestinien. Les deux parties doivent discuter de la reconstruction de Gaza, la construction d’un port, la rénovation de l’aéroport et l’échange de prisonniers palestiniens contre les dépouilles de soldats israéliens."

Des drones du Hezbollah à l’attaque...Israël s’inquiète

Plus que jamais le Hezbollah se trouve dans la ligne de mire des israéliens, quoique son champ d’action se trouve à l’est. A peine a-t-il bombardé une position des miliciens  avec un drone d'attaque que les medias israéliens ont relayé l’information avec toutes les explications qui vont avec, en l’occurrence le scenario à prévoir dans le cas d’une nouvelle confrontation.
Il est vrai que c’est la première fois que le Hezbollah utilise des drones d’attaque. L’information est d’autant plus importante que des images vidéo sur l’attaque ont été postées sur les réseaux sociaux. Les images ont-elles aussi été relayées par les télévisions israéliennes. On y voit un drone en train de bombarder une position du front al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, à la frontière avec la Syrie.
Les medias israéliens ont convenu qu’il s’agit-là d’une évolution militaire importante qui devrait constituer une véritable source de préoccupation pour la nomenklatura militaire israélienne.  
Le correspondant de la Deuxième chaine israélienne pour les affaires arabes, Ohad Himo s’est chargé d’expliquer ces images et d’en dégager leur portée: «  ces images exceptionnelles que nous voyons sur l’écran montre comment le Hezbollah utilise pour la première fois un drone d’attaque. Il s’agit d’une documentation rare de cet appareil au moment où il tire un missile et ce sont des capacités exceptionnelles et très évoluées chez le Hezbollah »
Même son de cloche de la part d’un autre journaliste, le correspondant militaire de la Première chaine israélienne, Amir-Bar Shalom : «  Le Hezbollah a changé sa façon d’agir ces derniers mois. Il s’est remis à agir militairement d’une façon visible. Les images qui ont été diffusées montrent que le Hezbollah utilise des appareils d’attaque sans pilote dans sa guerre à la frontière avec la Syrie », a-t-il expliqué.
Et de mettre en garde que «  ces drones dirigés vers l’Est, en direction de la  Syrie peuvent très bien se rendre au sud en direction d’Israël, Le Hezbollah a déjà fait ceci dans la passé ». En allusion à deux drones de reconnaissance qui ont été dépêchés à deux moments différents pour survoler la Palestine occupée. L’un d’entre, baptisé Ayyoub, a traversé une longue distance avant d’être détecté et abattu.
En parallèle à ces préoccupations médiatiques, sont intervenues les mises en garde du commandant de l’armée israélienne pour le front nord, le général Yair Golan. Il a lancé un appel pour se préparer aux évolutions qui se déroulent sur la frontière avec la Syrie. «  Nous suivons quotidiennement ce qui se passe en Syrie et au Liban. Il y a des nuages dans l’horizon. Nous espérons qu’ils ne nous parviendront pas. Mais nous suivons de près ce qui se passe et nous devons être prêts à affronter les changements  », a-t-il dit en se voulant rassurant.
Et pour le paraitre encore plus, les milieux de l’armée israélienne se plaisent ces temps-ci  à s’attarder sur les dernières évolutions à la frontière avec la Syrie. Assurant que plus de 80% de Quneitra est désormais entre les mains de l’opposition syrienne, ils évoquent l’éventualité de conclure des accords avec certains de ses protagonistes, surtout l’Armée syrienne libre et se targuent d’avoir déjà hospitalisé 1.300 rebelles syriens.
Sans le révéler, c’est avec peine qu’ils évitent de dévoiler au grand jour que c’est grâce à eux que Quneitra est tombée entre les mains des rebelles syriens. Mais ça on le sent dans leur ton pompeux!
Images capture à partir d'un reportage de notre chaine al-Manar, réalisé sur des images de télévision israéliennes.      

Après la guerre, les enfants de Gaza sont de retour à l’école - Photos

Avec un retard de deux semaines des centaines de milliers d’écoliers de Gaza retournent à l’école en dépit des destructions.

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Les enfants de Gaza se souviennent de leurs camarades de classe, tués ou blessés - Photo : MEE/Mohammed Asad
Consultez la galerie de photos en cliquant ici
GAZA - Les enfants des écoles à travers la bande de Gaza sont retournés dans leurs salles de classe, ce dimanche, après un long été qui a vu la bande de Gaza ravagée par la guerre de 50 jours lancée par Israël.
Selon le ministère de l’Éducation, des centaines d’écoles ou d’autres établissements d’enseignement, comme les jardins d’enfants, ont été endommagées par la guerre, qui a coûté la vie à plus de 2100 Palestiniens - essentiellement des civils. Du côté israélien, 66 soldats et six civils ont été tués.
Un des responsables du ministère de l’éducation, Ziad Thabet, a déclaré que la rentrée des classes concernait 230 000 élèves qui fréquentent les écoles publiques de Gaza, et 200 000 qui fréquentent les écoles gérées par l’ONU, ainsi que des dizaines de milliers d’autres enfants inscrits dans des établissements privés.
Des centaines d’écoliers ont été tués dans la guerre, laissant un grand nombre de leurs camarades souffrant de stress et de choc, avec de très fortes émotions lors de la première journée des classes.
L’ouverture a été retardée de deux semaines en raison des destructions dans les écoles, dont beaucoup ont subi des dommages importants ou plus superficiels.

15 septembre 2014 - Middle East Eye - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeasteye.net/news/c...
Traduction : Info-palestine.eu

Entretien avec Mahmoud al-Zahar, du mouvement Hamas

Dans les ruines de sa maison détruite pendant la dernière guerre contre Gaza, nous nous sommes assis avec le responsable du Hamas, Mahmoud al-Zahar, pour traiter de toute une série de questions après la guerre. Nous avons parlé de négociations directes avec l’occupation, de la position du Hamas concernant la réconciliation avec le Fatah, de la participation aux prochaines élections, et en dernier point - et non le moindre - de la position du Hamas concernant les différents axes régionaux opposés.

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Mahmoud al-Zahar était Ministre des relations extérieures dans le gouvernement du Hamas dans la Bande de Gaza. Il a perdu deux de ses fils, assassinés par Israël
Mahmoud al-Zahar est une figure de proue du Hamas, même s’il a été mis sur la touche lors de la dernière élection interne pour le bureau politique du mouvement. Son fils Khaled a été tué en octobre 2003, lors d’une tentative israélienne d’assassinat, et un second fils, Houssam, a été également assassiné par les Israéliens en janvier 2008.
Ses proches le décrivent comme le chef de l’aile radicale et un défenseur de la lutte armée. Il était ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d’Ismail Haniyeh en 2006.
Al-Akhbar : Quelle est votre position en ce qui concerne ce qui a été dit par un membre du bureau politique du mouvement sur ​​des négociations directes avec Israël et la possibilité pour le Hamas de s’y engager à l’avenir ?
Mahmoud al-Zahar : Il s’agit d’un canular que les médias ont propagé ce qui n’ a rien de vrai. Nous ne négocions pas directement avec Israël, même si il n’y a d’empêchement d’ordre religieux ou politique qui nous empêcherait de le faire. Mais nous sommes opposés à l’idée. La personne qui a franchi ce pas est Abou Mazen (Mahmoud Abbas). Il nous a aidé à négocier indirectement avec l’occupation israélienne au cours des pourparlers du Caire pour un cessez-le-feu, mais nous ne l’avons pas autorisé à négocier avec Israël sur un programme politique ou sur les frontières de 1967 ou toute autre chose. Abbas négocie pour la levée du siège et pour les questions humanitaires telles que faire entrer les produits nécessaires dans la bande de Gaza.
Pour être clair, nous disons à Abbas de négocier comme il le souhaite, afin que personne ne nous accuse de mettre des bâtons dans les roues de son projet. Mais il ne parle pas en notre nom et nous ne sommes pas partie prenante de son projet.
AA : Alors qu’est-ce que Mousa Abu Marzouk a voulu dire en parlant de négociations directes ?
MZ : Il voulait dire que si Abou Mazen ne joue pas son rôle au maximum dans les négociations autour des questions humanitaires, nous allons chercher un autre médiateur qui négociera directement avec Israël. Nous pourrions demander à une tierce partie, arabe ou internationale comme les Nations Unies, de négocier avec Israël sur les questions humanitaires et non politiques.
La preuve en est que, lors de l’affaire Gilad Shalit, les Irlandais ont négocié directement avec Israël, puis l’Égypte et l’Allemagne se sont immiscées et ont aussi négocié directement avec Israël, mais nous ne nous asseyons pas avec Israël. Cependant, nous insistons sur notre droit de choisir certains plutôt que d’autres pour négocier.
La direction du Fatah était en colère contre la déclaration d’Abu Marzouk, parce qu’ils imaginent que leur organisation est seule à représenter le peuple palestinien, alors que le Fatah a perdu sa légitimité électorale et populaire.
AA : Comment réagissez-vous au fait qu’Abou Mazen vous accuse de monopoliser la décision de faire la guerre et la paix et d’avoir un gouvernement de l’ombre dans la bande de Gaza ?
MZ : Le Fatah a pris la décision de faire la paix en 1992, sans consulter personne. Lors de la dernière guerre, c’est Israël qui a décidé d’aller à la guerre. Sommes-nous censés le consulter sur la décision de nous défendre ? Abou Ammar (Yasser Arafat) n’a pas non plus consulté personne sur la paix. Cela signifie bien que nous ne sommes pas ceux qui prennent la décision de faire la guerre et la paix.
En ce qui concerne le gouvernement de l’ombre, Abbas utilise ce genre de vocabulaire afin de dissimuler l’échec de l’actuel gouvernement. Il doit nous dire qui sont les ministres de l’ombre et qui les dirige ? Nous lui avons offert le gouvernement de réconciliation et il a insisté pour qu’il soit essentiellement composé de membres du Fatah, sans mentionner le fait qu’il voulait que ce soit le Hamas qui assure les salaires à Gaza, et voici le résultat.
AA : Quelles sont les alternatives ?
MZ : Si l’échec du gouvernement se confirme, alors nous devons avoir une alternative. Les factions palestiniennes devraient s’asseoir ensemble et discuter des choix possibles. Les Fronts populaires et démocratiques pour la Libération de la Palestine ont appelé à un gouvernement d’unité nationale et reconnu la faiblesse de ce gouvernement-là. Nous allons étudier cette option.
AA : Mais vous avez accepté que M. Abbas soit un président de consensus pour le peuple palestinien ?
MZ : Mahmoud Abbas n’est ni le résultat d’un consensus ni un président légitime, il est un président de facto. Nous avons parlé de lui comme d’un président qui a été élu un an avant nous et nous lui avons donné la moitié du gouvernement dans l’accord de La Mecque en 2006, mais il s’est retourné contre nous et a appelé à notre liquidation. C’est pourquoi il a perdu sa légitimité depuis 2005 et qu’il ne nous représentent pas politiquement. Son projet vieux de 22 ans a échoué et son « bazar » politique est en faillite, c’est pourquoi il attaque les autres organisations. Le Hamas, d’autre part, a réussi à faire face à l’agression israélienne dans les années qui ont suivi le retrait israélien de Gaza en 2005 et il a imposé des victoires lors de ces confrontations.
Ils pourraient dire que nous (le Hamas) avons également perdu notre légitimité, et c’est pourquoi nous sommes toujours prêts pour les élections et nous ne les craignons pas. Une élection était censée avoir lieu six mois après l’établissement du gouvernement, mais Abbas a refusé. Les informations dont nous disposons indiquent qu’il ne veut pas qu’il y ait d’élections parce qu’il a peur de leur résultat.
AA : À la lumière de la crise de légitimité, pourquoi l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) n’a-t-elle pas été renforcée et réactivée pour devenir un cadre de référence pour toutes les forces politiques ?
MZ : L’ordre du jour de l’OLP n’est pas notre ordre du jour. Nous voulons préserver ce dernier comme un cadre politique, et si nous rejoignions l’OLP alors nous allons changer son programme. La question pour nous n’est pas de rejoindre l’OLP mais de faire modifier son programme en raison des Accords d’Oslo que l’organisation a adoptés comme une sorte de « libre politique pour tous ». Le Hamas est devenu un projet de résistance.
AA : Qu’est devenu le comité des cinq que le Fatah a mis en place pour vous rencontrer et sur quoi allez-vous vous mettre d’accord ?
MZ : Nous n’avons pour l’instant pas d’informations sur la date ou le lieu, mais les discussions se concentreront sur la façon de mettre en œuvre la levée du siège de Gaza.
AA : Vous avez parlé d’un comité national de suivi de la question de la reconstruction.
MZ : Nous ne l’avons pas encore formé, parce que si nous le faisons, ils diront que nous essayons de contourner le gouvernement de réconciliation qui doit en assumer la responsabilité, payer les salaires et mettre en œuvre les projets de reconstruction.
AA : Le Hamas craint-il qu’il y ait un choix à faire entre son armement et la reconstruction ?
MZ : Nous ne le craignons pas du tout. Les armes de la Résistance ne sont ni sur ​​la table dans les négociations ni sur ​​le terrain. C’est la position de tous les Palestiniens et ils ont tous refusé toute discussion sur le désarmement de la Résistance.
AA : Le chef du Fatah Azzam al-Ahmed a déclaré que pas un centime n’ira à l’intérieur et que le passage de Rafah ne s’ouvrira que si l’autorité légitime entre dans la bande de Gaza. Que pensez-vous de cette condition ?
MZ : Le problème est que le Fatah se considère comme légitime parce que les parties au niveau international, principalement les États-Unis et Israël, tiennent à lui donner cette légitimité et une position indépendante [du Hamas] qui a résisté au projet israélien. En ce qui concerne le passage de Rafah, il y a deux décisions qui ont été prises en 2006, l’une par la Ligue arabe et l’autre par l’Organisation de la Conférence islamique, appelant à la levée du siège de Gaza et à l’ouverture des passages. Mais les changements politiques en Égypte à la fin de l’année 2013 ont conduit à la fermeture du point de passage, en violation de la loi.
Nous l’avons dit plus tôt, nous ne sommes pas contre le fait que vienne la garde présidentielle, mais il y a une sorte de confusion politique. La garde présidentielle devrait garder le président et les gardes-frontière se charger des passages qui concernent les organismes civils tels que l’agriculture, la santé et autres. Je crois que leur objectif est de faire de l’argent comme ce fut le cas avec les forces de sécurité qui ont travaillé aux passages frontaliers à l’époque du défunt président Yasser Arafat. Le problème, c’est qu’ils ne savent pas quoi faire avec ces passages, ou sur la façon de traiter avec les gens qui y travaillent aujourd’hui.
AA : Qu’est-ce qui s’est passé concernant la date de reprise des négociations indirectes au Caire ?
MZ : Jusqu’à présent, nous n’avons pas été informés de quoi que ce soit. Mais l’accord [de cessez-le-feu] stipule que nous devions revenir au Caire sous un mois pour consolider la trêve et discuter de questions en suspens telles que les frontières, les miles [pour la pêche en mer] et la reconstruction. Par ailleurs, le cessez-le-feu a duré et il n’a pas encore un mois d’existence, mais si les Israéliens attaquent, nous allons riposter. En ce qui concerne le port et l’aéroport, à mon avis, nous ne devrions pas attendre la permission des Israéliens pour les construire. Comme prévu dans les accords d’Oslo, il y avait un aéroport et il a été détruit par les Israéliens en 2000. Si nous décidons par nous-mêmes de construire un aéroport et si Israël l’attaque, nous attaquerons aussi ses aéroports.
Aussi, il y a la décision de construire un port, le litige porte sur la question de le construire. Il peut être construit n’importe où dans la bande de Gaza dans le cadre d’une décision palestinienne. Ici aussi, l’approbation israélienne est sans intérêt pour nous parce que nous avons payé pour l’aéroport et le port dans les accords d’Oslo, où l’OLP a reconnu Israël au détriment du peuple palestinien.
AA : Quelle est l’importance du rôle de la République islamique d’Iran dans le soutien à la Résistance dans la bande de Gaza et pourquoi le Hamas remercie-t-il l’Iran si timidement ?
MZ : Nous n’avons pas remercié tout le monde et nous n’avons distribué de médailles à personne après la guerre. Les gens savent qui était avec nous et qui a soutenu notre programme. Certaines personnes ont remercié le Qatar et la Turquie pour leurs positions dans la dernière guerre. Mais si nous voulons parler du programme de la Résistance, il y a beaucoup de monde que nous devons remercier, et le premier est l’Iran qui a fourni un soutien militaire, politique et financier tout au long de la dernière période. Je ne vais pas répondre à des affirmations selon lesquelles le financement iranien au profit du Hamas se serait arrêté après la crise en Syrie parce qu’Israël en tirerait profit. Il est vrai qu’il y a eu une certaine divergence après les événements en Syrie, où nous avons maintenu notre neutralité. Mais après avoir quitté Damas, nous aurions dû aller à Beyrouth. Nous aurions pu vivre au milieu du peuple palestinien là-bas et y créer un cadre pour un véritable programme en coordination avec les organisations qui y sont présentes. Quant à savoir pourquoi nous ne sommes pas allés à Beyrouth ? Vous devriez demander à ceux qui sont allés à Doha plutôt qu’au Liban.
Néanmoins, ceux qui pensent qu’aller au Qatar signifie que le Hamas est contre l’Iran se trompent. Jouer le jeu des axes est destructeur. C’est pourquoi nous devrions avoir de bonnes relations avec la Syrie, l’Iran et tous les pays.
AA : Est-ce à dire que vous êtes pour la restauration de relations avec Damas ?
MZ : Il n’y a pas d’inimitié entre nous et les différentes composantes en Syrie. Nous y étions invités dans le cadre d’un programme de Résistance parrainé par ce pays d’accueil. Nous sommes partis parce que nous nous trouvions au milieu de problèmes. J’insiste sur le fait que nous nous opposons à toute action des Palestiniens dans le camp de réfugiés de Yarmouk ou n’importe où ailleurs, parce que notre combat est contre Israël uniquement.
AA : Qu’en est-il de votre relation avec le Caire ?
MZ : Nous ne sommes pas intéressés à nous engager dans un conflit politique ou militaire avec l’Égypte et tout ce qui a été affirmé à propos de nous est sans fondement. Il n’y a pas la moindre preuve pour appuyer les accusations de meurtre de soldats égyptiens à Rafah. Toutes les accusations portées contre nous étaient destinées à nous relier aux Frères musulmans en Égypte et à les présenter comme des terroristes. C’est pourquoi nous nous félicitons de la restauration de nos rapports avec l’Égypte.

17 septembre 2014 - Al-Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.al-akhbar.com/conten...
Traduction : Info-Palestine.eu - al-Mukhtar

Kerry et Abbas soulignent la nécessité d'une aide humanitaire pour Gaza

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas sont tombés d'accord mardi sur la nécessité de fournir une aide humanitaire pour la reconstruction de Gaza, lors d'une rencontre à New York.
Selon un fonctionnaire du département d'Etat, les deux hommes ont souligné l'importance de fournir cette aide, alors que 50 jours de guerre avec Israël ont détruit de nombreuses habitations et infrastructures de ce territoire surpeuplé, et laissé plus de 100.000 Palestiniens sans abri à long terme, selon l'ONU.
La rencontre entre M. Kerry et M. Abbas s'est tenue à la veille de l'Assemblée générale de l'ONU, et après que le chef de l'autorité palestinienne eut dévoilé devant un parterre d'étudiants lundi à New York "un nouveau calendrier pour les négociations de paix". Mahmoud Abbas doit exposer son plan vendredi devant l'Assemblée.
Des leaders palestiniens ont affirmé que Mahmoud Abbas avait l'intention de proposer une date-butoir de trois ans pour la fin de l'occupation israélienne et la création d'un Etat palestinien.
Au cours de l'entretien de mardi, John Kerry a réitéré l'appui de Washington à la proposition de création de deux Etats et sa volonté d'encourager les négociations dans ce sens, a encore indiqué le responsable du département d'Etat.

Palestiniens du Fatah et du Hamas tentent de sauver leur union au Caire

Le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle de facto Gaza, ont entamé mercredi au Caire des discussions pour tenter de relancer leur fragile gouvernement d'union, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ces pourparlers interviennent après que Palestiniens et Israéliens se sont mis d'accord mardi dans la capitale égyptienne pour reprendre fin octobre leurs négociations indirectes pour une trêve durable dans la bande de Gaza, un mois après un cessez-le-feu au terme d'une guerre meurtrière dans l'enclave palestinienne.
Des hauts responsables du Fatah et du Hamas ont entamé mercredi dans leur hôtel du Caire des discussions qui doivent durer deux jours, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place.
Les pourparlers vont porter sur "le retour" du gouvernement d'union "dans la bande de Gaza et l'exercice de ses prérogatives sans entraves", a affirmé le chef de la délégation du Fatah, Azzam Al-Ahmad.
Après des années de divisions, le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dont le Fatah est la principale composante, avaient signé en avril un accord de réconciliation qui avait donné naissance en juin à un gouvernement d'union nationale composé de personnalités indépendantes.
Mais à la suite de la guerre qui a ravagé la bande de Gaza en juillet et août, le président Mahmoud Abbas avait menacé de mettre fin à son partenariat avec le Hamas, l'accusant de garder de facto le contrôle de Gaza et d'empêcher le gouvernement d'union d'y exercer son autorité en y maintenant un "gouvernement parallèle".
En retour, le Hamas accuse l'Autorité palestinienne de M. Abbas, dont le siège est à Ramallah, en Cisjordanie, de ne pas payer les 45.000 fonctionnaires de Gaza.
Ce transfert du pouvoir est crucial à l'approche d'une conférence des donateurs le 12 octobre au Caire car de nombreuses capitales conditionnent leur aide pour la reconstruction de Gaza à l'exercice de l'autorité du gouvernement d'union dans l'enclave, le Hamas étant considéré comme un groupe "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Les deux parties vont par ailleurs discuter au Caire de la reconstruction de Gaza, a ajouté M. Al-Ahmad, et de la mise en place d'une "stratégie palestinienne unifiée pour la période à venir" face à Israël.

Jérusalem: heurts sur l'esplanade des Mosquées

Des heurts ont opposé mercredi matin sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem les forces de l'ordre israéliennes à des dizaines de Palestiniens protestant contre la présence de visiteurs juifs sur ce site sacré, a indiqué la police israélienne.
La police bouclait les accès à l'esplanade, empêchant l'accès au site, troisième lieu saint de l'islam, également sacré pour les juifs, tandis qu'on pouvait entendre les grenades assourdissantes depuis les rues adjacentes dans la Vieille Ville de Jérusalem, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Les forces de l'ordre ont pénétré sur le +Mont du Temple+ (nom donné par les israéliens à l'esplanade des Mosquées NDLR) et repoussé les émeutiers à l'intérieur de la mosquée Al-Aqsa puis bouclé les accès à l'esplanade en dressant des barrages", a indiqué un communiqué de la police.
Les manifestants palestiniens ont jeté des pierres, des pétards et des cocktails Molotov sur les membres des forces de sécurité israéliennes, en blessant plusieurs, a ajouté la police sans plus de précisions.
Plus tôt dans la matinée, juste avant les célébrations du Nouvel An juif, des visiteurs juifs avaient été autorisés à se rendre sur l'esplanade des Mosquées et deux d'entre eux avaient été arrêtés pour troubles à l'ordre public.
Israël autorise les juifs à se rendre, à certaines heures et sous stricte surveillance sur ce site sensible, mais ne les autorise pas à y prier pour éviter toute provocation. L'esplanade des Mosquées, que les musulmans appellent le "Noble sanctuaire" (Haram al-Charif) et les juifs le "Mont du Temple", en référence au second Temple juif détruit par l'Empire romain en l'an 70, est une source de tensions entre les deux communautés.
L'Esplanade, qui abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine en Arabie saoudite. Le Mur des Lamentations, un vestige du second Temple juif, est situé en contrebas.
Les juifs célèbrent à partir de mercredi soir Rosh Hashana, le Nouvel An juif. La police renforce à cette occasion les mesures de sécurité dans et autour de la Vieille ville.
Les tensions chroniques à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël en 1967, ont été exacerbées au cours de l'été. Jérusalem-Est est le théâtre de heurts quasi-quotidiens et la police a annoncé y avoir arrêté 762 Palestiniens depuis le 2 juillet. Parmi eux, 250 ont été inculpés pour trouble à l'ordre public.

Guerre contre Gaza : la famille As-Samiri, une nuit blanche d’hémorragie

Pendant plus de sept heures, le jeune Abdallah Djamel As-Simiri, 17 ans, perdait son sang et souffrait de brûlures très graves, avant de rendre l’âme. Il fuyait, ainsi que sa famille, sa maison, dans le village de Qarara, à l’est de Khan Younes, bombardée par les occupants sionistes, durant leur dernière guerre coloniale menée contre la bande de Gaza.
Le père du martyr, 48 ans, se rappelle avec beaucoup d’amertume les détails de ce crime sioniste : « Nous étions dans notre maison, dans notre quartier d’As-Saridj et entendions les vacarmes du bombardement, cette nuit du 18 juillet. Puis, nous avons commencé à entendre les pas de tanks et de bulldozers qui s’approchaient de notre maison qui n’est pas très loin du mur de sécurité israélien ».
Deux missiles pour deux chambres
Le père d’Abdallah Djamel As-Simiri a lui aussi été blessé, dans cette attaque sioniste. Il s’apprête à aller en Turquie pour recevoir le soin nécessaire à ses blessures. Il nous raconte ledit jour du crime : « J’étais dans une chambre avec mon cousin Mohammed, un de nos parents et mon fils aîné Abdallah, lorsque les forces sionistes d'occupation ont tiré un missile sur notre maison. Il a traversé le plafond de la chambre où se trouvaient ma femme et mes filles ; puis il a fait un trou dans notre chambre où il a explosé et m’a blessé et brûlé, ainsi que mon fils ».
Dans la chambre voisine, la femme d’As-Simiri, ses filles et une famille qui y était venue chercher refuge ont été blessées et brûlées. Elles avaient plusieurs fractures, causées par l’effondrement du plafond.
La mère d’Abdallah, 46 ans, se rappelle de l’incident : « Une partie du plafond est tombée sur nous, nos vêtements ont pris feu et nous avons commencé à crier et à courir vers la cuisine et la salle de bain pour les éteindre, avant de découvrir que mon fils et mon mari avaient été blessés ».
Hémorragie et urgence
Durant plusieurs heures, la famille a essayé de contacter les secours afin de transférer les blessés à l’hôpital. En vain : les forces sionistes d'occupation continuent leur bombardement, partout. Puis elles ont bombardé la partie est de la maison. La famille a cherché refuge sous les escaliers.
Une quinzaine de personnes sous les escaliers, dans un couloir très étroit. Soudain les forces sionistes d'occupation ont tiré un obus directement en leur direction. L’obus a atteint un dattier et l’a coupé en deux. La famille a été sauvée, in extremis.
Au milieu des souffrances, des cris et des gémissements, les membres de la famille ont commencé à s’entraider pour stopper le sang qui coulait et les brûlures qui enflaient.
Exode et martyre
Le temps passait, les secours tardaient à arriver et Abdallah a commencé à perdre la force.
Au petit matin, la famille a hissé les drapeaux blancs et a entamé le périple de l’exode, corps en sang et cœurs meurtris. Abdallah, qui avait perdu beaucoup de sang, n’a pas pu aller plus loin. C’est au début de la route qu’il a passé ses dernières minutes et l’arme à gauche, tombant en martyre sur le chemin de l’exode.
C’était beaucoup plus loin et sous un bombardement intense qu’elle a trouvé une ambulance. L’ambulance l’a transporté à l’hôpital de Nasser, dans la ville Khan Younes, où elle est restée une semaine.
Finalement, ce n’était qu’après le cessez-le-feu que la famille a pu rejoindre sa maison où les dégâts restent un bon témoin de cette affreuse nuit qu’elle a vécue, une nuit blanche douloureusement inoubliable.

Racheq: L'assassinat des résistants est une tentative d'échapper des avantages du cessez-le-feu

Le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas, Izzat Racheq, a fermement condamné le fait que l'occupant israélien commet le crime de l'assassinat de deux citoyens: Marwan al-Qawassemi et Amer Abou Esha, en considérant que ce crime est une tentative de se soustraire aux avantages de l'accord de cessez-le-feu.
Racheq a confirmé dans un bref communiqué du Caire que l'occupation ne peut pas échapper de la colère du peuple palestinien après ce crime.
Le mouvement du Hamas a pleuré les deux martyrs de sa branche armée, les Brigades d'el-Qassam, Amer Abou Esha et Marwan al-Qawassemi qui sont tombés en martyre, le mardi à l'aube 23/9, après trois mois de la chasse à l'issue de la mise en œuvre de l'opération héroïque contre les trois colons à Jénine.

Sud de Naplouse: Un jeune homme blessé et deux autres arrêtés par l'occupant

Un jeune homme palestinien a été blessé par les forces armées occupantes, tandis que deux autres ont été arrêtés dans le village de Bourin, au sud de la ville de Naplouse.
Des témoins oculaire ont déclaré à notre correspondant que les soldats israéliens ont tiré sur le pied du jeune homme Mountassir Nafea Mansour (25 ans), après l'altercation a eu lieu entre les citoyens palestiniens et les soldats israéliens stationnés sur un point de contrôle militaire à l'entrée du village de Bourin, ce qui a conduit à sa blessure au pied gauche par plusieurs balles réelles, et a été transféré à l'hôpital de Refidia dans la ville de Naplouse, où son état a été décrit comme moyen.
Les témoins ont ajouté que les soldats israéliens ont arrêté deux jeunes hommes palestiniens à l'issue de l'incident, dont l'un est le frère de la victime.
Les forces armées de l'occupation israélienne ont imposé, depuis l'aube mardi 23/9, un blocus sur le village de Bourin, et l'ont déclaré une région militaire fermée, sous prétexte que les jeunes hommes ont lancé des cocktails Molotov sur les voitures des colons circulant la route de contournement à proximité de la ville.

Reprise des négociations du Caire à la fin d'Octobre

Le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas, Izzat Racheq, a déclaré que la délégation palestinienne de négociations au Caire a fini, mardi soir 23/9, la phase de négociations avec la délégation de l'occupant israélien, sous l'égide du médiateur égyptien.
Racheq a déclaré dans une déclaration de presse écrite que chaque côté a mis les titres des dossiers qui veut mettre sur l'ordre du jour des prochaines négociations, ajoutant qu'il a été convenu de les reprendre dans la dernière semaine d'Octobre prochain.
Il a démontré que la délégation palestinienne a mis sur l'agenda le dossier des mesures de la fixation de la trêve et le cessez-le-feu, le dossier de la reconstruction, et la création de l'aéroport et le port, et aussi d'arrêter toutes les mesures punitives imposées par l'occupation israélienne sur la Cisjordanie occupée après Juin dernier, y compris la libération de tous les détenus et les prisonniers de l'opération d'échange de prisonniers et le président et les membres du Conseil législatif palestinien.
Il est à noter que la délégation palestinienne négociatrice au Caire se compose de 5 membres et sont : Azzam al-Ahmad du mouvement du Fatah, Moussa Abou Marzouk et Izzat Racheq du mouvement du Hamas, Khaled al-Batch du mouvement du Djihad islamique en Palestine, en plus de Qais Abou Laila du Front Démocratique pour la libération de la Palestine.
La délégation palestinienne a déjà suspendu le début de négociations, trois heures, pour protester contre le crime de l'occupation de l'assassinat de deux martyrs Marwan al-Qawassemi et Amer Abou Esha.
La phase de négociations vient, aujourd'hui, pour mettre en œuvre de ce qui a été convenu au Caire, le 26 août, dans le cadre de l'accord du cessez-le-feu.

Al Masri:Le maintien de cessez-le feu est possible seulement si l’ennemi tient tous ses engagements

Mouchir Al Masri, responsable dans le mouvement de résistance islamique Hamas a assuré  que l’accord de cessez-le-feu avec l’occupation ne sera maintenu que si l’occupant respecte tous les engagements sur lesquels palestiniens et israéliens s’étaient entendu lors des négociations indirectes au Caire et les exécute.
Cette déclaration a eu lieu lors d’une manifestation organisée par le mouvement Hamas dans le camp de réfugiés de Jabalia mardi 23/9 au soir. La manifestation a été largement suivie et a dennoncé les politique de coordination sécuritaire entre l’Autorité Palestinienne et l’occupation.
Les manifestants ont condamné le meurtre des deux membres des brigades Al Qassam, Amer Abu Aicha et Marwane Qawasmi à Hébron.
Al Masri a déclaré :" l’ennemi sioniste n’a pas d’autre choix que de tenir ses engagements pour maintenir le cessez-le-feu et de choisir le choix que proposera la résistance et le Hamas pour des négociations indirectes au Caire".
Il a souligné que la résistance est ne position de force et obligera l’occupation à se plier à toutes les demandes et les conditions de la résistancez".
Il a tenu l’entité sioniste responsable des conséquences du meurtre des deux membres des brigades Al Qassam. Il appelle le peuple palestinien des villes et villages de Cisjordanie d’entamer une Intifada contre l’ennemi sioniste ».
Le Hamas a aussi tenu l’AP en grande partie responsable des évènements de Cisjordanie. Le mouvement a déclaré « Elle-l’AP- est complice de l’occupation dans le double meurtre des combattants des brigades Al Qassam, Abu AIsha et Qawasmi, à travers la coordination sécuritaire »
L’occupation a exécuté ce matin deux membres des brigades Al Qassam qui sont Abu Aisha et Qawasmi. Ils étaient accusé d’avoir un lien avec l’enlèvement et le meurtre des trois colons en Juillet dernier.

Des affrontements au cours de la prise d'assaut de l'occupation des villes de Naplouse et de Jénine

Des affrontements ont éclaté entre des jeunes palestiniens et les forces armées de l'occupation israéliennes, mercredi (24/9), à la suite de la prise d'assaut récente des villes de Jénine et de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie.
Selon notre correspondant, Naplouse a été témoin de violents affrontements, à l'aube d’aujourd'hui, après l'assaut des forces d'occupation de la ville.
Il a souligné qu'un certain nombre de patrouilles de l’occupation ont pris d'assaut la ville de Naplouse et ont envahi de nombreux quartiers, en particulier dans le quartier de Ras al-Ain, la région de Karoum Ashour, la rue de Faisal, l’Avenue Basha et la rue des sœurs.
Des dizaines de jeunes hommes se sont confrontés avec les forces occupantes et ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur eux, tandis que les soldats ont tiré des bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène en direction de ces citoyens.
D'autre part, les forces de l'ennemi occupant sioniste ont pris d'assaut la ville de Yaabod, à l'aube, et ont enquêté avec un certain nombre de citoyens. Elles ont aussi envahi la ville de Jénine et ont mené des opérations de ratissage.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces armées de l'occupation israélienne ont empêché le citoyen Muhanned Amarna de la ville de Yaabod de transférer son fils à l'hôpital de la ville de Tulkarem la nuit dernière alors qu'il tentait de traverser le point de contrôle de Dotan sur le territoire de la ville de Yaabod.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes israéliennes ont arrêté Amarna et son enfant pendant des heures avant de confisquer sa pièce d’identité. Elles l’ont ensuite libéré après une enquête effectuée avec lui au point de contrôle.
Les sources ont souligné que les forces de l'occupant ont arrêté un certain nombre de citoyens à l'entrée principale de Yaabod et ont enquêté avec eux.
Les forces occupantes ont aussi envahi la ville de Jénine, à l'aube d'aujourd'hui, et se sont propagées dans la région d’al-Jabriyat puis ont commencé à filmer les maisons.

Des blessés dans une agression sioniste contre les fidèles d’al-Aqsa

Des soldats de l'occupation sioniste qui sont aux portes de la mosquée d’al-Aqsa ont lancé, ce matin (24/9), des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes en direction des fidèles stationnés dans les cours de la mosquée, ce qui semble être un prélude à la prise d’assaut des colons de la mosquée.
Des témoins ont raconté à notre correspondant que Cheikh Hussam Abu Leil, deuxième vice-président du Mouvement islamique à l'intérieur de la Palestine occupée et chef de la Fondation de Jérusalem pour le développement, a été blessé suite à l’agression des soldats israéliens.
Cette agression a conduit à la blessure de nombreux fidèles et la situation est encore tendue, sachant que les attaques se poursuivent.

Turquie: 17 blessés de la récente guerre à Gaza hospitalisés

17 palestiniens blessés, dont 5 enfants, sont arrivés hier soir (23/9) à l'aéroport " Adnan Menderes" à Izmir, à l’ouest de la Turquie, sur un avion militaire appartenant aux forces armées turques en provenance de l'aéroport de Lod "Ben-Gourion" afin de soigner leurs blessures subies lors de la récente agression sioniste sur la bande de Gaza.
Dès l'arrivée de l'avion, le personnel médical de l'aéroport Adnan Menderes a commencé à effectuer des tests préliminaires sur les patients pour être ensuite transférés à différents hôpitaux par plusieurs ambulances .
Le processus de transfert des blessés a été effectué en coordination entre la présidence d'urgence et la gestion des catastrophes du Premier ministre de la Turquie, ainsi que le Ministère de la Santé, la présidence de l'état-major général, le Croissant-Rouge turc et l'Agence turque de coopération et de coordination "Tika", selon ce qu’a rapporté l'agence de nouvelles «Anatolie».

L’occupation ferme le passage de Kerem Abou Salem

Les forces armées de l'occupation sioniste ont décidé de fermer le passage commercial de Kerem Shalom, à partir de la mi-journée de mercredi (24/9), jusqu'à dimanche prochain, sous le prétexte de fêtes juives.
Le président de la Commission de coordination pour l'introduction des marchandises à Gaza Raed Fattouh a déclaré que «les autorités d'occupation les ont informés de la fermeture du passage à niveau à partir de cette mi-journée jusqu'à dimanche sous prétexte des fêtes juives ».
Fattouh a expliqué que l'occupation a autorisée, depuis le matin, l’entrée d’un certain nombre de camions chargés d'aide humanitaire et de marchandises au secteur.
Il est à noter que «Kerem Shalom » est le seul point de passage commercial à partir duquel les marchandises et le carburant sont introduits à la bande de Gaza, sachant que les autorités israéliennes le ferment le vendredi et le samedi de chaque semaine. Elles le ferment aussi fréquemment sans aucune raison.

Khan Younis: Le Hamas organise une massive marche contre la coordination de sécurité

Les milliers de citoyens palestiniens ont participé dans la marche organisée par le mouvement du Hamas à Khan Younis dans le sud de la Bande de Gaza le mardi soir 23/9, pour refuser la politique de la coordination de sécurité entre l'AP et l'occupation et condamner l'assassinat de deux cadres d'el-Qassam à Hébron par l'occupant.
Les manifestants ont hissé les drapeaux palestiniens et les pavillons du Hamas, en répétant de slogans contre la coordination de la sécurité et demandant d'activer la résistance.
Les participants dans la marche se sont regroupés dans la cour d'al-Qala'a, au centre de Khan Younis, où Dr. Younès al-Astal, dirigeant du mouvement du Hamas, a prononcé un discours confirmant que l'assassinat d'al-Qawassemi et Abou Esha, est l'une des cycles de la coordination de la sécurité continue depuis plus de 20 ans.
"L'assassinat des leaders de la résistance en Cisjordanie occupée alimente l'allumage de l'intifada", a-t-il ajouté.
Il a insisté que la libération de Jérusalem sera par l'activation d'un véritable Intifada en Cisjordanie.
Al-Astal a appelé la délégation négociatrice au Caire à mettre les points sur les lettres de l'accord du cessez-le-feu avec l'occupation, et que tout le monde entre dans une véritable réconciliation.
Il a insisté que la résistance est prête à répondre à toute agression, en disant : "La résistance est prête pour toute confrontation".

Un prisonnier et une captive devraient être libérés aujourd'hui des prisons israéliennes

Le détenu Zaher Abou Ayyash et sa famille attendent sa libération aujourd'hui après avoir purgé sa peine de dix ans dans les prisons de l'occupation.
Le club des prisonniers a affirmé qu’Abu Ayyash, du camp de réfugiés de Balata à Naplouse, vit avec sa famille à Qalqiliya et est détenu depuis 2003.
Dans le même contexte et selon le Club des prisonniers, aujourd'hui est aussi la date de la libération de la captive Rima Hamarsheh de Jénine, notant qu’elle est l’épouse du captif malade Adnan Hamarsheh (un détenu administratif depuis Février dernier), après avoir passé huit mois dans les prisons de l'occupation. Elle est censée être libérée de la prison de "Hasharon".
Il est à signaler qu’Adnan Hamarsheh a subi un accident vasculaire cérébral après son arrestation et depuis il n'est plus capable de marcher et est devenue dépendant d'un fauteuil roulant.
Les autorités occupantes ont libéré le captif Mohammed Adnan Enaya, de Qalqilya, après avoir passé un an et demi dans les prisons de l'occupation, notant qu’il est le frère de deux autres détenus (Iyad et Baha Enaya) détenus depuis le 13 Mai 2013.
Elles ont également libéré hier le jeune Omar Hanbali après une arrestation qui a duré plus de 16 mois dans les prisons israéliennes.

La sécurité de l'AP remet un officier israélien qui est entré Toulkarem par sa voiture

Les services de sécurité dans la ville de Toulkarem ont remis le mardi soir 23/9, un officier de l'armée israélienne avec le grade de Premier lieutenant, qui est entré par sa voiture dans la ville de Toulkarem.
Des sources médiatiques hébreux ont déclaré que des officiers de la sécurité palestinienne ont rencontré l'officier sioniste, puis ils lui ont aidé et remis aux autorités occupantes israéliennes.

Netanyahu : Les menaces de sécurité nous forcent à augmenter le budget de la sécurité

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que les menaces de sécurité contre l'Etat hébreu nécessitent l'augmentation du budget de la sécurité de manière significative.
Lors d'un festival au conseil régional d'Ashkol à l'occasion du début de l'année hébreu, Netanyahu a confirmé mardi 23/9, que les menaces de sécurité pesant sur Israël exigent une importante augmentation du budget de la sécurité.
Il a souligné qu'il est responsable de la conduite d'un équilibre entre les énormes besoins de sécurité et la nécessité d'une économie stable, ajoutant: "Il est facile de faire des promesses, mais il est difficile de trouver une direction politique responsable".
Netanyahu a parlé lors d'une cérémonie organisée par le Mossad hier à la même occasion : "Nous sommes face à grands changements dans notre région et nous devons les traiter, renforcer notre sécurité et mettre en œuvre avec votre aide et sans le révéler au peuple".

L’occupation libère un prisonnier de Rafah après 10 ans de détention

Les autorités de l'occupation sioniste ont libéré, mercredi (24/9), le captif Salim Hashash (40 ans) de la ville de Rafah après une détention qui a duré 10 ans.
Le porte-parole de l'Association Waed des prisonniers et des ex-prisonniers Abdullah Qandil a déclaré à l’agence "Ray" que l'occupation a libéré, mercredi, le captif Hashash de Rafah.
Il a expliqué que la date de la libération de Hashash était la semaine prochaine mais l'occupation l’a libéré aujourd'hui de manière surprenante.

Jénine: Un prisonnier mène une grève de la faim pour protester contre la détention administrative

Le prisonnier Rayed Fayçal Moussa (35 ans) du village de Silat al-Dhaheria à Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée, a mené une grève de la faim pour le deuxième jour consécutif contre la poursuite de sa détention administrative.
Le directeur du Club du captif à Jénine, Ragheb Abou Diak, a déclaré dans un communiqué de presse, que le prisonnier a entamé la grève de la faim après le renouvèlement de sa détention administrative pour 4 mois pour la troisième fois consécutive.
Une force de geôliers l'a isolé et menacé d'utiliser la force s'il continue sa grève de la faim, après avoir entamé sa grève.
Le prisonnier a déjà mené une grève de la faim, mais il a reçu des promesses de ne pas renouveler sa détention administrative, ce qui l'a forcé à suspendre sa grève de la faim après 45 jours.
Il est à noter que le prisonnier Moussa a passé plus de 7 ans et demi dans les prisons de l'occupation israélienne, dont la dernière détention a commencé le 29 Novembre 2013.

Hébron : L'occupation ferme la mosquée d'Ibrahimi pour deux jours

Les forces armées de l'occupation israélienne ont annoncé mercredi la fermeture de la mosquée bénie d'Ibrahimi dans la ville d'Hébron au sud de la Cisjordanie occupée pour deux jours, sous prétexte de la célébration du Nouvel an juif par les colons sionistes.
Des sources au Département des legs pieux d'Hébron ont déclaré à notre correspondant que l'occupation les a informés de son intention de fermer la mosquée aux fidèles pour permettre aux colons juifs de célébrer la fête juive dans les couloirs de la mosquée et de la profaner.
Le ministre israélien des Transferts, Yisrael Katz, a pris d'assaut le mercredi matin 24/9, la mosquée bénie d'Ibrahimi sous la protection renforcée des colons, tandis que l'occupation a installé de nouveaux barrages militaires dans la mosquée.

Un prisonnier dans un état de santé critique

Le comité des Affaires de prisonniers (Ministère des détenus et ex-détenus) a mis en garde contre la détérioration de l'état de santé du captif Ibrahim Abdullah Abu Mustafa qui se trouve dans la prison d'Ashkelon, sachant que le prisonnier souffre de plusieurs maladies graves.
Le captif Abu Mustafa (30 ans), de Khan Younes au sud de la bande de Gaza et condamné à 15 ans de prison (dont il a déjà purgé 11 ans), souffre de problèmes de reins et au cœur, ainsi qu’un taux élevé de cholestérol, des problèmes de pression artérielle, des problèmes d'estomac et des nerfs. Il prend 38 pilules par jour.
L’avocat du comité a cité, selon Abu Mustafa, qu’il prend 19 pilules le soir et 6 le midi, tandis que le reste des pilules il les prend le matin.
Le Comité a noté dans un communiqué qu'il existe un certain nombre de prisonniers malades qui se trouvent à Ashkelon, notamment Mohammed Abrash, Osman Younis, Nizar Zeydan, Ali Hassan et Samer Abu Kwik.
Les autorités d'occupation détiennent environs 7000 prisonniers dans leurs geôles dont 500 prisonniers de la bande de Gaza, dont la plupart sont des anciens prisonniers et des détenus condamnés à de lourdes peines.

Le ministre israélien de la police a supervisé l'attaque contre les fidèles à al-Aqsa

La Fondation d'el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a déclaré que le ministre israélien de la police, Ytshak Ohronovic, a pris d'assaut la mosquée bénie d'el-Aqsa mercredi avant midi 24/9 et a personnellement supervisé l'attaque contre les fidèles.
Des témoins oculaires et des sources des médias hébreux ont confirmé l'information, après que le ministre Ohronovic s'est trouvé le matin dans la zone de Buraq (Mur des Lamentations) près d'el-Aqsa et a personnellement supervisé l'agression des fidèles à al-Aqsa.
Il a également supervisé la protection des colons et du ministre de la colonisation, Uri Ariel, en plus de l'invasion de 117 colons dans des groupes prenant d'assaut al-Aqsa.
Les forces armées occupantes ont blessé des dizaines de fidèles stationnés à al-Aqsa bénie, et ceux qui se trouvent à l'extérieur après avoir été empêchés d'y entrer par les forces armées occupantes.
Il y a parmi les blessés un certain nombre de dirigeants du mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, sachant que les événements ont duré plusieurs heures dans la mosquée.
La fondation d'el-Aqsa a confirmé que l'occupation planifiait une grande invasion collective pour les colons et les groupes juifs, mais la présence des fidèles de Jérusalem et des Palestiniens de 48 dans la mosquée et dans ses alentours a fait échouer leurs plans.
Avant la prière de midi (Dhuhr), l'occupation a assoupli le blocus imposé sur el-Aqsa, après la grande pression des fidèles qui se trouvent à ses portes.
Les centaines de fidèles (hommes et femmes) sont entrés dans une grande marche à el-Aqsa et ont rejoint les autres qui se trouvent de manière permanente dans la mosquée sainte.