mardi 11 mars 2014

Le nouveau visage du Hezbollah?!

IRIB- c'est le journal NY Times qui promet à Israël "l'émergence d'un Hezbollah...
totalement nouveau en cas de guerre israélo-hezbollahie". " s'il est vrai que l'ingérence en Syrie n'a pas été une promenade de santé pour le Hezbollah, il est aussi vrai que cette guerre a servi d'école à ses combattants qui y ont diversifié leur tactique de guerre et appris beaucoup de choses , ce qui inquiète à raison les israéliens .mais comment M Assad pourrait-il récompenser les efforts de son vieil allié , le Hezbollah? en le dotant des armes de dernier cri , armes qui à en croire les experts israéliens pourraient être utilisées contre Israël" 
Le journal cite ensuite un officier sioniste qui s'est exprimé en ces termes et sous couvert d'anonymat : " le Hezbollah dispose entre 4000 à 5000 soldats en Syrie . il s'agit d'une lourde responsabilité mais aussi d'un avantage concédé au Hezbollah et je n'ai pas de doute de la confiance que cette présence a inspiré aux combattants hezbollahis". NY Times évoque ensuite la perspective d'une nouvelle et imminente confrontation entre le Hezbollah et le régime sioniste : " l'expérience guerrière du Hezbollah en Syrie est un sujet d'inquiétude pour les israéliens . après 2006 le front Israël/Hezbollah a été relativement calme mais depuis deux ans les israéliens se préparent à une nouvelle confrontation militaire contre le mouvement chiite" ceci n'est toutefois pas l'avis du directeur du programme des affaires stratégiques et militaires à l'université de Tel Aviv : " il faut pas trop agrandir cette expérience supposée que le Hezbollah aurait tirée de sa guerre en Syrie. en Syrie, le mouvement chiite fait face aux miliciens de l'ASL et d'autres groupes et non pas aux soldats d'une armée moderne et régulière. 
Ceci dit, cette présence est un plus pour le Hezbollah qu'Israël devra confronter . ce sont des expériences qui ne se vendent pas et n'ont pas de prix". 
Si dans le temps, " l'armée israélienne se préparait à mettre en oeuvre des projets de guerre conventionnel- chars contre chars- les militaires israéliens s'exercent désormais à faire face aux combattants munis des missiles anti char, et prêts à se battre sous la terre dans des tunnels sous terrains !! ces deux dernières années la plupart des manœuvres militaires de l'armée israélienne se sont déplacés du sud au nord , là où les terrains ressemblent au sol libanais et syrien. 
Au cours de leur prochaine guerre, Israël aura à faire face à un Hezbollah muni de système de missiles sol-air, de drones, d'une cyber armée. un hezbollah bien différent et enthousiaste à l'idée de mettre à l'épreuve ses nouveaux armements. NY Times revient ensuite sur le raid israélien contre les bases du Hezbollah à Békaa et la riposte de ce dernier qui aura lieu "au moment et en temps voulu ": " si les deux libanais qui étaient en train de déposer des explosifs au Golan sont effectivement membres du Hezbollah, cette découverte pourrait marquer une nouvelle ère : le Hezbollah a effectivement passé à l'acte".

Le Hamas capture un drone sioniste!!

IRIB - Al Mayadin avait fait état du crash d'un drone de reconnaissance israélien dans le sud de la bande de Gaza . Al Mayadin avait repris une information diffusée par les médias israéliens qui n'a pas été confirmée de source indépendante. il y a queques minutes les sources proches du Hamas affirment que la résistance palestinienne a effectivement capturé un drone sioniste dans la région de Khan Youness! une dernière nouvelle fait état de l'interception de l'appareil par les brigades de Qassam, branche armée du Hamas.. les coopérations militaires entre le Hamas et le Hezbollah ont -ils été reprises?   

La Ligue arabe remet en cause les négociations sur la Palestine

La Ligue arabe a rejeté, dimanche 9 mars 2014, l’éventualité de reconnaître le caractère juif de l’État d’Israël.
Dans le cadre de la négociation secrète actuelle entre Tel-Aviv et l’Autorité palestinienne, il semblait acquis que cette dernière, une fois Mohamed Dahlan ayant succédé à Mahmoud Abbas, reconnaîtrait Israël comme « État juif ».
Cependant, d’une part, les indemnisations proposées par Washington aux États arabes pour naturaliser les réfugiés palestiniens ne sont toujours pas clairement fixées et, d’autre part, la dégradation des relations entre les États-Unis et la Russie à propos de l’Ukraine prive Washington du soutien sur lequel il comptait.

"Je ne peux pas vous donner d'informations sur votre santé, pour des raisons de sécurité" - la vie d'un prisonnier palestinien dans le complexe pénitentiaire israélien

Palestine occupée - 11 mars 2014
Par Corporate Watch
Un appel international à action a été lancé en solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. Corporate Watch a enquêté sur les entreprises impliquées dans le système carcéral israélien et interviewé des ex-prisonniers. Cet entretien fait partie d'une série d'articles qui seront publiés au cours des mois à venir, et qui se centrent sur les entreprises fournissant des équipements et des services au Service pénitentiaire israélien (Israeli Prison Service, IPS).
Nous avons rencontré Salah chez lui à Beit Hanoun, au nord de la Bande de Gaza, quelques semaines après sa libération, après 7 ans de prison en Israël. Une tente de célébration a été monté dans la cour de la maison depuis sa libération. Nous voulions que Salah nous parle de la situation des détenus malades dans les geôles israéliennes, des problèmes particuliers des prisonniers originaires de Gaza et de la complicité d'entreprises internationales comme G4S et Hewlett Packard dans le système carcéral israélien. La prison Ketziot, où Salah a passé une partie de sa condamnation, fait appel aux services de la compagnie britannico-danoise G4S depuis 2007.
'Je ne peux pas vous donner d'informations sur votre santé, pour des raisons de sécurité' - la vie d'un prisonnier palestinien dans le complexe pénitentiaire israélien
Les effets des attaques aériennes israéliennes ne sont jamais très loin à Beit Hanoun. Tandis que ses fils et ses petits-fils nous apportent du thé, Salah nous dit que pendant le bombardement israélien de novembre 2012, son petit-fils Hisham, qui avait 3 ans et demi, "jouait pas très loin d'un immeuble du gouvernement. Le bâtiment a été frappé par un F16 et des gravats l'ont blessé à la tête. Il a passé 7 jours en soins intensifs." Il nous fait toucher la cicatrice de la blessure sur le crâne de Hisham et poursuit : "Mon fils Abed, qui a maintenant 20 ans, était dans la rue quand le groupe de jeunes avec lequel il se trouvait a été visé par un Apache. Un des jeunes a été tué, et 18 ont été blessés. Abed a été amputé d'une main et il souffre de problèmes psychologiques graves."
Quand nous défendions nos enfants, nos maisons et nos terres
Salah nous dit qu'il veut nous raconter ce qui s'est passé quand, comme il le dit, "nous défendions nos enfants, nos maisons et nos terres."
"J'ai été arrêté pendant la première Intifada et emprisonné sous détention administrative pendant quatre mois. Lors de mon arrestation, j'ai été frappé à la tête avec une pierre. Pendant l'interrogatoire, j'ai été torturé, ils m'ont comprimé les testicules. J'ai été libéré pendant dix jours puis à nouveau arrêté sans inculpation pendant deux autres années. Pendant cette période, je me souviens que l'un des soldats a pissé sur le sol puis il a pris de l'urine et l'a mise de force dans ma bouche. Au cours de l'interrogatoire, ils m'ont frappé aux jambes et aux orteils avec des bâtons." Il remonte son pantalon et nous montre ses jambes et ses pieds couverts de cicatrices.
Il continue son récit : en novembre 2006, "les Israéliens ont envahi Beit Hanoun et ont ordonné à tous les hommes entre 15 et 50 ans de se rassembler à un endroit et leur ont demandé leurs papiers d'identité. Quand ils sont arrivés à moi, ils ont pris ma carte d'identité, puis ils m'ont demandé de me déshabiller, sauf mes sous-vêtements. Ils m'ont obligé à déambuler d'un côté et de l'autre, c'était humiliant. Puis ils m'ont arrêté."
Au moment de son arrestation, Salah était soigné pour des problèmes cardiaques. Il a été emmené au checkpoint de Beit Hanoun (Erez) où il a été détenu pendant 3 jours, puis ils l'ont emmené à la prison d'Ashkelon où il a été autorisé à voir un médecin. Celui-ci a dit "qu'il n'était pas responsable de ce qui se passait pendant l'interrogatoire" et que Salah "pouvait mourir" étant donné sa faiblesse due à ses problèmes de santé. Malgré cela, Salah a été interrogé sans interruption pendant 10 heures. Pendant l'interrogatoire, il a ressenti une douleur dans la poitrine. Ils lui ont donné des analgésiques et les questions ont continué. Salah nous dit : "J'ai passé 35 jours dans les cellules d'interrogatoire sans aucun soin médical. Ma santé s'est détériorée pendant l'interrogatoire, et la dernière partie a duré 17 heures d'affilée - j'étais épuisé. A la fin, ils m'ont obligé à signer des documents en hébreu auxquels je n'ai rien compris."
"Ils m'ont accusé d'être un dirigeant du Fatah et un membre des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa [un groupe de résistance armée aligné au Fatah] et de faire de la propagande pour les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa. Je leur ai dit que je n'avais rien à voir avec ça."
"Dans la prison de Bir Al-Saba [Beeersheva] en 2007, j'ai eu une attaque cardiaque. Ils m'ont mis dans un véhicule pénitentiaire semblable à une ambulance mais sur la civière, j'étais menotté, les jambes attachées et je portais un masque à oxygène. Quand on est arrivé à l'hôpital de Bir Al-Saba, j'ai demandé, 'Où suis-je, où suis-je ?' mais ils ne m'ont rien dit."
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Prison Eshel, au sud de Bir Al-Saba (crédit photo : Moshe Shai/Flash90)
"J'y suis resté quelques heures. Les médecins ne m'ont pas parlé, seulement avec les soldats. Puis on m'a ramené à la prison. J'ai demandé ce que le docteur avait dit sur mon état. L'officier m'a répondu qu'il ne pouvait rien me dire sur ma santé, que c'était une question de sécurité. J'ai dû revenir à l'hôpital régulièrement. Le trajet de l'hôpital à la prison prenait 9 heures. J'ai demandé à être transporté dans une véritable ambulance mais ils ont refusé."
"C'est un chien"
"En 2012, lorsqu'on m'a emmené à l'hôpital, un des gardiens a claqué la porte sur mes jambes, exprès. L'autre gardien lui a dit, "Pourquoi tu as fait ça ?". Il a répondu, 'C'est un chien, ne t'inquiète pas pour lui.'"
"J'ai continué à protester contre les soins médicaux inappropriés et à cause de cela, ils m'ont constamment transféré d'une prison à l'autre. Les analgésiques et l'eau sont les seules solutions qu'ils donnent à vos problèmes de santé quand vous en parlez. J'ai rencontré des représentants du Comité international de la Croix-Rouge, en prison. Je leur ai parlé de mon état. Ils m'ont fait des promesses mais ça ressemblait à des slogans, juste des mots."
"Pendant la grève de la faim de 2012, j'étais dans la prison Nafha. J'étais trop malade pour participer à la grève. Les gardiens essayaient de forcer les prisonniers à manger. J'ai vu comment ils faisaient. Moi et les autres prisonniers malades, nous avons menacé que si les Israéliens ne satisfaisaient pas les exigences des autres prisonniers, nous rejoindrions la grève de la faim et refuserions l'eau et la nourriture."
"Quand j'étais sous oxygène, à l'infirmerie de la prison, j'ai vu les unités israéliennes donner des coups de pieds et de poings aux grévistes de la faim. Les gardiens arrivaient avec de la nourriture et leur demander de manger."
"J'ai vu des docteurs dire aux grévistes : 'Si vous ne cessez pas la grève de la faim, nous ne vous donnerons pas vos médicaments.' C'était comme une bataille de défis entre les prisonniers palestiniens et l'administration carcérale (IPS). Si un détenu brisait la grève de la faim, les gardiens essayaient de l'humilier. Quelquefois, nos vêtements disparaissaient et on nous laissé en sous-vêtements. Ils envahissaient nos cellules tous le temps."
"Les vies des prisonniers en grève de la faim ne valaient rien - mais que peut-on espérer de gens qui tuent des enfants ?"
Déni de visites
Après l'élection du Hamas en 2006 et la lutte pour le pouvoir entre le Hamas et le Fatah, qui s'est terminée par le maintien au pouvoir du Hamas dans la Bande de Gaza, l'armée israélienne a décidé de mettre fin à toutes les visites en prison des familles des prisonniers palestiniens originaires de Gaza. Selon Salah, "De 2006 à 2012, je n'ai reçu aucune visite. Puis, après 28 jours de grève de la faim, il y a eu un accord, sous supervision égyptienne. L'administration carcérale a accepté d'autoriser quelques visites familiales. J'ai eu des visites à peu près tous les 2 mois."
L'IPS continue de limiter le nombre de visites des prisonniers de Gaza.
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Salah a été emprisonné à Ketziot, dans le Naqab (photo ci-dessus), pendant 3 ans. G4S a un contrat de fourniture d'équipement et de services avec cette prison. Salah nous dit que les conditions d'incarcération à Ketziot sont particulièrement dures.
"On était dans les caravanes. Il y a 3 sections à Ketziot : des tentes, des caravanes et des baraques en ciment. Un des officiers israéliens à Ketziot est venu dans ma cellule et a menacé de me tuer, un des gardiens a pris une agrafeuse et m'a planté une agrafe dans le crâne. Quand ils envahissaient nos cellules à Ketziot, ils tiraient des grenades lacrymogènes et nous aspergeaient de spray au poivre. Ils pulvérisaient du gaz dans nos cellules. L'odeur était nauséabonde, même si on lavait nos vêtements, l'odeur persistait pendant plusieurs jours. Elle nous faisait éternuer. Certains s'évanouissaient. A Ketziot, ils ne faisaient aucune différence entre les prisonniers en bonne santé, les malades et les vieux. Mes amis me mettaient sous le lit pour me protéger parce que j'étais faible et ils avaient peur que je sois tué."
"J'ai aussi été emprisonné à Ramon et à Ohalei Keidar."
"D'une petite à une grande prison"
"Quand j'ai été libéré, ils m'ont dit, 'Que ce soit la dernière fois pour toi, Salah'. Ils ont dit qu'ils me retrouveraient facilement si je causais des problèmes. Depuis ma libération, je suis très nerveux. Je ne supporte aucun bruit fort. Je préfère être seul." Salah se met à pleurer en disant cela.
"Je suis passé d'une prison à une grande prison, ici il y a les drones dans le ciel et les passages frontaliers sont fermés. Le gouvernement britannique devrait faire pression sur Israël pour libérer les prisonniers - c'est de la responsabilité de la Grande-Bretagne. Le détention administrative, c'est leur loi et tous les problèmes ont commencé avec la Déclaration Balfour."
"J'aimerais que la communauté internationale poursuive ses efforts pour faire prendre conscience des conditions des prisonniers dans les geôles israéliennes. G4S et les autres compagnies devraient être poursuivies et traduites devant la Cour pénale internationale, ils font de l'argent grâce aux crimes commis contre le peuple palestinien."
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Le top de la technologie pour surveiller la Bande de Gaza, ici à Beit Hanoun (Photo Corporate Watch, novembre 2013)
De nombreux médecins israéliens complices des crimes de l'occupation
Un groupe de médecins a appelé au boycott de l'Association médicale israélienne, dans la ligne de l'appel palestinien au boycott, au désinvestissement et aux sanctions. L'appel se base sur la complicité de l'AMI dans la torture et les violations israéliennes des droits de la population civile, en vertu de la Quatrième Convention de Genève. Le docteur Derek Summerfield, un partisan britannique du boycott, a dit qu'il se justifiait dans la mesure où de nombreux médecins israéliens étaient complices des crimes de l'occupation. Selon Summerfield, un médecin israélien a reconnu "avoir retiré une perfusion intraveineuse du bras d'un prisonnier palestinien gravement malade, et avoir dit à l'homme que s'il voulait vivre, il devait coopérer avec ses interrogateurs."
Agissez
Une façon d'agir en solidarité avec les prisonniers malades est de soutenir les appels pour l'expulsion de l'AMI de l'Association médicale mondiale, pour complicité dans le militarisme et l'apartheid israélien.
Pour plus de détails, visiter www.boycottima.org (site non mis à jour depuis 2007, ndt)
Vous pouvez aussi vous joindre à la campagne contre G4S, en cliquant ici.
Voir sur Press Tv une manifestation de soutien aux prisonniers organisée à Gaza par le Jihad Islamique, le lundi 3 mars 2014
Source : Corporate Watch
Traduction : MR pour ISM
http://www.ism-france.org

En 24 heures, l’armée israélienne d’occupation assassine 6 Palestiniens

mardi 11 mars 2014 - 15h:58
Al Qassam Website
En moins de 24 heures, six Palestiniens ont été assassiné par les forces israéliennes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
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La police tente de contrôler des Jordaniens qui protestent devant l’ambassade d’Israël pour exiger l’expulsion de l’ambassadeur israélien, le 10 Mars 2014, dans la capitale Amman, à la suite de l’assassinat par les troupes israéliennes du juge jordano-palestinien Raed Zeiter au passage du pont Allenby - Photo : AFP/Khalil Maraawi

Bande de Gaza
Les équipes médicales palestiniennes ont identifié les martyrs comme Ismael Hamed Abu Juda, 23 ans, Shahir Abu Shanab , 23 ans, et Abed Abou Saleh Ashafi Muemer, 33 ans.
Des témoins palestiniens ont déclaré que la série d’assassinats a eu lieu au point de contrôle de Sofa, à l’est des villes de Rafah et Khan Younis.
Les corps disloqués des trois victimes, en raison du bombardement israélien, ont été transportés vers l’hôpital, ont ajouté les témoins.
Cisjordanie
Les équipes médicales palestiniennes ont signalé qu’un jeune Palestinien a été assassiné par des tirs israéliens à Tulkarem, une ville nord de la Cisjordanie.
Des sources locales ont rapporté que Fedaa Muhyiddin Majadla, âgé de 23 ans et de la ville de Atil près de Tulkarem, a été tué mardi matin après que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur son véhicule près du barrage militaire d’Al Kafriyat, rempli de tous ceux qui veulent traverser en venant des villages voisins.
Les témoins ont dit que la police israélienne et des patrouilles militaires ont pris en chasse la voiture de la victime alors qu’elle tentait de passer le checkpoint. La voiture a ensuite fait un tonneau dans la zone de Shufa près du barrage
Les sources ont ajouté que les forces israéliennes ont enlevé le corps du martyr Majadla et celui d’une autre personne qui se trouvait avec lui, et identifiée comme étant Adnan Ibrahim Shukri, âgé de 25 ans, tandis que les ambulances n’ont pas été autorisés à se rendre sur place.
11 mars 2014 - Al Qassam website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-8147-Six_...
Traduction : Info-Palestine.eu

Des soldats israéliens tuent un juge à un passage frontalier

Un Palestino-Jordanien, juge de son état, a été tué lundi matin par des soldats israéliens à la frontière entre la Cisjordanie et la Jordanie, un incident condamné par l'Autorité palestinienne et la Jordanie qui ont exigé l'ouverture d'une enquête.
"Un Palestinien a tenté de prendre l'arme d'un soldat israélien au pont Allenby. En réponse, les forces sur le terrain ont ouvert le feu en direction du suspect, qui a été touché", prétend comme de coutume un communiqué militaire israélien.
 Des sources de sécurité palestiniennes ont identifié la victime comme Raed Zeiter, 38 ans, originaire de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Il avait quitté la Cisjordanie en 2011 et n'y était plus revenu, selon ces sources qui ignoraient où il résidait depuis.
La victime avait la nationalité jordanienne et exerçait comme juge dans un tribunal d'Amman.
 L'incident s'est produit après que Zeiter ait franchi le pont en provenance de Jordanie, a précisé à l'AFP Ofer Lefler, porte-parole de « l'Autorité des aéroports israéliens », dont dépendent tous les points de passage vers les territoires occupés par Israël.
Le responsable palestinien chargé du passage de la frontière au pont Allenby a indiqué à l'AFP qu'une cinquantaine de témoins, des personnes qui voyageaient dans le même bus que Raed Zeiter, étaient interrogées par les autorités palestiniennes.
A Ramallah (Cisjordanie), le gouvernement de l'Autorité palestinienne a dénoncé un assassinat "de sang-froid" et réclamé une enquête internationale. Il a à nouveau exhorté la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'Homme à protéger les civils palestiniens.
"Le gouvernement considère cet incident comme la poursuite de la série d'exactions (israéliennes) contre le peuple palestinien", a souligné un communiqué qui demande "la création d'une commission d'enquête internationale".
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Nasser Judeh, a convoqué lundi le chargé d'affaires israélien en Jordanie pour lui faire part de la "vive condamnation" exprimée par son pays.
"Le gouvernement jordanien attend un rapport complet sur l'incident de la part des autorités israéliennes. La Jordanie veut une enquête sans retard", a adjuré Judeh.
Un agent de sécurité jordanien, cité par l'agence officielle Petra, a fait état d'"une bagarre lorsque Zeiter est arrivé du côté israélien du passage, à la suite de laquelle on lui a tiré dessus. Il est mort de ses blessures".
"Nous ne savions pas que Raed était en Cisjordanie. Je suis allé au tribunal aujourd'hui pour voir s'il travaillait et on m'a dit qu'il n'était pas allé travailler aujourd'hui", a confié à l'AFP son père, Alaa Zeiter, un ancien juge de 70 ans.
   "Mon fils est pacifique et professionnel. Je suis sous le choc", a-t-il répondu en pleurant.
Raed Zeiter sera inhumé mardi à Naplouse, selon sa famille.  Situé à 50 km d'Amman et proche de la ville palestinienne de Jéricho, le point de passage d'Allenby  --également connu sous le nom de pont du roi Hussein-- a été fermé après cet incident avant de rouvrir en début d'après-midi.

Trois martyrs du Jihad islamique

Trois Palestiniens sont tombés en martyre mardi dans un raid israélien dans le sud de la bande de Gaza, ont annoncé des sources médicales dans ce territoire gouverné par le Hamas.
"Une frappe sioniste a fait trois martyrs à l'est de Khan Younès", près de
la frontière avec les territoires occupés par Israël, a déclaré à l'AFP un porte-parole des services d'urgences de Gaza, Achraf al-Qoudra, après avoir initialement indiqué que le raid s'était produit près de Rafah, un peu plus au sud.
La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, a annoncé dans un communiqué que "trois combattants des Brigades Al-Qods étaient tombés en martyrs dans un bombardement sioniste en faisant face à une incursion à l'est de Khan Younès", précisant qu'ils avaient "tiré au mortier" sur les forces israéliennes.
Les martyrs sont: Ismail Hamed Abou Jawdeh (23 ans), Abdel Shafi Saleh Mahmoud Abou Moammar (33 ans) et Chaher Hamouda Mahmoud Abou Chanab (24 ans).
L'armée israélienne a confirmé le raid dans un communiqué.

Paris condamne l’attaque d’un photographe de l’AFP par des colons en Cisjordanie

Paris a condamné lundi l'attaque perpétrée vendredi par un groupe de colons contre la voiture d'un photographe de l'AFP en Cisjordanie, et appelé les autorités israéliennes "à faire toute la lumière sur cet incident".
"La France rappelle son attachement et son engagement (...) pour la défense de la liberté d'expression et d'information. Partout dans le monde, les journalistes doivent pouvoir exercer leur mission librement", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.

"Nous appelons les autorités israéliennes à faire toute la lumière sur cet incident et à en poursuivre les auteurs", a-t-il ajouté.
Des colons israéliens ont attaqué vendredi à coups de pierres la voiture d'un photographe de l'Agence France-Presse (AFP) près du camp de réfugiés de Jalazoune, au nord de Ramallah en Cisjordanie occupée, a rapporté le photographe.
Plusieurs colons qui se trouvaient sur le bas-côté d'une route ont lancé des pierres contre le véhicule, qui a été sérieusement endommagé. Le photographe, Abbas Momani, âgé de 43 ans, a été blessé à une main et au visage.
Des soldats israéliens qui se trouvaient à proximité, ne sont pas intervenus sur le moment, a précisé Momani.
Il était avec d'autres journalistes en route vers le camp voisin de Jalazoune pour couvrir une manifestation de Palestiniens.
   Il est de plus en plus fréquent que des colons attaquent des voitures palestiniennes à coups de pierres, sans que les soldats de l’occupation ne bougent pour cesser ces agressions.

Netanyahu: pas d’accord sans "l’Etat juif" et l’abandon du "droit au retour"

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti mardi qu'il n'accepterait pas d'accord de paix avec les Palestiniens sans reconnaissance de leur part d' « Israël » comme "Etat juif" et de renonciation "au droit au retour" des réfugiés.
"Je ne présenterai pas d'accord (aux Israéliens) qui ne  prévoirait pas l'abolition du droit au retour et n'inclurait  pas une reconnaissance par les Palestiniens de l'Etat du peuple juif", a dit Netanyahu dont les propos lors d'une réunion du groupe parlementaire du Likoud, son parti, ont été diffusés par la radio publique.
"Ce sont des conditions de base justes et vitales du point de vue d'Israël", selon ses propres termes.
Ce dernier s'est également montré pessimiste sur les chances de parvenir à un accord avec les Palestiniens dans les négociations de « paix parrainées par le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
"A la lumière des dernières déclarations des Palestiniens, on s'éloigne d'un accord à cause des Palestiniens (...)", a-t-il estimé.
Le Fatah acclame le refus d’Abbas de reconnaître "Israël" comme Etat juif
Netanyahu a fait ces déclarations au lendemain d'une réunion du Conseil révolutionnaire du Fatah, le mouvement nationaliste du président palestinien Mahmoud Abbas, qui a approuvé par acclamation lundi soir son refus de reconnaître « Israël » comme Etat juif.
M. Abbas a assuré dans un discours qu'à "l'âge de 79 ans, il n'allait pas céder sur les droits de son peuple ni trahir sa cause", alors que le dirigeant palestinien est attendu aux Etats-Unis, où il doit être reçu par le président américain Barack Obama le 17 mars.
"Le président Abbas a affirmé une fois de plus son refus de reconnaître la judéité d'Israël et les membres du Conseil révolutionnaire se sont levés pour applaudir et saluer cette décision, qui a été approuvée à l'unanimité", a déclaré à l'AFP un membre de cette instance du Fatah sous le couvert de l'anonymat.
"Malgré les grandes pressions exercées sur nous, nous ne pouvons pas accepter cela", a prévenu le président palestinien, cité par ces sources, ajoutant qu'il avait salué le soutien apporté dimanche par les ministres arabes des Affaires étrangères à cette position.
Les dirigeants de l’Autorité palestinienne rejettent catégoriquement la reconnaissance d' « Israël » comme Etat du peuple juif, faisant valoir qu'ils ont déjà reconnu « Israël » en 1993 et que cela reviendrait à renoncer sans contrepartie au "droit au retour" des réfugiés, ainsi qu'à leur propre Histoire.
L'administration américaine, apparemment acquise à une reconnaissance de la judéité d' « Israël », a néanmoins souligné que cette question, qui risque de compromettre "l'accord-cadre" sur lequel planche John Kerry, devrait faire l'objet d'une entente entre les négociateurs israéliens et palestiniens.

APPEL DE GAZA : OUVREZ LE PASSAGE DE RAFAH !

La jeunesse de Gaza lance à son tour un appel au secours concernant la fermeture de la frontière égyptienne de Rafah en soulignant que l’argument de la sécurité est un prétexte puisque la frontière israélo-égyptienne, à Taba, là où ont lieu les plus graves accrochages, n’a pas été fermée un seul jour !

APPEL DE GAZA : OUVREZ LE PASSAGE DE RAFAH !
10 mars 2014, 23:19
Nous sommes coincés dans la bande de Gaza - la plus grande prison.L’armée égyptienne a fermé la frontière à « Rafah » pendant presque un mois maintenant ! Beaucoup de patients de Gaza, les étudiants et les autres ne sont pas en mesure de voyager à l’extérieur.
Au même moment à Taba à la frontière israélo-égyptienne, pas un seul jour de fermeture !
Ce lundi, les Egyptiens ont dit qu’ils ouvriront « Rafah » demain pour laisser les gens entrer à Gaza, mais personne ne quittera la bande de Gaza ! Quel type de traitement est-ce ? En provenance de notre pays voisin arabe ?!
Nous avons besoin de votre aide, s’il vous plaît diffusez cet appel, écrivez aux ambassades égyptiennes dans vos pays, appelez les ambassadeurs égyptiens pour leur dire que vous n’acceptez pas un tel traitement envers les Palestiniens, condamnez la fermeture de Rafah, protestez ! Nous avons besoin d’une action internationale.
S’il vous plaît sentez ce que nous ressentons, S’il vous plaît aidez-nous, s’il vous plaît !
Ceci est un appel de la jeunesse palestinienne, s’il vous plaît, merci de nous rejoindre en adressant vos messages à l’Egypte : commençons hashtagging \ tweeter #GazaArk, #Open_Rafah_border
http://www.gazaark.org/2014/03/10/c...
https://www.facebook.com/events/266...
http://www.europalestine.com

Klos-C : Netanyahu fustige la « mollesse et l’hypocrisie » internationales

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déploré amèrement hier la mollesse des réactions internationales envers l'Iran après avoir inspecté un arsenal à destination de Gaza expédié par Téhéran, selon Israël. M. Netanyahu s'en est pris en particulier à l'UE et à sa ministre des Affaires étrangères Catherine Ashton, lors d'une visite organisée dans le port d'Eilat, où ont été présentées les armes saisies dans la soute du cargo Klos-C, arraisonné la semaine dernière en mer Rouge, dont 40 roquettes M-302 d'une portée allant de 60 à 160 km.
« Cette prise illustre une nouvelle fois l'ère d'hypocrisie dans laquelle nous vivons. Je n'ai entendu tout au plus que des condamnations isolées et molles envers l'Iran de la part de la communauté internationale », a regretté M. Netanyahu. « J'ai vu des sourires, des mains serrées entre des représentants occidentaux et des dirigeants iraniens à Téhéran, au moment même où nous étions en train de décharger les conteneurs » d'armes, a noté le Premier ministre israélien, faisant allusion à la visite de Mme Ashton dimanche à Téhéran. Selon M. Netanyahu, les roquettes acheminées par le bateau auraient pu toucher « Tel-Aviv, Jérusalem et même la périphérie de Haïfa », dans le nord d'Israël.
M. Netanyahu et son ministre de la Défense, Moshé Yaalon, ont passé en revue les roquettes, les obus de mortiers et les munitions exposés sur le quai. Des tableaux avaient été installés où figuraient le détail des armes confisquées ainsi que des certificats présentés comme « falsifiés » – les conteneurs étaient censés abriter des sacs de ciment – et visant à démontrer que toute l'opération avait été montée en Iran. L'armée et le ministère de la Défense avaient soigneusement organisé la présentation de l'arsenal de guerre en espérant déclencher des critiques internationales contre l'Iran, son soutien « à des organisations terroristes internationales » et son programme nucléaire.
Selon les commentateurs, M. Netanyahu escomptait que l'interception du Klos-C lui donnerait de nouveaux arguments pour presser la communauté internationale de maintenir les sanctions économiques contre Téhéran. Au grand dam d'Israël, une partie des sanctions a été levée en échange d'un gel de certaines activités nucléaires par Téhéran.
Ne cachant pas un certain dépit, M. Netanyahu a reproché à la communauté internationale de conduire une politique de deux poids, deux mesures à l'encontre d'Israël. Selon lui, les réactions internationales après la découverte des armes du Klos-C n'ont pas été à la hauteur des critiques qui accueillent chaque annonce de constructions dans les colonies juives de Cisjordanie et à Jérusalem-Est. « Dès que l'on construit un balcon dans un quartier de Jérusalem, nous entendons un chœur de critiques acerbes contre Israël. Cette hypocrisie est intolérable moralement et dangereuse », a estimé M. Netanyahu. « Avant qu'il ne soit trop tard, le monde doit se réveiller et empêcher l'Iran de développer ses capacités à se doter de l'arme nucléaire », a-t-il plaidé encore une fois.

La vallée du Jourdain : Les colons s'emparent de 100 dunums de terres

Vallée du jourdain-CPI
Des sources palestiniennes ont déclaré que les colons extrémistes ont saisi, lundi matin ( 10 /3 ) ​​, sur environ 100 hectares de terres agricoles appartenant à des Palestiniens dans la zone d'el- Maleh dans la vallée du Jourdain, au nord -est de la Cisjordanie occupée .
Le chef du conseil de village et spéculateur bédouin Aref Daraghmeh, a déclaré dans un communiqué de presse que les deux bulldozers appartenant à la colonie " Ruaah " construits sur le territoire salé, depuis ce matin sont entrain de détruire les terres situées, près de Khirbet Samra dans la vallée du Jourdain.
Daraghmeh a ajouté que les terres sont loin de la colonie, à environ quatre kilomètres, en soulignant que l'armée occupante israélienne pratique des exercices militaires dans la région de temps en temps.
Il a noté que les colons avaient saisi le terrain adjacent, il y a trois ans, et ils ont planté dedans des vignes, et ces terres sont encore sous leurs contrôle malgré les objections de ses propriétaires palestiniens .

25 ans de prison pour Muhammad Mfarja

Jerusalem.CPI
Le tribunal centrale sioniste a jugé, lundi après-midi 10 mars, Mohammed Mfarja responsable de l’attentat du bus près du ministère de l'armée sioniste à " Tel Aviv " les derniers jours de la guerre, " pierre d’argile " de prison ferme pour 25 ans.
Le tribunal a condamné le jeune Mfarja (19 ans) - selon la septième chaine hébraïque - " d‘essayer de faire assassiner avec préméditation et aider l'ennemi  (le Hamas selon les allégations israéliennes) en essayant pendant la guerre. "
 La  chaine a souligné que le jugement est venu dans le cadre d'une négociation de plaidoyer entre ses avocats et le ministère public et le juge ,au cours d'un «manque de sympathie pour ceux qui ont choisi les crimes contre les innocents ", soulignant la nécessité des dispositions de dissuasion dans ces fichiers, selon les prétentions israéliennes.
Le prisonnier Mpharjh est de la ville Atayba à l'intérieur de la Palestine occupée qui a admis lors de son interrogatoire la mise en œuvre de l'attentat de" Tel Aviv " et qui a mené à la blessure de 26 sioniste de différentes blessures .

L’occupation prend d’assaut les villes de Hawara et Bita au sud de Naplouse

Naplouse – CPI
Des soldats de l'occupation sioniste ont pris d'assaut, à l'aube d’aujourd’hui, les villes de Bita et Hawara au sud de Naplouse et ont commencé les travaux de ratissage dans les quartiers des deux villes.
Selon des témoins oculaires, 3 patrouilles de l'occupation ont été stationnés dans le domaine de Bita et ont fouillé les maisons d’Adam Khudair et Salah Khudair, au milieu des coups de feu et des grenades assourdissantes.
Les patrouilles se sont aussi déployées dans la ville de Hawara et la route reliant la ville d’Odla.
Dans un autre contexte, l'armée israélienne continue sa session de formation militaire pour la deuxième journée consécutive à Khirbet el-Tawil à l'est de la ville de Naplouse, à l’est de la ville d’Akraba, provoquant l’empêchement des dizaines d’éleveurs de pâturage d'accéder à leurs terres.
Oussama Hamza, l’un des habitants de la ville, a déclaré à notre correspondant que des dizaines de soldats participent à la formation, au cours de laquelle le bruit des explosions et des tirs est entendu jour et nuit.
De son côté, l'agriculteur Jamal Abou Shihab a expliqué que la mise en œuvre de ces exercices causent de lourdes pertes à tous les éleveurs de bétail, surtout avec l’entrée du printemps les privant de la compensation pour leurs pertes de la saison de plantation cette année.

Des organisations juridiques appellent l'Egypte à ouvrir le passage de Rafah

Gaza – CPI
Le Conseil des organisations palestiniennes des droits de l'homme a appelé les autorités égyptiennes à ouvrir le passage de Rafah qui est fermé, depuis un mois, afin d’arrêter la détérioration de la situation catastrophique des habitants de Gaza provoquée par la politique du siège imposé depuis des années.
Le Conseil a appelé dans un communiqué, publié hier, dont une copie a été reçue par le « Centre Palestinien d’Information », les frères de la République arabe d'Egypte à développer le mécanisme approprié pour assurer la continuité de l'ouverture du passage devant le mouvement des civils palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur du secteur pour alléger leurs souffrances.
Il a également appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement afin de forcer les autorités militaires à arrêter l'utilisation de la politique sioniste de punition collective infligée à la bande de Gaza et l'ouverture de toutes les frontières de toute urgence pour mettre fin à la grave détérioration de la situation humanitaire.
Le Conseil a fortement condamné le siège israélien continu imposé sur la bande de Gaza et ses conséquences dangereuses sur tous les aspects de la vie de la population civile. Il a aussi réitéré son appel à la communauté internationale afin d'intervenir immédiatement pour lever le siège et ouvrir tous les points de passage frontaliers de Gaza afin de faciliter la circulation des personnes et d'assurer la liberté du commerce.
 Il est à noter que le Conseil des organisations de défense des droits de l'Homme de la Palestine comprend 12 organisations palestiniennes travaillant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Les services de l’AP arrêtent un étudiant de l'université et convoquent deux autres à Hébron

Hébron – CPI
Le service des renseignements de l’AP à Ramallah a arrêté, hier soir, l’étudiant à l'Université d'Hébron Asad Hashem Imam (22 ans) de la ville d'Hébron après la prise d'assaut de sa maison dans la ville d’Hébron, en Cisjordanie occupée. La famille du kidnappé a déclaré qu'il a informé tout le monde que dès son arrestation il entamera une grève de la faim.
Le service des renseignements a aussi convoqué Cheikh Abdelkarim Hussein Halayqeh (60 ans), imam et prédicateur de la nouvelle mosquée de Shouyoukh, notant que c’est un ancien prisonnier kidnappé par les services de l’AP pendant plus d'un an et demi.
Le service de la sécurité préventive a convoqué, à son tour, Musa Ahmad Warasneh (50 ans) de la même ville. Il est aussi un ex-prisonnier et ancien prisonnier politique chez les dispositifs de l’AP. Warasneh a confirmé au journaliste du " Centre Palestinien d'Information" que le service de la sécurité préventive lui a demandé de venir trois fois à son siège à Hébron sans discuter avec lui et lui a demandé de revenir jeudi prochain.

Jérusalem : Un citoyen forcé de démolir sa maison lui-même

Jérusalem occupée – CPI
L'occupation israélienne a obligé mardi le citoyen jérusalémite Mohamed Samara de démolir de ses propres mains sa maison située dans le quartier d'Ashkarya dans le village de Beit Hanina au nord-est de la ville occupée de Jérusalem, pour mettre en œuvre de la décision de la municipalité israélienne dans la ville sacrée.
Le citoyen Samara a déclaré qu'il a été forcé de démolir sa bidonville lui-même pour éviter de payer une amende financière élevée.
Il a déclaré dans la presse que la superficie de sa bidonville est 40 mètres carrés et qu'elle a été installée sur la terre de sa famille, après la démolition de sa maison par les bulldozers de l'occupant israélien au début de l'année 2012, sous prétexte de la construction sans permis, démontrant que "OCHA" lui a fourni ce bidonville après la démolition de ma maison pour habiter avec les membres de sa familles qui sont 4.
Samara a ajouté que les équipes de la municipalité israélienne ont pris d'assaut ses terres et lui ont remis un ordre administratif de démolition, et depuis ce temps-là, il cherche à reporter la démolition afin d'obtenir un permis, mais en vain.

Les forces israéliennes se déplacent dans le sud de la bande de Gaza et ciblent les pêcheurs

Gaza – CPI
Les forces sionistes d'occupation se sont déplacées, ce matin, au sud de la bande de Gaza et ont mené des opérations de ratissage.
Des témoins ont rapporté que plusieurs véhicules sionistes, accompagnés par des bulldozers, se sont déplacés ce matin à partir de ce qui est connu comme la «Porte Abou Rida » à l’est de la ville de Khuza'a, à l'est de Khan Younes, et sont entrés dans les terres des citoyens de plusieurs dizaines de mètres.
Ils ont ajouté que l’incursion a coïncidé avec les opérations de ratissage des terres agricoles des citoyens au milieu des survols intenses de l'aviation israélienne.
Dans le même contexte, les bateaux de l’occupation ont tiré par des mitrailleuses vers les bateaux de pêche palestiniens dans la mer de Gaza sans blessés signalés.
En outre, cette incursion et le ciblage des pêcheurs vient dans le cadre d’une série de violations sionistes continues de la trêve conclue le 21 Novembre 2012 entre la résistance palestinienne et l'occupation sous les auspices de l'Egypte. Depuis, vingt-deux palestiniens ont été tués, tandis que des dizaines ont été arrêtés et blessés, et près de 70 pêcheurs ont été arrêtés et blessés sans oublier le bombardement et la confiscation d'un certain nombre de bateaux de pêche dans la mer de Gaza.

Washington soutient l'Iron Dome avec 429 millions de Dollars

Jérusalem occupée – CPI
Les Etats-Unis ont signé avec l'Etat hébreu un accord sur le développement du système "Iron Dome" avec une subvention de 429 millions de dollars.
La radio israélienne a déclaré hier lundi que l'accord américain de soutenir le système d'Iron Dôme survient dans le cadre des promesses des Etats-Unis de soutenir Israël et pour refléter les profondes relations entre les deux côtés.
De son côté, le ministère américain de la défense a annoncé lundi la signature d'un accord avec Israël pour transférer le montant de 429 millions de dollars afin de développer et produire les systèmes d'Irom Dome anti-missiles à courte et moyenne portée.
La déclaration du ministère américain de la défense a démontré que la signature de cet accord sert les intérêts stratégiques communs des Etats-Unis et Israël, selon la radio israélienne.

L’occupation empêche des centaines d’étudiants d'entrer dans la mosquée d’al-Aqsa

Jérusalem – CPI
La « Fondation El-Aqsa pour le Waqf » a affirmé que les forces d'occupation stationnées aux portes d’El-Aqsa ont empêché des centaines d'étudiants d'entrer dans la mosquée d’El-Aqsa et ceci a conduit la plupart des étudiants à se rassembler à la porte de Hatta. Peu d’entre eux ont réussi à accéder à la mosquée.
L’organisation a déclaré dans un communiqué publié ce matin qu’un état ​​de tension et de fureur règne dans les lieux en raison de cette interdiction et de une grande colère de la part des étudiants.
Selon la Fondation, les forces d'occupation ont attaqué un certain nombre d'étudiants après les avoir empêchés d'entrer à la mosquée par la porte de Hatta, tandis que deux jeunes qui étaient à la mosquée depuis le matin ont été arrêtés à l'intérieur.
En outre, l'institution a indiqué que les forces d'occupation ont resserré l’étau sur la mosquée El-Aqsa depuis la prière de l'aube aujourd'hui. Elles ont empêché les personnes de moins de cinquante ans d’entrer dans la mosquée ce qui a poussé des centaines de fidèles à prier près des portes d’El-Aqsa et dans les ruelles de la vieille ville.
Une grande force de la police israélienne est présente de manière intensive à la Porte des Maghrébins en plus d’un certain nombre de forces spéciales. La mosquée d’El-Aqsa est exposée à un état ​​d'anticipation en raison des conséquences de ces actions.
Les organisations du prétendu Temple ont appelé ces derniers jours à une conférence ce soir à propos de ce qu’elles appellent la souveraineté sioniste sur le " Mont du Temple ", précédée le matin ou l'après-midi par des incursions menées par des colons et des groupes juifs.

La résistance prend le contrôle d'un drone sioniste au sud de Gaza

Gaza – CPI
Des sources de médias ont confirmé que la résistance palestinienne a pris, ce matin, le contrôle sur un avion de reconnaissance sioniste sophistiqué après sa chute à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
L'agence "Safa" a déclaré que les éléments d’une faction de résistance qui ont refusé de nommer ont réussi à attraper un avion lors de sa chute à une distance de 500 mètres sur le territoire de la bande de Gaza.
Elle a souligné que les avions de reconnaissance sionistes volent de manière intensive en ce moment au-dessus de la zone où l'avion est tombé et dans l'atmosphère du secteur sud en général.
Elle a ajouté que l'avion " Heron 1 ", qui est un avion de reconnaissance sans pilote, est considéré comme l'un des avions de la quatrième génération développé dans l’industrie aérospatiale sioniste (IAI) au Département des avions sans pilote (UAV).
Cet avion est utilisé pour la reconnaissance et la surveillance et pour fixer des objectifs et tirer vers toute cible en mouvement. Il a une grande capacité de voler en continu pendant plus de 52 heures sans interruption et à une altitude de 35.000 pieds. Il est chargé avec des capteurs électroniques, des capteurs infrarouges et des capteurs pour le contrôle de la lumière ainsi que des systèmes de radar différents.

Al-Masri : Les allégations sur le navire d'armes servent à justifier une nouvelle agression

Gaza – CPI
"Les déclarations répétées de l'occupant israélien sur le navire d'armes iraniennes prétendues ne sont que des prétextes pour lancer une nouvelle agression sur la Bande de Gaza", a confirmé Muochir al-Masri, le leader du mouvement du Hamas.
"L'occupation cherche toujours à dépeindre Gaza comme une bombe à retardement et une région terroriste pour imposer de nouvelles punitions en serrant le blocus", a dit al-Masri dans ses déclarations à la chaîne "al-Jazeera" le lundi soir 10/3.
Il a souligné que l'occupant israélien essaye de couvrir ses crimes répétés contre les Palestiniens avec la tromperie de la force de la résistance et la criminalisation de la Bande de Gaza.
Al-Masri a démontré que les négociations continues dans ce temps ne sont qu'une tentative de la mise en œuvre de la politique du fait accompli et imposer des conditions obligatoires sur l'équipe de négociations qui s'obstine à rester sur cette voie.
Il s'est interrogé sur le port qui était censé accueillir le navire dans la Bande de Gaza qui vit sous le blocus?

Un jeune homme abattu par l'occupation près de Tulkarem

Tulkarem – CPI
Aujourd’hui, le jeune Fida Muhyiddin Mujadeleh (23 ans), de la ville d’Atil à Tulkarem, a été tué, tandis que le jeune homme Ibrahim Adnan Shukri Bahraj a été grièvement blessé par les tirs des forces d'occupation près de la barrière Kafriyat à Tulkarem.
Des sources locales ont déclaré que les forces israéliennes ont tiré sur le citoyen Mujadeleh et l’ont directement touché à la poitrine et la tête alors qu’il était dans son véhicule à un poste de contrôle malgré la présence de plusieurs citoyens qui vivent dans les villages de Kafriyet au sud de Tulkarem.
Les sources ont ajouté que les forces israéliennes ont détenu le cadavre de Mujadeleh et le citoyen Ibrahim Adnan Shukri (25 ans) dans la zone de l'accident près du village de Shufa sur la route de Kafriyat et ont empêché les ambulances palestiniennes d'entrer puis ont imposé un cordon militaire autour de l’endroit.

Discours de François Hollande au dîner annuel du CRIF

Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Élus,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Madame et Messieurs les Représentants des cultes,
Monsieur le Président du CRIF,
Mesdames, Messieurs,
Nous nous réunissons ce soir, comme chaque année, pour ce dîner qui est le cadre de la relation la plus fraternelle entre les juifs de France et la République. Mais il se trouve que cette année nous nous retrouvons au moment où, en Ukraine, se produisent des événements d’une gravité exceptionnelle qui rappellent un temps que l’on croyait révolu, celui des ingérences, des interventions et des démonstrations militaires.
La Russie, dans un contexte que l’on sait difficile, a pris le risque d’une escalade dangereuse. Le rôle de la France avec l’Europe, dans ces circonstances, c’est d’exercer toute la pression nécessaire, y compris le recours éventuel à des sanctions, pour imposer la voie du dialogue et rechercher une issue politique à la crise sur des principes simples : la garantie de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine, le respect aussi de la diversité de la population de ce pays et enfin l’organisation d’élections libres sous contrôle international.
Tel est le sens des démarches qu’avec le ministre des affaires étrangères nous engageons depuis le début de la crise. La Russie, avec laquelle nous dialoguons, doit comprendre qu’elle est devant un choix très important pour l’avenir de ses relations avec l’Europe et que la seule option, je dis bien la seule option raisonnable, c’est la négociation. Quant à l’Ukraine, elle doit pouvoir choisir son destin tout en reconnaissant les liens historiques, culturels, humains qui l’unissent à la Russie et que personne ne conteste.
Ces événements nous rappellent que la paix est décidément toujours une œuvre difficile, fragile et que des engrenages sont à l’œuvre, qui peuvent, à tout moment, la menacer. Ces événements nous rappellent aussi que l’actualité convoque toujours l’Histoire et, que si l’on oublie l’Histoire, on ne peut pas régler les crises qui surviennent.
Je rappelle l’Histoire aussi parce que je suis devant vous ici, amis du CRIF, et que votre rendez-vous annuel, je le disais, est un moment fort où vous exprimez de manière vibrante votre attachement à notre pays et à la République. En même temps, le dîner du CRIF, c’est l’occasion - comme l’a dit le président et ce n’est pas forcément agréable de l’entendre - de porter aussi un jugement sur la réalité du racisme et de l’antisémitisme dans notre pays et de le faire avec vérité et lucidité. C’est ce que vous avez, Monsieur le Président, encore mené à bien ce soir.
En 2013, nous pensions avoir vécu une accalmie et même un recul des actes et manifestations antisémites. C’était hélas une illusion. Pourquoi ? Parce que si le nombre des faits avait diminué de 30 %, le niveau qui permettait cette comparaison était lui-même exceptionnellement élevé puisque c’était l’année 2012. Dois-je rappeler ce qui s’était produit durant l’année 2012 et notamment le 19 mars ? C’était une illusion parce que le nombre de dépôts de plainte, 423 pour être précis, ne tient pas compte de tout ce qui n’est pas déclaré, de ce qui n’est pas connu, de ce qui n’est pas avoué. Enfin, c’était une illusion, parce qu’au mois de janvier les violences ont doublé par rapport au mois de décembre 2013 et que les menaces antisémites ont même été multipliées par trois.
Au-delà des statistiques et des chiffres qui sont avancés, de quoi s’agit-il, qu’est-ce qui est en cause ? Ce sont des juifs qui sont agressés sur la voie publique parce qu’ils portent une kippa. Ce sont des enfants dans les écoles de la République qui sont insultés parce que juifs. Ce sont des synagogues qui sont souillées par des croix gammées, voilà ce qu’est la réalité de l’antisémitisme.
Cette flambée de haine ne surgit pas du néant. D’abord, n’accusons pas la crise. Elle a bon dos la crise ! Ce n’est pas une cohorte de chômeurs qui crient « mort aux juifs ! » Ce ne sont pas les « damnés de la terre » qui s’expriment avec les mots de la haine. Ce ne sont pas les plus pauvres dans la société qui seraient porteurs de ces idées malsaines. C’est un peu court de penser que c’est la crise ! Finalement ce serait commode : il suffirait d’en sortir - cela ce n’est pas facile ! - et finalement tout irait bien...
Non, le mal est plus profond. Le mal n’est d’ailleurs pas que français, cessons de ne regarder que le tableau de notre propre pays. Le mal est européen, il est même mondial. Il y a des pays où il n’y a pas de chômage, où la croissance est élevée, où le pouvoir d’achat est parmi le plus haut du monde, et où l’on se méfie des étrangers, où l’on pense que l’autre est un danger, où l’on veut restreindre la liberté de circulation. Ne laissons pas croire donc qu’il s’agirait simplement d’une mauvaise période, d’un mauvais temps. Non, le climat comme vous l’avez dit, est plus lourd.
Ce que l’on a entendu dans la manifestation du 26 janvier est exceptionnellement grave, avec des slogans hérités des années 30, des amalgames, des confusions... Des groupes, qui n’avaient rien à voir entre eux, se retrouvaient sur le même objectif, la même haine, celle du juif, cherchant un coupable. Il en faut toujours un pour exorciser les peurs, les malheurs, les rancœurs. Là encore, ce n’est pas nouveau. On a connu cela à d’autres époques, sauf que là les propagandistes ne se cachent plus, ils publient des livres, ils défilent dans la rue, ils donnent des spectacles et ils utilisent des moyens modernes, c’est-à-dire internet pour colporter des rumeurs qui deviennent des tumeurs.
Nous savons comment cette mécanique infernale se termine, toujours de la même façon, dans la violence et dans le drame.
C’est pourquoi, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, le gouvernement de la République française ne tolérera rien.
C’est ensemble - quand je dis « ensemble » c’est à travers toutes les sensibilités qui sont représentées ici, tous les républicains - que nous devons nous retrouver pour défendre les valeurs qui font la France. Je l’affirme ici : face à des périls - et l’antisémitisme, le racisme, en est un – il ne serait y avoir la moindre place pour la division, la polémique et la surenchère.
Si nous cédions à cette tentation d’utiliser ces dérives et ces comportements à des fins politiques, nous nous perdrions nous-mêmes. Il y a des causes heureusement dans la République - dont je suis le garant - qui nous permettent de nous rassembler sur l’essentiel. C’est d’ailleurs ce qui fait que nous sommes citoyens français et qu’au-delà des oppositions qui doivent exister, des clivages qui ont leur valeur et leur pertinence, la France est une quand il s’agit de combattre le racisme et l’antisémitisme.
Le gouvernement, et vous l’avez rappelé, Monsieur le Président, est d’une intransigeance absolue contre les actes antisémites parce que ce sont autant de coups portés à la France. Les lois existent. La tentation, c’est toujours de vouloir en inventer d’autres et de ne pas appliquer celles qui sont en vigueur. Elles doivent donc être mises en œuvre avec sévérité et fermeté par les services de sécurité publique comme par la justice.
Encore faut-il que les victimes elles-mêmes ne craignent pas de se faire connaitre et signalent tous les faits. À nous de les aider. La garde des sceaux a donné des instructions en ce sens et je pense qu’en matière d’insultes elle sait ce que signifie le racisme. Mais si la police fait son travail, si la justice condamne les coupables, faut-il encore que les jugements eux-mêmes, ceux qui sont rendus, soient exécutés. Parce que se soustraire à une condamnation est une malhonnêteté de plus et un encouragement à continuer. Certains sont allés très loin. Trop loin.
Que l’on soit bien clair : la liberté d’expression, la liberté de création, la liberté de manifestation sont des valeurs fondamentales de la République, mais elles ne peuvent offrir aux racistes et aux antisémites un permis de propager leurs thèses. La liberté de moquer n’est pas la liberté de haïr. Là aussi, le droit existe pour prévenir ces transgressions. Il a été appliqué par le ministre de l’intérieur dans les limites posées par le juge, en l’occurrence le juge administratif.
Nous avons fait la démonstration que les lois n’empêchent pas d’agir mais peuvent permettre justement d’intervenir, y compris de façon préventive. La loi, toute la loi, rien que la loi, y compris pour interdire des groupuscules qui n’ont pas d’autre objet que la propagation d’idéologies incitant à la discrimination, à la violence et à la haine. C’est ce que nous avons fait, là encore, suite à un drame qui a coûté la vie à un jeune étudiant, Clément Meric. Il mettait en cause des groupuscules dont on savait bien qu’ils pouvaient être, au moins au niveau des thèses propagées, à l’origine de ce genre de tragédie.
Vous avez évoqué, Monsieur le Président, les nouvelles menaces d’internet. Outil merveilleux de diffusion et d’échange, mais comme le livre avant lui, le numérique peut aussi servir de déversoir à l’intolérance, à l’injure, à l’endoctrinement. Il y a eu des livres, hélas, qui ont eu aussi ce rôle dans l’Histoire. Ce n’est donc pas l’instrument qui est en cause, c’est la thèse qui est diffusée. En France et à l’étranger, des manipulateurs et des criminels enseignent ce que Poliakov appelait « le bréviaire de la haine ». Et nous voyons ceux qui écoutent, ceux qui adhèrent à ces thèses, à ces mensonges et qui s’en font les prosélytes.
C’est cela le risque d’internet : c’est la multiplication, c’est le déversement, c’est la diffusion à un niveau jusque-là jamais atteint de mensonges et d’insultes. Le numérique doit donc avoir ses règles. Les fournisseurs d’accès comme les opérateurs doivent les respecter sans que l’extraterritorialité ne puisse constituer une excuse. Je retiens, Monsieur le Président, ce que vous nous avez proposé. Si l’on arrive à lutter contre les images pédophiles, nous devons aussi réussir à lutter contre les messages délibérément racistes et antisémites.
J’ai donc demandé au gouvernement de me faire rapidement des propositions pour améliorer notre réactivité et éventuellement notre appareil répressif par rapport au développement de la cybercriminalité.
Je rappelle ce qui s’est produit par rapport à Twitter l’année dernière [1]. Le gouvernement a négocié avec cette grande entreprise des engagements concrets : suppression des contenus illicites, gel des données d’enquêtes, déréférencement. Nous agirons de la même manière en France, en Europe et dans le monde face aux géants mondiaux du numérique pour aboutir à ce résultat.
Mais l’ambition de la République, ce n’est pas simplement d’utiliser la sanction. Elle doit faire en sorte que la prévention puisse être la plus efficace. Ce que nous avons comme ambition, c’est de pouvoir élever le niveau de conscience citoyenne par l’éducation. Tel est l’objet de la morale laïque qui est désormais enseignée dans nos écoles : transmettre à tous les élèves de France un socle de valeurs communes qui fondent notre identité.
C’est quoi notre identité ? Le respect de la personne, sa dignité, ses origines, sa religion, ses croyances ; le refus de toutes formes de discrimination. C’est cela la morale laïque : elle n’exclut personne, elle rassemble tout le monde et elle protège tous ceux qui ont, par leur histoire, par leur parcours, par leur origine, par leur couleur de peau, à craindre qu’on les mette en cause. L’école de la République doit rester ce lieu où, depuis des générations, les enfants apprennent à vivre au milieu des autres selon une règle commune, la même pour tous. Cet enseignement de la vie, cet enseignement de la République doit intervenir au plus tôt dans les programmes d’enseignement de notre pays.
Jean Zay - dont j’ai annoncé qu’il rentrerait au Panthéon avec Geneviève Anthonioz de Gaulle, Pierre Brossolette et Germaine Tillion l’année prochaine, Jean Zay donc, ministre de l’éducation, avait écrit une circulaire - déjà, la première, en 1936 - sur les signes religieux à l’école. Comme quoi, là aussi, on croit toujours avoir inventé, mais l’on vient toujours trop tard. Mais là, en l’occurrence, Jean Zay, lui, il était venu à temps. Parce que déjà, il y avait ces menaces et il écrivait dans cette circulaire : « ceux qui voudraient troubler l’expérience éducative n’ont pas leur place dans les écoles, qui doivent rester l’asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas. » Cela reste encore vrai aujourd’hui.
Nous avons la Charte de la laïcité comme expression contemporaine de cette exigence. Elle est désormais affichée et étudiée dans tous les lieux d’enseignement. Le ministre en a pris l’initiative. Nous devons également la mettre au programme de la formation permanente des enseignants. Toutes les initiatives doivent être soutenues dans ce sens : la mise en place de référents académiques « Mémoire et Citoyenneté », pour coordonner toutes les actions dans les écoles pour la mémoire des génocides, en particulier de la Shoah et de tous les crimes contre l’Humanité ; l’instauration de modules spécifiques de formation dans les écoles du professorat ; la priorité donnée, dès cette rentrée, pour fixer la lutte contre les discriminations comme objectif de la transmission.
Là aussi, l’éducation nationale soutient toutes les initiatives et il y en a de nombreuses. Je ne vais pas les signaler toutes. Celle de l’Union des étudiants juifs et de SOS Racisme notamment a eu, à travers le programme CoExist, à lutter contre les préjugés. Je souligne aussi ce que font les Académies de Lyon et de Grenoble avec la LICRA, pour attribuer un prix, là aussi, le Prix Gilbert Dru, pour être exemplaire par rapport à cette mission de lutter contre le racisme et l’antisémitisme.
Je veux aussi saluer les efforts de toutes les grandes familles philosophiques et spirituelles dans notre pays, qui œuvrent au rapprochement entre les Français.
Vous avez, à l’instant, salué le Père Patrick Desbois. Il a découvert par son histoire familiale le drame des juifs ukrainiens. Il a œuvré pour que soit reconnue la « Shoah par balles ». Car, la Shoah avait commencé avant même les camps, et pas seulement en Ukraine. C’est très important de savoir à quel moment l’œuvre génocidaire a commencé et comment elle est arrivée jusqu’aux camps d’extermination. Aujourd’hui, le Père Desbois est le directeur du Service national pour les relations avec le Judaïsme à la Conférence des évêques. Je veux saluer le dialogue interreligieux, qui ne veut pas effacer les différences entre les cultes, mais combattre tous ceux qui les utilisent pour les opposer.
Le fanatisme n’est pas une religion. C’est un dévoiement. C’est le fanatisme et non l’islam qui a guidé le bras assassin de Merah à Toulouse et à Montauban, lorsqu’il a abattu Jonathan, Gabriel, Arié, Myriam, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf : quatre juifs, trois musulmans [2], sept Français. Autant d’atteintes aux institutions les plus symboliques de la République : l’école et l’armée.
La semaine dernière, le CRIF, à Toulouse, a rendu un hommage à Latifa Ibn Ziaten, la mère d’Imad. Je veux aussi saluer son combat courageux, je le connais, et celui de tous les militants de l’amitié judéo-musulmane, avec le soutien des plus hautes autorités du culte musulman, représentées ici ce soir. Je veux les remercier pour leur engagement au service de la tolérance et de la paix.
Mesdames et Messieurs, l’année 2014 sera marquée par deux grandes commémorations : centenaire de la Première guerre mondiale et 70ème anniversaire de la Libération de notre pays. Je veux en faire des moments de rassemblement de nos concitoyens, des temps pour la mémoire, pour toutes les mémoires.
C’est pourquoi j’ai rendu hommage aux soldats musulmans à la Grande mosquée de Paris le 18 janvier dernier. Au Mont-Valérien, j’ai rendu hommage, c’était le 21 février dernier, au Groupe Manouchian et j’ai salué l’initiative qu’avait prise Robert Badinter pour que les 1.010 fusillés aient leurs noms gravés dans le bronze d’une cloche au Mont-Valérien. Nommer les morts pour interpeller les vivants, c’est le sens des monuments. Yad Vashem à Jérusalem, que je suis allé visiter, le Mur des Noms, l’Allée des Justes à Paris et tant d’autres lieux..., pour que rien ne soit oublié, travesti, transformé, occulté et pour nous rappeler à chaque fois notre devoir.
Quelle est notre exigence ? Savoir. Tout savoir. D’où nous venons, quelles sont les épreuves que notre pays a traversées pour être libre aujourd’hui. Ne rien ignorer des drames d’hier pour mieux les prévenir désormais. Connaitre l’Histoire, oui connaitre l’Histoire, pour reconnaitre notre responsabilité de l’écrire à notre tour.
La mémoire, je sais que vous y êtes particulièrement attachés. Votre mémoire, ici en France, et la mémoire aussi entretenue dans la relation des juifs de France avec Israël. Je sais le lien qui vous unit à Israël. Israël, pour les juifs de France, comme ceux d’ailleurs du monde entier, c’est d’abord l’État refuge. On raconte - c’est vrai - que c’est en assistant à la dégradation publique de Dreyfus, en 1895, dans la cour des Invalides, que Theodor Herzl, devant le spectacle de l’innocence outragée, en avait conclu que les juifs ne pourraient conquérir la garantie d’une existence digne et libre que le jour où ils disposeraient d’une patrie.
Israël, pour les juifs, c’est aussi l’espoir réalisé. Très vieil espoir, aussi ancien que le judaïsme lui-même. La relation que les juifs français ont avec Israël est constituée de liens multiples, humains, intimes, personnels, familiaux, professionnels... Cette solidarité ne vous éloigne jamais de votre patrie. Elle vous y ramène, tant vous attendez de la France qu’elle joue un rôle utile dans le monde et particulièrement au Proche-Orient. Ce fut le sens de ma visite en Israël et en Palestine. Vous m’y avez accompagné avec une délégation du CRIF. Vous m’avez accompagné aussi bien en Israël qu’en Palestine. Je voulais, ici, vous en remercier.
À la Knesset, je me suis exprimé, en toute franchise, en toute liberté. J’ai rappelé la position de la France : deux États pour deux peuples, l’État d’Israël et l’État de Palestine, avec tous deux Jérusalem pour capitale, pouvant coexister en paix et en sécurité. Il faut un règlement qui mette fin à toutes les revendications et éteigne définitivement le conflit. Cet accord n’aura de sens que si la sécurité d’Israël est renforcée et si toute nouvelle menace est écartée. C’est le langage que j’ai fait passer aussi bien à Benjamin Netanyahu qui m’a reçu avec beaucoup de chaleur, qu’à Mahmoud Abbas qui a été attentif à la position de la France qu’il connaît.
Si on ne veut pas reconnaître l’autre partie, il ne peut pas y avoir de paix. C’est le sens de ce que nous devons chercher, que les Américains ont également encouragé. Les Israéliens et les Palestiniens, en ce moment même, tentent d’aboutir à la paix. La poursuite de la négociation, car c’est maintenant là l’enjeu, est une opportunité décisive. Tout échec, s’il se produisait, aggraverait encore la situation de la région et menacerait donc l’État d’Israël.
Or, le Proche-Orient est déjà profondément déstabilisé par la crise syrienne. Alors, on me dira : « les armes chimiques ont commencé d’être détruites ». Et encore ! La Conférence de Genève a été un échec, elle n’a abouti à rien. Pendant ce temps-là, les massacres se multiplient. D’ailleurs dans une forme d’indifférence générale, que seule la France entend briser.
Pendant que les réfugiés s’entassent en Jordanie, en Turquie, au Liban, avec un risque de déflagration générale, demain, avec le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, je recevrai le Groupe international de soutien pour le Liban, pour préserver l’unité et l’intégrité de ce pays, pour également lui apporter une aide humanitaire. Il se trouve qu’il y aura aussi bien le secrétaire d’État américain que le ministre des affaires étrangères russe. Nous ne parlerons pas que du Liban. Mais si nous pouvions aussi parler du Liban et de l’Ukraine, nous aurions, rien que pour cela, eu le bénéfice de cette initiative.
Je pense au Liban parce que c’est un pays cher à la France et c’est un pays qui doit être absolument préservé de ce conflit. Je sais aussi les forces qui travaillent pour son instabilité. Nous sommes profondément concernés par ce qui se produit en Syrie. Vous l’évoquiez, Monsieur le Président : 700 Français ou résidents français sont aujourd’hui impliqués, c’est-à-dire pris en main par des groupes djihadistes. Ils sont parfois tués - c’est encore arrivé ces jours derniers - ou reviennent avec tous les risques que cela comporte pour notre propre sécurité.
Le ministre de l’intérieur a été particulièrement mobilisé pour dissuader tous ces candidats du Djihad qui pourraient, non seulement perdre leur vie, mais aussi, à un moment, atteindre la nôtre. Je rappelle que deux membres de la cellule qui avait agi en septembre 2012 contre l’épicerie casher de Sarcelles viennent d’être interpellés. Ils reviennent de Syrie. Les liens sont établis.
Parler de la Syrie, c’est parler de l’Iran, tant sa responsabilité est grande dans la guerre que Bachar Al-Assad a lancée à l’égard de son propre peuple. Avec l’Iran, la France ne se contente pas de paroles, mais veut des actes et l’a clairement montré sur le dossier nucléaire. C’est le sujet de préoccupation majeure, pas simplement pour Israël, mais pour l’ensemble de la région et pour la paix du monde. C’est pourquoi la France a tout fait pour que l’accord intérimaire avec l’Iran soit à la fois solide et crédible. Mais le plus dur est à venir. La position de la France, ce sera qu’un accord définitif apporte la garantie à Israël et à l’ensemble du monde que l’Iran ne disposera jamais, je dis bien jamais, de l’arme nucléaire.
Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que j’étais venu vous dire : à la fois la préoccupation de l’ensemble du gouvernement, de l’État par rapport à ce climat que j’ai décrit, l’action que nous menons pour lutter contre l’antisémitisme et le racisme, pour le prévenir, pour le réprimer. Je voulais également vous exprimer la position de la France par rapport à un certain nombre de situations dans le monde. J’ai évoqué l’Ukraine, j’ai fini par la situation au Moyen-Orient et notamment avec l’Iran.
Mais je voulais vous adresser un dernier message. La communauté juive est pleinement chez elle en France. Elle a tant donné pour notre pays, tant donné par ses talents, par ses réussites, par son dévouement, par ses sacrifices et surtout par l’amour qu’elle a toujours témoigné à la France. Alors, à tous ceux qui s’interrogent, et il y en a ici, sur la protection que la République peut offrir, sur l’amour de la France à l’égard de tous ses citoyens et notamment aux juifs de France, je veux réaffirmer que notre pays sera à la hauteur de l’espérance que vous portez en lui. Parce que la France a besoin de vous, parce que la France a besoin de tous, parce que la France doit réussir, grâce à vous. Merci.

Les enfants à risque exposés aux gaz lacrymogènes israéliens risquent la mort

La Palestine, qui est sous occupation et agression israélienne depuis plus de 60 ans, est devenue le centre de l'attention du monde qui cherche à comprendre la réalité de l'occupation et son impact sur la vie des Palestiniens.
Les affrontements qui éclatent entre les Palestiniens et les forces israéliennes ont eu l'attention dans la presse mondiale.
L'occupation israélienne utilise une grande variété d'armes contre les Palestiniens avec comme conséquences habituelles des morts ou des blessés. Une de ses armes à mort lente est le gaz lacrymogène.
En déambulant dans les rues de Bethléem, en particulier dans les camps de réfugiés, on retrouve facilement les vestiges de ces grenades. La plupart du temps, ces douilles se retrouvent dans les maisons des Palestiniens, ramassées par leurs enfants durant leurs jeux. On peut également observer l'impact du gaz lacrymogène sur la santé des Palestiniens, en particulier les enfants qui peuvent développer des maladies comme le cancer, l'asthme, les allergies.
Le gaz lacrymogène est une arme chimique non-létale qui irrite les nerfs de la cornée et qui cause douleur, pleurs, et même aveuglement. Les grenades utilisées à des fins de guerre chimique sont interdites par de nombreux traités internationaux.
Salah Ajarmeh, Directeur du Lajee Center dans le camp de Aïda explique l'impact des gaz lacrymogènes sur les Palestiniens et leurs enfants. « Récemment, le camp de Aïda a été le théâtre de violents affrontements. Les soldats israéliens tirent énormément de grenades lacrymogènes. La gaz s'infiltre dans les maisons du camp et dans les hôpitaux proches du camp. Les soldats tirent plus de 300 grenades lacrymogènes chaque jour. »
Et de continuer : « On ne peut empêcher les enfants de jouer. Nous essayons de leur garantir un endroit sur pour jouer, mais quand les Israéliens attaquent les civils sans avertissement, cela ne nous laisse aucune chance de vivre dans une zone paisible et sure. »
Salah explique que ces grenades lacrymogènes portent la marque « Made in USA ». Et d'appeler les États-Unis à cesser leurs livraisons à Israël de ce type d'armes interdites : « Nous appelons la Communauté Internationale et la Cour de justice internationale à exercer des pressions sur l'occupation israélienne pour qu'elle arrête d'utiliser des gaz lacrymogènes et de tirer sur les civils »
Le Dr. Hiyam Marzouqa, médecin chef de l'Hôpital des enfants Caritas, parle de deux incidents résultant tous deux des gaz lacrymogènes tirés dans le camp de Aïda et la zone de la Tombe de Rachel proche de l'hôpital. « Nous avons des prématurés et d'autres enfants souffrant de difficultés respiratoires et l'inhalation de gaz lacrymogène peut mener à leur mort. Le gaz s'infiltre dans l'hôpital par le système d'air conditionné et c'est une dangereuse situation qui peut mener à de sérieux problèmes de santé », ajoute-t-elle.
Des civils palestiniens ont expliqué à PNN leur propre expérience avec les gaz lacrymogènes et leur impact sur leur vie.
Abbas Thaher témoigne : « Il y a beaucoup d'enfants dans le camp, dans ma maison ils sont six. Le gaz affecte les enfants et c'est impossible à prévenir. La situation dans la camp est épouvantable, les soldats tirent du gaz partout sans prendre en considération que ce sont des civils qui vivent dans le camp. Ils cherchent juste à nous blesser. Nos souffrances durent depuis 66 ans et tout le monde le sait. Nous souffrons depuis 1948, depuis que nous avons été déportés de nos terres... Nous respectons toutes les nations du monde mais nous rejetons la politique des gouvernements »
Manal Hassanat,vit dans le camp de Aïda, elle témoigne : « Le camp est sans arrêt exposé à des confrontations. Un jour nous étions assis à la maison lorsqu'une grenade lacrymogène a brisé la fenêtre. Les enfants étaient très affectés par le gaz et ont commencé à vomir. Nous avons évacué la maison immédiatement. Nous appelons toutes les parties concernées, les associations des droits de l'homme et de l'enfance d'intervenir. Les gaz lacrymogène ont une grande influence sur nos vies et à long terme ont un impact sur la santé de la population. Mes enfants souffrent de problème de respiration et d'allergies »
Un jeune garçon qui habite le camp de Aïda témoigne : « les confrontations éclatent sans arrêt. Un jour j'ai inhalé du gaz et je suis tombé inconscient. On m'a transporté à l'hôpital. Je souffre d'asthme et le gaz affecte ma santé. » Et de continuer : « Je ne veux plus vivre, c'est une situation insupportable. Il y a deux jours, un enfant a été blessé devant moi »
Les Palestiniens continuent de souffrir de l'occupation israélienne, de sa politique illégale et de ses attaques. Leur message : « Nous voulons juste vivre en paix sur notre terre »

Pont Allenby : les forces israéliennes d’occupation assassinent un juge palestinien

lundi 10 mars 2014 - 18h:48
Al-Akhbar
Les forces d’occupation israéliennes ont assassiné lundi un citoyen jordano-palestinien au point de passage de la frontière vers la Jordanie. Amman a fait savoir que la victime était un juge.
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Le meurtre a eu lieu au passage du pont Allenby entre la Cisjordanie et la Jordanie.
Des responsables palestiniens ont identifié la victime comme étant Raed Zeiter, âgé de 38 ans, et Amman a confirmé que la personne disposait aussi de la nationalité jordanienne.
L’armée israélienne a osé prétendre que les soldats avaient ouvert le feu après que Zeiter a essayé d’arracher une arme à l’un des soldats.
Les témoins ont déclaré que Zeiter se trouvait à bonne distance des soldats lorsque ceux-ci ont ouvert le feu (Al-Jazeera).
Un responsable de la sécurité jordanienne a déclaré à l’AFP que Zeiter avait travaillé comme juge à Amman et était parti pour la Cisjordanie lundi matin.
Le ministère de la justice de la Jordanie a confirmé l’information, en disant que Raed Zeiter avait exercé dans une cour de magistrats dans la capitale.
Des responsables palestiniens ont dit que Zeiter était originaire de la ville de Naplouse qu nord de la Cisjordanie, mais qu’il avait quitté les territoires occupés en 2011 et que c’était son premier retour.
Les membres de sa famille à Amman ont exprimé la douleur ressentie suite à sa mort .
« Nous ne savions pas que Raed se rendait en Cisjordanie. Je suis allé à la cour pour vérifier s’il travaillait et on m’a dit qu’il ne s’était par rendu au travail aujourd’hui », a déclaré son père Alaa Zeiter, âgé de 70 ans et lui-même un ancien juge.
« Mon fils est quelqu’un de paisible et un professionnel. Je suis sous le choc », a-t-il déclaré à l’AFP par téléphone, avant d’éclater en sanglots .
Il y a deux semaines, les soldats israéliens ont assassiné un Palestinien qu’ils tentaient de kdinapper dans la ville de Bir Zeit en Cisjordanie.
Le mois dernier, Amnesty International a publié un rapport révélant que les forces israéliennes ont utilisé une violence excessive en Cisjordanie, assassinant des dizaines de Palestiniens au cours des trois dernières années, ce que le groupe de défense des droits de l’homme qualifie de crime de guerre.
10 mars 2014 - Al-Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à :
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Traduction : Info-Palestine.eu