lundi 10 janvier 2011

Pour Marine le Pen le FN est sioniste.

Dimanche 9 Janvier 2011
Les seuls alliés politiques inconditionnels qui restent aux Sionistes ce sont les partis et mouvements d’extrême droite européens et américains. Le FN de Marine Le Pen répond également présent à l’appel. 
Ce n’est un secret pour personne que les Sionistes avant et pendant la seconde guerre mondiale ont entretenu des liens plus ou moins étroits avec le Nazisme dans le seul but de réaliser leur objectif national raciste : la création d’un état Juif en Palestine. Comme les Nazis sélectionnaient les Juifs pour les camps de concentration et de travail ou les camps d’exterminations les Sionistes eux sélectionnaient les Juifs à peu prés sur les mêmes critères physiques -jeunesse et robustesse - afin qu’ils viennent coloniser la Palestine.
Actuellement les dérives racistes fascistes sionistes font que les seuls partis et mouvements leur apportant un soutien inconditionnel sont ceux d’extrêmes droite islamophobes qui défilent à Tel Aviv pour faire acte de repentance et d’allégeance dans le Grand Temple Sioniste de la Mort qu’est Yad Vashem à invités par les colons juifs sionistes et des organisations d’extrême droit sionistes.
Mais Marine Le Pen prétendante à la succession au trône du FN s’est vue imposer par les Sionistes un Chemin de Croix tout particulier payant pour les frasques antisémites de son père. Elle n’a pas été autorisée à aller comme ses collègues d’extrême droite européens fait acte de repentance et d’allégeance dans le Saint des Saints Sioniste de Yad Vashem y compris dans le cadre d’une visite d’une délégation du Parlement Européen en Israël. Le gouvernement juif sioniste de Tel Aviv a refusé net qu’elle y participe. De même pour le moment elle est interdite de fayotage avec l’officine sioniste du CRIF. Exit donc sa participation au Diner de Cons annuel du CRIF 2011.
Le président du CRIF, Richard Prasquier ex directeur de la Banque Rothschild - les Rothschild financent depuis le début la colonisation et le nettoyage ethnique sioniste de la Palestine - de même que l’ambassade d’Israël à Paris font mine de s'inquiéter en considèrent que pour le moment Marine Le Pen est plus dangereuse que son père grâce au succès de sa propre campagne de « dédiabolisation » du FN. Mais ils seraient éventuellement enclins à revoir leur position et même entreprendre des contacts avec elle - et pourquoi pas l’inviter à ce célèbre Dîner de Cons annuel du CRIF - si elle rejette et condamne les propos de son père Jean Marie Le Pen. Surtout son Islamophobie "Made in Israël" les ravit.
Prasquier pense aussi qu’une partie des votes juifs qui sont allés à Nicolas Sarkozy en 2007 pourrait se porter sur le FN de Marine Le Pen car ces Juifs sionistes sont déçu par Sarkozy : pas assez pro Israël. « Le cercle de ses électeurs pourraient être rejoint par des Juifs déçus par Sarkozy et qui lui en veulent pour être intervenu dans le processus de paix et pour ses pressions sur le premier ministre Benjamin Netanyahou. » a dit Prasquier.
Mais les rebuffades de Prasquier n’ont pas empêché Marine Le Pen de déclarer le FN Sioniste lors d’une interview accordée au quotidien israélien Haaretz - « The Daughter as de-demonizer » Adar Primor 07/01/2011.
Ainsi Marine Le Pen déclare t- elle avec le franc parlé qu’on lui connaît lors de l’interview questionnée sur l’alliance extrême droite européenne et Israël :
« Interviewer : Plusieurs de vos collègues séniors de l’extrême droite européenne ont récemment visité Israël, invités par les colons et des groupes de la droite extrême israélienne. Quel est votre opinion concernant cette alliance ?
« Marine Le Pen : L’inquiétude partagée concernant l’Islam radical explique cette relation… Mais c’est aussi possible que derrière cela il y est le besoin pour ces visiteurs d’Europe de changer leur image dans leurs pays… En ce qui concerne leurs partenaires en Israël moi-même je ne comprends pas l’idée de continuer à développer les colonies. Je considère cela comme une erreur politique et j’aimerai que ce soit clair dans ce contexte que nous devons avoir le droit de critiquer la politique de l’Etat d’Israël - comme nous sommes autorisés à critiquer tout pays souverain - sans être considéré comme antisémite. Après tout le Front national a toujours été Sioniste et a toujours défendu le droit d’exister d’Israël «.

Autrement dit les partis et mouvements d’extrême droite européens vont en Israël pour que dans leurs pays respectifs on considère ensuite leurs positions extrémistes racistes fascistes comme acceptables. Il est vrai qu’après avoir vu et entendu ce qui se passe en Palestine occupée ils ne peuvent que se considérer comme des « modérés ».
Marine Le Pen l’avoue d’ailleurs elle-même en répondant à une question sur la lettre raciste des rabbins israéliens appelant leurs coreligionnaires à ne pas louer ou vendre de bien aux Arabes palestiniens :
« Si nous disions en France 1/1000 de ce que l’on dit en Israël sur le sujet nous serions immédiatement jetés en prison pour incitation à la haine raciale. »
Donc pour se refaire une virginité politique désormais il est de bon ton d’aller en Israël mettre la kippa faire un tour à Yad Vashem et le tour est joué : absolution politique garantie à toutes les dérives fascistes de ces partis et groupes d’extrême droite européens.
C’est également tendance dans cette mouvance fasciste de se déclarer islamophobe, l’antisémitisme étant passé de mode ou plus précisément compte tenu du poids politique du lobby juif sioniste le prix à payer est trop élevé : fin de carrière politique et ou professionnelle assurée.
Marine Le Pen n’échappe pas à cette mode. Lors de cette interview au quotidien Haaretz elle en remet une couche sur ses déclarations islamophobes à propos « d’occupation » pas seulement provocatrices mais aussi faites pour plaire au gouvernement fasciste de Tel Aviv et ses officines de Paris.
Ainsi déclare-t-elle :
« …des régions entières de notre pays sont sous occupation. Que ce soit parce que des lois religieuses islamiques y sont appliquées ou parce que la loi de la Mafia l’est. .. Mon intention c’était de démontrer que les lois de la République en France et la souveraineté nationale de la France disparaissent graduellement. .. »
Effectivement le FN par la bouche de Marine Le Pen en faisant publiquement allégeance au Sionisme vient de rallier la Peste Brune Sarko Sioniste qui elle a déjà mis la France sous occupation sioniste tant en matière de politique intérieure en introduisant les violentes méthodes de la police israélienne pour réprimer les manifestations, qu’en matière de justice avec le dictat sioniste imposé aux tribunaux - avec complaisance dans le cas de certains juges - pour condamner les citoyens qui appellent au boycott d’Israël état terroriste qui commet des crimes de guerre et contre l’humanité mais aussi en asservissant la politique étrangère de la France au régime sioniste que ce soit pour la Palestine le Liban ou l’Iran.
Alors qui occupe la France ?
Marine Le Pen, 42 ans, avocate de profession tout comme Sarkozy, sait manier la rhétorique politique mensongère à la perfection tout comme son futur allié au présidentielle de 2012 Nicolas Sarkozy.
De même qu’en Peste Brune Sarko Sioniste les Kahanistes et la milice fasciste de La Ligue De Défense Juive sont protégés, c’est connu que Marine Le Pen est proche de ces deux organisations fascistes sionistes Kahanistes et LDJ.
Marine Le Pen va-t-elle faire pénitence pour les déclarations de son père et ainsi gagner son invitation au Dîner de Cons 2012 du CRIF ?  
Myriam Abraham

Israël continue à coloniser et «ruine» les négos

09 janvier 2011
Hossam Ezzedine
Agence France-Presse
Ramallah
La démolition dimanche par Israël d'un ancien hôtel au coeur de Jérusalem-Est annexée, un bâtiment chargé de symbole pour les Palestiniens, sonne le glas des tentatives de reprise des négociations de paix, a estimé l'Autorité palestinienne.
«En opérant de la sorte, Israël a ruiné tous les efforts américains et mis fin à toute chance d'un retour aux négociations», a estimé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en exhortant Washington à intervenir contre de telles actions.
De son côté, le mouvement islamiste Hamas a dénoncé «une tentative de judaïser la ville et d'isoler la Vieille ville (de Jérusalem) des quartiers arabes voisins».
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a dénoncé une «évolution préoccupante (qui) compromet les efforts de paix visant à établir deux Etats pour parvenir à une solution». «En fin de compte, l'absence d'une solution dans ce conflit nuit à Israël, nuit aux Palestiniens, nuit aux Etats-Unis ainsi qu'à la communauté internationale» a déploré Mme Clinton.
La démolition de l'ancien hôtel Shepherd, dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah, a été condamnée «fermement» par l'UE ainsi que par l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI).
«Je rappelle que les colonies sont illégales au regard du droit international», a affirmé le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton dans un communiqué, en soulignant que «Jérusalem-Est fait partie des territoires palestiniens occupés» et que «l'UE ne reconnaît pas son annexion».
Israël a proclamé l'ensemble de la Ville sainte sa capitale «éternelle et indivisible», alors que les Palestiniens veulent établir dans la partie orientale la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Les autorités israéliennes ont commencé à détruire dimanche matin toute une aile de l'ancien hôtel Shepherd, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée après son occupation en 1967, pour construire sur le site des logements destinés à des colons juifs.
Trois bulldozers ont démoli le bâtiment sous la protection de la police.
Ce projet, approuvé en mars 2010 par la municipalité, est chapeauté par l'homme d'affaires juif américain Irving Moskowitz, qui finance des organisations ultra-nationalistes encourageant la colonisation juive de la partie orientale de Jérusalem.
L'indignation des Palestiniens est d'autant plus vive que cette opération, qui s'inscrit pour ses promoteurs dans une stratégie de «judaïsation» de Jérusalem-Est, touche un bâtiment chargé d'histoire.
Il a appartenu en effet à la famille de l'ancien Grand mufti de Jérusalem Amine al Husseini et a servi de résidence à cette figure de proue de la Grande Révolte palestinienne de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes, jusqu'à sa compromission durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis.
L'hôtel confisqué par les Britanniques après 1945, jusqu'à la fin de leur mandat en Palestine en 1948, a été saisi en 1967 par l'Etat d'Israël et revendu à l'homme d'affaires Moskowitz.
«L'Etat d'Israël démolit les propriétés palestiniennes les unes après les autres afin de nettoyer Jérusalem de son histoire, de son patrimoine et de ses habitants palestiniens», a protesté le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat.
«Tandis que Netanyahu poursuit sa campagne de relations publiques sur le processus de paix, sur le terrain il agit rapidement pour empêcher l'établissement d'un Etat souverain palestinien», a accusé M. Erakat.
Les négociations de paix, brièvement relancées en septembre à Washington après une suspension de 20 mois, sont à nouveau suspendues, les Palestiniens exigeant la prolongation d'un moratoire de la colonisation juive, à laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est refusé.
Compte tenu de cette impasse et d'une totale absence de perspective d'accord, même en cas de reprise des négociations, une résolution palestinienne condamnant la colonisation israélienne pourrait être mise au vote au Conseil de sécurité de l'ONU dès la semaine prochaine.

Des médecins choqués par le nombre de malformation d'enfants après la dernière guerre contre Gaza

Gaza - 09-01-2011

Par Palestine Info 
Une association médicale basée au Liban qui milite pour la levée du siège de Gaza s'est dit choquée par le nombre d'enfants Gazaouis qui subissent des malformations dues aux armes interdites au plan international lors de la dernière guerre israélienne sur Gaza.
Lors d'une conférence de presse vendredi à Beyrouth après une visite à la Bande de Gaza pour évaluer sa situation médicale, la campagne s'est alarmée du nombre de malformations d'enfants dues au phosphore blanc, à l'uranium appauvri, au napalm, aux bombes à fragmentations et autres armes interdites au plan international utilisées dans la dernière guerre.
L'association médicale a dit qu'il y avait une pénurie aigue de médicaments absolument nécessaires dans la Bande.
Le Ministère de la Santé de Gaza a souvent accusé le gouvernement de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie de retenir des centaines de fournitures médicales.
Entretemps, un Gazaoui est mort samedi alors qu'il attendait de traverser les frontières israéliennes pour être soigné. La victime, anas Jumaa Salih, souffrait d'une insuffisance hépatique. Les autorités israéliennes ont refusé son passage par la frontière de Beit Hanoun (Erez).
Le Ministère de la Santé de Gaza a appelé toutes les associations internationales pour les droits de l'homme à intervenir d'urgence pour sauver les malades de Gaza, accusant le gouvernement de Cisjordanie de bloquer les médicaments vitaux.
Traduction : MR pour ISM 

Al-Intiqad dévoile les détails d’une campagne médiatique que l’entité de l’ennemi compte mener en Europe courant 2011

Israel - 09-01-2011
Par French Moqawama
Article de Nidal Hamadé pour Al-Intiqad, traduit par Fadwa Nassar 
Des informations circulent ces jours-ci à Paris, dans les milieux politiques et médiatiques français, à propos des préparatifs d’une attaque médiatique israélienne en 2011 couvrant le continent européen en vue d’y améliorer l’image de l’entité spoliatrice. Des sources françaises affirment que le ministre des AE de l’entité sioniste, Avigdor Lieberman, a ordonné aux ambassades dépendantes de son ministère en Europe d’agir en tant qu’experts en relations publiques. Il a fixé aux ambassades de Paris, Madrid, Copenhague, La Haye, Oslo et Rome un délai avant le 16 juin prochain avec la tâche de trouver mille personnalités européennes soutenant l’entité ennemie que l’ambassade pourrait exhiber régulièrement, le but étant de lancer une campagne de relations publiques, de défendre et d’éclaircir la politique israélienne.























La machine de propagande israélienne bourrant les oreilles du monde de mensonge pour écraser les appels au secours des Palestiniens (dessin Carlos Latuff, 2009)
Les détails de la campagne de relations publiques, que nous a dévoilés une source française, consistent à organiser des manifestations, des réunions et à publier des articles dans la presse, de la part des alliés et des supporters. Le budget alloué à ces ambassades va augmenter pour servir ce plan.
Parmi les personnalités recherchées par « Israël » pour leur soutien figurent des activistes dans des organisations chrétiennes, françaises et européennes, des journalistes, des hommes politiques, des intellectuels, des spécialistes et activistes appartenant à des organisations estudiantines.
Le ministère israélien des AE va apporter trois sortes d’aide à cette campagne :
- des messages politiques à propos de la position israélienne sur « le processus de paix » et les colonies (pour montrer le respect israélien du processus de paix),
- des messages spécifiques à l’entité usurpatrice concernant différents domaines, la technologie, l’économie et le tourisme (pour montrer la supériorité de la société israélienne, qui ne serait pas uniquement en conflit avec les Palestiniens),
ainsi que
- des messages concernant l’évolution politique au Moyen-Orient, concernant les droits de l’homme en Syrie et en Iran, et l’accroissement de la force du Hezbollah.
Toute ambassade devrait faire deux évaluations de la campagne au cours de l’année et envoyer un rapport tous les trois mois concernant l’activité des « amis » agissant dans ce plan.
En fin de compte, se pose la question de connaître l’identité de ces personnalités qui soutiennent l’entité de l’ennemi. Nous assisterons sans doute à des mouvements inhabituels de la part de quelques personnalités qui soutiennent l’entité de l’ennemi, certains sont connus et leurs positions sont publiques tandis que d’autres préfèrent rester discrets.
Certains affirment, dans la capitale française, que la logique d’une stratégie normale d’influence implique que tout pays mène des campagnes de relations publiques, ce que la France ne nie pas dans son approche politique, mais le fait « qu’Israël » augmente ses efforts indique que les gouvernants de cette entité réalisent que leur politique passe par une phase plus difficile que d’habitude.
D’autres répondent à cette explication disant : « Quelle que soit l’importance de la campagne médiatique israélienne, son gouvernement a perdu la bataille de l’opinion publique européenne car ce qui lui est nécessaire pour améliorer son image n’est pas dans le changement des médias, mais dans celui de la politique. »
Sur le même thème : "Israël recrute des « amis » en Europe", Manlio Dinucci, ISM-France, 5.12.2010
"Israël prêt à l’offensive médiatique pour 2011", Pascal Boniface, ISM-France, 12.12.2010

L’UE condamne la destruction par Israël d'un bâtiment cher aux Palestiniens

10.01.11
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a fermement condamné, hier, la destruction par Israël d’un ancien hôtel à Jérusalem-Est, chargé de symboles pour les Palestiniens, réaffirmant que toutes les colonies étaient illégales aux yeux de l’UE.  
«Je condamne fermement la destruction, ce matin, de l’hôtel Shepherd et la construction prévue d’une nouvelle colonie illégale.
Je rappelle que les colonies sont illégales au regard du droit international», a souligné Mme Ashton dans un communiqué.   
Les colonies «minent la confiance entre les parties et constituent un obstacle à la paix», a estimé Mme Ashton, rappelant que «Jérusalem-Est fait partie des territoires palestiniens occupés» par Israël et que «l’UE ne reconnaît pas son annexion».
Les autorités israéliennes ont commencé à détruire, hier matin, toute une aile de l’ancien hôtel Shepherd, dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée après son occupation en 1967.
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BDS 2010 : plus puissant que l’épée

dimanche 9 janvier 2011 - 07h:13
Eric Walberg
M-O en ligne
« "Boycotts, Désinvestissements et Sanctions" a été la clé pour mettre fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud, et il alimente en énergie les citoyens du monde pour qu’il en soit de même avec l’apartheid israélien, » dit Eric Walberg.
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Israël fait le siège de la bande de Gaza.
BDS appelle le monde à « faire le siège du siège ».
Il y a deux ans aujourd’hui, le 27 décembre, Israël lançait son invasion de la bande de Gaza, perpétrant 22 jours d’assassinats et de chaos, tuant 1400 civils et en laissant 5400 autres infirmes à vie. Depuis lors, il maintient le siège d’un million cinq cent mille Gazaouis, provoquant des centaines d’autres morts inutiles. Pour le rapport Goldstone des Nations-Unies, ces actes sont des crimes de guerre.
Israël reste impuni, se cachant dans les jupons de ses lobbyistes US qui, sans relâche, font monter la pression sur tout membre du Congrès, sénateur et sur le Président lui-même pour faire obstacle à toute condamnation d’Israël pour ses crimes.
Mais les tentatives d’Israël pour intimider les Palestiniens ont échoué. Ce qu’Israël a réussi par contre c’est de confirmer, et de façon indubitable, à des millions dans le monde, quel était son calendrier inhumain, raciste.
Les deux années passées ont vu une prise de conscience, par les citoyens du monde, de la situation désespérée des braves Gazaouis. Ont été organisés plus d’une dizaine de convois et flottilles, dont les bateaux de Free Gaza qui brisèrent le siège à cinq reprises, la Marche de la Liberté pour Gaza, la Flottille de la Liberté pour Gaza - des gens de toutes confessions et nationalités qui ont risqué leur vie pour acheminer aux Gazaouis une aide en urgence.
La plus récente, la Caravane de solidarité Asie/Gaza, la première à venir du sud de l’équateur, représente 18 pays. Elle est arrivée en Turquie la semaine dernière, partie d’Inde et après avoir traversé le Pakistan et l’Iran. Elle a fait coïncider son « invasion » pacifique de Gaza avec l’anniversaire du jour d’infamie d’Israël.
Ces efforts pour porter secours aux Gazaouis qui souffrent sont essentiels, mais ils sont aussi loin d’être suffisants. Ils peuvent être conçus dans le cadre de tactiques positives pour une guerre non violente, par les Palestiniens et par toute personne de bonne volonté, contre l’apartheid d’Israël. Cette guerre a pris le nom de Boycotts, Désinvestissements et Sanctions (BDS). Les buts de cette guerre sont de pénaliser Israël tant sur le plan politique qu’économique, pour qu’il mette fin au siège et conclut une paix juste avec les Palestiniens.
Politiquement, BDS a convaincu de plus en plus de gouvernements de légitimer la Palestine, et même d’aller jusqu’à délégitimer un Israël d’apartheid. Ces mesures d’importance comprennent notamment :
-  Le Venezuela et la Bolivie qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël en 2009 après l’invasion de Gaza, et le Nicaragua après l’agression contre la Flottille de la Liberté en mai 2010.
-  La Bolivie, le Brésil, l’Argentine et l’Équateur qui ont reconnu une Palestine « libre et indépendante » sur les frontières de 1967, en 2010, (et le Chili le 7 janvier 2011 - ndt) avec le Paraguay à suivre au printemps (et l’Uruguay prévu en 2011 - ndt).
-  La Norvège et la Grande-Bretagne qui ont rehaussé la représentativité de l’Autorité palestinienne au niveau de consulat, avec une année nouvelle qui promet que de nouveaux pays européens suivront.
-  Le conseil municipal d’Édimbourg qui a refusé la soumission présentée par la société française Véolia pour à assurer des services publics, en raison de sa complicité avec les crimes israéliens.
-  Également en Écosse, le conseil municipal de Stirling qui a approuvé une campagne globale de boycotts contre « l’agression et le mépris manifestes d’Israël à l’encontre du droit international ».
-  Marrickville, en Australie, ville jumelée avec Bethléhem depuis 2007, qui a voté récemment le soutien à une campagne globale BDS.
Israël fait le siège de la bande de Gaza. BDS appelle le monde à « faire le siège du siège », à priver Israël de ses marchés à l’export et à l’import, à faire pression sur lui pour qu’il conclut une juste paix avec ses prisonniers.
On compte de nombreuses victoires sur ce front économique, en 2010 aussi. Par exemple :
-  Le Qatar qui a rompu ses relations avec Israël.
-  Des accords qui ont été annulés par la Turquie, le Royaume-Uni, l’Égypte, et les États du Golf.
-  Une société turque qui a exigé des sociétés israéliennes qu’elles signent un document condamnant le massacre israélien à Gaza pour pouvoir continuer à commercer. Les entrepreneurs israéliens en Turquie doivent maintenant cacher leur identité.
-  MUJI, au Japon, qui a abandonné ses projets d’investissements en Israël, confronté à des pressions immenses de la part de citoyens du Japon et de Corée du Sud.
-  Des directives de l’Union européenne qui exigent des supermarchés qu’ils indiquent l’origine des produits sur les étiquettes pour permettre aux consommateurs de faire la distinction entre les produits palestiniens, israéliens et ceux venant des colonies.
-  Les fonds de pensions néerlandais PFZW qui se sont débarrassés des sociétés israéliennes dans leur portefeuille. Les principaux fonds d’investissements suédois et norvégiens ont vendu leurs parts dans toutes les sociétés israéliennes impliquées dans les constructions dans les colonies et la construction du mur de séparation.
-  Le parlement chilien qui a adopté un boycott des produits israéliens venant des colonies.
-  Des sociétés comme Multilock qui ont décidé d’arrêter toute activité en Cisjordanie suite à des pressions d’organisations des droits de l’homme.
Des dizaines de groupes BDS dans le monde, y compris aux USA, organisent des manifestations de chants, de danse, ou autres, devant et à l’intérieur de magasins qui vendent des produits israéliens, exhortant les directions et les clients à rejoindre le boycott. (*)
Mais le plus grand impact sur Israël, comble d’ironie, vient des Palestiniens assiégés eux-mêmes. L’Autorité palestinienne a déclaré illégal tout produit des colonies destiné à être vendu dans les magasins palestiniens. Le marché cisjordanien représente 200 millions de dollars/an pour les affairistes israéliens, avec certaines usines dans les colonies qui vendent jusqu’à 30 % de leur production sur le marché palestinien. Dix-sept usines à Mishor Adumin, vaste zone industrielle entre Jérusalem-Est et Jéricho, ont dû fermer leurs portes, conséquence directe du boycott par l’Autorité palestinienne.
Alors que 22 000 Palestiniens étaient employés par des entreprises coloniales, l’Autorité palestinienne a mis en place un fonds de 50 millions de dollars pour, à la fois, dissuader les Palestiniens d’aller travailler dans les colonies et aider ceux qui perdent leur emploi en raison du succès de BDS.
Les médias économiques d’Israël ne portaient pas de jugements sur les manquements politiques et moraux d’Israël, BDS les oblige à se réveiller. The Marker a mis en garde devant le développement du boycott des entreprises israéliennes de haute technologie par des sociétés européennes et états-uniennes qui considèrent qu’elles ne peuvent plus investir en Israël pour des raisons morales. Nehemia Strassler, analyste économique de premier plan en Israël, s’en est pris au ministre israélien de l’Industrie, du Commerce et du Travail, Eli Yishai, qui a appelé l’armée à « détruire une centaine de maisons dans Gaza pour chaque roquette qui tombe sur Israël ».
« L’opération dans la bande de Gaza nuit à l’économie. Les images horribles vues à la télévision et les propos tenus par des personnalités politiques, en Europe et en Turquie, ont modifié le comportement des consommateurs, d’entrepreneurs et d’investisseurs potentiels. De nombreux consommateurs européens boycottent les produits israéliens en pratique. Des intellectuels appellent à une guerre économique contre nous et au renforcement d’un boycott officiel et total par les consommateurs. »
Le monde est en train de changer sous nos yeux. Il y a cinq ans, le mouvement anti-Israël se limitait à l’extrême gauche ou aux Arabes et musulmans. Aujourd’hui, la campagne a intégré le courant dominant dans une alliance de principe rouge et verte - de gauche et musulmane.
Le boycott est une arme particulièrement efficace contre Israël parce qu’Israël est un petit pays qui dépend de ses exportations et importations. BDS a été la clé pour mettre fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud et il alimente en énergie les citoyens du monde pour qu’il en soit de même avec l’apartheid israélien.
Et on doit cela à l’opération Plomb durci d’Israël, qui a permis au monde de voir Israël pilonner la bande de Gaza avec ses bombes, en direct, à la télévision.
L’artiste israélo-américain, Theordore Bikel, converti tout récemment à BDS, cite le légendaire violoncelliste Pablo Casals, qui refusait de jouer dans l’Espagne fasciste disant : « Mon violoncelle est mon arme ; je choisis là où je joue, quand je joue, et devant qui je joue ».
Il y a beaucoup d’armes bien plus puissantes que l’épée.

(JPG) Eric Walberg écrit pour Al-Ahram Weekly.
Vous pouvez le contacter sur : http://ericwalberg.com/
Du même auteur :

(*) - Philly BDS Flashdance !
27 décembre 2010 - Moyen-Orient en ligne - Eric Walberg - traduction : JPP
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Les loups veulent entrer dans Gaza

dimanche 9 janvier 2011 - 19h:22
Luis Lera - Oulala.net
La France, l’Europe, les États-Unis, rivalisent de lâcheté la tête enfoncée dans le sable, et jurent qu’ils n’y peuvent rien. Je pense en particulier à l’Espagne 36/39... à Sarajevo 92/95... à la Palestine 47/2010... et j’en passe.
La Palestine historique en chiffres depuis son partage (vote de l’ONU) le 29 novembre 1947.
1947 : 100% => 46% pour la Palestine, 54% pour le nouvel État israélien ;
1967 : 22 % pour la Palestine, et passe à 78% pour Israël ;
2007 : 9 % pour la Palestine et passe à 91 % pour Israël.
(PNG)
L’État d’Israël a cette particularité de n’avoir toujours pas, 63 années après sa création, défini ses frontières qu’il a toujours considérées comme extensibles. La preuve QUE RESTERA-T-IL DE LA PALESTINE, si nous l’abandonnons à la curée ?
De quoi se nourrit le désespoir quand il prend le nom Palestine ? Le nom aussi de son peuple palestinien qui contre toute attente en dépit d’une incommensurable injustice, vit et résiste encore et toujours comme dans les années fedayin qui lui ont légué le courage et la fierté. Ce peuple qui depuis 64 années nourrit l’espoir de vivre dans une paix juste durable et équitable. Peut- on raisonnablement leur demander encore d’espérer, alors qu’il est clair que depuis 1947 toute une stratégie est mise en place pour vider la Palestine de sa population par les massacres collectifs et planifiés ?
Dans la nuit du 30 et 31 décembre 1947 le village de Balad al-Cheikh fut le prélude des massacres qui provoquèrent l’exil forcé 800 000 Palestiniens (80 % de la population) ce qui fut interprété comme une fuite fut accueilli comme un miracle par l’État israélien. A Deir Yassin dans la nuit du 9 et 10 avril 1948, la Croix-Rouge internationale dénombre 254 villageois massacrés. Le miracle fonctionna encore des dizaines de fois sans que soit révélée la monstruosité de la méthode qui se répéta a Kafr Kassem en 1956... en plein conflit du « canal de Suez ». Les Palestiniens ne réclament rien de plus que la justice internationale.
Le bain de sang à Sabra et Chatila, en 1982, où la participation et la complicité de l’État d’Israël ne fait aucun doute. Loin d’être un accident ; comme tous les autres bains de sang il participe à jalonner l’ histoire de cet État depuis sa création à aujourd’hui et cela dans un implacable dessein qui consiste à vider la Palestine de toutes traces historiques, autres que juives. Censurant jusqu’à sa mémoire. Espérer devient alors une performance qui défie sans répit les pièges les plus invraisemblables. Tout ou presque a déjà été essayé. L’avenir pour les Palestiniens devient plus en plus compromis, avec un horizon complètement bouché et embouteillé par 64 années de mensonges qu’aucune justice n’osera affronter ni même trop bousculer.
Les chiffres résonnent encore comme autant de glas annonciateur d’une vaste supercherie :
-  1947 le 29 novembre : l’ONU vote le partage de la Palestine à New York. L’État juif obtient près de 54 % de la Palestine historique dont 80 % de la terre céréalière et presque la totalité des zones côtières, contre 46 % aux Palestiniens. Cette inégalité provoque un mécontentement suivit d’une guerre, celle-ci éclate quand les organisations sionistes déclenchent une campagne d’épuration ethnique anti-arabe dans le but de s’accaparer de l’ensemble des territoires morcelés isolés par le partage. Les massacres comme à Deir -Yassin ont servi à échafauder l’exode palestinienne mêlé à la haine anti-arabes qui perdure... Surtout après la guerre qui opposera l’État juif aux armées arabes de la région, qui fut suivi par la triste débandade de celles-ci.
-  Le 14 mai 1948, Ben Gourion proclame l’indépendance de l’État d’Israël. Dès sa fondation, le nouvel État annonce sans ambages que « le pays appartient aux Juifs et que les Palestiniens ne sont - en Palestine - que de vulgaires envahisseurs. » (1). Cette cynique arrogance n’a jamais cessé depuis.
-  1967 : Guerre dite des Six-Jours et c’est l’occupation militaire de toute la Palestine historique. L’espace palestinien est désormais réduit à 22 % après un nouveau découpage que s’autoriseront les vainqueurs.
-  2010 : 9 % c’est le chiffre que totaliserait la future Palestine si elle voyait le jour demain, l’État croupion que dans les années 1970, les Associations anti-impérialistes redoutaient déjà. Le Mur prison, que seul un État voyou dépourvu d’humanité aurait pu inventer après une propagande éhonté a fixé à l’aide d’un calcul "savant" le nouveau tracé qui rogne les territoires palestiniens au point de les réduire à 9 % un sinistre projet motivé par une poussée de haine coloniale à seule fin de flatter certains imbéciles qui croient dur comme fer qu’ils possèdent un avantage acquit par les gènes, ils pensent là à une supériorité raciale.
Les loups qui occupent militairement 90% de la Palestine historique sont aujourd’hui aux portes de GAZA. Ils provoquent des accidents sporadiques en attendant le pire. Mais c’est sans compter sur des solidarités qui s’additionnent et avec lesquelles désormais il va falloir nous aussi compter. La crise au niveau mondial a généré des initiatives inattendues, de plus en plus de pays d’Amérique latine déclarent qu’ils reconnaissent l’ETAT Palestinien. Il y a aussi l’aide internationale qui vient défier la force occupante... Il y a l’INDIGNATION de Stephane Hessel qui appelle a s’indigner partout où, devant le crime, il y a l’indifférence. Partout où il y a un motif de résistance contre le pouvoir de l’argent. Stephane Hessel écrit « Aujoud’hui, ma principale indignation concerne la Palestine... »
L’Indignez vous ! de Stéphane Hessel aura-t-il la puissance du J’ACCUSE ! de Zola, dans le journal L’Aurore du 13 janvier 1898 ? Je pense que ça tient à ce que nous en ferons. (Indigènes éditions - www.indigene-editions.fr - à 3 €)
(1) - Dès juin 1938, Ben Gourion déclare devant l’exécutif de l’Agence juive : "Je suis pour le transfert forcé [l’expulsion des Arabes palestiniens]. Je ne vois rien là d’immoral." Dix ans plus tard, le 24 mai 1948, il écrit dans son Journal : "Nous allons créer un Etat chrétien au Liban, dont la frontière sud sera le Litani. Nous allons briser la Transjordanie, bombarder Amman et détruire son armée, et alors la Syrie tombera. Après quoi, si l’Égypte veut continuer à se battre, nous bombarderons Port-Saïd, Alexandrie et Le Caire. Ce sera notre vengeance pour ce que les Égyptiens, les Araméens et les Assyriens ont fait à nos aïeux à l’époque biblique." (cité par Ilan Pappé dans son livre Le Nettoyage ethnique de la Palestine - Fayard.
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4 janvier 2011 - Oulala.net
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Déclarer l’Etat de Palestine : Espoirs et Echecs revisités

publié le dimanche 9 janvier 2011
Ramzy Baroud

 
Ce que les Palestiniens ont aujourd’hui, c’est une profonde gratitude pour les pays d’Amérique latine qui ont récemment rejoint le groupe des nations qui reconnaissent la Palestine indépendante...De nombreux Palestiniens comprennent maintenant que pour tirer parti de la solidarité internationale qui se développe, la direction palestinienne doit échapper à l’emprise de fer et au monopole des Etats-Unis
Quand, il y juste un peu plus de 22 ans, le défunt président palestinien Yasser Arafat lut la Déclaration d’ Indépendance de la Palestine, partout dans le monde les Palestiniens furent fous de joie. Ils burent chacune de ses paroles pendant la session du Conseil national palestinien (PNC), le 15 novembre 1988 en Algérie. Les membres du conseil n’arrêtaient pas d’applaudir, ils chantaient le nom de la Palestine, la liberté, le peuple et plus encore.
Chez eux, à Nuseirat, un camp de réfugiés de Gaza, des amis et voisins regardaient, nombreux, l’événement sur un petit téléviseur en noir et blanc.
La Déclaration d’ Indépendance disait, pour partie : “En ce jour, contrairement à tous les autres…alors que nous sommes au seuil d’une aube nouvelle, en tout honneur et modestie nous saluons humblement l’esprit sacré des nôtres qui sont tombés, Palestiniens et Arabes, dont la pureté du sacrifice pour notre patrie a illuminé notre ciel et donné vie à notre Terre.”
On versa beaucoup de larmes et ceux qui regardaient cet événement historique se rappelaient les innombrables « esprits sacrés de ceux qui étaient tombés ». Le camp de Nuseirat à lui seul avait enterré par dizaines la fine fleur de ses hommes, femmes et enfants l’année précédente.
A ce moment-là, le premier soulèvement palestinien (en décembre 1987) avait brusquement changé une équation politique qui reléguait à l’arrière plan la cause palestinienne tout comme l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine).
En novembre1987, les dirigeants arabes s’étaient rencontrés à Amman où ils avaient centré leurs discussions presque exclusivement sur la guerre Iran-Irak. La “question centrale” des Arabes ne reçut même pas la mention de pure forme habituelle. La direction de l’OLP, exilée en Tunisie depuis la guerre d’Israël contre le Liban en 1982, était désavouée, marginalisée et, pire, discréditée.
Le peuple palestinien observait, stupéfait. Mais pas pour longtemps. Quelques jours seulement après le désastreux sommet arabe, les rues palestiniennes s’embrasèrent dans une éruption de fureur. Par dizaines de milliers, les gens descendirent dans les rues de la bande de Gaza, de Cisjordanie et même des villes arabes d’Israël. Ils exprimaient leur frustration haut et clair à tous ceux qui contribuaient à leur long malheur et leur oppression.
Tandis qu’ils célébraient le soulèvement du peuple, Yasser Arafat et la direction de l’OLP ne semblaient pas avoir de plan concret. Mais ils firent de réels efforts pour tirer profit du moment. Des représentants de l’OLP furent d’abord consultés, au niveau régional et international et puis les Etats-Unis et d’autres puissances occidentales tentèrent de courtiser l’OLP et d’obtenir des « compromis ». Cette « implication » était conditionnelle bien sûr, et elle l’est encore à ce jour.
La Déclaration d’Indépendance de la Palestine, c’était tirer parti de tout cela. Tout en ayant redonné vie au « pouvoir du peuple » comme facteur politique conséquent dans l’équation moyen-orientale, elle annonçait aussi le retour triomphal de l’OLP et d’Arafat. “Nous appelons notre grand peuple à se rallier à la bannière de la Palestine, à la chérir et la défendre, afin qu’elle reste toujours le symbole de notre liberté et de notre dignité dans notre patrie, une patrie pour les gens libres, maintenant et toujours,” affirmait la déclaration.
Abu Ashraf, du camp de réfugiés de Nuseirat était un homme pauvre qui avait 6 enfants. Un diabète mal traité avait imposé un tribut à son corps. Il avait été boxeur, avait combattu au niveau régional (avec les autres camps de Gaza) mais son corps était maintenant déformé et ratatiné. Pourtant, quand Arafat déclara que l’Etat de Palestine existait, -même si c’était sur le papier et grandement symbolique- Abu Ashraf se leva et se mit à danser. La cane tournoyant au dessus de sa tête, il dansa à travers la pièce sous les rires de ses enfants.
Environ 100 pays reconnurent alors la “Palestine”. Des ambassadeurs furent envoyés dans de nouveaux postes dans de nombreux pays, sauf les Etats-Unis et les Etats européens. Ce qui ne semblait pas avoir grande importance. La Palestine n’avait jamais recherché la légitimation des puissances mêmes qui avaient aidé à mettre en place, à soutenir et à défendre l’occupation israélienne illégale et sa violence.
Le problème c’est qu’Arafat, son parti politique, le Fatah, et la direction de l’OLP ne pouvaient avancer que jusqu’à un certain point. Chez les « pragmatiques » du Fatah il y avait cette conception subtile que sans la validation des Occidentaux, surtout les Etats-Unis, une Palestine véritable, tangible, ne pourrait jamais succéder à la Palestine symbolique.
Pourtant les Etats-Unis, ultimes rempart d’Israël, avaient durci les conditions, ce que l’OLP accepta sans difficultés. Plus Arafat acceptait de conditions, plus on attendait de lui qu’il en accepte d’autres. Parmi celles-ci : reconnaître la résolution 242 des Nations unies, renoncer à la lutte armée, exclure de l’OLP les factions considérées comme trop radicales par les Etats-Unis, et bien d’autres encore.
Au début Arafat semblait avoir une stratégie : obtenir quelque chose et puis exiger davantage. Mais les concessions ne s’arrêtèrent jamais et Arafat était constamment exhibé comme se pliant aux exigences des Etats-Unis.
Il reçut très peu en retour sinon, 6 ans plus tard, une Autorité palestinienne qui ne faisait que gérer de petites zones séparées ’autonomes’ en Cisjordanie et à Gaza. Ce qui avait été un moment glorieux d’indépendance en restait à cela : un moment fugitif.
L’« implication » des Etats-Unis en co-opta prématurément et avec beaucoup d’intelligence le potentiel politique, ce qui accoucha des accords d’Oslo. D’Oslo, ensuite, découlèrent de nombreux désastres dont nous sommes encore témoins aujourd’hui.
La fin 2010 a vu le retour de la ferveur de la reconnaissance, sous la houlette de Mahmoud Abbas, le dirigeant de l’Autorité palestinienne. Cette fois-ci, cependant, c’est sans fanfare et sans véritable espoir d’initiatives politiques significatives.
Abu Ashraf est mort à 45 ans, brisé et sans le sou. Ses enfants et ses petits-enfants vivent toujours dans la même maison dans le même camp de réfugiés. La seule petite différence dans leur vie c’est que l’occupation militaire israélienne du passé porte un autre nom, remplacée par un siège très dur. Les soldats sont toujours à proximité, juste à quelques kilomètres de tous les côtés possibles. Et ces jours ci il ne semble guère y avoir de raison de danser.
Ce que les Palestiniens ont aujourd’hui, c’est une profonde gratitude pour les pays d’Amérique latine qui ont récemment rejoint le groupe des nations qui reconnaissent la Palestine indépendante. L’Uruguay a promis de la reconnaître en janvier 2011. De nombreux Palestiniens comprennent maintenant que pour tirer parti de la solidarité internationale qui se développe, la direction palestinienne doit échapper à l’emprise de fer et au monopole des Etats-Unis et aller vers ses partenaires d’autrefois, du temps d’avant Oslo, d’avant le « processus de paix », de la Feuille de route et de toutes les autres promesses trahies.
Ramzy Baroud écrit pour Palestine Chronicle dont il est rédacteur. Son dernier livre:The Second Palestinian Intifada : A Chronicle of a People’s Struggle (Pluto Press, London).
ramzybaroud@hotmail.com
publié par AMIN
traduction et choix de photo de focus (Yasser Arafat au CNP d’Alger) : C. Léostic, Afps

Israël : En panne de diplomates

publié le dimanche 9 janvier 2011
Courrier international

 
Les employés du ministère des Affaires étrangères israélien mènent des actions de contestation depuis le début de l’année 2010. Un mouvement discret, mais qui commence à avoir un impact sur les relations internationales du pays.
"La grève risque d’entraîner l’annulation des consultations germano-israéliennes [instaurées depuis mars 2008] auxquelles participent la chancelière Angela Merkel et la moitié de son gouvernement," s’alarme Der Spiegel. La préparation de cette troisième rencontre bilatérale prévue pour la fin du mois à Jérusalem est gelée en raison d’une grève qui affecte depuis plusieurs mois les services diplomatiques israéliens. "Le 3 janvier, le syndicat des salariés des services des Affaires étrangères a informé toutes les représentations diplomatiques en Israël que la préparation des visites officielles ne serait plus assurée tant que durerait la grève et qu’il n’obtiendrait pas satisfaction sur la relève des bas salaires en Israël et à l’étranger," relate le magazine de Hambourg sur son site en ligne. Une information qui lui a été confirmée par l’ambassade d’Israël à Berlin. "La grève dure depuis des mois, ajoute Der Spiegel, avec un impact sensible sur les relations internationales d’Israël. Lorsque le chef du gouvernement Nétanyahou s’est rendu à Athènes en août 2010, c’est le Mossad qui a donné un coup de main car l’ambassade n’avait organisé ni voiture pour aller le chercher à l’aéroport ni réservation d’hôtel. Lors de sa visite en Israël, le ministre bulgare des Affaires étrangères est quant à lui resté en rade à Yad Vashem faute de véhicule à disposition, il a fallu que sa propre ambassade organise le transfert. Et le président russe Medvedev a annulé sa visite mi-janvier en raison de la grève des diplomates israéliens."
En effet, Dmitri Medvedv ne se rendra pas comme prévu à Tel-aviv le 17 janvier, rencontrer le président Shimon Peres, annonce le site d’information moscovite Vzgliad. Cette visite, en préparation depuis six mois a été annulée, à l’initiative de Moscou, à cause de la grève actuelle des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères israélien. "Si, qui que ce soit, essaie de se passer de nous serons des centaines à sortir sous les fenêtres des bureaux du président et du Premier ministre armés de mégaphones et vous allez voir ce que vous allez voir", avait menacé quelques jours auparavant, Iakov Livné, membre de la direction du syndicat des employés du ministère concernée, rapporte le site d’information israélien russophone Izrus. D’abord nous allons faire un peu de bruit, et on nous ignorera. Puis quand la visite sera annulée et que nous nous serons fait entendre à travers toute la planète, on fera attention à nous et des négociations pourront commencer." Avant de préciser que cette action n’était pas dirigée contre le président russe. Les diplomates israéliens et les salariés du ministère des Affaires étrangères réclament une augmentation de leurs salaires. C’est la première fois qu’une telle situation se produit en Israël.

Le cabinet Nétanyahou soumis au détecteur de mensonges

publié le dimanche 9 janvier 2011
Marc Henry

 
Le premier ministre israélien fait appel au Shin Beth pour trouver parmi ses proches l’auteur de fuites portant sur des informations « sensibles ».
Passer au détecteur de mensonges, subir des interrogatoires serrés et voir son téléphone mis sur écoute comme un vulgaire « suspect », tel est le traitement de choc auquel ont eu droit les membres de la garde rapprochée de Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre israélien voulait ainsi découvrir à tout prix l’auteur d’une fuite à la presse portant sur des informations « sensibles ».
Les limiers du Shin Beth, le service de sécurité intérieure chargé notamment du contre-espionnage, n’ont pas hésité à frapper fort et surtout très haut. Uzi Arad, le tout-puissant directeur de la Sécurité nationale, Nir Hefetz, le conseiller médiatique de Benyamin Nétanyahou, et Tzvi Hauser, le directeur général du bureau du premier ministre, ont été parmi les dix personnalités mises sur le gril. Cette traque n’a toutefois rien donné. Officiellement, le Shin Beth a reconnu dans un communiqué ne pas avoir réussi à repérer la « gorge profonde » responsable des indiscrétions.
Plusieurs hypothèses
Le mystère reste donc entier, d’autant que la censure a empêché de préciser la nature de la fuite. Plusieurs hypothèses ont toutefois été avancées par les médias. Selon la radio publique, Nétanyahou aurait été rendu furieux par l’annonce d’une visite qu’il voulait garder secrète à Moscou en septembre 2009 pour tenter de convaincre les Russes de ne pas vendre le dernier cri en matière de batteries de défense antiaérienne à l’Iran et à la Syrie. Israël Hayom, un quotidien gratuit très proche du pouvoir, estime en revanche que l’affaire portait sur la teneur d’un entretien téléphonique entre Nétanyahou et la chancelière allemande.
Cette enquête traduit le climat d’extrême tension, de jalousies régnant dans l’entourage de Nétanyahou. En l’espace de quelques mois, ces querelles intestines et les multiples coups bas ont provoqué trois démissions : Nir Hefetz a rendu son tablier la semaine dernière et auparavant deux conseillers en avaient fait autant. D’autres pourraient suivre. Pour couronner le tout, Sarah Nétanyahou, l’épouse du premier ministre, a été accusée le mois dernier de semer « la pagaille dans le bureau » de son mari. « Elle intervient sur tout, elle nous rend fous », ont confié des collaborateurs de Nétanyahou.
Commentaire de la radio de l’armée : « Il y a parfois de quoi s’inquiéter sur le sérieux de la gestion du pays lorsque l’on constate de telles chamailleries au plus haut niveau. »

Nouvelle provocation israélienne à Jérusalem-Est

10/01/2011
Les autorités israéliennes ont commencé à détruire hier matin toute une aile de l'ancien hôtel Shepherd dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah, situé dans la partie orientale de Jérusalem annexée après son occupation en 1967 pour construire sur le site des logements destinés à des colons juifs. Trois bulldozers ont démoli le bâtiment sous la protection de la police. Ce projet, approuvé en mars 2010 par la municipalité, est chapeauté par l'homme d'affaires juif américain Irving Moskowitz, qui finance des organisations ultranationalistes encourageant la colonisation juive de la partie orientale de Jérusalem.
L'indignation des Palestiniens est d'autant plus vive que cette opération, qui s'inscrit pour ses promoteurs dans une stratégie de « judaïsation » de Jérusalem-Est, touche un bâtiment chargé d'histoire. Il a appartenu en effet à la famille de l'ancien grand mufti de Jérusalem Amine al-Husseini et a servi de résidence à cette figure de proue de la grande révolte palestinienne de 1936 à 1939 contre les Britanniques et les sionistes, jusqu'à sa compromission durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis. L'hôtel, confisqué par les Britanniques après 1945, jusqu'à la fin de leur mandat en Palestine en 1948, a été saisi en 1967 par l'État d'Israël et revendu à l'homme d'affaires Moskowitz.
« En opérant de la sorte, Israël a ruiné tous les efforts américains », a estimé Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. « Israël n'a aucun droit de construire, que ce soit à Jérusalem-Est ou dans tout autre lieu dans les territoires palestiniens occupés en 1967 », a ajouté M. Abou Roudeina en exhortant Washington à intervenir contre de telles actions. « L'État d'Israël démolit les propriétés palestiniennes les unes après les autres afin de nettoyer Jérusalem de son histoire, de son patrimoine et de ses habitants palestiniens », a protesté de son côté le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat. « Tandis que Netanyahu poursuit sa campagne de relations publiques sur le processus de paix, sur le terrain il agit rapidement pour empêcher l'établissement d'un État souverain palestinien », a accusé M. Erakat. Le Hamas a dénoncé quant à lui « une tentative de judaïser la ville et d'isoler la Vieille Ville (de Jérusalem) des quartiers arabes voisins ».
Les négociations de paix, brièvement relancées en septembre à Washington après une suspension de 20 mois, sont à nouveau suspendues, les Palestiniens exigeant la prolongation d'un moratoire de la colonisation juive, à laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est refusé. Le bureau de M. Netanyahu a annoncé samedi que le responsable israélien des négociations avec les Palestiniens, Yitzhak Molcho, se rendrait la semaine prochaine à Washington pour de nouveaux contacts. Mais les Palestiniens n'ont pas confirmé qu'ils accepteraient de le rencontrer. Compte tenu de cette impasse et d'une totale absence de perspective d'accord, même en cas de reprise des négociations, une résolution palestinienne condamnant la colonisation israélienne pourrait être mise au vote au Conseil de sécurité de l'ONU dès la semaine prochaine.
Sur le terrain, des ministres israéliens ont laissé planer la menace d'une nouvelle offensive contre la bande de Gaza si les tirs de roquettes à partir de ce territoire contre le sud d'Israël devaient se poursuivre. « Il n'est pas exclu de lancer une seconde opération Plomb durci », a averti Sylvan Shalom, le vice-Premier ministre cité par sa porte-parole, alors que les tensions s'accroissent depuis le mois dernier à la frontière entre Israël et le territoire palestinien. C'est dans ce contexte que le Hamas a déclaré avoir entamé des pourparlers avec d'autres factions palestiniennes présentes dans le territoire côtier pour obtenir qu'elles cessent de tirer des roquettes en direction du territoire israélien. « Le Hamas cherche à contrôler la situation sur le terrain et appelle les factions à bien respecter l'accord national », a déclaré un responsable du Hamas, Ayman Taha. Il faisait allusion à un accord que le Hamas dit avoir conclu avec les factions palestiniennes voici deux ans pour que cessent les tirs de roquettes et de mortier.

155 universitaires appellent à boycotter un collège de la colonie d’Ariel

10/01/2011
Pas moins de 155 universitaires israéliens ont signé une pétition appelant au boycottage du collège universitaire d'Ariel, une importante implantation juive en Cisjordanie occupée. « Nous refusons de participer à toute activité académique à Ariel, une implantation illégale dont l'objectif est d'empêcher les Palestiniens de créer leur État indépendant », a expliqué hier à la radio publique israélienne un des signataires, Ron Naaman, de l'Institut scientifique Weizmann de Rehovot. « Nous voulons ainsi faire comprendre à nos compatriotes que la poursuite de l'occupation nuit à Israël et contribue à sa délégitimation sur la scène internationale », a-t-il poursuivi.
Le ministre israélien de l'Éducation, Guidéon Sar, a condamné dans un communiqué cette pétition qu'il a qualifiée de « provocation » et s'est élevé « contre le principe même du boycottage ». 

L'assassinat de Yasser Arafat : le Fatah a coopéré avec le régime sioniste

09 Janvier 2011 09:12
IRIB- La branche militaire du Fatah a révélé de nouveaux textes et documents prouvant l'implication de Mohammad Dahlan, membre du Fatah, dans le meurtre de Yasser Arafat, ex-Président de l'Autorité autonome. Cité par Al-Alam, les Brigades d'al-Aqsa, branche militaire du Fatah, ont annoncé, dans un communiqué, que le député du Fatah, Mohammad Dahlan, avait livré un paquet de médicaments utilisés par Yasser Arafat à une personnalité de la sécurité israélienne. Le service d'espionnage israélien avait, ainsi, pu préparer un faux paquet semblable, qui contenait des médicaments empoisonnés et qu'ils ont mis à la disposition de Yasser Arafat, par le biais d’activistes étrangers. Les Brigades des martyrs d'al-Aqsa ont, aussi, affirmé avoir obtenu des renseignements sur des contacts et des conversations téléphoniques enregistrées entre Dahlan et des gens qui lui étaient inféodés, en Tunisie, et auxquels il avait demandé de brûler l'archive personnel d'Arafat. Dahlan a, également, versé des sommes spéciales sur les comptes de gens qui travaillaient pour lui, dans cette affaire.
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Afrique du Sud: Jacob Zuma appelle à la fin de l'occupation israélienne

09 Janvier 2011 13:26 
IRIB - Lors de la réunion annuelle du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, le Président sud-africain, Jacob Zuma, a appelé, de nouveau, à la fin de la politique d'occupation et de répression du régime israélien, à l'encontre du peuple opprimé palestinien. Il a réclamé, par la suite, la création d'un Etat indépendant palestinien. Tout en expliquant le programme de son parti, sur le plan de la politique étrangère, le Président Zuma a souligné la nécessité d'instaurer, le plus rapidement possible, la paix, au Moyen-Orient.
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141 espions sionistes, identifiés, au Liban

09 Janvier 2011 13:40 
Tabnak - 141 espions travaillant pour Israël ont été identifiés au Liban. Selon le ministre libanais des Affaires étrangères, Ali Al-Chami, le Liban a remis, en 2010, aux Nations Unies, 27 plaintes, en rapport avec l’identification de 141 espions israéliens. A cela, s’ajoute, également, une plainte engagée, par Beyrouth, en protestation contre les tentatives israéliennes, visant à surveiller et à placer des écoutes téléphoniques, dans les réseaux de télécommunications. "Nous avons, aussi, exprimé au secrétaire général des Nations Unies, notre ferme volonté de déterminer et de défendre les frontières maritimes et terrestres de notre pays.", a ajouté le Chef de la diplomatie libanaise, Ali Al-Chami.
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La Ligue arabe salue la reconnaissance, par le Chili, de l’Etat palestinien indépendant

09 Janvier 2011 20:51
IRIB- La Ligue arabe a salué, dans un communiqué, la reconnaissance de l’Etat palestinien indépendant, par le Chili, a rapporté l’Agence jordanienne Petra. « Le Chili a reconnu, vendredi soir, la Palestine, comme Etat libre et indépendant, imitant, ainsi, plusieurs autres pays d'Amérique latine, à savoir, l'Argentine et le Brésil, la Bolivie et l’Equateur. », a annoncé le chef de la diplomatie, Alfredo Moreno. La Ligue arabe estime que la reconnaissance de l'Etat palestinien aux frontières de 1967 par des pays latino-américains renforce les positions des négociateurs palestiniens, dans les négociations avec le régime israélien, et est considérée comme un pas en avant vers la reconnaissance de la Palestine.
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La grève, au ministère sioniste des Affaires étrangères

09 Janvier 2011 21:07 
IRIB- Les employés du ministère sioniste des Affaires étrangères ont poursuivi, ce dimanche, leur grève, pour protester contre la baisse de leurs salaires. Un comité composé de plusieurs fonctionnaires a, ainsi, appelé tous les ambassadeurs d’Israël, en mission, à l’étranger, à interrompre, jusqu’à nouvel ordre, tout contact avec le ministère, le bureau du Premier ministre ou, encore, celui de la présidence. Dans son édition datée de ce dimanche, «Yediot Aaronot» prétendait que cette grève avait contraint le Président russe, Dmitri Medvedev, à annuler sa visite, dans les territoires occupés.
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Bahr: La résistance est capable de défendre à son peuple

[ 09/01/2011 - 08:54 ]
Gaza - CPI
Un festival a eu lieu le samedi soir 8/1, en l'honneur des blessés de  l'agression sioniste dans la bande de Gaza, au cours du deuxième anniversaire de la guerre, en présence de hauts dirigeants et plusieurs citoyens.
Le premier vice-président du Conseil législatif, le Dr Ahmad Bahar, a affirmé que la résistance palestinienne est en mesure de défendre son peuple, décrivant les menaces de l'ennemi sioniste pour lancer de nouveau la guerre contre Gaza de " futilités »
Lors d'un discours à la fête, Bahr a appelé le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh, à nommer certains blessés de la bataille de Fourkan dans les emplois du gouvernement, soulignant qu’il faut les soutenir.
  « Les blessés offrent à la nation l’espoir au milieu de la douleur que la victoire est à venir », a ajouté Bahr, soulignant que le peuple palestinien a bouleversé la balance, en poussant l’occupation à se retirer en dépit de sa force.
De son côté, Jihad Hamdan, a déclaré dans un discours aux blessés de la Palestine lors de la célébration que l’ennemi occupant a pensée qu’il nous a tué dans une forme de survivants ou nous a paralysé par les blessures, mais nous n'avons pas perdu notre détermination, Gaza a défié l’occupation et a triomphé par  la fermeté de son peuple.
Il a ajouté: "Nous ne relâcherons pas et ne cèderons pas, nous avons patienté et guéri nos blessures, après deux ans, nous sommes aujourd’hui, plus courageux, plein espoir et fermes pour aller à l’avance ».
De nombreux paragraphes et avis techniques ont été célébrés en participation de l'Association des artistes palestiniens, les blessés de guerre à Gaza ont été honorés à la fin de la cérémonie.

L'occupation innocente deux soldats qui ont laissé un Palestinien mourir sur un barrage

[ 09/01/2011 - 09:30 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal hébreu "Yediot Ahronot" a rapporté, le samedi 8/1, que le département des enquêtes avec les policiers sionistes et soi-disant "Mahash" a fermé dernièrement et de façon indirecte un dossier d'accusation contre deux policiers qui ont laissé un Palestinien à leur sort jusqu'à ce qu'il a été retrouvé mort deux jours plus tard.
"Au 12 juin, la police sioniste a arrêté le jeune palestinien, Omar Abou Jeriban dans l'hôpital et puis il a été transféré au centre de police sous prétexte de son séjour illégal "sans permis", malgré qu'il souffre encore de fractures et ait besoin d'aide pour manger et boire ainsi que son corps était toujours lié à un tuyau médical et qu'il porte des vêtements des malades hospitalisés", selon le journal.
Abou Jeriban a été blessé, la mi-mai 2008, dans un accident aprés avoir été poursuivi par la police et a été transporté pour le soin dans l'hôpital sioniste "Tel Hashomer".
Il a attiré l'attention que le centre de la police n'a pas trouvé un lieu convenable pour Abou Jeriban, en effet, le chef du centre a recommandé de le libérer à la Cisjordanie, l'ordre qui a été effectué par deux policiers qui ont mené le blessé Abou Jeriban à la rue "45" près du barrage de Kherbata, près de Ramallah, où ils lui ont laissé, puis il a été retrouvé mort après moins de deux jours.

Rapport onusien affirme la poursuite des violations sioniste contre les Palestiniens

[ 09/01/2011 - 14:42 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un rapport onusien a affirmé que l'occupation sioniste poursuit ses agressions contre les citoyens palestiniens.
Le rapport qui a couvert la durée de 29 décembre 2010 à 4 janvier 2011 et publié le vendredi 7/1, a montré que les forces occupantes ont ciblé de nobmreux civils palestiniens, conduisant à la blessure et la martyre des dizaines d'entre eux, affirmant dans le même cadre que les agressions de l'occupation contre les Palestiniens ont été augmentées de "20%" durant 2010 en comparaison avec l'année 2009.
Violence et démolition
Le bureau de la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens (Ocha) a enregistré, au cours de la période couverte par le rapport, 4 incidents effectués par des colons sionistes, conduisant à la blessure de 3 Palestiniens et des dommages aux propriétés.
En 2010, Ocha a inscrit 322 incidents séparés des attaques des colons sionistes contre les Palestiniens et leurs propriétés, causant des victimes parmi les Palestiniens ou des dommages aux propriétés, par rapport à 177 attaques enregistrées en 2009 (soit une augmentation de 82%).
Le rapport a souligné au fait que les forces occupantes ont démoli plus de 12 maisons palestiniennes durant cette semaine seulement dont deux domiciles dans la ville occupée d'al-Qods, alors qu'elles ont déraciné lors des opérations de démolitions plus de 100 oliviers et ont confisqué des matériaux de construction, en conséquence, les ressources de subsistance de 8 familles palestiniennes ont été affectées.
Dans la zone (C) en Cisjordanie occupée, les forces de l'occupation sioniste ont distribué des ordres de démolitions contre plusieurs couvertures agricultures et parcs de moutons, contre  21 familles parmi eux il y a 53 enfants bénéficiaient dans l'assemblé bédouine d'Abzeik" à Tubas.
Les forces occupantes ont également publié des ordres de cesser la construction ou la démolition contre 28 domiciles palestiniens dont 20 maisons, 5 tentes résidentielles et une mosquée situées dans le quartier d'al-Noeima à Ariha et à Halhoul et Soussia à al Khalil.
Martyrs et blessés
Dans la Bande de Gaza, le rapport a assuré que les forces occupantes ont blessé cette semaine 3 civils palestiniens, alors que 9 autres ont été blessés durant la semaine dernière. Et en 2010, elles ont tué 117 Palestiniens dans la Bande de Gaza, y compris les martyrs des tunnels et 372 autres ont été blessés dont 283 civils.
En 2010 aussi, 3 soldats sionistes ont été tués alors que 11 autres ont été blessés.
Et au cours de nombreux incidents effectués durant la semaine dernière, les forces occupantes ont ouvert le feu sur des fermiers palestiniens qui travaillaient dans leurs champs et des ouvriers qui ramassaient des quincailles près de la clôture qui sépare entre la Bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés en 1948, sans faire de victimes.
Dans le même contexte les bulldozers et les chars militaires de l'occupation ont envahi une superficie de plusieurs mètres dans la Bande de Gaza en se retirant après avoir rasé des terres agricoles, trois fois au cours de la semaine dernière.
Et dans 5 événements commis durant la même période, la marine sioniste a ouvert le feu sur des barques des pêcheurs palestiniens, blessant un pêcheur, dans un autre incident, les forces sionistes ont arrêté 5 pêcheurs palestiniens pour une demi-journée et ont saisi leur barque.
Blocus continuel contre Gaza
A propos des passages de la Bande de Gaza, le rapport a indiqué que durant la période de 26 décembre 2010 jusqu'à 1 janvier 2011, l'occupation a permis l'entrée de 1.052 camions au total, mais ce chiffre ne représente que 37% du taux hebdomadaire des importations enregistrées avant l'imposition de l'embargo en 2007.
Le rapport a affirmé que l'exportation est encore limitée par un petit nombre d'expéditions de fraises et de fleurs ornementales et depuis le début de la saison en 28 novembre, on a permis l'exportation de103 camions de fraises (177 tonnes) et de (154 000 fleurs) eu un seul camion transportant une tonne de poivrons.
Jusqu'à maintenant, les autorités sionistes n'appliquent pas leur annonce prise, le 8 décembre de permettre la sortie des exportations de Gaza, mais depuis l'imposition du blocus sur Gaza en juin 2007, n'ont pas autorisé seulement 363 camions des exportations (les fraises et les fleurs ornementales) comparativement à un taux mensuel qui a atteint 10086 camions durant les premiers 5 mois de l'année 2007.

Les brigades d'al-Nasser: Fatah s'accorde avec l'occupation pour lancer une guerre contre Gaza

[ 09/01/2011 - 15:03 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole militaire des brigades d'al-Nasser Salah Eddine, la branche militaire du mouvement de la résistance populaire, Abou Youssef, a déclaré que les déclarations de Mahmoud al-Habach, Azam al-Ahmed et des autres symboles et leaders du mouvement du Fatah concernant la reprise de la Bande de Gaza, par quel prix et moyen, est une confirmation claire sur leur acceptation à l'assassinat des habitants de Gaza.
Dans une déclaration de presse brève publiée le dimanche 9/1, Abou Youssef a ajouté: il est devenu très clair et réel qu'il y a une coordination et un accord entre l'autorité de Fatah à Ramallah et l'entité sioniste par l'acceptation et la bénédiction de certains symboles arabes et occidentaux pour mener une nouvelle agression sioniste contre la Bande de Gaza.
"La résistance ne restera pas silencieuse, ni inactive devant toute agression sioniste ou trahison interne", a-t-il poursuivi.
Il a insisté que les pratiques inhumaines du mouvement du Fatah en Cisjordanie sont une trahison annoncée au peuple palestinien et sa résistance affirmant que le peuple palestinien va punir certainement tous les traîtres .