lundi 2 novembre 2009

Un colon sioniste armé arrêté sur les esplanades des mosquées d'Al Aqsa

G.Houbballah

01/11/2009

"Un extrémiste sioniste armé a été arrêté aujourd'hui à l'aube, sur les esplanades des mosquées d'Al Aqsa, où il a tenté de commettre un crime contre les fidèles dans la sainte mosquée d' Al Aqsa", ont rapporté des sources médiatiques locales bien informées.

En effet, les gardiens sur les entrées des esplanades ont attrapé un extrémiste sioniste qui portait une arme et qui tentait de s'infiltrer dans la sainte mosquée, en empruntant les échelles de l'habitat des toilettes adjacent à la mosquée.

"La police sioniste a intercepté l'agresseur israélien, et l’a conduit vers une direction inconnue, au moment où il tentait de perpétrer le même crime que celui commis par Baruch Goldstein dans la mosquée occupée d'Al Ibrahimi à Al Khalil", ont souligné les mêmes sources.

Le mouvement de résistance palestinien, le Hamas a condamné "l'assaut criminel de l’extrémiste sioniste armé » estimant qu’il ne s’agit pas d’ « une tentative personnelle, mais d’un programme bien élaboré par les autorités sionistes qui protègent régulièrement les criminels extrémistes".

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum a mis en garde contre « le danger très grave de ces assauts criminels de la part d’ extrémistes sionistes visant les fidèles et croyants d'Al Aqsa, pour s'emparer de la sainte mosquée et y l'instaurer leur prétendu temple juif ».

"Tous les peuples arabes, musulmans, chrétiens et tous les hommes libres au monde entier doivent assumer leur responsabilité pour défendre la sainte mosquée d'Al Aqsa, et doivent multiplier leurs efforts, pour cesser les violations et crimes de l'occupation israélienne", a souligné le leader du Hamas, dénonçant ainsi contre le silence honteux de la communauté internationale à l’égard de ces agressions devenues presque quotidiennes.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=109481&language=fr

L'Egypte dit "comprendre" le refus d'Abbas de négocier sans conditions

01/11/2009
L'Egypte "comprend" que le président palestinien Mahmoud Abbas refuse une reprise des négociations de paix sans gel de la colonisation juive et espère des "garanties" américaines à ce sujet, a indiqué le ministre égyptien des Affaires étrangères.

"Nous voyons que l'effort de paix est confronté à un vrai problème, qui revient essentiellement au fait que les Israéliens sont résolus à ne pas respecter la +Feuille de route+, qui demande l'arrêt total des opérations de colonisation", a affirmé Ahmed Aboul Gheit.

"Il n'est ni logique ni acceptable qu'on dise qu'on peut se lancer dans les négociations avec la poursuite de la colonisation, surtout à Jérusalem-est, et c'est pourquoi en Egypte nous comprenons le point de vue palestinien", a-t-il ajouté.

Aboul Gheit s'exprimait lors d'une conférence de presse à laquelle participait son homologue jordanien Nasser Jawdeh, à l'issue d'un entretien entre le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah II de Jordanie, en visite au Caire.

"Nous espérons que les Palestiniens recevront des garanties conformes à ce qu'a dit le président américain Barack Obama devant l'Assemblée générale des Nations unies sur la colonisation, Jérusalem-est et l'effort de paix en général", a encore dit Aboul Gheit.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=109531&language=fr

Le journaliste qui a accusé Tsahal de trafic d’organes vient se défendre en Israel

01/11/2009

Plusieurs dizaines de manifestants ont protesté contre l'arrivée en « Israël » d'un journaliste suédois au coeur d'une vive polémique après avoir accusé l'armée israélienne de couvrir un trafic d'organes prélevés sur des cadavres de Palestiniens.

Donald Bostrom, qui travaille pour le tabloïde suédois Aftonbladet, a été invité pour s'expliquer à une conférence internationale sur les médias organisée à Dimona, dans le désert du Néguev (sud d'Israël).

Les protestataires attendaient le journaliste à son arrivée à l'aéroport Ben Gourion à Tel Aviv.

Sa visite suscite la controverse en « Israël ». Le vice-Premier ministre Silvan Shalom a fait part dimanche de son refus de participer à la conférence aux côtés du journaliste suédois.

"J'ai décidé de boycotter cette conférence car je ne veux pas accréditer le fait qu'une plateforme soit offerte à un ennemi qui publie des articles diffamatoires à l'encontre d'Israël", a expliqué Shalom à la radio.
Shalom, qui détient le portefeuille du Développement régional pour le désert du Néguev et la Galilée, avait été convié à ce titre à prendre la parole à cette conférence qui s'ouvre lundi à Dimona.

Invité il y a deux semaines, Bostrom doit s'expliquer sur un article très controversé publié en août par son journal, dans lequel il affirmait --sans preuves tangibles-- que des soldats israéliens auraient volé pour les vendre des organes de morts palestiniens.

La publication de cet article que les autorités suédoises ont refusé de désavouer au nom de la liberté d'expression, a jeté un froid diplomatique entre Stockholm et « Israël ». Les dirigeants israéliens avaient exhorté la Suède à condamner un article à leurs yeux ouvertement antisémite.

Interrogé à la radio, un des organisateurs de la conférence, Gidon Adin, a justifié l'invitation du journaliste suédois en faisant valoir qu'"il devra pour la première fois expliquer devant un public hostile pourquoi il publie des articles diffamatoires sur la foi de rumeurs".

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=109527&language=fr

Al Ghoul: les captifs souffrent extrêmement et les prisons sionistes ne les protègent pas du froid.

[ 01/11/2009 - 14:09 ]
Gaza- CPI

"Les captifs palestiniens souffrent extrêmement dans les geôles de l'occupation israélienne, où leurs souffrances s'accroissent toujours en hiver", a proclamé le chef du comité juridique au conseil législatif et ministre de la justice au gouvernement d'entente, Mohamed Faradj Al Ghoul, contre l'interdiction de l'occupation d'entrer les couvertures et vêtements anti-froid.

Le ministre a souligné que la plupart des prisons sionistes sont des anciennes tentes inutiles, dans le Néguev, Bir Sabaa, Nafha, ce qui cause de grandes souffrances aux captifs, surtout en hiver qui provoque une crise humanitaire réelle contre eux, en appelant les institutions et organisations juridiques et celles qui s'occupent des droits de l'homme à mettre la pression sur l'occupation pour améliorer la situation des détenus palestiniens.

"Plus de 800 captifs que leurs familles habitent dans la bande de Gaza, n'ont pas pu les voir depuis 30 mois consécutifs, ce qui a causé un grand manque dans leurs besoins nécessaires, notamment les vêtements et couvertures, la chose qui les expose aux menaces des maladies trés dangereuses, surtout qu'ils souffrent une pire situation de négligences médicales", a souligné le ministre de la justice.

L’Egypte profite-t-elle financièrement de la situation catastrophique de la population de Gaza ?

Egypte - 01-11-2009
Par Iqbal Tamimi
Les autorités égyptiennes ne ménagent aucun effort pour aggraver la situation catastrophique de la population de Gaza. Le convoi humanitaire « Miles of Smiles », qui apporte de l’aide aux handicapés de Gaza, est composé de gens ordinaires qui ont abandonné leur travail et le confort de leurs maisons pour apporter un peu d’aide à Gaza ; pourtant, depuis 3 semaines, ils sont bloqués à Port Said, en Egypte, et obligés de payer chaque jour une amende de 5.000$ pour être sur le “sol” égyptien, même si le fait est qu’ils sont retenus et retardés par les autorités égyptiennes.
























Les fauteuils roulants apportés par le convoi pour les handicapés de Gaza


Les autorités égyptiennes insistent pour que le convoi rejoigne Al-Arish par mer, au lieu de la route habituelle empruntée par les convois précédents. Les membres du convoi ont proposé aux autorités égyptiennes de voyager de nuit et de charger l’aide sur des semi-remorques, mais on ne leur en a pas donné la permission.

Le convoi a également proposé de couvrir les véhicules au cas où les Autorités égyptiennes seraient inquiètes qu’Israël sache que l’Egypte aide les handicapés et les nécessiteux à Gaza, ou que les autorités redoutent qu’un tel convoi bénéficie d’un soutien émotionnel des Egyptiens locaux que la politique de leur propre gouvernement met en colère, mais ces solutions aussi ont été refusées.

Ils ont aussi proposé de faire le trajet pour Rafah dans des véhicules individuels, un par un et non en convoi, et cette demande a été refusée elle aussi.

Ils ont même proposé qu’au lieu de payer 100.000$ de taxes seulement pour aller de Port Said à Al-Arish par mer, ils pouvaient faire un don de 30.000 à 40.000$ à un projet caritatif local de Port Said, et être autorisés à continuer leur voyage par la terre, mais les autorités égyptiennes ont dit NON.

Toutes les solutions proposées par le groupe d’aide humanitaire « Miles of Smiles » ont été rejetées par les autorités égyptiennes, alors que les mêmes personnes du convoi sont venues en juin dernier avec le convoi « Hope » et sont alors entrées à Gaza par Rafah.

Les autorités égyptiennes ont aussi permis au convoi de George Galloway de passer par la même route il y a seulement 2 mois.

Que se passe-t-il ? Pourquoi empêcher que la moindre aide entre à Gaza ?

L’Egypte bénéficie-t-elle, financièrement, économiquement et politiquement, de la situation dramatique de Gaza ? Au fait, l’un d’entre vous connaît-il le montant de l’argent déversé sur l’Egypte grâce aux amendes des convois ? Grâce aux marchandises achetées en Egypte ? Les frais et taxes pays par les membres des convois humanitaires en timbres et en dépenses quotidiennes ?

Des milliers de gens sont venus aider Gaza en passant par l’Egypte et y ont été retenus souvent longtemps, contre leur gré, pendant de longues périodes… l’un d’entre vous à une calculette ?

Honte sur ceux dont les poches sont gonflées de l’argent du malheur de l’affamé, du pauvre, du sans-logis et du handicapé.

Après Chicago, Ehud Olmert accueilli comme il le mérite à San Francisco (Video)

Publié le 1er-11-2009


Bravo aux militants américains qui se sont relayés de manière exemplaire lors d’une intervention programmée d’Ehud Olmert, accueilli en criminel de guerre qu’il est.

Commentaire d’Agoravox :

"Après Chicago, Olmert a probablement passé, après son procès pour corruption avérée, le plus mauvais quart d’heure de sa vie. Tout y était, des sourires de circonstances, le visage déconfit, la mine patibulaire. Ambiance.(...)

Agir ainsi partout où ces criminels, et leurs associés vont, pourra être le must, le nec plus ultra, la manière la plus appropriée pour dire non à l’injustice, sans violence. Ils feront désormais des cauchemars, ceux qui, comme Olmert, sont accusés de crimes de guerre et contre l’humanité, notamment à Gaza.

Faudrait même que, leurs affidés et autres défenseurs qui se pavanent sur les plateaux de télévisions françaises subissent le même sort. Entre le brouhaha, les cris et des slogans hostiles tels “Criminel de guerre”, “tueur d’enfants”, “assassin”, “criminel”, “tueur de civils”, “free Palestine”, “vous n’êtes pas le bienvenu ici”, “le rapport Goldstone vous accuse”, “plus de 7000 Palestiniens ont été tués en moins d’un an”, sifflets etc, tant bien que mal, l’ex premier-ministre a tenté de parler en faisant semblant d’ignorer tous ces gens qui l’ont véritablement humilié.

Les militants de la paix qui se sont investis dans des actions pour fustiger les exactions des autorités israéliennes n’avaient, auparavant, jamais montré autant d’efficacité, à l’exception de l’Angleterre, où les criminels de guerre israéliens renoncent à se rendre, de crainte de se retrouver devant un tribunal. (...)

22 personnes ont été arrêtées alors que Ehud Olmert, lui, est retourné libre, mais la queue entre les jambes, en Israël. Mais, qu’y a-t-il d’illégal à ce genre de contestation, d’expression non violente ? Quand la démocratie, l’ONU, les partis politiques dominants, montrent qu’ils ne sont plus garants de justice pour les peuples, les citoyens du monde ne doivent-ils pas prendre les choses en main ?"

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/apres-chicago-ehud-olmert-humilie-63957

CAPJPO-EuroPalestine


Les Palestiniens accusent les États-Unis de jouer les briseurs de paix

02/11/2009
La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, s’est rendue hier au Maroc pour poursuivre ses efforts de relance du processus de paix au Proche-Orient. Abdelhak Senna/Pool/AFP
La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, s’est rendue hier au Maroc pour poursuivre ses efforts de relance du processus de paix au Proche-Orient. Abdelhak Senna/Pool/AFP
Netanyahu triomphe après avoir gagné le soutien des États-Unis sur la colonisation.
L'Autorité palestinienne a opposé hier une fin de non-recevoir aux pressions américaines et israéliennes en faveur d'une reprise des négociations, exprimant ses inquiétudes sur l'avenir du processus de paix au Proche-Orient. Selon le négociateur palestinien Saëb Erakat, le processus de paix est « à un tournant critique » en raison du refus d'Israël de « répondre à ses obligations » de gel total de la colonisation en Cisjordanie occupée. « Faire pression sur les Palestiniens pour qu'ils fassent davantage de concessions afin d'accommoder l'intransigeance d'Israël n'est pas la réponse », a souligné M. Erakat dans un communiqué au ton tranchant. « Les Palestiniens ne peuvent accepter la poursuite de la construction des colonies ou la colonisation de la terre palestinienne en violation des lois internationales », a ajouté M. Erakat, en affirmant que depuis 2003, le nombre des colons israéliens en Cisjordanie a augmenté de 17 %.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a rejeté samedi une demande de la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, de reprendre les négociations avec Israël sans attendre un arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie. Lors d'une visite à Jérusalem, Mme Clinton a plaidé en faveur d'une relance des négociations « dès que possible » et sans condition préalable et s'est rangée sans ambiguïté du côté du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en saluant ses propositions « sans précédent » sur une limitation de la colonisation. Jusqu'à récemment, l'administration Obama - comme la majeure partie de la communauté internationale - avait demandé à Israël de geler totalement la colonisation avant un redémarrage des pourparlers de paix.
La colonisation, qu'Israël refuse de stopper complètement, constitue la principale pierre d'achoppement à la reprise des discussions de paix. « Israël ne devrait pas se voir offrir la moindre excuse pour poursuivre la construction d'implantations », a rétorqué hier Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président Abbas. « Nous considérons que toutes les activités de colonisation sont illégales », a-t-il ajouté, en les qualifiant de « principal obstacle sur le chemin de la paix ». Il a répété que les Palestiniens ne retourneraient à la table des négociations qu'en échange d'un arrêt de la colonisation en Cisjordanie. Même son de cloche du côté de la Ligue arabe, dont le secrétaire général, Amr Moussa, a écarté hier toute reprise des négociations de paix tant qu'il n'y aurait pas de gel de la colonisation israélienne. « S'il n'y a pas de gel des colonisations (...), quel est le but de (nouvelles) négociations ? Ce n'est pas sérieux », a-t-il affirmé en marge d'une conférence sur la gouvernance mondiale organisée à Marrakech (Maroc) par l'Institut français des relations internationales.
Du côté des dirigeants israéliens, le ton était hier à la satisfaction, sinon à la jubilation. « J'espère beaucoup que les Palestiniens vont comprendre qu'ils doivent s'engager dans le processus de paix, car c'est dans leur intérêt comme dans le nôtre », a plaidé M. Netanyahu au début du conseil des ministres hebdomadaire. Pour le Premier ministre de droite, qui bénéficie d'un soutien populaire sur cette question, la revendication des Palestiniens d'un gel total des colonies représente un « prétexte et un obstacle » au retour à la table des négociations.
Enfin, poursuivant sa tournée diplomatique, Mme Clinton s'est rendue hier à Marrakech, où elle doit poursuivre ses efforts en vue de relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens. La chef de la diplomatie américaine rencontrera ses homologues arabes aujourd'hui et demain à la 6e édition du Forum pour l'avenir, une manifestation organisée conjointement par le Maroc et l'Italie. La situation au Proche-Orient et le dialogue Occident-Islam seront les deux principaux thèmes abordés lors d'un dîner-débat ce soir au Forum pour l'avenir. Le Forum pour l'avenir est une initiative commune des États membres du G8 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie) et d'une vingtaine de pays de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, ainsi que de la Commission européenne et de la Ligue arabe.