mardi 16 novembre 2010

La grosse farce du gel de la colonisation illégale et du marchandage sioniste

Création D’Un Mouvement International Pour Etablir Un Seul Etat Démocratique -ODS - En Palestine

Lundi 15 Novembre 2010
Les « négociations « de paix au Proche Orient tournent au vulgaire marchandage entre deux puissances coloniales les US et Israël sur la colonisation illégale des territoires occupés palestiniens. Une grosse farce violant le droit international que les Palestiniens doivent dénoncer en exigeant la dissolution de l’Autorité Palestinienne et en se consacrant dorénavant à la création d’un seul état en Palestine soutenus pour cela par un mouvement international.
La Grosse Farce Du Gel De La Colonisation Illégale Et Du Marchandage Sioniste - Création D’Un Mouvement International Pour Etablir Un Seul Etat Démocratique -ODS -  En Palestine
Dernier rebondissement dans la Saga Américano Sioniste de la colonisation de la Palestine.
L’Administration Obama aurait promis d’offrir gratuitement en échange d’un gel de 90 jours supplémentaires de la construction des colonies israéliennes - illégales selon le droit international - un escadron d’avions de combat F-35 JSF (Joint Strike Fighter) en plus des 20 autres F-35 JSF achetés par l’armée israélienne lors d’un accord signé en Octobre dernier pour un montant de 2.75 milliards de dollars subventionné là aussi par les US sous forme d’aide militaire.
Pour pouvoir prétendre à maintenir sa supériorité aérienne sur les autres pays de la région et pour éventuellement les attaquer Israël a besoin de ces F-35 JSF réputés être les meilleurs avions de combat car indétectables par les systèmes de radar actuellement existants.
La livraison des premiers F-35 JSF était programmée pour 2016 2017 mais une estimation du programme de développement réalisée par le Pentagone le TBR - Technical Base Review - soumise au secrétaire à la défense US, Robert Gates en début d’année - la construction de ces F-35 JSF a été attribuée à Lockheed Martin pour un coût de 382 milliards de dollars plus une rallonge de 5 milliards de $ prévue après cette estimation - a révélé qu’il y aurait des délais d’au moins 3 ans dans la livraison. L’armée de l’air américaine ne devrait commencer à recevoir ces avions qu’en 2018 et ce retard s’applique bien sûr à la livraison des F-35 JSF à l’armée de l’air israélienne quoiqu’en disent les Israéliens. Ce délai est bien sûr un plus pour les « ennemis « des Américano Sionistes notamment l’Iran car cela leur permet de mettre au point un nouveau système de détection probablement déjà en chantier.
Obama aurait également promis en échange de ce « gel « de 90 jours de la colonisation illégale de la Cisjordanie occupée que les US opposeraient leur véto à toute tentative palestinienne de demander une reconnaissance de la création d’un état palestinien auprès du CSONU mais ils auraient aussi accepté après ces 90 jours de ne plus faire pression sur Israël pour un « gel « de la colonisation.
Selon l’Article 49 de la IVème Convention de Genève qui définit le traitement des civils vivant sous occupation militaire Israël n’a absolument aucun droit ni de construire des colonies sur des terres palestiniennes capturées ni de transférer des citoyens israéliens dans les territoires occupés. Bien qu’Israël soit signataire de cette Convention il rejette le fait que ceci s’applique aux territoires palestiniens qu’il occupe, une interprétation qu’aucun autre pays au monde inclus les US n’accepte.
En 1999 les US ont voté lors d’une session à huit clos de l’Assemblée Générale de l’ONU une résolution affirmant que les colonies israéliennes, incluses celles se trouvant dans Jérusalem Est, violaient la IVème Convention de Genève.
Pour ceux qui auraient encore des doutes malgré cette décision de l’ONU la Cour Internationale de Justice (CIJ) dans une déclaration ayant fait elle aussi l’unanimité a affirmé que les colonies israéliennes dans les territoires occupés étaient illégales. Une décision de 2004 vise spécifiquement le Mur de séparation construit par Israël en territoire occupé palestinien, construction déclarée par la CIJ comme étant en violation de « la IVème Convention de Genève et des Résolutions du Conseil de Sécurité adoptées » . La CIJ a stipulé que les colonies d’Israël en Cisjordanie « ont été établies en violation du Droit International ».
Même la Haute Cour de Justice israélienne pourtant au service de l’occupation/colonisation a reconnu le fait qu’ « Israël n’a pas souveraineté sur le territoire (Cisjordanie) et que son administration était temporaire »
Obama -pourtant juriste de formation - piétine donc le Droit International dans cet infâme marchandage de Netanyahou sur un « gel » de la colonisation illégale. Qui plus est il se montre d’une faiblesse abjecte vis-à-vis du régime sioniste en rabaissant à ce point la Nation Américaine.
Les négociations sur ce « gel » ne sont qu’une grosse farce n’ayant aucune valeur puisque violant le droit international et doivent être dénoncées comme telles d’abord et avant tout par les principaux concernés qui n’ont pas été consultés : les Palestiniens. Eux et eux seuls peuvent faire pression sur « l’Autorité Palestinienne » pour qu’elle cesse de cautionner cette farce en collaborant avec les Sionistes et -afin de conserver le peu d’honneur qui lui reste - l’AP doit proclamer sa dissolution obligeant ainsi Israël à prendre en charge en tant que puissance occupante les populations occupées et leurs besoins fondamentaux.

Création d’un mouvement international pour un seul état démocratique en Palestine

Suite aux conférences de Madrid, Boston, Haifa, un groupe d’activistes d’horizons différents se sont rassemblés en Octobre dernier à Dallas au Texas pour œuvrer à la concrétisation d’un projet international basé sur une déclaration commune pour créer un seul état démocratique en Palestine occupée.
Depuis trop longtemps déjà les Palestiniens ont été obligés d’assister à des négociations que d’autres sans représentation populaire légitime négociaient à leur place.
La Déclaration Pour Un Seul Etat Démocratique en Palestine met l’accent sur une alternative vitale plaçant le peuple palestinien sous occupation dans une position centrale afin de créer un nouveau début non seulement pour lui-même mais aussi pour tous ceux qui ont vécu par le passé en son sein dans la fraternité : les Juifs.
Cette déclaration est aussi un appel à tous ceux qui défendent les valeurs de Justice et de Paix pour lancer un Mouvement pour l’établissement d’un Seul Etat Démocratique en Palestine.
La conférence ODS - One Democratic State - de Dallas Texas a rassemblé des Arabes des Juifs des Musulmans des Chrétiens des Agnostiques des Athées. Ils ont déclaré que :
« En accord avec d’autres partout dans le monde, nous nous somme rassemblés pour soutenir la Déclaration du Mouvement pour Un Seul Etat Démocratique en Palestine et discuter d’un plan d’action.
Les objectifs du Mouvement pour un Seul Etat Démocratique en Palestine sont les suivants :
1.La création d’un seul état démocratique dans ce qui a été la Palestine Mandataire
2.La répudiation du Sionisme et l’élimination de toutes les formes de discrimination et de ségrégation et la fin de la violence, du militarisme et de la guerre.
3.Rassembler les Juifs israéliens et les Palestiniens dans un état non ethnique démocratique en Palestine
4.Restaurer les droits inaliénables palestiniens en Palestine et compenser les Palestiniens pour leur douleur et leur souffrance.
5.Etablir un mouvement international de solidarité composé d’individus et d’organisations afin d’organiser et d’accélérer les efforts pour réaliser les objectifs d’un seul état démocratique en Palestine.
Parmi les personnalités présentes ayant parlé, le Dc Mazin Qumsiyeh, auteur palestinien et expert sur les droits des refugiés palestiniens qui s’est exprimé en vidéo conférence de Palestine occupée, Lenni Brenner, Juif anti sioniste auteur de «Sionism in the Age of the Dictators », Gilad Atzmon, jazzman britannique né en Israël activiste et écrivain anti sioniste qui a parlé de Grande Bretagne. Paul Hershfield membre co fondateur de la campagne pour mettre fin à l’Apartheid israélien, Richard Falk Sud Californien professeur de droit international à l’Université Princeton. Virginia Tilley, professeur de science politique auteur de « One State Solution : A Breakthrough for Peace the Israeli-Palestinian Deadlock, » qui est intervenue d’Afrique du Sud.
Buts et réalisations de la conférence :
Affirmer la Déclaration
Clarifier les principes et les buts de la Déclaration
Développer une discussion honnête sur la Déclaration
Etablir un mécanisme pour discuter incorporer et réaliser un suivi sur les questions soulevées sur la Déclaration et qui ont été discutées lors de la conférence.
La conférence est allée au-delà d’un dialogue conventionnel sur ce qui est le mieux pour les Palestiniens et ce qui devrait être fait pour qu’ils puissent vivre comme par le passé sur la terre de leurs ancêtres. Ces propositions incluaient l’abolition de la diplomatie intermédiaire souvent associée avec les discussions de paix dirigées par les US.
L’un des participants à la conférence ODS, Haitham Zabri, activiste qui dirige la boutique palestinienne en ligne - Palestine Online Store - a dit que c’était encourageant et donnait de l’espoir d’être parmi ce petit groupe d’activistes engagés déterminés à faire avancer la cause d’Un Etat Démocratique ODS avec des droits égaux pour tous.
Cette conférence a été la pierre angulaire d’un mouvement qui fera inévitablement boule de neige pour construire un consensus universel comme quoi tous les êtres humains ont des droits égaux et qu’Un Etat Unique Démocratique est la seule solution durable en Palestine.
La conférence s’est achevée le 24/10/2010 par l’adoption des trois objectifs suivants :
Adoption de la Déclaration pour un Mouvement pour Un Seul Etat Démocratique en Palestine
Etablir et lancer le Mouvement pour Un Seul Etat Démocratique en Palestine
Approbation d’un plan d’action de 5 ans.
Comme le stipule la Déclaration nous nous engageons avec nos amis et alliés internationaux à rétablir la Justice pour le peuple palestinien en établissant un seul état démocratique en Palestine dans lesquels tous ses citoyens peuvent vivent en sécurité en paix, égalité et liberté.
Nous sommes persuadés que cette importante réalisation sera un monument de la capacité de l’humanité à dépasser l’héritage de luttes amères, qu’elle orientera les peuples du monde vers le rejet d’une croyance en la suprématie ethnique et la séparation et inspirera les peuples partout dans le monde pour œuvrer avec un nouvel espoir et une nouvelle énergie pour créer des sociétés des nations et des états qui défendent et sécurisent l’égalité la dignité et les droits de l’homme pour tous. »
Le Mouvement ODS une réalité de plus en plus prégnante malgré tous les efforts sionistes pour rayer la Palestine Une et Indivisible de la carte et la remplacer par une entité sioniste illégitime. 
Myriam Abraham
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6 millions de dollars contre la campagne BDS via « Israël Action Network».

Dimanche 14 Novembre 2010
Furieux de constater le succès international de la campagne BDS les Sionistes Juifs Américains et ceux qu’ils soutiennent en Palestine occupée ont décidé de lancer une campagne de diffamation dans les 3 prochaines années à l’encontre de quiconque participe à cette campagne avec un financement de 6 millions de $.
6 Millions De Dollars Contre La Campagne BDS Via «  Israël Action Network».
Le succès de la campagne BDS - Boycott Desinvestment Sanctions - qui a pris une dimension internationale effraye les Sionistes et tous ceux qui les soutiennent notamment dans la communauté juive américaine.
Le fait que Netanyahou ait été conspué récemment lors de l’AG des Fédérations Juives Nord Américaines par de jeunes Juifs américains de plus en plus critiques vis-à-vis de la politique d’Israël et le fait constaté par des sondages récents de leur désengagement pour la cause sioniste crée un mouvement de panique chez les inconditionnels US du Sionisme. Ils ont bien compris qu’il ne suffit pas d’avoir le Congres américain dans sa poche grâce à la corruption des membres de ce Congres achetés par le Lobby Sioniste AIPAC pour être assuré de la survie du Sionisme et de son régime raciste d’apartheid en Palestine occupée.
La désaffection de ces jeunes Américains Juifs pour Israël constitue une menace existentielle pour le Sionisme.
De même le régime sioniste réagit en mode panique face à la délégitimisation légitime d’un régime judéo sioniste raciste d’apartheid crée de toutes pièces en Palestine grâce au soutien des anciennes puissances coloniales (Grande Bretagne, France…) et de la nouvelle (USA) au mépris des Palestiniens y vivant depuis des siècles. Tout ceci s’est fait avec la complicité de l’ONU qui à peine établie violait sa propre Charte constitutive concernant le droit des peuples - dont le peuple palestinien- à disposer d’eux-mêmes et à se défendre par tous les moyens appropriés y compris par les armes eux et leur territoire.
La délégitimisation du Sionisme est considéré à Tel Aviv comme la deuxième plus grande menace à laquelle le régime sioniste est confronté après le nucléaire iranien. D’où cette activité fébrile lors de l’AG de ces Fédérations Juives Nord Américaines.
Ainsi donc lors de leur Assemblée Générale annuelle ces Fédérations Juives Nord Américaines ont décidé de monter un réseau « Israël Action Network » pour , selon les dires de certains intervenants à l’AG, diffamer quiconque soutient la campagne de BDS qui selon eux relève d’un « complot pour détruire l’état d’Israël ». Il s’agit pour eux de « délégitimer ceux qui délégitiment Israël ».
L’objectif c’est aussi de semer la discorde chez les opposants au régime sioniste car parmi ceux là certains soutiennent Israël mais pas sa politique inhumaine à l’égard des Palestiniens, alors que d’autres, anti sionistes, se font un devoir moral de délégitimer le régime sioniste - parce que c’est un régime colonial raciste d’apartheid qui n’a plus raison d’être au XXIème siècle - œuvrant pour la création d’un état démocratique en Palestine pour tous sans discrimination de race de religion d’ethnie etc..
En matière de diffamation les Sionistes sont devenus les maîtres exportant leur savoir faire dans ce domaine dans les pays occidentaux notamment en Europe et aux USA. En France, ce sont les Ghozlan CRIF LICRA et consorts qui sont à la pointe de ce genre d’actions.
Ce que les Sionistes appellent « Israël « - un régime colonial qui s’est imposé en Palestine par la force tuant pratiquant le nettoyage ethnique le vol de terres les expulsions « légalisées » par un système très performant impliquant l’administration militaire de la puissance occupante mais aussi son appareil judiciaire mis en place à cet effet et qui n’a rien à envier à l’organisation administrative de l’extermination des Juifs par Eichmann mais semble plutôt l’imiter - n’a pas besoin d’un « complot« pour être détruit en tant que régime raciste d’apartheid. Il est entrain lui-même de se détruire le compte à rebours - samsonien ou massadien selon l’inclinaison du moment- a commencé.
Investir 6 millions de $ ces 3 prochaines années pour diffamer quiconque participe à la campagne BDS montre à quel point les Sionistes sont affaiblis y compris chez les Juifs.
Car si les Américains en général comme le révèlent certains sondages commencent à en avoir marre d’ »Israël « de son emprise sur la politique étrangère américaine et des largesses de leurs dirigeants à l’égard du régime sioniste alors même que l’économie américaine est entrain de péricliter que le chômage s’amplifie que le « rêve américain « est entrain de sombrer tel le « Titanic » après avoir heurté la « mine » sioniste de plein fouet, ces jeunes Juifs américains ne font que traduire publiquement le ras le bol d’un nombre croissant de Juifs qui considèrent désormais « Israël« comme la plus importante menace pour leur intégration et leur sécurité dans les pays - y compris et surtout les Etats Unis - où ils n’ont aucun problème à vivre en harmonie - citoyens à part entière parmi les autres citoyens - de ces nations.
Myriam Abraham

Rejet d’une proposition US sur un gel de colonisation qui n'inclut pas El Qods

14-11-2010
L'Autorité palestinienne rejette  une proposition américaine portant sur un gel des activités de colonisation  israéliennes pour une durée de trois mois en Cisjordanie, à l'exception d'El  Qods-Est, a affirmé hier le négociateur palestinien Saëb Arekat.  
Dans une déclaration à la presse, M. Arekat a indiqué que les dirigeants  palestiniens n'avaient pas reçu d'explications officielles de l'administration  américaine concernant cette question, que "nous rejetons en bloc", a-t-il assuré.  
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina,  a indiqué pour sa part que la partie palestinienne n'avait pas été informée  de cette proposition.    
"Nous n'avons eu aucune information officielle sur un gel dans les colonies  de Cisjordanie", a affirmé le porte-parole. Il a ajouté que les Palestiniens attendaient une réponse officielle  de l'administration américaine sur les détails et les faits qui entourent cette  question.   
Les responsables palestiniens ont tenu ces propos, alors que le gouvernement israélien examinait dimanche, selon des médias, cette question proposée  par Washington.   
La proposition américaine qui prévoit un gel de trois mois de la colonisation  israélienne en Cisjordanie, n'inclut pas la partie est d'El Qods.  
Les Etats-Unis se sont engagés en contrepartie à ne pas exiger d'Israël  un nouveau moratoire, en apportant "des garanties sur la sécurité d'Israël"  et ce dans le but de faciliter la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes. Selon les médias qui citent des sources israéliennes, cette décision  israélienne pour un nouveau moratoire sur les colonies a été prise lors de la  visite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, aux Etats-Unis. Toujours d'après ces mêmes sources, Benjamin Netanyahu aurait conclu  un arrangement avec l'administration américaine prévoyant un gel de 90 jours  en Cisjordanie, non renouvelable, en contre partie Washington s’engage  à "défendre" Israël au sein de l'ONU où dans les autres instances internationales.

Quand Washington entérine la colonisation israélienne

14 novembre 2010, par Alain Gresh
Lors de la rencontre entre Benyamin Nétanyahou et Hillary Clinton le 11 novembre, les Etats-Unis ont fait de nouvelles propositions pour obtenir la reprise des négociations israélo-palestiniennes suspendues depuis le 26 septembre.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont un cadeau à Israël et n’assureront en rien des négociations fructueuses, mais relanceront un processus sans fin qui légitimera la poursuite de l’occupation. Qu’on en juge :
Israël accepte de geler les constructions de colonies en Cisjordanie pendant trois mois, mais pourra continuer ses activités à Jérusalem-Est (sur la délimitation de Jérusalem-Est, lire l’envoi sur Jabal Abou Ghneim – Har Homa). Au bout de cette période de trois mois, et si les négociations n’ont pas abouti, les Etats-Unis accepteront la reprise des constructions.
Faut-il rappeler que la construction de toutes ces colonies, en Cisjordanie comme à Jérusalem, est illégale du point de vue du droit international ? Que les Etats-Unis ont voté les résolutions du Conseil de sécurité dénonçant ces constructions ? Et qu’en acceptant un tel accord, ils acceptent désormais la colonisation ? (Sur la manière dont l’administration Obama a perdu cette bataille contre la colonisation, lire Geoffroy Aronson, « Barack Obama Loses the Battle for a Settlement Freeze », « Report on Israeli Settlement in the Occupied Territories », Washington, septembre-octobre).
En échange de ces « concessions », l’administration Obama s’engage, selon ce que rapporte la presse israélienne (Barak Ravid et Natasha Mozgovaya, « U.S. offers Israel warplanes in return for new settlement freeze », Haaretz.com, 14 novembre) :
- la vente de 20 chasseurs F-15, d’une valeur de 3 milliards de dollars ;
- l’utilisation par les Etats-Unis de tous les moyens, y compris le droit de veto, pour empêcher toute tentative de résolution concernant la Palestine devant les Nations unies ou dans d’autres forums ;
- opposition à la campagne de délégitimation d’Israël.
Durant la rencontre Nétanyahou-Clinton, les officiels américains, toujours selon Haaretz.com, ont mis en avant leurs efforts pour bloquer le rapport Goldstone ; pour empêcher des résolutions dénonçant l’attitude israélienne après l’attaque contre la flottille vers Gaza dans les eaux internationales ; empêcher toute résolution l’Agence internationale pour l’énergie atomiques de dénonciation du programme israélien ; augmenter les pressions sur l’Iran et la Syrie pour limiter leurs activités nucléaires.
Que les Etats-Unis puissent se vanter d’empêcher l’adoption de textes par les Nations unies ; qu’ils puissent entériner le programme nucléaire militaire israélien tout en dénonçant l’Iran, montre le peu de cas qu’ils font du droit international dont ils prétendent se réclamer.
La presse n’a fait aucune mention de la demande israélienne de reconnaître le caractère « juif » de l’Etat d’Israël, mais il semble que Washington s’est rallié à cette demande.
Dennis Ross, l’assistant spécial d’Obama et directeur du Proche-Orient pour le Conseil national de sécurité, qui depuis trente ans a toujours défendu les positions israéliennes, expliquait récemment devant l’AIPAC, le lobby pro-israélien (« Ross talks Iran, Israel with AIPAC », 25 octobre 2010) :
« Franchement, le degré de coordination sécuritaire entre les Etats-Unis et Israël est sans précédent. J’ai participé à ce type de discussions depuis trente ans et je n’ai jamais vu des discussions aussi intenses et fructueuses, reflétant le sérieux de notre coopération avec Israël. »
On comprend, dans ces conditions, que Nétanyahou ait suggéré au cabinet israélien d’approuver l’accord – non sans avoir demandé encore quelques concessions supplémentaires de Washington. Pourtant, même en l’état, cette entente, non seulement renforcera les engagements américains, mais mettra la balle dans le camp de l’Autorité palestinienne qui sera placée devant le dilemme :
- soit refuser de reprendre les négociations tant que la colonisation se poursuit à Jérusalem-Est ; et perdre ses « appuis » américaines et européens – qui soutiennent l’Autorité, pour reprendre une formule, comme la corde soutient le pendu ;
- soit les reprendre, légitimant ainsi la poursuite de la colonisation et perdant un peu plus de son autorité dans la population palestinienne.
Le plus étrange dans ces tractations, c’est l’idée que, pour que les négociations aboutissent, il faut « rassurer » Israël. Depuis quarante ans, tout montre que rien ne peut « rassurer » les gouvernements successifs d’Israël, tant leur vision de la sécurité repose sur une notion de supériorité absolue et totale, qu’aucun pays du monde ne peut obtenir, sinon en se lançant, ce qui est le cas d’Israël, dans des guerres perpétuelles...
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Les Etats-Unis offrent une aide militaire supplémentaire à Israël pour reprendre les négociation

15/11/2010 Jérusalem - PNN -
Ehud Barak, le ministre de la défense israélien a annoncé lundi qu'il était favorable à ce qu'Israël accepte le plan proposé les américains pour retourner à la table des négociations avec les palestiniens.
L'administration Obama a annoncé vendredi dernier s'engager à offrir une aide militaire à Israël de 3 milliards de dollars, en plus des aides déjà verser par les États-Unis tous les ans. Cette aide pourrait se faire sous la forme de livraison de 20 avions de combats supplémentaires, pour qu'Israël garde son "avantage qualitatif" dans la région, selon des sources israéliennes. Les États-Unis demandent en contrepartie un gel des colonies en Cisjordanie de trois mois, qui concernerait les chantiers à venir et ceux qui ont débuté depuis la fin du moratoire précédent fin septembre dernier. Ce gel ne s'appliquerait pas à Jérusalem-est.
Les États-Unis s'engageraient également, si Israël acceptait le plan, à ne pas chercher à prolonger le gel des colonies après ces trois mois. Le plan prévoit également que les États-Unis offrent à Israël plusieurs garanties en matière de sécurité advenant qu'un accord de paix soit signé. Enfin, les États-Unis imposeraient leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU à toute résolutions qui essaieraient d'imposer un règlement du conflit contre la volonté d'Israël. C'est à dire que, l'idée émise par l'Autorité palestinienne, de demander la reconnaissance de l'État palestinien si les négociations n'aboutissent pas, serait vouée à l'échec.
Barak a déclaré à la radio militaire lundi que, si les israéliens refusaient cette proposition des américains pour continuer à mener le jeu comme ils l'entendaient, les palestiniens et les arabes pourraient trouver un accord avec Obama, et forcer Israël à "manger des grenouilles."
Dimanche, les groupes d'extrême-droites de la coalition de Netanyahu, ont annoncé qu'il n'était pas en faveur du gel. Ces groupes, comme Yisrael Beiteinu - Israël notre maison - représentent une majorité au sein du gouvernement.
Saeb Erekat, le chef de la diplomatie palestinienne, annonçait vendredi dernier, que, en cas d'échec des États-Unis à mettre fin à la colonisation ce mois ci, l'AP demanderait à Washington de reconnaitre un État palestinien sur les frontières de 1967.
Pendant le week-end, le groupe de défense des droits de l'Homme, La paix maintenant, a publié un rapport sur la colonisation en Cisjordanie ; elle aurait reprise dans 63 colonies différentes. Selon le rapport, les colons auraient construit 1629 nouvelles habitations depuis la fin du gel le 26 septembre dernier. Selon, les fichiers du gouvernement, la nombre de constructions s'élève à 1888, en incluant Jérusalem-est. Ces fichiers révèlent que, si le moratoire de dix mois sur le gel des colonies n'avait pas eu lieu, les colons auraient, selon des estimations, construit 1574 habitations au cours de cette période, un nombre qu'ils ont largement rattrapé en seulement six semaines. 
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Al-Miqdad: La récupération du Golan est la cause principale de la Syrie et le fond de sa politique extérieure

15 Nov 2010
Quneitra /  La délégation des consuls honoraires syriens a visité aujourd'hui la ville de Quneitra libérée s'y informe de l'ampleur de la destruction multiforme laissée par la machine de guerre israélienne avant de se retirer.
Lors de sa visite à la tête de la délégation des consuls à Quneitra, M. Fayçal al-Miqdad, vice-ministre des AE, a indiqué que la récupération du Golan syrien des mains de l'occupant israélien est la cause principale pour la Syrie et le fond de sa politique extérieure, soulignant que la cause palestinienne est considérée comme la cause centrale des Arabes.
M. al-Miqdad a fait noter que les pratiques de l'occupant envers les Golanais sont un crime de guerre contre l'humanité tout entier, soulignant les tentatives israéliennes de lapider les ressources du Golan et y effacer tout aspect de vie, de construction, notamment le vol et l'assèchement des eaux du lac de Massaada.
Il a indiqué que le gouvernement syrien tente d'améliorer les conditions de vie des citoyens de gouvernorat de Quneitra, alors que les forces de l'occupant n'hésitent pas à détruire leurs villages et leurs maisons, tout en appelant les consuls honoraire à prendre leurs responsabilités envers leur mère-patrie, en particulier pour démasquer des allégations et des pratiques israéliennes agressives.
De son côté, M. Riad H'jab, gouverneur de Quneitra, a parlé de l'histoire du Golan de tous les côtés géographiques, économiques, et démographique, en plus de la destruction israélienne préméditée de la ville libérée de Quneitra, soulignant ainsi la souffrance des Golanais à cause de la confiscation de force de leurs terres et la déformation de l'histoire du gouvernorat.
Pour leur part, les membres de la délégation ont insisté sur leur solidarité avec les fils de Quneitra et leur mère-patrie face à l'occupant, affirmant qu'ils œuvreront pour mettre en échec les allégations de l'occupant et démasquer ses pratiques agressives contre les Golanais devant l'opinion publique internationale. 
A. Chatta & T. Slimani 
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Les Gazaouis préparent l’Eid al-Adha

Gaza - 16-11-2010

Par Press TV 
Les Palestiniens musulmans de Gaza se préparent à fêter l’Eid al-Adha. Les marchés sont pleins de monde, mais tous les Palestiniens ne peuvent acheter ce dont ils ont besoin. Certains des produits ont été importés par les tunnels depuis l’Egypte à cause du siège. Toutefois, avec l’accroissement du chômage et un taux de pauvreté parmi les plus élevés du monde à cause du siège, beaucoup ne peuvent se permettre de faire des achats.

Les Palestiniens musulmans de Gaza se préparent à fêter l’Eid al-Adha. Les marchés sont pleins de monde, mais tous les Palestiniens ne peuvent acheter ce dont ils ont besoin. Certains des produits ont été importés par les tunnels depuis l’Egypte à cause du siège. Toutefois, avec l’accroissement du chômage et un taux de pauvreté parmi les plus élevés du monde à cause du siège, beaucoup ne peuvent se permettre de faire des achats.

- Un vendeur : Comme tu le vois, le marché est plein, mais la plupart des gens ne peuvent rien acheter. Ils se plaignent des prix élevés des marchandises.
- Un passant : Nous irons faire les prières le matin puis nous sacrifierons un mouton. Nous espérons que pour le prochain Eid, il n’y aura ni siège ni occupation ni bouclages ni souffrances économiques. Nous espérons aussi voir tous les prisonniers politiques palestiniens libérés des prisons israéliennes.
Malgré les difficultés de vie pour les 1,6 million d’habitants de Gaza assiégée dans ce qu’on appelle la plus grande prison à ciel ouvert du monde, les gens disent qu’ils célèbreront la fête pour voir un sourire sur les visages de leurs enfants et ils les emmèneront au parc d’attraction.
- Un passant : Palgré les difficultés économiques provoquées par le siège israélien, nous célèbrerons l’Eid et nous partagerons notre bonheur avec nos familles, nos voisins et les Musulmans du monde entier.
La fête du sacrifice commémore le sacrifice par Ibrahim d’un mouton envoyé par Dieu au lieu de son fils. En conséquence, il est de tradition de sacrifier un mouton et de nourrir les pauvres en cette occasion, mais ici à Gaza, les moutons doivent être emmenés par les tunnels, ce qui augmente leur prix.
En cette fête de l’Eid, les Gazaouis disent qu’ils espèrent vivre le prochain Eid libérés du siège israélien, des restrictions de voyage et des divisions internes.
Reportage de Mustapha el-Hélou, à Gaza, pour Press-TV.
Traduction : MR pour ISM 
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La nouvelle lubie de la gauche arabe

Cisjordanie - 16-11-2010

Par Robert Bibeau > robertbibeau@hotmail.com  
Une nouvelle lubie parcourt les rangs de la « gauche » arabe en concertation avec les collaborateurs de l’Autorité palestinienne (voir le texte en annexe). Cette lubie, ce leurre, que dis-je, ce mirage et cette trahison porte le nom de « Proclamation unilatérale de l’État national palestinien ». Évidemment, pour faire bonne mesure et prendre la posture qui sied, la « gauche » arabe, dans le communiqué final de la rencontre de Beyrouth (22 et 23 octobre 2010) assortit sa « menace » de spécifications effrayantes : « avec Al Quds pour capitale et à réaliser le droit au retour des réfugiés dans leurs terres… » (1).















Mahmoud Abbas, ex-président de l'Autorité palestinienne depuis janvier 2009, et son chef-négociateur Saeb Erekat.
Comment parviendront-ils, sur le terrain, à concrétiser cette « menace » contre l’entité sioniste ? Pas plus la « gauche » que la droite dans l’OLP, le Fatah et l’Autorité n’en soufflent mot. En fait, leur maître à penser, le « négociateur » palestinien non mandaté Saëb Erakat, révèle le moyen qui sera mis en œuvre pour concrétiser cette « menace », il suffira de demander aux maîtres de la colonie israélienne sioniste, les États-Unis d’Amérique, de reconnaître l’État palestinien dans les limites de la Ligne verte avant l’invasion de 1967. Le reste de la terre palestinienne est déjà concédé par lui à l’État sioniste, on ne refait pas l’histoire voyez-vous. Du droit de retour aucune mention de la part du négociateur en chef.
Le communiqué final de la conférence des organisations de la gauche arabe fait bien mention du terme résistance et appelle à l’unité entre les collabos de l’Autorité palestinienne et la résistance palestinienne pour une vraie démocratie… La démocratie, elle avait pourtant parlé, en 2006, et elle avait rejeté ces tactiques de compromission et de trahison nationale. Le peuple palestinien démocrate n’en finit plus de souffrir pour s’être alors démocratiquement prononcé.
Bien entendu, proclamer unilatéralement l’« État palestinien » en indiquant les « limites » espérées pour ce rêve irréaliste est très facile à réaliser. Vous pouvez même parier qu’aussitôt proclamé, plusieurs États complaisants (les régimes arabes qui ont abandonné le peuple palestinien à son sort, notamment) s’empresseront de « reconnaître » le nouvel État virtuel, qui n’aura, d’État, que le nom pompeux, sans aucun contrôle sur son territoire, sans aucune possibilité de faire respecter ses droits, ses pouvoirs, sa législation, ses frontières, un pseudo-pouvoir « étatique », qui, de fait, continuera, à travers l’Autorité palestinienne, à pratiquer la chasse aux résistants en Cisjordanie, à abandonner les réfugiés dans les camps et à gémir pour que, de concert, Israël et l’Égypte fassent enfin tomber le pouvoir du Hamas à Gaza et remette Gaza dans leur escarcelle pour l’attribution des juteux contrats de reconstruction offerts par la « communauté internationale » (si, et seulement si… (2)). Ah, que reviennent les beaux jours où l’ensemble du bantoustan palestinien était géré par une seule main de fer et les colonies « juives » sécurisées par une seule Autorité… sans autorité (3) !
Par ce communiqué, la « gauche » arabe se positionne à droite du Hamas et, surtout, à droite du Jihad Islamique – deux organisations islamistes et donc implicitement située à droite sur l’échiquier politique, selon la typologie des axes qui fait autorité en Occident.
Le Jihad Islamique propose quant à lui une authentique orientation de gauche, à savoir que l’État colonial israélien, créature de l’impérialisme occidental, hier dirigé par l’empire Britannique et aujourd’hui dirigé par les États-Unis d’Amérique, que l’ensemble de la base militaire permanente des USA au levant, soit démantelé et que la totalité de la terre arabe soit libérée de l’occupation coloniale, et pas seulement une partie d’Al-Quds ou la superficie occupée après 1967 par les forces sionistes comme le propose la bande de collaborateurs qui contrôle l’Autorité palestinienne en ce moment et qui se fait justement le promoteur de cette « menace » d’auto-proclamation bidon, dont la gauche se fait aujourd’hui le perroquet. Quel paradoxe, la soi-disant droite résistante située à gauche de la soi-disant « gauche » démocratique : intéressante confusion des genres, n’est-ce pas ?
Voilà une « menace » que l’entité sioniste (Israël) aimerait bien voir se concrétiser au plus tôt. En effet, comme nous l’expliquions dans un article précédent, Benjamin Netanyahu exige que les indignes négociateurs palestiniens sans mandat du peuple Palestinien reconnaissent que l’État hébreu est un État hébreu, patrie de tous les « juifs » de la Terre, une théocratie, s’indignait Gidéon Lévy (4). Par cette exigence, Netanyahu n’essaie pas de satisfaire un ‘caprice’, mais de compromettre encore d’avantage l’Autorité palestinienne dans la reconnaissance et l’acceptation de l’usurpation et de la spoliation des terres arabes de Palestine, ainsi que dans la renonciation officielle aux résolutions de l’ONU qui accréditent les droits palestiniens et dans la répudiation du droit de retour.
L’auto-proclamation bidon de l’État palestinien à l’intérieur des limites de la Ligne verte, sans disposer d’aucun moyen ni de faire respecter cette « souveraineté » ni de faire reculer la mainmise israélienne sur Jérusalem (Al-Quds) et sans possibilité d’assurer le retour des réfugiés (si ce n’est, peut-être, un jour, à l’intérieur du bantoustan palestinien – quelques villes emmurés que les israéliens exigent que l’Autorité administre de façon à se décharger de ce fardeau coûteux) oui, ce droit de retour sans retour est envisageable pour les Israéliens. Le seul résultat qu’aurait l’auto-proclamation serait l’officialisation du renoncement des Palestiniens à tous leurs droits nationaux, au droit de retour et à une grande portion de leur terre. Soyez assuré qu’Israël et les États-Unis seront les premiers pays à reconnaître ce nouvel État fantoche, suivis en cela, comme il se doit, par l’Union européenne, si elle ne se fait pas damier le pion par l’Égypte, l’Arabie Saoudite et quelques autres États arabes du même acabit.
Que fait la « gauche » arabe assise avec Saëb Erakat et Mahmoud Abbas à droite de la résistance palestinienne ?
(1) La rencontre de la gauche arabe. Beyrouth 22-23 octobre 2010.
« La Rencontre de la gauche arabe affirme que la cause palestinienne reste la cause centrale dans le conflit arabo-israélien. Elle affirme aussi le droit inaliénable au retour du peuple palestinien dans la terre de ses ancêtres, à décider de son sort en proclamant, unilatéralement, son État national, ayant Al-Quds pour capitale, et à réaliser le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leurs terres desquelles ils ont été chassés en 1948. Elle appelle les peuples arabes à faire pression sur leurs gouvernements afin de reconnaître l’État palestinien, mais aussi de mettre fin aux relations que certains gouvernements entretiennent avec Israël. Sur ces bases, elle insiste sur la poursuite de la lutte pour l’arrêt définitif de la colonisation des terres palestiniennes et demande aux forces nationales palestiniennes de mettre fin aux divisions intestines et de recouvrer leur unité nationale. »
(2) Julien Salingue. 25.10.2010. Réflexions sur l’occupation, l’Autorité palestinienne et l’avenir du mouvement national.
(3) Gaza un an après la guerre. Arte-journal. 27.12.2009.
(4) Robert Bibeau. Les ‘caprices’ de Benjamin Netanyahu.
ANNEXE
"RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN DANS LES FRONTIÈRES DE 1967"
12-11-2010 16:19:16
Pays : MAR AEAE FRS2985 40329 /AFP-AR94
TANGER (Maroc), 12 nov 2010 (AFP) - Le négociateur palestinien Saëb Erakat a déclaré vendredi que si les États-Unis n'arrivent pas à imposer à Israël l'arrêt de la colonisation, les Palestiniens pourraient leur demander la "reconnaissance de l'état de Palestine dans ses frontières de 1967".
"Si les États-Unis n'arrivent pas à imposer à Israël l'arrêt de la colonisation au cours de l'actuel mois, le prochain pas pour nous serait de demander aux États-Unis la reconnaissance de l'État de la Palestine dans ses frontières de 1967" a affirmé à l'AFP le négociateur palestinien en marge d'un débat à Tanger, dans le nord du Maroc, sur le Proche-Orient intitulé "quelles initiatives pour relancer le processus de paix".
"S'ils n'arrivent pas à le faire (l'arrêt de l'implantation des colonies) nous, en tant que Palestine membre observateur à l'ONU, irions (également) devant le Conseil de sécurité pour déposer une demande d'adhésion de l'État palestinien dans ses frontières de 1967", a-t-il précisé. Le responsable palestinien s'exprimait lors de la 3ème édition du forum international MEDays 2010 initié par l'institut Amadeus, un "think tank" marocain, jusqu'au 13 novembre.
Les débats ont été marqués par les interventions outre de Saëb Erakat, du député israélien et membre du Parti travailliste Daniel Ben Simon, de l'Américain Keith Ellison membres du Congrès des États-Unis, d'André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI et de Marc Otte, représentant spécial de l'Union européenne pour le processus de paix au Moyen-Orient. L'Initiative arabe de paix qui propose à Israël la paix en échange des territoires a été évoquée lors du forum comme étant un "important moyen pour parvenir à la paix entre Israéliens et Palestiniens".
mc/ob/nou AFP 121618 NOV 10 

L’armée empêche des fermiers de Saffa de cultiver leur terre - 5 activistes internationaux arrêtés, 1 blessé

Beit Ommar - 16-11-2010

Par Palestine Solidarity Project 
Le dimanche 14 novembre au matin, 5 activistes internationaux ont été arrêtés alors qu’ils accompagnaient des fermiers sur leur terre à Saffa, dans la région de Beit Ommar. Pour la troisième fois de la semaine, un groupe d’une dizaine de Palestiniens et d’internationaux ont accompagné Sheikh Muhammad Aady sur sa terre, près de la colonie illégale Bat Ayn. Une fois de plus, l’armée a empêché les fermiers de Saffa de travailler sur leur terre, qui va être annexée.
Le groupe a travaillé pendant une heure à préparer la terre pour une plantation d’arbres avant d’être stoppé par un groupe de soldats. Ceux-ci ont informé les activistes qu’ils étaient tous sous arrestation, ont pris les papiers d’identité de plusieurs d’entre eux.
Cinq internationaux ont été emmenés en jeep au poste de police de la colonie Gush Etzion, où ils ont été détenus pendant 7 heures. Un des activistes a été frappé à la tête par un soldat pendant son arrestation.
Ils ont été accusés de se trouver dans une zone militaire fermée, sans en avoir été informés avant leur arrestation, et ont été interdits de revenir à Saffa pendant deux semaines. Selon une décision de 2004 de la cour suprême israélienne, l’ordre de zone militaire fermée ne peut pas être juridiquement appliqué aux Palestiniens propriétaires de la terre, rendant leur expulsion de la dite terre illégale selon le droit israélien.
6 internationaux ont été arrêtés le dimanche précédent alors qu’ils accompagnaient des agriculteurs sur leur terre à Saffa, et un groupe beaucoup plus important qui a rejoint les fermiers le samedi 13 a été attaqué aux gaz lacrymogènes.
Les fermiers qui sont allés sur leur terre à Safa sans accompagnement international mardi 9 novembre ont été détenus sur place pendant cinq heures et menacés d’arrestation s’ils y revenaient.
En dépit du fait que tous les agriculteurs de Saffa sont en possession des documents qui attestent qu’ils sont propriétaires de leurs terres, l’armée prétend que la terre n’est pas « enregistrée », ce qui est une indication de leur intention de l’annexer à la colonie illégale Bat Ayn.
Traduction : MR pour ISM 
Lien 

Les plus anciennes photos de Palestine que vous verrez jamais

Palestine - 15-11-2010
Par Islam Times 
Ce sont des photos prises entre 1890 et 1935. Elles ont été trouvées à l’Ambassade américaine de Jérusalem.






















Cliquez ici puis sur les miniatures pour voir la photo en plus grand format.
Traduction : MR pour ISM 

Rapport sur les manifestations hebdomadaires contre l'occupation à Al-Nabi Saleh, Bil'in, Al-Walaja (vidéos)

Cisjordanie - 15-11-2010

Par ISM 
La manifestation hebdomadaire de An-Nabi Saleh a eu lieu ce vendredi, le lendemain du sixième anniversaire de la mort de Yasser Arafat. L’armée israélienne a blessé à la main un jeune garçon par une balle caoutchouc-acier et a tiré des grenades lacrymogènes sur les manifestants pour les empêcher d’atteindre la source du village près de la colonie illégale Halamish. Les soldats ont tiré plusieurs grenades directement sur les manifestants, en particulier des grenades lacrymogènes à grande vitesse, bien qu’elles soient illégales étant donné le danger qu’elles représentent : ces armes ont tué et grièvement blessé de nombreux manifestants par le passé.














La manifestation devait être précédée par une grande cérémonie commémorant l’héritage de Yasser Arafat. Cependant, l’armée a bouclé toutes les entrées au village deux heures avant la manifestation pour empêcher les invités extérieurs d’y participer. Certains, dont des militants d’ISM, ont dû faire un détour d’une demi-heure à travers les oliveraies pour contourner les soldats et entrer dans le village. D’autres ont été aspergés de gaz lacrymogènes lorsqu’ils ont tenté d’entrer dans le village par cette route alternative.
Malgré toutes ces complications, environ 200 personnes, dont des activistes internationaux et israéliens, ont participé à la cérémonie. Les enfants ont défilé, entonnant des chants à la gloire d’Arafat. Tout de suite après la cérémonie, la manifestation a commencé, vers 13h, et a continué jusqu’au coucher du soleil.
Reportage d’Anne Paq à Nabi Saleh
Chroniques de Palestine (en anglais et en français)
Nabi Saleh est un village au nord de Ramallah. Les villageois ont commencé à manifester en Décembre 2009, après la confiscation par les colons de Halamish de terres supplémentaires et d'une réserve d'eau du village. Depuis des années, la colonie de Halamish ne cesse d'empiéter sur les terres agricoles du village. Les manifestations hebdomadaires ont rencontré un haut niveau de répression de l'armée israélienne.
Souvent, le village est totalement fermé pour la journée entière et des nuages de gaz lacrymogène peuvent être vus dans le village lui-même causant des souffrances à toute la population. Le petit village de 500 personnes est devenu ainsi en état de siège et la cible des attaques de l'armée israélienne tout puissante qui ne peut tolérer que des villageois osent manifester alors que leurs terres ne cessent d'être spoliées par les colons.
Depuis le début de la manifestation, des dizaines de personnes, y compris des mineurs, ont été arrêtés et blessés. En dépit de ces attaques honteuses sur le droit des peuples à résister, le village affiche toujours une incroyable volonté de poursuivre leurs manifestations et juste de ne pas abandonner, même si le prix à payer est fort.
Ce vendredi, aller au village de Nabi Saleh était en soi un défi. Des le matin, j'ai été informée que toutes les entrées du village étaient fermées. Fallait-il cependant renoncer, et ainsi donner raison à l'armée israélienne? Mais je savais qu'il y a toujours un chemin à travers les montagnes, alors j'ai décidé de continuer mon chemin. Bientôt dans le taxi collectif, il y a eu tout un débat sur ce que seraient les meilleures options pour nous. Lorsque nous sommes arrivés à l'entrée du village il y avait effectivement un point de contrôle et des soldats israéliens qui bloquaient la route- impossible de passer par là.

Nous avons continué notre chemin mais sur les collines à proximité, nous pouvions clairement voir les soldats qui ne seraient que trop heureux de nous cueillir- impossible non plus de passer par là. Nous avons donc décidé d'aller encore plus loin et d'essayer de passer par l'arrière du village, juste pour nous trouver face à un autre poste de contrôle. Nous avons décidé quand même de descendre de notre taxi, une fois en dehors de la vue des soldats et de tenter notre chance par les montagnes. D'autres voitures sont arrivées remplies de Palestiniens avec plein de drapeaux palestiniens, bientôt rejoints aussi par des activistes israéliens. Fort de ce nombre, les gens ont décidé de marcher tout ensemble au checkpoint. Nous avons bien sûr été accueilli par une pluie de grenades lacrymogènes, sans avoir une chance de leur parler et de réclamer notre droit a aller a Nabi Saleh pour protester.
Les activistes se sont alors dispersés à travers les montagnes, en petits groupes de manière à avoir moins de chance d'être repérés. Même si nous étions déjà bien en retard pour la manifestation, nous avons décidé qu'il valait la peine d'essayer et nous avons également pris le chemin des montagnes. L'armée israélienne ne devait pas avoir le dernier mot pour décider si oui ou non nous pouvions manifester. En passant par les montagnes, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à nouveau à toute la beauté de ces paysages, remplis de terrasses et d'oliviers. Cela aurait pu être une randonnée merveilleuse, si elle n'était pas accompagnée de la peur de tomber sur les soldats israéliens ou, pire encore, de leurs tirs.
Après une heure nous avons finalement atteint le village, ce qui en soit était déjà une petite victoire, où des affrontements étaient déjà en bonne voie. Nous pouvions entendre le chant des écolières palestiniennes et la réponse habituelle mais non harmonieuse des tirs de gaz lacrymogène. On pouvoir voir les soldats israéliens sur toutes les collines environnantes et à l'entrée même du village où des amoncellements de pierres et des poubelles avaient été mis sur la route pour empêcher les soldats israéliens d'entrer le village. En bas de la colline, et à travers les arbres, quelques shebabs palestiniens jetaient des pierres sur les jeeps israéliennes en contrebas. Bientôt des bombes lacrymogènes ont été tirées directement dans le village.

Lorsque je suis descendue plus près des soldats, je pouvais aussi constater qu'ils tiraient directement les grenade lacrymogène sur les personnes et non en l'air comme ils sont censés le faire. A courte distance, des tirs peuvent être en fait être mortels. Nous avons ensuite découvert qu'ils utilisaient beaucoup des grenades lacrymogènes à haute vitesse, le même type qui avait causé la mort de Bassem Abu Rahma à Bil'in en 2009. À certains moments, les jeeps israéliennes sont aussi entrées dans le centre du village.
Parfois, j'avais l'impression que la manifestation était finie mais les shebabs revenaient toujours et ne pouvaient tout simplement pas accepter que l'armée était encore dans leur village. Les habitants semblaient être un peu habitués à la situation. Il y avait des enfants qui chantaient et jouaient en plein milieu, alors que les soldats israéliens n'étaient qu'à quelques dizaines de mètres. Certains Palestiniens regardent de loin les confrontations tout en buvant leurs cafés, commentant les différents mouvements, et probablement aussi priant pour que personne ne soit blessé.
Les confrontations ont continué jusqu'à la tombée de la nuit, n'en déplaise aux soldats israéliens qui ont échoué dans leur tentative d'empêcher la manifestation avant même qu'elle ne commence.
Bil’in marque le 6ème anniversaire de la mort d’Arafat
La manifestation de vendredi à Bil’in a regroupé un grand nombre de Palestiniens, d’internationaux et d’Israéliens. Des membres du Fatah étaient également présents. La manifestation a fait suite à toute une série de raids nocturnes menés par les soldats israéliens lancés à la recherche d’un activiste du village, Ashraf Khatib.

Les protestataires ont marché ensemble vers le mur d’apartheid, brandissant des photos de Yasser Arafat, en commémoration de la mort du dirigeant du Fatah mort il y a six ans. Des membres du Fatah ont fait des discours, tandis que les soldats israéliens se préparaient en arrière plan à attaquer les manifestants pacifiques.
Ont pris la parole Sultan Abu Al-Enanan, du Fatah, Kays Abu Leyla, du Comité exécutif de l’OLP et du bureau politique du Front Démocratique et Basel Monsur, du Comité populaire de Bil’in. Ils ont tous promis de rester fermes, comme l’aurait souhaité Arafat, et de combattre ensemble l’occupation.
Les soldats ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes depuis leur position, sur la route menant au village, avant même que les manifestants aient tous commencé à avancer. Immédiatement, le secteur a été noyé dans les gaz lacrymogènes, les grenades tombant sur la foule de tous les côtés. En réponse, quelques jeunes ont jeté des pierres sur les soldats israéliens, en résistance symbolique à leur violence. Les soldats ont avancé dans l’oliveraie en continuant à tirer des salves de gaz lacrymogènes, poursuivant les gens jusque dans le village. A un moment, ils ont tiré à balle réelle, provoquant la peur et la retraite des protestataires restés sur la zone.
Les grenades lacrymogènes ont mis le feu à plusieurs endroits, que les manifestants ont éteint avant qu’il ne se propage. La manifestation a duré environ deux heures.
Le Comité populaire et les gens de Bil’in remercient les internationaux et les israéliens qui se tiennent à leurs côtés dans leur lutte contre l’occupation israélienne.
Nouvelle manifestation anti-mur à Al-Walaja
Le vendredi 11 novembre, le comité local de Al-Walaja (un petit village à une demi-heure de Bethléem) a organisé une protestation pacifique pour attirer l’attention sur la construction illégale d’une nouvelle colonie israélienne. Le village est encerclé par les colonies, alors le gouvernement israélien a décidé de construire un mur autour du village, avec une seule entrée.

Les villageois n’accepteront pas cela sans résistance. La semaine dernière, l’affaire a été portée devant la cour suprême mais rien n’a été décidé. Le gouvernement a continué de construire, alors vendredi, les habitants de Al-Walaja ont manifesté.
La manifestation est passée le long du mur et les gens ont exigé de vivre libres sans mur ni occupation. A l’endroit où le mur sera bientôt construit, un villageois a fait un discours sur les conditions de vie à Qalqiliya (également entourée d’un mur sur 3 côtés de la ville, avec une seule entrée, ndt).
Rapidement, l’armée israélienne est arrivée avec 4 jeeps et les soldats se sont dirigés vers les manifestants, mais il n’y a pas eu d’affrontement. Les gens sont restés debout en face des soldats et leur ont crié leurs griefs au visage. La manifestation s’est terminée une heure après.
La nouvelle colonie affectera Al-Walaja de diverses manières : non seulement elle empiète directement sur des maisons palestiniennes, mais il surplombera le village, qui, lorsque le mur sera terminé, sera complètement séparé de ses terres agricoles et du reste de la communauté.
Une autre conséquence tragique du mur et de la nouvelle colonie est que, s’ils sont construits, la superficie d’Al-Walaja passera de 20.000 dunhams (2.000 ha) (en 1967) à seulement 2.000 dunhams (200 ha).
Les entreprises de construction de la nouvelle colonie n’ont pas obtenu le permis de construire, alors que les Palestiniens se sont vus refuser, depuis plus d’un an, les autorisations pour finir les travaux de maisons en cours de construction.  
Traduction : MR pour ISM 

Près de 8.000 Falashmoras éthiopiens en Palestine occupée d'ici fin 2014

14/11/2010  
Le gouvernement israélien a décidé dimanche que quelques 8.000 Falashmoras éthiopiens pourront immigrer en Palestine occupée durant les quatre prochaines années. 
"Il y a environ 8.000 femmes, hommes et enfants vivant dans des conditions humanitaires des plus graves. Nous avons le devoir moral en tant que Juifs, et peuple d'Israël, de trouver une solution", a affirmé aux journalistes le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire.  
Il  a précisé que selon un plan quelque 600 Falashmoras seront amenés dans les prochains mois, et que le rythme des arrivées sera ensuite fixé à 200 par mois durant les trois prochaines années.  
Le plan prévoit la fermeture des camps où cette population est regroupée. A l'issue de ce processus aucun autre membre de cette communauté ne sera autorisé à immigrer, sauf dans des cas d'exception humanitaire.
Les Falashmoras sont une communauté de juifs d'Ethiopie convertis de force au christianisme au XIXe siècle, et dont les ultimes membres considérés comme des ayant-droits à l'immigration sont regroupés dans des camps de transit en Ethiopie.  
Tant que tels, ils ne bénéficient pas de la Loi du retour qui permet à tout juif de la diaspora d'immigrer en Palestine occupée et d'en devenir ipso facto citoyen, mais doivent se convertir au judaïsme pour être alors considérés comme naturalisés.  
Tous ont dû prouver leur filiation du côté maternel à des ancêtres juifs, leur volonté de se convertir au judaïsme et leurs liens avec des parents juifs en Israël.
Actuellement, plus de 120.000 juifs éthiopiens vivent en Palestine occupée, dont 80.000 nés en Afrique, qui ont dû affronter d'énormes différences culturelles et des discriminations au sein de la société israélienne.
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Sayed Khamenei aux pèlerins: "Israël" n’est désormais plus ce monstre invincible

15/11/2010  
L'appel du guide suprême de la révolution le grand ayatollah Sayed Ali Khamenei à l'occasion de la saison du pèlerinage:
Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux et le Très Miséricordieux
Que la paix soit sur le prophète (s), sa sainte famille et ses nobles compagnons
La Ka’ba, qui constitue la clé de l’unité et de la dignité et le symbole de l’unicité et de la spiritualité, reçoit chaque année à la saison du pèlerinage (le Hajj), les cœurs enthousiastes et pleins d’espoir des Musulmans venant des quatre coins du monde, répondant à l’appel de leur créateur, le très Haut et se précipitant ensemble vers le berceau de l’Islam.
 Grâce à la présence des représentants des nations Islamiques venant des contrées les plus lointaines, la Oumma (nation) islamique peut avoir une image compacte de la diversité et de la variété de sa composition et de la profondeur de la foi qui anime les adeptes de cette religion pure et de prendre conscience ainsi de l’immense et incomparable capital que cela représente.
Ce retour à soi, nous aide, nous autres Musulmans, à prendre conscience de notre place dans le monde actuel et celui de demain afin de mieux réaliser nos objectifs.
L’étendue des vagues de l’éveil Islamique dans le monde contemporain constitue désormais une vérité irréfutable qui promet un avenir meilleur pour la Oumma islamique. Depuis trois décennies et plus exactement depuis la victoire de la révolution Islamique et la fondation de la république Islamique, ce grand et puissant saut en avant a permis à notre Oumma de progresser, d’aplanir les obstacles et de remporter des victoires.
Et si face à cette progression, l’hostilité de l’arrogance s’est donné des formes plus sophistiquées et a déployé des efforts coûteux dans sa lutte acharnée contre l’Islam, c’est en réalité en raison  de notre avancée considérable.
Cette vaste propagande mise sur pied pour attiser l’islamophobie, et les efforts entrepris pour semer la zizanie entre les différentes communautés musulmanes, pour fabriquer de faux antagonismes entre les Sunnites et les Chiites, pour semer la discorde entre les états Musulmans, raviver les différends entre eux, et les transformer en des querelles intestines insolubles, sans oublier le recours des services de renseignement et d’espionnage à propager la corruption et la débauche parmi les jeunes, tout cela ne constitue que des réactions effarées et agitées face à l’action confiante de la Oumma Islamique sur la voie de l’éveil, la dignité et de la liberté.
De nos jours, l’entité sioniste n’est plus ce monstre invincible qu’elle semblait être il y a trente ans de cela.
Contrairement à la situation qui sévissait  il y a deux décennies, les Etats ‐unis et l’Occident ne sont plus les seuls décideurs du monde notamment au Moyen‐Orient.
La technologie nucléaire et d’autres technologies de pointe ne sont plus pour les nations Musulmanes de la région un rêve inaccessible et utopique.
De nos jours, le peuple palestinien est le héros de la résistance.
En remportant la guerre de 33 jours, le peuple Libanais à lui seul a réussi à détruire le mythe mensonger du régime sioniste ;
Et le peuple Iranien reste toujours debout, à l’avant-garde, brandissant l’étendard de la lutte pour conquérir les sommets.
De nos jours, les USA arrogants, qui croient diriger le monde Islamique et constituent le soutien inconditionnel au régime sioniste, s’engouffrent dans les bourbiers qu’ils ont eux‐mêmes créés en Afghanistan, deviennent de plus en plus isolés en Irak, après tous les crimes qu’ils ont commis contre les peuples, et sont plus que jamais bannis par la population au Pakistan.
Le front hostile à l’Islam qui pendant plus de deux siècles a dominé avec mépris le destin des nations et des états Musulmans, pillant leurs richesses, voit s’effondrer son influence face à la résistance héroïque et brave des peuples Musulmans.
A l’opposé, le mouvement de l’éveil Islamique est en progression et s’approfondit de jour en jour.
Cette situation prometteuse et encourageante nous renforce nous autres Musulmans d’une part dans notre conviction d’aller vers un avenir radieux. D’autre part, elle nous interpelle de par ses leçons et ses mises en garde, pour être plus vigilants.
Cet appel général engage sans aucun doute davantage les ulémas religieux, les leaders politiques, les intellectuels et les jeunes et exigent de leur part plus de sacrifice et de volontarisme.
Le Coran nous interpelle d’un ton bienveillant et vivant
((كنتم خير أمة أخرجت للناس تأمرون بالمعروف وتنهون عن المنكر))
((Vous êtes la meilleure des nations envoyée aux gens, prescrivant le Bien, et déconseillant le mal)) 
Il s’agit d’un  appel à la Oumma Islamique, la meilleure qui ait été envoyée parmi les humains et dont l’objectif est de sauver toute l’humanité et de réaliser tout e qui est pour son bien.
Sa principale tâche consiste à prescrire le bien, à prévenir le mal et à avoir une foi inébranlable envers Dieu.
Aucun bien ne peut être supérieur à la libération des peuples du joug des puissances démoniaques et arrogantes, aucun mal ne peut être plus abject que la dépendance et la soumission aux arrogants et aux despotes.
De nos jours, aider le peuple palestinien et la population assiégée  dans la bande de Gaza, avoir de la compassion et exprimer sa solidarité envers les peuples d’Afghanistan, du Pakistan, d’Irak et du Cachemire, se préparer aux sacrifices et à la résistance face aux agressions des Etats‐ unis et du régime sioniste, renforcer l’unité des Musulmans et lutter contre les mains sales et les langues mercenaires à la solde des ennemies qui s’attellent à vouloir asséner des coups contre cette unité, propager l’éveil et le sens de l’engagement et de la responsabilité parmi les jeunes Musulmans dans tous les pays, voici les grandes tâches qui interpellent les élites du monde Musulman.
Chaque année l’image grandiose du pèlerinage à la Mecque, crée un terrain propice pour assumer ces tâches et nous interpelle pour redoubler nos efforts et affermir notre volonté.
Wa salamou Alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh
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Si ce n’est pas de l’apartheid, qu’est-ce que c’est ?

lundi 15 novembre 2010 - 01h:19
Allan Boesak et Farid Esack
Pacbi
Dans les premières lignes d’une lettre ouverte à l’Archevêque émérite Desmond Tutu, le rabbin Warren Goldstein, leader des juifs orthodoxes d’Afrique du Sud, plaide que : « Sans vérité il n’est pas de justice, et sans justice il n’est pas de paix ». S’il y a un cas où une hirondelle n’annonce pas le printemps, il est là. Le reste de son article n’a pas grand-chose à voir avec la vérité :
(JPG)
Beit Iba, l’un des 630 barrages permanents en Cisjordanie sous occupation ;
les colons (illégaux) passent librement sur les routes qui leur sont réservées.

1. « Juifs et Arabes sont égaux devant la loi ».
Goldstein fait l’amalgame entre la vie en Israël et la vie dans les territoires occupés. C’est certain, les citoyens juifs et Palestiniens en Israël ne sont pas égaux devant la loi : un jeu de loi prévoit des droits égaux, mais un autre jeu aussi considérable prévoit des droits séparés et supérieurs pour les juifs. À présent, Israël a plusieurs lois fondamentales qui confirment cette inégalité, ainsi le système est codifié et formel : la discrimination en Israël est officielle. Un État fondé sur une communauté ethnique ou religieuse ne peut être que celui qui discrimine nécessairement contre les autres. Dans les territoires palestiniens occupés, les juifs bénéficient de protections spéciales et de droits pour coloniser et conduire des affaires, et les civils Palestiniens, en tant que non juifs, se voient refuser ces droits.
Dans les deux zones s’applique une Population Registration Act (1) : chacun en Israël et dans les territoires occupés est identifié par l’ethnicité — Juif, Arabe, Druze ou tout autre - et ceci est indiqué sur sa carte d’identité. Tous les droits et privilèges en Israël découlent de ces distinctions. Ainsi il y a aussi un Group Areas Act (2) - les personnes qui sont juives peuvent vivre dans certaines zones (en fait, 93 % d’Israël est réservé exclusivement aux juifs) et les personnes qui ne sont pas juives sont interdites de vivre dans ces zones. S’il n’y a pas en soi de Mixed Marriages Act (3), il y a quand même des lois qui interdisent aux époux palestiniens des territoires occupés de vivre avec des conjoints israéliens, une interdiction du mariage civil (il est impossible de se marier en Israël hors des instances religieuses) et un tas de lois, de règlement et de codes qui gardent les populations strictement séparées. Il n’est guère besoin d’un apartheid mesquin (4) quand la ségrégation est absolue.
Effectivement, Israël n’a pas de Separate Representation of Voters Act (5), mais pour deux raisons désagréables. Premièrement, la moitié de la population entière sous contrôle israélien (les 5 millions de Palestiniens vivants sous régime militaire en Cisjordanie et dans la bande de Gaza) n’ont pas le droit de vote du tout. Chacune des 5 millions de personnes qui y vivent peut témoigner des Pass Laws (6) draconiennes Israël, qui restreignent et détruisent tous les jours leurs chances dans la vie. Deuxièmement, 20 % des citoyens Israéliens sont Palestiniens et peuvent voter, mais ils n’ont pas le droit de voter pour un parti ou pour une loi qui altérerait la suprématie et les privilèges spéciaux nationaux juifs. C’est comme de donner le droit de vote aux esclaves mais de leur interdire de voter contre l’esclavage.
2. « Israël accorde des droits politiques, religieux et humain complet à tous ses citoyens, y compris ses ... citoyens arabes ».
Il suffirait à Goldstein de téléphoner à n’importe quel maire Palestinien, personnalité ou représentant à la Knesset pour se voir démenti. La pauvreté et l’isolement des communautés arabes palestiniennes en Israël est notoire. Bien sûr il y a des partis arabes qui fournissent une certaine représentation palestinienne dans la politique israélienne. Mais cette représentation est semblable au Parlement tricaméral de d’Apartheid des années 1980 : ils opèrent dans des conditions très handicapantes et dans leur rôle ont été incapables de soulager la pauvreté endémique et l’isolement de leurs communautés, ou d’altérer l’édifice de racisme qui étouffe leurs communautés. Et encore une fois, quelque 5 millions de Palestiniens sous le joug israélien restent entièrement exclus du système politique, pour la seule raison qu’ils ne sont pas juifs et n’ont aucuns droits exceptés ceux que la loi militaire israélienne leur apporte.
3. « L’autre contrevérité est l’accusation d’actes d’occupation illégale de la terre arabe ».
D’après Golsdtein, Israël n’ « occupe » pas la Cisjordanie et la bande de Gaza mais récupère ces régions pour un sentimentalisme juif ancien remontant à l’Antiquité. Seules des fondamentalistes religieux insistent sur leurs propres textes religieux comme étant le seul arbitre entre eux et les autres. Dieu est réduit à un agent immobilier malhonnête qui distribue la terre à Ses Favoris, comme si la terre avec des limites bien démarquées avait été enregistrée dans un office notarial du XXe siècle il y a des milliers d’années, à une époque où les frontières nationales étaient plutôt inconnues. Cette sorte de pensée est tout simplement dépassée — elle appartient à l’époque de la conquête coloniale et de la domination raciale.
Souvenez-vous de Uitgegee op gesag van die Hoogste se Hand ! ("Donné à nous par l’autorité de Dieu". Alors que cette phrase vient de l’hymne de l’Afrique du Sud d’Apartheid, Song of the Flag, elle aurait pu aussi bien être une citation de l’article de Goldstein !).
Considérons un moment l’analyse trompeuse de Goldstein. Comment le peuple indigène va-t-il alors exprimer ses propres revendications anciennes sur la terre et ses droits politiques sociaux et culturels actuels ? Ceci est le cœur de la doctrine d’apartheid israélien : que, sur le même territoire, un groupe - les juifs - a des droits supérieurs à un autre. Et si le peuple indigène proteste, où résiste à cette privation de droits, c’est considéré comme un racisme outrageant et arriéré contre les juifs, un coup irrationnel contre le droit indiscutable d’une société coloniale travailleuse de réaliser sa promesse donnée par Dieu et son droit à l’autodétermination. Toute cette camelote nous est familière.
(JPG)
Afrique du Sud de l’apartheid : place sur le banc réservée aux Européens ; Cisjordanie occupée : route coloniale réservée aux colons juifs.

4. « ... jusqu’à ce que le National Party ait été prêt à accepter que les Sud-africains noirs avaient une place dans leur propre pays, il ne pouvait pas y avoir de paix. Et pareillement, jusqu’à ce que le monde arabo-musulman accepte que les juifs ont un droit à un État pour eux sur leurs terres ancestrales, il n’y aura pas de paix ».
Goldstein aurait mieux fait de tirer la leçon de son propre exemple : jusqu’à ce que le mouvement sioniste et israélien soit préparé à accepter que les Palestiniens ont une place dans leur (propre !) pays comme citoyens égaux, il ne peut pas y avoir de paix - il ne devrait pas y avoir de paix ! La solution en Afrique du Sud fut précisément de ne PAS accepter des Etats noirs séparés, mais de rejeter cette « solution » pour le mensonge qu’elle était. Israël doit abandonner la prémisse de la séparation - apartheid. Alors seulement le pays sera capable de rejoindre le reste du monde (pas seulement le monde arabe) comme un pays « normal ».
L’histoire sud-africaine est simple : les Etats fondés sur l’ethnicité sont impraticables et malfaisants - il est condamnable de rendre synonymes votre Dieu, religion, ethnicité et culture avec un État idéologique. La séparation entre les peuples sur la base d’une identité ethnique ou religieuse - l’apartheid - et le privilège donné à cette identité sur celle des autres est tout simplement incompatible avec les idées des droits humains universels.
C’est dans ce contexte que nous saluons notre cher ami et camarade, l’Archevêque, pour porter sans relâche la vision prophétique. Cette fois-ci, en répondant activement à l’appel palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions contre Israël jusqu’à ce que, à la fin, Israël se conforme à la loi internationale et aux principes universels des droits humains.


[1]. Population Registration Act. Loi de classification de la population en Afrique du Sud en « Blancs », « Noirs », « Métis » et « Indiens », en vigueur de 1950 à 1991.
[2] Group Areas Act. Loi sur les zones réservées, définissant le zonage des droits de résidence des groupes définis par le Population Registration Act, en vigueur de 1950 à 1991.
[3] Mixed Marriages Act, loi interdisant les mariages mixes en Afrique du Sud, en vigueur de 1949 à 1985.
[4] Apartheid mesquin (petty apartheid), tout le système de séparation dans les lieux publics, transports, etc.... en Afrique du Sud de l’Apartheid.
[5] Separate Representation of Voters Act. Loi de représentation séparée des électeurs, destinée à exclure les « colorés » des listes électorales. La loi a été abrogée en 1983.
[6] Pass Laws. Lois d’apartheid instituant des passeports intérieurs pour restreindre les droits de résidence et de mouvement des populations non blanches. Le système des pass a été aboli en 1986.
(A) - Photos = Afrique du sud : photo Ernest Cole, site blog.zphoto ; Cisjordanie : route vers la colonie Ariel, en Cisjordanie, près du village palestinien de Marda, photo Palestine Chronicle.
Allan Boesak est Professeur Extraordinaire à l’Université de Stellenbosch et Farid Esack est Professeur à l’Université de Johannesburg.
10 novembre 2010 - PACBI - publié sous une forme plus brève par le quotidien de Johannesbourg The Star
- Traduction et notes : JPB
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Victoire du boycott : Africa Israel suspend ses constructions dans les colonies

dimanche 14 novembre 2010 - 12h:41
Adalah-NY
The Electronic Intifada
Communiqué de presse d’Adalah-NY.
(PNG) Africa Israel (*), société phare du milliardaire israélien Lev Leviev, a annoncé cette semaine qu’elle n’était plus impliquée dans les projets colonialistes israéliens et qu’elle n’avait aucun projet pour des activités de colonisation dans le futur. Par la suite, Africa Israel a démenti qu’il s’agissait là d’une décision politique. Néanmoins, ces dernières années, de nombreux groupes, entreprises, gouvernements et célébrités ont exercé des pressions et rompu leurs relations avec Leviev et ses sociétés en raison de leur implication dans les constructions dans les colonies et d’autres violations des droits de l’homme, suite à la campagne de boycott lancée par Adalah-NY.
La Coalition israélienne des Femmes pour la paix a révélé lundi que dans une lettre officielle adressée à la Coalition, Africa Israel déclare « Ni la société ni aucune de ses filiales et/ou d’autres sociétés sous contrôle de la société ne sont actuellement impliquées ou n’envisagent de s’impliquer à l’avenir dans le développement, l’aménagement ou la construction d’immeubles dans les colonies en Cisjordanie. » Suite à des articles parus dans la presse israélienne lundi, Africa Israel indique que la déclaration « fait état de la situation de ses affaires à ce jour » et que « Africa Israel construit pour tous les publics en Israël, et ne fait pas dans la politique, sous toutes ses formes. »
Ethan Heitner, d’Adalah-NY, explique, « Après des années de constructions dans les colonies et de déclarations et activités par Lev Leviev soutenant les colonies, l’annonce publique d’Africa Israel disant que la société n’a aucun projet de constructions dans les colonies israéliennes est manifestement le résultat de pressions émanant d’un mouvement de boycott, désinvestissements et sanctions (BDS) qui grandit. Cela apporte une preuve concrète de la manière dont le mouvement BDS peut changer le comportement des entreprises. Mais Africa Israel ne peut pas changer d’opinion comme cela et se retrouver blanchie automatiquement. Africa Israel doit renoncer, d’une façon absolument claire, à toute activité de colonisation, et à toute implication dans les violations des droits des Palestiniens. Et Lev Leviev doit mettre fin à son implication dans les constructions dans les colonies par le biais d’autres sociétés, comme Leader Management and Development, ainsi qu’à son soutien des violations des droits de l’homme dans l’industrie du diamant dans des pays comme l’Angola et la Namibie ».
Adalah-N a lancé une campagne de boycott des sociétés de Lev Leviev en novembre 2007, campagne qui a depuis gagné des alliés à travers le monde. C’est ainsi que les gouvernements norvégien, suédois et néerlandais se sont désinvestis d’Africa Israel, tout comme l’ont fait un certain nombre de grandes sociétés internationales d’investissements. Le gouvernement britannique, l’UNICEF, Oxfam et CARE ont tous coupé leurs liens avec Leviev, et des célébrités importantes se sont, sans bruit, désolidarisées de lui.
De 2000 à 2008, Danya Cebus, filiale de la construction d’Africa Israel, a construit des logements dans les colonies de Har Homa, Maale Adumin (deux projets différents), Adam et Mattityahu East, sur les terres du village de Bil’in, en Cisjordanie. En décembre dernier, Africa Israel a vendu la société immobilière anglo-saxonne Real Estate, une agence qui vendait des maisons dans les colonies. Une autre société que possède toujours Leviev, Leader Management and Development, participe à l’expansion de la colonie de Zufim, implantée sur la terre du village cisjordanien de Jayyous. Là où se trouve aujourd’hui Tel Aviv, Danya Cebus a participé autrefois aux efforts israéliens d’éradication des droits et du patrimoine palestiniens, en construisant sur les restes de villages palestiniens, comme Sheikh Muwanis et Sumail, qui avaient été victimes de nettoyage ethnique par Israël en 1948. Leviev fut également donateur pour deux organisations israéliennes - Land Redemption Fund et Bukhara Commmunity Trust -, toutes deux impliquées dans l’expansion des colonies israéliennes. Selon certaines rumeurs également, Leviev aurait donné à Elad, organisation qui opère à Silwan, dans Jérusalem-Est.
Sans remonter plus loin qu’en 2008, Leviev exprimait son soutien à la prise de pouvoir d’Israël sur tous les territoires palestiniens. Dans une interview parue dans Ha’aretz en mars 2008, le journaliste Anshel Pfeffer demandait à Leviev, « Avez-vous un problème avec les constructions dans les Territoires ? », et Leviev avait répondu, « Non, si l’Etat d’Israël accorde les autorisations en toute légalité ». Selon une traduction anglaise de la même interview par Ha’aretz, publiée dans The Jewish Chronicle, Leviev expliquait, « Pour moi, Israël, Jérusalem et Haïfa c’est pareil... Et aussi le plateau du Golan. Pour ce qui me concerne, tout Eretz Israel est saint. Décider de l’avenir de Jérusalem ? Elle appartient au peuple juif. Qu’y a-t-il à décider ? Jérusalem n’est pas un sujet à discuter. »
Calqué sur la campagne mondiale contre l’Afrique du Sud de l’ère de l’apartheid, le mouvement BDS contre Israël, pour lequel un appel fut lancé en réaction à toutes ces violations des droits palestiniens par Israël, a grandi et remporté des succès significatifs, particulièrement après l’agression d’Israël contre la bande de Gaza en décembre 2008/janvier 2009, qui tua plus de 1 400 Palestiniens.
(*) -
אפריקה ישראל
Africa Israel a réalisé des projets de constructions de logements dans de multiples colonies par le biais de sa filiale Danya Cebus.
Elle est impliquée dans la construction israélienne dans le marché captif des terres palestiniennes occupées.
Africa Israel, société holding contrôlée par Lev Leviev, détient 73% de Danya Cebus et possède également le label Holiday Inn en Israël et Negev Ceramics.
Source et détails sur la société : Who profits ?
3 novembre 2010 - Adalah -The Electronic Intifada - traduction : JPP
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