lundi 31 janvier 2011

Syrie: manifestation des réfugiés palestiniens contre l'Autorité palestinienne

30.01.2011
Des centaines de réfugiés palestiniens ont manifesté vendredi près de Damas pour réclamer le départ de l'Autorité palestinienne représentée par Mahmoud Abbas.
Les manifestants, brandissant les drapeaux palestiniens, ont accusé l'Autorité palestinienne de faire d'importantes concessions à Israël sur des questions sensibles, dont le droit des réfugiés de tourner dans leur patrie dont ils ont été forcés de quitter suite à des guerres de 1948 et de 1967.
La chaîne Al-Jazira, basée au Qatar, a révélé récemment des centaines de "documents confidentiels" relatifs aux négociations israélo-palestiniennes, montrant selon elle que les négociateurs palestiniens étaient prêts en 2008 à d'importantes concessions sur Jérusalem-Est et le sort des réfugiés.
"C'est un jour de colère contre l'Autorité palestinienne pour avoir abandonné les droits du peuple palestinien", a dit Saadoun Abou Fakher, un responsable du Fatah.
"Cette manifestation démontre le refus des Palestiniens de ces actes, l'Autorité palestinienne ne représente plus notre peuple", a-t-il affirmé.
Abeer Mohammad, une militante palestinienne, a dit qu'elle voudrait dire à l'Autorité palestinienne et à tous ceux qui négocient au nom du peuple palestinien que les Palestiniens sont contre ces négociations.
Source: xinhua
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Les Palestiniens veulent mettre la pression sur les Etats-Unis

31 Janvier 2011
Dans son discours sur l’état de l’Union, Obama a occulté la question du processus de paix. Les Palestiniens, et nombre d’alliés des Etats-Unis, se demandent quelle est la stratégie américaine au Proche-Orient.
En pressant le Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution visant à stopper «le cancer» que constitue selon eux la colonisation israélienne, les Palestiniens cherchent à faire pression sur les Etats-Unis, estiment diplomates et experts. Le processus de paix israélo-palestinien n’a pas été mentionné par le président Barack Obama dans son discours sur l’état de l’Union cette semaine. Les Palestiniens, et nombre d’alliés des Etats-Unis, se demandent quelle est la stratégie américaine au Proche-Orient. La colonisation, «c’est un cancer qui ronge la Cisjordanie. Si nous n’opérons pas pour enlever la tumeur et l’empêcher de grossir, alors nous n’aurons aucune chance de survie», explique Riyad Mansour, représentant palestinien à l’ONU. Selon lui, le vote de la résolution pourrait aider à débloquer le processus de paix «Il serait utile pour tout le monde, puisque les Etats-Unis dirigent ce processus (de paix) et sont une force dominante dans le Quartette (ONU, Union européenne, Etats-Unis, Russie), qu’ils montrent leur leadership en mettant leurs cartes sur la table, pour dire ce qu’ils veulent accomplir au cours des neufs prochains mois, entre maintenant et septembre», souligne M.Mansour. Avec ce projet de résolution, déposé au Conseil de sécurité le 18 janvier, les Palestiniens veulent exprimer qu’ils se sentent «abandonnés» et ont besoin de nouvelles assurances des Etats-Unis, souligne un diplomate de haut rang à l’ONU. Un vote sur le projet n’est pas attendu avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, selon plusieurs diplomates. Les Etats-Unis mettront certainement leur veto à une telle résolution, affirme l’un d’eux. Washington a traditionnellement usé de son droit de veto contre les résolutions critiquant Israël, y compris les appels précédents à la fin de la colonisation. Mais le but recherché par les Palestiniens est de faire pression sur Washington, avant la réunion du Quartette qui doit se tenir à Munich le 5 février, selon plusieurs sources diplomatiques occidentales. Le Quartette a retenu septembre comme date butoir pour un accord sur la création d’un Etat palestinien. Le projet de résolution «en dit probablement plus sur l’absence de stratégie américaine qu’elle ne le fait sur les raisons de l’initiative palestinienne», estime Khaled El Gindy, expert à l’Institut Brookings, un centre de réflexion de Washington, et ancien conseiller de la direction palestinienne. «Les Américains ont tenté et n’ont pas réussi à obtenir même l’arrêt le plus limité de la colonisation. Les Palestiniens disent donc que les Américains ne remplissent pas leur partie du jeu», explique-t-il. «Les Palestiniens dépendent des Etats-Unis pour traiter avec Israël et s’ils ne peuvent pas le faire sur quelque chose d’aussi modeste que la colonisation, comment pourraient-ils le faire pour les grandes questions: le statut permanent, les frontières et l’avenir de Jérusalem?», demande-t-il. Selon le représentant palestinien à l’ONU, la résolution a reçu le parrainage de 122 pays. «Nous pensons que ce chiffre va augmenter», a-t-il assuré. Les Israéliens affirment que les Palestiniens n’ont pas mis à profit les dix mois pendant lesquels Israël a gelé la colonisation pour faire avancer les négociations. Des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens ont duré trois semaines jusqu’à la fin du gel de la colonisation le 28 septembre, les Palestiniens réclamant un renouvellement du moratoire avant de les reprendre.
R.I

Le président Pinera premier chef d'Etat chilien à se rendre en Palestine

Santiago, 31 jan (MAP)- Le président Sebastian Pinera effectuera en début mars une visite à Ramallah, la première d'un chef d'Etat chilien en Palestine, rapporte dimanche le journal "El Mercurio".
Cette visite s'inscrira dans le cadre d'une tournée que M. Pinera initiera le 28 février en Italie et au Vatican et qui le mènera également en Espagne.
Elle interviendra moins de deux mois après la reconnaissance explicite par le Chili de l'Etat libre et indépendant de Palestine.
Durant son séjour en Palestine, M. Pinera va chercher à transmettre un message conciliateur en mettant en exergue le modèle de cohabitation pacifique entre arabes et juifs au Chili, a déclaré au même journal le chef de la diplomatie chilienne, Alfredo Moreno Charme.
Le Chili cherche n'aspire pas à jouer un rôle dans la solution du conflit, mais défend les droits des deux parties, notamment ceux de la Palestine à exister, à avoir son autonomie et ses frontières, souligne-t-il.
La communauté palestinienne du Chili, estimée à quelque 350 mille membres, est la plus nombreuse en dehors du monde arabe. Elle occupe des postes de très haute responsabilité au sein des administrations centrale et locales et joue un important rôle dans les domaines de l'industrie, du commerce et des finances.
MAP
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Le rappel d’une partie des forces frontalières égyptiennes de la bande de Gaza

29 Janvier 2011 20:37 
IRIB - L’Egypte a rappelé une partie de ses forces frontalières déployées à la frontière de la bande de Gaza. Selon l’IRIB, câblant de Gaza, l’Egypte, pour réprimer les manifestations populaires égyptiennes, a eu  recours à une partie de ses forces militaires et de ses chars installés à la frontière de la bande de Gaza. Simultanément à la diminution des forces égyptiennes, à la frontière de la bande  de Gaza, le Mouvement de la Résistance islamique, le Hamas, augmente  le nombre de ses effectifs, dans la bande de Gaza.
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Des commandos israéliens se seraient infiltrés au Caire

30 Janvier 2011 18:50 
IRIB- Selon les récents rapports parvenus sur la situation au Caire, la capitale égyptienne, plusieurs commandos israéliens se seraient infiltrés dans cette région, pour créer des troubles et préparer le terrain au terrorisme et aux massacres. Selon l’IRNA, avec la nomination du Général Omar Soleyman, l’ancien Chef des services de renseignements égyptiens, au poste de vice-président, Moubarak a, en effet, donné son feu vert au régime sioniste, pour s’ingérer dans les affaires de ce pays arabe. Les attaques suspectes de centres commerciaux et résidentiels et des attentats contre les personnalités, dans la capitale égyptienne, ont créé une atmosphère trouble et confuse, a rapporté un témoin oculaire. Cette même source a, également, ajouté que la rumeur de la présence d’agents secrets, parmi les manifestants, pour transformer les protestations populaires en conflits interethniques, circulait parmi les manifestants. Il a été dit que Moubarak, dans les contacts qu’il a eus, au cours des dernières 24 heures avec les responsables sionistes et américains, les aurait mis en garde contre la menace qui pèserait sur Israël, au cas où il échouerait. Les responsables sionistes, en procédant à différentes analyses, ont décidé de soutenir Moubarak, exigeant la survie de ce régime dictatorial, car la chute de ce régime les isolerait dans la région.
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Martyre d’un enfant après l’explosion des restes d’un obus de l’occupation

[ 28/01/2011 - 11:20 ] 
Gaza – CPI
Des sources médicales palestiniennes ont annoncé jeudi après-midi le martyre d’un enfant palestinien près du passage commercial de Soufa, à l’est de Rafah et au sud de la bande de Gaza. 
Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité de secours à la bande de Gaza, a déclaré au CPI : « L’enfant Bassel Adwan âgé de 13 ans est tombé martyre après l’explosion des restes d’un obus de l’occupation près de Soufa au sud de la bande ». Il a précisé que l’enfant martyr est arrivé à l’hôpital Abou Youssef al-Najjar le corps en lambeaux tant l’explosion était intense.
Il a souligné que le martyr Adwan est le 2e ce mois qui meurt suite à l’explosion des restes d’un obus de l’occupation, s’ajoutant au martyr Ahmad Abou Wadi le 22 janvier 2011 à l’est d’al-Zaytoun à Gaza. De même que 6 citoyens ont été blessés au cours de ce mois à cause des restes d’obus.
Le nombre de martyrs s’élève désormais à 7 morts avec 18 blessés.

Le Fatah n’a pas réussi à mobiliser la foule à Jénine

[ 28/01/2011 - 12:47 ]
Jénine – CPI
Le mouvement du Fatah n’a pas réussi à mobiliser un rassemblement populaire dans la ville de Jénine comme il l’avait prévu, puisque des dizaines de partisans du mouvement se sont rassemblés dans les rues de ville et ont scandé des grossièretés contre la chaine al-Jazeera et le Qatar, ce qui a suscité le mécontentement des citoyens.
Des témoins oculaires ont déclaré que malgré le fait que le mouvement du Fatah ait diffusé au sein des agents de ses milices sécuritaires, ministères et diverses organisations des incitations à participer à cette manifestation, et qu’ils aient utilisé des haut-parleurs pour rassembler les citoyens, les quelques centaines de membres du Fatah sont les seuls à avoir participé à cet événement.
Plusieurs sources ont ajouté que l’échec du Fatah à rassembler la foule pour sa manifestation contre « les documents diffusés par la chaine al-Jazeera », montre le niveau de rupture entre le Fatah et le public d’une part, et le fait que les citoyens ne croient pas en la version de l’Autorité face à celle d’al-Jazeera d’autre part.

Abbas n’est pas le bienvenu en Jordanie et Dahlan est derrière les fuites d’al-Jazeera

[ 28/01/2011 - 12:18 ]
Ramallah – CPI
Une source palestinienne bien informée a affirmé que l’ex président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas quittera son poste cette année après s’être senti offensé par les pays arabes, en plus des pressions et des heurts qu’il subit de la part de Salam Fayyad.
Cette source proche de l’Autorité du Fatah a déclaré au CPI que Abbas ne contrôle plus rien en Cisjordanie et Salam Fayyad détient toutes les pièces du jeu.
Selon la source, Abbas obtient désormais des ressources financières pour son bureau de manière très humiliante, et qu’avec le Fatah ils n’ont réussi à remanier deux ministres seulement dans le gouvernement illégitime de Fayyad, en raison de leur absence d’influence et de l’accrochement de Fayyad au financement destiné à l’Autorité.
Abbas serait confronté à de vives critiques en Jordanie, et il y aurait des tensions dans les relations avec les cercles du palais royal malgré ce qu’ont essayé de cacher les milieux de l’autorité officielle, et outre le manque d’appréciation de l’Egypte qui vogue entre vents et marées.
Concernant les documents sur les négociations révélés par al-Jazeera, la source a affirmé qu’en dépit du fait que l’Autorité à Ramallah ait accusé des employés du département des négociations d’être à l’origine de ces fuites, la véritable accusation concernait Mohamed Dahlan avec qui Abbas a eu un différend récemment en le soumettant à une enquête car il l’accusait d’avoir tenté de le renverser.
La source a indiqué que les documents ne concernaient pas seulement les négociations mais contenaient également des rapports sécuritaires qui ne sont généralement pas au sein du département des négociations.

La pièce de théâtre "Mon nom est Rachel Corrie" est à l’affiche

[ 29/01/2011 - 02:28 ]
Istanbul – CPI
Sur la scène du théâtre Moammar Karaja de la ville d’Istanbul, la pièce de théâtre "Mon nom est Rachel Corrie" est à l’affiche. La pièce parle de l’activiste américaine qu’un bulldozer sioniste a écrasée le 16 mars 2003, le jour où elle voulait empêcher la démolition d’une maison palestinienne dans la bande de Gaza.
Les parents de Rachel sont arrivés à Istanbul pour assister à la pièce. Sa mère s’est montrée fière. Après sa visite au bateau Marmara membre de la flottille internationale "La liberté", elle a dit que son voyage pour briser le blocus de la bande de Gaza a changé l’histoire de la cause palestinienne. Elle souligne que le peuple palestinien continue à subir l’injustice. Nous devons prendre des positions plus fortes afin de résoudre ce problème.
Plusieurs membres des familles de ceux qui sont tombés en martyre durant l’attaque menée par les occupants israéliens contre la flottille internationale "La liberté" étaient également présents : la femme et la fille du martyr Jodat Klijar, la femme du martyr Najdat Yildirim, le père du martyr Forqan Doghan. S’y sont aussi présentés le président de l’organisation de secours humanitaire turque IHH et un certain nombre d’artistes et de journalistes.

De Tel-Aviv : «Hosni Moubarak, l'Arabie saoudite vous attend.. »

[ 29/01/2011 - 12:29 ]
Arabes 48
Des  dizaines d'étudiants arabes à l'Université de Tel-Aviv ont participé le vendredi, en une manifestation devant l'ambassade égyptienne à Tel - Aviv, en solidarité avec les protestations des deux peuples arabes de l'Egypte et la Tunisie, contre les systèmes tyranniques gouvernant.
Les participants ont soulevé différents slogans en faveur du droit des peuples arabes à la liberté, à la vie dans la dignité, tels que: «La révolution, révolution jusqu'à la victoire .. révolution en Tunisie et en Egypte»  et «Hosni Moubarak, Hosni Moubarak .. l’Arabie saoudite vous attend", ainsi "si le peuple veux la vie un tel jour, veux la vie, le sort lui répondra ».
La manifestation est venue d’une manière normale et spontanée du groupe de jeunes, qui ont soulevé les drapeaux de la République Arabe d'Egypte, la Tunisie et la Palestine.
Les participants ont noté que certains employés à l’intérieur de l'ambassade ont photographié les manifestants, notant également qu'il y avait des dizaines de forces de sécurité israéliennes en prévision de tous développements qui pourraient survenir, indiquant ainsi que quelques protecteurs ont déclaré sur le site Web d’Arabe  48 que l'ambassadeur d'Egypte s’est arrivé à l'ambassade et a refusé de discuter avec les manifestants.

Une marche à al-Aqsa pour condamner les concessions de l'autorité d'Abbas

[ 29/01/2011 - 15:06 ]
Al-Qods occupée – CPI
Une marche massive a été organisée après la prière de vendredi 28/1 dans la mosquée sainte d'al-Aqsa, au cours de laquelle les participants ont brandi les drapeaux verts et ont dénoncé les concessions faites par l'autorité d'Abbas, suite à la révélation des documents secrets sur les négociations par la chaîne d'al-Jazeera.
Le prédicateur de la mosquée d'al-Aqsa, Cheikh Ekrima Sabri, a affirmé dans son sermon de vendredi qu'al-Aqsa appartient aux musulmans seuls, déclarant que "les tunnels entourant al-Aqsa sont une agression flagrante et une violation de sa sainteté, ils sont aussi une attaque contre les legs pieux islamiques".
"La mosquée d'al-Aqsa appartient aux musulmans seuls par une décision d'Allah", expliquant que "la décision du Seigneur n'est pas l'objet de compromis, de don, de négociations ou de référendum", a-t-il ajouté.
Le Cheikh Sabri a poursuivi :"Nous n'accepterons aucune supervision de non-musulmans sur al-Aqsa et personne dans le monde n'a le droit de discuter au sujet d'al-Aqsa, c'est une ligne rouge à ne pas dépasser, et nous étions et sommes toujours fidèles au pacte et à la promesse avec Allah de protéger al-Aqsa dont nous ne renonceront pas à un grain de sable génération après génération".
L'orateur d'al-Aqsa a critiqué le manque de soutien des gouvernements arabes et les hommes d'affaires arabes à la ville d'al-Qods, disant :"Pourquoi ne pensent-ils pas à appuyer les institutions Maqdissines, notamment après la réunion du sommet arabe qui a eu lieu en Libye, il y a un an? Est-ce qu'ils ont tenté de sauver al-Qods face à la judaïsation ? Et est-ce que certains parmi eux ont pensé à mettre fin à l'occupation sioniste dans cette terre sainte qu'Allah a bénie ?"
"Nous sommes sur le minbar (chaire) de la mosquée d'al-Aqsa, et nous annonçons et affirmons que nous renoncerons pas à ce pays béni, c'est notre foi initiale légale plus tôt et plus tard, et nous avions déjà émis une Fatwa qui interdisait toute acceptation de l'idée de patrie de substitution ou d'échange des terres et nous ne reconnaissons aucun accord sur ce sujet", a-t-il assuré.

Dr. Qassem : les manifestations de soutien à Abbas en Cisjordanie sont fausses

[ 29/01/2011 - 18:21 ]
Ramallah – CPI
Dr. Abdul-Satar Qassem, professeur en sciences politiques en Cisjordanie occupée a décrit les marches limitées qui ont été organisées en Cisjordanie occupée pour soutenir l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et son groupe négociateur comme étant fausses, et élaborées sur le modèle de ce que faisaient l'intelligence arabe.
Dans une déclaration exclusive, Dr. Qassem a affirmét, le vendredi 28/1 : "Ces manifestations sont irréelles et s'inscrivent dans le modèle des actes des services de renseignements arabes qui forcent les institutions de l'Etat et les employés à montrer leur loyauté au gouverneur sous la pression de la menace et l'extorsion des salaires".
Il a souligné que s'il y avait un libre arbitre en Cisjordanie occupée, personne ne participerait aux manifestations, mais les manifestations de ces derniers jours sont uniquement composées de policiers et d'employés de l'Autorité palestinienne ainsi que certains élèves pour l'exécution d'un objectif particulier.
Dr. Qassem a considéré que ces manifestations sont similaires aux marches convoquées par le parti gouverneur en Tunisie pour montrer qu'il y a un soutien populaire au président tunisien déchu, Zine El Abidine Ben Ali, après son troisième discours, lorsque des rassemblements ont eu lieu un jour avant sa fuite.
"S'il y a une volonté libre en Cisjordanie Occupée, les manifestations seraient organisées pour dénoncer les concessions ou au minimum pour exiger une enquête sur les documents révélés par la chaîne "al-Jazeera" dont la majorité ont dévoilé des informations connues par les observateurs et les citoyens palestiniens", a-t-il dit.
Dr. Qassem a considéré que la Cisjordanie souffre de l'absence d'une direction qui conduit le peuple dans l'affrontement de la répression et exprime son opinion en liberté et les conditions sur le terrain n'aident pas les indépendants à jouer ce rôle.
Il a mis en garde sur la continuation de la répression et la guerre contre les libertés ainsi que la situation actuelle en Cisjordanie, des marches sont prévues, surtout que le train du changement vers les intérêts des peuples et la nation a été lancé dans toute la région après ce qui s'est passé en Tunisie.
Il a dit : "La Tunisie ne sera plus jamais comme avant, c'est maintenant une nouvelle étape historique dans le monde arabe, indépendamment de ce qui se passe en Egypte, il est impossible que les choses ne changent pas, et le processus de transformation dans le monde arabe a commencé une nouvelle phase qui se cristallise en faveur de la nation, loin du capitalisme et de la domination mondiale".

Panique et confusion dans le bureau d'Abbas après les événements en Egypte

[ 29/01/2011 - 16:52 ]
Ramallah – CPI
Le Centre palestinien d'information a appris d'un leader au mouvement du Fatah que la présidence de l'autorité palestrinienne dirigée par l'ex-président Mahmoud Abbas (Abou Mazen) n'a pas ralenti dans la nuit dernière les contacts constants et continuels avec le Caire et Washington, dans un état d'alerte élevé à la lumière de la détérioration de la situation politique en Egypte.
Le leader qui a préféré cacher son identité, a ajouté que "le bureau d'Abbas était en état de panique durant toute la nuit dernière et la tension n'a pas baissé après le discours du président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak, qui a montré que le régime est encore en place en Egypte".
Des proches d'al-Taib Abdul-Rahim qu'il a dit: "Si le régime en Egypte part nous partons aussi, et l'Autorité palestinienne n'existera plus".
Il a ajouté : "Des assurances américaines et israéliennes ont été reçues par l'Autorité palestinienne à Ramallah au cours des dernières 24 heures, mais ces assurances n'ont pas suffit à calmer les dirigeants du Fatah et de l'Autorité palestinienne qui sont venus à penser que la région est sur le point de vivre des changements radicaux".
En outre, selon des sources locales de différentes régions de la Cisjordanie, les éléments du Fatah et les milices d'Abbas suivent de près les événements en Egypte et la crainte est évidente sur leurs visages et dans leurs conversations.

Les habitants de Lafta à al-Qods dénoncent des plans sionistes visant à confisquer leurs terres

[ 29/01/2011 - 18:31 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les habitants de Lafta dans la ville occupée d'al-Qods ont annoncé leur refus absolu du plan sioniste N° 6036, stipulant la confiscation de 455 dunums des terres du village "Lafta" à l'ouest d'al-Qods.
Les habitants du village ont condamné, lors d'une réunion qui a eu lieu, aujourd'hui samedi 29/1, dans le siège de l'organisation de Lafta dans la province de Ramallah, le plan sioniste visant à voler les terres du village et ses aspects palestiniens ainsi que la destruction des témoignages historiques du peuple palestinien.
Ils ont souligné que le plan prévoit de construire de nouveaux logements coloniaux et des zones touristiques, y compris des boites de nuit, des restaurants et des salles de jeu sur les terres confisquées.
Les participants ont appelé l'UNESCO à remplir sa missions en faisant cesser la politique sioniste visant à détruire les antiquités palestiniennes et arabes dans le village de Lafta, et la démolition volontaire des antiquités, maisons, mosquées, sources d'eaux, et des cimetières situés aux frontières des terres du village de Lafta par l'occupation qui veut falsifier l'histoire et supprimer toute trace palestinienne à Lafta.
Les habitants de Lafta ont appelé toutes les institutions palestiniennes, arabes et internationales concernées à assumer leurs responsabilités historiques et travailler pour stopper ce plan.

Des dizaines de blessés au cours d'affrontements entre les Palestiniens et l'occupation

[ 29/01/2011 - 18:32 ]
Al Khalil – CPI
Les sources médicales palestiniennes ont annoncé, le samedi 29/1, que des dizaines de citoyens palestiniens ont été gravement blessés par les tirs des forces occupantes lors des funérailles du martyr Youssef Fakhri Moussa Akhlil, 17 ans, qui est tombé martyr hier vendredi sous les tirs des colons sionistes.
Des témoins oculaires ont déclaré que de violents affrontements ont éclaté entre les citoyens palestiniens et les forces de l'occupation sioniste au cours de l'inhumation du martyr dans le cimetière de Beit Amr dans la ville occupée d'al Khalil, blessant environ 40 citoyens palestiniens.
Notons que le martyr Akhlil a été tué hier par les tirs des colons sionistes dans le village de Tana au nord d'al Khalil.

Dr: al-Qaradawi demande à Moubarak de quitter l'Egypte

[ 29/01/2011 - 20:01 ]
Doha – CPI
Dr. Youssef al-Qardawi, président de l'union mondiale des Oulémas musulmans, a appelé le président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak, à quitter l'Egypte à pied, insistant que son discours d'hier ne fût pas lié à la situation sur le terrain.
Dans ses déclarations à la chaîne "al-Jazeera", le samedi 29/1, Dr. al-Qaradawi a dit:"Il n'a aucune solution à ce problème que le départ de Moubarak, en effet, il doit laisser le peuple égyptien choisit ses représentants en liberté".
"Ô Moubarak prends pitié de ton peuple s'il y a un atome de la miséricorde dans ton cœur.. Nous voulons que vous quittiez l'Egypte et vous alliez à vos pieds, Nous ne voulons pas que le peuple vous juge… je vous conseille de profiter de la leçon qu'avait subi l'ancien président tunisien fuyant, Zine Al Abidine Ben Ali", a-t-il ajouté.
Dr. al-Qaradawi a affirmé que si le vent du changement souffle du peuple ne sera pas en mesure d'être arrêté ou de combattre contre la prédestination.
Il a salué l'armée égyptienne en l'appelant à ne pas attaquer le peuple.
Al-Qaradawi a exhorté les égyptiens à procéder à leur soulèvement, soulignant que le peuple égyptien revendique son droit à la justice sociale et à la dignité.

Un film turc irrite l’occupation israélienne

[ 30/01/2011 - 09:53 ]
Agences
Le Film turc intitulé  « la Vallée des loups – Palestine »a été diffusé le 28 janvier en Turquie et dans une dizaines de pays Européens, ainsi en une vingtaine de pays arabes.
A la suite d’un fait réel commis par l’occupation israélienne( ses pirates marins dans les eaux internationales de la Méditerranée) : l'arraisonnement saignant  d'une flottille humanitaire au large de la bande de Gaza. Le film turc mène, de sa part, les représailles anti-sionisme.
Le film « la Vallée des loups – Palestine » qui est une superproduction turque succède celui de « la Vallée des loups – Irak », diffusé en 2006. Il promet d’ores et déjà de raviver de sérieux contentieux entre la Turquie et le gouvernement de l’occupation israélienne.
 Le Bref résumé du scénario d'un film est simple : reconstituant l’arraisonnement meurtrier perpétré par l’armée de l’occupation israélienne, le 31 mai dernier, contre la flottille humanitaire de la liberté, notamment visant le navire turc « Mavi Marmara », cette sorte de James Bond stambouliote, vitupérant contre les «sionistes», a imaginé la suite sous forme de vengeance.
L’artiste « turc anti-sioniste », Polat Alemdar, un agent secret turc, est chargé d’une mission. Il doit se rendre dans les territoires palestiniens occupés en 1948 (soi-disant : Israël) et assassiner l’officier responsable des exactions contre la flottille.
En 2010, la série la Vallée des loups - qui cartonne en Turquie depuis 2003 - avait déjà sévèrement ébranlé les relations diplomatiques avec l’entité sioniste.
Polat Alemdar s’infiltrait dans une mission diplomatique pour sauver un enfant turc, kidnappé par les services secrets de l’occupation. L’avant-première de la Vallée des loups - Palestine s’est déroulée le 27 janvier, date de la commémoration de la Shoah (Holocauste).

Jérusalem Post:Abbas doit reconnaître les documents et dire les dures réalités aux Palestiniens

[ 30/01/2011 - 10:46 ]
Al-Nassera – CPI
Le journal sioniste, Jérusalem Post, a rapporté que l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ne devrait pas nier les documents "confidentiels" révélés par la chaîne "al-Jazeera" durant les derniers jours dont leur divulgation lui donnerait une occasion appropriée pour mettre le  peuple palestinien en contact des " réalités douloureuses".
Selon un article du rédacteur en chef du journal sioniste, David Horowitz, le peuple palestinien se trouve aujourd'hui face à deux choix après la fuite des documents sur les négociations israélio-palestiniennes, qui ont été publiés par al-Jazeera au cours des derniers jours et sont:"Soit le soulèvement face à Abbas pour son crime en reconnaissant l'illogisme de la demande palestinienne sacrée et l'impossibilité d'être pratiquée sur terrain qui est le "droit au retour" exigeant la destruction de ce qu'il a appelé "L'Etat juif" ou bien de désigner Saeb Erekat, haut négociateur palestinien comme un traître pour son crime lorsqu'il a annoncé prêt pour revoir l'insistance palestinienne de la souveraineté sur l'esplanade des mosquées (al-Haram- Charif).
"La deuxième position exige la volonté des Palestiniens et l'audace de leurs dirigeants pour reconnaître l'existence des droits de souveraineté des juifs dans cette région et la compréhension que la création de l'état palestinien a besoin d'un compromis dramatique", a ajouté l'écrivain.
Horowitz a considéré dans son article publié le vendredi soir 28/1 que ce qui s'est passé offre une chance à l'autorité palestinienne pour démontrer "les réalités dures" au peuple palestinien, ce qui renforcera sa crédibilité en entité sioniste.
"Il est préférable qu'Abbas explique au peuple palestinien ce qu'il faisait avec ses compagnons au lieu de démentir les accusations de trahison et leur dire qu'ils n'auront jamais le droit à la création d'un état en cas de leur insistance sur le droit au retour", a-t-il poursuivi.
L'écrivain sioniste a dit que ceux qui exploitent ces documents encouragent les peuples arabes en général et les Palestiniens en particulier de se soulever en colère face aux positions modérées d'Abbas et son groupe et leur bonne intention, ainsi que leur préparation pour signer des compromis lors des contacts avec leurs homologues américains et israéliens.
Finalement, il a souligné qu'il est temps que les Palestiniens doivent dépasser la catastrophe de la Nakba qui a causé l'hostilité et le conflit depuis plus de 60 ans dans l'état juif, selon ses propos.

Un député sioniste avertit d'une révolution des Palestiniens de 48

[ 30/01/2011 - 10:54 ]
Al-Nassera – CPI
Le député à la Knesset sioniste, Avishay Braverman, a mis en garde d'une révolution des citoyens palestiniens dans les territoires occupés en 1948 contre les autorités sionistes, en cas de défaillance du gouvernement sioniste d'appliquer la loi et l'ordre dans les milieux arabes.
L'ex-ministre des affaires des minorités a dit que les citoyens arabes (Palestiniens de 48) peuvent sortir des institutions de l'état si le gouvernement ne répond pas à leurs besoins et ne respecte pas la loi et l'ordre au sein des arabes, selon ses propos.
Dans le même contexte, Braverman a considéré que le président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak, a déjà fini son mandat présidentiel en Egypte, estimant que les pays arabes perdent leur stabilité parce que les peuples ne bénéficient pas de la croissance économique, selon ses prévisions.

Un palestinien arrive à son domicile après une détention de 3 ans en Egypte

[ 30/01/2011 - 12:12 ]
Al Boureidj – CPI
Le détenu palestinien, Hassan Youssef Wechah, qui est arrivé à son domicile dans le camp d'al Boureidj à Gaza , aujourd'hui dimanche 30/1, après avoir passé environ 3 ans dans les prisons égyptiennes, a affirmé que tous les détenus Palestinien ont quitté la prison d'Abou Za'bel.
Dans ses déclarations devant les citoyens suite à son arrivée à sa maison, Wechah a dit que de nombreux captifs politiques égyptiens ont été tués dans la prison par les tirs des policiers égyptiens.
Il a affirmé qu'il a vécu des jours très horribles de la souffrance et la torture durant trois ans d'arrestation dans les prisons égyptiennes.
Il est à noter que Wechah purgeait une condamnation à 10 ans dans les prisons égyptiennes.

Un ouvrier palestinien blessé par les tirs de l'occupation au nord de Gaza

[ 30/01/2011 - 12:35 ]
Gaza – CPI
Un ouvrier palestinien a été blessé, ce matin dimanche 30 janvier 2011, lorsqu'il travaillait à la collecte de gravier dans les zones démolies, à l'est du village de Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza.
Adham Abou Salmia, porte-parole médiatique du haut comité d'urgence et de secours, a dit qu'un jeune homme palestinien, âgé de 20 ans, a été blessé par une balle réelle à son pied gauche.
"Cette blessure élève le nombre des victimes parmi les ouvriers de gravier à deux martyrs et 115 blessés dès mars 2010", a ajouté Abou Salmia.
Les forces occupantes ciblent de façon presque quotidienne les ouvriers et les citoyens palestiniens sur les frontières Est de la Bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948.

Des discussions israélo-américaines pour s’entretenir sur les situations en Egypte

[ 30/01/2011 - 12:38 ]
Nassera (Nazareth) – CPI
Des responsables dans le gouvernement sioniste entament des discussions "intenses" avec leurs homologues dans l'administration américaine, pour discuter des derniers développements de la situation en Egypte et ses répercussions sur la sécurité et l'avenir de l’entité sioniste.
Tandis que les responsables sécuritaires et politiques poursuivent, aujourd’hui dimanche 30/1, leurs consultations pour évaluer la situation en Egypte, par crainte des "conséquences négatives" suite à tout changement important qui peut se produire contre le régime égyptien actuel.
Il est à noter que le gouvernement israélien est très inquiet de l’explosion de la situation en Egypte et surveille avec une grande importance tout développement des évènements, vu le rôle du régime égyptien actuel et son anticipation à la sécurité  de l'entité sioniste et sa stratégie dans la région.

Abou Zouhri: la formation d'un comité d'enquête sur les documents d'al-Jazeera confirme leur vérité

[ 30/01/2011 - 17:36 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a considéré que la décision de l'autorité d'Oslo de former un comité d'enquête, pour déterminer le côté responsable à la fuite des documents révélés, représente une preuve concluante sur leur vérité et invalide toutes les tentatives de les nier.
Dans un communiqué publié le dimanche 30/1, Dr. Abou Zouhri, a affirmé que la formation de ce comité affirme que les déclarations de l'ex-président de l'autorité palestinienne qui a décrit les documents de mensonges vient dans la cadre de la politique de tromperie pratiquée par Abbas et son groupe négociateur contre le peuple palestinien.
Il a déclaré que les tentatives de cacher le scandale, par certaines manifestations manipulées et figuratives organisées par les éléments des services de sécurité de l'autorité d'Abbas, ne sont qu'une comédie qui ne peut pas couvrir ce scandale qui a révélé la réalité de l'alliance politique et sécuritaire de ce groupe avec l'occupation sioniste contre le peuple palestinien et au détiment de ses droits légaux et principes patriotiques.
Le haut négociateur palestinien, Saeb Erekat, avait annoncé qu'un comité officiel a commencé à enquêter sur la fuite des documents, attirant l'attention qu'il sera prêt pour assumer plainement la responsabilité de la négligence au cas où le comité a confirmé la fuite de ces documents de son bureau.

L’Autorité palestinienne demandera à l’Onu la reconnaissance d’un Etat palestinien

29-01-2011 
L’Autorité palestinienne entend demander le 26 août prochain à l’Assemblée générale de l’Onu la reconnaissance officielle d’un Etat palestinien, a affirmé vendredi le Premier ministre de l’Autorité palestinienne, M. Salam Fayyad. Dans un entretien au journal français "Métro", il a indiqué que l’Autorité  palestinienne est en train "d’essayer de finaliser" un Etat palestinien et   qu’ "elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour précipiter l’arrêt de l’occupation  israélienne". "Nous construisons quelque chose de positif pour les Palestiniens, mais   aussi pour les Israéliens", a-t-il dit, soulignant qu’avoir "une Palestine   stable et en paix, est dans l'intérêt de tout le monde".        "Ce sera un Etat fondé sur des valeurs universelles comme le respect mutuel,   la non-discrimination et l'égalité, quels que soient la religion, le genre ou   l'origine ethnique", a-t-il poursuivi. Interrogé sur la composante territoriale de ce futur  Etat, il a affirmé   qu’il comprendra Ghaza et la Cisjordanie, en incluant El Qods, qui est "d'une   importance capitale pour les Palestiniens et les Israéliens, mais aussi pour   les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans du monde entier, et la foi de chacun  doit être respectée. El Qods, a souligné M. Fayyad "est la Ville trois fois sainte, le creuset   des trois grandes religions monothéistes. La solution israélienne qui consiste   à dire que tout site qui a un intérêt pour la religion juive doit faire partie   de l'Etat d'Israël n'est pas tenable. Il faut que ce type de site soit accessible   à tous", a-t-il dit. Il a par ailleurs jugé "important de parier sur la non-violence"', relevant   que celle-ci a porté ses fruits aux Etats-Unis, lors des mouvements pour les droits civiques, mais aussi en Inde. "Je pense que cela peut également marcher pour nous", a-t-il estimé. Sur l’économie palestinienne, il dira que l’un des instruments pour mesurer   sa viabilité, est de savoir "si un pays peut satisfaire ses habitants avec ses propres ressources sans avoir besoin de recourir à l'aide extérieure". "Notre dépendance vis-à-vis des pays étrangers baisse, tout comme notre déficit. Imaginez le potentiel quand nous serons libres ! Quand nous aurons accès aux marchés internationaux, je pense que nous connaîtrons des taux de croissance à deux chiffres", a-t-il affirmé.
Agences

L'alliance des forces palestiniennes au Liban appelle à former une unique référence palestinienne

[ 30/01/2011 - 18:13 ]
Beyrouth – CPI
La coalition des forces palestiniennes au Liban a condamné la position et la méthode de l'actuelle direction de l'autorité palestinienne et de l'OLP et leur groupe négociateur qui s'est avéré qu'il n'est pas digne de confiance sur les intérêts et les droits du peuple palestinien, en conséquent, il est inapte de parler au nom du peuple et de le représenter dans tous les forums internationaux.
"Les documents dévoilés par la chaîne "Al-Jazeera" représentent un grand déshonneur et un comportement grave de cette direction régente qui s'attache à l'option des négociations avec l'occupation sioniste et de négocier sur les principes et les droits nationaux", a ajouté la coalition dans un communiqué.
Les forces palestiniennes ont affirmé leur attachement aux principes nationaux et leur droit à la résistance jusqu'à la libération de toute la Palestine, la récupération des lieux saints, le retour des réfugiés, précisant que le peuple palestinien n'a pas autorisé une telle personne pour négocier, et abandonner les droits immuable, y compris le retour des réfugiés.
Le communiqué a appelé le peuple palestinien à un mouvement urgent pour démasquer cette direction qui renonce aux droits et principes nationaux et l'isoler devant l'opinion publique arabe et mondiale, tout en confirmant leur rejet et condamnation à la coordination sécuritaire avec l'ennemi occupant israélien et l'attachement au choix de la résistance, le droit des réfugiés palestiniens au retour et l'arabité d'al-Qods.
La coalition des forces palestiniennes au Liban a exigé la formation d'une référence palestinienne unie au Liban qui croit à l'option de la résistance et la lutte armée, s'attache aux droits et principes nationaux, y travaille à assurer la sécurité et la stabilité dans les camps palestiniens et réglemente la relation avec toutes les institutions de l'état libanais dans l'intérêt des deux peuples frères (Libanais et Palestinien).

L'insurrection en Egypte et ses implications pour la Palestine

Monde Arabe - 30-01-2011
Par Ali Abunimah

Ali Abunimah est co-fondateur de The Electronic Intifada, auteur de "One Country: A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse" et il a contribué à "The Goldstone Report: The Legacy of the Landmark Investigation of the Gaza Conflict" (Nation Books). 
Le monde arabe est en plein tremblement de terre politique et le sol n'a pas encore fini de trembler. Faire des prédictions lorsque les événements sont si volatiles est risqué, mais il ne fait aucun doute que le soulèvement en Egypte – même s'il se termine - aura un impact spectaculaire dans la région et en Palestine. Si le régime Moubarak tombe, et s'il est remplacé par un gouvernement aux liens moins étroits avec Israël et les Etats-Unis, Israël sera le grand perdant. Comme l'a commenté Aluf Benn dans le quotidien israélien Ha'aretz, "le déclin du pouvoir du gouvernement du président égyptien Hosni Moubarak laisse Israël dans un état de détresse stratégique. Sans Moubarak, Israël n'a pratiquement plus d'amis au Moyen-Orient ; l'an dernier, Israël a vu s'effondrer son alliance avec la Turquie." (1) En effet, observe Benn, "Il reste à Israël deux alliés stratégiques dans la région : la Jordanie et l'Autorité palestinienne". Mais ce que Benn ne dit pas, c'est que ces deux "alliés" ne seront pas épargnés eux non plus.
















Manifestations au Caire, Egypte, 29 janvier 2011
J'étais à Doha ces dernières semaines pour examiner les Documents Palestine divulgués par Al-Jazeera. Ils soulignent jusqu'à quel point la division entre l'Autorité Palestinienne de Ramallah, soutenue par les Etats-Unis, et sa faction Fatah, d'un côté, et le Hamas dans la Bande de Gaza, de l'autre, fut une décision politique des puissances régionales : les Etats-Unis, l'Egypte et Israël (2). Une politique qui comportait la mise en œuvre stricte du siège de Gaza par l'Egypte.
Si le régime Moubarak tombe, les Etats-Unis perdront un levier énorme sur la situation en Palestine, et l'Autorité Palestinienne d'Abbas perdra un de ses principaux alliés contre le Hamas.
Déjà discréditée par l'ampleur de sa collaboration et de sa capitulation exhibées dans les Documents Palestine, l'AP sera affaiblie encore davantage. Sans aucun "processus de paix" crédible pour justifier sa "coordination sécuritaire" ininterrompue avec Israël, ou même son existence même, le compte à rebours de l'implosion de l'AP pourrait bien commencer. Même le soutien des Etats-Unis et de l'Union européenne pour la police de l'Etat-en-gestation de l'AP pourrait ne plus être politiquement tenable. Le Hamas pourrait être le bénéficiaire immédiat, mais pas nécessairement à long terme. Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous voyons d'importants mouvements de masse qui, s'ils incluent des Islamistes, ne sont pas nécessairement dominés ou contrôlés par eux.
Il y a aussi un effet miroir pour les Palestiniens : la permanence des régimes tunisiens et égyptiens a été fondée sur la perception qu'ils étaient forts, ainsi que sur leur capacité à terroriser des pans de leurs populations et à coopter les autres. La facilité relative avec laquelle les Tunisiens ont jeté leur dictateur, et la rapidité avec laquelle l'Egypte, et peut-être le Yémen, semblent suivre le même chemin, pourrait bien envoyer aux Palestiniens le message que les forces sécuritaires d'Israël ou de l'AP ne sont pas aussi invincibles qu'elles paraissent.

Manifestation à Sanaa, Yémen, le 27 janvier 2011
En effet, la "dissuasion" d'Israël a déjà subi un sérieux coup à la suite de son échec à vaincre le Hezbollah au Liban en 2006 et le Hamas à Gaza pendant les attaques de l'hiver 2008-2009.
Quant à l'AP d'Abbas, jamais l'argent des donateurs internationaux n'a été dépensé pour la force sécuritaire avec des résultats aussi mauvais. Le secret de Polichinelle, c'est que sans l'occupation de la Cisjordanie et de Gaza assiégée par l'armée israélienne (avec l'aide du régime Moubarak), Abbas et sa garde prétorienne seraient tombés depuis longtemps. Bâtie sur une escroquerie de processus de paix, les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, avec le soutien de régimes arabes en décrépitude qui sont maintenant menacés par leurs propres peuples, ont construit un château de carte palestinien qui ne devrait pas rester debout encore longtemps.
Cette fois, le message est peut-être que la réponse n'est plus une résistance militaire, mais plutôt davantage de pouvoir au peuple et un accent plus fort mis sur les protestations populaires.
Aujourd'hui, les Palestiniens forment au moins la moitié de la population en Palestine historique – Israël, la Cisjordanie et la Bande de Gaza. S'ils se soulèvent collectivement pour demander des droits égaux, que pourra faire Israël pour les arrêter ? La violence brutale et la force létale d'Israël n'ont pas mis fin aux manifestations régulières dans les villages de Cisjordanie, dont Bil'in et Beit Ommar.
Israël doit craindre que s'il répond brutalement à tout soulèvement d'ampleur, ses soutiens internationaux déjà précaires pourraient commencer à s'évaporer aussi vite que ceux de Moubarak, dont le régime, semble-t-il, subit une rapide "déligitimation". Les dirigeants israéliens ont clairement indiqué qu'une telle implosion du soutien international les effrayait davantage que toute menace militaire extérieure. Avec un pouvoir repris à leurs régimes par les populations, les gouvernements arabes pourraient ne plus rester aussi silencieux et complices qu'ils l'ont été pendant des années d'oppression israélienne des Palestiniens.

Manifestation à Amman, Jordanie, le 28 janvier 2011(Reuters/Muhammad Hamed)
Quant à la Jordanie, le changement est déjà en cours. J'ai été témoin d'une manifestation de milliers de gens au centre ville d'Amman hier. Ces protestations bien organisées et pacifiques, appelées par une coalition de partis d'opposition islamiques et de gauche, ont lieu maintenant depuis des semaines dans toutes les villes du pays. Les manifestants demandent la démission du Premier ministre Salir al-Rifai, la dissolution du parlement élu lors d'élections largement considérées comme truquées en novembre, de nouvelles élections basées sur des lois démocratiques, la justice économique, la fin de la corruption et l'annulation du traité de paix avec Israël. Et il y a eu des manifestations fortes en solidarité avec la population égyptienne.
Aucun des partis organisateurs de la manifestation n'a appelé à ce que le même type de révolutions que celles qui ont lieu en Tunisie et Egypte n'arrive en Jordanie, et il n'y a pas de raison de croire que de tels développements soient imminents. Mais les slogans entendus pendant les protestations sont sans précédent dans leur audace et leur défi direct de l'autorité. Tout gouvernement réactif aux vœux de son peuple devra revoir ses relations avec Israël et les Etats-Unis.
Une seule chose est sûre aujourd'hui : quoiqu'il arrive dans la région, la voix des peuples ne peut plus être ignorée.
(1) "Without Egypt, Israel will be left with no friends in Mideast," Ha'aretz, 29 janvier 2011 (en anglais)
(2) "The Palestine Papers and the "Gaza coup"," par Ali Abunimah, The Electronic Intifada, 27 janvier 2011 (en anglais)
Traduction : MR pour ISM 

DEMISSION IMMEDIATE DE LA DIRECTION PALESTINIENNE

France - 31-01-2011

Par Comité palestinien pour le droit au retour > comiteretourfrance@hotmail.com  
Rassemblement devant l'Ambassade de l'Autorité palestinienne à Paris, samedi 5 février 2011 à 15h, 15 rue du Commandant Léandri, Paris 15è (métro Convention - ligne 12)
Le Comité palestinien pour le droit au retour condamne la direction palestinienne pour sa trahison.
Les Palestiniens dans le monde entier et tous leurs soutiens ont été choqués mais pas totalement étonnés par les documents secrets, "les Papiers de la Palestine" détaillant soigneusement les années des prétendues négociations de paix révélés par la chaine Al-Jazeera ces derniers jours. Tandis que les Palestiniens luttent et meurent pour recouvrer leurs droits légitimes, la direction de l'Autorité palestinienne (PA) et de l’OLP liquidait ces droits.
Les documents montrent qu'ils ont renoncé aux droits de sept millions de réfugiés palestiniens vivant en exil dans l’attente de retourner dans leur foyer d’origine et sur leur terre. Ils ont renoncé au contrôle palestinien sur Al Qods et accepté définitivement la présence des colonies sionistes en Cisjordanie (la Rive ouest) et à Al Qods et même le site saint musulman de la mosquée Al-Aqsa, était ouvert à toute « proposition créative »… Ils pratiquent également une collaboration sécuritaire avec l’ennemi afin de frapper la résistance palestinienne par des arrestations ou des liquidations.
Longtemps avant ces révélations, notre comité ainsi que le réseau des comités droit au retour dans le monde était inquiet des manœuvres et positions exprimés pendant ces négociations secrètes ces dernières années en plus de la corruption financière qui sévit depuis très longtemps. Les Papiers de la Palestine sortis par Al-Jazeera confirment et dépassent nos pires craintes. La direction de l'Organisation de Libération de la Palestine (l'OLP) et de l’autorité palestinienne, dont Mahmoud Abbas est le président, en porte la pleine responsabilité.
La direction palestinienne a trahit son peuple.
On ne peut permettre à une direction auto-désignée de marionnettes redevable seulement à ses maîtres d'occupation américains et israéliens de rester en place. Elle ne représente pas les aspirations des Palestiniens vivant l’occupation depuis 1948 par l’entité sioniste, et ceux vivant en exil.
Nous demandons :
- l’arrêt de toute négociation et la démission immédiate de la direction palestinienne.
- la dissolution de l’autorité palestinienne et le jugement de ses responsables à tous les niveaux,
- la mise en place d’une direction provisoire qui organisera l’élection démocratique des représentants des Palestiniens partout dans le monde,
- la mise en place d’un programme national de libération sur la base de la charte nationale palestinienne de 1968 et du soutien à la résistance jusqu’à la libération de toute la Palestine, le retour des réfugiés et l’autodétermination
.
Il n’y aura pas de paix juste et durable sans l’application de nos droits fondamentaux et nous ne reconnaitrons aucun accord qui ne prenne pas en compte nos droits.
Nous invitons tous les démocrates à condamner et à boycotter la direction palestinienne pour ses agissements. Pour toutes ces revendications, nous appelons à un rassemblement devant l’ambassade de l’autorité palestinienne à Paris :
SAMEDI 5 FEVRIER 2011 A 15H00
15 RUE DU COMMANDANT LEANDRI 75015 PARIS
METRO CONVENTION (ligne 12)

A l’initiative du Comité palestinien pour le droit au retour (membre du réseau international AL AWDA – Le Retour), avec la participation de palestiniens en France.
Pour tout contact : comiteretourfrance@hotmail.com – tel : 06 11 67 91 02 – 06 14 95 83 14 

Ramallah : pour la 2ème fois, l'"autorité" palestinienne empêche une manifestation de solidarité avec l'Egypte

Ramallah - 31-01-2011

Par Un Palestinien 
Nous sommes arrivés les premiers, il y avait un grand nombre de policier autour de l'ambassade, probablement en attente de la manifestation... Ils m'ont sauté dessus dès que j'ai sorti mon appareil de photo de ma poche et ils ont essayé de l'attraper. Je me suis battu avec deux policiers et finalement, j'ai réussi à le garder.



















D'autres sont arrivés ensuite ; les policiers ont menacé de faire usage de la force et se sont mis à nous repousser loin de l'ambassade. Ils lançaient des menaces aux hommes mais n'étaient pas violents avec les femmes.
C'est alors que des renforts sont arrivés, dont trois jeeps de la sécurité préventive de l'Autorité palestinienne qui roulaient à toute vitesse à côté des gens, visiblement pour les intimider. Tous les membres de la sécurité étaient armés, et ils disaient entre eux de ne pas parler aux femmes et de pousser les hommes. Nous avons été repoussés à 300m de l'ambassade.
Une quarantaine de personnes ont continué à discuter avec la police et les forces de sécurité, puis ils ont entonné "Longue vie à l'Egypte" et d'autres slogans.
Ensuite, les gens se sont dispersés.
Traduction : MR pour ISM 

Les renseignements israéliens critiqués pour n'avoir rien vu venir

30/01/2011  
Le service du renseignement militaire israélien était sous le feu des critiques, dimanche, pour n'avoir pas prévu la révolte populaire en Egypte menaçant le régime du président Hosni  Moubarak.
Interrogé mardi dernier par des membres de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense sur la situation en Egypte, le chef du  renseignement militaire, le général Aviv Kochavi, avait assuré qu'"il n'y a pas de danger sur la stabilité" du régime, selon les médias israéliens.
"Le nouveau chef du Renseignement militaire a échoué à prédire la révolte égyptienne", déplore le quotidien Haaretz tandis que la radio publique ironisait sur ce raté.
Ces mêmes médias rappellent, dans ce contexte, les fiascos passés des services de renseignements israéliens, tout en relevant qu'ils n'étaient pas les seuls à s'être trompés dans leurs analyses.
Ainsi, le renseignement militaire israélien n'avait pas prévu le déclenchement de la Guerre de Kippour (octobre 1973) par l'Egypte et la Syrie, ni que l'Egypte serait disposée à conclure la paix avec « Israël » (1979), ni le déclenchement de la première intifada palestinienne (1987).
Le président de la commission des Affaires étrangères, l'ex-ministre de la Défense Shaul Mofaz, député du Kadima (opposition), a néanmoins défendu la prestation du général Kochavi, estimant dans une interview à la radio militaire qu'il était prématuré d'enterrer le régime Moubarak.
Il a cependant exprimé son inquiétude devant le risque que les Frères musulmans (opposition) en Egypte ne parviennent finalement au pouvoir après des élections provoquées par les manifestations de rue.
"Les Frères musulmans sont autant l'ennemi d'Israël que du régime (en place). S'ils prenaient le pouvoir, cela constituerait un changement dramatique dans toute la région avec le risque que l'instabilité ne s'étende à d'autres pays", a-t-il souligné en référence notamment à la Jordanie et aux zones autonomes palestiniennes en Cisjordanie.

Martyre d'un second Palestinien blessé par des colons

29/01/2011  
Un des deux Palestiniens blessés vendredi par balles par des colons lors près de la ville d’AlKhalil Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, est décédé dans la nuit, a-t-on appris samedi de source policière.
Yousef Ikhlil, 17 ans, avait été hospitalisé à Hébron dans un coma dépassé, après avoir été atteint à la tête, selon des sources médicales. Il est décédé à l'hôpital Al-Ahly de Hébron vers minuit, a annoncé samedi la police. 
Un membre de la famille du jeune homme, Mourad Ikhlil, 19 ans, avait été touché par une balle au bras. 
Selon des témoins, les heurts avaient éclaté vendredi matin quand plus d'une centaine de colons de l'implantation de Kiryat Arba se sont infiltrés dans le village palestinien de Beit Omar.
Jeudi, un Palestinien de 18 ans avait déjà été tué par balles par un colon près de Naplouse (nord), selon des responsables de la sécurité palestinienne et des témoins.
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"Israël": "Nous vivons sur un volcan" !

29/01/2011  
Selon le quotidien israélien The Jerusalem post, « les troubles civils au Moyen-Orient inquiètent les experts israéliens ».
« Bien que les répercussions pour la sécurité nationale de l'Etat hébreu soient difficiles à prévoir, les experts estiment que les mouvements de masse, qui débutent comme des soulèvements pro-démocrates, pourraient rapidement être détournés par des islamistes » souligne le quotidien.
"Nous devons comprendre que nous vivons sur un volcan", a expliqué le général Yaacov Amidror, ancien chef de la Recherche et de l'Evaluation de Tsahal. "Les conditions peuvent évoluer entre aujourd'hui et demain. Mais nous devons nous préparer au pire des scénarios." Et de poursuivre : "C'est comme être sur une couche de glace épaisse ; mais même cela finira par fondre."
"Les conseils émis par certains pays d'Europe de l'Ouest - qui suggèrent que les soulèvements soient suivis d'une vague de révolutions démocratiques - ne devraient pas être suivis. Il n'y a pas de raison de craindre une escalade de la violence immédiate. La question se pose sur le long terme."
Selon le général Giora Eiland, ancien conseiller à la sécurité nationale, "le risque que les Frères musulmans prennent le pouvoir en Egypte existe. Ce serait préjudiciable, non seulement pour Israël mais pour tous les démocrates." Et d'expliquer que le véritable combat ne se déroule pas entre Moubarak et les éléments pro-démocrates, mais entre Moubarak et les Frères musulmans. 
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Netanyahu demande à ses ministres de ne pas parler des événements en Egypte

29/01/2011

Le Bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à tous les porte-parole et les ministres de ne pas parler aux médias au sujet de ce qui se passe en Egypte.
Le Bureau avait annoncé, ainsi que le ministère des Affaires étrangères, vendredi soir, de suivre attentivement les développements en Egypte.
Le quotidien israélien Haaretz  a souligné hier que le ministère des Affaires étrangères israélien effectue des évaluations de la situation, toutes les heures, alors que le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'est entretenu avec l'ambassadeur d'Israël au Caire, Yitzhak Levanon , afin d'entendre son évaluation. 
Il a ajouté que le Bureau du Premier ministre a demandé à tous les porte-paroles du gouvernement et des ministres de ne pas parler à tous les médias sur ce qui se passe en Egypte.
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Eric Besson en "Israël" pour renforcer le partenariat technologique

30/01/2011  
Le ministre français de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, Eric Besson, a entamé samedi une visite de trois jours à Tel Aviv et à Jérusalem pour renforcer le partenariat industriel et technologique entre la France et "Israël", a-t-on appris de source officielle.
Besson est accompagné d'une délégation de 20 chefs d'entreprise, selon un communiqué du ministère de l'Industrie.
Le but de cette visite est de "construire des relations économiques à la hauteur des opportunités israéliennes et des relations politiques constantes entre les deux pays et de renforcer la coopération des deux pays dans le domaine des nouvelles technologies et des énergies renouvelables", souligne le communiqué.
La France n'est que le 9e client d'Israël et son 10e fournisseur, avec un volume d'échanges inférieur à deux milliards d'euros, selon le ministère de l'Industrie.
 Besson devait rencontrer dimanche son homologue Shalom Shimon et visiter lundi une centrale solaire et le site de l'entreprise Better Place, numéro un mondial du rechargement rapide des voitures électriques, qui a noué un partenariat avec Renault-Nissan pour le développement de la Renault électrique Fluence.
Il doit aussi signer un accord de coopération dans le secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique avec le ministre israélien des Infrastructures nationales Uzi Landau.
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Révolution d’Égypte: Silence israélien suspect, spectre de l’islamisme brandi

29/01/2011  
Signes implicite d’inquiétude qu’Israël s’attelle pourtant à vouloir dissimuler : le Bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à tous les porte-parole et aux ministres de ne pas parler aux médias au sujet de ce qui se passe en Egypte.
Alors que cette révolution en est à son cinquième jour, l’administration israélienne s’est distinguée par son silence. Qui en dit longtemps sur sa réelle position officielle, laquelle devrait refléter une profonde inquiétude  du risque de perdre l’un de ses principaux alliés dans la région, Housni Moubarak, et surtout celle de voir renverser un régime lequel avait été le premier dans le monde arabe ( 1979) à avoir conclu un accord de paix avec lui.
Sachant que lors de la révolution tunisienne, cette position israélienne avait été plus claire et plus rapide : par la voix de Sylvan Shalom  
Absence de position ne veut surtout pas dire absence d’intérêt : c’est bien le contraire qui a lieu : le ministère des Affaires étrangères  suit attentivement les développements en Egypte, effectue des évaluations de la situation, toutes les heures, alors que le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'est entretenu avec l'ambassadeur d'Israël au Caire, Yitzhak Levanon , afin d'entendre son évaluation, rapporte le quotidien israélien Haaretz .    
En parallèle, ce sont les experts qui sont consultés par les médias israéliens. Eux aussi semblent vouloir peser leurs mots, et ne sont pas à l’aise dans l’expression de leur réelle position à l’égard de ce qui se passe en Égypte.
Comme s’il s’agissait d’éviter les erreurs commises lors de la révolution tunisienne : leur regret pour la destitution de ZinelAbidine Ben Ali et leur inquiétude que la révolution tunisienne ne contamine les autres peuples arabes avaient révélé au grand jour leur véritable  visage : celui qui refuse les choix libres et démocratiques des peuples arabes et de vouloir soutenir les despotes qui les répriment.
Selon le quotidien israélien The Jerusalem post, « les troubles civils au Moyen-Orient inquiètent les experts israéliens ».  
« Bien que les répercussions pour la sécurité nationale de l'Etat hébreu soient difficiles à prévoir, les experts estiment que les mouvements de masse, qui débutent comme des soulèvements pro-démocrates, pourraient rapidement être détournés par des islamistes » souligne le quotidien.
Cette position montre bien implicitement un souci israélien de ne pas paraître hostiles à des mouvements pro-démocrates. Tout en affichant une leur soi-disant appréhension que les Islamistes n’accèdent au pouvoir.  "Nous devons comprendre que nous vivons sur un volcan", a expliqué le général Yaacov Amidror, ancien chef de la Recherche et de l'Evaluation de Tsahal. "Les conditions peuvent évoluer entre aujourd'hui et demain. Mais nous devons nous préparer au pire des scénarios." Et de poursuivre : "C'est comme être sur une couche de glace épaisse ; mais cela finira par fondre."  
"Les conseils émis par certains pays d'Europe de l'Ouest - qui suggèrent que les soulèvements soient suivis d'une vague de révolutions démocratiques - ne devraient pas être suivis. Il n'y a pas de raison de craindre une escalade de la violence immédiate. La question se pose sur le long terme", poursuit-il.  Selon le général Giora Eiland, ancien conseiller à la sécurité nationale, "le risque que les Frères musulmans prennent le pouvoir en Egypte existe. Ce serait préjudiciable, non seulement pour Israël mais pour tous les démocrates." 
Et d'expliquer que « le véritable combat ne se déroule pas entre Moubarak et les éléments pro-démocrates, mais entre Moubarak et les Frères musulmans ».
La conclusion est certes bien débranché de la réalité de ce qui se passe en Égypte : l’ancien chef de l’AIEA, Mohammad ElBaradei, qui est rentré dans la nuit de vendredi à samedi, en plus de nombreux partis qui participent à la révolution ne sont pas du tout des islamistes.
Il serait candide de croire dans une telle généralisation une lacune dans l’analyse.
Elle est surtout le fruit d’une volonté de travestir la réalité, en brandissant le spectre de la montée de l’islamisme, promu à la bête noire des Occidentaux, pour se permettre après de fustiger aisément une révolution populaire.
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Après avoir perdu son allié Ben Ali, Israël cherche à garder le régime égyptien

samedi 29 janvier 2011 - 08h:20
Al-Manar
Selon IRIB, citant des agences d’information les éléments et les espions du Mossad, en Égypte, ont remis, ces derniers jours, des informations précieuses au régime de Moubarak, pour l’aider à mater les opposants.
Dans le même temps, Tel-Aviv, le Caire et Washington ont établi une ligne de contact spéciale, pour sauver le régime égyptien. Un ancien responsable des renseignements de l’armée israélienne a proposé au régime de Hosni Moubarak de réprimer les manifestants.
Dans un entretien avec la radio israélienne, il a essayé de rehausser le moral du gouvernement égyptien, pour l’encourager à réprimer le peuple.
Dans le même temps, le représentant des Frères Musulmans, en Grande-Bretagne, a déclaré qu’un certain nombre des proches de Moubarak auraient fui le pays et qu’on pouvait, donc, parler, pratiquement, de renversement du gouvernement, rapporte IRIB.
"Il y a certaines différences entre la Tunisie et l’Égypte, mais ces deux pays font partie du bloc de l’Ummah islamique", a-t-il indiqué.
Pour ce responsable des Frères Musulmans, la seule option pour le peuple égyptien, dans la conjoncture actuelle, c’est de se débarrasser du régime de Hosni Moubarak, tout comme les Tunisiens ont mis fin au régime de Ben Ali. "L’Égypte est arrivée à un point de non-retour. Le souhait commun des Égyptiens, c’est de couper la tête du serpent. Il faut couper la main de Moubarak et de ses alliés", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, un député du parlement lié aux Frères Musulmans a déclaré qu’on ne pouvait s’attendre à ce que les États-Unis exercent des pressions sur le Caire, pour procéder à des réformes politiques radicales, car le régime égyptien agit, dans le sens des intérêts des États-Unis et de l’entité sioniste et contre ceux du monde arabo-musulman.
"Les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars, pour renverser le régime de Saddam, de même qu’ils ont apporté leur soutien à des régimes despotiques, en Tunisie et en Égypte", a fait remarquer ce parlementaire égyptien.
Il est important de rappeler que le vice-Premier ministre israélien a affirmé que ce qui s’est passé en Tunisie aura des conséquences fâcheuses sur Israël (..), ajoutant dans son entretien, accordé à la Radio israélienne, que le danger réside dans le fait que le même scenario tunisien pourrait être réédité dans d’autres pays arabes, limitrophes avec Israël, ce qui pourrait nuire à ses intérêts de manière directe.
Le même orateur a parlé des intérêts communs existant entre Israël et quelques pays arabes, affirmant que la présente coopération entre Israël et les États arabes, sur les plans sécuritaire et le renseignement, qu’elle soit directe ou indirecte, est précédée par "une pensée commune contre les courants islamistes extrémistes.
La dixième chaîne de télévision israélienne avait rapporté que des responsables israéliens avaient émis "leur crainte pour le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et pour l’avenir de son régime quelques jours avant sa fuite vers l’étranger."
La même chaîne avait indiqué : "Israël considérait Ben Ali comme l’un des plus importants présidents des pays arabes, soutenant secrètement sa politique dans la région."
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Les familles du personel diplomatique israélien ont fui l’Egypte

dimanche 30 janvier 2011 - 08h:34
Agences
Les familles de diplomates israéliens en poste en Egypte et 40 autres ressortissants ont été évacués du Caire samedi à bord d’un vol spécial, a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères.
« Un vol affrété par le ministère des Affaires étrangères s’est posé il y a un moment à l’aéroport Ben-Gourion avec à son bord des membres des familles, épouses et enfants, de diplomates israéliens en Egypte », peut-on lire dans un communiqué du ministère.
L’avion transportait également une quarantaine de citoyens israéliens qui séjournaient au Caire pour affaires et désiraient rentrer.
Le ministère précise qu’il n’existe pour l’heure aucun projet de rapatriement des diplomates israéliens basés en Egypte et des informations faisant état d’une fermeture de l’ambassade ont été démenties.
Un porte-parole a précisé que les bureaux étaient de toutes façons fermés le week-end.
La nouvelle de l’évacuation des familles a été gardée secrète par Israël jusqu’à l’arrivée à bon port de l’avion.