mardi 5 janvier 2010

Je suis témoin et j'accuse

Palestine - 04-01-2010
Par Abdelfattah Abu Srour
Abdelfattah Abu Srour est directeur du Centre Al-Rowwad pour la Culture et le Théâtre, camp de réfugiés d’Aïda, Bethléem
J’ai vu de mes propres yeux comment des êtres humains peuvent devenir des bêtes sauvages… Je suis le fils d’un réfugié, vivant dans le camp de réfugiés d’Aïda… Aïda, un opéra tragique, mais cette fois écrit non pas par Verdi mais par l’occupation israélienne… Un opéra où l’armée israélienne d’agression joue une musique dont le rythme et la force changent chaque jour et chaque heure… Des mitraillettes, des fusils automatiques – légers ou lourds – en introduction, puis en plat principal, des F16 et des hélicoptères Apache, épicé de quelques chars tout autour... Et enfin, en dessert, le sang et les larmes des victimes dont les restes déchiquetés sont éparpillés à tous les coins des rues.


















Les yeux de mon père sont noyés de chagrin… il n’y a plus de lumière dans les yeux de ma mère… pas de larmes pour notre joie, notre espoir ou notre mélancolie… Le champ de larmes, tari… Le feu de notre émotion, éteint… L’océan de notre pardon, évaporé. La force de la résistance et de la croyance perdue dans notre solitude et notre abandon par les membres de nos familles, et ceux qui n’en font pas partie… La rivière de nos souvenirs continue de couler, aussi fertile qu’avant…

NOUS N’OUBLIONS PAS...

Que nous reste-t-il à nous, êtres humains, pour nous accrocher à cette robe pleine de trous que l’humanité porte les nuits de danse ? Sois heureux, monde enveloppé de silence… Soyez heureux, peuples de ce monde, enrichis par le silence…

Le 8 mars de l’année 2002, les missiles israéliens et les fusils automatiques des hélicoptères Apache ont transformé l’asphalte des rues d’Aïda en un volcan... le feu faisait bouillir le sol… les flammes s’échappaient des voitures et des maisons bombardées… le sang des gens et des animaux innocents coulait dans les rues et sur le sol des maisons touchées… les soldats israéliens, ceux de la puissante armée équipée de la technologie la plus sophistiquée et la plus récente, cachés derrière leurs puissantes machines, ont commencé à creuser des trous dans les murs des maisons pour ouvrir des tunnels entre les maisons mitoyennes de manière à passer d’une maison à l’autre, comme des taupes… quelle tactique courageuse pour l’armée invincible… allez, soldats… en position… tirez.

Ici, probablement un homme… peut-être armé… de l’autre côté son fils... et derrière lui, sa femme enceinte et leur petite fille… allez, soldats… tirez…

Là, un vieil homme… il n’arrête pas de raconter des histoires sur un certain droit au retour dans les villages ancestraux et autres idioties... allez soldats… préparez-vous… tirez…

Et là-bas, à l’autre coin de la rue, une femme… son mari est en prison… son fils aîné exilé... le deuxième est un terroriste… le plus jeune est un martyr, je veux dire mort comme un chien… cette femme est dangereuse… allez soldats, tirez…

Et là aussi… des chats… ils ont violé le couvre-feu… allez, soldats d’Israël... tirez… tirez… tirez… Ici… Ici… Et il y a une maison… et une autre… à cet endroit et à un autre… tirez, soldats… tirez sur tout ce qui bouge, ou ne bouge pas… - Nous nous fichons de tout le monde... personne ne nous fait peur… nous ne rendons compte à personne, sauf à nos leaders respectés… nous sommes les soldats d’Israël… personne n’osera nous demander quoique ce soit, ni critiquer nos actions… sinon, il est accusé d’antisémitisme… Tuons tous ces arabes barbares… ces terroristes sauvages… ces rats qui fuient aussi vite qu’ils peuvent devant nos hélicoptères et nos F16 et nos chars… et nos snipers doués… Démolissons toutes les maisons, les maisons des martyrs qui ont osé résister à l’arrogance d’Israël… Allez, soldats… prenez les corps de ces bêtes palestiniennes… exhibez-les sur nos chars et nos bulldozers… que tous ceux qui les verront soient terrorisés à jamais… Et prenez une photo, pour le souvenir, à côté de ces corps... quels chasseurs habiles sommes-nous ! Dévastons toutes les maisons et les magasins et les institutions et les écoles et les hôpitaux… Vandalisons… volons… prenons tout ce que nous pouvons… Ne laissons rien… prenons tous… l’argent… les portables… les ordinateurs… les bijoux… la nourriture… Tout vaut le coup d’être volé par l’armée d’Israël... Les soldats d’une armée régulière… pas des mercenaires… Des voleurs et des assassins sans valeur… sans honneur… sans aucun respect pour l’uniforme qu’ils portent… si tant est que l’uniforme d’un soldat, même celui d’une armée d’occupation, inspire le respect…

Allez soldats… préparez-vous… Dans cette maison, beaucoup de pleurs… quelqu’un est mort… une vieille femme… personne ne doit y aller… barrez toutes les routes… pas d’ambulances… tirez… pas de docteurs… tirez… pas d’hôpitaux… tirez… pas de journalistes… tirez… faisons encore mieux, soldats… envoyons les Forces spéciales… parce que ces Palestiniens stupides sont très malins… Alors préparons un plan… prenez une ambulance… infiltrez-vous au milieu des Palestiniens… tuez tous les activistes, ces terroristes… et pendant que vous y êtes, tirez sur tout ce qui bouge… ou sur tout ce qui a l’intention de bouger, même s’il ne bouge pas… bombardons cet hôpital, pas de protestation de toutes façons… pas de protestation de la Croix Rouge ? Détruisons cette statue de la vierge Marie, dans cette église… la religion est dangereuse pour la paix… pas de protestation du monde religieux ? Démolissons l’infrastructure toute entière… pas de protestation de l’Union Européenne ou des pays donateurs ? Tuons quelques journalistes… pas de protestation des médias ?

Très bien… nous nous en fichons… qui ose protester contre Israël ? Et même si quelqu’un ose, nous dirons que nous allons faire une enquête… personne ne s’intéressera aux résultats d’une enquête qui restera sans conclusions… Mais… qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ne vous sentez-vous pas victorieux ? Pourquoi avez-vous honte de vos exploits ? Qu’est-ce qui va vous arriver, soldats, quand vous rentrerez chez vous, à vos mères… à vos femmes et à vos enfants… comment allez-vous les regarder dans les yeux et vous sentir encore des êtres humains ? Comment allez-vous vous regarder dans la glace ?

Peuples de ce monde... que vous soyez des hommes politiques ou de simples citoyens... intellectuels ou analphabètes… riches ou pauvres… oppresseurs ou opprimés… puissants ou impuissants… Personne ne peut dire aujourd’hui qu’il ne sait pas… qu’il n’est pas informé… qu’il n’est pas responsable de ce que font les autres…

Je crie comme Emile Zola l’a fait : J’accuse…

Je vous accuse d’être les témoins des massacres commis... et de ne rien faire…

Votre silence est hypocrisie…

Votre silence permet le massacre d’un peuple tout entier… Votre silence est un bon prix pour l’injustice et l’oppression… Votre silence est contre les droits de l’homme… les droits des enfants… les droits des animaux… et les droits du vivant à vivre dignement…

Votre silence sacrifie les embryons à naître... les femmes enceintes qui n’ont pu accoucher… les enfants qui n’ont pas encore appris à parler... les vieux qui rêvent toujours de revenir sur leurs terres ancestrales... les jeunes qui ont le courage d’espérer, de vivre et de résister à l’oppression et à la négation et à l’abandon et à la négligence… Votre silence est injuste… Votre silence est inhumain… Votre silence nous tue tous…
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13211&type=analyse&lesujet=Nettoyage%20ethnique

En 2009 : l'occupation a violé 66 fois les lieux saints islamiques et chrétiens


04/01/2010

Une association juridique palestinienne a révélé que l'occupation israélienne a multiplié ses violations, en 2009, contre les lieux saints islamiques et chrétiens, notamment dans la ville sainte d'al-Qods occupée.

L'association de solidarité internationale des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a déclaré qu'elle a compté, l'année passée, 66 violations contre les lieux saints, dont 47 violations dans la ville sainte d'al-Qods occupée, soit 71% des violations globales, alors que la majorité des mosquées et lieux saints ont été démolis partiellement ou totalement durant la dernière guerre israélienne contre la Bande de Gaza.

Dans son rapport, l'association a noté que l'occupation a violé les lois et chartes internationales, ainsi que les conventions de Genève et de La Haye qui exigent la nécessité de protéger les lieux saints, les endroits de culte et de patrimoines durant tout conflit militaire.

"Les violations commises par l'occupation israélienne dans les territoires palestiniens occupés sont des violations très flagrantes aux droits de l'homme, aux lois, règles et chartes internationales", a souligné le rapport, précisant que toutes les violations ont perpétrées en 2009 sont contre les mosquée et lieux saints.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=118276&language=fr

La Jordanie, alliée essentielle de la CIA, en catimini


04/01/2010 La participation active des services de renseignements jordaniens auprès de la CIA, dans le cadre de la " lutte antiterroriste" a longtemps été un secret bien gardé par les autorités des deux pays. Mais elle vient d'être révélée au grand jour par la mort de l'un des officiers jordaniens en Afghanistan, tué dans l'attaque perpétrée par les Talibans, la nuit du Réveillon, et coûtant la vie à sept autres militaires américains.

Selon le quotidien américain New York Times, citant des sources sécuritaires américaines haut-placées, le Royaume hachémite joue de plus en plus un rôle d'une importance majeure dans la guerre contre Al-Qaïda et d'autres groupes, parfois dans des pays au-delà du Moyen-Orient: " ces liens se sont renforcés au lendemain des attentats du 11 Septembre 2001. Il y a aussi deux ans, les États-Unis ont une fois de plus sollicité l'aide de leur allié (jordanien) pour faire face aux menaces en Afghanistan et au Yémen.

Sur la foi de Jamie Smith, ancien officier de la CIA, qui dirige aujourd'hui une entreprise de sécurité privée internationale "S-CG", "les Jordaniens sont surtout appréciés pour leur habileté à interroger les détenus, et à former et entrainer des informateurs", rapporte le journal américain.

À la demande des deux parties, confient d'anciens responsables des services de renseignement américain, ce rôle bien que primordial a été maintenu au secret, de manière à éviter les dégâts qu'ils pourraient porter à la position jordanienne entre les pays islamiques de la région.

Le "New York Times" a remarqué que les responsables du renseignement américain ont refusé de commenter la mort de l'agent jordanien en Afghanistan, ou le rôle joué par les renseignements jordaniens dans la région.

Alors qu'un responsable américain dans la lutte contre le terrorisme, a avoué, non sans discrétion: "Nous avons un partenariat étroit avec les Jordaniens dans les matières relatives à la lutte contre le terrorisme". Mais sans plus de détails.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=118289&language=fr

Craintes israéliennes sur la vente d’armes US à des pays arabes modérés !


04/01/2010 Durant ces derniers mois, l’administration américaine a signé une série de contrats d'armement massif avec un certain nombre d'États arabes notamment l'Egypte, l'Arabie saoudite, la Jordanie, et les Emirats Arabes Unis.
Ces contrats comprennent la vente de nombreux armements sophistiqués de combat, telles que les missiles anti- navires, les missiles anti-chars, des bombes intelligentes et des bombes anti-bunkers. Or, bien que ces contrats consistent à renforcer l’ "axe modéré dans le monde arabe", et "à dissuader l'Iran". Malgré les restrictions imposées par les États-Unis à l'utilisation de ces armes, il n’empêche qu’ils suscitent les craintes des responsables israéliens.

Le Département de la défense américaine a présenté un rapport au Congrès en Janvier dernier sur un certain nombre de contrats d'armement, et a demandér leur mise en vigueur. Le site du Pentagone a publié les détails des « transactions » définies par le ministère de la Défense, dans son rapport au Congrès, qu'elles "ne modifient pas l'équilibre militaire dans la région."

Des sources israéliennes ont affirmé que les États-Unis vendent des armes aux «États arabes modérés» depuis le mandat de l'ancien Président George W. Bush, et que ce genre de vente est source de préoccupation israélienne.


Selon des responsables israéliens, le département de la Défense US n’a pas offert ce genre d’armements à Israël depuis l’arrivée au pouvoir du président américain actuel, Barack Obama.

On a appris que l'une des transactions signée avec l'Egypte, inclut la vente d'armes d’une valeur de 145 $ millions, notamment 4 batteries de missiles (20 missiles) anti- navire de type Hervon 2. Sans compter des missiles sophistiqués et précis capable de surmonter les dispositifs de brouillage et de guerre électronique.
Mais encore, l’Egypte recevra des Etats-Unis 4 navires équipés de missiles aériens d’une valeur d’un milliard et 290 millions de dollars.

Selon l'administration américaine ce genre d’armement est nécessaire pour défendre le canal de Suez.

Les États-Unis ont signé un autre accord militaire avec l’armée de l’air égyptienne comprenant : 450 missiles anti-char, équipés sur des hélicoptères Apache. Selon l’Egypte, ces missiles serviront à défendre ses frontières.

Les Etats-Unis envisagent également de vendre à l'Egypte 156 moteurs pour des avions de combat de type F-16, d'une valeur atteignant les 750 millions de dollars. L'opération intervient dans le cadre d'un autre accord signé en Octobre dernier, en vertu duquel l'Égypte recevra 24 avions F-16 "de type" C "et" D ", équipés de matériel électronique hypersophistiqué nécessaire pour faire face à une guerre électronique d’une valeur de 3 milliards de dollars.

Dans le cadre d'un autre contrat signé avec l'Arabie saoudite, les États-Unis, fourniront 2.742 missiles anti-chars de type "Tao 2". Ce genre de missiles, est également présent en Israël, il est capable de pénétrer l'armure de la plupart des chars qui existent aujourd'hui. La valeur de cette transaction est de 177 millions de dollars.

Selon le rapport du Département de la Défense présenté au Congrès, ces roquettes servent à «dissuader l'Iran et la guerre contre Al-Qaida au Yémen et en Arabie saoudite."

On a également appris que l'armée jordanienne sera dotée de 1.808 de missiles antichars avec 162 plateformes de lancement équipés de lunettes pour la vision nocturne. La valeur de cette transaction est de 388 millions de dollars.

Enfin un accord signé entre les Etats-Unis et les Émirats arabes unis, d’une valeur de 290 millions de dollars, permettra d’équiper leurs avions de chasse de type "F-16" de 1600 système de guidage au laser des bombes intelligentes, sans compter 800 bombes pesant chacune une tonne, et 400 bombe des anti-bunkers, dans le but de renforcer le potentiel militaire des EAU contre une prétendue «menace iranienne».

Sources: Arabs 48
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=118266&language=fr

Un projet US envisage un Etat palestinien d’ici à 2012

lundi 4 janvier 2010 - 13h:09

Avi Issacharoff et Amos Harel - Ha’aretz

L’administration Obama va présenter un projet dans lequel Israël s’engagera pour la création d’un Etat palestinien dans les deux ans après le début des pourparlers de paix avec l’Autorité palestinienne, ont déclaré des sources égyptiennes au quotidien Al-Ahram du Caire, aujourd’hui lundi.

(JPG) Dans le cadre de ce projet, Israël et les Palestiniens devront présenter des garanties écrites soulignant leurs obligations avant l’achèvement des pourparlers pour un statut définitif, a précisé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères égyptien à Al-Ahram.

Le président palestinien Mahmoud Abbas rencontre aujourd’hui lundi son homologue égyptien, Hosni Mubarak, à la station balnéaire de Sharm el-Sheikh, pour discuter des dernières propositions d’Israël pour reprendre les discussions avec l’Autorité palestinienne.

La rencontre se tient à la suite de la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu au Caire, la semaine dernière, où celui-ci a avancé certaines idées pour faire démarrer le processus diplomatique. L’une des idées qu’il a soulevées auprès de Muburak est de réunir un sommet à Sharm el-Sheikh avec lui-même et Abbas.

Pendant sa réception d’Abbas, Mubarak devrait proposer une série de mesures pour aider au retour des Israéliens et des Palestiniens à la table de négociation.

Après la rencontre, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Ahmed Aboul Gheit, et le chef des services de renseignements, Omar Suleiman, se rendront à Washington pour un échange avec l’administration Obama sur l’avancement du processus de paix avant la venue dans la région de l’envoyé spécial US pour le Moyen-Orient, George Mitchell, dans les prochains jours.

Dimanche, le réseau Al-Jazeera au Qatar a rapporté que l’administration Obama soutenait la vision de l’Egypte pour un plan de paix au Moyen-Orient qui prévoyait un arrêt total de la construction dans les colonies de Cisjordanie, de même que la libération de hauts responsables palestiniens des prisons israéliennes.

L’administration US travaille à convaincre Abbas d’accepter la reprise des pourparlers de paix par le biais d’une série de gestes de bonne volonté venant d’Israël - notamment la libération de prisonniers et le transfert de territoires actuellement sous le contrôle sécurité d’Israël (zone B) qui passeraient sous le contrôle sécurité palestinien (zone A).

Abbas a jusqu’ici refusé de renouer le dialogue aussi longtemps qu’Israël refusera d’instituer un gel complet de la construction dans les colonies de Cisjordanie, gel qui concernera aussi Jérusalem-Est.

Les intentions d’Abbas pendant son séjour dans la capitale égyptienne restent floues. Le responsable de la commission exécutive de l’Organisation de Libération de la Palestine, Yasser Abd Rabbo, disait samedi soir qu’Abbas se rendait à une « réunion importante », mais sans donner de détails

Le dirigeant palestinien est arrivé hier après-midi à Sharm el-Sheikh pour discuter avec Mubarak. L’agence palestinienne Ma’an fait savoir que sur sa route pour l’Egypte, Abbas pourrait s’arrêter à Riyad, en Arabie saoudite, pour rencontrer Khaled Meshal, le chef du bureau politique du Hamas, basé à Damas.

Apparemment, il fut question de cette visite après que les dirigeants du Hamas aient fait part de leur volonté de signer un accord de réconciliation sous l’égide égyptienne avec son rival, le Fatah d’Abbas, accord qui fixerait au 28 juin la tenue des élections palestiniennes. Jusque-là, l’accord stipulait qu’une commission de contrôle dirigée par Abbas serait chargée de gérer les affaires de la bande de Gaza et de réhabiliter le territoire après l’offensive d’Israël il y a un an.

Certains articles laissent entendre toutefois que le Hamas aurait conditionné son accord sur le projet à la tenue de la cérémonie de réconciliation non pas au Caire mais à Damas, pour lui donner toute crédibilité par une venue en Syrie.

L’incertitude qui entoure le voyage d’Abbas à l’étranger conduit à spéculer, notamment qu’il rencontrait en réalité Meshal dans un effort pour ouvrir la voie à un accord Hamas-Fatah et hier, le dirigeant du Hamas disait de son côté que les deux parties étaient sur le point d’arriver à un tel accord : « Nous avons fait un grand pas vers la réalisation de la réconciliation, » a-t-il déclaré à des journalistes à Riyad. « Nous en sommes maintenant à la phase finale ».

Suite à une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères saoudien, le Prince Saud al-Faisal, Meshal a accusé Israël de retarder les négociations sur l’échange de centaines de prisonniers palestiniens avec le soldat israélien capturé, Gilad Shalit.

« Nous suivons toujours les négociations par l’intermédiaire du médiateur allemand, » a indiqué Meshal. « La position israélienne n’arrête pas de changer. Israël fait un pas en avant, puis deux en arrière. »

Il a indiqué que son organisation exige la libération de plus de 1 000 prisonniers en échange de Shalit - une exigence qui va à l’encontre de la position exprimée par Israël de ne libérer que 980 détenus.

Aux premiers stades de la discussion sur l’échange de prisonniers, les dirigeants du Hamas avaient demandé à plusieurs reprises que 1 400 détenus soient libérés en échange de Shalit ; Israël maintenait qu’il n’accepterait qu’un nombre sensiblement inférieur. Plus récemment, Israël a exprimé une volonté d’en libérer 980, un nombre sur lequel le Hamas semblait être d’accord.

Dans sa réponse à une plainte déposée devant la Haute Cour israélienne, le mois dernier, le gouvernement israélien a indiqué que l’échange inclurait 450 prisonniers « de poids » pris dans la liste présentée par le Hamas et 530 prisonniers qui seraient choisis par Israël et qui comprendraient des femmes et des mineurs. Vingt femmes prisonnières ont déjà été libérées dans le cadre d’un échange en octobre avec une vidéo montrant Shalit durant sa captivité par le Hamas.

4 janvier 2010 - Ha’aretz (article revu par Ha’aretz depuis sa première publication ce matin) - traduction : Info-Palestine.net

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7918

Palestine/Israël : Un Etat unique, avec liberté et justice pour tous

lundi 4 janvier 2010 - 08h:22

Susan Abulhawa et Ramzy Baroud

Avant la création d’Israël, la Palestine était multi-religieuse et multi-culturelle. Chrétiens, musulmans, juifs, arméniens, grecs orthodoxes, pour ne citer que quelques-uns, tous y avaient leur place, et tous vivaient en relative harmonie.
(JPG)
Il est temps pour les dirigeants de suivre le mouvement vers un Etat unique et démocratique avec la liberté et la justice pour tous.

D’autres nations ont fait des guerres et ont mené des luttes épiques pour atteindre le type de coexistence qui était déjà une réalité en Palestine.

Mais alors que le monde s’efforce d’évoluer vers de nobles vérités disant que nous sommes tous créés égaux, Israël a institutionnalisé la notion de peuple élu bénéficiant de droits et privilèges exclusifs au profit des Juifs. Tandis que les autres pays agissent pour l’intégration de leurs citoyens et ainsi créer la richesse de la diversité, Israël travaille dans le sens contraire, en usant de politiques racistes pour « judaïser » la terre par lesquelles des biens et des ressources sont confisqués aux chrétiens et aux musulmans au profit exclusif des Juifs.

Alors qu’il y a consensus pour dire que certains droits de l’homme sont inaliénables, les Palestiniens ont vécu soumis aux caprices des soldats aux postes de contrôle, des avions et des hélicoptères faisant pleuvoir la mort sur eux en toute impunité, des couvre-feux, des restrictions et des dénis de justice, et de la violence de colons armés qui se croient disciples de Dieu.

Vivant sous occupation israélienne, dans les camps de réfugiés ou en exil, nous, les Palestiniens avons tout enduré, tout nous étant cyniquement volé - nos maisons, notre patrimoine, notre histoire, nos familles, nos moyens de subsistance, nos fermes, nos oliveraies, notre eau, la sécurité et la liberté. Dans les années 1990, nous avons appuyé les accords d’Oslo, solution à deux États, même si celle-ci ne devait nous retourner que 22% de notre patrie historique. Mais Israël a gaspillé à plusieurs reprises notre générosité en confisquant davantage de terres palestiniennes pour accroître les illégales colonies juives et les routes exclusivement juives.

Ce qui nous reste est désormais inférieure à 14% de la Palestine historique, le tout sous la forme de bantoustans isolés les uns des autres, de ghettos qui vont en se rétrécissant, de murs, de clôtures, de points de contrôle avec des soldats hargneux, et avec un empiètement permanent pour l’expansion des illégales colonies israéliennes.

Alors que l’Autorité palestinienne nous a mené à une diminution massive des terres, avec moins d’eau, plus de restrictions, des murs honteux et d’impitoyables meurtres, des personnes remarquables et des mouvements populaires se sont mobilisés pour la Palestine comme cela s’était produit pour l’Afrique du Sud. Des autorités morales comme l’ancien président Jimmy Carter, les prix Nobel Desmond Tutu et Mairead Maguire, ainsi que l’ancienne Haut Commissaire aux droits de l’homme Mary Robinson, ont condamné l’apartheid israélien.

Les organisations qui appuient la campagne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS) contre Israël comprennent des institutions religieuses comme l’Eglise presbytérienne, le Conseil œcuménique des Eglises, l’Eglise unie du Christ, l’Eglise évangélique luthérienne, l’Église anglicane, la Fédération des Juifs européens pour une paix juste, parmi beaucoup d’autres. Ce mouvement comprend des organisations civiles et professionnelles telles que la National Lawyers Guild, les syndicats irlandais des employés municipaux et de la fonction publique, ainsi que des syndicats au Canada, en Grande-Bretagne et dans d’autres nations.

Un boycott universitaire d’Israël s’est développé dans tout le Royaume-Uni et dans d’autres pays d’Europe et a pris racine dans les universités américaines.

L’International Solidarity Movement (ISM) a vu des milliers de personnes entrer dans les territoires occupés pour protéger les Palestiniens de la violence des colons pendant la récolte des olives, pour protéger les enfants sur leurs trajets quotidiens et dangereux vers leur école et pour témoigner de l’inhumanité de l’occupation militaire.

Le mouvement Free Gaza a transporté par bateau des centaines de personnes prêtes à risquer leur vie pour apporter les produits tellement nécessaires à la population assiégée dans Gaza. Ce Noël, des militants internationaux organisent une marche à la frontière entre l’Egypte et Gaza pour briser le siège. Ce ne sont là que quelques exemples du soutien populaire grandissant à la lutte palestinienne.

Comparée avec ce qu’ont réalisé ces mouvements partis de la base, la futilité de « négociations » devient douloureusement évidente. Il est clair que nous ne pouvons pas attendre de nos dirigeants (qu’ils aient été élus ou imposés) qu’ils imposent la justice. De même que seules les masses pouvaient mettre à genoux l’apartheid en Afrique du Sud, ce seront également les masses qui feront disparaître l’apartheid israélien. Le développement continu de l’action internationale exigeant l’application des droits humains fondamentaux pour les Palestiniens est inévitable.

La notion de statut religieux-ethnocentrique exclusif pour un seul peuple au détriment d’un autre a été rejeté par le monde. Les Palestiniens le refusent et nous réaffirmons que nous sommes des êtres humains dignes de bénéficier des mêmes droits fondamentaux que ceux qui sont accordés au reste de l’humanité, que nous sommes dignes de nos maisons et de nos fermes, de notre patrimoine, de nos églises et nos mosquées ainsi que de notre histoire, et que nous ne devrions pas perdre de temps à négocier avec nos oppresseurs des droits si élémentaires. La solution à deux États a été et reste un instrument permettant de contourner les droits humains fondamentaux des Palestiniens dans le but de s’accommoder du désir d’Israël d’être juif. Les sondages montrent que les Palestiniens refusent d’être les ennemis de nos frères et soeurs juifs où que ce soit, tout comme nous refusons qu’ils nous oppriment.

Il est temps pour notre terre commune d’être le pays intégré et diversifié qu’elle avait été. Il est temps pour les dirigeants de suivre le mouvement déterminé pour un Etat démocratique unique, avec la liberté et la justice pour tous et indépendamment de la religion.

* Susan Abulhawa a écrit « Les matins de Jénine » (Buchet-Chastel - 2008)

* Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est écrivain et publie pour PalestineChronicle. Ses écrits sont publiés par de nombreux journaux, quotidiens et anthologies à travers le monde. Son avant-dernier dernier livre : La Seconde Intifada : une chronique du combat du peuple (Pluto Press, Londres) et le dernier tout récemment publié : Mon Père était un combattant de la liberté : l’histoire non dite de Gaza (Pluto Press, London).

28 décembre 2009 - Diffusé par les auteurs
Traduction : Claude Zurbach

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7917

Dexia déclenche la colère des colons israéliens

publié le lundi 4 janvier 2010
RTL Info
Les colons israéliens, qui ne cessent de s’implanter en Cisjordanie, accusent Dexia de céder à des pressions antisémites car elle refuse désormais de leur accorder des prêts. La banque justifie cela car en cas d’accord de paix et de démantèlement des colonies, le remboursement de ces prêts ne serait plus garanti.

Les colons accusent Dexia Israël d’avoir cédé aux "campagnes de pressions antisémites et anti-israéliennes organisée en Europe et plus particulièrement en Belgique". Ces ballons étaient distribués en mai 2009 devant le siège bruxellois de Dexia par 55 associations regroupées dans la plateforme "Israel colonise et Dexia finance". Mais est-ce pour autant de l’an tisémitisme et la banque introduirait-elle des critères idéologiques dans sa logique économique ?

Le Yesha (le lobby des colons israéliens) et les élus des implantations de Cisjordanie ont lancé une campagne contre Dexia Israël, filiale du groupe bancaire franco-belge. Ils accusent de désormais refuser d’accorder des prêts aux colonies alors qu’elle le faisait régulièrement par le passé, rapporte ce samedi le journal Le Soir.

Dexia parle argent

Dexia Israël leur causerait donc un "énorme préjudice en les empêchant de se développer normalement". Selon le président du comité des conseils régionaux, Shmouel Reifman, la filiale de Dexia a cessé d’accorder des prêts aux colonies par crainte qu’un futur accord de paix avec les Palestiniens entraîne leur démantèl ement et les rende insolvables.

Les colons parlent antisémitisme

"Ses propriétaires européens plient le genou devant la campagne de pressions antisémites et anti-israéliennes organisée en Europe. Plus particulièrement en Belgique, où le lobby pro-palestinien est puissant", a pour sa part affirmé au quotidien le président du Yesha, Dany Dayan. Une accusation à laquelle Dexia Israël répond par un "vague communiqué" affirmant "n’agir que sur la base de considérations économiques", selon eux.

Née du rachat en 2001 de la Bank Haotzar hachilton hadekomi, un petit établissement spécialisé dans les prêts aux pouvoirs municipaux et régionaux, Dexia Israël a nettement amplifié cette activité depuis lors. En 2009, elle contrôlait 39% du marché des prêts aux entités locales."

Source : http://www.rtlinfo.be/info/economie...
http://www.france-palestine.org/article13659.html

Washington se fixe deux ans pour réaliser un règlement israélo-palestinien

05/01/2010
À Jérusalem, des colons manifestent contre le gel des colonies. Un gel posé par Mahmoud Abbas comme condition à toute reprise des négociations avec Israël. Menahem Kahana/AFP
À Jérusalem, des colons manifestent contre le gel des colonies. Un gel posé par Mahmoud Abbas comme condition à toute reprise des négociations avec Israël. Menahem Kahana/AFP
Proche-Orient À Charm el-Cheikh, Abbas et Moubarak insistent sur le fait qu'il n'y aura pas de paix sans gel des colonies.

Les États-Unis ont élaboré un plan de paix visant à régler en deux ans le conflit israélo-palestinien, assorti de garanties pour assurer son succès, a affirmé hier le quotidien israélien Maariv. Ce plan, qui n'a pas été confirmé officiellement, prévoit que les négociations, d'une durée de deux ans au maximum, débutent dans les plus brefs délais, selon le journal. Pour s'assurer du succès de ces discussions, les États-Unis adresseraient des lettres de garantie aux Palestiniens dans lesquelles ils s'engageraient à faire respecter la date limite de deux ans. Aucune des échéances prévues depuis le début, en 1993, du processus de paix israélo-palestinien n'a été respectée. Israël demandera de son côté à Washington de confirmer l'engagement de l'ex-président américain George W. Bush stipulant qu'un accord de paix final sera basé sur des échanges territoriaux, ce qui permettrait à Israël de conserver ses grands blocs de colonies en Cisjordanie.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s'est toutefois prononcé hier contre une date limite aux pourparlers de paix, selon un communiqué diffusé par son cabinet. « Il n'est pas possible de parvenir à un accord sur les frontières définitives en neuf mois et à un accord final en deux ans », a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec Tony Blair, l'envoyé spécial du quartette pour le Proche-Orient. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ajouté de l'eau au moulin des informations du Maariv en déclarant aux députés de son parti, le Likoud, qu'il pressentait un « changement d'atmosphère ». « J'espère que cela permettra de relancer le processus de paix », a-t-il ajouté, assurant qu'Israël est « prêt à reprendre les négociations avec les Palestiniens sans conditions préalables ».
Selon le plan américain, le premier sujet sur la table des négociations serait celui des frontières entre Israël et un futur État palestinien. Il devrait être bouclé en neuf mois, soit durant la période de moratoire sur la colonisation juive dans les territoires palestiniens annoncée par le gouvernement israélien. Les constructions israéliennes pourraient ensuite reprendre dans les régions destinées à être annexées par Israël, précise Maariv. Un État palestinien serait établi en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, sur la base de la ligne d'armistice en vigueur entre 1949 et 1967, mais des compensations sont prévues sur la base d'échanges territoriaux. Une fois ce premier dossier bouclé, les négociations aborderaient les autres questions liées au statut final : Jérusalem et le sort des réfugiés de 1948.
Maariv a assuré que le président égyptien, Hosni Moubarak, devait pousser le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à accepter ce plan durant leur rencontre à Charm el-Cheikh. Selon l'agence officielle égyptienne MENA, MM. Abbas et Moubarak ont discuté hier « des efforts en vue de relancer le processus de paix (...), de mettre fin à la colonisation, de lever le blocus imposé au peuple palestinien et de parvenir à une réconciliation entre les factions palestiniennes ». À l'issue de la rencontre, M. Abbas a affirmé être ouvert à des négociations de paix avec Israël à la condition d'un gel de la colonisation juive dans les territoires palestiniens. « Nous avons dit et nous continuerons de dire que lorsqu'il y aura un arrêt de la colonisation et des termes de référence reconnus, nous serons prêts à reprendre les négociations », a-t-il ainsi dit, précisant que l'Égypte était d'accord avec cette position et contredisant les informations du Maariv. « Le président Moubarak a souligné que (le statut de) Jérusalem devait être inclus dans les négociations, que la colonisation devait cesser et qu'il doit y avoir des termes clairs de référence » reconnus par la communauté internationale, a encore dit M. Abbas. Il s'était auparavant entretenu avec le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleimane, et le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmad Aboul Gheit, qui doivent se rendre le 8 janvier à Washington pour discuter du processus de paix avec des responsables américains. M. Abbas doit encore se rendre au Qatar, au Koweït et en Turquie. En outre, le roi Abdallah II de Jordanie s'est également rendu à Charm el-Cheikh hier pour s'entretenir avec M. Moubarak, selon l'agence officielle MENA.
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen-Orient+et+International/article/642608/Washington_se_fixe_deux_ans_pour_realiser_un_reglement_israelo-palestinien.html

La sécurité jordanienne interdit un sit-in devant l'ambassade égyptienne

[ 04/01/2010 - 10:28 ]
Amman – CPI

La forces de la sécurité jordanienne ont interdit, le dimanche 3 janvier 2010, un sit-in de l'assemblée des syndicats professionnels devant l'ambassade égyptienne, à Amman, pour protester contre la construction d'un mur d'acier égyptien sur les frontières avec la Bande de Gaza.

Des sources ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que la sécurité jordanienne a arrêté le président du comité de protection de la patrie et de la lutte contre la normalisation près de l'ambassade égyptienne, en interdisant les participants à ce sit-in d'arriver au siège de l'ambassade.

Des sources ont dit que les policiers jordaniens ont arrêté plusieurs participants à ce sit-in.

L'occupation poursuit ses agressions contre le cimetière de Maaman Allah à al-Qods occupée

[ 04/01/2010 - 13:05 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le comité de reconstruction des cimetières musulmans à al-Qods a dévoilé que les bulldozers de la municipalité de l'occupation ont jeté des déchets de menuiserie, en couvrant une grande partie du cimetière musulman, situé près du tombeau du roi Mamlouki enterré depuis plus de 800 ans, à l'ouest de la ville occupée d'al-Qods.

Dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, le comité a dit, le lundi 4/1, que son président l'ingénieur, Moustafa Abou Zohra, est arrivé au cimetière en empêchant les bulldozers de poursuivre ces pratiques sionistes sauvages.

Abou Zohra a dit que ces pratiques oppressives viennent dans le cadre d'une série de tentatives sionistes visant à effacer les aspects du cimetière musulman, après que les autorités sionistes ont transporté 70% de la partie ouest de ce cimetière vers un jardin.

Il a appelé les pays arabes à soutenir les habitants de la ville occupée d'al-Qods, protéger les lieux saints et les cimetières des musulmans dans cette ville.

Mansour : la fermeture du passage de Choujai'a et le mur d'acier égyptien sont des peines de mort

[ 04/01/2010 - 18:43 ]
Naplouse – CPI

Le député du mouvement islamique au conseil législatif palestinien, Mouna Mansour, a exprimé sa condamnation à la décision sioniste de fermer de façon définitive le passage de Chouja'ia (Nahel Oz), situé à l'Est de la Bande de Gaza, en qualifiant cette décision d'injuste.

Elle a ajouté : "cette décision vient pour renforcer le blocus sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza".

Dans une déclaration de presse dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, Mansour a dit, le lundi 4/1, que l'occupation prend, chaque jour, de nouvelles mesures oppressives qui visent à encercler la Bande de Gaza, et que la fermeture de ce passage représente une partie de cette politique sioniste.

"La fermeture du passage vient au moment où les autorités égyptiennes construisent un mur d'acier sur les frontières avec la Bande de Gaza, en aggravant la tragédie du peuple palestinien et transformant Gaza à une grande prison fermée par le mur d'acier et les autres passages fermés", a poursuivi Mansour.

Elle a considéré que ces mesures représentent une peine claire pour exécuter le peuple palestinien dans la Bande de Gaza, en appelant le monde libre et les organisations des droits de l'homme à briser ce blocus.

La députée Mansour a affirmé finalement que les années du blocus ne peuvent jamais casser la volonté du peuple palestinien ou de confisquer ses positions.