mercredi 26 mars 2014

Trafic d'armes iraniennes à Gaza: quand Washington désavoue Tel-Aviv!

IRIB- La pseudo-révélation de la semaine dernière d'Israël  au sujet d'un bateau iranien bourré d'armes qui se serait dirigé vers Gaza et que la marine israélienne, très alerte, aurait arraisonné n'a trompé personne! 
En effet, les médias "mainstream" , d'habitude trop prompts à s'emparer des informations de ce genre se sont montrés sceptiques tant fut grande l'incertitude voire la vague qui entouraient les circonstances de cette découverte dont Netayahu a tenté de faire , sans succès, un nouveau fond de commerce . Mais les déboires de Bibi n'en sont pas restés là sur ce dossier : le renseignement américain vient d'infliger un désaveu à tout ce scénario anti iranien via une analyse signée " experts du renseignement et responsables sécuritaires". 
Selon ces experts, " ce bateau que les israéliens ont localisé en mer Rouge se dirigeait non pas vers Gaza mais bien vers le désert du Sinaï" !! Selon Reuters qui cite un responsables américain et deux sources non israéliennes dans la région , la saisie de ce bateau puis la dissimulation de sa vraie destination par Israël visait d'abord à épargner le gouvernement militaire égyptien : les israéliens entendaient éviter de créer des tensions supplémentaires entre le gouvernement égyptien et les takfiris qui le combattent dans le désert du Sinaï. le fait que Tel Aviv ait évoqué ensuite l'Iran et la résistance palestinienne renvoient à la volonté israélienne d'attirer à nouveau l'attention de la communauté internationale vers ce qu'il appelle " terrorisme palestinien à Gaza". l'une des sources citées par Reuters affirme : " Si les israéliens révélaient la destination du bateau, ils auraient du dire entre les mains de qui ces missiles auraient du tomber. 
Cette révélation aurait focalisé tous les regards sur les groupes armés retranchés au Sinaï. la campagne médiatique intense qu'Israël a déclenchée contre l'Iran et le Hamas dès le 5 mars n'abordait  toutefois pas comment ces roquettes M302 S de 5.5 mm auraient pu être acheminés vers Gaza. en effet , Israël impose un contrôle très stricte sur les cotes de Gaza tout comme sur les tunnels reliant l'Egypte à Gaza. ce qui est sûr c'est qu'Israël a essayé de tirer un maximum de profit de cette affaire de saisie et de nuire à ses deux adversaires iranien et palestinien . mais le mensonge a été trop gros pour que même les occidentaux puissent le croire.

Que compte faire Israël pour "contrer" les missiles du Hezbollah?

IRIB- Jérusalem Post croit deviner ce que l'armée sioniste compte faire pour contrer " la menace balistique du Hezbollah" : " l'état major de l'armée le sait pertinemment : ce qu'il faut pour repousser la menace des missiles du Hezbollah est une attaque terrestre d'envergure contre le Liban ! " 
" Au cas où une guerre venait à avoir lieu entre Israël et le Hezbollah , seule une intervention terrestre saurait infiliger une défaite cuisante au Hezbollah" , affirme le journal tout en reprenant les propos d'une source au sein de l'état major sioniste : " l'armée isralienne a fortement accru ses capacités et sa puissance de frappe et elle prête à en découdre avec le Hezbollah . une invasion terrestre est ce qu'il nous faut pour en venir à bout des missiles du Hezbollah" !!  
Selon les experts , ce point de vue cadre mal avec les réalités du terrain : les combattants du hezbollah, sortis de trois ans d'expérience du terrain en Syrie ont significativement amplifié leurs capacités à faire face à une invasion terrestre dans la mesure où ils comptent mener des combats asymétriques à grande échelle ! 

L’intérieur : l’ouverture temporaire du passage de Rafah est une étape "insuffisante"

Gaza-CPI
Iyad el-Bezm, le porte-parole du ministère de l'Intérieur et de la sécurité nationale dans la bande de Gaza a considéré la décision d’ouverture du passage de Rafah est une bonne étape, mais insuffisante en ce moment.
El-Bezm a déclaré dans un communiqué dont le « centre palestinien d’information» a reçu une copie, ce mardi soir que : "La décision des autorités égyptiennes d'ouvrir le passage de Rafah, pendant trois jours, après sa fermeture pendant 46 jours et l'accumulation de milliers de passagers, est insuffisante et ne répond pas aux besoins humanitaires minimales des voyageurs."
Il a souligné que parmi les voyageurs dix mille situations humanitaires et 1200 patients qui ont besoin d'opérations d'urgence et qui sont atteints du cancer, des maladies du cœur, des reins et de foie. En soulignant que ce qui est nécessaire est d'ouvrir complètement le passage de Rafah et d'une manière permanente
Des sources dans le comité général pour les passages et les frontières à Gaza ont déclaré, hier soir, que les autorités égyptiennes l’ont informé son intention d'ouvrir le passage de Rafah exceptionnellement, pendant trois jours, à compter de la semaine prochaine pour les cas humanitaires.

L'occupation renouvelle la détention administrative du député Mohamed Jamal Natche

Hébron – CPI
Le centre des prisonniers de la Palestine pour les études a déclaré dans un communiqué dont notre CPI a obtenu une copie que les autorités de l'occupant israélien ont soudainement transféré, avant-hier, le député captif Mohamed Jamal Natche de la prison central d'Ofer, au centre d'enquête d'Ashkelon, sans montrer les raisons et le lendemain, un tribunal israélien a renouvelé son arrestation administrative, pour 6 mois, pour la troisième fois consécutive.
Il est à noter que le prisonnier Natche est un député de la province d'Hébron et le membre du bloc "Changement et Réforme", ainsi qu'il a été déjà arrêté dans les prisons israéliennes, durant plus de 17 ans, et souffre de plusieurs maladies, et s'est exposé à l'isolement pour deux semaines au début des étapes des mesures d'escalade pour mettre fin à la politique de la détention administrative.

L'occupation envahit Bethléem et fouille des boutiques

Bethléem – CPI
Les forces armées de l'occupant israélienne ont fait irruption le mardi à l'aube 25/3 la région d'Abyat à l'est de la ville de Bethléem dans le sud de la Cisjordanie occupée et ont installé un barrage militaire.
Des témoins oculaires ont déclaré à notre correspondant que des forces renforcées de l'armée de l'occupant israélien ont pris d'assaut la région et installe les barrières militaires.
Les témoins ont ajouté que les patrouilles de l'armée israélienne ont pénétré dans les les environs de la mosquée d'Omar Ben Abdul-Aziz, au sud-est de Bethléem et ont perquisitionné certains boutiques et ont installé un barrage militaire, tout en vérifiant les cartes d'identité des passagers, sans souligner à des arrestations jusqu'à maintenant.

Grandi: la situation à Gaza est désastreuse

Gaza – CPI
Le délégué général de l'UNRWA, Filippo Grandi, a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour sauver la Bande de Gaza et briser le sévère blocus imposé sur la Bande de Gaza, avertissant que la négligence à cet appel anéantit la situation et intensifie sa tragédie.
"Le blocus imposé sur la Bande est le blocus le plus célèbre de l'histoire moderne et qu'il est illégal et doit être levé en toute urgence", a déclaré Grandi dans une conférence au siège de l'UNRWA à la ville de Gaza à la veille de son départ de ses fonctions et la fin de son travail en tant que délégué.
Il a ajouté: "J'appelle la communauté internationale à ne pas laisser Gaza toute seule, parce qu'elle a besoin de votre ingérence humanitaire, plus que jamais, et si vous ne briserez pas le blocus, la situation sera plus grave".
Il a appelé le gouvernement égyptien à assumer ses engagements et ouvrir le passage de Rafah immédiatement pour permettre la circulation des personnes, ajoutant: "Avec notre plein respect à leurs raisons de sécurité, mais il est inacceptable d'assiéger les Gazaouis dans cette enclave, en particulier les malades et les étudiants qui doivent assister leurs Université.
"Le monde ne doit pas oublier les habitants de Gaza, parce que la sécurité de quiconque est pareille à cellle des autres", a -t-il ainsi poursuivi.

Abou Zouhri: Nous sommes prêts pour appliquer l'accord signé de réconciliation

Gaza – CPI
Dans une déclaration de presse, publié le mardi 25/3, Abou Zouhri a déclaré que les Arabes doivent assumer leurs responsabilités envers la Bande de Gaza et à ne pas appeler seulement à briser son blocus, en insistant qu'il n'y a aucune justification pour fermer le passage de Rafah par l'Egypte et transformer Gaza à une véritable prison
Les déclarations d'Abou Zouhri sont intervenues en coïncidence avec le 25ème sommet arabe tenu au Koweït; où les discours des dirigeants arabes ont compris des appels à mettre fin au blocus imposé sur Gaza.

Le prince du Qatar appelle à un sommet arabe pour la réconciliation palestinienne

Koweit
Le prince du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani a Appelé de tenir un mini sommet arabe, afin de parvenir à une réconciliation entre les factions palestiniennes et mettre fin à l'état ​​de division interne, tout en se félicitant le mouvement de résistance islamique "Hamas" cette initiative.
Cheikh Tamim a déclaré, dans son discours de mardi 25 mars devant le 25ème sommet arabe, tenu au Koweït, que " La question palestinienne est encore le défis le plus important face à la nation " , soulignant que l'ignorance d’ «Israël» de ses obligations reste un obstacle à la réalisation règlementation juste.
Il a également appelé à l'action pour mettre fin au siège israélien imposé à la bande de Gaza, depuis plus de 8 ans, et ouvrir les points de passage pour permettre aux résidents de Gaza d'exercer leurs vies normales.
Disant : " la poursuite du siège de Gaza n'est plus acceptable politiquement ni moralement, nous avons fait des efforts pour alléger les souffrances de Gaza et de la reconstruction et de surmonter les crises en fournissant du carburant".
Pour sa part, le Mouvement de résistance islamique "Hamas" a salué le discours du prince du Qatar, et a bien accueilli son appel pour un mini - sommet arabe, pour mettre fin à la division et à la réalisation de la réconciliation.
Le membre du bureau politique du mouvement "Hamas", Ezzat el Racheq a clarifié dans une déclaration exclusive à l'agence " Qods Press " : " Nous apprécions la déclaration du prince du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani lors du sommet arabe, et nous apprécions l'intérêt sur ​​la Palestine et la cause palestinienne, son exposition à la judaïsation, et l’exposition d’el-Aqsa à la profanation ".
" Nous nous félicitons l'invitation d'Emir du Qatar d'organiser un mini-sommet arabe pour la réconciliation nationale, et son appel à la création d'un fonds arabe pour soutenir la fermeté de Jérusalem et l'initiative du Qatar à verser 250 millions de dollars au fonds, " a t-il également ajouté.

Abbas rencontre Kerry aujourd’hui à Amman

Amman-CPI
Jennifer Bsaki, la porte-parole du ministère des affaires étrangère américaine a déclaré que John Kerry qui est arrivé, mardi soir, à Rome la quittera, ce mercredi matin 26 mars, en se dirigeant vers la Jordanie pour rencontrer le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Bsaki a déclaré dans un communiqué de presse que «Kerry se rendra demain à Amman pour rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, pour tenter de combler les différences entre les deux parties impliquées dans les négociations de règlement».
Elle a souligné aussi que Kerry va effectuer également des consultations téléphoniques ou par le circuit fermé avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a précisé, hier, dans son discours au sommet arabe, au Koweït, que les procédures et les politiques mises en œuvre par le gouvernement de l'occupation israélienne affirment qu'elles ne sont pas sérieuses au sujet de la paix et du compromis.

Palestine : l'apartheid de l'eau

PENGON/Amis de la Terre Palestine, le Comité national palestinien du mouvement BDS et la Coalition de défense des terres lancent un appel pour une semaine internationale contre la société nationale israélienne d'eau Mekorot
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par le biais d’une campagne mondiale de conscientisation en pleine ascension. Profitez de la semaine pour lancer des initiatives de campagne, promouvoir la conscientisation du public et mettre la pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent. Validez votre participation en adressant un courriel à : info@stopmekorot.org. Un site Internet sera créé pour consolider les efforts durant la semaine.
Six raisons de boycotter Mekorot
1. Mekorot dirige, entretient et applique un système d’apartheid de l’eau : Mekorot est responsable de violations des droits à l’eau et de discriminations sur ce plan depuis les années 1950, lorsqu’il a mis en place le système de distribution d’eau d’Israël, qui détourne le Jourdain de la Cisjordanie et de la Jordanie afin de desservir les communautés israéliennes. Dans un même temps, il prive les communautés palestiniennes de la possibilité d’accès à l’eau ; la consommation d’eau palestinienne dans les TPO (Territoires palestiniens occupés) est d’environ 70 litres par personne et par jour – bien en dessous des 100 litres par habitant recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – tandis que la consommation quotidienne israélienne par habitant est d’environ 300 litres, soit quatre fois plus.
Mekorot a refusé de fournir de l’eau aux communautés palestiniennes à l’intérieur d’Israël, malgré la décision d’un tribunal israélien de grande instance reconnaissant leur droit à l’eau.
Un rapport parlementaire français a qualifié cette politique d’apartheid de l’eau.
2. Le soutien vital de Mekorot à l’entreprise des colonies illégales : Le soutien de Mekorot aux implantations illégales n’a cessé de se poursuivre depuis l’occupation en 1967 de la Cisjordanie, de Gaza et des hauteurs du Golan. La compagnie s’est assuré le monopole du contrôle de toutes les sources d’eau dans les territoires occupés, appliquant de la sorte une politique qui favorise les colonies israéliennes aux dépens des communautés palestiniennes.
La rapport des Nations unies présenté sur base du rapport de la mission internationale et indépendante d’enquête à propos des implications des colonies israéliennes pour les droits du peuple palestinien de même que le tout dernier rapport sur les colonies émamant du secrétaire général de l’ONU dénoncent le rôle de Mekorot dans l’entreprise d’implantation des colonies.
Fondamentalement, toute coopération avec Mekorot tire profit de (et contribue à) l’entreprise des implantations illégales. La société publique hollandaise de distribution d’eau Vitens déclare : « Qu’il s’agisse de reconnaître l’extraction de l’eau ou qu’il s’agisse des bénéfices qu’on peut tirer de captages judicieux, rien ne peut être dissocié de ce que l’ONU écrit à propos de la politique de Mekorot (*) vis-à-vis des territoires palestiniens et des colonies. »
3. Mekorot participe au crime international du pillage des ressources naturelles et de la destruction volontaire d’infrastructures de l’eau :
Mekorot fait fonctionner quelque 42 puits en Cisjordanie, principalement dans la région de la vallée du Jourdain, puits qui alimentent principalement les colonies israéliennes. 
Mekorot opère en étroit partenariat avec l’armée israélienne, en confisquant des canalisations d’irrigation aux fermiers palestiniens et en détruisant des sources d’approvisionnement des communautés palestiniennes.
Durant la seule année 2012, l’armée israélienne a démoli 60 structures d’approvisionnement et d’épuration de l’eau appartenant aux Palestiniens.
4. Mekorot refuse aux Palestiniens le droit à l’eau et en fait un instrument de la politique israélienne de déportation :
En été, Mekorot, escorté par l’armée, coupe l’approvisionnement en eau des communautés palestiniennes de Cisjordanie, laissant celles-ci complètement à sec.
Mekorot est un fier et zélé partenaire du plan « Negev Blueprint » (Projet Néguev) du FNJ qui prévoit de déporter 40 000 citoyens bédouins palestiniens d’Israël de leurs maisons pour les parquer dans des réserves et allouer leurs terres à l’installation dans le Néguev de colonies exclusivement destinées aux Juifs.
5. Mekorot exporte son apartheid de l’eau en tirant profit de la privatisation de l’eau :
Le syndicat argentin ATE (secteur public) a déclaré durant sa campagne que « si la distribution d’eau est accordée à Mekorot, l’eau deviendra un produit de luxe et ne sera plus une ressource vitale ayant qualité de droit social ; les droits de l’homme seront violés si on alloue cette concession à une compagnie qui soutient activement le génocide palestinien. »
6. L’« expertise » de l’eau dont se targue Mekorot est une vulgaire opération de « blanchiment » : la fabrication de mythes à propos de l’eau est destinée à redorer le blason d’Israël à l’étranger. Contrairement à ce que prétend la compagnie, Israël n’a pas fait « fleurir le désert ». La région de la Palestine historique est riche en eau et les Palestiniens ont une tradition agricole remontant à des centaines d’années. Israël a exploité ce mythe pour justifier son détournement mal avisé des eaux du Jourdain, transformant le fleuve historique en un puits d’eaux usées, et pour justifier ses agressions contre les pays voisins. La réalité est qu’Israël est un gaspilleur d’eau. Ses habitants consomment deux fois plus d’eau que la moyenne européenne et son secteur agricole est non durable sur le plan écologique, avec ses fermiers que le gouvernement subventionne afin qu’ils cultivent des espèces végétales consommant beaucoup d’eau.
D’autres informations concrètes sur les violations des droits de l’homme par Mekorot :
Sur « Stop the Wall » : Mekorot entretient l’apartheid de l’eau en Palestine
Sur « Who Profits » : L’implication de Mekorot dans l’occupation israélienne de la Palestine

Procès BDS : les contribuables australiens pris pour des cochons de payants

Le procès BDS du Pr. Jake Lynch de l’université de Sydney n’en finit pas de traîner en longueur, malgré l’absence de substance des accusations. La défense a fait la démonstration ce mardi que la partie civile israélienne ne présentait aucun fait précis étayant l’accusation de discrimination raciale. Le juge semblait lui-même excédé par cette procédure, mais à la fin de la journée, il renvoyait au 24 avril prochain les parties pour une nouvelle séance aux frais du contribuable.
L’avocat israélien Andrew Hamilton, kippa sur la tête (ce qui ne peut qu’entretenir l’amalgame entre israélien et juif), représentait l’association israélienne Shurat Hadin qui s’est spécialisée dans les poursuites judiciaires contre tous ceux qui osent critiquer Israël, de Jimmy Carter à Oxfam, en passant par le Pr. Lynch.
Ce dernier se trouve accusé de discrimination raciale pour avoir refusé d’accorder sa signature, en 2012, à un représentant israélien de l’université hébraïque de Jérusalem qui voulait obtenir une bourse pour venir à l’université de Sydney.
Outre le fait que tout universitaire est libre de donner ou pas son accord dans ce cadre, il est à noter que le candidat en question, un dénommé Dan Evnon, n’est pas plaignant dans cette affaire. Il a obtenu deux autres signatures de professeurs, et se trouve actuellement à l’université de Sydney.
Quà cela ne tienne, le Pr. Jake Lynch est poursuivi en justice par des Israéliens pour avoir explicité son refus par sa participation au boycott académique, dans le cadre de la campagne internationale BDS.
Son avocat s’est appliqué à démontrer que les accusations de la partie civile israélienne ne reposent sur aucun fait précis. Elles ne disent pas notamment en quoi le fait d’avoir participé à des meetings publics sur la question des sanctions contre Israël peut être assimilé à « des activités antisémites » de la part de Jake Lynch.
Les personnes assistant au procès — soutiens de Jake Lynch pour la plupart—, n’ont pu s’empêcher d’éclater de rire quand Yves Hazan, l’avocat de Jake Lynch, a souligné que les parties civiles accusaient sans plus d’éléments factuels, son client d’avoir provoqué l’annulation des concerts de Santana, Costello ou Snoop Dog en Israël, ainsi que le refus de Dustin Hoffman de s’y produire.
La défense s’est également interrogée sur les garanties financières offertes par la partie civile, au cas où elle perdrait ce procès, dans la mesure où aucun des Israéliens engagés dans ces poursuite judiciaires, n’a d’avoirs en Australie.
Aucune réponse à ces différentes questions de la part de la Cour Fédérale d’Australie, après 5 heures de plaidoiries !

CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com

Les forces israéliennes arrêtent 9 Palestiniens en Cisjordanie

Ma’an News, mardi 25 mars 2014
L’armée israé­lienne a arrêté neuf Pales­ti­niens au cours de raids en Cis­jor­danie mardi matin, selon des source sde sécurité pales­ti­niennes et une porte-​​parole militaire.
L’armée israé­lienne a arrêté quatre Pales­tinien à al-​​Yamoun, à l’ouest de Jénine selon des sources sécuritaires.
Les sources ont affirmé que plu­sieurs véhi­cules mili­taires israé­liens ont attaqué le village, et que les troupes israé­liennes ont saccagé plu­sieurs maisons avant l’aube.
Les troupes israé­liennes ont bandé les yeux de quatre hommes et les ont emmenés à un lieu indéterminé.
Les détenus ont été iden­tifiés comme Ashraf Wael Abu Ubeid, 22 ans, Hamza Beisan Abu al-​​Haija, 21 ans, Raed Hasan Salah Abu al-​​Hasan, 40 ans, Ayman Ahmad Ghazal, 22 ans.
Entre­temps, les soldats israé­liens ont détenu trois jeunes Pales­ti­niens lors de raids à Naplouse et les camps de réfugiés voisins de Balata et Ein Beit al-​​Mai, selon les sources de sécurité.
Les troupes israé­liennes ont confisqué des ordi­na­teurs appar­tenant aux détenus, selon ces sources.
Les détenus ont été iden­tifiés comme Baha Kalbani, Suhayb Kalbani, et Muhammad Qatuni.
Une porte-​​parole de l’armée israé­lienne a déclaré à Ma’an que neuf Pales­ti­niens ont été arrêté au cours de la nuit ; deux à tul­karem, quatre à al-​​Yamoun, deux à Beit Furik, et un près de Bethléem.

Sortie du rapport final de l’ONU sur la Palestine occupée

Affaires stratégiques, mardi 25 mars 2014
A l’occasion de la pré­sen­tation de son rapport final, le rap­porteur spécial des Nations unies sur la Palestine occupée, Richard Falk, a demandé une éva­luation par la Cour inter­na­tionale de Justice (CIJ) sur le statut légal de l’occupation pro­longée israé­lienne de la Palestine.
Surtout, M. Falk a appelé la CIJ à étudier les allé­ga­tions selon les­quelles cette occu­pation pré­sen­terait des carac­té­ris­tiques léga­lement inac­cep­tables de « colo­nia­lisme », d’« apar­theid » et de « net­toyage eth­nique ». Outre l’institution judi­ciaire inter­na­tionale, le rap­porteur a éga­lement demandé au Conseil des droits de l’Homme onusien (CDH) à exa­miner les impli­ca­tions légales de l’occupation de la Palestine et a exhorté la com­mu­nauté inter­na­tionale à agir réso­lument pour faire res­pecter les droits humains des Pales­ti­niens. Selon M. Falk, qui a servi durant six ans en tant qu’expert indé­pendant mandaté par le CDH pour rendre compte de la situation huma­ni­taire dans les ter­ri­toires occupés par Israël depuis 1967, « des mesures spé­ciales doivent être prises pour s’assurer que les droits humains du peuple pales­tinien sont pro­tégés et que l’état de droit est établi dans le cadre d’une occu­pation qui dure main­tenant depuis plus de 45 ans ».
Le rap­porteur spécial de l’ONU considère que « l’expansion actuelle de la colo­ni­sation reste un sérieux obs­tacle et sape les pers­pec­tives d’une auto-​​détermination pales­ti­nienne », notant que le nombre de colonies construites en Cis­jor­danie a doublé en 2013, selon les données du gou­ver­nement israélien. Concernant la bar­rière de sépa­ration israé­lienne [1] – le Mur – l’expert onusien a rappelé que la CIJ a déclaré en 2004 que sa construction en ter­ri­toire occupée était illégale. Alors qu’environ 85 % du tracé prévu du Mur se trouve à l’intérieur de la Cis­jor­danie et que plus de 60 % de sa construction, qui se poursuit, a été accomplie, M. Falk sou­ligne qu’un tel plan d’action ébranle le respect du droit inter­na­tional et devrait être contesté. Le rap­porteur spécial a éga­lement alerté sur la dété­rio­ration de la situation à Jérusalem-​​Est qu’il décrit dans son rapport comme un micro­cosme de la frag­men­tation du ter­ri­toire se déroulant à travers la Cis­jor­danie, ajoutant que plus de 11.000 Pales­ti­niens ont été privés de leur droit à vivre à Jéru­salem depuis 1996, selon les règles imposées par Israël.
Le rap­porteur spécial a éga­lement analysé la res­pon­sa­bilité des entre­prises qui tirent des profits des colonies, sou­li­gnant que « cer­taines com­pa­gnies et pays se désen­gagent de plus en plus des colonies sur la base de leur illé­galité au regard du droit inter­na­tional ». Concernant la situation huma­ni­taire qui empire à Gaza, M. Falk sou­ligne que les effets du blocus, conjugués aux déve­lop­pe­ments régionaux, ont un impact grave sur la popu­lation civile. Surtout, selon lui, il ne faut pas oublier que des mil­liers de pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens, y compris des enfants, demeurent dans les geôles israé­liennes et que beaucoup d’entre eux sont sujets à des mauvais trai­te­ments et à la torture à partir du moment où ils sont arrêtés jusqu’à leur inter­ro­ga­toire en détention. Pour finir, rap­pelant qu’Israël continue de refuser de coopérer avec le rap­porteur spécial et que des ONG poli­tiques tentent de saper son mandat par des attaques dif­fa­ma­toires, M. Falk enjoint l’ONU et le CDH à sou­tenir et à per­mettre à son suc­cesseur de rendre compte objec­ti­vement des vio­la­tions des droits humains subies par le peuple palestinien.
[1] Nom donné au Mur d’annexion par les auto­rités israéliennes
http://www.france-palestine.org 

QUITO, CAPITALE DE L’ÉQUATEUR, ACCUEILLERA LES 25 ET 26 MARS, LA RÉUNION INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES SUR LA QUESTION DE PALESTINE

Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien organisera la Réunion internationale des Nations Unies sur la question de Palestine les 25 et 26 mars, au Swissôtel de Quito, sur le thème « S’investir pour la paix – l’Année internationale de la solidarité avec le peuple palestinien ». 
La Réunion sera ouverte par le Ministre des affaires étrangères de l’Équateur et représentant du Gouvernement hôte, Ricardo Patiño, le Sous-Secrétaire général de l’ONU aux affaires politiques, Oscar Fernandez-Taranco, qui s’exprimera au nom du Secrétaire général, le Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Abdou Salam Diallo, et l’Observateur permanent de l’État de Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, qui représentera le Président Abbas. On pourra consulter le programme et la liste complète des orateurs à l’adresse www.un.org/depts/dpa/qpal/calendar
Alors que se tient actuellement un nouveau cycle de négociations pour la paix israélo-palestinienne, il s’agira de passer en revue les possibilités actuelles de faire avancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, et les obstacles qui continuent à l’entraver, et d’examiner comment les pays d’Amérique latine et des Caraïbes peuvent contribuer à un règlement global, juste et durable de la question de Palestine. 
Les participants examineront également le rôle que peuvent jouer les acteurs non gouvernementaux en Amérique latine et dans les Caraïbes, y compris les initiatives de la société civile et la mobilisation des jeunes de la région, en faveur d’un règlement permanent du conflit, ainsi que la coopération Sud-Sud en faveur du développement socioéconomique de la Palestine. 
Les participants pourront assister à la projection de « Cinq caméras brisées », documentaire récompensé par plusieurs prix, qui sera suivie d’un débat avec le réalisateur du film, Emad Burnat. Le lendemain de la Réunion internationale (soit le 27 mars), la Réunion des Nations Unies pour l’appui de la société civile à la paix israélo-palestinienne se tiendra au même endroit. Elle aura pour thème « Mobiliser la société civile en Amérique latine dans les Caraïbes en faveur de la solution des deux États ». 
Une conférence de presse est prévue le mardi 25 mars à 12 h 30, au Swissôtel de Quito. Les journalistes accrédités pourront s’entretenir individuellement avec les membres de la délégation du Comité et les personnalités invitées; ils pourront aussi participer aux débats qui auront lieu à la fin de chaque séance plénière. 
Les langues officielles de la Réunion seront l’anglais et l’espagnol. 
La Division des droits des Palestiniens mettra régulièrement à jour les informations concernant la Réunion sur son site Web (www.un.org/depts/dpa/qpal/calendar), sur Facebook (www.facebook.com/UN.palestinianrights) et sur Twitter (www.twitter.com/unispal) avec les mots-dièse #UNPalrights et #2014forPalestine. On pourra interroger les intervenants sur Twitter en utilisant les mêmes mots-dièse et en mentionnant le nom du destinataire de la question. 
La synthèse du Président et les actes de la Réunion seront publiés ultérieurement par la Division des droits des Palestiniens. 
Contact: dpr-meeting@un.org.
http://www.un.org

Les Rolling Stones en concert en Israël en juin, encouragés à changer d'avis

AFP
Les Rolling Stones ont annoncé mardi qu'ils donneraient un concert en Israël en juin, mais des militants pro-palestiniens ont aussitôt demandé aux rock-stars britanniques de revenir sur cette décision, estimant qu'elle revenait à jouer en Afrique du Sud du temps de l'apartheid.
Une porte-parole du groupe a indiqué que le groupe se produirait le 4 juin dans le parc Hayarkon de Tel-Aviv, dans le cadre d'une tournée européenne.
Mais une porte-parole du mouvement de "Boycott, désinvestissement, sanctions" (BDS), Rafif Ziadah, a rappelé que les Rolling Stones avaient critiqué l'apartheid en Afrique du Sud, estimant qu'Israël pratiquait aussi une politique de ségrégation.
"Les organisations palestiniennes exhortent les Rolling Stones à ne pas jouer dans l'Israël de l'apartheid et à ne pas fermer les yeux sur (ses) violations du droit international et des droits de l'Homme contre le peuple palestinien", a déclaré la porte-parole.
Après des mois de rumeurs sur cette première visite du groupe en Israël, les médias locaux ont en revanche jubilé après l'annonce de la date du concert.
"C'est officiel ! Les Rolling Stones viennent à Tel-Aviv", se félicitait sur son site Haaretz, affirmant que l'organisateur du concert en Israël Shuki Weiss avait garanti au groupe 6,7 millions de dollars (4,9 millions d'euros) pour un soir de concert.
"C'est une visite historique et significative", a insisté M. Weiss, cité par le Jérusalem Post. "De nos jours, quand on entend des appels au boycott de partout dans le monde, ce n'est pas gagné qu'un groupe de cette envergure vienne en Israël", a-t-il ajouté.
Selon le journal, M. Weiss tente de faire venir le groupe depuis 1988. "Les plus longues négociations que j'ai jamais eues aboutissent enfin", a indiqué l'organisateur.
Un nombre croissant d'entreprises et de gouvernements étrangers ont indiqué qu'ils ne commerceraient pas avec des sociétés israéliennes ayant des liens avec les colonies juives dans les territoires occupés, démontrant le succès de la campagne palestinienne de boycott.
L'annonce de la venue des Rolling Stones en Israël intervient après que le groupe eut annulé la semaine dernière leur tournée prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande à la suite du suicide de la compagne de Mick Jagger, L'Wren Scott.
Les Rolling Stones ont promis de revenir en Australie et Nouvelle-Zélande "aussi vite que possible".