samedi 8 mars 2014

Manoeuvres aériennes Tel Aviv-Washington

IRIB- Haaretz a fait part de la tenue des plus grandes manœuvres aérienne...
de Tel Aviv-Washington, au milieu du mois en cours dans les territoires occupés auxquelles participeront des dizaines d'hélicoptères américains ainsi que nombre de commandos. Les représentants des dizaines de pays se rendront en Palestine occupée pour assister à ces exercices.

Six enfants palestiniens arrêtés par les sionistes

IRIB- Les militaires sionistes ne cessent d’arrêter les enfants palestiniens. Selon United Press, l’armée du régime sioniste a arrêté sept Palestiniens dont six enfants, à l’issue de la prière du vendredi à Qods. Nasser Qous, président de l’Association des prisonniers palestiniens à Qods, a affirmé que les personnes arrêtées avaient été évacuées vers le centre de la police pour assister à un interrogatoire. Le régime sioniste vient de durcir la pression sur les Palestiniens. Par ailleurs, les colons sionistes ont attaqué, par pierre, la voiture d’un caméraman palestinien qui travaille pour l’Agence France Press. Cette attaque a été faite près du camp des réfugiés palestiniens Al-Jalsoun, situé dans le nord de la Cisjordanie.      
http://french.irib.ir

Les avions de combats israéliens à la chasse des ceux de la Syrie

IRIB- Le forces de l'air de l'armée du régime sioniste ont envoyé deux avions de combats à la chasse de deux chasseurs syriens à proximité des hauteurs du Golan.
Les chasseurs syriens ont bombardé certaines positions des groupes terroristes  tandis que ceux de l'armée du régime sioniste sont retournés à la leur base sans entrer en conflit. Et ce alors que quelques jours auparavant, l'armée du régime sioniste avait prétendu avoir observé un groupe de forces du Hezbollah en train de poser des mines dans la région frontalière, c'est pourquoi il a décidé  de renforcer les mesures de sécurité  dans le Nord des hauteurs du Golan occupés et de mette en état d'alerte ses forces.

La nouvelle Palestine selon Kerry

Par Abdel Sattar Kassem
L'auteur est professeur de sciences politiques à l'Université An-Najah à Naplouse, en Cisjordanie occupée. Cet article en anglais est une traduction du texte arabe qui est paru sur Al Jazeera le 28 Février 2014.
Depuis 1967, les Américains se sont lancés dans des milliers de rounds de négociations dans le monde arabe et islamique, dans l'espoir de trouver une solution au dossier palestinien, et ils ont échoué. Récemment, le secrétaire d'Etat US John Kerry a repris les négociations avec enthousiasme, s'acharnant à trouver un nouveau cadre qui serait accepté à la fois par les Israéliens et par l'Autorité palestinienne.
La nouvelle Palestine selon Kerry
Selon Kerry, ce nouveau cadre sera le nouvel horizon nécessaire pour parvenir à un règlement final. Bien que Kerry n'ait pas réussi jusqu'à maintenant, il semble qu'il ait surmonté plusieurs obstacles, ouvrant la voie à un nouvel accord qui rassemble beaucoup des éléments d'Oslo.
L'histoire de l'Amérique au Moyen Orient
L'intervention américaine dans la question palestinienne a commencé à la fin du 19ème siècle, lorsque l'ambassadeur américain à Constantinople a fait pression sur des responsables de haut rang pour allouer des terres agricoles aux juifs. L'arrogance américaine a continué avec le président Harry Truman, qui a soutenu les Britanniques dans leur judaïsation de la Palestine et encouragé des centaines de milliers de juifs du monde entier à émigrer en Palestine.
Dans un premier temps, la France a soutenu Israël après son établissement ; cependant, les Américains ont endossé ce rôle après la guerre en fournissant à Israël toute une série de soutiens économique, militaire et diplomatique, aux dépens des Palestiniens et des Arabes, bien entendu.
L'Amérique a favorisé l'Etat d'Israël en le sauvant des mains arabes et en l'empêchant d'être confronté à une défaite militaire sur le champ de bataille. Les Palestiniens n'ont tiré aucun bénéfice de l'Amérique et la situation palestinienne a continué de se détériorer avec chacune des interventions US.
Le temps passant, il est devenu évident que les Américains n'avaient pas l'intention de porter un jugement correct sur la situation, ni de jouer le rôle de médiateurs.
Les Américains sont les ennemis des Palestiniens, des Arabes et des musulmans, et ils ont un parti-pris radical en faveur d'Israël et de ses intérêts. En conséquence, la Palestine n'a cessé de rétrécir au fil du temps et, avec la diminution des terres, la possibilité de trouver une solution qui conviendrait à tous les Palestiniens n'a cessé de faiblir.
L'administration américaine a bien fourni quelque aide financière à l'Autorité palestinienne. Ces fonds ont été toutefois assortis d'un certain nombre de conditions préalables et n'ont été donnés qu'après que les Palestiniens aient fait encore plus de concessions. Jamais cette aide n'a été donnée aux Palestiniens dans l'intention de leur permettre de relever des défis.
La Palestine selon Kerry
La Palestine a été détachée du Levant suite à l'accord Sykes-Picot de 1916. Elle a été plus tard reconnue en tant que mandat par la ligue des Nations en 1922. Le Levant (la Grande Syrie) et ses peuples ont été réduits à plusieurs mandats, laissant le peuple palestinien seul face à son sort, loin des autres populations levantines de Jordanie, du Liban et de Syrie moderne. C'est ainsi qu'on a donné aux Palestiniens 44% du Mandat de Palestine (selon la démarcation coloniale britannique), laissant aux juifs environ 53% de la terre d'origine, bien qu'ils représentaient moins de 25% de la population en 1947.
La Palestine fut ensuite réduite à moins de 23% de la superficie d'origine après la guerre de 1948, qui a vu la défaite des armées arabes. Les Nations Unies n'ont ni sourcillé ni levé le petit doigt en défense de la Palestine, qui a perdu 1,5% de son territoire après que le monarque jordanien a abandonné une partie du Triangle israélien dans le cadre de l'accord d'armistice. Le territoire palestinien a été encore réduit après qu'Israël a pris le contrôle d'une zone neutre entre la Palestine et la péninsule du Sinaï, expulsant sa population bédouine.
Les Palestiniens ont de leur plein gré fait le plus grand compromis de tous pendant les Accords d'Oslo de 1993. Ils ont non seulement activement réduit la superficie des terres de Palestine, mais ils les ont aussi complètement confinées dans les territoires occupées en 1967. Ils ont commencé à utiliser des termes tels que Territoires palestiniens, ou Cisjordanie et Gaza pour se référer à la Palestine des frontières de 1967 et ce faisant, ils ont de plein gré reconnu que les Palestiniens n'occupaient plus certaines parties de leur pays.
Ce que Kerry demande maintenant aux Palestiniens est bien pire que l'oppression. Il demande aux Palestiniens et aux Arabes de reconnaître le caractère juif de l'Etat, c'est-à-dire de reconnaître que la Palestine est juive, ou du moins les parties qu'on appelle aujourd'hui Israël. En acceptant les exigences de Kerry, les Palestiniens et les arabes reconnaîtraient qu'il n'y a aucun monument islamique ou chrétien ni de lieux saints en Israël, ce qui donnerait à Israël l'occasion rêvée de démolir, sous couverture juridique internationale, la mosquée Al-Aqsa, le Dôme du Rocher et l'Eglise de la Résurrection. En outre, avec cette reconnaissance, Israël aurait les coudées franches pour expulser les Palestiniens qui sont restés inébranlables sur leur terre, dans les territoires occupés depuis 1948 et le droit au retour des réfugiés serait supprimé.
Kerry cherche à annexer la Vallée du Jourdain, qui, avec 2000 km², représente presque un tiers de la Cisjordanie . Il travaille également à l'annexion d'environ 80% des terres sur lesquelles sont implantés les blocs de colonies israéliennes, et il cherche à le faire sous une couverture légale.
Avec ce nouveau cadre, Kerry usurpe non seulement les terres, mais il viole également le droit du peuple palestinien à exister. Il ne lui suffit pas de modifier l'identité politique de la terre en le considérant comme juive, il cherche aussi à effacer l'identité palestinienne en permettant que d'autres identités éliminent les droits, l'authenticité, l'histoire et le nationalisme palestiniens.
L'objectif de Kerry est de faire ce que Israël, les pays occidentaux et les régimes arabes n'ont pas réussi à faire après l'établissement d'Israël.
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Sécurité israélienne et palestinienne
Dans toutes ses interventions, l'Amérique a toujours donné la priorité à la sécurité d'Israël sur toutes les autres questions, et elle a insisté pour que les pays arabes adhèrent aux exigences sécuritaires d'Israël, s'ils ne voulaient pas perdre l'aide américaine et provoquer la colère des Etats-Unis. Nous avons donc vu des armées arabes défendre la sécurité d'Israël au lieu de garder les frontières de leurs propres pays. Par exemple, l'armée jordanienne patrouille activement la frontière orientale d'Israël, en dépit du fait qu'ils ont été battus dans la guerre de 1967, ce qui les a obligés à abandonner la Cisjordanie au contrôle israélien. Quant à l'armée égyptienne, elle a accepté que le Sinaï reste en dehors de la souveraineté égyptienne en se soumettant aux exigences israéliennes, à savoir que l'Egypte n'ait aucune implication militaire dans la péninsule. C'est ainsi que l'armée égyptienne continue aujourd'hui de demander la permission à Israël quand elle veut entrer dans le Sinaï à des fins militaires.
Dans toutes leurs discussions avec les Palestiniens, les Etats-Unis ont cherché à les impliquer dans leurs menées de protection et de défense de la sécurité israélienne, et les Palestiniens n'ont pas manqué de le faire. Comme le président actuel de l'Autorité palestinienne l'a déclaré récemment, les services de la sécurité palestinienne travaillent actuellement à garantir la sécurité israélienne.
Qui est l'agresseur ? C'est Israël. Les Etats-Unis sont constamment restés à ses côtés, en lui offrant toutes sortes de soutien. C'est le peuple palestinien qui a besoin d'être protégé contre l'agression israélienne, et non l'inverse.
Malgré cela, personne ne parle au nom de la sécurité palestinienne, les leaders palestiniens et arabes non plus. Il est aujourd'hui communément accepté que la sécurité des Palestiniens n'existe pas, que seule la défense de la sécurité israélienne peut la leur garantir, c'est-à-dire après qu'ils aient abandonné tous leurs droits à Israël, ce qui prouve que la sécurité n'est un privilège que pour ceux qui ont des droits.
En outre, le plan Kerry vise non seulement à assurer que l'Autorité palestinienne poursuive ses fonctions de garant de la sécurité d'Israël, mais il vise aussi à contrôler la liberté d'expression, de mouvement et de droit de réunion. Ce sera donc de la responsabilité de l'Autorité palestinienne de poser des limites à la liberté d'expression et de considérer ceux qui dénoncent Israël comme des insurgés qui doivent être poursuivis. Ces restrictions interdiront les sit-ins et manifestations du vendredi contre le mur et les colonies, ainsi que ceux organisés pour la libération des prisonniers palestiniens, ce qui va de pair avec ce qui a été évoqué précédemment en termes d'élimination des droits palestiniens et de poursuite de judaïsation de la terre.
Le droit au retour
Bien que les pays occidentaux parlent constamment de l'importance du respect des droits fondamentaux de l'homme sous des régimes autoritaires, aucun de ces pays ne reconnait le droit au retour des Palestiniens. Ces pays défendent toujours le droit des réfugiés à retourner dans leurs foyers, mais ils défendent rarement les droits des réfugiés palestiniens. Peut-être pensent-ils que les Palestiniens ne sont ni des réfugiés ni des humains.
Le droit au retour est avalisé par la Résolution 242 des Nations-Unies, une résolution adoptée par le Conseil de Sécurité, sans faire référence à qui sont les réfugiés. A l'époque, Israël a interprété cette résolution comme applicable aux juifs arabes qui ont choisi d'émigrer en Israël depuis leurs foyers dans des pays arabes. Cette interprétation est une nouvelle fois ressortie pendant les négociations de Kerry et Israël a exigé que les juifs arabes qui ont émigré en Israël soient indemnisés pour avoir quitté leurs domiciles, ou que les Palestiniens soient transférés pour occuper les zones que les juifs ont quitté comme une juste forme de réparation.
Kerry ne demande pas un droit mutuel au retour en suggérant que les juifs arabes repartent dans leurs pays d'origine et cèdent leurs biens aux rapatriés palestiniens. Pourquoi ne propose-t-il pas une solution dans laquelle un droit au retour est échangé contre un droit au retour, au lieu d'une compensation en échange d'une compensation ?
Il semble que Kerry ne veuille pas seulement filtrer la cause palestinienne, mais qu'il veuille aussi effacer complètement le peuple palestinien. Il est possible que les Américains soient familiers avec la célèbre citation arabe, "Celui qui perd son droit le cherche." (1)
La stabilité israélienne n'existera pas en ignorant totalement les Palestiniens et en les éparpilllant aux quatre coins du globe, confirmant ainsi qu'Israël est un Etat juif.
Où sont les Palestiniens et les Arabes ?
Les Américains ne cherchent pas une solution au problème israélo-palestinien ; ils cherchent à résoudre une question de terre et à effacer un peuple. Le plus gros problème est qu'il ne semble pas exister un seul Arabe ou un seul Palestinien qui soit prêt à dire non à Kerry et à remettre les choses dans une perspective juste. Personne n'a pris la responsabilité d'informer la population de ce que sont réellement les idées de Kerry. Ainsi, les Palestiniens et les Arabes laissent les gens dans l'ignorance, ce qui ouvre la voie à un contrôle des médias par Israël et l'Amérique, et à une diffusion des informations qu'ils veulent.
Nous n'avons toujours pas vu ou entendu un seul négociateur palestinien exiger le droit au retour ou défendre la sécurité des Palestiniens. Tout ce que nous avons entendu ou vu jusqu'à présent, ce sont des déclarations obscures, qui manquent d'informations valables, faites aux médias. Il est tout-à-fait évident que les dirigeants palestiniens et les régimes arabes sont complices des exigences américaines et que le comportement politique ne changera pas. Les parties arabes continueront de faire davantage de concessions et le peuple palestinien continuera de payer le prix.
La seule solution, c'est que le peuple palestinien commence à se défendre. La direction palestinienne a franchi de nombreuses lignes rouges et tabous. Malheureusement, il ne suffit plus pour les Palestiniens de rester patients après avoir subi tant d'épreuves. La seule solution pour eux est maintenant de fourbir leurs armes s'ils veulent que leurs droits soient respectés.
(1)
ما ضاع حق وراءه مطالب
Citation imputée soit au Prophète, soit à Ali Ibn Abi Taleb, son neveu (personnage à l'origine du chiisme) (NA)
Traduction : MR pour ISM

Des terrains palestiniens ratissés au profit de la colonie d’Ariel

[ 08/03/2014 - 03:39 ] 
Silfit – CPI
Les bulldozers de l’occupation sioniste continuent leurs travaux de ratissage, à l’ouest de la ville de Silfit. Ces ratissages, disent des témoins oculaires, sont destinés à l’élargissement de la colonie industrielle d’Ariel.
Les bergers palestiniens de la région se plaignent du rétrécissement des zones de pâturage, à cause de ces travaux, ajoutés à toute la pollution causée par les usines de ladite colonie. Cette colonie déverse de plus ses eaux usées dans les vallées de la région.
Le chercheur Khaled Maali confirme que les usines de cette colonie s’élargissent en faisant main basse sur les terrains de Silfit, Broqin, Hares et Kifr Hares. Ces usines ne respectent aucunement les conditions simples de sécurité, causant différentes maladies chez leurs milliers d’ouvriers palestiniens. Le cancer n’est qu’un exemple.
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De nouvelles entreprises internationales boycottent les colonies sionistes

[ 08/03/2014 - 04:04 ] 
Palestine – CPI
Le journal hébreu Yediot Ahronot a levé le voile sur une liste d’entreprises économiques internationales boycottant les colonies sionistes. Récemment, le ministre norvégien des finances a interdit à la caisse de la retraite d’investir son argent dans des entreprises israéliennes travaillant dans ces colonies, à l’instar de la caisse hollandaise. La caisse norvégienne publique d’investissement a aussi décidé de ne pas investir dans les deux compagnies israéliennes Afrique-"Israël" et Danny Sibous.
Par ailleurs, la société publique allemande de train s’est retirée de la construction d’une ligne ferrée qui passera dans les territoires palestiniens occupés. La foire « Tel Aviv, la ville blanche » a été annulée en Belgique. Le festival des films d’Ecosse a rendu un prix offert par l’ambassade israélienne.
En Australie, une municipalité a annoncé son boycott d’"Israël" et de toutes les entreprises qui travaillent avec.
Au Pays-Bas, le boycott de la société d’eau israélienne a été annoncé.
En Afrique du Sud, le ministre des affaires étrangères a déclaré que les ministres de son gouvernement refusent de se rendre en "Israël". La chambre de commerce a appelé à boycotter certains équipements israéliens.
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Plan sioniste pour importer six mille juifs français en "Israël"

[ 08/03/2014 - 04:09 ] 
Palestine – CPI
Le journal hébreu Maariv a rapporté, le 2 mars 2014, qu’"Israël" met en place un plan destiné à importer en "Israël" quelque six mille juifs français, annuellement. Le gouvernement israélien devra approuver ce plan dans deux semaines. Ainsi sera augmenté le nombre d’envoyés israéliens vers les lieux de regroupement des juifs en France, dans le but de les convaincre d’immigrer vers "Israël". Les efforts médiatiques seront aussi renforcés dans ces lieux. Sera aussi mise en place une série d’activités préparant en amont le terrain pour les recevoir dignement.
Le projet du plan dit qu’il offre une chance aussi bien aux juifs de France qu’à "Israël", souligne le journal Maariv. A noter que le nombre de juifs arrivés de France a déjà doublé en 2013 par rapport à 2012 : trois mille migrants contre mille six cents.
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Un Etat désarmé, suggère Abbas

[ 08/03/2014 - 04:16 ] 
Palestine – CPI
Le journal hébreu Haaretz a rapporté, le 3 mars, que Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne, a proposé à John Kerry, ministre américain des affaires étrangères, certaines suggestions. Tout d’abord, le déploiement des forces de l’OTAN sous une direction américaine, dans l’Etat palestinien à venir, pour y assurer la sécurité. Puis "Israël" devra se retirer des territoires occupés dans cinq ans.
Dans une interview accordée au journal américain New York Times, Abbas a dit que l’Etat palestinien serait désarmé : « Nous ne nous faisons aucune illusion ; nous ne pourrons jamais vivre en paix, si les Israéliens ne se sentent en sécurité ».
Il a également suggéré que les Israéliens se retirent et évacuent graduellement les colonies dans une période de cinq ans et non trois.
En revanche, Abbas a refusé l’idée de reconnaître "Israël" comme un Etat purement juif : « Pourquoi n’a-t-on pas exigé cela de l’Egypte et de la Jordanie lorsque ces deux pays ont signé les traités de paix avec "Israël" ? », a-t-il répondu.
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Kerry : La prospérité et la sécurité d’"Israël" n’est qu’une illusion éphémère !

[ 08/03/2014 - 04:39 ] 
Palestine – CPI
Le ministre américain des affaires étrangères John Kerry a averti "Israël", en confirmant que la prospérité et la sécurité dont profite l’Etat hébreu ne sont que provisoires ; il sera exposé à un boycott international, dans le cas de l’échec des négociations avec les Palestiniens.
Ces avertissements ont suscité une grande colère en "Israël", à tel point que le ministre américain des affaires étrangères s’est trouvé obligé de publier un communiqué confirmant la position de Kerry aux côtés d’"Israël" et sa sécurité.
Au début de la réunion hebdomadaire de son cabinet, Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, a considéré immorales toutes ces tentatives d’imposer le boycott sur "Israël". Ces tentatives n’arriveront à rien. Elles pousseront en revanche les Palestiniens à rester sur leurs positions et la paix à s’éloigner, a dit Netanyahu.
Puis il a insisté à dire que toute pression sur "Israël" ne donnera rien : « Elle ne portera jamais ses fruits et elle ne me poussera pas à compromettre les intérêts vitaux d’"Israël" dont la sécurité en priorité », a apporté le journal Maariv.
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Montée de la résistance en Cisjordanie, reconnaît le Shabak

[ 08/03/2014 - 04:47 ] 
Palestine – CPI
Le président du service des renseignements israéliens "Shabak" a reconnu la montée remarquable des opérations de résistance contre l’occupation sioniste, en Cisjordanie, durant l’année 2013. Il a cependant prétendu que la raison de cette escalade est économique et non les négociations de paix.
Quelque 1700 opérations de résistance ont été enregistrées, en 2013 : tirs, bouteilles incendiaires, pierres, coups de poignards. Ce nombre important est causé par la crise économique dans laquelle vit le peuple palestinien, ainsi que par le manque de confiance dans l’autorité palestinienne, corrompue, a-t-il souligné.
Les opérations terroristes pratiquées par la droite et les colons sionistes, sous le titre "Payer le prix" ont aussi connu une augmentation remarquable en 2013. Une quarantaine d’opérations ont été enregistrées, a-t-il ajouté, tout en niant l’existence d’une organisation centrale pour ces opérations terroristes israéliennes.
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Raids israéliens et arrestation d’un jeune homme à Jénine

08/03/2014 - 06:31 ] 
Jénine – CPI
Les forces armées  de l'occupation israéliennes ont pris d'assaut la nuit dernière la ville de Jénine et son camp de réfugiés au nord de la Cisjordanie et les villes de Yaabod et Qabatiya, puis ont effectué des opérations de ratissage, ont arrêté un citoyen et l'ont emmené vers une destination inconnue.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces d'occupation ont pris d'assaut le camp la nuit dernière, ont pris d’assaut une maison et ont arrêté le jeune Baha Hussein Abou Tabikh (25 ans) puis l'ont emmené vers une destination inconnue.
Les sources ont souligné que les forces d'occupation sont entrées dans la ville de Yaabod et ont provoqué les citoyens par des hauts parleurs dans les véhicules militaires dans le but de les déranger tard dans la nuit.
 Les sources ont aussi indiqué que les forces d'occupation ont emménagé dans le quartier à l'est de la ville de Jénine et effectué des opérations de ratissage, tandis qu’une force militaire a pris d’assaut la région de Hasba dans la ville de Qabatiya tôt le matin.
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Rafah : Les Gazouis manifestent exigeant la levée du blocus

[ 08/03/2014 - 06:46 ]
Rafah-CPI
Des dizaines de jeunes et des enfants ont manifesté le vendredi 7 mars en face du port de pêche à Rafah dans le sud de la bande de Gaza, appelant à la levée du siège sur la bande de Gaza.
Les jeunes se sont rassemblés dans la manifestation organisée par la " Coalition de la jeunesse palestinienne ", au large du port, près de la frontière avec l'Egypte, et a tenu des bannières comprenant " Non au blocus de Gaza, O hommes libres brisez le siège, pourquoi ce silence sur le blocus de Gaza, aidez Gaza, l’injuste" blocus" est un crime contre l'humanité, allez on met fin au siège, le passage de Rafah est notre unique passerelle vers le monde, cessez de nous assiéger " .
Les participants ont enterré les corps de certains enfants participant jusqu'au cou, et hissé le drapeau palestinien derrière eux, et ils ont mis sur leurs bouches des affiches sur les quelles ont marqué  " briser le blocus ", et autres expressions telles que " Non au siège ", " lever le blocus sur nous. "
Moomen Baaroud le porte-parole de la collecte jeunesse palestinienne a exigé dans son discours de briser le blocus et de mettre fin à la situation humanitaire qui frappe le secteur, soulignant que " la plupart des crises incessantes sont en raison de ce blocus injuste imposé par l'occupation, et ce qui a aggravé la situation est le siège de nos frères en Egypte, et la fermeture du passage de façon continue, ce qui représente la ligne de vie.
" Nous sommes ici aujourd'hui devant le port de mer de Rafah, et la souffre des chasseurs persiste encore, nous savons que près de 40 mille citoyens palestiniens tirent leur subsistance de la pêche, et maintenant ils sont privés de cette profession à cause du siège étouffant pour le continent et la mer", a-t-il ainsi indiqué.
Il a appelé la Ligue arabe et le Conseil de sécurité, l'Union européenne et tous les libéraux du monde pour travailler à lever le siège sur Gaza en urgence, en disant : " Gaza vie une catastrophe humanitaire jamais vécu dans l’histoire "

Frères Jordaniens: L'Arabie Saoudite sert les Israéliens par notre classification de "terroristes"

[ 08/03/2014 - 07:03 ] 
Amman-CPI
Les Frères musulmans en Jordanie ont été surpris par la décision de l’Arabie Saoudite de les inclure parmi  les «groupes terroristes», et ils ont considéré qu’il s’agit d’une décision «surprenante et non réfléchie et doit être examinée par l'Arabie saoudite et certains pays du Golfe. "
Le sous-contrôleur général des Frères musulmans en Jordanie, Zaki Bani Irsheid a déclaré que" La décision est malheureuse et n'est plus dans l'intérêt de l'Arabie Saoudite ni dans l'intérêt de la nation arabe et ceux qui sont bénéficiaires ne sont que l'entité sioniste, le régime syrien et le coup d'Etat militaire égyptien. "
Beni Ershaid a ajouté dans un communiqué pour " le Centre palestinien pour les médias " vendredi 7 mars que " la communauté de projet de renaissance civilisée cherche à atteindre la liberté, la démocratie et maintient une approche de paix  pour atteindre son objectif. "
"La bataille de l'Arabie saoudite n'est pas avec les Frères musulmans, mais avec le danger réel que vise l'Arabie saoudite et le monde arabe de l'Euphrate au Nil, et le ciblage de la sécurité nationale arabe, et la Fraternité sont la garantie de la sécurité réelle du monde arabe et sa stabilité, ainsi tout préjudice ou ciblage du mouvement sera la futilité de la sécurité et de la stabilité régionale", a-t-il également souligné.
Et l'Arabie saoudite a classé, ce vendredi, la liste des groupes terroristes, et a inclus : la victoire, Daash les Frères musulmans, le Hezbollah saoudien, les Houthainins, al - Qaïda dans la péninsule arabique , al - Qaïda au Yémen , et al - Qaïda en Irak .
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Jérusalem : 7 adolesents kidnappés par l'Occupation

[ 08/03/2014 - 07:23 ] 
Jerusalem.CPI
Les forces occupantes israéliennes ont arrêté, le vendredi après-midi 7 mars, sept jeunes de Jérusalem, près de la Porte des Maghrébins, en affirmant qu’ils ont jeté des pierres sur des soldats, lors de leur sortie de la prière du vendredi de la mosquée sainte d'el-Aqsa.
Le communiqué a été publié par la police israélienne, qui a évoqué les affrontements entre les soldats israéliens et des jeunes masqués près de la Porte des Maghrébins, et le renvoi de sept jeunes hommes pour enquêter.
Le mufti de Jérusalem, cheikh Mohammed Hussein, a condamné aujourd'hui lors de la prière du vendredi la prise d’assaut des cours de la mosquée d'el-Aqsa par les colons extrémistes appelant les musulmans de protéger leur mosquée bénie.
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22 palestiniennes détenues dans les prisons israéliennes

[ 08/03/2014 - 07:27 ] 
Ramallah – CPI
Le club du captif palestinien a dévoilé à la vieille de la journée de la femme que le nombre des captives palestiniennes dans les prisons de l'occupation israélienne est devenu 22 captives dont 7 condamnées et 15 autres arrêtées, alors que 17 d'entre elles sont emprisonnées dans la prison de Hasharon, y compris la vieille captive Lina Jarbouni.
Les forces armées occupantes ont récemment kidnappé les prisonnières: Chirin Issawi de Jérusalem, Missoun Sawiti d'Hébron, Nirmin Salem de Naplouse, Ahlam Issa de Qalqilia et Rim Hamaresha de Jénine.
La captive Lina Jarbouni est la prisonnière la plus âgée dans les prisons israéliennes et appartient au village d'Araba Bitouf dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et a été arrêtée en 2002 et condamnée à 17 ans de prison, alors que la captive la plus petite est Maram Hasouna (18 ans).
Le club du captif a souligné que les prisonnières souffrent des différentes maladies et s'exposent à la négligence médicale israélienne.
Les prisonnières vivent des conditions très difficiles dans les prisons sionistes, dont certain nombre sont interdites de voir leurs enfants, alors que les autres souffrent de différentes maladies et ont besoin de soins urgents, en plus du mauvais traitement des geôliers et l'administration pénitentiaire israélienne.
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L’occupation refuse la demande de l'UE pour visiter les prisonniers

[ 08/03/2014 - 12:40 ] 
Jérusalem occupée - CPI
Le ministre sioniste des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a refusé la demande d’une délégation du Parlement européen pour visiter les prisonniers palestiniens et constater leurs situations difficiles.
Le journal " Yediot Aharonot " a déclaré vendredi 7 mars que le président du comité des affaires étrangères du Parlement européen, Elmert Brooke, s'est rendu auprès de l'ambassadeur d’Israël à l'UE pour lui demander d'organiser la visite d'une délégation du parlement pour les détenus palestiniens dans les prisons sionistes et voir leurs conditions.
Le journal a souligné que Lieberman a rejeté la demande et a déclaré : " Nous allons permettre la visite seulement si l'UE permet à une délégation israélienne de visiter les prisons en Europe".
Le journal a ajouté aussi que des sources ont déclaré que la demande a été faite en coordination avec les palestiniens dans la campagne internationale concernant les conditions de détention et les abus commis contre eux.
L’occupation sioniste détient environ 5 mille prisonniers palestiniens qui sont soumis à la torture et mauvais traitements par le personnel pénitentiaire et certains d'eux croupissent dans des cellules d'isolement.
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