samedi 18 juillet 2009

Un projet de loi qui divise

Par GIL HOFFMAN

17.07.09
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou travaille actuellement en coulisses contre un projet de loi prévoyant l'interdiction pour les prisonniers du Hamas de recevoir des visites tant que Guilad Shalit ne sera pas relâché, ont annoncé des sources du Likoud jeudi.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou fait pression contre un projet de loi du député Likoud Danny Danon.
PHOTO: AP , JPOST

Cette proposition, soutenue par le député Likoud Danny Danon, doit être soumise au vote du Comité législatif dimanche 19 juillet.

Même si 19 ministres du Comité se montrent bien disposés vis-à-vis du projet de loi, Netanyahou fait actuellement pression sur Danon pour qu'il retire sa proposition, et sur les ministres du Likoud pour qu'ils votent contre dans le cas où Danon refuse de céder.

Selon les sources du Likoud, Netanyahou s'oppose à cette proposition de loi parce qu'elle pourrait venir compliquer les négociations sur le sort de Shalit - le soldat israélien retenu depuis trois ans dans la bande de Gaza par le Hamas - ainsi que nuire à l'image d'Israël à l'étranger.

D'autres ministres sont également opposés au projet parce qu'ils craignent le déclenchement d'émeutes parmi les prisonniers du Hamas.

Afin d'aligner la proposition sur la loi internationale, Danon a prévu des clauses garantissant aux prisonniers Hamas des visites de la Croix-rouge et de leurs avocats - des droits basiques dont n'a jamais pu bénéficier Shalit.

jpost

Haniyeh: les Juifs ne sont pas nos ennemis

Leila Mazboudi

17/07/2009
Le Premier ministre palestinien de la bande de Gaza et leader du Hamas Ismaïl Haniyeh a tenu ses propos jeudi dans la Bande de Gaza devant des représentants du mouvement juif anti sioniste ultra-orthodoxe Neturei Karta.


Les quatre rabbins de la secte américaine étaient arrivés mercredi soir au territoire, via l'Égypte, dans la cadre du convoi " Artère de vie 2" conduit par le député britannique Georges Galloway, en compagnie de 200 militants pro-palestiniens.


"Nous avons le pressentiment de votre souffrance, nous crions votre cri", a déclaré le rabbin Yisroel Weiss à l'arrivée la nuit de mercredi, en allusion à l'occupation de la Palestine en général et au blocus que l'entité sioniste impose à la Bande de Gaza.
"C'est votre terre, elle est occupée illégalement et injustement par des gens qui l'ont volée, et qui l'ont kidnappée au nom du judaïsme et de notre identité», a-t-il ajouté avant de quitter jeudi.
Pour sa part, Haniyeh a répondu " n'avoir aucune rancune à l'encontre des Juifs, mais contre l'État d'Israël", selon le site internet du Hamas " Palestine maintenant". Et d'ajouter que " le problème des Arabes et des Musulmans n'est pas avec les Juifs mais avec l'occupation qui puise sa source de la vision sioniste basée sur l'expulsion des Palestiniens".


Selon le Haaretz, Neturei Karta a été fondée il y a environ 70 ans à Jérusalem par des Juifs qui s'opposent à la volonté de créer l'État d'Israël, estimant que c'est au Messie de le faire.

Leur voyage pour la bande de Gaza n'est pas le premier. Ils s'y étaient rendus alors qu'elle était encore dirigée par le Fatah.

Ayant offert au leader défunt Yasser Arafat des conseils sur les affaires juives, une délégation s'était rendue à Paris en 2004, pour prier pour le leader palestinien qui agonisait dans un hôpital. Quelques mois plus tard, un groupe a participé à une conférence au Liban organisée par le Hezbollah et à laquelle des militants du Hamas avaient participé.

almanar.com

La mort d’un civil palestinien par un bombardement israélien

[ 17/07/2009 - 13:15 ]
Gaza – CPI

Hier jeudi 16 juillet 2009, un citoyen civil palestinien a succombé à ses blessures. Il avait été blessé, il y a deux jours, lors d’un raid donné par les forces israéliennes d'occupation dans le village de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza.

Des sources médicales dans la Bande ont affirmé à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) la tombée en martyre du jeune homme Mohammed Othman Al-Kafarné, 22 ans. Il a été dangereusement atteint à la tête, lors d’un bombardement effectué contre des maisons civiles par les forces israéliennes d'occupation qui avaient investi l’Est du village de Beit Hanoun, il y a deux jours de là.

Des colons israéliens privent la village de Yabod de leur eau

[ 17/07/2009 - 16:47 ]
Jénine – CPI

Les colons israéliens continuent leur agression contre les habitants du village de Yabod. Les Israéliens venant de la colonie de Mayo Dotan coupent le village de son eau.

Des habitants du village disent que les colons ferment fréquemment la ligne d’eau puisée du puits contrôlé par les colons israéliens.

Ces souffrances ont commencé depuis deux mois, disent les habitants du village de Yabod. Les habitants appellent les institutions juridiques à intervenir afin de trouver une solution à ce problème vital.

La nation arabo-islamique porte la responsabilité pour sa faible position envers Al-Quds et Al-Aqsa

[ 17/07/2009 - 17:38 ]
Gaza – CPI

Dr. Mohammed Aouad, secrétaire général du conseil des ministres, s’est trouvé indigné devant le silence arabe et international face aux crimes de l’occupation israélienne, dans la bande de Gaza, et face à la judaïsation systématique de la ville d'Al-Quds. L’Histoire enregistrera la déficience de la nation arabo-islamique dans leur cause principale et centrale : la cause palestinienne dont la cause de la ville d'Al-Quds.

Dans des déclarations accordées à la chaîne d’Alem, hier jeudi, Aouad a dit que l’ennemi israélien continue jour après jour ses crimes, défiant la morale et la loi internationale. Et au moment où des soldats israéliens avouent leurs crimes commis contre les Palestiniens, le monde occidental continue à vanter la démocratie régnant en "Israël" !

Il montre également son étonnement de voir les institutions internationales s’intéresser aux droits de l’homme partout dans le monde, mais qui ne font rien lorsqu’il s’agit des crimes des occupants israéliens.

Des responsables arabes ont vu de leurs propres yeux l’étendue de la dévastation que la bande de Gaza a subie par la guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Ils ont aussi remarqué les crimes israéliens commis à l’envers des enfants, des femmes et des civils palestiniens. Et jusqu’alors, ces responsables arabes ne se sont même pas bougés pour juger les criminels de guerre de l’occupation israélienne.

Aouad note que le gouvernement palestinien, dans la bande de Gaza, va lever le voile sur des documents détaillant les crimes de l’occupation israélienne.

Il appelle enfin à unifier toutes les voix exhortant à juger les criminels israéliens de guerre.

Les occupants israéliens agressent les cimetières palestiniens

[ 17/07/2009 - 23:42 ]
Al-Quds occupée – CPI

Dr. Ahmed Abou Halbiyya, membre du Conseil Législatif Palestinien, a catégoriquement condamné les nouvelles agressions israéliennes contre les cimetières d’Amanellah. En fait, des bulldozers israéliens y ont rasé 350 tombes.

Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi 17 juillet 2009, Abou Halbiyya a considéré ces agissements comme des crimes de guerre commis contre la ville d'Al-Quds et le patrimoine islamique. Et ce n’est pas la première fois que les occupants israéliens profanent ce cimetière. Les Israéliens n’arrêtent pas d’agresser les Palestiniens vivants ou morts.

Les occupants israéliens ne s’arrêtent devant rien pour mettre à exécution leur projet destiné à la judaïsation de la ville d'Al-Quds et visant à effacer tous ces aspects historiques.

Des sources dans la ville rapportent que ces opérations de profanation contre les cimetières musulmans sont pratiquées dans le dessein de préparer le terrain pour la construction d’un prétendu « Musée de la tolérance ». Et 200 millions de dollars y ont été consacrés par les autorités de l’occupation israélienne.

Enfin, Abou Halbiyya a exhorté les Arabes et les Musulmans à faire barrage à cette judaïsation systématique.

Environ 2.000 juifs de France devraient partir s'installer en Israël en 2009

France - 17-07-2009
Par AFP
PARIS, 16 juil 2009 (AFP) - Environ 2.000 juifs de France vont faire cette année leur "alyah", c'est-à-dire s'installer en Israël, soit un peu pus que l'an dernier où ils étaient 1.850, selon les chiffres de l'Agence juive.

Jeudi soir, 230 partants seront bénis par le Grand rabbin de France Gilles Bernheim au cours d'une cérémonie solennelle à laquelle assistera l'ambassadeur d'Israël en France Daniel Shek. Ces "olims" partiront ensemble le 21 juillet pour Israël dans un vol spécial après plusieurs mois de préparation assurés par une des branches de l'Agence juive (apprentissage de l'hébreu, aide à la recherche d'emploi ou d'école notamment).

Le directeur du département Alyah de l'Agence juive, Oren Toledano, dit qu'il n'y a pas de "profil type" du partant. Dans une interview à l'hebdomadaire Actualité juive, il précise que sur les 2.000 candidats à l'alyah 2009, il y a "environ 400 jeunes, 400 retraités et le reste ce sont des familles avec enfants".

La communauté juive de France est celle qui envoie le plus d'immigrants en Israël, parce que, selon Oren Toledano, "les juifs de France sont très sionistes, cela tient à leur culture, leur histoire, leur pratique religieuse. Israël est une valeur essentielle de la communauté juive de France".

L'objectif de l'Agence juive est de stabiliser le nombre des départs autour de 2.000 par an, dit M Toledano.

FRS0750 40250 /AFP-OI28

cv/sla/DS

AFP 161621 JUL 09

Gaza : « Vous devez tirer, pas de pitié pour les civils »

Israel - 17-07-2009
Par Michele Giorgio
Cinquante quatre témoignages qui expliquent, sans équivoque, que l’opération "Plomb durci" fut conçue et réalisée avec des règles d’engagement qui ne faisaient aucune différence entre combattants et civils palestiniens, entre immeubles habités par des innocents et bureaux et installations du Hamas (est-ce à dire que le Hamas serait, a priori, « coupable » ? NdT) Une opération préparée depuis longtemps, qui devait infliger un coup très dur, tel qu’il puisse provoquer un choc à toute la population de Gaza.









































C’est ce qui émerge du rapport que l’association israélienne « Breaking the silence » présentera aujourd’hui au cours d’une conférence de presse.

Des soldats, parmi lesquels une grande partie de conscrits, et nombre d’entre eux encore engagés sur les territoires palestiniens occupés, ont répondu aux questions des chercheurs de « Breaking the silence », en demandant l’anonymat, sur les instructions reçues avant et pendant les journées sanglantes de l’offensive contre la Bande de Gaza : opération conduite entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009, qui a tué 1.417 palestiniens (13 morts israéliens), blessé plus de 5.000 autres et endommagé ou détruit plusieurs milliers d’édifices.

« Témoignage après témoignage – a indiqué l’avocat des droits de l’homme Michael Sfard, conseiller de « Breaking the silence »- émergent les méthodes de l’opération à laquelle ont participé les soldats de l’armée israélienne : mettre sur le même plan combattants (résistants, les habitants de Gaza n’ont déclaré aucune guerre à l’agresseur, NdT) et civils ; bombarder aussi des zones densément peuplées de femmes, enfants et vieillards ; utilisation impropre d’armes, destructions systématiques sans aucune motivation. L’attaque contre Gaza a été conduite avec l’idée qu’on (Israël) n’aurait pas du subir de pertes, avec l’ordre de tirer contre quiconque, sans considérations pour les civils ».

Un exemple de cette guerre sans scrupules vient du témoignage n° 10, fait par un réserviste. « Notre comandant de brigade nous a dit que nous allions à une vraie guerre, sans considérer les civils, et de tirer sur n’importe qui. Je ne vous rapporte pas ses paroles exactes mais leur signification concrète… L’objectif était de porter à terme une opération avec un minimum de pertes, sans se poser de questions sur les coûts que l’autre camp aurait payés… Un soir le commandant nous a dit : pensez seulement à tirer ».

Un autre militaire fait référence à l’utilisation d’armes au phosphore blanc, arme interdite par les lois internationales dans les zones peuplées de civils. « Une fois, nous avons trouvé des restes du phosphore blanc dans une zone de 200-300 mètres carrés – raconte le témoin ; pendant le service militaire, on nous avait expliqué que son utilisation n’était pas autorisée et au contraire, il a été utilisé (à Gaza) ».

Un autre encore, à propos des règles d’engagement, se souvenait qu’un soir, un Palestinien s’était approché d’un immeuble occupé par son unité : « nous l’avons vu avancer avec une torche, nous avons demandé l’autorisation de tirer des coups d’avertissement (pour l’obliger à faire marche arrière, NDR) mais au commandement, on nous a dit non. Puis quand l’homme est arrivé à 20 mètres, on lui a tiré dessus. Ce n’était qu’un vieillard, il est resté sur le terrain deux jours, puis, on l’a emmené (mort) ».

Un autre militaire se souvient que le commandant du bataillon a expliqué « en plaisantant » à ses hommes que pour s’adresser aux Palestiniens ils allaient avoir à leur disposition un « lance-grenade et une mitrailleuse qui parlent arabe».

En ce qui concerne la destruction de maisons sans motifs précis, un témoin raconte que son commandant affirma que « tout ce qu’on détruit peut être reconstruit, à la différence de la vie d’un soldat. Si vous voyez quelque chose de suspect, tirez sans hésiter, il vaut mieux toucher un innocent que ne pas tirer contre un ennemi ».

A Beit Lahiya, le témoin n° 23 note que certains soldats avaient mis des excréments dans les tiroirs de la chambre à coucher d’une habitation palestinienne. Dans une crèche, il y avait des autocollants sur les murs avec Mickey et Minnie, et quelqu’un (un soldat) a dessiné un phallus sur l’image de Minnie.

Un autre : « nous avons démoli énormément de maisons, certains d’entre nous ont passé tout leur temps à démolir des maisons ».
« Si une habitation était suspectée d’abriter un tunnel souterrain –ajoute le témoin n° 27- elle était alors visée avec des munitions au phosphore blanc parce qu’il aurait servi de détonateur pour des explosifs cachés ».
Le témoin n° 29 se souvient que « la terre tremblait constamment des coups incessants de l’artillerie (sur les centres habités, NdR) ».

« La loi internationale est claire, dit l’avocat Sfard : le principe fondamental est de faire une différence entre population civile et combattants ; violer ce principe est un acte immoral mais surtout c’est un crime de guerre ».

« Breaking the silence » recueille depuis cinq ans des témoignages de soldats israéliens mais, précise son directeur Yehuda Shaul, « ce qui a été rapporté sur Plomb durci, nous ne l’avions jamais enregistré auparavant. Il est évident que, dans cette opération, des lignes rouges ont été franchies, qui ne l’avaient jamais été dans le passé ».
Source : http://www.ilmanifesto.it/
Traduction : Marie-Ange Patrizio

Les participants au convoi /la veine de la vie/ appellent à la levée du blocus imposé à Gaza et à l'ouverture des passages

17 Juil 2009

Gaza / Les participants au 2ème convoi /la veine de la vie/ pour briser le blocus imposé à Gaza, conduit par le député britannique /George Galloway/, ont appelé à la levée de ce blocus injuste et à l'ouverture des passages en prélude à la reconstruction des régions détruites pour mettre fin à la souffrance des palestiniens à Gaza.

Le coordinateur général du convoi a indiqué que le blocus israélien qui pèse sur un million et demi de Palestiniens de Gaza est "immoral et inhumain" et que le monde tout entier doit réagir pour le lever.

Les membres du convoi ont exprimé leur choque de ce qu'ils avaient vu de spectacles de l'injustice et de la misère à cause des mesures de l'occupation israélienne.

Les organisateurs du convoi ont affirmé la poursuite de leurs efforts après leur retour aux Etats-Unis pour défendre la cause palestinienne, soulignant les préparations en cours pour le lacement du 3ème convoi de veine de la vie qui serait conduit, affirme-t-on, par le président vénézuélien Hugo Chavez.

A noter que le convoi /la veine de la vie/, arrivé avant-hier à Gaza, comprend nombre de Rabbins juifs américains opposés aux politiques israéliennes, lesquels ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien et leur appui au droit légitime de ce peuple à établir son Etat indépendant sur son sol national.

A. Chatta / Gh.H.

sana.sy

Kaag : Les enfants palestiniens connaissent des circonstances délicates à cause de l'agression israélienne

17 Juil 2009

Damas / Mme Sigrid Kaag, directrice régionale de l'UNICEF au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a dit que depuis l'agression israélienne sur Gaza, les enfants Palestiniens vivaient dans ce secteur des circonstances difficiles et que l'organisation déploie de grands efforts pour réhabiliter les enfants gazaouis et les prépare pour la nouvelle année scolaire.

Mme Kaag qui avait visité le secteur dans le cadre d'une délégation internationale a parlé des effets négatifs de l'agression israélienne sur les enfants et l'opération éducationnelle à Gaza.

A cet effet, elle a condamné le blocus israélien qui empêche toujours l'acheminement des denrées alimentaires au peuple palestinien de la bande de Gaza.

A.A. / Gh.H

sana.sy

Al-Sayyed Nasrallah: La cause des détenus est une cause de patrie, de nation, de dignité et de conscience

17 Juil 2009

Damas / Le secrétaire général de Hezbollah, al-Sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé que la question des détenus arabes dans les prisons de l'occupant israélien est une cause de patrie, de nation, de dignité et de conscience parce qu'il s'agit d'une personne qui a tout laissé pour mener la bataille de la nation et de la patrie.

20090717-193556.jpg "Point de distinction entre martyr et détenu, car tous les deux avaient décidé de porter la responsabilité nationale et de se sacrifier pour la cause de son peuple", a insisté al-Sayyed Nasrallah qui parlait à la cérémonie organsinée à l'occasion du 1er anniversaire de l'opération al-Redwan par laquelle la résistance avait récupérer ses détenus dans les prisons israéliennes, ainsi que les dépouilles de ses martyrs et des martyrs arabes tombés sur le sol de la Palestine occupée.

Al-Sayyed Nasrallah a affirmé que les peuples qui croyaient en la culture de la résistance avaient à adopter l'affaires des détenus qui s'étaient voués à défendre leurs patries et leurs peuples, et à tout faire pour sauvegarder la dignité de ces détenus comme eux avaient sauvegarder la dignité de la patrie, à chercher à leur rendre la liberté qu'ils avaient voulue pour leurs patries, et à soutenir les familles et les amis des détenus et à leur conserver la dignité, comme les détenus s'étaient sacrifiés pour conserver la dignité de tous leurs compatriotes.

"C'est cette place que toutes les cultures de tous les peuples, à traves l'histoire, conservaient au détenu, qui lui a donné, de par les lois internationales, des droits particuliers", a fait noter al-Sayyed Nasrallah, insistant qu'en parlant des détenus, nous ne parlons pas d'affaire d'individus mais d'une question de Patrie.

Gh.H.

sana.sy

Un ministre accuse Israël d’avoir voulu tuer Ahmadinejad


18/07/2009

Le ministre iranien des Renseignements, Gholamhossein Mohseni Ejeie, a affirmé hier qu'Israël avait planifié d'assassiner le président Mahmoud Ahmadinejad durant la période de l'élection présidentielle du 12 juin.
« Des responsables du régime sioniste ont rencontré des membres des hypocrites (terme désignant les Moudjahidine du peuple) à Charm el-Cheikh (Égypte) et à Paris pour préparer ce plan », a déclaré le ministre. Selon lui, les Moudjahidine ont demandé en contrepartie que leur nom soit enlevé de la « liste des groupes terroristes des États-Unis et d'autres pays ».

Il a ajouté que les « ennemis » avaient aussi pris contact avec les rebelles sunnites qui combattent le gouvernement central, notamment dans la province du Sistan-Baloutchistan (Sud-Est), frontalière du Pakistan et de l'Afghanistan.
l'orient le jour

Gül : Une paix imposée au Proche-Orient serait contre-productive


18/07/2009

TURQUIE
Le président turc Abdullah Gül a émis des doutes hier sur la volonté exprimée par l'Union européenne d'imposer une date limite pour la création d'un État palestinien, estimant que cet appel pourrait porter atteinte aux efforts de paix en cours. « La Turquie a toujours soutenu la création d'un État indépendant palestinien avec pour capitale Jérusalem-Est », a indiqué M. Gül lors d'une conférence de presse avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite à Ankara. Mais, a-t-il continué, « sans l'accord des principaux acteurs du problème sur la voie à suivre pour parvenir à cet objectif, nous ne croyons pas que l'on puisse parvenir à quelque chose », a estimé le chef de l'État turc.
M. Gül réagissait aux déclarations faites samedi dernier par le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Javier Solana. Selon lui, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait imposer un règlement incluant la reconnaissance d'un État palestinien indépendant, si l'impasse se poursuivait dans le processus de paix.

M. Abbas a pour sa part exhorté Israël à respecter la feuille de route, un plan de paix international pour le Proche-Orient, et de cesser de construire des habitations dans les colonies de Cisjordanie.
Pays musulman mais laïc, la Turquie estime être bien placée pour faciliter les efforts de paix au Proche-Orient en raison de ses bonnes relations avec Israël, les Palestiniens et la Syrie.
l'orient le jour