jeudi 31 mars 2011

Appel à un soutien mondial pour mettre fin à l’occupation israélienne

30 mars 2011
Le Conseil national palestinien a appelé mardi l’ensemble des instances internationales et Unions parlementaires dans le monde à ‘ »assumer leurs responsabilités et à jouer leur rôle aux côtés du peuple palestinien pour mettre fin à l’occupation israélienne ».
A l’occasion de la « Journée de la Terre » célébrée le 30 mars de chaque année, le Conseil palestinien, basé à Amman (Jordanie), a appelé dans un communiqué les pays du monde entier à apporter leur soutien au peuple palestinien et à lui fournir toute forme d’aide pour lui permettre de recouvrer son droit à l’autodétermination pour une vie libre et digne comme tous les peuple du monde »
Les Palestiniens célèbreront mercredi le 35e anniversaire de la « Journée de la Terre », dans un contexte, jugé très « difficile » et au moment où la cause palestinienne traverse une situation critique aggravée par la poursuite de l’escalade israélienne dans les territoires palestiniens occupés.
Outre les crimes et agressions commis quotidiennement contre le peuple palestinien, Israël continue de construire de nouvelles colonies sur les territoires palestiniens depuis le 26 septembre 2010, en dépit des pressions internationales d’arrêter ces activités illégales. « La poursuite des exactions israéliennes ne peuvent jamais freiner la volonté du peuple palestinien », a souligné le Conseil national palestinien, réaffirmant sa confiance quant au recouvrement par le peuple palestinien de sa liberté et son indépendance avec la fin de l’occupation juive.
Le Conseil a tenu aussi à souligner que « la lutte du peuple palestinien se poursuivra pour mettre fin à l’occupation israélienne et en finir avec la colonisation juive, et concrétiser l’indépendance nationale avec l’établissement de l’Etat palestinien avec El-Qods comme capitale ».

Un enfant expulsé de sa maison pour avoir jeté des pierres

Jérusalem - 30 mars 2011
Par Maan News
Un jeune garçon de 14 ans a été banni de son quartier, à Jérusalem Est, par une décision de justice, rapporte sa famille. L’enfant a l’interdiction de rentrer chez lui pendant 60 jours, après qu’il ait été accusé de jets de pierres, ajoute sa famille.
Salim Bader Ash-Sha’ar devra vivre chez des parents et arrêter d’aller à l’école pendant la durée de la décision de justice. Selon le Centre pour les Droits Économiques et Sociaux de Jérusalem, son père a dû payer une amende de 750 shekels (150 euros) pour sa relâche.
Bader Ash-Sha’ar a été arrêté dimanche 27.03 par la police israélienne dans la vielle ville.
Le centre rapporte que la décision a été modifiée en lieu et place de l’emprisonnement de l’enfant.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Affrontements lors de la destruction de maisons appartenant à des bédouins

Hébron - 30 mars 2011
Par Maan News
Sept bédouins ont été frappés par la police des frontières israélienne mardi matin 29 mars, alors que les fonctionnaires israéliens de l’Administration Civile ont rédigé un ordre de démolition de 12 tentes situées dans un petit hameau en sud Cisjordanie. Les 12 familles de Khirbet Um Neir, un campement de bédouin au sud-est de Yatta, ont eu l’ordre de quitter les lieux en début d’année, mais refusèrent, n’ayant nulle part où aller.
Affrontements lors de la destruction de maisons appartenant à des bédouins
Quand les fonctionnaires israéliens vinrent pour faire appliquer la décision, Rateb Al-Habour, un activiste local, rapporte que les militaires ont imposé un bouclage de la zone, et quand les résidents ont résisté aux autorités, ils ont été frappés et arrêtés.
Selon les observateurs de l’organisation Christian Peacemaker Team, les villageois disent que les militaires ont essayé de confisquer un tracteur, mais les habitants l’ont encerclé, le bloquant sur les lieux.
Le 22 février, l’armée israélienne recouvrit de terre des maisons et des puits du hameau. Les soldats empêchèrent plus tard la Croix Rouge de délivrer les équipements nécessaires aux familles.
Deux jeunes hommes du village, ajoute Al-Habour, ont été séparés de leurs familles pendant plusieurs heures afin que la démolition ait lieu, et revinrent couvert d’ecchymoses.
Les médecins du Croissant Rouge relatent qu’ils ont été appelés pour prendre en charge 7 habitants blessés, et ajoutent que deux ont dû être transférés à l’hôpital d’Hébron pour passer des radios et être soignés.
Ceux qui ont été blessés sont identifiés comme étant :
- Mahmoud Al-Habour, 60 ans
- Halima Al-Habour, 50 ans
- Muhammad Al-Habour, 62 ans
- Issa Al-Habour, 60 ans
- Hamda Al-Habour, 65 ans
- Jibrin Al-Habour, 17 ans
- Tharifa Al-Habour (âge non renseigné)
Les habitants ont informé Rateb Al-Habour, que les habitations avaient été détruites pour permettre l’expansion programmée de la colonie de Suseya, à moins d’un kilomètre des terres des bédouins.
Le porte-parole de l’armée affirma que celle-ci n’était pas impliquée dans les incidents, et imputa la responsabilité du problème à la police des frontières, dont le porte-parole nia la connaissance d’un tel évènement mais ajouta qu’il allait examiner l’affaire.
Le journal israélien Ynet écrit que « l’Administration Civile accompagnée par les forces de sécurités ont détruit 4 structures palestiniennes au hasard au sud du mont Hébron. »
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Les observateurs du CPT déclarent que les habitants reconstruisaient déjà leurs habitations.
Les démolitions font partis d’une vague d’actions menée contre les bédouins palestiniens, qui pour la plupart vivent à la campagne.
Selon les Accords d’Oslo de 1990, Israël conserve le contrôle militaire et civil des régions en dehors des grandes villes. Selon ces mêmes accords, le transfert progressif du pouvoir vers l’Autorité Palestinienne était supposé être mis en place dans les années suivantes. Ce transfert n’a jamais eu lieu, pourtant, selon le plan prévu, Israël conserve le contrôle de plus de 60% de la Cisjordanie .
L’Administration Civil israélienne détermine quelles zones peuvent être développées, et exclut les Palestiniens de régions qu’il déclare zones de tir ou terrain adjacent aux colonies. C’est quasiment impossible pour les Palestiniens d’avoir la certitude de pouvoir cultiver, vivre ou travailler sur ces terres.
Les semaines passées, des habitations bédouines ainsi que des bâtiments agricoles de Tubas et du district de Bethléem ont étés démolis, déplaçant environ 100 personnes.
Un fonctionnaire de l’ONU de l’agence responsable des réfugiés palestiniens a noté que les destructions de bâtiments ont doublé depuis début 2001.
« Bien que les autorités israéliennes maintiennent que ces démolitions sont effectuées en raison du manque de permis de construire israélien émis, la nature hautement restrictive et souvent discriminatoire du régime de planification mis en œuvre par ces mêmes autorités accordent rarement de tels permis aux palestiniens vivant en Secteur C, les laissant alors sans autre choix que de construire illégalement ou bien de partir, » rapporte l’Office pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) de l’ONU dans son rapport mensuel de février.
« C’est difficile de comprendre les destructions de collecteurs d’eau de pluie, dont certains sont vétustes, qui servent dans des régions palestiniennes reculées où l’eau se fait rare et où la sécheresse est une menace permanente, » dit Maxwell Gaylard, qui est à la tête de l’OCHA dans les territoires Palestiniens.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Réussiront-ils cette fois ?

Palestine - 30 mars 2011
Par Khaled Amayreh
Les Palestiniens attendent avec impatience de voir le dénouement des derniers efforts pour parvenir à une réconciliation entre le Fatah et le Hamas, après que le président de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas, ait déclaré qu'il était disposé à se rendre bientôt à Gaza pour signer un accord avec le Hamas.
Réussiront-ils cette fois ?
Ismail Haniyeh, le premier ministre du gouvernement Hamas basé à Gaza, a dit dans un discours du 15 mars qu'il invitait Abbas à visiter Gaza de manière à ce que les deux dirigeants "signent un accord" qui aplanirait les divisions internes une fois pour toutes. A la surprise générale, Abbas a accepté de venir, mais sous condition, et le président de l'AP a soigneusement précisé qu'il n'irait pas à Gaza pour s'engager dans des "négociations futiles" ni se lancer dans un dialogue prolongé avec les dirigeants Hamas.
"Ne vous y trompez pas. Je n'y vais que pour signer un accord ; je n'engagerai aucune négociation ni quoique ce soit de la sorte."
Mais il n'y a jamais eu d'accord de réconciliation signé par les deux plus importants camps politiques en Palestine occupée, ce qui fait des dernières tentatives plus un jeu de faux-semblant, du moins d'une perspective de relations publiques, qu'une initiative de résolution authentique des questions litigieuses en suspens.
Des responsables à Gaza ont dit qu'Abbas serait toujours le bienvenu pour visiter "sa maison", mais ont ajouté qu'il faudrait d'abord débattre des questions en suspens.
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26 juin 2007 - la maison de Mahmoud Abbas à Gaza-ville encerclée par les véhicules de la police de Gaza.
"Ce n'est pas une question de bonne contre mauvaise alchimie. Il y a des problèmes réels qui doivent d'abord être résolus pour que notre unité nationale repose sur des bases solides," a dit Mushir al-Masri, responsable Hamas.
Il a ajouté : "Je préfèrerais voir la visite reportée de quelques jours ou semaines puis réussir plutôt que de la voir se réaliser maintenant et échouer. Je le redis, la question va au-delà de la courtoisie et de l'hospitalité."
Certains officiels Hamas à Gaza ont laissé entendre que nombre de Gazaouis soupçonnaient le Fatah d'essayer de tendre un piège de relations publiques au Hamas pour montrer que le mouvement islamiste est le parti qui empêche la réconciliation nationale. Le Hamas a déjà accusé le Fatah de se servir du mini-soulèvement Facebook du 15 mars pour fomenter de l'incitation contre le mouvement islamiste. Le Hamas a dit que de nombreux activistes Fatah avaient infiltré les protestataires du 15 mars, qui exigeaient la fin de la division, poussant les forces de sécurité à disperser les manifestants par la force, en particulier après le lancement de slogans demandant la fin du "coup d’État", une expression chargée qui implique que le Hamas est le méchant tandis que le Fatah représente la vraie légitimité.
Les responsables Fatah à Ramallah ont dit que si tout allait bien, Abbas et Haniyeh signeraient un accord qui conduirait à la formation d'un "gouvernement d'indépendants" qui préparerait l'organisation d'élections générales dans les territoires occupés, incluant à la fois la Cisjordanie et la Bande de Gaza.
Cependant, le Hamas a une foule de réserves et de griefs légitimes dont il dit qu'ils doivent être traités de façon satisfaisante avant la signature de tout accord. Il s'agit notamment du fait qu'il n'y a aucune garantie qu'Israël, qui considère le Hamas comme un groupe terroriste parce qu'il résiste à l'occupation israélienne, autorise la participation du Hamas aux élections à venir, ainsi que la crainte réelle qu'Israël pourrait bien rafler tous les candidats islamistes. En outre, le Hamas craint que la tenue d'élections dans l'atmosphère d’État policier actuelle en Cisjordanie , où le Hamas est effectivement hors-la-loi, lui soit préjudiciable. En conséquence, le groupe islamiste exige une période intermédiaire prolongée d'au moins un an.
De plus, le Hamas est fermement opposé à toutes relations spéciales entre le gouvernement intérimaire, ou gouvernement des indépendants, et Israël (c'est-à-dire aucune coopération sécuritaire avec Israël).
Avec des attaques médiatiques vindicatives entre les deux bords qui continuent sans relâche, il y a très peu de raisons de penser que la méfiance entre le Fatah et le Hamas ait décru, et ce n'est pas une ambiance propice à un réel rapprochement.
Cette semaine, des articles ont cité Tawfiq Teirawi, ancien chef de la célèbre mukhabarat de l'AP, ou renseignements généraux, disant qu'il chercherait à déstabiliser le gouvernement Hamas si ce dernier continuait à faire de l'obstruction.
"Il faut exercer des pressions sur le Hamas de toutes parts, et renforcer la propagande pour inciter l'opinion publique contre lui," a-t-il dit.
Teirawi a également admis que le Fatah était derrière l'"initiative des jeunes" du 15 mars, qui a appelé à des rassemblements et des manifestations de masse pour faire pression sur la fin de la scission entre le Fatah et le Hamas.
De même, Mohamed Nazzal, un responsable Hamas basé à Damas, a accusé la direction de l'Organisation de Libération de la Palestine de manquer de la bonne volonté nécessaire pour parvenir à une réconciliation palestinienne authentique et durable.
"Ils veulent nous faire revenir au soi-disant document égyptien, mais ils savent très bien, dans leur for intérieur, que ce document était biaisé en faveur du Fatah et visait d'abord et avant tout à affaiblir le Hamas. Aujourd'hui, il y a des changements dans le monde arabe que le Fatah et l'AP doivent prendre en compte."
On ne sait toujours pas si Abbas ira à Gaza et rencontrera Haniyeh. En dernière analyse, le succès de la visite ne dépendrait pas seulement du fait qu'elle ait lieu. Ce qui semble plus certain, c'est que les conditions en Palestine occupée et dans la région dans son ensemble ne sont pas propices à la réalisation d'une réconciliation palestinienne, ne serait-ce qu'à cause du "facteur israélien".
Israël dit ouvertement qu'il ne traitera avec aucun gouvernement palestinien qui inclurait le Hamas. La même position sera vraisemblablement adoptée par l'administration Obama et beaucoup - peut-être la plupart - des pays européens.
Enfin, la dernière escalade de violence à Gaza, qui a fait de nombreux morts et blessés parmi les civils lors de frappes aériennes israéliennes soutenues, complique aussi la tâche de la réconciliation palestinienne.
Avec un monde arabe préoccupé par ses affaires internes, et une communauté internationale focalisée sur les révolutions arabes, dont la crise en Libye, il pourrait être opportun que les Palestiniens suspendent au moins leurs différences - s'ils n'arrivent pas à les résoudre.
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ONU: le Liban défend son droit à exploiter ses ressources maritimes

30-03-2011
Le délégué permanent du Liban au Conseil de Sécurité de l’ONU Nawwaf Salam, a affirmé que la protection de la souveraineté libanaise comprend entre autre la défense de toutes les ressources naturelles du pays dans ses eaux régionales et dans la zone économique.
Dans un communiqué publié durant les débats consacrés au rapport du secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon sur l’application de la résolution 1701, Salam a rappelé qu’Israël continue de transgresser les résolutions internationales depuis 1978, et qu’il a  violé l’espace libanais 7817 fois depuis la publication de la résolution 1701, ce qui équivaut à 11 violations par jour.
La dernière violation israélienne est celle liée à l'implantation du système d’espionnage dans une zone d’action des forces onusiennes. Ban Ki Moon avait exprimé son inquiétude face aux violations israéliennes aériennes, et appelé « Israël » à mettre fin immédiatement à ces agissements.
Tout en soulignant que l’entité sioniste poursuivait son occupation des hameaux de Chebaa et du village de Ghajar, Salam a insisté sur les nouvelles violations israéliennes maritimes, et précisé que la souveraineté des pays ne se limite pas aux frontières terrestres, mais aussi maritimes.
Il s’est référé à ce sujet à la deuxième clause de la convention des Nations Unies pour la loi des zones maritimes.
Selon lui, « la protection de cette souveraineté signifie la protection du droit du Liban à exploiter ses ressources naturelles dans ses eaux régionales et la zone économique proche ».
L'annonce récente de la découverte d'un important champ gazier dans les eaux régionales libanaises a multiplié les tensions avec l'entité sioniste, qui fait la course contre la montre pour entamer le forage et l'investissement des ressources pétrolières. Les autorités libanaises quant à elle, ont officiellement demandé aux Conseil de Sécurité de délimiter les frontières maritimes du pays. Le Liban n'a pas encore reçu de réponse positive à ce propos.

1600 nouveaux logements coloniaux à Jérusalem occupée

30-03-2011
Le quotidien israélien Haaretz a révélé un nouveau projet colonialiste de construction de plus de 1600 unités coloniales à l’Est de Jérusalem occupée, et ce, dans le cadre de l’expulsion des Palestiniens et de la judaïsation de la ville d’AlQuds.
Le quotidien a précisé dans son édition de mardi que le Comité de planification et de construction relié à la municipalité israélienne d’AlQuds approuvera dans deux semaines un projet de construction d’un nouveau quartier colonial à Jabal Abou Ghnaim.
Il comprend plus de 980 logements coloniaux avec 625 unités supplémentaires construites dans le quartier colonial de Pisgat Ze’ev.
Le Haaretz a ajouté que le Comité envisage également d’examiner des plans d’expansion de quartiers et colonies sionistes à Jérusalem, tels que le quartier Ramat Shlomo, grâce à l’approbation de la construction de 2200 nouveaux logements.
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L’Egypte veut ouvrir une nouvelle page avec le Hamas le Hezbollah et l’Iran

30-03-2011
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil alArabie a déclaré lors d’une conférence de presse tenue au Caire, que " l’Egypte compte améliorer ses relations avec le Hamas  surtout en ce qui concerne  les besoins humanitaires de la bande de Gaza et le maintien de l’ouverture du passage de Rafah,  soulignant que l'Egypte ne souhaite pas  imposer un blocus contre la bande de Gaza".
En réponse à une question sur la politique de l'Egypte envers le Hezbollah, le ministre égyptien a souligné : "Il y a une grande différence entre le statut du Hamas et le statut du  Hezbollah, le Hamas est dans un territoire occupé, mais le Hezbollah fait partie de la formule libanaise, et donc il s’agit là d’une question  interne, cela dit  tout Libanais qui souhaite établir des relations avec nous, sera le bienvenue".
Il a également déclaré que "l'Egypte va ouvrir une nouvelle page avec tous les pays arabes et musulmans y compris l’Iran" !
Et de poursuivre :" Nous sommes prêts à ouvrir une nouvelle page avec l'Iran.  C’est un pays voisin avec lequel nous avons des liens historiques qui se prolongent à travers les âges,  le gouvernement égyptien ne considère pas l’Iran un pays hostile ou ennemi, il souhaite ouvrir une nouvelle page avec tous les pays, y compris l'Iran ".
Interrogé sur l’avenir des relations diplomatiques entre les deux pays sachant qu’il n’ y a pas d’ambassade de l’Egypte en Iran mais un bureau de services d’intérêts, alArabie a répondu : " tout dépend des deux parties, de notre côté nous sommes prêts à ouvrir une nouvelle page et nous allons voir leur réaction".
Justement, la réaction  ne s'est pas fait attendre côté iranien :   le ministre des affaires étrangères Ali Salehi a applaudi les propos de son homologue égyptien.
Salehi, a déclaré dans un communiqué publié par l'agence iranienen MeherNews : "le peuple égyptien  a ouvert  une nouvelle page dans l'histoire de son pays rien qu'en invoquant ses droits légitimes et en réalisant ses demandes, je vous félicite encore une fois pour cette victoire".
Il a ajouté:" les relations historiques entre les deux pays n’ont jamais été interrompues en dépit des fluctuations, et nous espérons voir dans le nouveau climat un renforcement des  relations entre les deux pays et entre les peuples d'Iran et l'Égypte".
Et de conclure :  "Certainement, les bonnes relations entre les deux pays contribueront  à établir la sécurité, la stabilité et le développement dans la région."
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‘Israël’ publie une carte anticipant une nouvelle guerre contre le Liban

31-03-2011
Des responsables militaires israéliens ont fourni au Washington post une carte détaillant les soi-disant bunkers, caches d’armes et postes de surveillance du Hezbollah au Sud Liban.
Selon cette carte, le Hezbollah possède au moins 550 bunkers, 300 postes d’observations et 100 autres installations.
Les services de renseignement israéliens estiment que les 550 bunkers souterrains servent à stocker des armes en provenance de Syrie depuis la deuxième guerre contre le Liban en 2006.
Il s’agirait, selon ces sources, de missiles de type Scud à petite portée ou des missiles de 302 mm, capables d’atteindre Tel-Aviv s’ils sont tirés depuis le Sud-Liban.
Le Washington Post estime que les autorités israéliennes entendent par la divulgation de cette carte échapper aux condamnations internationales en cas d’attaques contre ces sites présumés.
Citant un responsable de l’armée d’occupation, le Washington Post poursuit qu’ « Israël » veut montrer au monde que « le Hezbollah a transformé les villages en zones de guerre ». « Ces installations seraient implantées à proximité des écoles et des hôpitaux », conformément aux prétentions israéliennes.
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Israël envoie son quatrième émissaire au Caire en moins de deux jours !

30-03-2011
Le quatrième émissaire israélien est arrivé Mardi au Caire, il est venu de Tel Aviv à bord d’un avion privé. Pendant plusieurs heures il s’est entretenu  avec des responsables de sécurité égyptiens, comme le rapporte l'agence de nouvelles allemande (DPA).
Lundi déjà,  trois émissaires israéliens  ont eu  des entretiens avec un certain nombre de responsables de la sécurité pour discuter des  derniers développements à la frontière avec la bande de Gaza aussi de la situation actuelle dans le secteur et des passages de transition vers Gaza, sans compter un certain nombre de dossiers qui n’ont pas été révélé. 
Des sources officielles à l'aéroport du Caire ont affirmé que  les trois émissaires ont  quitté hier à bord d'un avion militaire, et qu’ils ont eu  des entretiens avec un certain nombre de responsables de la sécurité en Egypte.  Les sources ont refusé de divulguer l'objet de leurs visites;   ni l’identité des émissaires mais on sait qu’une femme était parmi eux.
A noter que  le Caire a accueilli la semaine dernière, Rafi Barak, le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, une  première visite du genre après la révolution du 25 Janvier qui a renversé le président Hosni Moubarak.

Semaine de l’apartheid israélien : un manuel du débutant

jeudi 31 mars 2011 - 07h:04
Ben White - Mondoweiss
Lors de la Semaine de l’apartheid israélien, des groupes sionistes de lobbying se sont jetés dans l’action, ramenant toute une mixture de diversions mielleuses, de mensonges, et d’hasbaristes entraînés.
(PNG) Alors que des militants dans le monde entier ont participé à la Semaine de l’apartheid israélien (IAW) (du 8 au 15 mars au Canada) des groupes sionistes de lobbying se sont jetés dans l’action, ramenant toute une mixture de diversions mielleuses, de mensonges, et d’hasbaristes (propagandistes sionistes) entraînés. Voici cinq objections fréquemment avancées contre l’IAW, en désordre.
1 - « Les Arabes en Israël font leurs courses sur les mêmes marchés, se soignent dans les mêmes hôpitaux, s’assoient dans les mêmes parcs, etc. » (que les Israéliens juifs).
Cette allégation est parfois complétée par des photos montrant des Arabes vaquant joyeusement - et sans doute avec reconnaissance - à leurs tâches quotidiennes ou profitant de leurs temps de loisirs dans la Seule Démocratie du Moyen-Orient (enseigne commerciale).
Cependant, Israël en tant qu’espace démocratique, multiculturel, mixte est miné par tout un tas de situations, notamment - et non exclusivement :
-  des « comités de sélections » décident qui peut se faire admettre dans les petites communautés, en se fondant sur des critères comme l’ « aptitude sociale » ; c’est une organisation qui opère dans des centaines de villes (l’usage de ces comités en tant qu’outil d’exclusion des Palestiniens pourrait bien être renforcé par une prochaine loi) ; un certain nombre de ces communautés ont été créées en premier lieu dans le cadre d’un projet basé sur la « discrimination ethnique » et la « phobie démographique » ;
-  les Palestiniens « résidents permanents » de Jérusalem-Est, bien que vivant dans la prétendue « capitale unifiée » d’Israël, ne peuvent acquérir de biens immobiliers dans la plus grande partie de Jérusalem-Ouest et dans un tiers de Jérusalem-Est annexée illégalement ; ceci parce que pour «  avoir le droit d’acheter de l’immobilier sur une terre d’État, l’acheteur doit être citoyen d’Israël » ou « avoir droit, de par la loi israélienne, à la citoyenneté dans le cadre de la loi du Retour (c’est-à-dire être juif) » ;
-  les Palestiniens sous l’occupation militaire israélienne sont soumis à un régime strict qui contrôle leur liberté de déplacements, un régime basé sur un système d’ « autorisations » et mis en œuvre grâce aux check-points et à des obstacles physiques sur les routes. Les citoyens israéliens juifs, quant à eux, peuvent vivre dans les colonies à l’intérieur de la Cisjordanie et sont libres d’aller et venir à leur guise ; mais pas leurs voisins palestiniens.
2 - « Les Arabes en Israël jouissent d’un niveau de vie et de libertés civiles dont les Arabes dans le reste du Moyen-Orient ne peuvent que rêver. »
Ce genre d’argument était régulièrement mis en avant par le régime d’apartheid d’Afrique du Sud et ses partisans.
Par exemple, le chroniqueur d’agence états-unien, James Kilpatrick, récemment décédé, écrivait en 1971 que les conditions des Sud-Africains noirs pouvaient sembler « exécrables », mais qu’en réalité, « l’Afrique du Sud avait obtenu pour son peuple non blanc le meilleur des enseignements et le plus élevé des niveaux de vie de tous les Noirs d’Afrique ». (Kilpatrick poursuivait en ajoutant que c’est par « l’encouragement et la bonne compréhension » qu’on permettra « aux Noirs et aux Blancs » de «  prospérer », et non par « la force, la fanfaronnade, et le boycott » - ça nous rappelle quelque chose !).
Bien sûr, la juste comparaison se fait entre les Israéliens juifs d’une part, et les citoyens palestiniens d’Israël et ceux sous l’occupation militaire d’autre part. En 2006, le PNB par habitant des Israéliens juifs était deux fois plus élevé que celui des Palestiniens d’Israël, et 15 fois celui des Palestiniens dans les Territoires occupés. Les Israéliens juifs vivent près de quatre ans de plus que leurs concitoyens palestiniens.
Et la liste est longue...
3 - « Et que dites-vous de l’Iran, de la Chine, de la Birmanie, du Soudan, de la Russie, etc. »
Bien que manifestement sans grande valeur, cette tactique est toujours ressassée, de façon lassante.
Bizarrement, dans le contexte du débat sur le désinvestissement à Berkeley, l’université de Californie, en 2010, certains partisans d’Israël avaient mis en garde contre cet argument, car il « signifie qu’Israël a commis des crimes de guerre ». En outre, demandez donc aux partisans d’Israël s’ils accusent les militants tibétains de « cibler » la Chine, ou s’ils demandent à des militants birmans pour la démocratie de s’engager à s’attaquer aux diamants du sang.
Nul ne songerait à poser ce genre de questions, alors pourquoi les Palestiniens et ceux qui leur sont solidaires devraient-ils être traités différemment, simplement parce que c’est Israël ?
4 - « Israël a des députés arabes, des Arabes dans le système judiciaire, des pop stars arabes, etc. »
(JPG) Une position habilement contrée :
A l’époque où les Noirs américains subissaient les lois Jim Crow et d’autres formes de ségrégation raciale, un certain nombre de Noirs occupaient des postes importants aux États-Unis. Des artistes comme Louis Armstrong et Duke Ellington ont été envoyés en tournées internationales de bienveillance par le Département d’État des États-Unis. Ralph Bunch a servi comme ambassadeur des États-Unis aux Nations-Unies.
Oui, il y a un Bédouin au service des Affaires étrangères d’Israël. Non, cela ne cache en rien la réalité des villages non reconnus, des pertes de terre, des démolitions et des inégalités dans le Néguev.
5 - « Pourquoi ne parlez-vous pas des vrais apartheids ? »
C’est là où ils se lamentent et ragent contre les injustices en Arabie saoudite, au Liban, en Syrie, etc. « Il y a un apartheid sexiste ! un apartheid religieux ! », et ainsi de suite.
En réponse, on peut rappeler comment l’Arabie saoudite, tout comme Israël, est un allié clé des États-Unis, un régime salué comme « modéré » et « responsable » par l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert. On peut aussi convenir qu’effectivement les réfugiés palestiniens ont été traités de façon abominable par beaucoup, y compris par des gouvernements arabes, mais que d’abord, il faut se demander pourquoi ce sont des réfugiés.
Enfin, il peut être utile de souligner qu’«  apartheid » ne signifie pas simplement oppression ou «  mauvaise action » - et vous ne pouvez pas simplement le répéter autant que de fois vous le pouvez dans l’espoir que tout le monde va finir par oublier ce que vous essayez de cacher.
(JPG) 
22 mars 2011 - Mondoweiss - traduction : JPP
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Monsieur le Président, je vous demande officiellement de recevoir Madame Hamouri

publié le mercredi 30 mars 2011
JC Lefort, Comité de soutien à Salah Hamouri
 
Jean-Claude Lefort
Député honoraire
Paris, le 29 mars 2011
M. Nicolas Sarkozy
Président de la République Palais de l’Elysée
Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Monsieur le Président de la République,
Madame Denise Hamouri, la mère de notre jeune compatriote, Salah Hamouri, emprisonné en Israël depuis plus de 6 ans, sera en France du 21 au 26 avril prochain.
Depuis plus de 6 ans Salah crie à l’injustice et à la liberté. Depuis plus de 3 ans les initiatives diverses se sont multipliées en France, toutes tendances politiques confondues, pour qu’il soit au moins accordé à son cas autant d’importance que pour les autres Français se trouvant en situation difficile à l’étranger.
Votre Conseiller diplomatique, Monsieur Jean-David Levitte, recevant Madame Hamouri en juin dernier, en ma présence, a admis que l’emprisonnement de Salah Hamouri, condamné à 7 ans de prison, procédait de « l’arbitraire ». Il a indiqué également que vous attachiez « autant d’importance » au cas de Salah qu’au cas de Guilad Shalit dont nous souhaitons, bien évidemment, la libération.
Reste que le jeune Salah Hamouri est toujours en prison arbitrairement. Pour des raisons uniquement politiques liées au conflit israélo-palestinien. Reste que vous n’avez toujours pas reçu en personne, à la différence très notable des autres cas, la famille de Salah. Reste aussi que, contrairement à la position officielle énoncée pour Israël, vous êtes intervenu ouvertement dans des procédures judiciaires de plusieurs Etats souverains et avez commenté plusieurs d’entre elles. Le dernier cas en date étant le Mexique à propos de Florence Cassez dont vous avez reçu 10 fois la famille à l’Elysée.
Mais rien pour Salah qui aura 26 ans le 25 avril prochain justement. Rien : je veux dire rien pour exiger sa libération pure et simple. Il n’a pas à s’excuser d’être arbitrairement en prison. Ce serait un comble.
Monsieur le Président, je vous demande donc officiellement, au nom de son Comité de soutien qui regroupe toutes des personnalités politiques de tous horizons – à l’exception de l’extrême droite – de recevoir Madame Hamouri durant cette période où elle sera présente en France [1].
Ce n’est que justice. Un homme valant un homme. Par principe les droits de l’Homme ne sont pas sécables. Et aussi en tenant compte du fait qu’aujourd’hui les peuples qui font les « révolutions arabes » ont ou attendent de la France une image particulière, spécifique.
Dans l’attente d’une réponse enfin positive,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l’expression de mes salutations distinguées.
Jean-Claude Lefort
Député honoraire
Comité de soutien de Salah Hamouri

L’ONU dénonce la politique d’Israël isolant les Palestiniens de Jérusalem-Est

publié le mercredi 30 mars 2011
SErvice d’information des Nations unies
 
Le rapport met en lumière les problèmes posés par la colonisation israélienne, « dans et autour de Jérusalem-Est, en violation du droit international ».
Les mesures prises par Israël depuis 1967 concernant la résidence des Palestiniens de Jérusalem, leur accès à l’éducation et la santé, ainsi que leur capacité à planifier et développer leurs communautés, ont modifié le statut de Jérusalem-Est, violant le droit international et augmentant leur vulnérabilité, estime un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) publié ce mercredi.
Intitulé « Jérusalem-Est : les préoccupations humanitaires clés », ce rapport d’une centaine de pages estime que ces mesures israéliennes ont « accru l’isolement de Jérusalem-Est par rapport aux Territoires palestiniens occupés » et que si « ces facteurs de pressions » ne sont pas traités, « la présence des Palestiniens à Jérusalem-Est est remise en cause à long terme ».
« Dans le passé, Jérusalem-Est était, pour les musulmans, les chrétiens et toute la population palestinienne, le centre de la médecine spécialisée, de l’enseignement universitaire, des activités économiques, sociales et culturelles », indique OCHA, qui dénonce notamment « les politiques de restriction d’accès » et « l’édification de la barrière », qui créent « la séparation physique, politique, économique, sociale et culturelle de Jérusalem-Est ».
Premier constat établit par le rapport : le droit de résidence des Palestiniens à Jérusalem-Est « n’est pas sécurisé ».
« La législation israélienne prévoit que les Palestiniens de Jérusalem-Est sont des résidents permanents d’Israël et non des citoyens », souligne OCHA, qui rappelle que l’octroi du statut de résidence requiert des Palestiniens qu’ils « prouvent que le centre de leur vie est à l’intérieur des frontières de la municipalité de Jérusalem ». Conséquence de ces règles, « les Palestiniens de Jérusalem qui font des séjours prolongés en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza peuvent voir leur statut de résident annulé ». L’agence onusienne indique que cela a été le cas de « 14.000 Palestiniens depuis 1967 ».
OCHA souligne également que la législation israélienne ne prévoit pas le transfert du statut de résident lors des mariages. « Un Palestinien de Jérusalem-Est qui veut vivre en ville avec sa femme originaire de la Cisjordanie ou de la bande de Gaza, doit faire une demande de regroupement familial », souligne son rapport, qui précise qu’il en est de même pour les enfants.
« Des Palestiniens de Cisjordanie ou de la bande de Gaza résident illégalement à Jérusalem-Est avec leurs épouses », « des familles sont séparées, avec l’un des partenaires obligé de vivre hors de la ville » et il y a des « difficultés dans l’enregistrement des enfants quand un parent n’est pas résident de Jérusalem », regrette l’agence, qui énumère une série de recommandations pour remédier à ces problèmes.
OCHA demande au gouvernement israélien « d’arrêter de révoquer le statut de résidence des résidents palestiniens de Jérusalem-Est, de restaurer la résidence de ceux dont le statut a été révoqué, d’octroyer un statut de résident aux couples et à leurs enfants ».
Soulevant ensuite le problème des logements des Palestiniens à Jérusalem-Est, le rapport stipule que « depuis 1967, Israël n’a pas réussi à fournir aux résidents palestiniens de Jérusalem-Est une cadre de planification leur permettant de répondre à leurs besoin de logements de base et de développement ».
Il relève en particulier que « plus d’un tiers des propriétaires de terres à Jérusalem-Est on été expropriés pour construire des colonies israéliennes », que « seulement 13% de Jérusalem-Est sont consacrés aux constructions palestiniennes, dont une grande partie sont déjà bâties ».
« Ce n’est que dans cette zone limitée que les Palestiniens peuvent demander des permis de construire, et le nombre de permis accordés chaque année ne répond pas aux besoins de logement », indique-t-il encore, soulignant « la grave pénurie de logements » à laquelle les Palestiniens de Jérusalem-Est sont confrontés.
Rappelant que « les autorités israéliennes ont démoli environ 2.000 maisons à Jérusalem-Est depuis 1967, dont 82 en 2010 », OCHA met en avant le fait que « de nombreux habitants n’ont pas d’autre choix que de construire illégalement et de faire face aux risques de démolition, de déplacement, et de sanctions, notamment des amendes onéreuses, la confiscation du matériel de construction, voire des peines de prison »
Dans ses recommandations, l’agence réclame donc l’arrêt des démolitions des habitations palestiniennes et la recherche d’une solution permettant de « légaliser » les constructions sauvages, entreprises sans permis de construire. Selon elle, l’une des priorités réside aussi dans la planification et le zonage de Jérusalem-Est, « pour répondre aux besoins des communautés palestiniennes à Jérusalem-Est ».
Le rapport met ensuite en lumière les problèmes posés par la colonisation israélienne, « dans et autour de Jérusalem-Est, en violation du droit international ».
« Elle constitue les plus grandes colonies de peuplement dans le territoire palestinien occupé, avec une population d’environ 200.000 personnes en plus à Jérusalem-Est », souligne-t-il, avant d’indiquer que « quelque 80% de tous les colons de Cisjordanie vivent dans un rayon de 25 km autour de Jérusalem ».
OCHA ajoute encore que la superficie des territoires pris pour la construction des colonies correspond à autant de superficie en moins disponible pour les ressources, le développement et les constructions des Palestiniens de Jérusalem-Est. Il précise aussi que les terres et les biens confisqués aux Palestiniens, ou dont ils ont été expropriés, créent « des colonies au milieu de zones résidentielles palestiniennes ».
« L’impact de cette activité de colonisation dans les territoires palestiniens comprend des restrictions sur l’espace public, sur la croissance résidentielle et la liberté de mouvement », poursuit encore le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, avant de réclamer « le gel de toutes les constructions de colonies à Jérusalem-Est », « l’arrêt des expulsions des habitants palestiniens » et « la restitution des propriétés confisquées par des organisations de colons ».
Enfin, dernier point soulevé par le rapport, le mur de séparation construit par Israël. Pour les rédacteurs du rapport, « dans la zone de Jérusalem, la barrière constitue la séparation entre Jérusalem-Est et le reste de la Cisjordanie, en violation de l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice ».
S’il rappelle que le gouvernement israélien a approuvé la construction de ce mur à l’été 2002, « pour empêcher les kamikazes de Cisjordanie d’entre en Israël », OCHA souligne surtout que « le tronçon de 142 km qui traverse le district de Jérusalem, suit la ligne verte sur seulement 4 km et s’enfonce jusqu’à 14 km par endroit en Cisjordanie ».
Principale conséquence relevée, « la barrière redessine effectivement la réalité géographique du Grand Jérusalem », en intégrant toutes les colonies du côté israélien de la barrière, « tout en séparant dans le même temps, les quartiers palestiniens et les faubourgs de Jérusalem-Est les uns des autres ».
« La barrière sépare également les communautés rurales de leurs terres dans l’arrière-pays de Jérusalem, entravant l’accès des agriculteurs à leurs terres et entrainant une baisse de leur production agricole et de leurs moyens de subsistance ». En conclusion, OCHA recommande donc au gouvernement israélien de « se conformer à l’avis de la Cour internationale de justice sur la barrière », selon lequel le tracé de celle-ci serait illégal au regard du droit international, « d’assurer un accès sécurisé à l’école à Jérusalem-Est pour les élèves et les enseignants du reste de la Cisjordanie » et de « veiller à ce que les hôpitaux spécialisés de Jérusalem-Est soient accessibles à tous les patients palestiniens et au personnel du reste de la Cisjordanie et de la bande de Gaza ».

Le secrétaire général de l’ONU a qualifié l’occupation du régime sioniste de non durable

30 Mars 2011 21:13 
IRIB- Le secrétaire de l’ONU a qualifié l’occupation du régime sioniste de non durable. Selon l’IRNA, citant le bureau d’études de l’ONU, Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l’ONU, en insistant, lors d’une réunion avec les dirigeants des pays de l’Amérique latine et des Caraïbes, en Uruguay, sur la fin de l’occupation du régime sioniste, a exigé de ce régime de mettre fin à ses colonisations, en Cisjordanie, de même qu’à ses violences et à ses actes provocateurs. Cette réunion de 2 jours, en Uruguay, a été consacrée à des discussions et des échanges de vue, sur l’extension des implantations, la sainte Qods et la reconnaissance d’un Etat palestinien, de la part des gouvernements de la région, tels que le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay. Le secrétaire général de l’ONU a demandé à Tel-Aviv d’améliorer la situation sécuritaire et économique des Palestiniens, par l’arrêt des opérations militaires, en accordant des libertés aux Palestiniens et en étendant le domaine d’influence de l’Autorité autonome palestinienne, en Cisjordanie.
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Gouvernement de Haniyeh dénonce la loi raciste du retrait de la nationalité des Palestiniens de 48

[ 30/03/2011 - 08:53 ]
Gaza - CPI
Le Ministère de la Justice au gouvernement palestinien dirigé par le premier ministre Ismail Haniyeh a condamné la série de lois racistes prises et adoptées par la Knesset sioniste contre les Palestiniens qui vivent dans leurs territoires lesquels ont été occupés par l'entité sioniste en 1948.
«Les lois raciales, qui ont été examinées et approuvées par la Knesset contre les habitants Palestiniens autochtones des territoires occupés en 48,  ne changent pas du tout du fait que toutes ces lois ne sont pas valides dans leur totalité, comme elles sont émies par une entité occupante et cruelle de la terre, même si cette entité tente par tous les moyens échoués en cherchant à les rendre légitimites", a souligné  le ministère dans un communiqué de presse, le mardi 29 / 3.
Le communiqué a indiqué que les autorités sionistes essayent à expulser les Palestiniens de leur terre natale par l'annonce de telles mesures et lois en resserant leurs pratiques oppressives afin de les pousser à quitter leurs territoires occupés en 1948.
Le gouvernement a exhorté la communauté internationale à faire pression sur l'occupation israélienne et pour l'obliger à se conformer aux lois internationales et les respecter, ainsi pour activer les résolutions internationales concernant les violations des droits humains menées par les objectifs de la cause palestinienne dans lequel les gens, les terres et les sanctuaires.
La Knesset a approuvé hier soir une loi autorisant le retrait de la nationalité de toute personne reconnue coupable de «terrorisme ou de nuire à la souveraineté de l'Etat», ce qu'a condamné fortement des organismes et organisations des droits humains en le considérant comme "une action qui menace les fondements des populations autochtones dans les territoires occupés en 48."

Grève générale en Palestine 48 à l'anniversaire de la "Journée de la Terre"

[ 30/03/2011 - 10:00 ]
Rafah - CPI
Le Haut Comité de Suivi a annoncé aux citoyens arabes dans les territoires palestiniens occupé en 1948 que la grève a été lancée le mercredi 30/ 3, à l'occasion de la 35ème commémoration du "Jour de la Terre".
Le comité a déclaré dans un communiqué émis par lui, que la grève va inclure toutes les institutions, les secteurs et domaines, sans exception, en particulier les autorités locales, les entreprises, les écoles et les institutions communautaires et de la santé, les commerçants et les agriculteurs, y compris les travailleurs et les fonctionnaires de différentes disciplines et institutions.
Il est à noter que la ville de Lod a témoigné, hier, mardi soir, une marche qui a commencé à partir des maisons de la famille d'Abou Eid, qui ont été détruites par les autorités occupantes sionistes, et a fini devant le conseil du maire, alors que le village "d'al-Arakib " du Néguev va lancer une marche aujourd'hui, à 14 heure, ainsi q'une autre manifestation du village d'"Araba al-Batoufe" sera lancée au même moment.
Les manifestants au village de Lod scandaient des slogans démontrant à survivre et à supporter, telles que: "Mon peuple à Lod .. résiste .. En dépit du judaïsme.. d'expulsion.. du colonialisme..résite », et "Vous ne pouvez pas nous terroriser...l'occupation israélienne est un état terroriste", ainsi « Les Palestiniens voulaient laisser tomber l'apartheid, où les manifestants ont également scandé la chanson "mon pays" et celle «Qand le peuple voulait la vie, le dessein lui répond".

Un résistant martyr, un blessé et destruction d'un tunnel dans un raid aérien sioniste

[ 30/03/2011 - 10:20 ]
Rafah – CPI
Un résistant palestinien est tombé en martyre alors qu'un autre a été grièvement blessé, et un tunnel a été complètement détruit lors de deux raids aériens effectués par les avions militaires sionistes, aujourd'hui à l'aube, le mercredi 30/3, contre Rafah (Sud de la Bande de Gaza) dans le cadre de l'escalade sioniste continuelle contre la Bande de Gaza.
Adham Abou Salmia, porte-parole du haut comité d'urgences et de secours dans la Bande de gaza a déclaré au CPI qu'une drone sioniste a lancé un missile sur un motocycle dans la zone de Nasr au nord-est de Rafah, blessant deux personnes très grièvement. Elles ont été transportées à l'hôpital européen, où l'un des blessés a été amputé d'un pied, et on a annoncé le martyre de l'un d'eux plus tard, Mohamed Khaled Abou Mouammar, 25 ans.
Des sources locales ont déclaré au correspondant du CPI que le bombardement aérien sioniste a ciblé deux résistants des brigades d'al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine, qui étaient postés à cet endroit.
Auparavant, l'aviation sioniste a bombardé un tunnel dans le camp de Bina à l'ouest de Rafah, où on a entendu une grande explosion qui a dévasté le lieu, sans faire de victimes.
Les forces occupantes avaient intensifié leurs agressions militaires contre la Bande de Gaza durant les dix derniers jours, tuant 14 citoyens palestiniens dont 5 enfants et en blessant 48 autres, dont 6 enfants et 6 femmes.

Incendie d'un point de contrôle sioniste et l'occupation envahit Selwan

[ 30/03/2011 - 10:37 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le rythme des événements a été accéléré dans le village de Selwan, dans la ville occupée d'al-Qods, après que des jeunes palestiniens aient brûlé un point de contrôle sioniste, en réponse aux pratiques inhumaines des colons sionistes, lorsque d'importantes forces de la police sionistes et des prétendus miliciens "Garde-frontière" ont pris d'assaut le village de Selwan, le mardi soir 29/3.
Des sources locales ont déclaré que les colons sionistes attendent pour agresser les habitants de Silwan qui ont peur d'être de nouveau attaqués par des colons et soldats sionistes, en particulier, après l'incendie d'un véhicule des gardiens des colons extrémistes, la nuit dernière, lors des agressions des colons contre le village.
Les sources ont ajouté que la tension règne dans le village de Selwan, où les jeunes hommes palestiniens se rassemblent pour faire face à toute agression probable par les colons sionistes.

L'occupation israëlienne projette de créer une île artificielle au large du secteur

[ 30/03/2011 - 10:45 ]
Agences
"L'occupation israëlienne étudie des plans pour créer une île artificielle au large de la bande de Gaza, avec un port et un aéroport destinés aux Palestiniens", a indiqué mardi la deuxième chaîne de télévision privée de l'occupation israélienne.
Ce projet, mis au point depuis trois mois par le ministre des Transports Yaakov Katz, avec le soutien du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, prévoit la construction d'une île artificielle de 4 km de long sur 2 km de large.
Selon des sources hébreux, cette île accueillerait, outre un aéroport, un port, une zone touristique, une marina, des hôtels et une unité de dessalement de l'eau de mer.
L'île serait reliée à la terre ferme à Gaza par un pont de quatre km de long. Son coût est estimé à 5 à 10 milliards de dollars selon les options choisies tandis que les travaux devraient durer de 6 à 10 ans, a ajouté également la télévision sioniste.
En faisaint allusion à leur fiasco persistant  face aux Gazaouis, en tentant à provoquer les désaccords palestiniens d'une manière continuelle, les dirigeants du projet, qui doivent encore obtenir le soutien final et officiel de Benjamin Netanyahu, estiment que cette île devrait être gérée par l'Autorité palestinienne sous la direction de l'ex-président Mahmoud Abbas.
Toujours, d'aprés ces responsables sionistes, les contrôles de sécurité des personnes, des marchandises, seraient assurés par une «force internationale», qui pourrait inclure des représentants de l'OTAN, à la fois sur l'île, ainsi que sur le pont «afin d'éviter des trafics», selon leurs allégations.
En effet, la télévision hébreu a également indiqué que ce projet, citant lequel a reçu le «soutien enthousiaste» du président Shimon Peres, va autoriser à l'entité sionsite (l'occupation israélienne) de se débarrasser «définitivement de la bande de Gaza» en abandonnant sa tutelle sur les échanges commerciaux du territoire,  tout en maintenant son blocus en pleine mer pour empêcher la contrebande d'armes, selon ses propos.

Les habitants de Lafta refusent les plans sionistes visant à s'emparer de leurs terres

[ 30/03/2011 - 11:18 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les habitants du village de Lafta au nord-ouest de la ville occupée d'al-Qods ont annoncé leur refus absolu du projet des autorités sionistes de vendre plus de 700 dunums des terres agricoles du village à des entrepreneurs juifs afin de construire 212 villas coloniales.
Dans une conférence de presse qui a eu lieu, le mardi 29/3, à l'hôtel de l'Ambassadeur, dans le quartier de Cheikh Jarrah au centre de la ville occupée d'al-Qods, les résidents de Lafta ont déclaré que la confiscation des terres agricoles de leur village est une violation flagrante de toutes les résolution de l'ONU, appelant les organisations internationales à défendre les terres du village de Lafta face aux dangers de la confiscation sioniste.
Ils ont confirmé que cette décision colonialiste vise à s'emparer de tout le village, où ces villas seront construites sur environ 500 dunums de ses terres, ce qui signifie la démolition de plus de 70 domiciles des habitants du village.
A l'issue de leur conférence de presse, les habitants de Lafta ont distribué un communiqué confirmant leur attachement à leur droit sur leurs terres et maisons ainsi qu'à leur patrimoine architectural, archéologique et historique de leur terre pour qu'elle reste un témoignage de la catastrophe (Nakba) de la Palestine. Ils ont également exprimé leur adhésion à leur droit de garder leur mosquée et les tombes de leur parents et grands-parents ainsi que leur attachement à leur droit de rester dans ce village.
Finalement, ils ont appelé la communauté internationale, les gouvernements, les sociétés de l'Onu et les Institutions des droits de l'homme à travailler sérieusement pour arrêter les politiques sionistes visant à supprimer l'identité et l'histoire palestinienne.

Journal allemand : l'occupation a enlevé Abou Sissi pour l'interroger au sujet de Shalit

[ 30/03/2011 - 12:34 ]
Berlin - CPI
Un journal allemand a rapporté dans son édition de mercredi 30/3, que l'occupation avait enlevé l'ingénieur palestinien Derar Abou Sissi sur la conviction qu'il possède des informations sur l'endroit de détention du soldat sioniste Gilad Shalit.
Le journal  allemand "Der Spiegel" a déclaré que les officiers de renseignement ukrainiens ont kidnappé Abou Sissi, puis l'ont remis à l'Etat de l'entité sioniste à la demande de ce dernier.
Dans les détails de l'enlèvement, "Der Spiegel" a souligné que Abou Sissi, qui travaille pour une centrale électrique dans la bande de Gaza, a été enlevé la nuit du 19 février, alors qu'il voyageait dans un train en direction de la capitale ukrainienne, Kiev.
"Der Spiegel"  a ajouté que les services des renseignements ukrainiens l'ont enlevé dans le train avant qu'il ne soit remis à l'occupation.
Et sur l'objectif de l'enlèvement d'Abou Sissi, le journal laisse entendre qu'il s'agit d'obtenir une information sur le lieu de captivité de Gilad Shalit, pour mener une opération militaire afin de le libérer de la résistance nationale palestinienne.

Une mort lente menace la vie du détenu Haitham Salehiah

[ 30/03/2011 - 15:31 ]
Ramallah – CPI
La vie du détenu Haitham Salehiah, 27 ans, est désormais en danger après la tentative d'assassinat de sang froid par le Shin Bet sioniste et l'administration pénitentiaire, en prétextant lui fournir un médicament causant en réalité une faiblesse immunologique.
Le détenu Haitham Salehiah, qui souffre énormément dans la prison sioniste d'Eshel à "Beer-Sheva", depuis 6 novembre 2002, et purgeant une condamnation à la perpétuité deux fois plus trois ans et demi, a subi une tentative d'assassinat, mettant sa vie en danger, en particulier à la lumière de la politique de négligence médicale adoptée par l'administration pénitentiaire dans le but de tuer les détenus lentement.
Dans le même contexte, des dizaines de Palestiniens ont organisé un sit-in au tournant d'al-Manarah (Minaret) au milieu de la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, appelant la communauté internationale à faire pression sur l'entité sioniste pour libérer les détenus et punir ceux qui ont tenté d'assassiner Haitham Salehiah.

Al-Zahhar: nous avons ressenti une nouvelle politique égyptienne à l'égard de la cause palestinienne

[ 30/03/2011 - 15:23 ]
Le Caire – CPI
Une délégation du mouvement du Hamas a rencontré, le mardi 29/3, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Dr. Nabil al-Arbi, pour discuter du retour du rôle égyptien sur la bonne voie concernant la question palestinienne, le passage de Rafah et le dossier de la réconciliation.
La délégation a apprécié la position du ministre al-Arbi qui a mis en garde l'entité sioniste contre toute agression de la Bande de Gaza et la nouvelle dimension stratégique du gouvernement actuel en Egypte sur le niveau national, arabe et islamique. Il a assuré avoir ressenti lors de sa visite au Caire un esprit politique nouveau qui se concrétisera dans les prochains jours.
Dr. Mahmoud al-Zahhar, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré à l'issue de sa rencontre avec Dr. Khalil al-Hayyah et le ministre égyptien des affaires étrangères, Dr. Nabil al-Arbi : « De nombreuses promesses nous ont été faites pendant la réunion et concrétisent la position du gouvernement égyptien dans son traitement de la question palestinienne. Au sujet de la réconciliation, nous nous sommes accordés sur tous les points pratiques qui seront pris à l’encontre du mouvement du Fatah et de l'Autorité palestinienne à Ramallah pour parvenir à la réconciliation ».
« Dans les prochains jours, nous assisterons à une nouvelle vision égyptienne de l'affaire du passage de Rafah et de toute la cause palestinienne, et en réalité nous considérons donc que cette visite est positive, nous y avons soulevé de nombreuses questions, y compris l'affaire des palestiniens bloqués en Libye, les Palestiniens arrêtés dans les prisons égyptiennes, la question des points de passages, la réconciliation, et les besoins humanitaires du peuple palestinien », a-t-il ajouté.
Quant à savoir si la délégation a obtenu une promesse égyptienne de changer la politique de l'ouverture et de la fermeture du passage de Rafah, Al-Zahhar a déclaré : « Nous avons évoqué tous les problèmes vécus par le peuple palestinien au passage de Rafah ».
A propos de la date de la visite de l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) à la Bande de Gaza, al-Zahhar a assuré : « Quand les préparatifs seront terminés et les éléments principaux de la visite convenus, les résultats seront annoncés dans la Bande de Gaza ou ailleurs, et les frontières seront ouvertes à tous, parce qu'il y a des raisons de sécurité qui nous empêchent à ce stade, en raison des agressions sionistes contre Gaza, de recevoir Abbas à l’heure actuelle ».

Haniyeh confirme le soutien et l'adoption de son gouvernement à toutes les exigences des détenus

[ 30/03/2011 - 16:57 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que son gouvernement soutient et adopte toutes les exigences des détenus palestiniens, renouvelant son engagement à la cause des prisonniers qui souffrent extrêmement dans les geôles sionistes.
Dans un coup téléphonique avec l'épouse du dirigeant détenu, Abbas el-Sayed, le mercredi 30/3, Haniyeh a annoncé sa forte solidarité, celle du gouvernement et peuple palestinien avec le prisonnier el-Sayed et tous les détenus palestiniens dans les cellules de l'occupation sioniste.
Il est à noter que le détenu el-Sayed mène une grève de la faim continuelle contre les mesures oppressives commises contre lui par les autorités occupantes israéliennes .

Le conseil suprême des forces armées égyptiennes accueillera une délégation du Hamas

[ 30/03/2011 - 17:33 ]
Le Caire – CPI
De hautes sources militaires égyptiennes ont confirmé que la délégation du Haas présidée par Dr. Mahmoud al-Zahhar, rencontrera dans quelques heures, le Conseil suprême des forces armées en Egypte sous la direction du conseiller Tantawi.
Les sources ont déclaré, le mercredi 30/3, au CPI que les deux côtés vont discuter des derniers développements concernant la cause palestinienne, y compris la question du passage frontalier de Rafah, la réconciliation et l'escalade sioniste contre la Bande de Gaza.
Les sources ont souligné que le report de la rencontre du Conseil militaire égyptien avec la délégation du Hamas était du au fait que le conseil était occupé par l'annonce de la nouvelle constitution égyptienne.
Les mêmes sources ont assuré que l'Egypte a déployé durant les derniers jours, de grands efforts pour empêcher l'occupation sioniste de mener une nouvelle guerre contre les Palestiniens assiégés dans la Bande de Gaza.

Manifestation de protestation contre la visite de Pérès à Londres

[ 30/03/2011 - 19:14 ]
Londres – CPI
Des dizaines de militants britanniques pro-palestiniens ont manifesté, devant le siège de l'institut royal pour les relations internationales "Chatham House", en condamnation à la visite du président de l'entité sioniste Shimon Pérès, à la capitale britannique, Londres, à l'occasion du passage de 60 ans  depuis la créations des relations diplomatiques entre les deux côtés, sur la base d'une invitation de l'institut.
Les manifestants ont scandé des slogans soutenant les Palestiniens et condamnant les mesures de l'entité sioniste perpétuelles contre le peuple palestinien, en décrivant Pérès comme criminel de guerre, et demandant son arrestation au lieu de son réception à Londres.
Ils ont exigé la levée du sévère blocus sioniste imposé contre la Band de Gaza, répétant le slogan: "Liberté pour La Palestine".
Zaher Birawi, porte-parole du "forum palestinien" en Grande Bretagne, l'une des associations qui organisent la marche, a déclaré que cette manifestation vient en opposition à la permission au criminel de guerre d'être accueilli à la capitale britannique et pour condamner son invitation par l'Institut royal des relations internationales pour prononcer une leçon sur les relations siono-britanniqies.
"La position officielle du gouvernement palestinien et de ""Chatham House" presque officielle encourage l'occupation pour aller plus loin dans ses crimes contre les Palestiniens", a-t-il ajouté, en disant: "Il est temps que le gouvernement doit être fidèle avec soi-même et son peuple et de cesser de donner la couverture aux crimes de l'occupation.
 Il est à noter que Shimon Pérès a entamé sa visite en Grande Bretagne venant, hier, de la Suisse, où sa visite a été condamnée par un certain nombre de sociétés juridiques et des droits de l'homme qui ont appelé à lui arrêter en l'accusant d'avoir commis des crimes de guerre, notamment au cours de la récente guerre sioniste menée contre la Bande de Gaza, fin2008/début 2009.

Les occupants israéliens assassinent et parlent d’une accalmie !

[ 31/03/2011 - 01:05 ]
Gaza – CPI
Les chefs de l’Entité sioniste continuent leurs menaces et leurs opérations d’assassinat contre les hommes de la résistance palestinienne, en particulier dans la bande de Gaza.
En effet, leurs forces ont pratiqué ces derniers jours plusieurs assassinats, tout en disant que ces opérations ne signifient guère une violation de l’accalmie. Ce ne sont que des manœuvres pour dire qu’une telle accalmie existe entre la résistance palestinienne et les forces de l’occupation sioniste.
Vision sioniste de l’accalmie
Des sources israéliennes ont récemment déclaré que l’accalmie ne signifie en aucun cas l’arrêt des opérations de l’armée israélienne destinées à en finir avec les « terroristes » qui, selon les sources israéliennes, constituent un danger pour "Israël", ou qui ont l’intention d’effectuer des opérations contre "Israël".
La radio de l’armée israélienne a rapporté de ces sources que « supprimer quelques-uns de ces éléments fixera l’accalmie et la stabilité aussi bien pour "Israël" que pour la bande de Gaza, dans le contexte où des informations parlent d’intentions d’effectuer des opérations ».
Par ailleurs, Ehud Barak, ministre israélien de la guerre, a fait porter sur le mouvement du Hamas la responsabilité de toute opération de résistance accomplie à partir de la bande de Gaza.
Contradictions sionistes
De son côté, Chaoul Mofaz, président de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset, a catégoriquement condamné la politique du gouvernement sioniste qui pousse vers l’escalade militaire dans la bande de Gaza. Il a cependant appelé à reprendre la politique d’assassinats ciblés.
Ces déclarations sont venues quelques heures après une accalmie non déclarée entre l’occupation israélienne et la résistance palestinienne. Cette dernière a confirmé son droit à répliquer aux violations.
Le journal hébreu Haaretz a rapporté ces propos de Mofaz : « Nous avons une armée et les politiciens d’"Israël" sont capables de mettre cette politique à exécution ».
Il a ajouté : « Nous devons les obliger à payer le prix de cette escalade, car la force de dissuasion israélienne n’est plus la même depuis la fin de la dernière guerre agressive, il y a deux ans de cela. Cette force de dissuasion serait difficile à établir, dans l’avenir, si "Israël" ne revoyait pas ses erreurs ».
Le Hamas dicte nos agendas !
Le chef d’Etat-major, ancien ministre de la guerre, dit : « Je remarque que ce sont le Hamas et le Jihad Islamique qui nous dictent le planning, surtout pour un million d’Israéliens dans la région du Sud. Environ cent mille élèves "israéliens" se sont trouvés obligés, vendredi dernier, de rester chez eux, de peur des roquettes ».
Mofaz s’est indigné de voir "Israël" se cacher derrière le dôme en acier, de peur des roquettes, au moment où les habitants de la bande de Gaza profitent d’une vie calme et normale, selon ses propos.
Les assassinats
Dr. Adnan Abou Amer, expert en affaires sionistes, dit qu’actuellement, l’armée israélienne n’a pas l’intention d’entamer un affrontement direct avec la résistance palestinienne. Elle continuera cependant sa politique d’assassinats soutenue par une large majorité israélienne qui croit en sa réussite.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Abou Amer confirme que l’occupation israélienne ressent une faiblesse, que l’état de dissuasion obtenue par la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009, est en train de fléchir, surtout avec les roquettes qui attaquent "Israël" à de plus grandes portées qu’auparavant.
Perturber la scène palestinienne
Il souligne que les forces israéliennes d'occupation disent au monde qu’elles n’ont pas violé l’accalmie. L’artillerie et la marine pourraient diminuer leurs activités ; toutefois, l’aviation israélienne continuera sa politique d’assassinats contre les hommes de la résistance palestinienne.
De plus, l’armée israélienne pourrait activer des agents et des forces spéciales pour exécuter des assassinats contre les résistants palestiniens, afin de mettre la résistance dans une position de défense au lieu d’attaque, en perturbant la scène palestinienne.

Les chemins de fer allemands mis en cause pour leur participation à l’occupation israélienne

mercredi 30 mars 2011
Manifestations en Allemagne ce dimanche, notamment en face de la gare principale de Berlin contre la construction du train express entre Tel Aviv et Jérusalem (A1), traversant les territoires occupés, dans lequel les chemins de fers allemands sont impliqués.


Exposition, distribution de tracts, prises de parole se sont succédées dimanche dernier devant la gare de Berlin pour interpeller DB International, filiale de DB AG (Chemins de fer allemands) et demander des comptes sur les violations du droit international consistant à participer à un projet qui ne respecte pas les territoires palestiniens occupés.
Les militants ont fait savoir que la déclaration du ministère allemand des transports annonçant qu’ils "ne s’impliqueraient pas dans d’autres activités de ce type, étant donné le caractère très sensible du projet" arrivait trop tard pour les Palestiniens concernés.
Ils demandent à la direction des Chemins de fer allemands, qui a également participé au choix du tracé de cette ligne de train à grande vitesse :
- de révéler les raisons pour lesquels ils ont investi dans ce projet
- de révéler les profits réalisés à cette occasion et leur usage
- et de verser des dommages et intérêts aux populations palestiniennes qui ont été affectées par ce projet.
Source : http://www.bds-kampagne.de
Traductions en anglais sur : http://bds-kampagne.de/deutsche-beteiligung-an-besatzung-und-apartheid/wirts
CAPJPO-EuroPalestine
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